de Pierre Assouline

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La République des livres
Un premier roman éclairé « a Giono »

Un premier roman éclairé « a Giono »

Pourquoi le dissimuler ? Je suis tombé sur ce premier roman d’un inconnu du nom d’Olivier Mak-Bouchard dans les derniers temps du confinement, l’éditeur ayant eu la bonne idée de l’envoyer assez tôt. La couverture m’avait intrigué : une illustration signée Phileas Dog. On y distingue un chat entre des arbustes se détachant sur un fond aussi flamboyant que montagneux, la vivacité des couleurs et contrastes ajoutant à l’énigme du titre : Le Dit du mistral (348 pages, 19 euros, Le Tripode). Il a été inspiré à l’éditeur par le Dit du Genji, fameux classique japonais du XIème siècle. Mais à la place de la Cour impériale de Heian, c’est du Luberon d’aujourd’hui qu’il s’agit entre Apt et Fontaine-de-Vaucluse en passant par le portail Saint-Jean, la falaise de la Madeleine, le pré des sorcières, le rocher des Druides, avec des échappées du côté du plateau des Claparèdes et du Vallon de l’Aiguebrun -au-delà de la carte postale des champs de Lavande, cela va sans dire.

Toujours risqué de se placer sous les auspices de classiques. Encore plus risqué lorsqu’on emploie le beau mot de « transmission », si facilement et si stupidement taxé de réactionnaire. Dès lors qu’il y a transmission, qu’est-ce qu’on garde et qu’est-ce qu’on jette ? Et plus encore lorsqu’on gratte la terre clandestinement sur un chantier archéologique en Provence. Ou comment la vie de deux hommes est chamboulée le jour où la violence d’un orage évente le secret d’un mur de pierres sèches. Des éclats de poterie, ce n’est rien, des tessons qui ont la patine de l’antique, c’est mieux et que dire alors du visage énigmatique d’une femme-calcaire- mais le robinet qui fuyait dans une rue de Venise dès les premières pages du Danube de Magris, ce n’était pas grand-chose non plus et cela suffit à susciter une œuvre. Si on s’y laisse prendre, on jurerait avoir vu, de ses yeux vu, un mistouflon en se promenant dans le vallon de l’Enrageade- et tant pis si le Dahu du Luberon relève de la mythologie. Il est vrai qu’il a tant d’histoires dans cette histoire.

Fable et légende autour du mythe provençal de la chèvre d’or (une institution dans la région), conte de fées parti d’un état de lieux, c’est un vibrant hymne à la vie et à la nature, un éloge chaleureux du calcaire sec même quand il réfléchit le soleil à le rendre insupportable. Montagnes, vents, sources : un moment hors du temps, une parenthèse enchantée à laquelle la force des origines donne une touche cosmique. Toutes les vérités de ce pays sont vitrifiées pour raconter une histoire dédiée « aux mercredis chlorés » par les paroles d’un narrateur sans ostentation ; un éloge de la lenteur, la sagesse populaire vue comme une forme de savoir, la mystique de la terre qui s’en dégage mais sans en faire des tonnes, sans la ramener. Sans idéaliser non plus : on apprend à s’y méfier de cette saloperie de cabrian, énorme frelon jaune et noir dont la piqure peut être mortelle et à pester contre ces sangliers qui, la nuit venue, retournent vignes et lavande

On n’est pas près d’en oublier les personnages, ces deux archéologues amateurs qui oeuvrent dans leur coin à la sauvage sans en toucher au maire, sans oublier le chat dit « le Hussard », le Maître-Vent et la femme-calcaire, et Monsieur Gardiol aussi, tant ils sont attachants -et qu’importe si, face à ce mistral gagnant, et la belle solidarité qui s’en dégage, il se trouvera toujours des cyniques pour n’y voir que naïveté localière et ingénuité régionaliste. Ah, monsieur Sécaillat, le fameux voisin d’à côté, ce vieux paysan que l’on disait si bourru et peu disant… Il a bien fait de pousser la porte ce soir-là malgré l’orage. En passage, on apprend même les mots du crû car innombrables sont les expressions et dictons populaires en VO (sous-titré).

« Leis biou se prenum per leis bano, e leis ome per la lengo/ On prend les boeufs par les cornes, et les hommes par la langue.

Per amoussa lou fue ie jites pas de pailho/ Pour éteindre un feu, on ne jette pas de la paille dessus

C’est très riche, presque trop, animé d’une vraie générosité. Celle d’un jeune auteur, qui a grandi dans le Luberon et vit actuellement à San Francisco. Il avait envoyé son manuscrit par la poste à un éditeur qu’il ne connaissait pas mais dont il appréciait les livres. Olivier Mak-Bouchard s’est mis en retrait pour dire la beauté de son pays. On s’en doute, il a lu et aimé Henri Bosco et Frédéric Mistral, forcément. Mais pas qu’eux. L’ocre est sa couleur mais si j’osais, je dirais que tout le roman est éclairé A Giono… En tout cas, cela donne envie d’aller chercher, à la suite de tant de Provençaux depuis des siècles, la fameuse grotte de la Cabro d’or, sur le versant nord du mont Ventoux, avant Malaucène.

L’achevé d’imprimer, les trois lignes rituelles dans tous les autres livres, prend ici la forme d’une page aussi fantaisiste que le roman qu’elle clôt, une déclaration d’amour aux fabricants : les imprimeurs et les autres. Mais n’allez pas croire que livre est made in Cavaillon, tout de même : mis sous presse à Condé-sur-Noireau, il a été édité en Normandie. Et comme il est dit, in fine de l’excipit :

« …franchement, on ne leur en avait même pas voulu : fatche, le caganis était si beau ! »

Pas sûr qu’il y en ait d’autres de cette encre et de cette originalité dans la rentrée littéraire 2020, parmi les 65 premiers romans annoncés…

(illustration de Phileas Dog)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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commentaires

844 Réponses pour Un premier roman éclairé « a Giono »

Jean Langoncet dit: à

Retz in peace by Lu ; pour une fois que de cultureux mercenaires apportent ouvertement leur soutien à des groupes français versés dans le biscuit …

Pablo75 dit: à

@ Paul Edel

Tu es vraiment crédible en prêchant, déguisé en vieux curé de province, avec des arguments pour enfants de cinq ans.

Toi aussi tu as perdu le sens du ridicule?

Marc Court dit: à

Chaloux, ce « pauvre Court », comme vous me faites l’honneur de me nommer a aussi fait entrer à la BN un manuscrit inédit de la Grande Mademoiselle, ce qui prouve, ne vous en déplaise, que je peux largement faire abstraction de mes gouts, si je sais qu’une recherche a lieu sur un personnage ou on œuvre littéraire. Je n’aime pas davantage Marguerite D…, et pourtant quelqu’un ici sait que je me suis employé à éviter une possible dispersion de tapuscrits.
Tant que j’y suis, sur Mademoiselle, prenez le travail de Jean Garapon, plutôt que la Chéruel. Et préférez les opuscules de Satires littéraires faits autour d’elle lors de l’exil à St Fargeau.
Bonne nuit
MC
MC

Pablo75 dit: à

Ce Pauvre Diable de Court, il sait tout… sauf lire.

J’écris: « Court sait tout sauf que Retz est l’un des plus grands stylistes français. »

Et lui, il lit: « Que veut dire la phrase Retz le plus grand styliste français? »

Avec Edel et Court, on a un bon échantillon dans ce blog de vieilles gloires décrépites de l’intelligentsia française…

MC dit: à

Si Paul Edel a perdu le sens du ridicule, m’est avis que Pablo l’a depuis longtemps retrouvé!
MC

Pablo75 dit: à

J’ignore ce qu’est la prose coupée , je sais seulement qu’il existe un genre intitulé le poème en prose, mais sans doute l’avez-vous oublié dans cette inoubliable démonstration.
MC dit:

Ce pauvre Court, il est tellement gâteux que non seulement il ne sait plus lire, mais quand il arrive à le faire il ne comprend pas ce qu’il lit.

Encore un bon pour l’EHPAD…

Marc Court dit: à

J’admets l’erreur, mais c’est tout aussi absurde! « Un des plus grands stylistes français »! Quels sont les autres? Et a nom de quels critères sont-ils choisis? On ose croire qu’il n’y a pas que la notoriété scolaire…
MC

MC dit: à

PS
Je suis honoré de voisiner avec Paul Edel, fut-ce dans un groupe que vous jugez décati. « Passer pour un idiot aux yeux d’un imbécile » reste « une volupté de fin gourmet »…

Jean Langoncet dit: à

On ose croire qu’il n’y a pas que la notoriété scolaire…
MC
to the happy few ; nonobstant mes couillons

Pablo75 dit: à

Court, tu es pas au courant que la phrase de Courteline a été tellement utilisée qu’elle est devenue la phrase préférée des imbéciles pour se défendre?

Chaloux dit: à

Court, comme dirait mon trisaïeul, tu me pends au cul.

Aucun besoin de vos représentations qui ressemblent comme des sœurs à vos chemises à carreaux. Je suis très bien entouré. Merci.

Marc Court dit: à

Elle est connue;, c’est un fait! A-t-elle perdu de sa pertinence, j’aurais tendance à en douter.
Au demeurant, l’argument ne vaut rien. ce n’est pas parce qu’une citation est connue que son contenu cesse d’être vrai. Là encore, il faudrait réfléchir avant d’écrire.

Chaloux dit: à

D’autre part, il existe des poèmes en prose dépourvus de poésie, comme il existe des poèmes en vers dépourvus de poésie. Une fois encore, la leçon tombe à plat.

Pablo75 dit: à

« l’argument ne vaut rien. ce n’est pas parce qu’une citation est connue que son contenu cesse d’être vrai. »
Marc Court dit:

Décidément tu as des problèmes graves de lecture. Je n’ai pas utilisé cet argument, je n’ai pas parlé du contenu de la phrase. J’ai dit qu’elle est devenue la phrase préférée des imbéciles pour se défendre.

La preuve: toi.

Marc Court dit: à

A la réflexion, et devant le déballage ChaloutoPablesque, c’est plutôt Molière qui s’impose:
Nul n’aura de l’esprit, hors nous et nos amis!
Bonne nuit.
MC

Pablo75 dit: à

Discuter de poésie avec Court est totalement inutile. Il a lu des milliers de poèmes mais il n’a toujours pas compris la différence entre prose et poésie.

Marc Court dit: à

Oh que si! Il est implicite dans votre « démonstration »
1)La phrase de Courteline est trop connue
2)Elle est donc utilisée par les imbéciles.
Conclusion de ce beau syllogisme qui s’imposerait à n’importe qui:
3) Si elle est utilisée par les imbéciles on comprend qu’elle perd toute valeur.

