de Pierre Assouline

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Prisonnier de Nasser, libéré par Nadia

Prisonnier de Nasser, libéré par Nadia

On le sait depuis la Lettre du voyant (1871) de Rimbaud, « je est un autre ». Mais quand l’auteur s’abrite derrière un pseudonyme dissimulant un tandem ? Alors « je est deux autres » ? Etrangeté de ce « je » à deux qui resurgit dans le roman de Mahmoud Hussein Tenir tête aux dieux (165 pages, 17,50 euros, Gallimard). Ils sont français d’origine égyptienne, ils ont veillé pendant des années à la bonne marche du Courrier de l’Unesco, ils se sont fait connaître en 1974 lorsque Jean Lacouture les a mis face à l’historien Saül Friedlander pour ce qui deviendra Arabes et Israéliens. Un premier dialogue et plus récemment par des essais sur l’islam et par une relecture du Coran, ils s’appellent Baghat El Nadi et Adel Rifaat. Depuis leur jeunesse, ces deux-là ne font qu’un, mais lequel ?

Le phénomène est encore plus troublant lorsqu’on sait que Tenir tête aux dieux noue une histoire d’amour et des souvenirs d’enfance à un récit politique des événements tels qu’ils les ont vécus. Ils avaient vingt ans et des poussières. Ils appartenaient à un petit groupe d’activistes révolutionnaires composé d’intellectuels, d’étudiants, d’enseignants. Rien d’une véritable organisation mais cela suffisait. Même si eux, contrairement aux Frères musulmans durement réprimés par le régime qui réussit à les briser, ont pour seul objectif que de « traverser cette épreuve (la détention) sans trop de dégâts ».

Nous sommes en 1959 dans l’Egypte du président Nasser. Dans les toutes premières heures de l’année, une grande rafle est organisée ; le narrateur tombe dans ses filets;  étudiant coupable de contester la dérive autocratique du régime, il se retrouve incarcéré avec quelques centaines d’autres militants à la Citadelle, sur une colline du haut de laquelle Bonaparte fit bombarder Le Caire en insurrection, puis à El-Fayyoum, un camp en plein désert ; la surveillance y est assurée par les Hagganas, un corps spécial d’unités d’intervention mobiles constitué de nubiens, muets, implacables, des hommes à la réputation redoutable. Neuf mois durant, il tiendra face aux tortures mentales et physiques, aux pressions et aux humiliations, grâce aux longues lettres de Nadia, rédigées sur le mode de la conversation afin qu’il ne se sente pas exclu du monde des vivants.

L’attente est au centre de ce roman mais ce n’est pas celle du Désert des Tartares. C’est autant une attente amoureuse que celle d’une libération individuelle et collective, l’utopie d’un peuple libéré de ses entraves politiques et religieuses. Le narrateur attend, lui aussi ; il tâche de garder intacte sa dignité et de ne pas oublier la mesure du temps telle qu’elle pratiquée au-dehors, quand les gardiens s’emploient à la lui faire oublier jusqu’à lui faire perdre ses repères naturels. Surtout ne pas baisser les yeux face à ceux qui veulent le pousser à s’avilir et à se souiller. Maktoub ? Non, ce n’était pas écrit. Il faut résister, tenir, se tenir. Nul besoin de regarder vers le ciel pour défier le fatum et tenir tête aux dieux. Il suffit de soutenir le regard de l’officier qui veut le faire plier devant ses codétenus. On l’admire pour ce haut fait mais qui sait qu’il l’a fait pour protéger ses lettres d’amour ?

A El-Fayyoum, il attend. Le doute corrode la raison. Pas d’information, que des rumeurs. Sa situation a quelque chose de kafkaïen : un châtiment à la recherche de sa faute, tel K. dans Le Procès. Car on ne lui dit rien de ce qu’on lui reproche précisément. Que des questions qui se résument en un mot répété ad nauseam : « Communiste ? » Ce n’est pas à eux qu’il expliquerait ce qu’il confie à ses camarades :

« Il y a quand même une différence, entre nos communistes et nos ulémas… Les ulémas apprennent le Coran par cœur, alors que les communistes, chez nous, n’ont jamais lu une page du Capital ».

