2015, année de la guerre en France
(Illustration Carlos Latuff)
426 Réponses pour 2015, année de la guerre en France
Un acte de guerre commis par une armée terroriste, barbare contre notre pays et ses valeurs de liberté, d’amitié. Ce dessin de Carlos Latuff porte tous les mots que nous ne pouvons prononcer.
Le temps du deuil, et de la douleur oui. Pour aujourd’hui. Et réparer les vivants rescapés.
La colère, pour demain.
Hier soir je lisais…
http://lefenetrou.blogspot.fr/2015/11/hier-je-lisais-boualem-sansal-ce-matin.html
La colère n’est qu’une réponse courte a un problème de folie de long terme … Qui veut aller mourir pour Dantzig ?
Les pouvoirs publics s’y attendaient – propos récents du juge Trévidic (Karachi) rapportés dans Le Monde:
« La France est, de fait, confrontée à une double menace. Celle du déferlement de ce que j’appelle les “scuds” humains du djihad individuel, ces hommes qui passent à l’action sans grande formation ni préparation, agissant seuls, avec plus ou moins de réussite, comme on a pu le voir ces derniers temps. Et celle, sans commune mesure, que je redoute : des actions d’envergure que prépare sans aucun doute l’EI, comme celles menées par Al-Qaida, qui se sont soldées parfois par des carnages effroyables. »
4000 personnes à surveiller de près: se donner tous les moyens pour, toute affaire cessante. Frapper au portefeuille les sponsors. Cesser de prendre les gens pour des c…
1515
1610
1715
1815
1914
2015
lus les twits de Nicolas Bay, Louis Aliot, Philippe de Villiers, Gilbert Collard… manque celui de leur pote JC
« N’ayez pas peur ! » (Jean-Paul II)
« Ouvrez les yeux ! » (Alain Afflelou)
faudrait demander de mettre un exemplaire du dernier Enard dans chaque cercueil.
ces gamins qui ont assassiné d’autres gamins de leur âge sont nés en France.
il faudra bien que notre pays de demande un jour comment il a pu engendrer une telle violence.
une violence déjà présente partout dans la société, dans les médias, dans les pubs produite par un monde marchand qui transforme tout en objet commercial désirable.
la société que nous avons construite constitue le terreau fertile qui fait naitre cette violence, notre culture actuelle, avec l’ensemble de ses acteurs, porte en elle les germes de cette violence, notre société a produit cette monstruosité.
C’est le début d’une guerre de trente ans d’après les experts.
Patience…
Masud al-bukhari va tout vous expliquer. Il a la solution.
…
…l’avis d’un maquettiste,!…le scénario d’un suivis théâtral,…récupérer des corps de Syrie ( pour les assaillants ),…
…
…nous refaire le coup de Charlie-Hebdo,!…alors que la guerre est fini, contre ce genre d’islamophobes,!…
…
…un peu trop, cinéma-politique-fiction,!…pour l’équipe gouvernemental en place,!…
…on est les meilleurs, en sécurité,!…cinéma,!…trop de zones d’ombres avec une alchimie d’amalgames de managements à inculper, l’intelligence service,…comme l’attentat, au bateau » green peace « ,au large des côtes austral du pacifique,!…
…
…cinéma, de la compagnie à la royale, très bien imbriqué fort possible,!…
…alors ce Nutella,!…un petit suisse de fromage,!…
…
…ou sont les terroristes, des immigrés de longue date aux chômages,!…vivant dans des H.L.M.,…quel niveau d’insertion sociale,!…refus de collaborer de qui, pour quelles valeurs objectives à partager,!…
…valets de chambre, gay,!…Ah,!Ah,!…
…
…ne pleurons pas ce cinéma sordide,…par des présumés fascho-arabes-perdants d’avance sur les guerres sur son terrain,!…
…
…trop de cinéma, style indiens d’Amérique,!…et ranchs,…des,!…K.K.K.,!…
…vous disiez des Pétains de gauche molle, avant la droite aux paradis fiscaux,!…
…des coups de griffes, sur la Doxa journalistique,!…rien que çà,!…des escrocs aux montages, des zones d’ombres trop faciles à pointer,!…
…
…Y a bon république Banania,!…Milou & Tin-min,!…etc!…
…Cinéma, la France,… » échecs & mat « ,!…vous osez,!…j’ose,!…cinéma d’état,!…vivre avec ses » royaltie bien manager « ,…
…moi, on ne me l’à fait pas,!…noble ou pas,!…mes petits bourgeois de juifs-barbares-nazis,!…ou pas,!…
…la hollandamania du crime,!…
…Fantomas,!Fantomas est là,i…etc,!…
…pas mieux,!…Go,!…
Écrire, puisque il ne nous reste que cela pour faire s’ouvrir les yeux.
Au moment où j’écris, le président tunisien s’exprime sur le perron de l’Élysée, est ce un hasard si son pays est celui qui s’en tire le mieux des pays musulmans, non, c’est le plus occidentalisé d’entre eux.
Le mal est ce qui est écrit dans un livre qui se prétend divin et qui appelle – aussi – à la mort de qui ne s’est pas plié à lui.
Dans toute population, sont des franges de réactivités différentes, certains tamponnent avec bonhomie, d’autres tuent pour des broutilles.
S’il est écrit quelque part que dieu (avec un minuscule ce jour) est avec ces derniers, tout est pourri à la base.
Entendre des musulmans modérés dire que leur livre est la parole divine et qu’ils ne veulent rien y retrancher dit déjà tout ce que certains en feront.
Nous y sommes.
Accueillir toujours plus de musulmans en Occident laissera entrer les loups que ce livre créera sans faiblesse, en plus ou moins grande proportion selon le degré d’indignation et de nihilisme que l’époque encourage.
La nôtre n’en est pas avare, le résultat est là, dans nos rues, dans celle du monde entier.
AO
Et s’il fallait précisément « mourir pour Dantzig » ?
Effectivement c une guerre : il faut donc faire la guerre et non pas des discours ; cela me rappelle une « sortie » de Woody Allen dans un film où il disait -je résume- qu’il pensait que contre les nazis il pensait que les bombes étaient plus efficaces que les livres ! Ou qq chose dans le genre ….
Je digère la nuit.
Ne savais pas qu’on pouvait avoir à digérer une nuit.
AO
C’est la guerre car la France est attaquée par des guerriers, inutile de le nier. Ces guerriers ne sont cependant pas des militaires mais des criminels.
L’une des urgences est de prévenir tout acte de représailles contre des musulmans sur le territoire français.
Une autre urgence est de rétablir la conscription sous une certaine forme, en l’adaptant aux nécessités.
Beaucoup de français souhaitent se rendre utiles à leur pays. On l’a vu dans les hôpitaux parisiens : arrivée spontanée de personnels, don de sang. Il serait impensable que cela ne soit pas exploité dans les domaines de la surveillance et du contrôle.
Cela implique recensement, évaluation, formation, attribution de fonctions, supervision; toute une organisation à faire monter en puissance. Vite.
Ignorer ça serait à mon sens une faute politique et stratégique majeure.
…
…vivre en faisant entrer,!…des immigrés de » religions du crime organisé « ,!…en toute démocratie,!…résultats des courses, retourner chez-vous pondre vos oeufs à Baal de dinosaures,!…
…un pour maman, un pour papa,!…et toi,!…on, t’a oublier de te manger,!…
…manger ses morts,i…au suivant,!…
…bon appétit, comme à la révolution avec moutarde,!…S.V.P.,…merci,!…la serviette,!…etc,!…
…l’émotion de la foie chrétienne à leurres,!…
…
PA, cette pub pour E.E. Schmidt « cette nuit va changer votre vie » (avec une petite lune, qui plus est) « nuit de feu »…
Euh, voudriez pas nous mettre autre chose ?
AO
La nuit de feu dit la pub sur la colonne de droite
Oublions les mots et faisons silence.
L’image du jour est forte : le blanc linceul, le rouge sang, il n’y a que le bleu (du ciel) qui en sort intact…
COMMENTAIRE LE PLUS CON… LE VAINQUEUR EST…. !
genealogie de la violence dit: 14 novembre 2015 à 12 h 25 min
« ces gamins qui ont assassiné d’autres gamins de leur âge sont nés en France.
il faudra bien que notre pays de demande un jour comment il a pu engendrer une telle violence.
une violence déjà présente partout dans la société, dans les médias, dans les pubs produite par un monde marchand qui transforme tout en objet commercial désirable.
la société que nous avons construite constitue le terreau fertile qui fait naitre cette violence, notre culture actuelle, avec l’ensemble de ses acteurs, porte en elle les germes de cette violence, notre société a produit cette monstruosité. »
C’EST NOTRE SOCIETE QUI A PRODUIT CETTE IDEOLOGIE MORTIFERE….. Au fou !
Attila dit: 14 novembre 2015 à 13 h 19 min
« Oublions les mots et faisons silence. »
Après vous, collabo …. !
BLAISE PASCAL, SE REGALE
Arnauld ! retire ce que tu m’as mis dans la bonde pour faire de moi un « philosophe de la joie », je jouis…
» Nous avons eu pendant une belle période de l’histoire récente, ce mouvement des non-alignés dans le tiers-monde qui étaient essentiellement les anciennes colonies françaises et britanniques qui avaient un langage parfaitement laïc, qui n’était même pas ethnique non plus, on ne parlait pas de religion.
On était encore dans un grand mouvement d’espoir d’une plus grande justice internationale, d’une meilleure répartition des richesses à l’échelle du monde. Et puis, tout ce mouvement, progressivement, a été freiné, voire a été très malmené par l’instrumentalisation qui a été faite politiquement, notamment des trois religions monothéistes, qui se prêtent plus facilement à l’instrumentalisation que le bouddhisme, par exemple. Vous rajoutez là-dessus la révolution de l’économie mondiale avec le néolibéralisme qui se joue des frontières nationales [et] la construction de l’Organisation Mondiale du Commerce où il est désormais interdit de faire le la protection pour pouvoir développer des industries locales, pour pouvoir construire une économie nationale.
Cette mondialisation a fabriqué de l’exclusion sociale partout dans le monde et donc quand vous avez l’exclusion sociale, le repli identitaire devient une espèce de réflexe compensatoire. Parce qu’on est perdu, on ne sait plus ce qui vous est arrivé, on ne sait plus pourquoi on est déraciné, et à ce moment-là se développent les martyrologes identitaires qui sont extrêmement négatives.
Moi-même j’appartiens à une de ces communautés libanaises. La diversité à l’intérieur de chaque communauté, elle est énorme! Or quand on est imprégné d’une anthropologie simpliste, qui fait penser que parce que vous êtes chiite, par exemple, tous les chiites sont pareils; parce que vous êtes juif, tous les juifs sont pareils. Donc vous niez la diversité à l’intérieur du groupe, et politiquement le résultat c’est que vous avez l’esprit fasciste qui s’empare de la communauté, et qui veut diriger la communauté. Ça vous donne des postes d’importance politique extrêmement forts. Et qui est du fascisme vulgaire.