Si vous avez déjà vu un syllogisme sans conclusion, faites-moi signe!
MC

Marc Court dit: à

L’ennui, c’est qu’on ne discute JAMAIS avec vous. Vous ne savez que monologuer.

Chaloux dit: à

Môssieur Court, aucun auteur classique ne vous a-t-il appris que lorsqu’on est dépourvu d’esprit il vaut mieux éviter d’en faire?
Molière, oui, dans la mesure où vous êtes un genre de Diafoirus.

Pablo75 dit: à

Conclusion de ce beau syllogisme qui s’imposerait à n’importe qui:
3) Si elle est utilisée par les imbéciles on comprend qu’elle perd toute valeur.
Marc Court dit:

En plus de problèmes de lecture et de comprenette, tu as des gros problèmes de logique.

La phrase de Courteline est un chef-d’oeuvre de l’aphorisme humoristique. Le fait que beaucoup d’imbéciles l’utilisent pour se défendre n’affecte en rien sa valeur. Elle affecte sa capacité défensive.

Toi, en tant que Grand Érudit de la Littérature Française de Tous les Temps, tu devrais utiliser d’autres phrases aussi intelligentes que celle de Courteline pour montrer que tu n’es pas un imbécile.

Avec celle-là c’est raté.

Pablo75 dit: à

L’ennui, c’est qu’on ne discute JAMAIS avec vous. Vous ne savez que monologuer.
Marc Court dit:

Tu as aussi des graves problèmes de mémoire…

Marie Sasseur dit: à

24 août 2020

On allait voir ce qu’on allait voir.

Ils sont tous arrivés de l’hôtel apprêtés comme des stars. Illuminés par les flashes, ripolinés et le muscle saillant préparé au combat; masqués et lunettés haute couture, ils avançaient les warriors, vers ce ring, où ce collectif d’individualités incompatibles allaient en 90min montrer qui était le plus fort. Titans vénérés par des supporters hypnotisés , prêt à en découdre, chacun sur son mètre linéaire de tribune, dans un stade où un écran géant contenait tous leurs rêves.

Et ce lendemain matin ?
Rien. Silence radio.

C’est la première fois que le Qatar s’initiait à blitzkrieg. Et a la fin, c’est toujours les allemands qui gagnent.
De la petite bière.

christiane dit: à

@ Marc Court et Paul Edel,
éloignez-vous de cette fosse à purin que sont, ensemble, les deux ignobles : pablo 75 et chaloux. Tout n’est que mensonges, inversion de la vérité, injures de basse-fosse dans leurs paroles. Retournez à votre meilleur : la littérature. Merci pour les belles personnes que vous êtes tous les deux.

@Jibé,
oui, « tournons les pages » !
J’ai retrouvé, après une pause salutaire, le passionnant roman d’Olivier Mak-Bouchard Le Dit du Mistral.
La deuxième partie est vraiment bien écrite. Lire ce roman devient un enchantement. Je pense à Closer qui dit l’avoir lu. A-t-il savouré comme moi dans le chapitre 26, ce face à face de l’homme avec « les monts de Vaucluse, la falaise de la Madeleine à pic, droite dans le ciel et immaculée dans sa toge de calcaire », près du mont Ventoux, le village de Lioux en contrebas. Le mistral et ses rafales ?
L’homme observe un couple de circaètes qui niche sur la paroi et se penchant, perd sa gourmette. Pour la retrouver, il descend le sentier abrupt avec les caillasses qui roulent.
Passe alors le chasseur… Un terrible « frou-frou d’ailes, ce fatras rouge de feuilles et de plumes », le circaète agonise et meurt…
Le chapitre 27 commence par cette citation (en italique) de Paul Arène : « La vie parfois se présente vulgaire ; mais le sage, pour en relever l’originelle bassesse, a cette ressource de rêver. »
Conseil suivi ! Je rêve en lisant.

Marie Sasseur dit: à

Ce matin, en Provence, le ciel est bleu, les oiseaux chantent, il ne fait pas trop chaud, c’est encore l’été. Il est l’heure de rentrer.
7h43

closer dit: à

Je ne l’ai pas lu Christiane. Je faisais référence au « Dit du Genji ».

Chaloux dit: à

Essayez Le dit de la Gigi, mais gaffe;, c’est visqueux!

Sant'Angelo Giovanni dit: à

…replay lundi 24 aout 2020 à 8 h 12 min.
…replay, dimanche 23 aout 2020 à 23 h 56 min.
…dimanche 23 aout 2020 à 18 h 11 min.

…Sciences Fictions, bien sur ?!…

…les styles actuels de monopoles;…
…faire des misères – crédits – dictatures – déchèteries de consommations diverses,…
…et les Bibles-sorcelleries et domesticités de crétins,…Victor Hugo,…Céline,…
…les buts morbides, liés à la plasticité robots des gens aux avenirs de fortunes ?,…

…autres, SF, sciences fictions,…
…à prévoir; la concordance des satellites dans l’espace, pour créer,…avec les ondes propagées et les portables, des  » virus planifiés  » dans l’atmosphère terrestre, des zones  » bombardées voyageuses « , qui véhicules des masses d’air, à atomes ou molécules  » nocives « , créer par les ondes des  » satellites et portables « ,…
…comme une couche irradiée de virus, » photo – radio – active « , sur la gélatine rebondie des gens et animaux,!…

…sciences fictions,…le crime non-organisé par la modernité-technique du progrès,…
…est-ce par hasards,!…etc,!…
…ou de la guerre technologique faite  » express « .

Pablo75 dit: à

@ Marc Court et Paul Edel
éloignez-vous de cette fosse à purin que sont, ensemble, les deux ignobles : pablo 75 et chaloux. Tout n’est que mensonges, inversion de
la vérité, injures de basse-fosse dans leurs paroles. Retournez à votre meilleur : la littérature. Merci pour les belles personnes que vous êtes tous les deux.
christiane dit:

Cette pauvre Christiane (Madame Télérama pour les amis) n’a toujours pas compris que cet endroit n’était pas son école et qu’elle n’en était pas la maîtresse. C’est vrai qu’elle ne comprend pas grand chose à rien (comme elle vient de le démontrer encore une fois confondant Le Dit du Genji, dont parlait Closer, avec Le Dit du Mistral).

Je crois qu’elle est encore plus Niaise que Perfide, Hypocrite, Aigrie, Lèche-cul ou Pète-sec.

C’est dire si elle est Niaise !!

Jibé dit: à

Merci Christiane pour ces impressions au fil des pages.
Je me demandais si Mak-Bouchard parvenait, ou pas, à se défaire des grandes références Giono, Bosco, et qui d’autre peut-être il pouvait rappeler -par-delà le calcaire et le mistral. Surtout, s’il était lui-même tel qu’en lui-même, un écrivain, une découverte. Ce que la critique de Passou invite à penser.

Janssen J-J dit: à

@ JiBé et alter,
Je n’arrive plus à me souvenir si l’internaute JiBé (qui entend tourner les pages avec Ch.) était le même qui, naguère, allait perdre sa compagne agonisante. Elle était apparemment atteinte d’une maladie grave. Dans un douloureuse confession vespérale imprévue, il avait réussi à émouvoir l’ensemble de l’Herdélie. Il se tut par la suite un long moment. Il serait désormais de retour sur cette chaîne. J’aimerais bien savoir si j’ai affaire au même J.B. de naguère, le sens mesuré de ses interventions présentes ne cessant de m’étonner. Or, je ne parviens pas à dissocier cette affaire des provocations pro-nazies que cet internaute ne cessait de proférer à la même époque. Cela me gêne.
Répondre sur ce point serait honorable de sa part. Ne pas le faire, tout autant, car dans une Sté anonyme confinée, nul n’est obligé à rien, relativement à la curiosité commune. Bàv.

(Lundi matin 24.08_9.27) : @ MS, pourquoi faudrait-il « rentrer » de Provence ? et pour aller où, grands dieux ? Restons immobiles et frais, plutôt. Bàv, à PE & MC, également.

et alii dit: à

bonjour
ce climat d’injures ne me semble pas inspiré par une haine réelle de la cible visée,mais une manifestation « infantile » et liée au medium, internet, d’affirmation d »un soi désireux d’incarnation d’
« autorité » ;

B dit: à

tellement gâteux que non seulement il ne sait plus lire, mais quand il arrive à le faire il ne comprend pas ce qu’il lit.

Encore un bon pour l’EHPAD…

Tout a l’air de cette eau depuis 48h. il y a de électricité dans l’air, attendons les éclairs, le tonnerre, l’orage enfin qui mettra fin à ces échanges pour une pluie fertilisante et joyeuse. Si vous n’avez que ces lieux pour vous battre, infliger une correction à ceux que vous decrétez la mériter, passez donc le périph et prouvez votre légendaire courage. Court un idiot ramolli du cerveau, mais c’est bien sûr! N’importe quoi, il a d’autres défauts mais celui ci, c’est pas certain. Un peu David et Goliath? Quant à la dispute Chaloux Christiane, par certains aspects qui n’apparaissent pas, c’est l’hôpital qui se moque de la charité. Deux orgueil s’affrontent, l’un se veut pédagogue, l’autre à l’insulte facile. Tous deux barons perchés sur deux branches. Lequel pourrait-il être perçu comme le plus ennuyeux, that’s a question.

christiane dit: à

Hamlet,
je réfléchissais (avant de commencer ce roman) à ce que vous écriviez il y a peu d’Ulrich, le personnage principal de L’Homme sans qualités de Musil.
J’ai peur d’oublier, alors voilà :
Ulrich n’est pas dans le réel mais dans le possible, il ne voit le réel que selon ses apparences possibles sachant qu’il peut se transformer, être autre.
«A tout instant, le monde pourrait être transformé dans toutes les directions, ou du moins dans n’importe laquelle […]
L’homme ne dira pas: ici s’est produit, va se produire, doit se produire telle ou telle chose ; mais il imaginera : ici pourrait, devrait se produire telle ou telle chose; et quand on lui dit d’une chose qu’elle est comme elle est, il pense qu’elle pourrait aussi bien être autre. Ainsi pourrait-on définir simplement le sens du possible comme la faculté de penser tout ce qui pourrait être “aussi bien”, et de ne pas accorder plus d’importance à ce qui est qu’à ce qui n’est pas.»

