de Pierre Assouline

en savoir plus

La République des livres
Le souci des forêts de Richard Powers

Le souci des forêts de Richard Powers

Parfois, on aimerait entrer dans un livre mais on n’y arrive pas. On ne sait pas par quel bout le prendre. Ce serait tellement plus simple de commencer par le début et de terminer par la fin. Seulement voilà, tous ne s’y prêtent pas naturellement, certains sont rétifs à cette convention, allez savoir pourquoi. Pourtant, ce livre qui résiste appelle secrètement le lecteur. Alors celui-ci essaie autre chose, y replonge à sauts et à gambades, finit par comprendre qu’il se croit exclu de cette lecture parce qu’il s’imagine être totalement étranger à son univers, ne s’en tient pas là, va au-delà, vainc son préjugé et se laisse enfin emporter vers ces rivages inconnus, dans cette terre, ce pays, ce continent qui ne sont pas les siens car il en ignore le langage. Il en sort plein de gratitude. Mon cas, je l’avoue, après avoir lu les centaines de pages de L’Arbre-monde (The Overstory, traduit de l’anglais/Etats-Unis par Serge Chauvin, 530 pages, 22 euros, cherche-midi)

Lorsqu’on s’accroche ainsi au nouveau roman d’un auteur, c’est aussi que l’on est encore dans la séduction de ses précédents. Mon cas avec Richard Powers (Evanston, Illinois, 1957)  depuis le tout premier paru en français grâce à ses éditeurs Claro & Hofmarcher dans « Lot 49 », l’une des meilleures collections de littérature étrangère en France. Trois fermiers s’en vont au bal (2004) racontait l’histoire d’un jeune journaliste américain qui changeait de vie après avoir été bouleversé par une photo d’August Sander découverte dans une rétrospective à Detroit; stupéfait par sa propre ressemblance avec l’un de ces personnages endimanchés saisis par l’objectif le 1er mai 1914 juste avant que le monde bascule, il plaquait tout pour enquêter sur leur destin, entre la mitteleuropa du monde d’avant et l’Amérique des émigrants à qui tout paraît possible.

Ce fascinant roman picaresque annonçait une œuvre prometteuse ce que la suite des événements ne démentit pas avec Le Temps où nous chantions (2006), Le Dilemme du prisonnier (2013) et d’autres romans encore jusqu’au douzième paru il y a peu. Tous témoignent de la profonde originalité de l’auteur tant sur le plan formel que dans les mondes abordés. Il n’y a que lui pour écrire de pareils livres, avec une telle liberté d’invention. Il a l’habitude de construire son récit autour d’un thème musical, mais on oublie tout cela tant c’est minutieusement agencé Son écriture métaphorique a ceci de particulier qu’elle est toujours très précise sans jamais céder un pouce de son ambition poétique ou de sa fascination pour l’irrationnel.

Des grandes étendues de pins blancs de l’Est aux trouées de chênes du Middle West, des forêts de bouleaux noirs de l’Ohio aux canopées de forêts luxuriantes, sans oublier les arborescences échappées de la théorie des graphes, il retrace cette fois le destin et les parcours de neuf personnages en huit chapitres et autant de nouvelles – il y a un couple parmi eux, totalement étranger au désarroi des forêts jusqu’au jour où… Un artiste au bord de la dépression, un fils d’immigrants indiens devenu un grand vidéaste, un ancien combattant, une garde-forestière sourde …Il est dans tous et dans chacun d’eux, ce qui correspond à ce qu’il appelle « ma schizophrénie d’écrivain ». Pour la plupart, et c’est la grande force du roman, ils n’avaient aucun intérêt pour l’avenir des arbres.  Roman-choral, c’est peu de le dire, il est agencé en quatre parties : «Racines, « Tronc », « Cime », Graines » pour dire l’histoire d’une prise de conscience. Ou comment j’ai commencé à me sentir concerné et comment j’ai fini par comprendre qu’un arbre était un être vivant.

Peu de dates dans cette histoire. Juste un rappel de l’Histoire, mais central, par le rôle fondateur tenu pour la plupart des personnages du roman, il n’y a pas si longtemps en 1990, par le « Redwood summer » : sous ce nom, des manifestations d’activistes de la défense de l’environnement trois mois durant dans le nord de la Californie sont passées dans les annales de l’écologie politique ; il s’agissait de défendre les plus anciennes forêts primaires (98% d’entre elles ont disparu aux Etats-Unis) et en particulier le Sequoia sempervirens contre les grandes compagnies du bois dans le cadre des Timber Wars qui ont eu lieu dans la dernière décennie de l’autre siècle.

« De fait, Dougie a la conviction croissante que le plus grand défaut de l’espèce humaine, c’est sa tendance dévorante à prendre le consensus pour la vérité. La première et majeure influence sur ce qu’un quidam pense ou pas, c’est ce que proclament les quidams environnants sur les ondes publiques. Mettez ensemble trois personnes, et elles décrèteront que la loi de la gravité est maléfique et devrait être abrogée, sous prétexte que l’un de leurs oncles est tombé du toit après s’être bourré la gueule ».

C’est du passé entièrement raconté au présent. On ne se demande pas si l’auteur/narrateur habite dans la nature tant il est évident que la nature l’habite. Comme dans La Chambre aux échos (2008), au fur et à mesure que l’on pénètre dans la complexité de cette histoire, on a l’impression de s’enfoncer dans des sables mouvants au sein d’un monde qui nous était familier mais qui nous paraît bizarrement étranger, ce qui est le but recherché. Avec Powers, la nature parle, la forêt est éloquente, les arbres communiquent entre eux. Et pourtant, malgré les apparences, on n’est pas chez des zozos allumés ou des écolos babas mais bien parmi des hommes et des femmes dont le destin a été modifié par la révélation de ce que les arbres avaient à leur dire.

On dira qu’il a trop lu Thoreau sauf qu’on ne lira jamais assez Thoreau. On en fera un lointain épigone de Giono et ce serait tant mieux, d’autant que, comme le rappelle Gérard de Cortanze dans son anthologie Le Goût des arbres (126 pages, 8,20 euros, Mercure de France) qui parait ces jours-ci, on peut se demander si un hêtre n’est pas le personnage principal d‘Un roi sans divertissement. De toute façon, L’Arbre-monde se nourrit bien plus de l’observation des individus et de l’imprégnation de la nature sur leur mode de vie que des livres. C’est à peine si des personnages les citent au passage, ici La Perle une nouvelle de Steinbeck, là une citation du Livre de Job (dans la version de Lemaistre de Sacy, merci au traducteur). Powers nous raconte leur histoire pleine d’histoires, étant entendu que tout ceci ne peut se dérouler que dans le hors-champ des photos, en conservant une dimension poétique, sinon onirique, à l’enquête.

Il serait dommage car réducteur d’en faire le grand roman de la cause environnementale même s’il la sert comme peu d’essais militants y parviennent ; le pire malentendu serait d’en faire un roman écolo (comme nous en prévient l’anthropologue Bruno Latour). Le fait est qu’il ne développe pas une vision du monde mais une sensation du monde, ce qui a un effet plus durable sur les consciences, les sensibilités, les imaginaires et les affects qu’un manifeste théorique, militant ou explicitement politique ; car c’est bien à un changement émotionnel qu’il appelle afin que les humains considèrent enfin les arbres comme d’autres créatures actives qu’eux, ce qui est loin d’être le cas malgré la puissance des anciens mythes :« Nous ne sommes pas seuls au monde ! » Avis à ceux qui le taxeraient d’animiste ou de panthéiste : Powers le prendrait comme un compliment, malgré cela pourrait supposer de pensée magique, car il a voulu rendre un hommage à cette croyance et cette doctrine philosophique. Jusqu’à nous émouvoir lorsqu’il verse dans une mystique du séquoia de l’Est et du châtaignier de Nouvelle-Angleterre.

“S’il y a une dimension politique dans mon roman, c’est celle-là : il y a du sens en dehors de nous, humains. Et nous devons changer notre façon de l’appréhender”

J’ignore si, comme l’assurent les Inrocks « Powers sublime l’écofiction » dans cette riche fresque qui s’écoule sur un siècleExiste-t-elle seulement au risque de lancer une école littéraire de plus (le pire n’est jamais sûr) ? Ce qui est certain, c’est que Richard Powers ne ressemble qu’à lui-même. Son roman a la vertu de sortir le débat de sa dimension binaire : d’un côté les pragmatiques, de l’autre les naïfs. A le lire, il apparaît que la naïveté relèverait du bon sens. Pas question pour autant de retourner en arrière ou de renoncer aux technologies. Il plaide plutôt pour mettre les outils de la modernité au service de la nature afin de déchiffrer et comprendre le langage des végétaux. Ce n’est pas gagné, malgré le prix Pultizer de la fiction 2019 qui a couronné L’Arbre-monde, même vu de là où il vit désormais, en bordure d’un parc national dans les Great Smoky Mountains des Appalaches, dernières poches de forêts primaires dans le Tennessee. Vraiment pas gagné dans un pays dont le président estime que le meilleur moyen d’éviter et de freiner les incendies en Californie serait d’abattre les arbres…

Ce n’est pas si courant de nos jours, un romancier qui a conservé intacte sa capacité d’émerveillement face au spectacle du monde et qui sait la transmettre. Lorsqu’il marche dans les plaines occidentales de l’Iowa, avec pour seule boussole l’arbre-sentinelle, comme disent les fermiers en évoquant celui que les familles utilisent comme repère lors de leurs promenades du dimanche, il ne peut s’empêcher d’envisager le paysage comme une école d’art primitif. Quand il enseignait à l’université de Stanford, au cœur de la Silicon valley, il se promenait un jour juste au-dessus, du côté des Santa Cruz Mountains recouverts de forêts de Sequoia qui avaient été abbatus pour construire San Francisco. La vision d’un d’eux, de dix mètres de diamètre et de cent mètres de hauteur, âgé de 2000 ans, lui a fait penser :

« L’avenir est en contrebas »

De là est née cette histoire (ainsi qu’il l’a confié à François Busnel dans un bel entretien) entre les arbres et les humains que lui, jusqu’alors ignorant de ce monde et indifférent à son sort, s’est mis à creuser parce qu’il ne l’avait jamais entendue raconter. Et pour la première fois prendre les arbres au sérieux. Un mystère demeure toutefois : non pas que les éditeurs et le traducteur Serge Chauvin aient pris le parti de traduire le titre original par L’Arbre-monde, belle trouvaille, mais comment pourrait-on bien rendre autrement en français The Overstory…

(« Dans la forêt de la Great smoky mountains » ; « Le séquoia géant General Sherman dans le parc national de Sequoia (Californie) » ; « forêt national Redwood » photos D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Littérature étrangères.

1296

commentaires

1 296 Réponses pour Le souci des forêts de Richard Powers

Ed dit: à

Regardez ce pauvre Maurice Dantec. Il n’en avait rien à f.outre du lecteur. (Ceci dit, il n’aurait pas dû car il n’était pas très intelligible)

et alii dit: à

: 13 mai 2019 à 12 h 44 min
: il y en a qui parlent de kibbutz ;on ne se (leur)demande pas si c’est l’objet de la discussion et s’ils y ont jamais travaillé ou s’ils ont jamais planté un arbre:
https://www.youtube.com/watch?v=-8Y0tuekNNY

Clopine dit: à

Au-delà du professionnalisme (au fait, Ed, moi je préfère dire « écrivains du tiroir », parce qu’écrire seulement le dimanche, ça fait juste !), il y a tout simplement la clarté de l’expression, Paul, non ?

C’est même là, à mon sens, le premier pas de l’écriture. Vous avez une idée, une émotion, un souvenir, une impression, un chagrin, un raisonnement, un désir, un rêve, un choc. Vous voulez vous servir de ce matériau pour vous exprimer. Pour partager avec autrui ce que vous venez de vivre. Eh bien, laborieusement, comme d’autres trempent leur pinceau dans la peinture, vous choisissez vos mots, en prenant garde qu’on les comprenne. Sinon, à quoi bon ?

Ce qui ne veut pas dire qu’il faille adopter les règles établies. Céline en est le meilleur exemple, of course. Mais je suis sûre que même Céline, au moment de choisir tel mot plutôt que tel autre, prenait de préférence celui qui était à la fois le plus proche de sa pensée et le plus facile à comprendre pour autrui.

Ou alors, faut écrire des articles scientifiques, en s’en battant le noeud que les gens ordinaires n’y entravent que dalle..

et alii dit: à

George R.R. Martin, l’auteur du best-seller « Game of Thrones » qui a inspiré la série du même nom, dénonce les « fans fictions », ces admirateurs qui s’approprient ses personnages alors qu’il considère ceux-ci comme « mes enfants » https://bit.ly/2HhutoW
ah s’approprier! et « mes enfants »
ça doit faire jaser sur la RDL
BONNE JOURNEE

Clopine dit: à

J’irai même jusqu’à dire que c’est une question de politesse. Vous emmenez votre lecteur par la main, jusque là où vous souhaitez qu’il soit. Si possible en hauteur, histoire de profiter d’une vue la plus panoramique qui soit !

Un qui vous emmène comme ça sans vous laisser vraiment le choix de la destination, tant c’est lui qui décide du point de chute et du chemin à prendre, c’est Proust, bien sûr.

