50 penseurs lancés vers leur Everest
Déjà, ça commence mal. Prospect est un magazine qui se présente comme celui « qui a la plus grande portée et la plus grande profondeur intellectuelle par rapport à tous les autres ». Bon, si c’est eux qui le disent…. Comme chaque année depuis 2004, ce mensuel britannique considéré comme de centre-gauche lance un vaste sondage auprès de ses lecteurs afin qu’ils élisent « Les 50 plus grands penseurs de l’année ». Les listes, on adore ça dans la presse anglaise et dans les journaux américains. Après tout, chacun ses manies. Un jour qui sait, le DSM classera la taxinomie dans les pathologies parce qu’un laboratoire aura un nouveau produit à écouler. Cette année donc, ils en ont sélectionné cinquante afin de les proposer au suffrage légèrement moins qu’universel.
Dans un chapô de circonstance, ils enrôlent Margaret Mead, Keynes et Victor Hugo pour justifier l’urgence d’un tel sondage à une époque violemment antiintellectuelle, ce qui n’est pas faux, et pas seulement à cause de l’énergumène de la Maison-Blanche encore en liberté à l’heure où nous mettons sous presse. En fait, la seule vertu de ce sondage est de nous interroger sur le sens que l’on donne à Prospect, et plus généralement de ce côté-là de la Manche, aux notions de « penseur », d’« intellectuel », d’« influence » et, appliquée à ces catégories, de « grand » (pour ce qui est de « année », on est d’accord, c’est 2019). Manifestement, ce n’est pas le même que le nôtre. Déjà, « penseur » n’a pas cours chez nous. Ni notion ni concept, ou alors très flous, plutôt une auberge espagnole.
Qu’on n’y trouve pas de Français, peu importe, cela ne témoigne pas d’une grande curiosité. Mais on ne dira pas qu’Espagnols, Italiens, Allemands, Indiens, Chinois s’y bousculent non plus, ce qui est plus embêtant. Quant à la sélection des 50 élus, les yeux m’en tombent. On dirait que leur seul point commun est d’exprimer leur pensée en anglais. Quatre écrivains seulement : Naomi Alderman, Svetlana Alexievitch, Ta-Nehisi Coates, Arundhati Roy (trois femmes sur quatre, jusqu’où va l’obsession de la parité…), pourquoi pas, il faut bien se serrer un peu et donc exclure quand on se limite à cinquante. Mais pour laisser la place à qui ? Georges Soros, quelqu’un d’important sans aucun doute mais dans un autre domaine que la pensée, et Greta Thurnberg qui témoigne surtout de la dérisoire infantilisation de l’époque (car si la cause est juste, ses prises de parole, discours ou interviews, n’évoquent vraiment pas un Everest de la pensée).
Cela dit, jugez-en par vous-même : la liste est là et malgré tout, si ça vous prend de voter, eh bien votez ! Et pour ajouter à la confusion, un petit extrait du Journal intime d’Amiel à la date du 27 février 1851 :
Le penseur est au philosophe ce que le dilettante est à l’artiste. Il joue avec la pensée et lui fait produire une foule de jolies choses de détail, mais il s’inquiète des vérités plus que de la vérité, et l’essentiel de la pensée, sa conséquence, son unité, lui échappe. Il manie agréablement son instrument, mais il ne le possède pas, et encore moins le crée-t-il. C’est un horticulteur et non un géologue, il ne laboure la terre que ce qu’il faut pour lui faire rendre des fleurs et des fruits, il ne la creuse pas assez pour la connaître. En un mot le penseur est un philosophe superficiel, fragmentaire, curieux ; c’est le philosophe littéraire, orateur, causeur, ou écrivain ; le philosophe est le penseur scientifique
.(« 320 alpinistes faisant la queue en mai dernier pour accéder au toit du monde » photo Nirmal Purja Magar)
1 774 Réponses pour 50 penseurs lancés vers leur Everest
« et remerciez-moi d’essayer d’apaiser les âmes monologuant dans la tourmente ! »
Quitte à leur passer la camisole de force, JJJ ?
Evitons toute polémique, il fait trop chaud pour ça !
Et puisque toutes images ont une histoire :
With their respective lions —
» mighty monoceroses with immeasured tayles » —
these are those very animals
described by the cartographers of 1539,
defiantly revolving
in such a way that
the long keel of white exhibited in tumbling,
disperses giant weeds
and those sea snakes whose forms, looped in the foam, » disquiet shippers. »
Knowing how a voyager obtained the horn of a sea unicorn
to give to Queen Elizabeth,
who thought it worth a hundred thousand pounds,
they persevere in swimming where they like,
finding the place where sea-lions live in herds,
strewn on the beach like stones with lesser stones —
and bears are white;
discovering Antarctica, its penguin kings and icy spires,
and Sir John Hawkins’ Florida
» abounding in land unicorns and lions;
since where the one is,
its arch enemy cannot be missing. »
Thus personalities by nature much opposed,
can be combined in such a way
that when they do agree, their unanimity is great,
» in politics, in trade, law, sport, religion,
china-collecting, tennis, and church going. »
You have remarked this fourfold combination of strange animals,
upon embroideries
enwrought with » polished garlands » of agreeing difference —
thorns, » myrtle rods, and shafts of bay, »
» cobwebs, and knotts, and mulberries »
of lapis-lazuli and pomegranate and malachite —
Britannia’s sea unicorn with its rebellious child
now ostentatiously indigenous to the new English coast;
and its land lion oddly tolerant of those pacific counterparts to it,
the water lions of the west.
This is a strange fraternity — these sea lions and land lions,
land unicorns and sea unicorns:
the lion civilly rampant,
tame and concessive like the long-tailed bear of Ecuador —
the lion standing up against this screen of woven air
which is the forest:
the unicorn also, on its hind legs in reciprocity.
A puzzle to the hunters, is this haughtiest of beasts,
to be distinguished from those born without a horn,
in use like Saint Jerome’s tame lion, as domestics;
rebelling proudly at the dogs
which are dismayed by the chain lightning
playing at them from its horn —
the dogs persistent in pursuit of it as if it could be caught,
» deriving agreeable terror » from its » moonbeam throat »
on fire like its white coat and unconsumed as if of salamander’s skin.
So wary as to disappear for centuries and reappear,
yet never to be caught,
the unicorn has been preserved
by an unmatched device
wrought like the work of expert blacksmiths —
this animal of that one horn
throwing itself upon which head foremost from a cliff,
it walks away unharmed;
proficient in this feat which, like Herodotus,
I have not seen except in pictures.
Thus this strange animal with its miraculous elusiveness,
has come to be unique,
» impossible to take alive, »
tamed only by a lady inoffensive like itself —
as curiously wild and gentle;
» as straight and slender as the crest,
or antlet of the one-beam’d beast. »
Upon the printed page,
also by word of mouth,
we have a record of it all
and how, unfearful of deceit,
etched like an equine monster of an old celestial map,
beside a cloud or dress of Virgin-Mary blue,
improved » all over slightly with snakes of Venice gold,
and silver, and some O’s, »
the unicorn » with pavon high, » approaches eagerly;
until engrossed by what appears of this strange enemy,
upon the map, » upon her lap, »
Its » mild wild head doth lie. »
Marianne Moore, Sea Unicorns and Land Unicorns
@12.21, Nous ne polémiquons jamais tous les deux, vous le savez, et même quand il fait froid. Car nous sommes ouverts et bienveillants aux autres, à tous les autres, même à celles que nous n’aimons pas trop. Nous construisons la paix, inlassablement, nous pacifions, ne sommes-nous pas si fiques, comme disait Eugène ?
A quoi sert la lune?
Un bon conseil à toustes, pour la journée :
https://www.youtube.com/watch?v=GGzRGGg6qxY
Matinée sportive, à 8 h 30 25° et à 11 h 10, 32°, soleil et ombre, sans tiques.
Basquiat, I am not a crook, huile sur couverture de livre, vente aux enchères sous peu.
https://scontent-cdt1-1.xx.fbcdn.net/v/t1.0-9/67326461_1063281800528921_4401242434923659264_n.jpg?_nc_cat=100&_nc_oc=AQl3R6xL9RfN9sPF4NW7wy6Zge10Rq1PVbXAtW09NR7EXd19yDksnL8s3rNHHpQ8B9c&_nc_ht=scontent-cdt1-1.xx&oh=393006e763c211a3b6f2697de50eb191&oe=5DE1C838
La lune, renato, n’est pas strictement nécessaire du point de vue de la physique, c’est à dire astronomiquement parlant, quoique ses influences physiques soient bien connues : marées, croissance des plantes, clarté.
Du point de vue astral elle est absolument nécessaire. Notre monde matériel ne pourrait pas exister sans elle tel que nous le connaissons. Plus loin, l’Homme lui-même ne pourrait exister. Elle est l’un des compléments qui autorisent le monde physique. Le monde physique n’existe pas en premier lieu contrairement à ce que beaucoup croient. C’est le monde astral qui définit les caractéristiques (ou même la possibilité d’existence) d’un ou plusieurs mondes physiques.
La Lune y a un très grand rôle.
Elle est à relier au péché originel, c’est pourquoi la vierge Marie l’a sous ses pieds (cf : Apocalypse de Saint-Jean. Et le monde physique, matériel, ne peut exister sans cette faute originelle.
J’espère me faire bien comprendre, ce n’est pas facile pour quelqu’un comme vous d’aborder ces sujets subtils.
Je m’demande si renato n’est pas sous l’influence grandissante du Martini dry.
un de mes livres de prédilection, et alii (je le relis régulièrement).
Alan B. 24 juillet 2019 à 11 h 21 min
Un article du critique littéraire et universitaire James Wood (lui aussi passé par Eton à peu près à la même période que Cameron, B. J. et Rees-Mogg) souligne quand même quelques continuités :
« Of course there were subgroups and cliques. The largest faultline, really, was intelligence. The boys whose fathers and grandfathers had been to Eton, who inherited the school like an old watch or a family farm, didn’t have to use their brains, even if they had them. Those who had arrived more precipitously at this grand place – via academic or music scholarships, pushy middle-class parents, raw social experiments of one kind or another – had to live on their wits. King’s Scholars, who had won their scholarships by competitive exam, were set apart, herded into their own house and sartorially marked off with short black gowns, giving their closed world the aspect of a curious social laboratory. I always felt a bit sorry for my brother when I caught sight of him running towards lessons, clutching his ‘K.S.’ gown to his sides like a bird holding in its wings, a clever animal in an alien habitat.
By and large, these scholars were middle-class or upper-middle-class, the children of academics, doctors, self-made businessmen. If they were posh, they were interestingly so, like the brilliant mathematician and future Fields medallist Timothy Gowers, whose father was a composer and whose great-great-grandfather had been a famous neurologist. Or they came from bohemian and eccentric families, like Boris Johnson, perhaps with a hint of social arrivisme. Johnson, by the way, looked pretty much the same at 15 as he does at 55, and was a familiar sight as he charged and flapped his way around the college lanes. The bigfoot stoop (he was known as ‘the Yeti’), the bumbling confidence, the skimmed-milk pallor, the berserk hair, the alarming air of imminent self-harm, which gave the impression that he had been freshly released from some protective institution: all was already in place.
Over the years, I’ve resisted writing about Eton, for the usual reasons but mainly because I dislike a retrospect that might sound like some nasty combination of complaint, boast and self-pity. All three modes are unwarranted, as far as I’m concerned. I have largely happy memories of the school and eventually flourished there much as my socially avaricious mum hoped I would. But complaint doesn’t have to be merely self-interested. In 1984 I couldn’t have predicted that politics in the early 21st century would be so contaminated by my schoolfellows. Cameron became prime minister in 2010, and British life began to resemble a set-up from a Johnny English comedy – soon the prime minister, the mayor of London and the archbishop of Canterbury were all old Etonians. […]
Suddenly we were back in the 1960s, when the Conservative Party, looking around for a successor to the old Etonian Harold Macmillan, chose between two other Etonians, Lord Hailsham and Alec Douglas-Home. How had this happened?
Much worse was to come. Cameron tossed the rotten bouquet of a referendum to the nation. Seemingly, it was done lightly – politics as one of his careless posh parties. On the eve of Brexit, here was Boris Johnson, flamboyantly convictionless, writing pro and anti pieces for the Daily Telegraph, essentially back at school again – a place he never left – as if winging an end of year exam or Classics prize. And lo, with his arched clown eyebrows, and clad in that ever so slightly vulgar double-breasted suit – surely an Ealing comedy idea of an English gent? – came Jacob Rees-Mogg. Him! Like Johnson, Rees-Mogg appeared unchanged from schooldays. He was four years below me, notorious as soon as he arrived, because he never seemed young. He wandered around the school gazing blandly at people through his windscreen spectacles and clutching a gigantic briefcase, in which, it was rumoured, resided his ‘stocks and shares’. He was one of those boys – already playing the markets at 13.
