de Pierre Assouline

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La destinée mondiale de « Bella ciao »

La destinée mondiale de « Bella ciao »

Bella ciao a-t-elle jamais été chantée par les partisans antifascistes dans l’Italie en guerre ? De toutes les questions existentielles qui nous hantent, celle-ci n’est peut-être pas prioritaire. Etrange tout de même de l’entendre traverser les coulisses du FIPADOC (Festival international du film documentaire) qui s’est tenu fin janvier comme chaque année à Biarritz. Incongru tant la réponse parait évidente. D’autant que nombre de documentaires historiques de grande qualité y étaient diffusés : Little Richard sur les origines black queer du rock’n’roll ; Joan Baez, plongée intime et politique sur la reine du folk song américain, tous deux époustouflants tant par leur réalisation que par la richesse de leurs archives ; une enquête implacable sur l’assassinat en 2005 de l’ancien premier ministre libanais Rafic Hariri ; l’histoire des 1200 ghettos mis en place par les nazis dans les territoires de l’Est qu’ils contrôlaient ; le scandale colonial de la construction du chemin de fer Congo-Océan qui coûta la vie à quelques 20 000 africains entre 1921 et 1934 etc… Et Bella Ciao (2022)!

Ce film italien de Giulia Giapponesi dure une heure et trente-neuf minutes et aurait pu être prolongé au-delà tant sa matière est riche et … mondiale. A travers des bandes d’actualité récentes ou historiques, croisées avec des interviews d’experts de la musique populaire italienne, d’ethnomusicologues et d’anciens résistants, la réalisatrice a pris le parti de montrer Bella Ciao dans tous ses états et de la donner à entendre dans toutes les langues. En fait, si les paroles datent bien de 1944, elles ont été greffées sur une musique propre aux mondine, ces ouvrières saisonnières exploitées à désherber dans des conditions éprouvantes les rizières des plaines padane et vénète (fin XIXème-début XXème siècles). Or, bien qu’elles aient été écrites un demi-siècle après, elles célèbrent leur lutte victorieuse pour la réduction de leur temps de travail.

   Et l’antifascisme sous Mussolini ? On n’imagine pas que la question se pose tant la chanson est célèbre et sa signification, évidente. Le documentaire s’ouvre sur un scandale qui s’est produit le 20 mai 2020 dans la troisième ville de Turquie : le piratage des minarets d’une soixantaine de mosquées d’Izmir dont les hauts parleurs ont tous résonné d’une même chanson au même moment dans les rues en lieu et place du muezzin appelant à la prière en plein ramadan :

« Alla mattina appena alzata/ O bella ciao bella ciao bella ciao, ciao, ciao/ Alla mattina appena alzata/ In risaia mi tocca andar… ».

On imagine l’effet sur la population stupéfaite, ravie ou horrifiée selon les cas. Même s’il y est question de rizières, d’insectes et de moustiques, il s’agit bien d’un chant de révolte. Mais de tous les anciens partisans antifascistes que la réalisatrice a rencontrés au cours de son enquête, il n’en est pas un qui assure avoir entendu Bella ciao pendant la guerre… Ce qui est fâcheux lorsqu’on sait qu’il est passé à la postérité comme leur hymne, l’équivalent de notre Chant des partisans. En revanche, le film ne manque pas de témoins qui se souviennent l’avoir découverte après la guerre dans la version historique de la chanteuse Giovanna Daffini ou dans celle très « partigiana » et en italien d’Yves Montand aux paroles adaptées à la lutte antifasciste (dès la première strophe, la rizière y est remplacée par l’envahisseur) quand ce n’est grâce à la série Netflix espagnole à grand succès…Casa de papel !

Qu’importe au fond si Bella Ciao fut ou non l’ode de la résistance italienne puisqu’elle est désormais le chant de tous ceux qui aspirent à défendre les libertés à travers le monde.  Aujourd’hui, des femmes dévoilées ont le courage de la chanter en farsi sur les réseaux sociaux ou en pleine rue à Téhéran.

(« Photo extraite de Riz amer (Riso amaro, 1949), film de Giuseppe De Santis »)

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1 171 Réponses pour La destinée mondiale de « Bella ciao »

ↁ. dit: à

La nuit dernière, j’ai rêvé ordinairement. Il s’agissait de mon dernier voyage dans des contrées de l’Asie du Sud-Est et du Pacifique, avec des histoires invraisemblables de paperasseries et de voiture à ramener en cargo jusqu’en France.
Soudainement, une jeune fille blonde, habillée ordinairement, est apparue très brièvement dans mon rêve, assise dans la penderie de la chambre, dont les portes étaient ouvertes. Elle était penchée en avant, tenant sa tête entre ses mains. Je ne pouvais pas voir son visage, ni savoir si elle réfléchissait ou si elle était soucieuse et triste. Elle avait presque l’apparence d’une femme, pas celle d’une adolescente.
A mon réveil tout était normal et les portes de la penderie était fermées.
En regardant plus en détail à l’intérieur, j’ai aperçu quelques mots tracés au feutre violet, d’une ecriture enfantine, sur une zone oubliée par les peintres. Je ne dirai pas ce qui est écrit par respect pour elle, mais c’est anodin et enfantin, n’importe quelle enfant aurait pu écrire la même chose.

ↁ. dit: à

Cette penderie pose question depuis le début. Le chat en ouvrait bruyamment les portes la nuit, mais ne s’y installait pas. Quand j’en ai eu assez, j’ai installé le chat au rez-de-chaussée, avec impossibilité de monter au premier. Après quelques miaous revendicatifs, le calme attendu est venu, d’autant plus qu’il peu sortir comme il l’entend par la chatière . Seulement un matin, l’une des portes de la penderie était grande ouverte et le chat était bel et bien toujours cantonné en bas, porte de communication bien fermée.

ↁ. dit: à

Cela s’est reproduit d’autres nuits par la suite, avec de surcroit l’allumage de la lumière de la salle de bains la plus proche (j’ai plusieurs salles de bains).
Mais depuis quelques mois, tout était redevenu parfaitement calme.

ↁ. dit: à

Il y a quelques mois, au cours d’une promenade dominicale dans les bois de Chaville, j’ai croisé la famille au complet et nous avons discuté de choses et d’autres…des maisons respectives, des déménagements, des travaux…
Leur fille était là, cheveux roux vénitien mi long, tâches de rousseur discrètes, tenant un sac en plastique rempli de châtaignes. Elle me regardait étrangement et ne dit pas d’autres mots que bonjour, au revoir.

B dit: à

cheveux roux vénitien mi long, tâches de rousseur discrètes

était-elle jolie? J’aime beaucoup cette couleur , blond vénitien, rare quand il est authentique.

B dit: à

ceci posé, j’avoue que même mes rêves nocturnes ne m’appartiennent plus, parasités par des scénarios artificiellement introduits dans mes phases de sommeil paradoxal et qui très souvent tournent aux cauchemars ou sont au minimum angoissant. Il me faut bien admettre qu’après l’emprise exercée sur la vie de trentenaire, ils représentent un moindre inconvénient mais je peste et je rage contre ces incursions et autres indiscrétions concernant ma vie privée qui d’ailleurs ne présente aucun intérêt notoire si ce n’est le plaisir malsain ou sans-gêne qu’en retire celui qui se livre à ces déballages, il se reconnaitra. Continuez donc de vous adonner à vos conquêtes banalement vénales, ou extraordinaires et brillantes mais ne me faites plus chier, je ne vous vaux pas? pas meme pour vous cirer vos pompes et c’est entendu( depuis le temps, 31 années), Merci .

B dit: à

Je ne vous vaux pas, au mode affirmatif. Mes excuses.

ↁ. dit: à

Rien compris.