Paul Edel dit: à

ED les écrivains que j aime de Thomas Bernhard à Gombrowicz ou Bachmann se foutaient de plaire ou deplaire mes meilleurs

et alii dit: à

Paul Edel dit: 13 mai 2019 à 13 h 09 min
ouf!merci

christiane dit: à

Jazzi dit: 13 mai 2019 à 11 h 09 min
Bonjour Jazzi,
tu écris dans un de tes commentaires :
« Tu oublies de dire que Christiane est montée récemment au créneau pour demander à Chaloux de vous lâcher un peu la grappe à toi et à Ed, et qu’en réponse celui-ci, comme à son habitude, l’a copieusement insultée… »
Jazzi, il faut affiner, Chaloux ne pas insultée mais traitée de « concierge » et conseillé de « m’occuper de mes affaires ».
La réaction de clopine-marie a été plus insultante : « Comment dirais-je… » (tu connais la suite !) et là , franchement j’ai vraiment eu envie de lâcher l’affaire.
Elle a d’ailleurs fait de même avec Et Alii, l’envoyant sur les roses d’une façon méprisante sous prétexte qu’il s’en prenait à ses amis. (ce qui prouve que lorsqu’elle le veut elle peut couper court à un dialogue si elle estime que quelqu’un qu’elle estime est à défendre.) Mais elle n’a pas du tout envie de défendre Lavande qui, à plusieurs reprises s’est offusquée de la méchanceté gratuite des commentaires qu’elle écrivait et qui m’étaient destinés. Elle lui avait même conseillé de me présenter des excuses…
clopine-marie sait très bien ce qu’elle fait.
Je remarque qu’elle n’a jamais adressé de reproches à l’autre… marie, la sœur… quand celle-ci te couvrait et continue de te couvrir d’ignominies.
Es-tu certain qu’elle est ton amie ?

Paul Edel dit: à

Ed, j ‘ai vécu quelques mois à Blankenese , louant une petite chambre dans une villa qui dominait l’Elbe.. un des meilleurs moments de ma vie..les idioties qu’n peut raconter sur les allemands..même sur ce blog, ça fait plutôt sourire.

Marie Sasseur dit: à

Clopine à 12h42, c’est pas grave, vous vous avez déjà vu un arbre.

L’article montre le potentiel de la littérature , quand un passionné veut faire de la vulgarisation scientifique sur un sujet d’actualité à destination de ceux qui n’ont pas un doctorat . Mais même à ceux-là hyper spécialistes de la théorie, dans la recherche scientifique , il arrive à leur faire regarder un arbre différemment, avec des théories de sociologie appliquees.

Passou n’y voit aucune ideologie qui soutendrait cette démarche.
Ce n’est pas mon cas.

Ed dit: à

« j ‘ai vécu quelques mois à Blankenese , louant une petite chambre dans une villa qui dominait l’Elbe.. » « un des meilleurs moments de ma vie »
Pas étonnant. C’est sublime là-bas. J’y suis allée pour le feu de Pâques, sinon je n’y vais jamais.

Ed dit: à

« les idioties qu’n peut raconter sur les allemands..même sur ce blog »

même —> surtout

Ca vous fait sourire, mais moi ca me blesse, parce qu’ici je dois entendre des idioties sur les Francais. Et quand je parle à des Francais, j’entends de grosses co.nneries du même niveau sur les Allemands. Double effet kiss cool.

Jazzi dit: à

Christiane, je ne vois aucun rapport entre Clopine et Marie Sasseur…

Bien sûr que l’on écrit pour un lecteur hypothétique, pas pour un juge dont on doit tenir compte de l’opinion. Oui, Clopine, il y a une politesse à être clair et précis, au plus près des idées et des émotions que l’on veut traduire. Et puis si l’on se surprend : « mais qui donc écrit ? », on peut légitimement penser que le lecteur le sera aussi…
C’est pourquoi je ne crois pas beaucoup aux écoles d’écriture, romans ou scénarios…

Janssen J-J dit: à

A ma connaissance, l’Autodidacte n’a pas de patronyme dans la Nausée. S’il incarne la figure de l’humaniste qui s’instruit en lisant les livres par ordre alphabétique, on peut toujours s’en moquer, surtout quand sa solitude de « Pédéraste » l’amène à se faire casser la gueule par le Corse au café, bien qu’il ait su rester digne en repoussant l’offre d’aide de Roquentin…
Mieux vaudrait se référer aux deux autres modèles flaubertiens de Bouvard et Pécuchet, et si ce n’est pas trop extravagant, à celui de Settembrini, le franc’mac de Thomas Mann. Bien sûr, ce dernier avait acquis ses humanités de manière critique et encadrée, faut’il espérer, tout comme JPS et ses « mots ».
Bofl… En serait-on encore à établir ce genre de comparaisons nauséeuses, 80 ans plus tard, pour évoquer les ‘autodidactes’ de la littérature ?.

renato dit: à

Janssen, j’avais pourtant écrit « Ceci pourrait être lu comme le message d’un troIl, ou pas. », ce qui mettait l’usage que je faisais de la figure du troll dans un perspective humoristique ; mais peu importe.
BàV, comme disait MàC.

Jazzi dit: à

« George R.R. Martin, l’auteur du best-seller « Game of Thrones » qui a inspiré la série du même nom, dénonce les « fans fictions », ces admirateurs qui s’approprient ses personnages alors qu’il considère ceux-ci comme « mes enfants » »

Qu’est-ce qu’il ne faut pas entendre ! ça me rappelle un récent gros titre du Parisien où une prostituée déclarait que sans les possibilités offertes par internet elle ne se serait jamais prostituée !

hamlet dit: à

« Marie Sasseur dit: 13 mai 2019 à 13 h 40 min
Clopine à 12h42, c’est pas grave, vous vous avez déjà vu un arbre.

L’article montre le potentiel de la littérature… »

sûr que vous devez en savoir très long sur le « potentiel de la littérature ».

incroyable…

dites-moi un truc : sur l’étendue de votre bêtise vous en savez aussi long ?

je veux dire, vous qui vous pensez aussi pertinente sur la lecture, avez-vous pris la peine de relire le commentaire ignoble que vous avez écrit à Lavande ?

alors dites-moi à combien vous estimez le potentiel de votre ignominie ?

et alii dit: à

christiane,voyez vous, moi, j’en ai pris d’une certaine façon mon parti,si on m’insulte de diagnostics psy atterrants et comportements asociaux caractérisés envers les contributeurs:je suis incapable de me lâcher de cette manière parce que je ne juge pas de cette façon,même ce qui m’agace ou m’est incompréhensible comme le sont ces
scènes que j’impute à un effet internet qui trouble -rait le jugement des scripteurs;je pense qu’on ne devrait pas les tolérer et bannir « à proportion »les gens qui « s’y croient » par un enchainemnent de déclarations impudiques;
qu’est ce que ça voulait dire le »nous sommes des lacaniens » de quelqu’un qui se promouvait comme le porte-parole de la RDL dans un temps où les auteurs qui ont proposé des « théories » d’interprétation refusaient à se reconnaître eux « chefs de file » et maîtres éponymes comme « dumézilien »,structuraliste, et n’ont accepté que sur le tard d’une carrière courageusement défendue et pas cachée derrière un écran?
Ce que j’appelle « effet internet », c’est le sens des situations perdu,et une altération du jugement passagère au moins;je n’ai eu aucune honte à reconnaître que je n’avais pas bien compris ce qui était appelé troller,et troll, bien que je m’échine à essayer d’identifier « un style internet » de superlatifs, les « incroyable », et le « seul à/qui »,qu’on finit par prendre à la lettre;le hater joue la-dessus,et la dictature des identités où l’autre est tenu pour un enfant débile, alors même qu’on en revient des « psychologies » ;donc il faut aiguiser son esprit critique;voilà pourquoi je suggère qu’on s’en tienne au billet avec précaution, et renonce aux relations inquisitoires entre contributeurs sur les blogs au moins:ceux qui se fréquentent en dehors-ce qui n’est pas mon cas-n’ayant aucun compte à rendre de leurs échanges aux autres, qui peuvent d’ailleurs aussi aller sur les
blogs des autres .
bonne journée

Janssen J-J dit: à

J’avais bien vu mais on n’est jamais assuré que les internautes envoient des traits d’humour, et c bien le malheur de la rdl… On réagit souvent comme si le message devait être pris au 1er degré, plutôt hostile qu’amical, ce qui permet ainsi à l’auteur se justifier par suite du malentendu provoqué. Il n’y a pas d’autre méthode viable dans ce modèle économique virtuel de la république totalitaire des livres, ce me semble. Struggle for life, puis décompression éventuelle éphémère. C’est jzman qui parle d’aspiration ua nobel de la paix. Par delà l’humour, je crois comprendre qu’il a mal au guerres duelles, il aimerait qu’elles s’achèvent plus rapidement. Sauf qu’il les rallume souvent à son insu… Et nous en sommes à peu près tous là, eso es : pas de « progrès » collectif véritable.
Dont acte… TVB, comme disait JJJ.

Delaporte dit: à

Affaire Lambert, commentaire de Mgr de Moulins-Beaufort sur l’euthanasie. Cette affaire Lambert suscite un émoi considérable, dans la mesure où on risque d’euthanasier un vivant au lieu de le placer dans un centre hospitalier adapté. On n’a pas le droit de tuer des gens comme ça, a priori parce qu’on considère qu’ils ont déjà coûté assez d’argent comme ça. Si le médecin met en application sa menace, comment appellera-t-on cela ? Un médecin n’est-il pas fait pour maintenir en vie, et certainement pas pour tuer ?

« Mais c’est l’honneur d’une société humaine que de ne pas laisser un de ses membres mourir de faim ou de soif et même de tout faire pour maintenir jusqu’au bout la prise en charge adaptée. Se permettre d’y renoncer parce qu’une telle prise en charge a un coût et parce qu’on jugerait inutile de laisser vivre la personne humaine concernée serait ruiner l’effort de notre civilisation. La grandeur de l’humanité consiste à considérer comme inaliénable et inviolable la dignité de ses membres, surtout des plus fragiles. »

hamlet dit: à

alors oui, le cas de Marie Sasseur est intéressant, car il démontre que nos sociétés continuent de produire cette association culture / malveillance.

il est bon pour tout le monde que des trucs du genre le commentaire de cette follasse adressée à Lavande puissent de le rappeler : la culture et la littérature n’immunisent pas contre la méchanceté et la malveillance.

et on imagine facilement les dégâts si ce genre de personne comme MS détenait un quelconque pouvoir sur la vie des gens.

non la culture et les livres n’ont jamais servi à rien et ils ne serviront jamais à rien pour rendre les gens meilleurs !

renato dit: à

« les idioties qu’n peut raconter sur les allemands..même sur ce blog »

Et maintenant avec la démocratisation des voyages les choses se sont un peu améliorées ; par le passé — années 60 et 70 — c’était encore pire, on entendait des idioties partout, sur tout le monde et à propos de tout.

Ed dit: à

@14:29
Top

Jazzi dit: à

Dans les années 60 et 70, on ne disait pas les allemands mais plutôt les bochs ou les schleus, renato. Mais aussi les Ritals et les rosbeefs, parmi nos autres voisins…

Janssen J-J dit: à

@ les dégâts si ce genre de personne comme MS détenait un quelconque pouvoir sur la vie des gens.

mais croyez bien qu’ils ont déjà eu lieu, les dégâts en question… et beaucoup plus que vous sauriez le croire. Pesronnellement, j’ai fait plusieurs TS à cause de ses harcèlements depuis plus de quinze ans. Heureusement, aujourd’hui j’ai su trouver les parades. Passoul également avait su les trouver un temps, mais son libéralisme a repris le dessus, et il faut faire avecques le retour de la sister du Jedi.

Ed dit: à

Jazzi,

Certains membres de ma famille m’appellent la boche. Oui oui en 2019.

Ed dit: à

D’ailleurs je crois que Sarko affublait Merkel de ce surnom en privé. Non franchement jazzi, vous êtes bien en dessous de la réalité avec vos années 60, 70.

vedo dit: à

Pour les anglophones. Il y quelque temps, PA avait écrit un billet sur la traduction. Je viens de trouver sur internet à propos d’un passage célèbre des Confessions une liste de traductions que j’ai complétée. (D’ailleurs, le passage suivant est encore plus riche). Comme le texte est inépuisable, le flux des traductions, en anglais, ne s’arrête pas.

« Exhalabantur nebulae de limosa concupiscentia carnis et scatebra pubertatis et obnubilabant atque obfuscabant cor meum, ut non discerneretur serenitas dilectionis a caligine libidinis. »

Pilkington (1943): “Out of the dark concupiscence of the flesh and the effervescence of youth exhalations came forth which obscured and overcast my heart, so that I was unable to discern pure affection from unholy desire.”

Outler (1955): “Instead, the mists of passion steamed up out of the puddly concupiscence of the flesh, and the hot imagination of puberty, and they so obscured and overcast my heart that I was unable to distinguish pure affection from unholy desire.”

Chadwick (1993): “Clouds of muddy carnal concupiscence filled the air. The bubbling impulses of puberty befogged and obscured my heart so that it could not see the difference between love’s serenity and lust’s darkness.”

