de Pierre Assouline

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La République des livres
Triomphe de Pétrarque

Triomphe de Pétrarque

Est-ce dans une lettre, dans un article ou dans la Recherche du temps perdu plus probablement que Proust emploie l’exquis néologisme de son crû « pétrarquiser » (correction : en fait, c’est de Sainte-Beuve) dont le sens n’a pas du paraître évident à nombre de lecteurs, du moins nos plus contemporains  plutôt que ceux de son temps ? C’est aussi que depuis, un certain humanisme s’est perdu et que Francesco Petrarca (Arezzo, 1304- Arqua 1374) dit Pétrarque de par chez nous, grand poète en latin devenu le plus grand poète en italien après Dante (chronologiquement, l’un et l’autre faisant du toscan l’italien littéraire), érudit philologue pionnier en ce domaine, un européen laïque qui se voulait fils spirituel de saint Augustin, ce grand lettré en était la plus belle incarnation. Il fut celui qui, au Moyen Age, prépara le retour aux Anciens qui s’épanouira à la Renaissance.

Inutile de se lancer sur ses traces dans l’ascension du mont Ventoux dans le fol espoir de mieux saisir sa quête spirituelle à la recherche de l’Amour. Il suffit de le lire que ce soit dans les 366 sonnets qui composent le Chansonnier (Canzoniere), les deux mille vers dont sont constituées les six allégories (amour, chasteté, mort, renommée, temps, éternité) des Triomphes. C’est sur ce dernier que l’éditrice Diane de Selliers et le traducteur Jean-Yves Masson ont jeté leur dévolu afin de lui rendre un hommage en majesté dans un volume sous coffret Les Triomphes de Pétrarque (336 pages, 195 euros, Diane de Selliers). C’est peu dire que leur entreprise le fait triompher.EDS_Triomphe_Amour

Un beau-livre mais auquel ce serait faire injure que de lui assigner un destin de coffee table book.Il se contemple autant qu’il se lit étant entendu qu’il exige qu’on lui sacrifie le luxe devenu suprême de nos jours : le temps assorti d’une certaine lenteur. A un moment de mon immersion dans ce concentré de beauté, j’ai imaginé qu’une telle expérience de lecture pouvait, elle aussi, relever du syndrome de Stendhal, et que, sans quitter sans fauteuil, et sans même se rendre sur le parvis de la basilique Santa Croce à Florence, on pouvait être sujet à des vertiges sinon à des hallucinations, jusqu’à être touché par le sentiment de la grâce,

Qu’il ait inventé ou pas la fameuse Laure à laquelle un vibrant amour tournant à la névrose obsessionnelle durant vingt et un ans, que cette femme mariée l’ait tenu à distance tout en étant bouleversée par le culte qu’il lui vouait, qu’elle ait été identifiée par certains comme étant Laure de Noves, marquise de Sade, elle aussi emportée par la peste noire, tout cela importe peu. Réelle ou fantasmée, elle a nourri, irrigué et fécondé ces Triomphes de bout en bout, sa mort ayant selon le poète provoqué la naissance de cette œuvre en guise d’hommage. Son tombeau en quelque sorte, reflet d’un désir inassouvi sublimé par l’écriture. Cela seul compte, la poésie étant affaire de traces, d’imprégnation, de tremblé et non de preuves. On dira naturellement que Pétrarque conservait avant tout la Divine comédie à l’esprit, comme tuteur et comme modèle indépassable, mais ses Triomphes sont tout autre chose. La contemplation des vérités éternelles lui suffit, les saints ne l’attirent pas et la pensée de Laure le comble en matière d’angélologie.

Comment se présentent techniquement ces Triomphes ? Le traducteur Jean-Yves Masson y revient dans son éclairante préface :

« La logique qui gouverne leur écriture est d’abord celle d’une marche harmonieuse et rythmée obéissant à la pulsation des accents de l’hendécasyllabe (le vers classique italien de onze syllabes) ainsi qu’à l’organisation des rimes en tercets, reprise à Dante. Dans cette forme poétique qu’est la terza rima( en français, « rime tierce »), chaque rime nouvelle apparaît trois fois (…) Il en résulte une extraordinaire continuité de la texture sonore, en même temps que le chiffre 3 rend hommage à la Trinité chrétienne »

Portrait-de-Petrarque_referenceLe traducteur ne s’est pas seulement gardé de trop rajouter de vers afin d’aider à la compréhension des passages les plus obscurs, désireux de ne pas « altérer le sens secret » de cette méditation philosophique, ni de déséquilibrer un édifice que son auteur avait si harmonieusement proportionné ; le poète en lui s’est surtout attaché à rendre la vision de l’auteur rythmée par la pulsation plutôt qu’à se risquer à reproduire les rimes ; il a choisi le décasyllabe, à la scansion si particulière, oscillant en permanence entre la tentation des archaïsmes et celle du rajeunissement de la langue, soucieux d’une musicalité qui prenne le pas sur ce que l’œuvre a de plus documentaire : les énumérations historiques, l’héroïsation de Scipion l’Africain etc

Outre le texte français des Triomphes en regard de l’original italien, le livre est rythmé par un choix d’illustration reposant sur le pari de l’unité visuelle et de la continuité artistique : des vues d’ensemble et des détails des vitraux, évidemment insoupçonnables à l’œil nu surtout à hauteur d’homme, qu’au XVIème siècle, une dame éplorée à la suite de son veuvage commanda à l’église Saint-Pierre-ès-Liens, à Ervy-le-Châtel (dans le département de l’Aube, non loin de Troyes), l’esprit encore hanté par la lecture du poème deux siècles après qu’il fut rédigé. En se l’appropriant pour le prolonger à sa manière, elle l’a christiannisé sans pour autant en altérer la portée universelle.

Face aux vitraux de « La Baie des Triomphes », qui enchâsse les six allégories entre le Saint-Esprit et la Vierge triomphante, on se croirait devant un livre manuscrit orné dont l’auteur aurait été saisi par l’esprit du monumental. Le résultat est une splendeur qui provoque la sidération par le mystère qui s’en dégage. Tel qu’il se déploie, il rend justice à ce qu’il y avait de fresquiste dans le poète des Triomphes, déjà dans le dessin accentué par les barlotières (sertissages de plomb), entre transparence et opacité, entre grisaille mate et verre brillant. Une lumière divine en sourd à faire douter les lecteurs les plus anticléricaux.87949@2x

Qu’il s’agisse de cette suite de rimes tel qu’elle est rendue par la sensibilité, la délicatesse, et donc les mots de Jean-Yves Masson, ou des images d’un piqué et d’une précision exceptionnels de Christophe Deschanel, l’ensemble est d’une fraicheur saisissante qui beaucoup à l’éclat, la résonance, la vibration de ses couleurs, notamment le bleu et le jaune d’argent dans toutes ses nuances, du jaune citron à l’ambre foncé, et le Jean Cousin oscillant entre le brun orangé et le rouge

C’est peu dire que cette bataille des passions, qui s’achève sur le triomphe de l’Eternité, stimule ce que son traducteur observe comme une certaine nostalgie pour « un monde perdu sans retour ».Tant mieux ! Alors, plutôt que simplement se donner à la passion érotique à travers la poésie amoureuse, soyons proustien et, dans cet esprit-là et pas seulement dans la glorification des grands textes latins … « pétrarquisons » ! à condition toutefois  de ne pas épouser de trop près la vision sombre, douloureuse et tragique du poète, et de ne pas considérer que toute mystique de l’amour se dégrade dès lors qu’elle ouvre à sa plénitude ici-bas…

« J’avais les yeux sur ses beaux traits fixés,/ comme un malade avide d’une chose/ douce au palais, nuisible à la santé.// Aveugle et sourd à tout autre plaisir,/ je la suivais par de si grands périls/ que j’en frémis encore quand j’y repense.// Et j’eus dès lors les yeux baissés, humides,/ le coeur pensif, et cherchai pour refuge/ bois et rochers, sources, fleuves et montagnes ;/ depuis ce jour je couvre de pensées,/ d’encre et de larmes des pages sans nombre,/ et j’en noircis autant que j’en désire;/ depuis ce jour je sais ce qu’on ressent,/ espère et craint dans le cloître d’Amour,/ mon front le montre assez à qui sait lire;/ et je la vois cruelle et gracieuse, n’ayant souci de moi ni de mes peines,/  fière de ses vertus et de ma honte (traduit de l’italien par Jean-Yves Masson)

(« Gli occhi dal suo bel viso non torcea,/ come wom ch’è infermo, e di tal cosa ingordo/ ch’è dolce al gusto, a la salute è rea. // Ad ogni altro piacer cieco era e sordo,/ seguendo lei per si dubbiosi passi/ ch’i’ tremo ancor, qualor me ne ricordo.// Da quel tempo ebbi gli occhi humidi e bassi,/ e’l cor pensoso, e solitario albergo/ fonti, fiumi, montagne, boschi e sassi.// Da indi in qua cotante carte aspergo/ di penseri, e di lagrime, e d’inchiostro,/ tante me squarcio, e n’apparecchio, e vergo.// Da indi in qua so che si fa nel chiostro/ d’Amore, e che si teme, e che si spera,/ e, chi sa legger, ne la fronte il mostro// E veggio andar quella leggiadra fera,/ non curando di me né di mie pene,/ di sue vertuti e di mie spoglie altera… »)

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(« Ensemble et détails des « Triomphes », photos Christophe Deschanel ; « Portrait de Pétrarque » huile sur bois de Giorgio Vasari, musée Fesch, Ajaccio)

Cette entrée a été publiée dans arts, Poésie.

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commentaires

1 050 Réponses pour Triomphe de Pétrarque

renato dit: à

Oups ! s’aboutir > s,abRourir

et alii dit: à

sachants au pluriel!on ne débat pas en vain pour se faire voir

DHH dit: à

@ clopine
beaucoup d’œuvres traduisent le fit que leur auteur était un SAD(sesonal affective disorder) qui s’ignorait et attribuait a mille autre cause que l’absence de luminosité leurs phases dépressives
de W je ne sais rien mais pour Goethe c’est une évidence quand on lit la joie de revivre que lui donne l’italie
Et Churchill ce grand dépressif qui soignait son mal-être periodique à Marrakech
avez vous eu en mains le livre que je vous ai indiqué?

Phil dit: à

dandy cinéphile, un bobo parisien friqué…

incompatible, dear Baroz. « Les bobos parisiens (et d’ailleurs) friqués » n’ont pas de connaissances cinéphiliques valbles.

Clopine dit: à

DHH, non, je n’ai pas (encore) lu le livre que vous avez eu la gentillesse de me recommander, mais là je vais vraiment bien mieux de toute façon. La tendresse de mes proches, qui m’ont entourée ce week-end, vaut tous les soleils du monde. Et elle n’est soumise ni aux passages nuageux, ni aux anticyclones, ni aux isobares, mais dépend uniquement du plaisir partagé d’être ensemble.

renato dit: à

« Fin de débat, fermez les bans ! »

Pas mal cette petite expression irritée qui ouvre des perspectives relativement au concept de débat de notre antologiste distengué.

Le sens de la question posée par mon ami Tudor, le joueur de bandonéon, n’est pas évidemment dans vos cordes, et cela se comprend.

DHH dit: à

@clopine
je ne suis pas convaincue par votre analyse/
Pour moi c’est parce que vous allez mieux, parce que la maladie dépressive n’est plus là, que vous goûtez le bonheur que vous apportent les vôtres ;
Si ce n’était pas le cas, ni leur affection ,ni la chaleur de leurs marques d’amour ou d’amitié ne vous arracheraient à votre nuit.

Phil dit: à

Clopine se compare à Jexspire, déprimette assurée.

jazzi dit: à

renato, cette « petite expression irritée » : « Fin de débat, fermez les bans ! », n’était que la traduction de votre : « peut-être que votre manière de poser les questions indispose le lecteur. » (sans point d’interrogation, ce qui vaut affirmation).
L’écriture comme la lecture est un labeur, un travail continu, qui n’est jamais acquis. Mais cela ne devrait pas vous décourager, vous avez des dispositions. Il suffit juste de remplacer le mépris par un peu d’humilité…

jazzi dit: à

Le débat erdélien avance… à reculons. Quand est-ce qu’on vote ?

renato dit: à

Commencez par suivre les conseils que vous élargissez si magnanimement, Jacques, après nous verrons si les suivre peut se révéler utile.

Bloom dit: à

Jexspire

Si Jexpire inspire, c’est qu’il vit encore, dear Phil.

Berenice dit: à

Jazzi, une campagne Suisse pour autre chose que les cornes des vaches et qui s’est terminée par une victoire du non. La Suisse importe la moitié de ses produits alimentaires et les sondages donnaient le oui gagnant.

https://mrmondialisation.org/referendum-la-suisse-a-deux-doigts-de-revolutionner-son-agriculture/

Il y a eu aussi un referendum qui a permis d’interdire le port de la burqa, les referendum d’initiative populaire sont fréquents et touchent à des sujets divers .

