de Pierre Assouline

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La République des livres
La fabrique de l’imaginaire de Bacon&Eggs

La fabrique de l’imaginaire de Bacon&Eggs

Etrangement, en quittant l’exposition « Bacon en toutes lettres » du Centre Pompidou à Paris (jusqu’au 20 janvier 2020), et en se replongeant dans les livres et albums à lui récemment consacrés à cette occasion, on a envie de l’appeler comme ses amis avaient l’habitude le faire « Bacon & Eggs ». Une familiarité qui s’impose face à la religiosité et la dévotion qui semblent désormais nimber un artiste et une œuvre comptant certes parmi ceux qui ont dominé leur temps, mais envers qui un brin d’irrespect ne ferait pas de mal. Eux comme d’autres.

Le réflexe m’en est venu à la vue de la mise en scène (le « dispositif » murmuront les scoliastes de l’art qui, comme les critiques littéraires, n’ont plus que ce mot à la bouche) qui préside à la présentation des six livres de chevet de Francis Bacon. Ceux qui l’ont le plus inspiré : L’Expérience intérieure de Georges Bataille, L’Âge d’homme de Michel Leiris, Humain, trop humain de Nietzche (« le Cassandre du XIXème siècle ! »), Au cœur des ténèbres de Joseph Conrad, l’Orestie d’Eschyle, les poèmes de T.S. Eliot (les deux premiers livres, en français dans le texte). Non des exemplaires choisis au hasard mais les siens propres extraits de son abondante bibliothèque (1300 livres aujourd’hui conservés au Trinity College de Dublin, sa ville natale). Ainsi isolés et encagés, comme c’est parfois le cas de personnages dans certaines de ses toiles, tout abîmés d’avoir été tant manipulés, les voilà sanctuarisés dans l’expo. Rarement on aura autant fait de livres des objets sacrés. Du fétichisme en l’espèce. D’autant plus regrettable que ce qui interroge le regard dans ce beau projet de la mise en relation d’un grand créateur particulièrement littéraire avec ce qui l’a tant inspiré dans la littérature, ce n’est pas l’objet livre mais ce qu’il contient : le texte.

« La réalité abandonne ses fantômes »

L’accent est donc mis sur ses références extrapicturales.  Comme une tentative de mesurer leur influence sur son acte créateur – même si l’on sait bien la vanité de prendre la mesure de quoi que ce soit dans ce domaine. Or s’il y a bien un artiste qui se soustrait à ce genre d’exercice c’est bien lui. N’empêche qu’on aimerait bien lire quelque part une réflexion sur la qualité étrangement a-littéraire des titres de ses tableaux. Reste à s’en remettre à la biographie pour comprendre l’œuvre au risque de saintebeuviser. Passer l’ineffable, l’indicible, l’insaisissable à la moulinette du positivisme : un comble pour celui qui fuyait l’anecdote, la narration, l’histoire. Ca tue la peinture et revient à un aveu d’impuissance. Bacon aurait pu faire sien le titre (et le contenu) de la chanson de Billie Holiday : « Don’t explain ». Un cri ne s’explique pas : il se ressent. Il n’a cessé de répéter à ses interviewers :

« Si l’on peut tout expliquer, à quoi bon peindre ? »

Gageons qu’il n’a pas dû détester cette perle hautement philosophique de Margaret Thatcher à son sujet : » Quoi ? Cet homme affreux qui peint des cauchemars ? ». Des sources, à n’en pas douter, mais encore ? Les poètes ? des détonateurs d’images, des stimulants, et leurs poèmes des concentrés pour ouvrir les portes de l’imaginaire. Les écrivains ? Des aiguillons. Lecteur compulsif des deux, il plaçait Saint-Simon au-dessus de Proust. Son panthéon est vaste : Yeats, Rimbaud, Poe, Pound, Baudelaire, John Donne, William Blake. Les références sont toujours discrètes et qu’importe si nombre de visiteurs de l’exposition passent à côté de la citation quasi subliminale pour n’avoir lu l’explication accrochée : ici un bout d’un poème de T.S. Eliot dans le portrait en en tryptique son amant George Dyer. Ou, du même, « Sweeney Agonistes » à l’origine d’un autre tableau. Ou encore ailleurs les six journées et nuits de guerre de l’Iliade qu’il relit ad nauseam.

C’est du Bacon des derniers temps qu’il s’agit, généralement sous-évalué et sous-estimé. Mais le rapport entre ces tableaux d’après 1971 et leur inspiration poétique et littéraires demeure problématique au visiteur. Peut-être doit-il acquérir le catalogue du commissaire Didier Ottinger pour y voir plus clair. Il paraît que l’absence de cartel en dérange certains. Ravages et tyrannie de l’identification, ce fléau des expos, alors qu’il s’agit d’abord et avant tout de regarder et de se laisser envahir. Tout invite à dissiper les malentendus. Jamais un tableau n’illustre un livre. Maudits soient ceux qui usent de l’œuvre de Bacon comme d’une décoration pour leur appartement.

Quel étalement de viande, de corps suppliciés, de carcasses d’hommes, mais quelle force vitale exprimée sous cette provocation à l’effroi ! Il y a du boucher en lui :

« L’odeur du sang humain ne me quitte pas des yeux. »

Bien vu. Ce vers d’Eschyle la hante. Les corps de ses tableaux sont d’autant plus tordus qu’ils se détachent sur un fond d’une rigueur clinique. Où d’autres voilent salles de torture et lieux d’équarissage, on est invités à entendre le hurlement de la vie et les contorsions du vivant. La violence est bien là mais pour dire l’humain.Le personnage central, tordu, enchevêtré, noué, distordu, douloureux accroche d’autant mieux notre regard qu’autour de lui le décor est toujours raide, ascétique, glacé, inerte, clinique. Un environnement d’un dépouillement strict et absolu, aux antipodes de l’indescriptible chaos de papier, de chiffons, de matières, de produits, d’objets et de poussière (très utile) de l’atelier de Reece Mews (à South Kensington, Londres), d’anciennes écuries orientées est-ouest où il a été conçu. Ses formats s’expliquent d’ailleurs par le fait que, au maximum, il pouvait sortir des tableaux de 147,5 cm x 198 cm de biais.

« C’est une bête d’atelier » (Michel Leiris)

Difficile de se soustraire au face à face avec la mort auquel ce grand viveur nous invite. On comprend mieux cette obsession lorsqu’on se souvient que la vision du Massacre des innocents de Poussin n’a cessé de le hanter depuis une lointaine visite au musée Condé. Le cri toujours mais en tenant compte de la désarticulation du visage, de la bouche distordue, des dents carnassières, du rictus, de l’abject sourire d’où il surgit. Autant d’autoportraits de l’homme à la tête de batracien. Nul besoin de souligner, aucune nécessité de solliciter en nous l’émotion face à la détresse. Il lui suffit de nous angoisser en nous entrainant dans le huis clos du tableau, chambre ou boîte. Alors tout naturellement Innocent X donne l’impression d’être assis non sur le trône papal mais sur une chaise électrique. Un tel art, tout à sa fascination de l’extrême, ne s’adresse pas à notre intelligence ou notre connaissance, mais bien à notre système nerveux sans ces filtres-là. On songe à l’excipit du Nadja de Breton : « La beauté sera convulsive ou ne sera pas »

On peut dire qu’il a créé son poncif sans que ce soit un reproche tant le résultat est fort. Chaque toile apparaît comme une scène de crime. Il n’y manque pas une flèche. Une œuvre de dramaturge. Pour qui n’a jamais vu autant d’œuvres de Bacon réunies, la vue d’ensemble est saisissante. Des tableaux accrochés à 40 cm du sol, soit le double de la distance souhaitée par l’artiste, loin du ras du sol exigé par Rothko afin que le spectateur entrât dans le tableau en l’enjambant. Au Centre Pompidou, on y entre sans mal. Quand on en ressort, on s’interroge moins sur ce qui l’a formé que sur ce qui l’a déformé. Là git une partie de son exacte vérité. Yves Peyré commente à propose du portrait de Michel Leiris (1976) : « Comble de la déformation, sommet de la justesse ». Ca veut tout dire. La technique, tôt acquise et maitrisée, est oubliée pour s’en remettre entièrement à la surprise, l’inattendu et, partant, à l’intuition. De quoi s’isoler du monde dans un nuage de sensations. Inutile de préciser que nul ne l’a vu peindre tant la solitude est consubstantielle à sa création.

« Ca ne marche jamais comme je veux. Je rêvasse, une image me vient, les choses vous tombent dessus. Ou pas » (à Frank Maubert)

Le voilà face à une toile. Il attend que ça vienne. Il sait ce qu’il veut, comme toujours ou presque : représenter l’instantané de la mort. Mais il ne sait pas comment. Un poème de Federico Garcia Lorca revient l’attraper, l’envelopper, l’envahir. Celui que le poète écrivit en hommage au torero Ignacio Sanchez Mejias. Le dernier quatrain s’inscrit en lui et ne lâche pas. Après, on ne saura jamais s’il y a peinture ou pas… Le secret, c’est l’imprégnation et non l’inspiration. On sait juste que l’intuition permet la grâce qui rend l’effort invisible, graal de tout artiste, à commencer par ceux qu’il influenca comme Rebeyrolle et Jean Rustin.

Bacon&Eggs, l’homme et l’œuvre, ont suscité un grand nombre d’études, de biographies, de livres d’entretiens, d’analyses, de commentaires. Ceux de Harrison sur le travail du peintre (Actes sud, 2008) et de John Deakin sont souvent cités. De même que Francis Bacon ou la vérité criante (Fata Morgana , 1974) de Michel Leiris (qui lui a par la suite consacré deux autres ouvrages), Logique de la sensation (La Différence de 1981) de Gilles Deleuze qui lui aura apporté le prestige de la philosophie, ainsi que les fameux entretiens de David Sylvester et les textes de Michaël Peppiatt. Dans Francis Bacon ou la mesure de l’excès (336 pages, Gallimard), Yves Peyré, qui l’a longtemps fréquenté, mêle l’analyse au témoignage ; et passant en revue tous ses prédécesseurs en baconologie, il se demande si au fond, nul n’a mieux compris l’artiste qu’un romancier, Mario Vargas Llosa dans Eloge de la marâtre (1988, merveilleusement traduit par Albert Bensoussan) qui donne sa voix à Triptyque 1 (1948). Sous la plume d’Yves Peyré, comme sous celle du journaliste d’art Frank Maubert dans son précieux Avec Bacon (139 pages, 9,50 euros, Gallimard), compte-rendu de leurs rencontres parisiennes et londoniennes, on découvre un artiste timide, raffiné, urbain, courtois, prévenant, chaleureux, généreux du moins avec les intellectuels parisiens, mais cruel avec ses compagnons nocturnes de Soho. Bacon est bien vivant et il habite en ce moment au Centre Pompidou avec ses amis poètes et écrivains. C’est là qu’on est le mieux pour lire ses tableaux.

(« Three figures in a room, 1964 » Centre Pompidou ; « Bacon par Cartier-Bresson, 1952 » ; « Portrait de Michel Leiris, 1976 » Centre Pompidou , « Portrait d’Innocent X d’après Velasquez », 1953, Des Moines photos D.R.)

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commentaires

1 272 Réponses pour La fabrique de l’imaginaire de Bacon&Eggs

D. dit: à

…au graphène, plus précisément, qui est un graphite particulier.

D. dit: à

Nobel c’est vraiment un truc de has-been. Genre Langoncet avec Dylan.

D. dit: à

Toutes les nefs extraterrestres sont bourrées de graphène, c’est pas pour rien, Bibi.
Et pas un atome de Lithium dedans. Métal toxique et très inflammable, soit dit en passant.

OZYMANDIAS dit: à

Traduire c’est réécrire.
Les traducteurs sont donc des réécrivains.
Voilà !

renato dit: à

Puisqu’il semble que désormais les gens font un usage arbitraire des mots, petite rectification.

Délation :
1 — dénonciation, généralement secrète, dictée par des motifs vils et méprisables ;
2 — action de déférer.

Dénonciation : acte destiné à alerter la communauté de faits jugés ou ressentis comme répréhensibles, abus, délits ou crimes.

Incidemment, la dénonciation est un acte ambivalent et qui en appelle à la responsabilité du dénonciateur.

rose dit: à

Voilà, on sait enfin pourquoi Jacques Drillon a fermé son espace commentaires :
« L’enfant de sept ans qui a tué sa petite sœur à coups de couteau, et qui a expliqué : « C’est pour que Maman souffre toute sa vie. » »

C’est parce qu’il ne va pas bien.
Un immense chagrin ? Un deuil ? Je me demande si, une petite mise sous tutelle, non ?