Pusey (1838): “Out of the muddy concupiscence of the flesh, and the bubblings of youth, mist fumed up which beclouded and overcast my heart, that I could not discern the clear brightness of love from the fog of lustfulness.”

Pine-Coffin (61): “Bodily desire, like a morass, and adolescent sex welling up within me exuded mists which clouded over and obscured my heart, so that I could not distinguish the clear light of true love from the murk of lust.”

Wills (2011): “Instead of affection’s landmarks drawn in light, earth-murks drowned in lust – and my erupting sexuality – breathed mephitic vapors over the boundary, to cloud and blind my heart in clouds and fog, erasing the difference between love’s quietness and the drivenness of dark impulse.”

Sheed (1942-44): “From the muddy concupiscence of the flesh and the hot imagination of puberty mists steamed up to becloud and darken my heart so that I could not distinguish the white light of love from the fog of lust.”
Ryan (1960): “Clouds arose from the slimy desires of the flesh and from youth’s seething spring. They clouded over and darkened my soul, so that I could not distinguish the calm light of chaste love from the fog of lust.”

Boulding (1998): “From the mud of my fleshly desires and my erupting puberty belched out murky clouds that obscured and darkened my heart until I could not distinguish the calm light of love from the fog of lust.”

Ruden (2017): “Mine were the putrid fumes rising from scummy bodily lusts and the diseased eruption of puberty, befouling and befuddling my heart with their smoke, so that there was no telling the unclouded sky of affection from the thick murk of carnality.”

Constantine (2018): “It was only vapors rising from the slimy lusts of the flesh and the gushings of puberty that beclouded my heart, so that I was not able to discern the bright serenity of love from the hazy mists of lust.”

Janssen J-J dit: à

@ la culture et les livres n’ont jamais servi à rien

mais qui parle de culture et de livres pour cette créature putassière du darkweb trollé; H. ? Ses interventions ne sont faites que de links enchevêtrés dont elle ne lit même pas les contenus avant de les balancer dans les branches lignereuses de la rdl, etcaetera des fois,

hamlet dit: à

ne riez pas JJJ, et éviter sur ce coup de faire le mariole : Lavande est une personne qui incarne à la fois une bonté et un courage que nous sommes vous et moi, et tous les autres ici très très loin d’avoir !

bonté et courage, les deux sont sans doute liés, dans la mesure où Lavande tire son courage de sa bonté, et que pour avoir sa bonté il faut avoir beaucoup de courage, comme le dit Chesterton (et Dosto aussi d’une autre façon) il est beaucoup facile d’être méchant que bon.

à partir de là, cette attaque contre lavande (que je viens de découvrir par hasard) aurait tous vous interpelée si vous aviez une once de courage !

vous auriez tous être là pour la soutenir !

mais j’imagine que votre amour des livres et de la littérautre est le plus fort, et qu’à la place de faire silence vous ne pouvez pas vous empêcher de montrer aux quelques autres imbéciles qui fréquentent ce blog vos belles connaissances sur la vie de Proust…

et aussi bien sûr votre amour des arbres et de la nature !

parce que les arbres vous les aimez tous ! vous aimez la nature et aussi vous aimez l’humanité et tout ce qui vit sur cette terre !

comme passou c’est pour cette raison que vous avez aimé ce magnifique livre de Powers qui a justement été édité pour permettre à des gen s comme passou et vous de témoingner publiquement, très publiquement, de leur immense amour des arbres…

et alii dit: à

on trouve l’appellation « boche » même sur des plaques de commémoration à Paris;j’en connaissais une , j’en trouve une autre dans un article en lien:
https://www.persee.fr/doc/ahess_0395-2649_1993_num_48_3_279168
il y a eu schleu -je ne sais pas l’écrire-
moi, on m’interdit d’apprendre l’allemand!

hamlet dit: à

vous faites une sacrément belle équipe de crétins !

et alii dit: à

ed, bien des français-e-s ne savent pas qu’on peut être né-e en Allemagne à la fin de la guerre et être français!consolez-vous

Ed dit: à

Ces termes sont inadmissibles de nos jours. On ne dit plus bamboula, fort heureusement. Je ne vois pas pourquoi de nombreux cretins refusent d’abandonner ce surnom de la première guerre mondiale pour désigner leurs voisins et amis (et les dede & co qui hurlent « gnia gnia ce ne sont pas mes amis je les hais », vous êtes vraiment des beaufs à béret).

et alii dit: à

hamlet dit: 13 mai 2019 à 15 h 07 min
vous n’avez peut-être pas tort, chez vous ce n’est jamais méchant

et alii dit: à

Ces termes sont inadmissibles de nos jours.mais les générations passent, ed,et ça passera ça aussi!

et alii dit: à

pour la médecine, la lettre de books
Can Medicine Be Cured ?, de Seamus O’Mahony, Head of Zeus, 2019

et alii dit: à

le style internet, c’est
ça:The Story Behind America’s Most Famous Sex Therapist
The documentary Ask Dr. Ruth connects Ruth Westheimer’s life both to her philosophy toward sex and how she cultivated her media image.

Clopine dit: à

Faudrait que Christiane se la joue plus cool question paranoïa, là, ça devient un tantinet pathologique son obsession à mon égard. Pfff….

christiane dit: à

Hamlet,
vos commentaires à propos de sasseur sont remarquables. Oui, lien entre culture et goût pervers du mal. Oui, elle serait redoutable dans des postes de pouvoir. Un peu comme certains régimes totalitaires ont su utiliser ce genre de spécimens.
Dans le dialogue clopine-marie / sasseur-marie on sent le vertige de bonheur qui a saisi clopine-marie quand la redoutable marie-sasseur lui a parlé gentiment, a même proposé d’aller la voir. Voilà comment s’y prennent ces prédateurs. Elle avait essayé avec Et Alii, lui donnant du : « je ne viens ici que pour vous. » Elle est tombée sur un être d’une force silencieuse rare qui n’est pas entré dans son jeu de séduction. Elle l’a tenté avec renato. Là, la proie était facile à asservir. Elle l’a même tenté un temps avec un autre commentateur qui a fui le blog peut-être par crainte.
C’est un être qui sait faire plier Passou. Pourtant Passou est un homme fort. Pourquoi supporte-t-il la façon dont elle tourmente vicieusement ses commentateurs ? Mystère.
Oui, elle parle des arbres, met des liens intéressants, trompe son monde avec des pauses apparemment sereines et ça repart toujours à l’injure et pire aux sournoises insinuations portant toujours sur une perversion sexuelle face à des enfants. Sur ce sujet, elle n’est pas claire. Une telle obsession indique plus ses problèmes que ceux et celles qu’elle tente de salir. C’est une manipulatrice remarquable et dangereuse.
Bérénice a écrit, il y a peu, que les commentateurs de ce blog ne réagissaient pas de peur d’être à leur tour la proie de cette malade. Bien vu !
Tout ce que vous avez écrit sur Lavande est juste et mérité.
Merci pour votre courage et votre lucidité.

christiane dit: à

@Clopine dit: 13 mai 2019 à 15 h 40 min
clopine-marie, arrêtez de vous flatter inutilement. Je ne suis pas obsédée par vous mais contrairement à d’autres, je sais toute la noirceur qui se cache sous vos faux airs bonasse et naïfs. Oui, il y a une osmose troublante entre sasseur-marie et vous. Ah, la tentation du mal….

christiane dit: à

bonasses

Marie Sasseur dit: à

@14h23, ed-d-hamlet-bouguereau et toute la clé usb.

A quoi conduit la lecture des commentaires.
A pas grand chose te concernant. J’avoue que j’ai compris assez rapidement en lisant un bouquin de Passou à ce sujet, les commentaires, que tu te repondais à toi-même, et que tu étais un pro de l’usurpation de pseudo et un malade qui harcèle sur les reseaux sociaux. Nothing more, nothing less.

Ed dit: à

« C’est une manipulatrice remarquable et dangereuse.
Bérénice a écrit, il y a peu, que les commentateurs de ce blog ne réagissaient pas de peur d’être à leur tour la proie de cette malade. Bien vu ! »

Ca s’applique à un autre commentateur. Mot pour mot.

poussière dit: à

C’est un club de paranoïaques ?

christiane dit: à

@Clopine dit: 13 mai 2019 à 15 h 40 min
un autre point, marie-clopine, quand vous écrivez : « Faudrait que Christiane se la joue plus cool question paranoïa, là, ça devient un tantinet pathologique son obsession à mon égard. », vous vous êtes-vous regardée dans un miroir avant d’écrire ces mots ? Je ne peux plus compter tant ils sont nombreux les commentaires virulents, haineux, partant en toutes directions que vous avez écrits à mon sujet, et venant sans que l’on sache pour quelles raisons autres que cela vous démangeait. Jazzi évoquait des bubons de rage qui explosaient… Alors qui est l’obsédée de l’autre depuis 10 ans ? Une obsession vraiment pathologique, marie !

Ed dit: à

poussière dit: 13 mai 2019 à 16 h 27 min

Les PAPA, Paranoiaques Anonymes chez Pierre Assouline.

renato dit: à

Elizabeth Bishop, Argument

Days that cannot bring you near
or will not,
Distance trying to appear
something more obstinate,
argue argue argue with me
endlessly
neither proving you less wanted nor less dear.

Distance: Remember all that land
beneath the plane;
that coastline
of dim beaches deep in sand
stretching indistinguishably
all the way,
all the way to where my reasons end?

Days: And think
of all those cluttered instruments,
one to a fact,
canceling each other’s experience;
how they were
like some hideous calendar
« Compliments of Never & Forever, Inc. »

The intimidating sound
of these voices
we must separately find
can and shall be vanquished:
Days and Distance disarrayed again
and gone…

Marie Sasseur dit: à

@16h27 disons qu »il y a ceux qui se sont rencontrés, ont correspondu en privé, et qui ne reconnaissent plus, ni ne peuvent se voir en peinture.
C’est un bon feuilleton, dans l’ensemble.

et alii dit: à

encore une forêt mythique
Aokigahara (青木ヶ原?), est une forêt de 35 km2 qui s’étend à la base du mont Fuji au Japon. Connue sous le nom de Jukai (樹海?, littéralement « mer d’arbres »), c’est une forêt à l’histoire encore relativement jeune, datant d’environ 1 200 ans. Aokigahara est connue pour le nombre important de personnes mortes retrouvées dans cette forêt depuis les années 1950, et dont la cause est, dans la plupart des cas, due à un suicide1.ça c’est sur wiki, je cherche autre chose

et alii dit: à

toujours sur wiki
En 1959, l’écrivain japonais Seichō Matsumoto écrit Nami no tō (波の塔?, littéralement « pagode de vagues »), dans laquelle il suggère qu’Aokigahara est un endroit idéal pour mourir en secret et sans que l’on puisse retrouver la dépouille du défunt. En 1993, Wataru Tsurumi rédige le controversé The Complete Manual of Suicide (完全自殺マニュアル, Kanzen Jisatsu Manyuaru?, littéralement : « Mode d’emploi complet du suicide »), dans lequel il conseille Aokigahara comme « l’endroit parfait pour se suicider ». En 1998, 74 pendus sont retrouvés par les autorités, 78 en 2002, 108 en 20045.

Plusieurs œuvres de fiction ont pour cadre ce site dont une bande dessinée6.

En 2004, Tomoyuki Takimoto (瀧本 智行, Takimoto Tomoyuki?) y réalise le film Ki no umi (樹の海?, lit. « Mer d’arbres »). Il raconte aux journalistes comment, durant les repérages pour le tournage, il trouva un portefeuille contenant 370 000 yens (environ 2 300 euros) laissant ainsi supposer qu’Aokigahara est un terrain propice pour la chasse aux trésors.

Le 31 décembre 2017, le vidéaste américain Logan Paul découvre lors du tournage d’un vlog dans la forêt le corps d’un jeune homme japonais s’étant pendu peu de temps avant. La vidéo a été publiée avec le visage du défunt flouté mais l’attitude du jeune homme face à cet événement et le comportement adopté auprès des Japonais créa une polémique et un lynchage sur les réseaux sociaux, ses sponsors l’ont ensuite boycotté ainsi que YouTube en supprimant les publicités des vidéos postées

Soleil vert dit: à

Jazzi dit: 13 mai 2019 à 14 h 22 min

Pas d’accord cher Jazzy, après tout il s’agit de faire respecter le droit d’auteur. Mais vous pourriez objecter que la caractéristique des enfants est de s’affranchir de leur géniteurs.

et alii dit: à

un film de quelqu’un que vous connaissez bien- Gus Van Sant, prend place dans cette forêt japonaise
En 2014, il tourne Nos souvenirs, un drame sur les nombreux suicides par pendaison dans la forêt d’Aokigahara au Japon. Le film est sélectionné au Festival de Cannes 2015 en compétition officielle où il est très mal reçu, hué lors des projections de presse32.