Phil dit: à

certes dear Bloom. tout le monde réclame le grand Will, de Gide qui le traduisait sans bien parler anglais, à Kadhafi qui le voyait à dos de chameau dans son royaume (Cheik Spire).

Bėrėnice dit: à

Jazzi, certains débats, ici, seraient absents car nous sommes soumis à la contrainte des règlements européens qui je crois les annuleraient d’office. Cependant il reste un espace . Ceci dit , l’interdiction de notre dame des Landes qui pour ma part est approuvée n’a pas été le fruit du plébiscite. Comme quoi, on pourra toujours penser comme pour le brexit qu’une majorité populaire peut se tromper dans l’appréciation des enjeux.

jazzi dit: à

Qui vivra verra, Bérénice. Rien de comparable entre la Suisse et la France. Je crois que le premier référendum citoyen, s’il devait avoir lieu, serait pour chasser Macron de l’Elysée (et le remplacer par qui et par quoi ?)Ensuite se poserait le problème de l’Europe : frexit ou pas ? D’une nouvelle constitution et organisation territoriale, plus girondine que jacobine… On a pas fini de voter ! Rien à voir avec les questions secondaires posées aux Helvètes. Tout ça me parait très hypothétique, mais peut-être ne suis plus dans le coup ?

Delaporte dit: à

Lavande dit: 17 décembre 2018 à 8 h 21 min

J’ai choqué une téléspectatrice assidue qui a fait son miel de l’émission de Miss France qu’elle a regardée avec passion, et qui ce faisant a complètement mis de côté toute dignité féministe d’être une femme. Voilà ce que je dirais de Lavande, et j’ajouterai que le n’ai évidemment pas regardé ce programme, n’ayant pas la TV chez moi. Il est vrai que c’est une position radicale, mais qui rejoint, comme je le disais, le commentaire de la journaliste de Libération dont j’ai cité la conclusion. Etre féministe ne s’invente pas ; c’est une discipline, une ascèse intellectuelle. Beaucoup d’appelées, peu d’élues…

Lavande dit: à

Désolée Delaporte, pas regardé l’émission.
J’ai été obligée de chercher sur internet pour voir la tête de la jolie Tahitienne que vous trouviez si moche et que vous méprisiez tant.

renato dit: à

« Rien à voir avec les questions secondaires posées aux Helvètes, »

Nous aurons sous-peu à voter si acheter ou ne pas acheter des nouveaux avions de combat, question qui ne me semble pas secondaire.

Cela vous à peut-être échappé, mais là question « cornes des vaches » aurait coûté 10 millions de CHF, autre question qui ne me semble pas secondaire, puisqu’elle touche directement le contribuable.

Mais il se peut que la culture politique de notre antologiste soit hors de ma capacité de comprendre les enjeux.

Delaporte dit: à

« Désolée Delaporte, pas regardé l’émission. »

La logique de votre propos, en défense du concours Miss France, tout aliénant et immonde soit-il, voudrait que vous ayez regardé ce programme débilitant qui traîne les femmes et les féministes dans le stupre et la boue. Alors, une seule question me vient, Lavande : pourquoi êtes-vous passée à côté de ce plaisir de la vie (votre vie) ? J’imagine que ce n’est pas pour des considérations intellectuelles, car c’est un spectacle dégradant que, néanmoins, vous approuvez ?

Lavande dit: à

Apprenez à lire attentivement Delaporte en enlevant vos oeillères :

Lavande dit: 17 décembre 2018 à 8 h 21 min
Vous savez bien que ce n’est pas l’institution Miss France que je défends ni le le spectacle télé … mais je suis profondément choquée par votre mépris pour ces jeunes femmes.

rose dit: à

Delaporte à 13h18.
on croyait lire Port Royal. Ce n’est plus de l’ascèse mais de la flagellation.
J’ai regardé pour partie ; assommée par les pubs qui remplissent la tirelire.
Ce sont des jeunes femmes comme.vous et moi l’avons été, la tête remplie de rêves.
Une aux parents malentendants qui s’exprime en langage des signes, une autre partie de rien, une autre boulotte ado, mince aujourd’hui, belle revanche sur les cancans.
Je ne vois pas dans leur désir d’avenir la différence avec les footballeurs.
Delaporte, repentez-vous.

jazzi dit: à

« secondaire » dans le sens « qui vient après », renato. Ce qui suppose des institutions stables, une économie forte, un taux de chômage faible, comme en Suisse. Vous conviendrez qu’en France, on est loin du compte, et que l’on s’achemine plutôt vers le chaos généralisé. Quand on voit le degré de responsabilité de la classe politique qui se rallie, toutes tendances confondues, au drapeau jaune du RIC ; le principal responsable syndical appeler à la grève générale ; des médias qui tendent leurs micros et se préoccupent plus de faire de l’audience que d’informer…

P. comme Paris dit: à

Rhô,
le Soupeur en remet une couche !.

Delaporte, voir l' »Argot des pissotières ».

rose dit: à

À propos de cancans, french de surcroît, ns sommes passés au village de huit crs en armes à 18 pour sécuriser la demeure privée de Castaner.
Y compris au 8 à 8, un berger avec un opinel dans la poche est déclaré armé par les crs.

Je ne sais pas où on va, mais nous y allons.

Cela grogne dur.
Autre chose que les miss france.

Clopine dit: à

Wouarf. Vlà Gilles Le Gendre qui explique l’échec du gouvernement. Je vous le donne en mille, c’est parce qu’il a été « trop intelligent, trop subtil ».

Superbe !!!

Allier ainsi le mépris d’autrui et la mégalomanie, franchement, je croyais que c’était juste parmi les commentateurs de la Rdl qu’on trouvait ce genre de spécimen. Je pense que Bergeret, Jc, Delaporte etc. devraient offrir à ce Monsieur Le Gendre une place toute acquise à leurs côtés…

Sérieusement, n’est-il pas vraiment temps de changer de système représentatif, vingt diou, et de redonner au peuple la place qui devrait lui revenir de droit, à lui qui n’est sûrement ni « intelligent », ni « subtil », mais qui, juste, produit la richesse dont des types comme ça profitent tant et plus ?

Ah là là…

jazzi dit: à

« je suis profondément choquée par votre mépris pour ces jeunes femmes. »

Ne perdez pas votre temps avec notre révolutionnaire en chambre, Lavande. Son assaut de vertu féministe lui vient du fait qu’il sait très bien qu’il ne pourra jamais avoir une de ces superbes filles dans son lit.

jazzi dit: à

Delaporte est d’autant plus « féministe », Lavande, qu’il sait très bien qu’il n’aura jamais d’aussi belles filles dans son lit !

jazzi dit: à

J’ai vu le début de l’émission et j’ai surtout noté que cette année le jury était exclusivement composé de femmes.

Paul Edel dit: à

Le « vingt diou » de Clopine sert-il à donner un ton d’authenticité au message si affirmatif ( la certitude est son mode narratif ..) de Clopine,survivante du terrible drame des vacances en kayak.. ou ce » vingt diou », nous entraine-t-il dans les chalureuses gasconnades des « Trois mousquetaires »?ou est-il placé là uniquement comme une effet de style pour rallier tout lecteur du post à son jugement implacable ? par cette familiarité très sud ouest ? vingt diou, vingt diou, je m’interroge.. Holla tavernier…une coupe d’hydromel! car je suis décontenancé par ce vingt diou.

jazzi dit: à

Crénom de nom ! c’est qu’il va se la prendre dans la gueule la coupe d’hydromel, le Paul !

Phil dit: à

Passou ne touite pas assez. dear Baroz, avez-vous pas vécu les deux cents migrants en sitting boules hier soir devant les portes de la vénérable Comédie Française ? Renaud Camus a dû en faire une pâmoison pour son grand remplacement.

Paul Edel dit: à

Jazzi vingt diou, j ‘ai aussi cette impression et un pot de miel gratuitement et sans frais de port..

Clopine dit: à

Paul Edel, la miss France fraîchement élue a proféré, elle, un « sapristi ! », en apprenant la nouvelle, qui était ma foi tout aussi « déplacé » que mon « vingt diou », à vous entendre.

Mais bien entendu, je ne suis pas assez niaise pour vous croire. Ce n’est certes pas mon « vingt diou » qui vous trouble, d’autant qu’en bonne fan de Brassens, j’aurais pu lui trouver vingt autres camarades, palsembleu, peste et jarnicoton !

Non, ce qui vous embête, c’est ce que je dis, et que ne vont pas manquer de dire aussi tous les gilets jaunes qui se respectent, à savoir qu’inconsciemment les élus de la République en Marche ne peuvent s’empêcher de dévoiler, encore et toujours, leur très réel mépris du peuple.

Vous trouvez que j’affirme, que l’affirmation gratuite est mon mode d’expression. Je trouve que vous ne manquez pas d’air, parce que dans le genre affirmatif qui ne doute de rien, vous êtes quand même une sorte de champion, qui me rendez des points. Certes, vos affirmations péremptoires sont le plus souvent du domaine littéraire, et vous ne vous aventurez guère au-delà, je vous l’accorde. Et certes aussi, vos affirmations sont souvent, très souvent allez ne mégotons pas, pleines de justesse.

M’enfin si un ton affirmatif (qu’avec un zeste de moins de malveillance, on pourrait qualifier de « convaincu ») est mon apanage, d’après vous, comment jugez-vous le reste de la bande ? Un Delaporte, tenez, n’a-t-il pas lui aussi, sans que vous bronchiez, à la fois des expressions exaspérantes et des affirmations parfaitement tendancieuses ? Le tout dans un silence, de votre part, parfaitement assourdissant…

Et quand bien même on pourrait relever, dans le fait de mes choix de vocabulaire, une certaine préciosité, eh bien là encore, vous faites preuve à mon égard d’une partialité bien injuste. Car votre camarade Christiane, question préciosité, nous bat tous à plate couture… Par exemple.

Non, non, discréditer le propos de quelqu’un en ne discutant ni de l’idée émise, ni du fond du propos, mais en tentant de ridiculiser un champ lexical en réalité bien anodin, est assez méprisable, à son tour, comme procédé. Voire même, plus que « méprisable », « lâche ». Car ce n’est même pas affronter une pensée de face, mais allez fouiller l’arrière-cuisine, mordel de berde !!!

vedo dit: à

« Je ne sais pas où on va, mais nous y allons ».

Voilà une phrase excellente, qui m’a bien fait rire.

Claudio Bahia dit: à

@ Rose. Est-ce vous qui m’avez dit être intéressée par quelques informations sur le Palacio Barolo de Buenos Aires? Si oui, voici un modeste début:

Le palacio Barolo c’est d’abord l’histoire, assez étrange, de deux hommes: l’industriel italien luis Barolo et l’architecte, italien également, Mario Palanti:
On ne sait pas grand-chose sur Luis Barolo, sinon que lorsqu’il débarque à Buenos Aires en 1890 il est déjà un petit entrepreneur dans le commerce du textile. Mais c’est un visionnaire; il importe d’Europe des machines à filer la laine et installe la toute première filature de laine en Argentine, puis il achète de grandes surfaces de terres dans le Chaco argentin pour y cultiver le coton. En à peine 20 ans il devient l’un des grands barons de la filature de laine et tissage du coton. En 1910, Barolo fait la connaissance de l’architecte Mario Palanti, qui est lui aussi une célébrité dans son domaine. Ils découvrent alors qu’ils sont tous les deux des grands admirateurs de Dante Alighieri, et qu’ils sont aussi tous deux membres de la même loge maçonnique de Buenos Aires. Ils décident sans attendre de construire un palais uniquement destiné à la gloire du Dante et de son œuvre maîtresse, la Divine Comédie.
L’étude détaillée du projet durera 4 ans, au bout desquels Mario Palanti, grand patriote italien, partira se battre durant la Grande Guerre. Palanti retourne en Argentine et les travaux de construction du palais débutent en 1919 déjà; Barolo et Palanti veulent faire vite, car ils ont l’espoir de terminer cet ouvrage, colossal pour l’époque, en 1921, pour le 600ème anniversaire de la mort du Dante. Cependant l’ouvrage ne sera inauguré qu’en 1923 (et des travaux de finition se poursuivront jusqu’en 1932 au moins); néanmoins, réaliser en 4 ans la majeure partie de cet ouvrage jusqu’à son sommet à 100 mètres de hauteur, et considérant les techniques à disposition à cette époque, a été un exploit qui appelle l’admiration et l’étonnement.
A un certain moment au cours de la construction (la guide privée que j’avais engagée pour cette visite n’a pas pu être plus précise) Barolo et Palanti, sans en avoir parlé à personne, auraient organisé (fomenté ?) le projet de récupérer (voler) les cendres de Dante Alighieri pour les placer à certain endroit au centre du palacio. Sur ce point, je ne suis pas allé chercher confirmation si Dante avait vraiment été incinéré à son décès.
A suivre (comme dit Jazzi)

Delaporte dit: à

« Apprenez à lire attentivement Delaporte en enlevant vos oeillères »

J’ai bien compris votre position, Lavande. Vous vous sentez solidaires de ces jeunes femmes. Vous approuvez la manière dont elles occupent leur temps, dont elles gâchent leur vie. Vous êtes choquée que j’ose les critiquer pour avoir vendu leur âme à la télévision et au marché publicitaire. Sachez que j’appelle ça de la prostitution. Je suis très mal à l’aise devant de telles jeunes filles, défigurées par la société de consommation. Je n’aimerais en avoir aucune dans mon lit, comme le dit Jacuzzi, toujours là pour dire une insolence qui tombe à côté de la plaque. Lavande, ne mettez pas en doute ma bonne foi : sur ce coup-là, c’est vous qui avez pris une position blâmable.