Ulrich n’accordait pas plus d’importance à ce qui était qu’à ce qui n’était pas… Devenait-il fataliste ?
Mais toutes les possibilités se valent-elles ? Peut-on dire que dans toute mauvaise chose il y a quelque chose de bon ?
Pourquoi donc ce personnage vit-il d’une manière si indécise comme si les événements de sa vie dépendaient davantage des autres, des circonstances que de lui-même, comme s’il en était à l’extérieur ? La vérité, les notions de bien et de mal peuvent-elles être relatives à un système qui les définirait ?
Que veut dire : « La morale n’était pour lui ni domination, ni sagesse froide, c’était la totalité infinie des possibilités de vie. » ? Peut-on exclure la morale du domaine de la valeur ? Comment devons-nous vivre ?
Dans le tome 2, Ulrich semble délaisser la question du collectif (L’Action parallèle) pour prendre congé de sa vie, il n’a plus de lien particulier avec la société. (un peu comme le beau personnage d’Alain (Maurice Ronet) dans le film de Louis Malle revu récemment Le Feu follet.)
« On aurait pu dire que cette solitude devenait toujours plus dense ou toujours plus grande. Elle franchissait les murs, elle gagnait la ville, sans réellement s’étendre, elle gagnait le monde. «Quel monde? pensa-t-il. Il n’y a pas de monde!»

Qu’en est-il d’Ulrich et d’Agathe dans ce deuxième tome ? Ulrich et Agathe ne sont-ils pas des individus hors du monde ? Ne se retirent-ils pas de la société ? Comment se serait terminé le roman inachevé ?
« Ulrich et Agathe étaient tombés sur un chemin qui évoquait souvent les préoccupations des possédés de Dieu, mais ils le suivaient sans être pieux, sans croire ni à Dieu ni à l’âme, même pas à un Au-delà ou à un Recommencement. »
(Tous les extraits sont de L’Homme sans qualités de R.Musil – Traduit par P. Jacottet – Seuil)

Si vous avez envie de revenir à L’HSQ, je vous lirai avec attention.

Janssen J-J dit: à

@ pas de haine réelle, mais une manifestation «infantile» d’affirmation d’un soi désireux d’incarnation d’«autorité».

Non. C’est bien de haine réelle et de sadisme à l’état brut dont il s’agit, qu’aucune pluie fertile et bienfaisante ne parviendra jamais à éradiquer.
Bonne semaine néanmoins à tous.tes. Nous aurons dans doute quelques bonnes surprises en grattant bien parmi les déchets de la RDL.
Il y en a toujours un brin.

christiane dit: à

Jibé dit: « Merci Christiane pour ces impressions au fil des pages.
Je me demandais si Mak-Bouchard parvenait, ou pas, à se défaire des grandes références Giono, Bosco, et qui d’autre peut-être il pouvait rappeler -par-delà le calcaire et le mistral. Surtout, s’il était lui-même tel qu’en lui-même, un écrivain, une découverte. Ce que la critique de Passou invite à penser. »

Difficile de répondre à cette question, Jibé.
La première partie du roman me semble indépendante de ces influences. Le lecteur est pris par l’énigme de la source.
La deuxième parie (non terminée) fait une place plus grande à ces influences. Je vous répondrai quand j’aurai terminé le livre.

christiane dit: à

Janssen J-J dit: « Non. C’est bien de haine réelle et de sadisme à l’état brut dont il s’agit, qu’aucune pluie fertile et bienfaisante ne parviendra jamais à éradiquer. »
Tout à fait d’accord avec vous, JJJ.

Janssen J-J dit: à

D’ailleurs personne n’a vraiment relevé ce fragment généreux, d’hier ou avant-hier. Il m’avait touché : « Pour l’instant c’est Christiane, victime -quel paradoxe- de ses admirations et de sa curiosité intellectuelle ».
Oui, elle donne à partager son infatigable et impressionnante curiosité intellectuelle, Voilà l’hommage qu’on ne lui rend pas suffisamment.
Bàv,

christiane dit: à

closer dit: « Je ne l’ai pas lu Christiane. Je faisais référence au « Dit du Genji ». »

J’ai bien compris cela, Closer, je faisais référence à ce que je connais : Ce livre de F.Cheng et ce que ce terme ciblait dans la littérature du moyen-Age. Je terminais en vous proposant l’équivalence Dit = récit.

et alii dit: à

son infatigable et impressionnante curiosité intellectuelle,
c’est une qualité inestimable;il est dommage qu’elle soit déniée auxfemmes

Jibé dit: à

@JJJ
Je ne suis pas ce JiBé dont vous parlez; je comprends votre trouble. J’écrivais sur la rdl, et sous le pseudo Jibé (une seule majuscule) il y a 7 ou 8 ans, du temps de MàC à peu près.
Je crois ne m’être jamais fait remarquer, mon seul « adversaire » étant un JC disant résider dans le midi, qui me courait sur le haricot un peu trop souvent.
Je ne savais pas que, entre-temps, un autre aussi peu imaginatif que moi, prenant pour pseudo ses initiales, avait posté ici.
Voilà

Janssen J-J dit: à

@ Deux orgueil s’affrontent, l’un se veut pédagogue, l’autre à l’insulte facile.

Pas du tout. « L’orgueil pédagogique » de Ch. n’en est pas un. Sa faculté de s’expliquer en permanence sur les domaines culturels qui la touchent intimement prime sur tout le reste. Et si le « ton » pédagogique est un peu et même souvent lourd parfois, il n’est sans doute imputable qu’à une longue déformation professionnelle. Mais qui n’a pas la sienne, après tout ? Pourquoi toujours ne se concentrer que sur le ton, à défaut du contenu ? Je n’interviens pas souvent, dans la mesure de mon ignorance, mais j’apprends beaucoup, en silence, de tout ce qu’elle apporte à cette chaîne. Et je passe également souvent mon chemin… Je conçois volontiers que ses apports soient un brin agaçants pour ceusses qui savent déjà tout sur tout et ont décidé de ne rien apprendre de personne. Mais voilà, avec ces gens-là, nous n’appartenons pas aux même espèces de de Littré-ratures.
Bàv,

Janssen J-J dit: à

@ Dont acte, JiBé et merci pour cette précision.
Il y eut bien un JB qui rivalisait avec JC (ou JiCé). Etait-ce ce Jean Brun, John Brown, Jean Marron ou Jembrun dont on se plaisait icite à se moquer ?
Il nous faudrait la science de JMB (alias bouguereau) qui s’y connaît un brun (sic) en carambouille des pseudos des un.es et autres.
Bàv,

Jibé dit: à

JJJ
je n’ai jamais signé que Jibé.
Ca me fatigue, ces jeux de pseudo, je ne viens pas là pour ça…
BàV

Janssen J-J dit: à

@ il est dommage qu’elle soit déniée aux femmes

Pas du tout. Non seulement je ne le pense pas, mais je crois que c’est tout le contraire. Je ne vous rends pas le même hommage qu’à Ch. Passer son temps à copier-coller n’importe quoi sur la vastitude de l’océan de la toile est à la portée du premier ou de la dernière venue, (sans citer ses sources la plupart du temps), ne suffit pas à vous hisser à son niveau. Quant au lamento éculé en victimation de genre, pas vous, par pitié ! Démontrez à la RDL que vous valez mieux que cela, etalii, ou alors FNLP 🙂 !

Janssen J-J dit: à

@ jibé. OK, j’ai encore du mal à vous écrire ainsi. Je raye désormais JiBé ou J.B. de ma correspondance. Mille excuses. Bàv,

Jibé dit: à

J’ai appris qu’on nomme ‘ultracrepidarianisme’ cette tendance qu’ont certaines gens à parler de ce qu’ils ne connaissent pas (le mot date de 1819, c’est dire si la chose est ancienne).
Spéciale dédicace à ceux qui parlent de faits et de livres dont ils n’ont jamais rien su ni même entendu causer

et alii dit: à

quand on prétend parler mystique juive sans connaître même kl’alphabet hébreu, on laisse parler ceux qui ont appris avec des maîtres, sans se dire comme;
moi, je me souviens que P.Assouline évoqua Manitou

Chaloux dit: à

Gigi, la chose molle s’est longuement répandue ce matin à ce que je vois. Ce qui ressort de tout cela, c’est que certain(e)s auraient tous les droits et les autres aucun. Les défenseurs de la Cricri puent tellement le faux que c’en est un délice.

Pablo75 dit: à

Janssen J-J dit: « Non. C’est bien de haine réelle et de sadisme à l’état brut dont il s’agit, qu’aucune pluie fertile et bienfaisante ne parviendra jamais à éradiquer. »
Tout à fait d’accord avec vous, JJJ. à
christiane dit: à

Monsieur l’Ectoplasme Visqueux soutenant Madame Lèchecul-Pètesec, ou la Niaiserie appuyée sur le bras du Gâtisme…

Patrice Charoulet dit: à

PSEUDO ET PARANO

La constitution paranoïaque est caractérisée par 4 signes cardinaux :
Un . La surestimation pathologique du moi ;
Deux. La méfiance extrême, préface aux idées de persécution ;
Trois. La fausseté du jugement. Le paranoïaque justifie toutes ses opinions, avec un entêtement inébranlable (psychorigidité), en versant bien des fois dans l’interprétation délirante ;
Quatre. L’inadaptabilité sociale.

L’homme à pseudo(s) est parano bien souvent. Il est d’une méfiance extrême.Il a peur de dire son nom. Il a peur de dire sa ville. Il a peur de dire dire sa profession. Il ne veut pas dire son mail. Il ne veut pas dire son téléphone. Il ne veut pas que l’on connaisse son visage.
Combien sont d’un entêtement inébranlable, sont psychorigides, ont un jugement faux, ont des interprétations délirantes ?

Marie Sasseur dit: à

@Spéciale dédicace à ceux qui parlent de faits et de livres dont ils n’ont jamais rien su ni même entendu causer.

Jibe trolle trop et mal.

« Dans une autre vie, quand j’habitais le pays de Giono, un de ses anciens amis de Manosque m’avait raconté qu’un jour, alors qu’il se soleillait avec le grand écrivain à la terrasse du Glacier, son café disparu, un touriste leur avait demandé le chemin de l’église Notre-Dame-de-Romigier. Giono lui avait indiqué la direction inverse, avec une profusion de détails à propos des fontaines et des belles choses qu’il trouverait sur sa route.

Après que le touriste se fut éloigné, mon ami s’était étonné : « Enfin, Jean, pourquoi l’as-tu envoyé dans le sens contraire, si loin de l’église ? – Parce que ça lui fera du bien de voir du pays ! »  »

https://www.nouveau-magazine-litteraire.com/la-chronique-de-franz-olivier-giesbert/giono-dieu-ma%C3%AEtre-et-brigand

et alii dit: à

TIENS,je vois en faisant défiler:
Considérations sur l’Europe (Ed. du Cerf) Le retour du « nom juif », avec Jean-Claude Milner (38 min) P. Assouline – écrivain – J.-C. Milner – philosophe
la source:
http://ajcf-annecy.fr/coups-de-coeurs-2/

Bloom dit: à

Comme disait un ami Agha Khani à propos des minables qui meublent le vide sidéral de leur existence en faisant chier les autres: « You should treat them with all the contempt they deserve ».
Sulfate de mépris, et passez muscade!
La vie est bien trop intéressante pour perdre son temps à des jeux de cour de récréation virtuels;
En présentiel, ils n’oseraient pas moufter, les lâches.

