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Dire « presque » la même chose

Dire « presque » la même chose

Par Jean-Luc Allouche

Recevoir, fût-ce par procuration, deux prix, coup sur coup, a de quoi flatter l’ego généralement souterrain d’un traducteur. Avraham « Bulli » Yehoshua s’est vu distinguer par le Médicis étranger et prix du Meilleur Livre étranger, pour Rétrospective. Et, pour faire bonne mesure, un autre de « mes » auteurs traduits, Sayed Kashua (Deuxième personne, éditions de l’Olivier) vient de recevoir le prix des lecteurs du Var.

Des trois écrivains composant la « sainte Trinité » de la littérature israélienne (avec Amos Oz et David Grossman), je confesse une inclination particulière pour Yehoshua. D’abord, à cause de sa bonhomie, de sa juvénile ardeur de taurillon à rompre des lances pour un oui ou pour non, sa générosité. Et, par dessus tout, son humour, qui en fait un digne successeur d’Agnon. Si Oz et Grossman sont deux écrivains que je respecte, Yehoshua m’est sans doute plus proche. Sa qualité de séfarade (mère née au Maroc, père descendant de juifs de Salonique installés à Jérusalem depuis plusieurs générations) est-elle pour quelque chose ? Sans doute un peu. Qu’on me pardonne une touche de tribalisme puéril.

Mieux : bien qu’engagé dans tous les débats de sa société comme ses deux pairs cités plus haut, dans son œuvre littéraire, Yehoshua a su échapper au cadre (parfois trop) étroit de son pays dans lequel se confinent ses deux pairs. Son œuvre nous mène, au gré de son imagination, en Inde (Shiva), dans l’ancien Bloc communiste (Le Responsable des ressources humaines), au cœur de l’Europe du Moyen-Age (Voyage vers l’an Mil) et, avec Rétrospective, dans l’Espagne contemporaine.

Ce roman profus, parfois turbulent, m’a pris plusieurs mois de dégrossissage, de ponçage, de repentirs (au sens pictural) et, ici ou là, de désespoir.

En l’occurrence, Umberto Eco a édicté ce qui serait la charte du traducteur : « Dire presque la même chose[1]. » C’est dans ce presque que réside la réussite ou l’échec du traducteur. Dans la manière d’effleurer le texte, puis d’y plonger, de le pétrir, d’une main si possible délicate, et, enfin, d’en réincarner la puissance, la grâce, bref, la nécessité. En se gardant, cela va de soi, d’être plat, littéral, « scolaire ». Mais aussi, en évitant une tentation tapie dans l’ombre, diabolique, celle de « traduire plus haut que son cul » : rivaliser avec l’auteur. Jouer des cymbales quand une modeste flûte traversière suffirait.

À dire vrai, le traducteur doit se montrer vertueux par nature et par nécessité. Non que ce trait n’offre pas des satisfactions intimes (l’orgueil des humbles). Voire un zeste de perversité. Traduire le texte d’un autre, lui faire passer le barrage des idiotismes (« un froid de chien » en hébreu est un « froid de canard » en français), tâcher de restituer la musique de l’orignal, coller au rythme, à la fluidité de sa langue ou, à rebours, accepter les heurts et les fracas de son langage, sans la tentation de le « lisser », de l’aseptiser en « bon français » – autant de défis qui en valent bien d’autres.

Cependant, certains obstacles demeurent infranchissables : car comment faire passer en français la polysémie du titre original en hébreu de Rétrospective, « ‘Hessed séfardi » ? Le mot ‘hessed évoque l’acte de charité, la caritas romana, de la légende du vieillard Cimon, prisonnier affamé, allaité par sa propre fille. L’intrigue se déroulant en grande partie à Saint-Jacques de Compostelle et à Madrid, cette charité devient naturellement espagnole (séfardi). Or, on le sait, ce mot indique aussi séfarade, l’autre branche du judaïsme parallèle à l’achkénaze. Motif essentiel qui parcourt aussi ce roman. L’éditeur a donc tranché, et justement : ce serait Rétrospective (de la carrière cinématographique du héros principal, de ses amours, de ses doutes, de ses rapports avec son ombrageux scénariste Trigano, des différends entre séfarades et ashkénazes, de l’évolution d’Israël, voire des conflits avec les Palestiniens…)

Bref, comme le dit Svletana Geier, l’une des meilleures traductrices de Dostoïevski en allemand, « Il faut lever le nez quand on traduit. » Lever le nez de sa copie pour ne pas trop coller au texte. Et pour en humer le parfum. La quintessence.