Phil dit: à

comme le temps passe. nous avions passé un agréable moment à commenter cette photographie de Sander des trois fermiers sexy. TKT, porté sur les fermiers et la photographie, émit quelques réflexions plaisantes. n’est-ce pas une littérature destinée aux citadins blogueurs qui ont vu aussi peu d’arbres qu’un migrant de Brooklyn ? rififi sur le prestigieux blog, la marie sasseur respire encore

et alii dit: à

Parmi la faune de légendes qui hante la forêt d’Aokigahara, on trouve des grandes chauves-souris cannibales, des gobelins, des monstres et autres compagnons de rando. Vous hésitez à aller y faire un tour? «Il y a au Japon des arbres sacrés, entourés de corde de paille de riz et abritant des Tengû, des êtres assez inquiétants, croisements de l’homme et du corbeau. Mais même les Tengû ne sont pas foncièrement mauvais», tente de nous rassurer François Macé.

Un triangle des Bermudes
«Aokigahara est une destination à part. Quand j’y ai mis les pieds, j’ai d’emblée senti que la forêt était spéciale, hantée…», se souvient Pieter Ten Hoopen, qui y a réalisé un reportage pour l’agence VU en 2012. Pour ne pas s’y perdre, le photographe néerlandais a dû avoir recours aux conseils d’Azusa Hayano, un géologue qui connaît la forêt comme sa poche et qui y a sauvé d’ailleurs quelques candidats au dernier saut.

«C’était primordial car les GPS ne fonctionnent pas à l’intérieur, les téléphones non plus. Parmi les corps retrouvés dans la forêt, plusieurs sont ceux de randonneurs égarés.»

Une détox digitale niveau expert, forcée par les origines de la forêt, née d’une coulée de lave au IXe siècle. Les métaux ferreux contenus dans la roche volcanique rendent encore aujourd’hui toute boussole caduque, d’autant que le caractère répétitif du paysage et l’impossibilité d’apercevoir le soleil depuis certains endroits perturbent le sens de l’orientation. «La lave renfermait par ailleurs des bulles de gaz qui se sont échappées lors de la phase de solidification en créant des formes étranges, figées lors du refroidissement, et de nombreuses cavités qui se révèlent dangereuses», prévient Rémi Scoccimarro. Bref, n’y jouez pas à cache-cache, vous risqueriez de perdre pour de bon.

et alii dit: à

voyez le journal d’une démonologue por tout savoir sur cette foret japonaise:
Aokigahara a été un lieu privilégié pour déposer les personnes âgées en fin de vie. Mais aussi un lieu d’infanticides pratiqués à la fin du XIXe siècle dans les campagnes. À cette époque, les Japonais sacrifiaient les nouveau-nés pour réguler la population en vue de la modernisation du pays. Ce qui fait de ce site un lieu de mort, un lieu idéal pour se suicider, mais aussi pour se débarrasser d’un corps après un meurtre.
n dit que ce lieu est le purgatoire des Yurei, des fantômes vengeurs qui ont été arrachés à la vie trop tôt par une mort violente comme le suicide ou le meurtre. Ces derniers hurleraient leur souffrance à travers le vent. On dit que même les arbres sont imprégnés de cette énergie malveillante accumulée depuis des siècles et qui proviendrait de tous les suicidés. Ces derniers feront tout pour vous garder dans ce lieu maudit.

et alii dit: à

une foret de promenade(wiki vous parle des arbres)
Il est possible de visiter la forêt de Shiratani unsui-kyō (白谷雲水峡?, littéralement « gorge d’eau et de nuage de Shiratani »), qui a inspiré Hayao Miyazaki pour les films Nausicaä de la vallée du vent et Princesse Mononoké et qui est désormais surnommée Mononoke-hime no mori (もののけ姫の森?, la forêt de princesse Mononoké).

christiane dit: à

@poussière dit: 13 mai 2019 à 16 h 27 min
La grande lessive… à la main ! Nous n’avons pas aimé (plusieurs commentateurs d’ici) les odieux commentaires que cette sasseur, se croyant tout permis, a adressés à notre chère Lavande.

Marie Sasseur dit: à

Encore un rapport sur la complexité d’expliquer la complexité, qui sert à rien.

« Pierre Médevielle, coauteur d’un rapport d’information sur le glyphosate, a assuré que le glyphosate était « moins cancérogène que la charcuterie ou la viande rouge ». Pour Cédric Villani, invité lundi sur franceinfo, « c’est la conclusion que tire Pierre Médevielle à titre personnel ».
France info

christiane dit: à

@Phil dit: 13 mai 2019 à 17 h 02 min

« comme le temps passe. nous avions passé un agréable moment à commenter cette photographie de Sander des trois fermiers… »
Oui, je me souviens… August Sander. Cette photo… Chapeau et canne… un chemin de campagne boueux, le 1er mai 1914. Qu’est-il advenu de ces trois jeunes hommes endimanchés ? Et Richard Powers imagine… Trois fermiers s’en vont au bal. C’était son premier roman. Paru (traduit) en 2004 en France.

DHH dit: à

Voila plusieurs semaines que je viens quotidiennement sur la RDL que je lis avec interet les billets et que je balaie consciencieusement les commentaires mais que je ne trouve aucune occasion de poster et j’ai essayé de comprendre pourquoi je n’ai plus la tentation de rentrer dans cette conversation
D’abord une réponse évidente ;je ne me vois pas ajoutant mon grain de sel dans les échanges desolants pour ne pas dire puerils qui sont entrain de proliférer par bourgeonnement exponentiel , se développant en un géométrie complexe combinant mauvais coups et marques de soutien, amenés de manière directe ou indirecte sur fond clanique .
Mais ce n’est pas tout
Jusqu’à présent je postais lorsque j’avais quelque chose à dire à partir d’expériences personnelles, de souvenirs littéraires ou de savoirs dont j’ai l’immodestie de me prévaloir, et lorsque je pensais que mon propos était susceptible d’intéresser, d’éclairer ou d’amuser les autres ou bien de leur offrir une ouverture inattendue sur divers sujets, d’ailleurs souvent éloignés de la chose littéraire
Mais j’ai compris que si j’éprouve une certaine inhibition à continuer à poster dans mon registre habituel , c’est d’abord parce de tels commentaires semblent désormais inutiles sur ce blog, puisqu’il ne peuvent plus rien apporter en face de la montagne de savoirs érudits, de références pointues et de souvenirs d’une vie culturelle intense que les plus savantes des internautes d’ici-bas nous offrent , et ce quel que soit le sujet, rendant dérisoires et maladroites les pauvres observations que la posteuse de bonne volonté lambda peut oser exprimer .
Mais ce n’est pas tout, car même convaincue de la portée médiocre de mes propos par rapport à la richesse et à l’exhaustivité de ces interventions magistrales, je continuerais peut-être à poster si l’autorité de ces détentrices du savoir absolu n’avait pas débouché notamment à mon égard sur un procès en illégitimité à m’exprimer, au nom de ma pauvreté intellectuelle et de mes ignorances .
N’ayant aucun goût pour ces rodomontades déstabilisatrices, je pense donc que j’aurai vraiment peu d’occasion de poster désormais Mais sachez, vous tous avec qui j’ai noué de sympathiques relations bloguesques, que je garde vivace le souvenir de nos échanges. C’est pourquoi je vous devais cette explication avant de m’évanouir

Delaporte dit: à

Les éditions du Remue-ménage publient un livre consacré à Ulrike Meinhof, précisément à ses chroniques publiées dans la revue Konkret, avec une préface d’Elfriede Jelinek.
C’est le plaisir de voir ainsi mise en évidence la pensée d’une femme pour qui j’ai la plus intense admiration intellectuelle, comme vous le savez tous ici.
C’est vraiment un livre à acquérir (17 €, c’est cher, mais ça les vaut) en ces temps de gilets jaunes, d’élections européennes et de christianisme résurgent.
Je suis très heureux de vous en faire part, pour vous montrer que ce n’était pas seulement une obsession personnelle. Ulrike Meinhof est une pointure, que cela se sache !
Vous pouvez lire des extraits de ce livre sur le site d’ultra-gauche « lundimatin », avant de vous plonger dans cette prose magnifique et sublime.

Delaporte dit: à

Tout à l’heure, je suis passé à ma librairie, et j’ai feuilleté le livre que Haenel publie avec deux de ses comparses. C’est nul. Ce sont des lieux communs mal écrits, que vous trouvez déjà dans tous les médias. Aucune « pensée » ! Ils n’ont pas lu Ulrike Meinhof ! M’énerve surtout leurs références à la religion catholique, qu’ils semblent découvrir comme s’ils sortaient d’un oeuf. N’achetez pas ce livre informe, creux, fait de décervelage. Revenez à Ulrike Meinhof, plutôt, conseil d’ami.

renato dit: à

Three Farmers on Their Way to a Dance je l’ai lu vers 86 en anglais puis, cadeaux, en 91 en tr. it. : pas mal ; ai toutefois préféré The Gold Bug Variations. Moins sentimentale que Three Farmers…, et mieux composé. Évidemment, le lecteur, fasciné la photo de Sander, oublie la question de l’écriture et il se laisse bercer par la jolie histoire de quelqu’un qui cherche quelque chose qui fut gêneré par un rêve né d’une attitude de forte suspicion d’un personnage historique suscité par la démocratie représentative.

Delaporte dit: à

Quelques détail sur ces éditions du Remue-ménage qui publient ce livre des écrits d’Ulrike Meinhof :

« Les éditions du remue-ménage sont une maison d’édition québécoise fondée en 1976 par un collectif de femmes. Elles se sont donné comme mandat de «soutenir et faire avancer la réflexion sur la condition des femmes», au Québec et ailleurs. » Wikipédia

Ces éditions sont ce qu’étaient les Editions des Femmes à Paris, mais là au Québec. Les Editions des Femmes avaient déjà publié Ulrike Meinhof, mais le volume était scandaleusement épuisé depuis longtemps. Avis aux féministes du blog !

Delaporte dit: à

La quatrième de couverture – sublime !!!

« Où est Ulrike Meinhof ? Sur les avis de recherche, placardés dans toute l’Allemagne de 1970, on offrait 10000 marks de récompense à qui saurait la repérer. Introuvable pendant deux ans, partie s’entraîner aux techniques de guérilla, impliquée dans des vols de banques et de voitures, l’ancienne journaliste devenue insurgée clandestine est jetée en prison en 1972, puis retrouvée pendue dans sa cellule le 9 mai 1976. Le combat contre l’impérialisme, le fascisme et le capitalisme militarisé était la raison d’être de la Fraction armée rouge (RAF), dite la bande à Baader, qui s’inspirait de certains mouvements insurrectionnels de l’époque comme les Black Panthers aux Etats-Unis, Les Brigades rouges en Italie ou les Tupamaros en Uruguay. Oui est-elle, Ulrike Meinhof, au-delà du mythe entourant sa vie spectaculaire et son implication au sein de ta RAF ? « L’Allemande la plus brillante depuis Rosa Luxemburg », résumait le poète Erich Fried lors de son éloge funèbre. Immense figure de l’extrême-gauche, sorte de sorcière rouge à laquelle on a tristement accolé l’image d’une terroriste diabolique, Ulrike Meinhof avait auparavant mené une prolifique carrière de journaliste, connue et respectée dans tout le pays. Pour embrasser la guérilla, elle a tiré un trait sur sa vie de bourgeoise, d’épouse et de mère. Les chroniques d’Ulrike Meinhof, publiées dans la célèbre revue konkret de 1959 à 1969, jettent un vif éclairage sur les conflits et les bouleversements qui ont marqué cette décennie. Elle analyse la guerre froide, la présence d’anciens fascistes au pouvoir, la liberté d’expression sur fond de guerre du Vietnam, la justice sociale et la subordination des femmes. Son écriture s’y révèle mordante et profondément engagée. »

et alii dit: à

arbres sacrés du japon:les photos sont très connues:
Ces mastodontes sont en fait des arbres sacrés, des Go-Shinboku (御神木) en japonais (“Go” étant un titre honorifique) ! Ils sont généralement des éléments très importants des temples et sanctuaires Shintô et sont facilement reconnaissables justement grâce à ces cordes, elles aussi sacrées, qui les entourent. Ces cordes sont appelées Shimenawa (注連縄).
Lorsqu’il entoure un arbre, le Shimenawa indique alors qu’il s’agit ici du territoire de Dieu et donc que tout type de pollution, aussi bien physique (détritus) que sonore, doit en être exclu. Malchance et obscurité s’abattraient sur le temple s’il arrivait quoi que ce soit à cet arbre, voila la raison pourquoi ils perdurent à travers les générations. On trouve aussi souvent sur ces cordes des sortes de bandes de papiers pliées, appelées Gohei (御幣), et des épis de riz.

Le Shimenawa ne sacre pas que les arbres puisque les rochers ont eux aussi droit à leur
protection, voir des temples entiers ! Dans ce cas, le cordage est beaucoup plus gros, voir très très gros, pesant parfois jusqu’à plusieurs centaines de kilos.
A l’origine, ces cordes servaient à la déesse Amaterasu pour sauver un même lieu de l’obscurité deux fois de suite. Elles servaient aussi à faire le lien entre notre monde et celui du divin. Les Gohei quant à eux symbolisent les bras de Dieu et emprisonnent les mauvais esprits, c’est pour cette raison qu’ils sont périodiquement changés.

