de Pierre Assouline

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La République des livres
Schubert tel que vous ne l’avez jamais lu

Schubert tel que vous ne l’avez jamais lu

Une fois n’est pas coutume, c’est d’un livre en anglais qu’il s’agit cette fois. Un livre non encore traduit ; et qui sait, puisque c’est déjà arrivé, ce billet incitera-t-il un éditeur français à s’en emparer. Sa lecture en est fascinante en ce qu’elle correspond parfaitement au sous-titre, chargé généralement de survendre le contenu : c’est bien d’une obsession et de son anatomie à laquelle s’est livré le grand ténor Ian Bostridge (Londres, 1964) dans Schubert’s Winter Journey (£20, Faber and Faber/ 502 pages, $29, Knopf)

C’est le fruit d’une intime fréquentation d’une grande oeuvre par son interprète, une rumination de vingt ans comme peu d’écrivains y consentent avant de coucher sur le papier le motif de leur tourment. On peut goûter ce voyage dans le voyage, plus allègre que l’austère beauté qu’il analyse, sans avoir en permanence dans le creux de l’oreille les vingt-quatre lieder qui constituent le Winterreise de Schubert, le grain de la voix du chanteur, les accords du piano ni même les poèmes de Wilhelm Müller qui disent l’amour, la perte, l’identité, la crise existentielle, le sens de la vie…

Au long de ses soliloques, un jeune homme abandonne l’amour de sa vie et se résigne lentement à l’idée de sa propre mort. Son désastre amoureux ne peut aboutir qu’à un départ car il sent dès lors un étranger dans ce qui fut le décor de sa passion. Au cours de son périple de retour, il fait d’étranges expériences avec des lieux et des choses de la nature, jusqu’à ce que dans le chant ultime, il rencontre le joueur de vielle (Der Leiermann ou The Hurdy-Gurdy Man, audacieusement rapproché de Mr Tambourine man). Ce voyageur est un exilé solitaire dont Bostridge invite à décrypter la lamentation enfouie au cœur de son secret. Dans son élan, il n’hésite pas à lui prêter des intentions, sinon une biographie, suggérant par exemple que le jeune homme avait dû être viré pour avoir commis le faux-pas d’avoir une liaison avec la jeune fille dont il était le précepteur. Et pourquoi pas ? Il se permet tout, jusqu’à nous faire part de son admiration pour Bob Dylan, Billie Holiday et Frank Sinatra.Tenor Ian Bostridge At Carnegie Hall in New York

Schubert a composé ce voyage d’hiver à la toute fin de sa courte vie, à 31 ans en 1828. C’était un vrai gentil, lui. Pas un faible : un homme profondément bon. Incroyable ce qu’il a pu donner, pour rien, naturellement. Bostridge a le mérite de le rappeler, ce qui ne l’empêche pas de nous entretenir de sa combinaison du Volkslied et du Kunstlied, de la simplicité de l’un et du raffinement de l’autre, ou de son culte de la nuit. Ou de ce que le voyage chez Schubert a quelque chose de fantastique, de surnaturel et même, osons le dire, de religieux. On ne célèbrera jamais assez le discret génie de celui qui a osé inscrire la trompe de chasse dans sa messe en la bémol majeur, et pas petitement puisqu’il lui a fait sonner le sanctus !

La lecture de ce livre est plus que mélancolique (il est vrai que le sous-titre « Anatomie d’une obsession » n’est pas sans résonance avec le fameux Anatomie de la mélancolie de Robert Burton), parfois joyeusement déprimante, et plus encore sur un fond de paysage enneigé, mais non sans humour, avec un je-ne-sais-quoi de sardonique. Bostridge fait d’ailleurs remarquer que Beckett était un grand fan de cette œuvre. N’empêche que, malgré la solitude du voyageur, on pense moins aux personnages de son théâtre qu’à un mot de Cioran assurant que « la musique est ce qui nous aide à être un peu mieux malheureux ». Pourtant, ces lieder de Schubert sont certes pleins de désespoir mais plus encore de passion, de sensualité et d’humour ; Bostridge ne va pas jusqu’à écrire que le silence qui clôt un concert du Voyage d’hiver est encore de la musique, mais il distingue la qualité de ce silence-là des autres.

C’est peu dire que cette œuvre (elle dure soixante-dix minutes en tout) jouit d’une discographie abondante. Dietrich Fischer-Dieskau l’a même en registrée à cinq reprises. Par des barytons donc (Schubert en avait tant écrit pour le baryton Vogl) mais aussi par des barytons-basse, des mezzo-sopranos, des ténors, des femmes aussi donc (Christina Schaefer) car l’œuvre ne propose pas un message mais une rencontre… Mais on ne sache pas qu’aucun d’entre eux ait jamais consacré des centaines de pages à creuser l’envoutement provoqué par le compagnonnage du Voyage d’hiver. C’est aussi que Ian Bostridge est un musicien atypique en friedrich_cloister_cemetery_in_the_snow_1817-19ce qu’il n’a pas été formé dans les écoles de musiques et les conservatoires, mais plutôt du côté des historiens puisqu’il est diplômé d’histoire et de philosophie des sciences après avoir étudié à Oxford puis Cambridge et qu’il a un temps enseigné la théorie politique et l’histoire de l’Angleterre au XVIIIème siècle (il n’est chanteur professionnel que depuis l’âge de 30 ans). Et même parmi eux, il est marginal puisqu’il avoue que sans le moteur de recherche dans son ordinateur, il n’aurait pu mener ses recherches à bien.

Pour écrire ce qui apparaît comme un « Winterreise à travers les âges », il fait autant appel à la musicologie qu’à l’histoire culturelle et à la psychanalyse, mais sans excès car contrairement à tant d’universitaires, du moins des Américains, il ne passe pas son temps à conjecturer sur l’éventuelle homosexualité du compositeur (au milieu du XIXème siècle, il était courant de désigner la musique de Beethoven comme masculine, et celle de Schubert comme féminine !). Au fond, s’il a écrit ce livre, c’est aussi pour conserver en lui cette œuvre dans toute sa fraicheur alors qu’il l’a interprétée en public une centaine de fois, et qu’un nouveau pianiste, un nouveau public et une autre salle ne suffisent pas toujours à renouveler le bonheur des premières fois. En 1997 déjà, il avait ouvert une nouvelle voie en consacrant un documentaire au cycle romantique de Schubert que Channel 4 diffusa en Grande-Bretagne.

Digressif ? C’est peu dire. Il y est autant question de l’enseignement de Salieri ou du climat politique  réactionnaire de l’Allemagne et de l’Autriche des années 1820 que de la formation et de la fonte des glaciers, de la fascination du compositeur pour les livres de James Fenimore Cooper, des effets de la syphilis sur le mental, de l’arbre magique au cœur de Des Lindenbaum ou de la culture teutonne. On s’en doute, les poèmes de Müller y sont passés au peigne fin tant pour eux-mêmes que dans une perspective comparatiste (Byron). C’est l’occasion pour l’auteur de payer sa dette à l’un de ses maîtres de jeunesse, son professeur d’allemand qui lui révéla la beauté poétique des lieder, et pas seulement ceux de Schubert.

Oserais-je l’avouer, si je me suis laissé emporter par cette exploration inouïe d’une œuvre musicale, c’est aussi parce que les Lieder de Schubert sont une de mes madeleines. Pas seulement le Voyage d’hiver , car il y en a près de six cents. Je n’ai pu m’empêcher d’en placer certains au cœur de mon roman Sigmaringen ; et si mon héros s’appelle Julius, c’est sans doute parce que j’avais en permanence sous les yeux la couverture du CD des lieder de Schubert interprétés par Ian Bostridge accompagné au piano par … Julius Drake. Mes préférés sont An Den Mond ou Auf Dem Wasser Zu Singen, ou encore Nacht und Traüme. Que des chants d’une pureté cristalline qui ont le pouvoir d’ouvrir plus largement l’âme toutes passions abolies.

(Gustav Klimt « Schubert au Piano, 1899, oeuvre détruite par le feu en mai 1945; « Ian Bostridge » photo D.R. ; « Le cimetière du cloître sous la neige » par Caspar David Friedrich, 1819)

 

 

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commentaires

369 Réponses pour Schubert tel que vous ne l’avez jamais lu

Deneb dit: à

Schubert est sans doute mon compositeur préféré, après moi. Il faut que j’explique aux nouveaux que je suis la réincarnation de Beethoven.
Si Schubert avait vécu plus longtemps, j’admets qu’il aurait dépassé ma notoriété.
Seulement il a pas eu de chance, le bougre.
C’était un gars très attachant et très intéressant, dommage.

Deneb dit: à

Je vais reconstruire ma phrase, pour faire plus propre. Après tout nous sommes sur un blog littéraire :
J’admets que si Schubert avait vécu plus longtemps, il m’aurait dépassé en notoriété.

Widergänger dit: à

Lire aussi Peter Härtling qui en est fan.

bab el-oueda dit: à

Beaucoup de plaisir à lire ce billet en diagonale (cela veut dire: bientôt une deuxième lecture).

Un détail: je suis de ceux qui ont vécu sous le règne, sous la souveraineté, sous le charme tyrannique de Fisher-Dieskau.

Combien de concerts (au hasard: Herman Prey), combien d’enregistrements pour se désenvouter?
(« ce n’est pas Franz que tu aimes mais Dietrich », etc. etc.)

Affaire non close.

la vie dans les bois dit: à

Fremd bin ich eingezogen,
fremd zieh’ich wieder aus.
Der Mai war mir gewogen
mit manchem Blumenstrauß.
Das Mädchen sprach von Liebe,
die Mutter gar von Eh’,
nun ist die Welt so trübe,
der Weg gehüllt in Schnee.

Ich kann zu meiner Reisen
nicht wählen mit der Zeit;
muß selbst den Weg mir weisen
in dieser Dunkelheit.
Es zieht ein Mondenschatten
als mein Gefährte mit,
und auf den weißen Matten
such’ich des Wildes Tritt.

Was soll ich länger weilen,
daß man mich trieb’hinaus?
Laß irre Hunde heulen
vor ihres Herren Haus!
Die Liebe liebt das Wandern
Gott hat sie so gemacht
von Einem zu dem Andern,
fein Liebchen, gute Nacht!

Will dich im Traum nicht stören,
wär’schad um deine Ruh’,
sollst meinen Tritt nicht hören
sacht,sacht die Türe zu!
Schreib’im Vorübergehen
ans Tor dir:gute Nacht,
damit du mögest sehen,
an dich hab’ich gedacht.

rantanplan dit: à

« mais aussi par des barytons-basse, des mezzo-sopranos, des ténors, des femmes parfois… »

Etant donné que la tessiture « mezzo-soprano » ne concerne que les voix féminines, la précision : »des femmes parfois » semble surfépétatoire… non! supertétafoire… Oh pi merde!

