de Pierre Assouline

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La République des livres
Le souci des forêts de Richard Powers

Le souci des forêts de Richard Powers

Parfois, on aimerait entrer dans un livre mais on n’y arrive pas. On ne sait pas par quel bout le prendre. Ce serait tellement plus simple de commencer par le début et de terminer par la fin. Seulement voilà, tous ne s’y prêtent pas naturellement, certains sont rétifs à cette convention, allez savoir pourquoi. Pourtant, ce livre qui résiste appelle secrètement le lecteur. Alors celui-ci essaie autre chose, y replonge à sauts et à gambades, finit par comprendre qu’il se croit exclu de cette lecture parce qu’il s’imagine être totalement étranger à son univers, ne s’en tient pas là, va au-delà, vainc son préjugé et se laisse enfin emporter vers ces rivages inconnus, dans cette terre, ce pays, ce continent qui ne sont pas les siens car il en ignore le langage. Il en sort plein de gratitude. Mon cas, je l’avoue, après avoir lu les centaines de pages de L’Arbre-monde (The Overstory, traduit de l’anglais/Etats-Unis par Serge Chauvin, 530 pages, 22 euros, cherche-midi)

Lorsqu’on s’accroche ainsi au nouveau roman d’un auteur, c’est aussi que l’on est encore dans la séduction de ses précédents. Mon cas avec Richard Powers (Evanston, Illinois, 1957)  depuis le tout premier paru en français grâce à ses éditeurs Claro & Hofmarcher dans « Lot 49 », l’une des meilleures collections de littérature étrangère en France. Trois fermiers s’en vont au bal (2004) racontait l’histoire d’un jeune journaliste américain qui changeait de vie après avoir été bouleversé par une photo d’August Sander découverte dans une rétrospective à Detroit; stupéfait par sa propre ressemblance avec l’un de ces personnages endimanchés saisis par l’objectif le 1er mai 1914 juste avant que le monde bascule, il plaquait tout pour enquêter sur leur destin, entre la mitteleuropa du monde d’avant et l’Amérique des émigrants à qui tout paraît possible.

Ce fascinant roman picaresque annonçait une œuvre prometteuse ce que la suite des événements ne démentit pas avec Le Temps où nous chantions (2006), Le Dilemme du prisonnier (2013) et d’autres romans encore jusqu’au douzième paru il y a peu. Tous témoignent de la profonde originalité de l’auteur tant sur le plan formel que dans les mondes abordés. Il n’y a que lui pour écrire de pareils livres, avec une telle liberté d’invention. Il a l’habitude de construire son récit autour d’un thème musical, mais on oublie tout cela tant c’est minutieusement agencé Son écriture métaphorique a ceci de particulier qu’elle est toujours très précise sans jamais céder un pouce de son ambition poétique ou de sa fascination pour l’irrationnel.

Des grandes étendues de pins blancs de l’Est aux trouées de chênes du Middle West, des forêts de bouleaux noirs de l’Ohio aux canopées de forêts luxuriantes, sans oublier les arborescences échappées de la théorie des graphes, il retrace cette fois le destin et les parcours de neuf personnages en huit chapitres et autant de nouvelles – il y a un couple parmi eux, totalement étranger au désarroi des forêts jusqu’au jour où… Un artiste au bord de la dépression, un fils d’immigrants indiens devenu un grand vidéaste, un ancien combattant, une garde-forestière sourde …Il est dans tous et dans chacun d’eux, ce qui correspond à ce qu’il appelle « ma schizophrénie d’écrivain ». Pour la plupart, et c’est la grande force du roman, ils n’avaient aucun intérêt pour l’avenir des arbres.  Roman-choral, c’est peu de le dire, il est agencé en quatre parties : «Racines, « Tronc », « Cime », Graines » pour dire l’histoire d’une prise de conscience. Ou comment j’ai commencé à me sentir concerné et comment j’ai fini par comprendre qu’un arbre était un être vivant.

Peu de dates dans cette histoire. Juste un rappel de l’Histoire, mais central, par le rôle fondateur tenu pour la plupart des personnages du roman, il n’y a pas si longtemps en 1990, par le « Redwood summer » : sous ce nom, des manifestations d’activistes de la défense de l’environnement trois mois durant dans le nord de la Californie sont passées dans les annales de l’écologie politique ; il s’agissait de défendre les plus anciennes forêts primaires (98% d’entre elles ont disparu aux Etats-Unis) et en particulier le Sequoia sempervirens contre les grandes compagnies du bois dans le cadre des Timber Wars qui ont eu lieu dans la dernière décennie de l’autre siècle.

« De fait, Dougie a la conviction croissante que le plus grand défaut de l’espèce humaine, c’est sa tendance dévorante à prendre le consensus pour la vérité. La première et majeure influence sur ce qu’un quidam pense ou pas, c’est ce que proclament les quidams environnants sur les ondes publiques. Mettez ensemble trois personnes, et elles décrèteront que la loi de la gravité est maléfique et devrait être abrogée, sous prétexte que l’un de leurs oncles est tombé du toit après s’être bourré la gueule ».

C’est du passé entièrement raconté au présent. On ne se demande pas si l’auteur/narrateur habite dans la nature tant il est évident que la nature l’habite. Comme dans La Chambre aux échos (2008), au fur et à mesure que l’on pénètre dans la complexité de cette histoire, on a l’impression de s’enfoncer dans des sables mouvants au sein d’un monde qui nous était familier mais qui nous paraît bizarrement étranger, ce qui est le but recherché. Avec Powers, la nature parle, la forêt est éloquente, les arbres communiquent entre eux. Et pourtant, malgré les apparences, on n’est pas chez des zozos allumés ou des écolos babas mais bien parmi des hommes et des femmes dont le destin a été modifié par la révélation de ce que les arbres avaient à leur dire.

On dira qu’il a trop lu Thoreau sauf qu’on ne lira jamais assez Thoreau. On en fera un lointain épigone de Giono et ce serait tant mieux, d’autant que, comme le rappelle Gérard de Cortanze dans son anthologie Le Goût des arbres (126 pages, 8,20 euros, Mercure de France) qui parait ces jours-ci, on peut se demander si un hêtre n’est pas le personnage principal d‘Un roi sans divertissement. De toute façon, L’Arbre-monde se nourrit bien plus de l’observation des individus et de l’imprégnation de la nature sur leur mode de vie que des livres. C’est à peine si des personnages les citent au passage, ici La Perle une nouvelle de Steinbeck, là une citation du Livre de Job (dans la version de Lemaistre de Sacy, merci au traducteur). Powers nous raconte leur histoire pleine d’histoires, étant entendu que tout ceci ne peut se dérouler que dans le hors-champ des photos, en conservant une dimension poétique, sinon onirique, à l’enquête.

Il serait dommage car réducteur d’en faire le grand roman de la cause environnementale même s’il la sert comme peu d’essais militants y parviennent ; le pire malentendu serait d’en faire un roman écolo (comme nous en prévient l’anthropologue Bruno Latour). Le fait est qu’il ne développe pas une vision du monde mais une sensation du monde, ce qui a un effet plus durable sur les consciences, les sensibilités, les imaginaires et les affects qu’un manifeste théorique, militant ou explicitement politique ; car c’est bien à un changement émotionnel qu’il appelle afin que les humains considèrent enfin les arbres comme d’autres créatures actives qu’eux, ce qui est loin d’être le cas malgré la puissance des anciens mythes :« Nous ne sommes pas seuls au monde ! » Avis à ceux qui le taxeraient d’animiste ou de panthéiste : Powers le prendrait comme un compliment, malgré cela pourrait supposer de pensée magique, car il a voulu rendre un hommage à cette croyance et cette doctrine philosophique. Jusqu’à nous émouvoir lorsqu’il verse dans une mystique du séquoia de l’Est et du châtaignier de Nouvelle-Angleterre.

“S’il y a une dimension politique dans mon roman, c’est celle-là : il y a du sens en dehors de nous, humains. Et nous devons changer notre façon de l’appréhender”

J’ignore si, comme l’assurent les Inrocks « Powers sublime l’écofiction » dans cette riche fresque qui s’écoule sur un siècleExiste-t-elle seulement au risque de lancer une école littéraire de plus (le pire n’est jamais sûr) ? Ce qui est certain, c’est que Richard Powers ne ressemble qu’à lui-même. Son roman a la vertu de sortir le débat de sa dimension binaire : d’un côté les pragmatiques, de l’autre les naïfs. A le lire, il apparaît que la naïveté relèverait du bon sens. Pas question pour autant de retourner en arrière ou de renoncer aux technologies. Il plaide plutôt pour mettre les outils de la modernité au service de la nature afin de déchiffrer et comprendre le langage des végétaux. Ce n’est pas gagné, malgré le prix Pultizer de la fiction 2019 qui a couronné L’Arbre-monde, même vu de là où il vit désormais, en bordure d’un parc national dans les Great Smoky Mountains des Appalaches, dernières poches de forêts primaires dans le Tennessee. Vraiment pas gagné dans un pays dont le président estime que le meilleur moyen d’éviter et de freiner les incendies en Californie serait d’abattre les arbres…

Ce n’est pas si courant de nos jours, un romancier qui a conservé intacte sa capacité d’émerveillement face au spectacle du monde et qui sait la transmettre. Lorsqu’il marche dans les plaines occidentales de l’Iowa, avec pour seule boussole l’arbre-sentinelle, comme disent les fermiers en évoquant celui que les familles utilisent comme repère lors de leurs promenades du dimanche, il ne peut s’empêcher d’envisager le paysage comme une école d’art primitif. Quand il enseignait à l’université de Stanford, au cœur de la Silicon valley, il se promenait un jour juste au-dessus, du côté des Santa Cruz Mountains recouverts de forêts de Sequoia qui avaient été abbatus pour construire San Francisco. La vision d’un d’eux, de dix mètres de diamètre et de cent mètres de hauteur, âgé de 2000 ans, lui a fait penser :

« L’avenir est en contrebas »

De là est née cette histoire (ainsi qu’il l’a confié à François Busnel dans un bel entretien) entre les arbres et les humains que lui, jusqu’alors ignorant de ce monde et indifférent à son sort, s’est mis à creuser parce qu’il ne l’avait jamais entendue raconter. Et pour la première fois prendre les arbres au sérieux. Un mystère demeure toutefois : non pas que les éditeurs et le traducteur Serge Chauvin aient pris le parti de traduire le titre original par L’Arbre-monde, belle trouvaille, mais comment pourrait-on bien rendre autrement en français The Overstory…

(« Dans la forêt de la Great smoky mountains » ; « Le séquoia géant General Sherman dans le parc national de Sequoia (Californie) » ; « forêt national Redwood » photos D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Littérature étrangères.

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commentaires

1 296 Réponses pour Le souci des forêts de Richard Powers

christiane dit: à

@Hamlet,
heureuse de vous retrouver aussi lucide que dans votre commentaire, hier, à 14h20 (idem à 15h05). Oui, sasseur fuit tout le temps, essayant de nous embarquer dans des théories fumeuses (écrans de fumée, dites-vous, à juste titre).
Cette femme est malade et folle de méchanceté. Ses bouffées délirantes viennent émailler cette culture, qu’elle a assurément, mais qui ne lui sert à rien d’autre qu’à fabriquer des leurres pour brouiller son identité malfaisante. Ce n’est pas un cadeau de l’avoir sur ce blog comme l’exprimait avec un humour désenchanté Et Alii…
Certaines absences font mal. Pour moi, celle de Lavande et de X. D’autres… chacun est libre de ne pas venir poser des commentaires ici.

Marie Sasseur dit: à

« Le dilemme du prisonnier » par R. Powers.
C’est peut-être le seul qui me tente, en fait.