J’ajoute que, jusqu’ici, je n’ai pas eu à traiter directement avec les auteurs traduits, sinon pour quelques infimes précisions, telle la transcription d’un patronyme… Et, ô bonheur, pas un ne m’a encore asticoté sur le français, sachant qu’Israël compte une forte population à des degrés divers de francophonie, et qu’il y aurait toujours une tante, un beau-frère ou une cousine se « débrouillant » en français susceptible de vouloir en remontrer au traducteur, qui n’en pourrait mais.

Pour ma part, mon histoire intime avec l’hébreu a commencé il y a fort longtemps, à l’époque où, gamin, j’étudiais, sous la canicule algérienne, les lettres carrées de la Bible puis d’autres textes de la tradition juive. Nos rabbins, certes très sourcilleux en matières saintes, n’en étaient pas moins des hommes de progrès : c’est ainsi que, avec eux, j’ai commencé à étudier l’hébreu « moderne » en même temps que l’antique. Et, jusqu’à ce jour, je n’ai pas oublié le ravissement qui me saisissait alors en constatant la vitalité de cette langue qu’on disait « morte » et qui revivait dans les mille trivialités de la vie (j’en garde un appétit féroce pour les argots catégoriels en hébreu, tels que je les ai traités dans Beaufort, où j’ai dû jongler entre argot de l’armée et celui des « quartiers sensibles » de la périphérie israélienne).

Ensuite, journaliste, j’ai longtemps traduit de l’hébreu des articles, des essais, des documents. La dizaine de romans que j’ai traduits à ce jour, depuis cinq ans, m’offrent une autre plongée dans la langue. Dans les langues, devrais-je dire. Car l’hébreu contemporain recèle de multiples strates – biblique, talmudique, liturgique, et on en passe, sans compter les apports nourriciers de l’araméen, du grec, du latin, de l’arabe, du yiddish, et d’autres langues ramassées dans les différents exils. Le style même varie avec une grande amplitude entre écrivains immigrants et sabras de la dernière génération, entre « déconstructeurs » de la langue et « tricoteurs de la tradition ». Bref, une véritable tour de Babel, cette fois non dans un babil de langues, mais dans une seule langue. Il n’existe pas – encore – d’hébreu moyen.

Passons sur la panoplie des outils : les dictionnaires existent en nombre respectable, Internet et Google sont mes anges tutélaires (on y trouve tout, absolument tout !). Le site Web rav-milim (hébreu en hébreu) m’est un véritable oxygène, sans oublier le bon vieux Hamilon Héhadach d’Avraham Even-Chochan, ni deux Concordances bibliques, des dictionnaires du Talmud, l’indispensable dictionnaire d’argot de Rubik Rosenthal, le Milon Saguiv (arabe-hébreu/hébreu-arabe), et, bien, sûr, la Bible, les Évangiles, le Coran, etc.

Est-ce à dire que ces béquilles lexicales signifient que je me consacre à la littérature « religieuse » ? Pas du tout. Mais la plupart des ouvrages que j’ai traduits sont truffés, ici ou là, de références aux traditions juive, chrétienne ou musulmane. Ne serait-ce même que dans une banale scène d’amour (Le Cantique des cantiques étant le « T’as de beaux yeux, tu sais ? » de l’amant israélien moyen).

Ajoutons une note sentimentale : contribuer à populariser une langue renaissante, une littérature vivace, malgré ou à cause des conflits qui déchirent ce pays, m’aide à bouturer deux pans d’histoire. Après tout, en France, un grand commentateur de la Bible et du Talmud, Rachi de Troyes (1040-1105), a eu recours au français de son époque pour expliquer des mots difficiles. Ainsi, dans le récit de la Création (Genèse I, 2) rend-il le mot tohou (notre tohu-bohu) par le vieux français estordison (étourdissement, choc, chaos). Et la pensée que, depuis des générations, en Pologne, en Irak ou au Yémen, de braves juifs se sont penchés sur ses commentaires sans comprendre un mot de ses explications, mais en les répétant pieusement, me réjouit au plus haut point. Tant il est vrai que je crois sincèrement que la limpidité du français convient à merveille pour restituer, transcender et amadouer la rigueur apparente de l’hébreu, bien plus pauvre au plan lexical, bien que les efforts de l’Académie israélienne de la langue déploie des efforts inouïs pour munir l’hébreu de nouveaux concepts. Ainsi du mot « anorexie », prié de se débarrasser de l’anoreksia usuel au profit de tsaïmanout, à partir de la racine tsam (jeûner).