Sa naïveté est touchante. Il croit encore à une séparation de la religion et de la politique, au prix d’une rupture radicale entre elles, impensable dans un pays arabo-musulman. Il se dit marxiste sans être communiste, favorable à l’établissement d’un régime réellement démocratique en Egypte nonobstant le fait que tout décret du raïs revêt l’autorité d’un décret divin. Lorsqu’il discute avec ses camarades d’infortune, il défend pied à pied la dictature du prolétariat car sans elle, la critique marxiste du capitalisme serait vidée de son sens. Les exemples venus du bloc de l’Est, l’Union soviétique en tête, ne plaident pas en sa faveur, mais il balaie aussitôt l’argument au motif qu’il ne faut pas regarder de ce côté-là vers l’Asie, la Chine, le Vietnam. Autant de modèles à ses yeux non encore dessillés.

Il récuse l’activisme des religieux, les Frères et les autres, car il leur reproche de passer leur vie à préparer leur enterrement au lieu de changer le monde. Nasser est certes très critique envers l’étouffement de la pensée par le religieux, il l’a prouvé en actes et en discours (suivez ici l’un d’eux, des plus célèbres, d’une étonnante actualité) ; et puis n’a-t-il pas rendu sa dignité à son peuple en nationalisant la compagnie du canal de Suez en 1956. De cette gifle aux anciens colonisateurs, il retira le plus grand profit après l’échec de l’expédition anglo-franco-israélienne. De quoi ériger de son vivant sa statue de héros du panarabisme. Mais son plus grand bouleversement a abouti à concentrer tous les pouvoirs entre ses mains. C’est d’abord à ce dieu-là qu’il faut tenir tête.

« Les Mahmoud Hussein » comme on les appelle se sont connus dans ces circonstances. Ils ont été des prisonniers politiques en Egypte à plusieurs reprises entre 1959 et 1964. Tous deux dans la même cellule. Prisonniers de Nasser. De cette épreuve ils ont tiré une fraternité qui a évolué au fil du temps en véritable fratrie. Ce lien singulier transparaît dans l’unité de ce roman à deux mains où l’intime s’articule au politique. Il l’éclaire d’une secrète lumière intérieure.

Post scriptum : La bande originale qu’un lecteur peut attribuer à un roman m’intrigue toujours. Pourquoi, lors de leur récent passage au micro de France-Culture, la productrice de La Grande table a-t-elle choisi Arouh limin d’Oum Kalsoum, et Elpapa Men Ebtoh de Chipsy plutôt que…

(« Le président Nasser », août 1959″ photo D.R. ; « Elle et lui » photo Vivian Maier)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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commentaires

464 Réponses pour Prisonnier de Nasser, libéré par Nadia

chantal dit: à

en effet ce n’est pas une histoire belge ( mais actes sud paradoxalement est historiquement belge et publie des ouvrages qui ouvrent des portes sur d’autres écritures qui sont désormais entendues du grand public et primées),
Je réagis parfois avec des liens qui n’ont pas avoir essentiellement avec le propos du livre, mais qui renvoient à des conversations que j’ai avec des amis ou voisins.

JC..... dit: à

Adepte de la torture, une action parfois nécessaire, j’ai pourtant refusé de lire de l’Eric Reinhardt à des terroristes qui le méritaient largement !

Par respect pour Passou…

bérénice dit: à

la date de l’exécution de Fernand Iveton.

11 février 1957

référendum en 1961
accords d’Evian en 1962.

JC..... dit: à

Il est bon parfois de lire les réactions sur blog de merveilleux innocents qui redonnent, dans leur générosité perdue, un masque à oxygène aux plus naïfs d’entre nous.

la vie dans les bois dit: à

Chantal, je ne causais évidemment pas de l’éditeur,  » Actes Sud »§

Mais même pas voyez, de l’éditrice de J. Andras, qui devait mal connaître son poulain…

bérénice dit: à

chantal alias la vie dans les bois ou commettrais-je un crime de lèse-majesté en ne sachant pas, de plus, laquelle des deux si elles sont deux entités séparées s’estimera lésée.

chantal dit: à

oui comme çà je pige la vie, mais comme je ne la connaît pas du tout l’éditrice, ni son électron libre d’auteur, je m’en tiens au livre maintenant .

bérénice votre extrait est bien choisi.

