de Pierre Assouline

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50 penseurs lancés vers leur Everest

50 penseurs lancés vers leur Everest

Déjà, ça commence mal. Prospect est un magazine qui se présente comme celui « qui  a la plus grande portée et la plus grande profondeur intellectuelle par rapport à tous les autres ». Bon, si c’est eux qui le disent…. Comme chaque année depuis 2004, ce mensuel britannique considéré comme de centre-gauche lance un vaste sondage auprès de ses lecteurs afin qu’ils élisent « Les 50 plus grands penseurs de l’année ». Les listes, on adore ça dans la presse anglaise et dans les journaux américains. Après tout, chacun ses manies. Un jour qui sait, le DSM classera la taxinomie dans les pathologies parce qu’un laboratoire aura un nouveau produit à écouler. Cette année donc, ils en ont sélectionné cinquante afin de les proposer au suffrage légèrement moins qu’universel.

Dans un chapô de circonstance, ils enrôlent Margaret Mead, Keynes et Victor Hugo pour justifier l’urgence d’un tel sondage à une époque violemment antiintellectuelle, ce qui n’est pas faux, et pas seulement à cause de l’énergumène de la Maison-Blanche encore en liberté à l’heure où nous mettons sous presse. En fait, la seule vertu de ce sondage est de nous interroger sur le sens que l’on donne à Prospect, et plus généralement de ce côté-là de la Manche, aux notions de « penseur », d’« intellectuel », d’« influence » et, appliquée à ces catégories, de « grand » (pour ce qui est de « année », on est d’accord, c’est 2019). Manifestement, ce n’est pas le même que le nôtre. Déjà, « penseur » n’a pas cours chez nous. Ni notion ni concept, ou alors très flous, plutôt une auberge espagnole.

Qu’on n’y trouve pas de Français, peu importe, cela ne témoigne pas d’une grande curiosité. Mais on ne dira pas qu’Espagnols, Italiens, Allemands, Indiens, Chinois s’y bousculent non plus, ce qui est plus embêtant. Quant à la sélection des 50 élus, les yeux m’en tombent. On dirait que leur seul point commun est d’exprimer leur pensée en anglais. Quatre écrivains seulement : Naomi Alderman, Svetlana Alexievitch, Ta-Nehisi Coates, Arundhati Roy (trois femmes sur quatre, jusqu’où va l’obsession de la parité…), pourquoi pas, il faut bien se serrer un peu et donc exclure quand on se limite à cinquante. Mais pour laisser la place à qui ? Georges Soros, quelqu’un d’important sans aucun doute mais dans un autre domaine que la pensée, et Greta Thurnberg qui témoigne surtout de la dérisoire infantilisation de l’époque (car si la cause est juste, ses prises de parole, discours ou interviews, n’évoquent vraiment pas un Everest de la pensée).

Cela dit, jugez-en par vous-même : la liste est là et malgré tout, si ça vous prend de voter, eh bien votez ! Et pour ajouter à la confusion, un petit extrait du Journal intime d’Amiel à la date du 27 février 1851 :

Le penseur est au philosophe ce que le dilettante est à l’artiste. Il joue avec la pensée et lui fait produire une foule de jolies choses de détail, mais il s’inquiète des vérités plus que de la vérité, et l’essentiel de la pensée, sa conséquence, son unité, lui échappe. Il manie agréablement son instrument, mais il ne le possède pas, et encore moins le crée-t-il. C’est un horticulteur et non un géologue, il ne laboure la terre que ce qu’il faut pour lui faire rendre des fleurs et des fruits, il ne la creuse pas assez pour la connaître. En un mot le penseur est un philosophe superficiel, fragmentaire, curieux ; c’est le philosophe littéraire, orateur, causeur, ou écrivain ; le philosophe est le penseur scientifique

.(« 320 alpinistes faisant la queue en mai dernier pour accéder au toit du monde » photo Nirmal Purja Magar)

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commentaires

1 774 Réponses pour 50 penseurs lancés vers leur Everest

Chaloux dit: à

comment conciliez-vous ce reniement de l’âme chez un être humain et vos convictions religieuses ? Drôle de religion, qui nierait l’âme chez une enfant handicapée ???

Imaginez le calvaire de de ses collègues, surtout si elle avait tant soit peu de pouvoir sur eux. Pendant des années, travailler avec une folle, capable d’intenter de tels procès.
Et maintenant, imaginez leur joie :

C’EST FINI POUR TOUJOURS!

Chaloux dit: à

D, cherchez, cherchez pour moi!

D. dit: à

Ouais, les prophètes sont même tenus d’être présents pendant la Transfiguration.

rose dit: à

Lavande
Vu le musée du costume de scène à Moulins. Irai.

Jazzi
Lu ton commentaire, fidèle au film que j’ai vu. Né dans le transsibérien. Père Tatar. Enterré à côté de Tarkovski au cimetière russe.

Clopine dit: à

Et puis, ça m’inquiète rudement cette réaction de rejet de Greta, sur laquelle tout le monde se rue…

Critiquer Greta, l’utilisation qu’on en fait, son physique ou son manque d’âme (soupir !, n’est-ce pas un moyen commode de… s’en laver les mains, de ce qui est en train de se passer ?

Et ça, ça prouve que les résistances inconscientes à l’appel d’urgence envoyé à l’espèce sont là, et bien là.

Or, le temps nous est compté : il faudrait que nous réagissions aussi vite que les glaces fondent…

Et pas en commençant par se distancier d’une parole qui, quelque soit l’endroit d’où elle vient et le but réel ou non qu’elle poursuit, dit pourtant, uniquement, la vérité.

Chaloux dit: à

Cette école de la réhabilitation, toute puissante aujourd’hui, exaspérait Durtal ; aussi était-il bien certain de ne pas sombrer avec son livre sur Gilles de Rais dans la monomanie de ces affamés de la bienséance, de ces enragés de l’honnêteté. Pas plus qu’un autre, avec ses idées sur l’histoire, il ne pouvait prétendre à peindre un Barbe-Bleue exact, mais il était sûr au moins de ne pas l’édulcorer, de ne pas l’amollir dans des bains de langue tiède, de ne pas en faire ce médiocre dans le bien ou dans le mal qui plaît aux foules. Pour prendre son élan, il possédait, en guise de tremplin, une copie du mémoire au Roi des héritiers de Gilles de Rais, les notes qu’il avait prises sur le procès criminel de Nantes dont plusieurs expéditions sont à Paris, des extraits de l’histoire de Charles VII, de Vallet de Viriville, enfin la notice d’Armand Guéraut et la biographie de l’abbé Bossard. Et cela lui suffisait pour dresser debout la formidable figure de ce satanique qui fut, au xve siècle, le plus artiste et le plus exquis, le plus cruel et le plus scélérat des hommes.
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Quelle fut la conduite de Gilles de Rais envers Jeanne d’Arc ? Les renseignements font défaut. M. Vallet De Viriville l’accuse de trahison, sans aucune preuve. M. L’abbé Bossard prétend, au contraire, qu’il lui fut dévoué et qu’il veilla loyalement sur elle et il étaie son opinion de raisons plausibles.
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Quelle fut la conduite de Gilles de Rais envers Jeanne d’Arc ? Les renseignements font défaut. M. Vallet De Viriville l’accuse de trahison, sans aucune preuve. M. L’abbé Bossard prétend, au contraire, qu’il lui fut dévoué et qu’il veilla loyalement sur elle et il étaie son opinion de raisons plausibles.

https://fr.wikisource.org/wiki/L%C3%A0-bas/Texte_entier

(J’oubliais. Quelqu’un sait-il si Assouline allait dans les dîners Macron du ministère de l’économie? C’est pour un travail en cours).

Chaloux dit: à

Errare etc.

Un peu incliné, écoutant ainsi qu’au théâtre, il répliquait : — Oui, je connais la matière ; j’ai lu, dans le temps, un livre qui m’a semblé bien fait sur Gilles de Rais ; c’était un volume de l’abbé Bossard.

— C’est même l’ouvrage le plus savant et le plus complet que l’on ait écrit sur le Maréchal.

Clopine dit: à

Mais enfin, Chaloux, vous en êtes à votre vingtième commentaire qui répète en boucle que mes ex-collègues ont dansé la gigue le jour où je suis partie en retraite… Changez de disque, s’il vous plaît : vous ne voyez donc pas que cette opinion que vous émettez à mon égard me laisse absolument de marbre ? Notez que le reste de vos insultes aussi, hein…

Ed dit: à

« votre vingtième commentaire qui répète en boucle que mes ex-collègues ont dansé la gigue le jour où je suis partie en retraite »

Nan ?? Il écrivait déjà cela il y a plusieurs mois. Quel vieux sénile. Il écrit toujours la même chose, je parie. Clopine, un conseil : faites comme moi, ne le lisez pas. Vous ne raterez rien puisque 1) ses commentaires sont les mêmes depuis des mois apparemment 2) il se contredit 3) il est très con.

Fiammeta dit: à

Subvertir le catholique :

https://www.youtube.com/watch?v=Rgz1euSPeAw

Il estoyt une fillette
Que le filz de Dieu voulut aymer,
Ung jour qu’elle estoyr seulette,
Grace il a faict en elle imprimer,
Et luy fit dire et exprimer,
Par un messager triomphant,
Que sans son honneur opprimer,
Ell’ concevrait de Dieu, l’enfant.
Elle se trouva grossette,
Et quand vint le terme d’enfanter,
En une povre establette,
Ou le vent du Nord venait venter.
Fut contrainte de s’arreter
Et l’ enfantement attendant,
Joseph ne faisait qu’escourer
S’il oirroit pleurer cet enfant.
Le petit enfant nacquit,
La Vierge fit son acquit, 
Joseph doucement l’embrasse,
Et le baisa fort,
Il y prenait son deduict,
La Vierge luy fit son lict
Lasne et le bœuf en la cresche
Ne luy firent tort.
Lors voyez venir Collette,
Alix. Martin, Guill’mette et Roger,
L’un luy donne sa houlette,
L’autre son petit chien à berger.
Roch luy voulut faire menger
D’un petit pasté bien friant,
Collin. Lerot, Marc et Roger
Courraient à qui courroit devant,
Perrot lui donne un habit,
Pan sa houlette fourbit,
Quand Lubin sut les nouvelles,
Apporta du rost,
Cendrin en ouit le bruit,
Qui s’en vint chargé de fruits,
Et despouilla sa cotelle
Pour courir plus fort.
Eux arrives en si honneste point,
Vous eussiez ouy chanter si doulcement,
En musettes, flustes et contrepoint,
Chacun avoir porte son instrument.

Marc Court dit: à

Vous représentez un danger pour mon milieu, Clopine? Je vous laisse à vos illusions. Je n’ai pas de pouvoir créateur? en effet, je me contente de signaler les valises perdues de notre très estimable culture, et de les analyser. Je crois avoir compris que vous me jugez soporifique et budgetivore, sachez donc qu’avant de parler, nous sommes choisis sur la base d’un résumé par un Jury qui varie tous les ans. Il faut donc penser ou qu’il existe un grand nombre de masochistes qui veulent dormir en congrès, ou qu’on me choisit pour d’autres raisons que vous n’avez pas envisagées. Chemin faisant, nous ne nous sentons pas déshonorés de régler hotel et billet d’avion sur nos fonds propres parce qu’il nous parait plus intéressant de confronter nos points de vue à ceux des autres qu’à se lamenter nombriliquement sur nous-memes, ou à faire parade de nouvelles si confidentielles qu’elles échappent à la sagacité des éditeurs parisiens, de Paul Edel, et de tous ceux à qui vous les avez soumises.Si la jalousie était dans ma nature,ce qui reste à démontrer elle aurait de bonnes raisons pour ne pas envier votre pouvoir créatif! Celles-là mùemes qui poussent Molière à écrire:
« M’en préserve le Ciel d’en faire de semblables »
Dernier point,Je crois que la bibliographie que j’ai donnée il n’y a pas si longtemps suffirait à prouver que j’ai lu Anatole France comme Proust, tout en ne les plaçant pas sur la meme étagère. Est-ce un crime?
Je vous laisse avec votre petit monde Clopinien (L’avez-vous remarqué? Tout est petit chez vous!). Je ne vous demande surtout pas d’être honnête, il y a longtemps que j’ai perdu toute illusion à cet égard, et il semble que je sois à cet égard de moins en moins seul…
Bonne soirée.
MCourt

Chaloux dit: à

J’allais répondre aux deux oies. La stance de MC est si belle que je m’éclipse…

Lavande dit: à

Pour les lecteurs de Camilleri :

Un petit mot de Serge Quadruppani son traducteur (sur son compte facebook)
❝Pour les fans de Camilleri
Vendredi dernier, le maestro a donc été enterré au Cimitero Accatolico de Rome. J’étais encore à l’hôpital à la suite de l’ablation d’une tumeur cancéreuse dans la gorge (tout va bien, merci), et c’était bien sûr un chagrin supplémentaire de ne pouvoir me joindre aux centaines d’inconnus qui sont venus déposer des petits mots sur sa tombe.
Il me plaît qu’il soit inhumé en ces lieux, un de mes recoins secrets préférés de la capitale, le cimetière « non-catholique » de Rome, dit aussi « cimetière anglais » où sont aussi Shelley, Keats et Carlo Emilio Gadda. Cette dernière proximité, en particulier, m’enchante, tout comme celle d’Antonio Gramsci.
Ciao Maestro, pour des millions d’Italiens, tu étais le grand père rêvé, celui qui raconte des belles histoires qui aident à tenir dans la vie. Pour moi, tu étais quelque chose de plus, que je raconterai un jour.
Et pour les lecteurs français qui l’ignoreraient: il y a déjà pas mal de temps Camilleri a écrit le « dernier Montalbano  » celui où il disparaît, à ne publier qu’après la mort de l’auteur. Et les Français devront attendre quelques années puisqu’il y en a encore cinq ou six à publier avant… Évidemment Andrea refusait absolument d’en dire plus sur la manière dont Montalbano disparaît… Il était malicieux aussi, oui.❞

Marie Sasseur dit: à

cette photo du billet evoque beaucoup de souvenirs, filmiques, mais aussi récits, autres que les hitoires recentes, absolument sordides de la conquête du toit du monde , dont l’enjambement de cadavres, que cette photo de Nirmal Purja Magar ne laisse pas soupçonner (*) me rappelle une conversation entre deux personnes, dont l’une a plusieurs 8000 à son actif, dont l’Everest sans oxygène en 2007, questionnaient la vie, la nuit dans une tente du camp de base , étape pour le Dhaulagiri.
Un grand air frais, avec Erri de Luca.