C’est pour ça que je suis extrêmement hostile aux représentations communautaires. Vous avez cette espèce d’essentialisation d’un être humain à partir de la communauté à laquelle il appartient. Et si vous ne répondez pas aux clichés que vous avez dans votre tête, vous dites: « Mais alors qu’est-ce que tu es? », la personne cesse d’avoir une existence. »
Georges Corm, Historien (Liban)
Reste un truc qui m’épate…?
Comment Houellebecq peut-il être copain avec Sylvain Bourmeau ?
Que Bourmeau oublie le temps de sa lecture que Houellebecq avance exactement tout ce que ce bon toutou de sociolo décrie partout, peut certes se comprendre par la fascination pour l’écrivain et les postures postmodernes qui structurent « les Inrucks » toutes plus ou moins consciemment issues « d’Extension » (bien plus que de « Plateforme » qui signé par tout autre que MH aurait été qualifié de Finkielkrautien ou Onfrayien pour ce guignolo-sociolo), mais… comment Houellebecq fait-il pour le supporter, lui ?
Juste par plaisir de la dévotion que le sociolo-guignolo lui voue ?
Si tel est le cas, c’est très vilain.
AO
Pas seuls:
http://www.theguardian.com/world/gallery/2015/nov/14/paris-attacks-memorials-victims-friday-13
genealogie de la violence dit: 14 novembre 2015 à 12 h 25 min
ces gamins qui ont assassiné d’autres gamins de leur âge sont nés en France.
Et ces mioches avaient des mamans.
Résumons, Zeus, Descartes, JC… voir ses commentaires édifiants pour ceux qui avaient encore de la sympathie ou de la complaisance pour ce sale type
1515 : un rhinocéros est envoyé au roi Manuel Ier de Portugal
1610 : François de Sales et Jeanne de Chantal fondent l’ordre de la Visitation de Marie à Annecy
1715 : La Compagnie française des Indes orientales introduit le café à l’île Bourbon (Réunion)
1815 : éruption volcanique du volcan Tambora, de l’île de Sumbawa en Indonésie
1914 : Naufrage de l’Empress of Ireland dans l’estuaire du fleuve Saint-Laurent
2015 : la reine Élisabeth II bat le record de longévité sur le trône britannique de la reine Victoria
Toute philosophie, toute idéologie peut connaître des dérives. Ces dérives procèdent presque toujours d’un sentiment d’aliénation très prononcé. Faut-il en dire plus au sujet du cancer qui ronge le monde entier depuis trop longtemps, cancer dont la majorité des victimes appartiennent justement à la religion dont il procède.
La lutte sera longue, dure et éprouvante. Il ne faut surtout pas donner à l’ennemi la moindre chance de croire que nous hésitons. Ce qui nous tient lieu de chefs devra être à la hauteur ou s’effacer. Si «Soumission» a eu quelque valeur, c’est bien pour nous mettre droit devant le choix: nous agenouiller ou rester debout et combattre: Gamelin ou de Gaulle.
C’est la guerre, dit-on.
Comment le croire si on ne désigne pas clairement l’ennemi, ses alliés et qu’on ne définit pas l’objectif de guerre qu’on s’assigne?
Entendu sur Arte, ce midi. A la question « mais si nous n’étions pas allés combattre en Syrie, les attentats auraient-ils eu lieu ? », cette réponse, à mon sens emplie de bon sens : « Nous aurions pu tout aussi bien être, en 2004, la cible d’Al-Qaida… La France n’est pas une cible à cause de ce qu’elle fait, mais de ce qu’elle est : une nation libre, républicaine et laïque ».
Voilà le début du commencement de quelque chose. Se battre non pour ce qu’on fait, ou ne fait pas, mais pour ce qu’on est, ou veut être.
Et perso, je sais, dans ce domaine, ce que je suis. Libre, républicaine, laïque.
Chacun de nous doit en être persuadé. Au nom de tous les siens.
L’objectif de guerre, c’est la défaite de Daech et de tous les mouvements terroristes drapés dans un drapeau soi-disant religieux. Point-barre, et ça me paraît relativement clair, à moi !
Nous sommes l’objet d’actes de guerre,
nous-mêmes projetons des opérations guerrières
mais nous ne sommes pas (encore) en guerre en France
en dépit des émotions, diverses, et des calculs
qui nous y entraîne(ro)nt selon notre état
d’impréparation, morale essentiellement.
La suite nous en préserve, sous peine
de (re)découvrir le poids écrasant
de la guerre déclarée, aiguë
et dévastatrice !
Que le goût du sang
ne nous vienne pas
au fil tranchant
des échantillons
répandus par des
desperados piteux,
ils auraient gagnés
et nous emmèneraient
loin dans leur chute.
La rançon réclamée
par la vraie guerre
est pire, hélas !
Exagérer pour exorciser
est admissible, pas pour exciter.
La guerre est un de ces démons
qu’il est inconscient d’invoquer
sans précaution ni mesure.
Janvier et novembre, si tragiques soient-ils,
n’installent pas cette année la guerre en France.
Il reste bel et bien de notre propre détermination
collective de décider si ce doit être le cas.
Et le sang-froid n’est ni la résignation
ni l’insensibilité. Dommage qu’il soit
nécessaire de le rappeler au milieu
de sanglots légitimes mais aussi
de vociférations récupératrices !
Chairacanoniquement.
Pas encore lu:
Paroles armées, de Philippe-Joseph Salazar (2015)
Philippe-Joseph Salazar est rhétoricien et philosophe. Son dernier livre est bouleversant dans le sens littéral du terme. En effet, cet ouvrage nous oblige à repenser notre représentation de l’organisation de l’Etat islamique. Dans cet essai, l’auteur dissèque minutieusement toute la documentation, les écrits, les paroles, la communication visuelle de ce qu’il nomme, lui, le Califat. Il décrypte la puissance de l’argumentation et la persuasion de masse auxquelles se livrent les djihadistes. Car, pour combattre la propagande terroriste, il faut la comprendre.
Pour l’auteur, face à la rhétorique du Califat, les sarcasmes et les moqueries sont inutiles, dérisoires et contreproductifs, il note : « Il existe une logique à l’œuvre dans le discours califal qui est en décalage par rapport à ce que nous considérons comme logique, raisonnable, persuasif en politique. Une logique d’un autre ordre, une logique qui nous apparaît donc comme perverse ou délirante ; mais il s’agit d’une logique qui possède, outre la profession de foi et sa force évocatoire poétique, une rigueur dialectique. »
« Il faut en finir avec la rhétorique à sensation des médias et des politiciens de profession et nommer le phénomène avec justesse, un califat et ses acteurs soldats ou partisans et ses actions guerre et guérilla. » Le rhétoricien interroge, pourquoi ne pas utiliser le terme de « traîtres » face à ces Français qui combattent leur pays ?
Philippe-Joseph Salazar a décrypté, seconde par seconde, la vidéo officielle du gouvernement intitulée « Stop-djihadisme » ; ce passage particulièrement pertinent démontre à quel point les autorités françaises sont indigentes face à ce phénomène et combien leur réponse est inefficace et stérile.
La principale raison, selon l’auteur, est leur : « refus d’envisager le djihadisme autrement que comme une pathologie d’imbéciles. » Or le Califat, lu à travers ses magazines ou ses vidéos, cible : « justement des jeunes intelligents et éduqués, bénéficiant d’un bon capital culturel et matériel. » Et l’auteur de se demander : « Sommes nous devenus idiots ? ».
Philippe-Joseph Salazar est ancien directeur de programme au Collège international de philosophie. Depuis 1995, il enseigne la rhétorique à l’université du Cap en Afrique du Sud.
Ah, le face à face des gouvernants
et des chefs avec leurs peuples :
lesquels méritent lesquels ?
Napoléon III, Joffre, Gamelin…
Historirement.
« Et le sang-froid n’est ni la résignation
ni l’insensibilité. Dommage qu’il soit
nécessaire de le rappeler au milieu
de sanglots légitimes mais aussi
de vociférations récupératrices ! » (Polémikoeur)
Oui !
Merci, ô masud !
Maintenant nous savons.
Euh… nous savons quoi, au juste ?
Ah oui, que tout ce qui est arrivé est directement imputable aux socialistes et notamment à Christiane Taubira.
Et bien sûr à une fiscalité abusive, à commencer par l’ISF.
Et ce que je trouve scandaleux, ce sont des déclarations comme celles de Sarkozy, remettant en cause la compétence d’Hollande en la matière… Comme si, si c’avait été lui, les attentats n’auraient pas eu lieu… Comme si les services spécialisés, suivant que ce soit Hollande ou Sarko, ne travaillaient pas de la même manière… Comme si c’était une affaire franco-française sur fond de place à l’Elysée… Comme si la violence n’était pas suffisante : qu’il fallait y ajouter la bêtise et l’opportunisme déplacé…
Quant au dessin en chapeau,
il est sans doute sincère
et sensible mais il est aussi
aveu de défaite et de désespoir,
un stade à dépasser au plus vite.
Un choix défaitiste et minant
le moral, qui a besoin du contraire
dans les moments les plus difficiles.
Baisser le pavillon jusqu’à terre
n’est pas le symbole adéquat,
du moins doit-il être loisible
de penser ainsi avant d’avoir
vraiment la tête sur le billot.
Résistantanément.
Peut-être avons nous tort de parler de guerre et d’accorder ainsi aux djihadistes le noble titre de guerriers. On suggère traitres pour ceux d’ici, de malades, de criminels. Je pense à poux, qu’on élimine sans arrière pensée, ou à rats. Les coeurs vaillants et miséricordieux voudront qu’on ait une pensée chrétienne pour ces aliénés. Les nazis, les staliniens, les amis de Pol Pot – faut-il en ajouter? – en méritaient-ils autant?
Évidemment, il y aura beaucoup de victimes innocentes. Et bien mettez de l’ordre dans vos affaires et dans votre conscience, votre mort ne sera pas trop pénible…
à 15 h 25 min
en effet le prêcheur a bien parlé comme toujours
Que le Nain teigneux cherche à tout ramener à lui ne m’étonne guerre. Puissent ses propos aussi vils que d’habitude le condamner à jamais.
Si Hollande est président, c’est qu’il n’était pas question de réélire le Teigneux. De Gaulle, Pompidou, Giscard, Mitterrand, Chirac, auraient eu meilleur tenue et auraient eu un verbe plus assuré que notre pauvre Flamby-au-bord-des-larmes. Mais il faut faire avec. Dieu le protège. Et nous aussi.
Le Nain teigneux (merci mon duc) a tout pour la boucler, lui qui a précipité la Lybie dans le chaos, léché Assad, suivi Bush-Blair en Afghanistan.