Alexia Neuhoff dit: à

Les analyses politiques de certaines femmes du blog ne laissent de me consterner. Ne feraient-elles pas mieux de courir acheter de la laine (jaune ?) et de se mettre au tricot.

Delaporte dit: à

Avant, Clopine disait aussi « Nom de d’là ! », je trouve que ça correspondait tout aussi bien à sa ruralité. Elle devrait reprendre cette habitude, de manière à égayer ses longues interventions (il faut de la patience pour arriver au bout !).

jazzi dit: à

Avant-hier, je suivais sur BFMTV, l’un de ces multiples débats sur le thème du référendum populaire (ou citoyen), qui ont envahit dernièrement nos écrans. Pour étayer le propos, tous ces débats n’ont semble-t-il trouvé aucun autre exemple que celui de la Suisse à se mettre sous la dent. A un moment donné, le journaliste consciencieux, s’est tourné vers un expert, bardé du titre honorifique de maître de conférence à Sciences-Po, pour lui demander d’expliciter à l’intention du public le cas particulier du référendum en Suisse. Celui-ci, pris au dépourvu, lui a répondu que cela ne faisait pas partie de son domaine de compétence, et s’est excusé d’un air contrit.
Pour ma part, je me suis fait la réflexion in petto, qu’entre les Suisses et les Français, il y avait quand même une grosse différence en matière de civilité.
A ce sujet, laissez-moi vous raconter une petite anecdote personnelle.
J’avais dix-huit ans. Lycéen fauché, durant les vacances d’hiver, j’avais trouvé un boulot de serveur dans un grand hôtel de la Clusaz, en Haute-Savoie, grâce à l’entremise d’une amie, qui y était réceptionniste.
Arrivé en train à Annecy, je fis un tour du lac, puis rejoignis en bus mon lieu de travail. Au bout de quinze jours de labeur, un petit pactole en main, je décidai de m’offrir une journée à Genève, Ville et pays que je ne connaissais pas, et de prendre l’avion, encore une première, pour m’en retourner chez moi. Une cliente de l’hôtel, avec laquelle j’avais sympathisé, seule, avec ses deux enfants, un jeune-homme de mon âge et une gamine, m’avait offert de me prendre à son bord en voiture jusqu’à Genève. J’avais accepté son invitation. Femme d’un industriel de la région parisienne, apprenant mon intention, après de bac, de venir poursuivre mes études à Paris, elle m’avait encouragé à la contacter dès mon installation dans la capitale et m’avait même donné son adresse, à Neuilly. Durant le voyage, elle me dragua ouvertement, à la barbe de son benêt de fils. Une situation stendhalienne, où Julien Sorel évita soigneusement les frôlement de la main de madame de Reynal…
Mais venons-en au fait de la civilité Suisse.
Tandis que je me promenais dans les rues du vieux Genève, je m’étais acheté une friandise, et j’avais jeté négligemment l’emballage à terre. C’est alors que je constatai que l’on ne voyait que lui, au beau milieu d’un trottoir vierge de tous détritus. Honteux, je le ramassais discrètement et allais le jeter dans une corbeille voisine.
Moralité, il y a une grande différence entre le Suisse et le Gaulois !

jazzi dit: à

Oui, Phil, j’ai vu l’information. Les migrants ont droit aussi à la culture.

Paul, l’humour passe très mal sur la RDL…

Clopine dit: à

Jazzi, en trois semaines de Costa Rica, je n’ai vu qu’un seul mégot par terre. Ce qui rend ce petit pays plus « propre » que bien des trottoirs français !

Clopine dit: à

Jazzi, ta réflexion sur l’humour est juste, mais c’est parce qu’à mon sens, l’humour a besoin de connivence. Et la connivence fleurit sur la bienveillance. Je doute si fortement de celle de Paul Edel à mon égard que, même s’il était le plus drôle compagnon qui soit, je ne pourrais pas trop éclater de rire, tant il est vraisemblable que ce serait à mes dépends !

renato dit: à

« Sur ce point, je ne suis pas allé chercher confirmation si Dante avait vraiment été incinéré à son décès. »

Non, Claudio, Dante ne fut pas incinéré, ses restes mortels reposent à Ravenna où le Vate mourut en 1321 de retour d’une mission à Venise.

À Florence sont conservés des reliques souvent dites cendres — entre guillemets, car, selon le Vocabulaire de la Crusca, « Ceneri al plurale diconsi gli Avanzi di un corpo umano seppellito. »

Paul Edel dit: à

Jazzi, je ne suis pas déçu.
T’avais raison..J’ écris une petite blague de cinq lignes à propos de  » vingt diou », et je récolte une dégelée d’au moins trente lignes accusatrices sur mes choix politiques grâce à un soupçon d’hypothèse de ce que j’aurais pu penser selon sainte Clopine à propos des GJ.. vingt diou, Clopine, ne montez pas sans cesse sur votre âne, avec ou sans selle.. Quand je pense que vous possédez la collection complète de Charlie Hebdo et que l’humour ne vous effleure toujours pas.

P. comme Paris dit: à

« Moralité, il y a une grande différence entre le Suisse et le Gaulois ! »

Maure alité, se conduire chez César comme César.

Phil dit: à

A la sortie de la seconde guerre, Paulhan écrivit un petit livre stimulant sur nos amis Suisses qui l’avaient invité pour montrer à la France littéraire que tout allait bien. Il fut épaté par la cuvette des toilettes chauffante, déjà en service en 1947, malgré la grande expérience de nénéref sur les questions du chaud aux fesses.

renato dit: à

« Il fut épaté par la cuvette des toilettes chauffante, déjà en service en 1947. »

Voilà ! ils gâtaient les étrangers ! tandis que dans le kinderheim où je fut parfois envoyé lors des vacance d’hiver, la nuit ils baissaient le chauffage… et nous étions à 1900 et quelques mètres !

Caludio Bahia dit: à

@ Rose: Palacio Barolo (suite)

Cette histoire du projet de voler les restes mortuaires de Dante est un vrai mystère, assez typique de la catharsis de certains argentins en relation avec les sépultures (voir l’épisode rocambolesque du vol de la dépouille d’ Evita Peron, ou celle de Pedro Aramburu, un président autoproclamé de l’Argentine entre 1955 et 1958.
Ce que l’on sait est que l’architecte (et aussi sculpteur, à ce qu’il semble) Palanti part soudainement pour Trieste (pourquoi dans cette ville?) où il y sculpte un aigle aux ailes presque entièrement déployées, d’environ 1,50 m de hauteur et 2 m d’envergure, représentant Dante s’envolant vers le Paradis (plus tard cette sculpture sera nommée El Asuncion par les argentins). A peine la statue arrive-t-elle au port de la Boca à Buenos Aires en compagnie de Palanti que celle-ci est volée (n’est-ce pas aussi la coupe Jules Rimet qui sera volée un jour au Brésil? Décidément!!). Ce vol aura un effet terrible sur Luis Barolo, le commanditaire du Palacio: il tombera en effet dans une profonde dépression (probablement persuadé qu’une partie au moins des cendres de Dante se trouvent cachée à l’intérieur de la sculpture) et se suicidera à l’âge de 53 ans, sans avoir vu achevé son merveilleux projet. Avant d’en venir au Palacio lui-même, j’ajoute encore quelques mots sur l’étrange saga de cette sculpture, une œuvre de qualité plutôt médiocre, à mon gout: l’aigle ne sera retrouvé qu’en 2002, soit près de 80 ans plus tard, chez un collectionneur de Mar del Plata. L’administration du Palacio Barolo fait une proposition de rachat au collectionneur mais celui-ci refuse de vendre l’aigle. Après son décès, l’administration du Palacio revient à la charge et renouvelle une proposition à la veuve du collectionneur, qui elle aussi refuse de se séparer de la sculpture. Peu de temps après celle-ci est mutilée, au domicile de la veuve, et une partie est volée (on ne sais rien d’autre sur cet épisode). Aujourd’hui une réplique de El Asuncion est placée au centre de la grande galerie du rez-de-chaussée. Avec tout cela, je n’ai encore rien dit du Palacio lui-même, je suis nul!
Et je fait encore du Jazzi: à suivre (c’est que j’ai d’autres activités en cours)

et alii dit: à

Neymar aurait demandé une augmentation de son salaire aux dirigeants du Paris Saint-Germain. Une condition pour rester dans le club de la capitale face à l’intérêt du Real Madrid. Le PSG a démenti cette demande d’augmentation de salaire.
j’y comprends rien:il a été augmenté ou c’est de l’intox?

et alii dit: à

Selon le Sunday Times, la star brésilienne et ses proches, demanderaient un peu plus d’un million d’euros en plus sur son salaire mensuel. Neymar, recruté 220 millions d’euros l’été dernier par le PSG, gagne actuellement 3 millions d’euros par mois. Le joueur le mieux payé de la Ligue 1 Conforama avec un revenu de 36 millions d’euros annuels pourrait voir ce chiffre atteindre 54 millions d’euros, selon le média anglais.

renato dit: à

« j’y comprends rien:il a été augmenté ou c’est de l’intox? »

Faudrait poser la question à Daniel Cohn-Bendit…

christiane dit: à

Il y a dix ans sur la RDL, Passou mettait en ligne un billet sous le titre « La Contre-révolution bouge encore… ». Dans les commentaires MàC et Furgole y croisaient le fer pendant que Opitz se souvenait… du temps passé…

« À l’intérieur de la Villa Médicis, ça sent la vieille dalle, une poussière jaune à la place de lumière, et qui monte vers des voûtes,comme une cave haute dessinée par Piranèse.. Des murailles à la place des murs, des salles qui sont des réfectoires vidés de meubles pour simplement que tremble le souvenir d’un temps disparu, qui ne meurt pas mais forme ici, une île d’immobilité.. Il passe parfois l’ombre trouble d’un pensionnaire qui porte un livre ou un carton à dessin sous le bras et qui semble toujours chercher le moyen d’écrire un roman à la Echenoz. Dans certaines pièces belles comme un songe de prisonnier sorti des plombs de Venise, une verrière, un énorme châssis qui quadrille la lumière latérale appauvrie par un temps de matinée sablonneuse et interminable. C’est une harmonie de verticales. Somnolence trouble et silence des heures : on remarque une minuscule entaille dans les pierres, un angle poudreux et c’est comme un signe qu’on est tenu enfermé dans ces tranchées de murailles. On erre dans ces avenues intérieures désertes qui ralentissent la pensée.. Les chambres plongent dans un abîme de frondaisons.. Ça incline davantage à faire la planche sur des vieux songes, des bouts de souvenirs, qu’à travailler.. Dans les couloirs on cherche les creux, une niche, un banc et quand on le trouve il est toujours à contre jour. Donc, on ne croit plus à rien. Et la rectitude si anormale des espaces intérieurs de cette Villa….
Après quelques jours, on devient somnambulique, comme il arrive après une mort violente, avec cadavre poussé derrière une tapisserie et qui soupire encore. Ce décor de torpeur vous saisit en magnificence et vous coupe la respiration ; l’escalier central et son aplomb ont quelque chose de sacerdotal. On se dit qu’on va prier, mais qui ? mais quoi ? Les chambres, on y retourne : elles gardent une élégance dénudée de cellule d’un siècle trop austère enrobé d’un soleil couchant. On cherche la cheminée,des feuilles d’acanthes, ou les trous de punaise laissés par l’invité précédent qui rêvait la nuit sur ses papiers calque d’architecte. Pièces tout en hauteur afin que danse la poussière dés le premier rayon de soleil. Arôme vidé de sensualité. […].Parfois un visage italien, osseux, de travers dans ses dents, émerge dans sa maigreur, travaillé dans la lumière translucide d’un vieux Caravage. Conversations rares, voix ambiguës, messages incantatoires et langue de bois culturelle à propos du rayonnement sans égal de la France patati patata…
On aperçoit des bandes de linge blancs dans les jardins alentour entre secrets d’arbres, coquilles, planches des travaux, allées, fontaines. Cet espace de bosquets semble une miniature agrandie.[…] Je ne sais pas pourquoi mais j’ai toujours entrevu au bout d’un couloir un éclat mouillé de ruisseau où vadrouillent quelques crocodiles. Voilà en gros à quoi m’a fait penser cette Villa Médicis quand j’ai eu l’occasion de la visiter. »
Rédigé par : opitz | le 19 mars 2008 à 10:41

Je relis le beau billet de Passou, les commentaires ciblant l’actualité. Je pense à Opitz. Qu’aurait-il écrit sur ce fil ?