But I’m the one who feels 13 again. After years of living in the United States, I’ve become unused to seeing lots of Etonians gathered in one place. And there are so many of them, all involved in varying degrees of Brexit: Cameron, Johnson and Rees-Mogg; Zac Goldsmith and Jesse Norman; Alexander Nix, the co-founder of Cambridge Analytica; Nigel Oakes, the founder of its sinister parent company, SCL; Kwasi Kwarteng, the son of Ghanaian immigrants and a King’s Scholar at Eton, who went on to Cambridge and Harvard and eventually became under-secretary of state at the Department for Exiting the European Union. »
« What connects them? […] In Heroic Failure, Fintan O’Toole diagnoses in the Brexit worldview a combination of Thatcherite lust for economic deregulation and postwar nostalgia for lost imperial might. To summarise this worldview: we were ‘great’ when we had an empire. We won the Second World War and yet the loser, Germany, got all the benefits: moral authority, economic power and eventually effective sovereignty. Only by tearing ourselves away from the overweening and expansionist EU and ‘going it alone’ can we rediscover the fighting spirit that won the war in the first place. Brexit will be our second Reformation.
[…] Binding together these two impulses, conservative economic purism and imperial nostalgia, is the conviction that for decades – the Thatcher period aside – Britain has merely been managing its decline, and is increasingly content to do so. […]
The ‘decline’ theme is continued in Boris Johnson’s jaunty, florid book about Churchill, who, as Johnson sees it, became increasingly irrelevant during the Second World War, after America entered it, and especially afterwards – when Britain started decommissioning its imperial holdings. This chapter is entitled ‘The Giant of the Shrunken Island’. Churchill here performs as an early, greater version of Thatcher, a politician who by raw willpower could buoy Britain’s waning self-confidence: ‘By sheer force of personality he asserted his right to equality in the conference chamber … As long as Churchill had to be given honour and respect, the same could be said for Britain and the empire; or so he imagined.’
What did Cameron, Johnson and Rees-Mogg learn at Eton? Many things, as befits a complex institution that has produced Keynes and Huxley and Orwell. But two powerful memories seem pertinent at present.
[…] The headmaster, a thoughtful Scot, instructed us in how we should comport ourselves in the world. The Etonian, he said, is one who can go into any room, mingle with any social group, be at ease and put others at their ease. (Not a bad model for the aspirant politicians in the room.) The Etonian is marked by his air of ‘effortless superiority’. The phrase was already commonplace at the school, appealed to and sometimes mocked. The headmaster, as I recall, invoked it in a cautionary spirit. He meant: you have been told that this is your strength, but don’t let it become your weakness. ‘Effortless superiority’ was the ethos, the ideal you aspired to – charmed confidence balanced by strategic noblesse oblige. If you aren’t forever performing your superiority but are elegantly obscuring it, you don’t alienate those many people who are suspicious of your privilege. We were told to be wary of misusing our superiority, but we were not told we didn’t have it. […]
The second memory is better grounded. First-year boys were taught by generalist teachers, usually classicists, who instructed us in English, Latin and history. For history, we were given Heaven’s Command, the first volume of Jan Morris’s trilogy about the rise and fall of the British Empire, along with extracts from the other two volumes. The trilogy is a lush, romantic account of the enormous, bloody, dust-filled adventure of empire. Morris – who as James Morris had fought in the 9th Queen’s Royal Lancers during the Second World War – describes military expeditions, noble defeats and brutal victories with the same rousing relish. It was a good book to give to dreaming 13-year-old boys.
But now I wonder at the school’s reflexive turn towards Britain’s imperial past, and its choice of this glitteringly nostalgic text. […]
Take the battle of Omdurman, the infamous rout of 1898, enacted as revenge for the death of General Gordon, when Kitchener’s troops killed at least ten thousand Sudanese soldiers, with the loss of only 48 Britons. Morris tells us that the Mahdist army was efficiently annihilated (‘It all went like very slow clockwork’), but says nothing about the grotesque disparities of dead, swiftly moving to a set-piece description of the battle’s aftermath: the British on the banks of the Nile, triumphantly raising the Union Jack, two of Kitchener’s gunboats moored at the bank; the many ‘celebrities of Empire’ present in the crowd (a young Douglas Haig, a young Winston Churchill) […]
Sven Lindqvist, in his 1992 book about the genocidal roots of European colonialism, Exterminate All the Brutes, describes the battle of Omdurman from the other side […] [and also] the rapid advance of 19th-century European armaments, in particular the machine gun, and the advantage in extermination that these new weapons afforded. […]
Morris ends her trilogy with another set-piece requiem, which serves as an echo of that early scene on the banks of the Nile. It is January 1965, and Churchill, the great lion of empire, is being laid to rest. It is also the funeral of the imperial project […] Each moment is finely embossed on the page: Big Ben silenced, the guns going off in Hyde Park, the river launch carrying the statesman’s coffin up the Thames as the cranes on the riverside wharfs dip in salute; dignitaries and politicians from all over the world gathering to pay their last respects to the defender of liberty. But the words that are designed to sear the damp British postwar heart are these: ‘A hundred nations were represented there, and twenty of them had once been ruled from this very capital.’
I read those words when I was 13 and have never forgotten them […] I read those words, and so did David Cameron, and so – I’m sure – did Jacob Rees-Mogg […] I’m not sure if Boris Johnson read Morris’s words, but I note that his book about Churchill effectively ends (there is an unimportant coda) where Morris ends her history: we are at the great man’s funeral once again […]
‘Effortless superiority’, and the generations of entitlement that bred this relaxed mantra, may go some way towards explaining the peculiar lightness of being that characterised Cameron’s conduct throughout: the decision to hold the referendum, the unpressed rhythm of the referendum campaign, and then his apparently easy abandonment of political responsibility as he hummed his way off the podium after issuing his resignation. It may go more of the way towards explaining Boris Johnson’s astonishing ethical irresponsibility around language. […]
There are no fundamental political differences between Cameron, Johnson and Rees-Mogg, because they belong to the same world. A world of extreme wealth where there has never been any decline for them. They are secure as their parents and grandparents and great-grandparents were before them. Once that security may have come from land; now it comes from hedge funds and shipping fortunes and extracurricular salaries (‘chicken-feed’, Johnson said of the £250,000 a year he was paid to write a column). Whatever happens in the next thirty or forty years, post-Brexit, isn’t going to affect them. Privilege is like an unwritten constitution: you can never lose what you never have to find. »
Et le soleil, à quoi est-il relié, D ?
Je me sens plus solaire que lunaire…
@Jean Langoncet
je vous le dis sans chercher de polémique mais juste pour dire que l’on peut peut-être voir les choses sous un autre angle :
si on regarde l’évolution de ces 30 dernières années la défaite de la droite est bien plus cuisante que celle de la gauche.
je dirais même que nous vivons sous le régime de la victoire d’une certaine gauche libérale libertaire, avec un monde sans frontières, plaçant les droits au dessus des valeurs, sociétés hyper individualistes, avec la culture comme accès à l’hédonisme, effacement de la conscience politique etc…
la droite souverainiste, misant sur les valeurs plus que les droits, avec une nation autonome et forte (incarnée par ex par de Gaulle), puissance de l’état etc… est totalement finie est dépassée.
cette droite « mauvaise perdante » peut désormais réapparaitre sous des aspects moins sympathiques.
quoi qu’il en soit si défaite il y a c’est celle de la politique en son ensemble dans la mesure où celle-ci a définitivement perdu la main et le contrôle sur l’avenir du monde.
x petit
j’ai trouvé the great:c’est une presque homonyme à la lettre près(vérifiez
Zac Goldsmith and Jesse Norman; Alexander Nix, the co-founder of Cambridge Analytica; Nigel Oakes, th
Jessye Norman, née le 15 septembre 1945 à Augusta dans l’État de Géorgie aux États-Unis, est une soprano américaine.
https://www.youtube.com/watch?v=zIGu2hF0t7o
Cyrano de Bergerac, Lūkianós ho-Samosatéus, Ludovico Ariosto, Leopardi.
L’élection de Boris Johnson est parfaitement démocratique. Le Parlement est à majorité conservatrice avec l’appoint des députés nord irlandais. Tant que le Parlement ne le destituera pas, il sera Premier Ministre comme chef du parti majoritaire. Aux prochaines élections générales, le peuple britannique pourra le virer…ou pas.
Une profession d’avenir : se spécialiser en mensonge et se lancer en politique.
Je crains, closer, que le mot « démocratique » ne fasse pas partie du vocabulaire de Alan B. !
« se spécialiser en mensonge et se lancer en politique. »
Mais c’est vieux comme Hérode, renato ! Cela dit, c’est toujours efficace.
A ne pas conseiller cependant à la jeune Gréta…
Il y aura un avant BJ et un après. Avant le menteur se devait d’être crédible ; après il faudra qu’il soit délirant.
@ la droite souverainiste, misant sur les valeurs plus que les droits,
(des droits-valeurs plutôt, non ?…
personnellement… je n’ai jamais compris les valeurs qu’était censée défendre la droite souverainiste ou libérale ou anarcho-capitaliste, c’est du pareil au même.
En revanche, je connais les droits qu’elles défendent et défendront toujours pour garder leur pouvoir spatio temporel et ultramontain : le droit des inégalités naturelles liées aux genres ? le droit de la grande propriété terrienne et financière ? le droit de l’héritage familial ancestral ? le droit d’avoir des vices privés personnels et d’exiger l’austérité des moeurs pour les autres ? le doit du nationalisme ? le droit de la race et de l’esclavage et de l’exploitation du travail par le capital dérégulé ? le droit de l’honneur ? le droit de la force et de la ruse ? le droit de l’évasion fiscale optimisée ? le droit des paradis off-shore ? le droit de l’honnêteté et de le probité pour les autres ? le droit du catholicisme intègre ? le droit d’égoïsme ? le droit de la famille nucléaire ? le droit du natalisme ?
Des droits, oui…, beaucoup de droits. Quant à ses « devoirs », elle les laissera toujours à la gaucherie nationale et internationale.
Il faut mettre Buzin dehors.
Elle est parfaitement incapable de prendre la mesure correcte de son ministère.
« après il faudra qu’il soit délirant. »
Trump l’avait déjà précédé !
Après le Mexique et la Corée du Nord, il a pris l’Iran comme cible Number one. Va-t-on vers la guerre ? J’ai comme la désagréable impression que l’on nous y prépare. Hier, sur Arte, un documentaire nous dépeignait la condition de la femme iranienne. Noir très noir !
Ces droits que vous attribuez unilatéralement à la droite, JJJ, ne me semblent pas avoir été remis en cause lorsque la gauche était au pouvoir ? Vous avez noté une grande différence entre le quinquennat Sarkozy et la quinquennat Hollande ?
Moi aussi je te sens plus solaire que lunaire, Jazzi. Pourtant tu es d’un signe d’air, le Verseau et non pas de feu. Il se pourrait que tu ais un ascendant de feu (Bélier, Lion ou Sagittaire) ?
Bonne nouvelle, le roman « Trois jours et une vie » de Pierre Lemaître sera à l’affiche le 18 septembre prochain. Je l’ai lu récemment et l’ai apprécié à l’égal d’un bon Simenon !
https://www.youtube.com/watch?v=xJSv4_gKFiw
ascendant balance, D !
La vache. Air + Air.
Jazzi = du vent, rien que du vent.
Et un peu de vente.
Un menteur délirant, Jacques !
Nous serions bien heureux d’avoir un peu de vent aujourd’hui, D !
Bref, un menteur crédible avant BJ ; un menteur délirant après BJ.
Vous ne le trouvez pas délirant, Trump, renato ?
https://www.20minutes.fr/monde/2570179-20190724-trump-johnson-combien-temps-idylle-freres-ideologiques-peut-durer
Janssen J-J dit: 24 juillet 2019 à 14 h 16 min
je suis bien sûr d’accord avec vous.
je me plaçais plus sous l’angle d’une opposition entre progressisme et conservatisme tel qu’elle s’est exprimée en Europe entre 45 et les années 90.
je pense que sur le plan social cette droite conservatrice est totalement dépassée.
et sur le plan économique, la maitrise patrimoniale dont vous parlez, avec des valeurs visant à perpétuer dans le temps cette maitrise de la propriété, a aussi explosé en vol.
cette droite conservatrice et souverainiste a perdu sur les deux tableaux : sociétal et économique.
Le délire ne mène-t-il pas à la politique du pire ?
https://www.youtube.com/watch?v=H7mg0WJTzmk
3J : dans tous les cas il s’agissait d’un questionnement, et non pas d’un polémique ou d’une affirmation, suite à la remarque disant que la gauche était « mauvaise perdante », ce qui laisserait supposé que la droite aurait gagné, je me demandais si la « droite » avait réellement gagné ? je ne le pense pas : ce qui a gagné aujourd’hui n’est ni la gauche, ni la droite, c’est autre chose dont nous ne connaissons pas la nom, la « comptabilité » ?
supposER
« c’est autre chose dont nous ne connaissons pas la nom »
Le libéralisme économique et politique, hamlet !