(*) http://www.slate.fr/story/177837/everest-ascension-alpinisme-foule-danger

Marc Court dit: à

Vallet de Viriville, archiviste sérieux, a procuré une édition de la Chronique de Charles VII qui fait encore référence dans la nouvelle Bibliothèque Elzévirienne. Elle fait, de mémoire VIII volumes ou peu s’en faut.J’ignore ou Durtal a été pêcher ces extraits!
Le Mémoire au Roi est explicable dans la mesure ou Marie de Rais,fille du Maréchal, avait épousé Prigent de Coetivy, Grand Amiral de France. Le lignage était assez puissant pour que la condamnation reste une affaire dépendant du seul Duc de Bretagne.Lequel, dans une Lettre que Durtal ne cite pas, et que j’ai eu entre les mains, partage avec son trésorier Jean de Malestroit l’énorme domaine de Rais dont il ne faut pas oublier l’existence , puisqu’il borde en gros la Frontière de la Loire du Duché et descend jusque sur la Vendée. Ce n’était probablement pas un saint, mais nul doute que des considérations géographiques et stratégiques ont aussi joué.
Bonne soirée.
MC
PS
Ed, ne jamais avoir de préjugés!

Clopine dit: à

Wouarf, Monsieur Marc Court, quelle mouvement de cape jeté sur vos épaules de vieux troll…

Dire que 95 % de vos commentaires ici ne font que reprendre mes paroles, pour les contester bien sûr, mais en vrai : ces paroles si nulles que vous rejetez à coup de Molière, on dirait pourtant que vous les recueillez, à chaque fois, avec une attention si particulière que, vu le temps que vous y consacrez, on se demande bien ce que vous faisiez avant de vous apercevoir de mon intolérable existence…

Moi, ça va. Pas de questions ni de réflexion particulière sur votre vie de rabougri.

Clopine dit: à

Et le « ed, ne jamais avoir de préjugés », genre conseil bien-pensant, c’est à tordre dans votre bouche ! Vous en êtes farci !

Delaporte dit: à

Lavande dit: 24 juillet 2019 à 22 h 23 min
« Pour les lecteurs de Camilleri »

Dans le Canard de ce mercredi, il y a une excellente critique sur le dernier opus du maître traduit en français. Donc, unanimité ! J’aime ça.

Delaporte dit: à

Il avait écrit le dernier coup d’archet, mais, malin, l’avait destiné à bien après sa mort. Il n’a pas fait comme Conan Doyle qui avait dû reprendre les enquêtes de Sherlock Holmes et le faire ressusciter, parce que les lecteurs avaient récriminé de son vivant. Du bienfait de la disparition effective !

Lavande dit: à

Delaporte « La pyramide de boue » : je viens de le lire. excellent comme d’habitude.
J’ai été contente d’apprendre qu’il y en avait encore 5 ou 6 pas encore traduits avant « Le dernier Montalbano ».

Delaporte dit: à

« Et le « ed, ne jamais avoir de préjugés », genre conseil bien-pensant, c’est à tordre dans votre bouche ! Vous en êtes farci ! »

Mère Clopine, vous êtes malveillante ! Vous dégorgez ! MCourt a donné un bon conseil d’ami à Ed, dont elle devra profiter en toute quiétude, de manière non interlope ! Et vous, Mère Clopine, vous dégorgez à foison ! Mais qu’est-ce ? Sincèrement, ce n’est pas digne d’une bonne mère de famille brayonne pure sucre doublée d’une internaute proustienne ! Nom de d’là !

renato dit: à

Shelley, Keats, Gadda, Gramsci, mai aussi Dario Bellezza, Gregory Corso, August von Goethe, Jannis Kounellis, Amelia Rosselli, Juan Rodolfo Wilcock.

La Piramide Cestia vista dal cimitero acattolico :

https://pin.it/sj7c5vywwuphf7

D. dit: à

En une povre establette,

ouais c’était qu’une 8′ de merde reconditionnée.

D. dit: à

Arrêtez, Delaporte. Une Clopine qui dégorge est une image effrayante.

Delaporte dit: à

« Delaporte « La pyramide de boue » : je viens de le lire. excellent comme d’habitude. »

Lavande, la question qui tue : par lequel faut-il commencer ? Quel est le meilleur ?

Delaporte dit: à

« Arrêtez, Delaporte. Une Clopine qui dégorge est une image effrayante. »

OK, je veux bien arrêter, mais il faudrait qu’elle se calme, la bestiole !

D. dit: à

Tout est petit chez vous!

faux : les ânes y sont immenses.
Ah mais. Je laisserai pas dire n’importe quoi.

Chaloux dit: à

Pour égaler l’animal en grosseur,
……………Disant : Regardez bien, ma sœur ;
Est-ce assez ? dites-moi ; n’y suis-je point encore ?
Nenni. M’y voici donc ? Point du tout. M’y voilà ?
Vous n’en approchez point. La chétive Pécore
S’enfla si bien qu’elle creva.

Delaporte dit: à

Il faudrait des trouver des mots à associer à chacun des internautes ici présents. Pour Clopine, ce serait « dégorgement » (mais c’est évidemment injuste, et D a raison), et pour Ed ce serait « interlope », dont elle ignore le sens. Pour les autres, quelqu’un qui aurait plus de talent que moi saurait sans doute le déterminer. Et pour ma pomme ? Eh bien, j’aimerais être associé à Ulrike Meinhof, dont j’ai fait une idole, tout en sachant que c’est une figure historique émouvante que j’admire sincèrement. Je ne voudrais pas la gâcher, mais personne d’autre ne nous lit ici – à part PaulEdel – et donc aucun risque !

D. dit: à

renato dit: 24 juillet 2019 à 18 h 33 min

J’en parlais hier, et ce soir sur la 5 — 20 h 55 :
Alpes, le défi climatique

Franchement ça n’a aucune importance. Vu le massacre de paysages que ça a occasionné on d’en fout complètement des skieurs et autres farcis de la glisse. Qu’ils aillent faire du ski de fond en Antarctique, y’a des agence qui organisent ça très bien.
Que les villages redeviennent ce qu’ils étaient il y a un siècle.

Delaporte dit: à

Je voudrais plutôt lire un Camilleri en poche. le dernier, format broché coûte une fortune, près de 20 €. L’avantage des poche est le petit prix, et qu’on peut aisément tomber sur un des meilleurs. Mais évidemment, je ne vais pas demander au libraire ce qu’il en pense, pour me conseiller : ces gens-là sont nuls, et il ne saurait pas ou me dirait n’importe quoi. C’est pourquoi je vous demande à vous, Lavande, qui les avez tous lus. Grâce à vous, je vais économiser au moins dix euros. C’est grandiose ! Sans parler du plaisir de lecture qui sera décuplé. Si vous ne savez pas, il y a encore de nota qui pourrait me tuyauter. Lui c’est un bon libraire. Notre camarade est le seul libraire compétent au niveau européen. Et ce n’est pas rien !

Delaporte dit: à

« Vous prendrez bien un petit dégorgement ? »

Allez, D, on arrête de la chambrer ? Jusqu’à la prochaine…

Delaporte dit: à

« Toi l’épouse modèle
Le grillon du foyer
Toi qui n’a point d’accrocs
Dans ta robe de mariée
Toi l’intraitable Pénélope
En suivant ton petit
Bonhomme de bonheur
Ne berces-tu jamais
En tout bien tout honneur
De jolies pensées interlopes
De jolies pensées interlopes… »

rose dit: à

Soleil vert à 18h28

Suis passionnée par le passage du Nord ouest. Deux canadiens l’ont pratiqué avec leur voilier le Balthazar.
Un peu triste que vous n’ayez pas d’enfant, mais pas si grave quand même vous avez la science fiction.

renato dit: à

« Franchement ça n’a aucune importance. »

Lisez tout, D. Le 18 h 33 c’est la présentation du doc par un journal.

à 18 h 47 min j’écrivais :
Et la question du tourisme dans les Alpes est plutôt secondaire. Certes pour une culture économique qui se fonde sur le tourisme, la perte de champs de ski correspond à la perte de clientèle. Toutefois, il faudrait tenir en compte la perte de surface des glaciers aussi que les spectaculaires glissement de terrain. Bon, évidemment, les boutiquer ne voyant que leur intérêt immédiat et si l’on y touche ils menacent d’appeler l’homme fort. Vue la partie majoritaire de ceux qui ont pris position contre GT, une femme forte…

Quant à la possibilité que « les villages redeviennent ce qu’ils étaient il y a un siècle » : la décroissance c’est une chose, la bêtise une autre.

Marie Sasseur dit: à

C’est difficile de dire quel est le meilleur roman de A. Camilleri. Comme pour Simenon qui a beaucoup ete associé à Maigret, A. Camilleri n’a pas écrit que des enquêtes du commissaire Montalbano ( quel bel homme) dont j’ai gardé « la lune de papier »,  » le voleur de goûter » et lu plusieurs autres empruntés à la bibli. S’il faut dire merci , merci ! à Serge Quadruppani, qui a su rendre comme il l’explique les trois niveaux de langue qui coexistent dans les romans de Camilleri, il faut aussi dire merci à D. Vittoz.
La forme la plus jubilatoire des romans de Camilleri que j’ai appréciés est la forme épistolaire. Là où cette forme est la plus aboutie est celle du « meurtre aux poissons rouges » coécrit avec Lucarelli.
Et c’est une bonne nouvelle , ce cadeau posthume que Camilleri fait à ses très très nombreux lecteurs.

Jean Langoncet dit: à

@le seul libraire compétent au niveau européen

Et de classe mondiale en matière d’écologie

renato dit: à

Camilleri, L’Opéra de Vigàta et La Saison de la chasse.

rose dit: à

Chez moi, l’enlèvement des monstres, c’est le jeudi. Demain donc. Si ce n’est que c’est le premier du mois.
Mes deux derniers monstres étaient des sommiers à ressorts, antiques, remplacés par des à lattes Ikea, auxquels il manque 20 Cm. Pas au top. Y a un trou de chaque côté du matelas de dix cm.

Sinon, des monstres sacrés, j’en connais pas.m mal.
Ce soir, Delon, dans Le professeur 1972.
Une beauté incandescente, Une mort tragique, dans le film. Dans le vrai, l’espère réconcilié avec Alain-Fabien et qu ‘y en ait pas que pour Anouchka.
Le sujet, la tragédie, la destinée, l’impossibilité d’échapper.
Vanini Vanina -Stendhal, marquée et triste, sa mère à enfermer, et lui, triste aussi. À mourir.
Rimini. Les années stupre et ce qui en découle, un dégoût profond et une inutilité totale.

rose dit: à

De classe mondiale en matière d’écologie.
Suisse.

Marie Sasseur dit: à

Oui bien sûr, Renato.
Il faudrait pouvoir trouver une édition comme la pléiade pour les mettre tous.
En attendant ( Porto Empedocle, bientôt), on peut aller à Vigata ici, je remets le lien:

http://www.vigata.org

D. dit: à

Le boug c’est un jeudi qu’on l’a enlevé ?
Me souviens pas.

renato dit: à

On doit à Camilleri la première mise en scène italienne de Fin de partie, je crois conservé dans les archives RAI.

D. dit: à

Oh p’tain, il va m’en vouloir je le sens.

Marie Sasseur dit: à

ce qui ne l’est pas encore

renato dit: à

Je me souviens de “Il trucco e l’anima” représentation des poèmes de Majakovskij par Camilleri, pour ça aussi il doit y avoir un archive.