B dit: à

Pas grave, D, cela ne vous concerne pas néanmoins le concerné appartient , je crois, à la même tranche dorée sur tranche de l’humanité, ne vous prenez pas pour autant pour un de ces exemplaires de La Pléiade.

Jazzi dit: à

Le léZard vous conseille d’éviter la consommation d’huile de palme.
Le film sur ce sujet n’est pas non plus indispensable !

Ⓓ. dit: à

Paris change à tel point qu’il n’y aura bientôt plus aucun bâtiment historique qui n’ait été intégralement restauré -ou modifié pour satisfaire à je ne sais quelle logique étrange et d’exigence d’accueil d’un public.
Le Paris que je vois est tellement différent de celui que j’ai connu enfant il y a 50 ans…
L’église Saint-Germain-des-Près est clinquante dans ses 2/3 ouest. Plus aucune patine nulle part dans cette partie. Plus beaucoup d’âme non plus. C’est au tour de Saint-Sulpice de voir certaines de ses chapelles emblématiques, dont celle de la Vierge, entièrement restaurée. Il le faut, bien sûr, mais son atmosphère unique que beaucoup percevaient est d’ores et déjà partie à jamais. Parce que c’est un mélange unique qui en avait façonné la patine, mélange de suie de cierges, de fumée de charbon, de vieille pierre, de cire et de bois qui craque, jusqu’à la vapeur d’eau du souffle court des vieilles personnes pieuses qui avaient connu les guerres et les chevaux.
Je rends grâce à Dieu d’avoir connu tous ces lieux tels que l’on voulait, au fond, qu’ils soient, d’avoir connu ses gigantesques et emblématiques arbres que l’on voyait sur la Seine et que l’on s’est evertué à détruire un par un avec un acharnement désolant pour je ne sais quelle prétendue raison phytosanitaire ou de sécurité dont se seraient moqués nos ancêtres sensés. Il faudra deux siècles pour que les maigres poteaux feuillus de remplacement atteignent une certaibe majesté qui s’était aussi faite non seulement par le temps qui passe mais aussi par la providence. Les bureaucrates qui ont permis cela y ont-ils seulement réfléchi 5 minutes, seuls et en silence devant leurs victimes ? Non. Impossible.
Parcourir Paris en ce vendredi saint est déjà une sorte de chemin de croix.

Ⓓ. dit: à

La bêtise de beaucoup de touristes est également criarde et serre le coeur. L’obstination à vouloir coûte que coûte placer un cadenas sur le Pont des Arts, jusqu’à escalader un réverbère, ne mériterait rien d’autre qu’une bonne paire de claques. C’est interdit. Quel dommage.
Ça leur aurait fait tant de bien.

D. dit: à

Avais-tu remarqué, Jazzi, que même le petit passage piéton voûté de l’institut de France a été bouché ni vu ni connu et remplacé par un autre passage plus large, mais moins pittoresque. Pour quel besoin réel ? Presque aucun à mon avis. C’est pourtant un monument historique. Et ça a dû couter très très cher.

D dit: à

Le nouveau passage ouvert a entraîné la suppression d’un oeil de boeuf. Du coup la façade n’est plus la même dans sa partie Ouest. De mon propre avis, ça la déséquilibre notablement.

Clopine dit: à

Bon, petite précision sur le blond vénitien « authentique »… Tellement authentique, tellement inné, qu’il était obtenu à partir de rinçages à l’urine… Un peu comme la couleur de peau de Michaël Jackson, dans le genre authentique… Ce qu’on rigole, tout de même.

rose dit: à

Je vais aller le voir.
https://tinyurl.com/28min2603
À seize ans Édouard Bergeon, se retrouver avec son père agriculteur 45 ans en train d’agoniser dans ses bras parce qu’il venait de se suicider. Depuis, le fils a quitté la ferme, est réalisateur, et fait des documentaires, très proche du monde rural.

Clopine dit: à

Saviez-vous, d’une, d’où viennent les préjugés sur les roux ? Deux, pourquoi cette couleur est intéressante pour la météo ?

Alors, un, les préjugés sur les roux viennent du fond des âges où l’on ignorait tout des processus de fécondation. Où l’on croyait qu’une femme ayant ses règles pouvait procréer. Comme le tabou des règles (du sang, quoi) était fort, on croyait que les roux provenaient de femmes ayant eu des rapports sexuels pendant leurs règles, et étant « dénoncées » par la couleur de cheveux de leur progéniture. Ce qu’on en a cru, comme conneries, dans le temps…

Deux, les cheveux roux sont particulièrement sensibles au taux d’humidité ambiant, qu’ils reflètent en gonflant. Donc, pour mesurer l’hydrométrie de l’air, on a rien trouvé de mieux que d’établir les calculs à partir de cheveux roux, placés dans les stations météo (ces petites boîtes ressemblant à des boîtes à lettres).

Trois, les cheveux roux étant (évidemment, voir le tabou transgressé) ceux des sorcières, il semble assez évident, par métonymie, qu’il fallait brûler ces dernières. Vous allez me répliquer qu’on aurait pu aussi choisir de les noyer… Pour éteindre le feu de leurs cheveux… Mais c’était moins sûr, et puis l’enfer n’est pas liquide (sauf pour Gainsbourg ou Bukowski).

Clopine dit: à

Bibi, j’avais des cheveux bruns. Désormais gris clair. Mais ce que j’ai pu envier les rousses, nom de zeus !

Clopine dit: à

D’abord parce que si j’avais eu les cheveux roux, j’aurais pu être cette sang de bourbe d’Hermione Granger. Un des personnages les plus remarquables, à côté d’Oliver Twist et de Gavroche, de la littérature dite « enfantine ».

Jazzi dit: à

« Je rends grâce à Dieu d’avoir connu tous ces lieux tels que l’on voulait, au fond, qu’ils soient »

Tu as assisté aux combats de gladiateurs dans les arènes de Lutèce et tu allais te laver aux thermes de Cluny, D. !
Tu vivais à la cour des miracles sur l’ancien parvis de Notre-dame ?
Tu te baignais dans la Seine, sous le Pont-Neuf ?
Tu assistais aux exécutions publiques en place de Grèves ?
Tu fréquentais le palais des Tuileries avant son incendie par les Communards ?
Tu embarquais sur le coche d’eau au port Saint-Bernard ?
Moi oui, et même plus, chaque fois que je me balade dans Paris…

Ⓓ. dit: à

Square Gabriel Pierné, il y avait un arbre magnifique, un catalpa.
Il y a quelques années on lui a coupé sa plus belle branche.
Et puis l’arbre tout entier a été coupé.
Un vrai massacre.

Jazzi dit: à

Et les préjugés sur les gauchers ?
Longtemps, la gauche incarnait le mal et la droite le bien.
Par quel glissement sémantique la gauche est-elle devenue synonyme de progrès et la droite de réaction ?
La classe politique se répartissant entre progressistes et conservateurs.
Les premiers ayant des idées nouvelles et généreuses, là où les seconds se cramponnent au stricte maintient de l’Ordre…

Jazzi dit: à

« Un vrai massacre. »

A la tronçonneuse, grande spécialité des écolos parisiens, D.
A la Mairie de Paris, dès qu’ils entendent le mot « patrimoine » (minéral ou végétal), ils sortent leurs bulldozer !

Ⓓ. dit: à

Je ne comprends pas bien ce que tu veux exprimer, Jazzi. Moi je parle du Paris du XXème siècle, qui était certes un peu trop noir de suie. Bien évidemment que chaque lieu considéré individuellement a évolué. Beaucoup de ces évolutions ont d’ailleurs été malheureuses, même si elles ont conduit au Paris à peu près fixé du XXème siècle. Rien de ce qu’a fait Haussmann ne me plait réellement, même si je suis habitué au Haussmannien. Je n’ai jamais Beaucoup aimé l’Opéra, les Grands boulevards. Le bâtiment du Sacré-Coeur ne vaut pas grand chose. Et ce qui fait de la peine, c’est qu’il est visité non pas pour y adorer le Saint-sacrement, sa destination première, mais parce que c’est un bâtiment qui ne vaut pas grand chose.
Le palais du Trocadéro ne vaut pas grand chose non plus. Il ne reste rien de vien intéressant du palais royal de la Conciergerie, si ce n’est la salle des gebs d’armes et la Sainte Chapelle. Etc.. etc.. Mais tout ça forme le Paris sensé être globalement imuable du XXème siècle.