Clopine dit: à

« accusatrices sur mes choix politiques » ??? Où avez-vous lu ça, Paul ? Je ne connais pas vos choix politiques, vous n’en dites d’habitude rien, à part un com’ assez bienveillant récemment pour les GJ. Par contre, dans vos « innocentes » 5 lignes, voici ce qui y était écrit :

« la certitude est son mode narratif »

« survivante du terrible drame des vacances en kayak »

« effet de style pour rallier le lecteur à son jugement implacable ».

Et je devrais m’esclaffer, prendre ceci pour de l’humour que je pourrais partager avec vous ?

Ce sont des jugements sur qui je suis que vous exprimez, et « l’humour » en question ressemble à un ricanement, qu’on propose de partager dans le dos d’une personne dont on se moque.

Je n’ai pas votre talent pour cingler ainsi autrui en 5 phrases, comme vous dites, et je n’en ai pas le goût. Je n’ai, à ma disposition, que ces « dégelées » dont vous faites semblant de vous plaindre en ne comprenant pas ce qui, dans votre humour léger, a bien les déclencher, ce qui est parfaitement malhonnête, entre nous soit dit.

hamlet dit: à

oui Jazzi, la civilité suisse est universellement connue et reconnue, notamment celle des banques suisses, et des banquiers suisses, et de tout le personnel bancaire suisse, la banque suisse est d’une propreté qui ferait rougir de honte une salle chirurgicale d’un hôpital parisien où, comme chacun sait, prolifèrent bactéries et champignons de toutes sortes, non seulement la banque suisse est propre, mais en plus elle blanchit tout ce qui y entre, et tout ce qui en sort, et si l’on dit que Dieu pardonne à tous ses péchés, la banque suisse, haut lieu de civilité blanchit tous les crimes et délits commis sur cette terre par les pires malfrats et criminels, et leurs biens ressortent aussi blanchit que leur âme après une confession, je pense que c’est cette blancheur quasi métaphysique que tu as dû percevoir dans les rues de Genève lorsque tu as jeté ton papier parterre, nul doute qu’à cet instant, un de ces banquiers a dû te voir par la fenêtre, Dieu seul sait ce qu’il s’est dit à cet instant….

Claudio Bahia dit: à

@ Rose: une suite sur le Palacio Barolo
Cette histoire du projet de voler les restes mortuaires de Dante est un vrai mystère, assez typique de la catharsis de certains argentins en relation avec les sépultures (voir l’épisode rocambolesque du vol de la dépouille d’ Evita Peron, ou de celle de Pedro Aramburu, un président autoproclamé de l’Argentine entre 1955 et 1958.
Ce que l’on sait est que l’architecte (et aussi sculpteur, à ce qu’il semble) Palanti part soudainement pour Trieste (pourquoi dans cette ville?) où il y sculpte un aigle aux ailes presque entièrement déployées, d’environ 1,50 m de hauteur et 2 m d’envergure, représentant Dante s’envolant vers le Paradis (plus tard cette sculpture sera nommée El Asuncion par les argentins). A peine la statue arrive-t-elle au port de la Boca à Buenos Aires en compagnie de Palanti que celle-ci est volée (n’est-ce pas aussi la coupe Jules Rimet qui sera volée un jour au Brésil? Décidément!!). Ce vol aura un effet terrible sur Luis Barolo, le commanditaire du Palacio: il tombera en effet dans une profonde dépression (probablement persuadé qu’une partie au moins des cendres de Dante se trouvent cachée à l’intérieur de la sculpture) et se suicidera à l’âge de 53 ans, sans avoir vu achevé son merveilleux projet. Avant d’en venir au Palacio lui-même, j’ajoute encore quelques mots sur l’étrange saga de cette sculpture, une œuvre de qualité plutôt médiocre, à mon gout: l’aigle ne sera retrouvé qu’en 2002, soit près de 80 ans plus tard, chez un collectionneur de Mar del Plata. L’administration du Palacio Barolo fait une proposition de rachat au collectionneur mais celui-ci refuse de vendre l’aigle. Après son décès, l’administration du Palacio revient à la charge et renouvelle une proposition à la veuve du collectionneur, qui elle aussi refuse de se séparer de la sculpture. Peu de temps après celle-ci est mutilée, au domicile de la veuve, et une partie est volée (on ne sais rien d’autre sur cet épisode). Aujourd’hui une réplique de El Asuncion est placée au centre de la grande galerie du rez-de-chaussée. Avec tout cela, je n’ai encore rien dit du Palacio lui-même, je suis nul!
Et je fait encore du Jazzi: à suivre (c’est que j’ai d’autres activités en cours)

hamlet dit: à

Jazzi tu as vu le film « affaire de famille » ? le même jour j’ai vu ce film et ensuite un film qui s’appelle « garde alternée » sur canal+, tu connais ?
J’ai trouvé ces deux films d’une grande justesse.
Le premier (japonais) se passe chez des gens précaires, il montre comment les gens de peu (comme disait l’autre) savent aimer.
Et l’autre se passe dans le mileu littéraire parisien, le type est prof de littérature à la fac et sa maitresse est libraire à Paris.
Autant le premier est d’une inifine délicatesse, autant le second est vulgaire et de mauvais gout.
Du coup j’ai trouvé que chacun réservait le sort qu’il méritait au milieu qu’il décrivait.
Au final deux films d’une grande intelligence, chacun à sa façon bien sûr, mais seul le résultat compte.

Le tort des compétitions comme Cannes est de seulement récompenser les films délicats et de bon gout, comme le film japonais, en fait ils devraient passer outre leurs préjugés et récompenser aussi des films comme le second, dans la mesure où il est aussi pertinent que le premier : montrer la délicatesse des sentiments chez les gens qui n’ont jamais ouvert un livre cela vaut bien autant que montrer la vulgarité des gens qui ont beaucoup lu, non ?

limite j’aurais refilé la palme d’or au second.

j’ai pas raison ?

et alii dit: à

«Parfois les cendres des morts sont utilisées pour des rituels magiques», explique de son côté Georg Otto, experts en sectes et religions.

et alii dit: à

Le contenu d’une urne funéraire n’est pas considéré comme un bien, mais assimilable à une personne. Pénalement le vol des cendres est assimilable à un enlèvement.

et alii dit: à

La vraie recette des madeleines

Ce petit gâteau rebondi est originaire de Lorraine.
sur slate buchez maintenant

renato dit: à

Vous êtes en retard de quelques journals, hamlet, désormais pour trouver la chose dont vous parlez il faut aller chez d’autres voisins : le Luxembourg et les Iles Anglo-Normannes, où alors Londres pour ceux qui aiment se cacher derrière un trust.

DHH dit: à

Qui a fait la mauvaise farce à Marine le Pen de lui souffler pour son parti le nom de « rassemblement national »? Cet intitulé était en 1941 la première dénomination de la légions des volontaires français contre le bolchevisme .
Voilà ce qu’en dit Maurice Garçon dans son journal-passionnante lecture que je découvre – à la date du 9 juillet 1941
« Le rassemblement national, organisation formée par des français sous la protection presque avouée des allemands consiste en la formation d’une legion d’hommes de main destinée à prendre tôt ou tard le pouvoir ou à tâcher de le prendre au profit de la « collaboration »
Avec un tel parrainage qui ne manquera pas de lui être rappelé Marine est mal partie

Delaporte dit: à

Si le policiers rejoignent activement les gilets jaunes, la République risque d’en être bouleversée. Je ne donne alors pas cher du gouvernement et de Macron :

« Sur les réseaux sociaux, des policiers laissent parler leur colère face à l’absence de mesures en leur faveur de la part du gouvernement. Et des actions se mettent en place. »

rose dit: à

>Claudio Bahia

à suivre (c’est que j’ai d’autres activités en cours)

cela permet de vous attendre.😑
Vous et le palacio Barolo : vos détails sont passionnants. Mais pkoi cet engouement pour Dante ?

jazzi dit: à

« prendre tôt ou tard le pouvoir ou à tâcher de le prendre au profit de la « collaboration » »

Mais avec quels occupants, DHH ?

Vous soulevez un lièvre… une bombe à retardement !
Mais que font les historiens et les journalistes d’investigation ?
Passou, vous pouvez leur faire passer l’information…

rose dit: à

j’ai trouvé Claudio, le début. oui c’est moi qui vous ai réclamé le récit 😊

jazzi dit: à

« Pénalement le vol des cendres est assimilable à un enlèvement. »

Pas si on a fait répondre ses cendres aux quatre vents, avant, et alii !

jazzi dit: à

j’ai trouvé Claudio, le début. oui c’est moi qui vous ai réclamé le récit 😊

Tu perds la tête, rose, moi-même je m’en rappelais !

CB, avez vous expliqué le nombre d’étages : cent, comme les chants de Dante. Trois parties, etc. C’est là que le génie de l’architecte rejoint celui du poète…

jazzi dit: à

« j’ai pas raison ? »

Tout à fait, hamlet. Mais tu les connais, ils sont un peu snob à Cannes…

jazzi dit: à

« je pense que c’est cette blancheur quasi métaphysique que tu as dû percevoir dans les rues de Genève »

Oui, hamlet, et j’avais l’impression que la rue toute entière me disait : honte à toi !
(un peu comme aujourd’hui entre renato et moi. Moi, aux bourgeois suffisants, je leur pisse dans la raie du cul…)

jazzi dit: à

« je ne pourrais pas trop éclater de rire, tant il est vraisemblable que ce serait à mes dépends ! »

Le problème, Clopine, c’est que tous tes commentaires finissent toujours sur une éternelle lamentation. Je te le dis depuis longtemps : tu tends la verge pour te faire taper. Ne serais-tu un peu maso ?
(en toute amitié)

jazzi dit: à

Tu t’es recyclée archiviste de la RDL, christiane ?
Ce retour du temps perdu me fait un peu peur.
Vas-y mollo…

Clopine dit: à

Peut-être as-tu raison, Jazzi, mais là… Il ne s’agissait pas de rire avec moi (je crois que j’en suis capable, ahaha) mais de rire DE moi.

Lucien Bergeret dit: à

« Allier ainsi le mépris d’autrui et la mégalomanie, franchement, je croyais que c’était juste parmi les commentateurs de la Rdl qu’on trouvait ce genre de spécimen. Je pense que Bergeret, Jc, Delaporte etc. devraient offrir à ce Monsieur Le Gendre une place toute acquise à leurs côtés…  » (Clopine 17 décembre 2018 à 14 h 03 min)

Salut Clopine! Je suis toujours heureux de vous retrouver égale à l’idée que je m’étais faite de vous.

et alii dit: à

« répondre ses cendres » en quelle langue,leur fantome
évitez donc de vous répandre ;il vaut mieux vous reprendre que vous suivre
bonne soirée

et alii dit: à

Vitraux européens du Moyen Age en Amérique [compte-rendu]
sem-linkLouis Grodecki

Janssen J-J dit: à

@ H – montrer la délicatesse des sentiments chez les gens qui n’ont jamais ouvert un livre cela vaut bien autant que montrer la vulgarité des gens qui ont beaucoup lu, non ?

Je suis tout à fait d’accord… Et d’ailleurs pas besoin d’aller au cinéma, nous prenons ici chaque jour la mesure du spectacle permanent que nous donnons, nous autres qui avons beaucoup lu, et surtout beaucoup cliqué.

Quelqu’un.e d’abonné.e au journal LM en ligne pourrait-il d’ailleurs nous incruster ici un copié-collé du reportage de Florence Aubenas à Marmande, avant d’attendre de la revalorisation de notre pouvoir d’acheter son futur livre de souvenirs du mouvement des GJ. Merci pour eux.

NB -> Ce soir à la télé : un reportage du débarquement filmé de notre hambourgeoise sur le Mékong.