Jazzi dit: à

Belle unanimité enthousiaste autour de Camilleri ! J’ai bien noté. Et Passou ne nous en a jamais parlé ?

Jazzi dit: à

La lettre d’adieu de Court à Clopine m’a émue aux larmes…

Ed dit: à

Camilleri, un auteur recommandé par ma prof d’italien. Jamais eu le temps de m’y mettre et ne sais par lequel commencer.

Delaporte dit: à

« Camilleri, un auteur recommandé par ma prof d’italien. Jamais eu le temps de m’y mettre et ne sais par lequel commencer. »

Ma chère Ed, c’est le même problème que pour moi. Choisissez donc un volume au hasard, mais en poche (coût moindre). Tous sont bons a priori, un peu comme les Maigret. Après, viendront les préférences, quand vous en aurez lu six ou sept. En tout cas, c’est peut-être ce que je vais faire. J’ai envie d’Italie, moins que d’Amérique du sud, mais quand même, j’ai toujours aimé l’Italie, et Palerme…

Jacuzzi, vous êtes là : et ce film thaïlandais qu’on peut voir cette semaine : allez-vous y aller ? Trêve de plaisanterie !!!

Clopine dit: à

Jazzi, un « e » de trop, ce me semble !

Et ce n’est pas une lettre d’adieu : à mon premier post, comme depuis des années, Court réagira (toujours négativement, et parfois il se lâche et là c’est carrément de la haine qui suinte parfois de ses posts.). Je t’en fais le pari.

Delaporte dit: à

Jacuzzi, vous êtes rentré tard, ce soir. Vous avez beaucoup flâné ? Vous avez vu un film ? Vous avez marché dans les rues, observant le bon peuple de travailleurs qui lui aussi flânaient. Vous préférez quand il travaille, avec la satisfaction d’être vous même une feignasse, vous le presque journaliste, le quasi-cinéphile, le demi-esthète, l’inoccupé et l’entier méprisant !

Delaporte dit: à

Un fait divers sordide qui pourrait inspirer un nouveau livre de la romancière Joy Sorman, auteur dans le passé de La Peau de l’ours !

« Un enfant de 10 ans a été retrouvé dans un supermarché russe avec des chaînes cadenassées à son cou. Affamé, le jeune garçon était à la recherche de nourriture, après avoir réussi à s’extraire de la cave dans laquelle son père le retenait captif. »

Delaporte dit: à

Comment le manque de talent rend sourd :

« Les femmes dans la vie et l’œuvre d’Eric Chevillard, tel devait être le thème du prochain numéro du Bulletin de l’Association des amis d’Eric Chevillard. Cependant, une enquête préalable destinée à défricher un peu ce vaste massif nous a conduits à reformuler légèrement l’appel à contribution. Le dossier portera donc plus exactement sur l’onanisme dans la vie et l’œuvre de l’auteur. »

hamlet dit: à

Jazzi, exact, vraiment désolé, merci de me prévenir sur mes écarts de conduite, promis cela n’arrivera plus.

je me suis relu, quel horreur ! faut mettre ma réaction débile et exagérée sur le compte de cette satanée émission que je n’aurais jamais dû écouter la semaine dernier sur Céline où il relisait des extrait de ses pamphlets, les moyens utilisés par Onfray pour déshumaniser cette gamine m’ont rappelé ceux de Céline.

Cela dit je sais bien qu’Onfray n’est pas Lévinas, mais quand même, d’autant que s’en prendre à sa personne et à son humanité ne sert pas rien en l’occurrence, cette gamine n’est pas une dangereuse terroriste.

de plus Jazzy, le fait de lire l’analyse de x, analyse réfléchie, pondérée, posée, claire m’a remis dans le droit chemin, je garderai cette brillante analyse à portée de main pour éviter que de tels écarts de conduite se reproduisent à l’avenir.

BàT

hamlet dit: à

Jazzy, désolé, dernière petite chose, j’ai toujours vu en Onfray une espèce de robot qui débitait de façon automatique des connaissances dans l’ordre où il les avait stockées dans sa mémoire, à la manière d’un cyborg brutal sans âme, qui ne ressent jamais la moindre émotion, incapable d’humour, qui se prend toujours au sérieux, qui comme Buster Keaton ne sourit jamais, si ça se trouve ce type est une machine ?

Lavande dit: à

Renato, l’Opera di Vigata est très bien, mais ce n’est pas une enquête de Montalbano.
Il y a plus d’une vingtaine de titres en livres de poche (Pocket) donc pas trop chers pour la bourse de Delaporte.
Comme les personnages sont récurrents, que ce soit le commissaires ou ses collègues, je trouve que c’est pas mal de les lire dans l’ordre chronologique et de les voir évoluer. Dans les derniers, Montalbano est préoccupé par la vieillesse qui s’approche et obnubilé par ses pertes de mémoire et autres (petites) dégradations physiques.
Pour les collègues de Montalbano, l’évolution est aussi sympa à suivre. Mimi Augello passe de coureur de jupons à mari puis père de famille d’un bébé nommé « Salvo » comme Montalbano, parce que son propre père et le père de sa femme (dont les prénoms auraient dû être utilisés conformément à la tradition) ont des prénoms trop moches. Et en fait Montalbano est en quelque sorte leur troisième père explique Mimi. Ils parlent du gamin en l’appelant Salvuccio : richesse immense de la langue italienne qui bricole des mots et des sens nouveaux avec des suffixes (diminutivo, accrescitivo, vezzeggiativo, dispregiativo …).
Fazio est un maniaque d’état civil et ça exaspère Montalbano.
Caterella est d’une intelligence limitée ce qui s’extériorise dans un vocabulaire déformé… mais c’est un génie de l’informatique qui peut passer une nuit entière à essayer de trouver les passwords de l’ordinateur d’un suspect.
Sans parler de Livia, l’éternelle fiancée de Montalbano qui habite Gênes, et vient passer de temps en temps quelques jours à Vigata.
Et la femme de ménage, Adelina, cuisinière de génie, dont les deux fils sont des truands, régulièrement mis en prison par Montalbano qui entretient pourtant avec eux une amitié certaine.
Je ne sais pas si Camilleri ne va pas faire comme Henning Menkell qui, voulant arrêter avec son commissaire Wallander l’a fait devenir alzheimer, ce qui évidemment l’obligeait à arrêter son métier. Mais Menkell est lui aussi mort avant son héros.
Par quoi commencer ? Peut-être par le premier, « Un mois avec Montalbano » qui est une succession de petites nouvelles qui mettent bien le lecteur dans l’ambiance.
Ne vous laissez pas arrêter par les originalités linguistiques : on s’y fait très vite. Et lisez une fois la préface du traducteur Serge Quadruppani qui explique bien ces particularités de langue.
Bonne lecture !

hamlet dit: à

quelques réactions (rassurantes) trouvées sur les réseaux soc :

« quand on commence un article en attaquant le physique d une personne c est qu au final on a pas grand chose à dire, mais cela dit par temps de canicule, un peu de vent fait énormément de bien »

« Si Michel Onfray prenait le temps de se renseigner sur ce qu’est l’autisme avant de raconter n’importe quoi, peut-être pourrait-on encore considérer qu’il a des choses intéressantes à dire. »

« Cette enfant est AUTISTE pour votre gouverne. Votre mépris est glaçant. Vous ne démontrez rien ce ne sont qu’attaques ad hominem et fiel si facile. Vous vous « écoutez écrire » avec une coupable complaisance pour votre petite personne. Je doute que vous soyez capable d’avoir l’élégance de faire un mea culpa mais à tout hasard voici une vidéo où « le cyborg » (vraiment vous êtes abject…) »

« Que de méchancetés pour parler d’une enfant ! »

« Est ce Michel onfray qui a écrit ce texte…???? Cela m’étonne de lire autant de bassesses inutiles!!! que l’on soit d’accord ou non avec ses discours, il n’y a pas à critiquer le physique d’une gamine… »

« On peut critiquer la famille, l’équipe, le staff, l’organisation politique autour d’elle mais s’en prendre au physique et aux manières de cette adolescente, je ne comprends pas ce que cela peut apporter au débat. »

« Ce que j’ai lu et entendu de pire de Michel Onfray. Critique de la forme mais rien sur le fond. Dès que le sujet est technique le philosophe est perdu. Pitoyable. Il ne faudrait pas vieillir. »

« attaquer sur la forme, ce n’est pas très philosophique comme approche. »

« Il se moque de Greta sur tous les points qui touchent à la forme et non au fond. C’est comme si il se moquait de Mandela parce qu’il était noir »

« C’est avec tristesse que je me trouve obligé de constater votre médiocrité. Un (pseudo) philosophe qui s’abaisse aux attaques physiques. Pauvre de vous…  »

« Aïe… elle est autiste. La comparaison avec un cyborg est pour le coup très mal venue ne croyez vous pas ? »

Marie Sasseur dit: à

Quelques réactions émouvantes d’enfants, qui ont écouté un cyborg du giec. Quand ils ne font pas grève de l’école, ont bien des soucis :

« Pour recharger nos consoles, ordinateurs, tablettes ou brosses à dents, on voudrait utiliser facilement l’énergie de l’eau, du vent et du soleil. »

Chaloux dit: à

comment conciliez-vous ce reniement de l’âme chez un être humain et vos convictions religieuses ? Drôle de religion, qui nierait l’âme chez une enfant handicapée ???

Mais Staphyloclopine, si je me répète c’est que je n’en reviens pas qu’on soit capable d’écrire des ordures de ce calibre (comme si Christiane pouvait penser cela). Si on est capable de les écrire, ces ordures, c’est qu’on en est soi-même une et qu’on est capable de tout. Je l’ai toujours soupçonné chez vous mais j’en ai maintenant la preuve. Quant au soulagement de vos collègues, c’est tous les jours qu’ils doivent se dire, sur le chemin du travail:  » La vieille n’y sera pas!La vieille n’y sera pas ! » Ils en ont encore pour des mois, avant de vous oublier pour toujours, car en effet vous ne valez pas mieux.

renato dit: à

Lavande, j’ai mis ces deux titres aussi que deux « moments de théâtre », car Camilleri ne se limite pas à Montalbano.

Si vous êtes intéressée aux particularités « dada » de l’italien, si vous ne l’avez pas encore lu : Entretien sur Dante de Mandelstam.

Lavande dit: à

Oui Renato je le sais bien sûr : j’ai le souvenir par exemple du « Ciel volé » que j’avais beaucoup aimé et qui est construit sur un échange de lettres.
Mais j’ai vraiment un faible pour Montalbano, son humanité, ses faiblesses, ses fulgurances, son esprit très critique par rapport à ses supérieurs et aux notables en général.

renato dit: à

La chaleur bien à part, nous avons vécu une semaine déprimant : Sibeth NDiaye critiquée sur sa manière d’être et de s’habiller. Greta Thunberg pour son physique. Si l’on songe au fait que la première critique vient d’une élue et la deuxième d’un philosophe — soi-disant — on peut se poser des questions relativement à l’éducation des élites.

de nota dit: à

Merci Gisèle ! Je lirai les mémoires de madame de Staal enfin, je n’ai pas vu les marcassins ni revu leur papa…
Tout autre chose, que l’on puisse encore considérer les propos de Michel Onfray me laisse pantois, ce  » philosophe » a été, en son temps, corrigé par Pierre Manent et Paul Valadier, deux intellectuels qui ne font pas les marioles à la tivi, phénomène que Jacques Bouveresse analyse parfaitement « les intellectuels et les medias » visible sur YouTube…

Lavande dit: à

J’ai oublié dans les qualités de Montalbano son amour de la bonne chère et du raffinement de la cuisine italienne, au point que s’il est invité dans un endroit où il sait que la cuisine n’est pas bonne, il en est malade préventivement. Vigàta étant en bord de mer (la maison du commissaire est carrément sur la plage), on a droit à des descriptions goûteuses de plats de poissons et de fruits de mer.

Marie Sasseur dit: à

Marrant que certains dépriment sur un soi-disant délit de « sale gueule », alors qu’ils s »y livrent à longueur de commentaires débiles.
C’est comme ces critiques littéraires qui en guise de lecture nous bassinent avec des considérations de look et d’apparence. Pas de noms !

renato dit: à

Effectivement ici on est régulièrement insultés, et l’on prétend de nous qu’on encaisse en silence : « Ah ! Le méchant effronté ! je l’insulte et il ne se laisse pas faire ! »

Chaloux dit: à

Ed dit: 25 juillet 2019 à 1 h 04 min
italien. Jamais eu le temps de m’y mettre

Au français non plus.

Hurkhurkhurk!

Chaloux dit: à

Delevoye avoue avoir menti dans ses exemples sur les retraites. Tout cela nous promet une rentrée des plus calmes…

x dit: à

Lavande, une des récentes enquêtes de Montalbano Il metodo Catalanotti, tourne autour du théâtre et devrait vous passionner.
Vous pourriez vous lancer en v.o. sans aucun problème et, en cas de besoin ponctuel, avoir recours à ce site :
http://www.vigata.org/dizionario/camilleri_linguaggio.html

Bonne lecture !