Clopine dit: à

Jazzy, reconvertis-toi dans l’archéologie parisienne, tu en as la capacité. C’est précisément ce que j’admire dans l’archéologie : là où le vulgum pecus ne voit qu’un tas de pierres, les archéologues reconstruisent les palais, fontaines, maisons, moulins, et du même coup abolissent un peu la mort de ceux qui avaient construit, profité et fait fonctionner tous ces édifices.

Mais d’un autre côté, comment avoir confiance dans les archéologues ?

Des types qui ne pensent qu’à s’en mettre plein les fouilles…

(bon d’accord, je sors).

lmd dit: à

Au fond c’est pas pour dire mais, mais quand la République Des Livres cause de livres c’est plutôt mieux que diététique, détail de corpulence, bien être personnel, édilité, patin couffin,etc.
Je reviendrai.

Ⓓ. dit: à

Je rappelle l’interdiction faite de consommer du chocolat avant samedi à la tombée de la nuit, parce qu’on l’oublie un peu trop facilement. De la même façon, pas d’achat de chocolat aujourd’hui et demain.
Il fallait s’en occuper avant, désolé.

Jazzi dit: à

Concernant le patrimoine végétal exceptionnel de la capitale, je n’ai pas trouvé un éditeur parisien pour publier mon livre sur l’histoire des jardins de Paris.
Il a été publié à compte d’auteur chez Edilivre et peut être consulté gratuitement sur mon blog…
https://www.lelezarddeparis.fr/jardins

Ⓓ. dit: à

J’aime beaucoup le blond vénitien, urine ou pas. Na.

Ⓓ. dit: à

J’ai des roux parmi mes ancêtres, tel le roi David ou encore Ramsès II. J’aurais sans doute pu être roux.

Bloom dit: à

Ne jamais oublier les réactionnaires, qu’isolait Benjamin Constant après Thermidor dans sa brochure de 1797, « Des réactions politiques ». Comporte une variante extrême toujours vivace depuis la Terreur blanche et l’ultracisme.

Les gauchers ont dû leur survie à leur capacité à convaincre leurs intelocuteurs-accusateurs qu’ils n’étaient autres que des « droitiers contrariés ».J’en suis.

L’armée polonaise viendra à la rescousse des paras olympiques français. Ca fait un bon bout de temps que des soldats venus de l’est n’ont pas mis leurs bottes sur le pavé parisien. La dernière fois c’était après la victoire de Mit’rand en 81, n’est-ce pas?
Ebauche d’une armée européenne?

Clopine dit: à

Bah, les femmes ne sont que des garçons manqués…

Ⓓ. dit: à

L’ouverture de la galerie de Zoologie eut lieu en 1889.

Ⓓ. dit: à

Non, ce sont des femmes. Et les hommes sont des hommes.

Ⓓ. dit: à

Une armée européenne ? Parfaitement inutile sans gouvernement exécutif européen. Je ne devrais pas dire cela, je prends des risques. Évidemment je ne veux ni de l’un ni de l’autre. Je veux une armée française puissante, avec conscription. Avec cela, nous commenceront par prendre la Suisse et ses richesses.

Ⓓ. dit: à

Nous verrons ensuite s’agissant de la Belgique et des Pays-bas.

D. dit: à

Il est fort dommage que l’on ne dore pas à la feuille la toiture et la flèche de Notre-Dame de Paris. Ce serait symboliquement très fort : l’or solaire et divin triomphant du plomb saturnien donc diabolique.
De plus, c’est très facilement réversible, et d’ailleurs une dorure est à renouveler tous les 40 ans en moyenne.
Bon. J’attends. Tout est possible.

Ⓓ. dit: à

90 000 vols commerciaux par jour dans le monde. Ce n’est pas acceptable pour la planète. Et si l’on ne fait rien ça va augmenter. Il faut vraiment crééer une agence mondiale de régulation de l’aéronautique chargée de définir et gérer un plan de stabilisation puis de décroissance progressive du secteur aérien. Commencer par interdire toute nouvelle piste ou nouveau terminal dans les pays développés ou en cours de développement. Mettre en place un compte aérien d’usager sur le passeport électronique, limitant le nombre de voyages sur une durée glissante de 5 ans. Appliquer des coefficients légèrement majorants pour les personnes résidant à l’Etranger ou concernant certaines professions nécessitant des vols moyens ou lobgs courrier. Tout cela est possible, c’est une question de volonté. Ce devrait être à l’ONU d’initier cela.

B dit: à

qu’il était obtenu à partir de rinçages à l’urine…

Il n’empeche, Clopine, que ce blond vénitien existe bel et bien si vous observez les chevelures de vos contemporaines et je doute qu’elles s’adonnent au rinçage à l’urine pour l’obtenir. La naissance de Vénus rincée à l’urine , le doute m’assaille.

Bloom dit: à

Sur la question de la rousseur, voir l’indispensable « Etude des Barbares roux d’Angleterre », de Wang Wentai, 1841.

D. dit: à

Il faudra aussi s’attaquer progressivement au transport maritime et routier.
Là aussi il faudrait au moins stabiliser.
Par contre il est beaucoup plus facile que pour l’Aérien de trouver des énergies propres alternatives. On peut fabriquer des cargos plus petits, plus lents, combinant solaire et hydrogène liquide.
Ce qui implique un coût de transport multiplié par 4 ou 5. Et alors ? Un coût de transport maritime n’est qu’une fraction d’un coût total. On peut l’appliquer à des produits dits vertueux.
Vous acheterez votre frigo coréen vertueux 10 % plus cher. Et la Corée aura le droit d’en exporter davantage. Tout est possible. Il faut juste se bouger le cul.

Clopine dit: à

Bah, c’est surtout la notion d' »authentique », n’est-ce pas. Nous sommes sur une planète où le poids des artefacts humains a d’ores et déjà dépassé le poids des produits de la nature. La boule-toupie, la planète terre, où nous vivons, dont nous vivons, d’où nous procédons, nous semble soumise, pour le pire bien entendu, et nous trouvons encore le moyen de nous pâmer sur quelque chose d’authentique qui procéderait de nous, la couleur de nos cheveux, nos choix esthétiques, la maîtrise de nos vies ? Wouarf. Mais bon…

Phil dit: à

Dédé en orbite

vedo dit: à

« Concernant le patrimoine végétal exceptionnel de la capitale, je n’ai pas trouvé un éditeur parisien pour publier mon livre sur l’histoire des jardins de Paris. »
J’en ai, depuis quelque temps, un exemplaire que je viens de prêter à une jeune étrangère qui aime beaucoup marcher dans Paris.

vedo dit: à

« Le palais du Trocadéro ne vaut pas grand chose non plus ». Bien au contraire, c’est l’un des seuls témoignages qui reste du style architectural de Speer. La nuit, quand il est éclairé, en clignant un peu des yeux, on devine l’aigle sur chacun des deux frontons.

D. dit: à

Vous êtes jaloux, Phil, parce que vous n’avez jamais aucune idée et qye moi j’en ai plein. Tout simplement.

D. dit: à

Attendez, minute. Le Palais du Trocadéro a été détruit depuis belle lurette et remplacé par le Palais de Chaillot en 35-37 qui, s’il s’apparente au style de Speer, a été principalement conçu par Léon Azéma.