Widergänger dit: à

Un autre très grand peintre et surtout un très grand dessinateur de la même époque que Schubert, sur lequel P. Härtling a écrit une magnifique nouvelle dans son dernier recueil de nouvelles : Karl Philipp Fohr. Lisez cette nouvelle.
http://de.wikipedia.org/wiki/Karl_Philipp_Fohr

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…y a pas photos,!…
…la musique  » sténopé « , par un trou d’aiguille,!…

…y a personne, en place,!…
…temps d’expositions au daguerréotype, façon  » pinhole  » ou  » sténopé  » juré,!… même, plus d’un quart-d’heure,…

…tout le temps, de s’envoyer en l’air, sans être pris sur la plaque en gélatine, déjà,!…
…les débats pour la musique de chambre,avec liseuses à l’objectif sténopé,!…
…Sire bien posés vos sténopés aux dieux,…documents pour authentifier le carbone 14, musical des sens,!…
…carte mémoire, en gélatine développer au vapeur de mercure,…rien que les objets  » inertes  » sur plans,!…
…la pose portrait, plus de 20 minutes sans bouger,!…c’est gay,!…fixé la croix, pour nettoyez plus blanc,!…Bonux gratuit, si plan cul,!…au noir,!…
…chérie, j’ai ton cul,…en première page,…tout le monde à le même,!…
…avec les grains de beauté, placé gagné,!…gratuit la pose en noir économique,!…
…internet, Oui, les plan cul, de plus de cent kilomètres à la ronde,!…
…maman,…en campagne,…je te présente ma fiancée,…
…mais papa la connait bien sur internet,…encore en couguar,…ou à case départ au tiroir-caisse musical,!…
…un père à mettre,!…Ah,!Ah,!Ah,!…
…en Google effaceur-vidéos aux choux berthe,!…etc,!…
…violons à châteaux,…le monde à musiques,!…Ah,!Ah,!Ah,!…
…flûte mon ipad me Bip,!Bip,!…
…allons y pour notre strip – dominical,!…
…maman,!…t’est belle,!…
…allons mon enfant c’est pas l’heure, sur iPad,!…etc,!…pas mieux,!…aux leurres,!…

Melimelomane dit: à

En effet les Lieder de Schubert par Fischer Disco marquent un tournant dans l’historique des interprétations.

D. dit: à

Ah… l’Allemagne, l’Allemagne, l’Allemagne. On dira ce qu’on voudra, la France est belle mais l’Allemagne l’est aussi.

D. dit: à

Ça c’est superbe aussi, et très Beethovénien.

pado dit: à

« l’un de ses maîtres de jeunesse, son professeur d’allemand »

Et tout cela n’est qu’un GAG bien sûr.

rose dit: à

Bon, courage rose :
unter den linden sous les tilleuls. Lindenbaum c’est un tilleul.

rose dit: à

Un lied de Schubert sous la pluie, dans la neige
Hundertwassers Regentag (1972, Kurzversion, 20 Min., dt., HD)

JC..... dit: à

Que des abrutis puissent croire, de nos jours, qu’il y a eu « cessez le feu » le 19 mars 1962 en Algérie, est proprement stupéfiant !

Cette date fut celle d’un arrêt des combats, unilatéral, décidé par les politiques, appliqué par les forces françaises.

Ce n’est pas la fin de la guerre d’Algérie : le FLN lui a continué ses assassinats de pieds noirs et de harkis pendant des mois ! Chiffres dans Wikipédia. Simple rappel pour ceux qui ont oublié, ou ceux qui ne connaissent pas leur histoire ou ceux qui la déforment sciemment.

Quand à donner le nom à Béziers d’une rue à un officier français, résistant, comme Hélie de Saint-Marc, il y a tellement eu de Boulevard Staline, lequel n’était qu’une crapule responsable de millions de morts, qu’il n’y a rien de choquant à Béziers.

On reparlera de Schubert, du petit nain thalidomité, de Grimaud et des Lieder après le café…

rantanplan dit: à

« Il se permet tout, jusqu’à nous faire part de son admiration pour les vocalises de Bob Dylan, Billie Holiday et Frank Sinatra. »

la vocalise est:

un exercice sur une ou plusieurs voyelle: la Castafiore se met en voix.

un ornement, la Castafiore vocalise dans Rossini.

Par analogie, une modulation de la voix parlée, la Castafiore quand elle était bébé.

MORASSE dit: à

Vivement la traduction (en français, oeuf corse)… Mais les éditeurs sont-ils encore capables ? Ces feignants…

JC..... dit: à

« On reparlera de Schubert, du petit nain thalidomité, de Grimaud et des Lieder après le café… » (moi-même)

Et bien non ! J’en ai pas envie … autre chose à faire avec ce sale temps ! Bon dimanche

Jambrun dit: à

un mot de Cioran assurant que « la musique est ce qui nous aide à être un peu mieux malheureux »

Schubert, quintette en ut majeur op. 163/D. 956, adagio

vincent dit: à

JC….. dit: 15 mars 2015 à 5 h 54 min
tes héros ont tout foutu par-terre mais t’es trop nul pour le comprendre

JC..... dit: à

RETOUR DE LA CENSURE CHEZ PAUL EDEL

« Mon cher Paul, vous n’avez rien compris au mode de fonctionnement d’un blog ! A votre âge !!! Vous êtes encore jeune ! Faites un effort de compréhension …

Refuser la modernité à ce point là… et censurer ! censurer toujours ! censurer encore ! Pour conserver une soi-disant « pureté » du blog !!! Non, mais !!!

Nous ne sommes plus dans les Salons de la Bourgeoisie aristocratique du monde délavé de Marcel Proust, que diable ! Acceptez Internet et ses excès …

Avec toute ma sympathie … Acceptez ce monde : c’est le monde actuel. »

vincent dit: à

jc n’en perd pas une pour faire sa propagande

Narcisse dit: à

9 H 13 : avec toute ma sympathie… à celui que ce parasite traitais, il y a peu, de « fiente nourrie à la grappa », on voit bien la la fourberie et la perfidie du sieur jissé

Jambrun dit: à

Cette toile de Friedrich m’évoque une pub télévisée récente pour un médoc facilitant le transit intestinal. Je me demande bien pourquoi; ça doit être à cause de ce restant de choeur fiché en terre au milieu de ces arbres vaguement poilus, ou plus exactement figés dans la, dans la, dans la neige.

Narcisse dit: à

jissé c’est Ménard en pire !

Jambrun dit: à

ces arbres vaguement poilus, ou plus exactement figés dans la, dans la, dans la neige. (moi)

On n’est pas dans la neige, tiens.

Jambrun dit: à

jissé c’est Ménard en pire ! (Narcisse)

Pierre Ménard, l’auteur du Quichiotte ?

Jambrun dit: à

Ce billet au ton pleurard me semble ouvrir les vannes aux plaisanteries scatologiques.

Jambrun dit: à

ces arbres vaguement poilus, ou plus exactement figés dans la, dans la, (moi)

englués

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…je me souvient de plusieurs situations des autres,!…
…et pour résumé,!…le rôle du mari,!…

…maître – serviteur,…toujours  » majordome « ,…
…non-merci,…sans plus,!…
…déjà, à y pensé,…je retourne à mon pieux,!…
…allez y faites vos affaires,!…
…je m’en balance,!…et colossal,!…
…Ah,!Ah,!Ah,!…Bip,!Bip,!…Go,!…
…des rumeurs,!…d’artistes,…

…enfin,…les mains propres, l’esprit aux con-versions,!…etc,!…

…et, puis, majordome usé à tout faire,!…
…rien que des sales métiers sur toile,!…
…se coller à décoller,!…
…du golf pour Mr. Tambourine man, au faux pas de se convertir en précepteur, du collège,!…
…sans culottes, les économies de liens,!…Ah,!Ah,!Ah,!…
…musique Maestro,!…tenez la baguette et faite bougie – bougie,!…Oui, c’est mieux,…en sons et lumières ,!…
…les au pairs, à flûtes,!…etc,!…
…etc, les répétitions,…

Milena et Dora dit: à

après « Orlando Furioso », maintenant « Jissé Floué-Touché-Coulé » qui braille contre la « censure » chez Paul Edel… le pollueur évacué blogui-militari… bientôt ici ? nous l’espérons tous

Deneb dit: à

Chaloux dit: 15 mars 2015 à 8 h 12 min

Auf dem wasser zu singen, transcription pour piano de Franz Liszt. Kissin.

Beaucoup d’émotion, une sorte de lente fluctuation imprimée dans l’interprétation, une coloration finalement assez sombre
Moi je pense que dans ce morceau il faut mettre en relief un rythme beaucoup plus soutenu et énergique dès le départ pour compenser cela, et que ça apparaisse plus lumineux.
Il s’en sort mieux à la fin qu’au début.

bérénice dit: à

En rafales. Jambrun

Vous avez noté l’intervention de Laurent Fabius tentant de remuer l’opinion des nations sur la situation catastrophique, ce bourbier infâme , quand à PM au départ ce fut opération séduction avec musique classique dans la rue puis opération provocation avec crèche à la mairie, ces derniers temps il est passé à la dissuasion en affichant partout les armes de la police dilapidant une partie du maigre budget culturel sans rien faire pour le patrimoine endormi de la ville, là ce n’est pas de la réhabilitation vu que d’autres que lui plus importants l’ont fait et que l’homme de la rue a payé sa dette mais il attire l’attention, nous ferons d’ailleurs gaffe au papier que nous ne manquerons pas d glisser dans l’urne sans déraper.

Deneb dit: à

Sirius dit: 15 mars 2015 à 9 h 02 min

L’interprétation « définitive » (à ce jour).
Il est incroyable que personne n’ait encore cité le nom du grand….(je vous laisse cliquer).

http://www.youtube.com/watch?v=H_X6WBVR1mU

Bien, en effet. Le molto espressivo est parfaitement respecté, sans emphase.

Deneb dit: à

Bonjour, Bérénice. C’est musique aujourd’hui.

bérénice dit: à

Oui D mais tout est politique.

bérénice dit: à

Je n’écoute plus de musique ailleurs que dans ma voiture qui est je crois à peu près correctement sonorisée et comme je ne suis pas une grande voyageuse cela restreint l’exploration jusqu’à peau de chagrin.

PROVERBIAL dit: à

Ouioui ! Jour de musique : la musique adoucit les meurtres.

bérénice dit: à

10h37 je n’ai jamais été torturée mais j’imagine que les plus salauds des tortionnaires y ont pensé.

Jambrun dit: à

Cette toile de Friedrich m’évoque une pub télévisée récente pour un médoc facilitant le transit intestinal. Je me demande bien pourquoi; ça doit être à cause de ce restant de choeur fiché en terre au milieu de ces arbres vaguement poilus, ou plus exactement figés dans la, dans la, dans la neige. (moi)

C’est fou ce que la réception de certaines oeuvres a pu être faussée par une erreur d’accrochage : par exemple, cette toile de Friedrich, tu la retournes, ça devient limpide, si j’ose dire.