Bloom dit: à

Agha –> Aga

et alii dit: à

je précise qu’avec Manitou ,j’ai voulu m’arrêter sur le billet:transmission

et alii dit: à

anecdote:j’ai évoqué un homme juif qui avait fait sciences po et qui était devenu banquier;je précise qu’il a un homonyme -prénom et nom-banquier aussi;c’est « l’homonyme qui me m’a dit,en riant, quand je lui ai dit,à sa demande , mon nom

christiane dit: à

Jibé dit: « ça me plaît, ce chat façon Giono et ces deux archéologues amateurs; c’est un rêve de gosse, le trésor et l’enquête. Après, je crains le régionalisme, mais je vous fais confiance, et aux libraires aussi (et à Passou itou). »

Cette deuxième partie, après le beau début de la mort du circaète, s’enfonce dans une succession de légendes provençales vécues dans une sorte de dédoublement onirique, des métamorphoses par le narrateur.
Passou écrit: « On n’est pas près d’en oublier les personnages, ces deux archéologues amateurs ». Le problème c’est que justement, peu è peu, je les oublie…

Olivier Mak-Bouchard nous a pourtant mis en garde, écrivant dans les premières lignes de ce que je considère comme une deuxième partie chap.21 – p. 161) : « A ce stade de l’histoire, le lecteur peut décider de s’arrêter : il aura alors lu un joli conte de Noël provençal […] Mais s’il choisit de continuer sa lecture, il faut le mettre en garde. Il doit se rappeler que les légendes, si elles sont racontées pour faire rêver, introduire une part de mystère dans un monde terne, sont aussi racontées pour expliquer l’incompréhensible. »
Et Passou ajoute : « C’est très riche, presque trop, animé d’une vraie générosité. »
De métamorphose en métamorphose, je perds le début du roman : deux hommes trouvant par hasard quand un mur s’écroule, des tessons de poterie, puis une statue de pierre blanche, une femme dont une source surgit de la bouche. J’aimais aussi le chat vagabond qui les observe, leur façon de vivre, les repas partagés.
Là, on change de registre…
Toutes ces légendes me transportent dans un autre univers que j’aime moins car il efface peu à peu la première partie du récit.
Bien sûr, on comprend enfin le titre « Le Dit du Mistral » puisque le Mistral parle…
Il me reste 100 pages à lire. Je fais une pause.
A plus tard…

christiane dit: à

@Bloom,
j’apprécie votre vigoureux commentaire : « Comme disait un ami Agha Khani à propos des minables qui meublent le vide sidéral de leur existence en faisant chier les autres: « You should treat them with all the contempt they deserve ».
Sulfate de mépris, et passez muscade!
La vie est bien trop intéressante pour perdre son temps à des jeux de cour de récréation virtuels;
En présentiel, ils n’oseraient pas moufter, les lâches. »

et alii dit: à

j’ai appris hier, en bavardant avec mon fils dont la première épouse était de Cabriès que
Le Golf La Cabre d’Or à Cabriès vous offre un parcours unique de 18 trous avec le restaurant l’Approche ainsi qu’un practice et un centre d’enseignement et restaurant.

B dit: à

Charoulet, à propos de délire paranoïaque, un souvenir d’un patient hospitalisé en HP pour paranoïa. Son délire le conduisait à prévoir un monde totalement contrôlé par les ordinateurs, année 1978. Bien sûr toute son activité intellectuelle tournait autour de cet axe qui obsédait. Il était classé fou, paranoïaque, j’avais discuté avec lui. Un peu trop visionnaire pour l’époque, sa logique le conduisait à envisager un monde sous contrôle informatique.

Chaloux dit: à

En présentiel, ils n’oseraient pas moufter, les lâches.

Bloomie, la Cricri adore vos propos de pilier de bar. Même en absentiel, elle pâme. Un bon mouvement, et charitable, de votre part serait de continuer jusqu’à pleine et entière satisfaction de cette vieille chouette qui peine à grimper au rideau toute seul! Courage! On devine en vous l’ancien scout que rien ne rebute. Bouchez-vous le nez!

Hurkhurkhurk!

et alii dit: à

un monde sous contrôle
je remarquais ,justement hier ,en lisant mediapart qu’une expression s’impose aujourd’hui dans la presse: »hors contrôle »
il ne manquait plus que la RDLpour désirer contrôler nos ami-e-s,et nos vies (table, lit,etc) hors internet!

B dit: à

Les défenseurs de la Cricri puent tellement le faux que c’en est un délice.

Je m’absente, et quand bien même il y aurait des defenseurs de l’un ou de l’autre, une mauvaise odeur l’est pour tous à moins d’être déviant aussi pour les émanations odorantes. Quand ça pue, ça pue.

Jazzi dit: à

Lundi 24 août 2020 à 11 h 45 min.
« Mignonnes », premier long métrage de Maimouna Doucouré, réalisatrice d’origine sénégalaise de 35 ans.
Elles ont l’âge de leurs premières règles, sont plus black beur que blanches, vivent en cités et, Françaises de nationalité, elles affrontent de plein fouet le choc des cultures.
Telles sont les mignonettes de ce film, qui rêvent toutes de danser à la manière de Beyoncé, réunies autour de la figure charismatique d’Amy, magistralement interprétée par la jeune Fathia Youssouf.
Aussi troublante pour sa première apparition à l’écran que la Sophie Marceau de La Boum ou la Sandrine Bonaire de Passe ton bac d’abord de Pialat.
Mais avec, ici, une problématique totalement renouvelée.
Amy, jeune fille sage, qui accompagne sa mère à la mosquée et l’aide dans ses travaux ménagers et l’éducation de ses petits frères, va se révolter contre la règle qui veut que cette dernière accepte sans broncher, et même avec le sourire, la seconde épouse de son mari.
Ainsi, sous des airs de comédie, le film aborde t-il des rivages plus sombres, plus politiques et civilisationnels.
Beau portrait d’une Antigone noire, qui aime sa mère et va se donner tous les moyens pour échapper à la loi qui veut que les femmes soient tout entières soumises aux hommes.
Non, les nymphettes ne sont pas toutes des salopes !
Une cinéastes et des actrices à suivre…
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19586115&cfilm=258022.html

B dit: à

Et alii, à mo8ns d’opter pour une région ou une zone sans caméras, une vie sans portable, sans carte bancaire, sans ordinateur, bon nombre de vos déplacements , activités, intérêts sont sous contrôle tout du moins tracés.

Jazzi dit: à

Une cinéastE !

Patrice Charoulet dit: à

SUR LA RELIGION FOOTBALL

MARC PEREMAN

Le stade barbare, Mille et une Nuits, 1998, 78 p. (ISBN 2-84205-197-1)
Le Football, une peste émotionnelle, avec Jean-Marie Brohm, éd. Folio Actuel, 2006
Le sport barbare : Critique d’un fléau mondial, Paris, Éditions Michalon, 2008 

Janssen J-J dit: à

@ la Niaiserie appuyée sur le bras du Gâtisme

Impact moins douloureux qu’en leur temps, le vice appuyé sur le bras du crime (avec des minuscules, comme il sied aux blaireaux anonymes prétendant ne jamais lire, même sur l’épaule de leurs épouses).

Bàv en abstinentiel, et bon courage pour vos rentrées scolaires et vos petits élèves ! Mettez vos masques, défoik’ils reconnaitraient les stars de l’Herdélie. A l’EN, ça redevient sérieux.

Patrice Charoulet dit: à

PERELMAN (pardon)

Pablo75 dit: à

Comme disait un ami Agha Khani…
En présentiel…
Bloom dit:

Mais quel Crétin, ce type !!

Pas de doute: Bloom est sur le podium des Idiots Irrécupérables du Blog (et peut-être même avec la médaille d’or).

Et pourtant la concurrence est rude…

Jazzi dit: à

Il semblerait que Christiane ait du mal à avaler les dernières bouchées de ce plat, qui se voudrait typiquement provençal, et pour lequel elle s’était, comme à son habitude, emballée ?

Il est à noter aussi qu’aucune femme de ce blog n’a cru bon de lui manifester une quelconque sororité. Moins dupes que les grands benêts mâles, qui par un réflexe machiste, n’ont pas hésité à enfourcher la monture du Chevalier Blanc !

Jazzi dit: à

« SUR LA RELIGION FOOTBALL »

Celle-ci semble avoir un impact particulier en France, où les Champs-Elysées sont devenues un champ de bataille permanent !

Brinqueballe dit: à

emballée ?

C’est bien pesé, Jazzi!

Janssen J-J dit: à

@ jzmn, votre courroux à son égard, en dépit de ses mises au point, continue de brûler. J’ai peine à y croire. Cela dit, n’en rajoutez pas sur les chevaliers blancs couverts de lin. Essayez de tourner la page du film, comme les trolls effeuillent, c’est juste un conseil. Ne le prenez pas mal. Et n’en faites rien s’il ne vous parle pas.
https://www.youtube.com/watch?v=aOR_gcJcppc

Pablo75 dit: à

Il est à noter aussi qu’aucune femme de ce blog n’a cru bon de lui manifester une quelconque sororité. Moins dupes que les grands benêts mâles, qui par un réflexe machiste, n’ont pas hésité à enfourcher la monture du Chevalier Blanc!
Jazzi dit:

Personne aime ici Madame Lèchecul-Pètesec, et tout le monde le sait, elle la première. Tous les gens qu’en apparence la défendent ne font qu’essayer bêtement de se venger de ceux qui lui ont dit ses quatre vérités en face, parce qu’eux aussi ils ont eu maille à partir avec eux. C’est la solidarité des giflés.

Jibé dit: à

« Marie Sasseur dit: à
@Spéciale dédicace à ceux qui parlent de faits et de livres dont ils n’ont jamais rien su ni même entendu causer.

Jibe trolle trop et mal »
Votre réaction à ma remarque tous azimuts est bien vive: vous vous sentez visée?
tssstsss

Jibé dit: à

Laisse allez, c’est une valse. Oui JJJ, bon conseil, laissons pisser le mérinos et basta.

Christiane, j’attends votre avis mais je vous sens un peu moins enchantée. Je crains les mystiques locales revisitées. C’est un art difficile de parvenir à faire revivre le fonds archaïque sans tomber dans le folklorisme. Vous me direz ce que vous en pensez.