Marie Sasseur dit: à

Le degré zéro de la réflexion. Si on n’est pas d’accord avec des propos, c’est forcément que sa gueule, fantasmée, ne lui revient pas. Et dans ces esprits bas de plafond, tout se vaut.

Faudrait pas penser que tout le monde est porte-parole de gouvernement.

Ni que tout le monde a l’ambition délirante, effrayante, de mettre tous les enfants en grève d’école en attendant qu’il fasse moins chaud.

renato dit: à

L’un de mes amis avait acheté — années 60 — une petite usine près d’un des canaux milanais. Il y avait, en plus d’un bel espace, une petite centrale électrique alimentée par le courant du canal. Se croyant libre sur sa propriété il fit restaurer la turbine pour produire son énergie et l’administration lui est tombée sur la tête. Bref, il n’a jamais pu employer son énergie, il a même proposé de la produire et la payer — usage de l’eau — ; rien à faire, ils ont bloqué la turbine et, si mon souvenir est bon, mis des sceaux.

Dans une autre ville, les équipement désormais pièces de musée :

https://pin.it/vuqvtefxck4cru

renato dit: à

Ce qui force l’admiration chez Camilleri est sa capacité de faire comprendre au lecteur ce qu’est la maffia sans la nommer.

Lavande dit: à

Merci, x, je tente le coup, je l’ai commandé.
Une expression de Montalbano : « ça lui avait même pas atraversé l’antichambre de la coucourde ! »

Lavande dit: à

Renato si je ne me trompe pas, en France on peut produire soi-même son électricité et en cas de surplus, EDF les rachète.

x dit: à

Cohérence manifeste du discours :
à 8 h 17 min
« C’est comme ces critiques littéraires qui en guise de lecture nous bassinent avec des considérations de look et d’apparence. »
la veille à 23 h 25 min
« A. Camilleri n’a pas écrit que des enquêtes du commissaire Montalbano ( quel bel homme) »

En revanche (et puisque, en général, ici personne ne fait la différence entre les textes et leurs adaptations au cinéma ou à la télévision), on pourrait se demander si l’accession de Nicola Zingaretti à la tête du Partito Democratico a été facilitée (plutôt que gênée) par la popularité des téléfilms des enquêtes de Montalbano, dans lesquels son grand frère Luca incarne le commissaire (au physique, ils se ressemblent quand même beaucoup). Un peu comme si, en France, Fr. Hollande avait été le frère du « visage » de Maigret…

x dit: à

“Non gli passava manco per l’anticàmmara del ciriveddro.”
La plupart du temps, en cas de perplexité (ou quand on s’y remet après un certain temps), la lecture à voix haute du mot énigmatique suffit à déclencher la compréhension (il s’agit bien plus souvent de rendre une prononciation que de véritables particularités lexicales ou syntaxiques).

Chaloux dit: à

(et puisque, en général, ici personne ne fait la différence entre les textes et leurs adaptations au cinéma ou à la télévision)

x est un disciple de Saint Blabla. tout s’eXplique.

Alan B. dit: à

La photo des alpinistes faisant la queue pour accéder au Toit du monde est celle d’une impasse civilisationnelle.
Au sommet, un magasin vend magnets, T-shirts, tasses et un selfie avec l’Abominable homme des neiges.

Marie Sasseur dit: à

Et oui x, bel homme ne veut pas dire forcellent qu’il a- subjectif!- une belle gueule. C’est comme Riquet, hein.
Marre des cons.

Marie Sasseur dit: à

Forcément !

x dit: à

Chaloux à 9 h 23 min

Pourquoi « disciple » ?

On peut très bien avoir en commun l’idée que la littérature est un art, autre chose qu’un divertissement à consommer tout de suite et sans reste, un passe-temps comme un autre, l’approche du grand public des magazines et émissions dites culturelles, on peut penser que certaines méthodes (que n’importe qui peut acquérir avec un peu de travail) valent mieux qu’un supposé bon goût familial que l’on hériterait en même temps que les livres, ou bien une émanation des seuls ouvrages, que l’on pourrait donc acquérir par le simple fait d’acheter (d’où l’accent mis sur la quantité), l’approche des collectionneurs-connaisseurs à l’ancienne.
Bien entendu sans exclusive a priori puisque l’on peut commencer par l’une ou l’autre et construire ensuite un savoir solide et organisé. Qui n’est jamais qu’une base et qui ne dispense pas d’un engagement et d’une réflexion personnels et chaque fois nouveaux.
Mais ce genre de connaissance « académique » permet de faire la différence entre les bluffeurs qui recopient wikipédia et ceux qui font intelligemment référence aux ouvrages qui font autorité dans le champ de l’étude universitaire de la littérature.

MC dit: à

C’est vous qui me forcez à vous répondre.
Oui, « n’ayez pas de préjugés » car tout le monde peut soulever un sujet intéressant, je prendrai l’exemple pour vous du cas France ou, il y a peu, j’ai essayé de vous donner, sans vous nommer quelques livres susceptibles d’en parfaire votre connaissance, le Brousson, « Anatole France en pantoufles », et le « Salon de Madame de Cailhavet ».
Mais avec le temps, force est de constater que vous parlez de moins en moins de littérature, de plus en plus de vous, et de plus en plus mal d’autrui. Cette espèce d’aigreur infatuée d’elle-même que vous projetez le cas échéant sur votre serviteur quand il ose vous dire vos quatre vérités m’oblige à remettre les choses au point, en toute inutilité, d’ailleurs.
Pour le cas ou cela vous aurait échappé, je parle aussi, meme sur ce fil, de littérature et d’histoire, et vous n’êtes pas le centre de mes préoccupations. Votre ego bouffi de certitudes vous souffle peut-être de le croire, mais non, vous pourriez parfaitement ne pas exister. Je crois meme que ce serait un bien, ces temps-ci, que vous preniez quelque distance avec ce petit théâtre bloguesque. Cela vous calmerait(peut-être, et à coup sur nous ferait des vacances.
Le « Vieux troll » ne signe quasiment que Petit Rappel quand la messagerie l’y oblige. Encore y rajoute-t-il souvent ses initiales, Il n’est pas Lucien Bergeret, non plus qu’Hamlet. Mais il est tellement plus facile de dire « je suis persécutée par les trolls  » que d’opposer une réponse logique et honnête à qui n’est pas d’accord avec vous! Est-ce exagérer au vu de ce qui précède et du torrent d’insultes que vous déversez sur x, y, ou z, de prétendre que vous en êtes pour l’instant incapable? Votre dernier billet en fait foi qui se garde bien de tout argument logique! On dira faute de mieux que c’est un billet de (mauvaise) humeur.
Je vois que la citation de Molière à fait mouche. Comment en eut-il été autrement?
Je me remets à des choses plus sérieuses que je ne détaille pas pour ne pas m’entendre dire qu’elles sont superflues et ennuyeuses!
Bonne journée.
MC

christiane dit: à

« Une seule remarque générale et (trop ?) éloignée des détails de la discussion en cours : quand il y a une telle unanimité médiatique et populaire, un tel déroulement mondial du tapis rouge y compris à Davos, c’est que le discours qui est tenu ne gêne personne. N’empêchera personne de continuer à faire ses grosses affaires. Ne risque pas trop de chambouler le «système» dénoncé.
D’un côté G. Thunberg, de l’autre Assange, Manning, Snowden, et tout un tas de «lanceurs d’alerte» moins connus. Plus c’est gros, grand, général, mieux ça passe ?
Des prophètes reçus à bras ouverts, écoutés respectueusement, encouragés, soutenus, c’est tout de même assez rare.
[…]Ce que j’écrivais n’était pas dirigé contre elle ou contre son message (que manifestement je connais moins bien que vous), mais contre une forme d’illusionnisme médiatique et/ou la création d’une «bulle» d’apparente unanimité. »(x)

«Lorsque les Pères s’ habituent à laisser faire les enfants.
Lorsque les fils ne tiennent plus compte de leur paroles,
Lorsque les Maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter.
Lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu’ils ne voient plus au dessus d’eux l’autorité de rien ni de personne, alors en toute jeunesse et en toute beauté, c’est le début de la tyrannie».
Platon à parfois du bon… » (M.C)

« Son papier est excellent, et merci bien de nous l’avoir signalé. Un tout petit reproche cependant qui en fait tout le charme : il a confondu un brin Thérèse et Bernadette. M’enfin, nul n’est parfait, il faut rester humain et nous ne sommes pas encore des cyborgs suédois :
[Cette fois-ci, le maître est une maîtresse : c’est une jeune fille au corps neutre et à la parole belliqueuse. A la tribune, il semblait que c’était Mélenchon dans le corps d’Alice au pays des merveilles. Effet terrible : la menace du Tribunal révolutionnaire exprimée avec une voix pré-pubère blanche comme la mort… On se croirait dans un manga. Glaciale, elle a tapé les élus, elle a cogné les politiques, elle a frappé les chefs d’entreprise, elle a giflé les adultes, elle a molesté les journalistes, et le public a applaudi, la regardant comme s’il s’était agi d’une nouvelle apparition de Thérèse à Lourdes]. »JJJ

« Onfray pointe du doigt ce qui devrait stimuler les «penseurs » : Un scientisme de bazar, pour gogos du degré Celsius, de l’anthropocène, de tous ces gourous qui ne supportent pas l’imperfection du monde naturel dans lequel ils vivent, par la faute exclusive de l’homme, monde dont ils veulent modéliser le comportement idéal, avec menaces et stratégie de la peur. Greta est effectivement un cyborg, à bien des égards inculte, formatée par un milieu anxiogène, idéal pour débiter les chiffres et courbes «prospectives », en grande partie des modèles numériques «prospectifs», d’une idéologie totalitaire . Ces écolos new âge et hors sol, c’est le fascisme qui vient. » (M.S)

« je n’ai pas dit qu’Onfray était un philosophe génial, mais là il fait preuve de bon sens et touche à mon sens juste. Ce n’est pas si mal. Je pense qu’il y à deux hommes, l’éditorialiste, qui touche juste, et le faiseur de briques toutes plus indigestes les unes que les autres, qui ne m’est pas sympathique parce qu’il assure son autopromotion sur ce qu’il croit être une réfutation des géants du vingtième siècle. En quoi il n’est pas philosophe, nous sommes d’accord. Mais rien ne me fera condamner ces lignes, trop rares, qui frappent juste. » (M.C)

« – Ce que je vois en tant que médecin dans une unité de psychiatrie pour adultes est avant tout un surdiagnostic de l’autisme avec une intelligence normale / syndrome d’Asperger. Les professionnels de la psychiatrie adulte semblent avoir tendance à penser aux TSA dès qu’un patient présente un problème d’interaction sociale. Peut-être cela est-il dû en partie au syndrome d’Asperger qui est devenu en quelque sorte un «diagnostic à la mode» – il existe des films et des livres sur des personnes qui sont parfois explicitement déclarées atteintes de TSA, et parfois, sont considérés par les lecteurs comme «ayant» un TSA. Mais ces caractères sont fictifs et peuvent donc présenter des symptômes et des traits à la fois compatibles et incompatibles avec les TSA. De plus, les symptômes du syndrome d’Asperger aux yeux du public sont devenus presque synonymes d’intelligence et d’ingéniosité. Il y a une tendance à penser que la capacité d’apprendre par cœur et la bonne mémoire des faits équivalent à une intelligence élevée, alors que nous savons que ce n’est pas le cas. Le diagnostic du syndrome d’Asperger a un «statut» plus élevé que la plupart des diagnostics psychiatriques. Parmi le personnel psychiatrique, il existe encore une certaine réticence à poser un diagnostic de schizophrénie, par exemple, car ce diagnostic est considéré comme plus stigmatisant qu’un diagnostic de TSA. » (E.A)

« Le problème n’est pas qu’une très jeune fille traite des adultes d’immatures, mais plutôt, me semble-t-il, que sa jeunesse facilite les accusations «radicales» : le travail (pas de «génération précaires» en Suède ? des C.D.I. comme s’il en pleuvait ?) ou la responsabilité pour d’autres que soi entraînent généralement des compromis. Facile de les appeler «compromissions» et de culpabiliser les autres, quand on a moins à perdre (cela ne concerne pas les puissants fustigés mais l’adhésion du grand public).
Écrire cela me mettrait du côté de Créon plutôt que d’Antigone ? »(x)

« De toute façon, la vie de prophète n’est jamais un long fleuve tranquille. La petite doit être au courant ! La rançon de la gloire… » (JJJ)

« je ne broncherai pas de tout l’été.
Cochon(ne) qui s’en dédit. » (CT)