PROVERBIAL dit: à

Les nazis faisaient jouer de la musique par les prisonniers juifs, dans les camps …

Théorie de l'information, j'écoute ! dit: à

« par exemple, cette toile de Friedrich, tu la retournes, ça devient limpide, si j’ose dire. »

…ça marche avec le téléviseur, aussi….

la vie dans les bois dit: à

Je n,e sais pas si c’est la molle du lac, mais ça sent quand même un peu la fin des haricots pour Agnes.

Chantons sur l’eau.

Mitten im Schimmer der spiegelnden Wellen
Au milieu du miroitement des vagues réfléchies
Gleitet, wie Schwäne, der wankende Kahn :
Glisse, tel des cygnes, le vacillant bateau ;
Ach, auf der Freude sanftschimmernden Wellen
Ah, sur la douce et miroitante joie des vagues
Gleitet die Seele dahin wie der Kahn;
Glisse au long l’âme comme le bateau ;
Denn von dem Himmel herab auf die Wellen
Ensuite, du Ciel jusqu’aux vagues
Tanzet das Abendrot rund um den Kahn.
Danse tout autour du bateau le coucher du soleil.
Über den Wipfeln des westlichen Haines
Au dessus de la cime du bosquet de l’ouest
Winket uns freundlich der rötliche Schein;
Flotte, amicalement, la lueur rougie ;
Unter den Zweigen des östlichen Haines
Sous les branches du bosquet de l’est
Säuselt der Kalmus im rötlichen Schein;
Murmurent les roseaux dans la lumière rougie ;
Freude des Himmels und Ruhe des Haines
Joie du Ciel et la paix du bosquet
Atmet die Seel im errötenden Schein.
Est respirée par l’âme dans la lumière rougissante.
Ach, es entschwindet mit tauigem Flügel
Ah, le temps disparaît sur une aile de rosée
Mir auf den wiegenden Wellen die Zeit;
Pour moi, sur les vagues secouées ;
Morgen entschwinde mit schimmerndem Flügel
Demain, le temps disparaîtra avec des ailes miroitantes
Wieder wie gestern und heute die Zeit,
Une fois de plus, comme hier et aujourd’hui,
Bis ich auf höherem strahlendem Flügel
Jusqu’à ce que je, sur une aile hautement plus rayonnante,
Selber entschwinde der wechselnden Zeit.
Disparaisse moi-même dans le temps changeant.

bab el-oueda dit: à

Friedrich

Entre les croix, les personnages sont très statiques.

Ça existe, les nains de cimetière?

bab el-oueda dit: à

Ce n’est pas un paysage, c’est un rêve, la question est de savoir si c’est un cauchemar.

Déjà qu’on ne rêve plus aujourd’hui que devant des photos puisque le tableau a été détruit par l’aviation américaine.
(Il ne faut jamais se retenir de faire de la démagogie si c’est à petites doses)

Ce n’est pas un cauchemar, c’est une nostalgie.
Les luthériens de ce temps se mettent à rêver d’un nouveau sacré (et pourquoi pas d’un Ordre), dans une Allemagne du Nord où les monastères n’existent plus qu’à l’état de ruines.

Freudchen dit: à

Il s’agit bien d’un cauchemar…

bab el-oueda dit: à

Chaloux dit: 15 mars 2015 à 8 h 12 min
Gute Nacht, transcription Godowski. Antii Siirala.

Il y a quelque chose de raté dans cette affaire.
C’est redondant, languissant… bref superfétatoire.

la vie dans les bois dit: à

Elle est interessante cette piste de reflexion sur le romantisme allemand, fin XVIII, début XIXème, un idéalisme obscur, j’ai lu  » idéalisme »,  » ésotérisme », par ailleurs.

« la musique n’a pas dit non », c’est une des belles phrases de Julius.

A postériori, ce que lui a fait dire Quignard à la musique, dans  » la haine de la musique » est un peu ahurissant.

bab el-oueda dit: à

Le propos de ce post ne manque pas d’une certaine vulgarité:

la vie dans les bois dit: 15 mars 2015 à 10 h 59 min
Je n,e sais pas si c’est la molle du lac, mais ça sent quand même un peu la fin des haricots pour Agnes.

Peut-on malgré tout le racheter en voyant dans son incohérence une intention gardée secrète?
Après tout, comme il y a un hermétisme de la spiritualité, il y a un hermétisme de la connerie.

Jambrun dit: à

Les nazis faisaient jouer de la musique par les prisonniers juifs, dans les camps … (Proverbial)

L’adagio du quintette D 956 pour accompagner la marche à la chambre à gaz, ça devait être poignant. Malheureusement, je ne crois pas qu’il en existe des enregistrements.

Jambrun dit: à

Je n,e sais pas si c’est la molle du lac (bab-el)

le ravissement de la Lol du mac

la vie dans les bois dit: à

mais non dino, fais pas ton creux comme à ton habitude. C’est fou ce qu’une virgule mal placée, par inattention, et sans relecture peut te faire bâver d’importance.

Traduis-nous donc ce Für meine Agnes », toi qui es ici fort en gueule.

Freudchen dit: à

C’est ce qu’il y a de bien dans l’étude de l’Allemagne post-romantique : tout est en place pour une réaction populaire favorable à la Grande Germania du Chancelier moustachu !

Milena et Dora dit: à

merci pour ce beau billet musical… on aimerait la même qualité sur le blog consacré au jazz qui est d’une nullité désespérante d’après nos parents amateurs de jazz

Enfant-Loup dit: à

La vie dans les bois, c’est le vit dans les doigts…. je peux en témoigner.

Jambrun dit: à

merci pour ce beau billet musical… (Milena…)

La musicalité du style d’Assouline, euh… C’est Schubert revu par Mireille Mathieu.

la vie dans les bois dit: à

Pour Quignard, c’est quand même un peu effarant, ce qu’il raconte, mais ce doit être pour des musicologues de l’akademie. Voir § 32 et §33

Ici, il n’est pas question de ton « sardonique » mais d’humour sarcastique.
http://germanica.revues.org/1526#ftn19

la vide en lait boit dit: à

Une info urgentissime, Kim Kardashian a teint ses cheveux en blond. Et vous savez quoi ? ça lui va trop bien !

Bloom dit: à

Passionnant aussi, ce que Martin Hirsch, excellent violoncelliste, dit des quatuors de Schubert dans « La lettre perdue. Les racines de l’engagement ». Notamment de La jeune fille & la mort.

Godwin, faisons le point ! dit: à

Notre point GODWIN ayant vécu, servi, pris de l’âge comme un Juppé, il nous semble raisonnable d’adopter le point KIM, attribué à la personne cultivée de 12h14 ….

alain lediscret dit: à

« Il ne faut jamais se retenir de faire de la démagogie si c’est à petites doses) »

Tout à fait, et je dirai même plus, demeurons droit dans nos bottes en toute dignité à la différence des gueux

l'autre pour the same dit: à

encore Nacht und Traüme.vous voyez bien qu’il y a des rêves qu’aime P.Assouline , quoi qu’il en ait dit naguère

la vie dans les bois dit: à

JB, vous avez bien voulu dans ces colonnes, confier un état personnel qui a ému; j’en étais.
Que cela vous fasse devenir plus con et injurieux que la moyenne, si c’est votre thérapie ici, souhaitons qu’elle vous soulage.

Ce que je trouve dans cette histoire personnelle de Schubert, c’est quelque part qu’il lui faut passer par la douleur pour atteindre la beauté, un peu comme dire : » toutes passions abolies ».
Peut-être est-ce commun aux grands sportifs, aux grands concertistes, et plus généralement ceux qui sont dans la performance demandant un engagement total. Je ne sais pas.

Deneb dit: à

Bon, j’ai fini mon jambonneau-patates.
Je vais faire une sieste.

Jambrun dit: à

J’ai essayé de retouner l’image du tableau de Friedrich cul par-dessus tête, le résultat est étonnant : en bas une cuvette impeccable, probablement nettoyée au javel wc (en vente dans toutes les grandes surfaces), surplombée, je dirais plutôt écrasée, hermétiquement obturée par une paire de, une paire de… La signification jusqu’ici cachée (comme dirait Haneke) apparaît d’une aveuglante limpidité.

hamlet dit: à

Schubert était un homme d’une très grande bonté, cette bonté se lit sur les traits de son visage, dans ses yeux rêveurs, et dans sa musique.
quel mystère monstrueux d’imaginer des hommes écouter ou jouer cette musique le matin avant d’aller massacrer des femmes et des enfants.
quel gâchis toute ces oeuvres qui n’auront rien pu empêcher, quelle inutilité sinistre.
comment ne pas éprouver aujourd’hui de l’inquiétude en écoutant ces musiques, en y découvrant une bonté et une harmonie qui n’existe nulle part dans notre monde humain.
demain, dans quelques années, quand l’europe aura sombrer dans cette grande paupérisation qui l’attend, les conservatoires et les écoles de musique continueront de fabriquer des virtuoses talentueux pour continuer de produire ces notes remplies de bonté, pour continuer de les jouer à l’attention de ceux qui auront échapper à la misère qui s’abattra sur notre monde, pour agrémenter les soirées de ces quelques nantis, pour leur donner en le reflet d’une douceur et d’une bonté, pour leur donner l’illusion de la trouver encore dans leur âme.
un jour, peut-être, dans ces temps de misère, un de ces musiciens talentueux prendra la décision de quitter ce monde des puissants, il se révoltera contre eux, il s’enfuira loin de ce monde cossu et il ira rejoindre ceux qui vivent dans la misère, pour leur offrir ces notes de musique qui avaient été faites pour eux, il s’installera avec eux, dans leurs quartiers dévastés par le pauvreté, tous les après midi il se rendra sur une place, avec son violon, ou avec sa voix de ténor pour leur offrir cette musique emplie de bonté, alors les puissants qui ne l’entendent pas de cette oreille enverront les forces de l’ordre pour le récupérer, ils diront « ce virtuose nous appartient, c’est nous qui l’avons fabriqué dans notre conservatoire pour agrémenter nos soirées mondaines, il est à nous ! », alors les pauvres se battront pour le garder, alors que depuis longtemps ils ne s’étaient plus battus pour défendre leurs droits sociaux, là, ils seront prêts à donner leur vie pour conserver la présence de ces notes, pour eux et pour leurs enfants, les riches seront étonnés de la détermination de ces pauvres qu’ils pensaient sans âme, alors la peur les gagnera, ils se diront s’il reste encore cette sensibilité dans leur coeur alors il existe necore une possibilité que ce monde retrouve une harmonie, cette harmonie du monde nous fera perdre notre statut de puissants, alors ces puissants découvriront que cette musique n’avait pas écrite pour eux, ils commenceront à détruire les conservatoires et les écoles de musique, mais il sera trop tard.