« Reprenant ce principe, Richard Powers crée son personnage Eddie Hobson Senior. Celui-ci va dominer le roman par sa personnalité excentrique, complexe mais aussi fragile. Constamment il va être observé, étudié par ses enfants Rachel, Lilly, Artie et Eddie Junior. Le roman devient alors le roman des fils dédié au père. Et quel père ! Eddie Senior est un père pour le moins particulier. Il aime poser à sa progéniture des énigmes qu’il les pousse à résoudre.
(…)

« Ainsi, les devinettes deviennent un moyen d’explorer la complexité des interdépendances et des ramifications humaines à l’échelle mondiale. Les réponses des enfants ne seront ni justes ni fausses. Elles leur permettent de se hisser à une certaine hauteur pour voir le monde et pour comprendre sa configuration du point de vue mathématique mais aussi métaphysique »
(…)

« Cependant, le roman n’est pas seulement un casse-tête intellectuel. La dimension humaine semble échapper à la loi mathématique. Eddie Hobson Senior n’est pas seulement un être cérébral, il est aussi paré de ses ombres obscures. Et c’est cette dualité qui fait la réussite du personnage. Le dilemme du prisonnier est aussi une fresque familiale montrant le délitement de la famille Hobson qui, comme un bateau naufragé, vogue de terre en terre sans poser pied sur aucune à cause de l’étrange maladie du père. »

http://www.lacauselitteraire.fr/le-dilemme-du-prisonnier-richard-powers

Marie Sasseur dit: à

Il est indiqué par ailleurs que ce roman de R. Powers serait une autobiographie.
Bon, si c’est là qu’il est le plus lisible pourquoi pas.

hamlet dit: à

film de Boorman, livre Powers etc… un tas d’ouvres visant à rendre hommage à Mère Nature, aujourd’hui c’est Powers qui a la cote, et les quatre personnages de Boorman on les voit d’un oeil depuis qu’on sait qu’ils appartiennent à l’électorat de Trump.

christiane dit: à

@et alii dit: 14 mai 2019 à 14 h 19 min
Votre commentaire est passionnant comme toujours. Quand vous écrivez : « la vie privée aujourd’hui offerte en pature à tout venant ne me parait pas une nécessité d’ordre littéraire;
c’est affligeant mais la RDL n’est surement pas la première à patir de ses « désirs » d’introduction à la vie privée ; je ne comprenais déjà pas WGG quand il parlait de ses histoires sentimentales. », je repense à ses commentaires. Ils se lisaient comme un roman. Il m’importait peu de savoir s’il était dans le réel ou l’imaginaire. C’était beau à lire. Beaucoup, ici, effectivement laissent un jour ou l’autre émerger un peu de leur vie privée. Détours par l’enfance, leur enfance, les terres où ils ont vécu, des scènes qui les ont marqués. Parfois c’est au présent. Rose, par exemple. Mais elle ne le fait pas pour se mettre en valeur mais plutôt pour questionner le monde, notre époque, les grands problèmes de la vie de la mort.
Parfois, je retourne par ce blog à ce que nous étions en 2008 et les années qui ont suivi, au livre de Passou Brèves de blog. Rien n’a vraiment changé. Il y a toujours eu ce mélange de culture, d’à-côtés, d’empoignades et toujours la présence par moment de malfaisants. Sasseur c’est maintenant, LVDB, daaphnée avant, des trolls nombreux. Je crois que c’est le blog (dans ceux que je connais) qui produit une telle marée de commentaires et donc tant de voix plurielles dont certaines sont… limites… scandaleuses (et leurs auteurs s’en réjouissent).
Dommage, l’idée de ces blogs permet en se fidélisant de connaître un auteur,( celui qui écrit les billets) ses goûts et aussi ceux des commentateurs qui viennent régulièrement. Comme vous l’écrivez : une belle source de connaissances mais aussi comme avec cette sasseur, l’envie d’aller ailleurs tant elle obscurcit le fil des commentaires.
Bonne soirée.

hamlet dit: à

JJJ, sérieux lire ne permet d’échapper à la bêtise, le plus bel exemple c’est Flaubert, obsédé par la bêtise, usant de tous les procédés pour y échapper : énumérations sans fin, oppositions à somme nulle sans fin, pour échapper à la bêtise il a fait du monde une chose sans âme, résultat des courses : Flaubert est sans doute le plus bête de tous les écrivains français.

hamlet dit: à

Marie Sasseur dit: 14 mai 2019 à 20 h 49 min

Neil Young, Harvest, c’est super ! merci MS ! vous êtes vraiment une personne géniale !

Bérénice dit: à

Hamlet, le cas ( d’école) Sasseur me semble tout à fait bon à satisfaire le , les, désirs d’un dompteur par exemple. Un dresseur serait désespéré assez rapidement . Si se présentaient d’autres exemples je vous invite à les citer . On pourrait aussi envisager le matador mais le taureau est bénéficiaire à mes yeux d’une symbolique trop masculine. Un psy m’avait affirmé qu’il pouvait être symbole d’autorité qui somme toute peut se partager.

Janssen J-J dit: à

mater une génisse…, peut-être alhors ?

Bérénice dit: à

Sasseur/ etalii : 14h et quelques, d’accord avec votre côté pile et côté face. Au jeu questions réponses vous avez un full. Vous effacez l’historique de vos interventions, que de couches successives pour finalement peu d’efficacité.

D dit: à

hamlet dit: 14 mai 2019 à 19 h 04 min

renato, il y a tellement de choses difficiles quand on vit avec une femme, comme par exemple toujours oublier de remonter la lunette des chiottes quand elles vont faire pipi…

…sauf quand on fait soi-même pipi assis, hamlet.

Bérénice dit: à

Personne pour regarder le film asiatique hier soir? Érotique mais peut être ai je confondu, mal lu, quoi qu’il en soit je n’ai pas vu ni celui ci ni revu Délivrance. C’est affreux de prendre connaissance des dates auxquelles nous avons pour la première fois assisté à la projection. Un banjo bien sympathique, un rafting un peu trop éprouvant , qu’en reste t il après tant d’années. Je n’ai pas vu Salò ou les 120 journées, ce doit être pire encore.

Bérénice dit: à

D, pour éviter ça le mieux est de choisir le célibat ou considérer les femmes comme véhicules prioritaires aux toilettes et puis c’est encore être actif que de relever la lunette quand on ne peut plus rien de plus. Ce geste remplace l’érection, vous devriez être content de redresser la lunette des WC.

D. dit: à

Serait-ce une invitation détournée, Bérénice ? J’en serais tout ému.

Bérénice dit: à

Du tout D, comme vous savez ma bulle libidonique est crevée, asséchéd depuis des lustres. Je ne suis capable que d’intérêt désintéressé dans tous les sens.

Bérénice dit: à

Mais enfin si vous tenez à relever ma lunette il va falloir que je la change, elle est cassée et se casse carrément la gueule par terre si on y touche.

D. dit: à

Ah ouais.

Bérénice dit: à

Vous distiller lentement vos mots, Vous devez les peser et les mesurer. Le festival de Cannes à commencé, je dois m’informer . Idiot de payer un abonnement sans lire l’actualité.

D dit: à

On en fait maintenant de belles avec des impressions sur le plastique.
La mienne est en imitation fourrure de léopard dessus. C’est de contact agréable.
C’est Delaporte qui me l’a vendue d’occaze.

Delaporte dit: à

« Le dilemme du prisonnier » par R. Powers.
C’est peut-être le seul qui me tente, en fait.

En philosophie morale, il y a aussi les extraordinaires histoires avec les wagons fous : faut-il leur faire changer d’embranchement ? Faut-il calculer la probabilité où il y aurait le moins de morts ? Fascinant.

Delaporte dit: à

« C’est Delaporte qui me l’a vendue d’occaze. »

Le top, c’est celles en bois. C’est confortable et solide. On passerait ses journées dessus, tellement on est bien. C’est l’endroit pour lire le journal, des livres, et même pour rêver et faire des tas de projet. C’est l’endroit le plus authentique de la maison. Tanizaki commence son Eloge de l’ombre en parlant de ses wc. Très belles pages de phénoménologie descriptive, essentielles.

rose dit: à

Lavande et DHH sont formidables. Espère bcp les voir revenir.

rose dit: à

Christiane

C’ est exactement cela.
Si je ne dis plus rien c pck la laideur incommensurable des actes commis est irracontable.
Ai posé une hypothèse sur la mort, révélatrice, pas encore validée donc je la tais. Mon hypothèse rend dérisoire tout ge qui précède.

rose dit: à

tout ce

rose dit: à

jazzi
Ai relu sur l’ orme, dois prendre le bouquin : c bien celui de Saint Gervais dont l’ écorce était volée nuitamment à des fins de potion magique.

rose dit: à

jazzi
Quant au village sur lequel j’ ai jeté mon dévolu, Endoume, il a ceci de particulier, son avancée sur la mer.
Marseille est située au centre d’ une baie immense, à l’ image de celle de Naples qui la supplante par son espace.
Tu te mets face à la mer, sur le Vieux Port : à droite, le fort Saint Kean, le Mucem les docks les quartiers Nord, Saint Henri, l’ Alhambra, l’ Estaque, Cézanne…
À gauche, le palais du Pharo, la plage des Catalans, le vallon des Auffes puis va démarrer la corniche Kennedy qui mène au Prado, le David. Très beaux quartiers, plus loin encore les Goudes, la pointe rouge, les Calanques, Cassis.

Avant la corniche, juste face au château d’ If et le Frioul, se situe Endoume.

Quand tu es à la Bonne mère, au lieu de descendre droit vers le Vieux Port tu descends l’immense escalier à ta gauche qui va droit vers la pleine mer.

Tu arrives en bas au quartier d’ Endoume. C’est un lieu particulièrement attachant.

rose dit: à

le fort Saint Jean, désormais ouvert intelligemment au public, tel Le Louvre depuis que Bercy a déménagé.

Marie Sasseur dit: à

« l’excès sert plus l’image plus que l’écriture. » Phil à propos d’une scène de viol dans le film « Délivrance »

C’est une réflexion intéressante.

Pour cette création littéraire puis cinématographique, le rendu est différent, car comme je l’indiquai, le livre est ecrit avec un mode narratif où les faits sont racontés par un narrateur qui est l’un des personnages du roman.
Et pour cette scene de viol le narrateur lui même prisonnier, ne peut pas la voir, mais en perçoit uniquement les bruits. Boorman a choisi de montrer cette scène, qui ressemble de mon point de vue, à une scène de mythologie, avec des personnages mi-humains, mi-animaux. Le choix du cochon ressort d’un thème religieux, en fait.

Mais peut-être n’ai-je pas compris votre reflexion, Phil.

Phil dit: à

Schön guten Tag, marie Sassseur…le livre que vous avez lu et moi pas, n’indique probablement pas le profil indeed porcin du personnage campé par le cinéaste Boorman: petit gros, bavard et vantard, vite essoufflé de ses moulinets, que ses compagnons de pirogue se refilent comme équipier indésirable. La dévirilisation en appelle naturellement au spectateur.
méfions-nous de ces vidéastes qui travestissent l’écriture. Le réalisateur de Brokeback Mountain, autre avatar de même nature, a supprimé à l’écran la scène effémineuse de la pelle à tarte, mise par Proulx dans son roman. Inversion destinée au spectateur.

Marie Sasseur dit: à

« En philosophie morale, il y a aussi les extraordinaires histoires avec les wagons fous : faut-il leur faire changer d’embranchement ? Faut-il calculer la probabilité où il y aurait le moins de morts ? Fascinant. » Delaporte

Le sujet du dilemme moral est récurrent dans les billets de Passou,mais pas que dans vos billets, Passou.