bon appétit, étant plus food que foot, je m’en vais préparer ma pitance,
l’iranien en bas de ma rue qui importe ses raisins vert, sa mangue à la moutarde et cardamones via den haag vient de rouvrir son volet …

la vie dans les bois dit: à

Aux footeux, et bien désolée, je signale qu’Evian à l’honneur de recevoir une équipe dont on retient cette triste maxime: « à la fin c’est toujours les allemands qui gagnent ».

chantal dit: à

je suis bien seulement chantal, parfois hélène leurtillois, mais pas Chantal Bis …

la vie dans les bois dit: à

(re!)Parlons-en de « l’extrait choisi » à 12h34, par une hystérique haineuse à l’utérus resté stérile…

reparlons-en de Henri, du frère de Fernand et d’Yvette…

« Je vivais cloîtrée avec ma mère et ma sœur. Un jour, je me suis rendue aux funérailles d’un membre de ma famille, au cimetière du Chemin des crêtes. Quand j’ai vu le cortège funéraire, je n’en ai pas cru mes yeux. Un de mes oncles éloignés était habillé avec une redingote noire en queue de pie, avec une boutonnière affichant son soutien à l’OAS. Je me suis sentie en danger et je me suis enfuie dès que le corps était dans la tombe », rapporte Yvette. »

http://www.france24.com/fr/20120704-algerie-guerre-cinquante-50-ans-independance-souvenirs-pied-noir-alger-fln-henri-maillot-clos-salembier-oas

en effet dit: à

« une trentaine de hooligans russes ont dévasté les terrasses, attaquant des centaines d’Anglais à coups de poings, de barres de fer, de chaises et de tables.  »

La magie de ces rencontres sportives ! Esprit fair-play garanti!

« aucune femme n’est entrée dans le gourbi deux pièces-cuisine du JC au Camp à Nella depuis plus de cinquante ans malgré ses tentatives »
lui c’est les boucs

12 h 11 min
« la fin de la guerre »
57 c’était plutôt le milieu

la vie dans les bois dit: à

« 57 c’était plutôt le milieu »

tu es blonde peroxydée, toâ. Rien qu’à te lire, on le devine.

bérénice dit: à

(re!)Parlons-en de « l’extrait choisi » à 12h34, par une hystérique haineuse à l’utérus resté stérile…

C’est reparti pour un tour, j’ai cité cet extrait du livre en raison d’un extrait de l’extrait cité sur un autre billet et qui avait retenu à ce point mon attention qu’il m’a décidée d’en faire l’acquisition. N’étant pas vous, je ne décèle pas ce qui en ce choix sélectif déclenche votre ritournelle connue et de ce fait assommante. Je ne vous rassurerais en rien sur la santé de mes organes en donnant qu’ils vont bien et ont servi, si ce n’est pour la France, à ce que prévu par les lois du genre et de la nature. La pureté des lacs de hautes montagnes, que voulez-vous, n’en finit pas d’alimenter ma rêverie.

bérénice dit: à

1954/ 1962 soit huit années, 58 serait l’exacte mi-temps de ce conflit sans retour aux vestiaires cependant.

la vie dans les bois dit: à

tant qu’elle n’y let pas les pieds la radasse haineuse, les lacs de haute montagne garderont leur pureté. Leur magnifique pureté.

Charles dit: à

Richard Millet ne se sent guère concitoyen des Bleus parmi lesquels « les Français de souches sont minoritaires ».

C’est tout comme moi, tiens : je ne me sens à aucun titre ni le concitoyen ni le compatriote de Richard Millet.

JC..... dit: à

« La pureté des lacs de hautes montagnes, que voulez-vous, n’en finit pas d’alimenter ma rêverie. »

Je refuse d’accorder le moindre crédit aux rumeurs qui assurent que vous seriez, ô déesse, complètement tarée…

la vie dans les bois dit: à

je comprends que certains veuillent tirer la chasse. Après tout, la torture, elle leur devient intenable… Ach, il me revient pour lui, ce vers hugolien… qu’il ne peut faire sien, n’est-ce pas JC ?