Ces divagations m’accompagnent au jour le jour (soit, au minimum, huit heures de travail en chambre) et atténuent mes – rares – mouvements d’humeur quand le prurit du Back Street me saisit. Car c’est le mot qui vient souvent à l’esprit pour décrire la condition du traducteur. Maîtresse dans l’ombre, contemplant, dans son alcôve, les succès de son amant caracolant en société. Certes a-t-elle le meilleur de lui, quand les autres ne bénéficient que de ses faveurs les plus frivoles, alors qu’elle jouit de son suc le plus essentiel : son œuvre.

Mesquines ruminations, vanité bafouée, vétilles de besogneux ? Sans aucun doute. Car, comme le « nègre » en littérature (a-t-on encore le droit d’écrire ce mot ?), tâche que j’ai aussi pratiquée, un devoir de réserve lie le traducteur à son auteur. Mais pour être héroïque par contrat, on n’en est pas moins homme. L’ego a ses raisons que la raison a du mal à juguler.

Mais, après tout, m’opposera-t-on, ce métier, vous l’avez choisi ! Rien de plus vrai. Mais, je l’ai dit, ce n’est qu’humeur passagère… Sauf que.

Car loin de moi l’idée d’une défense corporatiste de la profession, mais peut-on espérer, sinon revendiquer, que les critiques signalent au moins l’identité du traducteur dans leurs chroniques ? Vérifiez : le plus souvent, tel ouvrage « a été traduit de… » avec le concours… du Saint-Esprit, et non d’un quelconque être de chair et de sang. Après tout, comme l’écrit la poétesse israélienne Zelda, « Chaque homme possède un nom, un nom que lui a donné Dieu, que lui ont donné ses parents… », non ?

 JEAN-LUC ALLOUCHE (traducteur de l’hébreu en français de Rétrospective)

(« Jean-Luc Allouche » photo D.R.; « A.B. Yehoshua » photo Chen Léopold)

 Avraham. B. Yehoshua,

Rétrospective

480 pages, 22 euros

Grasset/Calmann-Lévy



[1]   Dire presque la même chose. Expériences de traduction, traduit de l’italien par Myriam Bouzaher, Grasset, 2003.

Cette entrée a été publiée dans Littérature étrangères, traducteur.

23

commentaires

23 Réponses pour Dire « presque » la même chose

בדיוק dit: à

cette limpidité du français me semble très imaginaire !
et quant à dériver l’anorexie du signifiant de jeun, lequel est quand même supposé être une pratique rituelle d’une communauté, les jeunes poètes qui ont lu « manger le livre » de G.Haddad s’en arrangeront !
תודה

ueda dit: à

C’est un article bien attachant par son côté savant et joyeux à la fois.

Sur les généralités, les traducteurs intelligents se rejoignent sur l’essentiel. Quand ils sont sommés de théoriser, ils recourent à leur canons, disponibles sur leur étagère, de Schleiermacher à Benjamin.
Ce n’est pas ce que je préfère.
Après tout, la traduction est un art tout d’exécution.

J’aimerais que les traducteurs qui viennent ici ne se croient pas tenus à « ne pas lasser », et nous mettent davantage les mains dans le cambouis.
Qu’ils n’aient pas peur de nous faire sentir, non les dilemmes du traducteur en général, mais les choix particuliers que nous demande de faire l’hébreu, ou le japonais ou le russe.
Présentés non par un prof mais par un artisan, la grammaire ou la sémantique historique n’ont rien de rebutant, tout au contraire.

M. Allouche nous présente un peu ses outils (les dictionnaires), c’est très bien.
Je suis de ceux qui en redemandent!

Le « tsam », c’est la même chose que le jeûne?
Peut-on donner une phrase (lettres carrées, translittération, commentaire) pour nous faire un peu mieux sentir la Babel qui fait vivre l’hébreu moderne?