Delaporte, appliqué aux automatismes, ce principe du dilemme , explique les échecs de developper les voitures sans chauffeur, en parcours libre, par exemple.

Marie Sasseur dit: à

Phil, je ne comprends pas votre allusion à Broke back mountain, j’en garde le souvenir (film) d’une histoire d’amour, tragique et belle, entre deux hommes , empêchée par les conventions sociales de l’Amérique puritaine, blanche, raciste, des grands propriétaires terriens,
pour réduire la portée d’une scene de viol, dans le film Délivrance, dont j’ai rappelé le contexte, à la fois sur la communauté d’indigenes et cette fratrie de copains.

Phil, je vais changer de pseudo je ne supporte plus celui-ci, qui à la base, bon pour un dîner de con, du film du même nom ,est trop « excitant ».
Si je reviens, Passou, je vais choisir une essence d’arbre, ou quelque chose en rapport, je pense.
Bonne journée.

hamlet dit: à

il ne faut pas prendre les dilemmes moraux à la légère.

ils tendent à démontrer que contrairement à ce que pensait Kant il n’existe pas une conscience supérieure qui guide nos actes et nos jugements.

cas 1 :un train est sur le point de tuer 10 personne dans un accident.

j’ai la possibilité de changer sa route, dans ce cas il ne tuera qu’une personne au lieu de 20.

ai-je le droit d’agir en ce sens ? la majorité répond « oui ».

cas 2 : un train va provoquer la mort de 20 personnes dans un accident.

une personne obèse est au bord de la voie, en poussant cet « obèse » sur les rails j’évite l’accident. ai-je le droit moral de le faire ?

la majorité répond non !

résultat : on peut sacrifier un innocent pour sauver 20 autres à condition qu’il ne soit pas obèse.

c’est à peu près le cas connu où l’obésité est en mesure de rallonger la durée de vie.

la consicence supérieure de Kant était une vue de l’esprit, l’esprit humain fonctionne dans l’obscurité, il emprunte des couloirs sombres et ouvre des portes qui la plupart du temps débouche sur le néant.

P. comme Paris dit: à

L’essence forestière est une espèce d’arbre apte à produire du bois.

D’la langue de bois, par exemple.

Pour Delporte : la lunette des chiottes en bois.

hamlet dit: à

avec le lien avec le système ultra libéral et la question de savoir combien d’innocents peut-on sacrifier pour permettre au capitalisme d’aller bon train…

Marie Sasseur dit: à

« le profil indeed porcin du personnage campé par le cinéaste Boorman: petit gros, bavard et vantard, vite essoufflé de ses moulinets, que ses compagnons de pirogue se refilent comme équipier indésirable. La dévirilisation en appelle naturellement au spectateur. »

Ah, ok, Phil chacun sa tête de cochon, lol.
Vous plait pas l’acteur Ned Beatty, on dirait. Il a mérité son sort, c’est ça ?
Vous êtes plus interessé par la plastique des acteurs, vous, vieux vicieux, va!

hamlet dit: à

ou comment éviter de se poser les questions évidentes.

ex dans son article sur le livre de Powers la première question qu’aurait dû se poser passou est de se demander jusqu’à quel point on doit accepter les bouquins qui sont dans l’ère du temps.

l’écologie, les arbres qui pensent, l’intelligence végétale etc… c’est la tarte à la crème de notre époque.

la première chose quand on voit un bouquin sortir sur ce sujet c’est le soupçon !

évident que le marketing n’est pas bien loin !

tarte à la crème de la crème de la crème !

hamlet dit: à

et Powers a le chic pour toujours être dans l’ère du temps, si on prend tous ses bouquins précédents ils sont tous dans l’actualité du moment, à se demander s’il ne trouve pas ses idées de roman en lisant les journaux.

hamlet dit: à

le premier qui… l’air / l’ère du temps…

ben oui Marie Sasseur c’est bien l’ère du temps !

hamlet dit: à

Marie Sasseur, expliquez-moi comment on peut avoir autant de connaissances théoriques sur la morale et en même temps avoir aussi peu de discernement pour les mettre en pratique ?

hamlet dit: à

l’utilitarisme avait justement pour but de gommer les approches théoriques inutiles pour se focaliser sur la pratique.

et alii dit: à

r s’il ne trouve pas ses idées de roman en lisant les journaux.bonjour hamlet,vous savez que je vous ai à la bonne:donc ma remarque(je fais un effort,de l’écrire)et pourquoi pas?
maintenant,(ce matin)comme tous les jours,je vais lire la presse
bonne journée

et alii dit: à

un titre à étudier pour les erdéliens
La Persuasion et la Rhétorique de Carlo Michelstaedter
bonne journée

Marie Sasseur dit: à

J’ajoute Phil, last time, que le véritable enjeu du film et du livre Delivrance, tient dans le titre.
Le meurtre sur la personne du violeur, n’a pas eu de suite policière et judiciaire , par manque de preuve. Même si l’élaboration d’une version commune des 3 rescapés a failli être démontée, car chacun risque de craquer pour une raison qui lui est propre. Il ne vous a pas échappé Phil, que le violé, au visage « porcin » qui ne vous plait pas, a le mental le plus fort, et dans ces conditions dit a Ed, une fois sûrs de pouvoir se barrer de cet enfer: « il vaut mieux qu’on ne se voit plus pendant quelque temps ». Mais comme le suggère la fin du film et du livre, la délivrance, morale, n’est pas certaine.

D. dit: à

le fort Saint Jean, désormais ouvert intelligemment au public…

…quant à la possibilité d’une ouverture bête ?

christiane dit: à

Ah, je vois que la peste brune, sasseur, est encore là… Toujours la même stratégie faire en sorte qu’on lui réponde pour se glisser dans la normalité. Curieux qu’elle n’ait pas essayé Renato… Et ça marche !
mais je n’oublie pas les inqualifiables, ignominieux commentaires dont elle a arrosé la RDL. Pensée douce à Lavande. Salut cordial à X.

Elle va changer de pseudo et pense qu’on ne la reconnaîtra pas. Sa perversion étant sa véritable signature, peu de chance qu’elle réussisse ! L’angéologie qui est son fantasme inversé ne la blanchira jamais.

Marie Sasseur dit: à

Mais si voyons, j’ai prévenu que je changerai de pseudo( mais oas de tête ) , comme ne le disait pas l »homme aux moutons , exploiteur sans scrupule: vous me reconnaitrez , lol.
A plus

D. dit: à

Mon cher hamlet, aucun obèse n’arrête les trains. Quand vous avez 20 millions de joules qui vous arrivent dessus en une fraction de secondes le résultat est toujours le même que vous pesiez 50 kg ou 200.

Je vous mets 0,5 pour la feuille rendue.

christiane dit: à

@et alii dit: 15 mai 2019 à 9 h 35 min
Très intéressante étude sur la personnalité de « Séraphine » à travers quelques toiles : la fonction mentale de l’art.
On est très proches de l’art brut. Ces créateurs extraordinaires capables de produire des œuvres puissantes, des visionnaires autodidactes selon
Dubuffet qui a révélé la richesse des œuvres de de Wِlfli, Aloïse et Müller. Œuvres dictées comme pour Séraphine par leur moi intérieur, leurs impulsions, créateurs qui ne sont pas passés par une formation artistique, sans contact avec l’histoire de l’art. Ils semblent ne pas se soucier du regard des autres. Isolés, souvent blessés, sont-ils pour autant des êtres asociaux dont l’acte créatif naîtrait d’un refus de se contenter de l’ordre des choses, des normes collectives ?
Les toiles de Séraphine sont pleines de lumière, d’arbres, de fleurs, de fruits, de plumes multicolores. Elle me fait penser à la Félicité de Flaubert, engagée elle aussi comme « femme à tout faire », humble et mystique, sujette à des hallucinations.

et alii dit: à

christiane
sur sont-ils pour autant des êtres asociaux dont l’acte créatif naîtrait d’un refus de se contenter de l’ordre des choses, des normes collectives ?
ce ne sont pas des asociaux,mais des gens qui ont à montrer une voie
sans le refus de se contenter,on ne ferait rien de rien;il n’y a peut-être pas d’ordre des choses,mais des tentatives d’en découvrir un,comme en sciences où chaque fois qu’un chercheur trouve quelque chose, voire grace à ce qu’on nomme des « expériences de pensée »-et Einstein en fit-on découvre une tout autre réalité de « la nature »

et alii dit: à

christiane, voyez l’article de l’obs:
Après huit années d’études de médecine, Claire Le Men a finalement opté pour la BD. Elle publie ce mois-ci « le Syndrome de l’imposteur », inspiré de son premier stage dans une unité pour malades difficiles.

Phil dit: à

miss sasseur, je n’ai pas perçu que « le petit gros » ait « le mental le plus fort », quelle attitude pourrait-il adopter sinon sauver la face (facebook avant l’heure) après son émasculation virtuelle. Son avenir, hors champ, est sombre. Vos informations soulignent le fossé entre le livre et son adaptation, plaisante digression qui serait bienvenue dans une cinémathèque où l’on sert du bon mousseux aux vieux vicelards.

Ed dit: à

Dommage que DRH ne poste plus. Ces commentaires m’économisaient une séance d’hypnose avant de m’endormir.

Ed dit: à

*ses

Sur ce, je la rejoins, ainsi que Lavande.

Janssen J-J dit: à

une tentative de séduction qui a l’air de foirer, dieu merci pour le résistant : tjs rester sur ses gares de.- j’aimerions ben revisiter celle de marseille, remonter les marches depuis le grand bassin. – Annoncer à la cantonade qu’on va changer de pseudo parce qu’on le déteste, un indice d’amhour ou d’hyène de soie ? les deux, mon général. –
à quoi bon lire tant de livres, si la connaissance livresque n’apprend pas à comprendre quoi que ce soit ? Chacun médite la question dans le silence de sa conscience, pas besoin d’en passer par nietzsche, shakespeare, le criste ou la cuvette des vécés, ou un nouveau pseudo (jeu : qui a inventé naguère celui de Pierre-Sébastien Heudaux ?). Suffit de pas avoir peur de la mort, de ne pas chercher à résister, accepter le formatage. – Découvrir l’erreur d’aiguillage de la zone du dehors sur l’un des anneaux de satourne, les cours Damasio sur la ‘pensée Foucault’ (1999), c rigolo. Un brin infantile l’idée de pouvoir résister à la normalisation douce en se glissant furtivement dans les instersitices pour défendre la possibilité d’îlots de liberté. – Conception datée de la « liberté résistance », même UM n’y avait jamais cru. Pourquoi nous refaire périodiquement des 1984 poussifs ? attendons de voir la horde du contrevent. soyons charitab’ avec les soleils verts, c’est pas si souvent qu’on visite le genre SF version non psychanalytique. – Les traces de leurs baves exhumées, ch., leur colleront à jamais à la gueule. Avez fait oeuvre de salubrité publique icite, j’ai de l’admiration, et nos deux courageuses désertantes reviendront, délicatement. – Pour l’instant, le monde doit aller à sa perte, car telle est sa vocation. Cultivons le temps qui nous reste imparti. Bien à vous & à Claudio B.

Chaloux dit: à

Dommage que DRH

DRH, la débilité c’est vraiment à jet continu… C’est l’intelligence qui te fait dormir… Pauvre Bécassine des bords de l’Elbe… Va dodo.