Est-il de droite ou de gauche ?
@14.24 Parce que le quinquennat Hollande et Hidalgo, ennemis de la finance, incarnait la gauche, d’après vous ?… Vous plaisantez, ou quoi, jzmn ?…
@14.50 La gauche souverainiste, sociétale et économique, n’a jamais existé en ce pays. Ce pays a toujours été ravagé par une diversité de droites plus ou moins scabreuses, qui se sont accommodées durant 60 ans de quelques secousses « progressistes » pour se raffermir plus encore.
Nous n’avons guère jamais connu autre chose sous la 5e R., qu’une gauche des plus bêtes du monde, avec son dernier avatar macrono-rugyssien actuel : une gauche « mercato-écolo compatible », sans foi ni loi.
dans tous les cas j’espère que nos 50 têtes pensantes placeront leur débat sous cet angle.
à savoir se demander si cette idée qui prévaut dans le système libéral qui depuis Mill ou Smith place l’égoïsme comme moteur essentiel de production de richesses profitables au plus grand nombre peut atteindre des limites dans le cadre d’un système qui s’affole du fait de devenir incontrôlable / immaitrisable ?
3J effectivement c’est exactement ce que je disais plus tôt : le souverainisme en Europe était incarné par la droite, on ne peut pas dire qu’il ait remporté ce combat.
« Nous n’avons guère jamais connu autre chose sous la 5e R., qu’une gauche des plus bêtes du monde, avec son dernier avatar macrono-rugyssien actuel : une gauche « mercato-écolo compatible », sans foi ni loi. »
il me semble que penser ces questions il faut élargir au delà de la France, prendre en compte par exemple des pays comme l’Allemagne ou la Japon avec leur système bancaire qui servait jusque dans les années 90 à financer leur industrie, je crois que ces pays ont été balayés…
Enfin, Jacques, allez voir la campagne exit de BJ !
Des nouvelles de Greta.
Onfray trouve aussi que Greta la science ressemble à un cyborg.
« Quelle âme habite ce corps sans chair? On a du mal à savoir… Elle sèche l’école tous les vendredis en offrant l’holocauste de ce qu’elle pourrait apprendre à l’école pour sauver la planète. Est-ce que ce sera suffisant? Vu la modestie de l’offrande, je crains que non… »
« un système qui s’affole du fait de devenir incontrôlable / immaitrisable ? »
Nous y sommes déjà, JJJ !
Les jeux sont faits.
L’écologie reprendra tout ses droits sur Terre lorsque les humains n’y seront plus…
« La cyborg suédoise a même annoncé qu’elle prévoyait de prendre une année sabbatique pour sauver la planète! En effet, pourquoi apprendre des choses à l’école quand on sait déjà tout sur tout? La preuve, plume à la main, le soir dans son lit, elle lit avec passion les volumineux dossiers du GIEC dont elle débite les chiffres, donc la science, avec une voix de lame de fer – jadis, c’était Rimbaud ou Verlaine qu’on citait quand on n’avait pas dix-sept ans… »
https://michelonfray.com/interventions-hebdomadaires/greta-la-science?mode=video
« Enfin, Jacques, allez voir la campagne exit de BJ ! »
Pas vue, renato. Pire que Trump ? C’est possible !
JJJ J’ai connu cette revue dans ses premiers numéros via Orlando de Rudder, rencontré autour de je ne sais plus quel concours des années avant qu’il ne vint ici. Il est parti trop tot. Souvenir d’une exécution capitale de John Boorman et d’articles sur Gautier de Coincy. Heureux d’apprendre qu’elle parait toujours, et continue peut-être son esprit. je précise que nous n’avions pas précisément les memes convictions, mais en tant que médiéviste,il forçait le respect.
Chaloux, Bossard, c’est du solide, beaucoup plus que le pseudo docteur Hernandez alias Fernand Fleuret, ou meme la traduction Bataille du Procès.
Cela dit, il utilise les pièces des archives d’Orléans produites par Doinel, or il est établi aujourd’hui depuis quelques années que cette curieuse figure d’archiviste également pontife autoproclamé de l’Eglise gnostique des Gaules a profité de son passage à Orléans et de ses talents scripturaires pour fabriquer des faux! Les chercheurs sont invités aujourd’hui à se méfier des (trop) beaux documents de Doinel. Il faudrait au moins ici se poser la question de l’authenticité des documents cités!
Il me semble que Huysmans est plutôt lié pour la documentation de Là Bas à l’Abbé Boullan, disciple de Vingtras, fondateur d’un Carmel Lyonnais aux pratiques fort douteuses , et réussissant l’exploit de passer pour un Saint Homme aux yeux de Huysmans. Le Kitsch de Là-Bas atteint de tels sommets qu’on se prend à penser que toutes les conversions ne sont pas inspirées…
Bien à vous.
MC
En attendant, Onfray s’amuse à dénigrer le doigt mais ne nous parle pas de la lune vers lequel Greta Thunberg l’a tendu. Le philosophe s’est reconverti pamphlétaire ! Non sans talent…
MC,
Vous êtes écrasant de culture. Prenez-le comme vous voulez, mais vous citez tellement de noms interlopes (oui, interlopes) qu’on a l’impression d’être vraiment inculte en vous lisant.
« Lorsque les Pères s’ habituent à laisser faire les enfants.
Lorsque les fils ne tiennent plus compte de leur paroles,
Lorsque les Maitres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter.
Lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu’ils ne voient plus au dessus d’eux l’autorité de rien ni de personne, alors en toute jeunesse et en toute beauté, c’est le début de la tyrannie ».
Platon à parfois du bon…
Et Onfray a parfois du très bon aussi. Il n’a pas fait d’études scientifiques, mais là, il en montre toute la sagesse. Le doute philosophique , avec ses lettres de noblesse et oui.
« Ce cyborg post-capitaliste parle en effet au nom de LA science. Mais, du haut de ses seize ans, que sait-elle de l’astrophysique, des cycles cosmiques, des orages solaires et de leurs cycles, autant d’informations qui relèvent aussi de la science, mais auxquelles ni elle ni les siens ne font jamais référence quand il s’agit de penser la question du réchauffement climatique – une incontestable vérité: il n’y a pas à douter de ce fait mais des causes que certaines en donnent.
Pour Greta Thumberg, il semble que LA science se réduise au compendium de passages à réciter, hiératique comme dans une cour du palais des papes planétaire, après prélèvement des phrases stabilotées dans les rapports du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat. »
@15.45 très bien, MC. Je voulais juste savoir si, dans cette revue mise en lien, vous aviez trouvé la référence que vous recherchiez ce matin. (J’ai juste besoin de savoir si un erdélien non médiéviste pouvait aider un érudit, ou si c’est là, peine perdue). Merci de me le préciser pour l’avenir.
Et alii se fera un plaisir de me substituer, le cas échéant.
Cela dit, non, 15.52, je n’ai pas l’impression d’être inculte en lisant les références plutôt savantes de MC (pourquoi les péjorer du qualificatif « d’interlopes » ?, c’est au plus idiot, au pire offensant) ; je connais l’immensité des plages de savoir que nous ne partageons pas et les pans que nous ignorons. Quelle drôle de remarque ! J’espère que vous n’allez pas prendre le chemin de la Normandie, vous aussi !
vraiment il faut se méfier de cet adverbe:c’est un adverbe vraiment internet
« vous citez tellement de noms interlopes (oui, interlopes) »
Interlope : d’apparence louche, suspecte, illégale. Ma pauvre Ed, vous avez choisi le mauvais mot, qui ne vous honore pas. La petite gouape interlope, dans l’histoire, c’est plutôt vous, Ed. Commencer par respecter Platon et tous les autres, et on en reparlera… Je t’en foutrais, moi, des « interlope », vraiment !…
Onfray : « Cette jeune fille arbore un visage de cyborg qui ignore l’émotion – ni sourire ni rire, ni étonnement ni stupéfaction, ni peine ni joie. Elle fait songer à ces poupées en silicone qui annoncent la fin de l’humain et l’avènement du posthumain. Elle a le visage, l’âge, le sexe et le corps d’un cyborg du troisième millénaire: son enveloppe est neutre. Elle est hélas ce vers quoi l’Homme va. »
au delà de cette description franchissant allègrement les limites de l’abject, et comme à chaque fois depuis son drakkar échoué dans le Mississippi, on a envie de dire à Onfray ce qui son congénère le perroquet de Tintin : « caramba encore râââté » :
Greta (qui ne voudrait surtout pas ressembler à Ed, notre « interlope » petite punkette avec ses épingles) a fait l’unanimité contre elle, du fait d’abord de son extrême jeunesse. Si elle avait eu 80 ans, comme Stéphane Hessel, on aurait crié au génie. Tout le monde se serait aplati, de force, devant elle. Nous vivons dans un monde qui renie sa jeunesse. Voyez les conditions de vie épouvantables qui sont faites aux jeunes, le chômage, etc. [avec un point !] On maltraite les jeunes, on en fait de futurs adultes amers, rentrés dans le rang. Il n’y a que le pape François qui les respecte, les encourage, essaie de les comprendre… Greta devrait passer par le Vatican : elle est sur la même longueur d’onde que François, auteur d’une encyclique écologiste remarquable, un texte fondamental. Greta et François auraient beaucoup de choses à se dire. Ce serait le couple de l’année !
Ed, je ne veux écraser personne. L’Abbé Bossard a été exhumé par Chaloux, Fernand Fleuret était un bibliophile érudit encore assez connu, mort je crois dans les années 1920,qui publiait au Mercure des recueils d’érudition bibliographique.J’ai aimé son Grand Serpent de Mer, je crois que c’est le titre exact.
Doinel appartient surtout à l’occultisme de la fin du XIXeme et ce que j’en dis a été affirmé en Congrès par des gens qui en savent plus que moi sur lui.
L ‘Affaire Vingtras est celle d’un contremaitre de Tilly sur Seules qui , dans la France de Louis-Philippe, rencontre l’Archange Strathanael, recrute dans le milieu légitimiste, s’adonne en cercle fermé à de la Magie sexuelle (sur les Dames!) avant d’etre emprisonné par la Police du Roi Bourgeois. Ces pratiques vont se poursuivre, et Boullan prendra sa succession.
Cette histoire, ceci me vient en vous écrivant, ressemble beaucoup à celle du paysan Martin, de Gallardon, tourmenté par un Ange en chapeau Haut de forme pour aller porter un message à Louis XVIII. Le message, très fortement inspiré par les convictions ultra des La Rochefoucauld, comme par hasard Chatelains voisins d’Esclimont, exige en termes voilés la démission de Decazes. Le Roi ne cède pas à cette Nouvelle Jeanne d’Arc. Martin va se faire récupérer sous la Monarchie de Juillet par les partisans de Louis XVII-Naundorff et prophétisera la chute du régime et l’avènement du substitué. Il fréquentera des salons de douairières et jouera la pythie de Naundorff, de manière bien plus inoffensive que Vingtras.
Là dessus, il y a le livre de Maurice Garçon sur Vingtras, réédité, en attendant la publication,peut-être, d’ archives bien plus vastes . Ainsi, des schèmes de pensée quasi médiévaux, le Prophète Martin, l’apparition de l’Ange, perdurent-ils dans la France de Louis-Philippe d’autant mieux que le public recruté, les Légitimistes, choisit de vivre hors du temps et de ne pas reconnaitre le régime Orléaniste.Mysticisme, défaut de réflexion, pratiques magiques,croyance irrationnelle -Louis XVII Naundorff!- fonctionnent comme une mise entre parenthèse de l’Histoire entrainant une cassure dans la noblesse et un refus du présent. Je dois à votre intervention d’avoir rapproché ces deux affaires, j’espère, et je vous en remercie.
Bien à vous.
MC
Biblio
Bossard, Gilles de Rais , réédition chez Jean de Bonnot, avec un effort d’actualisation de la Bibliographie;
Hernandes DR (Fleuret, Fernand) Le premier après Salomon Reinach à postuler la thèse de l’innocence. Mais l’édition du Procès est incomplete, en fonction de la thèse défendue
Bataille Georges (Id) Mais pour la raison inverse.
Le Notre, Théodore-Gosselin,Martin de Gallardon. Beaucoup de psychologie etune bonne étude de la mise en scène.
Marin (Gendre d’ Anatole France?) Idem
Boutry et Nassif Dans la Main de L’Ange (titre exact?) idées gallimard. Bouquin sympa. L’historien et le psychanalyste échangent leurs vues sous forme de lettres non jargonnantes, et ça se lit comme un excellent roman épistolaire.
Garçon, Maurice: Vingtras (récemment réédité) Tient le choc. en attendant, peut-être, la publication d’archives encore inédites?