Jambrun dit: à

quel gâchis toute ces oeuvres qui n’auront rien pu empêcher, quelle inutilité sinistre. (Hamlet)

On objectera que ce n’est pas vraiment non plus leur utilité. Cela fait des millénaires que les hommes s’entretuent et que parallèlement d’autres hommes (c’est rarement les mêmes) écrivent, peignent, sculptent ou composent des oeuvres admirables. C’est comme si on espérait réduire une fracture à coups de paracétamol. André Breton a écrit :

 » L’étreinte poétique, comme l’étreinte de chair
Tant qu’elle dure,
Défend toute échappée sur la misère du monde.  »

Je crois que, sur la fonction de l’art, il a dit là l’essentiel. Ce n’est pas la contemplation de « la Joconde » qui nous fera trouver des remèdes à la guerre civile en Syrie. Elle aurait plutôt l’effet de nous la faire oublier.

La plume de ma tante dit: à

Arsenal a un match tres difficile mardi contre les tax-Dodgers de Monaco…le passé nous apprend que nos esperances ne devront etre jamais en avance detruites…de Schubert…oui d’accord…je connais la sortie…ca fait un bout de temps que j’attends de la placer, Celle-la…si tu crois que je vais me gener…Tain…

Jambrun dit: à

quel gâchis toute ces oeuvres qui n’auront rien pu empêcher, quelle inutilité sinistre. (Hamlet)

On ne doit pas non plus exagérer l’inefficacité des oeuvres d’art dans l’effort pour améliorer le monde : c’est ainsi qu’elles peuvent être fort utiles pour promouvoir des campagnes publicitaires vantant les mérites de produits susceptibles de contribuer au mieux-être général; par exemple, si vous retournez le tableau de Caspar-David Friedrich, vous comprendre aisément que l’ogive de fusée intercontinentale évoquant vaguement un choeur gothique( quelques connotations religieuses ne peuvent faire de mal, s’agissant de séduire le vaste public des croyants) parvient très péniblement à s’extraire des profondeurs de, des profondeurs de, je cherche le mot exact; mais que, pour peu que l’on ait recours au médicament X facilitant le transit, elle tombera bientôt sans effort dans la cuvette emplie d’eau limpide qu’on voit en-dessous. Avancée non négligeable, on en conviendra, dans la résolution du problème syrien.

Bella Bartok dit: à

12 h 09 : plus nul, impossible, c’est le bouquet

hamlet dit: à

Jambrun, oui, je comprends cette attitude de Breton, de vouloir se révolter contre cet « art » dont non seulement il ne faut rien attendre mais qui en plus sert à dissimuler une réalité, à enfumer les peuples en laissant imaginer des choses, un art qui permet de nourrir des discours d’espoirs vains, de contrition et de remords, je comprends sa décision de vouloir tout détruire, faire table rase, pour inventer un nouvel art absurde et surréaliste qui reflètera mieux tout l’aspect abject de la vérité humaine, je comprends les raisons de vouloir cette révolution culturelle et d’envoyer les artistes complices de la bourgeoisie aider les paysans dans les champs et les ouvriers dans les usines, maintenant les chinois refabrique de la culture pour la vendre sur leur amazon chinois, ils ont vu que la culture permet aussi de créer des emplois, dégager des richesses et orienter la libido des peuples.
oui je comprends bien que le doliprane ne sert pas à réduise pas les fractures osseuses autant que les lieders de Schubert les fractures sociales.
Il n’empêche que dire « c’est inutile » peut s’apparenter à dire « je n’ai pas compris l’utilité », on peut retrouver un tas de gens regrouper autour d’un plâtre sans comprendre à quoi ça pourrait servir, en voir un sauter en l’air l’un deux en criant « eurêka j’ai trouvé il suffit de…! ».
Peut-être que nous sommes simplement passés à côté, sans comprendre, peut-être s’agit-il simplement d’un « mal entendu ».

Jambrun dit: à

Ce billet ouvre de prometteuses perspectives dans la catégorie « compte-rendu critique des ouvrages étrangers non traduits ». On est donc en droit d’espérer, dans un avenir prochain, les remarques éclairées d’Assouline sur la dernière biographie de Moussorgski (en russe), une analyse révolutionnaire de « la petite renarde rusée » ( en tchèque ), une passionnante méditation sur l’oeuvre de Kunihito Hashimoto (en japonais). Un des avantages de cette démarche inédite serait d’éviter au rédacteur desdits comptes-rendus le désagrément de contre-comptes-rendus, et de remarques désobligeantes du genre : le lied le plus fumant de la « Winterreise » et- de tous les lieder de Schubert, c’est évidemment « Der Lindenbaum ». Hors de lui point de salut. Fermez le ban. Gute Nacht.

Jambrun dit: à

Vint Michel Onfray, « le philosophe qui secoue la France » selon Le Point qui le consacre en couverture cette semaine.

Eh bien moi, je suis d’accord. N’est-ce pas le rôle du philosophe que de secouer les nouilles ?

la vie dans les bois dit: à

Abdel, c’est juste; il faut garder nos espérances intactes. J’espère de mon côté que mercredi soir prochain les teutons de Dortmund vont apprendre à chanter Schubert en italien 😉
https://www.youtube.com/watch?v=XucAyUcJyPk

D. dit: à

hamlet dit: 15 mars 2015 à 14 h 13 min

Schubert était un homme d’une très grande bonté, cette bonté se lit sur les traits de son visage, dans ses yeux rêveurs, et dans sa musique.

Je confirme, Hamlet. Le genre de gars qui ne méritait pas de partir si jeune.

Jambrun dit: à

» L’étreinte poétique, comme l’étreinte de chair
Tant qu’elle dure,
Défend toute échappée sur la misère du monde. »

En attendant, cette remarque de Breton ouvre, mine de rien, de sacrées perspectives, et pas seulement sur la poésie (et la littérature) « engagée ». Si l’on admet que Breton a raison, la poésie, ce serait plutôt « désengagez-vous ». De même, quand j’écoute, par exemple, l’adagio du quintette en ut majeur D. 956, je dois convenir que les souffrances du pauv’ Schubert, je m’en tamponne absolument. Cet adagio, c’est de la douleur à l’état pur, de la douleur quintessenciée, retournée pour l’auditeur en pure jouissance. Que Schubert soit mort à 31 ans de la typhoïde, ce fut bien triste pour lui et pour ses amis, mais nous, on s’en tape absolument. La connaissance des malheurs personnels du pôv’Schubert ne nous aide pas à avancer d’un pas dans la compréhension d’une musique pourtant directement inspirée par ces souffrances qui furent bien réelles. Cioran est à côté de la plaque : la musique, quand elle atteint ces sommets-là, ne nous aide pas à être à être « mieux malheureux », elle supprime carrément le malheur, tout en nous parlant de lui; elle nous ouvre les portes de la béatitude. Y a du mystère là d’dans, mais c’est comme ça.

Bella Bartok dit: à

on continue, beau travail rituel qui groove, voilà de la bonne critique, vas-y pépère

Giovanni Sant.Angelo dit: à


…Ho,!…là,!…

…teuton, teutons,!…la Prusse c’était deux fois rien, en Pologne,!…

…merci,!…pour les états libres d’Allemagne,!…

…teutons dans leurs culs,!…à girouettes,!…au plus offrant,!…la cerise aux abricots,!…

…l’€urope au niveau paradis-grec,!…
…le cul au foutre d’abord,!…profond,!…

…Stop ou encore à Berlingoth lèche-culs parasites,…Luxleacks & Swissleacks,!…
…merci,!…Giovanni,…

hamlet dit: à

déjà la photo elle secoue, avec en arrière plan FO (France Ouvrière) Gisbert.

depuis longtemps Onfray était destiné à cette mission de secouer la France, bien qu’il ne l’ait sans doute pas voulu : quoi de plus cruel pour un nietzschéen que de se voir prendre en charge l’avenir d’une nation ?

Cela fait plusieurs années que nous avons en France deux grands secoueurs : Onfray et Houellebecq, comment trouver mieux qu’une c.uille molle et un grand crétin à qui confier les clés de l’avenir de notre beau pays ?

cette photo fait plus que secouer : elle fout les jetons, on avait déjà Paris Match avec le choc des mots et des photos, maintenant on se retrouve avec le Point : le choc des idées…

Les français, qui en ont connu d’autre par le passé, vont-ils supporter ce choc ?
Rien est moins sûr, après le passage d’Onfray notre pays aura du mal à s’en remettre…

le seul intérêt c’est comme on sait d’avance ce qu’il va dire des trucs du genre « depuis 1983 la gauche c’est plus la gauche alors que la droite est encore la droite, il nous faut prendre l’exemple de la Grèce et de l’Espagne et oser inventer de nouvelles voies réellement à gauche… » c’est même pas besoin de l’acheter, on peut être secoué à distance.

c’est l’avantage de nos penseurs comme ils n’inventent jamais rien ils nous font l’économie de leurs livres.

les journalistes ont transformé la philosophie en marronnier, il y avait le spinozisme, la platonisme, le kantisme, le cartésianisme, notre époque a inventé un nouveau courant de pensée philosophique : le marronnier… ça secoue.

http://www.lepoint.fr/politique/onfray-le-philosophe-qui-secoue-la-france-14-03-2015-1912739_20.php

hamlet dit: à

je me souviens, aux débuts de BHL il y avait encore en France des types sérieux comme Vidal Naquet et Castoriadis pour nous prévenir, nous dire : « attention, ce type passe bien à la tél mais c’est un grand imbécile, ne vous laisser pas enfumer par cette pensée médiatique, c’est le journalistes qui la fabriquent pour vendre leurs journaux », effectivement l’avenir leur a donné raison, BHL était effectivement un grand enfumeur.

le problème c’est qu’aujourd’hui il n’y a plus de types sérieux pour nous mettre en grade : pour Onfray la voie est libre ! FOG peut en faire ce qu’il veut !
Aujourd’hui nous n’avons plus de Vidal Naquet ni de Castoriadis pour nous mettre en garde !
Ou alors q’il y en a ils restent cloitrer dans leurs universités et il n’en ont rien à taper si les gens se font enfumer par le premier crétin venu !
et si une chose doit nous secouer c’est bien ça !!!

liliane orloff dit: à

je viens de regarder ces histoires d’onfray, je trouve qu’on est dans un cul de sac flippant, des varoufakis qui posent comme des bourges au pied de l’acropole, je ne sais combien de scandales financiers par semaine, pour changer hier soir j’ai vu la fille du général patton dans une émission de tv5 consacrée à la bataille des ardennes, vraiment ça donne le tournis, cet aller retour constant entre passé sombre/avenir moche.