De nos jours, ces cordes sont essentiellement devenues des objets décoratifs pour le grand public, et il n’est pas rare de retrouver ces symboles sur des personnages de Manga ou de jeux-vidéo, voir même dans le monde du sport avec par exemple les Sumos, où les Yokozunas (le rang le plus élevé des Sumos) portent des Shimenawa en tant que ceinture pendant la cérémonie d’ouverture des championnats. Cela tire en partie son origine d’une légende qui fait référence à un combattant de la mythologie japonaise qui handicape son haut niveau technique en s’entravant d’un lourd Shimenawa afin de se faire valoir auprès de ces adversaires.

Chaloux dit: à

Jamais lu autant de bêtises sur l’écriture. Clopine et la dinde se renvoient la balle comme au poulailler.
Merci à Christiane d’avoir rétabli une certaine vérité contre la gale Barozzi. Je mets la malveillance de ce dernier (c’est bien le mot) sur le compte de l’âge et de la drogue.

Bonne soirée,

Clopine dit: à

Après Lavande, DHH ! Les Dames du blog le quittent. Va falloir opérer une remise en question, là.

On va commencer par moi, par qui, généralement, les scandales arrivent.

Un peu de réflexion ne me fera pas de mal non plus.

parce que, voyez-vous, quand j’essaie de répondre à une perche que l’on m’a tendue (ici, le parallèle woolf/Proust, et que pas un, pas une, ne prend la peine de soupeser un peu ce que j’avance, (et c’est ce genre de discussion que, pour de vrai, je cherche ici) mais qu’on me renvoie systématiquement à de stériles considérations sur ce que je suis ou ne suis pas, ben ça prouve qu’effectivement, il n’y a plus grand’chose à tirer de ce lieu; Dhh a raison : la parole (celle sur des sujets intéressants, pas du copiécollé prédigéré) est ici confisquée désormais.

Marie Sasseur dit: à

@Phil dit: 13 mai 2019 à 17 h 02 min

Il faut reconnaitre que je respire mieux que R. Powers qui lui ne manque pas d’air, pour enfumer, en planant pas mal. Je ne sais si la proximité des Smoky Mountains y est pour quelque chose. Toujours est-il qu’aux altitudes où je respire, j’ai plus de chance de trouver un pin cembro , le seul à resister..;-)

Pour votre photo vintage d’August Sander, comme vos souvenirs bloguesques, John Berger a trouvé, en gros, ‘The Suit and The Photograph’, je vous le fais rapide, qu’ils étaient sapés comme des sacs et trahissaient bien leur appartenance à la working class ( “Their hands look too big, their bodies too thin, their legs too short” (Berger, 1980)
Un journal allemand aurait identifié les 3 fermiers qui allaient danser comme étant en fait des mineurs.

Jazzi dit: à

« sur le compte de l’âge et de la drogue »

Tu oublies l’essentiel, Chaloux : le vice (Delaporte dirait le stupre) !

Merci DHH pour cette mise au point. J’en suis fort triste mais je peux comprendre…

Chaloux dit: à

Les propos de Clopine à propos de Proust sont à la limite de la débilité. Ce ne serait pas charitable de commenter. Ce dont elle ne veut pas s’apercevoir, elle qui ne songe qu’à dominer, c’est qu’on ne domine pas sans intellect.

Marie Sasseur dit: à

Merci de l’info, Delaporte, je vais aller voir si je peux lire cette préface de Jelinek. C’est toujours intéressant de savoir où elle en est.

et alii dit: à

Des arbres affairés cherchent leurs branches arrachées qui

éclatent

des arbres affolés

des arbres comme des systèmes nerveux ensanglantés

mais pas d’êtres humains dans ce drame

l’homme modeste ne dit pas je suis malheureux

l’homme modeste ne dit pas

nous souffrons

les nôtres

les nôtres meurent

le peuple est sans abri

il dit nos arbres souffrent
H.Michaux à distance

poussière dit: à

« On ne peut que s’affliger à la lecture des textes engagés de Meinhof sur les marginaux (elle était particulièrement préoccupée par la situation des enfants placés dans des foyers) quand on constate que le ton devient de plus en plus apodictique, intransigeant, autosatisfait, un ton qui finit par tout écraser, toute objection éventuelle, peut-être par désespoir parce que ses textes ont si peu d’influence, peut-être pour des raisons personnelles, pour aboutir au ton brutal du commandement s’apparentant déjà considérablement aux ordres impitoyablement aboyés que l’on trouve dans ses textes ultérieurs, écrits dans la clandestinité, des ordres qui semblent aujourd’hui répercuter l’écho de cette sombre période qu’elle détestait. Il s’agit d’une véritable tragédie. »

Marie Sasseur dit: à

Pour les adeptes du nature writing, chef d’oeuvre sur a la télé fr5, ce soir.
Deliverance

Bonsoir.

D. dit: à

Alors ça renato, pisser assis nous rapproche car oui, moi aussi je pisse assis.

Phil dit: à

Deliverance (in français: Delivrance), excellent film vintage, Burt Reynolds sans moustache renvoie les kohlanta au bac à sable. carefull: les indigènes dégénérés et homophiles, intournable aujourd’hui.

Janssen J-J dit: à

même au pied d’un sequoïa dans la vraie nature, le pissat assis ? moi, j’y arrive pas. Et les femmes aimeraient tant pouvoir pisser debout, un monde mal fait. L’histoire de prévenir le cancer de la vessie masculine, alors celle là, j’avais pas encore entendu. On en apprend des choses icite, en dehors de marcel proust et fernand céline

Jean Langoncet dit: à

@Deliverance (in français: Delivrance), excellent film vintage, Burt Reynolds sans moustache renvoie les kohlanta au bac à sable. carefull: les indigènes dégénérés et homophiles, intournable aujourd’hui.

Commentaire typique d’aujourd’hui. Deliverance ? Comme si c’était hier

Phil dit: à

comme si c’était hier ?..bitte sehr, passez en premier dans la pirogue de Reynolds, mister l’engoncé

Jean Langoncet dit: à

Cela dit, c’est sans doute moi qui ne voit pas le temps passer ; un demeuré

Jean Langoncet dit: à

Vois que le canoë présente une voie d’eau avant même la chute dans le canyon

renato dit: à

Le temps passe même si on ferme les yeux.

Jean Langoncet dit: à

Le temps renato ? Et s’il n’existait pas ? Pourquoi en faire une condition du mouvement ?

renato dit: à

« Et s’il n’existait pas ? »

La trotteuse tourne même si on ne la regarde pas.

christiane dit: à

@et alii dit: 13 mai 2019 à 21 h 15 min
Quelle force de caractère pour traverser ces rapides avec, dans les mains, une telle beauté. Merci pour ce Michaux et le Ginko, mon arbre totem.
Bonne nuit.

Delaporte dit: à

« Delaporte, je vais aller voir si je peux lire cette préface de Jelinek. C’est toujours intéressant de savoir où elle en est. »

Je crois que cette préface est trop timide. Jelinek pour une fois n’est pas à la hauteur. ce que vous devez bien regarder, c’est le texte même de Meinhof, prophétique, intelligent, politique, superbe. Un texte pour aujourd’hui, qui n’a rien perdu de sa vitalité. Tenez, je recommande ce livre au prince Albert. Pas à Macron, c’est foutu ! Au prince Albert, ce grand catholique !

Delaporte dit: à

Au moins, le prince Albert, il a choisi une épouse convenable – une ancienne nageuse olympique, mais avec du style. C’est bien autre chose que les Windsor, avec toutes ces catins royales qu’ils sortent d’on ne sait où. Les enfants d’Albert, les jumeaux, sont très mignons. Ils sauront bien se tenir. Pas comme Archie ! Allez, j’ai assez prophétisé sur lui. Sacré Archie !

Paul Edel dit: à

Clopine pourquoi voulez vous qu’on entame une discussion avec vous sur un parallèle Proust et Woolf?alors que vous achevez votre post par un « Perso, ma petite opinion me suffit ! » tout est dit.

Delaporte dit: à

Mon cher PaulEdel, vous l’amateur de littérature allemande : Jelinek préface ce livre sur Ulrike Meinhof. Qu’en pensez-vous ?

renato dit: à

Ah ! mademoiselle Jelinek, comme aimait dire Bachmann.

Delaporte dit: à

renato dit: 13 mai 2019 à 23 h 24 min

Et vous, pauvre renato, l’ami des cardinaux, vous en pensez quoi ? Mais j’oublie : vous êtes incapable d’un jugement substantiel. Retournez à votre sieste !

renato dit: à

Croyez-vous vraiment que vos jugements substantiels m’importent, Delaporte ?

Delaporte dit: à

J’aimerais bien rencontrer un jour le prince Albert. Pas pour me foutre de sa gueule. A un dîner de con, il serait formidable. C’est tragique. Mais c’est un grand monarque, un prince – sous contrôle de l’Etat français, ce qui n’est pas une preuve de moralité, bien sûr. Je parlerais avec lui de ce qu’il ne connaît pas, et pour cause : Ulrike Meinhof. Aucun risque de révolution à Monaco ! Gilets jaunes, connais pas !!!

Delaporte dit: à

« Croyez-vous vraiment que vos jugements substantiels m’importent, Delaporte ? »

Non, parce que vous ignorez le sens de ces mots en français. Mais ce n’est pas grave. Moins on communique avec vous, et mieux on se porte.

Jean Langoncet dit: à

@la trotteuse

On vous a connu, ici même, assez régulier : tantôt coucou suisse de minuit pile, tantôt biscottes et petit crème de huit heures et quelque ; puis vous voilà maintenant ici jusqu’à plus d’heure, du soir au matin. Good!

Delaporte dit: à

renato, c’est grandiose. Il a rendez-vous avec un grand cardinal de l’Eglise catholique, il le rencontre même plusieurs fois (grâce à son père), et que retire-t-il de ces entrevues : RIEN ! Cela aurait dû changer sa vie. Cela n’a rien changé à sa médiocrité, et à son niveau intellectuel plus bas que zéro. On a donné de la confiture à un cochon, voilà tout. Parole d’évangile !

Delaporte dit: à

renato, il n’y a rien à en tirer. Il est imperméable à tout, et surtout à l’intelligence. Il s’incruste sur ce blog fièrement, sans nul résultat. Quelle calamité ! Va au diable, charogne !

renato dit: à

Ah ! parce qu’en français il n’a pas le même sens qu’en latin, italien et ainsi de suite ? Non, mais c’est pas possible ! il y a des niveaux de bêtises inimaginables,

renato dit: à

« puis vous voilà maintenant ici jusqu’à plus d’heure, du soir au matin »

Tout dépend de la forme de la journée, il y en a qui sont très ennuyeuses, d’autres moins, certaines m’as du tout.

renato dit: à

oups ! m’as pour PAS : « C’est la faute au correcteur », dit-il d’un air indifférent…

William Legrand dit: à

Richard Powers doit bien se marrer car depuis trois jours on ne parle plus de son roman… pour laisser la place aux égos… déci/dément

Marie Sasseur dit: à

Phil, you wrote:
« Deliverance (in français: Delivrance), excellent film vintage, Burt Reynolds sans moustache renvoie les kohlanta au bac à sable. carefull: les indigènes dégénérés et homophiles, intournable aujourd’hui. »

Tout à fait.

Deliverance, Délivrance en français, est un film de John Boorman ( 1972), tiré du roman éponyme de James Dickey ( 1970, 1971 pour la trad française par Pierre Clinquart, et collec  » J’ai lu » 1974)
James Dickey qui apparait à la fin du film, en shérif, donne une caution solide à cette adaptation ciné, car les dialogues, comme cette scène grandiose  » que faire du corps », où Lewis( Burt Reynolds) explique qu’il sont là où il n’y a plus de loi, sont absolument fidèles au bouquin.
Ce qui change, c’est que le récit est fait par un narrateur en l’occurence, Ed. ( John Voight, dans le film)

« les indigènes dégénérés et homophiles, incontournable aujourd’hui » pensez-vous.
Je ne vois pas pourquoi refaire et/ou comparer une création qui se suffit à elle-même.

Ces quatre citadins, décident sur proposition de Lewis -Burton, l’un des meilleurs archer de l’état, aventurier costaud et expérimenté, véritable écologiste dans l’âme, de se rendre dans un endroit sauvage qui sera bientôt noyé sous les eaux du barrage.
Cette zone sauvage est peuplée d’indigènes; dégénérés, que vous employez Phil, est un vocable inadapté au contexte. C’est la situation qui va dégénérer.
Ce « royaume de Sensibilité », tel que l’aime Lewis le pur et dur, ressemble à ce que ce sera « après », une fois l’effondrement de toute cette course folle hyper techno-consommatrice advenu. Il le leur décrit comme une communauté, où  » on chasse, on baise beaucoup, on travaille un peu la terre, on fabrique du whisky et de la musique à gogo-elle jaillit des arbres pour ainsi dire. Tout le monde joue de quelque chose, guitare, banjo, tympanon(…) » .

Evidemment, cette vision idyllique, va vite se révéler, à ces quatre partant pour une aventure de quelques jours, comme l’enfer vert du japon..;-)avec la rencontre fatale de deux spécimen d’une communauté sans doute abrutie par l’endogamie, le whisky frelaté « maison ».