En ce qui vous concerne, Monsieur, ai attendu dix ans (et plus) pour comprendre/situer votre judéité ; effectivement, vous êtes juif. Joyeux yom kippour. Cinq interdits à respecter. Pas de sexe, pas de repas, pas de douche etc. Bon grand pardon à tous.

Moi, je ne peux pas.
L’an dernier, l’ai pratiqué, cette année, c’est râpé. Et paf, dans le pif.

rose dit: à

14h49, Yom Kippour 2019

Jazzi dit: à

Tu as la science infuse, D !
Serais-tu par hasard un extra-terrestre ?

Jazzi dit: à

« Les traducteurs sont donc des réécrivains. »

Et les lecteurs itou, Ozy !

Jazzi dit: à

« L’enfant de sept ans qui a tué sa petite sœur à coups de couteau, et qui a expliqué : « C’est pour que Maman souffre toute sa vie. » »

Mais qu’est-ce que sa mère avait bien pu lui faire, rose, pour s’attirer tant de haine ?
On se croirait dans une tragédie antique : une Médée à l’envers…

rose dit: à

Soi-disant, jazzi, sept ans l’âge de raison.

Delaporte dit: à

« La perspective était imminente. Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a annoncé, mercredi 9 octobre, le lancement d’une offensive dans le nord-est de la Syrie visant à éliminer « un corridor terroriste » à la frontière sud de la Turquie. » Le Monde

Une mauvaise nouvelle pour les Kurdes. Le terroriste, c’est Erdogan. Le dictateur barbare et autocrate, le nazi. Il sera sans pitié pour les faibles, c’est un monstre. Je n’en dis pas plus, je n’ai pas envie qu’eux aussi, après les gros bras du Point, en aient contre moi. Je ne suis pas un Kurde, mais je suis solidaire de tous les Kurdes du Kurdistans, et j’appelle de mes voeux un Etat kurde.

Jazzi dit: à

Il a fallu plus de temps à « Joker » pour régler le problème avec ses géniteurs !

Delaporte dit: à

Le Turc n’est pas commode. Il y a toujours eu un racisme anti-turc chez nous, c’est étrange. Mozart, dans l’Enlèvement au sérail. Erdogan aujourd’hui, depuis des années, fait très fort dans la brutalité, et le terrorisme. Trump lui donne un blanc-seing pour qu’il accomplisse ses violences, c’est immonde. Et ce pays voulait rentrer dans l’Europe. Il faudra attendre qu’Erdogan crève, et soit remplacé.

Jazzi dit: à

« et j’appelle de mes voeux un Etat kurde. »

Là, t’es foutu, Delaporte, évite les abords du bas de la rue du Faubourg Saint-Denis !

Delaporte dit: à

La Turquie est un pays profondément horrible, surtout pour les femmes, et même pour les fillettes qu’on marie à neuf ans avec des mecs adultes. L’homosexualité doit être traqué. Je ne suis jamais allé en Turquie. Casanova y est passé, je crois. C’est là où se situe une scène d’homosexualité de Casanova. Vous êtes au courant, Jacuzzi ?

Delaporte dit: à

« Là, t’es foutu, Delaporte, évite les abords du bas de la rue du Faubourg Saint-Denis ! »

Ce n’est pas écrit sur mon front ! Heureusement que j’ai su rester anonyme, sinon, à l’heure qu’il est, je serais mort. Les fiers-à-bras du Point ne m’auraient pas loupé. Et maintenant les Turcs. Je suis sûr qu’il y a des Turcs, au Point. Popaul a sûrement du sang turc dans les veines, sinon il n’aurait pas fait toute sa carrière dans ce journal putride, au lectorat puant ! Popaul, le presque écrivain, le quasi-journaliste, le « sartreux » !!!

D. dit: à

Jazzi dit: à

Tu as la science infuse, D !
Serais-tu par hasard un extra-terrestre ?

J’ai beaucoup moins d’ADN extraterrestre que beaucoup -et même que la plupart, notamment des jeunes générations occidentales.
Mais je voyage fréquemment hors du monde terrestre.

D. dit: à

Ce soir c’est poulet-tandoori et riz Basmati.
Avec nan au fromage.

Delaporte dit: à

Les Turcs ont des toilettes spéciales, aussi. C’est peut-être une réputation non méritée, mais ne dit-on pas « des toilettes à la turque » ?

Delaporte dit: à

Je suis pour que la Turquie, qui appartient déjà à l’OTAN, entre dans l’Europe. Mais pas avec Erdogan. Il faut que la démocratie s’instaure. Cela ne sera fait que lorsque les Turcs seront européens. La cuisine turque est très bonne, je crois ; c’est une cuisine qui a subi plein d’apports culturels d’autres pays méditerranéens, qui s’est enrichie au contact des autres. Erdogan est vraiment une aberration. Allez, zou ! un bon coup d’Etat et on n’en parle plus !

et alii dit: à

wiki:Scaferlati est le nom donné au tabac finement découpé en lanières2 (selon un procédé unique).

Il est de moins en moins utilisé de nos jours (les cigarettes roulées étant de plus en plus remplacées par les cigarettes industrielles), mais existe encore commercialisé sous différentes couleurs, parmi lesquelles on retrouve un scaferlati qui fut très populaire, le gris.

Delaporte dit: à

« Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a annoncé mercredi le lancement d’une offensive dans le nord-est de la Syrie. L’Union européenne et la France exigent l’arrêt des opérations. »

Protestation mondiale contre la Turquie, résolution à l’ONU : cette guerre, personne n’en veut. Daesch n’est qu’un prétexte. Erdogan s’en prend aux Kurdes. Un nouveau génocide va être perpétré devant l’opinion internationale paralysée. C’est erdogan qu’on devrait bombarder, et c’est lui qui bombarde, et en plus des innocents. C’est scandaleux, un scandale retentissant, sous nos yeux. Et on ne peut rien faire !!!

D. dit: à

Delaporte, moi je suis pour la non-ingérence de la France. La France n’a pas pour vocation de désigner les bons et les méchants en dehors de ce qui se passe sur son propre territoire. Elle a déjà un immense boulot avec le patchwork ethnique et politique qu’elle a eu la lâcheté de laisser se constituer et se developeer dans ses villes.
Quant on aura réglé ça, si jamais on y arrive alors on pourra se permettre de donner des leçons à d’autres nations. Voilà ce que je pense et bien heureusement je ne suis pas le seul à le penser.

D. dit: à

Vous emmployez de grands mots « génocide » mais aujourd’hui qui est mort, combien, où, quand et dans quelles circonstances ?
Merci de me donner vos sources.
Je vous rappelle qu’un combattant tué au combat, ce qui est toujours malheureux, n’a rien à voir avec un génocide.
Lorsque les alliés ont en 44 largué des milliers de tonnes de bombes sur des villes de France et d’Allemagne, faisant des centaines de milliers de morts civils cumulés, le met génocide n’a jamais été prononcé, et sans doute à juste titre, parce que c’était un mal nécessaire pour vaincre l’armée nazie.

Dubruel dit: à

Mingarelli VS Dubois. J’ai dû mal m’exprimer. Dubois à classer parmi mes meilleures lectures finales.
Pour moi, dépassé depuis la lecture du Mingarelli. Mais J-P.D restant valable, et beaucoup plus que ça. Des arguments ‘littéraires’, dont le premier est que Dubois produit un ronronnement auquel je ne suis pas opposé, sensible même, mais qui de temps en temps sent son faiseur ‘bien’. C’est tout.Et ce n’est pas grave.
Je continue mes explorations sémantiques ‘parlez-vous le classes prépa quand ils ne savent pas que vous les entendez’ sur la RDC. On en apprend tous les jours !
Un lien sur la Peacock chair des covers de Bouguereau m’a appris comment elle est devenue un symbole de la communauté noire.
Je remets ici Al Green (un des photographiés assis dans le siège en osier), parce qu’Annelise Roux l’aime, et c’est une bonne bande son pour souhaiter de joyeuses fêtes de Yom Kippour aux concernés :
https://www.youtube.com/watch?v=78JyLbOiw5A

Merci à Assouline pour les articles ! Avec l’heure ça serait plus pratique.

D. dit: à

Après tout ceux qui profitent utilisent le sol français comme tremplin politique pour toutes sortes de causes, en Turquie, au Sri-Lanka, dans les Balkans, en Géorgie ou je ne sais où, je les avertirais formellement de cesser et la seconde fois s’ils ne sont pas français je les expulserais à leur frais.

rose dit: à

Popaul, le presque écrivain, le quasi-journaliste, le « sartreux » !!
Le si ça se trouve turc : Paul, un grand mamamouchi.
rose qui pleure, rose qui rit. 17h38

D. dit: à

Quand la division SS Das Reich est arrivée à Oradour et liquidé 600 civils, hommes femmes enfants, mitraillés ou brûlés dans l’église, c’était une abomination totale et pourtant pas un génocide. Ce mot n’a jamais été employé pour Oradour.

rose dit: à

Et la tête de turc ? Une tête de veau ? Ou une tête à claques ?

D. dit: à

Un crime de guerre abominable, Oradour.
Parlez de crimes de guerre et étayez vos propos avec des faits.

OZYMANDIAS dit: à

Les Kurdes, on s’en branle… qu’ils aillent au diable.
Un ramassis de brigands nomades, tous tordus et complètement inaptes à former un Etat.
J’ai remarqué d’ailleurs que leurs femmes sont d’une laideur! Comme les arméniennes.
Peuplades hybrides formées de tribus pillardes et barbares ne servant qu’à réaliser les desseins douteux des puissances régionales et mondiales.

rose dit: à

La programmer le jour du grand pardon alors qu’elle est pousse au crime et lèse-majesté -habillée en princesse ?- est bien triste.

« La mode de la bienveillance la déprime, car « une bonne personne, ça n’existe pas ». »
Ben si, Blanche, tu n’es pas pilote, toi.

Riez sans moi, je rirai d’aut choses.

et alii dit: à

Pişmaniye est un bonbon turc et bosniaque en fines fibres obtenues à partir de la farine rôtie au beurre et du sucre en poudre. Il est parfois garni de pistaches broyées. Bien que cela soit parfois comparé à la barbe à papa, les ingrédients et le mode de préparation diffèrent considérablement. Wikipédia (anglais

D. dit: à

Prendre les armes, devenir combattant ou combattante, est une decision grave très lourde de conséquence mais qui peut être dictée par sa conscience, son honneur, sa dignité. Ou pas.
Il faut ensuite en accepter toutes les issues : vaincre, mourir, se rendre et alors souvent vivre longtemps dans la honte, l’humiliation, la domination. Et le combattant doit respecter en toutes circonstances les conventions qui lui interdisent de commettre des crimes de guerre. Ne pas combattre ceux qui se rendent, faire des prisonniers, les traiter dignement, s’interdire l’usage de certaines armes, ne pas déporter et affamer les populations. Etc..

Phil dit: à

Je ne suis jamais allé en Turquie. Casanova y est passé, je crois.

Etonnant. en quelle année, dear Delaporte ? avant d’enfiler votre riz basmati, mandez-nous le texte de cette aventure entre bougres.

et alii dit: à

. En turc, pişmaniye signifie repentance,
pour un kippur, ça va?

D. dit: à

La Turquie est un pays magnifique, aux multiples facettes. Bien plus intéressant et beau que bien des « must » de bobos comme le Pérou ou je ne sais quoi encore, beaucoup plus accessible, avec une cuisine excellente et souvent raffinée. Beaucoup de vestiges de l’Antiquité, de superbes campagnes.

D. dit: à

La Turquie est l’une des composantes de cette colonne vertébrale géostrategique Nord-Sud avec Israël, l’Arabie Saoudite et plus à l’Est, l’Iran, quatre rocs qu’il faut absolument ptesetver, séparant la dangereuse Afrique du Nord potentiellement très instable du bloc Irak-Afghanistan qui l’est encore bien davantage.

D. dit: à

Bon je ne voudrais pas être le seul à m’exprimer. Je vous laisse la parole, mais pas trop d’inepties je vous en prie, j’en ai eu suffisamment ma dose pour aujourd’hui.

D. dit: à

Phil me prend pour Delaporte. Il y a des cas, ici, je vous assure.

Marie Sasseur dit: à

« La Turquie est un pays profondément horrible »

Tout a fait Delaporte, Il y a même des générations de cokés qui ont été traumatisés par un film , Midnight Express.