Comment ne pas penser à Churchill, le cigare au bec, le sourire aux lèvres quand il en retirait son havane, la mine résolue, et le verbe promettant larmes et sueurs à ses compatriotes dans leur lutte contre le plus grand criminel de tous les temps? Churchill le raciste, le gaffeur, l’alcoolo, le laissé pour compte que Georges VI a bien dû appeler aux affaires pour remplacer Chamberlain trop gentilhomme pour tenir tête à Hitler. Que Hollande n’ait pas peur de la tâche qui l’attend. À voir Valls à ses côtés hier, j’ai vu un regard froid et vengeur. À suivre…
il pérore et s’agite notamment dans l’espoir de pas terminer en taule
Comme tu traites ton ennemi,
tu te révèles à lui semblable
ou tu le modèles à ton image.
Pas aisé à mettre en pratique
mais déterminant à terme.
Réflexigeamment.
Boh on aurait pu garder l’ancien billet c’est la suite…
Le site du Front National n’a pas encore réagi. Marine Le Pen peut-être. Mais son intervention suite à l’attentat contre Charlie Hebdo est absolument irréprochable. Qui saura récupérer ce vendredi 13 mortifère?
(http://www.frontnational.com/videos/declaration-de-marine-le-pen-suite-aux-attentats-de-charlie-hebdo/
Polémikoeur. dit: 14 novembre 2015 à 15 h 15 min
Joffre
I s’est quand même pas mal débrouillé ; surtout pour un X. L’état-major des pointus, Kronprinz, même Hindenbourg et sa « plume » Ludendorff, bien pire et rien moins que des génies. Simplement ça s’est pas vu parce toute « grande tactique » était bloquée par l’ahurissante, et certes conjoncturelle, omnipotence du feu. Donc en clair y avait rien à réfléchir ! Des calculs, au mieux.
Ne vous vexez pas mais je trouve qu’on ressemble à ces petits vieux qui refont le monde, appuyés sur leur canne, assis toujours à la même heure sur un banc de jardin. Aucune influence de leurs échanges sur la marche du monde mais se serrant les uns contre les autres, ils sont moins seuls. C’est de l’amitié bougonne qui ne se dit pas.
Eh bien, aujourd’hui après cette nuit terrifiante, on a froid, on est bouleversés et on ne peut pas vraiment le dire, alors on vient faire un tour ici, pour écouter ces voix presque reconnaissables et ça tient chaud.
Bon, Daaphnée-citron-vert va encore grimper aux rideaux en pestant contre mon cœur miel-caramel mais ça ne fait rien. C’est bon de vous retrouver ici car il fait froid, soudain.
Un ami peintre au Bataclan, hier. Un filleul chanteur&musicien qui aurait dû y être, étant un habitué. Le peintre a pris deux balles, une à la main, une au torse. En train d’être opéré,on me dit qu’il devrait s’en sortir. Je pense à ceux qui sont morts. A Philippe Lançon, à Simon Fieschi dont la route de lutte , de détermination à aller mieux est encore longue, ardue.A ceux que ce genre de traumatismes a déjà atteints de plein fouet, qui savent ce que c’est et dont l’angoisse parfois inexprimable est ravivée. Bcp de courage, d’amour, d’empathie concrète et de fermeté nécessaires pour aller de l’avant
J’aime les analyses fabuleuses de Poléniqué : « Bla ! blabla …Blaaaaah ! …BLABLA !….blablabaaaa…..!!! »
Non ! Christiane ! non ….
Nous sommes d’anciens jeunes pétant de santé, prêts à dévoiler toute cette jeunesse qui dormait en nous, dans nos belles carcasses pleines de cicatrices …
Aux armes citoyens ! Aux armes …
Peut-être sommes nous tous de petits vieux assis sur un banc public, appuyés sur le canne et refaisant le monde. La parole nous est toutefois nécessaire. Et les nouveaux médias nous l’offrent. Marine Le Pen a parlé. Plus virilement qu’à l’époque de Charlie Hebdo. Ça se comprend. Je suis allé au village et le sentiment qui semble animer mes voisins n’est pas la peur. C’est la froide résolution qu’il faudra ce qu’il faudra. Pas de pleurnichage. Faut dire qu’on est pas entre intellos parisiens qui détestent leur pays. Comme les hommes valides de l’île de Sein en 1940, on est prêt à faire ce qu’il faut faire.
L’idolâtrie du sang faut surtout pas en parler… Jamais…
on est prêt à faire ce qu’il faut faire. (Bihoreau)
C’est-à-dire ? Vous avez une idée ?
Ce dont il est nécessaire de se défaire, c’est abandonner l’imbécile croyance que « c’est l’affaire de jeunes cons » ! Ce n’est pas du tout cela !
Les actions sont murement réfléchies : il s’agit d’un affrontement de civilisation et de valeurs, coutumières dans l’histoire des peuples. Ce qui génère les guerres…
Nous avons à combattre des valeurs qui n’ont pas la place dans notre référentiel républicain, qui ne sont pas soluble dans la République …. Cela sera long et difficile d’enrayer un phénomène bien enraciné sur notre territoire ! Sinon, nos ennemis nous soumettrons par l’action d’un petit nombre d’actifs terroristes, et le laisser-faire complice des passifs qui baissent les yeux….
Haux harmes ? Ben on va les voir harriver, nos armes… Des Rafale flambants neufs ! Avé des croissants gammés dessus… C’est que de la peinture, hein !
Blaise dit: 14 novembre 2015 à 16 h 38 min
le sale type de PQ a terminé sa sieste
T’as as l’impression d’être hors sujet, là, Blaise ? Quel genre d’événement faudrait-il pour que tu changes de disque ?
à A : quand lui changera les sien !
Faire ce qu’il faut faire? Regarder ces minables dans les yeux afin qu’ils lisent notre froide et méprisante résolution. Continuer à vivre, à sortir, à boire et à manger, à fréquenter les spectacles en portant à la boutonnière un ruban bleu-blanc-rouge et aux lèvres le dur sourire du soldat prêt à mourir. C’est mieux que de mourir aux cabinets, aurait dit le Général après l’attentat manqué – pur miracle – du Petit-Clamart.
« L’écriture de l’Histoire relèverait de la littérature du réel »
« Benjamin et Célia étaient au Bataclan vendredi soir. Ils racontent l’horreur des corps qui tombaient sur eux. Les flaques de sang et les détonations. Et aussi ces quatre assaillants jeunes, calmes, «pas beaux, mais pas la tête du diable».
«Nous sommes arrivés au Bataclan vers 20h30. Le concert a démarré vers 21h. Nous étions près de l’entrée, vers le bar. Nous étions debout, le Bataclan était plein à craquer. Quelques personnes étaient assises à l’étage au balcon. C’est un groupe de rock assez fun, le public avait entre 20 et 50 ans. Certains parents avaient emmené leurs adolescents. L’ambiance était très joviale. Le groupe jouait depuis environ une heure. Ils venaient de dire «On vous aime Paris» et avaient entamé la chanson Kiss the Devil avec les paroles: I Meet the Devil And this Is His Song», quand on a entendu très clairement des détonations derrière la porte d’entrée. Célia : «Comme le concert était rigolo, j’ai cru à des pétards et comme je n’aime pas ça, je me suis écartée de Benjamin vers la droite. J’ai reçu un truc dans les fesses, j’ai vu bien plus tard que c’était un éclat de balle.»
« Quand le bruit des détonations s’est rapproché, on a compris. On a tout de suite plongé à terre. Le sang giclait partout autour de nous. Benjamin : «Je voyais Célia mais pas son visage. Un corps est tombé sur moi, il s’est vidé de son sang sur mes jambes. Une femme près de moi avait le visage en sang mais elle était vivante. Mon voisin, un homme de 50 ans, s’est fait tiré dessus en pleine face dans la tête, des éclats de cervelle et de chairs sont tombés sur mes lunettes. J’entendais les balles fuser. J’ai essayé de regarder le sol, c’était une immense flaque de sang. J’étais étonnamment calme, j’ai senti mon heure arriver.»
Célia : «Je ne bougeais pas. J’ai pensé aux filles. On n’avait pas le droit de mourir maintenant. Je ne voulais pas mourir, pas là. J’ai bien vu les assaillants. Je crois qu’ils étaient quatre. Ils étaient à visage découvert, très jeunes, dans les 20 ans. Ils n’étaient pas spécialement beaux, mais pas du tout la tête du diable. Ils portaient des gros blousons. L’un des blousons était beige. Deux des assaillants étaient tout de noir vêtus. Celui qui avait un blouson beige avait une barbe courte. Ils étaient typés Moyen-Orient mais parlaient français sans aucun accent.» Une description confirmée par un autre spectateur qui a vu, de son côté, deux assaillants: «L’un portait un survêtement gris et une casquette, l’autre un survêtement noir. Ils avaient chacun une mitraillette en bandoulière à la main. Le premier devait avoir une vingtaine d’années, les traits fins, typé nord-africain, un jeune maghrébin à la peau claire. L’autre, un peu plus grand et plus baraqué, était peut-être un peu plus âgé, mais pas plus de 30 ans. Je me souviens qu’il avait les cheveux courts», explique Cédric Rizzo, 41 ans.
L’un d’eux a dit: «Vous avez tué nos frères en Syrie, nous sommes là maintenant», tout en tirant sur la foule. Ils étaient pros : ils chargeaient et rechargeaient leurs fusils. C’était une fusillade non-stop. L’un d’eux a dit: «Le premier qui bouge son cul, je le tue.» Célia : «Mon portable était allumé car je venais de filmer des bouts de concerts mais je ne l’ai pas sorti. Heureusement, ceux qui le sortaient étaient tués immédiatement. J’ai bien fait attention à ne pas croiser leurs regards.»
« Au bout d’un long moment, peut-être quinze minutes, on a entendu une cavalcade. On a espéré que c’était la police mais c’était une dizaine de gens qui courraient d’un bout à l’autre de la salle. Il y a eu des échanges de tirs.
Après, il y a eu un petit répit. Un groupe a réussi à sortir par la porte d’entrée. Célia : «A ce moment-là, j’ai réussi à rejoindre Benjamin. On s’est levé. Il y a eu une bousculade mais il y avait beaucoup de blessés. Beaucoup ne pouvaient pas bouger et leurs amis voulaient rester près d’eux. A nouveau, il y a eu des coups de feu. On a tous replongé par terre. Quelques minutes plus tard, un homme avec un brassard de police a hurlé «dépêchez-vous, sortez, sortez!». C’était vers 22h30, bien avant l’assaut final. On a enjambé des corps. L’escalier était jonché de cadavres. Benjamin était derrière moi, il ne m’a pas vu sortir. Une fois en bas de l’escalier, on s’est retrouvé, on s’est pris la main. On entendait encore des tirs dans la salle. On a vu les fenêtres et les portes brisées et les corps des vigiles. On a couru comme on a jamais couru dans la rue. Autour de nous, ce n’était pas une vague massive, on était peu, seuls ceux près de la porte d’entrée ont pu sortir, les autres étaient coincés à l’intérieur et sont restés otages. On a eu beaucoup de chance d’être vers la sortie. Un policier nous a récupérés et nous a emmenés vers une porte cochère d’un immeuble voisin. Les blessés étaient regroupés là. Un homme est mort malgré un massage cardiaque. Les pompiers sont arrivés, ils étaient très peu nombreux, cinq seulement. Un policier nous a demandé de ne pas bouger. La police, les pompiers et le Samu étaient peu nombreux à ce moment-là, ils étaient débordés.»