お願いします。。

בדיוק dit: à

sans doute somme nous nombreux, parmi les visiteurs de ce blog , à distinguer la traduction de shir hashirim
שִׁיר הַשִּׁירִים
Mais puisque , aujourd’hui,P.Assouline s’acquitte ardeur de faire connaître les traducteurs , Peut-on demander à ces derniers de militer auprès des éditeurs pour un art de la translittération -pour la prononciation aussi, donc,- et un droit plus généreux fait aux traducteurs d’annoter leurs choix en les explicitant

בדיוק dit: à

On m’apprit que l’hébreu-israélien -était une langue qui évoluait plus vite que les autres ( dites grandes) langues : ce qui pouvait assez bien s’expliquer . j’ai eu tant de disputes avec une amie d’adolescence née en Algérie où elle vécut jusqu’au bac et devenue israélienne et traductrice professionnelle (par ma faute, disait-elle avec sa cruauté ordinaire à mon égard !)que ma confiance linguistique s’en est
rétrécie .
Pensez-vous qu’au temps d’internet , l’israélien puisse encore être dit une langue
qui se renouvelle plus vite dans son lexique et sa syntaxe….. que le français par exemple ?

בדיוק dit: à

une question autour de « tsam » pour inquiéter ueda (et qui aurait affolé mon amie)je précise que je suis à jeun
tsam -votre choix-nous permet-il de le lire dans tsim tsoum ( צמצום)
Tsimtsoum est un mot hébreu dérivé du verbe letsamtsem qui, dans les textes talmudiques, signifie « contracter » et « concentrer ».

בדיוק dit: à

pour ueda qui veut voir le mot traduit par « jeûne » ici dans zacharie
 » צוֹם הָרְבִיעִי וְצוֹם הַחֲמִישִׁי וְצוֹם הַשְּׁבִיעִי וְצוֹם הָעֲשִׂירִי יִהְיֶה לְבֵית-יְהוּדָה לְשָׂשׂוֹן
Le jeûne du quatrième mois et le jeûne du cinquième, le jeûne du septième et le jeûne du dixième mois seront changés pour la maison de Juda en joie et en allégresse et en fêtes solennelles.
tsoum (צוֹם) est le premier mot avec un vav pour la vocalisation « ou »

ueda dit: à

Tsam/ tsoum

La création du monde comme contraction d’estomac.

On Le dégoûtait, vous croyez?

בדיוק dit: à

ce monde-ci a été aussi menacé de destruction dans les temps midrashiques . mais les contractions permetten autant de faire- de la- place  » place que « la délivrance « .
ne dit-on pas d’une femme qui es sur le point d’enfanter qu’elle a des contractions à tel et tel rythme ?

W dit: à

parce qu’il y aurait des traducteurs bêtes et méchants comme les gens,comme vous ou moi quand c’est possible? en tout cas à cette heure du jour le débat ne s’anime guère à propos de ce bel artisanat à croire que tous ont encore le nez collé à la page. Ah mais quel dommage!

בדיוק dit: à

« Chaque homme possède un nom, un nom que lui a donné Dieu, que lui ont donné ses parents… », non ?
Sauf erreur, je crois que vous avez assuré la traduction d’une rencontre au théâtre de l’Odéon où c’est peu dire que « le traducteur n’avait pas la meilleure chaise »
Si caque « possède « un nom, je ne sais , il en a reçu certes, un ou plusieurs , mais il me semble plus encore possédé par ces noms .
quant à avoir fait le nègre, vous ne dites pas pour qui , ni combien de psys et dames psy sont derrière ces auteurs et cette jeune et moins jeune littérature israélienne, c’une mznière qui l’apparente quand même à la littérature que j’appellerai « continentale » et qui me semble contribuer à un air de famille qui sans rendre caduque la distinction ashkénaze /sepharad ,la relativise considérablement tandis qu’Israël et apparaît de plus en plus comme un grand translatorium ? targoumium du monde ?