Et vous en saurez autant que moi qui, sur ces questions, n’en connaissait pas plus que vous il y a quelques années!
Cordialement.
MC
Ed, une petite question : vous aviez vérifié le sens du mot « interlope » avant de l’employer à mauvais escient ? Je pense que nom. Ce mot vous est arrivé par une subite inspiration. Vous manquez vraiment de maturité. Je comprends que des êtres comme Greta refuse d’aller à l’école pour, plus tard, ressembler à des gens comme vous, Ed. C’est complètement rédhibitoire !
Oui, là Onfray a du bon, d’accord avec vous.
MC
@ MS, mais personne ne doute du talent acerbe d’Onfray au meilleur de sa forme. Pourquoi prendre ces pinces de homard thermidor avec lui, y’ pas de raison ? Son papier est excellent, et merci bien de nous l’avoir signalé. Un tout petit reproche cependant qui en fait tout le charme : il a confondu un brin Thérèse et Bernadette. M’enfin, nul n’est parfait, il faut rester humain et nous ne sommes pas encore des cyborgs suédois :
[Cette fois-ci, le maître est une maîtresse : c’est une jeune fille au corps neutre et à la parole belliqueuse. A la tribune, il semblait que c’était Mélenchon dans le corps d’Alice au pays des merveilles. Effet terrible : la menace du Tribunal révolutionnaire exprimée avec une voix pré-pubère blanche comme la mort… On se croirait dans un manga. Glaciale, elle a tapé les élus, elle a cogné les politiques, elle a frappé les chefs d’entreprise, elle a giflé les adultes, elle a molesté les journalistes, et le public a applaudi, la regardant comme s’il s’était agi d’une nouvelle apparition de Thérèse à Lourdes].
Le perroquet de Queneau dirait à Onfray : « Tu causes, tu causes, c’est tout ce que tu sais faire ».
Onfray : « La jeune fille qui ne sourit jamais, comme Buster Keaton à qui elle ressemble tant »
Onfray s’est-il déjà regardé ?
comment pourrait-on attendre de la maturité de la part de société qui élève au rang de « grand penseur » des crétins pareils.
Onfray incarne déjà le profil type d’une société qui ne pense plus au delà du choc médiatique.
Onfray représente un nouvel échelon du déclin de la pensée qui a marqué ce pays dans l’après Foucault / Derrida / Castoriadis / Deleuze etc… et dont le premier épisode avait été l’apparition des nouveaux philosophes (BHL, Glusckmann…) dans les années 70.
BHL qui avait répondu à Vidal-Naquet, ce dernier critiquant les imprécisions dans son « barbarie à visage humain » qu’il se foutait d’être précis, ce qui importait était d’être lu par le plus grand nombre…
Onfray aura atteint ce but d’être lu par le plus grand nombre, sans qu’il n’y en ait pas la moindre idée à en retirer.
On ne va pas se braquer pour un mot, Delaporte.Et je ne pense pas que Platon soit concerné
JJJ
Excusez moi, mais trouver quoi? La croisade des Enfants, Jeanne, Le lait? Je ne l’ai pas fait exprès mais j’ai multiplié les références au Moyen Age ces dernières heures…
Bien à vous.
MC
Onfray : « Quelle âme habite ce corps sans chair? On a du mal à savoir… »
Mr Court : ça m’étonne que vous aimiez ce genre de réplique qui relève plutôt de quoi… ?
Onfray : « Ce règne des enfants rois est celui de l’intolérance à la frustration et du mépris des adultes , alors que ces êtres en cours de fabrication se contentent de débiter des discours d’adultes »
Onfray oublie de dire que Greta est la résultat de l’indigence des intellectuels dont il fait partie.
Onfray : « Quelle civilisation a jamais pu se construire avec des enfants? C’est le monde à l’envers! »
la faute à qui ?
Le Gilles de Rais de l’abbé Eugène Bossard a été réédité deux fois, la première par Jérôme Millon et la deuxième plus récemment encore, en poche par un éditeur qui s’appelle « Chronos ». Dans cette édition, ça vaut une dizaine d’euros (pas résisté). Il faut l’avoir lu, comme il faut avoir lu Là-bas.
(Ed, tu es VRAIMENT ignare. Ce n’est pas comme si.Hurkhurkhurk!).
Onfray : « le diable est dans les détails, ce cyborg neutre et pâle comme la mort, au visage tendu par les épingles du néant »
abject de s’en prendre au physique de cette gamine.
là on voit bien qu’Onfray n’a pas d’enfant.
Quel bonhomme, cet abbé Boullan, qui essaya d’entraîner Huysmans dans le satanisme. Pas grand-chose sur lui si ce n’est un numéro d’une revue ronéotypée (La tour saint-Jacques?) lue autrefois. La scène de la messe noire grand-guignolesque (et hilarante) de Là-bas, lui doit tout.
C’est incroyable l’incapacité de comprendre des soi-disant cultivés. Même Onfray qui se prend pour un grand philosophe n’a pas compris que la gamine ne se prend pas pour une divulgatrice scientifique, mais elle demande aux politiciens qu’ils écoutent les scientifiques. Bon, c’est vrai que être de gauche n’est pas une garantie d’intelligence, être de droite non plus d’ailleurs.
Cela dit, nous avons assisté ces jours-ci à l’expression de la pire incivilité, et le pauvre Onfray s’est révélé complice objectif du pire capitalisme, des pires exploiteurs.
Puis c’est vrai, s’en prendre au l’apparence physique d’une personne c’est le pire du pire.
Lire aussi le satanisme de Jules Bois, réédité par Millon.
(Et pendant qu’on y est, lire <La sorcière Michelet, un de ses plus grands chefs-d’oeuvre, une éditioon Folio à rien du tout, et la GF).
« Jazzi dit: 24 juillet 2019 à 15 h 46 min
En attendant, Onfray s’amuse à dénigrer le doigt mais ne nous parle pas de la lune vers lequel Greta Thunberg l’a tendu. Le philosophe s’est reconverti pamphlétaire ! Non sans talent… »
Jazzi vous trouvez que cette façon abjecte de s’en prendre à son physique c’est du talent ?
un cyborg ? il s’est déjà regardé dans une galce pour voir qui il ressemble cet imébécile ?
on peut attaquer les personnes tant qu’on veut sur ce ce qu’ils disent ou incarnent, mais pas s’en prendre à leur physique.
si cette gamine était votre fille vous trouveriez aussi qu’il a du talent ?
sérieux, on marche sur la tête.
comment ne pas s’attendre à voir des gamins débarquer pour faire la leçon aux adultes quand les adultes font preuve d’une telle obscénité aussi abjecte ?
La sorcière de Michelet.
l’article d’Onfray justifie à lui seul la présence de cette Greta, son existence même le justifie.
si Greta est là c’est à cause de types comme Onfray.
« L’œuvre sans auteur »
Dresde 1937, le jeune Kurt Barnert, un enfant, visite une exposition d' »art dégénéré » en compagnie de sa jeune et ravissante tante Elisabeth. Le conférencier nazi s’intéresse au garçon et lui dit qu’il ferait aussi bien que ces artistes dégénérés comme Franz Marc et son Blaue Reiter. Marc prétend voir un cheval bleu. Ou il le voit vraiment bleu et il doit consulter, ou il ne le voit pas bleu mais cherche à nous tromper pour vendre ses tableaux en épatant le bourgeois…
Dresde 1951, Kurt a grandi et étudie à l’école des Beaux Arts. Le professeur enseigne le réalisme socialiste à ses étudiants. Il faut produire un art que le peuple comprenne et qui puisse le guider sur la voie du socialisme. Il est dommage que Picasso, par ailleurs un communiste sincère, se soit égaré dans l’impasse du formalisme bourgeois après avoir produit des œuvres dans sa jeunesse qui montrait son empathie pour les exploités. Kurt est un étudiant doué. On lui confie la réalisation d’une fresque à la gloire du prolétariat.
Düsseldorf 1961: Kurt est passé à l’ouest quand c’était encore relativement facile. Sa fresque en RDA est badigeonnée de blanc sous les yeux de son prof au bord des larmes. En RFA, il convainc le
directeur de l’école d’art locale, un type complètement allumé, néanmoins un personnage très intéressant et reçoit un atelier dans l’école. C’est peu dire qu’il a du mal. Pas question ici de peinture de chevalet. Le défi est de trouver un truc auquel personne n’a encore pensé: le bleu Klein est déjà pris, Fontana a déjà lacéré des toiles, des gens à poil s’enduisent de peinture faute de mieux…
C’est à ce point du scénario que la vie personnelle de Kurt rejoint son itinéraire artistique. Sa femme, qu’il aime passionnément, ressemble étrangement à sa tante, euthanasiée par les nazis comme malade mentale. Le père de sa femme est le médecin qui a envoyé Elisabeth à la mort. Herr Professor Seeband est un authentique grand médecin. Ça lui a d’ailleurs sauvé la vie suite à un épisode d’une force dramatique extraordinaire que je ne révélerai pas. Le résultat est qu’il a acquis l’amitié et la protection du commandant soviétique de la place. Il passe donc à travers les gouttes et devient un grand médecin au service de la construction du socialisme. Ça lui convient très bien: ordre, hiérarchie, respect et reconnaissance de ses compétences. Malheureusement pour lui, son protecteur est muté à Moscou, un ancien nazi proche de lui est repéré. Il doit passer à l’ouest…
Son passé le rattrape. Kurt comprend tout et son cheminement artistique se révèle enfin.
J’en ai assez dit. La narration est fluide, passionnante, la photographie belle, les acteurs convaincants. Les amis allemands d’Ed ont été « begeistert ». La très grande majorité des avis sont positifs. Le critique du Monde fait la gueule, mais une remarque révèle son incompréhension: le film présenterait une vision trop simple de la Seconde Guerre Mondiale! Comme si c’était son objet. Il ne montre que les aspects de la guerre nécessaire au scénario, point.
Que voulez-vous de plus pour y aller?
(le film est en deux partie d’une heure et demi chacune; certains cinémas les passent à la suite)
« renato dit: 24 juillet 2019 à 17 h 14 min
Puis c’est vrai, s’en prendre au l’apparence physique d’une personne c’est le pire du pire. »
bien sûr renato que c’est le pire du pire, et je ne comprends pas que sur un blog où l’on trouve des lecteurs ce la choque personne ?
même Mr Court qui a lu des millions de livres trouve ça génial.
comme disait Lichtenberg (ou Schopenhauer ?) à ce compte là autant ne lire qu’un seul livre, mais bien.
comme si dépassé un certain seuil la quantité de livres lus faisait perdre de vue l’évidence.
« Onfray oublie de dire que Greta est la résultat de l’indigence des intellectuels dont il fait partie. »
C’est évidemment faux.
Onfray pointe du doigt ce qui devrait stimuler les « penseurs « : Un scientisme de bazar, pour gogos du degré Celsius,
de l’anthropocène, de tous ces gourous qui ne supportent pas l’imperfection du monde naturel dans lequel ils vivent, par la faute exclusive de l’homme, monde dont ils veulent modéliser le comportement ideal, avec menaces et stratégie de la peur. Greta est effectivement un cyborg , à bien des égards inculte, formatée par un milieu anxiogène, idéal pour débiter les chiffres et courbes « prospectives » , en grande partie des modèles numériques « prospectifs », d’une idéologie totalitaire .
Ces écolos new âge et hors sol, c’est le fascisme qui vient.
Tant pis pour vous, si vous ne voulez pas comprendre.
Voyez vous, hamlet, s’en prendre à l’apparence physique des gens était une spécificité fasciste et les nazis ont porté la chose très loin.
Putin & Trump Ltd.
@ hamlet, je prends sur moi tout le fiel que vous déversez sur Onfray. Car je suis en grande partie en désaccord avec vous. Nietzsche non plus n’avait pas d’enfant, ni Shopenhauer. So what ? Je vous trouve un peu court. Et j’ai toujours trouvé le pamphlet de Nancy Houston pas mal démagogique (professeurs de désespoir). Onfray fait son honnête travail de vulgarisation contre-philosophique. Et s’il tient un blog contre-médiatique, au moins n’est-il vendu à personne, que je sache.
@ 16.55, Justement, Marc Court, laissons tomber, nous ne nous comprenons pas, j’avais cru que vous parliez de cette revue où j’ai cru trouver la référence à Labbé sur les « catastrophes naturelles au MA ». Et vous êtes parti sur Jeanne d’Arc, dans une autre discussion, certes intéressante, mais qui n’est pas mon souci d’aujourd’hui. Bien à vous.
Onfray décrit parfaitement le profil de ces zombies de l’apocalypse. Que le modèle choisi comme porte-parole des scientologues du grec, porte sur elle les marques physiques d’un délabrement intellectuel ne choque que les crétins.