Benjamin : «Les gens de l’immeuble sont descendus, ont offert à boire et une famille nous a recueillis dans son appartement. Ils ont mis un drap sur leur canapé car nous étions couverts de sang, de la tête, des cheveux, du visage aux pieds. L’adolescent de la famille m’a offert un tee-shirt. Quand je suis allé dans la salle de bains au bout d’une heure, j’ai découvert à quel point j’étais couvert de sang et de bouts de cervelle. Un ami est venu nous chercher à quatre heures du matin. On avait besoin de voir des gens qu’on connaissait. (Pleurs).
On est en vie. Mais les images dans la tête sont super dures. Cela fait du bien d’en parler aussi. On va avoir besoin d’une aide psychologique. On a beaucoup de chance. Nous étions à la fois tout près des assaillants et près de la sortie. C’est un soulagement que les assaillants soient morts. Nos filles dorment toujours chez la mère de Célia. Heureusement. Nous avons besoin de nous reposer un peu avant de les retrouver.»
Truinas le 21 avril 2001 – Philippe Jaccottet (éd. La Dogana).
Écrit pour André du Bouchet :
« … Un filet maillé de paroles qui rassemblait, qui enveloppait comme un manteau, mais qui n’enfermait pas, n’emprisonnait pas, au contraire ; puisque toutes les paroles disaient un passage, étaient elles-même passage, un pas après l’autre – et la montagne alors, cessant de paraître un mur, devenue simplement ce qui porte la neige à sa cime, la nuit qui fleurit au lever du jour à son sommet lointain.(…)
Ou ce serait comme une main qui se retire, un visage qui se détourne.
Le soleil de la vie qui recule d’un pas, puis de beaucoup de pas.
Je me demande s’il peut encore passer un oiseau dans ce ciel-là. »
En France, on a tout de même laissé sur le carreau au fil des siècles des tapées de nos aïeux qui sont morts pour défendre la liberté, notre liberté de vivre comme nous en avons décidé, suivant nos règles républicaines, démocratiques et laïques …
(…pleurs sur divers visages émus aux larmes)
Ce n’est pas pour que des théocrates débiles exécutant un vieux plan rétrograde nous réduisent à une soumission d’un nouveau genre, venue de l’intérieur, sans le secours d’une armée régulière !
Aux armes ! Allumez les Lumières ! En avant mes frères ! Mort aux tueurs !….
@ »C’est bon de vous retrouver ici car il fait froid, soudain ». Sans doute…,
bien sûr, nul ne peut empêcher quiconque de commenter, de dire sa rage, son désespoir, son émotion, son froid, son besoin de (s)’expliquer l’épreuve ; bien sûr, on aurait préféré que la rdl se taise ne serait-ce que 24 h, que chacun rentre en soi plutôt que de continuer à s’élucubrer ; bien sûr, on voudrait avoir des certitudes explicatives pour des solutions immédiates et définitives, de sorte que la raison de la survie surmonte et domine la frustration agissante de la barbarie morbide au delà des slogans tout faits, que les pauvres mots de la pitié triomphent sans ricanement sur ceux d’une offensive capable d’emporter le mal… bein sûr, bien sûr… Mais la rdl n’est pas d’un grand secours. Il faut chercher en nous mêmes ce à quoi nous pourrions renoncer de nos petites combines pour faire entendre une autre petite voix, différente de celle à laquelle le pseudo de chacun nous a habitués.
Bien sûr, j’aurais dû me taire, mais j’ai froid.
Faudrait pas trop analyser d’où vient l’air bombant les torses par ici, ça laisserait songeur sur les valeurs étalées partout dans leurs écrins de mensonge. Blablabla qu’ils disent… par divisions incomptables…
Vivre debout. Ce soir, minute de silence, déclaration solennelle que la décision de ne pas annuler un spectacle sur la guerre, sur toutes les guerres avec l’extraordinaire actrice de Dheepan.
Ce sont les lieux de divertissement, de plaisir & de culture qui ont été visés. Se divertir, s’amuser, prendre du plaisir & se cultiver encore plus fort – se raffermir l’esprit & le corps pour l’épreuve qui vient.
Et puis cessons les caricatures: pour ne citer qu’eux, les membres du réseau du Musée de l’Homme (Boris Vildé, Anatole Lewitsky, Yvonne Oddon, Agnès Humbert, Germaine Tillon…), des « intellos parisiens », ne furent pas moins courageux que les pêcheurs de l’Ile de Sein.
« Bien sûr, j’aurais dû me taire, mais j’ai froid. »
Impossible de se taire en pareille circonstance ! Pour le froid : moufles, petite laine, et grog bien chaud …
que?
time for bed…
« Et ce que je trouve scandaleux, ce sont des déclarations comme celles de Sarkozy, remettant en cause la compétence d’Hollande en la matière… »
Clopine, je viens de lire la déclaration officielle de Sarkozy sur le site des LR…Je n’y ai pas vu l’ombre d’une critique du gouvernement ou du Président…
Vendredi noir, ‘black Friday’ disent les anglos, le jour des soldes folles, on trouve des armes à tous les coins de rue.
Vendredi 13, les assassins sont-ils superstitieux ? sur qui le malheur tombera-t-il ? On va direct au ciel le vendredi 13 ? Celui qui croyait au ciel et celui qui n’y croyait pas…
Nous avons froid… oui froid dans le dos. Froid de ne pas savoir où se fera le prochain carnage, faut-il se planquer au fin fond de la cambrousse ? Faut-il faire comme si de rien n’était pour conjurer le sort en espérant que cela tombe sur les autres ?
Parler, parler, parler encore, écrire, écrire, écrire encore, pour conjurer sa peur, pour montrer qu’on existe encore.
Le silence c’est la mort, la mort c’est le silence.
Un linceul n’a pas de poches… pour y mettre ses petits crayons de couleur.
Quittons nous sur un point d’histoire toujours discuté … !
Va savoir pourquoi, je songe au Comté de Provence, aux hérétiques, et je me retrouve à rêver à 1209, Béziers, Arnaud Amalric, aux Albigeois et à Simon de Montfort…
Il est grand temps de se ressaisir, entouré d’amis sûrs, avant la nuit cauchemardesque.
A. dit: 14 novembre 2015 à 16 h 40 min
Vous avez une idée ?
On leur demande de s’arrêter ?
Il faut se convaincre, en France, et en Occident :
– qu’il ne s’agit pas de « jeunes cons » à la dérive
– que nous sommes en guerre : un système de valeurs contre le nôtre
– que cela va être long et difficile
– que l’islam n’est pas soluble dans la république, ni dans la démocratie ….
– que ce seront les plus forts qui vaincront
Et là…. on peut avoir de l’inquiétude.
utiliser le nom de Descartes pour voir ce que JC écrit en son nom est une imposture inqualifiable
Ce soir, pas de pot-au-feu devant la cheminée avec l’ami Philippe: nous allons dîner à l’auberge du village où d’après madame Lucienne il y aura du monde car il semble qu’on s’est donné le mot. Les quatre Mahométans du coin étant plutôt du genre pépère, pas trop de risque, même le jeune Ali, barbu mignon qui ne pense qu’au fringues (et pas trop aux filles, curieux…) et à faire la fête. Tiens, on pourrait l’inviter. Deux vieux messieurs avec ce minet, ça va jaser…
Entre les posts d’Attila, qui pense que ces attentats sont l’effet d’un complot américain comme le 11 septembre (sous le fil précédent), les commentaires antisémites de Jambrun-317 ème section (que Bloom continue à confondre avec ce brave Marcel), les déclarations pontifiantes de ueda-masud et la provoc à deux balles de JC, on ne sait plus où se faufiler pour résister à la sottise ambiante.
« Entre les posts d’Attila, qui pense que ces attentats sont l’effet d’un complot américain comme le 11 septembre (sous le fil précédent) »
?????
A. ne sait plus où aller…. Conseillons lui l’Armée du Salut.
L’horreur et l’effroi reculeront d’autant plus que nous nous ressemblerons : libres, laïcs, républicains.
Nous n’avons pas le choix…
Rassemblons nous !
Tous derrière Clopine…..
(honteux sera celui qui pense mal)
Pauvre Ali, en pleurs au téléphone mais ému et ravi de dîner avec nous. Son copain Alain viendra avec nous. Nous aurons tous les trois couleurs à la boutonnière. Bon, on dira ce qu’on voudra. Ali a ri quand j’ai soulevé la question avec lui. «Vous savez, vous n’êtes pas moches du tout, vous et monsieur Philippe…»
passer de Descartes à Résumons, tout le courage de la brêle de PQ, ya que les fiottes pour faire ça
les commentaires antisémites de Jambrun-317 ème section
????????
Rassemblons nous !
Tous derrière Bihoreau…..
(honteux sera celui qui pense mal)
Pas « honteux », « résumons » : plus vraiment vivants, en tout cas plus pour longtemps.
Si vous aviez la moindre pudeur… La fin de la cantilène mise en ligne résume mieux la situation que vos mots résumés, résumons…
La pudeur ? Une odeur, une consistance d’étron !….
«Résumons 14 novembre 2015 18 h 13 Rassemblons nous ! Tous derrière Bihoreau…..»
Surtout pas. Vous pourriez effrayer Ali et Alain…
SCOOP
Le gouvernement vient de prendre une décision remarquable pour un gouvernement socialiste : l’Ile d’Yeu va être aménagé en centre de vacances illégal pour les 4000 déconateurs en liberté, mais fichés.
Un peu comme les camps américains pour Japonais après Pearl Harbour…. cela s’appelle le pragmatisme.
« Clopine, je viens de lire la déclaration officielle de Sarkozy sur le site des LR…Je n’y ai pas vu l’ombre d’une critique du gouvernement ou du Président… » (gontrand)
Elle parlait peut-être de Louis Sarkozy, dit Sarko Junior, qui aurait tweeter des critiques contre le gouvernement avant de les effacer…
Les spécialistes disent que la police jouira de pouvoirs exorbitants pendant douze jours. Qu’en fera t-elle? Règlements de comptes? Nettoyages préventifs? Je vais inviter Ali et Alain à dormir ici, au cas où. Pour simplifier les choses, ils auront la même chambre. Oui, oui, il n’y a là qu’un lit deux places…
Pléthore de commentaires inutiles chez les bien-parlants, mais aucun compte-rendu sérieux sur les réactions dans les cités du 93 ou dans les quartiers Nord de Marseille.