Alors pourquoi pas écouter la musique en boucle, pendant ce temps Amélie Nothomb a été élue au fauteuil de Simon Leys, et la polémique du jour est la pièce de 2,50 Euros qui commémorera la bataille de Waterloo, je ne sais si c’est une bonne idée, Mr Hollande est vexé car on lui a refusé celle des 500 ans de Marignan.

hamlet dit: à

« L’étreinte poétique, comme l’étreinte de chair
Tant qu’elle dure,
Défend toute échappée sur la misère du monde. »

Jambrun rassure-moi, tu sais lire ?
parce que tu cites un passage et tu pars quand des considérations qui n’ont rien à voir avec !
à quoi ça sert de mettre ça si c’est pour parler d’autre chose ? c’est comme si tu suivais la recette du boeuf en daube pour faire une bouillabaisse.
tu crois pas que les choses sont assez compliquées comme ça ?

tu sais quoi Jambrun relis le poème de Breton et dis moi ce qu’il signifie, juste pour voir si tu sais lire.

après ça on parlera de la vie de Schubert, d’accord ?

JC..... dit: à

C’était plus sympa quand on ne savait rien, maintenant on sait tout sur tout et ça change tout, c’est à dire que ça ne change rien. Voir BHL.

Si vous avez compris, c’est que je me suis mal exprimé, comme dirait Alan Greenspan.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…j’ai deux photos, de Waterloo des années 1860_1880,…environ,…il y avait, tellement de procédés de capture d’image à cette époque,…
…la gélatine photo, semble brillante à reflets colorés,!…


…toujours est t »il,…qu’à cette époque,…le lieu, autour de la butte du Lion,…est pratiquement désert,…
…un respect pour les morts,!…

…aujourd’hui,…un Walt-Disney, on y danse même dessus,!…le pognon,…du paradis des morts,!…un WaterlooLeacks,!…
…Ah,!Ah,!Ah,!…à la Ney,…à la 8°charge,!…? les valeurs ?,…normal, morale,!…
…les collectionneurs de balles et douilles,…au détecteur de métaux,!…à la mousse,!…etc,!…

JC..... dit: à

Chez Paul Edel, un ami hébergeur de billets littéraires, une dénommée Lola règle vertement son compte à une certaine Clopine Trouillefou, délirante normande.

Ce crêpage de chignon m’a ému aux larmes, je suis si sensible …

Lina Venturo dit: à

18 h 32 : viré de chez Paul Edel (« la fiente nourrie à la grappa » ainsi qu’il le nomme) le porqurollais donne toujours et de plus en plus, dans l’aigreur et la perfidie… quel bourrin !

liliane orloff dit: à

le temps que je poste, et la pièce de 2,50 n’aura pas lieu.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…c’est pas bien grave,…
…c’est du grisbi, sur mon mot  » page « , du post précédent, à Trouillefoux,!…

…et, quelqu’un, s’est approprier, le post  » page lola « ,…alors, çà fait, monter l’adrénaline des confusions à frou-frous les ringardes,!…
…deux fois rien,!…à juter ses dogmes en l’air,!…

…dans une leurre, il n’y paraitra, plus rien, de crane-moisis,!…etc,!…

liliane orloff dit: à

oui c’est un total waterloo leek’s, le bourgmestre est en prison pour affaires de corruptions diverses, la butte est devenue ce que vous dites, un parc d’attraction, monter la butte par grand vent était un défi d’enfant.
Le tableau de gaspard friedrich ressemble aux ruines de l’abbaye de Villers – la – ville, j’aime y aller hors saison par l’arrière entre la voie ferré et les bois.

Jambrun dit: à

C’était un vrai gentil, lui. Pas un faible : un homme profondément bon. Incroyable ce qu’il a pu donner, pour rien, naturellement.

Schubert était certainement un très brave type qui, s’il avait vécu aujourd’hui, aurait sans doute reversé une partie des bénéfices de ses concerts aux restos du coeur. Des gens comme lui, il y en avait sans doute des tas, à l’époque. Il est clair que, si Schubert n’avait été doté que d’un talent musical modeste, comme beaucoup d’autres musicos de son temps, personne ne saurait aujourd’hui plus rien de lui. Les qualités humaines de Schubert, les traits de sa personnalité éphémère, n’expliquent évidemment en rien les qualités potentiellement éminentes des oeuvres musicales qu’il a laissées, leur pouvoir de nous émouvoir passagèrement, de nous fasciner momentanément. L’individu Schubert n’existe plus. L’agrégat d’atomes provisoirement unis, le système thermo-dynamique provisoirement fonctionnel auxquels d’autres agrégats avaient donné le nom de Franz Schubert histoire de s’y retrouver, n’existent plus depuis fort longtemps. Tout ce qui reste de l’homme Schubert, c’est un stock virtuel d’informations hétéroclites qui ne parviennent à l’existence que lorsqu’elles interagissent avec une conscience.Il en va d’ailleurs de même de sa musique, qui n’acquiert une existence que quand elle interagit avec une conscience, à l’occasion d’une interprétation, en concert ou enregistrée. Ce stock d’informations hétéroclites, biographiques, historiques, musicales, à l’existence seulement potentielle, émergeant, de façon toujours éphémère, à telle ou telle conscience, elle-même éphémère, de façon aléatoire, c’est ce qu’il est usuel de nommer la culture.

JC..... dit: à

Est-il vrai que Schubert, ne se lavant que fort rarement, puait dans les salons de musique ?

Bonne soirée…

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…merci,!…la révolution french,!…

…imaginer aujourd’hui,…tout ces moines et nones au couvent,…à Villers la ville en monastère,!…à deux fois par an, la touche en Prusse-Berlingot,!…
…juste un chant à croix de bois, incurvée,…à rallonge,!…le met si, pal-pable,!…
…les promenades pour ramasser les bois du feux, à sa cheminée,…
…ouf, les vierges aux toys,…entre lesbiennes des  » hardleurresLeacks « ,…

…et, mon Bordeaux, qui se fait attendre,!…un pis sans mal,…un mâle de chien,…
…sans gènes aux argonautes, à la toison,…etc,!…
…on va pas y laisser son pied,!…libre,!…

hamlet dit: à

qu’importe qu’il ait été bon puisque cette bonté ne se transmet pas à ceux qui écoutent sa musique. Jankélévitch cite Tolstoï parlant du mystère de la mort : « il comprendra, celui qui doit comprendre », il rajoute que ce sont les oracles païens trop bavards qui répondent aux questions des hommes, Dieu reste toujours silencieux.
La musique est effectivement silencieuse comme Dieu, elle ne nous jamais dit rien parce qu’elle n’a rien à nous dire, c’est nous qui inventons nous-mêmes ce qu’elle semble nous dire, mais ces sentiments que nous lui inventons resterons toujours vains, inutiles sans effet et sans but.
Schubert était bon mais ceux qui l’écoutent ne le deviendront pas. L’étreinte musicale est égoïste, tout notre art magnifique est un immense mécanisme reposant sur l’égoïsme et produisant de l’égoïsme, juste un rapport de soi à soi, où l’autre est exclu, où le monde se retire pour ne laisser place qu’à notre sensation gratifiante d’exister soi-même.
De là à y voir, comme le pense Breton un système visant à retirer l’homme de son monde il n’y a qu’un pas : la bonté de Schubert vise à nous faire oublier le monde, à s’en défaire, à ignorer tout ce qui s’y passe, à dissimuler sa misère.
Quel intérêt d’une bonté si elle ne vise qu’au replis sur soi alors que la bonté devrait être au contraire source d’empathie et de sortie vers l’extérieur, la réponse de Breton secoue par sa radicalité, il attend de nous que nous détruisions cet art, pour ne plus invoquer d’alibi, dire « je n’étais pas là l’heure du crime, j’écoutais Schubert, je n’ai rien vu, rien entendu… ».
Ce que Nietzsche n’a pas supporté dans la lecture de Dostoïevski : de toute la littérature le plus nietzschéen des personnages est Dimitri Karamazov, et il est celui que Dostoïevski aime le plus à cause de sa volonté de puissance, parce qu’il est celui qui aime le plus la vie, ce pauvre Nietzsche qui voulait inventer de nouvelles recettes, tout était déjà là, écrit sous ses yeux, tout était là bien mieux démontré qu’il n’a jamais pu le dire lui-même, non pas sous les traits d’un poète ou d’un philosophe maudit osant annoncer au monde des nouvelles intenables, mais sous les traits d’un homme vrai de toutes ses qualités et ses défauts, un homme simple qu’on ne peut qu’aimer et donc l’humanité fait qu’on peut tout lui pardonner.

Aqueuhouahbonné dit: à

l’autre pour the same

CE n’est pas la traduction

parler petit trou.du.c à des petits trou.du.cs c’est pas bien compliqué mais vous allez encore râler qu’on n’y mette pas les formes

Aqueuhouahbonné dit: à

et le petit omelette qui aboie dans sa nitche…

Chaloux dit: à

bab el-oueda dit: 15 mars 2015 à 11 h 36 min

Cher Ueda, je me disais en vous lisant que ce jugement venait peut-être du fait que Schubert appartient à une famille de compositeurs très particulière, dans laquelle on pourrait ranger aussi Tchaïkovski, Ravel, Prokofiev et Bach dans certains cas, pour lesquels l’auditeur, quelle que soit la puissance de son émotion à l’audition d’une oeuvre, ne peut pas se faire la moindre idée de celle qui envahit l’instrumentiste, mille fois, cent mille fois plus puissante. A quoi cela tient-il? Au génie harmonique, sans doute en grande partie, s’emparant totalement celui qui joue, une expérience indescriptible.

Quant à Godowski, peut-être est-il un compositeur réservé à ceux qui tâtent du clavier (mais n’êtes-vous pas vous-même pianiste? c’est une impression que j’ai), comme il existe dit-on des écrivains pour les écrivains. Sa Passacaille, qui est une de mes œuvres préférées, souvent appréciée des pianistes, semble passer assez mal auprès de mélomanes même aguerris.

Tout cela pour vous dire que j’aime beaucoup Gute Nacht, hanté par le fantôme de Bach (on dirait presque un de ses chorals pour orgue). Reste que tous les goûts sont dans la nature.

Et celui donc, Litanei, transcrit par Liszt et jouée par Brigitte Engerer.

https://www.youtube.com/watch?v=xyd7fOdZ1j8

(Pierre Assouline, pas osé vous faire ce matin la remarque sur les Mezzos, mais on a maintenant l’impression que les ténors sont des femmes.)

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…et un hamlet’te Bigard, façon, terroir musical suisse alors,!…
…à la relecture,…çà me fait,…à l’oreille,!…
… » Autriche/Suisse yodle chanson 1 « ,…
…et autres variations aux pizza’s d’enchois, à  » ich bin fidèle « ,…aux pommes d’abords,!…etc,!…
…l’Alsace n’était pas loin aux cerises à soupe,!…
…tourner la manivelle,!…et le,…bon,…apparaîtra,!…tout joufflu,!…
…si c’est pas des histoires,…
…c’est pas mieux,!…Ah,!Ah,!Ah,!…

burntoast dit: à

« Ce fut un beau solfège
Pizzicattis coquins
Accords, trémolos et arpèges
Fantaisie à quatre mains
Mais à l’instant tout s’agite
Sous l’ardent aiguillon de la chair
Elle, elle fredonnait la Truite
La Truite de Schubert »

Francis Blanche

burntoast dit: à

« Nur durch das Morgentor des Schönen
Drangst du in der Erkenntnis Land ».