Marie Sasseur dit: à

Phil, oui le champ des interprétations est tres large, mais se restreint ,dans la limite des faits et gestes et paroles, qui nous sont données à lire et à voir.
Je ne partage pas votre avis sur les rapports de force, entre les rescapés, pour s’en sortir.
Cette force de cohésion du groupe des 4 copains, -puis 3, (le musicos, ayant paniqué avant les rapides) puis 2 , ( le grand Lewis, qui aurait pu prendre la main jusqu’au bout, ayant été mis hs, direct après le passage en rapides) – est mise à l’épreuve, tout le temps de « l’aventure »; c’est ce qui m’a plu en fait.

bouguereau dit: à

Son avenir, hors champ, est sombre

sfaire hanlécu c’est pas si terribe dirphiloo..rgarde mon larbin..et tèrezoune sorti du bois à coup d’pompes dans son plug..y en rabatent pas..

bouguereau dit: à

du bon mousseux aux vieux vicelards

à bon chats bon rats..et pis rembobine..c’est la nature qui triomphe..c’est pourtant hun français qui a dit ‘le problème quand qu’on aime la nature c’est qu’on sait pas si elle nous lrend’..y’était pas recommendabe mais souvent pertinent

bouguereau dit: à

Mon cher hamlet, aucun obèse n’arrête les trains

emploie tes tablettes de cote d’or a quelquechose de plus noble qu’arréter la conrie à keupu dédé..c’est donner des noisettes aux cochon si j’osais

bouguereau dit: à

bonjour hamlet,vous savez que je vous ai à la bonne

l’amitié d’renfield ça peut tuer net dédé..enfin net..c’est une façon de parler

Janssen J-J dit: à

@ décryptage de 12.09… 1 message de la zone qui veut dire : « Non, reste icite t’en vas pas… que j’aye encore qq’un à pouvoir dégommer de temps en temps ! Si tu te barres, je suis foutu, moi, caisse que j’deviens ? tu vas pas m’laisser tout seul avec ma moitié quand même ! »
(d’après l’boug).

bouguereau dit: à

On passerait ses journées dessus

voilà l’origine de tes prolapsus fénéantesque ..tu vas phinir comme elvis dluis..la rondelle à jamais crucifiée dans les années stupres

bouguereau dit: à

petit gros, bavard et vantard, vite essoufflé de ses moulinets, que ses compagnons de pirogue se refilent comme équipier indésirable

sapré dirfiloo..t’as pas faux..l’identification doit haussi se faire sur le violeur.. »hanculeur dégénéré ou hanculé pestiféré » c’est cque roger courderc aurait commenté « cher ami téléspectateur voci un exemple parfait détreinte fatal de l’araignée noire »..havec un harrét pour sifler un gorgeon de mousseux..en ctemps là c’était 6 verres par jour

Chaloux dit: à

Janssen J-J dit: 15 mai 2019 à 12 h 40 min

Pauvre Gigi, plus visqueuse que jamais.

Ed dit: à

 » tu vas pas m’laisser tout seul avec ma moitié quand même  »

Il la bat en hurkant.

christiane dit: à

@Janssen J-J dit: 15 mai 2019 à 12 h 09 min
Bien vu !

christiane dit: à

@et alii dit: 15 mai 2019 à 11 h 15
Comme si la création, n’était ni de voir ni de démontrer mais d’interpréter.
Les choses et les mots se séparent. Dans cette lacune, l’artiste, le poète font revenir la ressemblance, un double matériel, allégorique de la profondeur du monde.

Marie Sasseur dit: à

 » je n’ai pas perçu que « le petit gros » ait « le mental le plus fort », quelle attitude pourrait-il adopter sinon sauver la face (facebook avant l’heure) après son émasculation virtuelle.  »

Phil, la version selon Ed ( narrateur et metteur au point de la version « a l’épreuve du monde »):
Bobby est un gros buveur, et avec un verre ou deux dans le nez, pourrait avoir envie de raconter des choses compromettantes, mais le souvenir de se voir en posture humiliante lui en passera le goût. Lewis , lui, est devenu Zen . Et cette rivière qui ne coule plus que dans la tête de Ed, n’existe plus. Reste le lac, et tout ce qu’il recouvre.

C’est beau, non ?

christiane dit: à

@Ed dit: 15 mai 2019 à 11 h 42 min
Il s’agit de DHH et non de DRH (directeur(trice) des ressources humaines dans une entreprise).

Ed dit: à

cricri, ne soyez pas aussi aveugle que l’autre idiot qui n’a même pas vu que la maman du soldat disparu a enlevé la main de Macron pour la prendre dans la sienne. Je l’appelle DRH car elle a la perfidie (et le langage masturbatoire) d’une DRH. Personne ne comprend ca ici puisque visiblement vous ne connaissez pas la vie en entreprise.

Faut vraiment TOUT expliquer. À la base je devais partir roh.

renato dit: à

Il y a de bon qu’enfant nous avons appris l’art de l’ennui.

Chaloux dit: à

DHH est surtout à un niveau de la civilisation dont la cruche des bords de l’Elbe serait bien incapable d’avoir même l’idée. Elle ne sait rien de rien, la petite demeurée hamburgeoise, elle est sotte comme un panier, mais elle a toujours un jugement sur tout. Les teutons devraient se méfier, on ne leur envoie pas les meilleurs…

christiane dit: à

@DHH
La sympathie, (selon M.Foucault)celle qui joue à « l’état libre », « tombant de loin comme la foudre », provoque des rapprochements, rend les êtres presque identiques les uns aux autres, les mêle, les transforme parfois jusqu’à l’identique, sans rupture ni distance.
Foucault écrit dans Les mots et les choses (coll. »tel » – Gallimard) qu’elle est « compensée par sa figure jumelle, l’antipathie. Celle qui maintient les choses en leur isolement et empêche l’assimilation, enfermant chaque espèce dans sa différence obstinée. »
Ainsi, écrit-il, « à l’infini, à travers le temps, les êtres du monde se haïront et contre toute sympathie maintiendront leur féroce appétit. […] elle les disperse, mais tout autant les attire au combat, les rend meurtrièrs. »
Il conclue ce chapitre par cette sagesse : « L’identité des choses, le fait qu’elles peuvent ressembler aux autres et s’approcher, mais sans s’y engloutir et en préservant leur singularité – c’est le balancement constant de la sympathie et de l’antipathie qui en répond. Il explique que les choses croissent, se développent, se mélangent, disparaissent, meurent mais indéfiniment se retrouvent. […] Par ce jeu, le monde demeure identique ; les ressemblances continuent à être ce qu’elles sont, et à se ressembler. Le même reste le même, et verrouillé sur soi. » (pp.39/40)
Vous avez fait partie de ce balancement. Vos silences souvent étaient plus dans l’antipathie que dans la sympathie… Vos écrits, ici, toujours dans la sympathie.
Il vous appartient de rester ou partir.

christiane dit: à

@Ed dit: 15 mai 2019 à 13 h 22 min
J’aurais aimé que ce soit une confusion… DHH est une grande dame, intellectuellement au top niveau mais le cœur barbelé… Elle venait ici surtout pour clopine et gisèle.

Janssen J-J dit: à

laissons aboyer les cabots au fond de leur CDBF, savent point faire grand chose d’autre, finiront par se taire, faute d’os à ronger.

Moi, j’avions compris que DRH était un surnom que DHH n’avait pas renié, en tant que grammairienne (voir Judith, au glossaire).

Ed dit: à

« intellectuellement au top niveau »

J’avais beaucoup aimé son analyse d’Effi Briest.

« le cœur barbelé »

Dommage que ce soit une peste. Son petit monologue masturbatoire de « je suis une pacifiste et mes commentaires n’intéressent personne car je suis trop au-dessus de tout le monde » ne prend pas avec moi. Je sais à quel point elle est prétentieuse et perfide sous ses airs de fausse modestie. J’en ai fait les frais.

et alii dit: à

Dans la liste des anniversaires de mariage, les noces de palissandre sont célébrées après 65 ans de mariage.
pour l’acajou, je ne sais pas

Ed dit: à

Pour moi, « grande dame » ne doit pas prendre de « s ». Je regrette l’élégance de Lavande qui n’a jamais rabaissé personne ici et « attaquait » (le mot est trop fort pour elle) frontalement. Maître Court est très intéressant malgré son machisme ancestral et son amour vache pour clopine. Et les autres personnes que j’estime intellectuellement et humainement sont restées. L’autre qui ne comprend rien et m’insulte – avec une rare violence – à longueur de phrases fait plus pitié qu’autre chose.

Ed dit: à

« finiront par se taire »

Faux, archi-faux. JJJ, vous devriez vous renseigner sur l’affaire de la ligue de LOL. Les harceleurs ne s’arrêtent jamais, c’est leur marque de fabrique. Ils s’en foutent qu’on les ignore ou qu’on leur réponde. Ils continueront. Jusqu’où, on ne sait pas. Si c’était en IRL, un suicide aurait peut-être fonctionné.

Chaloux dit: à

Pour l’instant c’est Ed, une petite connasse qui ferait mieux de la fermer qui harcèle DHH, une dame très intéressante qui a toujours été respectée ici.

Chaloux dit: à

Mais évidemment, le harcèlement de la cruche de Hambourg n’est pas du harcèlement.

bouguereau dit: à

son amour vache

c’est une idée a donner a dirfiloo pour un remake..’soulagment’..ça spassrait en pays dbray..les maboules sraient des gonzesses en peau bête pleine de calva et de stupre qui vivraient cul nu..

et alii dit: à

personne ici n’a déclaré une passion pour le magnolia:
je commence

bouguereau dit: à

mon torchon dlarbin ça lfait réver..ta gueule vide couille

bouguereau dit: à

harrête renfield..ait pitché

Chaloux dit: à

En fait, la Ed a été reprise deux ou trois fois par DHH sur des hénaurmités qu’elle sortait sans vergogne. Comme l’ego de cette blondasse bonne à découper des dindes est aussi large que les slips de bouguereau et sa cervelle aussi vide que les lobes effondrés de la puante et visqueuse Gigi, la petite pouf gonflée d’orgueil ne s’en est jamais remise.

bouguereau dit: à

Elle venait ici surtout pour clopine et gisèle

tu vas pas lui manquer halors cricri..prends en dla graine d’abnégation dédède

bouguereau dit: à

mon fécal de larbin est encore plus circonlocutoire que dab..ça doit mal se passer

Chaloux dit: à

Ed, à chaque fois, c’est la petite histoire de son énorme orgueil mal torché. Elle se gratte là où ça la démange. Qu’elle se lave une bonne fois…

Ed dit: à

« prends en dla graine d’abnégation »

Warum?

bouguereau dit: à

Il y a de bon qu’enfant nous avons appris l’art de l’ennui

si de pas havoir de séga suffisait a faire des léonards..

Ed dit: à

1) Je ne harcèle pas DRH. 2, 3 commentaires pour remettre les choses à plat. Rien à voir avec la quantité de m.erde que je me prends sans raison. La défense de DRH n’est qu’un nouveau prétexte.

2) Faut le pîquer, il est déchaîné. C’est tellement violent que je ne sais quoi répondre. Que de haine et de vulgarité.

bouguereau dit: à

varoum varoum..c’est comme si tu disais une fois mon larbin parti ‘il manque à ce blog mais chpeux pas le faire revnir..vu qu’il vnait surtout pour 3j et dluis’..de l’abnégation chte dis

Chaloux dit: à

2) Faut le pîquer

MAIS C’EST UN APPEL AU MEURTRE!

de nota dit: à

Un arbre peut cacher la forêt, et si l’on veut un peu savoir ce qu’est la forêt dans l’imaginaire occidental, il suffit de lire le bouquin épatant de Robert Harrison:

« L’Occident a défriché son espace au coeur des forêts, et fondé contre elles ses institutions dominantes – la religion, le droit, la famille, la cité.
De part et d’autre de leur ténébreuse lisière, tenus à distance, deux espaces s’épient, se menacent, s’interrogent. Forêts, monde écarté, opaque, qui dépayse, enchante, terrifie, remet en question la cité. Robert Harrison raconte ici l’histoire des forêts dans l’imaginaire occidental. Avec Vico pour compagnon de voyage, il nous mène de l’épopée de Gilgamesh à la poésie contemporaine de Zanzotto. Dans les forêts, nous rencontrons Artémis, Dionysos, Roland Furieux, Descartes et Dante, les fées des contes, Rousseau, John Clare, une petite clairière de Constable, les symboles de Baudelaire…
En marge des débats actuels, l’auteur s’interroge sur notre rapport à notre habitat, puisque l’homme habite non la nature mais son rapport à la nature. Ainsi s’élabore une écologie de la finitude. »

Sommaire:

D’ABORD LES FORETS
LES OMBRES DE LA LOI
LUMIERES
FORETS DE NOSTALGIE
HABITAT »

Robert Pogue Harrison, Forêts, essai sur l’imaginaire occidental
Traduction de Florence Naugrette.
Champs Flammarion.