Moi, j’ai chanté un karaoké de Dalida, en Turquie. Forcément, c’était pas le même voyage.

D. dit: à

J’attends impatiemment de lire Langoncet, c’est un grand plaisir quotidien. Mais comme pour voir les blattes courir, il faut attendre la nuit. Patientons donc.

christiane dit: à

Merci, Bloom, d’avoir rappelé cette préface de Patrick Modiano, au Journal d’Hélène Berr.
J’ai été très émue de le découvrir dans une des vitrines de la crypte du Mémorial de la Shoah (exposition permanente) 17, rue Geoffroy–l’Asnier, 75004 Paris (Métro : Saint-Paul ou Hôtel-de-Ville.)
Le 21 mai 2002, Mariette Job, sa nièce, avec l’accord de sa famille, se rendit au Mémorial de la Shoah pour confier un exemplaire dactylographié du journal de sa tante, Hélène Berr. Un mois plus tard, c’est le manuscrit orignal du Journal qui était confié puis donné au service des archives du Mémorial.
Publié par les éditions Tallandier en janvier 2008 avec la magnifique préface de P.Modiano.

Laurent Lemire écrira dans « Le Nouvel Observateur » :
« Encre bleue sur papier jauni. Pas de ratures. L’écriture est fine, lisible, élégante. Les feuilles extraites d’un bloc ont été numérotées recto verso jusqu’à la page 262. Le tout forme une petite liasse d’une centaine de feuilles. C’est le manuscrit du «Journal» d’Hélène Berr conservé au Mémorial de la Shoah, à Paris. Il retrace l’histoire d’une vie interrompue par la déportation à 23 ans, le 27 mars 1944. Pas plus que ses parents, l’étudiante n’est revenue des camps. Elle meurt à Bergen-Belsen, en avril 1945, deux semaines avant l’arrivée des troupes anglaises. »
et dans « Le Monde », Thomas Wieder écrira :
« Le texte que publient les éditions Tallandier fait partie de ces témoignages qui survécurent miraculeusement à leur auteur. Déportée le jour de ses 23 ans, Hélène est « transférée fin octobre d’Auschwitz à Bergen-Belsen début novembre ». Elle y est morte du typhus en avril 1945, à la veille de la libération du camp par les Anglais. Elle venait d’avoir 24 ans. Un an plus tôt, quelques jours avant son arrestation, elle avait confié son journal intime à la cuisinière de ses parents. Dédié à son fiancé, aujourd’hui conservé au Mémorial de la Shoah, il s’agit là d’un document exceptionnel sur la vie au jour le jour d’une étudiante juive dans le Paris de l’Occupation. »

15 février 1944, dernière ligne de son Journal : « Horror ! Horror ! Horror ! »

Marie Sasseur dit: à

L’horreur horror horror, c’est le vieux cageot de la rdl, qui veut « ecraser », comme sa mémé, elle borde la rdl avec des sangles de contention, ce vieux chameau.
Moi ma mémé, elle était habituée des jeeps …

Marie Sasseur dit: à

Tu as raison mimi, il fait remettre les pendules à l’heure.
Il est 18h51

Marie Sasseur dit: à

Dubruel m’a l’air encore plus nasze que Patrick du même nom. Il fait des fiches et des pronostics, pour ses élèves. Des bimbos, à 500 zeus, le brush.

Delaporte dit: à

D, vous déconnez aujourd’hui. Vous me parlez d’ingérence : c’est ce qu’Erdogan va faire au Kurdistan. Je vous parle de génocide : celui en préparation qui va rayer l’ethnie kurde de la surface du globe. Vos balivernes, vos leçons de morale, je ne puis les accepter, mon cher D. Elles sont bonnes à « mettre au cabinet », en l’occurrence des toilettes à la turque.

Marie Sasseur dit: à

Helene Berr, colère quand tu nous tient.

Marie Sasseur dit: à

La colère quand elle me tient. J’en oublie la conjugaison.

Delaporte dit: à

« Etonnant. en quelle année, dear Delaporte ? »

En 1746. C’était un globe-trotter, quand même.

et alii dit: à

HORREU?
CONRAD:
Kurtz a aboli la différence entre haut et bas, noble et vil, bien et mal. Marlow, en face de lui, en ressent l’effet : il ne parvient pas à formuler un jugement à son sujet. Seul Kurtz peut prononcer un verdict sur sa propre existence. Il semble en être ainsi dans ses ultimes paroles : l’horreur ! l’horreur !

Delaporte dit: à

Je viens de lire une nouvelle interview sur le blog Pile/Face. C’est pitoyable. Il est obligé de dire du bien de lui-même, car personne n’en dit, ni le pense. C’est vraiment un désastre, et c’est triste de devenir gâteux à ce point. Rien de positif ne sort de cet esprit ridicule, aucune idée valable ; c’est uniquement de l’auto-complaisance sans aucune générosité. Parfois, il se met à citer de grands auteurs, il se contente de parfois les énumérer : et cela tombe dans le vide, le néant. Quel pauvre type ! Et dire que Popaul est un fan !

christiane dit: à

Oui, Et Alii, cela a été souligné par des lecteurs. Ce cri a dû surgir dans son désespoir, mémoire de Shakespeare peut-être aussi. C’était une grande lectrice, cultivée, une intellectuelle sensible et ayant une si belle écriture…
J’ai été bouleversée par ce livre en 2008, l’ai offert par trois fois, bouleversée aussi d’avoir vu le manuscrit au Mémorial qui a donné une belle conférence à ce propos.
L’imp(r)udente Sasseur insulte, méprise, écrit des contre-vérités. Il est vrai qu’à part Delaporte qui la porte aux nues, il ne reste pas grand monde ici pour la tolérer. Quant à Bérénice… j’ai ma petite idée (1+1=1).
Bon passons sur les invectives de ce lamentable clown…

Delaporte dit: à

« Il est vrai qu’à part Delaporte qui la porte aux nues, il ne reste pas grand monde ici pour la tolérer. »

Moi, j’aime tout le monde. Tous les hommes sont frères. C’est dommage de passer à côté de la grandeur de quelqu’un comme la sublime Sasseur, car elle est vraiment magnifique. Mais vous aussi, christiane, vous êtes parfaite.

Bérénice dit: à

Phil, est ce que ce n’est pas ce passage sur le pont d’un bateau où Casanova raconte faire les choses à l’air avec des prostituées?

Marie Sasseur dit: à

Le vieux cageot est « bouleversé « .
Dommage que cela n’ait pas épargné une vie, au moins.
Pauvre vieille cinglée.

et alii dit: à

merci, christiane,je n’y pensais pas

Marie Sasseur dit: à

« Quant à Bérénice… j’ai ma petite idée (1+1=1). »
Ben oui elle l’a vue au cimetière. Elles se font des cachoteries les deux kapos.

Bérénice dit: à

Je vais tenter de le dénicher à la bibliothèque , au moins je ne regretterai pas que personne n’ait pensé à me l’offrir. Merci! Merci .

Bérénice dit: à

Marie, je ne suis pas une vraie nazie, seulement pour les bals costumés, tout le monde le sait. C’est d’un goût affreux! On est s1dique ou on ne l’est pas, il faut s’afficher, ne pas avoir peur de laisser un souvenir qui pourrait se révéler mauvais

Marie Sasseur dit: à

« C’est dommage de passer à côté de la grandeur de quelqu’un comme la sublime Sasseur, car elle est vraiment magnifique. »

Desolee Delaporte, pas l’heur, ni l’âge de goûter à ce  » disons demain »

Marie Sasseur dit: à

Je ne sais pas si les adeptes de la chambre froide de bacon , les cannibales, et les voraces, vont savourer cette avancée technologique.
Je me souviens avoir échangé sur la rdl à propos de poulets ou pizzas? en imprimante 3D.
On y est.

« Moscou (AFP) – La perspective de cosmonautes savourant un rôti dans l’espace est devenue un peu moins théorique après la création de viande à bord de la Station spatiale internationale (ISS) à l’aide d’une imprimante 3D.

L’imprimante utilisée a permis de produire artificiellement des tissus de boeuf, de lapin et de poisson en utilisant des champs magnétiques en microgravité, a expliqué mercredi une entreprise russe de technologies médicales partie prenante à l’expérience.

Les test ont été menés en septembre par le cosmonaute Oleg Skripotchka au sein du segment russe de l’ISS. »
Nobs

rose dit: à

PHOTO DE DYER PAR JOHN DEAKIN (retrouvée dans l’atelier de Bacon)
Associé à ces portraits posthumes, le motif central devient décidément l’icône quasi non représentative du deuil amoureux

>mimipinson
sur l’article de Annie Mavrakis et le commentaire qui en est fait par M. Agostini sur le topos représenté par Bacon.
Ne sais pas s’il s’agit de deuil. D’une obsession, oui.

cela recoupe le mannequin avec la jambe pliée dans exactement la même position que ce portrait de dyer assis (mis en ligne par et alii, je crois).

rose dit: à

21h08

Marie Sasseur dit: à

(…)crochets carrés

Moi, j’ai chanté un karaoké de Dalida, en Turquie.

ad-mi-ra-tion. 🙂

christiane dit: à

Soyez prudent, Delaporte, avec ce « démon de reine » tel que Malcom traite lady Macbeth à la fin de la pièce.
Certaines femmes inhumaines et hystériques se rattachent à toutes ces figures cruelles de femmes contre nature : Némésis, Hécate, Agrippine… mêlant ordre et désordre, justice et fausseté, réalité et apparence, vérité et tromperie. Elles ne m’inspirent que répulsion…
Votre illusion est d’inverser les valeurs, d’anesthésier votre conscience morale.
Seriez-vous saisi d’une obnubilation illusoire pensant qu’il reviendrait à cette virago de décider ce qui est bien ou mal, vrai ou faux dans cet espace commentaire ?
Elle a choisi de renoncer à tous les charmes de la féminité pour transformer toute douceur et générosité en fiel dans le paroxysme quasi constant d’une colère délirante, donnant libre cours à des fantasmes orduriers.
« Choses commencées dans le mal
Prennent force en soi par le mal. » (acte 3, scène 2)
Je vous ai trouvé par ailleurs fort injuste envers Paul Edel confondant votre jugement, recevable, sur un hebdomadaire et ses critiques littéraires qui étaient de si grande qualité.
Parfois, vous lisant, je reste perplexe…

rose dit: à

christiane dit: à

15 février 1944, dernière ligne de son Journal : « Horror ! Horror ! Horror !

merci pour les explications données concernant Hélène Berr complétant celles données précédemment ici.

D. dit: à

Je vous parle de génocide : celui en préparation qui va rayer l’ethnie kurde de la surface du globe

On fait le point dans 3 mois à ce sujet ?
Je vous paye 1 quintal de patates si vous aviez raison. Huissier Chaloux, notez, cachetez.

rose dit: à

Bacon

« Je me sens chez moi, ici, dans ce chaos parce que le chaos me suggère des images. Et dans tous les cas, j’aime vivre dans le chaos. Si je devais quitter et aller dans un nouvel espace, en une semaine de temps les choses seraient en chaos. J’aime que les choses soient propres , je ne veux pas les assiettes et autres choses être crasseuses, mais j’aime une atmosphère chaotique. »

rose dit: à

renato

nous avons eu un mannequin exactement avec la même jambe pliée près du grand miroir. Il n’aimait pas avoir des modèles présents dans l’atelier. Il travaillait de mémoire mais avec des outils pour préciser les gestes.

rose dit: à

Bacon

« Sa poussière était délibérément mélangée avec sa peinture et
ses ampoules nues éblouissent l’intérieur de ses toiles. » (???) ( its bare light bulbs glare out of the interior of his canvases) (help/ayutayo)

rose dit: à

https://www.youtube.com/watch?v=sCZkfZKfnNI

du sucre du sucre
(ai rêvé ma maman, je passe les détails, elle me disait « ils sont trop, ils sont trop » et je demandais inquiète « ils sont trop quoi » ? Sucrés me répondait-elle.. ……. .) Comme vous, marie sasseur, (et la mienne, elle bat l’beurre, le fils de la crémière, sa mère et la boutique).
Le beurre Kerry gold.

christiane dit: à

Merci, Rose, pour ces regards sur Bacon. Vos citations, encore une fois, montrent votre attention aux autres, le désir de les comprendre même quand ils sont déroutants.
Ce soir, détente jubilatoire avec, sur Arte « Quai d’Orsay » (2013) de B.Tavernier (adapté de la BD de Blain et Lanzac) que je revois en riant. Niels Arestrup irrésistible, quant à T.Lhermite, il rappelle diablement Villepin… Le ministère des Affaires étrangères sous pression et burlesque à souhaits!
Hâte de recevoir le roman d’Hubert Mingarelli. Je sens que je vais savourer cette lecture, heureuse de retrouver son écriture minimaliste. Je crois qu’il se glisse dans la peau d’un photographe de guerre anglais qui, en 1945, s’attarde dans une ville d’Allemagne occupée par les alliés… Que ressent-il après avoir vu la libération des camps d’extermination ?
Merci d’être vous.