D. dit: à

Le 23 juin 40, Hitler s’est baladé sur l’esplanade du bâtiment terminé depuis 3 ans et en effet Speer l’accompagnait.

vedo dit: à

Oui, merci de la précision. (Je ne voulais pas dire qu’il était conçu par Speer lui-même, mais qu’il témoigne du style de cette époque et de ce qu’aurait pu être le Berlin de Speer, une sorte de Rome d’Auguste–il reste Tempelhof, mais c’est moins bien que le Palais de Chaillot). Bien entendu, le commentaire se limite à l’architecture.

Patrice Charoulet dit: à

Prison

De ma vie, je n’ai jamais frappé, volé, tué personne. Je ne porte aucun couteau, je n’ai aucune arme à feu. L’eau est ma seule boisson. J’ai tous mes points sur mon permis de conduire et et je n’ai jamais eu de PV. Mon casier judiciaire est vierge. Il me semble hautement improbable que je sois un jour condamné à une peine de prison.
On me dit que le nombre de détenus en France n’a jamais été aussi grand. Regardons les chiffres. Moins d’un Français sur mille est en prison. Aux Etats-Unis, c’est un Américain sur cent ! On emprisonne peu chez nous.
Reste que ce qui se passe dans les prisons françaises devrait être changé. Les téléphones portables sont partout, les armes ne sont pas rares, la drogue est abondante, le personnel pénitentiaire subit nombre d’agressions.
Je suggère de regarder ce qui ce se passe non pas dans les prisons américaines, les prisons russes, les prisons africaines, …mais dans les prisons japonaises. En prison ,au Japon, aucune drogue, aucune arme, aucune agression contre le personnel pénitentiaire. Le ministère français de la Justice serait bien inspiré d’envoyer là-bas une mission ayant pour but d’observer l’admirable fonctionnement pénitentiaire nippon et d’écrire un rapport, qui permettrait d’opérer, je l’espère, dans le système pénitentiaire français les changements qui s’imposent.

D dit: à

De ma vie, je n’ai jamais frappé, volé, tué personne. Je ne porte aucun couteau, je n’ai aucune arme à feu. L’eau est ma seule boisson. 

Je suis moins bien que Charoulet. J’ai été bourré plusieurs fois, je me suis battu avec un camarade au collège, j’ai volé un sachet de moutarde à la cantine pour chez moi et j’ai tué une musaraigne naine agonisante que mon chat me ramenait avrc fierté. Je suis un parfait salaud et je mérite la prison.

D. dit: à

Je dirai même plus : je mérite la prison nippone.

D. dit: à

On a tout à fait le droit d’avoir certaines catégories d’armes à feu chez soi. Elles doivent juste être déclarées. On a évidemment pas le droit de les porter ni même de les transporter sur le domaine public. Même une copie qui tire juste à blanc.

D. dit: à

Vous saviez ça, Phiphil ?

Ⓓ. dit: à

Je mérite de bénéficier de l’admirable fonctionnement pénitentiaire nippon et d’écrire un rapport d’étonnement à Monsieur Charoulet. Procédez à mon arrestation sans délai et remettez-moi aux autorités nippones contre Carlos Ghosn.

D. dit: à

Hein, quoi ? Il est sorti ? Ah merde.

D. dit: à

…mais heu. Comment donc ? Le système nippon étant admirable, je ne saisis pas.

Phil dit: à

Au Trocadéro aucun avion ne peut atterrir, contrairement à Tempelhof, dédé va sûrement préciser.

D. dit: à

je me suis battu avec un camarade au collège

…(Pagnol aussi). « Les demi-pensionnaires sont tous des pedzouilles et les boursiers sont des miteux ».

Mais moi ce n’était pas pour ça, je crois qu’il m’avait néanmoins traité à répétition de quelque chose, je ne me souviens pas trop. Bref, je lui ai mis mon poing dans la gueule et on en est resté là. Il était pas beaucoup abîmé. Sinon les parents auraient pu réclamer.

D. dit: à

Si, Monsieur Phil. Je connais au moins deux avions qui peuvebt atterrir là-bas : le Hawker-Siddeley Harrier et le Lockheed Martin F-35 lightning II. Le premier s’étant illustré avec brio dans la guerre des Malouines, notamment ; le second étant une usine à gaz ne s’étant encore illustré dans rien du tout, si ce n’est sa capacité à faire exploser les budgets ainsi que le nombre de lignes de code à réécrire et réécrire encore.

Renseignez-vous, Phil, avant d’écrire des bêtises !

Phil dit: à

Harrier, l’avion à decollage verticale consomme un max, dédé. Peu exportable, une attraction pour James Bond vintage.

B dit: à

Je me baladais sur le site Slate et m’appesantsissais sur la destinée du FN OU RN quand soudain j’ai étais victime d’un piratage de mon compte bancaire, 7000 euros que je ne possède évidemment pas. J’espère que le technicien a remédié à ce que cette modique somme ne me soit pas dérobée, je serais délestée de trois mois et demi de ma retraite de ministre , c’en serait fini de mes vagues et modestes projets de vacances.

B dit: à

appesentissais

B dit: à

De ma vie, je n’ai jamais frappé, volé, tué personne

J’ai volé un foulard, j’ai frappé mon fils et j’ai tué mon père.

B dit: à

je suis à bannir, à excommunier, à éviter sous tous rapports et passible du mépris de tous.

Paul Edel dit: à

Article étonnant à découvrir dans « Le Monde » de ce soir à propos des traitements hormonaux et bloqueurs de puberté. Il parait qu’il y a de plus en plus d’enfants et d’adolescents qui exigent de changer de sexe très tôt . Ils n’hésitent pas, pour certains, à exercer un chantage au suicide si on ne les écoute pas.   Et ce, parfois, dés 9 ans.
Un rapport sénatorial porté par le LR se penche sur le problème. Sociologues, chirurgiens ,endocrinologues, féministes, équipes médicales de pointe , progressistes sont furieux devant ce rapport .Le sujet est visiblement une bombe à fragmentation.

B dit: à

En apparté, j’ai travaillé avecla plus gentille des femmes qui elle avait assisté au meurtre de sa mère par son propre père, elle paraissait bien s’en sortir, mais les apparences sont parfois trompeuses , qui sait ce qu’au fond d’elle il en restait.

B dit: à

PAUL, je suis choquée par cette importance donnée aux désirs « d’encore enfants », cela dit peut-être du malaise de ceux-ci ou de l’influence via la banalisation de ces options pourtant graves de conséquences et lourdes quant aux traitements en prévision. La psychothérapie quand elle émane de gens sérieux et compétents ne pourrait elle pas dans certains cas intervenir .

D. dit: à

Une attraction qui fut décisive pour Sa Majesté face aux Mirage III argentins qui n’ont pas fait le poids. M’étonne pas, une aile delta pure n’est performante qu’à haute ou moyenne altitude.
Par contre nos missiles Exocet ont été redoutables et ont gagné leur réputation mondiale dans cette guerre, déjà ancienne.

J J-J dit: à

marthe robert ?

Jazzi dit: à

« j’ai tué mon père »

Et combien de mari et/ou amants, B ?
(Votre aînée professionnelle était un coeur simple de douleur !)

Jazzi dit: à

Ah ces pauvres Vénitiennes dont j’avais hérité la blondeur…
Elles devaient se faire pisser sur les cheveux pour être belles !

Ⓓ. dit: à

Ça y est, il est mouché, le fifil.
L’entend pu.

renato dit: à

Un schampooing à base d’urine de vache a récemment été mis sur le marché.