Robert Harrison est professeur de littérature française et italienne à l’université de Stanford (Californie).
Il est l’auteur de Rome, la pluie. A quoi bon la littérature ? (Flammarion, 1994), Les Morts (Le Pommier, 2003) et Jardins. Essai sur la condition humaine (Le Pommier, 2007).

et alii dit: à

pour que le quinquina figure sur le blason national du pays… En reconnaissance de ses bienfaits médicaux.

CE QU’IL FAUT RETENIR
bonne journée pas trop fiévreuse

renato dit: à

« séga » ?! c’est quoi ça ? peu importe, on aura appris à faire preuve de patience.

hamlet dit: à

D. dit: 15 mai 2019 à 10 h 27 min
Mon cher hamlet, aucun obèse n’arrête les trains.

au-delà de votre humour autant naturel que cocasse bien connu de tous ici… votre remarque, fort intéressante par ailleurs, résume tout le 20è siècle de philosophie, cette incompatibilité essentielle entre la philo continentale et anglo saxonne.

Descartes n’est pas soluble dans la philo anglo-s., et pour le français cartésien, autant que pour l’allemand hegelien l’expérience en imagination sera toujours limitée par les lois réelle de la physique, et pour un franchouillard l’horloge EPR, le chat de Schrödinger et les jumeaux de Langevin, ne seront jamais rien d’autre que des horloges, des chats et des jumeaux…

faut dire que c’est pas avec les bouquins que nous propose passou que les esprits vont s’ouvrir à l’imagination.

hamlet dit: à

à la sympathie de Foucault je préfère mille fois celle tellement plus élargie de Hume, car chez celui-ci la sympathie relève de principes et de concepts fondamentaux relevant de la nature humaine, comme le principe de causalité.

comment Hume réussit-il à relier sympathie et causalité ? pour le savoir je vous invite à le lire, vous ferez alors connaissance d’un auteur qui n’a pas découvert à 50 balais que les arbres étaient des organismes vivants….

sérieux, c’est avec des bouquins comme celui de Powers que l’esprit critique chute à la vitesse grand v.

Powers c’est un peu le « Game of Thrones » de la littérature non ?

et tout ça fait le jeu du capitalisme ! parce qu’en faisant chuter l’esprit critique on arrive mieux à entuber les gens !

normal : tous ces éditeurs sont dirigés par des « grands patrons », ils n’ont pas intérêt à accroitre l’esprit critique.

le problème est que même la critique entre dans ce cycle…

hamlet dit: à

j’ai lu tous les livres de Richard Powers, c’est sympa à lire mais qu’on ne vienne pas me dire que ça casse trois pattes à un canard !

D. : ne venez pas me dire que cette expression ne veut rien dire parce qu’un canard n’a que 2 pattes.

D. vous êtes le pur produit du système marchand de produits culturels !

Ed dit: à

Ceci étant, je pars vraiment. Trop violent, trop nauséabond. Exceptionnellement je ne me suis pas connectée hier, et j’ai bien ressenti la différence. On prend suffisamment de coups dans la vie, alors pourquoi venir en chercher sur le net. C’est absurde et masochiste. Selber Schuld jusqu’ici, mais je sauve ce qu’il reste à sauver du peu de temps libre et de dignité qu’il me reste.

Delaporte dit: à

C’est dommage, ces velléités de partir, de déserter, ma chère Ed. Qu’est-ce qu’on va faire sans vous ? Vous étiez un repère raisonnable, ici. Vous avez beaucoup progressé, et nous avec vous. Quand vous vous absentiez, on était malheureux. On avait besoin de sa dose de Ed quotidienne. Une journée sans vous est une journée perdue. Vous n’avez pas le droit de nous faire ça. Vous ne m’avez même pas dit si vous allier acheter ce livre d’Ulrike Meinhof préfacé par Elfriede Jelinek, prix Nobel, excusez du peu ! Vous quittez cependant un enfer. Tant pis pour Dante !

christiane dit: à

@de nota dit: 15 mai 2019 à 14 h 36 min
Vous me donnez envie de découvrir ce livre. De ce que vous en dites, je retiens une lutte entre l’homme et les forêts plus qu’une osmose. «La forêt précède l’homme, les déserts le suivent » écrivait Chateaubriand. (Enfin c’est De Gaulle qui l’affirme dans ses lettres et carnets mais personne n’a jamais pu localiser cette citation dans l’œuvre de Chateaubriand, peut-être dans ses lettres… On l’a retrouvée dans le tome II de l’édition revue et corrigée du Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne du géographe Jean Ogée, publiée à Rennes en 1853 : «On a dit que les forêts précèdent les peuples et que les déserts suivent. Rien n’est plus vrai : ainsi les forêts ne peuvent être considérées de la même manière à toutes les époques.»
Mais ce qui est exact c’est que les forêts disparues ne protègent plus les sols, que l’effet de serre s’accentue (cycle du carbone), que les sources se tarissent et que des espèces végétales et animales sont menacées. Après avoir été surexploitées (la civilisation du bois…), elles disparaissent pour faire place à l’agriculture ou aux plans d’urbanisation…
Je me souviens des contes de Perrault et des illustrations de Gustave Doré : des forêts angoissantes où se perdent le petit Poucet et ses frères… (superbe exposition au musée d’Orsay en 2014)
https://www.histoire-image.org/fr/etudes/illustration-livre-enfants-autour-contes-perrault

Delaporte dit: à

Tout a une fin. Ed, les gilets jaunes… Je regarde un peu sur Internet ce que les médias putrides disent du mouvement des gilets jaunes. Eh bien, cela sent la fin. Ils en ont marre, ils sont lassés de manifester. Ils trouvent que cela n’a plus de sens. leur mouvement, leur insurrection même, aurait pu aboutir sur quelque chose, mais ils ont laissé passer le moment. La révolte est en train d’avorter misérablement. Il faudra savoir en tirer les conséquences. Et peut-être la première : désormais, les insurrections, c’est fini. 1789 est loin derrière nous et ne renaîtra pas. Que c’est triste – comme une journée sans Ed !

christiane dit: à

@Delaporte dit: 15 mai 2019 à 15 h 58 min
Que cela est joliment et gentiment dit.

Janssen J-J dit: à

@14.58, alhors là, je suis scié hamlet par votre histoire des jumeaux de langevin dont je n’avais encore jamais entendu causer. Vous imaginez bien que je me suis immédiatement rendfilé à la wikipépée.
1°) Est-ce à vos yeux un bon compte-rendu ?…
[extrait : En physique, le paradoxe des jumeaux ou paradoxe des horloges (Clock paradox), présenté par Paul Langevin au congrès de Bologne en 1911, mais pas encore clairement sous forme de paradoxe, est un paradoxe issu d’une expérience de pensée qui semble montrer que la relativité restreinte est contradictoire. Des jumeaux sont nés sur Terre. L’un fait un voyage aller-retour dans l’espace en fusée à une vitesse proche de celle de la lumière. D’après le phénomène de dilatation des durées de la relativité restreinte, pour celui qui est resté sur Terre la durée du voyage est plus grande que pour celui qui est parti dans l’espace. Pour chaque jumeau, le temps s’écoule normalement à sa propre horloge, et aucune expérience locale ne permet au jumeau voyageur de déterminer qu’il est en mouvement pendant l’aller ou le retour. Mais quand ce dernier rejoint le jumeau terrestre, il s’aperçoit qu’il a mesuré au total moins de secondes et il rentre donc plus jeune que son jumeau sur Terre. Toutefois, celui qui voyage est en droit de considérer, les lois de la physique restant identiques par changement de référentiel, qu’il est immobile et que c’est son frère et la Terre qui s’éloignent à grande vitesse de lui. Il pourrait donc conclure que c’est son frère, resté sur Terre, qui est plus jeune à la fin du voyage. Ainsi chaque jumeau pense, selon les lois de la relativité restreinte, retrouver l’autre plus jeune que lui. Est-on tombé sur un véritable paradoxe qui, comme Painlevé l’a indiqué à Einstein en 1922 (soit 6 ans après la publication de la relativité générale), peut mettre en cause la cohérence interne de la théorie de la Relativité ? La conclusion, admise par l’écrasante majorité des spécialistes, dit que le jumeau voyageur finit plus jeune que celui resté sur Terre, et que cette différence peut être considérée comme due à la dissymétrie entre les jumeaux car le voyageur change de référentiel galiléen pour revenir, alors que l’autre n’en change pas. Des observations, notamment sur les durées de vie (de la création à l’annihilation) de muons, sont considérées comme en accord avec cette conclusion].

2°) Il se trouve qu’à ma naissancej je suis apparu au mmonde avec un frère monozygotte. J’ai vécu aurpès de lui durant 33 ans, année de sa mort. Il fut emporté par le sida. J’atteins désormais le double de la durée de sa propre vie, et me suis toujours posé cette lancinante question : lequel de nous deux est le plus jeune ?… considérant que je n’ai encore jamais entrepris de voyage post mortem à la vitesse de la lumière, à sa différence probable.
Hamlet, pensez-vous que cette question très intime soit bien sensée, vous qui admettez souvent que la quête de savoir soit une illusion, alors que vous nous donnez en permanence des preuves que vous n’en croyez rien.
Un dernier conseil : ne vous obligez pas à répondre à tout cela. J’ai parfaitement conscience de l’indécence ou incongruité de cette question qui mêle un souci affectif existentiel à un souci scientifique, que personne en dehors de moi-même n’est évidemment susceptible de résoudre… En revanche, si cela vous inspire quelque chose sur la relativité restreinte, je serais preneur, bien entendu, car tout ce qui a touché de près ou de loin aux affaires de gémellité sous quelque forme que ce soit, m’a toujours tenu en haleine. Merci par avance, et surtout pour avoir levé ce lièvre.

et alii dit: à

jumeaux
sur le paradoxe lisez etienne Klein qui le présente dans ses conférences(il y en a sur la toile mais?)je l’ai vu et enetendu sa réputation auprès de ses étudiants est inégalée;
vous savez certainement qu’il y a un festival de jumeaux(sans doute sur la toile) où vous avez des chances de rencontrer des gens qui ont fait des constatations et appris bien des choses étonnants pour notre rationalité;j’ai une amie dont le frère jumeau ,mort d’ un accident de plongée ,me parle souvent et de ce qu’elle découvre en elle .