« Des cris de joie »!
Si, si!
« Ils » ne cesse de s’envoyer des #Paris brûle!
Nous n’en savons rien ou pas grand chose alors qu’elle est là, la question essentielle.
MM. les journalistes, encore un effort!
Je regrette de n’être pas en France pour voir par moi-même, en particulier dans les quartiers de la ville méridionale de M. que je connais.
C’est toujours, comme on dit, « plus compliqué », le dit, le non-dit, le malaise…
Pourtant, la bataille se livrera aussi au sein même de nos compatriotes musulmans et non contre eux.
Ne serait-ce, réalistement, qu’en raison de la nécessité tactique du diviser pour gagner.
C’est Daesh qui espère la confusion entre la guerre contre le totalitarisme islamique et le traitement indifférencié, irréfléchi, de l’ensemble des personnes d’origine musulmane sur le territoire français.
« Une action résolue », etc?
Très bien mais intelligente if you please!
Bihoreau !
Vous reste il un peu de la religion de nos pères ?
Lucien Bergeret dit: 14 novembre 2015 à 18 h 24 min
Il ne s’améliore pas avec l’âge, le pissous à Nico. Qu’il reste donc à New York.
Camarade, on devrait parler comme pour les curés « en fuite de vocation », de « journalistes défroqués » !
…. avez vous lu Albert Londres ?…
(sans vous attarder au style, terriblement vieilli…)
Bihoreau, même s’il vous reste un peu de la religion de vos pères, si le JC vient se réfugier chez vous pourchassé par des men in black avec kalach, tirez-le avec de la balle pour sanglier.
Je n’ai rien perdu de la religion de mes pères dont j’ai toujours tenté de privilégier l’amour et non la haine, le partage plutôt que l’égoïsme et le pardon au lieu du ressentiment. Assez vieux pour avoir fait mon service en Algérie, où j’ai vite vu qu’il fallait partir le plus tôt possible, je peux vous rassurer: je sais tirer à bout portant. Dieu reconnaitra les siens!
Vous semblez vous étonner, Attila, mais je me réfère simplement à vos propos complotistes :
Attila dit: 13 novembre 2015 à 23 h 30 min
A qui croyez-vous que ces attentats font le plus de torts, il n’y a pas de hasard ?
Quant à Jambrun-317ème, inutile même de lui répondre.
Illustrer le terrorisme par un dessin de Carlos la Touffe, faut le faire.
Sergio dit: 14 novembre 2015 à 17 h 46 min
« On leur demande de s’arrêter ? »
Fastoche, de par le fait
christiane dit: 14 novembre 2015 à 16 h 16 min
« Ne vous vexez pas mais je trouve qu’on ressemble à ces petits vieux qui refont le monde, appuyés sur leur canne, assis toujours à la même heure sur un banc de jardin. Aucune influence de leurs échanges sur la marche du monde »
C’est très vexant pour ce pauvre ueda ce que vous dites là, lui qui ne cesse de s’efforcer d’éclairer nos ténèbres! comme rien ne lui échappe, il risque de se demander s’il ne prêche pas dans le désert, ce qui bien sur ne le découragera pas lancé comme il est sur la voie de la bonté
«Yolais à 18 h 40»
Qui est JC? Notre Seigneur Jésus Christ? Je tirerais plutôt sur les hommes en noir…
Bihoreau duc de Bellerente dit: 14 novembre 2015 à 19 h 03 min
Qui est JC? Notre Seigneur?
Oui.
nadine tseutseu évidence a une baisse de forme.
Vers 11H, hier soir, sans avoir encore connaissance des attentats de cette nuit, je répondais au pseudo « il n’y a pas de hasard ? », A.
« A qui croyez-vous que ces attentats font le plus de torts » voulait signifier que les premières victimes sont les français d’origine musulmane, pratiquants ou pas.
Passou, qui devait être au courant des derniers évènements, à fort opportunément répondu que ceux qui subissaient le plis grand tort, c’était les victimes et leur famille.
Ensuite, alerté par des amis, j’ai mis les informations à la télé : après ça, il n’y avait plus rien à dire et se taire…
Ce que j’ai fait toute la journée, ne reprenant mes esprits que maintenant.
Rien à voir avec les histoires fantasmées de complots que vous me prêtez…
Renato 19h17
Qu’avez vous contre les homos notoires? J’en compte parmi mes meilleurs amis. Au régiment, ils étaient souvent très braves. Mais pas très notoires. Ça se savait quand même. Je garde un souvenir très tendre d’un petit Corse qui aurait pu étrangler un sanglier d’une seule main. Faute de grives j’ai mangé des merles…
Bihoreau duc de Bellerente dit: 14 novembre 2015 à 19 h 03 min
JC est notre terroriste à nous qu’on a, une saleté qui trolle la RDL sauf quand il dort.
C’est des petits mecs qui investissent dans Mappy au final
Elle a trouvé une petite pièce disjonctive…
Imaginez pour moi qui suis du populo, la douleur que cela représente! Imaginez la douleur, d’être ce populo spectateur alors que… alors que quoi? Ce n’est pas de ces trucs de populo! Donc c’est grave, on est un peu dépassé par ce genre d’inattendu! Le populo n’étant pas favorable à ce qui ne convient pas à sa survie, cela fait présager que la populace ne sera pas d’accord et ne sympathisera aisément sauf en cas de lien de famille!, parce que pour certains, il reste ce lien!
Bihoreau duc de Bellerente dit: 14 novembre 2015 à 19 h 31 min
Hihihi…
Salut à vous, M. le duc, vous avez de l’allure!
Une solidarité patriote, de Bloom à Bihoreau?
Possible.
Combien de temps?
Je vais vous faire part d’un petit test.
– « Tu vas dire, devant moi, immédiatement, « Vive la France! »
Les réactions sont nécessairement variées au sein de cette nation d’anarchistes (enfin, ils se voient comme ça, ça leur fait plaisir si on leur dit ça, des moustachus à guitare, su’l’Pont des Arts).
Voici le résultat observé:
Ah c’est pas simple.
L’un a crié spontanément (vieux militant pro-irlandais, mais père dans la coloniale).
L’autre a gagné du temps avant d’obtempérer.
Un autre encore a pris un air rigolard (arrête tes conneries) avant de pousser sa gueulante (« si tu y tiens »).
Etc.
Mes amis je suis fier.
Je n’ai cette semaine enregistré aucun échec (mais beaucoup de bavardage inutile tout autour, bien sûr, ce n’est pas très grave).
Confrontés à l’image que convoque le cri « Vive la France » (la disparition demain, de votre vivant, de la chose-française), chacun y va d’un caveat (« mais l’Europe d’abord, hein ») mais personne, sous mes yeux, qu’il s’appelle Maurice, Lihua ou Muhammad, n’a eu le culot de nier activement son propre réflexe patriote.
C’est satisfaisant!
« Vive la Nation » (1790).
tseutseu dit: 14 novembre 2015 à 19 h 03 min
comme rien ne lui échappe,
Dans mes bras, Dédé!
S’il y en a un qui doit jubiler ce soir, c’est bien Bachar el-Assad !
– A Daesh, la France reconnaissante.
« Ton parti m’a rendu les couleurs de la France »…
Je t’ai écouté, Daesh, comme le je fais toujours, car je te respecte, ô mon ennemi.
Ce soir, nous avons disputé un match amical avec nos voisins allemands (c’est de l’autre côté d’un fleuve appelé Rhin, le savais-tu, c’est un lieu de poètes et de musiciens).
Merci, Daesh, pour ta traduction:
« Un match entre les croisés français et les croisés allemands ».
I beg to differ, Daesh, le God n’est plus mit uns, mais si tu savais comme tu nous fais du bien!
Continue, je te prie, tes attaques meurtrières.
Elles accableront des familles, hélas.
Mais elles rapprocheront nos peuples.
Saches, Daesh, que nous autres bons Européens, athées, catho, juifs, protescul, muslim, trouvons dans ta maladresse, dans tes courtes vues, les moyens de nous aimer davantage.
Hourrah!
Attila dit: 14 novembre 2015 à 20 h 55 min
S’il y en a un qui doit jubiler ce soir, c’est bien Bachar el-Assad !
Le consensus qui monte, c’est:
(1) Jubile ce soir, Bachar, jubile.
(2) Fais ton boulot demain et protège, s’il te plait les minorités non-sunnites.
(3) Après-demain, casses-toi: nous avons prévu pour ta famille et tes zélotes une retraite plus que confortable.
Tu passeras un jour devant un tribunal international, il ne faut pas rêver, mais tu seras alors tellement gâteux, Bachar, que tu ne sauras plus faire de différence entre ce qui te fait du mal et ce qui te fais du bien.
Deal?
Cette unité a peu près été retrouvée.
Bihoreau duc de Bellerente dit: 14 novembre 2015 à 19 h 31 min
Mais pas très notoires. Ça se savait quand même.
Ezactement ; cela se savait quand même, mais on n’en faisait tout un fromage. Ca pouvait venir sur le tapis comme n’importe quel sujet, on passait très normalement, ensuite, à autre chose. C’était un état de fait, on n’avait rien à y voir particulièrement, on en avait comme copains, en aucun cas cela aurait pris les proportions de maintenant, et tout le monde était bien mieux comme cela. Y avait pas de respect de machin de truc, seulement comme personne embêtait personne… Et on y pensait beaucoup moins, c’était Untel épicétou… Quoi demander de mieux ?
@ masud al-bukhari
Tu sais que t’es bête, toi ?
c’était Untel épicétou… (Sergio)
Hum, pas très flatteur pour baroz, ça, dirait Phil.
masud al-bukhari dit: 14 novembre 2015 à 20 h 33 min
Dans mes bras, Dédé!
Voyons, masUd, confondre D. avec le petit troll à pseudo multiple est indigne de ta sagacité habituelle.
N’importe qui dit: 14 novembre 2015 à 23 h 10 min
Hum, pas très flatteur
Un peu de Philip Roth pour la route ?
« L’identité commence là où la réflexion s’arrête. »
L’identité, c’est la partie basse de nous-même, hein, faut pas se faire d’illusion. L’autre, c’est la propriété de tout le monde, et c’est là qu’il y a les belles toiles, les musiques enchanteresses (oh ben ça c’est fort, alors…) et les textes incendiaires (comme les brunes !)…
Le hors-identité, c’est quand on oublie l’identité ; ça dure pas… On peut s’aider avec des produits !
On a bien essayé de tendre l’autre joue au djihadistes en faisant bombance chez la mère Lucienne mais le coeur n’y était pas pour tous. Mon pauvre petit Ali avait honte de ses ancêtres et se demandait si Dieu le punirait s’il prenait un peu de bordeaux, lui qui aime bien boire. «Pourquoi te punirait-il toi et pas moi?» La théologie n’étant pas son fort, il a souri et bu avec nous. Il dormira chez son ami Alain. Ces deux garçons semblent s’aimer d’amour tendre. Et cela ne choque personne, enfin pas devant moi, colonel à la retraite qui ne tolère pas la vulgarité dans les rangs. Allons, vieille France recrue d’épreuves, tu peux encore étonner le monde si tu cesses de te diminuer, affligeante manie ramenée d’Angleterre en 1815 avec les émigrés.