D. dit: à

Et vous en êtes content, renato ?

closer dit: à

Je connais au moins deux femmes parfaitement épanouies et mères de famille, qui rêvaient d’être des garçons quand elles étaient gamines.
Dans le monde de fous où nous vivons, des militants les auraient peut-être convaincues ainsi que leur parents de se bourrer d’hormones pour changer de sexe avant la puberté…

D. dit: à

Demain je vous raconterai une autre histoire. Bonne nuit à tous !

rose dit: à

Pas de mari.
Alleluyah, Amen.
Trop, encore, d’amants. Un seul fera l’affaire.

rose dit: à

au meurtre de sa mère par son propre père.
Une m’a raconté le meurtre de sa grand-mère par son grand-père avec son crochet de manchot planté dans la nuque de son épouse. Que personne n’a rien dit. Qu’il aurait fallu autopsier le corps de la défunte.
Comment Léonore dit à sa mère la seule phrase qui peut la consoler.
Comment je suis sortie en larmes du cinéma mon vendredi saint. (chez moi, saint.)
Combien il est important de se taire puisque tout le monde s’en fout et ne veut rien savoir. L’empire du déni.
L’époque magnifique que nous aimons et qui remue des tombereaux de poubelles.
Tri, recyclage, etc.
Moi, j’aime mon temps. C’est le temps des grands remue-ménage/méninges.
Mais, je prendrai mon cheval et partirai. Dit hier : ce que je dis, je le fais. Comme Angelo dans Le Hussard sur le toit. Et je lui ferai Pauline de Théus, des demoiselles coiffées.

rose dit: à

B dit: à
PAUL, je suis choquée par cette importance donnée aux désirs « d’encore enfants », cela dit peut-être

L’époque que nous vivons.

Lorsqu’il y aura moins de gens massacrés, y aura moins besoin pour les enfants de sauver leurs parents, tâche à laquelle ils s’emploient vaillamment.

rose dit: à

Et j’aime aussi bcp l’allure que prend ce blog. Une convivialité à l’anglaise, pétrie de distance affectueuse et distinguée, thé, scones et confiture d’oranges.
Nous, nous avons été capables, avant tout le monde de créer un monde civilisé, courtois, bienséant. Qu’il perdure (en ce miracle de Pâques).

rose dit: à

Pas compris pkoi pas d’achat de chocolats hier et aujourd’hui. Trop tard. Aurait fallu le dire avant hier.

renato dit: à

Pas de dépenses voluptueuses le vendredi et le samedi précédant Pâques – même moi, je le sais !

renato dit: à

Voluptuaires, naturellement, mais voluptueuses m’amusait beaucoup…

rose dit: à

voluptuaire
adjectif
DROIT
Se dit des dépenses faites pour le plaisir, consacrées au luxe ou à la fantaisie.
Synonymes :
somptuaire

Maudite jusqu’à Pâques 2025, crénom.

renato dit: à

Eh bien, vous vous repentez, vous vous confessez et vous passez à autre chose.

Jazzi dit: à

« Et j’aime aussi bcp l’allure que prend ce blog. »

Qui prend de plus en plus la tournure du vénérable salon littéraire de la princesse Mathilde.

Jazzi dit: à

Madame Angot

« Elle est la pionnière incontestée du meToo français.
La Jeanne d’Arc des jeunes filles pré pubères violées.
Une guerrière non voilée.
Elle porte haut l’étendard pour faire savoir à tous ce que personne ne veut entendre.
Après plusieurs romans, le film !
Ni fiction ni documentaire.
Un vrai film à part entière.
Comme une invitation à un voyage au plus profond de l’intime des principaux protagonistes de l’inceste dont Christine Angot fut la victime : son père, sa mère, la femme de son père, le père de sa fille et sa fille elle-même. »
https://www.lelezarddeparis.fr/angot-le-film

B dit: à

Rose, j’ai lu ce matin l’article auquel fait référence Paul dans Le Monde, il change le regard qu’on peut avoir et les a priori hostiles, apparemment il ne s’agit pas de lubies . Je n’en dirai plus rien, trop loin de ces réalités vécues aussi bien par les parents que par les enfants dont il est question.

Jazzi dit: à

« À Fontainebleau, l’ancien coq de l’église Saint-Louis, vendu aux enchères la veille de Pâques »

Une dépense voluptuaire pas très catholique, renato !

renato dit: à

Les sous c’est pour la fabrique de l’église en question, je suppose Jazzi, donc pour l’acheteur c’est une action de bienfaisance. Ce sont les subtilités de la pensée religieuse !

Clopine dit: à

B., la sociologie pourrait nous éclairer. Vu de récentes conversations avec un sociologue « éclairé », (enfin à mes yeux, et la clarté ne vient pas de ces derniers), c’est un vrai problème. A voir dans vingt ans…

vadeboncoeur dit: à

« À Fontainebleau, l’ancien coq de l’église Saint-Louis, vendu aux enchères la veille de Pâques »

Il faut préciser Jazzi sinon on ne comprend rien à cette histoire!:)

Le coq avait disparu depuis belle lurette ( à la révolution française ) du clocher et se trouve après moult péripéties vendu par un propriétaire particulier aux enchères.
Des historiens et architectes l’ont reconnu et authentifié.
Le curé et les fidèles paroissiens de Fontainebleau rachèteront-ils le coq pour le remettre à la place qu’il n’aurait jamais dû quitter?

Clopine dit: à

Ou quand, pour être un peu plus explicite, quand « la liberté de choix » (à ne pas remettre en cause) se heurte à une dérive qui devient une injonction, ou, pour moins dire, une sexualisation hors sol, hors invariants anthropologiques.

Clopine dit: à

Bon, d’accord, je ne suis pas audible, car non légitime. Mais pourtant, je rejoins Paul Edel dans les questions qui se posent : avoir une identité en revendiquant un choix sexuel, si cela revient à répondre une injonction sociale, ben c’est dangereux !

vadeboncoeur dit: à

Disparu depuis Louis XIV, le coq!

Non, depuis peut-être sa dernière restauration, incisée sur le socle, en 1877…

Clopine dit: à

J’aurais dû écrire en NE revendiquant QU’un choix sexuel… C’est le risque de la réduction d’une véritable construction de l’identité. Déjà que le capitalisme « slurpe » les récits de soi !

Bolibongo dit: à

Un coq plutôt que des œufs pour Pâques, c’est le bouquet! 🙂

Bloom dit: à

« L’Homme qui vivait sous terre » : un Richard Wright pour notre temps
Ce superbe roman inédit du grand écrivain afro-américain, datant de 1941-1942, a été exhumé des archives de l’auteur à l’université Yale.
(Le Monde)

renato dit: à

« Rectrice, doyenne, secrétaire » : l’université de Trente approuve un règlement dans lequel les postes sont tous féminins, même lorsqu’il s’agit d’hommes. Le recteur : « Acte symbolique pour l’égalité, en commençant par le langage ».

!!!

Clopine dit: à

Ben quoi, Renato ? Toutes les filles ont connu cela : être un être social, à la condition d’accepter la négation de votre sexe. Alors, évidemment, ça peut paraître abrupt, cette « révolution ». Mais si ça peut vous faire toucher du doigt ce que les femmes ont subi, ben merdalors…

Clopine dit: à

Et on est plutôt gentilles, à mon sens ?

renato dit: à

Plus banalement s’en tenir à la grammaire, non ? Bon, il est vrai que le passage d’un arbitraire à un autre peut être compris comme un signe de civilisation… n’est-ce pas ?

renato dit: à

Est-ce un hasard si Renato Curcio et Mara Cagol, les futurs fondateurs des Brigades rouges, ont étudié à Trente ?

Paul Edel dit: à

Clopine je suis sensible au problème car la fille de ma nièce est devenue à Londres un jeune garçon contre l avis de ses parents.resultat ce nouveau garçon ne veut plus voir ses parents qui eux se sont séparés.