La scène que vous avez retenue Phil, qui est celle qui va conditionner toute la suite de cette descente aux enfers, au sens propre comme au sens figuré, celle du viol, est très sobrement décrite dans le bouquin, alors que Boorman lui a véritablement donné une dimension fabuleuse, quasi-mythologique, avec deux hommes mi-humains, mi-gorets s’accouplant sauvagement.

Langoncet, une attention particulière pour les  » demeurés » ( à ce mot, je pense aussi au Lennie Small de Steinbeck) que vous aviez déjà du poster  » hier ».

https://www.youtube.com/watch?v=gsC4kf6x_Q0

(A noter que tout cela se passe non loin de chez R. Powers, et nous change grandement de cette daube néo-écolo  » totalitaire ».)

Alexia Neuhoff dit: à

Ces péripéties qui émaillent les commentaires font songer à ces « soaps » où des scénaristes sans talent inventent des rebondissements puisqu’il faut bien (c’est le but) retenir l’attention du téléspectateur. Dans un cas comme dans l’autre, des criailleries, des cris, des crises, rarement des crimes. Ou bien à ces fins de banquet où, fatigue et excès de bouche, finissent par déchirer l’espèce de cordialité minimale que les convives s’étaient imposée. La cravate se dénoue, le mascara coule un peu, la coiffure s’affaisse, le vêtement se froisse, on se relâche sur sa chaise, on s’étale, on s’avachit, le ton monte. Le décor est planté : place aux inimitiés, aux querelles d’ego, aux jalousies, aux tentatives de domination, aux vieilles rancunes, aux haines recuites. Le lendemain, paracétamol et citrate de bétaïne, on oubliera tout… jusqu’à la prochaine fois. La comédie humaine, en somme.

Marie Sasseur dit: à

(merci Passou, si vous ne savez pas pourquoi, moi, je le sais)

et alii dit: à

Les masques en forme de cœur sont une constance des créations des peuples de la forêt équatoriale. Soutenu par des chants, des danses et de la musique, l’être masqué réveille la mémoire collective. Signe de communication, il apparaît dans des manifestations commémoratives et festives célébrant les ancêtres et les esprits de la nature. Son habit, fait de feuilles, de fibres végétales, de tissu, couvre entièrement son corps ; le champ facial, cerné par le front et les joues, dégage un espace en forme de cœur revêtu d’une teinture blanche, le mpemba. Cet archétype sculptural se répète des Kwele et des Fang au Gabon jusqu’aux Lega et aux Bembe dans l’est congolais (RDC). Toujours semblable, toujours différent, il se module selon les peuples et leurs coutumes. Son rôle est multiple : réveiller l’identité du groupe dans des rituels d’initiation, vénérer les ancêtres et les esprits de la nature, chasser les esprits mangeurs d’âme, châtier les coupables ou encore guérir les malades, célébrer les rythmes de la nature, accompagner les funérailles.

3L’étude ethno-morphologique est complexe et doit tenir compte de plusieurs aspects : la structure même du masque en cœur à laquelle sont liés les signes sensoriels tournés vers l’intérieur (ouïe, odorat) ; les types de coiffure et les scarifications précisant l’identité des êtres représentés. En outre, les signes de communication (les yeux, la bouche) permettent de toucher ce qui dépasse le visible (ubiquité du regard, respect du silence initiatique, parole d’autorité, de vie et de mort). Les cérémonies où sortent les masques revivifient les convictions et les croyances des membres du village. Temps et espace se métamorphosent. Une joie mêlée de crainte s’empare des participants.

Les Fang et les peuples apparentés
https://journals.openedition.org/aaa/598

et alii dit: à

non, elles n’ont pas été oubliées
Comment pensent les forêts : vers une anthropologie au-delà de l’humain
Eduardo Kohn
2017

et alii dit: à

La forêt de Bialowieza, en Pologne, est l’une des plus anciennes d’Europe. Wikimedia
Les forêts anciennes, ces laboratoires du vivant
Jean-Pierre Husson, Université de Lorraine

Chargées de représentations, les vieilles forêts constituent par leurs caractéristiques uniques de véritables laboratoires du vivant.
the conversation

et alii dit: à

enfin, la plus célèbre:
Dans la campagne près de Dunsinane, et en vue d’une forêt. Entrent avec des enseignes et des tambours Malcolm, Le vieux Siward et son fils MacDuff, Mentheith, Caithness, Angus, Lenox, Rosse ; soldats en marche.

Malcolm : Cousins, j’espère que le jour n’est pas loin où nous serons en sûreté chez nous.

Menteith : Nous n’en doutons nullement.

Siward : Quelle est cette forêt que je vois devant nous ?

Menteith : La forêt de Birnam.

Malcolm : Que chaque soldat coupe une branche d’arbre et la porte devant lui : par-là nous dissimulerons à l’ennemi notre force, et tromperons ceux qu’il enverra à la découverte.

et alii dit: à

La forêt qui marche, Macbeth – acte V

P. comme Paris dit: à

Toujour sidérant d’érudition et alii…

et alii dit: à

P. comme Paris dit: 14 mai 2019 à 10 h 06 mince n’est pas seulement de l’érudition (livresque comme shakespeare) il y a des rencontres aussi ;par exemple les masques :malgré le secret,un homme m’a un peu raconté et sa colère après les blancs qui voulaient des masques qui leur avaient tant coûté à eux!

et alii dit: à

ma rencontre m’avait parlé du choix des arbres aussi ,si exigeant;
En Côte d’Ivoire, le masque est généralement réalisé à partir de bois d’hévéa sauvage, également appelé arbre à caoutchouc. Le sculpteur ôte l’écorce, puis commence son travail à l’herminette (une hachette au tranchant recourbé comme le museau d’une hermine). Il termine le travail au couteau et le peint.

Au Libéria en revanche, les techniques sont légèrement différentes ; tout le travail est réalisé à l’herminette, y compris les finitions.

Ainsi, les techniques sont très différentes d’un pays à l’autre, ce qui contribue à la richesse de cet art à part.

P. comme Paris dit: à

Pauvre platane,
arbre à abattre,
coupable de meurtre.

christiane dit: à

@Alexia Neuhoff dit: 14 mai 2019 à 8 h 37 min

Matin brun – Franck Pavloff – 2002.
Un texte très court de 11 pages que vous connaissez certainement. Une invitation à résister avant qu’il ne soit trop tard…
«la peste brune» … maladie contagieuse et infectieuse.
Époque trouble, les commentateurs de ce blog ni des héros, ni des salauds, pour éviter les ennuis, détournent les yeux…
Où risquent de nous mener ces petites lâchetés ?

RAPPEL :

hamlet dit: 12 mai 2019 à 22 h 41 min à
Marie Sasseur : « j’espère qu’après vos propos plus qu’ignobles les autres commentateurs se tapent de vos liens à la con et de vos avis éclairés. »
(une analyse ô combien pertinente du rapport culture / malveillance de marie sasseur est introuvable… d’où peut-être les remerciements ravis de l’intéressée…)

x dit: 13 mai 2019 à 0 h 55 min
« Hamlet, je suggère pour ma part un boycott de l’espace des commentaires du blog. Pourquoi ?
Par solidarité avec Lavande
(non seulement a) victime par alliance de « validisme »/ « ableism » et en même temps accusée de discrimination et b) harcelée en tant que mère adoptive, mais surtout, mais bien plus, car nous ne sommes pas encore sur un campus américain, parce qu’elle a été attaquée d’une façon vile dans ce qu’elle a de plus cher) tant que des excuses en bonne et due forme n’auront pas été présentées par « Marie Sasseur ». […]
— [les commentateurs] s’éviteront enfin cette réflexion cruelle lorsque viendra leur tour de subir non pas de banales agressions mais des coups bas disqualifiants : quand elle s’en est prise à Lavande, je n’ai rien dit, parce que je ne suis pas père/mère ou bien parce que je suis père/mère biologique, parce que mon conjoint est valide…
Chacun connaît les formules de Martin Niemöller, mais apparemment d’un savoir abstrait. « Aux heures les plus sombres » de ce blog, il serait bon d’en tirer une ligne de conduite
— enfin, on verrait bien que la flatterie (envers « le patron »), qui a fâcheusement donné l’impression d’assurer l’impunité à un commentateur espagnol particulièrement ordurier, ne paye pas toujours… »

christiane dit: 13 mai 2019 à 8 h 38 min
Hamlet – 22h41 et X – 0h55
Bravo et merci. Effectivement quand je vois la Sasseur nous la jouait pacifique et s’émerveillant des arbres et de la bonté d’êtres exceptionnels avant de citer le film de Giono et que je relis les deux commentaires qu’elle a osé adresser à Lavande, (sans oublier ceux qu’elle adressa à Jazzi qui releva immédiatement l’ignominie des paroles de sasseur, je suis écœurée.
Je rappelle le commentaire de Lavande.
Lavande dit: 6 mai 2019 à 11 h 10
« Grande promenade hier après-midi, malgré le froid, suivie d’une séance de cinéma avec des amis. Au retour je jette un œil aux commentaires et je lis les Marie SS de 14h-15h.
Je jette l’éponge. Pas envie de participer à un blog où sévit 24h/24 une bonne femme aussi gratuitement odieuse. »

et ceux, ignobles, de sasseur qui ont légitimé cette réaction de Lavande :
Marie Sasseur dit: 5 mai 2019 à 14 h 44, citant d’abord partiellement Lavande :
« Mais j’ai des ami(e)s homosexuel(le)s parfaitement banalement normaux. »
Ils sont en fauteuil roulant ? »
(Évocation de son époux décédé)
Marie Sasseur dit: 5 mai 2019 à 14 h 41
« Ou plutôt si, je sais pourquoi.
Car ce truc monstrueux de labo, ne pose pas la question qui la taraude.
Aurait-elle adopté un enfant qui sera homo ou lesbienne. »
(« Le truc monstrueux de labo » étant Lavande, Et son enfant évoqué dans la 2e partie de ce commentaire avant d’imaginer cette question perverse)[…] »

et alii dit: à

et ndans la franc-maçonnerie,rituels forestiers
Dans ce rite, la règle du silence est imposé « Il faut d’abord savoir se taire,
Être discret, sage et prudent » (Chanson rituelle).

L’initiation se faisait en pleine lumière, sans bandeau, car « tout est lumière pour un bon briquet fendeur ».

La religion est abandonnée au profit d’un paganisme qui renoue avec un symbolisme forestier ancestral : union du ciel et de la terre par l’arbre et mouvement cruciforme entre les « père – mère » (direction verticale) et les « parrain – marraine » (« parents » sur cette terre ; direction horizontale), auquel s’ajoutent l’arbre croisé et les branches croisées.

Sous l’aspect symbolique, la femme reste présente avec l’évocation de la marraine.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Rituels_forestiers

Marie Sasseur dit: à

la folle dingo en conversation avec la clé usb.
Sa « petite » lâcheté, innommable, bien vite enterrée…

Et pendant ce temps la deux anges se présentent aux Invalides.

Paul Edel dit: à

Dans son étude universitaire, « poétique de l’intime dans l’œuvre de Proust, Woolf et Pessoa » Sandra Cheilan donne de précieuses indications sur l’influence directe de la lecture de Proust sur l’écriture de Woolf(qu’elle lisait en français ) .. En voici un bref extrait :
« À propos des descriptions de soirées mondaines, Woolf cite encore Proust comme une référence le 18 novembre 1924; Woolf écrit alors son chapitre sur la folie dans Mrs.Dalloway, avant d’entamer la grande soirée mondaine et finale, dont Proust lui fournit le modèle : « Je suis sûre que Proust saurait exprimer ce que je veux dire là –ce grand écrivain que je ne puis lire quand je corrige tant il est persuasif. Il donne l’impression qu’il est facile de bien écrire, alors qu’en réalité on ne fait que glisser sur des patins empruntés »
.Ce qui est remarquable dans le déroulement du journal, c’est que cette phrase anodine portant sur l’influence proustienne est encadrée de la mention de deux grandes découvertes pour Woolf: celle des «grottes» qui relient de manière invisible et inconsciente les personnages, et dont elle témoigne la veille dans son journal, et la révolution temporelle du «passé par tranches». L’influence proustienne ne se limite donc pas à la seule notation qu’en fait Woolf, à cette date du journal, mais nourrit toutes les pages de commentaires sur « Mrs.Dalloway ».
Symptomatiquement toutes les inventions que Woolf consigne (la technique des personnages, le traitement du temps) sont placées sous le patronage de Proust. Le 28 novembre 1928, Woolf rapporte à posteriori ses effets d’écriture de « To the Lighthouse »(« vers le phare »). La progression de cette page du journal est emblématique de la place proustienne dans l’œuvre et la vie de Woolf: le visage de Proust surgit au cœur de la réflexion woolfienne sur son œuvre et sur son écriture. Woolf commence par commenter la dimension cathartique de l’écriture de » To the Lighthouse »qui la libère du souvenir traumatique de la mort de sa mère. Cette ouverture en forme de réminiscence, éminemment proustienne, se prolonge dans une réflexion plus générale sur le sens de la vie. Woolf utilise alors l’image du globe, de la boule. Cette image, déjà utilisée par Woolf pour désigner l’œuvre proustienne dans «Phases of fiction», déclenche la présence de Proust: « J’aimerais saisir la boule dans mes mains et la sentir paisiblement ronde, lisse, lourde. Et la tenir ainsi jour après jour. Je vais lire Proust, je pense. Revenir en arrière et repartir de l’avant »
Cette irruption du modèle proustien au cœur de la pensée de Woolf suscite une réflexion esthétique sur la découverte du procédé de «saturation». Or là encore dans la description de ce procédé, Woolf reprend mot pour mot la manière proustienne telle qu’elle la décrivait dans «Phases of Fiction»: Il m’est apparu soudain que ce que je veux faire maintenant, c’est saturer jusqu’au moindre atome; autrement dit, éliminer tout déchet, corps inerte et superfluité. Reproduire l’instant dans sa totalité, quoi qu’il puisse inclure. Disons que l’instant est une combinaison de pensée, de sensation, plus la voix de la mer ». Le rejet syntaxique, en forme d’hyperbate en anglais, comme dans la traduction en français, met en valeur la présence narrative, et obsessionnelle de cette «voix de la mer» typiquement woolfienne, dont on sait que le motif de l’eau structure les œuvres. Le feuillet diariste relève de ce triple mouvement d’inspiration, d’assimilation et de transformation: la«voix de la mer» est bien une spécificité woolfienne, qu’elle ajoute à la narration proustienne. Woolf a fini de s’approprier l’œuvre proustienne. Elle prend également beaucoup de notes sur Proust au moment de la rédaction de The Waves (1929) et de The Years(1934). En 1934, elle annote encore l’œuvre proustienne en vue de l’écriture de ses essais: «Je couvre Proust de petits carrés de papier collant de couleur». Étude critique et mise en pratique se conjuguent dans la pratique littéraire de Woolf, l’influence proustienne irriguant ces deux pans de l’écriture. »