Porte-parole du GIEC, quel lapsus, mon dieu…
ce que vous ne comprenez pas, si effectivement c’est le fascisme qui vient, c’est que le fascisme ne tombe jamais du ciel comme la pluie, il est toujours le fruit d’un processus long.
en tout cas ce n’est pas en nous pondant un pamphlet aussi bas de plafond qui s’en prend essentiellement à son physique qu’on va pouvoir éviter le fascisme.
pour éviter le fascisme il en faut bien plus qu’agiter le chiffon rouge de la peur du genre : attention les cyborg nous attaquent !
non seulement c’est inutile mais c’est contre productif dans la mesure où il fait avec nous exactement ce qu’il lui reproche de faire elle : manipuler les gens avec la peur.
si c’était aussi simple que ce qu’Onfray veut nous le faire croire cette Greta ne serait devenue ce qu’elle est.
à part bien sûr pour des gogos dans votre genre qui pense que le monde fonctionne comme un jeu télévisé où on appuie sur un bouton pour donner la bonne réponse.
Le toubib de Doctissimo a diagnostiqué lui, un retard de croissance. Ce qui ne paraît pas délirant.
et puis regardez cette vidéo !!! et dites-moi si c’est vraiment un cyborg ? :
Au ras des pâquerettes ! désolant.
Onfray a parfaitement raison. cette gamine « qui veut prendre une année sabbatique avant le brevet des collèges » est ridicule. Quant à ceux qui la manipulent, ils sont inqualifiables. Et quand on pense que la petite saloperie fait voter son CETA en pleine canicule, on appelle de ses vœux un nouvel épisode de Terreur qui ferait voler en l’air quelques têtes bien choisies. L’écologie appliquée, ce serait d’abord ça.
« Le toubib de Doctissimo a diagnostiqué lui, un retard de croissance »
encore des attaques sur son physique et son état mental !
sans même vous rendre compte que le fascisme c’est ça !
Amlet une autre fois. Moi les crétins, je peux pas longtemps communiquer avec eux. Et pour le diner de con, c’est pas l’heure. Les conséquences concrètes des agissements de ces gourous « prospectifs « , vous n’en avez aucune idée.
l’exemple le plus debile: si tu pollues comme un criminel à tel endroit, tu seras « blanchi » en allant planter des arbres dans un autre endroit, où personne n’en veut, de ces plantations abusives et envahissantes.
Ah oui, désolé, JJJ; Je n’avais pas capté!
Hamlet, je n’ai pas dit qu’Onfray était un philosophe génial, mais là il fait preuve de bon sens et touche à mon sens juste. Ce n’est pas si mal. Je pense qu’il y à deux hommes, l’éditorialiste, qui touche juste, et le faiseur de briques toutes plus indigestes les unes que les autres, qui ne m’est pas sympathique parce qu’il assure son autopromotion sur ce qu’il croit être une réfutation des géants du vingtième siècle. En quoi il n’est pas philosophe, nous sommes d’accord. Mais rien ne me fera condamner ces lignes, trop rares, qui frappent juste.
Onfray ouvre peut-être trop de portes à la fois mais il les ouvre.
Puis c’est vrai, s’en prendre au l’apparence physique d’une personne c’est le pire du pire. renato dit: 24 juillet 2019 à 17 h 14 min
bien sûr renato que c’est le pire du pire, et je ne comprends pas que sur un blog où l’on trouve des lecteurs ce la choque personne ?
hamlet dit: 24 juillet 2019 à 17 h 21 min
Il y a des gens dont l’abjection n’a pas de limites…
Onfray aurait pu faire bien pire: s’en prendre, par exemple, au père mort (imaginons-le mort) de Greta en disant que c’était un patron qui exploitait des immigrés et que la soeur de Greta, vétérinaire, soignait les esclaves du père.
C’est bien pire que s’en prendre à son physique, non?
Et bien l’Ordure Nazi qui a fait ça c’est le même type que maintenant ose donner des leçons d’Éthique à Onfray et qui écrit: « je ne comprends pas que sur un blog où l’on trouve des lecteurs ce la choque personne ? ».
Étonnante la bassesse morale de certains, non?
Désolant, je disais, d’autre pourquoi s’en étonner ? le monde regorge de crétins et ils polluent physiquement et intellectuellement.
d’autre pourquoi > d’autre PART pourquoi
Image :
https://blogfigures.blogspot.com/2012/05/richard-avedon-barbra-streisand_7.html
La protection de l’environnement est une cause trop importante pour la laisser administrer par des scientistes et à des fascistes, qui divinisent un monde, leur notion de sacré un peu trop sinistre.
Avec retard et pas du tout dans la conversation actuelle
(en réponse au 24 juillet 2019 à 1 h 25 min)
En mode binaire :
ou bien la loi ou bien l’arbitraire
(si A, alors non B et si B, alors non A)
en mode sournois :
la loi et en même temps l’arbitraire/ sous la loi l’arbitraire/ la loi habille l’arbitraire
Je parle du monde d’avant bien entendu, de l’ancien régime et de ce pays-ci (vu d’ailleurs) :
— They order, said I, this matter better in France —
[…]
and the packet sailing at nine the next morning — by three I had got sat down to my dinner upon a fricasee’d chicken, so incontestably in France, that had I died that night of an indigestion, the whole world could not have suspended the effects of the Droits d’aubaine — my shirts, and black pair of silk breeches — portmanteau and all must have gone to the king of France — even the little picture which I have so long worn, and so often have told thee, Eliza, I would carry with me into my grave, would have been torn from my neck. — Ungenerous! — to seize uon the wreck of an unwary passenger, whom your subjects had beckoned to their coast — by heaven! SIRE, it is not well done; and much does it grieve me, ’tis the monarch of a people so civilized and courteous, and so renowned for sentiment and fine feelings, that I have to reason with ——
But I have scarce set foot in your dominions —
« Cette affaire, dis-je, est mieux réglée en France. »
[…]
On me dit que le paquebot part le lendemain matin à neuf heures. Je m’embarque ; et à trois heures après midi, je mange en France une fricassée de poulets, avec une telle certitude d’y être, que s’il m’étoit arrivé la nuit suivante de mourir d’indigestion, le monde entier n’auroit pu suspendre l’effet du droit d’aubaine. Mes chemises, ma culotte de soie noire, mon porte-manteau, tout aurait appartenu au roi de France ; même ce petit portrait que j’ai si long-temps porté, et que je t’ai si souvent dit, Eliza, que j’emporterois avec moi dans le tombeau, m’auroit été arraché du cou… En vérité c’est être peu généreux, que de se saisir des effets d’un imprudent étranger, que la politesse et la civilité de vos sujets engagent à parcourir vos états. Par le ciel, Sire, le trait n’est pas beau : je fais ce reproche avec d’autant plus de peine, qu’il s’adresse au monarque d’un peuple si honnête, et dont la délicatesse des sentimens est si vantée par tout.
À peine ai-je mis le pied dans vos états…
Laurence Sterne A Sentimental Journey Through France And Italy (1768)
(Traduction Léon de Wailly)
But the truth is, I know no country in which strangers are worse treated, with respect to their essential concerns. If a foreigner dies in France, the king seizes all his effects, even though his heir should be upon the spot, and this tyranny is called the droit d’aubaine, founded at first upon the supposition, that all the estate of foreigners residing in France was acquired in that kingdom, and that, therefore, it would be unjust to convey it to another country. If an English protestant goes to France for the benefit of his health, attended by his wife or his son, or both, and dies with effects in the house to the amount of a thousand guineas, the king seizes the whole, the family is left destitute, and the body of the deceased is denied christian burial. The Swiss, by capitulation, are exempted from this despotism, and so are the Scots, in consequence of an ancient alliance between the two nations.
Mais au vrai, je ne connais aucun pays où les étrangers soient aussi mal traités, en ce qui concerne leurs intérêts essentiels. Si un étranger meurt en France, le roi saisit tous ses effets, même si son héritier se trouve sur place et cette tyrannie s’appelle le droit d’aubaine, fondé initialement sur la supposition que tous les biens des étrangers résidant en France ont été acquis dans ce royaume, et qu’il serait donc injuste de les faire passer dans un autre pays. Si un protestant anglais se rend en France pour le bénéfice de sa santé, accompagné de sa femme ou de son fils ou des deux, et s’il meurt en possession d’effets d’une valeur de mille guinées, le roi saisit le tout, la famille est laissée sans ressources, et l’on refuse au corps du défunt un enterrement chrétien. Les Suisses, par convention, sont exemptés de ce despotisme, de même que les Écossais, en conséquence d’une ancienne alliance entre les deux nations.
Tobias Smollett, Voyages Through France and Italy (1766)
Renato, sauf votre respect, je vous trouve exagérément sensible, parfois, à des images d’Épinal un peu simplificatrices.
C’est sublime le voyage de Smolett. Une édition chez Corti.
« (le film est en deux partie d’une heure et demi chacune; certains cinémas les passent à la suite) »
Houlàlà ! Mais c’est bien trop long pour moi, ça ! Je pense que je vais plutôt aller voir le film thaïlandais, qui ne fait qu’une heure quarante.
hamlet dit: 24 juillet 2019 à 17 h 15 min
vous avez raison ,hamlet, de ne pas laisser passer ça!
Greta : personnellement je me fous des querelles sur le statut de cette jeune fille, de l’agacement des intellectuels à son égard.Elle dit, comme Harrison Ford aux USA (et avec Trump c’est pas gagné) : écoutez les scientifiques. Car c’est sa génération qui va payer les pots cassés.
https://www.meteocontact.fr/actualite/gulf-stream-mais-que-se-passe-t-il-33446
Personnellement je serai mort avant de pouvoir gouter aux joies retrouvées des activités de chasseurs-cueilleurs comme il y a 12 000 ans.
Une connerie qu’on entend partout: que le GIEC est un organisme scientifique. C’est faux. Comme le dit le physicien François Gervais (qui a travaillé pour lui) dans l’un des liens que j’ai laissé plus bas, c’est un organisme politique.
Quand la loi tend à n’être qu’un prétexte pour habiller l’arbitraire, ce n’est pas du droit.
Nous avons bien vu où ils sont les fascistes et les crétins.
J’ai par exemple vu avec admiration certains films d’Apichatpong Weerasethakul, magnifique cinéaste thaïlandais. Il a beaucoup de choses à dire, et d’authentiques – pas comme cette sous-merde coréenne qui a fait Parasite, primé à Cannes ! Qu’en pensez-vous, Jacuzzi, allez-vous voir le film thaïlandais qui sort cette semaine ? Je compte m’y rendre en fin de semaine, si mon agenda me le permet. Mais c’est bien sûr une priorité.
François Gervais : démonter le mythe de l’urgence climatique:
https://www.youtube.com/watch?v=e-v_k6fDjgU
Ce qu’est le GIEC: min 4h30
Et Al, les autistes ont-ils un physique particulier ?
La réponse est NON.
Ne pas laisser passer ça non plus.
Ce n’est pas ça qu’Onfray décrit. Il décrit des automates.
Le titre de ce film thaïlandais sur vos écrans parisiens ce mercredi est « Kraben Rahu ». Il a été réalisé par Phuttiphong Aroonpheng. Je crois qu’il vaut le détour. J’en salive déjà.
PS. Les noms thaïlandais sont très difficiles à retenir. D’un autre côté, il n’y a pas pléthore. Vous allez vous en sortir, et moi aussi !
@« Le droit, nouvelle arme de guerre économique » d’Ali Laïdi
Insinuez-vous que les traités passés par la France et ratifiés par l’Assemblée nationale ne seraient pas conformes aux lois que nous sommes supposés observer ? Dans cette hypothèse, qu’est-ce qui empêcherait de statuer sur la légalité de tels traités pour les dénoncer ou tout simplement de remettre en cause leur application par de nouvelles délibérations s’ils s’avéraient préjudiciables ?
Au début de cette interview François Gervais rappelle que le taux du CO2 est passé de 0,03 % à la fin du XIXe siècle à 0,04% maintenant. En un siècle le taux a augmenté de 0,01% !!!
Marie Sasseur dit: 24 juillet 2019 à 18 h 09 min
j’ai envoyé deux vidéos d’unjeune homme doagnostiqué autiste,et non seulement universitaurement brillant, mais qui se débrouille très bien dans sa vie(voyages)
Le trailer. Vous ne direz pas qu’on ne vous a pas prévenu !
diagnostiqué;
docu sur des autistes
https://mrmondialisation.org/tels-quils-sont-paroles-de-quatre-enfants-autistes-reportage/
ça y est, tout le monde est encore énervé.
Je n’ai pas lu le texte d’Onfray (où ?, excusez-moi je débarque).
Une seule remarque générale et (trop ?) éloignée des détails de la discussion en cours : quand il y a une telle unanimité médiatique et populaire, un tel déroulement mondial du tapis rouge y compris à Davos, c’est que le discours qui est tenu ne gêne personne. N’empêchera personne de continuer à faire ses grosses affaires. Ne risque pas trop de chambouler le « système » dénoncé.