Bihoreau, z’aviez pas un vague plan cu* avec le p’tit Ali?
N’importe qui dit: 14 novembre 2015 à 23 h 10 min
pas très flatteur pour baroz
Et puis, au fait, lui i s’en tape, il est d’une famille de sortes de grands-ducs vénitiens ; il prend jamais le métro, que l’Orient-express… Par Brigue et le Simplon ! Et ensuite le vaporetto…
…
…un liens,!…pour les anti-sémites,!…
…la nuit de cristal,!…toujours plus,!…
…
…anti-sémites,!…des juifs, des arabes, l’Afrique du Nord,…au Sud,!…l’économie politique,!…
…
…l’autoroute de la soie, les croisades, le profit vous maudiras,!…
…sanguinaires des managements,!…la pression à explosée,!… » continuons le combat « ,!…des victimes, des pauvres, des soumis à l’état, à l’Euro,!…
…et ce franc,!…a de Guaule,!…
…la sixième république à Pétain, c’est que çà vole haut,!…Georges Clémenceaux,!…
…l’agressivité des riches,!…vous rêver, le partage, et nos domaines de la France en églises » nobles « , chevaleresque non point,!…des pétro-dollars, passe encore,!…
…toutes ces idées folles, pour transformer la France,!…en Bysance,!…
…tout ces turcs, à nous la mettre en divisions diversions,!…
…et nos juifs aux pouvoir,!…tiens voilà du boudin,!…Ah,!Ah,!…
…sanguinaire, on est né dedans,!…du vent,!…etc,!…
…le Crash, Concordes supersoniques alors,!…
…toujours plus, les fauteuils en capsules indépendantes avec parachutes automatique,!…
…
…la garantie allemande des pilotes, et des voitures WW,!…rembourser quoi,!…le profit de la chair à canon,!…
…idéologues lobbyingstes,!…du profit sur la mondialisation,…et toutes les innondations,!…qui gouverne, pourquoi faire,!…des banquiers d’abords,!…
…j’ai rien, vu,…etc,!…Louis XVI,…la tête tranchée,!…faut Ricolla sanguinaire,!…Ollé,!…picador politicien,!…une autre à 15 h, après le tiercé,!…Go,!…
…les connivences, le flair du papier satinée,!…etc,!…
…suivant,!…un autre anti-sémites,!…
…je vous écoute, non rien,!…laisser vous parler, votre mini-jupe, j’en ai vus d’autres des célestines à pointer de haut-niveaux,!…
…des tailles fines,!…
…jamais, sans châteaux et domaines et principauté,!…mon université, mes hommes à octroyés les mérites à mes lèche)culs démocratiques,!…suivant du mérite à fleur de peau, tout ces lys en bières,!…
…ne crachons pas dans l’étendard de la soupe,!…etc,!…
…envoyez,!…bataille navale,!…des banquiers monopoly,!…les champs élisées,!…
…aval,!…aval,!…mieux que çà, le fiel de morue,!…au final,!…
…
…la technologie, mes Dieux,!…
Courcouronnes, Chartres, Syrie, le Bataclan: chassez l’intrus.
« L’identité, c’est la partie basse de nous-même, hein, faut pas se faire d’illusion. L’autre, c’est la propriété de tout le monde, et c’est là qu’il y a les belles toiles, les musiques enchanteresses (oh ben ça c’est fort, alors…) et les textes incendiaires (comme les brunes !)… » (Sergio)
Contre-sens absolu…. c’est l’inverse : l’identité est la partie haute, le reste de nature environnementale, paysagère.
Qu’est-ce qui fait que le 13 novembre 2015 un lieu de spectacle est devenu un tragique lieu de mémoire ?
Le Bataclan
50, boulevard Voltaire
Tél. : 01 43 14 00 30
Métro : Oberkampf ou Filles-du-Calvaires
Cet ancien café-concert du Second Empire, construit sous la forme d’une pagode en 1864 par l’architecte Charles Duval, tire son nom de la célèbre opérette « chinoise » Ba-Ta-Clan d’Offenbach et Halévy.
À l’origine, on pouvait venir y voir des ballets et des numéros d’acrobatie puis des vaudevilles à la mode, tels ceux de Scribe.
En 1883, la scène du Bataclan présenta au public sa première revue et, deux ans plus tard, sa première opérette.
Mais l’établissement ne connut vraiment son heure de gloire qu’à partir de 1892, date à laquelle il fut racheté par le chanteur Paulus et que l’on vit défiler sur ses planches Harry Fragson, Aristide Bruant ou même William Cody alias Buffalo-Bill.
Repris par Max Dorfeuil en 1897, il accueillit alors Dranem et Félix Mayol.
Transformé en salle de cinéma de 1926 à 1969, le Bataclan fut victime d’un terrible incendie en 1933, puis partiellement détruit et reconstruit en 1950 pour se conformer aux nouvelles normes de sécurité en vigueur.
La nouvelle salle garda néanmoins sa capacité d’accueil de 1500 places.
En 1976, Elie Touitou racheta le Bataclan et c’est à son fils Joël Laloux, qui en prit la direction artistique, que l’on doit le renouveau actuel de cette salle de spectacle légendaire où se produisirent dès lors Alain Bashung, Lou Reed, Téléphone, NTM et Prince.
David et Cathy Guetta y organisèrent leurs premières soirées, et Jamel Debbouze, Jean-Marie Bigard et Dany Boon, entre autres, y présentèrent leurs one man show.
Le Bataclan a été classé au titre des Monuments historiques en mars 1991.
Depuis 2004, il est dirigé par Jules Frutos et Olivier Poubelle et, tour à tour théâtre, discothèque et salle de concerts le public a pu y applaudir de célèbres groupes, tels Snoop Dogg, Eels, Oasis, The Kills, Stromae, Robbie Williams, IAM, ou encore Damien Saez.
En 2006, la façade a retrouvé des couleurs éclatantes, mais pas le toit en pagode dont il était superbement coiffé à l’origine.
« Ces personnes sont encore recherchées. Faites tourner »
http://www.ledauphine.com/france-monde/2015/11/14/attaques-a-paris-qui-sont-les-victimes
Bihoreau duc de Bellerente à 19.31,
la seule chose notoire c’est la présence plutôt encombrante d’un usurpateur… et depuis le temps qu’il sévit… enfin, votre distraction m’étonne…
Quand l’ironie s’en mêle:
Bataclan – Métro : Oberkampf ou Filles-du-Calvaires
Kampf = combat / Calvaire (sans « s ») = lieu de sacrifice.
Le 13 novembre était la « Journée internationale de la gentillesse » (« concept » gnangnan née à Singapour au début du siècle)…
« Plus de 11.000 individus fichés pour radicalisation en France » (figaro)
Le principe de précaution implique qu’on leur offre des vacances à Cayenne dans un Centre Aéré bien clos ( à construire quand le bâtiment va, tout va), avec cours de rattrapage laïc, démocrate et républicain.
Ensuite un examen de contrôle sur l’importance de Proust dans la littérature ombilicale, puis un diplôme de citoyen « Français de souche ».
Les quelques-uns qui échoueront par mysticisme anti-occidental seront froidement exécutés pour mauvaise conduite, et comme longtemps en Chine, les balles facturées à la famille….
Entendu ce matin Madame Verniglia rue Fournier nous dire à propos de JC Résumons-Descartes : « mais qu’il est con, mon dieu qu’il est con »
Attila
Analyse: «Symboliquement, c’est la Place de la République qui était visée»
http://www.letemps.ch/monde/2015/11/14/analyse-symboliquement-c-place-republique-etait-visee
Nous ne comprenons pas votre acharnement contre un mort, évidence ! Que vous a t il fait ? Il a séduit votre sœur, votre mère, votre grand mère ?
C’est que vivant, il était capable du meilleur comme du pire. Là, nous serions dans le meilleur ….
Il est en stage chez nous, votre JC, son passage « demi-dieu chargé des questions cosmopolitiques » est prévu en août prochain pour limiter les oppositions.
Regardez la vidéo dans le lien que j’ai mis ici : le message adressé au Bataclan etait clair !
Remarquable hauteur de vue d’Alexandre Lacroix.
Quand on se rend compte de l’âge des uns et des autres, c’est terriblement réaliste.
« Le point commun entre les victimes et les coupables des attentats d’hier, c’est l’absence de perspectives. »
Hasard ?
—
Baroz, sur certains réseaux « sociaux », il en est qui se félicitent de l’opération. On a le vertige quand on regarde cette France-là au fond des yeux froids.
Et si on essayait d’utiliser la raison? Dans cet exercice il y a un préalable : écarter complètement l’émotion. Voyons. Dans l’actuel conflit entre la France et le « groupe de l’Etat Islamique » (c’est plus ou moins comme ça qu’on le définit) il y a, d’un côté, un pays dont le gouvernement démocratique, à tort ou à raison, avait décidé de mener une campagne diplomatique et militaire pour contrer le développement d’un dangereux fléau terroriste qui menaçait des régions lointaines au-delà la Méditerranée; et de l’autre, un ensemble de courants religieux disparates qui appliquait une politique et des moyens d’action militaires pour le moins moralement contestables. Deux visions du monde peu conciliables et éventuellement conflictuelles. C’est ce qui s’est passé. Après quelques hésitations et sous le prétexte hautement prestigieux de la lutte contre le label « terroriste », plusieurs avions de l’Etat démocratique ont survolé la région et laissé tomber républiquainement un certain nombre de bombes sur les têtes obstinées des terroristes. Et ce qui s’est passé est que les terroristes ont répondu selon leur stratégie terroriste, en semant la terreur. Qu’est-ce-que vous voulez, si vous jetez des bombes sur la tête des gens … Et maintenant c’est la guerre; avant – période des bombes sur la tête de terroristes – ce n’était pas encore la guerre. Mais, étant donné la réponse du 13 novembre, c’est-à-dire, après « cet acte de guerre » (sic), on est en guerre.
On peut s’étonner de l’étonnement des quelques va-t-en-guerre héxagonaux : Hollande, Fabius, Manolito. Comment cela? Nous, à peine si nous avions envoyé quelques Rafales persuasifs, et tous son rentrés sains et saufs; jamais un de nos fantassins a osé fouler le sable humide d’autrui. On l’a joué clean. Un regret, quand même. Notre ennemi était Bachar al Assad ; maintenant on l’épaule. Où se cache notre 007 national, libérateur de la Libye? Est-ce que BHL a pris la retraite?
le mort JC est apparu chez Sophie Avon, sûrement son fantôme ?… tu deviens de plus en plus ridicule avec tes démêlés pitoyables pour te faire disparaitre, on ne va pas de lâcher, on ne lâche pas les lâches
Manifestations de recueillement un peu partout, relayés par les médias : il ne faut pas trop en faire, le recueillement correctement mesuré est normal et nécessaire, l’action l’est aussi.