« elle ne se présente pas comme une jeune, une ado, elle joue à l’enfant avec ses tresses et sa petite taille (gomme son âge), se présente comme «une enfant », parle «au nom des enfants» représentant la génération future. Les jeunes lycéens aiment la suivre…
Elle interpelle les politiques qui se sentent flattés par sa présence, se bousculent pour l’accueillir. Même la secrétaire d’état lui a exprimé son contentement.
Donc elle est indignée… Ils se sont indignés… Et après ?
Je retiens qu’elle se déplace en train. Nicolas Hulot a un gros 4×4, neuf autres voitures mais affirme qu’il roule en voiture électrique… Macron a effectué le trajet entre La Roche-sur-Yon et Rochefort à bord de l’avion présidentiel, le 14 juin. 110 kilomètres à bord du Falcon de la République… Et vive la pollution et les dépenses inconsidérées.
La pollution de l’air est responsable de décès prématurés sans parler de l’asthme, des problèmes cardiaques.
Les vrais problèmes restent en suspens. Les divisions de perception du problème aussi. La protection de l’environnement est, en partie, un problème de classe… Les grands lobbys qui détiennent les rênes de l’économie dans le monde ne sont pas prêts à faire moins de profits, comme ceux de l’automobile.
Fermer son robinet quand on se lave les dents ne suffira pas….
Certaines habitudes se mettent en place vis à vis des transports (avions/ voitures), arrosage, tri des déchets. » (C)

« La liberté, on la vit, on ne se l’octroie pas ou on n’attend pas qu’on vous l’octroie, c’est quoi, ces histoires ? Et vous ne faites pas ce que vous dites, parce que vous n’êtes pas libre. Vos propos sont toujours en désaccord avec vos actes. Si vous étiez libre, vous ne seriez pas là, sur la rdl, à quêter des approbations, à vous proustiniser ou à vous hugolâtrer, à vous rassurer en vert, à vous entraver, à vous battre avec la terre entière et surtout avec vous-même, et à vous flatter la singularité, in fine (1 k à part !!!). Si vous étiez libre, vous ne seriez pas aussi infantile et susceptible. Vous auriez une conscience honteuse et coupable du spectacle que vous infligez à la rdl, d’autant que vous n’écrivez pas très bien, vous le savez, quand l’idée vous en effleure parfois. Votre pensée reste confuse et emportée par l’agressivité. Votre cécité vous aveugle, pour reprendre un bon mot 🙂. Vos combats individualistes sont douteux, le plus souvent. Et vous vous trompez sur la plupart des gens. Non, vraiment, il faut arrêter ! Vous n’êtes pas libre du tout. » (JJJ à CT)

« Marrant que certains dépriment sur un soi-disant délit de «sale gueule», alors qu’ils s’y livrent à longueur de commentaires débiles.
C’est comme ces critiques littéraires qui en guise de lecture nous bassinent avec des considérations de look et d’apparence. Pas de noms ! » (M.S)

« Mais Staphyloclopine, si je me répète c’est que je n’en reviens pas qu’on soit capable d’écrire des ordures de ce calibre (comme si Christiane pouvait penser cela). Si on est capable de les écrire, ces ordures, c’est qu’on en est soi-même une et qu’on est capable de tout. Je l’ai toujours soupçonné chez vous mais j’en ai maintenant la preuve. » (Ch)

« c’est carrément de la haine qui suinte parfois de ses posts » (miroir de CT)

« Mère Clopine, vous êtes malveillante ! Vous dégorgez ! […] Il faudrait des trouver des mots à associer à chacun des internautes ici présents. Pour Clopine, ce serait « dégorgement » » (De)

« Je vous laisse avec votre petit monde Clopinien (L’avez-vous remarqué? Tout est petit chez vous!). Je ne vous demande surtout pas d’être honnête, il y a longtemps que j’ai perdu toute illusion à cet égard, et il semble que je sois à cet égard de moins en moins seul… (M.C)

« Une Clopine qui dégorge est une image effrayante. » (D)

christiane dit: à

@MC dit: 25 juillet 2019 à 10 h 18 min
Saura-t-elle comprendre votre lucidité ? Elle tourne en rond dans sa méchanceté et ses obsessions…

x dit: à

MS à 10h 04, vous vouliez dire « un type bien » ?
Il suffisait de le dire, les mots clairs et compréhensibles existent.
Si « belle personne » et « belle journée », « belles vacances » pullulent, prolifèrent, « bel homme » n’a qu’un seul sens, et il appartient au portrait physique et non moral.
Vous prétendez imposer votre usage privé du langage (voir Lewis Caroll) ? ne vous étonnez pas qu’on y résiste.
Mais voilà un domaine où vous vous gardez bien d’admettre votre manque total de qualification.

Lavande, un dernier mot à propos de ce langage de Camilleri dont on parle beaucoup : il est moins difficile qu’une langue pas du tout inventée mais raffinée et délibérément archaïsante de T. Landolfi (qui fait, elle aussi, une bonne partie du charme de ses œuvres).

Marie Sasseur dit: à

Non petitix, je veux dire ce que j’ai écrit. Tout simplement.
Je me passe à l’aise de vos jargonneries trop longues, fastidieuses et inutiles.
Ce qui se conçoit, etc.

MC dit: à

Il se trouve qu’hier quelqu’un a mis en ligne des textes sur le statut d’aubain dans l’Ancien Régime alors que je lisais le traité de Poulain du Parc sur le sujet.
Si le droit d’Aubaine existe en effet sous la forme décrite par Smolett ou Sterne en cas de mort accidentelle en France, la jurisprudence de l’époque avait aussi une procédure d’intégration via des Lettres de Naturalité dont le nom dit bien ce qu’il veut dire. Si la première génération était surveillée par cette disposition sage, « Aubains ne peuvent tester », il arrivait qu’à la génération des enfants, ceux-ci étaient déclarés regnicoles, et en tant que tels, aptes à recueillir des legs.La diaspora irlandaise s’est ainsi fondue en Bretagne soit par Lettres de Naturalité, soit par Mariage. L’important était, et cela reste actuel, de demeurer sujet du Roi, et non de repartir servir un autre royaume. L’armée offre un autre cas d’assimilation, naturalisant après cinq ans de service les hommes ayant servi le Roi. Ceci pour dire que, au delà des caricatures de Smolett et Sterne, le droit d’Aubaine était loin d’etre systématique pour un Aubain intégré dans le pays et non pas simple voyageur.Un paradis, non, mais une surveillance migratoire pas si bête et contrebalancée pour ce qui est des testaments par certains articles des coutumes, quand on veut bien sortir des clichés sur le Droit Coutumier de l’Ancien Régime, plus humain et plus intelligent qu’on veut bien le dire
MC

D. dit: à

Chaloux dit: 25 juillet 2019 à 8 h 38 min

Delevoye avoue avoir menti dans ses exemples sur les retraites. Tout cela nous promet une rentrée des plus calmes…

Heureusement il nous reste l’honnêteté de Darmanin.

Clopine dit: à

Lavande, euh… Non ce n’est pas ça. EDF ne rachète pas l’électricité produite par des particuliers « en cas de surplus ».

Allez, ,j’ose, j’explique !

Vous pouvez bien entendu produire vous-même votre électricité : vous pouvez installer une éolienne, couvrir vos toitures de panneaux solaires photovoltaïque, installer une turbine sur un ruisseau ou une chute d’eau, produire du méthane et le transformer via un générateur, etc.

Le problème, l’éternel problème, c’est le stockage.

Et là vous n’avez pas le choix : empiler un quasi-mur (voir un mur entier, j’en ai vu en Bretagne) de batteries : lourdes, encombrantes, , inesthétiques et… polluantes. Et vous équipez votre propriété en conséquence en réseau, fils, équipements divers…

Soit vous passez par le réseau.

Et là EDF ne prend pas « que le surplus » de l’électricité produite, ce qui signifierait qu’on imagine que l’électricité produite alimente les besoins de la maison (éclairages, électro-ménager, alimentation des appareils genre ordinateurs, machines diverses) et que ce serait le reste qu’on remet au réseau…

Ca ne marche pas comme ça.

Prenons l’électricité produite par une centrale photovoltaïque sur la toiture de votre maison ou de votre immeuble. Elle passe par un onduleur qui la compresse au nombre de volts souhaités pour correspondre au réseau EDF puis est réinjectée dans les câbles dudit réseau.

Evidemment, c’est EDF qui a l’entière main sur le tout. Imaginez que, pour une raison ou une autre, EF coupe le réseau, et fait intervenir ses techniciens sur les câbles pendant qu’un possesseur lambda d’une production électrique indépendante s’amuse à injecter l’électricité au même moment. Le technicien en sortirait aussi cramé que Jeanne d’Arc, ou Greta Thunderg aux yeux de notre hôte.

Donc tous les producteurs d’électricité de France et de Navarre doivent en passer par un accord avec EDF;

Et c’est là qu’on commence à rigoler.

Parce que, du coup, vous êtes considéré comme un « producteur d’électricité », et vous tombez sous la même réglementation qu’une centrale nucléaire, par exemple.

Que vous produisiez du watt à gogo ou simplement de quoi satisfaire les besoins d’une maison lambda, c’est la même ! Contrats léonins, durée des contrats abracadabrantes, pot de terre contre pot de fer…

Tout se joue autour du prix de rachat, par EDF, du kilowatt que vous produisez. J’y reviendrai.

Une catégorie sociale a pourtant réussi à tirer très favorablement son épingle du jeu : les agriculteurs, qui ont signé avec EDF des contrats où le prix de rachat d kilowatt était suffisamment élevé pour que le prix de revient des installations (car les panneaux photovoltaïques reviennent cher, surtout que désormais ils ne sont plus chinois, car l’Europe s’est faite arnaquer au début dans les grandes largeurs dans ce domaine, bref c’est une autre histoire) soit amorti dans des délais raisonnables et que les installations soient rentables.

Dans mon coin, un arboriculteur (bio) a ainsi rentabilisé ses panneaux en sept ans, et depuis, le prix de vente de son électricité à EDF représente tout de même 30 % du chiffre d’affaires de son exploitation.

Bon mais maintenant l’utilisateur lambda. Clopin, Clopine et Clopinou. Clopine est un monstre, certes, mais cependant elle fut pionnière en Haute-Normandie, de l’installation d’une centrale photovoltaîque sur le toit de sa grange.

Et elle s’est faite avoir dans les grandes largeurs. Le contrat signé stipulait un prix de rachat de l’électricité produite analogique aux « gros producteurs », soit un prix si bas (je le tiens à votre disposition si vous souhaitez des précisions, je ne l’ai plus là sous la main) que l’amortissement du prix d’achat se calcule sur… 80 ans.

Bon, passons, en outre, sur les « frais administratifs », là aussi appliqués sans prendre en considération la taille des unités de productions…

bref, cette histoire nous rapporte à peine une centaine d’euros par an… Mais nous avons montré l’exemple, et surtout nous produisons ainsi l’équivalent d’environ un tiers de notre consommation.

L’autre moralité de l’histoire est bien entendu politique : rien, absolument rien, dans ce pays, n’est conçu pour un habitat autonome, de petites cellules auto-suffisantes en réalité.

Tout, tout est dans les mains d’un Etat centralisé, tout-puissant, et l’énergie nucléaire en est évidemment la plus terrible des illustrations : aucun citoyen ne sait contrôler ou diriger une technologie pareille, elle échappe complètement au moindre des contrôles démocratiques. Nous remettons notre sort dans les mains d’une industrie contrôlée par l’Etat, gérée par des ingénieurs dont la logique et le savoir sont totalement inaccessibles au commun des mortels, pour un pays où, ainsi, les chaînes de responsabilité sont cloisonnées, les libertés individuelles totalement dérisoires, et le mensonge d’Etat généralisé.

par exemple, on nous serine que cette énergie nucléaire si puissante, si anti-démocratique, qui pèse de tout son poids sur nos modes de vie, serait la SEULE solution pour éviter les rejets de CO2. Ca, ou la bougie.

Les mêmes qui disent cela sont souvent ceux qui rejettent les éoliennes, qui « gâchent le paysage ».

(c’est vrai qu’à Fukushima, le paysage a été, comment dire, peut-être pas sauvegardé mais en tout cas, sérieusement humanisé. Donc empoisonné pour des générations et des générations… )

C’est exactement pour cela que je suis devenue écologiste : au départ, à cause de mes convictions libertaires qui me faisaient regarder avec la plus grande suspicion les procédés qu’un Etat emploie en matière de production d’énergie électrique…

derrière toutes ces petites histoires, il y a en effet un positionnement politique réel, des choix sur ce que l’humanité représente à elle-même, et des paris insensés sur l’avenir…

Mais bon.

il va sans dire que ce post est insupportable de prétention, que je suis une « khmer verte », une de ces Greta manipulées pour de démagogiques ambitions, une insupportable donneuse de leçons, etc. Etc.

D. dit: à

hamlet dit: 25 juillet 2019 à 7 h 13 min

quelques réactions (rassurantes) trouvées sur les réseaux soc :

« quand on commence un article en attaquant le physique d une personne c est qu au final on a pas grand chose à dire, mais cela dit par temps de canicule, un peu de vent fait énormément de bien »

…elle a une tête de petite truie maligne, je n’y peux rien. Elle aurait eu une tête de truie gentillette qui tient son rang, jamais je me serais permis.
Voilà, j’ai au moins ça à dire et finalement c’est beaucoup.