D. dit: à

Les possibles, voire certaines, minorités n’ont pas à imposer des modifications majeures de mots ou d’usage de mots d’une langue pluriséculaire. C’est trop important et ne peut passer que par le référendum national.

et alii dit: à

@P.EDEL,
je suis tres sensible à votre témoignage :l’affaire ne me surprend pas particulièrement, mais elle me semble une sérieuse alerte

Jazzi dit: à

« la fille de ma nièce est devenue à Londres un jeune garçon »

Quelle force de caractère : exil, rupture familiale et changement de sexe.
Une nécessité vitale, assurément !

MC dit: à

Les architectes de Chaillot étaient trois: Boileau, Carlu, et Azema. Bon , on ajouterait bien Lexpert pour le jardin et les fontaines. Précisons d’ailleurs que c’est un rhabillage des deux ailes préexistantes de Jules Bourdais, dit «  la médiocrité devenue folle »…. MC

Jazzi dit: à

Il suffit de le demander.
extrait :

« JARDINS DU TROCADERO 1878
16° arr., place du Trocadéro-et-du-11-Novembre, avenue de New-York, avenue des Nations-Unies, M° Trocadéro

(…) Le concours lancé en 1932 pour l’Exposition universelle de 1937 fut remporté par les architectes Jacques Carlu, Louis-Hippolyte Boileau et Léon Azéma, qui remplacèrent le Trocadéro de Davioud par l’actuel palais de Chaillot. La rotonde et les minarets furent détruits et une nouvelle salle de spectacle fut aménagée sous la grande terrasse, construite au niveau de la place du Trocadéro, qui ouvre une belle perspective vers le Champ-de-Mars ; les ailes de l’ancien palais furent conservées mais doublées en largeur afin d’offrir davantage d’espace d’exposition. Outre la salle de spectacle, celle du Théâtre national de Chaillot, le palais abrite aujourd’hui dans l’aile ouest le musée de l’Homme (1938) et celui de la Marine (1943) ; dans l’aile est le musée des Monuments français (1937), héritier du musée de la Sculpture comparée fondé dans le palais du Trocadéro en 1879, la cinémathèque Henri- Langlois (1963) et le musée du Cinéma (1972).
En 2004, le musée des Monuments français a intégré la Cité de l’architecture & du patrimoine, nouvellement créée, tandis que la cinémathèque et le musée du cinéma ont été transférés au parc de Bercy en 2005.
Les fontaines du grand bassin, conçues pour l’Exposition de 1937 par les architectes Roger Expert et Paul Maître, avec leurs jeux de canons obliques, de gerbes et de colonnes d’eau, rencontrèrent un vif succès. Parmi les sculptures qui ornent les jardins du Trocadéro, réaménagés au lendemain de l’Exposition par Robert Lardat, deux imposants hauts-reliefs en pierre figurent, de part et d’autre
du bassin central, la Joie de vivre par Léon Drivier et la Jeunesse par Pierre Poisson. Dans la partie ouest des jardins ont pris place le Monument à l’amiral de Grasse, en bronze, par Paul Landowski (1931) ainsi que deux arcades provenant de l’ancien palais des Tuileries et remontées ici en 1883. Quant à l’aquarium, qui avait été réaménagé pour l’Exposition de 1937, il avait fermé ses portes en 1985, pour les rouvrir finalement en 2006. »
https://www.lelezarddeparis.fr/histoire-des-jardins-de-paris-2

Patrice Charoulet dit: à

Extrême droite (derechef)

Sur un blog influent quelqu’un me demande de « laisser tomber l’expression polémique « extrême droite » forgée par une certaine pègre politico-médiatique ne cherchant qu’à nuire, … ». Passons sur le mot « pègre » qui me semble excessif et restons sur « extrême droite ». Ces deux mots ne viennent pas d’être « forgés ». Ils ont servi à situer bien des gens en France et ailleurs. Sur toute l’échelle politique, il y a des positions diverses. On les connaît : extrême gauche, gauche, centre gauche, centre, centre droit, droite, extrême droite. Dans ces cases, où situer le parti zemmouriste et le parti lepéniste, sinon dans la case « extrême droite » ? Cela n’a vraiment rien de polémique. Tous les politistes (ou politologues) français en conviendraient. Je ne laisserai donc pas tomber « extrême droite » quand je parle ou quand j’écris.
P. -S. Un aimable commentateur, sur Facebook, notant que je ne veux plus écouter CNews (j’ai dit pourquoi) et que je ne veux plus lire le nouveau JDD (j’ai dit pourquoi), avance que je serais « de plus en plus sectaire ». La vie est courte et le temps disponible n’est pas extensible à l’infini. On ne peut écouter toutes les chaînes de télévision et on ne peut lire tous les hebdos. Il faut choisir…et éliminer. De quel sectarisme me parle-t-on ?Ne pas souhaiter l’arrivée au pouvoir de l’extrême droite est-il sectaire ?

rose dit: à

resultat ce nouveau garçon ne veut plus voir ses parents qui eux se sont séparés.

Quel sac de nœuds !

et alii dit: à

« SAC DE NOEUDS »:la conclusion apparaît surtout comme « un » dénouement;
sur le fond, on peut retrouver les articles sur la TAVISTOCK clinic considérée comme la maîtresse de ces pratiques jugées jusqu’au dénouement comme « thérapeutiques »
mais qui sur ce blog suggéra de penser « éthique »?après son expérience?

et alii dit: à

PARDON expérience d’identité, de genre et de sexe ?

closer dit: à

Le cas cité par Paul est visiblement celui d’un adulte majeur et (espérons le) responsable…
Pas un enfant prépubère qui se laisse influencer.

closer dit: à

Monsieur Charoulet, pourquoi ne faites vous pas comme 99% des téléspectateurs, c’est à dire naviguer entre les chaînes d’info sans exclusive et s’arrêter quand quelque chose vous intéresse?
Exclure par principe la chaîne maintenant la plus regardée avec BFM me paraît d’une insigne bêtise. Vous loupez forcément des choses intéressantes.

et alii dit: à

« JEUNE garçon » n’évoque pas précisément un « adulte »

et alii dit: à

depuis quand les adultes ne sont pas influençables?
ET les personnes consultées par les adultes ne cherchent- elles pas à influencer?
LES STRAT2GIES POUR INFLUENCER? même un banal achat comme un papier Q ?
quel est la finalité de la publicité

et alii dit: à

La machine à influencer : Une histoire des médias
INFOSCRITIQUES (13)CRITIQUESPRESSE (2)CITATIONS (10)FORUM
Brooke Gladstone
Josh Neufeld

Jazzi dit: à

De plus en plus de films dont les profs sont le héros ! Le léZard les a vu pour vous.

et alii dit: à

excuses quelle est la finalité
bonsoir

closer dit: à

Bien sûr et alii, les adultes aussi se laissent influencer; mais on peut penser qu’ils se décident sur la base de plus d’expérience et d’informations…

Patrice Charoulet dit: à

Admirables règles

Je viens d’être admis dans un groupe sur la Toile, qui me communique obligeamment ses règles, que je trouve admirables et dont pourraient s’inspirer avantageusement divers blogs. Les voici :

Règles de groupe des admins

1
Transparence
Sous ta véritable identité, en toute transparence et sans faux-semblant, te présenteras : au questionnaire préalable d’admission, sans erreur ni omission, répondras ;
2
Respect
A la charte du groupe et à la « nétiquette » en toutes occasions te conformeras. Les règles spécifiques du groupe et les décisions de la modération respecteras ;
3
Humanisme
Au racisme, aux discriminations, à la violence, aux provocations gratuites, à la xénophobie, au communautarisme, au repli identitaire et au complotisme te refuseras ;
4
Bienveillance
Les vaines querelles, les règlements de comptes et les attaques personnelles entre membres (et avec la modération !) éviteras ;
5
Tolérance
Les opinions et convictions d’autrui, tant qu’elles n’enfreignent pas nos règles, toléreras ;
6
Rigueur
Les fausses nouvelles et infos non vérifiées nous épargneras. Les hors-sujet, les fakes, le spam et le trolling t’interdiras. Les sources et discours douteux, extrémistes et populistes rejetteras ;
7
Intégrité
Les droits d’auteur, sources des messages partagés, origines des textes et documents recopiés indiqueras. A César ce qui lui appartient, que ce soit sur la page du groupe ou « ailleurs », rendras ;
8
Discrétion
La confidentialité des échanges et de l’identité des autres membres jamais hors du groupe ne trahiras ;
9
Langage
En français soutenu (ou à défaut en anglais), sans vulgarité ni agressivité, t’exprimeras (ou traduiras !). A TOUTES tes publications un titre original, pertinent et explicite adjoindras (même si le sujet de ton post te paraît évident !) ;
10
Convivialité
A la plus grande courtoisie, à l’humour le plus bienveillant et la plus saine camaraderie, dans la mesure du possible, t’astreindras.