D’un côté G. Thunberg, de l’autre Assange, Manning, Snowden, et tout un tas de « lanceurs d’alerte » moins connus. Plus c’est gros, grand, général, mieux ça passe ?
Des prophètes reçus à bras ouverts, écoutés respectueusement, encouragés, soutenus, c’est tout de même assez rare.
On me répondra Et Jona(s), alors ? (Pas Hans, celui du grand poisson, vexé comme un pou d’avoir réussi à convaincre les ninivites de changer de comportement et évité la catastrophe parce que, du coup, sa prophétie, d’avoir été utile, paraissait très exagérée, et que ça le ridiculisait.)
Et donc on me renverra sans doute au livre de Jean-Pierre Dupuy, Pour un Catastrophisme éclairé.
(Ce ne serait peut-être pas une mauvaise idée que je le relise un peu. À moins que JJJ n’ait ses notes toutes prêtes, là, sous la main ?)
pour De Nota, je ne sais à quelle date.J’ai lu les Mémoires de Madame de Staal (Marguerite De Launay) dans une édition , complète ?? Jean de Bonnot. Il y a une dizaine d’années. Passionnant pour qui veut connaître les usages des habitué-e-s de la Cour de Sceaux. J’avais complété avec un livre d’E.Badinter , dont le titre m’échappe, livre très (trop) touffu et à mon avis, mal organisé.
Il semblerait que vous ayez rencontré des sangliers; attention,ils se déplacent en bandes organisées et labourent les terrains mieux que les chars Leclerc. Les marcassins sont de très jolis bébés, on leur donnerait le Bon Dieu sans confession avec leurs rayures si élégantes,à la soie chatoyante Mais diaboliques. Bonne lecture de Madame de Staal.
Oui mais justement Et Al, ce n’est PAS le sujet d’Onfray.
Onfray ne débat pas non plus sur comment rendre dingo une gamine, inculte, et malade.
x 13h
James Wood, certes, mais ceci de Fintan O’Toole est encore mieux:
https://www.nybooks.com/articles/2019/08/15/boris-johnson-ham-of-fate/
Ces deux textes semblent quand même plus pertinents que ce qui se raconte en général.
Pablo75 dit: 24 juillet 2019 à 18 h 12 min
Au début de cette interview François Gervais rappelle que le taux du CO2 est passé de 0,03 % à la fin du XIXe siècle à 0,04% maintenant. En un siècle le taux a augmenté de 0,01% !!!
Je ne conteste pas mais je me souviens qu’au XIXe siècle des marins sont morts en tentant de trouver le passage du nord-ouest. Aujourd’hui certains estiment qu’au rythme du réchauffement actuel le passage disparaitra et que l’arctique sera totalement ouvert à la circulation maritime commerciale et touristique. La fonte de la banquise va entrainer un surplus d’eau douce perturbant la circulation des courants océaniques. N’ayant pas d’enfant je n’aurai pas de regret à ma mort. Donc rouvrons les centrales à charbon et advienne que pourra.
J’en parlais hier, et ce soir sur la 5 — 20 h 55 :
Alpes, le défi climatique
Résumé
Le massif des Alpes est l’un des endroits en France où le réchauffement climatique se fait sentir avec le plus d’acuité. Les glaciers fondent à vie d’œil, et le permafrost disparaît, faisant courir des risques toujours plus grands aux alpinistes et randonneurs de haute montagne. L’on peut aussi se demander combien de temps il sera encore possible de skier dans les Alpes : les stations de moyenne montagne sont-elles condamnées à disparaître à plus ou moins long terme ? Les réponses des scientifiques n’ont rien de rassurant. Et un consensus se profile : hormis les 24 stations les plus en altitude, les autres vont devoir changer de modèle.
Moi je connais le problème sur tout l’arc alpin, quelques êtres qui se voudrait supérieurs d’ici devraient regarder avec attention.
@ À moins que JJJ n’ait ses notes toutes prêtes, là, sous la main ?
x ou X ? Je crois que vous me confondez avec marie sasseur. Non, moi j’en suis resté aux ouvrages de Latour et j’ai pas lu « le catastrophisme éclairé ». Mais et alli va vous en copier-coller des meilleures… En l’attendant, juste pour nous rafraichir un brin ensemble, ce ne sont pas mes notes :
https://www.scienceshumaines.com/pour-un-catastrophisme-eclaire_fr_2618.html
X 18h23 . Jean pierre Dupuy OK
et pourquoi pas, aussi, Jean pierre Duprey ?
« N’ayant pas d’enfant je n’aurai pas de regret à ma mort. Donc rouvrons les centrales à charbon et advienne que pourra. »
Je préfère Diogène, en vo.
Pas d’enfant, mais peut-être des amis qui ont et des enfants et « en même temps » eu droit à un crédit d’impôt pour faire installer une chaudière performante ( en vue des grands froids..) qui fonctionne avec des granulés .
Des granulés de bois, bien sûr . Une bonne flambée.
18h 12)…«le taux du CO2 est passé de 0,03 % à la fin du XIXe siècle à 0,04% maintenant». J’ai écouté attentivement Gervais, il le dit effectivement comme cela ; en omettant de dire que cela mesure une augmentation de 33%. Est-ce digne d’un scientifique ?
Et la question du tourisme dans les Alpes est plutôt secondaire. Certes pour une culture économique qui se fonde sur le tourisme, la perte de champs de ski correspond à la perte de clientèle. Toutefois, il faudrait tenir en compte la perte de surface des glaciers aussi que les spectaculaires glissement de terrain. Bon, évidemment, les boutiquer ne voyant que leur intérêt immédiat et si l’on y touche ils menacent d’appeler l’homme fort. Vue la partie majoritaire de ceux qui ont pris position contre GT, une femme forte…
Je ne sais pas qui est F. Gervais, mais pour attaquer à trois poils de cul après la virgule sur des concentrations carbone que personne ne peut mesurer autrement que localement, et encore à l’echelle du temps industriel: depuis hier, et dont surtout la corrélation exclusive avec la canicule dont vous souffrez n’est pas etablie, doit être un « fumiste » comme les autres.
Soleil vert dit: 24 juillet 2019 à 18 h 28 min
Personne discute le réchauffement climatique. On discute la cause.
Des réchauffements climatiques il y en a eu plein pendant tout l’histoire de la planète, dont beaucoup (et beaucoup plus graves) avant l’apparition de l’homme ou de l’ère industrielle.
Il y a plein d’autres hypothèses que celle du CO2 pour l’expliquer (certaines beaucoup plus solides). Ce qui est étrange c’est le choix de celle-là et l’exclusion de toutes les autres, ce qui est une démarche très peu scientifique, d’ailleurs. Mais quand on voit les milliards de dollars qui va faire dépenser ce choix, on comprend mieux l’attitude étrange et si peu scientifique de ceux qui la défendent.
Chez Paul, Virginia Woolf, et voilà qu’il joue encore sur les valeurs sûrs.
Sans compter, au cours de ces temps géologiques toutes les espèces vivantes qui ont disparu du fait du « dérèglement climatique », que nos scientistes du giec auraient peut-être attribué aux pets des mammouths.
Excusez-moi tous, j’étais occupée, je crois que je vous ai manqué, pas vrai ?
Désolé JJJ, mais trop c’est trop. Le portrait finement psychologique que vous avez dressé de moi ce matin (outre le fait que NON, ici on n’est libres que dans la mesure où le maître de maison l’autorise, mais bon, passons…) fait cependant l’impasse sur un autre versant de l’histoire…
Le non-dit collectif…
Parce que je veux bien être un monstre. Après tout, cette catégorie comprend quelques spécimens intéressants et qui semblent questionner pas mal de certitudes, comme Greta.
Donc, je suis un monstre.
Je commets des crimes :
– je trouve que Christiane est bête, et sa manière de distribuer les bons points, son onctuosité de croyante ne cachent pour moi que des limites intellectuelles évidentes. Et je le dis, parce qu’elle m’agace.
– que Lavande a une discrétion qui lui évite de quitter le ton de l’aimable distinction, qu’elle tient sa place et sa langue, quoi… Même si elle est évidemment sympathique, et surtout sans surprise, et sans danger. J’aurais aimé la voir se « mouiller », parfois. Mais rien ne vient jamais… Et je le dis.
– je trouve que Monsieur Court a une haine mortelle de ce que je représente, parce que Monsieur Court défend une société de classe où son érudition est soi-disant la marque d’une supériorité intellectuelle, alors que sa pédanterie ne masque pas son impuissance créatrice. Je pense que c’est lui qui m’a trollée et me trollera jusqu’à ce que mort s’ensuive, car Monsieur Court est obsédé par le danger que je représente pour son univers mental et social. Et je le dis.
– je trouve que Delaporte et consorts prennent très souvent ce blog à partie pour claironner des convictions religieuses bien rétrogrades, mais qu’évidemment, l’athéisme, lui, est regardé ici avec la plus grande suspicion. Et je le dis.
– Je trouve Jazzi charmant, très consensuel, mais aussi politiquement bien installé dans une sorte d’ignorance bienheureuse du réel fonctionnement de notre société. Cette espèce de gentille mondanité dans laquelle il voudrait évoluer, sur ce blog, est antinomique des réels conflits et des réelles idées que ma présence suscite. Je lui suis devenue intolérable, parce que je ne joue plus le jeu. Et je le dis.
– Et, en général, les participants de ce blog se réveillent aujourd’hui avec une sourde inquiétude, une once de culpabilité individuelle, qui leur fait rejeter avec horreur quiconque, comme Greta dont j’ai pris la défense, leur pose des questions directes (ce qui évite la remise en cause), en matière d’écologie; Je pense que l’écologie était, en général et à l’exception de quelques cas, le dernier des soucis des participants de ce blog, tout prêts à accuser d’intolérance quiconque, encore une fois, pourrait sembler leur demander des comptes. Je pense qu’ils ont besoin de me transformer en accusatrice publique, alors que je passe ma vie à expliquer que, même si nous les écolos « historiques » (pour ma part, plus de trente ans de militantisme tout de même), aurions sans doute fait éviter au monde la situation actuelle, si on nous avait écouté mais on ne l’a pas fait, j’explique et je démontre jour après jour que la solution devra être collective et approuvée par tous, où ne sera pas. Mais on ne m’entend pas – et pourtant je le dis.
*
– et je me dis que, au-delà de ma monstruosité psychologique intense, le rejet de ce blog de quelqu’un, une femme, qui professe le féminisme, l’attirance pour les théories libertaires, qui vit aux champs et soutient les thèses écologistes est aussi un acte politique dont, collectivement, ce blog porte la responsabilité.
Car, objectivement, mes crimes ne sont certes pas si grands.
Mais voilà ! je ne suis pas odieuse. C’est ma parole qui vous l’est, odieuse, parce qu’elle remet en cause votre vision du monde, et votre entre-soi.
Car, outre mon positionnement social que je n’ai jamais caché, outre mes idées politiques et les engagements auxquels je tiens, j’ai cette outrecuidance de lire Proust et Anatole France, d’avoir envie d’écrire et de passer à l’acte, et de plaider pour une démocratisation radicale de la culture. (Faudrait que quelqu’un évente Monsieur Court, là, parce que ce genre de propos le fait s’évanouir).
Je crois qu’un Pialat vous l’aurait dit depuis longtemps, ô aimables erdéliens qui chassez en meute : il ne vous aurait pas aimés… Lui non plus.
Bon, le monstre
Bon, le monstre vous remercie cependant de votre attention à son égard, des encouragements parfois reçus, Jazzi spécial remerciement pour ton soutien et ton amitié passée, Dhh pour votre mesure et votre classe, quelques autres pour leur intérêt. Je ne pense pas que je serais comprise, ni que vous admettrez le côté « politique » de votre rejet de moi… Mais pourtant, je suis persuadé qu’il existe, aussi (derrière ma monstruosité psychologique, nous sommes d’accord).
Et je le dis.
Pablo75 dit: 24 juillet 2019 à 18 h 06 min
Vidéo très intéressante. Ce François Gervais dénonce le mythe de l’urgence climatique présentée d’une façon erronée par les décideurs du GIEC en 2013.
Il distingue (entre autres) le CO2 bénéfique aux plantes et au plancton du monoxyde de carbone qui lui est un poison.
Par ailleurs j’ai trouvé très intéressant le billet de Michel Onfray, mis en ligne par marie sasseur à 15h35. Le portrait qu’il dresse de ces adultes « agenouillés », éblouis, devant la grande prêtresse Greta est convaincant et cible cette démission de la raison chez ces adultes.
Quant à celui qu’il dresse de Greta, ce n’est pas se « moquer » de son physique, c’est dénoncer tout ce que les adultes ont fait de cette ado : un robot, dont on soigne particulièrement l’apparence (rigide qui n’est pas celle d’une ado de son âge), et maîtrisant particulièrement bien l’art de la communication, donnant de la voix pour dénoncer tous ceux qui, à ses yeux, n’ont pas fait ce qu’ils devaient faire !