Marie Sasseur dit: à

Alors ce livre de contes et légendes du Lub’ron tourne au blokbuster hollywoodien ?
M’étonne pas.

Marie Sasseur dit: à

@Votre réaction à ma remarque tous azimuts est bien vive: vous vous sentez visée?

Non, ducon.
Comme Giono, je sais qui envoyer a la chasse au dahu…lol.

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Dahu

christiane dit: à

Eh bien, Jibé,
me voici ré-enchantée.
Très belle fin de roman. Beaucoup aimé les 100 dernières pages qui s’emboîtent à la perfection avec tout ce que j’avais aimé dans la première partie.
Ce qui m’a aimantée c’est l’histoire de ces deux hommes, de la vieille Mireille qui a perdu un peu la tête, de Blanche, la femme du narrateur, du chat, ce paysage aussi, ces rocailles, ces bêtes.
Olivier Mak-Bouchard est réaliste quand il est au plus près de ses personnages, de leurs gestes, de leurs actes. J’aime ce récit quand il n’est pas trop envahi de légendes.
Je n’ai pas du tout reçu ce roman comme un « conte de Noël » mais comme une histoire plausible : retrouver une statue et des tessons dans la terre, trouver une source, perdre une source (et un chat), retrouver le chat, se désoler de la mort d’un bel oiseau rapace, de celle d’une femme attachante, se désoler d’un incendie qui ravage le paysage, suivre le travail difficile des pompiers.
Peut-être a-t-il voulu faire mémoire aussi aux contes de Provence. pourquoi pas ? Mais je n’ai jamais donné d’importance aux superstitions, aux oracles, à l’ésotérisme.
Oui, il y a du mystère dans la vie, des coïncidences mais j’aime laisser ce monde dans la pénombre.
Pour ce que j’ai trouvé de solide dans ce roman, je l’ai aimé.
C’est un premier roman. J’aimerais qu’il revienne dans d’autres livres, au plus près des hommes, des histoires simples.
Le rouge flamboyant de la couverture de Phileas Dog prend tout son sens quand on referme le roman, comme le chat qui semble traverser les pages d’un rythme rapide (position des pattes) et garder ses mystères et l’ombre bleue/noire des arbres. N’est-elle pas au choix, celle de la nuit ou celle des arbres calcinés par l’incendie ?
L’influence de Giono ? Pas trop présente. Bouchard reste bien dans ses marges, dans sa façon d’écrire.
Un beau roman que je prêterai aux gens que j’aime.

DHH dit: à

Personne ne parle de ce premier grand texte sur le Luberon qu’a été le livre du sociologue américain Laurence Wylie ;
Quelques précisions pour ceux qui ne connaissent pas » Roussillon Un village dans le Vaucluse » :
Soucieux d’étudier la France profonde de l’apres-guerre Wylie s’était installé pendant un an au debut des années 50 avec sa famille à Roussillon,ce merveilleux village entouré de falaises d’ocre, peut-être le plus beau de cette merveilleuse région .
IL l’avait choisi comme materiau d’investigation parce qu’il voyait alors dans ce village devenu aujourd’hui un haut lieu du snobisme bobo et desormais défiguré en consequence, le parangon de cette France rurale qu’il souhaitait observer en ethnologue dans sa quotidienneté à travers toutes les interactions sociales economiques et culturelles qui innervaient ce monde semi patriarcal où ni l’automobile ni même le butagaz n’avaient de de vraie place.
Un Farrebique americain, passionnant à lire mais qui paraît-il a suscité l’ire de familles qui s’y étaient retrouvées sous un jour peu flatteur

x dit: à

Patrice Charoulet

https://www.youtube.com/watch?v=wMKlTuomKGs

(Pour qui n’a pas vu In nome del popolo italiano de Dino Risi : on est à la toute fin du film, et le cahier jeté à la poubelle par ce juge, pourtant intègre, était le journal intime d’une morte ; retrouvé tardivement, il aurait pu servir à innocenter l’odieux personnage que tout accusait par ailleurs, un entrepreneur malhonnête (incarné par Vittorio Gassman). Deux « fins de partie », deux formes de « mobilisation » que tout oppose. Le geste, moralement indéfendable, déclenché par l’explosion de joie irrationnelle, comme un « à quoi bon ? » — chaque époque a les héros qu’elle se choisit.)

Pat V dit: à

Un Farrebique americain, passionnant à lire mais qui paraît-il a suscité l’ire de familles qui s’y étaient retrouvées sous un jour peu flatteur

Très intéressantes précisions DHH, merci.
C’est assez souvent le cas de constater ce retour de bâton à cause de l’écriture, c’est-à-dire de la mise à plat concrète et durable dans le temps de petits faits vécus de la vie quotidienne.
Ce fut le cas de l’écrivain Georges Borgeaud décrivant les mœurs et pratiques de son voisinage ( dans les causses de Limogne en Quercy) dans son roman très autobiographique Le soleil sur Aubiac paru chez Grasset en 1968, prix Médicis de l’essai.

Pat V dit: à

Paru en 1987, pardon!

Marie Sasseur dit: à

@ « ce village devenu aujourd’hui un haut lieu du snobisme bobo et desormais défiguré en consequence, »

Elle sait donner du bâton, deachach.

B dit: à

Comme disait un ami Agha Khani à propos des minables qui meublent le vide sidéral de leur existence en faisant chier les autres

Il y en a pour qui c’est une activité secondaire comme une residence. Espérons que la principale soit plus utile et bénéfique. Une toise que celle de se mesurer à sa propre capacité de nuisance, de médisance, de dénigrement. Allah est grand, eux aussi. Ce sont des pèlerins qui de leurs écrits font des tapis pour prier vraisemblablement.

x dit: à

rectificatif à propos de Au nom du peuple italien :
Pas jeté à la poubelle, ce cahier, mais au feu (de la voiture anglaise brûlée par la foule).

Marie Sasseur dit: à

« On appelle « ocre » une argile (kaolinite) colorée par divers oxydes et hydroxydes de fer (Fe3+) ce qui lui donne une variété de couleur allant du rouge, au brun et au jaune suivant les proportions de ces divers oxydes. Des traces d’oxyde de manganèse peuvent encore augmenter la palette des couleurs. Dans la nature, et en particulier en Provence, cette argile colorée est associée à du sable qui peut constituer jusqu’à 90% de la roche brute, qu’on appelle souvent aussi (par abus de langage) « ocre ». Après séparation du sable des argiles colorées (mélange avec de l’eau suivie d’une décantation dans des bassins), ces argiles constituent des colorants qui furent très recherchés avant l’invention des colorants chimiques. Les ocres ont de tous temps été utilisées par les hommes, ne serait-ce que dans les peintures rupestres. Elles furent utilisées pour les peintures, pour colorer mortiers et ciment… L’exploitation des ocres fut industrialisée à la fin du XVIIIème siècle, notamment en Provence. La production provençale culmina en 1929 avec 40 000 tonnes, et décline depuis. La roche brute (sable + ocre) était extraite majoritairement de carrières à l’air libre, mais aussi de carrières souterraines. Il ne reste plus en 2017 qu’une exploitation en activité dans le Vaucluse, à Gargas »

https://planet-terre.ens-lyon.fr/image-de-la-semaine/Img554-2017-01-02.xml

B dit: à

Il va me falloir inaugurer mon nouveau maillot de bain, pas de sous mais j’ai craqué pour un joli bleu que je dirai pétrole souligné d’un décolleté V bleu marine, le tout fabriqué en Turquie, taille36, soldé -40%, une affaire avec dos nu, une pièce . Je dispose de septembre pour en disposer ainsi que des quelques,autres mais déjà vieux qui encombrent ma collection.

Bloom dit: à

Christiane, c’est le dernier mot du commentaire qui me semble le plus important.

J’ajouterai une précision sémantique : travaillant à distance depuis 6 mois, Covid oblige, j’avais oublié que pour des oisifs, « en présentiel » n’évoque rien. J’entendais par là face-à-face.

B dit: à

Jazzi, bonjour la bande son, on j’attends à voir Thierry la Fronde surgir en jetski !

B dit: à

On s’attend.

Marie Sasseur dit: à

Le massif de l’Esterel n’appartient absolument pas à cette géologie des ocres, comme celle par exemple du Vaucluse, du Colorado… et de l’Atlas marocain !
La nullité culturelle de certains sur ce blog fait pitié.

Marie Sasseur dit: à

De toute façon, pour du « présentiel », le bouffi a besoin de garde-du-corps, vaut mieux qu’il reste confiné.

Bloom dit: à

Un Farrebique americain, passionnant à lire mais qui paraît-il a suscité l’ire de familles qui s’y étaient retrouvées sous un jour peu flatteur

Intéressant, DHH. Je ne l’ai pas lu et ne le lirai certainement jamais, mais cela me rappelle ce qui est arrivé à Pierre Jourde après la publication de son roman, Pays perdu. En moins glauque certes, l’excellent auteur de « La Littérature sans estomac » ayant été agressé physiquement par des individus qui s’étaient reconnus dans le roman, peu flatteur pour certains spécimens au front bas. Homme de verbe et d’action, Pierre Jourde leur a tenu tête plus que vaillamment car il est tout sauf un lâche.
Ecrire engage. Ecrire sur les autres engage encore plus fortement.

B dit: à

j’avais oublié que pour des oisifs, « en présentiel » n’évoque rien. J’entendais par là face-à-face.

Il faut savoir rester simple. N’ayant pas lu l’intégralité des productions du week end je decouvrais cette expression en l’imputant à Chaloux pensant qu’est ce encore que cela, il ne se sent plus pisser et ou c’est moi qui devrais me mettre au goût du jour, je connais pas . Face à face, c’est mieux et plus accessible, il n’y a pas que les chefs d’État pour utiliser la visio, tous les professionnels le font quand ils sont obligés de travailler avec un public même aussi restreint qu’un seul interlocuteur, un élève, un patient, un client etc etc.

Jazzi dit: à

« Le massif de l’Esterel n’appartient absolument pas à cette géologie des ocres »

On s’en branle, Marie Sasseur !

Jibé dit: à

Bobo ou pas, le village n’est pas ce qui m’a intéressé: les carrières d’ocre, si on les visite quand il n’y a pas trop de monde, sont incroyables. Sanguine sombre. On en ressort rouge jusqu’aux genoux, l’ensemble transforme la lumière, la rendant plus crue encore qu’elle n’est, c’est sauvage.