Bloom dit: à

15 février 1944, dernière ligne de son Journal : « Horror ! Horror ! Horror ! »

OUi, christiane, comme s’exclame Macduff après sa découverte du meurtre du roi Duncan (O horror, horror, horror,), avec le pathétique des points d’exclamation en plus et la terrible pertinence du vers qui suit : « Tongue nor heart cannot conceive, nor name thee! »/ La langue ni le coeur ne peuvent te concevoir, ni te nommer.

rose dit: à

Bacon et l’art de l’ancienne Egypte

« De nombreux livres (et pages arrachées de livres) sur l’art et la civilisation de l’ancienne Égypte trainaient dans le studio de Francis Bacon et ses quartiers d’habitation. Des empreintes de doigts et traces de peinture sur nombre d’entre eux suggèrent qu’ils étaient souvent consultés par l’artiste.

Bacon parla de son admiration pour les sculptures de l’ancienne Égypte lors d’interviews. Il remarqua dans le magazine Art International en 1989,  » Je pense que l’art égyptien est la plus grande chose qui est advenue de tous temps ».

En 1974 il dit à David Sylvester :  » Je pense que, peut-être les plus grandes représentations que l’homme a fait de tous temps l’o,tété en sculpture.Je pense même à quelques unes des culptures égyptiennes, bien sur, et aussi aux sculptures grecques. » Il trouva que l’état fragmentaire/brisé de certaines de ces sculptures antiques était poignant. »

rose dit: à

christiane dit: à
pour ces regards sur Bacon. Ce sont mes dernières notes.

com.déroutants : vous voulez dire poil à gratter, christiane ? 🙂

Mingarelli
l’ai posté lundi matin. Préfère ne rien en dire, pour que l’on soit trois à en parler, trois femmes, deux femmes/un homme, deux hommes/une femme qui sait ?

rose dit: à

Ce sont mes dernières notes.
photos serait plus juste.

marie sasseur

pourriez-vous mettre l’original de Dalida ?

Marie Sasseur dit: à

Que Passou ait viré le commentaire où il était pointé la mélecture de ce journal d’H. Berr, n’enlève rien, bien entendu, absolument rien, à ce que je pense. J’espère que vous lirez ce journal, Passou. Pas souvenir que vous ayez saluer cette résistance, sur la rdl…

Marie Sasseur dit: à

Que vous ayez salué.
Mais, c’est pas grave.

rose dit: à

Bacon

En 1974, il dit à David Sylvester : « Je pense que, peut-être, les plus grandes représentations que l’homme a fait de tous temps l’ont été en sculpture. Je pense même à quelques-unes des sculptures égyptiennes, bien sûr, et aussi aux sculptures grecques. »

rose dit: à

Marie Sasseur dit: à
Que vous ayez salué.
Mais, c’est pas grave.

Je l’ai lu. Pas bien compris en quoi l’honneur ou la pureté de la démarche d’Hélène Berr était bafouée par une mélecture de Modiano et/ou le com. de christiane qui explique où est l’original du manuscrit, mais j’ai lu votre commentaire.

D. dit: à

On achète pas du beurre irlandais quand in est française en France. Je suis choqué.
Vous pouvez être sûre qu’aucune irlandaise ne fait la bêtise d’acheter du beurre français.

Marie Sasseur dit: à

Bizarre ça. Ce journal d’H. Berr a été évoqué plusieurs fois sur la rdl, et je ne me souviens que des commentaires de bloom. Enfin, Passou fera un papier sur « l’encre sympathique », et avec Delaporte, on sera au moins deux à l’avoir lu.

rose dit: à

Bacon

« L’influence générale de la sculpture de l’ancienne Égypte sur Bacon se note particulièrement dans ses portraits des années 50. Bacon a visité Le Caire au printemps 1951, où il vit de ses yeux, de ses yeux il vit en personne le Sphinx de Gisa *
https://images.app.goo.gl/q3YYVcAANUpoozhk9
La figure du sphinx de Gisa apparaît dans nombre de ses travaux au début des années 50, et de nouveau en 1979 dans le portrait posthume de Muriel Betcher ( la propriétaire de The Colony Room Club in Soho, que Bacon fréquentait). »

nota bene : je vous mis un lien du sphinx pour celzéceux qui ne reviennent pas de NYC par XLairways hier soir tard dans la nuit, ni qui vont cueillir des fraises nuitamment près du sarcophage de Toutankhamon (bôfils) les nuits sans lune dans la banlieue du Caire.

christiane dit: à

Merci, Bloom, pour ce commentaire lumineux.
************************************************
Rose, ce sont les autres qui sont parfois « déroutants » dans le commentaire que je vous adressais mais en y réfléchissant… oui, vos commentaires sont parfois « déroutants », déconcertants, surprenants dans le sens d’une sortie de route pour aller à l’aventure…
“Chaque poète se taille un langage dans le langage comme s’il découpait un étendard dans le parquet de l’univers, un tapis volant, un autre monde, un Mexique, un lexique. Mais c’est l’ensemble du langage ainsi, qu’il pervertit, déroute, exalte et restitue.” – De Jacques Audiberti : La Jeune poésie et ses harmoniques

Delaporte dit: à

« Je vous paye 1 quintal de patates si vous aviez raison. »

Avec plaisir. Un quintal, ou cent kilos. La patate étant à 2,50 € le kilo chez ma maraîchère, cela vous fera seulement 250 € à débourser. Sachez mon cher D que j’estime mes prévisions et mes avis à beaucoup plus chers. Donc je suis déçu. Mais vous allez perdre 250 €. J’attends les patates. Je fais une place pour accueillir le quintal. Merci d’avance. J’irai le chercher chez le fournisseur, bien sûr.

rose dit: à

je ne trouve pas le portrait posthume, débrouillez-vous, j’ai aut’chose à faire.

Delaporte dit: à

J’aurais préféré un quintal d’or ou d’argent. Mais D n’est pas suicidaire. Il s’est rabattu sur la patate, parce qu’il sait que j’aime la patate, comme un vrai gastronome. Et que j’en ai gros sur la patate. A cause des Kurdes. Qui vont périr sous les bombes turques. C’est vraiment tragique et risible. D voit les choses de manière absurde, exactement comme les hommes politiques. Le peuple kurde va faire les frais de cette absence de raison, absence d’humanité, de fraternité. Ce soir, j’ai honte d’être un être humain. J’en ai gros sur la patate.

rose dit: à

J’irai le chercher chez le fournisseur, bien sûr.

Cépamoi.
d’toutes façons, c’eût été des rates, l’aurait fallu trente mètres carrés. Quatre mètres hauteur sous plafond.
Puis, désormais, lorsque je vois le pion qu’est devenu Casta, me fait presque de la peine.
Nous sommes manipulés.
J’vais m’faire un peu de musique, un peu d’un livre, lou et freud ou wilhem reich, petit homme et zou. Et danser en bougeant le cul. Qu’les mecs soient babas. Comme Tina Turner.

Marie Sasseur dit: à

Sollers a beaucoup de points communs avec bacon.
Il n’est pas question de « vieille lesbienne fatiguée « , non, c’est moins hard, et plus destroy.

« Les points communs, les voyez-vous ? Toujours pas. Alors remplacez dans ce texte le mot « peinture » par le mot « écriture » et vous aurez un portrait de Sollers. Non ?

Autodidacte

Bacon, un autodidacte de la peinture, Sollers un autodidacte de l’écriture qui n’est pas passé par Normale Sup, l’agrégation, l’Université, juste un début d’Ecole de commerce que ses détracteurs de la voie royale, pensent-ils, lui lancent à la figure comme une tare génétique littéraire, point développé dans les attaques de l’analyse sociologique d’un Louis Pinto extrapolée à l’oeuvre littéraire de Sollers. Cette entreprise de démolition est démontée par le menu dans le dernier essai de Philippe Forest : De Tel Quel à l’Infini, Gallimard/L’Infini, 2006. Vingt sept pages pour démanteler ce scud d’un émule de Bourdieu, appointé par Le CNRS, et en montrer toutes les malfaçons.

Le rôle du corps

Le corps est aussi central dans la vie et l’oeuvre de Sollers. Ce corps qui le brimait dans son enfance avec ses otites à répétition, son asthme. Coma hépatique. Ce corps désarticulé dans un grave accident de voiture qui le laissa entre la vie et la mort. Ce corps poussé à ses limites aussi, pour simuler la folie, lors de son incorporation militaire pour aller faire la guerre en Algérie. Son esprit et son corps s’y refusent et se mettent en danger pour échapper à cette issue et obtenir le statut de réformé. Passions douleur et sentiment, ce corps les aura connu. Ce mot repris dans le titre Les passions de Francis Bacon, et également dans son roman « Passion fixe. »

Jean Langoncet dit: à

minuit vingt-sept

@Qu’les mecs soient babas

Babaorum et la potion magique

rose dit: à

23 heures zéro zéro, zéro sept au sud et à l’est.

christiane dit: à

Merci, Rose.
J’ignorais cette fascination de F.Bacon pour la sculpture de l’Égypte ancienne par contre, habitant près de la fondation Giacometti (Paris 14e), je m’y rends parfois et j’ai ainsi appris qu’en suisse, à la Fondation Beyeler (Genève), l’an passé, il y avait eu une exposition réunissant des œuvres de Bacon et de Giacometti.
https://www.choisir.ch/arts-philosophie/expositions/item/3196-bacon-et-giacometti-de-chair-et-de-bronze
Geneviève Nevejan ouvre bien des pistes de réflexion…

Marie Sasseur dit: à

Pour votre brunch, demain, bien salé.

Temps de lecture: 2 min

Francis Bacon a beau avoir été examiné sous toutes les coutures, l’historien de l’art John Richardson – qui connaît Bacon depuis leurs 20 ans – procède à une réévaluation de l’oeuvre du peintre.

Richardson s’exprime dans le prochain numéro de la New York Review of Books, et souligne que les relation sado-masochistes de Francis Bacon sont au coeur de ses meilleures oeuvres, mais avec de terribles conséquences.

Son amant George Dyer, dont l’état mental fragile serait dû aux sollicitations permanentes, selon Richardson, de Bacon, en a par exemple pâti.

Puisqu’il avait provoqué l’effondrement psychologique de Dyer, Bacon «exorcisait sa culpabilité, sa rage, ses remords dans des représentations de Dyer.» Ces sollicitations permanentes ont provoqué le suicide de Dyer selon Richardson.

Slate

Ed dit: à

Y a des gens qui draguent sur Babelio. Quand même. C’est très houellebecquien je trouve. En tout cas, la misère sexuelle est vraiment partout…

D. dit: à

1,50 le kg, Delaporte. Hé ho faut pas pousser non plus. De la Bintje à frites de chez Rungis. Notez, huissier Chaloux, et scellez.

Jean Langoncet dit: à

@préfère la grosse caisse

Merci de corroborer ; je préfère le rouge

rose dit: à

aime aussi le rouge,
https://www.youtube.com/watch?v=e74HTylqxE4

Quant à Bacon, sexualité violente, c’est sûr, il se faisait tabasser, m’a-t’il été dit.
Pour Dyer, je ne crois pas du tout, mais je peux avoir tort.

Dans les couples enlacés vus ci dessous, Bacon était dessous et Dyer dessus.
Je crois que Dyer était nié parce que ce qui comptait pour Bacon était son art et point barre.
Pas de sentimentalisme mal à propos.

Delaporte dit: à

« Sollers a beaucoup de points communs avec bacon. »

On peut avoir des points communs avec Bacon et néanmoins n’avoir aucun talent. Par exemple, Jacuzzi ou Popaul, eux aussi, ont des points communs avec Bacon, mais n’ont aucun génie. Moi, je dis : Bacon n’en peut mais. Le monde a reconnu le talent de Bacon. Personne n’a reconnu celui de Sollers, à part de vieilles groupies lubriques. L’oeuvre de Bacon exprime une puissance créatrice incomparable ; celle de Sollers un essoufflement laborieux, où l’écrivain raté recopie sans cesse des citations ou bien, sans s’emmerder, fait des énumérations d’auteurs classiques. Moi je dis : qu’est-ce que c’est ?