Claudio Bahia dit: à

@ Rose:
« Mais pkoi cet engouement pour Dante ? »
Je ne connais pas la véritable raison de l’engouement de ces deux personnalités pour Dante. Mais je peux toutefois ajouter ceci:
Barolo et Palanti s’appréciaient et se sont retrouvés sur plusieurs points, entre autre, très probablement sur l’ésotérisme : rappelons que Dante fut l’un des chefs de la Fede Santa, tiers ordre de filiation templière, une société ésotérique et secrète. Les initiés de la Fede Santa étaient tenus de ne communiquer entre eux qu’en vers. J’avais lu il y a bien longtemps que G. Boccaccio, L’Arioste et A. Tasso entre autres, avaient également en leur temps fait partie de cette même Confrérie (il existe toujours sur l’une des collines de Rome, dont j’ai oublié le nom, (Renato, à l’aide) l’arbre au pied duquel se reposait et méditait le Tasse). On s’est aussi demandé si Dante était resté véritablement catholique, car il avait eu des rapports avec des sectes gnostiques albigeoises, ainsi qu’avec la doctrine rosicrucienne (le 8ème ciel du Paradis serait un ciel étoilé, faisant référence aux Rose-Croix; mais là je ne suis pas assez versé dans ce domaine; on peut aller chercher dans Guillaume de Lorris et Jean de Meung, Le Roman de la Rose. A approfondir)
Bref, cette passion des deux hommes pour Dante va se réaliser dans cet incroyable Palacio, et j’y viens

Bėrėnice dit: à

15h34 si c’est à moi qu’est destinée la remarque tricot jaune , sachez que je n’approuve pas plus que les gilets jaunes des mesures injustes,à mon avis même si l’Europe forme un bloc qui tente d’équilibrer les règles du commerce , elle n’est malheureusement encore que cela, au service du capital et non des individus qui composent une société qui dans ces conditions reste fantomatique, pas d’Europe sociale, ni non plus d’accord efficace pour lutter contre certaines pratiques illégales pratiquées par exemple par les haras, voyez l’Irlande qui refuse des milliards sûrs de peur de voir fuir les sièges des grands groupes et n’être plus attractive alors que ces fonds pourraient servir au progrès social. L’Europe est en phase avec une économie libérale et vécue par ceux qui en souffrent et n’en sont pas acteurs et bénéficiaires mais plutôt victimes comme l’origine des maux qui nous accablent. Cependant je crois en cette entité à parfaire comme une sécurité contre les guerres guerrières entre états. Ceci dit, mes réflexions sur le brexit sont sous tendues par la situation que de plus en plus d’anglais rejettent, au mieux ils obtiendront le meme statut que la Norvège et celui ci ne supprime pas la libre circulation des individus alors que le brexit a été accepté en raison d’une propagande nationaliste soucieuse de fermer ses frontières aux étrangers.

Janssen J-J dit: à

@ Ch., Pourriez-vous m’extraire ce que disait Diagonal à Zerbinette et Dexter au sujet d’un projet de visite guidée de la RDL à l’abbaye de Noirlac et alentours, le 15 avril 2006 à 20:32
Merci.

Bėrėnice dit: à

Gafas et non haras.

Janssen J-J dit: à

Oui, le journal de Maurice Garçon est tout à fait passionnant. Je me souviens de comment il explique avoir encore trainé au Palais pour défendre une cause perdue, le soir même de l’acte d’allégeance de la magistrature au Maréchal et au début de la débâcle (sauf 1, Paul Didier, je crois). Ailleurs, il raconte ces mœurs encore en vigueur aujourd’hui qui consistent à devoir aller faire ses visites de courtoisie aux Immortels pour pouvoir entrer chez eux et calculer leurs votes. Une roucoulade ! Sinon, mein K. et les délires de Céline ne semblent pas l’avoir ému plus que ça, à l’époque. Tant d’autres choses. Je vous souhaite bien du plaisir, DHH, tel que celui dont j’ai gardé le souvenir de ma lecture.

renato dit: à

Le Chêne du Tasso se trouve au Gianicolo, Claudio. Récemment (2014) un incendie a plutôt mal arrangé ce qui restait de l »arbre, ce qui m’a vraiment indisposé la dernière fois que j’ai visité le lieu, car incendie criminel. Au pied de l’arbre s’ouvre un petit amphithéâtre crée par Filippo Neri. Anecdote amusante, à l’époque du Tasso un blaireau (tasso en italien) habitait entre les racines du chêne et les gens — légende urbaine — s’étaient persuadés qu’il s’agissait du blaireau du Tasso — quelque chose comme un animal totémique.

renato dit: à

Pour Dante et l’ésotérisme Rose-Croix, j’ai quelques choses, mais pas sous la main maintenant ; je crois que sur le net on peut trouver, mais il faut prêter attention, car beaucoup de mythologies.

Chaloux dit: à

Le Gendre (idéal) : (…) trop intelligents, trop subtils.

Assouline, un tweet?

Hurkhurkhurk!

jazzi dit: à

« Maure alité, se conduire chez César comme César. »

Oui mais César côté homme ou au César côté femme, P. comme Paris ?

rose dit: à

au César, côté cinoche, Cadtellane.
Mieix qu’ à Alcatraz.

vedo, merci on y va, on y va

rose dit: à

Castellane

rose dit: à

Claudio Bahia à 19h40
je crois bien -vous lisant avec attention- que c’est la première fois que je lis l’histoire de deux bons potes qui inventent un immeuble en forme de La Divine Comédie de Dante.

hamlet dit: à

Janssen J-J dit: 17 décembre 2018 à 19 h 49 min

je m’en souviens très bien et vous aussi, alors pourquoi ressortir cette vieille histoire maintenant !

cet fait lié à ce qui passé ce jour-là à l’abbaye de Noirlac est ce qu’il est convenu d’appeler un épisode fondateur, c’était il y a douze ans, douze longues années passées sur ce blog à lire vos commentaires, autant dire presque une vie, alors oui ! j’aurais dû le savoir, dans Noirlac on trouve « noir » et « lac », noir c’est noir, quand il n’y a plus d’espoir cela se termine au fond du lac, un parpaing attaché à la taille, voilà se qui s’est passé ce jour du mois d’avril à Noirlac !

quant aux alentours JJJ vous le savez tout comme moi, nous n’avons jamais eu le temps de les visiter !!!

pourquoi revenir là-dessus !

hamlet dit: à

oupss désolé je viens de recevoir un message privé m’indiquant que sur cette vidéo il ne s’agit pas de Chaloux mais de son fils qui pleure de honte en écoutant son père jouer Beethoven, désolé.

closer dit: à

« Rédigé par : opitz | le 19 mars 2008 à 10:41  »

J’hallucine Christiane! Non seulement vous lisez tout, vous voyez toutes les expos et tous les films, vous allez à tous les récitals de poésie, vous regardez toutes les videos du net, vous ouvrez tous les liens de la RdL…mais en plus vous avez des archives qui, j’en suis sûr, remontent à la préhistoire de la RdL canal historique!

En tout cas, si cela pouvait donner l’idée à Opitz de se manifester de nouveau sous ce pseudo et avec le même talent, ce serait ça de gagné.

Chaloux dit: à

Il y a trente et un ans aujourd’hui, disparaissait Marguerite Yourcenar. Petite soirée privée de lecture entre amis ce soir.

Chaloux dit: à

Mon commentaire sur Marguerite est le 903. Elle est avec nous!

christiane dit: à

Jansen JJ et Jazzi,
Non, je ne fais aucune recherche sur les annales de la RDL mais il m’arrive de tomber par hasard sur certains billets et commentaires qui m’intéressent en cherchant autre chose. Celui de Opitz est en relation avec mon questionnement actuel sur les frises peintes, qui se développent dans les palais et villas romaines tout au long du XVI e siècle dont La villa Médicis à Rome (mais aussi la villa d’Este à Tivoli, le palais des Doges à Venise avec sa frise des doges, le palais Corsi à Florence avec ses frises décorées de motifs végétaux). Le Cinquecento et les siècles précédents recèlent bien des merveilles réveillées par ce retour à Pétrarque (billet de Passou) et un commentaire de Renato sur les frises peintes (Les Triomphes). Il avait mis en lien un très long et riche document en italien mais la traduction proposée par google était vraiment désolante. Aussi ai-je passé des heures délicieuses à ouvrir d’autres liens, à feuilleter des livres à la bibliothèque proche, à remonter les billets anciens de Paul Edel et de Passou pour en savoir davantage sur Rome (la villa Médicis) et sur la peinture italienne.
Je ne peux donc, JJJ, répondre à votre attente. De plus l’absence moteur de recherche précis, sur ce blog, ne permet pas de retrouver cet échange de commentaires qui vous intéresse entre vous, Zerbinette et Dexter. Désolée de ne pouvoir vous rendre ce service. Pour quand même vous faire plaisir, ce lien sur Imre Kertesz :
http://carnetsdejlk.hautetfort.com/archive/2018/12/15/dans-la-maison-des-morts-6113096.html

christiane dit: à

@closer dit: 17 décembre 2018 à 21 h 36 min
Ah oui, ce serait une grande joie de lire à nouveau Opitz !
Pour le reste du temps… j’ai installé le sapin de Noël en prévision d’une belle soirée avec ma petite famille. C’est une période qu’il faut adoucir avec mille et une attentions pour ceux que j’aime car des souvenirs tristes, des absences viennent silencieusement dans le cœur de chacun faire songe…
Merci pour votre mémoire de « sapience malivole ». Comme j’aimais la lire… Je ne sais ce qu’elle est devenue…

hamlet dit: à

closer dit: 17 décembre 2018 à 21 h 36 min

bien sûr que non ! ce qu’il faudrait à ce blog c’est du sang neuf ! je sais pas moi, un spécialiste de la littérature biélorusse par exemple, par exemple un spécialiste de Loutsévitch, deux ou trois personnes qui connaitraient toute son oeuvre et qui viendraient en parler sur ce blog,des gens qui connaitraient Minsk comme leur poche, les déambulations dans les rues de Minsk au printemps, au milieu des arbres en fleur, voilà ! ça serait une sorte de renouveau du blog de passou, voilà, pourquoi a-t-on toujours autant parlé de Rome sur ce blog et jamais de Minsk ! ça c’est une question.

ou des spécialistes de la littérature slovène, par exemple, et qui connaitraient Ljubljana, c’est une ville magnifique Ljubljiana, qui n’a rien à envier ni à Rome, ni à Minsk.

Lavande dit: à

Ça y est j’ai fini par aller voir « Pupille ».
Très beau film, très émouvant, très juste et sobre. Film à la gloire des travailleurs des services sociaux, qui en donne une image peut-être un peu trop parfaite par moments, mais globalement ils le méritent bien.
La partie concernant la naissance et la décision d’abandon de la maman est traitée avec beaucoup de sobriété: elle en est d’autant plus poignante.
Les acteurs sont très justes, à commencer comme dirait JJJ par le nouveau-né qui est particulièrement craquant. Belle figure du père d’accueil. Au passage, au début, j’ai aimé sa colère contre les « normes » qui disent qu’il ne faut pas séparer une fratrie alors qu’en l’occurence, un des frères veut tuer l’autre.
Elodie Bouchez est très convaincante, fragile et solide à la fois.
Dans la vraie vie je ne crois pas en fait qu’une mère seule de 41 ans aurait pu avoir un bébé à adopter en France (en même temps, elle a 41 ans parce que la procédure est interminable).
L’adoption réciproque de la mère (ou des parents) et de l’enfant est une belle aventure, aventure de toute une vie… qui commence seulement avec la fin du film. Mais après tout c’est sans doute l’aventure de toute relation parents-enfants.

hamlet dit: à

les blogs c’est comme les civilisations, quand elles commencent à s’épuiser la tentation est forte d’aller puiser dans le passé, on le voit dans la littérature aujourd’hui, cette obsession du passé est le signe d’une société mourante.

d’ailleurs attendez de voir le prochain article de passou ! après Pétrarque Dieu sait ce qui vous attend !

renato dit: à

Ah ! cette constance dans l’attribuer au monde ses faiblesse et ses échecs !

Bėrėnice dit: à

Un cadeau, ce sera Noël. Incroyable cet enfant, quelle sensibilité à la musique! Je me souviens du mien qui sautais de joie quand je mettais Mozart mais il était plus âgé, et de ma chatte qui apprécie des concertos de guitare, elle manifeste son approbation par une humeur joyeuse et bondissant.

Bėrėnice dit: à

Privé de lecture, qu’allez vous donc faire, mon pauvre chaloux?!

Claudio Bahia dit: à

@ Rose : Palacio Barolo (suite et fin)

Le Palacio Barolo peut être vu et compris comme une représentation architecturale de la Divine comédie.
Techniquement, le Palacio est construit en béton armé, matériau nouveau à l’époque; le marbre, utilisé à profusion, entre autres pour les 1410 marches du palais, proviens des carrières de Carrare. On peut comprendre l’ahurissement et l’admiration presque inquiètes des contemporains si l’on se souviens que cet édifice est plus de quatre fois plus élevé que le maximum de hauteur autorisée à l’époque, soit 22 mètres (une règle semblable existe, sauf erreur encore aujourd’hui, à Philadelphie, ou un gentleman agreement préconise qu’aucune construction ne pourra dépasser la hauteur du chapeau de la statue de William Penn). Ainsi donc le Palacio Barolo est bel et bien un ouvrage démesuré et sans équivalent pour l’époque, le plus haut de toute l’Amérique du Sud. Le bâtiment est situé sur la Avenida de Mayo, une avenue prestigieuse qui part de la Plaza de Mayo (derrière laquelle se trouve le siège du gouvernement, la Casa Rosada) pour rejoindre le Congresso (le Parlement).