Bon, je vais lire Mak-Bouchard, quand j’aurai fini Le Livre de Jacob – ספרו של יעקב – qui n’est pas en hébreu mais pourrait l’être, Olga Tokarczuk s’y entend pour donner vie à la communauté en question.
Si vous n’aimez ni l’histoire, ni les histoires, ni les sauts du cop à l’âne, abstenez-vous.

Merci Christiane pour votre compte-rendu critique. Tentons de poursuivre.

Marie Sasseur dit: à

Encore un boursouflé, ce jibe, un alias en manque de visibilité. Atteint vite les limites de son domaine de compétences, comme le pangolin.

B dit: à

MS, sur le second lien que j’ai laissé à propos des pc te s il y a une cartographie interactive et mondiale, en France, Nièvre, Vaucluse, Ardennes.

B dit: à

A propos des ocres.

Marie Sasseur dit: à

Et moi, sans les cartes, je donne des exemples de territoire que je connais.

B dit: à

Soit, la carte mentionné tout de même trois régions d’extraction. Pour le reste , rien ni personne n’oblige à voir au delà de nos frontières.

Marie Sasseur dit: à

je ne suis pas payee pour faire du présentiel au cantou.

A plus tard.

B dit: à

Près d’Apt, les deux célèbres points d’extraction sont Gargas et Rustrel. On y extrait encore d’importantes quantités de sables ocreux dans des carrières à ciel ouvert. Leur couleur varie du jaune au rouge, avec parfois des veines verdâtres ou violacées.
Les carrières de Roussillon et Jean-Jean ont été fermées. Les anciennes galeries ont été transformées en champignonnières.
Le Vaucluse est la première région productrice d’ocre en France (environ 2000 tonnes par an).

production ocre france vaucluse

Marie Sasseur dit: à

Et ce n’est pas tout à fait exact, en disant Colorado, il fallait plutôt que je dise Utah, Nevada.

B dit: à

Les cantou(s ou x?) se font rares tels que nous les connaissions avant. La tendance est aux vastes secteurs fermés or la RdL est un petit secteur ouvert à tous et à toutes, ce qui ne correspond pas à la définition du lieu qui quand vous décidez d’en partir provisoirement devrait revêtir cette appellation de votre choix. La nef des fous, c’est mieux, dommage car plus on est plus on rit.

DHH dit: à

@ Bloom
j’avais aussi en tête la reference à Pays perdu mais je ne me souvenais pas du titre du livre de Jourde dont la publication fut pour lui une experience douloureuse et sur laquelle il est revenu pour s’expliquer dans un ouvrage ulterieur dont j’ai aussi oublié le titre

bouguereau dit: à

ayant été agressé physiquement par des individus qui s’étaient reconnus dans le roman, peu flatteur pour certains spécimens au front bas

qu’il la trouvassent bonne ne leur aurait pas relevé le front..la satire et la ‘trahison’ ce n’est pas tout a fait pareil..ceux qui ont lézardé dans la france profonde ont tous entendu parler d’écrivains bons ou mauvais qui ont enquété avec la loyauté et l’enthousiasme de la population et publié dans l’opprobre et le deshonneur..ça me rappelle les dit de polo au sujet de la puissance du mot..certes moindre que le ricard et le porc..mais comme une himpression que les commentaire d’un blog serait pour lui comme un genre d’entre 2

Brinqueballe dit: à

or la RdL est un petit secteur ouvert à tous et à toutes,B.

Et dire qu’ils s’en trouvent à vouloir filtrer les entrées ici : nom, prénom, adresse et profession!

bouguereau dit: à

En présentiel, ils n’oseraient pas moufter, les lâches

sacrénom..ça mfait penser que comme dans les polars faudrait mettre une bâche au sol..pas pour le sang mais pour la courante

bouguereau dit: à

Quand ça pue, ça pue.

saprébéré!..ça se tient..le lundi mon larbin revient toujours avec ses moustaches rousses..son délice n’est pas délit..c’est son droit..et il en écrirait un bouquin il le vendrait mieux que baroz les siens..

et alii dit: à

sur l’expérience malheureuse, signalons que l’université d’AIX lâche ses étudiants pour enquêter sur les villageois :je n’ai pas entendu parler de castagne mais je n’étais pas à l’affût des rumeurs;
on peut aussi imaginer que les gens n’aiment pas être enquêtés!

bouguereau dit: à

..plus elle en baisse le front et meilleur elle est renfield kabloom..polo il se demande ce qui l’orne..faudrait henqueter

bouguereau dit: à

qu’il la trouvassent bonne ne leur aurait pas relevé le front

donné de la grandeur au front..maudi correcteur qu’il dirait brincbal..lapsus nonobstant révélateur..hon peut toutafait relever le front et l’avoir bas..meussieu courte trouvrait même que ça vaut son retz

christiane dit: à

Bloom dit: « Christiane, c’est le dernier mot du commentaire qui me semble le plus important. »

(C’est-à-dire le mot « lâches ».)

« J’ajouterai une précision sémantique : travaillant à distance depuis 6 mois, Covid oblige, j’avais oublié que pour des oisifs, «en présentiel» n’évoque rien. J’entendais par là face-à-face. »

Tout cela, Bloom, correspond à cette situation que René Girard a fort bien analysé dans son essai : « Je vois Satan tomber comme l’éclair » (Grasset) et en particulier dans le chapitre XII « Bouc émissaire ».
Il y évoque « l’appétit de violence qui s’éveille chez les hommes lorsque la colère les saisit et lorsque, pour une raison ou pour une autre, l’objet réel de cette colère est intouchable. »
Ce qui est le cas sur ces blogs, où tout est facilité par l’anonymat, dissimulé par le masque du pseudo.
Il pointe « la lâcheté de ceux qui se défoulent en meute » sur celui qui est poursuivi, d’autant plus faciles qu’ils ne sont pas sanctionnés sur un blog où ils peuvent s’exprimer librement sans modération préalable.
R.Girard ajoute « Le phénomène ne débouche plus sur des violences physiques, mais sur des violences « psychologiques », faciles à camoufler. Ceux qui participent à ces phénomènes de transfert violent ne manquent jamais de protester de leur innocence, essayant de croire qu’ils n’ont que des rancunes légitimes et des haines justifiées. « Le groupe accusateur, cherchant à se refermer sur son identité idéologique, tient cette victime pour coupable, en vertu d’une contagion analogue à celle des phénomènes ritualisés. »
Et pour terminer par une note d’humour, remarquons que saint Paul, abondamment cité ici, résume de façon fulgurante, dans l’épître aux Romains ces formes de cruauté : « Tu ne jugeras pas, ô homme, car toi qui juges, tu fais la même chose. »
ou dans les commandements :
« Tu ne porteras pas de faux témoignage contre ton prochain. »
Puisse le Paraclet faire entendre à certains que tout enfermement dans la violence est surtout la trace de leurs échecs, de leurs faillites, de leur orgueil tyrannique, de leurs jalousies, de leurs rivalités.
Ce monde virtuel des blogs est vraiment le pire de tous, mais il peut être aussi le meilleur comme sur cette page quand je vous lis, vous, Jibé, M.Court, P.Edel, JJJ, Closer, Patrice Charoulet (pseudo et parano)…

et alii dit: à

Bloom
il y avait eu plus récemment cet « avertissement que j’avais signalé (il y a une bibliographie)

( Article initialement paru en août 2011 dans « TéléObs » )

C’est un pays où l’élimination de l’autre est la règle et où fleurissent les boucs émissaires – « bouquets mystère », selon l’expression consacrée d’une candidate de la « Star Academy ». Depuis dix ans, la télé-réalité a envahi nos écrans, reflet d’un système gouverné par le marketing, dont nous sommes tous les « maillons faibles ». Un engrenage que démonte Bernard Stiegler dans de nombreux ouvrages, dont « la Télécratie contre la démocratie », ou « Réenchanter le monde, la valeur esprit contre le populisme industriel » (1). Bien décidé à mener la bataille de l’intelligence contre la dictature des audiences et une société consumériste qui ne produit plus que de la dépendance, le philosophe, également directeur de l’Institut de Recherche et d’Innovation du Centre Pompidou, refuse le désespoir et prône un nouveau modèle de civilisation industrielle.

Jazzi dit: à

« la construction de tours de luxe à la construction d’une île au large de Tel Aviv »

Ils n’ont jamais entendu parler de la tour de Babel, qui a mal finie !

Jibé dit: à

le pangolin-ducon- boursoufflé se marre, Marie… Tiens, Soeur Marie des Roses, il y a eu autrefois,… en fait d’alias en manque…

Allez, je passe à autre chose. Je parlerais bien de René Girard avec Christiane, c’est passionnant, mais je crains de relancer la machine à vapeur!

et alii dit: à

qui a mal finie !
vous aussi ! (‘sans e)

Jazzi dit: à

Et comme Jésus, qui ne va plus pouvoir reconnaitre le pays d’où il vient…

Bloom dit: à

Il s’agit de La Première pierre, DHH.

Pertinente sans doute, la référence à René Girard, Christiane. La connerie est une explication moins chiadée, mais tout aussi valable.

et alii dit: à

qui a mal finie !
et n’allez pas dire que c’est moi qui vous fait ou vous veut du mal!

Marie Sasseur dit: à

On a en connus qui venaient pour se  » marrer ». Ceux de la ligue du lol se sont tous fait pecho, les autres sont morts. Il en reste ici qui se marrent bizarre. Comme le jibe, nouvel alias, pour un vieux con.

renato dit: à

« La forme d’une ville change plus vite, hélas, que le cœur des humains », Jacques, et puisqu’un pays n’est qu’un ville étendue, il serait normal qui un qui revient après deux millénaires et quelques années d’absence ne reconaisse pas son pays.

renato dit: à

qui un qui > qu’un qui

et alii dit: à

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vous pouvez envoyer quelques pétales

une main ... dit: à

quand je vous lis, vous, Jibé, M.Court, P.Edel, JJJ, Closer, Patrice Charoulet

Et que fait la cricri, elle tente de rassembler sa meute!
Risible et ridicule!

et alii dit: à

présentation d’un article sur « conversation »

Comment les notes ont-elles pris tant d’importance dans le système scolaire ?
Claude Lelièvre, Université de Paris

« En présentiel » comme à distance, les bulletins de notes scandent les années scolaires. D’où vient ce mode d’évaluation ? A-t-il toujours fait consensus ? Éclairage historique avant la rentrée.
l’article est intéressant

Chaloux dit: à

« Tu ne porteras pas de faux témoignage contre ton prochain. »

Cette citation, la Cricri aurait dû s’en imprégner depuis longtemps, depuis dix ans au moins qu’elle calomnie autrui sans trêve…

Enfin, c’est la curée pour ce vieux chameau, pas trop tôt….