Schiller

burntoast dit: à

>hamlet dit: 15 mars 2015 à 17 h 20 min

Réellement excellent. Merci 🙂

bérénice dit: à

10h59 Le poème vous va à ravir en surlignant votre opportunisme sans limite, je me demande si vous iriez vous vendre à quelques cadres de la nomenclature émergeante? Trop cheap ou l’argent n’a toujours pas d’odeur?

Chaloux dit: à

Tout autre chose, lu cette semaine « Le Cas Rembrandt » de Todorov. Je ne sais pas s’il existe un « cas Rembrandt » mais il existe certainement un « cas Todorov ». Jamais lu péroraison aussi… le qualificatif est introuvable… Un petit texte hallucinant de…. Je ne trouve pas non plus. Tout ce que je peux dire, c’est que je n’aimerais pas me trouver dans la tête de ce monsieur.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…l’argent aurait l’odeur, de se sentir, toujours du bon côté,!…

…ceci dit,!…à vue basse et rapprochée,!…

…de là, à l’argent de l’éternité,!…personne n’en est revenu, même pour s’en plaindre,!…

…qui ne dit mots ne se consent, pas immédiatement à l’adoption de quoi que ce soit,!…
…le d’accort,…si dans l’approbation d’un consentement, les aléas et contextes, jouissent d’une même plénitude,!…libre,!…
…encore et toujours,!…

Chaloux dit: à

Tout ce que je peux dire, c’est que je n’aimerais pas me trouver dans la tête de ce monsieur.

Plus exactement:
Tout ce que je peux dire, c’est que je n’aurais aimé pas me trouver dans la tête de ce monsieur au moment ou il a écrit ce texte.
Voila.

B comme BERLIN dit: à

Sant’Angelo Giovanni dit: 15 mars 2015 à 18 h 27 min
Waterloo
…toujours est t »il,…qu’à cette époque,…le lieu, autour de la butte du Lion,…est pratiquement désert,…
…un respect pour les morts,!…

‘en d6te…
N6s a-5s 3es *erf5sdes0
de*45s de n6-bre4x s5ec3es0
s6nt n6s -e533e4rs c5-et57res.

a *re4ve .
3 racheta5t 3a terres de s cha-*s de bate533es / 3a t6nnes *64r serv5r de sa4-4re / 3e4rs c43t4res.

B comme BERLIN dit: à

3 -e se-b3e q4e -6n c3av5er n’est *65nt te-*éré +++.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…transmettez clairement vos accointances,…
…B,…comme trou de balle,!…
…merci,!…

Walter Sosie dit: à

Les tabourets, sont vides.
Fatalement, c’est un coussin.

Coussin

Diadem dit: à

Cela fait plusieurs années que nous avons en France deux grands secoueurs : Onfray et Houellebecq, comment trouver mieux qu’une c.uille molle et un grand crétin à qui confier les clés de l’avenir de notre beau pays ?

Euh, voyons… toi, peut-être ?

renato dit: à

« … comment trouver mieux qu’une c.uille molle et un grand crétin à qui confier les clés de l’avenir de notre beau pays ? »

C’est à un gars comme ça qu’il faut confier l’équipe de France si vous voulez gagner le Championnats du monde de football

l'éveillée de sengaï dit: à

@le dormeur du val

Après le sourire, toutes passions tues, vient encore la sourire ?

‘…People in the critical world too. Critics have always been on my tail since day one. Seems like they’ve always given me special treatment. Some of the music critics say I can’t sing. I croak. Sound like a frog. Why don’t these same critics say similar things about Tom Waits? They say my voice is shot. That I have no voice. Why don’t they say those things about Leonard Cohen? Why do I get special treatment? Critics say I can’t carry a tune and I talk my way through a song. Really? I’ve never heard that said about Lou Reed. Why does he get to go scot-free? What have I done to deserve this special treatment? Why me, Lord?’

JC..... dit: à

Un Tweet Tweet de Passou qui commence par Oyez Oyez, quel grand écart ….

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…accentuer les contrastes et différences,…d’une case à l’autre sur l’échiquier,…
…mouvements,!…et gestes pour se faire poser d’une pièce,…à une case,!…
…qui êtes vous,?,…pion cavalier dame fou tour roi,…le joueur sur nos têtes, sait ‘il au moins jouer,!…
…ou c’est le vent d’une bonne de chambre qui balaie avec son aspirateur,!…

…chérie, une pièce pour ton feux,…mon feux n’est pas un échiquier à trappe,…faut voir le Berlingoth, tout ce qu’il ramène,!…
…placé-gagnant,!…en contre-bande,!…
…Ah,!Ah,!Bip,!Bip,!…Go,!…etc,!…

Observatoire de la téléphonérose généralisée dit: à

Bon, plus personne ne se voit les doigts, parfait…

Observatoire de la téléphonérose généralisée dit: à

B comme Beijing, simple pékin, un écarteur de jambes lambda quoi…

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…Ah,!…j’ai compris,!…probablement,!…

…B comme Berlin à 21 h 30 mn, & 21 h 31 mn,!…sur mon 18 h 27 mn,…
…je crois voir, une volonté du  » chiffre « ,…à James Bond,!…aux zéros,!…en passant,!…etc,!…

…c’est pour acheter, ou échanger du château en liasses,… pour mes  » deux photos de la butte du lion de Waterloo « ,…après l’apparition du daguerréotype,!…

…faut voir les procédures de transactions des propositions,…vous dites,…des virgules et des zéros,…je vend pas un Gauguin en Bordeaux de pétrole raffiné,!…

…déjà, je touche pas aux dons en espèces sur mon compte, comme cela,…celui qui les à mis, peux se les retirer sans gages,!…
…et de toutes façons,
…avec, les nouvelles lois aux  » paradis « , et autres sanctions,!…je m’en lave les mains de toutes les liasses, poser et retirer, un bon d’aval,!…enregistrer,!…

…avec les intérêts zéro,!…un compte en Suisse à zéro,!…chacun le sien, en chansons,!…
…j’espère encore manger ma tartine du matin au café aux brioches,!…

…sinon, des photos de Waterloo, bien gardées,…
…enfin, un plus de plus en transaction de convoitises,!…
…les voyages des papiers posthumes,…
…avec ou sans gélatine en photos,!…etc,!…

Observatoire de la téléphonérose généralisée dit: à

Faut vous peindre un lapin Giovanni ?

Walter Sosie dit: à

ouais, Bernard Schu est mort, ouais.
Below the skunk.

Nudil dit: à

Suggestion gratuite et jetable selon votre bon désir: vous devriez mettre des rideaux à vos murs…

Walter Sosie dit: à

(I’m Frances Bean Cobain)

La pose s'impose dit: à

Enfant d’Arthur, que tu es féminin cette fois.

Lina Venturo dit: à

On ne sait pas vraiment si Schubert puait dans les salons de musique (selon l »affreux jissé) mais ce que l’on sait est que ce même jissé empuantit quotidiennement ce blog littéraire

bab el-oueda dit: à

@ Chaloux

« quelle que soit la puissance de son émotion à l’audition d’une oeuvre, ne peut pas se faire la moindre idée de celle qui envahit l’instrumentiste »

Il y a forcement du vrai dans la remarque, qui me rappelle celle d’un frère pianiste (« tu apprécies Rachmaninov, mais tu ne saisis pas le côté « pianistique »).

« « Le Cas Rembrandt » de Todorov. il existe certainement un « cas Todorov ». Jamais lu péroraison aussi… le qualificatif est introuvable… Un petit texte hallucinant de….  »

Énigmatique!
Dans la conversation, c’est un homme exquis.
Quelque chose s’est passé quand, à la suite d’une rencontre à Londres avec Isaiah Berlin, il a abandonné l’avant-gardisme du formalisme pour l’humanisme de l’honnête homme.
Il en résulte parfois des textes sur des sujets variés, toujours très intelligents, mais toujours à deux doigts de tomber dans la fadeur.

Je ne sais pas si Schubert est un gentil, mais TT, lui, en est devenu un.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…Observatoire de la téléphonérose généralisée,!…à,…7 h 54 mn,…

…merci,! du conseil,!…c’est déjà fait,!…pour le lapin, ou lièvre,!…
…il à déjà sa tête dedans,!…dans son trou,!…une future zibeline au noir,!…

…c’est tout chaud, mon lapin,!…Ah,!Ah,!Ah,!…etc,!…
…sans rancune,!…aux Berlingoth’s,!…

Jambrun dit: à

mon roman Sigmaringen

Ma créature y va fort. C’est moi qui suis l’auteur de ce roman, lequel n’existe d’ailleurs encore qu’à l’état de titre. Je ne l’ai pas encore écrit. Je ne l’aurai écrit que lorsque je l’aurai lu. Et c’est pas demain la veille.

affleuloup et les zopticiens dit: à

« Dans le tableau de Klimt, Schubert joue de la seule main gauche »

chaussez de bonne binocles : on voit sa deuxième main parallèle à la première

merci dit: à

super beau tableau!

Jambrun dit: à

Dans le tableau de Klimt, Schubert joue de la seule main gauche. (moi)

On aperçoit bien une sorte d’amorce de main droite : il s’agit de la fausse main droite que Schubert s’était fait souder à la gauche après Waterloo, pour faire croire qu’il en avait deux.

qui sait dit: à

(tweet colonne de droite Bukowski
« contresens toutes les dix pages environ, mais surtout un délayage systématique qui ne peut qu’être délibéré. On sait que le ratio anglais-français n’est jamais en notre faveur, mais ici il frise souvent le 19 mots pour en traduire 8″ –

ça ne vient peut-être pas des traducteurs eux-mêmes mais d’une ‘correction ‘faite par l’éditeur ou un relecteur/correcteur (certains ne connaissent même pas la langue de départ et se prennent pour des ‘créateurs »!!)?!

bab el-oueda dit: à

Tableau moral

Admiration de femmes belles envers l’homme laid.

Sauras-tu deviner la fonction du quidam qui, au fond, passe la tête?

bab el-oueda dit: à

L’affreux homme sévère, derrière les deux femmes, gâche un peu mon plaisir.
Qu’est-ce qu’il vient foutre?

Jambrun dit: à

Ce qu’il y a de bau chez Klimt, c’est qu’on croit entendre ce que se disent les personnages. Par exemple, le dialogue des trois dames :

Dame de gauche – Il en a deux, il en a deux !

Dame de droite – Bien monté, ce petit (1)

Dame du centre ( pensive) – Quelle belle paire…

Note 1 – Franz Schubert était très petit (1m35 au garrot)

bab el-oueda dit: à

(Tatiana, Jambrun, a-t-elle su finir par te séduire, après tant de confrontations quotidiennes?)