Verticalement, le Palacio est divisé entre l’Enfer (sous-sols et rez-de-chaussée), le Purgatoire (les 14 étages inférieurs pour les sept gradins de la montagne) et le Paradis (du 15ème au 22ème étage, soit huit étages pour les huit planètes connues à cette époque et par conséquent de Dante également), ou aussi les 9 hiérarchies du Paradis en comptant le phare situé au sommet de la tour centrale. Les espaces latéraux de la Galeria (le hall d’entrée) sont formés de neuf voûtes, comme les neuf stades de l’Initiation et aussi comme les neuf cercles (ou hiérarchies) de l’Enfer. Au sommet de la tour centrale de l’édifice a été installé un énorme phare d’une puissance incroyable pour l’époque de 300 000 bougies, ce qui correspond à env. 270 000 Watts (la bougie?: http://gblanc.fr/spip.php?article529). En incluant le phare, le bâtiment fait exactement 100 mètres de hauteur, pour correspondre aux 100 chants de l’œuvre de Dante. Chacun des 22 étage du bâtiment est formé de 22 bureaux, nombre correspondant au nombre de strophes de chaque chant. Les 22 étages sont accessibles par 7 elevadores, nombres dont le rapport correspond au nombre pi. Sur la façade et en de nombreux endroits intérieurs de l’édifice on peut observer des citations en latin et des représentations des divers animaux mentionnés dans la Divine Comédie. Il y a aussi de nombreux messages cryptés, dont on n’a pas fini de chercher la clé (selon ma guide). Un exemple: le fameux phare est divisé non pas en 360 degrés d’azimut, mais en 640 segments. En divisant 640 par 72, qui est le nombre de vers décrivant l’apparition de Béatrice on obtient 8,88888…., le nombre 8 représentant le symbole de l’infini (un huit couché). Oui, mais alors pourquoi Béatrice ? Parce que ce phare, d’ailleurs une initiative personnelle de Palanti, un fou du Dante, s’inspire d’un temple hindou dédié à l’amour (Elora peut-être? Juste au nord de Aurangabad, question personnelle), et est sensé représenter l’union tantrique de Dante et de Béatrice.

La largeur et la longueur du bâtiment sont dans la proportion du nombre d’or. L’axe de l’édifice est aligné sur la constellation de la Croix du Sud lorsque celle-ci passe au-dessus de la coupole du phare à la fin de juin; pour rappel, l’entrée du Paradis est située justement sous la Croix du Sud. Cette constellation est gravée (dessinée?) sur la coupole du phare.
J’ajoute encore cette observation que m’ont faite des amis argentins: lorsque Rodin a créé son œuvre le Penseur, il s’est inspiré de la Divine Comédie, elle représente Dante contemplant l’entrée de l’enfer. Luis Barolo a fait installer une copie de cette statue sur la Plaza Congresso. Cette copie du Penseur est toujours visible aujourd’hui, elle tourne le dos au Congrès, et regarde le Palacio, donc la porte de l’Enfer (je n’ai pas trouvé le temps d’aller observer cette statue).
J’ai visité ce Palacio de jour, et je peux vous assurer que l’on en sort complétement exausto. Je suis monté, malgré mes 75 ans, jusqu’au phare: exercice fou et vision superbe sur la ville; mais il parait que c’est encore plus formidable de faire la visite guidée en fin de journée à la tombée de la nuit, lorsque tout est calme dans le bâtiment (car oui, cet immeuble est en activité commerciale durant la journée). Il parait que l’atmosphère surréelle est encore plus impressionnante.
Voilà, Rose, j’en ai terminé; si un jour vous avez la chance de visiter Buenos Aires, trois chose: Tango – Palacio Barolo – bife de chorizo (il vaut mieux ne pas être végétarien en Argentine, ni d’ailleurs chez moi au Brésil, surtout chez les gauchos du sud)

et alii dit: à

Mais après tout c’est sans doute l’aventure de toute relation parents-enfants.
dans le cas de l’adoption, peut-on dire que « ce n’est jamais acquis » ou quand peut-on penser que c’est acquis?
je ne dis pas cela sans une expérience intime personnelle de la situation d’adoption ‘que je ne peux pas raconter merci de ne pas insister)

Claudio Bahia dit: à

@ Renato
oui, c’est cela, le gianicolo, et c’est un chêne !! merci pour ce souvenir. Je suis triste de savoir qu’on peut vouloir incendier volontairement un arbre si symbolique de rome. Vergonha!!

Phil dit: à

Yourcenar. Aimable rappel, dear Chaloux, c’était en décembre, indeed. Savez-vous ce qu’elle pensait de la traduction des poèmes de Kavafis par Robert Levesque ?

christiane dit: à

@Lavande dit: 17 décembre 2018 à 22 h 00 min
J’aime beaucoup votre regard sur ce film de Jeanne Hery « Pupille ». Oui, le moment de l’abandon est filmé avec beaucoup de sobriété.
J’ai aimé voir, peu de temps après, « Une affaire de famille » de Kore-eda. Beaucoup d’interrogations lient ces deux films. L’histoire aussi d’une seconde chance… Une famille clandestine contre la violence du monde. Mystère des liens entre Osamu, Nobuyo, Shota, l’adolescent taiseux et Juri, l’enfant maltraitée. Là aussi, les personnages ne sont pas jugés. Les liens du cœur sont-ils plus importants que les liens du sang. Mais quel vertige à la fin du film…

Lavande dit: à

En fait, et alii, je crois qu’on sent très vite que c’est acquis.
Avec les mêmes bonheurs et les mêmes difficultés que des parents « ordinaires ».
La vie n’est pas un long fleuve tranquille mais c’est quand même un super beau fleuve.

Lavande dit: à

Delaporte ce que vous ne semblez pas comprendre c’est qu’il faut savoir dissocier l’activité et la personne. Et la personne est digne de respect.

PS: ne vous faites pas de souci pour cette jeune femme (moche et stupide), elle est titulaire d’un master en management et dans un an elle reprendra tout simplement son travail.

Delaporte dit: à

« Delaporte ce que vous ne semblez pas comprendre c’est qu’il faut savoir dissocier l’activité et la personne. Et la personne est digne de respect. »

C’est très dangereux de dire qu’il faut « dissocier ». A ce titre, les cours d’assise ne condamneraient plus jamais les criminels. Hitler pourrait trouver des défenseurs. Il aimait tellement l’architecture, la peinture, mais il était surmené par son travail… La « dissociation », c’est une maladie mentale, la schizophrénie. Alors, en effet, beaucoup de nos contemporains, qui ont un sale boulot, sont schizophrènes. Mais c’est un état que je ne conseille à personne. En plus d’être boulimique, un « monstre » physique, notre nouvelle Miss France serait selon vous, Lavande, schizophrène, à force de dissocier. Ce n’est vraiment pas l’idéal, vous en conviendrez. Elever le manque d’authenticité humaine en principe de vie, comme vous le faites, Lavande, cela m’étonne de vous. Vous ne nous aviez pas habitués à ça.

et alii dit: à

Bien que l’Organisation mondiale de la santé ait reconnu en août l’existence d’une maladie du deuil, le sujet demeure tabou en France. le monde

Lavande dit: à

Je ne sais pas pourquoi je me fatigue à dialoguer avec vous, Delaporte.
Vous êtes dans l’outrance et la caricature. Votre cas est désespéré.
Bonne nuit.

Delaporte dit: à

« Je ne sais pas pourquoi je me fatigue à dialoguer avec vous, Delaporte.
Vous êtes dans l’outrance et la caricature. »

Je ne crois pas, Lavande. Mon propos est mesuré, et repose sur une critique rationnelle, que le plus grand nombre partage, de la société de consommation. De voir ces jeunes tomber dans le piège de la télévision et du marché publicitaire, n’y a-t-il pas là de quoi se révolter ? Et vous, benoîtement, vous essayez de le justifier, avec de très mauvais arguments. Admettez tout de suite que vous avez eu tort, et Dieu vous pardonnera instantanément cette bévue. N’est-ce pas là l’essentiel, la miséricorde divine ? Vous verrez, vous dormirez mieux. Bonne nuit à vous aussi.

l'ombelle des talus dit: à

J’ai toujours bien aimé les Fab Four des débuts ;

Jean Langoncet dit: à

De drôles d’oiseaux bien vite acclimatés au pouvoir d’un jour ces Castaner et autre Ferrand ; une mini division pas claire

Ed dit: à

Hamlet et Chaloupe c’est la cour d’école.
« Ouais ben ta mère elle est tellement grosse que
– Ouais et ben ton père ton père il est tellement radin que »

Roh les deux je te jure !

Ed dit: à

Pourquoi toujours « et alii » d’ailleurs ?

rose dit: à

Lavande
(en même temps, elle a 41 ans parce que la procédure est interminable.

elle dure 8 ans. Laps de temps durant lequel le couple se sépare.

Sobriété lors de l’accouchement sous X.
Oui la maman biologique évite tout attachement et de le prendre dans ses bras etbde le regarder. Rien n’est dit toutefois sur ce choix drastique. Il doit bien y avoir des atermoiements.

Chaloux dit: à

Dear Phil, je ne sais pas. Mais étant donné l’interminable feuilleton auquel donna lieu la publication de la Présentation critique (subtil moyen pour faire figurer son nom en haut de couverture), et sans compter la réussite inégalée de cette « traduction », on doit pouvoir trouver dans la Correspondance quelque jugement sur Levesque, sans doute en forme de fléchette discrètement beurrée au curare. Je regarderai.

Alexia Neuhoff dit: à

Est-ce réparé ?

et alii dit: à

à 4 h 24 min
je ne comprends pas votre question

Alexia Neuhoff dit: à

@JJJ @ Lavande
(C’est du réchauffé mais les tuyauteries coudées de la RDL provoquent des bouchons)
« Un brin heurtée », oui, c’est le cas. Notamment par les points d’exclamation de Lavande qui donnent raison au cher Brassens « Non, les brav’s gens n’aiment pas que /L’on suive une autre route qu’eux… ». Je me méfie également de ces reportages qui ciblent intentionnellement des gens qui soit s’expriment mal, soit présentent mal (les deux de préférence), soit ont des revendications futiles. Dans le papier que signale Lavande, l’amorce (« ils ont 26 ans tous les deux ») dit tout : ils ont l’âge de leurs aspirations. Je suppose que Lavande, tout comme moi, observe une certaine distance par rapport à la consommation, à l’accumulation de biens matériels, qu’elle se soucie peu du paraître, qu’elle place ses valeurs ailleurs. Aujourd’hui, les jeunes générations (mais pas seulement) ne semblent exister qu’au travers de cela que nous n’estimons pas beaucoup, qui même nous répugne un peu. Faut-il pour autant porter là-dessus un regard condescendant ?

rose dit: à

flèche beurrée discrètement (rose, tes arrières, pense à Ötzi bibiche).

>Claudio Bahia

votre suite et fin du palacio Barolo est tellement touffu en informations que ne sais par où le prendre :
Rodin : savoir à quoi pensait le Penseur est vraiment très fort ; j’allie ainsi deux choses, d’une part, le physique athlétique du personnage représenté, confronté à la vision de l’Enfer (l’un ne suffit pas à protéger de l’autre).
Et d’autre part, j’extrapole à donf, pardon, la puissance masculine qui pense à la femme tant aimée qu’il a abandonnée, ah, camille. Ce qui lui ouvre grand les portes de l’Enfer.
Je suppute depuis tôt, ce matin : qui sait ce qui anime l’artiste lorsqu’il est dans le travail face à son oeuvre en cours ?

Alexia Neuhoff dit: à

Par ailleurs les analyses politiques des dames de la RDL ne laissent pas de… m’étonner. Cela pourrait inciter un macho de passage de leur suggérer de s’acheter des pelotes de laine (jaune ?) et de se mettre au tricot.

Delaporte dit: à

Ma chère Lavande, quand vous dites « il faut savoir dissocier », cela signifie, et vous serez d’accord avec moi, qu’il faut mentir, jouer la comédie dans la vie réelle, bref, être un véritable tartuffe, c’est-à-dire un imposteur. Les personnes authentiques et honnêtes n’auraient pas pour vous lieu d’être. Les gens qui travaillent seraient contraints de faire semblant que ce qu’ils font est bien, alors qu’ils sauraient que c’est mal. Et cela perpétuellement. Jamais il n’y aurait quelque chose de positif pour eux. Ils seraient des machiavéliens accomplis. Au lieu de rechercher le bien et le beau, ils se satisferaient du mal, en prétendant que ce mal est un bien. Leur vie serait basée sur cette imposture, à laquelle ils seraient condamnés depuis l’origine. Aucune rédemption ne serait envisageable. La malédiction serait totale. Voilà, Lavande, tout ce que votre horrible expression « il faut savoir dissocier » implique en elle-même. C’est une trahison de la morale, qui, selon moi, ne peut apporter que le malheur et la résignation. Heureusement que des hommes et des femmes ont su dans l’histoire se rebeller contre ça, se révolter, pour faire triompher leur idéalisme : les révolutionnaires de 89, les résistants, etc. Grâce à eux nous vivons dans un monde plus beau et plus libre. S’ils avaient « dissocié », comme vous dites, Lavande, le mal, la violence, l’injustice l’auraient emporté. Vous-même vous bénéficiez aujourd’hui de cet héroïsme, dans notre démocratie. Vous en connaissez les avantages qui vous permettent de vivre en toute tranquillité et à votre guise. Et vous osez remettre tout ceci en question par une formule inepte, montrant tout simplement votre aliénation à la société de consommation et au règne cathodique de la télévision et de ses productions ineptes. A votre avis, que font les gilets jaunes, aujourd’hui, contre quoi se révoltent-ils ? Mais justement contre cette société criminelle qui a fait d’eux des esclaves misérables, alors que le monde pourrait être un paradis, une Athènes perpétuelle. Non, vraiment, Lavande, il ne faut pas « dissocier », il faut porter dans la vie des valeurs et des ressources plus nobles, plus entières, plus dignes. Je suis sûr que vous tomberez finalement d’accord avec moi là-dessus.

rose dit: à

>Claudio Bahia

le Penseur au musée Rodin ❤, en majesté, (et bronze).