Janssen J-J dit: à

@17.05 c’est très aimable à vous, mais je ne cherche pas à faire de nouvelles rencontres, et votre réponse n’est pas celle dattendue de hamlet.
Pour ma part, j’en étais resté aux travaux de Zazzo qui ne me conviennent plus, même si « les jumeaux, le couple et la personne » fut un très grand livre pionnier et « le paradoxe des jumeaux », un ouvrage de vulgarisation bien abusif, puisqu’il ne référait en rien à la relativité restreinte. Je vois maintenant ce 2e texte comme ayant adopté un titre abusif. Quant aux travaux de Klein, je m’en passerai, je crois avoir compris l’argument de Langevin et sa réfutation par Painlevé, après le passage d’Einstein.
Je vous remercie pour vos amorces de dialogue sur le tout venant. Qui manque d’un brin de fantaisie, face à des savoirs accumulés par des voies proliférantes dont chacune st capable sanss votre secours. Peut-êtte serait’il utile, si je puis me permettre, de témoigner de ce que découvre en elle votre amie plongeuse, telle la mère d’une Chantal Thomas à marée basse.

et alii dit: à

excuse une amie -dont le frère jumeau est mort-qui m’en parle souvent

D. dit: à

Ce soir je mange de la quiche lardons-poireaux.

et alii dit: à

Je vous remercie pour vos amorces de dialogue sur le tout venant.
ce n’est pas une amorce de dialogue donc n’attendez rien de mes rencontres avec mon amie que j’ai justement vie aujourd’hui;c’est une femme croyante catholique et dévouée dans son travail comme dans sa vie (elle est kiné,métier qu’elle a choisi pour ses exigences de relationnel)
quant à E.Klein, j’ai été l’écouter avec d’autres savants par gout personnel et cela ne concerne pas la RDL. Sil ne vous intéresse pas, que c’est trop faible ou vulgaire pour vous, ce n’est pas ma <question:vous êtes, c'est bien connu au dessus de tous les chercheurs professeurs invités à s'exprimer;je ne sais rien sur la fête des jumeaux qui est peut-être un peu foire , eu égard à sa réputation;mais il y a surement des gens qui s'y expriment directement,s'ils y sont invités avec une sincérité concernée par la question gémellaire;j'ai connu des jumeaux qui tenaient un café ensemble avec succès,aussi opportunistes l'un que l'autre;
bonne chance, monsieur ,pour votre enquête sur la gémellité et vos dialogues

Janssen J-J dit: à

je crois que vous avez la sensibilité trop à fleur de peau, vous vous ouvrez comme une ipomée et vous rétractez immédiatement dès qu’on ose, etc, à moins de vous exploser telle une balsamine. Bon, c pas très grave, y’a pas mordome dans la végétation.
Je voulais juste suggérer que vous enfoncez des milliers de portes ouvertes (98%), pour mieux laisser les autres fermées (2%). La rdl pense que vous ne vous rendez pas compte de l’effet collectif suscité. Mais l’essentiel est bien d’éblouir LVDB, pas vrai, et là, elle a trouvé sa juju, indubitablement.

et alii dit: à

Peut-être serait’il utile,
non, monsieur, mon amie n’est pas plongeuse,ni à la plonge dans une restauration quelconque;elle est kiné et a déjà une riche expérience ;elle me parle aussi de sa soeur (et de sa mère aujourd’hui)et de ses enfants;et nous ne visons aucune utilité, du moins explicitement à nos bavardages, juste un partage;elle ne cherche pas à me convertir non plus quand elle me parle de son frère;
bonne chance monsieur,et évitez de me conseiller et me « répondre » selon vos intuitions décidément mal
avisées;occupez vous de ce qui est utile à vos nécessités;j’espère pour vous qu’Hamlet vous sera secourable ;tous mes voeux et mes salutations définitifs

Chaloux dit: à

D. dit: 15 mai 2019 à 17 h 44 min
Ce soir je mange de la quiche

Ça m’étonnerait. Elle est partie.

Hurkhurkhurk!

et alii dit: à

La rdl pense
vous êtes un porte parole visiteur enquêteur de la RDL?
Eh bien j’apprends donc sur le fonctionnement de ce lieu ;moi, je risque quelques suggestions en mon nom
propre, et je n’ai aucune raison de divulguer les propos de mes ami-e-s sur les leurs ou leurs partenaires de travail à quiconque;

et alii dit: à

je veux dire que mes ami-e-s sont capables de trouver des interlocuteurs.trices pour leurs propos et les écrire personnellement sans s’en remettre à un « pseudo-phallus »errant

Delaporte dit: à

« Ce soir je mange de la quiche lardons-poireaux. »

Moi, c’est une endive braisée, entourée de lardons, et avec à l’intérieur une délicieuse sauce aux champignons. Une nouveauté, chez mon charcutier-artisan. Je vais me régaler, et ça même être l’extase. Surtout si Ed revient. Elle ne nous a pas tout dit sur ses endives au jambon. Il faut qu’elle nous offre plus de détails et de joie de vivre. Elle en est capable, pour nous faire patienter sur sa fiche de lecture sur le roman de Proust. Je suis curieux de voir ça !

Delaporte dit: à

C’est vrai que ce site est mal fréquenté. On comprend que Ed veuille s’en aller. Mais ce serait tellement dommage, d’abord pour elle, qui a déjà fait tant de progrès à mon contact. Et moi au sien. Nous évoluons, et Ed est un élément dynamiteur exceptionnel.

et alii dit: à

excusez ma familiarité (française)renato
ça va, vieille branche?
bonne soirée

renato dit: à

Ça va, et alii, merci. Et vous, ça va ?

D. dit: à

Ed ici c’est l’histoire d’un simple confit générationnel. Rien d’autre.

D. dit: à

Tous les vieux rêvaient de l’avoir pour fille. Les un peu moins vieux comme femme.
C’est tout. Point barre.
On est resté dans le non-dit et voilà.
Tout le monde reste sur sa fzim dabs cette histoire. Rien de plus.

D. dit: à

N’est-ce pas, Delaporte ?

D. dit: à

Maintenant on peut tirer un trait dessus.
Elle ne reviendra jamais. Je la connais.

et alii dit: à

oui, renato, ça ,mais je cherchais de la musique,et la forêt viennoise de Strauss ne tente pas, pas maintenant en tout cas,;par contre, j’ai retrouvé une BDque je voulais mettre depuis longtemps :Philémon, vous connaissez? il y avait alors « le voyage de l’incrédule » qui chez nous fit des ravages!
allez bonne soirée ! espérons qu’ils ne vont pas remettre leur sérénade!

Janssen J-J dit: à

@ tous mes voeux et mes salutations définitifs
(3′ plus tard) @ vous êtes un porte parole visiteur enquêteur de la RDL
R/ Oui, je suis.

@ Elle ne reviendra jamais. Je la connais.
R/ Avant pas longtemps, bien au contraire. Je la connais encore, et c’est ce qui me tue (PC).
(NB/ le fils de giscard’estaing figure sur une liste de lagarde, je l’ai reconnu sur un panonceau, en rentrant vers chez moi). Je pense que vous allez nous révéler la liste de votre faveur, c’est ce qu’on attend tous icite pour nous ajuster sur la borne publicitaire de wikipépéd.

Claudio Bahia dit: à

Ceux qui pieusement de la porte
Ceux qui copieusement D églutissent
Ceux qui hamletent
Ceux qui chaloupent
Ceux qui pondent des bouts de ficelle sous ics
Ceux qui proutent des ordures
Ceux qui proustent à tout vent
Ceux qui savent le grec ancien et le dodécaphonique nouveau
Ceux qui pissent debout et prennent lepiré pour ma sœur
Ceux qui pissent assis et se prennent pour Dante
Ceux qui font des doigts d’honneur aux allemands, aux italiens, aux congolais
Ceux qui donnent des smartphones aux enfants
Ceux qui donnent des enfants à n’importe qui
Ceux qui bénissent les black-blocs
Ceux qui savent découper les endives au jambon
Ceux qui croient prendre position en prenant la pose
Ceux qui ont quatre-mille-huit-cent-dix mètres de rond-point et ne savent à qui les vendre
Tous ceux-là se bousculaient et se chamaillaient pour entrer dans le palais Erdélien en faisant craquer les claviers car il y avait un grand dîner de têtes offert par le Président Passou. Chacun voulait le plus d’espace possible à la table en forme de blog à quatre feuilles. Et chacun s’était fait la tête qu’il voulait.
L’un d’eux s’était fait une tête en forme de Bible, avec les petits rubans de couleurs qui pendaient tristement ; une fermière de l’arrière-pays s’était fait une tête de Marie-Antoinette en sabots vendéens ; elle déambulait autour d’un bassin qui sentait fort le poison en compagnie d’un poète qui s’était fait une tête en bobine de film. Mais voilà que la bobine se déroule et tombe à terre et l’homme tombe aussi, et l’on découvre avec horreur que sous son masque l’homme a du rouge aux lèvres. Voyant cela, la femme qui s’était fait une tête de Vierge Marie se penche auprès de l’homme à tête en bobine de film et lui verse par la bouche du fiel dans l’oreille, puis elle l’achève en lui enfonçant son talon aiguille dans l’œil ; voyant cela, l’homme à tête de Bible donne l’absolution à la Vierge Marie et jette l’anathème sur l’homme au rouge aux lèvres.
Une jeune femme très colérique, qui s’était fait une tête en forme de tomate piquait avec son aiguille à tricoter tous ceux qui s’approchaient d’elle pour sentir dans son cou son parfum de jeunesse ; un homme, qui s’était fait une tête en forme de bateau de pêche, et qui s’était approché de manière un peu trop insistante avait même reçu un coup de balai walkyrien; passablement ébranlé, il erre dès lors dans les dédales du palais, cherchant une issue. Certaines femmes qui s’étaient faites des têtes de professeur ou d’infirmière s’étaient retirées dans un coin pour y lécher leurs blessures, car l’aiguille à tricoter était longue, faite pour tricoter des pulls pour pays froids, comme disait l’homme à la tête en forme de Dé.
Des poètes, tout heureux d’avoir été admis parmi cette élite d’en-tête de lettres, se promenaient dans les allées du palais ; quelques-uns, pour faire rire le monde, pétaient comme des sacrés de Birmanie. Plus loin une femme à la tête en forme de fleur bleue s’était retirée dans l’ombre en compagnie d’une femme qui s’était fait un masque avec les pages d’une grammaire ; toutes deux se parlaient à voix basse et cherchaient un moyen pour sortir de ce palais dont les dorures se couvraient peu à peu de crottes de buses, de vipères, d’ânesse, de dinde, de bécassine, de raclure de greubou, de charogne, de dingo, de trolls et de lols, entre autres.
Dans une allée du jardin Erdélien, un homme claudiquait méchamment ; il s’était fait une tête de discret car il venait de loin et avait un accent douteux, et, suprême insulte pour les invités au dîner, il ne savait pas son latin, pourtant obligatoire pour entrer dans ce palais des délices intelectueurs. D’ailleurs, le juge qui s’était fait un masque de Shakespeare le Grand se demandait, et la femme à tête de psychiatre alité regardait le juge se demander si ce n’était pas le même homme qui jadis jeta une peau de banane sous les pas de l’homme à tête de Bible enrubannée.
Mais on n’était pas seulement venu ici pour rire; bientôt chacun revint à ses petites affaires ou à sa grande affaire.Et ceux qui vendent du film vendaient du film, ceux qui vendent du meinhof en boîte vendaient du meinhof en boîte, ceux qui vendent des gilets jaunes vendaient des gilets jaunes.
Tout le monde était très satisfait et les coups-bas et les insultes fleurissaient autour du Bassin du Savoir qui sentait si fort le poison. Et du haut du balcon le Président, qui s’était fait une tête de boxeur, regardait amusé ses bloggeurs se boxer et jugeait les coups en connaisseur…………..

renato dit: à

C’est vrai qu’on a beaucoup entendu Histoires de la forêt viennoise, et alii, et qu’il ne produit pas un tsunami émotionnel, mais comme fond sonore il fonctionne encore :

https://youtu.be/N-3bRJzlXIo

Candide dit: à

@Claudio Bahia dit: 15 mai 2019 à 20 h 02 min

Magnifique !!!