N’oublions pas que nous sommes regardés par le monde entier, la force et la détermination doivent s’exprimer aussi au niveau individuel.
Le Président Hollande n’a a jamais remporté mon suffrage, c’est le moins que l’on puisse dire. Je suis pourtant derrière lui, jusqu’à ce qu’il soit remplacé en toute légalité. C’est le Président de mon Pays.
Encore une fois, une énergie immense se dégage du peuple qui a été frappé. Celle-ci doit être canalisée et intelligemment utilisée, non pas en jérémiades mais en action.
Il est primordial que cela soit compris et organisé au plus vite.
Dans la période à venir nos militaires vont être engagés dans des actions de guerre terrestre en territoire étranger. Ils ne pourront pas en même temps être sur le territoire métropolitain pour effectuer des patrouilles et des contrôles. Les forces de sécurité ne pourront pas non plus se démultiplier à l’infini.
Les types qui demandent en cours pourquoi les Américains ne sont pas jugés pour crimes contre l’humanité ou qui vident des bombes odorantes en classe de physique, c’est types nihili-rigolo-negationistes.
C’est pas la peine d’aller faire un carton chez le coiffeur après ça. La classe continue !
Yo
« Le point commun entre les victimes et les coupables des attentats d’hier, c’est l’absence de perspectives. »
Contre-sens complet, cette soi-disant absence de perspectives partagée par les terroristes et les victimes, lvdlb !
Tout simplement ils ne comprennent pas la satisfaction de tuer de la jeunesse occidentale pourrie quand on se veux un combattant islamiste en « mission » !
Quant à l’absence de perspectives de jeunes aimant trainer un vendredi soir en terrasse ou au concert, mais qu’en savent-ils ?! L’affirmation est gratuite …
Evidence, vous n’êtes pas sérieuse ! Il est là, mort, en face de moi….et en pleine forme, qu’est ce que vous racontez ?! Bien à vous !
« … Et maintenant c’est la guerre; avant – période des bombes sur la tête de terroristes – ce n’était pas encore la guerre. Mais, étant donné la réponse du 13 novembre, c’est-à-dire, après « cet acte de guerre » (sic), on est en guerre. »
« L’Etat islamique en visuel tous les matins et tous les soirs »
C’est tous des gros malades et de la mousse bien faite devant la caméra. Y’a qu’un martien pour le croire, et attendez, c’est pas tout les satellites se cassent la gueule. Là dessus Y’a une sur-écriture dans les caisses de la Fed et les billets chinois sont faux.
Vous voulez un renseignement, une olive?
Qui a pris son bain très longtemps?
« Mon sentiment, c’est que les jeunes auxquels on a à faire aujourd’hui appartiennent déjà à une génération «no bullshit». Ils ont intégré que la compétition économique allait rendre leur vie difficile. Ils ne croient pas aux lendemains qui chantent, ils savent que, quand ils auront 65 ans, le système français des retraites sera en faillite. C’est une génération pétrie de réalisme, contrairement aux babyboomers, qui ont été gâté par une situation économique paisible et prospère. Le point commun entre les victimes et les coupables des attentats d’hier, c’est l’absence de perspectives. Les terroristes sont ceux qui ont décidé de fuir dans le passage à l’acte » (Alexandre).
Non, je ne pense pas que le monde d’aujourd’hui soit réductible à cette opinion boboïsante des plus sommaires et truffée des poncifes les plus lénifiants.
Tous les ans, nous avons droit à la qualification d’une prétendue nouvelle génération : « no bullshit », ça vient de sortir, et ça va partir… Or, toutes les générations sont les mêmes, avec les mêmes espoirs, les mêmes angoisses, les mêmes défis, à quelques faibles variantes près : désir de vivre intense et peur de mourir légume.
« Vous voulez un renseignement, une olive? »
j’veux du soleil.
https://www.youtube.com/watch?v=gCFB-s2-Pkc
Evidence: c’est pas la Clopine avec ses yeux de merlan frit?
Diagonal dit: 15 novembre 2015 à 11 h 02 min
vous n’avez ps bien lu, je crois qu’il parle de la violence de nos sociétés.
violence dans le monde du travail, dans les images médiatiques, dans les pubs, dans les relations humaines, dans les injustices sociales, dans obscénités des richesses des nantis faire à la misère des autres.
comment de ne pas voir cette brutalité de notre monde libéral et capitaliste, il faut mettre des lunettes, c’est cette brutalité qui fait naitre des tarés comme ces gamins.
tant qu’on refusera, comme vous, de le voir, de fermer les yeux, de dire « oui mais c’était pareil avant et ce sera pareil après », alors ça continuera, d’autres gamins viendront tirer dans le tas.
l’hypocrisie de dire la violence c’est eux, et nous, nous incarnons une société paisible, c’est refuser d’admettre la réalité, tant que cette hypocrisie durera ça continuera.
la violence c’est aussi ça :
We got him…. we got him… A la fin, ça fait que le front polisario c’était une bande d’urgence pour y poser la navette.
Le mieux serait peut-être de se taire pour retrouver le malheur qui conge fort : les pauvres morts ne parlent pas. Les rejoindre dans leur silence, méditer, laisser monter ce qui fut leur présence. Les moulins médiatiques brassent des paroles. Bien sûr il faut remplir le vide, c’est une manière de se défendre. Certains disent qu’ils prient pour Paris, pourquoi pas si c’est leur autre manière. Le langage peut y aider.
Je me tais.
J’écoute les battements de mon cœur, comme un hommage aux pauvres morts. Je leur donne à entendre ma vie, mon pas ; leur souvenir bat à ce rythme. Je voudrais les serrer de plus près, ces anciens vivants qui étaient comme nous avant-hier. Je les vois avec leurs rires du vendredi soir, leurs mots d’esprit, leurs joies, et peut-être hélas pour certains leur ultime tristesse. Je les entends, j’entends leurs voix, leurs fourchettes, les verres tintent, je devine leurs yeux brillants dans la nuit. Je voudrais les serrer un par un contre moi, ceux qui sont morts, ceux qui vont mourir encore. Il me semble qu’on peut y parvenir si l’on noue sa gorge et qu’on prête l’oreille à la tiédeur de ce novembre.
Se taire c’est laisser aux pauvres morts de Paris toute la place de notre silence respectueux et qui dure.
Je ne ramènerai pas leur nombre à un signe mathématique : 129 ? 200 ? 300 ? Non. Ne pas les regrouper. Ils sont chacun une seule, un seul. Je sais bien qu’on les dénombre pour y voir clair. Je n’ai pas envie d’y voir clair. Leurs visages me flottent là-devant en un brouillard lumineux, écoulement épuisant. J’ai envie d’être épuisé d’eux. Je les vois.
Je ne m’ouvrirai jamais assez au respect de leurs visages.
Et tout d’un coup il chez un démonstrateur WordPress Twiter?
2015, je vous le dis, c’est la fin du monde.
Le fameux vous êtes ici. Je spécule comment moi?
Tel du globe entier l’INFERNAL bulletin.
…silence qui cogne fort…
Encore une fois, une énergie immense se dégage du peuple qui a été frappé. Celle-ci doit être canalisée et intelligemment utilisée, non pas en jérémiades mais en action.
Il est primordial que cela soit compris et organisé au plus vite.
« Dans la période à venir nos militaires vont être engagés dans des actions de guerre terrestre en territoire étranger. Ils ne pourront pas en même temps être sur le territoire métropolitain pour effectuer des patrouilles et des contrôles. Les forces de sécurité ne pourront pas non plus se démultiplier à l’infini. » (deneb)
Qu’est-ce que vous suggérez?
Doit-on comprendre organisation de milices armées, lynchages peut-être?
Réfléchir un peu avant de dire ou de faire n’importe quoi ne nuit pas.
« comment de ne pas voir cette brutalité de notre monde libéral et capitaliste, il faut mettre des lunettes, c’est cette brutalité qui fait naitre des tarés comme ces gamins » (11:16)
Nous avons là, miracle, le sommet de la conn.erie boboïde ! Est ce que quelque part dans ce monde brutal terrestre un système non-libéral et non-capitaliste a transformé la brutalité de la vie en gros-câlin bisounours, en rendant les gens plus heureux ?
Non, mais quel c.on !… et un dimanche en plus ….
Quelle pomme, ce prunier ….
@raymond prunier dit: 15 novembre 2015 à 11 h 33 min
Oui, un compte pour un. Un seul à la fois avec son histoire foudroyée.
Votre texte me parait juste.
Bonne idée, le port d’armes : au Bataclan on aurait économisé 60 morts.
On se fout du « un par un » dans une guerre, nom de dieu !
Les Ricains ont été bons en lâchant leur prune rayonnante sur Hiroshima et Nagasaki : les Japs ont arrêté les frais tout de suite.
« Un par un », c’est un raisonnement de la famille, excusable, compréhensible, pas un raisonnement de responsable d’une Nation en guerre voulant gagner…
C’est le résultat qui compte dans une guerre : pas les pertes.
@ChristiaNNe dit: 15 novembre 2015 à 10 h 28 min
pas la peine de rajouter de la… « n » à mon prénom.
Quand j’ai quelque chose à dire, je l’écris.
Quant à trouver mille et uns responsables ? la « haine » est le nœud de ces actes démoniaques, là où elle a guidé les mains des tueurs.
En une moindre mesure, parfois, elle plane ici. On la reconnaît à ce qu’elle détruit.
JC pour le port d’armes : normal, c’est tout lui
@11.16 « comment de ne pas voir cette brutalité de notre monde libéral et capitaliste, il faut mettre des lunettes, c’est cette brutalité qui fait naitre des tarés comme ces gamins. tant qu’on refusera, comme vous, de le voir, de fermer les yeux, de dire « oui mais c’était pareil avant et ce sera pareil après », alors ça continuera, d’autres gamins viendront tirer dans le tas » (sic transit au Carambar).
Que la « violence » du monde « libéral et capitaliste » (où la transcendance paradisiaque n’est plus elle-même qu’un aimable rahat-loukoum sucré), ait produit des « gamins tarés » sans que l’on s’en soit rendu compte à cause de « lunettes aveuglantes » ayant pour effet de mettre tout sur le même plan,… Ouf…, voilà une pensée forte, à défaut d’un argument, sinon raté, du moins très cohérent.
Reprenons :
1/il y a des « gamins » tarés qui tirent dans le tas.
2/ ils sont « tarés » parce que nés dans un monde violent et brutal et n’ont rien à perdre à vouloir l’anéantir et s’y anéantir. la tare qu’ils portent en eux est avant tout sociale.