בדיוק dit: à

je n’arrive plus à faire attention du tout en écrivant sur ce blog où je ne revendique aucune qualité , à la différence des contributeurs qui viennent tenter de découvrir les leurs .
ce mot qualité pour l’être sépharad a été une surpride pour moi, parce que sepharad m’appparaissait comme une tentative
d’assignation identitaire, presque presque une commodité .
je ne l’ai jamis entendu prononcér par mes amis qui avaient une histoire de vie au Maroc en Algérie , ou en Turquie jusqu’aux années 80, tous d’zilleurd ynt parallèlement au moment où nous nous voyions une amorce de vie en Israël .
le mot sepharad s’est pourtant imposé, par la littérature (en traduction)

בדיוק dit: à

je ne corrige pas les fautes de frappe comme
« surprise » , ou « d’ailleurs » , ou une femme qui est
quant aux laazim, je rappelle,’guise d excuses qu’i y a sur la toile le travail de Arsène Darmesteter

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…et qui en veut du rouleau compresseur,…de la transparence des maux d’or,…entre deux rouleaux de papyrus de littérature,…le repassage à l’infini,…pour enfin se faire dorer  » en feuille d’or du millième de millimètre »,…du juste,…à ronde – bosse et courbettes,…
…dire presque la même chose des enluminures qui vous invitent aux entrelacs,…pour y rester blaser,…
…etc,…d’un trait,…au suivant,…envoyez,…

בדיוק dit: à

. Qu’on me pardonne une touche de tribalisme puéril.
eh bien, je ne vois pas en quoi ce serait si coupable, même d’alléguer une commune origine avec un auteur .
quant au pardon, donc, vous savez , Dieu pardonnera, c’est son métier (Heine)

בדיוק dit: à

vous me pardonnerez aussi de vous dire que j’ai dû me battre à la folie pour DES traductions d’Agnon, dont une nouvelle toute écrite notamment à partir de Shir hashirim avec le titre français « la sagesse du roi Salomon…. »

בדיוק dit: à

ἀνορεξία / anorexía,
ce que rappelle wiki « absence d’appétit ») est, du point de vue strictement médical, un symptôme
n étymon grecf et un étymon de langues délitiques , différence que uedz feint de ne pas lire , et qui se rassemble dans le topos « athènes /jéreusalem »
en médecine, cela prête à bien de l’ironie quand on se souvient (érudition) que les médecins actifd et meilleurd prticines étaient des juifs versés en lectures des textes d’étude et zussi arabes .

Trace écrite… dit: à

Et c’est comment le titre anglais ?

בדיוק dit: à

cher jean luc allouceh, permettez-moi de profiter d’une tendance que vous dites coupable ,-ce que je ne crois pas- pour vous recommander le nom d’un jeune poète israélien, de famille d’origine marocaine, ce qui explique son désir de « français » ‏שלוש, שמעון à Jérusalem (université) je ne retrouve pas ses coordonnées exactes (ordinateur nouveau et ma maladresse)et j’ajoute que c’est surtout pour vous saluer d’un souvenir en « troisième personne » ici

בדיוק dit: à

excusez moi de la fute de frappe .
quant à ce poète, il m’a été présenté par une amie de jeunesse et…. de livres, et….. d’écriture qui étzit très liée à la revue ARIEL et fut élève en Israël de Judith Schlanger . Mais ils ne pouvaient pas bien s’entendre lui et elle , disons pour des raisons de « caractère », et de conception de « la place du traducteur, que vous donnez bien à comprendre .

ALLOUCHE Jean-Luc dit: à

Non, je n’ai pas assuré, à ma connaissance, de traduction au théâtre de l’Odéon.
Oui, je considère vraiment que le français possède une limpidité particulière pour traduire l’hébreu.
Mon « tribalisme » va jusqu’à me faire penser que le poète Chlouche que vous évoquez pourrait être plutôt d’origine algérienne ,comme la grande famille Chlouche, pionniers de la construction du quartier de Névé Tsédek, hors les murs de Jaffa… Si vous retrouvez ses coordonnées, n’hésitez pas à m’en faire part.
Quand au travail de « nègre », par nature, ce dernier est tenu au secret.Sans quoi, où irait-on?
Bien à vous

בדיוק dit: à

un souvenir marquant d’avoir lu un rejet par
Yehoshua de « la diaspora » , d’une manière générale,( pas d’une diaspora précise,pas même de différence entre ceux qui écrivaient et ceux qui venient comme tourite , mi-curieux mi amoureux d’Israël ) et j’avais trouvé ces propos très blessants, encore que d’un écrivain, d’autant que j’avais déjà travaillé , et durement en Israël, sans aucune facilitation des enseignants (d’hébreu) français pour trouver où, qui m’en voulurent d’avoir su trouver , sans leur en référer , comme on dit parfois (avant internet )

בדיוק dit: à

ceux qui venaient comme touristes
j’en perds les lettres françaises !

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