christiane dit: à

@Marie Sasseur dit: 14 mai 2019 à 11 h 30 min
Et voilà, ellerecommence, avec ses mêmes delires : « la folle dingo en conversation avec la clé usb.
Sa « petite » lâcheté, innommable, bien vite enterrée… »
Alors quelle petite lâcheté, sasseur ? ayez au moins le courage d’être ignoble jusqu’au bot avec vos insinuations !

« Et pendant ce temps la deux anges se présentent aux Invalides. »
Ils n’ont rien à voir avec vous, démoniaque sasseur. Continuez à salir les uns et les autres puisque vous êtes protégée par Passou. Le faites-vous chanter pour qu’il n’ose vous vire de ce blog ?

et alii dit: à

clopine, l’aubépine doit vous être familière:il y a une page sur l’aubépine normande sur un linqe j’ai donné:
la pratique était autrefois répandue dans la campagne Normande de faire pousser des pieds d’aubépines pour délimiter des parcelles rurales. Usant de leur longévité, les propriétaires en plantaient aux angles de leur terrain afin de borner l’espace et s’assurer ainsi la pérennité d’une appartenance. Un tel rapport à l’aubépine pourrait expliquer pourquoi celle de Bouquetot est encore présentée de nos jours comme un « symbole de virginité » ; il y aurait peut-être derrière ce symbolisme une signification d’inviolabilité du territoire.
https://krapooarboricole.wordpress.com/category/arbres-coup-de-coeur/aubepines/

christiane dit: à

@et alii dit: 14 mai 2019 à 11 h 06 min

« et dans la franc-maçonnerie,rituels forestiers
Dans ce rite, la règle du silence est imposé «Il faut d’abord savoir se taire, Être discret, sage et prudent »
Oui, je sais, et Alii, mais se taire c’est être lâche. Il faudra que Passou me vire de ce blog pour que je ne rappelle pas TOUS LES JOURS l’infamie de l’ignoble sasseur.

L’initiation se faisait en pleine lumière, sans bandeau, car « tout est lumière pour un bon briquet fendeur ».

P. comme Paris dit: à

Le merlin enchanteur,
pour une épaisse buche
ou une porte d’église.

William Legrand dit: à

merdre…où est passé Barozizi ? il nous manque ! parti à Cannes pour le cinoche ?

William Legrand dit: à

marie sasseur ! bof, la mienne de sœur ne voudrait surtout pas qu’elle mette sa main dans la culotte de mon zouave ni dans celle de Gaga bouguereau

christiane dit: à

Alors, sasseur,
c’est quoi cette lâcheté que vous m’imputez ? Auriez-vous perdu votre langue de vipère ?

Marie Sasseur dit: à

La folle dingo attend une réponse déjà donnée tres clairement, y compris dans les commentaires de la rdl, pour qui sait lire.
Le reste, comme dit l’autre…

La preface de Jelinek à ce livre de Meinhof signalé par Delaporte est en ligne.
J’aime beaucoup cette considération:
« Nous devons cesser de parler de la pluie et du beau temps quand nous parlons des femmes et des enfants. »

Je dois maintenant vous boycotter (plus rien à ajouter sur ce billet, pour moi:passionnant )

et alii dit: à

c’est un initiation à une RDL sauvage ?à virer de bord,comme je l’aurais bien cru au premier se prenant pour « devin universel »lacaniforme eh bien bonne journée!

christiane dit: à

@Marie Sasseur dit: 14 mai 2019 à 12 h 57 min
Eh bien, non, justement, folle perverse, vous ne vous êtes JAMAIS expliqué sur ces insinuations. Allez. Expliquez-vous. J’attends de pied ferme vos calomnies pour les enregistrer.
Votre stratégie c’est d’insinuer, le pire de ce que vous pouvez imaginer mais JAMAIS vous n’expliquez quoi que ce soit.
Ou alors vous chercher à humilier, à blesser les plus fragiles. Vous êtes le cancer, la lèpre de la RDL sous ce pseudo et sous celui de LVDB.

et alii dit: à

language acquisition écrit
good readers are good at predicting words.

D. dit: à

Depuis quelques jours plusieurs banques envoient à leurs clients détenant des portefeuilles d’action des mails rédigés en une parfaite langue de bois, rassurants sur l’avenir et prudents sur le court terme.

Une fois traduit en langage clair, on comprend qu’en raison de la conjonction de nombreux facteurs défavorables la bourse peut sévèrement dévisser à tous moments.

Marie Sasseur dit: à

La folle dingo n’a pas conscience que ce qu’elle monte en buzz à propos d’un échange avec « lavande » est une conception différente de l’humanité, qui ne la concerne pas. Si cette dernière avait tant tenu à rester en contact, avec la ligue du lol, elle l’aurait déjà sûrement fait.
Et je ne serai pas le prétexte à un départ. J’ajoute que si j’estimais nécessaire la dissipation d’un malentendu avec « lavande « , cela aurait déjà pu se faire à de multiples reprises, nous ne sommes pas si « éloignées « . Ce n’est pas le cas.
Et maintenant, je zappe direct la folle dingo.

felix d dit: à

Qui parlait de ce commentarium comme d’une « bataille de vieux slips » ? C’était bien vu .

christiane dit: à

Alors, sasseur, c’est ça vos preuves de lâcheté ? Quelle belle fuite.
Vous osez écrire qu’il y a eu un échange entre vous et Lavande, mais il n’y en a pas eu. Seulement deux commentaires ignominieux de votre part portant atteinte à sa vie privée pour s’en moquer. Elle ne vous a pas répondu mais elle nous a confié, le 6 mai 2019 à 11 h 10 :
«je jette un œil aux commentaires et je lis les Marie SS de 14h-15h. Je jette l’éponge. Pas envie de participer à un blog où sévit 24h/24 une bonne femme aussi gratuitement odieuse.»
A la suite de ce commentaire, à plusieurs, nous avons manifesté notre soutien à Lavande et exiger de vous des excuses ou votre départ. Non, non, non, il ne s’agissait nullement « d’une conception différente de l’humanité », qui ne nous concernerait pas, mais d’une attaque lâche et putride de votre part adressée à la personne la plus gentille, la plus douce de ce blog. Vous êtes vraiment abominable et incapable de vous regarder en face ! Vous allez me zapper mais quelle grande bouffée d’air frais, minable petite ordure.

Marie Sasseur dit: à

Ouf!

christiane dit: à

@felix d dit: 14 mai 2019 à 13 h 51 min
Quelle élégance ! Connaissez-vous Lavande ? avez-vous comme nous tous apprécié ses commentaires délicats, plein d’humour et de poésie ? Elle était charmante autant quand elle évoquait ses activités de costumière pour une troupe de théâtre amateur sise dans sa région et (avant sa retraite elle avait consacré sa vie à la science, aux recherches scientifiques), que dans d’autres domaines : cuisine, culture, expositions, avis sur le billet…). Son époux, handicapé, était apprécié de tous dans leur ville avant qu’un jour, la maladie ne l’emporte. Elle nous avait confié avoir eu la joie d’accueillir à l’adoption, dans leur foyer une petite fille dont ils étaient fiers.
Elle s’est mêlée un jour, ici, d’une discussion sur l’homosexualité et cela avec des paroles discrètes et justes. La sasseur avec sa vulgarité et sa hargne habituelle a osé des propos inadmissibles.
« Querelle de vieux slips » ? Quel dédain pour défendre l’honneur d’une femme remarquable ! L’anonymat de ce nouveau pseudo ne m’étonne pas : lâcheté et vulgarité.

christiane dit: à

@Marie Sasseur dit: 14 mai 2019 à 14 h 05 min
Mais moi je ne vous zappe pas. Gare !

et alii dit: à

exiger de vous des excuses
christiane, vous savez bien qu’on parle de culture de l’excuse;des excuses ne changeront rien aux intentions et manoeuvres de la dite MS; elle infecterait ce blog comme si elle avait « gagné » la partie contre le blog pour lequel c’est une tuile « prévisible »:la vie privée aujourd’hui offerte en pature à tout venant ne me parait pas une nécessité d’ordre littéraire;
c’est affligeant mais la RDL n’est surement pas la première à patir de ses « désirs » d’introduction à la vie privée ; je ne comprenais déjà pas WGGquand il parlait de ses histoires sentimentales;trop, c’est trop; moi aussi je veux quitter ce blog quoi que j’y trouve ;et je regrette beaucoup l’apprentissage que j’y ai fait d’un collectif « intello »;j’en ai connu un à l’état naissant qui n’a jamais pu fonctionner et aboutir à la revue que ses initiateurs avaient en projet;je ne veux pas porter atteinte à votre « moral » mais je crois que c’est désespéré quant au fond

et alii dit: à

« Querelle de vieux slips » ? Quel dédain pour défendre l’honneur d’une femme remarquable ! L’anonymat de ce nouveau pseudo ne m’étonne pas : lâcheté et vulgarité.
c’est aussi mon avis que c’est vulgaire mais c’était une manière coutumière d’écrire sur la Rdl qui ne choquait alors personne (sauf moi,sans doute qui accusais ma naïveté »

Marie Sasseur dit: à

« la vie privée aujourd’hui offerte en pature à tout venant ne me parait pas une nécessité d’ordre littéraire »

C’est tres juste Et Al.

Le registre de l’auto-fiction y pourvoit déjà largement, avec les dégâts parfois pour les proches.

Marie Sasseur dit: à

des excuses ne changeront rien aux intentions et manoeuvres de la dite MS; 

Et Al, en rhetorique vous etes nul. Et en manipulation, quand vous vous y coller : un as.

christiane dit: à

@et alii dit: 14 mai 2019 à 14 h 23 et 19
Quel bonheur de vous lire. Vous êtes vraiment une belle personne honnête et cultivée. Puisse votre chemin être lumineux et long. Vous apportez beaucoup de beauté à ce blog. Je n’ai pas répondu à tous vos liens et commentaires sur l’arbre, bien plus porteurs d’émotion que le roman de Powers, car j’étais à la suite de x, hamlet, JJJ, Jazzi… auprès de Lavande dont les commentaires me manquent tellement. J’espère que ses petites marionnettes ont maintenant une garde-robe qui fera pétiller les yeux des enfants.
Merci, Et Alii pour ces bonnes paroles (et celles d’avant, pas tout à fait inconnues…). Je pars rencontrer les arbres du parc proche…

Marie Sasseur dit: à

R Powers a ecrit in truc sur le dilemme du prisonnier. Un truc famille.

Le schéma est le suivant:

« Le dilemme du prisonnier, énoncé en 1950par Albert W. Tucker à Princeton, caractérise en théorie des jeux une situation où deux joueurs auraient intérêt à coopérer, mais où, en l’absence de communication entre les deux joueurs, chacun choisira de trahir l’autre si le jeu n’est joué qu’une fois. La raison est que si l’un coopère et que l’autre trahit, le coopérateur est fortement pénalisé. Pourtant, si les deux joueurs trahissent, le résultat leur est moins favorable que si les deux avaient choisi de coopérer. »

D. dit: à

Ce soir c’est steak haché-purée.

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

14h23 «L’anonymat de ce nouveau pseudo ne m’étonne pas : lâcheté et vulgarité.»

Faisons preuve de mansuétude pour la lâcheté et la vulgarité; sans elles, point de bravoure ni de délicatesse.

Delaporte dit: à

« Celui qui meurt au combat n’a pas seulement accompli son devoir, il a accompli sa destinée »

Discours emphatique de Macron, qui nous met mal à l’aise. N’est-ce pas lui qui les a envoyés au casse-pipe, avec mission de récupérer indemnes les otages, et donc de ne pas tirer les premiers, malgré le danger ? Tout ça, pour bénéficier d’un moment de popularité avant les élections, et de faire diversion par rapport aux gilets jaunes. Ce n’est pas glorieux. C’est même la honte.