Delaporte dit: à

« Equateur : des milliers de manifestants affluent vers Quito, quadrillé par la police.
Depuis plusieurs jours, les indigènes, acteurs-clés de ce conflit, affluent vers la capitale pour protester contre la hausse du prix des carburants décidée par le gouvernement de Lenin Moreno. » Le Monde

03:06
La situation devient révolutionnaire en Equateur. Là-bas aussi, ils ont leur Gilets jaunes. Et un président qui s’appelle Lenin ! Et qui est libéral, contrairement à ce que son prénom pourrait laisser penser. Rien à voir avec Lénine. Alors… Lénine, relève-toi, ils sont devenus fous !

christiane dit: à

@Rose et Bloom
Cette très belle et très juste évocation du Journal et de la vie d’Hélène Berr pour vous.

« Lire et être lu. Littérature et catastrophe dans le Journal d’Hélène Berr » par Zoé Egelman.

Il y a plein d’extraits de son journal et une description exacte des lieux et des évènements terribles qu’elle a traversés.

https://journals.openedition.org/cm/1767

Zoe Egelman rappelle sa passion pour la littérature anglaise (en particulier l’œuvre de Shakespeare et les poètes ). Mais surtout comment elle observe la montée effrayante du nazisme et le changement de comportement des étudiants et des professeurs à la Sorbonne :

« La réalité cruelle se fait plus présente au début de juin, lors de l’ordonnance allemande du 29 mai «concernant les mesures contre les juifs». Ceci est la première semaine où les Juifs doivent porter l’étoile jaune. L’étoile, accrochée de manière visible sur la veste d’Hélène, perturbe violemment l’atmosphère de la Sorbonne :
«Les étudiants flânaient, attendaient, quelques-uns me regardaient… J’ai souffert, là, dans cette cour ensoleillée de la Sorbonne, au milieu de tous mes camarades. Il me semblait brusquement que j’étais devenue étrangère, comme si j’étais dans un cauchemar. Je voyais autour de moi des figures connues, mais je sentais leur peine et leur stupeur à tous. C’était comme si j’avais eu une marque au fer rouge sur le front. Sur les marches, il y avait Mondoloni et le mari de Mme Bouillat. Ils ont eu l’air stupéfaits quand ils m’ont vue.» (BERR, 2008, 60)
Avant le 9 juin 1942, Hélène a été de ces flâneurs qui se baignaient dans le soleil de l’après-midi dans la grande cour de la Sorbonne. «Brusquement», elle n’est plus comme les autres, lesquels la regardent comme si elle était une «étrangère» défigurée. Encerclée par les regards, elle se sent piégée dans la cour désormais hostile, marquée «au fer rouge sur le front», comme un animal entouré par des chasseurs ou un esclave par ses propriétaires. »

Bérénice dit: à

Richardson, terribles consequences, sait on bien tricoter les scoops. Les intéressés ne pourront en aucun cas répondre de , à cette approche théorique de leur biographie et mortigraphie. L’histoire et l’histoire de l’art comprennent aussi une portion créative, récréative. Je vais me pencher sur le consentement et le chagrin d’amour.

Bérénice dit: à

En gros, FB passait son temps tendu entre deux pôles, la peinture et le sexe, il ne vivait rien d’autre. Un enfer pour cet amant qui de plus posait nu dans l’atelier froid. J’en rajoute mais est ce qu’il ne suffirait pas d’être contemporain d’un artiste pour affirmer une vérité certifiée le concernant ?

rose dit: à

Bérénice
Il n’aimait pas avoir ses amants nus dans son studio. Il se servait de photos et d’un mannequin. Il faisait aussi la fête, nocturne. Il lisait beaucoup Eschyle, Shakespeare, (les Oresties) etc..
Il s’est énormélent cultivé, c’est un autodidacte.
Il a rencontré toutes les grosses pointures de son siècle dans le domaine de l’art. Vieillissant, il a continué d’avoir une vie sexuelle active avec de jeunes amants, mais apaisée. Il s’est sorti du SBDM.
Il est mort seul à Madrid. Son dernier alant n’est oas venu le voir.
De son vivant, il a vécu de ses toiles. Il était exploité mais consentant.

Je ne saurai vous dire pourquoi sa peinture a eu autant de succès. Extrêmement tourmentée, elle m’évoque une douleur intense. Or, lorsque vous le voyez, lui, on dirait un enfant de choeur, courtois et éduqué. Comment arrive-t’on à un tel chiasme ?

rose dit: à

Bérénice

Admiration totale pour les hommes nombreux qui attendent le consentement de la femme.
Le chagrin de l’amour, il s’apaise.
Regardez la rivière qui se coupe en deux et accueille en son sein confortable Cork.
D’un côté coule l’amour, de l’autre le chagrin.
Arrivée au bout de l’île reste l’amour. Arrivée dans l’océan, reste le goût des larmes, salées.
Sur l’île, cela s’est bâti.

rose dit: à

Bérénice

La rivière Lee (ce n’est pas une blague).
Et sur la carte, observez l’immensité et la beauté de l’estuaire avant que de se jeter dans l’océan.

rose dit: à

L’oeuvre de Bacon exprime une puissance créatrice incomparable.
Delaporte
Sûrement.
Mais dans ces teintes de chair roses et tristes, que de tourments et si peu de joie.
🙁

rose dit: à

Christiane
Vais écouter votre lien.
On peut penser qu’aujourd’hui chacun des étudiants se munirait de l’étoile jaune et qu’il y aurait un soulèvement en masse. Mais l’Histoire a été cette tragédie. Ceux qui se sont mobilisés l’ ont fait en cachette.

Quand on sait que l’Élysée augmente son budget de 600 000 euros pour renouveler son parc automobile, on frémit cependant que les idéaux soient bafoués par les grands argentiers.

Marie Sasseur dit: à

Vu de l’étranger :

« Secondo Richardson fu proprio il padre di Bacon ad innescare nel giovane tale passione per il sadomaso quando lo picchiò a morte a causa dell’episodio che abbiamo già citato all’inizio dell’articolo. Il desiderio di violenza del giovane Bacon fu poi soddisfatto in età adulta anche grazie al suo amante Peter Lacy. Secondo John RIchardson, Peter Lacy in uno dei suoi deliri alcolici spinse Bacon contro una finestra di vetro. La faccia del grande pittore fu talmente lesionata da tale urto che l’occhio fu ricucito nell’orbita. »

https://www.globartmag.com/2009/11/24/francis-bacon-arte-sesso-bondage-sadomaso/

Marie Sasseur dit: à

Bacon au petit-déjeuner, pour des adeptes de bacon, qui lui concèdent comme Passou, une certaine « familiarité « :
il est précisé, par ce biographe Richardson, que tout jeune, bacon revêtait les sous-vêtements de sa mère. Ça, il n »y avait que le père pour en témoigner.
Sordide, non?

rose dit: à

Christiane
Lu votre lien, d’une grande richesse.
La bibliographie est très riche concernant ce journal.
Merci à Bloom et à vous de cette découverte.
 » que si je suis arrêtée ce soir (ce que j’envisage depuis toujours), je serai dans huit jours en Haute-Silésie, peut-être morte, que toute ma vie s’éteindra brusquement, avec tout l’infini que je sens en moi » (BERR, 2008, 209). »

« Avec tout l’infini que je porte en moi. »
Une jeune fille en herbe et une destinée brisée par la folie humaine.
Lorsque l’on sait l’attentat d’ hier en Allemagne, la guerre déclarée par Erdogan aux kurdes, la situation au Moyen-Orient et en Amérique latine, il n’y a pas de quoi se réjouir.

Et puis 300 000 euros distribués aux étudiants serait autre fonction que renouveler le oarc automobile.
Mais je ne suis pas saisie par le dégoût. En moi, la joie.

rose dit: à

Christiane

Un petit mot sur sa soeur, enceinte. Parle-t’elle de ses parents ?

rose dit: à

Aucun goût non plus pour le Bdsm.
Qui n’a pas porté fringues ou chaussures de ses parents ?
J’imagine et m’en fous totalement, que la jouissance sexuelle a été initiée par le fouet du palefrenier. Comme la fessée pour Rousseau. Pentes dangereuses.

Marie Sasseur dit: à

« Merci à Bloom et à vous de cette découverte. »

Non. Sur la rdl canal historique, il faut rendre à bloom ce qui lui appartient. Sûrement pas à une menteuse.

Marie Sasseur dit: à

« Qui n’a pas porté fringues ou chaussures de ses parents ? »

Peut-être un chandail quand il faisait froid.

Mais là, l’artiste pour happy parisiens, fait un peu dans le gore. Et ses adeptes ici, sont assez prévisibles.

rose dit: à

Les chaussures à talon ?
Ben oui.
C’est même la.première fois où on a balancé du Q et où le père a frémi.

Rassurez-moi : on ne va pas inventorier les amants de FB et leurs pratiques sexuelles ?

Bérénice dit: à

à nous tous, nous formons un journal météo. Avec tous ces ovi il serait surprenant de pouvoir demeurer imprévisible, illisible, incertain et cela vaut mieux .La statistique comble les trous , la carence de la prévisibilité avec en alliée la probabilité.

Janssen J-J dit: à

9.45 (@ FMLP et Jzmn). Ci-dessous, la trace d’un auteur un brin délaissé, dont nos erdéliens érudits parlent trop peu, j’ai nommé le regretté Philippe du Puy de Clinchamps.
____
La famille du Puy de Clinchamps (anciennement Dupuis) appartient à la noblesse de Lorraine. Gustave Chaix d’Est-Ange fait remonter la filiation à Didier Dupuis reçu en 1486 conseiller auditeur en la chambre des comptes de Bar. Dans La Noblesse, Philippe du Puy de Clinchamps, pour montrer que les races nobles avaient régulièrement à prouver leur qualité, donne sa famille en exemple : elle est maintenue dans sa noblesse en 1634 par la Chambre des comptes du duché de Bar ; en 1668 par le jugement de M. de Caumartin, intendant de Champagne, sur preuves remontant à 1552 ; en 1730 devant le conseil du duc de Lorraine, où elle fut décorée du titre de baron (information non confirmée par Gustave Chaix d’Est-Ange) ; en 1756 devant le conseil aulique du duc Stanislas et roi de Pologne, où elle fut reçue dans les cadets gentilshommes, en 1761 et 1762 devant la même autorité et pour la même raison. Elle acquiert par mariage la seigneurie de Clinchamps, dont elle conserve le nom. Elle fait son entrée à l’Association d’entraide de la noblesse française (ANF) en 1946. La famille Dupuy a fourni un grand nombre de magistrats, des officiers distingués, dont plusieurs ont été tués à l’ennemi écrit Chaix d’Est-Ange2.
Philippe du Puy de Clinchamps est l’arrière-petit-fils de Philippe-Félix-Théodore Dupuy, né en 1802 à Montier (Meuse) et mort en 1851 à Girancourt (Vosges), ledit Philippe-Félix-Théodore étant lui-même le petit-fils de Nicolas-Philippe du Puy, seigneur de Lezéville, maire de Lezéville, né le 3 décembre 1748 au château de Lezéville, mort le 2 novembre 1808 au château de Lezéville. Reçu cadet gentilhomme par Stanislas, duc de Lorraine, le 22 février 1761, il épouse par la suite, le 22 septembre 1778 à Clinchamp, Marie Anne Piot, dame de Clinchamp, qui lui apporte la seigneurie. Ses descendants obtiennent de rectifier leur nom Dupuy en « du Puy de Clinchamps » par une décision du Tribunal de Wassy en date du 28 juin 18603.
Philippe du Puy de Clinchamps entre à L’Aurore comme reporter, puis dirige à partir de 1951 la revue L’Intermédiaire des chercheurs et curieux (ICC), fondée en 1864 par Charles Read, et dont il contribue à relancer une nouvelle série.
En 1954, il lance la collection des Cahiers nobles, (série tirée à 666 exemplaires et certains à 444 exemplaires seulement), qui rassemble, en trente-sept cahiers et vingt titres, quatorze auteurs de la question nobiliaire. Il y signe sous les pseudonymes d’Antoine Bouch et surtout Charondas. Un des fascicules est consacré par exemple au Jockey Club de Paris, considéré à l’époque et depuis quelques générations comme l’un des clubs les plus aristocratiques de France, et il y analyse le passé nobiliaire, ou pas, des familles des membres de ce club. Il publie en 1957 le Cahier noir qui répertorie des familles de la bourgeoisie française qui portent des titres de noblesse en donnant sur chaque famille un petit résumé généalogique de son histoire.
Il est l’auteur de plusieurs ouvrages, notamment des recueils de la collection Que sais-je ?, autour des thèmes de la noblesse et du royalisme. Dans Le Royalisme, paru en 1981, il consacre quelques pages au comte de Chambord. Il juge assez sévèrement l’attitude du prince, qui, tenant d’une monarchie traditionnelle, mais n’ayant pas d’enfant, aurait dû admettre que « l’avenir ne lui appartenait pas » et composer avec les Orléans, bien que libéraux. Il qualifie d’« un peu ridicule » sa conduite en novembre 1873 à Versailles, quand après avoir rejeté quelques jours auparavant le drapeau tricolore, et avec lui la couronne que les parlementaires étaient prêts à lui offrir, il sembla changer d’avis (« il était prêt à mettre un peu de vin rouge dans l’eau blanche de ses opinions », dit élégamment l’auteur), se rendit à Versailles, mais attendit dans son appartement de la rue Saint-Louis, sans rien faire, qu’on l’appelât. Enfin, il lui reproche d’être mort sans avoir appelé les partisans de la monarchie à se rallier aux Orléans. Il laisse transparaître à travers son œuvre ses penchants favorables au royalisme.
Par ailleurs, il est directeur, dès l’après-guerre, de la collection de littérature policière « La Mauvaise Chance » des éditions Athéné/Portulan. Il utilise là encore différents pseudonymes. Il fait ainsi paraître, sous le pseudonyme de Franz-Rudolph Falk présenté comme un écrivain allemand, cinq romans policiers prétendument traduits en français par Philippe Géry. Sous ce dernier pseudonyme, il est l’auteur d’un roman d’espionnage. Le Dictionnaire des littératures policières qualifie « ces romans d’un grand lyrisme (qui) détonnent au sein de la production d’après-guerre. Leurs étranges tonalités en font des œuvres singulières dans notre littérature policière ».
Il meurt en 1971, dans un accident de voiture en Lorraine. Son fils, Patrice du Puy de Clinchamps (1945- ?) est aussi journaliste et écrivain. En septembre 2004, il a lancé la maison d’édition Patrice du Puy-Éditeur, qui a pris la suite de ICC-Éditions dont l’activité éditoriale, depuis 1954, était liée à la revue L’Intermédiaire des chercheurs et curieux.