D. dit: à

Les personnages médiatiques ont toujours été caricaturés par ailleurs. PoilàGreta est une petite truie savante. Point barre. Mitterrand était une grenouille etc…
Faut arrêter de nous emmerder et je serais plus aimable, c’est promis.

renato dit: à

« ciriveddro », Camilleri italianise le sicilien « ciriveddu » ou cirbeddu », pl. cirivedda.

Extrait du dico : « Li funzioni cchiù avanzati dû ciriveddu pirmèttinu la cuscenza, l’ emuzzioni, la mimoria, l’apprinnimentu e la chianificazzioni dû muvimentu. »

D. dit: à

Elle devrait échapper à tout ça parce que « elle est une enfant » ? Mais non, elle n’est pas une enfant, elle a choisi le parti de ne pas être une enfant, donc elle encaisse. Point barre. Sinon elle va jouer dans la cour comme tout le monde de son âge. Point barre.

Janssen J-J dit: à

@ 10.20 « De toute façon, la vie de prophète n’est jamais un long fleuve tranquille. La petite doit être au courant ! La rançon de la gloire… » (JJJ)

Ah non, moi je n’ai jamais écrit cela !…
Un canular de Démocrite plutôt, tel celui de renato qui passe en courant… cf. @ 8.49 « rien à faire, ils ont bloqué la turbine et, si mon souvenir est bon, mis des sceaux ».
(pour sceller ? ou pour recueillir les dernières gouttes ?)?
Amitiés à renato et Ch. ! On nous annonce une journée janicule historique en IdF. S’agirait pas de la rater, hein !
(NB/ merci Lavande. Mes deux conseils perso pour Camilleri : 1 – l’Opéra de Vigatà ; 2 – La concession du téléphone). Bàv.

renato dit: à

Lavande, je ne sais pas maintenant, à l’époque — années 60 — l’énergie était sous monopole et il était défendu d’en produire.

D. dit: à

Prenons l’électricité produite par une centrale photovoltaïque sur la toiture de votre maison ou de votre immeuble. Elle passe par un onduleur qui la compresse au nombre de volts souhaités pour correspondre au réseau EDF

Plus exactement le rôle de l’onduleur est de rendre le courant continu alternatif. Ensuite un transformateur le met à la tension du réseau. On ne peut transformer en tension que le courant alternatif.
Les deux fonctions onduleur / transformateur peuvent être réunies sous un même capot.
Il y a aussi une fonction de synchronisation du courant dans l’appareil, car l’onde du courant alternatif produit doit être en phase avec celle du courant du réseau transporteur.

closer dit: à

Mais non Clopine, votre exposé factuel et visiblement bien informé sur la production autonome d’électricité est très intéressant. C’est quand vous vous attaquez à d’autres internautes tout en vous posant en victime que vous êtes insupportable! Essayez de maîtriser votre paranoïa et tout ira bien.

renato dit: à

Janssen J-J, sceau, sigillo, sigellum. Enfin, pas un canular : la folie à l’œuvre.

Jazzi dit: à

De quoi parle-t-on ici ?

Au départ, il s’agissait de la réunion des cinquante plus grands penseurs de la planète (billet de Passou).
Illustration aidant, on a légèrement dérivé sur le « comment le toit du monde s’est métamorphosé en radeau de la Méduse ».
Actualité aidant toujours, on a chaviré sur le phénomène Greta Thunberg : providentielle tireuse de signal d’alerte ou fausse prophétesse médiatique ?
Les avis sont plus que partagés !
Actualité littéraire aidant encore, du fait de sa mort, on s’est alors appesanti sur la vie et l’oeuvre de Camilleri, auteur de polar et plus.
Passionnant échanges et témoignages de lectures, plus en phase avec l’esprit du blog !
Enfin, nous eûmes droit à une énième tentative de terrassage du dragon Clopine, où M. Court s’est particulièrement distingué sous les applaudissements de Christiane et Chaloux. Mais la bête est retorse !
Incidemment, il nous fallut recadrer hamlet pour qu’il reste sur la voie sublime où il s’est dernièrement engagé (a-t-il remarqué qu’à sa première incartade, Pablo75 a répliqué dare dare ? Son vrai ange gardien, c’est lui, pas moi. L’a-t-il au moins remercié ?)…
En somme, rien que de très ordinaire, mais décuplé par une chaleur qu’il faut bien qualifier d’exceptionnelle.
Restons au frais !

closer dit: à

Barozzi m’avait demander de parler de « L’œuvre sans auteur », je me casse le q à faire un compte-rendu…et pas le moindre remerciement!

Ah j’vous jure, les gens!

renato dit: à

Petits nos parents et nos instituteurs nous ont appris que l’on peut contester des opinions, mais jamais s’en prendre à l’aspect physique de la personne dont on contestait les opinions. Peut-être cela ne se fait plus, ce qui explique l’état de délabrement de la société.

Jazzi dit: à

Quel jour, quelle heure, closer ?
J’ai tenté d’envoyer un commentaire mais il ne passe pas !

Jazzi dit: à

« De toute façon, la vie de prophète n’est jamais un long fleuve tranquille. La petite doit être au courant ! La rançon de la gloire… »
copyright Jazzi !

D. dit: à

Cette mise en phase du réseau est un sujet très intéressant par ailleurs. Quand on utilise un alternateur pour produire le courant (ex: éolienne, turbine hydroélectrique…), la mise ne phase se fait toute seule. On peut directement relier les 3 bobines à 120° de l’alternateur aux 3 phases du réseau triphasé transporteur. C’est assez fou mais c’est vrai. C’est le réseau transporteur qui va mettre en phase l’alternateur. Ça ne marche pas avec un onduleur où il faut de l’électronique pour assurer la mise en phase.
De là, on peut déduire que tout le réseau du continent est en phase. Eh bien oui c’est vrai.
Les flash de signalisation posés sur les éoliennes peuvent dans un certains cas utiliser la phase du réseau comme base de temps de clignotement.
(A cette fin la fréquence de 50 hertz du réseau est évidemment divisée par près de 10).
Ce qui explique pourquoi souvent l’on voit une ligne d’éolienne de 1 km de long dont les flash sont tous « miraculeusement » synchronisés. En fait c’est la phase du réseau qui les synchronise.
Et en théorie une éolienne de Hambourg flashera au même moment qu’une éolienne de Séville.
Ceci ouvre des perspectives relativites; en effet : il y a 2200 km entre les deux éoliennes et l’électricité voyage à la vitesse de 170000 km/sec environ dans l’aluminium (les câbles transporteur HT sont en alu, un peu moins bon conducteur que le cuivre mais beaucoup plus légers et moins chers).
La différence temporelle « électrique » est donc de 13 millièmes de secondes entre Hambourg et Séville.
Un observateur devra donc placer dans l’espace ses appareils de détection optiques des flashs de Hambourg et de Séville pour parvenir à mesurer ce décalage. Il devra tenir compte de la vitesse de la lumière car si le courant se propage à 170000 km dans l’alu, la lumière des flashs se propage à 300000 km/h dans le vide.
Mon Dieu que c’est intéressant.

hamlet dit: à

christiane dit: 25 juillet 2019 à 10 h 20 min

Christiane, merci pour cette intéressante compilation, et encore désolé pour ma réaction d’hier.

toutes ces analyses sont intéressantes lorsqu’elles interrogent non pas l’émetteur mais le récepteur.

que l’émetteur ressemble à une machine sans âme ou qu’il ait le physique de Pénélope Cruz ou de George Clooney, qu’ils parlent avec éloquence ou froidement, tout cela n’a aucune importance.

seul compte le fait que les récepteurs ont besoin de ça, ils le réclament, ils l’applaudissant etc…

la question est de se demander pourquoi les sociétés sont devenues aussi sensibles et dépendantes à ces « sauveurs ».

déjà cela disqualifient les experts (qui ont tant de succès ces dernières années), les intellectuels (j’imagine que la réaction violente d’Onfray vient aussi peut-être du fait qu’il aurait aimé être invité à l’assemblée) et aussi la communauté scientifique qui semble avoir perdu toute crédibilité : tout n’est lu qu’en terme de manipulation, de conflits d’intérêts, de récupération etc

voir aussi ce que dit passou dans ce billet sur ces 50 grands penseurs partis la montagne pour faire quoi ? cela vaut-il la peine d’en parler ? passou aussi participe à cette médiatisation ?

de plus en rester au constat (Greta l’enfant qui donne des leçons aux adultes etc..) n’est pas à mon sens pas suffisant, cela ne sert qu’à répéter ce que tout le monde observe, à l’évidence il manque des esprits qui puissent analyser ces phénomènes, je ne pense pas qu’Onfray le fasse dans son article, ou s’il le fait c’est en utilisant la même manière « ring de boxe » utilisée pour Freud et pour le reste.

à l’évidence nous sommes tous un peu courts et légers, absence d’une communauté intellectuelle digne de ce nom, il ne nous reste plus que des snipers isolés.

D. dit: à

J’ai pris Séville totalement au hasard, j’aurais pu prendre Grenade ou Malaga.

D. dit: à

(A cette fin la fréquence de 50 hertz du réseau est évidemment divisée par près de 10).

je rectifie : plutôt par 20, pour une période de clignotement d’environ 2,5 secondes. Vous avez rectifié vous même sans doute.

D. dit: à

Normalement il y aura une question à poser. J’ai évidemment la réponse. Mais j’attends la question.

Janssen J-J dit: à

@MC, tout à fait d’accord avec la nécessité de sortir des clichés sur le droit coutumier d’ancien régime. D’ailleurs, certains anthropologues de nos connaissances ont bien montré la logique de survivance des coutumes béarnaises jusqu’au 20e si. en matière d’héritages de propriétés foncières bien au delà du passage de la Révolution et du code civil de 1804… Louis-Assier Andrieu, notamment… Des survivances sur le droit d’aubaine, crois-je me souvenir.
https://www.amazon.fr/Une-France-coutumi%C3%A8re-lesusages-codification/dp/2222043999

D. dit: à

Tout, tout est dans les mains d’un Etat centralisé, tout-puissant,

Absolument et pourtant cette « toute puissance » se révèle incapable de régulation efficace des gros monstres de l’industrie. Ou alors toujours avec un énorme temps de retard.
Le système est donc schizophrénique dans sa conception, ce qui est l’une des raisons de l’échec (relatif) français.
La solution se trouve bel et bien dans la nationalisation d’un certain nombre de grosses entreprises, ce qui peut paraitre en total décalage avec notre temps. Mais je ne suis pas arrivé à une autre conclusion, désolé. Il faut nationaliser pour produire certaines richesses que nous ne sommes plus capable de produire.
Et arrêter de regarder nos voisins vouloir à tout prix les imiter. Et sortir de l’Europe, évidemment. Sinon le diktat allemand continuera à nous maintenir la tête sous l’eau.

et alii dit: à

déjà cela disqualifient les experts (qui ont tant de succès ces dernières années), les intellectuels (j’imagine que la réaction violente d’Onfray vient aussi peut-être du fait qu’il aurait aimé être invité à l’assemblée) et aussi la communauté scientifique qui semble avoir perdu toute crédibilité : tout n’est lu qu’en terme de manipulation, de conflits d’intérêts, de récupération etc
presque d’accord avec vous,hamlet,sauf sur la question experts parce qu’il y a un moment qu’ils sont décridibilisés,dans l’enseignement philosophique qui cherche des « solutions »(je l’ai entendu professer )mais il me semble que vous avez raison sur le désir d’Onfray d’être consulté
(j’ai été lire ce matin sur causeur,en rameutant mes souvenirs sur Orwell et Lyssenko-sur lequel j’avais travaillé)

Delaporte dit: à

Marlène Schiappa fait pénitence. Au risque d’en rajouter. Ce n’est plus une ministre, c’est une nonne qui fait retraite. Elle a en effet déclaré ceci, qui renvoie de Rugy à sa culpabilité de profiteur dénoncé par Mediapart :

« La vérité c’est que lorsque nous faisons un dîner de travail, le soir, nous buvons des carafes d’eau et mangeons des nouilles chinoises instantanées, qui coûtent 1,73 euro au supermarché. Dans mon appartement de fonction, j’ai un portant à vêtements Ikea à 9 euros, que j’ai payé moi-même », a-t-elle fait valoir, dans un tacle à peine dissimulé aux homards et au dressing à 17 000 euros de son ex-confrère.

D. dit: à

Il y a même des entreprises nationales à créer de toutes pièces (notamment dans le domaine de la génération d’énergie électrique ou motrice) sur un modèle tryptique ou trinitaire, vous choisirez ce que vous préférez :

Enseignement secondaire et supérieur / labos de recherche et développement / production

Le tout entièrement sous le contrôle de l’état, dans des mêmes unités géographiques.
Bien évidemment ces startup seront nettement déficitaires au démarrage et pendant de nombreuses années ensuite.
Ce sont des dizaines de milliards qu’il faudra y consacrer. Mais la renaissance industrielle de la France ne sera pas possible sans cela.
Gouverner c’est être visionnaire.