Quant au phare, je reste dubitative. Les champs Élysées de Buenos Aires avenida de mayo, en hommage à la revolution, descendent en pente douce vers la gare Retiro. De quel côté est situé palacio Barolo ?

Et puis, le marbre : le.faire venir de Carare. Masse et tonnage énormes. Trajets en transatlantique très longs. Peut-être cela explique ‘t’il le délai de construction, en partie.

je pars chez moi, je reviens vers vous.

Alexia Neuhoff dit: à

8 h 26 min
inciter à (en place de « de »)/ erreur d’aiguillage

Lavande dit: à

Delaporte encore une fois vous extrapolez et faussez complètement ce que je dis : vous êtes vraiment à côté de la plaque.

Delaporte dit: à

« Delaporte encore une fois vous extrapolez et faussez complètement ce que je dis : vous êtes vraiment à côté de la plaque. »

Lavande, j’ai simplement tiré les conséquences de votre affirmation imprudente « il faut savoir dissocier ». Je constate qu’elle vous échappe. J’en prends bonne note.

jazzi dit: à

Merci pour cette découverte du palais Barolo, Claudio Bahia. Est-ce que les loyers sont plus chers en enfer ou au paradis ?

Lavande dit: à

Delaporte vous traitez les miss France de prostituées (à part ça vous n’êtes pas dans l’outrance !). Eh bien justement quelqu’un qui pratique la prostitution, je n’approuve pas son activité mais je n’ai pas du tout de mépris pour la personne.
« Tu aimeras ton prochain comme toi-même »
Pour vous le prochain se limite à Ulricke M. et Desnot. Toutes les autres personnes dont vous avez parlé ici dans vos commentaires, c’est pour dire à quel point vous les détestiez.

Lavande dit: à

Alexia je dois dire que je me suis posé la question (et je l’ai dit) du choix de ce couple. L’article est apparemment positif mais on peut douter des arrière-pensées qu’il cache. La représentativité de ce couple quant à l’ensemble des G.J. n’est pas évidente même si la diversité des G.J. est très grande et qu’on peut difficilement parler de représentativité.
Vous allez quand même vite en besogne en faisant appel à ce cher (pour moi aussi) Brassens. Je connais pas mal de gens qui ont suivi une route très différente de la mienne et que j’apprécie beaucoup.

Lavande dit: à

C’est drôle je me fais sermonner par Alexia et Delaporte pour des raisons quasiment opposées. Difficile de se faire comprendre sur un blog !
Sur ce je retourne à mon tricot comme dirait Alexia.

et alii dit: à

prostituées?
Le 17 décembre 2003, une commémoration est organisée à San Fransisco en souvenir de ces innombrables femmes à qui on a volé la vie. Le 17 décembre est alors devenu la date de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux travailleuses du sexe, célébrée chaque année.
sur slate

et alii dit: à

Lavande,n’oubliez pas que le tricot est devenu officiellement une thérapie:tricothérapie;il ya des femmes psychiatres spécialisées

Lavande dit: à

Et alii une anecdote spécialement pour vous.
Une de mes amies tricotait dans le train pour finir un cadeau qu’elle destinait à un bébé qu’elle allait voir. Un petit garçon se plante à côté d’elle et l’observe : « Oh madame, je peux regarder, je n’ai jamais vu faire ça en vrai ».

jazzi dit: à

« Difficile de se faire comprendre sur un blog ! »

Ne pas sans soucier ni rien attendre en retour, Lavande. Dire, librement et en conscience, ce que l’on à dire. Ceux qui savent lire jugeront par eux-mêmes, les malveillants s’enfoncent tout seul. Mieux vaut ignorer les ignorants, les méprisants, les provocateurs à tout crin.

jazzi dit: à

Se méfier quand même des tricoteuses, et alii !

Lavande dit: à

Savez-vous que le tricot est une activité très importante pour Miss Marple. La détective d’Agatha Christie pense à plein de choses pendant que ses aiguilles cliquettent et les faits s’ordonnent miraculeusement dans sa tête.

Delaporte vous devriez tricoter.

DHH dit: à

@Alexa Neuhoff 8 h 26
Vous écrivez
« Par ailleurs les analyses politiques des dames de la RDL ne laissent pas de… m’étonner. Cela pourrait inciter un macho de passage de leur suggérer de s’acheter des pelotes de laine (jaune ?) et de se mettre au tricot »
Même si vous faites semblant de ne pas partager ce point de vue en le mettant dans la bouche d’un macho ordinaire, comment une femme peut écrire un tel post ?
En effet que dites vous ? les analyses politiques des femmes de ce blog sont révélatrices de la pauvreté de leur intelligence.
Soit. C’est probablement exact puisque vous le dites et que vous êtes surement qualifiée pour porter ce jugement , même si chez certaines des blogueuses cette aporie est seulement l’effet de la sénilité
Mais quelle conclusion en tire votre macho imaginaire ? »: « allez plutôt faire du tricot » c’est à dire :« retournez à votre condition normale de ménagère et aux activités qui vont avec ,car vous vous êtes ridiculisées en cherchant à en sortir « .
Ce qui en filigrane traduit votre pensée, à savoir : quand les femmes sont si bêtes, elles alimentent le machisme qui les renvoie à leur néant de ménagère et amène les machos à se sentir légitimes.
Pour éviter de donner du grain à moudre a votre macho virtuel je n’en dis pas plus et je file à la cuisine où je suis à ma place

Clopine dit: à

Allez, une petite fable contemporaine, avec moralité, du matin !

..

IL était une fois une superbe Maison Commune, qui abritait tout un tas de copropriétaires. Tout le monde élisait, tous les ans, un syndic, histoire que tout le monde comprenne bien ce qui se passait et où allaient les sous.

Parce qu’évidemment, c’était au moment de la répartition des charges que les habitants se rencontraient. Et devaient se mettre d’accord…

Au début, pendant que l’immeuble était tout neuf, tout beau, tout se passait bien. On y allait même joyeusement de sa poche, s’il fallait consolider la construction. Et que je te vote pour un petit embellissement par ci, et que je te rajoute des colonnes grecques à l’entrée, façon péristyle, mais si mais si puisqu’on vous dit que c’est joli… Ca discutait pas mal, mais dans l’ensemble, tout le monde était plus ou moins fier d’habiter là. D’autant que tout autour, dans le quartier, fallait voir ce qui se construisait, jésus marie joseph, des horreurs sans nom, bref…

Mais petit à petit, ça a commencé à coincer. Question pognon, of course

Au départ, l’idée était que chacun paie en proportion des mètres carrés qui lui appartenaient. Ca faisait que les proprios des beaux appartements de 150 mètres carrés avec vue sur jardin payaient plus que les smicards dans les chambres de bonne de 11 mètres carrés sous les toits sans isolation. Ca convenait, grosso modo, à tout le monde…

Oui mais voilà, les charges ont commencé à augmenter, à augmenter, et toujours pour des trucs dont les smicards ne profitaient pas. Un nouvel ascenseur, pour desservir les « suites royales », pendant que la femme de ménage ne prenait même plus la peine de nettoyer l’escalier de service. Et ça empirait tout le temps. On aurait dit que plus les gros proprios en voulaient, plus ils en prenaient, et moins ils daignaient participer à la Maison Commune…

Surtout que la Maison prenait un sacré coup de vieux, qu’il fallait sans arrêt, désormais, voler ici ou là pour réparer le chauffage, remplacer les fenêtres, et comme par hasard, du côté des chambres de bonne, le boulot n’était jamais bien fait. Fallait voir les courants d’air, la nuit. Et certains étaient obligés de dormir avec leurs manteaux sur le dos, l’hiver, sinon ils se caillaient salement les miches… Alors que dans les beaux appartements, rien n’était jamais assez luxueux pour ces messieurs-dames. Jacuzzi, sauna, ambiance tropicale…

Ca commençait à chier, quoi. C’est à la dernière assemblée que ça a basculé. Les gros proprios ont voté une baisse du taux de charges, comme ça, pour tous les appartements de plus de 500 mètres carrés (y’avait eu des regroupements, les anciens appartements de 150 mètres carrés étaient apparemment devenus trop petits…), au motif que, eux, ils devaient employer plus de femmes de ménage pour nettoyer que les habitants les chambres de bonne, mais que cet effort-là était absolument nécessaire pour le standing dont tous profitaient, alors quand même, merdum. Et ils ont expliqué aux smicards qu’étant logés directement sous la toiture, c’était à eux de payer la réparation de la toiture, qui devenait urgemment nécessaire… Quant aux propriétaires des appartements intermédiaires, ils n’étaient carrément pas venus à la réunion, va savoir ce qu’ils foutaient, de toute manière on ne les entendait jamais ceux-là.

Alors, évidemment, ça a commencé à dégénérer salement. Les smicards ils en avaient plus rien à foutre de la Maison Commune. Ou alors, à la rigueur, si les gros se barraient de là, peut-être, à la bonne heure, on pourrait réorganiser l’immeuble… Mais en tout cas, payer la toiture à eux seuls ? Plutôt foutre le feu au tout, tiens !

Evidemment, la question que tout le monde se posait, c’était le syndic. Tout le monde payait pour qu’il soit là, celui-là. Qu’est-ce qu’il foutait, à la fin, ce p…de B… de M… de syndic ?

et alii dit: à

on tricotait pendant les cours à la fac(philo,chez Deleuze et Derrida) mais il y a aussi
Le tricot mathématique
Le tricotage permet de traduire des surfaces et des objets mathématiques abstraits en formes tangibles. Mais cela exige à la fois du temps et de la créativité.
. C’est également au cours de ce printemps que j’ai tricoté, pendant le cours de topologie, une bouteille de Klein, une surface mathématique n’ayant ni extérieur ni intérieur, et qui ne peut donc pas servir de récipient (voir la figure 1). J’ai achevé ce tricot pendant un exposé. Il était imparfait, mais j’étais si enthousiaste que, à la fin du cours, je l’ai lancé au professeur afin qu’il puisse y jeter un œil.
https://www.pourlascience.fr/sd/mathematiques/le-tricot-mathematique-7379.php

closer dit: à

Christiane, je suppose que vous savez qu’Opitz est parmi nous. Il suffirait qu’il fasse comme Zorro: mettre son chapeau, son masque, sa cape, sauter sur son cheval et débouler parmi nous sabre au clair pour chasser l’insignifiance, la suffisance et surtout le nombrilisme, cette plaie.

jazzi dit: à

« IL était une fois une superbe Maison Commune »

Un immeuble haussmannien ou macronien, Clopine ?
La France mode d’emploi…

jazzi dit: à

Les Gilets jaunes pratiquent la politique du péage brûlé !

Lavande dit: à

rose dit: 18 décembre 2018 à 5 h 50 min
« Rien n’est dit toutefois sur ce choix drastique. Il doit bien y avoir des atermoiements ».

L’assistante sociale dit qu’il s’agit d’une étudiante de 21 ans qui a eu une relation d’une nuit (consentie) avec quelqu’un qu’elle connaissait très peu et qu’elle n’a plus revu.
Elle a fait un déni de grossesse au début et quand elle a dû accepter l’évidence, c’était trop tard. Elle veut accoucher sous X pour que personne de son entourage ne soit au courant, et souhaite reprendre sa vie « normalement » ensuite.
Á l’assistante sociale qui s’inquiète, quand elle sort de l’hôpital, elle répond : « Je vais à la fac, j’ai des TD cet après-midi ».
Bien sûr ce résumé factuel ne dit rien de ce qui se passe dans sa tête. L’actrice est encore une fois excellente (comme les autres – beau casting).

jazzi dit: à

Les GJ pratiquent le politique du péage brulé !

jazzi dit: à

« Elle veut accoucher sous X pour que personne de son entourage ne soit au courant, et souhaite reprendre sa vie « normalement » ensuite. »

Elle laisse néanmoins une lettre permettant à l’enfant, s’il le souhaite, de la retrouver plus tard.