christiane dit: à

Rose,
les nuits maintenant n’égrènent plus les heures. Il ne reste que les textes posés par les uns et les autres.
Vos commentaires ont donné à F.Bacon une humanité blessée, un parcours finissant dans la solitude et une œuvre saisissante. Œuvre que j’ai abordée par le choc magistral de ces constructions, de ces torsions, de cette façon de peindre qui s’est posée et structurée dans les dernières années (justement celles de l’exposition). j’aime quand vous écrivez : « Je crois que Dyer était nié parce que ce qui comptait pour Bacon était son art et point barre. Pas de sentimentalisme mal à propos. » ou quand Passou écrit : « La technique, tôt acquise et maîtrisée, est oubliée pour s’en remettre entièrement à la surprise, l’inattendu et, partant, à l’intuition. De quoi s’isoler du monde dans un nuage de sensations. Inutile de préciser que nul ne l’a vu peindre tant la solitude est consubstantielle à sa création. […] il s’agit d’abord et avant tout de regarder et de se laisser envahir. »
J’ai ouvert vos nombreux liens, ceux de Et Alii, et, un peu désarçonnée ceux de Renato (fragments de carnets, esquisses diverses, ébauches, recherches…) qui ne sont à regarder que dans leur inachevement.
Puis, j’ai remonté le fil des commentaires et retrouvé la préface de P.Modiano parue lors de l’édition du Journal d’Hélène Berr (1942-1944). «D’une écriture bouleversante, ce texte mêle l’expérience quotidienne de l’insoutenable et le monde rêvé des lettres, alternant à chaque instant entre l’espoir et le désespoir» comme l’écrit Véronique Chemla. Je me suis alors souvenue de la lecture de ces pages. de ce Journal découvert après celui d’Etty Hillesum (« une vie bouleversée ») et longtemps après celui d’Anne Franck. Des destins tragiques…
V.Chemla ajoute dans un si beau billet (que l’on trouve sur internet) : « Hélène relate dans son journal intime, avec peu de ratures, sa vie quotidienne, ses amis, son fiancé Jean, son violon, la Sorbonne, le quartier Latin, son travail de bibliothécaire à la Sorbonne, ses activités sociales dans deux organisations juives, les rafles, les Juifs traqués, «l’engrenage infernal», les rumeurs sur l’élimination des Juifs. Son but : « Écrire toute la réalité et les choses tragiques que nous vivons, en leur donnant toute leur gravité nue sans déformer par les mots, c’est une tâche très difficile et qui exige un effort constant».

Ce retour imprévu des souvenirs (provoqué par l’édition du dernier roman de P.Modiano et son passage à « La Grande Librairie ») m’a remis en mémoire cette petite vitrine contenant son journal ouvert et un crayon, dans la crypte du Mémorial (juste au-dessus de la salle où sont réunis les photos des enfants assassinés par les nazis), la lecture des pages de son Journal, souvent évoquées, au fil des années, dans l’espace commentaire du blog de Passou. Toute cette douleur rejoint mystérieusement la peinture de F.Bacon même si ces vies n’ont rien de comparable. Mais ces cris de F.Bacon rejoignent d’autres cris. Ces corps suppliciés, ces crucifixions d’autres tortures, d’autres morts.
Et la littérature, l’art peuvent aider à survivre quand tout devient trop difficile, trop désespéré…
«Et des morts, qu’est-ce que c’est ? C’est mettre fin à des vies pleines de promesses, de sève à des vies intérieures aussi bourdonnantes et intenses que la mienne par exemple. Et cela froidement. C’est tuer une âme en même temps qu’un corps, alors que les assassins ne voient qu’un corps. […]
Horror, horror, horror
Tongue nor heart
Cannot conceive nor name thee !

Horreur, horreur, horreur
Ni la langue ni le cœur
Ne peuvent te concevoir ni te nommer ! »

christiane dit: à

réunies

christiane dit: à

Pauvre Sasseur qui ose me traiter de menteuse alors qu’elle s’est inventée un avatar pour mieux se distraire dans un jeu sado-masochiste en humiliant une certaine… Bérénice.
Enfin nous avons ici la seule lectrice du Journal d’Hélène Berr. L’éditeur a dû être ruiné !
Et elle feint de s’intéresser à F.Bacon en citant P.Sollers puis vite le salir à nouveau comme elle salit tous ceux et celles qu’elle évoque.
Bouche sale. Pensées sales. Présence non indispensable sur ces pages si ce n’est pour y semer la haine, la délation, le mensonge et beaucoup beaucoup de vulgarité.

rose dit: à

10h08 le 10/10/19

Christiane
Toute cette douleur rejoint mystérieusement la peinture de F.Bacon même si ces vies n’ont rien de comparable. Mais ces cris de F.Bacon rejoignent d’autres cris. Ces corps suppliciés, ces crucifixions d’autres tortures, d’autres morts.
Et la littérature, l’art peuvent aider à survivre quand tout devient trop difficile, trop désespéré…
«Et des morts, qu’est-ce que c’est ? C’est mettre fin à des vies pleines de promesses, de sève à des vies intérieures aussi bourdonnantes et intenses que la mienne par exemple. Et cela froidement. C’est tuer une âme en même temps qu’un corps, alors que les assassins ne voient qu’un corps. […]
Horror, horror, horror
Tongue nor heart
Cannot conceive nor name thee !

Horreur, horreur, horreur
Ni la langue ni le cœur
Ne peuvent te concevoir ni te nommer ! »

Je vous rejoins tout à fait.
Et je ne sais plus où Bloom a commencé.
Merci de faire ce lien entre Bacon et Beer autour de la souffrance, qui, in fine, est une.

rose dit: à

Eh Sasseur

Voyeur : comme on est soi-même, on voit les autres.

Janssen J-J dit: à

Je leur ai raconté « Girl » d’Edna O’Brien, l’histoire de ces jeunes nigérianes raptées et violées par Boko-Haram… Ils ont, à mon récit, cru entendre une émission du samedi matin sur france Inter, Interceptions. Personne n’a voulu prendre le livre. Parfois, mon cercle littéraire me déçoit. C’est comme ici. Modiano et Mingarelli… c’est quand même moins tragique. Mais pourquoi serait-on les seuls à les avoir lus ? Mais non. Seulement, on n’en parle pas toujours tant qu’un plus grand nombre d’autres ne se sont pas prononcés. Il vaut mieux attendre le signal du départ de Ch., Edel, voire Passoul, pour débattre de manière constructive et pas seulement à coups d’arguments d’autorité suffisants.
Il faut repartir de bons pieds et du bon oeil.

Marie Sasseur dit: à

Dites, la rosse, on taira également vos passages les plus « sexuellement épanouis », sur la rdl. Beuurk.

Ed dit: à

 » repartir de bons pieds »

Tiens. Ca t’apprendra à me corriger !

Paul Edel dit: à

10h32
Je maintiens, « Tentation » de Luc Lang (Stock) , reste un des romans forts et singuliers de cette rentrée. C’est un livre creusé par une inquiétude admirable.
Revenons à l’intrigue. Quand il sort du bloc opératoire François, riche chirurgien de Lyon, monte dans son 4×4 .Il se réfugie dès qu’il peut dans un vaste, triste et ombreux massif alpin, pas loin du versant italien. C’est là qu’il possède une demeure familiale. Dans ce refuge, s’adonne à sa passion, la chasse au cerf à seize cors. Au début du roman, scène de chasse dans un sous-bois, François a l‘index sur la détente, l’œil dans la lunette. A partir de cette donnée, entre un homme qui d’un côté, chirurgien, redonne vie à des malades et en tant que chasseur l’ôte aux animaux les plus nobles. On va comprendre au fil des pages le pourquoi des grandes courses solitaires de François , de cette vie ensauvagée, tenace, étrange, qui porte quelque chose de convulsif , de vengeur, d’implacable, dans cette traque au cerf, loin du raffut humain.. Cela va s’étendre en cercles tout au long du roman, réflexion profonde, aigue, douloureuse, sur un homme qui refuse le monde actuel. Une des sources de ce comportement c’est l’impossibilité des générations à se comprendre. Le fils et la fille de François ont rompu leurs études de médecine. Mathieu est devenu trader arrogant à New -York .Mathilde -par amour- a fait n’importe quoi , cédant ses parts de la clinique paternelle à un type véreux qui va provoquer une catastrophe dans la fin du roman. Ce qui surprend chez Lang c’est la puissance dramatique si taciturne de l’ensemble. Un homme se sent traqué par le monde qu’il ne comprend plus. Il se réfugie dans les brumes forestières, dans les ravins, à traquer le cerf. Ce chirurgien s’enfouit, et cherche à retrouver un équilibre dans le la familiarité ténébreuse avec des arbres, du froid, de la neige. C’est dans le brouillard des Alpes qu’un homme s’apaise e se reconstitue pour ne pas rugir face à ses enfants qui sont devenus des inconnus malfaisants à ses yeux. Que de colères rentrées dans les longues heures de voiture de ce François entre Lyon et les Alpes , à écouter la Passion selon Sant Mathieu de Jean-Sébastien Bach pour oublier ces enfants qu’il devrait aimer. C’est un livre de grondement, de blessures cachées, d’un homme qui pénètre dans la phase noire de sa vie et se mure. désespoir d’un homme qui voit toutes ses espérances de père bafouées. Quel beau sujet. Comme toujours chez le romancier Luc Lang, l’impeccable précision documentaire (notamment sur la chasse au gros gibier) s’allie à une réflexion exigeante, souterraine, vers une interrogation spirituelle, qui se creuse vers le mystique. Les chapitres répandent une interrogation lancinante, d’autant que l’épouse, elle dans un parcours fantasque et obscur, a voulu entrer dans les ordres. Le meilleur du livre est dans une sourde question d’un héros qui refuse une société fondée sur l’argent, le cynisme, l’égoïsme.
Il faut noter que le travail littéraire de Lang œuvre, en une dizaine de romans, construits sans aucune concession aux modes du jour. Outre l’authenticité et la gravité du ton, cette voix sourde, on est frappé par la longue et belle phrase ouvragée, éloquente, précise, d’une puissance et d’une tenue enthousiasmante. Écrivain brûlant. Mériterait un Goncourt.

christiane dit: à

Rose,
si vous réussissez à ouvrir le PDF, ne ratez pas ce travail des élèves de la classe de 1°ES2 du lycée P.Bourdieu-Fronton : « Hélène Berr – Prix Corrin ». Un travail remarquable où vous trouverez la réponse à vos questions. Oui, elle a évoqué ses parents, son père à partie de son arrestation, le camp de Drancy… ses amours, ses amis, ses études et même dans les 30 premières pages son amour de la nature, le vol d’un papillon…
http://www.prixcorrin-fsju.org › components › com_contest › view

christiane dit: à

Rose,
il vous faudrait inscrire dans le moteur de recherche :
travail des élèves de la classe de 1°ES2 du lycée P.Bourdieu-Fronton : « Hélène Berr – Prix Corrin »

pour tomber sur le PDF

christiane dit: à

@Delaporte
Lisez le commentaire de Paul Edel à 10h32 à propos de «Tentation» de Luc Lang (Stock). C’est cela un critique littéraire de qualité.

et alii dit: à

eggs
La boite à œuf est une invention canadienne. L’étiquette à bagage, le temps universel, et le talkie walkie aussi… On retrace l’histoire, partielle, des sciences et technologies au Canada !

rose dit: à

Christiane
Merci ; je le lirai ce soir

Mimi Pinson dit: à

le cul. Qu’les mecs soient babas. Comme Tina Turner. rose.