christiane dit: à

Jibé,
j’aimerais bien connaître votre opinion sur ce stupéfiant Jakob Frank (1726-1791), nullement imaginaire, qui fonda une secte dissidente d’hérétiques juifs au 18eme siècle en Pologne, évoqué dans le roman écrit par Olga Tokarczuk Les livres de Jakob – (le titre complet est formé parait-il de 60 mots et occupe toute la couverture) – traduit du polonais par Maryla Laurent et édité à Lausanne par « Noir sur Blanc ». Imposteur ? faux Messie ? personnage de fiction ? magicien ? homme libre ?…
Ce livre est-il bien écrit, bien traduit ? suffisamment pour qu’un lecteur ne soit pas découragé par ses 1000 pages ? On le dit très beau.
Olga Tokarczuk parle bien de son livre (vidéo de 6mn sous-titrée) :
https://www.youtube.com/watch?v=AEUxaMmxyac

lmd dit: à

La Forme d’une ville change plus vite, hélas, que le cœur des humains
Il me semble qu’on ne parle pas assez souvent de Jacques Roubaud :

« l’heure de l’allongement des ombres de l’avenue du maréchal franchet d’espérey l’heure de la fermeture de la chapelle de l’avenue de la porte de vincennes l’heure de l’envol des pigeons de la place de la porte de versailles l’heure de la fermeture du café de la rue du roi d’alger l’heure de l’allumage des réverbères de la place de la porte de passy l’heure de l’invisibilité des chats de la rue du bois de boulogne l’heure du sommeil des habitants de la rue du parc de charonne l’heure du souvenir de la disparition de la rue du moulin de beurre»

Va savoir si c’est bien de la poésie, coupée ou pas ?

christiane dit: à

Bloom dit: « Pertinente sans doute, la référence à René Girard, Christiane. La connerie est une explication moins chiadée, mais tout aussi valable. »

Vous me faites rire !

et alii dit: à

lmd
j’ai oublié de dire que j’aimais les ombres;je l’ai découvert, ce goût , en montrant des ombres place des Vosges à quelqu’un qui photographiait avec une parfaite indifférence à des tremblements d’ombre qui m’enchantaient;

Jazzi dit: à

« quand je vous lis, vous, Jibé, M.Court, P.Edel, JJJ, Closer, Patrice Charoulet »

Pauvre Patrice Charoulet, qui n’a rien demandé, et se trouve enrôlé de force !
Pauvre rose, qui est passée par pertes et profits, ainsi que DHH…

B dit: à

Le mot connerie est un catalogue. Certes il y a les bêtes et méchants, ceux là sont repérables à des kilomètres, et les autres, et ceux qui sont cinq sectoriellement ou par intermittence, les cons définitifs et dans tous les domaines quoique dotés d’intelligence, pas fiables. Qu’est-ce que ne pas être un con? Pour un mec de droite un socialiste sera obligatoirement un con, la réciproque est elle valide? La connerie reste assez difficile à circonférencier. Mieux vaut se méfier du con qui en chacun reste larvé.

et alii dit: à

encore renato, (et merci)

B dit: à

Cons, pour cinq.

B dit: à

En tout cas, nous pouvons observer le gros con qui représente cette sympathique confrérie des chasseurs français et qui seul en Europe insiste de son quintal dépassé comme en coma pour que soit perpétuée la chasse à la glue. Hourra, on est les champions, on est les champions! Personne n’a encore eu l’ idée d’inventer un dispositif de chasse aux gros cons.

B dit: à

On a en connus qui venaient pour se » marrer ».

J’en suis mais pas que.

Pablo75 dit: à

Ce monde virtuel des blogs est vraiment le pire de tous
christiane dit:

Mais tu fais quoi ici depuis tant d’années? Tu es maso? Ou une perverse naïve qui vient ici exercer sa méchanceté de naissance croyant que ses perfidies ne se voient pas?

Quant à sortir Girard et sa théorie du bouc émissaire pour expliquer des bagarres de blog, c’est le comble du ridicule. Si dans ce blog il y a une meute, c’est bien celle des Crétins.

(Entre parenthèses, Madame Lèchecul-pètesec, moi cela fait des mois que je ne te lis pas et que je ne commente pas ce que tu écris, tellement c’est toujours niais, et tellement tu m’indiffères. Ce qui veut dire que cela fait plusieurs fois – dont la dernière il y a deux jours – que tu me cherches, toi la Grosse Cynique qui joue à être la Sainte Martyre du Blog, et donc que tu me provoques. Je te conseille, avant de te plaindre des castagnes qui t’arrivent, de te demander si tu ne les a pas cherchées. Et aussi de m’ignorer tant que je ne t’adresse pas la parole, à moins que tu sois une vraie maso, exhibitionniste de surcroit – ce que je commence à croire…).

Pablo75 dit: à

Bloom dit: «…
Vous me faites rire !
christiane dit:

Madame Lèchecul-pètesec drague Bloom en direct sur l’Erdelie!!

Bloom, rappelle-toi du proverbe: « Femme qui rit, femme au lit ».

Chaloux dit: à

Surtout si elle commence à être un peu faite -comme un fromage- et qu’elle se force à rire…

Hurkhurkhurk!

B dit: à

Femme qui rit, femme au lit ».

C’est contestable sinon j’y passerais ma vie ce qui n’est pas tout à fait vrai.

B dit: à

Femme qui pleure, femme qui se leurre.

Jibé dit: à

Christiane
Le Livre de Jacob est une très bon livre, bien traduit pour autant que je puisse en juger, sauf deux coquilles (malheureusement dans les 100 premières pages, ce qui inquiète pour la suite – mais non, la suite est parfaite sur ce plan); une collègue qui parle polonais m’a confirmé la valeur du travail de traduction. Ledit Jacob est un de ces prophètes comme il y en a eu tant dans l’histoire hébraïque. Je ne me prononcerai pas sur sa « qualité » de prophète mais il a eu une vraie notoriété. Ce qui est passionnant dans ce roman, c’est la narration de sa vie par un disciple, certes, mais surtout le bain culturels qu’il nous offre. Car l’homme a voyagé de la Pologne à l’empire ottoman et à Vienne et on traverse avec lui les paysages et les courants de pensée de ce qui sera la Mitteleuropa, les us et coutumes des paysans catholiques et ceux des hiérarques musulmans, les dits et rescrits des autorités catholiques, le tout en de magnifiques portraits, masculins et féminins. Jacob se convertit plusieurs fois au cours du récit, chaque cour d’Europe a à coeur de voir affluer vers elle le peuple des disciples. C’est plein d’humour et très grave parfois, intelligent et extrêmement bien documenté sans qu’on sente jamais le poids des références; sur l’histoire des Lumières dans l’Est de l’Europe, je n’avais rien lu de tel (leur influence dans le clergé et chez les nobliaux de Pologne); bref il y a matière à se distraire et à apprendre, de l’évasion sur 1000 pages à peu près, il m’en reste une centaine. On peut penser à Umberto Eco mais le ton est très différent, très spécifique. C’est bien, c’est très bien même. Deux amis l’ont lu, qui en pensent aussi du bien.
Il faut aimer les romans historiques, mais aussi et surtout savoir se laisser dérouter: ça n’est jamais pour rien. Elle sait y faire, la Dame!

Jibé dit: à

quelques coquilles aussi dans mon intervention,
scusi

christiane dit: à

Merci, Jibé.
J’ai beaucoup apprécié ce qu’elle dit de son livre dans la vidéo et votre analyse donne vraiment envie de découvrir ce livre.

christiane dit: à

Les psittaciformes (perroquets), sont capables de prononcer des mots, même des phrases mais ils ne parlent pas. Ce sont des imitateurs hors pair (mais vivant parfois en paire). Ils possèdent une incroyable faculté à répéter ce qu’ils entendent (ou lisent, ici) pour établir un lien social entre eux. Il serait erroné de prétendre que les perroquets sont doués de parole car ils n’utilisent pas le langage humain au sens littéral, c’est-à-dire en comprenant la signification propre d chaque terme. Ils usent tant de cette faculté que l’on dit qu’ils piaillent, cancanent, croaillent, jasent, jacassent à nous casser les oreilles. Ils sont parfois recherchés pour la beauté de leur plumage mais ceux qui vivotent ici sont tout déplumés.

hot pepper dit: à

A propos des « grossiers » et celles et ceux qui outrés, critiquent, cet efficace et splendide texte de Robert Walser :

« Pour ma part je préfère être carrément un grossier personnage plutôt qu’un plaignant. Les plus grossiers sont tout aussi bien les plus fins, bien souvent. Les plaignants sentent cela et ne pardonnent pas aux grossiers le solide emballage qui protège le trésor de leur délicatesse. Les raffinés recouvrent leurs grossièretés d’une couche de finesse. L’habit des grossiers se laisse moins facilement transpercer, il est mieux cousu, il tient plus longtemps, mais finalement cela revient au même, et il est peut-être permis de se dire qu’en fait de grossièreté et de finesse, éducation et milieu mis à part, nous nous ressemblons diablement. Mais il faut d’abord avoir fait pour cela l’expérience de la dispute, cela me semble être le point essentiel dans cette histoire de grossièreté et de finesse. Le brigand aimait bien les gens grossiers. Les finesses le poussaient aux grossièretés et à l’égard des grossiers il savait être charmant, conventionnel et à l’aise, et par conséquent très fin. Il avait le don de s’adapter et un certain besoin d’équilibre. Avait-il affaire à un délicat, il sentait aussitôt qu’il n’avait pas de surcroît à l’être lui-même, sans quoi ce serait vraiment trop pareil… » ( R. Walser )

Mais là, on est dans une autre dimension d’écrivain et d’écriture!

Janssen J-J dit: à

@ bl. -…ce retour de bâton à cause de l’écriture, c’est-à-dire de la mise à plat concrète et durable dans le temps de petits faits vécus de la vie quotidienne. Ce fut aussi le cas de l’écrivain… JOUHANDEAU, à partir de CHAMINADOUR, et de tant d’autres. Plus tard, les lettres de Gourgounel de Kenneth Withe firent grincer pas mal de dents, etc. Quant aux époux Camuset, ils ne pardonnèrent jamais à l’auteur des carnets du major Thomson, etc…

@ B., En présentiel, monokini bleu pétrole sur les ocres du colorado de Rustrel, telle se présenta également M…chka, du temps de nos amours torrides et chatoyantes. On ne voyait personne, ni aucun bobo à l’horizon, on pouvait vaquer nus pour se peindreet d’enduire le corps des plus fines poussières. Depuis ces jours heureux, elle n’enlève jamais plus le haut ni le bas des deux pièces de tissu noir, seul coloris seyant à sa peau bronzée, dit-on. Nous ne sommes plus jamais allés au Luberon. Et les sources de Fontaines-du-Vaucluse sont presque toujours à sec, me dit-on.