Marie Sasseur dit: à

Bahia, top nul.
désormais la seule question qui compte c’est le nouveau feuilleton :

est-ce que l’etouffeuse de petits anges, la vieille fouine otaku a reussi a retrouver l’adresse mail de sa copine du secours catho, celle qui fabrique des marionnettes avec des bout de ficelle tirés de la poubelle, pour aller emmerder les jeunes au monop’, en leur pissant du sang dessus afin de passer devant à la caisse; car tous ses « amis »se sont barrés sans demander leur reste, dans les épisodes précédents……

christiane dit: à

Tiens la folle perverse sasseur nous la rejoue étrangleuse ! je ne lui confierai pas un enfant…

Marie Sasseur dit: à

On ne connaîtra probablement jamais l’épisode suivant hélas. Les retrouvailles online des deux vieilles « amies », la folle dingo et la tricoteuse de guenilles.

Janssen J-J dit: à

Quelle science de l’erdélisme, didon et énee ! et comme vivier de ses corrélats : l’homme-dé (Rinehart) ; le palais des délices intellectueurs (Damasio) ; dont les dorures se couvraient peu à peu de crottes de buses, de vipères, d’ânesse, de dinde, de bécassine, de raclure de greubou, de charogne, de dingo, de trolls et de lol (Walt Disney) ; un homme claudiquait (à Bahia de tous les saints) ; le Président, qui s’était fait une tête de boxeur, boxait le boxon (avec une tendresse amusée et cachant coquettement son bec de lièvre). Ça venait de loin.
/// Douche chaude : magnifique !!! Douche froide : top nul///. Un poète est né, du sucre sur de la sciure.

Janssen J-J dit: à

Christophe Claro annonce un roman à paraître pour le 21 août prochain. Jamais de très bon augure, un traducteur qui se fait romancier.

D. dit: à

Il a été excellent le père Claudio. Je suis soufflé. À conserver parmi les plus exceptionnelles oeuvres du commentarium.

christiane dit: à

Passou, c’est quoi le problème de sasseur ? La drogue ? l’alcool ? la folie ? Les trois ensemble ? Allez-vous nous imposer encore longtemps ses déjections ? Elle continue à insulter Lavande, à me lasser avec ses obsessions d’enfant étouffée, étranglée ? Si elle a des problèmes incurables, je ne crois pas que ce soit dans l’espace commentaires de la RDl qu’elle les résoudra. C’est vous la modération, avez-vous dit alors faites quelque chose. On ne peut pas tout accepter de cette dingue agressive et immonde. Ou alors ces lieux d’expression vont devenir un désert et vous vous retrouverez en tête à tête avec elle (ou lui ?). Je vous souhaite alors bien du plaisir… Merci.

Patrice Charoulet dit: à

J’avais écrit ce qui suit sur mon blog :

« Rappel : M. Macron, élu surprenamment dans un fou concours de circonstances, n’a pu obtenir une majorité législative en béton armé qu’en mettant sur les affiches électorales sa tête à côté de plus de trois cents candidats inconnus à la députation. Le procédé a fait merveille. A Trifouillis-les-oies, on n’a pas voté pour Tartempion, mais pour le monsieur-qui-était-à-côté-de- Monsieur Macron.
Dans ma prose précédente j’ai parlé des 13 affiches électorales qui sont présentes sur les panneaux dressés (34!) devant le bureau de vote à côté de chez moi.
De retour de ma bibliothèque municipale, je regarde d’un peu plus près ces affiches.La liste animaliste offre un chien à l’électeur. Ben oui. La liste « Urgence écologiste » n’offre aucune photo humaine, mais diverses couleurs (nuages, du noir, du je ne sais quoi). La liste concurrente de M.
Jadaut (encore un écolo) offre simplement la tête de M. Jadaut. Voilà qui est franc. La liste de Dupont-Aignan est très proche de l’affiche de M. Jadaut, elle offre en très gros plan la tête de M. Dupont-Aignan. Plusieurs listes offrent trois têtes : c’est le cas de «ma» liste (LR) et de la liste de l’UDI . Je passe sur quelques listes qui n’ont aucun caractère saillant.
Je voudrais signaler que deux listes reprennent exactement la même technique (proche de l’imposture) que celle de M. Macron aux légsilatives. La liste du Rassemblement
national et la liste du parti de M. Mélenchon. Ces deux partis ont mis côte à côte la tête du patron ou de la patronne et la tête de l’inconnu qui est en tête de liste. Hélas, je crains fort que ce procédé malhonnête marche plutôt bien,et que des gens votent Mélenchon ou Le Pen (dernière de la liste) , et non pour Tartempionne et Tartempion et leurs colistiers.»

Après avoir écrit cela, j’ai appris, en fin d’après-midi, que M . Macron mettrait sa propre binette sur des affiches de son mouvement aux européennes. Il nous refait le coup des légsulatives (sa tête partout). Mais, cette fois, cela va peut-être avoir de mauvais effets électoraux , vu que , depuis deux ans, SA PERSONNE a provoqué un immense rejet, comme l’a montré le mouvement jaune, et pas seulement ce mouvement.

Marie Sasseur dit: à

Cet épisode du long feuilleton de l’otaku, se termine encore pire que les autres. Tout ça pour trois marionnettes.

poussière dit: à

le problème de sasseur ? le même que celui des membres de la ligue du lol et autres clubs : elle se croit trop cool alors qu’elle n’est qu’un tas de m…

Janssen J-J dit: à

Une problématique bien dans le ton d’un valet de chambre essayant de s’extirper de son CDBF pour exister à la rdl. Quel style ! Quelle allure ! Quelle morale !
« En 1789, le valet de chambre de Monsieur le Comte n’avait pas envie de voir partir en fumée le château de Monsieur le Comte, où ledit valet de chambre avait ses aises. C’est un point de vue, et c’est celui de beaucoup de citoyens, dont certains se croient quelque chose et dont bien d’autres ne sont rien.
Question : peut-on le leur reprocher ?
Réponse : bien sûr que oui. Lenotre raconte qu’après l’incendie du palais des Tuileries, en 1871, l’Administration avait apposé, sur les murs de la ruine, une pancarte ainsi rédigée : On n’entre pas. Et qu’une main anonyme, à la fois facétieuse et mieux informée, s’était empressée d’y ajouter : Si, quelquefois. Qu’y peuvent tous les valets de chambre du monde, qu’ils se croient quelque chose ou qu’ils sachent qu’ils ne sont rien ? Probablement pas grand-chose ».

Janssen J-J dit: à

@ un tas de m…
un tas de merde, voulez-vous dire ? N’ayons pas peu des mots, voyhons.

poussière dit: à

Màc l’appelait « citerne de pus » c’était assez bien résumé

Claudio Bahia dit: à

Candide dit: 15 mai 2019 à 20 h 29 min
merci à vous, et merci à D.

Claudio Bahia dit: à

et à JJJ

Marie Sasseur dit: à

poussière a aussi perdu un « ami ».
Décidément que des tristes pantins, ce soir dans le feuilleton.

poussière dit: à

« poussière a aussi perdu un « ami » »

du tout, occupez-vous des vôtres

Marie Sasseur dit: à

poussière a perdu son messie, alors. Et vu ses paroles d’evangile autant dire que ca devait y aller, les ordures.

renato dit: à

Belle séquence de « quelli che », Claudio.

[vue après coup car je lis rarement le long post]

poussière dit: à

vous êtes vraiment complètement à côté, obsédée on dirait

Janssen J-J dit: à

Un extrait puisé du Sel de la vie de la merveilleuse Françoise Héritier, avant d’aller nous livrer au sommeil du juste :

« avoir confiance en son frère et ne jamais s‘ennuyer avec lui ; éviter d’être « lourd » sans renoncer à ses opinions ; haïr le ton cassant, les manières raides, grossières, offensantes, le regard dédaigneux, l’absence de considération pour les autres qu’on trouve chez ceux qui se croient supérieurs pour une raison ou pour une autre ; parler de se comporter de la même manière sur le même ton, avec le même langage, avec tous ; considérer que le mot gentillesse renvoie à une grande vertu ; ne pas se détourner du malheur… « (p. 48)
Bonne nuit pour les humbles, et la géhenne éternelle pour les damnés, puisque telle est leur condition des insomniaques tourmentés par leurs turpitudes putréfiées de la journée…

Marie Sasseur dit: à

Existe-t-elle seulement au risque de lancer une école littéraire de plus (le pire n’est jamais sûr) ? Passou

Oui il existe des livres d’ecofiction, beaucoup, si on cherche.

Mais le pire, c’est le genre auquel appartient l’arbre-mondialisé de R. Powers.

La dark green religion.

C’est démontré dans le lien suivant :

https://www.humansandnature.org/animism-tree-consciousness-and-the-religion-of-life-reflections-on-richard-powers-the-overstory

Ps, je viens de voir qu’il y avait un billet rdl sur le syndrome du prisonnier….

et alii dit: à

putréfiées : UN MOT MIGRATEUR?
lune très brillante cette nuit;
on me parle d’eucalyptus contre les moustiques : très bel arbre!

rose dit: à

Vu la lune aussi. Descendante ?
Délivrance ne serait pas une métaphore de la nature qui reprend ses droits (Anghor etc) et l’homme infatué confronté au réel, sa petitesse ?

rose dit: à

Le syndrome du prisonnier.
Trois se sont échappés d’ Alcatraz malgré les courants glacés de la baie de San Francisco et le quartier de haute sécurité.

Un contre vingt.
L’affection est déterminante. Pourtant chaque vie vaut son pesant d’ or sans aucune priorité. Faudrait ne pas réfléchir. Être fort comme un chêne, droit comme un if, souple comme un roseau.

Pivoter sur un axe pour voir les choses sous un autre angle.

Oui, des ouverture d’ un lieu privé au peuple, intelligence. Nous en prenons possession, le fort Saint Jean, c’est chez nous.
Ouvrir ainsi.

rose dit: à

dès ouverture

rose dit: à

Grande nouvelle : Romain Gary sort dans La Pléïade.
Curiosité sur/de l’a appareil critique.

Nota : il n’ est pas un poseur. Ni un hâbleur.
Il a la classe.

MC dit: à

Un peu de Roger Pol Droit? In SI PLATON REVENAIT…
CES ACCUSATEURS DONT ON NE SAIT PAS LE NOM, CES BOUCHES NOCTURNES, CE BROUHAHA DE RAGOTS, CES PROPOS INVERIFIABLES CORRODENT LES JUGEMENTS DETRUISENT LES REPUTATIONS ET PREPARENT LES LYNCHAGES. RIEN A VOIR AVEC LES DEBATS MEME RUDES…
NOUS AVALONS TOUT SANS DISCERNEMENT, SANS FAIRE ATTENTION . SANS ECOUTER DOCTEUR SOCRATE. IL NE PRESCRIT POURTANT AUCUNE RECTTTE MIRACLEM NE DELIVRE PAS D ORDONNANCE POUR SUIVRE UN REGIME CODIFIE. MAIS IL INSISTE SUR LA REPRISE PERMANENTE ET INDISPENSABLEDE CES QUESTIONS # DE AUELLES CONNAISSANCES AS TU BESOIN POUR BIEN VIVRE ? COMMEMT LES DISCERNER, OU LES TROUVER?#
PAS SUR GOOGLE, JUSTEMENT…

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…le marché de l’art; un Monet, 110 millions d’€uro ,  » le fric c’est chic « ,!…

…gros investissements s’entend, à part, que c’est un Monet,…etc

Marie Sasseur dit: à

court a des fins de banquet difficiles.

petit rappel dit: à

Vous sentiriez-vous visee, blanche colombe au si doux ramage???