Charles dit: à

JC….. dit: 12 juin 2016 à 8 h 08 min

l’identité nationale bafouée

Quand JC aura compris que le concept d’identité nationale est entièrement recouvert et épuisé par celui de carte nationale d’identité, il aura fait un grand pas vers la sérénité.

en effet dit: à

« tu es blonde peroxydée, toâ. Rien qu’à te lire, on le devine. »

lvdlb ou la décrépitude

bérénice dit: à

14h17 il est vrai qu’avec vous en sus cela occasionnerait une sacrée pollution. Fort heureusement nous sommes rivées au terroir.

Sergio dit: à

La guerre d’Algérie, la guerre d’Algérie… Ca vaut toujours mieux que la guerre du Groënland ! Regardez comme i sont bien, là, les Egyptiens qui revenons de loin…

la vie dans les bois dit: à

je pense que le playmobil va faire un malaise.

JC..... dit: à

Charles
N’oublie pas : la sérénité rend congre !

JC..... dit: à

EURO 2016
Une équipe de France d’éboueurs, avant la douche…uhuhu !

en effet dit: à

Quand JC aura compris que

ça n’arrivera jamais! il ne comprend jamais rien, est programmé pour radoter

bérénice dit: à

je comprends que certains veuillent tirer la chasse

LDVB auriez-vous par hasard intercepté F Hollande au prise avec une lycéenne de la 3ème génération qui l’interrogea en évoquant un génocide, en lui faisant remarquer que les autochtones furent privés d’éducation tout le temps que dura la colonie; ce passé n’est pas enterré pour beaucoup d’entre eux et on peut supposer qu’il entretienne encore des rancunes tenaces ou des idées de revanche qui si elles ne trouvent pas à s’inscrire dans l’ordre social par une intégration à la société,en une élévation par l’étude et le travail, se transforme quand ils sont en échec par exemple et peut déboucher sur de graves problèmes.

la vie dans les bois dit: à

Programmé pour radoter, ouaip, bien sûr dit « en effet » nabila qui sort de chez le coiffeur.
C’est gène-ethique, quoi.

JC..... dit: à

Richard Millet a tout juste : comment se reconnaître dans les Bleus ?….

bérénice dit: à

14h35 il m’arrive de me répéter, ai-je déjà mentionné cet entrevue TV récente, ici tout du moins. J’avais été choquée qu’elle l’alpague de la sorte mais en fin de compte, à y repenser on peut y voir autre chose que de l’arrogance.

bérénice dit: à

Arnica, en crème ou granules pour le ménage, en matière de haute sportivité, il ont à leur service les meilleurs kiné.

Charles dit: à

JC….. dit: 12 juin 2016 à 14 h 36 min

Richard Millet a tout juste : comment se reconnaître dans les Bleus ?….

Comment se reconnaître dans un JC ou un Millet ?

bérénice dit: à

Bonjour Sergio, comment va? je retrouve mes démonte-pneus et je m’extirpe.

Sergio dit: à

la vie dans les bois dit: 12 juin 2016 à 15 h 05 min
lui doivent beaucoup.

Champollion, Champollion… J’ai une cousine qui a fait cela, égyptologue ; mais sinon elle est bien, hein ! Juste elle met trop de trucs comme… Comme Cléopâtre, tiens… Le reste du temps évidemment elle creuse, forcément ! Et alors elle a un site, au début je croyais que c’était ça, qu’il était en égyptien ; mais non c’était du français de souche le seul paragraphe que je comprenais c’était çui où elle annonçait ses conférences !

J’aurais dû y aller j’aurais dit bonjour micro au micro…

Sergio dit: à

bérénice dit: 12 juin 2016 à 15 h 01 min
mes démonte-pneus

Il y a encore des gars qui savent pas qu’il y a plus de pneus sur les voitures… Euh non… qu’il y a plus de roue de secours ! Ils croyent que c’est la régulière qui l’a balancée pour mettre les poireaux… Ou alors des onguents !

Lacenaire dit: à

Il y a des silences qui parlent, ainsi lorsque JC a osé écrire il y a peu : »un migrant a été percuté par un camion, j’espère que le camion est indemne » : on n’a pas entendu la moindre protestation de la si compatissante Christiane, alors…

Sergio dit: à

la vie dans les bois dit: 12 juin 2016 à 15 h 05 min
« revenons de loin »

Houla moi aussi chuis coincé dans le cage aux… Euh non… A la modération ! Et pour une fois je m’étais presque arraché, pour retrouver le corpus delicti ça paraît inexpugnable…

la vie dans les bois dit: à

Ah Sergio, , j’avais bien compris. Mais ce chant militaire de Boyer…
Nan, je n’avais pas envie, là tout de suite.