C’est de l’art ou du Bacon?

Mimi Pinson dit: à

Et Picasso-Bacon?

S’interroger sur le véritable « pathos » chez Bacon via ses lectures des œuvres de Picasso.
Ouvrir le « Bacon la vie des images Picasso » de Anne Baldassari ( Flammarion 2005) ne ferait de mal à personne.

rose dit: à

c’est du Verlaine ;

XIV

O mes amants,
Simples natures,
Mais quels tempéraments !
Consolez-moi de ces mésaventures
Reposez-moi de ces littératures,
Toi, gosse pantinois, branlons-nous en argot,
Vous, gas des champs, patoisez-moi l’écot,
Des pines au cul et des plumes qu’on taille,
Livrons-nous dans les bois touffus
La grande bataille
Des baisers confus.
Vous, rupins, faisons-nous des langues en artistes
Et merde aux discours tristes,
Des pédants et des cons.
(Par cons, j’entends les imbéciles,
Car les autres cons sont de mise
Même pour nous, les difficiles,
Les spéciaux, les servants de la bonne Église
Dont le pape serait Platon
Et Socrate un protonotaire
Une femme par-ci, par-là, c’est de bon ton
Et les concessions n’ont jamais rien perdu
Puis, comme dit l’autre, à chacun son dû
Et les femmes ont, mon Dieu, droit à notre gloire
Soyons-leur doux,
Entre deux coups
Puis revenons à notre affaire).
Ô mes enfants bien aimés, vengez-moi
Par vos caresses sérieuses
Et vos culs et vos nœuds régals vraiment de roi,
De toutes ces viandes creuses
Qu’offre la rhétorique aux cervelles breneuses
De ces tristes copains qui ne savent pourquoi.
Ne métaphorons pas, foutons
Pelotons nous bien les roustons
Rinçons nos glands, faisons ripailles
Et de foutre et de merde et de fesses et de cuisses.

Ama et fac quod vis

Mimi Pinson dit: à

Il est faux et fallacieux de parler de cruauté en ce qui concerne la peinture de Bacon- alors là, pathos dégoulinant – plutôt de la tendresse, de la nostalgie des choses qui ne peuvent pas se produire.
Cf. Anne Baldassari, opus cité page 93.

Mimi Pinson dit: à

rose, quel bouquet de « culipes », (© Yves Michaud)à la Jeff Koons!

Mimi Pinson dit: à

F. Bacon Crucifixion, Londres 1933

 » Je suis sûr que Picasso n’avait pas de croyance, mais dans ces œuvres, par exemple, de Marie-Thérèse Walter, ces têtes,il y a beaucoup de pathos…pathos pour moi, « pathos » veut dire tendre […] » Pathos » veut dire la nostalgie, oui, la nostalgie et le sentiment que des choses merveilleuses sont possibles mais qu’elle ne se produisent pas vraiment […] Pathos. C’est un mot très fort en anglais. Cela signifie en fait un désir non satisfait. Le pathos, c’est désirer quelque chose qui ne peut pas se produire. »

http://art.moderne.utl13.fr/2014/fbac_cruc33.jpg

rose dit: à

Merci de les comparer Mimi Pinson pourla puissance créatrice Picasso et Bacon mais leurs styles divergent bcp, non ?

Jazzi dit: à

« Son fils, Patrice du Puy de Clinchamps (1945- ?) est aussi journaliste et écrivain. »

Je l’ai longtemps fréquenté à la Mairie de Paris, JJJ.
Homme charmant et courtois, qui dirigeait, sous Chirac et Tiberi, le mensuel municipal « A Paris », auquel je remettais régulièrement mes articles sur les jardins et cimetières parisiens…

rose dit: à

Chez Pablo, je la vois comme une force vitale.

renato dit: à

Olga Tokarczuk et Peter Handke

Marie Sasseur dit: à

C’est Passou qui a annoncé les Nobel à la radio. C’était assez juste, et propos mesuré dans l’ensemble. Sauf pour Dylan, mais ça c’est archi connu.

Marie Sasseur dit: à

Il est 13h23

christiane dit: à

Intéressant, Mimi Pinson, votre rappel de la découverte des dessins de Picasso par Bacon. il était très jeune (18 ans je crois…) et avait été ébloui par l’expo « Cent dessins par Picasso », dans la galerie Paul Rosenberg à Paris (en 1927), qui lui avait donné le désir de peindre. Mais comme il a détruit beaucoup des travaux de cette époque (influencé par les dessins et peintures surréalistes (1927-30) de Picasso), difficile de saisir une filiation.
Il semble qu’il ait eu du mal à trouver sa voie à tel point qu’entre 1937 et 1943 il se soit presque arrêté de peindre.
Néanmoins, vous faites bien de rappeler et de mettre en lien une des trois études de figures à la base d’une « Crucifixion » (1944) prenant comme source la « Crucifixion » de Picasso (1930) et « les Têtes » prenant comme source le motif des « bouches dentées » peintes par Picasso entre 1925 et 1935. .
En 2005 il y a eu une expo au musée Picasso, hôtel Salé, à Paris.
Je n’avais pas été convaincue, avais noté plutôt des différences. Picasso, plutôt dessinateur génial, Bacon, plutôt peintre fou de couleurs. Par ailleurs, les deux artistes ne se sont jamais rencontrés.
Il me semble que Bacon ne devient vraiment Bacon qu’à partir de 1945. « je voudrais tout renouveler, travailler d’une autre façon. Je le sais dans mon instinct, mais je ne peux pas l’expliquer. Il ne faut jamais oublier qu’un tableau ne peut pas être aussi violent que la vie elle-même, et la vie est tellement violente… ».
Avant, il cherchait son identité de peintre. L’influence de Picasso s’estompe peu à peu. Il a trouvé son sujet : les corps humains écorchés, agités, déformés, la scénographie, les silhouettes spectrales, les visages qui se superposent, les chairs difformes, distordues, disloquées, contractées. Néanmoins, la distorsion et la violence viennent assurément de ce choc avec l’œuvre de Picasso.
( dans un autre livre, Anne Baldassari m’a beaucoup aidée à comprendre l’œuvre de Simon Hantaï.)
J’avais consulté une analyse (auteur oublié) à la bibliothèque du Centre Pompidou qui m’avait intéressée (influence de Vélasquez (obsession pour le Portrait du Pape Innocent X, peint par Vélasquez en 1650), de Poussin (« Le massacre des innocents » – visage de la mère), de Van Gogh, du cinéma : Eisenstein (le cri de la nurse dans l’escalier d’Odessa), des photos des corps photographiés en mouvement de Muybridge, d’autres prises systématiquement par le Service de l’Identité judiciaire : face / profil droit, pour établir des fiches signalétiques individuelles de même format)
Toujours dans les entretiens, il tente de ses définir : « Je fais des images, et à travers ces images je tente de piéger la réalité. Le problème avec le réalisme, en tout cas celui qui m’intéresse, c’est d’échapper à cette forme de réalisme primaire qui est purement illustratif. En art, il n’y a rien de plus ennuyeux que l’illustration. C’est à cela qu’il faut échapper. Il faut concentrer, ramasser au maximum la réalité. J’ai presque envie de dire qu’il faut arriver avec les images à ce que font les sténographes avec les mots, le signe en raccourci à la place de la phrase. La construction du tableau vient en travaillant. Je ne construis pas l’espace ou la scène, puis la figure. Je vais de l’un à l’autre. La structure du fond appelle telle position du corps ou réciproquement. C’est dans ce va-et-vient permanent que la force de l’un entraîne la force de l’autre. L’exigence vient du tableau. Je crois que je sais très vite si je vais l’accepter ou le détruire. Quand on me dit que mes tableaux sont troublants, poignants ou choquants, je me demande toujours si la vie n’est pas plus troublante, poignante ou choquante. Je voudrais tellement arriver à attraper un instant de cette réalité-là, avec tout ce que cet instant contient de subjectivité, et l’enfermer dans un tableau! J’aime assez cette formule de réalisme subjectif en ce qui me concerne. Je pourrais aussi citer Van Gogh écrivant à Théo: « Mon grand désir est d’apprendre à changer et à refaire la réalité. » Je voudrais que mes toiles soient inexactes et irrégulières, qu’elles deviennent des mensonges, mais des mensonges qui soient plus que la vérité littéral. « N’en concluez pas que je pense que je suis inspiré; je travaille, et ce que je fais, je peux en aimer l’aspect, mais je n’essaie pas de l’interpréter. Après tout, je n’essaie pas vraiment de dire quelque chose, j’essaie de faire quelque chose. Et quand j’ai commencé à peindre, je ne m’imaginais pas que quelqu’un pourrait acheter ce que je faisais. Je le faisais pour m’exciter moi-même, et j’ai toujours pensé qu’il me faudrait trouver une autre manière de gagner ma vie. Si bien que, quoique j’aie eu peu à peu assez de chance pour vendre mes tableaux et être à même de vivre de mon travail, j’ai l’impression d’avoir gardé la même indifférence à l’égard de ce que les gens en pensent. »

et alii dit: à

. Je le faisais pour m’exciter moi-même
quelle conscience de soi!
on souhaiterait que les contributeurs prennent conscience qu’il y en a qui n’attendent pas d’eux de jouer ce rôle d’aiguillon(aiguillon billet)

Paul Edel dit: à

Heureux du Nobel attribué à Peter Handke.Ce que je préfère en lui, ce sont les années 70-90.Avec « le malheur indifférent »,sur la mort de sa mère, et »la femme gauchère ». Il devient un classique dans ces années-là. Le scénariste des « ailes du désir de Wenders est magnifique J’aime tout particulièrement chez lui la forme du journal intime.Son séjour séjour en clinique avec » Le Poids du monde (1977, trad. Georges-Arthur Goldschmidt) ou sa prose épurée de « La Leçon de la Sainte-Victoire » (1980, trad. Georges-Arthur Goldschmidt).les années 80 sont particulièrement fastes. »Histoire d’enfant » (1981, trad. Georges-Arthur Goldschmidt) » L’Après-midi d’un écrivain », « Essai sur le juke-box (1990) ou les très personnels carnets de « Hier en chemin » chez Verdier, tenus de novembre 1987 à juillet 90 avec un voyage au japon et vers le Nord. Ce journal- chantier d’un voyageur , fourmille des descriptions réussies, mais aussi recueil de rêves, projets littéraires, lectures enrichissantes,, souvenirs d’Espagne, du Portugal, en bref une mosaïque de fragments, notules, méditations, observations, choses vues, interrogations, qui sont, chez lui comme des tessons très coupants, pour ébrécher les apparences et les surfaces et en faire jaillir du neuf.

D. dit: à

Je te verrais bien un jour Prix Nobel de Littérature, Ed.

Delaporte dit: à

« la Polonaise Olga Tokarczuk pour le prix 2018 et l’Autrichien Peter Handke pour le prix 2019 »

13:59 Je suis étonné, et même époustouflé. Notamment par Handke, grandiose écrivain, mais qu’on n’attendait pas. La Polonaise, j’en avais entendu parler : elle n’est pas du tout d’avant-garde. Elle symbolise bien, prosaïquement, la littérature au ras des pâquerettes. Un double Nobel mi-figue, mi-raisin. Beaucoup d’appelés, peu d’élus.