D. dit: à

11 Pensée unique

A la pensée unique tu te soumettras et toi-même la pratiqueras.

D. dit: à

12 Partis politiques
Aux partis du centre-droit allégeance tu feras.

D. dit: à

13 Intolérance
Extrêmes tu nommeras et dénonceras les partis identitaires et communistes.

D. dit: à

14 Muselage des médias dérangeants
Interdiction d’émettre ardement tu souhaiteras aux médias te dérangeant.

D. dit: à

15 Alcool
Alcool tu ne boiras jamais. Bon vin aimé jusqu’au bout du monde tu te méfieras et des vignerons tu t’éloigneras.

et alii dit: à

un « antécédent »bien connu sur la « communauté enseignante »
Le Sang noir est un roman de l’écrivain breton Louis Guilloux publié en 1935 aux éditions Gallimard.

Lors de sa publication, le roman portait cette bande : « La vérité de cette vie, ce n’est pas qu’on meurt, mais qu’on meurt volé1. »

Sa republication de 1955 est préfacée par André Malraux2.

D. dit: à

16 Endives

Chez toi et chez toi seulement tu mangeras l’endive.

et alii dit: à

la première fois que j’ai lu « le sang noir,’j’habitais saint amand montrond et je l’ai trouvé à la bibliothèque

FL dit: à

« Little Richard : sur les origines black queer du rock’n’roll. »

C’est comme le Cotton Club, le public est blanc et les artistes sont noirs.

FL dit: à

« En apparté, j’ai travaillé avecla plus gentille des femmes qui elle avait assisté au meurtre de sa mère par son propre père. »

En parlant de ça il y a un article bien intéressant dans un numéro spécial de « Critique » de l’année dernière sous la plume d’Antoine Compagnon. C’est une comparaison des sentiments de Colette et de Marcel Proust pour leurs géniteurs. M. Compagnon met à l’origine de toute « La Recherche », un article de Proust intitulé : « sentiments filiaux d’un parricide » et écrit peu après la mort de sa mère.

Le numéro de « Critique » s’appelle « Papa Maman »

En parlant de Missy, l’historien utilise l’expression « Marquise transgenre »… Je rigole.

FL dit: à

Pauvre femme elle aura évité à cette pauvre Colette d’être dans les ennuis et c’est toute la récompense qu’elle en a.

Jazzi dit: à

Le dernier film de Roman Polanski, « The Palace », sortira finalement en salles en mai

Très froidement accueilli lors de sa présentation à la dernière Mostra de Venise, le dernier film du réalisateur de 90 ans n’avait pas trouvé de distributeur en France jusqu’ici.
C’est un film qui ne trouvait pas preneur en France. Présenté à l’été 2023, « The Palace » réalisé par Roman Polanski sera dans les salles françaises finalement le 15 mai prochain, après qu’un petit distributeur, spécialiste du cinéma de patrimoine, a annoncé mardi 26 mars qu’il comptait sortir le film. Devenu un symbole de #MeToo, Roman Polanski a vu une grande partie de la profession lui tourner le dos. « Personne ne voulait du film », a expliqué à l’AFP Sébastien Tiveyrat, le dirigeant de la société Swashbuckler Films, qui a demandé un visa d’exploitation pour la France. « Il n’y a que le cinéma qui m’intéresse, pas le reste, et Roman Polanski est un grand cinéaste », a-t-il ajouté.
Ce distributeur doit désormais trouver des salles prêtes à programmer ce film, présenté en l’absence du réalisateur à la dernière Mostra de Venise.
Le long-métrage, tourné à Gstaad en Suisse, se veut une comédie à sketches dans un hôtel de luxe, le soir du Nouvel an 2000. Le film entend rire à gros traits des excès de l’époque, avec une galerie de personnages excentriques : milliardaires insupportables, oligarques russes encore plombiers lubriques. Au casting ? Fanny Ardant ou encore Mickey Rourke, mais aucune star en vogue.
Le film entend rire à gros traits des excès de l’époque, avec une galerie de personnages outrés : oligarques russes, milliardaires insupportables, cliente nymphomane, plombier lubrique. Sans compter un chien, qui finira par s’accoupler avec un pingouin.
Cette comédie au budget de 21 millions d’euros a peu à voir avec les grands films de Polanski, auteur multi-récompensé de 23 longs-métrages dont « Le pianiste », sur la Shoah, ou le classique de l’horreur « Rosemary’s Baby ».
« The Palace » a reçu un accueil critique catastrophique à la Mostra de Venise 2023.
https://www.youtube.com/watch?v=SVq59g53Gis

Jean Langoncet dit: à

Le temps serait-il venu de s’intéresser au travail de Polanski, au-delà du sourire voluptuaire et des grands yeux extatiques de Tess ?

D. dit: à

Jazzi, je voudrais t’alerter une nouvelle fois concernant le cimetière du père Lachaise, qui est un endroit réellement et gravement délétère. Énormément de gens ayant été inhumés là-bas ont vécu des vies désordonnées et matérialistes et sont depuis leur mort des âmes errantes captives qui ne parviennent pas à s’élever et s’attachent très dangereusement aux personnes qui passent pour les hanter, voire les posséder, dans les cas les plus graves. Énormément plus dans ce cimetière que dans d’autres, parce que ces âmes sont en moyennes plus intelligentes, plus instruites et plus curieuses qu’ailleurs.
Je te déconseille formellement de remettre les pieds là-bas. Il y a une princesse qui t’as repéré et qui attend que tu reviennes pour te hanter. Tu es prévenu.

Jazzi dit: à

T’inquiète, D. !
Les fantômes des cimetières parisiens sont des potes…

et alii dit: à

je tiens à dire que lorsque je lis « ce blog est notre blog » (rose)je ne sais pas de (à) qui est ce blog, qui est « nous » propriétaire responsable de « ce blog »,avec des « droits » (lesquels) et pour moi des obligations et/ou des « interdits’
il y a là trop d’implicite ; à mon gout

rose dit: à

Ce blog est à Pierre Assouline. Mais, nous y sommes joyeusement hébergés.
C’est mieux et alii, ainsi ?

rose dit: à

Joyeuses Pâques !
🐰🥚🐤

rose dit: à

Little richard jouant du piano debout, et ce fat buddy si leste in the rock and roll, ô joie !

renato dit: à

Pour ce dimanche :