Bàv,

Brinqueballe dit: à

B dit: à

On a en connus qui venaient pour se » marrer ».

J’en suis mais pas que.

C’est aussi mon cas mais pas que…

Chaloux dit: à

Merde, encore bloqué!

Ça devient une manie, Assouline!

Je vous laisse défendre silencieusement votre vieille chouette. Elle vous est utile, probablement.

Hurkhurkhurk!

Chaloux dit: à

« Femme qui rit, femme au lit ».

Je disais : surtout quand elle commence à être faite comme un vieux camembert, et qu’elle glousse en forçant son rire!

Méfiance. MÉFIANCE!

Pat V dit: à

Janssen J-J dit: à

@ bl. -…ce retour de bâton à cause de l’écriture, c’est-à-dire de la mise à plat concrète et durable dans le temps de petits faits vécus de la vie quotidienne. Ce fut aussi le cas de l’écrivain…

Ne vous gênez pas J.J.J. pour reprendre ainsi une partie de mon texte, on est sur une plateforme libre de droit, mon vieux!

Jean Langoncet dit: à

@Personne n’a encore eu l’ idée d’inventer un dispositif de chasse aux gros cons.

C’est que les gros cons s’interrogent sans cesse. Selon un sondage commandé par la fondation Bardot, 85% des français sont contre la chasse à courre. Quand on imagine la prolifération des équipages tous azimuts confondus, on respire pour les renards tapis dans leurs terriers. Quant au Chasseur Français, il paraît que le titre est en perte de vitesse auprès des belettes revenues de leurs histoires de coeur. Dire que tout cela aurait pu relever de DaDa.

Janssen J-J dit: à

@ Ils sont parfois recherchés pour la beauté de leur plumage mais ceux qui vivotent ici sont tout déplumés. @ Mais là, on est dans une autre dimension d’écrivain et d’écriture !

On a du mal à savoir à qui s’adressent exactement de tels messages au passage, ramages, plumages, phénix des hautbois …
https://www.youtube.com/watch?v=9pEcvpqL0ZA

Jean Langoncet dit: à

(Court à dada sur son bibet ? N’y pensez pas)

Jean Langoncet dit: à

bibet > bidet

Janssen J-J dit: à

Pardon Pat V, j’ai attribué à Bloom ce qui vous appartenait… Je voulais simplement rajouter à votre liste.
Bàv,

Pat V dit: à

simplement rajouter à votre liste.

Pas de problème.
L’exemple de Bloom est noté, le vôtre aussi, le mien donc encore.
Mais attention, pas de meute des exemplificateurs, pas de boyscoutisme littéraire!

Janssen J-J dit: à

@ B. « Mieux vaut se méfier du con qui en chacun reste larvé ».

En chacune plutôt, non ?
Sinon, OK avec ce conseil de prudence de Nota Béné-dicte.

PV @ « une plateforme libre de droit, mon vieux! »

NB / Je prends a priori cette familiarité comme une marque de sympathie, à défaut de certitudes et vous en remercie.

@ B. « cinq sectoriellement ou par intermittence, les cons… »

De quoi ?… Un club des cinq en meute ? Quissa ?

et alii dit: à

chasseurs artistes et archéologie
These proposed works of art were found at the Les Varines archaeological site on the island of Jersey over the course of excavations that took place from 2014 until 2018, reports Nicola Davis for the Guardian. Research published this week in the journal PLOS ONE concludes that the small, flat stones were decorated by hunter gatherers between 14,000 and 23,000 years ago.
https://www.smithsonianmag.com/smart-news/engraved-stones-found-to-be-earliest-known-human-art-british-

Janssen J-J dit: à

@ pas de meute des exemplificateurs, pas de boyscoutisme

N’ayez crainte, ça n’existe pas, sauf parmi les vrais cons, mais tout le monde sait qu’il n’y en n’a aucun spécimen identifiable icite.

Jean Langoncet dit: à

85% > 82%

Janssen J-J dit: à

et d’après le Chasseur français, tous les gilets jaunes ne seraient pas contre la chasse à courre. (bàv, bihoreau de b. et jlangoncet)

Jazzi dit: à

« mais tout le monde sait qu’il n’y en n’a aucun spécimen identifiable icite. »

Aucun, je certifie, uniquement des timbré(e)s !

Jean Langoncet dit: à

Que n’évoquez vous la mémoire du bien cher Bigorneau de Bellerente ; mes chiffres sont vérifiables sur le site de la fondation. C’est que moi aussi, plus que de raison, je me documente sur ce qui agite la société, voyez vous.

et alii dit: à

POUR LA SEMANTIQUE

PUBLIÉ LE22 AOÛT 2020
Attention : changements de sens
Savez-vous qu’il fut un temps où l’on se servait d’un tracteur pour qu’un enfant sorte du ventre de sa mère ?

Que le pneumatique représenta le plus haut degré de perfection spirituelle pour les gnostiques ?

Que « chétif » fut synonyme de « prisonnier » ?

Non ? Alors lisez Les Mots qui ont totalement changé de sens*…

* … d’Alice Develey et Jean Pruvost, éditions Mots & Caetera/Le Figaro littéraire, 12,90 euros.

Janssen J-J dit: à

et croyez bien que j’en tiens le plus grand compte, J.L., ma gouverne est ouverte à toute statistique sourcée, y compris à la musique des années 60 et 70. J’ai toujours été un gars assidu et attentif aux messages des internautes de bonne volonté. Et vous êtes en bonne position dans mes favoris. D’ailleurs, merci pour le nom de Bihoreau dont je n’arrivais plus à me souvenir du nom de son manoir charentais. Une fois de plus, merci.
Je sais que vous avez un faible pour elle :
https://www.youtube.com/watch?v=PIb6AZdTr-A&list=PLaZHiRCuPSCab46WysYHKS5jqgmrhWmzM&index=3&t=0s
Bàv,

et alii dit: à

ON NE DIT PLUS TIMBREE, ON DIT AFFRANCHIE

et alii dit: à

Vert, Orange, Fuchsia, Bleu, Jaune,.. grâce à un éventail de 17 couleurs, toutes superbes, à de grande diversités de formes et de tailles, jusqu’à 2.50m de diamètre, que les scoufins d’antan sont devenus « Scourtins de Provence »: tapis d’intérieur, tapis de bain, dessous de plats ou sets de table.

Marie Sasseur dit: à

C’est a l’age de 17 ans , et grâce à Giono, que Pierre Magnan a rencontré Thyde Monnier, pour la première fois. Heureuse rencontre.
Pierre Magnan a fait connaitre Forcalquier au monde entier, et c’est avec lui et son guide secret, que je vais, dans l’arrière saison partir à la découverte de cette partie du Luberon, celle qui fait face à « l’opulente montagne aimée des touristes, qui s’en va en fumées bleues vers Apt et le plantureux Vaucluse », pour mieux atteindre son  » nœud de mystère  » du côté calcaire et d’autres lieux où trouver du vert, comme on trouverait une oasis.

Si cette première rencontre entre Magnan et Thyde Monnier est amusante, c’est parce qu’il était plus attiré par l’un des tableaux qu’elle avait chez elle. Ce qui est représenté sur ce tableau qui a tellement impressionné Pierre Magnan, c’est Clara, la jeune aveugle du roman de Giono,  » le chant du monde « .
Je n’ai pas le temps de retrouver le tableau ( et les deux ou trois chaisieres et vieux cons qui squattent ici, ne le méritent pas) mais je peux vous donner le nom de l’artiste: Serge Fioro.

et alii dit: à

parce que le peintre luia vu que c’était une chaise typiquement provençale (comparez avec les annonces des ateliers d’aujourd’hui)
 » Peintures de 30, une chaise en bois et jaune paille Piceno sur un sol en briques rouges contre le mur (jour). Ensuite, la chaise de Gauguin, rouge et vert, l’humeur nocturne, les murs et le sol sont aussi rouge et vert, sur les sièges de deux romans et une bougie. Sur la toile et la couche épaisse « . « Quelques jours avant notre séparation, j’ai essayé de peindre son siège vide. Il est une étude de sa chaise en bois brun rougeâtre verdâtre siège de paille, et – au lieu de l’absence – une bougie allumée et quelques romans modernes, « écrivait-il peu à Vincent-Émile Albert Aurier après avoir marqué les deux Chaises. Le projet de van Gogh, maintenant, est tout à fait clair. Pour exorciser le sentiment de vide et de la confusion causée par le départ soudain de Gauguin, van Gogh tira les chaises où lui et son ami étaient assis et parler, de l’art et du monde. Les chaises, de cette façon, ils pourraient servir de points de contact de deux amis maintenant séparés.[1]

Bloom dit: à

On parle ici de pangolin. Juste rappeler que cet animal, le plus trafiqué au monde, vit en Afrique où il est la proie de margoulins qui les revendent en Chine où beaucoup de gens bouffent tout et n’importe quoi.
Le pangolin des margoulins atterrit au marché où il se faire chier dessus par des chauves-souris porteuses du coronavirus, en attendant que le pékin wuhanais moyen (qui serait une femme)vienne faire son plein de pangolin pour le nouvel an et se mette à vaporiser ses micro-particules à tout va, covidée à l’insu de son plein gré.
Il doit y avoir une morale à cette histoire…

Janssen J-J dit: à

@ les deux ou trois chaisieres et vieux cons qui squattent ici,

c’est dommage de nous gâter ainsi par cette chute immodeste, le beau souvenir e la rencontre Monnier/Magnan à Forcalquier, elle était plus romancière que lui n’était peintre, me semble-t-il, et son âne ne s’appelait pas Modestine, car c’était un simple grison d’Arcadie.
https://www.babelio.com/livres/Magnan-Lamant-du-poivre-dane/90534
Bàv et aux utiles chaisières d’églises qui squattent, car elles permettent au moins aux pétroleuses touristiques d’y entrer en coup de vent. Il en faut bin !…

et alii dit: à

et les canisses?
. Empr. au prov. canisso « claie de cannes, natte de roseaux sur laquelle on élève les vers à soie et où l’on fait sécher les fruits », qui, bien que non relevé dans la lexicogr. av. Mistral, est issu, de même que l’esp. canizo, et l’ital. cannicio (de même sens, dep. le xives. ds Al. et DEI), du b. lat. cannicius. Bbg. Grimaud (F.). Pt gloss. du jeu de boules. Vie Lang. 1969, p. 111.

et alii dit: à

Région. (Provence), le plus souvent au plur. Roseau souple et résistant fendu en deux dans le sens de la longueur et dont on fait des claies ou des rideaux protecteurs :

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