Elle me fait penser dans le rôle où on la cantonne (et qui lui plaît) à João Victor. A 10 ans à peine, c’est le plus célèbre enfant-prêcheur du Brésil, un enfant devenu un outil de communication politique ou encore, à cet autre jeune enfant, Nezareth, 6 ans,(Buenos Aires) starisé dans ses prêches, les bras levés au ciel pour haranguer la foule. L’enfant aux cheveux gominés démonte la théorie de l’évolution des espèces de Darwin… Le public, médusé, piaffe et applaudit à tout-va.
Le rouleau-compresseur médiatique faisant de ces enfants des stars n’est pas très sain. Que fait la protection de l’enfance face à cette stratégie utilisée par les médias : multiplier l’usage des photographies, des vidéos de ces enfants ? La communication émotionnelle remplace les vraies réflexions et informations que pourraient donner des scientifiques comme François Gervais.
Vulnérabilité :
https://www.iddri.org/sites/default/files/import/publications/an_0901_a.magnan_vulnerabilite.pdf
P.S., en bref, on assiste aux débuts d’une révolte des boutiquiers.
Clopine la menteuse !
« – je trouve que Christiane est bête, et sa manière de distribuer les bons points, son onctuosité de croyante ne cachent pour moi que des limites intellectuelles évidentes. Et je le dis, parce qu’elle m’agace.
ça n’aura pas duré un été !
Je vous renvoie ce costume qui vous va à la perfection !
christiane nous avons bien lu le même texte :
« Quelle âme habite ce corps sans chair? »
non, effectivement ce n’est pas se moquer de son corps.
c’est lui retirer toute possibilité d’en avoir un.
P.S., au 18 h 47 min, naturellement.
je crois que vous ne savez pas bien lire :
« Quelle âme habite ce corps sans chair? »
Sur l’absurde total des mesures anti-CO2 prises par la France et qui emmerdent à fond les français: sa réduction de 20 % aurait une influence sur la température mondiale d’un millième de degré (autant dire non mesurable)!!
et je fais comme avec les enfants auxquels il faut répéter 3 fois la même chose :
« Quelle âme habite ce corps sans chair? »
et au cas où tout ce qui précède non laisserait encore un doute Onfray donne la réponse :
Quelle âme habite ce corps sans chair?
réponse : On a du mal à savoir…
voilà comment Onfray traite une gamine atteinte d’autisme :
« Quelle âme habite ce corps sans chair? On a du mal à savoir… »
Parmi les défenseurs de Greta de Suede, 16 ans, il y a un bogosse du coin. Qui cause aussi au nom de LA science.
C’est d’autant plus pénible à lire que son doctorat? en astrophysique semble le dispenser de débat. Il le considère absolument interdit. Fermez vos gueules, qu’il dit le cheyenne des particules, LA science est aux côtés de « la jeune femme » (sic)
T’as raison Aurelien Barrau! on est contre, mais tout contre. La fin ( pour la science) ne justifie pas ces méthodes immondes.
La vraie raison de la croisade anti-CO2 dans le monde:
Min. 22
question : est-ce que parmi il y a quelqu’un qui a un gamin autiste.
s’il s’entend dire à propos de ce gamin :
« Quelle âme habite ce corps sans chair? On a du mal à savoir… »
@non mesurable
Un petit pas pour l’homme
Quelle âme habite ce corps sans chair? On a du mal à savoir…
Quelle âme habite ce corps sans chair? On a du mal à savoir…
Quelle âme habite ce corps sans chair? On a du mal à savoir…
gisèle à 18 h 34 min
Et de Duprey, par l’intermédiaire de la sculpture, à Giovanni Dupré.
Ne me tentez donc pas, ne m’incitez pas à davantage de dispersion !
La saluto.
encore un pour Christiane :
Quelle âme habite ce corps sans chair? On a du mal à savoir…
Quelle âme habite ce corps sans chair? On a du mal à savoir…
Quelle âme habite ce corps sans chair? On a du mal à savoir…
Merci MC five !
je raplle pour mémoire qu’Onfray se prétend philosophe :
Quelle âme habite ce corps sans chair? On a du mal à savoir…
Quelle âme habite ce corps sans chair? On a du mal à savoir…
Quelle âme habite ce corps sans chair? On a du mal à savoir…
Christiane, Onfray a finalement montré ses limites politiques et culturels, et ce n’est pas étonnant, car, vue sa production de vains mots, il n’est qu’un boutiquier terrorisé à l’idée qu’un public d’incultes n’achète plus ses livres pour épargner sur les transports.
Tiens, l’Ordure Nazi continue de donner des leçons de Morale à Onfray, avec son cynisme abject coutumier. Comme disait Goebbels, plus c’est gros, mieux ça passe.
Pour une fois ( soyons honnête, il se bonnifie, surtout depuis que choupinet fait le cador) où Onfray a été brillant dans l’analyse d’une mystification »planetaire » et totalitaire, il y aura toujours des crétins qui pensent qu’il le fait pour qu’on achète ses bouquins, alors que plus que les photos volées de Renato, il donne du grain à moudre. Et gratis.
MC dit: 24 juillet 2019 à 15 h 42 min
Je n’avais pas vu votre post. Je crois tout de même que Huysmans cite Bossard dans son recueil d’essais posthume -essai sur Gilles de Rais etc.- parce que c’est ayant lu ce recueil dont le titre m’échappe que j’ai lu Bossard après Là-bas. (J’ai ce recueil ici mais impossible de vérifier, il est caché par six piles adossées à une bibliothèque qui montent à deux mètres, je suis en plein rangement-classement annuel).
je raplle pour mémoire qu’Onfray se prétend philosophe :
hamlet dit: 24 juillet 2019 à 19 h 29 min
Je rappelle pour mémoire que l’Ordure Nazi se prétend Professeur de Morale Internationale, Prêcheur d’Éthique Universelle, Maître Mondial de Bienveillance et d’Amour Sans Condition.
ablo75 dit: 24 juillet 2019 à 19 h 23 min
Sur l’absurde total des mesures anti-CO2 prises par la France et qui emmerdent à fond les français: sa réduction de 20 % aurait une influence sur la température mondiale d’un millième de degré (autant dire non mesurable)!!
Min 16h10
https://www.youtube.com/watch?v=e-v_k6fDjgU
–
…et l’absurde dans l’absurde : les vignettes « critair » qui ne prennent pas en compte la quantité de CO2 rejeté par le véhicule.
Ainsi un énorme 4×4 avec moteur de 3 litres essence aura droit à la vignette « très propre » violette.
Pendant que la berline familiale Diesel Euro 6, équipée du filtre à particules et du système SCR de réduction des oxydes d’azote n’aura droit qu’à la vignette jaune même si elle rejette 2 fois moins de CO2. Sous le prétexte que c’est du Diesel. Délirant. De plus le 4×4 essence rejette des hydrocarbures imbrûlés que le diesel ne rejette pas. Et Faut-il le redire : le diesel a un rendement énergétique bien meilleur que l’essence. Ça se mesure très facilement en consommation aux 100 km. La différence est en moyenne de 2 litres !!
Il est inacceptable de s’en prendre de cette façon aux véhicules Diesel propres aux normes EURO 6. C’est scandaleux. C’est le diesel sale qu’il faut stigmatiser, pas le propre.
Il le cite même dans Là-bas.
Les ruines sont à la mode, mais cela, nous le savions déjà!
Paul Klee, Ruine à la mode :
la PETITE fille blonde est un cliché(topo) de la communication politique au moins connu, sinon initié
par Hitler (je ne retrouve pas une photo connue);c’est ce sur quoi ont misé les suédois et les parents de greta, gens du show-qui a accepté de « jouer le jeu » et s’y est prise; on saura peut-être plus tard les coulisses de ce théâtre
topos des chères têtes blondes (à nattes)
Tiens, l’inculte abonnée à Wiki attaque.
Et je maintiens, dans le registre moyens immondes Onfray garde la première place, mais l’insulte est une habituée des moyens immondes. Une autre boutiquière ?
la PETITE fille blonde est un cliché(topo)
Une résurgence du bébé Cadum!
« – je trouve que Delaporte et consorts prennent très souvent ce blog à partie pour claironner des convictions religieuses bien rétrogrades, mais qu’évidemment, l’athéisme, lui, est regardé ici avec la plus grande suspicion. Et je le dis. »
Que me vaut ce dégorgement, Mère Clopine ? Vous savez comme moi que les convictions religieuses sont ici la minorité ; et que, d’autre part, elles ne sont pas « rétrogrades », ni « interlopes », ni « salopes » ! Elles manifestent au contraire de la culture, et une exigence éthique très nécessaire. Qui sont ces « consorts » dont vous parlez, à part peut-être D qui partage des convictions chrétiennes ? Au contraire, nous sommes bien seuls à adorer le Christ-Roi. Et puis, Mère Clopine, vous n’allez pas nous dire ce que nous devons penser : nous sommes assez grands pour nous exprimer librement. Non, décidément, ce dégorgement de censure interlope ne me convient pas !
une histoire très connue:
Temple Grandin a été diagnostiquée avec des « dommages cérébraux » à l’âge de deux ans, et n’a pas parlé avant l’âge de trois ans et demi. Une intervention précoce lui a permis de progresser, de suivre sa scolarité jusqu’en doctorat, puis de vivre de son métier. Elle est également connue pour être la première personne autiste à avoir témoigné de son expérience de vie dans des autobiographies, Ma vie d’autiste en 1986 et Penser en images en 1995. Elle fait régulièrement appel à des techniques de scanographie, qui ont révélé le fonctionnement et la structure particulière de son cerveau spécialisé dans la pensée visuelle, une recherche publiée dans l’ouvrage Dans le cerveau des autistes, en 2013.
Elle s’implique pour la défense du bien-être animal, plaidant pour une meilleure prise en compte de la souffrance animale pendant l’élevage et l’abattage, s’opposant en particulier à l’élevage en batterie. Elle milite pour les droits des personnes autistes et souhaite la reconnaissance de l’autisme en tant que handicap, plutôt que maladie mentale. Dans L’Interprète des animaux, elle rapproche la perception animale de celle des autistes, notamment en termes de sensibilité à l’environnement. En se basant sur son expérience personnelle et l’observation des bovins, elle invente la machine à câlin, un appareil destiné à calmer les personnes hypersensibles.
Les « photo volées » ?! Mais je paye des droits, inculte et mal informée !
science, savoir et réchauffement climatique :
2019, à l’image du singe, et aussi du caniche, l’homme est un animal savant.
il suffit de lire nos romanciers, ils savent tout sur tout, Proust ? l’intelligence à l’état pur.
Qu’ils dissèquent, dosent, décortiquent, analysent, mesurent… l’homme par son immense capacité à maitriser le monde est un animal qui sait tout sur tout.
comme Onfray sait que Greta est un corps sans âme et sans chair, il l’a su dès qu’il l’a vue sur son poste de télévision.
l’homme connait l’histoire, il sait tout du temps présent, et bien de l’avenir.
l’homme sait ! le doute ? il ne connait pas, seules les certitudes l’habitent.
sur la question du réchauffement climatique, l’homme sait autant que pour le reste.
une partie d’entre eux sait que c’est une réalité.
l’autre partie d’entre eux sait que ce sont des bobards.
voilà la certitude de l’homme partagée en deux moitié.
cela ferait donc une demi certitude ?
et cette demie certitude constituerait ce qu’on appelle d’ordinaire un doute ?
que nenni, les certitudes ne se divisent pas ! elles sont une et entière.
qui plus est l’homme moderne n’aime pas douter : même s’il devait s’agir que d’un dixième de certitude cela s’en serait pas moins quand même certitude…
et voilà donc plutôt nos bipèdes avec deux certitudes qui cohabitent.
chacune de ces deux certitudes entrainant dans son sillage ceux qui sont certains du flot qu’ils suivent.
c’est-y pas merveilleux ?
MC,
Comment voulez-vous que je sache que cela venait de Chaloux. Je ne lis jamais les commentaires de ce débile mental mythomane. Il ne m’intéresse pas. C.on comme un balai.
sérieux je veux bien faire des efforts, mais vous êtes tout de même tous très lourdingues !
n’importe comment
on ne peut pas se baser sur les diagnostics des médecins: a fortiori en matière d’autisme qui fut parait-il, sous diagnostiqué, notamment chez les femmes a-t-il été dit
« Comment voulez-vous que je sache que cela venait de Chaloux. Je ne lis jamais les commentaires de ce débile mental mythomane. Il ne m’intéresse pas. C.on comme un balai. »
Elle fait l’autruche, maintenant, la tête dans le sable. Et après elle prétend participer à la discussion, surtout quand ça la concerne. Elle est vraiment à côté de la plaque.