Chaloux dit: à

On élit des discours et l’on juge un homme.

et alii dit: à

De père inconnu et abandonné quelques mois après la naissance par sa mère, Jean Genet est un enfant de l’assistance. Un parcours qui aura fortement influencé son oeuvre.
La littérature fut son salut, les livres son péché mignon. A plusieurs reprises, il fut emprisonné pour avoir volé des ouvrages. « Je mène une vie qui me conduit trop souvent en prison », disait-il, une vie de bouquiniste sur les quais de Seine à Paris. Son premier vol de livres le conduit à Fresnes en mai 1942. C’est entre les murs de cette prison qu’il écrira « Le condamné à mort », preuve que l’amour des livres était plus fort que tout chez Jean Genet.

– Jeanne-Moreau-et-Etienne-Daho-lisent-élève-toi-dans-l’air-de-Jean-Genet
– Exposition-autour-de-l’écrivain-Emile-Cioran
– 2010-année-du-centenaire-de-Jean-Genet
Site de la bibliothèque municipale de la Part-Dieu

Lavande dit: à

Exact : elle lui dit même que son père « avait un beau sourire ».

Jacques R. dit: à

Pet de rare écu

Pet de rat. Raie ! Cul !

Décidément, quelques misérables calembours, voilà tout ce que m’inspîre cet insipide pouiète lauré. Ah !

Et ce n’est pas ce bibi yeah qui m’aura donné envie de le lire.

Alexia Neuhoff dit: à

DHH dit: 18 décembre 2018 à 10 h 36 min
« En effet que dites vous ? les analyses politiques des femmes de ce blog sont révélatrices de la pauvreté de leur intelligence. »

Non, non, je ne « dis » pas cela, et je mets encore moins en cause leur intelligence, certainement pas celle de Lavande qui démontre ici ses qualités, ni la vôtre qui me semble patente quoique un peu marquée (à mes yeux)d’un communautarisme dont j’ai tendance à me méfier -ceci étant un autre débat. Par ailleurs, je me réjouis de voir autant de femmes prendre part à ce mouvement des gilets jaunes (signe révélateur s’il en est qu’elles sont les premières victimes) et de constater, parmi les analyses sociologiques, historiques etc. qui lui sont consacrées, que les plus rigoureuses, pertinentes sont souvent signées de femmes.

D. dit: à

Très bien votre histoire, Clopine.
Mais… si je ne me trompe vous avez soutenu le PS puis laissé Macron arriver au pouvoir ? Puis vous avez attendu que les gilets jaunes prennent une incontournzble importance pour manifester une sympathie pour ce mouvement.
Votre première démarche ayant été de mettre une large distance entre eux et vous, sous le prétexte d’une récupération par l’extrême droite.
Mariane est très fière aujourdhui de ces gens qui par dizaines de milliers ont fait plier des puissants iniques. Et elle vous regarde avec un certain mepris, vous et le PS ou du moins ses cendres.

Voilà, c’était mon histoire à moi.

renato dit: à

« on tricotait pendant les cours à la fac… »

À l’internat on nous avait appris à tricoter les chaussettes.

Jacques R. dit: à

J’allais écrire que, plutôt que de lire Pet de rare cul traduit, donc inauthentique, mieux valait lire Marie de France qui s’en était inspirée, lorsque je me suis avisé juste à temps que je confondais avec Marguerite de Navarre qui, d’ailleurs, s’est inspirée de Boccace. Déjà que je confondais Platon et Acouphène. Bah ! Tous ces gens sont si atrocement antiques qu’on s’en tamponne absolument.

jazzi dit: à

« Voilà, c’était mon histoire à moi. »

Dans le Grand immeuble de la RDL, personne ne veut de Marine Le Pen à la tête du syndic, D. !

jazzi dit: à

« Voilà, c’était mon histoire à moi. »

Dans le Grand immeuble RDL, personne ne veut de MLP à la tête du syndic, D. !

jazzi dit: à

Jean Genet a eu de bons parents adoptifs à la campagne, et alii, et obtenu son certificat d’étude haut la main. C’est à l’adolescence que ça se gâte, pour le plus grand profit de la littérature !

D. dit: à

jazzi dit: 18 décembre 2018 à 11 h 58 min

« Voilà, c’était mon histoire à moi. »

Dans le Grand immeuble RDL, personne ne veut de MLP à la tête du syndic, D. !

C’est ça, Jazzi. Mentez. Environ 25 pour cent des inscrits à cette heure.
C’est donc personne.
Ouvrez les yeux et surtout ne tombez pas dans le déni. C’est par le déni que Macron en est arrivé là aujourd’hui. Et qu’il risque de tomber en 2019.

Ed dit: à

« un reportage du débarquement filmé de notre hambourgeoise sur le Mékong. »

Pas compris.

jazzi dit: à

« C’est ça, Jazzi. Mentez. »

Je parlais de la RDL, D., où il semble que tu sois unique dans ton genre.
Par ailleurs, j’agace beaucoup, mais ne mens jamais…

Ed dit: à

Le tricot est une activité méditative qui m’a l’air bien sympathique. J’ai vu une dame tricoter dans une salle d’embarquement et je me suis dit qu’elle ne devait pas trop s’ennuyer pendant ses heures d’attente à l’aéroport. Alors la grosse misogyne (ce ne sera pas la première) complètement débile qui se cache derrière un « macho de passage » imaginaire peut se rhabiller avec des pulls de Noel en laine fait maison, car ce qu’elle méprise n’a rien de méprisable.

D. dit: à

Comment peux-tu connaître les opinions politiques de chacune des personnes s’exprimant sur la RdL, Jazzi ? Tu n’en as qu’une vague impression.
Attention au déni, je le répète. Il ne faut pas avancer avec des oeillères.

Ed dit: à

Clopine, c’est collabo en 40 et résistante en 45.

Hurkhurkhurk !

Hey, pompon des tropiques est de retour. Il ne peut pas s’empêcher de m’en mettre une à chaque fois, alors que je ne lui ai jamais parlé. Comprends pas.

Ed dit: à

« Il ne faut pas avancer avec des oeillères. »
D.

« Mon propos est mesuré, et repose sur une critique rationnelle. »

Delaporte

Purée vous êtes en forme, vous. Je ris/z, mon Dieu, je ris/z !

D. dit: à

Je retire le « vous mentez » qui n’est pas juste, Jazzi. Excuse-moi. Je sais reconnaître mes torts.
Et je dis à la place que tu parles sans savoir.

D. dit: à

Qu’est-ce qu’elle a, Edwige Hamburger, encore ?
Elle vient de nous balancer des tonnes de CO2 dans l’atmosphère avec son Airbus et hop la revoilà comme si de rien n’était.
Tu peux pas rester chez toi dans les Vosges, non ? Tu comprend pas que la France a besoin de toi sur son territoire et pas ailleurs ?

Clopine dit: à

Mais quelles horreurs, ce que vous dites de moi, Ed !

Oui, au départ et avec quelques raisons (déclarations et vidéos postées sur you tube par des affidés au Front National, électorat populaire largement infiltré par l’extrême-droite, thèses nationalistes anti-européennes et refus des migrants…), le mouvement populaire était une de ces « actions » dont le front national fait son terreau (comme les manifestations d’agriculteurs venant détruire les préfectures…)

Mais très vite, le mouvement a pris une telle ampleur et était devenu tellement protéiforme que l’extrême-droite ne pouvait plus, ni en revendiquer la paternité, ni le contrôler : et c’est devenu vraiment intéressant.

Si cette position vous suffit pour me déclarer pétainiste en 39 et gaulliste en 45…

Disons surtout que plein de choses m’intéressent là autour. La flambée incroyable des exégèses aussi. Les sociologues qui s’ennuyaient se sont d’un coup réveillés et semblent, tels une meute de chasse à courre, l’oeil frétillant et le poil luisant, tous plus prêts à sonder le mouvement. Les philosophes n’en peuvent mais, et toute la semaine, la fabrique de l’histoire d’Emmanuel Laurentin sur France Cul s’attaque, thématique par thématique, à cerner le mouvement des gilets jaunes en regard d’analyses historiques.

Un peu comme si, alors même que les révoltes avaient lieu, il était plus urgent de les analyser que de les circonvenir…

Ed, parfois, vous êtes décourageante, le savez-vous, dans votre attitude de rebrousse-poil. N’êtes-vous pas, vous aussi, entrée dans la danse ? Pourquoi alors me marcher sur les pieds, plutôt que de pratiquer ensemble la piste qui nous est offerte ?

jazzi dit: à

J’étais adolescent, quand par un bel après-midi des années 1960, mon frère José, à ma demande, m’introduisit à la villa Saint-Genet, voisine de notre domicile cannois. Il devait y rejoindre son copain Jean-Luc. Je n’avais encore jamais rien lu de l’oeuvre du poète, mais je n’ignorais pas que Lucien Sénémaud, le père de Jean-Luc, était le fameux « pêcheur du Suquet ». Je savais aussi que sa mère, qui avait déjà eu deux garçons d’un premier mariage, était une ancienne prostituée. J’étais intrigué depuis longtemps par cette maison étrange, construite avec l’argent de celui qui lui avait donné son nom, et cette famille parfaitement hétéroclite, atypique, passablement sulfureuse, dont ma famille suquétane parlait à mots couverts. Quand Lucien Sénémaud me découvrit, il m’envisagea longuement, puis après avoir dit en riant à mon frère, de trois ans mon aîné, que je le rattrapais physiquement et allais bientôt le dépasser, il ajouta d’un air entendu : « Il plairait beaucoup à Jean ». Je sentis un frisson de dégoût me parcourir le long de l’échine et ne retournai jamais à la villa…

D. dit: à

Tu as des opportunités infinies dans les Vosges. La filière bois, menuiserie, charpente, chauffage, objets d’arts, culinaires, la limonade au sapin, les chalets, fonder une famille. Qu’est-ce que tu vas f….e à Hambourg ou au Vietnam bon sang ! Qui t’as inculqué ces valeurs à la … du cosmopolitisme ?!

Ed dit: à

Et toi tu ne comprends pas que la France est irrespirable pour les gens comme moi ? Tu sais combien de Francais vivent à Londres, Montréal ou encore en Australie ? C’est indécent. Les racailles, elles, crachent sur la France mais y restent.

Pendant ce temps-là, on ne fait rien pour retenir tous ces gens brillants qui partent (et je ne m’inclus pas dedans).

Le plus insupportable (enfin je m’en fiche désormais) dans la mentalité francaise, c’est l’esprit négatif. Tout dénigrer sans arrêt, toujours cette posture pessimiste. Ca n’encourage pas l’esprit d’entreprise ou même l’envie de travailler, tout simplement, et ca crée un pays premier consommateurs au monde d’anti-dépresseurs.

Ed dit: à

Et pourquoi les Vosges d’ailleurs ? Mon père est Vosgiens, mais c’est tout.
Et qui t’as inculqué ces valeurs à la c.. de facho replié sur son lopin de terre sans voir que le monde a changé depuis les 30 Glorieuses ? Et tu parles d’oeillères ? Mais quel plouc.

jazzi dit: à

« Les racailles, elles, crachent sur la France mais y restent.
Pendant ce temps-là, on ne fait rien pour retenir tous ces gens brillants qui partent »

Il y a aussi des racailles qui partent faire le jihad, en Syrie ou ailleurs, Ed., et Macron n’a-t-il pas pris les mesures pour faire revenir les brillants et jeunes expatriés en France ?

Ed dit: à

« la filière bois, menuiserie, charpente, chauffage, objets d’arts, culinaires, la limonade au sapin, les chalets, » Mec resté bloqué dans les années 60. Ces domaines ont quasi disparu des Vosges. Malheureusement, certes, mais c’est comme ca. On connaît la chanson : asséner des mensonges comme s’ils étaient des vérités.

« fonder une famille. »

Oui…J’en rêve didons ! Repprocher de contribuer au bilan carbone d’un côté et conseiller d’ajouter des êtres humains à la planète de l’autre. La cohérence, c’est pas trop votre truc dédé. La vérité non plus, ceci dit.

D. dit: à

Oh et oh doucement, hein. Elle commence à me courir sur le haricot, la mémère à chat teutonphile.
Moi je sers la France, Mademoiselle.

Ed dit: à

Quelles mesures ?

@Clopine roh vous êtes lourde. Je faisais une blague à partir du commentaire de dédé. Pas la peine de faire des gros pâtés à chaque fois que l’on parle de vous.

D. dit: à

Ah mais je ne pensais qu’à l’adoption, Ed.
Vous avez raison il y a trop de monde sur terre.

Ed dit: à

En fait, tu es odieux en plus d’être très limité, D. Si on ne partage pas tes valeurs, tu mens et si on te met le nez dans tes mensonges, tu réponds par des attaques personnelles. Pas très stimulant de parler avec des mini Trump limités.

D. dit: à

« Ces domaines on quasimment disparu dans les Vosges ». Ah bon ? Alors pourquoi ces sapins partout à perte de vue ? Ils ont poussé tous seuls en parfait alignement ? Votre avenir était dans la filière-bois. C’est évident. Et ça vous, aurait rendu moins aigrie et mélancolique toute cette nature, Edwige.

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