Delaporte dit: à

« Ce soir c’est steak haché-purée. »

Mon cher D, ce soir vous mangez des choses molles, alors que moi, j’ai prévu une margherita artisanale (6 €, quand même). Toute l’Italie dans mon assiette. Ce soir je voyage.

Delaporte dit: à

En fait, la pizza est surtout une spécialité napolitaine.

Chaloux dit: à

« Celui qui meurt au combat n’a pas seulement accompli son devoir, il a accompli sa destinée »

Quel est le crétin qui a pondu ça? Scandaleux.
Et la mère du soldat tué a bien fait de retirer la main de Macro de son épaule.

République de la pourriture.

renato dit: à

« délicatesse et bravoure »

L’un des frères Marx — Groucho, il me semble — aurait dit l’avoir connue lorsqu’elle n’était pas encore vierge… Bon, aujourd’hui la boutade grince, mais dans les années 50 ça devait faire son effet.

Tenir en compte qu’ils étaient originaires du même monde culturel : d’un côté et de l’autre de Rhin…

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

La destinée du soldat n’est pas de mourir, c’est de se battre.

vedo dit: à

Pour ceux qui comprennent l’allemand, aujourd’hui sur SWR2, « “Was macht Theodor Fontane so modern? » Diskussion

Entre autres, deux genres d’homme chez F., agés comme lui avec une vision similaire, ou jeunes et alors images du rôle de l’Etat.

hamlet dit: à

Paul Edel dit: 14 mai 2019 à 11 h 33 min

même que dans « Dalloway » il y a « way » / Dallo’s way

on ne peut pas faire plus proustien…

Phil dit: à

Intéressante lecture du film « Delivrance » miss sasseur, 8.30, heure à nesquick. Drôle de biphasisme dans vos sorties saillies qui vous qualifie pour le média survival. en bonus, « Sharky’s machine » de et avec Burt Reynolds.

hamlet dit: à

Marie Sasseur dit: 14 mai 2019 à 14 h 42 min

les anglo saxons sont effectivement très friands de ces jeux logiques sur les dilemmes moraux fondés sur les théories utilitaristes et dans lesquelles nous nous faisons souvent piégés.

pensez-vous que ces choses abominables que vous avez écrites à Lavande pourrait faire l’objet de ces dilemmes moraux ?

plutôt que balancer des liens inutiles que vous trouvez sur google il faudrait nous en dire plus : dans quelle disposition d’esprit étiez-vous pour écrire ça ?

étiez-vous guidée par la pure méchanceté ? ou par la simple bêtise ?

et le coup du « moi aussi j’ai beaucoup souffert, je suis une pauvre femme esseulée et malheureuse » cela ne sert à rien !

vous comprenez bien qu’à ce niveau vous ne pouvez pas vous défiler en incitant les autres à la pitié.

limite vous diriez qu’il vous reste trois jours à vivre que votre commentaire n’en serait pas moins ignoble !

vous le comprenez ou pas ?

vous qui semblez aimer les dilemmes moraux vous devez bien le comprendre non ?

hamlet dit: à

renato, il y a tellement de choses difficiles quand on vit avec une femme, comme par exemple toujours oublier de remonter la lunette des chiottes quand elles vont faire pipi…

hamlet dit: à

je veux dire : toujours oublier de remonter la lunette des chiottes quand elles ont fini de faire pipi…

c’est hyper agaçant !

Marie Sasseur dit: à

Cet hommage du président français était certainement à la hauteur de celui dû à deux soldats d’excellence.
Il restera néanmoins, cette immense colère, de vies à peine ėbauchées non sacrifiées pour répondre à un destin, mais pour ces deux commandos marins, pour sauver deux irresponsables en vadrouille. C’est ce j’ai entendu aujourd’hui rapporté de quelques jeunes en pm marine , pour lesquels c’est un tres mauvais exemple, en ce sens , ce n’est pas le but de leur engagement, attristés de voir l’un de leurs « anciens » ainsi sacrifié.

Marie Sasseur dit: à

Marrant que la clé usb, n’ait pas ressorti les commentaires de « lavande » quand elle a commencé à raconter sa vie, sur la rdl. Et qu’une voix s’est elevee à l’epoque pour la mettre en garde de cette naïveté, puisqu’à peine avait-elle commencé à raconter une vie (banalement ) « normale », elle avait aussitôt été victime de moqueries par celui qui trolle ici depuis bientot 15 ans et encore aujourd’hui à 18h52.
Et puis j’ai compris que ces petites scenettes devaient etre livrées à la rdl, comme un modèle.
Qui s’est révélé anormal.
Alors vous dire si de ces poupées de chiffon qui manquent aux vieux d’ici, et dont les petites filles se foutent éperdument, je m’en tape le coquillard, mais grave.

bouguereau dit: à

C’est ce j’ai entendu aujourd’hui rapporté de quelques jeunes en pm marine

surement qu’une culotte de peau parlrait dla sorte..t’inventes comme une journaliss de marie claire..et gratos

bouguereau dit: à

La destinée du soldat n’est pas de mourir, c’est de se battre

ça c’est son boulot bio..sa destinée c’est la réhussite dla mission..et dire quc’est moi qui doit hinstruire ces couillons hynepte de droites..mettons qule destin dcivils comme vous ça soit la honte bande de faignants!

hamlet dit: à

Marie Sasseur dit: 14 mai 2019 à 19 h 22 min

svp n’essayez pas de noyer le poisson.

vous sommes en train de parler de vos goûts pour les dilemmes moraux, il faut rester dans ce cadre au lieu de s’éparpiller.

donc Lavande a selon vous tenu des propos que vous avez jugés « homophobes » sur la « normalité » etc…

et c’est parce que vous vous estimez être une grande amoureuse de la diversité et de la nature humaine que vous lui avez pondus ces ignominies.

c’est bien ça ?

et ne me sortez pas encore des trucs à côté, di genre vos clés usb, sinon nous n’allons pas avancer d’un poil !

et c’est quoi ces histoires de clés usb ?

vous venez ici pour vendre des clés usb ?

vosu savez que le démarchage commercial est interdit.

bouguereau dit: à

comme par exemple toujours oublier de remonter la lunette des chiottes quand elles vont faire pipi…

un bon militaire pisse dans le lavabo rénateau..havant dse raser..henfin ha la légion ils peuvent mourir barbus..mais pas taillée la barbe attation..ha ça svoit qu’vous en vaez pas connu dprés

hamlet dit: à

ta gueule raclure de greubou !

Janssen J-J dit: à

@ étiez-vous guidée par la pure méchanceté ? ou par la simple bêtise ?

mais ce n’est pas un dilemme moral que vous lui posez là, voyons… et c’est bien pourquoi l’expérience du dilemme du prisonnier n’a toujours été qu’une imposture. Dans la vie réelle des gens, les choix qui se posent à chacun ne sont pas contraints par une injonction extérieure, même chez les prisonniers. Le calcul des issues les meilleurs possibles est toujours biaisé, et l’expérience de prix de la trahison n’a jamais été ni convaincante ni concluante. Il a été démontré en revanche que l’expérimentateur de la rationalité limitée chez les autres était lui-même pris dans un nœud de rationalités morales entre les différentes composantes de ses utilitarismes scientifiques et expérimentaux.
Que voulez-vous donc que msasseur vous réponde, cher ami ?
Elle se ricane et se jouit de vos effarements… Et on le comprend : la perversion narcissique a ceci d’incompréhensible aux moyennement rationnels que le sujet pervers triomphera toujours de ses victimes grâce à la conviction démentielle d’être doté d’un complexe d’intelligence infiniment supérieur à la moyenne, agencé de telle sorte qu’il passe son temps à le tester sur les autres à leur insu, de sorte à n’être jamais pris en d’illogisme apparent, et d’insinuer le doute sur les turpitudes des alter…
En brandissant le dilemme du prisonnier de Powers (dont elle n’a pas lu un traitre mot), après avoir branché les erdéliens sur un film à la télé, elle se contente d’agiter un nouveau leurre, comme le faisait naguère son frère diabolique quand la rdl – y compris sa propre soeur- le renvoyait à sa fosse commune.
Evidemment, ces engeances là ne seront jamais prêtes à désarmer. La question est de savoir comment résister à leurs chiffons …
(cf. la riche bibliog de Nicolas Eber, l’un de nos bons spécialistes du DDP).
Le reste des querelles (genre proust:woolf:edel:clopine et autres) reste à la rdl, dans le domaine des échanges de l’amabilité virile, en aucun cas dans celui de la pathologie mentale. Ces échanges sont purement récréatifs, n’ont jamais prétendu à autre chose, même si bien sûr ils cabossent plutôt qu’ils ne baumisent, le plus souvent.
(le festival de cane ou le carnaval des animos ?).

Marie Sasseur dit: à

Phil, oui, ce petit bouquin « Délivrance « , en poche d’origine je l’aime bien. Je le tiens d’une personne, qui ne lit pas, et qui me l’avait donné, Il appartenait à son frère,
disparu, seul, en montagne à la fin des années 70.

Non merci pour la propo, Burt Reynolds n’etait pas le sujet du film. Ni du livre.
Vous pourriez essayer Daumal, « le mont analogue », si cette aventure vous a plu. J’ai l’edition originale, un vieux nrf de 1952, acquis massicotė, dans une bouquinerie, je crois. Pas à vendre.

bouguereau dit: à

alors que Boorman lui a véritablement donné une dimension fabuleuse, quasi-mythologique, avec deux hommes mi-humains, mi-gorets s’accouplant sauvagement

tu partages havec phil de npas savoir que c’est une des nombreuses charges hantifrançaise d’ooliood..heureusment qu’y a pu d’aplé comme vous deux..même pas bon pour la corvée d’chiottes

bouguereau dit: à

longment cuite a l’eau dpluie ton édition ça doit sbouffer..tu dvrais essayer ça srait bon pour ton teint d’grognasse

bouguereau dit: à

Ce soir c’est steak haché-purée

..havec la séchresse qui s’annonce t’as encore les bas morceaux dla génisse blonde d’aquitaine pour a peu prés rien..si tu fais avec soin t’as un steak tout a fait honnête..beaucoup de poivre vert..y’en a chez lchinois a pas trés cher

Phil dit: à

dear Bougreau, où, cette charge antifrançaise ? les deux gorets, dixit Sasseur, me semblent bien amer-loques. (depuis Michel Droit, plus de safari)

bouguereau dit: à

dailleurs je vais aller au chinois tiens..grand ciel bleu de chine

Janssen J-J dit: à

@18.20 « l’avoir connue lorsqu’elle n’était pas encore vierge »… Comprends pas. Connue qui : D D ?

hamlet dit: à

Janssen J-J dit: 14 mai 2019 à 19 h 33 min

vous avez tellement vrai mon cher 3J, et il y a tellement longtemps que fréquentons ce lieu, et il y a tellement peu de choses que nous comprenons de ce monde, avez-vous jamais espéré trouver une once de réponse dans vos lectures, avez-vous vu de près la photo de passou située en haut à droite de son blog, la position du boxeur, vous trouvez que c’est la posture adéquate du lectuer, ou bien celle du critique qui n’a pas peur d’entrer dans le lard des auteurs qu’il n’aime pas, ou bien a-t-il simplement voulu singer les commentateurs de son blog, vous, moi, les autres, ceux qui font pipi debout et celles qui le font assises, et qui une fois fini oublient de relever la lunette des chiottes.

bouguereau dit: à

ha pasque tu crois qu’un angliche les voit comme ça..ils auraient pu être a vélo..avec une dent noir et un colier d’ail..comme du temps des pythons du début..zêtes bien naif

Marie Sasseur dit: à

« les deux gorets, dixit Sasseur. »

Phil, j’ai ecrit ça :

« La scène que vous avez retenue Phil, qui est celle qui va conditionner toute la suite de cette descente aux enfers, au sens propre comme au sens figuré, celle du viol, est très sobrement décrite dans le bouquin, alors que Boorman lui a véritablement donné une dimension fabuleuse, quasi-mythologique, avec deux hommes mi-humains, mi-gorets s’accouplant sauvagement. »

Et je vous précise, si pas bien compris, qu’il n’y a pas le « cri du cochon » dans le livre, mais une horrible plainte.

bouguereau dit: à

allez phil..je vais dans un bouic ou je me fais mettre a chaque fois..’ha houi hon s’est encore trompé sur l’addition mais vous êtes conteng quand même hing..puisque vous revenez’

bouguereau dit: à

qu’il n’y a pas le « cri du cochon » dans le livre, mais une horrible plainte

elle s’y connait la tèrezoune..mais tout l’reste chez elle est bon dirphiloo..enfin tu diras comment demaing heing

Phil dit: à

oui miss sasseur, vous ai bien lu et apprécié votre mot de « gorets », que je dilate volontiers car l’excès sert plus l’image plus que l’écriture.
dear bougreau, bonne virée chez le chinois du coin, gare au canigou en boîte. les deux gorets du film ne sont pas cajuns, mais peut-être me gourje.

renato dit: à

« D D ? »

Oui.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

*