Jambrun dit: à

Ce qu’il y a de bau chez Klimt (moi)

de biau

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…enfin, Jambrun,…il a bien ses deux mains sur le piano,!…le Schubert,…

…il faut changer a agrandir la diagonale de l’écran,!…

…il y a, un petit liseret bleu entre les deux mains,!…
…il y a plus chaud que çà comme pianiste en christ,!…
…le  » punch « ,…c’est après,!…avec pharmacopée,!…schocking of course,!…
…etc,!…

bab el-oueda dit: à

A un demi-siècle près, pas de photographie et donc pas de Klimt ni de Friedrich, tombés sous la fureur destructrice anglo-saxonne, tels les Bouddah de Bamiyân.

(La demi-minute de démagogie, c’est elle qui permet de respirer un coup avant de continuer sous son licou)

Jambrun dit: à

(Tatiana, Jambrun, a-t-elle su finir par te séduire, après tant de confrontations quotidiennes?) (Babiloued)

Tatiana de Grosnez ? ah le bel embauchoir ! Tu rigoles. Seules les trois grâces de Klimt peuvent me séduire.

Jambrun dit: à

Le tableau de Klimt représente Schubert dans son galetas, bouffé par la gale, la siphylis, la typhoïde et les morpions, rêvant qu’il joue de la truite devant un auditoire choisi.

JC..... dit: à

Linou Venteson trou, Abou-al-Jambruni, Bab-el-oeueda,

Permettez moi de vous dire, alors que j’en ai vu d’autres qu’étaient des infâmes crapulets, vicieux et capables de montaigus graves, que vous êtes la honte du Blog à Passou.

FELICITATIONS !

bab el-oueda dit: à

Schubert est seul?

Pas mal.

Lina Venturo dit: à

Jambrun et ses goûts musicaux : il doit manifestement préférer les violoneries d’André Rieu au génie mélodiste de Schubert, ça s’entend, il est aussi dur d’oreille que mal voyant

bab el-oueda dit: à

Jambrun, puisque tu as soulevé un voile sur tes pulsions (nées de la lecture des Voyages en Orient de Nerval et de Flaubert), fous-lui un hijab à Tatiana, et tu la verras sous un oeil nouveau.

la vie dans les bois dit: à

Une Schubertiade.

Une schubertiade : aquarelle de Kupelwieser, datant de 1821. Jeu de société à Atzenbrugg. aquarelle de Leopold Kupelwieser (1821) Vogl en Dieu le Père ; Schober, le serpent ; Kupelwieser, l’arbre de la connaissance Jenger, Adam ; Jannette Cuny de Pierron, Cherub. Assis à gauche, Hartmann et Schubertt à droite : Derfell, Spaum, Doblhoff. Wien, Schubert Museum

« Qui me rendra seulement une heure de ces temps heureux ? Ce temps où nous étions ensemble si intimes et où chacun apportait aux autres avec une timidité naturelle l’enfant de son art, attendant, non sans quelque appréhension, leurs jugements affectueux et sincères, ce temps où, nous exaltant les uns les autres, une même aspiration vers le beau nous animait tous… » (Lettre de Schubert à Schober, le 21 septembre 1824)

http://jeanmarc.geidel.free.fr/schubertziade3.htm

Lina Venturo dit: à

10 h 21, jissé le fourbe : va donc cracher chez ton « ami » Paul

JC..... dit: à

« nous exaltant les uns les autres, une même aspiration vers le beau nous animait tous… » (Schubert)

Après avoir plastronné  » Nous sommes Charlie ! » durant trois jours distrayant, nous voila en pleine exaltation passoulinienne musico-littéraire, psalmodiant comme forcenés « Nous sommes Schubert ! »

Et une aspiration vers le beau, table sept… Que ça saute !

JC..... dit: à

bab el-oueda dit: 16 mars 2015 à 10 h 24 min
« Jambrun, puisque tu as soulevé un voile sur tes pulsions… »

…et il l’a soulevé sans les mains ! rien qu’une manœuvre subtile réalisée avec son petit tangon compulsif ….

la vie dans les bois dit: à

Merci aussi au Dr Geidel -lien donné plus bas- de nous faire lire Schubert autrement.

« Voici le témoignage de Spaun, lorsque Schubert était encore au collège : « Je me souviens de l’enfant de 15 ans, tel que je l’ai connu au Konvikt. Dès ce moment-là, il savait qu’il était né pour composer. Qu’aurait-il fait des mathématiques, de l’histoire, et des autres matières ? Il ignorait encore ce que lui réservait sa courte vie et surtout qu’il serait à ce point privé de joies élémentaires… Sa discrétion naturelle, son comportement habituel tout de calme et de bonté l’éloignaient de ces amitiés et de ces haines comme il en existe entre enfants et jeunes gens, d’autant plus qu’il passait presque toutes les heures de loisir qu’on nous accordait, le plus souvent seul dans la salle de musique, où je le rejoignais quand il avait fini un lied. Au cours des promenades, il se tenait à l’écart, les yeux baissés, les mains derrière le dos, jouant des doigts comme sur un clavier. Sa gaieté, son humour se manifestaient davantage par des gestes et des mimiques que par des phrases, rares et concises. Je le voyais peu rire, mais sourire souvent par contre, et parfois sans raison apparente… »

burntoast dit: à

Une précision aux commentaires de jambrun :

Il semblerait que le Schubert représenté par Klimt ne soit pas le vrai Schubert. En effet la taille des mains et de son nez permettent de douter que ce fut le vrai Schubert.

Il semble que Klimt ait été manipulé par les services secrets autrichiens. Tous les experts officiels jusqu’à ce jour sont complices, les services secrets américains sont également impliqués.

JC..... dit: à

« Je le voyais peu rire, mais sourire souvent par contre, et parfois sans raison apparente… » (témoignage d’un condisciple de notre Schuschu au collège)

Vous savez que j’adore notre ami Schubert !

Cependant si je l’avais vu « sourire sans raison apparente », je l’aurai amené ligoté chez Siggy, au 19 de la Berggasse Vienna…

Milena et Dora dit: à

Gonflé le jissé qui prétend avoir des amis partout, Schubert, Paul Edel, de nota… alors que personne ne peut blairer ce fourbe

hamlet dit: à

…. Caribaldi :
si une seule fois seulement
rien qu’une fois on réussissait
à jouer jusqu’au bout
le quintette la Truite
une seule fois une musique parfaite
Le Jongleur :
une oeuvre d’art
monsieur Caribaldi
Caribaldi :
cet exercice
en faire de l’art
le Jongleur :
sans incident
un si beau morceau
Caribaldi :
une si haute littérature
figurez-vous
êndant ces 22 années
on n’a pas réussi une seule fois
à jouer jusqu’au bout
le quintette la truite
sans faute
je ne dis même pas
comme une oeuvre d’art
il y a toujours quelqu’un
qui détruit tout
par une inattention
ou une vulgarité
Le jongleur :
incapacité de concentration
mr Caribaldi
Caribaldi :
un jour c’est le violon
un jour c’est l’alto
un jour c’est la contrebasse
un jour c’est le piano
puis de nouveau c’est moi
qui attrape de sacrés maux de reins
je me tords de douleur
figurez-vous
et le morceau tombe en miettes
si j’abotiens du clown
qu’il maitrise son instrument
le dompteur perd la tête
sur le piano
ou ma petite fille
qui tout de même tient l’alto
depuis dix ans
s’enfonce
comme mardi dernier
une écharde
avec un visage grimaçant de douleur
on ne peut pas jouer Schubert
encore moins le quintette de la Truite
je ne pouvais pas savoir
que servir la musique
est chose si difficile
…..
un jour
le public
sur la piste
devant le public
peut-être à l’automne
à Nuremberg
la petite fille :
à Nuremberg
Caribaldi :
mais silence
silence
(le doigt sur la bouche)
silence sur la piste
le quintette la Truite
tu danses d’abord sur la corde
et ensuite tu tiens l’alto
doucement
très doucement
crescendo
decrescendo
perfection
absolu
les gens viennent
et voient
et entendent
(il joue une note grave au violoncelle)
ils viennent
à une représentation de cirque
et ils entendent le quintette la Truite
mais avant d’en arrvier là
avant Nuremberg
il faut s’exercer
s’exercer
s’exercer
Schubert
rien d’autre…
…………………
……………………..
………………………..
Thomas Bernhard le magnifique….
(la force de l’habitude)

ZEUS..... dit: à

Nous lisons couramment dans les âmes des humains, nous autres Olympiens !

Parfois d’ailleurs, nous utilisons un bon collyre après certaines lectures, mais nous pouvons garantir que JC dit vrai :
-Schubert est son ami, une lettre du cradingue Schubert en témoigne clairement
-Paul Edel est son ami, tant de partages communs dans le Trastevere romain et cette connaissance intime de la grappa,
-de nota est son ami, par l’envie de trouver un moyen de rebondir professionnellement à ce bon camarade, paralysé par son intelligence spécialisée…

Et sachez le, Milena et Dora, vous qui êtes du métier : jamais JC n’aurait parlé de vous comme DSK le fit des putes qu’il libertinait. Il a la classe, le Porquerollais…

Jambrun dit: à

Ce tableau de Klimt est triplement spectral : les auditeurs de Schubert ne sont manifestement pour Schubert que les fantômes d’un public défunt. Schubert lui-même n’est qu’un fantôme né de l’imagination du peintre. Et, quant au tableau, nous n’en avons qu’une pâle reproduction, fantôme de l’oeuvre anéantie. Il y a décidément quelque chose de funèbre au royaume de la culture. Assouline se masturbe les méninges pour parvenir à nous faire croire à l’existence, par-delà les siècles, d’un arthur nommé Franz Schubert, et à celle de la musique de Franz Schubert, musique qui, comme le montre si bien Thomas Bernhard (merci, hamlet, pour cette citation si bien venue), n’a jamais été écoutée par personne (Kafka l’avait cependant déjà montré en nous racontant l’histoire de Joséphine, la cantatrice du peuple des souris). Assouline peut bien nous bassiner en évoquant, avec des trémolos dans la voix, ses émotions schubertiadiennes, ce ne sont et ne seront jamais les nôtres. Fantomatiques extases…

Clopine Trouillefou dit: à

(qui ne dit mot consent, notre hôte !)

Je ne connais pas l’interprétation de Bostridge et Drake, mais je crois notre hôte sur parole… Quant à moi, (comme je le raconte d’ailleurs sur clopine.over-blog.com), c’est le duo Quasthoff-Barenboïm qui, un jour, m’a touchée aux larmes. (etc.)

Jambrun dit: à

Il semblerait que le Schubert représenté par Klimt ne soit pas le vrai Schubert. (Burntoast)

Le pire, c’est que le tableau de Klimt est un faux. D’ailleurs tous les tableaux de Klimt sont des faux. Les vrais ont été brûlés après l’Anschluss. Ceux que nous possédons sont de pâles et approximatives copies, exécutées de mémoire par un faussaire, un dénommé Adolf Hitler.