Pierre Assouline, n’hésitez pas à faire un copier-coller pour faire passer à qui de droit lors du prochain club.

closer dit: à

Je le remets J2z: (hier dans l’après-midi)

« L’œuvre sans auteur »

Dresde 1937, le jeune Kurt Barnert, un enfant, visite une exposition d’ »art dégénéré » en compagnie de sa jeune et ravissante tante Elisabeth. Le conférencier nazi s’intéresse au garçon et lui dit qu’il ferait aussi bien que ces artistes dégénérés comme Franz Marc et son Blaue Reiter. Marc prétend voir un cheval bleu. Ou il le voit vraiment bleu et il doit consulter, ou il ne le voit pas bleu mais cherche à nous tromper pour vendre ses tableaux en épatant le bourgeois…

Dresde 1951, Kurt a grandi et étudie à l’école des Beaux Arts. Le professeur enseigne le réalisme socialiste à ses étudiants. Il faut produire un art que le peuple comprenne et qui puisse le guider sur la voie du socialisme. Il est dommage que Picasso, par ailleurs un communiste sincère, se soit égaré dans l’impasse du formalisme bourgeois après avoir produit des œuvres dans sa jeunesse qui montrait son empathie pour les exploités. Kurt est un étudiant doué. On lui confie la réalisation d’une fresque à la gloire du prolétariat.

Düsseldorf 1961: Kurt est passé à l’ouest quand c’était encore relativement facile. Sa fresque en RDA est badigeonnée de blanc sous les yeux de son prof au bord des larmes. En RFA, il convainc le
directeur de l’école d’art locale, un type complètement allumé, néanmoins un personnage très intéressant et reçoit un atelier dans l’école. C’est peu dire qu’il a du mal. Pas question ici de peinture de chevalet. Le défi est de trouver un truc auquel personne n’a encore pensé: le bleu Klein est déjà pris, Fontana a déjà lacéré des toiles, des gens à poil s’enduisent de peinture faute de mieux…

C’est à ce point du scénario que la vie personnelle de Kurt rejoint son itinéraire artistique. Sa femme, qu’il aime passionnément, ressemble étrangement à sa tante, euthanasiée par les nazis comme malade mentale. Le père de sa femme est le médecin qui a envoyé Elisabeth à la mort. Herr Professor Seeband est un authentique grand médecin. Ça lui a d’ailleurs sauvé la vie suite à un épisode d’une force dramatique extraordinaire que je ne révélerai pas. Le résultat est qu’il a acquis l’amitié et la protection du commandant soviétique de la place. Il passe donc à travers les gouttes et devient un grand médecin au service de la construction du socialisme. Ça lui convient très bien: ordre, hiérarchie, respect et reconnaissance de ses compétences. Malheureusement pour lui, son protecteur est muté à Moscou, un ancien nazi proche de lui est repéré. Il doit passer à l’ouest…
Son passé le rattrape. Kurt comprend tout et son cheminement artistique se révèle enfin.

J’en ai assez dit. La narration est fluide, passionnante, la photographie belle, les acteurs convaincants. Les amis allemands d’Ed ont été « begeistert ». La très grande majorité des avis sont positifs. Le critique du Monde fait la gueule, mais une remarque révèle son incompréhension: le film présenterait une vision trop simple de la Seconde Guerre Mondiale! Comme si c’était son objet. Il ne montre que les aspects de la guerre nécessaire au scénario, point.

Que voulez-vous de plus pour y aller?

(le film est en deux partie d’une heure et demi chacune; certains cinémas les passent à la suite)

et alii dit: à

c’est au centre du vivant que j’avais découvert Lecourt
Le Centre Georges Canguilhem, dirigé par le Professeur Dominique Lecourt jusqu’en 2011, est un centre de recherche et de formation en histoire et philosophie des sciences. Il a été créé en 2002 à l’Université Paris Diderot – Paris 7 dans le cadre de l’Institut de la pensée contemporaine (IPC) et il s’inscrit désormais dans l’Institut des Humanités de Paris. Depuis janvier 2012, Céline Lefève est sa nouvelle directrice.

Le Centre Georges Canguilhem est également une composante du Département d’histoire et de philosophie des sciences de l’Université Paris Diderot – Paris 7 qui propose un Master d’histoire et de philosophie des sciences (Master LOPHISS, en cohabilitation avec l’ENS Ulm).

Le Centre Georges Canguilhem organise des séminaires de réflexion sur le devenir des sciences contemporaines, dans la tradition française qui unit histoire et philosophie des sciences sans oublier leurs dimensions éthique, juridique et politique.
http://www.canguilhem.univ-paris-diderot.fr/

Janssen J-J dit: à

Il est certain que lorsqu’on doit élever soi-même un enfant autiste, on réagit avec ses tripes en épinglant Onfray.
Cet homme n’est d’ailleurs pas exempt d’aveuglements, quand il se prononce sur des questions éthiques touchant à l’accompagnement en fin de vie. Mais qui n’a pas souffert des ses propres contradictions normatives ?
Il nous faut essayer de dépasser nos propres blessures secrètes quand nous prenons part à un débat. Or c’est très difficile… Et personne n’est à l’abri de vouloir distribuer des points, de choisir son camp, de défendre ou d’accuser ad hominem, plutôt que d’argumenter constructivement dans une perspective Habermas.
Certains ont l’honnêteté de reconnaitre après coup, qu’ils sont allés trop loin, que leurs réactions épidermiques affectives ont dépassé leur pensée évaluative profonde.
Hamlet, par ex., qui a un certain sens de l’autocritique.
Mais, Hamlet, je me suis demandé si vous étiez sincère dans vos coulpes battues… quelque chose me dit qu’il peut également s’agir d’une attitude de pause pour vous démarquer du lot. Il est indéniable en revanche que vous ayez eu à élever des enfants pas toujours faciles. Et vous vous en êtes plutôt pas mal tiré, je trouve. Félicitations.

x dit: à

MC à 10 h 38 min
Je plaide coupable !

C’était trop tentant dans le cadre de la discussion ; je pensais déclencher le réflexe habituel d’auto-dénigrement de toutes choses françaises (d’habitude je cite une observation des Reflections on the Revolution in France à ce propos, mais je n’ai pas retrouvé mon exemplaire) par contraste avec la confiance inébranlable dans d’autres « grandes démocraties » (pas seulement celle qui était en cause).
C’était surtout une façon de revenir à des textes littéraires parce que, plus encore que d’autres, un débat politique me paraît impossible sur les blogs et certainement pas souhaitable dans la forme qu’il y prend inévitablement.

Ce faisant, j’ai contribué à renforcer une opinion caricaturale, même si ce n’était pas l’objectif.

Delaporte dit: à

Un inédit de l’écrivain barjot, qui se raconte dans ses fulgurances marginales et asociales :

« Thieuloy dérange. Il vante sa pédophilie, prône le cannibalisme, incendie la terre entière (au figuré et parfois au propre) et éructe à longueur de pages contre l’Occident « boursouflé » et le milieu germano-pratin, qu’il tient pour cette excroissance corrompue. Mais quelle verve ! Assassin, vengeur, Un écrivain bâillonné, livre bourré de reconstitutions hasardeuses et de mensonges, est aussi un pamphlet qui rappelle dans ses meilleurs moments Léon Bloy (1846-1917) ou Léon Daudet (1867-1942). Le portrait de Jean-Edern Hallier, surnommé Toufhu, en opportuniste veule est particuliérement saignant. La peinture qu’il fait du milieu littéraire de l’époque, de ses compromissions, de ses renvois d’ascenseur, de l’éclosion d’une littérature commerciale et sans risques n’a rien perdu de sa réjouissante méchanceté. Ni peut-être de son actualité… » (cf. Télérama, un article en ligne disponible gratuitement)

Bref, une peinture rupestre, une résurgence des putrides années 70. Jacuzzi, aviez-vous interrogé Thieuloy pour le Gai-Pied ? Ou bien vous faisait-il peur ?

Jazzi dit: à

Merci, closer. Je vais tenter, en rasant les murs, de le voir !

Janssen J-J dit: à

@23.23 Un peu triste que vous n’ayez pas d’enfant, mais pas si grave quand même vous avez la science fiction.

Tout ce que dit r. me touche profondément, même si ce message nocturne ne m’était pas destiné. Car j’aurais bien eu envie qu’elle approfondisse cette apparente compassion. Elle viendra sans doute, mais indirectement et de manière tout à fait inattendue.
Voilà ce que j’aime chez cette internaute. Fidèle, mais jamais là où on l’attendrait, parmi les champs de lavande, cigales stridulantes et sauterelles bondissantes, vers la fin de l’été, quand il va s’agir de les moissonner.

Delaporte dit: à

closer, je vous avais dit que ce film en deux parties était beaucoup trop long pour moi, et que j’irai voir plutôt le film thaïlandais, qui n’a pas l’air d’être sur les tablettes de notre flâneur parisien.

Clopine dit: à

J’ai deux choses à dire !

La première à Court de 10 heures et quelques. Certes, j’aurais pu y croire,au fait que vous vous adressez, semble-t-il, directement à moi ce que vous ne faites d’habitude jamais? à ce ton que vous employez, grave et retenu, « raisonnable », à ces explications que vous donnez sur vous-même en employant un « on » de modestie, à toute cette dignité que vous déployez, histoire, j’imagine, de faire « contraste » à ce que l’on me reproche ici. Je pourrais (presque) y croire. Mais voilà : cette histoire ne date certes pas d’aujourd’hui.

Je n’ai ni le loisir ni la patience que d’autres ont, pour fouiller les archives de ce blog.

Mais je certifie que la manière policée du jour, avec laquelle vous vous adressez à moi désormais, s’est vue précédée, tout bonnement, par des messages d’une violence et d’un mépris ouverts, parfois grossiers, toujours détournés (ne s’adressant jamais à moi directement, mais décrivant ce que « la CT » devrait faire, et surtout systématiques, inlassables, sur n’importe quel sujet que je peux aborder et tendant tous à démontrer, en un, l’insupportable de mes « prétentions » et en deux, votre infinie supériorité.

J’en conclus que votre doucereuse « lecon » d’aujourd’hui n’est qu’une autre facette de votre détestation de qui, pour vous, n’est qu’une sorte d’impostrice osant avoir les mêmes goûts que vous, sans allégeance préalable à votre univers.

Il est assez inélégant, par ailleurs, d’étaler ainsi sa vertu républicaine (« on » utilise « ses fonds propres »), surtout quand on s’est gaussé tant et plus d’un message, ou, pour les besoins d’une démonstration lambda, j’avais moi-même fait état de dons à des organismes d’entraide, mais passons…

Comme aujourd’hui vous avez la meute pour vous accompagner, vous prenez cette nouvelle posture du digne insulté mais néanmoins magnanime, qui répare sobrement sa vertu ignoblement mise à mal par une brebis égarée.

Avez-vous déjà oublié les centaines de messages venimeux, même pas adressés à moi directement, mais commentant, en les méprisant le plus possible, les moindres de mes paroles ?

Vous avez raison sur un point : je ne devrais pas « attaquer », ou du moins me permettre la moindre réflexion, sur les internautes de la Rdl. je vous demanderais donc de pondre une aussi raisonnable remontrance à tous ceux qui, de façon vingt ou cent fois pire que la mienne, en font autant, tout le temps.

Court fera donc la leçon à Chaloux, Delaporte, D., il aura évidemment relevé le comportement de l’ex JC, condamné la violence verbale d’un WGG, etc. Ah bon ? Non ? Il ne l’a pas fait ? Il me réserve l’exclusivité ?

Bon, enfin bref, je ne crois pas un seul mot venant de vous, et prend vos deux récents messages (dont celui qui fait pleurer Jazzi) pour ce qu’ils sont à mon égard : la continuité de votre fixette et du harcèlement sournois que vous menez depuis des années.

Et en réalité, (car mes propos sont bien évidemment beaucoup plus bienveillants, en général, que ce que l’on peut lire ici), la seule personne qui est vraiment autorisée à se plaindre de moi est Christiane. Elle, c’est vrai, a subi mon agacement, et de manière méchante…

Les autres, mon dieu. Lavande, par exemple, ne m’a pas paru traumatisée par mon si incommensurable mépris envers elle (!!!), que ça…

Mais mes positions sociales et politiques, c’est vrai, sont souvent à l’opposé de celles qui s’expriment ici, dans une des cours les plus significatives où s’épanouit « la distinction des héritiers », nous dirons cela comme ça. Paul Edel inclus dans cette catégorie, mais oui.

Ah oui, dernière petite information : mes nouvelles que personne n’apprécie, ni Jazzi ni Paul Edel, m’ont valu, de la part du premier, une recommandation auprès de son éditrice (je l’en remercie toujours), et du second, un « papier » plus qu’élogieux, que je tiendrais à votre disposition si vous le souhaitez (et si je le retrouve, l’ordre n’étant pas ma première qualité, ahaha.)

Màv,
n’est-ce pas.