Ed dit: à

« Je te verrais bien un jour Prix Nobel de Littérature, Ed. »

Quel co.nnard celui-là 😀

Delaporte dit: à

Je m’étais promener récemment dans une grande librairie, et je regardais ce qu’ils proposaient de Hanke. Une parution récente, chez L’Imaginaire de Gallimard, et c’est tout. Je cherchais La grande chute, un de ses derniers romans, qui n’avait même pas été réédité en Folio. Cela va changer, grâce à ce Nobel. On va pouvoir retrouver en librairie des livres de Handke. On va oublier un peu ses déclarations sur l’ex-Yougoslavie, sur Milosevic. Handke, sous nos yeux, est en train de se refaire une virginité. Je vais être à l’affût de ses interviews, et puis de son discours Nobel, qui va être un grand moment. Il n’est pas d’actualité qu’il refuse le prix, comme Sartre. On verra.

Delaporte dit: à

La Polonaise Olga Tokarczuk, je ne connais pas trop, donc. Mais Handke, j’ai beaucoup lu. C’est déjà une star de la littérature, très médiatique. D’habitude, le Nobel va à des auteurs que je connais pas ou pas beaucoup. Avec Handke, tel n’est pas le cas. J’ai même croisé un jour physiquement Handke. Il marchait sous le soleil déclinant du soir, sur l’asphalte du boulevard Saint-Germain, loin de chez lui. Il avait l’air d’un anonyme, sauf qu’il ressemblait à Peter Handke : et pour cause, c’était Handke. Me suis-je trompé ?

Chlo&Sèv dit: à

Oui, c’est Sèverine (Nanterre)

Franchement tout ce bla-bla sur Bacon depuis des jours est plus que nul.

On peut épiloguer sans fin sur la vie (connue) de ce peintre, et surtout sur sa sexualité, cela n’apportera jamais rien à la connaissance de sa peinture; et par là-même à ses effets sur tout un chacun. C’est l’éternelle histoire de Sainte-Beuve… ou même de Freud avec Leonardo, où le Doctor eut tout de même l’honnêteté de dire que sa mixture psychologique ne pouvait rien apporter à la connaissance de l’art (Heidegger n’a pas eu cette modestie, et pourtant ses conceptions -Souliers de Van Gogh- étaient si effarantes de vide que Derrida avouera en avoir été plus que décontenancé.

Par exemple souligner le côté autodidacte et par là dénier tout apprentissage, est une des plus grandes banalités de l’histoire de l’art (ou de la littérature aussi). Il faut comprendre que cette discipline qui aime tellement voir l’autodidactisme partout, est elle, très loin de l’être puisque exclusivement et supérieurement « littéraire » « philosophique »… ; avec Normale, la Sorbonne, l’EHHHHsssSSS où « pratique » est un doux euphémisme.

En fait Matisse, Cézanne, Van Gogh, Manet… sont tous des peintres éminemment autodidactes ! C’est un jeu, où personne ne semble jamais rien eu à étudier!

Pareillement la question des « déformations » dans la peinture n’est pas née avec Bacon. Elle est en vérité omniprésente dans l’acte de peindre de Picasso à Ingres ou Rembrandt (c’est la nature même de la Perspective).

Un autre terrible lieu commun, consiste à se baser sur un prétendu rapport écriture-peinture (du fait de la formation exclusivement littéraire des historiens de l’art). Ledit Sollers a joué à fond ce filon. A chaque Expo un peu retentissante il écrivait un roman. Omniprésent lors du centenaire Cézanne il concluait un article (dans le droit fil des phénoménologues à la noix) par ces mots: « Cézanne c’est Héraclite » ! (comme si la main ne faisait que traduire une pensée… auquel cas tout un chacun saurait dessiner; or ce n’est pas le cas, il suffit d’essayer).

Bref au bout de tout cela, et à chaque fois qu’un littérateu, philo ou psychanalo se penche sur un peintre -c’est d’ailleurs un genre littéraire à part entière-c’est toute la façon ou la manière de peintre, et donc les rituels si précieux qui ont présidé à la formation de ses gestes et attitudes qui sont éludés; alors que c’est le plus essentiel! Aragon a écrit un très beau livre sur Matisse(en un luxueux coffret cadeau) -mais justement intitulé Roman- puisqu’à terme on n’apprenait rien sur les raisons ayant conduit le peintre à découper des papiers colorés comme un enfant, parfois même les yeux bandés. A tout prendre, il vaut toujours mieux lire les écrits d’un peintre; il ne dit pas tout, mais oriente bien mieux du seul fait de sa pratique, comme quand Matisse dit retrouver à la fin de sa vie tout ce qu’il était « enfant »… (et il faut méditer cela, parce que du côté littéraire-roman, nous n’avons là aussi que des « autodidactes »! – Normale et Cie produisent des centaines de R. Debray, mais jamais un Aragon, Céline, Proust…)

On peut encore comprendre le côté pervers des commentaires ou études qui tentent de relier dans la grosse facilité (d’instrumentaliser) telle ou telle peinture (non pas à ce passé oublié, mais) à la politique qui leur était contemporaine; ou à la société, au sens où avec Bacon on nous gave de tout un pathos LGT.. et »genre » pourquoi pas, dans l’air du temps. Ainsi toute étude sur Klee se conclut dans un parallèle de ses dernières toiles aux corps morcelés, avec la Seconde Guerre imminente et ses désastres. Il aurait pressenti les carnages, les aurait traduits avec des couleurs sombres, etc.,.. aurait dénoncé, etc., etc… Or cela n’a absolument rien à voir ! Peindre n’est pas un langage. Et pour revenir justement à Matisse et à ses « Nues Bleues » on peut voir que les corps y sont tout aussi déstructurés que chez Klee, mais peut-être par la grâce du bleu, tout y est synonyme de sensualité et de joie; nous dit-on.
En somme il y aurait davantage un substrat graphico-pictural qui unirait les deux peintres par delà toutes leurs différences dans la vie. Et cela ne tiendrait répétons-le qu’à un certain apprentissage commun aux deux; ou à d’autres encore.

Pour conclure, ce n’est pas que la biographie ne soit pas utile -au contraire- mais elle doit s’établir non pas sur ce que l’auteur-peintre veut bien nous dire (en conscience; et que la critique ne fera après lui que couper/coller), mais sur ce qui n’est pas dit (nulle part) quant à sa formation graphique (nécessairement oubliée sans doute parce que cela se situe dans l’Enfance – pour repenser à Héraclite…).
Une formation primaire qui reste donc à trouver parce qu’inconsciemment, c’est elle qui agit dans et par l’oeuvre peinte.

Delaporte dit: à

La Polak, on va avoir du mal à retenir son nom, tellement c’est compliqué le polonais. Les noms polonais, on n’arrive pas à les mémoriser. Cela va être une torture pour les libraires à la con, qui seront incapables de se souvenir de son nom, et qui vont se tromper, donner aux lecteurs de faux prix Nobel ! Un nom incompréhensible ? C’est Nobel ! Cela raisonne comme ça, un putain de libraire ! Ah, je n’aime pas cette race !

D. dit: à

Dites-moi, Paul Edel, avez-vous conscience que lorsqu’une étoile à neutrons est déstabilisée, elle transfère la matière en excès dans l’univers jumeau ?

Delaporte dit: à

Ce n’est pas très pertinent de faire des périodes dans l’oeuvre de Handke, comme le propose Popaul. C’est tellement foisonnant. Tous ces livres, nombreux, qui se succèdent de manière anarchique. Popaul voudrait que ce soit comme Picasso, avec sa période bleue et sa période rose. Ce n’est pas du tout le cas avec Handke, je crois. Au fond, Popaul n’a jamais rien compris à Handke. Il a fait une fixation, sur son blog, sur l’ex-Yougoslavie, et c’est tout. Il nous recite toujours les mêmes titres. Popaul n’a lu que deux ou trois livres de Handke, et il se permet d’en parler comme si c’était une vieille connaissance. Quel escroc ! Qu’il reste avec son Luc Lang, qu’il peut relire interminablement, nous, les admirateurs de Handke, on s’en fout !

Delaporte dit: à

Ah oui : Handke est très français. Il habite en France, dans l’ouest de Paris. Certains de ses romans se passent à Paris (L’Heure de la sensation vraie). Il marche à Paris et dans la nature française. On se souvient qu’il est autrichien d’origine, mais français d’adoption.

Marie Sasseur dit: à

« Ah oui : Handke est très français. Il habite en France, dans l’ouest de Paris. »

Passou, lui sait. Il a dit Chaville. Et puis un bistrot où il va tout le temps.
Du coup tu te demandes s’il parle français ?

Ed dit: à

« La Polak, on va avoir du mal à retenir son nom, tellement c’est compliqué le polonais »

Pourtant, il y a un moyen mémotechnique très simple qui devrait fonctionner sur toi, Delaporte des chiottes. Ca commence par « Toquard » !

Paul Edel dit: à

Mon pauvre a Delaporte. Non seulement j’ai lu tout Handke,avec des lvrs que j’aime et d’autres moins, mais je l’ai interviewé avec grand plaisir car il est précis, honnête et très aigu et souvent autocritique dans ses réponses.Mais vous écrivez vraiment n’importe quoi sur moi, en boucle, pour le plaisir de calomnier.que sale boulot.et ça se dit catholique pathétique vous êtes.. .

Paul Edel dit: à

Handke est un grand admirateuret connaisseur de Blaise Pascal. je me souviens d’une fin d’après-midi quand il parlait des « Provinciales »,qu’il était en train d’annoter car il savoure énormément cette prose nette, concise, du XVII° siècle et il admire aussi ce pamphlétaire qui manie aussi bien l’ironie que la logique.

Patrice Charoulet dit: à

CASTANER DEMISSION !

Un Ministre de l’Intérieur devant avoir un niveau de langue française minimum, je demande la dé-mission de M. Castaner.
Lors de son audition, ce matin, devant la commission sénatoriale, il a en effet déclaré :

« Ce n’est pas notre rolle*. »

« Je n’ai pas trouvé de fotte** »

*rôle, en français
** faute, en français

et alii dit: à

paul Edel, vous avez raison;Delaporte est un des calomniateurs de ce blog;c’est un type imbuvable qui me dégoute;mais comment peut-on tolérer cette engeance qui croit avoir une parole critique et qui doit en dehors de la RDL diffamer jusqu’à plus soif?

D. dit: à

T’es grillé avec Popaul, Delaporte.

D. dit: à

J’ai regardé ton thème astral, Delaporte, eh ben il est tout simplement catastrophique : alignements de planètes contre toi tout seul. Ça va être ta fête 🎄🎉

D. dit: à

Bon assez rigolé.

Ed dit: à

« J’ai regardé ton thème astral, »

Toi, t’as trop fricotté avec el Pablito

D. dit: à

Non, c’est lui qui copie sur moi.

D. dit: à

Goulard vient d’être écartée par les, deputês pour la commission européenne. Tant mieux.

D. dit: à

Ils se sont basés sur les enquêtes pour emplois fictifs mais il y avait quelque chose au fond de bien plus malheureux pour notre nation française : la promotion tous azimuths du fédéralisme européen visant à faire à terme de la France l’équivalent d’une simple région. Dehors, la Goulard.

renato dit: à

Dans les faits, D. :

1. Au Parlement Européen beaucoup ne comprennent pas pourquoi ce qui lui empêche d’être ministre en France ne l’empêche pas d’être commissaire à Bruxelles.
2. Demandée par écrit si elle démissionnerait en cas de mise en examen, ella a répondu que seulement une condamnation définitive, c’est à dire après cassation, la pousserait à démissionner, ce qui en bas mots fait 10 ans !

Jazzi dit: à

Delaporte et Marie Sasseur sont les Ténardier de ce blog, ils n’existent ici que par leur capacité de nuisance et tirent, de conserve et en complémentarité, sur tout ce qui bouge, tout ce qui est vivant et particulièrement créatif. L’inverse d’eux-mêmes : des frustrés !

Janssen J-J dit: à

@ Tiens. Ca t’apprendra à me corriger !

Ben quoi ? Deux bons pieds ? t’en a qu’un, toi ? C’est-i qu’tu s’rais kud’chatte, en + . 🙂

Qui est-il au juste ce Peter Handke ?… est-il à peine sorti de la Baie de Personne. Je rentre à Ville d’Avray le saluer, si c’est bine lui, on fréquente souvent la même boulangerie. Un monsieur très simple, voyez.

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