G.M. dit: à

« ce ne sont et ne seront jamais les nôtres… »

qu’en savez vous ? dites JE…

ZEUS..... dit: à

« Assouline se masturbe les méninges » (Jambrun)

L’Imondium sudiste honte de ce blog prestigieux ruiné par les trolls, a bien raison de souligner cette pratique fort répandue chez Drouant et dans le milieu culturel françois !

La mastication, c’est un plaisir autofinancé par l’europe. Aaaah, la mentulette ! cette qualité divine en fait l’un des nôtres, tout à fait adoubé par et pour ses pairs !

Jambrun dit: à

qu’en savez vous ? dites JE… (GM)

Les émotions d’Assouline sont les émotions singulières du seul Assouline; elles ne seront donc jamais les nôtres; ça tombe sous le sens, eh patate.

la vie dans les bois dit: à

JB, si vous trouvez trace de Schubert dans la nouvelle de Kafka, Joséphine la cantatrice, pour une nouvelle, ce serait une nouvelle.

réponse à amlet, la force de la facilité: « Nous ne voulons pas vous écouter, vous, avec vos éternelles vieilles rengaines. Votre assiette est pleine, ça devrait vous suffire. »
Elle vient directement d’une pianiste autrichienne pour qui les Winterreise n’ont aucun secret.

G.M. dit: à

« elle ne seront donc jamais les nôtres,ça tombe sous le sens, eh patate…

dites: »elles ne seront jamais les « miennes »,car « ça tourne et nous avec.. »

JC..... dit: à

Avant de vous quitter définitivement pour aujourd’hui, sachez que j’en ai rien à foutre de la mort des deux électrocutés poursuivis par des policiers, il y a 10 ans.

Pourquoi ?

Réfléchissez : vous allez trouver la réponse en vous même, elle est si évidente* !!!

*en cas de difficulté, consultez rapidement §

Chaloux dit: à

bab el-oueda dit: 16 mars 2015 à 9 h 28 min

Je vais lire d’autres Todorov pour me faire une idée plus complète. J’imagine que chacun a son Rembrandt plus ou moins proche de ce que fut Rembrandt, mais celui-là me paraît plus éloigné de toute réalité qu’aucun autre. J’ai un peu de mal à comprendre qu’on parvienne à se persuader, au point d’écrire, de ce qui fait la matière de cet essai, et davantage à démêler ce qui m’a le plus choqué, ou la thèse ou les simplifications qu’elle suppose,- tant cela semble écrit par un extra-terrestre qui n’aurait de la condition humaine que des renseignements de seconde main. Feuilletez-le si vous en avez l’occasion, il vient de reparaître en « Points Seuil ».

Widergänger dit: à

Je ne sais pas si Schubert est un gentil, mais TT, lui, en est devenu un.
________
Pas si gentil que ça dès qu’il parle de la Shoah !

Milena et Dora dit: à

quand cela commence à sentir le roussi pour lui, le Fourbe 1er se retire avec un courage évident

w amadeus dit: à

Il a demandé à être enterré à côté de Beethoven, qu’il admirait tant

lecteur poli dit: à

JC….. dit: 16 mars 2015 à 13 h 12 min
sachez que j’en ai rien à foutre de la mort des deux électrocutés

Ah bon

l'autre pour the same dit: à

C’est donc aujourd’hui lundi 16 mars la journée (et la semaine) de la langue française

Monsieur Verdoux dit: à

14 h 50, lecteur poli: vous avez ainsi le portrait de ce fourbe personnage

l'autre pour the same dit: à

enterré à côté de Beethoven, qu’il admirait tant
la question : avec qui on partage la tombe quand on est « normalement enterré »

M OU MME dit: à

Merveilleux tableau de Klimt : ce qu’a d’ineffable la grâce féminine. Quelqu’un sait-il les circonstances de l’incendie qui détruisit cette oeuvre ?

M OU MME dit: à

Je vais lire d’autres Todorov pour me faire une idée plus complète.

J’imagine que son livre sur la littérature fantastique reste un classique.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…c’est l’heure du thé,…des biscuits à mouillés en bouche,…un petit tour,…et retour à Lauren Bacall en Saint-Nicolas,…

…un contrôle de votre Fantômas,!…N°6,…

…vous dite, du Schubert aux oreilles, aux coton-tiges, Oui,!…façon Manu-cure,…

…tenez-moi sur votre jambe niveaux genoux,…
…c’est intéressant, ces liasses,…
…essayez-voir mon décolleté,!…
…Ah,!…Oui,…pour mon maintien,…

…et des heures supplémentaires,…au bout du fil,…tendu, c’est tenter l’entreprise à tétons,…
…et le berlingot alors,…c’est pour Schubert aux flutes,!…
…Alors, vous vous engagez, ou pas,!…
…questions châteaux topographiques,…
…mettez y de la peine devant le mur, à ces mains de piano,!…
…déjà, au donjon,!…mais arrêtez-vous,!…je vous quitte sans décharges , pas sans liens,!…
…Amandine, un Mon-Sieur pour toi,!…
…que je t’explique,…les bras à son cou, Oui, comme çà,!…et mon biscuit,!…encore chaud,!…au donjon,!…
…c’est plus du Schubert Maître,…etc,!..
…des variantes depuis l’imaginaire à Bacall,…aux traits épanouis réguliers,…et s’en tenir aux rêves à rênes, pour garder son âge bien joufflu,!…
…en médecine des calibres aux illusions ressuscités,…
…etc,!…Ah,!Ah,!Ah,!…

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…sur le tableau de Schubert,…comme,…un vrai soupçon de transparence de sa robe, qui semble de soie,!…
…la fille derrière l’artiste,!…

…des liasses pour créer les oeuvres par soie,…
…de la fabrication conditionné, déjà genre fromage-moelleux privé,!…
…aux genres Parmegiano,…des vaches sélectionnées, un plus aux Bacall,!…sur planches à scènes,!…Ah,!Ah,!Ah,!,…
…vous m’enlever le doigt de la bouche,!…
…je vous le remet, à l’endroit,…etc,!…

l'autre pour the same dit: à

et notre histoire belge quotidienne

La romancière belge Amélie Nothomb a rejoint les rangs de l’Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique. L’écrivaine de 48 ans a été élue, samedi, « à une grande majorité », a fait savoir lundi 16 mars l’institution homologue de l’Académie française, fondée en 1920. Elle occupe le siège laissé vacant après la mort, en août 2014 à l’âge de 78 ans, de l’écrivain et sinologue belge Simon Leys. La séance d’ouverture de l’Académie est prévue pour cet automne.

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/livres/article/2015/03/16/amelie-nothomb-elue-a-l-academie-royale-de-belgique_4594478_3260.html#TOlrGkXcjKFrxtIX.99

Monsieur Verdoux dit: à

17 H 13 : bientôt Guillaume Musso à l’Acacadémie Française aux côtés de d’Ormesson du figgarooooo ?

Monsieur Verdoux dit: à

quand Giovanni Machin remonte de la cave, ça décoiffe comme dirait Kioseff

M OU MME dit: à

Pour les non-germanistes, l’écoute des lieder de Schubert, ceux de la « Winterreise » par exemple, est une épreuve initiatique de longue haleine, pour ne pas dire un parcours du combattant. Pour qui connaît mal ou très mal la langue en effet, les deux tiers ou les trois quarts de la beauté de l’oeuvre sont perdus, surtout si l’on ne dispose pas d’une traduction de qualité en regard des textes originaux. Or, souvent, les éditeurs de disques ne fournissent ni texte ni traduction (Fischer-Dieskau/Pollini en 1978 à Salzbourg) ou seulement le texte allemand (Hans Hotter / Gerald Moore). Si par chance on dispose du texte original et d’une bonne traduction en regard ( on en trouve sur internet), encore devrait-on se livrer, avant toute écoute, à une étude du texte mot à mot. Une compréhension suffisante de la prosodie de l’allemand est également requise. Il n’y a pas que pour les interprètes que l’entraînement est indispensable. Il est vrai que l’auditeur est, lui aussi, un interprète.

bab el-oueda dit: à

…tendu, c’est tenter l’entreprise à tétons,…
…et le berlingot alors,…c’est pour Schubert aux flutes,!…

Un sacré téteur, un tâteur à l’assaut des seins de glace, notre Giovanni.
Vers la voie lactée.
Bib’…bib’!

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…çà nous fera une belle transparence et gélatine & jeux de jambe en l’air,!…d’ailleurs,…
…des connivences éternelles,!…façon Richelieu à l’Académie à pompes à Rops,!…

…j’ai jamais, rien lu d’elle,!…un plus à soigner,!…etc,!…

…çà doit être dynastique la magnifique,!…
…un champlevé pour décoré les émules au émaux,!…
…etc,!…

bab el-oueda dit: à

…çà nous fera une belle transparence et gélatine & jeux de jambe en l’air,!…d’ailleurs,…

« Amélie fait de la cellulite ».
Bonne pièce de boulevard.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…bonne pièce de boulevard,!…

…tout le monde fait çà cellulite…
…des soins dans une bonne maison de renommée, bien close, à l’abris du quand dira-t-on,…aux abricots en relecture,…
…on attend, ses Henry à Dame de Poitiers,!…un plus pour s’en mettre aux Schubert à Klimt,!…
…je veux prendre l’air cinq minutes, merci,!…Ah,!Ah,!Ah,!…
…fondeur des métaux précieux , çà aide, en analogie,!…etc,!…

burntoast dit: à

>hamlet dit: 15 mars 2015 à 17 h 33 min

Josiane Heulot-Serre, à l’époque où elle était directrice de l’ENS, m’avait dit qu’elle avait remarqué BHL lors d’une réunion informelle à l’ENS. Il avait le bras posé sur une cheminée et prenait des airs de romantique inspiré, d’une incroyable prétention. Cela l’avait fait beaucoup rigoler, sachant qu’en philosophie il avait des connaissances très moyennes, contrairement à ce que racontaient ses thuriféraires. En revanche c’est un « vendeur de soi-même » de très haut niveau, il faut le reconnaître.

burntoast dit: à

J’entends par « connaissances très moyennes » qu’il avait acquis les connaissances qu’il fallait pour être reçu à l’agrégation. Pascal Quignard, qui n’a jamais passé l’agrégation, à des connaissances autrement plus amples en philosophie que notre gaillard télévisuel.

M OU MME dit: à

Pascal Quignard, qui n’a jamais passé l’agrégation, à des connaissances autrement plus amples en philosophie que notre gaillard télévisuel.

A vérifier. Que les connaissances philosophiques du gaillard télévisuel soient limitées, on veut bien le croire. Mais que celles du joyeux Quignard soient beaucoup plus étendues, j’en doute. Quignard m’est toujours apparu comme un redoutable inventeur de pseudo-connaissances propres à se faire mousser en société, et j’ai pu vérifier le caractère farfelu de quelques unes des références de son érudition en goguette (voir « les Ombres errantes », « Le Sexe et l’effroi », « Albucius » etc.).

rantanplan dit: à

le fauteuil des « Académies » est comme celui des autobus: il est fait pour être occupé.

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