Et pour la BO de ce roman chroniqué, que je ne lirai pas, ( je suis sur une autre affaire!) je reste sur ma première idée.
https://www.youtube.com/watch?v=t80p5eWbViE

Sergio dit: à

bérénice dit: 12 juin 2016 à 14 h 34 min
les autochtones furent privés d’éducation tout le temps que dura la colonie

Ca c’est pas fin, De Gaulle a essayé d’ouvrir in fine, mais donc beaucoup trop tard ; en quarante-trois quarante-quatre, là peut-être que… Mais il ne l’a pas fait…

En Indochine, Ho Chi Minh n’était qu départ qu’un professeur de lycée lambda, qui certes avait pu faire ses études à Paris, mais pour se voir parqué au rôle de pion (comme presque tous, bien sûr) à son retour là-bas ; problème un peu différent…

Chaloux dit: à

Clopine, j’ai trouvé votre petite galerie de portraits bien amusante. J’ignore ce que valent mes lumières musicales,- sans doute pas grand-chose, mais il va de soi que si je vous apprécie – et vous êtes appréciable, ô combien- ce n’est pas non plus pour vos compétences littéraires. Nos jugements se rejoignent. Par-delà!

Bonne fin de journée à vous,

JC..... dit: à

« Il y a des silences qui parlent, ainsi lorsque JC a osé écrire il y a peu « un migrant a été percuté par un camion, j’espère que le camion est indemne » : on n’a pas entendu la moindre protestation de la si compatissante Christiane, alors… » (Lassemère)

On l’a censurée …. Lamentable !
(le camion, repeint, va mieux …)

en effet dit: à

Bérénice
« les autochtones furent privés d’éducation tout le temps que dura la colonie; »

Plus précisément, « En terre tenue pour française, la France ne fait pas respecter l’obligation scolaire : 5 % des enfants sont scolarisés en 1914, 10 % en 1954, moins de 30 % à la rentrée de 1962, » http://ldh-toulon.net/France-Algerie-un-mariage-force.html)

JC..... dit: à

Je suis comme vous, ami Chaloux, j’apprécie beaucoup Clopine. Plus généralement, tous les clowns nombrilistes…

JC..... dit: à

ORLANDO
« Compassion et solidarité avec le peuple américain. En frappant la communauté gay, l’attaque effroyable d’Orlando nous atteint tous. » (Manuel Valls)

On ne peut mieux dire …

la vie dans les bois dit: à

@nabila 17H12, tu aurais un autre point de vue que celui d’un marxiste ?

la vie dans les bois dit: à

@nabila, toujours, sais-tu si Kamel Daoud a lu J. Andras, et ce qu’il en pense ?

Chaloux dit: à

JC, j’aime aussi les clowns, tous les clowns, il n’y a plus que ça autour de nous.

Ci-dessous Magritte s’adresse à un critique

« 3 mai 1936

Cher Monsieur Dupierreux,

La bêtise est un spectacle fort affligeant mais la colère d’un imbécile a quelque chose de réconfortant. Aussi je tiens à vous remercier pour les quelques lignes que vous avez consacrées à mon exposition.

Tout le monde m’assure que vous n’êtes qu’une vieille pompe à merde et que vous ne méritez pas la moindre attention. Il va sans dire que je n’en crois rien et vous prie de croire cher monsieur Dupierreux en mes sentiments les meilleurs.
René Magritte ».

(Provenance site « Des Lettres »).

Chaloux dit: à

JC, je viens de vous répondre, mais le robot anti-gros-mots ne semble pas apprécier le style épistolaire de Magritte. Tant pis pour le robot.

la vie dans les bois dit: à

« Le reste du temps évidemment elle creuse, forcément ! »

forcément Sergio !

JC..... dit: à

Ami Chaloux, vous reconnaitrez avec moi qu’une pompe à merde, même vieille, c’est diablement utile pour assainir un espace fécalisé par autrui !