3/or, la société dans laquelle ils vivent, ce monde d’aujourd’hui n’est pas celui d’hier (apparemment, il serait devenu plus difficile, la catastrophe écologique plane sur son destin, on y suffoque ?)
4/mais, nos lunettes de vieux myopes nous feraient croire le contraire, ou du moins que nous vivrions dans le même monde, que rien de fondamental n’aurait changé sous un même soleil.
5/ alors qu’il faudrait continuer de lutter en alerte contre ce monde devenu au contraire beaucoup plus brutal, plus violent et sans perspectives pour ses gamins perdus sous un soleil devenu moins chaud.
6/ il nous reviendrait (à nous autres les bobos athées républicains du Xe et XIe, irresponsables de n’avoir connu qu’un vague obscurantisme tenu éloigné de nos plaisirs hédonistes), d’édifier un nouveau monde moins brutal et plus fraternel, de sorte à ce que les gamins tarés s’y trouvent une place parmi nous autres, et ne tirent plus dans le tas avant de se tirer d’ici et dessus.
7/ Oui, à défaut d’un diagnostic partagé, faisons que le conservateur de droite (moi) devienne le progressiste de la gauche extrême (toi). Y’a qu’à faire comme tu dis, copain. J’ai pas besoin de te raconter ici comment je m’y prends pour faire quelque chose
Je veux que tu nous expliques. On reste à l’écoute, prends tout ton temps H. (ou caramba encore taré… euh, raté).
JC et son arme : il est tellement maladroit qu’il est capable de la retourner contre lui, paf !
Ba-Ta-Clan
(Halévy-Offenbach)
KÉ-KI-KA-KO, voyant le roman de Fé-an-nich-ton.
Ciel ! un roman illustré ! vingt centimes la livraison ! la Laitière de Montfermeil ! Paul de Kock !
FÉ-AN-NICH-TON, se levant et voyant la Patrie.
Ciel ! ce langage ! ce numéro de la Patrie, un Français !…
KÉ-KI-KA-KO, saisissant Virginie.
Une compatriote !… oh ! sur mon cœur !… oh ! dans mes bras !…
FÉ-AN-NICH-TON, avec dignité,
Monsieur…
KÉ-KI-KA-KO.
Quoi !… n’êtes-vous pas la jeune mandarine Fé-an-nich-ton ?…
FÉ-AN-NICH-TON.
Quoi !… n’êtes-vous pas le Chinois Ké-ki-ka-ko ?…
KÉ-KI-KA-KO.
Gâchis des gâchis !… galimatias des galimatias !… elle n’est pas Chinoise !…
FÉ-AN-NICH-TON.
Il n’est pas Chinois !… mais, ô monsieur ! vous qui parlez français !… parlez !… parlez encore !… parlez toujours !… faites murmurer à mon oreille la douce langue de la patrie !…
KÉ-KI-KA-KO.
Mais, avec plaisir, avec délices, avec ivresse, avec volupté, avec transport, avec rage !… Parler français !… parler français !… Oh ! ma mâchoire !… disloque-toi, démantibule-toi et livre-toi avec enthousiasme à cet exercice national !…
…et c’est pour cela qu’il se prétend mort notre bon vivant
Non c’est des petits keufs comme on voit à la saisie des données en principes.
C’est à dire par une métaphore l’affichage des morts à l’écran.
Chez Rambo, on apprend à les compter
Les Créateurs savent ça en rajountant 10 heures.
12 ou 7, ça finit par millimètre.
Et une arme de service, ça s’astique.
De là à appeler ça une démonstration brillante de ce qu’on devrait faire ou dégager, y’en a plus qu’à en appeler à la bonne foi ou à la raison.
« la tare qu’ils portent en eux est avant tout sociale »
On verse dans le taubirianisme : et les parents, dans tout ça ?
les parents sont avant tout des êtres sociaux ; que viennent faire valls et taubira dans tout ça ?
Reprenez donc une autre olive sous le soleil, Christiane.
« à (vous) autres les bobos athées républicains du Xe et XIe, irresponsables de n’avoir connu qu’un vague obscurantisme tenu éloigné de nos plaisirs hédonistes »
@ fake du 15 novembre 2015 à 12 h 25 min
C’est bon, tu gaves, à force.
Les politiques de génération de M. Hollande, ou de celle de M. Valls n’ont pratiquement aucune culture historique (en gros, après Mitterrand, c’est fini).
Valls déclare ça:
« Ce que je veux dire aux Français, c’est que nous sommes en guerre », a-t-il martelé samedi soir (martelé!), invité du journal de TF1.
« Et parce que nous sommes en guerre, nous prenons des mesures exceptionnelles et nous frapperons cet ennemi pour le détruire, ici en France, en Europe, mais aussi en Syrie et en Irak. »
«Nous faisons face à un acte de guerre organisé méthodiquement par une armée terroriste, djihadiste, qui avait déjà organisé planifié des attentats.
« Nous devons nous attendre à d’autres répliques, mais nous répliquerons coup pour coup pour détruire Daech, pour détruire cette armée terroriste. »
Comment se fait-il qu’on n’en croit pas un mot?
Et qu’au lieu de rassurer, ces paroles creuses et improvisées ne font qu’inquiéter davantage?
C’est un homme qui a des qualités mais qui est en fer blanc, il n’est pas fait pour des situations difficiles.
« Nous sommes en guerre »!
On confond tout, actions de guerre, état d’hostilité, définition de l’ennemi inséparable de ses alliés…
Ce serait simple si l’ennemi, c’était « Daesh »!
Et du reste, qui est le « nous »?
La définition de l’ami n’est pas aussi importante que celle de l’ennemi?
Ces déclarations à l’emporte-pièce sont militairement absurdes et chaque auditeur le sent instinctivement.
La France va « détruire » Daesh au Proche orient?
Qu’il commence par dessiner une politique au plan national et européen, abordant ce qu’il faut bien appeler désormais la question musulmane.
Qu’il nous indique comment il s’y prendra pour choisir d’isoler artificiellement une force qu’il appellera « islamisme » du reste des populations d’origine musulmane.
Puisque sans cette opération de division, sa « guerre » est perdue.
C’est une opération infiniment plus difficile que d’envoyer un porte-avion au Levant, et ça passe par une politique à la fois ferme et rusée.
Qui en est capable, chez nous ou chez Merkel?
Aujourd’hui, personne.
@la vie dans les bois – 15 novembre 2015 à 12 h 25
C’est prodigieux de le voir assis si bas, visage à hauteur des touches, les mains si agiles et lui murmurant on ne sait quelles paroles. Il fait bloc avec son piano. Ils se parlent. C’est magnifique ! De plus ces variations accompagnent souvent mes pensées car elles étirent le temps installant une impression d’infini, d’inachevable.
MERCI.
« abordant ce qu’il faut bien appeler désormais la question musulmane. »
la grande folle de uhuh fait sa pige obsessionnelle.
J’ai ouï dire que Picador 1er était parfois un peu « speed ».
Christiane, dites plutôt merci à javert.
Il plane sur la canopée.
Je joins à la communauté rdlienne ce lien, un hymne d’harper Lee à la justice et à la tolérance qui m’a pas mal déçu (l’époque n’est plus la même ?), c’est un roman qui pourrait peut-être encore sauver bien des enfants perdus sans colliers. Qu’en avez-vous pensé, Christiane ?
http://www.pagedeslibraires.fr/livre-8645/va-et-poste-une-sentinelle.html
Est-ce ainsi que Paris meurt…
@Résumons….. dit: 15 novembre 2015 à 11 h 44 min
Vous écrivez :
« On se fout du « un par un » dans une guerre ! »
Non, JC, je ne crois pas qu’il faille oublier chacun de ces visages, chacune de ces vies. A ne voir que la masse on devient indifférent.
Pour cette nuit si proche et si terrible, au contraire, redonner un visage, une histoire, une famille, des amis à chacun de ceux qui sont morts ou qui souffre, gravement blessé, dans un hôpital.
c’est si complexe un homme, il faut être tellement attentif pour comprendre ce qu’il était devenu, d’où il venait, quelles étaient ses espérances quand le temps s’est arrêté pour lui.
Idem pour chacun de ces tueurs.
@la vie dans les bois dit: 15 novembre 2015 à 12 h 38 min
???
Pourquoi mettre 3 ?
Je vous explique simplement que le 12h25, est un joueur.
Spécialiste de Bach.
Parle si tu as des mots plus forts que le silence euripide
Bruxelles, les Hollande, les Merkel, les Valls et leurs prédécesseurs, toute cette bande incapable de gouverner est en train d’installer durablement, par son incurie, son inconscience, son cynisme, l’extrême droite dans toute l’Europe.
– La question musulmane?
Il faudra vous y faire, elle va parfumer notre 21ème siècle, comme le mythe de l’Etat total faisait rêver le précédent.
Autre exemple d’impuissance volontaire du leadership européen sur la question des « migrants » (quelle merveilleuse année que 2015!).
Chacun connait la part décisive des Etats-Unis dans la destruction de l’équilibre des sociétés iranophones (Afghanistan) ou arabophones (Irak…).
Même si les Etats vassaux (France, Angleterre) y ont joué plus que leur part, c’est surtout l’Amérique qui par son capitalisme moralisateur, à l’époque de Bush, est à l’origine de l’actuel désastre migratoire.
C’est ainsi que le ressente, en tout cas, la majorité des Européens.
Et pourquoi, s’il vous plaît, devant ce problème d’ampleur mondiale, les leaders européens ne saisissent pas les Nations Unis pour que les Etats-Unis acceptent de bon gré leur propre quota de réfugiés?
« Que chacun assume sa part de connerie! »
Ils n’ont même pas osé poser la question: le voisinage, la proximité géographique c’est notre destin, n’allons pas déranger notre maître qui ne s’intéresse aujourd’hui qu’au Pacifique.
Paul edel dit: 15 novembre 2015 à 12 h 58 min
Parle si tu as des mots plus forts que le silence euripide
Le problème de l’appel au silence, c’est qu’il rompt le silence.
C’est injuste, je me bornait à claquer les fesses de la « Vie », aveugle à la question musulmane, et Matrix m’a modéré!
Quant à se taire, c’est déjà fait. Rendez-vous dans trois semaines pour un premier résultat. Est-il impossible de voir que la colère monte si vite qu’il n’y a plus de temps pour le deuil?
Qui nous aura mené là?
Ils les trouvent lâches et malhonnêtes?
Peut-être Mallarmé qui les arrête.
Chaloux dit: 15 novembre 2015 à 13 h 23 min
Qui nous aura mené là?
Ueda ? JC ? Chaloux ? WG ? DHH ? Closer ?,
Tous ?
Les pleureuses.
Chaloux dit: 15 novembre 2015 à 13 h 06 min
Le mélenchono-marinier pousse son petit cri de guerre.
Hugueu !
Il faut avoir le courage de ses larmes.
« Bruxelles, les Hollande, les Merkel, les Valls »
Ah mais c’est bien sûr !
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