« ¬— J’ai dit ne commencez pas ça ! Nous, nous avons entendu ça, nous avons déjà entendu ça, les mêmes sermons, les mêmes délires, déclamations…
— Non non non, non c’est de l’histoire Lester, cinq cents ans d’histoire, vos Portugais arrivent par bateaux à Mombasa pillant tout le côté Est, ivoire, cuivre, argent, les mines d’or, répandant la vraie foi, droit jusqu’au bout de la vallée du Zambèze faisant de la traite d’esclaves tout au long du chemin ? Tout le damné cauchemar sanctifié par une bulle papale bon Dieu, est-ce que vous n’appelleriez pas ça avoir affaire avec la Bible ? Si foutrement occupé à piocher dans mes livres, trouvez celui-là, la christianisation du royaume Bakongo au XVe siècle lisez-le, emportez-le pour le lire, il est là-haut sur le rayon d’après, baptisant Nzinga l’habillant à l’européenne lui apprenant les manières jusqu’à ce qu’enfin il se rende compte qu’ils sont en train de vendre toute sa damnée population aux plantations au Brésil et qu’il… », etc.
Dans Gothique charpentier de William Gaddis (pages 173-174).

et alii dit: à

merci, Rose; mais c’est tout autre chose;
j’en profite pour souhaiter là de bonnes fêtes et rappeler le jugement de Spinoza
« nul ne sait ce que peut le corps »
Une formule célèbre de Spinoza sert souvent de résumé à une partie de ce qu’il appelle sa « philosophie »1 consignée dans l’Éthique. Elle figure dans le scolie de la proposition 2 de la troisième partie de l’ouvrage et énonce que personne n’a déterminé jusqu’ici, « ce que peut un corps »2.1 Spinoza nomme ainsi (« nostra philosophia ») son ouvrage dans une lettre à un ami proche en juin 1 (…)
https://journals.openedition.org/philonsorbonne/2536

J J-J dit: à

On a zéro connexion à Marseille, on a quand même senti un bon resto, mais tissé. Bon appétit, les boules de pâques 😉

@ la première fois que j’ai lu « le sang noir,’j’habitais saint amand montrond et je l’ai trouvé à la bibliothèque (sic)

TAF Passio Nan ! (fumisterie -> Cf. rm, infra, ci dessous)

@ Vous pensez jamais à quoi vos poumons ressemblent à l’intérieur, Mc Candless ? Regardez ça. Voulez-vous regarder ça ? Il s’était tourné, tendant le bras à travers la dérive de la fumée pour allumer d’un coup sec la lampe sans abat-jour qui émergeait du fatras au bout de la table, s’éloignant en balançant une noire longueur de toile d’araignée -mettez-y la main juste, touchez-là, c’est à ça qu’ils ressembleraient au toucher, c’est de ça qu’ils ont l’air… La chose collait à ses doigts et il se pencha pour atteindre la manche courte de l’intérieur de la peau de zèbre s’essuyant les mains dessus. – Je pensais qu’il y avait un docteur qui vous avait dit que vous étiez au bout du rouleau, c’est ce que nous avons pensé qu’il vous était arrivé quand nous avons perdu votre trace mais vous en savez toujours plus long n’est-ce pas, vous êtes toujours plus malin que tout le monde, ce ne sont que des sauterelles n’est-ce pas, comme ceci… comme si c’était ce qu’il avait cherché, tirant un livre d’une jaquette jaune – il est minable même d’apparence, même le titre, même ce nom que vous avez inventé sous lequel vous l’avez écrit » (p. 174).

rose dit: à

et alii dit: à
merci, Rose; mais c’est tout autre chose ;

Exprimez-le et alii, je suis toute ouïe. (C’est quelque chose !).

Clopine dit: à

C’est sûr, Rose, c’est mieux que d’être tout nön.
(bon d’accord, je sors)

rose dit: à

Clopine 👋

honneur de blog dit: à

Patrice,( vous consentez à ce que je vous appelle Patrice?), votre blog avec ses règles se conforme assez à ce que l’on nomme une SECTE.
Vous en rendez-vous compte?
Bonne Pâques!

MC dit: à

Une secte Charoulesque
surtout avec les ajouts très pertinents de D! Sinon, Relisant la Fin de Satan du Père Hugo, je me demande s’il n’est pas exposé à être viré pour antisemitisme à la mode vingt et unième siècle, laquelle s’embarrasse peu de nuances, de religion, et de féminisme, puisque la femme n’y est qu’une question de « construction mentale »…. MC

rose dit: à

Les carottes râpées, cela n’a jamais constitué une secte.
Suffit d’acheter une conserve de cinq kilos et hop, on a la révélation.

Jazzi dit: à

« Le pape François célèbre la messe de Pâques en mondovision »

« Moi je voudrais mourir sur scène, devant les projecteurs… »
Dalida

MC dit: à

Passons sur la deconstruction des adolescents, ou on passe de Frederic à Frédérique, sans qu’il y ait de progrès , sinon hormonal ! MC

Bloom dit: à

une SECTE

Comme disait Renan, L’Église est une secte qui a réussi (et qui a réussi à faire réussir des sous-sectes massivement dynamiques).

Jazzi dit: à

ERNEST RENAN

« Une histoire des « Origines du Christianisme » devrait embrasser toute la période obscure, et, si j’ose le dire, souterraine, qui s’étend depuis les premiers commencements de cette religion jusqu’au moment où son existence devient un fait public, notoire, évident aux yeux de tous. Une telle histoire se composerait de quatre livres. Le premier, que je présente aujourd’hui au public, traite du fait même qui a servi de point de départ au culte nouveau ; il est rempli tout entier par la personne sublime du fondateur. Le second traiterait des apôtres et de leurs disciples immédiats, ou, pour mieux dire, des révolutions que subit la pensée religieuse dans les deux premières générations chrétiennes. Je l’arrêterais vers l’an 100, au moment où les derniers amis de Jésus sont morts, et où tous les livres du Nouveau Testament sont à peu près fixés dans la forme où nous les lisons. Le troisième exposerait l’état du christianisme sous les Antonins. On l’y verrait se développer lentement et soutenir une guerre presque permanente contre l’empire, lequel, arrivé à ce moment au plus haut degré de la perfection administrative et gouverné par des philosophes, combat dans la secte naissante une société secrète et théocratique, qui le nie obstinément et le mine sans cesse. Ce livre contiendrait toute l’étendue du IIe siècle. Le quatrième livre, enfin, montrerait les progrès décisifs que fait le christianisme à partir des empereurs syriens. On y verrait la savante construction des Antonins crouler, la décadence de la civilisation antique devenir irrévocable, le christianisme profiter de sa ruine, la Syrie conquérir tout l’Occident, et Jésus, en compagnie des dieux et des sages divinisés de l’Asie, prendre possession d’une société à laquelle la philosophie et l’État purement civil ne suffisent plus.
C’est alors que les idées religieuses des races groupées autour de la Méditerranée se modifient profondément ; que les cultes orientaux prennent partout le dessus ; que le christianisme, devenu une église très nombreuse, oublie totalement ses rêves millénaires, brise ses dernières attaches avec le judaïsme et passe tout entier dans le monde grec et latin. Les luttes et le travail littéraire du IIIe siècle, lesquels se passent déjà au grand jour, ne seraient exposés qu’en traits généraux. Je raconterais encore plus sommairement les persécutions du commencement du IVe siècle, dernier effort de l’empire pour revenir à ses vieux principes, lesquels déniaient à l’association religieuse toute place dans l’État. Enfin, je me bornerais à pressentir le changement de politique qui, sous Constantin, intervertit les rôles, et fait du mouvement religieux le plus libre et le plus spontané un culte officiel, assujetti à l’État et persécuteur à son tour. »
(« Vie de Jésus »)

Bill Evola dit: à

Ciao Bella! 🙂

Patrice Charoulet dit: à

@honneur de blog

1.Il ne s’agit pas d’un blog;
2.Ce n’est absolument pas une secte. Il se trouve que j’ai lu deux rapports parlementaires CONTRE les sectes.Je connais tous les éléments constitutifs d’une secte.Le mot que vous employez n’est pas pertinent.

Petit Rappel dit: à

Ce Charoulet, quel gnan-gnan!

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