Chaloux dit: à

JC, vous n’étiez pas visé.

bérénice dit: à

JC vous l’avez échappé belle, Chaloux comme tous les gentils n’y voit que d’un œil et aurait tout aussi bien pu visant la clavicule vous atteindre plus bas, vous contraignant ainsi à rejoindre le degré -x de l’écriture ou vous entraîner dans votre chute à mordre la poussière , pire lécher le plat rugueux de la chaussée à moins que l’action vengeresse ne se déroulât à votre domicile dont hélas nous ignorons tout de la nature des revêtements, terre battue, épaisse moquette, parquet de chêne clair, autant d’hypothèses qui ne lassent d’envisager la gravité de votre situation dans cette fictive configuration. Tout cela pour ne rien dire qui puisse conduire à l’inexpugnable duplicité de l’Homme, sa bassesse, sa lâcheté mais aussi sa saine détermination d’en finir abruptement sous le coup d’une colère ou tout autre sentiment passager, autant de qualités aptes à faire naître une certaine misanthropie quand ce ne serait pas une méfiance s’adressant à toutes et à tous ou à l’opposé le pardon qui une fois pour toutes fut fixé en ses termes par un certain philosophe à destination de ce qui justement relève de l’impardonnable . Sinon à quoi servirait-il de devoir pardonner, ce pardon suffirait à rendre le monde et la vie enviables sans épilogue à ceux qui ont tant souffert.

la vie dans les bois dit: à

Sergio, j’en conclue qu’un égyptologue ne fait pas de politique.

Ici, il n’y a presque plus que ça. Des repentis du socialissme identitaire; ce qui ne peut être confondu, comme je viens de le lire pour leur porte-drapeau, avec « un droitier contrarié ». Un gaulliste jaloux, et tordu, ça peut-être même bien plus que sûrement.

bérénice dit: à

LDVB je ne connais pas tout de votre navigation , il semblerait pourtant si l’on prend en compte votre archive qu’il y ait eu tangage dans vos choix. De droite à Gauche, où en seriez vous pour l’élu de vos souhaits actuellement, j’ai cru comprendre que vous ne dédaigniez pas les options de l’extrême droite aux dernières régionales, personne ne peut se prémunir d’une erreur ne serait-ce que d’interprétation. Personnellement je ne trouve personne qui obtienne mon assentiment, quand j’entends Sarko préférer l’enseignement du français et de l’histoire française à tous les enfants afin qu’ils puissent adhérer à une histoire commune, une langue commune au sein de l’institution scolaire, je trouve cela légitime. Les parents pourront ensuite assurer un travail de transmission de leur choix à domicile s’ils souhaitent conserver l’héritage de leurs racines et le transmettre. Certaines réflexion de Valls me plaisent mais pas toutes, le programme néo-libéral se durcit sur la droite, à gauche on fait du cabotage ou on cherche à ménager un électorat ou à en élargir la surface . Enfin c’est ma vision qui ne prétend pas être la bonne, je la livre à la critique qui peut faire avancer ou changer.

bérénice dit: à

Histoire commune, qui ne ferait pas d’impasses sur certaines périodes de cette histoire. Je me souviens qu’en terminale nous arrivions à grand peine à l’orée de l’histoire contemporaine . Des tas de sujets n’étaient pas abordés et qui avaient certainement plus d’impact sur notre présent que ce qui nous était enseigné.

la vie dans les bois dit: à

En bonne société, non seulement on ne parle pas la bouche pleine, mais on évite les sujets tels que la religion et la politique. Ce que les égyptologues font par ailleurs, de manière très naturelle.

bérénice dit: à

Les festins de la reine de saba Rediffusion du 28 juin 2015 La reine de Saba, personnage mythique des récits hébraïques, chrétiens et coranique, héroïne de la littérature de Flaubert à Senghor et délicieux gâteau au chocolat. Célébrée dans le Cantique des cantiques, la Balkis du Voyage en orient de Nerval fascine les hommes depuis les festins arrosés du royaume de Judas. La Makeda abyssine qui, selon la tradition Éthiopienne porta en son sein le fils de Salomon, nous est racontée par Jacques- Noël Pérès, ancien doyen de l’Institut Protestant de Théologie et professeur d’éthiopien classique à l’Institut Catholique de Paris. – invités : Jacques-Noël Pérès – Jacques-Noël Pérès, philologue et orientaliste – réalisé par : Delphine Lemer

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