Alexia Neuhoff dit: à

A quoi riment ces querelles avec des gens qui n’ont rien de réel, ne sont que des personnages de blog, des sortes de fiction ? Est-ce qu’on n’est pas là au bord d’une espèce de délire ? Il était un temps où l’on enfermait ceux qui se prenaient pour des réincarnations de Néron ou prétendaient dialoguer avec Oncle Vania, Ruy Blas ou le père Ubu. Et ces journées entières face à un clavier, de quel vide existentiel témoignent-elles ? De quel désert affectif, de quelle solitude, cette addiction, ce but unique et ultime de la vie sont-ils le signe ? Et cette nécessité de bombarder de phrases un écran, c’est-à-dire tout ce qui fait obstacle à une communication vraie ? Est-ce que cela ne s’apparente pas à un remplissage qui, en creux, n’expose que de la viduité.

Marie Sasseur dit: à

Non court, justement.
La question soulevée par ce billet n’a pas donné lieu à un débat sur le fond. Par manque connaissance de la plupart des intervenants.
Je trouve cela effroyable, devant le risque que cela représente.
Powers est un idéologue. Je le dis depuis le debut…Et je veux bien vous apporter mon concours dans cette discussion, si vous avez bien dechiffré, le contenu de ce lien:

https://www.humansandnature.org/animism-tree-consciousness-and-the-religion-of-life-reflections-on-richard-powers-the-overstory

Passou a évoqué, a propos de Powers, dans un billet précédent , une réalité alternative, et une irrationnalité. Nous y sommes.

Powers n’est pas un « epigone » de Giono, et a certainement tres mal digéré Thoreau.

Marie Sasseur dit: à

Les pseudos-scientistes de la green economy, ca c »est un sujet, court .
Powers, ancien programmateur informatique, vous modélise un enfer, et personne ne bronche.

Marie Sasseur dit: à

Bon, salut les nerd.
La clé usb, sous ses multiples pseudos, va vous maintenir en vie psychosomatique et prendre en charge votre oisiveté, pour la journée. C’est commencé à 7h38.

Chaloux dit: à

Il me semble mille fois moins salissant que Gigi la visqueuse, cette créature du fond des fosses septiques, use de ma prose plutôt que de la sienne pour m’attaquer. D’ailleurs, que signifiait ce petit texte sans importance? je ne m’en souviens même plus…

Alexia Neuhoff dit: à

« C’est commencé à 7h38. » 7h38, c’est donc mon commentaire qui est visé. Me voilà « nerd ». [Nerd (nom masculin / anglicisme) : Personne passionnée de sciences et techniques, notamment d’informatique, et qui y consacre la plus grande partie de son temps]. La journée commence bien : par un grand éclat de rire !

renato dit: à

Parler de « gris sombre » c’est excessif. D’autre part, après 2 siècles de désastres produits par l’arbitraire d’une majorité d’industriels, une certaine rigidité idéologique peut se comprendre.

D’ailleurs, je regarde le panorama politique européen et je vois que les communistes, p. ex., paladins de l’industrie, sont passés en masse à l’extrême droite — voyez en France, ou de l’autre côté des Alpes le drôle de passé de Salvini —.

Cela dit, un statisticien actif au XIXe siècle observa que l’industrie allait chercher des ouvriers agricoles sous payé et sans formation dans les campagnes, les transformait en ouvriers — Prolétariat — sans tenir en compte l’accumulation des produits invendus, ce qui aurait immanquablement conduit à des excédents de main d’œuvre, donc licenciements de masse et transformation du Prolétariat en Lumpenproletariat. Le conséquences tout le monde les connait… enfin, tout le monde… il y a encore des cons qui préconisent l’industrialisation forcené…

Passou dit: à

Christiane, Si je devais tenir compte des demandes d’exclusion des un(e)s vis à vis des autres et réciproquement au motif qu’ils/elles sont jugé(e) malades, pervers, sadiques, malfaisants etc, je ne tarderais pas à fermer le commentarium faute de combattants. La question est aussi ancienne que la RDL.

christiane dit: à

@Alexia Neuhoff dit: 16 mai 2019 à 7 h 38 min

Bonjour,
certainement un questionnement majeur dans ce fil de commentaire, votre 7h38, mais passant à côté d’une réalité plus complexe que celle que vous décrivez.

« A quoi riment ces querelles avec des gens qui n’ont rien de réel, ne sont que des personnages de blog, des sortes de fiction ? »
Tout le problème est là. S’il n’y avait que ces voix émanant de personnages irréels, ce blog existerait-il ?
Il y a un mélange de personnes réelles, commentant les livres mais aussi livrant des expériences personnelles, et d’autres qui choisissent ces espaces commentaires pour s’y livrer à une attaque ciblée contre tel ou tel commentateur pour le plaisir sadique de faire mal ou pour jouer. Dans l’exemple chaloux/Ed ou chaloux/clopine c’est la cas. Trop de commentaires gratuitement négatifs, moqueurs, s’abattant comme lors d’un pilonnage en temps de guerre donnent l’impression d’un jeu de chamboule-tout à la foire. Viser, cogner jusqu’à ce que la petite figurine tombe et que le joueur gagne un trophée.
Dans le cas sasseur/JJJ, sasseur/chaloux, sasseur/lavande, sasseur/christiane… c’est plus pernicieux. Un mélange pervers de faits réels et d’inventions visant à calomnier, à fragiliser la personne visée pour des motifs qui tiennent plus de la maladie mentale que de la raison.

La réponse de Passou, ce matin ? Ce n’est pas un boxeur qu’il aurait dû mettre dans le bandeau de son blog mais le bel indifférent. Celui qui se justifie en publiant des billets très intéressants, qui lui demandent certainement beaucoup de travail, et qui feint d’être complètement indifférent à ce que vous énoncez : « des querelles sans aucun sens ». Pourquoi s’en mêlerait-il ? Il a assez à faire avec ses billets, ses livres, ses conférences et après tout comme l’écrit J.langoncet : « personne n’est obligé de poser ici un commentaire. » ni de les lire… doit-il penser…
Vous ajoutez :
 » Et ces journées entières face à un clavier, de quel vide existentiel témoignent-elles ? De quel désert affectif, de quelle solitude, cette addiction, ce but unique et ultime de la vie sont-ils le signe ? Et cette nécessité de bombarder de phrases un écran, c’est-à-dire tout ce qui fait obstacle à une communication vraie ? Est-ce que cela ne s’apparente pas à un remplissage qui, en creux, n’expose que de la viduité. »
C’est très bien vu et très profond mais encore une fois partiellement vrai. Il y a aussi des commentateurs de passage qui, intéressés par le billet ou une discussion viennent poser un commentaire, poser une question puis retournent à d’autres activités loin de l’ordinateur. Quelle n’est pas alors leur surprise (comme Lavande) quand revenant, par exemple d’une promenade, ils découvrent que certains commentateurs (sasseur par exemple) les ont pris pour cible pour les atteindre dans leur vie privée, ayant eu (comme le rappelait JJJ) la malheureuse idée de dévoiler un jour, ici, un détail de leur vie familiale ou professionnelle.

Il reste qu’on choisit certains blogs par hasard et qu’on s’y attarde pour leur excellence (billets – certains commentaires) et qu’une sorte de fidélité s’installe. On les visite régulièrement, d’une façon différente pour chacun, jusqu’au jour ou las des coups-bas reçus, ils abandonnent tel ou tel blog qu’ils avaient aimés. Ceux du Monde.fr vont fermer… A suivre votre raisonnement, il serait peut-être souhaitable qu’il en soi de même pour celui-ci… Les transformer en sites ? priver les lecteurs de toute possibilité de réaction ?

Delaporte dit: à

Dans GQ, le critique gastronomique séduite et admiratif, époustouflé :

« Le plat qui tue ?
Le carpaccio de betteraves cuites comme de la viande en croûte de sel nappé d’une sauce blanche au caviar Oscietra. Définitivement. Un plat « simple » qui « résume bien la philosophie du chef et sa vision de la cuisine, qui respecte le produit », nous dit-il. Pour les savants fous : cette incroyable betterave a à son actif deux cycles végétatifs, soit deux ans sur terre, et peut peser jusqu’à cinq kilos. Comprendre : on n’en avait jamais mangé de si bonne. »

christiane dit: à

La sasseur évoque maintenant la complicité de Passou dans ces turpitudes. Il aurait pressenti certains malfaisants, les aurait réunis en « commandos » pour torpiller son blog ? Alors là… Il n’y a plus rien à faire ici…

et alii dit: à

christiane,ce n’est pas par hasard que j’ai choisi le blog à P.Assouline:comme je l »ai dit alors que je j’avais pas encore une idée formée sur ce blog, j’ai fait des études de lettres, malgré les persécutions que j’en subissais, j’avais des amies qu’ on dirait lttéraires, l’une à laquelle je donnais rendez-vous dans un bibliothèque où travaillait l’autre qui est décédée jeune, un copain qui avait fait des sciences humaines,frère d’un médecin, tous deux politisés et aujourd’hui un peu connus, bref, c’était mon orientation de mon choix;
lorsque j’aiç réalisé le désir « d’intimité des uns et des autres des erdéliens dont les liens en dehors de la toile se terminaient si mal,j’ai compris qu’il était hors de question pour moi de céder à une tentation que je n’appellerais pas « communication »,mon refus desjeux qui se poursuivaient là:je n’avais aucune expérience d’internet:aucune;et des personnes de mon entourage me dissuadèrent puisme fuirent parce que j’allais sur internet, partie pour raisons de santé liées à mon âge,et au peu de soins précédemment;je n’avais pas reculé devant des taches très dures aprèsune enfance maladive,jamais soignée;
maintenant,j’ai compris comment les arrivants sont traoités comme du gibier et je ne veux pas jouer les utilités,comme on dit;profiter du billet de P.Assouline,je continuerai, il me nourrit comme j’en ai besoin et le recherche;
je n’ai aucun grief à faire à ce désir de « communication » comme vous l’appelez;j’ai toujours été très solitaire , et les personnes avec lesquelles j’ai des liens s’arrangent ou non de mon caractère;j’y prête attention et ne les bassine pas d’intimité, de « culture savante »;avec certaines je mets des « informations en partage que j’ai trouvées sur la RDL:actualités publiques qu’elles apprécient, et qu’elles n’ont pas le temps, ni l’art et la manière d’aller chercher seules;c’est vrai qu’on peut très bien ne pas commenter, et si c’est du voyeurisme -comme on me l’a dit une fois-de produire des références et des sources signées de noms avoués,comme je le fais, je crois que l’expérience de bien des erdéliens est très limitée et qu’ils ont beaucoup vécu par procuration de leur famille,amis, collègues;ce n’est pas mon cas;ma première foret « personnelle », pas celle où j’accompagnais enfant,-et grimpais dans les arbres!-est la forêt de Fontainebleau, toutes les semaines, la promenade de la pension;je ne savais rien des peintres, et je ramassais des mousses que j’avais le droit de replanter,à la pension;j’aime toujours les mousses, les caresse délicatement, puis j’ai tenté de fairemoi-même des bonzaïs,sans succès ,malgré le soin que j’en prenais;rien de purement livresque;je vous souhaite à tous d’heureuses communications,et pour l’immédiat une très belle journée .
vous trouverez bien sur des études approfondies sur la notion si partagée de communication qui est le nom d’une « revue » je crois

bouguereau dit: à

P.Assouline,je continuerai, il me nourrit comme j’en ai besoin et le recherche

ben ma colonne..ha t’en fais une de paroisienne

William Legrand dit: à

La main de mon frère sur la tronche à Sasseur qu’il dirait Gaga bouguereau

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