Du coq à l’âne. « L’homme volant », belle prouesse, j’en vois l’utilité en cas de catastrophe, mais en cas de guerre il me semble une invitation à une partie de tir au pigeon.
Ed :
Tss tss Renato, wiki vous en apprendra en matière scientifique, plus que vous n’en avez jamais appris au l’école, que vous avez dû sécher très tôt, pour aller vous cacher dans le tablier de papa; un ado attardé, comme Greta.
sur mediapart,une suédoise explique:
– Ce que je vois en tant que médecin dans une unité de psychiatrie pour adultes est avant tout un surdiagnostic de l’autisme avec une intelligence normale / syndrome d’Asperger. Les professionnels de la psychiatrie adulte semblent avoir tendance à penser aux TSA dès qu’un patient présente un problème d’interaction sociale. Peut-être cela est-il dû en partie au syndrome d’Asperger qui est devenu en quelque sorte un «diagnostic à la mode» – il existe des films et des livres sur des personnes qui sont parfois explicitement déclarées atteintes de TSA, et parfois, sont considérés par les lecteurs comme « ayant » un TSA. Mais ces caractères sont fictifs et peuvent donc présenter des symptômes et des traits à la fois compatibles et incompatibles avec les TSA. De plus, les symptômes du syndrome d’Asperger aux yeux du public sont devenus presque synonymes d’intelligence et d’ingéniosité. Il y a une tendance à penser que la capacité d’apprendre par cœur et la bonne mémoire des faits équivalent à une intelligence élevée, alors que nous savons que ce n’est pas le cas. Le diagnostic du syndrome d’Asperger a un «statut» plus élevé que la plupart des diagnostics psychiatriques. Parmi le personnel psychiatrique, il existe encore une certaine réticence à poser un diagnostic de schizophrénie, par exemple, car ce diagnostic est considéré comme plus stigmatisant qu’un diagnostic de TSA.
Hamlet,
ce n’est pas la peine de hurler et de répéter 10 fois la même chose.
Cette ado est utilisée (genre poule aux oeufs d’or !). Onfray dont je n’ai lu aucun livre, qui me barbe dans ses conférences, dresse dans ce billet un portrait de groupe (adultes/ enfants / civilisation) assez réussi.
Greta est bien sûr non pas évoquée dans sa réalité mais dans ce qu’elle donne à voir et qui est une mise en scène. c’est une métaphore et oui, elle fait penser à un robot.( Visage inexpressif – texte lu – redites…). Par ailleurs assez peste dans sa famille aux dires de sa mère.
Donc je maintiens ce que j’ai écrit.
Et arrêtez de dire à tous ceux qui sont en désaccord avec vous qu’ils ne savent pas lire.
Et Al à 19h46, c’est du lourd. Et c’est probable.
@et alii dit: 24 juillet 2019 à 19 h 46 min
excellent !
Pauvre femme alourdie par le poids de ses frustrations, arrêtez de croire que les autres aussi portent vos petits problèmes de boutiquière.
Et puis, enfin, vous êtes fatiguante ; donc, vu la valeur de vos opinions, dite ce que bon vous semble, je ne répondrai plus.
@renato dit: 24 juillet 2019 à 19 h 30 min
Je ne lis pas ses livres, ni n’écoute plus de 5mn ses conférences mais ce billet est excellent surtout dans l’analyse de cette société dans son rapport aux enfants.
ado attardé,:c’est ce que l’on dit de la présente génération d' »adultes » dits adulescents;
ce serait le problème des parents de greta!
par ailleurs nul n’a parlé de « casting » qu’on trouve dans les analyses des media de politique
Ed dit: 24 juillet 2019 à 19 h 56 min
(…) Chaloux. Je ne lis jamais les commentaires de ce débile mental mythomane.
Bien sûr qu’elle lit, la petite oie.
L’oie oit. Elle oit, l’oie. Ce que nous oyons l’oie l’oit-elle?… etc.
Pratique.
Par cette chaleur, étant donné que vous buvez plus que d’habitude, pensez à un apport en sels minéraux — voir chez votre pharmacien —.
Éventuellement, augmentez la consommation de fruits et légumes.
à propos de la célèbre M.Mead :elle aurait été trompée volontairement par ses informatrices!(c’est aussi très connu)
https://books.google.fr/books?id=BExfCwAAQBAJ&pg=PT27&lpg=PT27&dq=margare+mead+tromp%C3%A9e+par+ses+informatrices&source=bl&ots=E55EYYzwnw&sig=ACfU3U3ftWushbH5Ma325K6Rk7mqsS-SmQ&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwi899OFlc7jAhUPohQKHeUzDCgQ6AEwAnoECAkQAQ#v=onepage&q=margare%20mead%20tromp%C3%A9e%20par%20ses%20informatrices&f=false
sur M.Mead:
L’ouvrage de Margaret Mead fut surtout fondateur de l’anthropologie des âges et des sexes, car son étude des adolescents de Samoa remettait en cause l’universalité des troubles liés à cette période, l’adolescence samoane étant « une évolution calme vers la maturité » (p. 490)1. L’auteur montrait la possibilité d’une éducation libérale qui éviterait, selon elle, la crise de l’adolescence. Les jeunes filles samoanes étaient décrites comme ne devant pas conserver leur virginité, à l’exception des filles de familles de haut rang, les taupo2. Elles avaient une activité hétérosexuelle fréquente, mettant en concurrence les amants, et même des relations homosexuelles. La sexualité n’étant pas un tabou, les jeunes enfants n’en ignoraient rien et l’adultère était autorisé.
https://journals.openedition.org/lhomme/14262
« dite ce que bon vous semble, je ne répondrai plus. »
Avec un s, please: Dites, etc.
Et avec la grande ouverture d’esprit de Passou, je ne m’en prive pas.
Je n’ai pas de frustration Renato, j’ai eu une chance énorme : j’ai pu aller à l’École, comme je voulais.
hmalet, depuis que j’ai trouvé et lu le texte d’Onfray (il était temps), je comprends mieux contre quoi vous réagissez.
Il y aurait aussi à redire aux « arguments » l’enfant-roi et le supposé masochisme des députés ou des puissants pâmés (le fouet, etc.. image subliminale de GT remplaçant Lou Andreas-Salome, I presume). C’est lui qui place le débat sur le terrain de la jouissance, pour ensuite reprocher à la dominatrice de ne pas être assez canon. Avec un autre physique et habillée cuir ou latex, ses arguments seraient plus recevables ?
Que M.O. n’ait pas d’enfant n’est pas pertinent, vous a-t-on opposé. Mais cela revient tout de même à s’exclure de toute responsabilité de ce côté, à se placer dans une position d’accusateur pur (vous les avez mal élevés, et voilà le résultat, le monde à l’envers).
Paradoxalement, on pourrait faire remarquer que cela le place dans la même situation d’exception que G.T. : « moi au moins, je n’ai pas les mains sales ». Je suis pur(e), je suis pur(e), rien ne m’empêche donc de vous jeter la première pierre.
Le problème n’est pas qu’une très jeune fille traite des adultes d’immatures, mais plutôt, me semble-t-il, que sa jeunesse facilite les accusations « radicales » : le travail (pas de « génération précaires » en Suède ? des C.D.I. comme s’il en pleuvait ?) ou la responsabilité pour d’autres que soi entraînent généralement des compromis. Facile de les appeler « compromissions » et de culpabiliser les autres, quand on a moins à perdre (cela ne concerne pas les puissants fustigés mais l’adhésion du grand public).
Écrire cela me mettrait du côté de Créon plutôt que d’Antigone ? Ou contre celui des adolescents-bourreaux chez les Khmers rouges (et pas verts) ou, moins terrible, celui des jeunes cadres des R.H. qui, à moins d’avoir un parent au chômage, font des plans sociaux sans perdre le sommeil ? Ou, plus banalement, des Marie-Antoinette parisiennes ou expatriées, mais pas au fin fond de la cambrouse, qui font la leçon aux « beaufs » dans leurs bleds ou leur très grande banlieue : ils n’ont qu’à prendre le métro.
Difficile de jouer les procureurs quand on se place dans la même posture « inattaquable ».
Reste aussi que la rhétorique du « on ne peut plus rien dire », on ne peut même plus faire des blagues sur les … ou les … a été employée par d’autres à qui l’on n’a pas envie de s’associer (si l’on est normalement constitué. Et même si l’on est horripilé par le « politiquement correct »).
Autre écho qui devrait pourtant beaucoup déplaire à M. Onfray : « La plume sent trop le techno. Sa voix porte le texte d’autres qui n’apparaissent pas. » N’est-ce pas du même ordre que les remarques de notre vénéré Président de la République, qui sait qu’un gitan, ça n’écrit pas comme ça. À l’un comme à l’autre, on ne la fait pas.
Qu’il y ait beaucoup d’aspects odieux dans la forme (la polémique ne justifie pas tout, je ne vois guère de brio là-dedans), oui.
Mais que M.O. s’en prenne à G.T. pour de mauvaises raisons doit-il pour autant nous faire basculer dans la position caricaturale dénoncée dans les extraits de l’article du Point* ? Les ennemis de mes ennemis sont mes amis ?
Faut-il abdiquer toute rationalité parce que c’est une enfant et parce qu’elle est handicapée ?
Je ne suis pas qualifié pour me prononcer sur le « fond » scientifique, mais on pourrait supposer qu’il n’y a pas plus d’accord entre différents scientifiques voire savants (pourtant qualifiés, eux), différentes spécialités, différentes approches, qu’il n’y en a en matière d’économie ? N’est-ce pas la question qu’il faudrait poser à propos de « LA » science ?
(*: Article aimablement fourni par M.S. qui va réclamer des royalties à chaque fois qu’on y fera allusion, comme les propriétaires de la marque Caddie®)
@nattes âme et corps décharné
Extinction rébellion :
En tout cas, vu qui parmi les politiques s’est rangé contre la venue de GT, il devient inutile d’en débattre : les contraires sont en compagnie de ceux qui leur resamblent.
*: Article aimablement fourni par M.S. qui va réclamer des royalties à chaque fois qu’on y fera allusion, comme les propriétaires de la marque Caddie®)
Ohff, x, vos gamineries m’épuisent.
Je vous reconnais cette honnêteté, vous disant non qualifié sur le fond.
Grand plaisir de trouver ci-dessous deux références à Smollett, que nous évoquions pas plus tard qu’hier soir avec un ami dessinateur. Il n’était pas question de récit de voyages, mais de Roderick Random, prototype du roman picaresque anglais. Truculence du propos, sens du détail, description de la ‘low life’ des ports et grandes villes de Grande Bretagne, une véritable farandole de personnages et de situations grotesques, souvent cocasses où le héros apprend au fil de ses aventures la vie et les hommes. Le picaresque mène tout droit au Bildungsroman.
C’est le regretté Gabriel Boucé, ancien officier de marine, qui en était le grand spécialiste en France. A déguster, après avoir lu au moins un des grands romans de l’Ecossais, sa thèse publiée chez Didier, Les romans de Smollett.
Ce 18e siècle anglais qui pratique intensivement la satire & l’ironie a tout pour délasser l’esprit. C’est rien de dire que l’on en a plus que jamais besoin.
Christiane, ah là là. Onfray est à mille lieues de votre univers mental, et vousne trouvez pas « excellent » ce qu’il dit : il dit juste quelque chose que vous pensiez confusément, et comme il l’exprime avec des mots sensés, vous le trouvez « excellent ».
Tu parles.
Onfray est détestable dans ce rôle (il est vrai que l’écologie et lui, ça a toujours fait deux !) mais vous êtes trop …euh.. pour vous en apercevoir.
Néanmoins, Hamlet a eu bien raison de mettre le passage sur l’âme sous votre nez : comment conciliez-vous ce reniement de l’âme chez un être humain et vos convictions religieuses ? Drôle de religion, qui nierait l’âme chez une enfant handicapée ???
Bref, le mieux est que vous ne cherchiez surtout pas à comprendre pourquoi vous trouvez Onfray « excellent » : vous n ‘y arriveriez pas…
x, tout-à-fait, j’abonde dans votre sens !
Clopine la cochonne (dixit)
quand j’aurais besoin de vos très vacillantes lumières je vous ferai signe. Retournez donc à vos onctueuses… recettes qui semblent seules vous donner du plaisir…
Onfray au contraire de Greta la science s’est intéressé l’écologie.
https://www.le-passeur-editeur.com/les-livres/essais/vivre-une-vie-philosophique/
Il fait chaud, un peu d’air.
Il fait encore clair, un peu d’eau.
On est déjà le 17 septembre ?
J’ai pas vu le temps passer !
(hamlet, tu es limite sur la ligne blanche, serre à droite !)
Chaloux dit: 24 juillet 2019 à 19 h 44 min
Il le cite même dans Là-bas.
–
où ça, Chaloux ?
De toute façon, la vie de prophète n’est jamais un long fleuve tranquille. La petite doit être au courant ! La rançon de la gloire…
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