Jazzi dit: à

« Jacuzzi, aviez-vous interrogé Thieuloy pour le Gai-Pied ? Ou bien vous faisait-il peur ? »

Non, pas peur, Delaporte. Mais un peu trop gesticulant à mon goût ! Et je lui trouvais une sale gueule (je sais, il est interdit d’attaquer quelqu’un sur son physique…).

Paul Edel dit: à

Marlène Schiappa a tout compris du système media actuel.On aurait pu raisonnablement s’interroger sur l’action de François Rugy comme président de l’assemblée nationale ou sur son bilan (très mince) en tant que Ministre de l’Écologie,mais non, il suffit d’une seule photo de quelques homards(prise par quelle agence photo? ou quel traitre la table) pour dégommer un ministre en pleine ascension.Marlène Schiappa,elle, va bientôt se faire suivre par les chaines de télé achetant ses sandalettes chez Emmaüs,ses collants dans l’ultime magasin Tati et en déjeunant aux Restos du cœur(sans couper la file d’attente) après un bref passage chez Tcheap coiffure..

renato dit: à

Désole Janssen J-J, Onfray a révélé un aspect de soi-même qu’il aurait mieux fait d’évaluer avant de l’exprimer. Il serait opportun qu’il remette en question son approche de la diversité s’il veut que l’on recommence à lire le
pamphlétaire qu’il était et que parfois arrivait à nous divertir.

D. dit: à

Faites-moi un peu la leçon, Monsieur Court.

hamlet dit: à

@Christiane

j’ai relu votre compilation et aussi les réactions au pamphlet d’Onfray.

je pense qu’il y a un autre point amusant à noter, c’est que chaque intervenant, chaque parole (dont la mienne) fait en sorte de s’exclure du champ, chacun voit les choses de haut sans se compter dans ce qu’il observe, comme si nous étions quasiment tous devenu des experts capables de juger de la situation de l’extérieur, de juger d’un monde qu’ils n’habitent plus.

cela crée, me semble-t-il, une situation assez surprenante d’un ensemble d’individus (dont moi) tous capables de réfléchir sur un monde duquel cette réflexion les exclurait : « ce monde je l’observe mais il n’est pas le mien » « cette société débile je la vois mais je n’y vis pas », sous entendu « à moi on ne me la fait pas ».

de fait nous sommes tous des « à moi on ne me la fait pas ».

nous avons réponse à tout, la seule chose qui semble nous manque ce sont les bonnes questions.

Jazzi dit: à

Tu parles de « Manta Ray » du cinéaste thaïlandais Phuttiphong Aroonpheng, Delaporte ?

Voilà ce qu’en disent les Cahiers du Cinéma :

« L’expérience sensorielle en reste au niveau d’une certaine joliesse sans réellement créer d’échos formels entre chronique d’une d’amitié, métaphore politique et timide allégorie sur la possession. »

Pas dans mes priorités.
J’ai vu le documentaire sur « Daniel Darc », que j’ai beaucoup aimé et j’irai voir « Give Me Liberty » de Kirill Mikhanovsky…

christiane dit: à

@hamlet dit: 25 juillet 2019 à 11 h 31 min
Ce n’est pas grave, hamlet. Vous avez lu ce que je n’ai pas vu une enfant malmenée alors que je voyais un portrait métaphore d’un robot.
J’ai lu ce que vous n’avez pas vu : ce portrait de société qui m’a conduite à évoquer d’autres enfants, au Brésil, pris pour des prophètes.
Me suis demandée pourquoi dans ces cas et dans bien d’autres les adultes ont besoin d’égéries enfantines. Qu’est-ce que cela dénonce. Greta ou une autre, même fascination, même endormissement de l’esprit critique car l’enfant émeut, surtout s’il est fragile, convoque des aspirations à une sorte d’âge d’or perdu. Mais que les enfants prennent le pouvoir : non ! Je me souviens de Libres enfants de Summerhill d’ Alexander S. Neill.
Vous êtes un sensible ce n’est pas un défaut.

Delaporte dit: à

Jack Thieuloy, écrivain oublié et en effet « gesticulant », comme dit Jacuzzi. Un mauvais sujet, une grande gueule, un cynique comme Diogène, tendance JE Hallier. Bref, un pitre comme ce dernier. Et pourtant une oeuvre considérable, mais impubliable parce que faisant l’éloge de la pédophilie et des idées saugrenues. Il a légué à la SDGL ses manuscrits et ses biens immobiliers. Bref, le néant :

« Issu d’une famille de paysans du Gard, il quitte, après hypokhâgne à Marseille et un an de professorat en Algérie, la sphère d’influence de l’éducation nationale et plus généralement celle de la civilisation occidentale, et se consacre aux voyages, relatés dans l’Inde des grands chemins, En route vers l’Inde et la Passion indonésienne, réédités en 1994 chez Balland sous le titre l’Asie des grands chemins. Récits décapants où il ne fait guère mystère de son éthique à base d’expédients et de son attrait pour les petites filles et les petits garçons. Toujours à la marge, Thieuloy estimait qu’«un écrivain qui n’est pas hors la loi n’est qu’une pute mondaine». Son appétit sans bornes du non-conformisme le poussa à prôner le cannibalisme dans le «Manifeste du vitalisme» (dans la revue les Cahiers du Double, 1977) et dans un roman quasi autobiographique, les Os de ma bien-aimée (réédité ce mois-ci par Balland). Thieuloy aurait laissé un manuscrit inédit, Djong, relation de son ultime voyage en Chine. »

christiane dit: à

JJJ et Jazzi,
j’avais d’abord mis une lettre initiale par fragment de commentaire cité. En relisant, C pouvait désigner 3 pseudos, J 2 pseudos aussi ai-je ajouté une deuxième, voire troisième lettre et là je me suis trompée pour vous deux. Mille excuses.

Delaporte dit: à

« Tu parles de « Manta Ray » du cinéaste thaïlandais Phuttiphong Aroonpheng, Delaporte ? »

Oui, mais la critique est tiédasse ?

Janssen J-J dit: à

Je pense que sur ce coup-là, Onfray reconnaîtra plus tard qu’il est allé un peu trop loin (comme il l’a fait avec les vikings du mississipi).
Mais pas maintenant. Sachant d’où il vient, il faut beaucoup lui pardonner, car ses mérites en matière de contribution au bien commun sont infiniment supérieurs à ses petits défauts « médiatiques », et vous le savez très bien.
Soyons honnête avec Onfray, rdl, et ayons le courage de dire nos exactes raisons intimes pour lesquelles nous le détesterions, une fois. Je sais bien que ce n’est pas très facile edt que nul n’st tenu à rien. D’ailleurs, je vous dis cela en passant. N’en prenez pas ombrage.

Clopine dit: à

Ah oui, j’ai oublié la deuxième chose que j’avais à dire à Court.

IL remarque que je parle de moi au lieu de parler de ms lectures.

Ca, c’est la meilleure. Je ne peux, ici, donner un seul commentaire sur un ouvrage littéraire sans que Court soit scandalisé par ma « prétention ». Je suis sans arrêt relancée par un tel, ou un tel, qui s’empare du moindre sujet pour m’interpeller, voire qui vont jusqu’à oser me demander de rapporter ici les paroles de mon fils (!) et vouloir ainsi m’entraîner dans des débats oiseux, sur fond, toujours, d’indignité (« je profite de ce blog pour exhiber une intimité qui ne m’appartient pas, je galvaude mon intimité, etc., etc. ») – mais Court insinue que rien ne m’arriverait si, sagement, je rendais compte de mes lectures façon Christiane, je veux dire quatrième de couv’ ?

A d’autres.

Court est le plus acharné à défendre, en fait, une conception d’une culture ultra-élitiste, pédante, dont le mérite premier est d’aborder des sujets fort ténus, à l’aide d’auteurs oubliés ou extrêmement savants, bref, à légitimer la domination de sa classe sociale à l’aide d’une valeur toujours plus grande accordée à une érudition (en réalité bien stérile), réservée à une élite et dont lui serait le gardien, histoire que des mains sales comme les miennes ne se posent pas dessus.

Et c’est la raison de son acharnement sur moi, plus ou moins accompagné par le choeur approbatif des erdéliens qui lui ressemblent.

Je me demande, en réalité, par quel miracle j’en arrive encore à vouloir partager mes lectures et mes envies. Il est vrai que ma solitude, dans ce domaine, est bien réelle. Mais elle n’excuse le masochisme dont je fais preuve en ce domaine, hélas (et là, JJJ a peut-être raison.)

Jazzi dit: à

(Dans le genre « pédophilique » je préfère Tony Duvert et son « Paysage de fantaisie », Delaporte…)

S’en prendre au physique, renato, c’est ce que font tous les caricaturistes avec le président de la République et les grands de ce monde, depuis toujours et quel qu’il soit. Il n’y a qu’à voir les couvertures de Charlie hebdo, par exemple !
ceux qui cherchent la lumière des sunlights ne doivent pas s’en plaindre…
Moi, Greta Thunberg elle me rappelle physiquement Björk à ses débuts, un peu gogol !

renato dit: à

Enfin Paul ! moi j’ai de trop beaux costumes et Mme Schiappa se sert chez des fournisseurs bas de gamme. Étant entendu que moi, je m’habille comme bon me semble et Mme Schiappa administre son Ministère comme bon lui semble, qu’est-ce qu’il faut faire, à un moment, pour que vous limitiez vos critiques aux contenus ?

Incidemment, lorsque je dois dîner avec un ministre, chose qui ne risque pas d’arriver avec le gouvernement actuel, je demande à dîner en ville et je paye ma part — alla romana, expression que vous devriez connaître —, et j’aimerais que tout le monde fasse de même.

renato dit: à

La caricature sans critique des contenus n’est qu’insulter, Jacques. Voyez les caricaturiste de l’époque fasciste.

hamlet dit: à

Janssen J-J dit: 25 juillet 2019 à 11 h 59 min

il est des cas où l’expérience personnelle importent peu pour émettre un jugement. ce qui importe plutôt est la capacité de se dire « est si… » : et si cette enfant était le mien, et j’avais eu un enfant autiste, et si…, et si…. et si….

j’ai lu les réactions des gens, pour le plupart ce sont, tout comme moi pas des intellos, ils ont tous été outrés par ces attaques sur son physique. j’imagine que pour ne pas en être choqué il faut être plus intelligent que la moyenne, c’est comme pouvoir lire le Voyage de Céline sans penser aux pamphlets, il faut avoir une intelligence que je n’ai hélas pas.

par contre contre pour voir quand je dépasse la ligne blanche ça j’arrive à le voir, je ne retire aucune fierté de ce fait de le voir.

renato dit: à

caricaturiste > caricaturisteS • pas qu’on me dise que l’S manque…

Clopine dit: à

Et évidemment, c’est au moment où le choeur de la Rdl trouve qu’Onfray, finalement (et malgré le discrédit que projette sur lui l’endroit « d’où il vient », ne peut-on être plus clairement méprisant ?) n’est pas si insupportable que cela, est même « excellent », bref semble tenir le crachoir que tant, ici, ont envie de remplir, que moi je m’éloigne le plus de lui, le trouve dangereusement démagogique et surtout complètement fourvoyé.

Mais bon : devrais-je m’en étonner ? Je suis OK avec Hamlet là-dessus. Au moins.

pado dit: à

Pour répondre à Delaporte (23h16) et mettre mon grain de sel sur Camilleri, je lui conseille les deux premiers livres publiés (quasiment ensemble) fin 98 début 99 par Fleuve Noir : « La forme de l’eau » et « Chien de faïence ». Je me souviens encore du plaisir pris à l’époque. J’avais acheté les deux ensemble, je les ai lu en deux jours. Plaisir du « héros » et de sa filiation avec Pepe Carvalho, plaisir des mots (le Quadruppani des premiers livres me semble plus exigeant que par la suite) plaisir de l’intrigue.
Au risque de navrer Lavande, je pense qu’ensuite Camilleri a alterné le très bon et le « un peu bâclé pour faire plaisir à l’éditeur », donc les conseils me semblent plus incertains.
Pour rejoindre renato et en oubliant Montalbano, « l’opéra de Vigata » est une approche juste et pleine d’humour de la Sicile de la fin du XIXème.

A part ça mon cher Delaporte, votre côté Torquemada de la république me fait toujours autant sourire.

hamlet dit: à

3J : dire « je suis idiot » c’est presque comme dire « je suis menteur » : proposition insoluble d’un paradoxe logique.

Gödel a utilisé ce paradoxe logique « je suis un menteur » dans son 1er théorème d’incomplétude pour démontrer que les mathématiques ne peuvent pas exprimer une vérité.

une grande partie de l’HSQ (tout le début) est construite sur ce constat, je crois même que cette seule raison a pousser Musil a faire d’Ulrich un mathématicien, pour évacuer la question de la « vérité », d’ailleurs Musil n’énonce jamais d’affirmation allant dans le sens d’une vérité démontrable, mais au contraire d’une démontrabilité qui sera jugée exacte ou précise.

renato dit: à

« malgré le discrédit que projette sur lui l’endroit « d’où il vient » »

Jamais je n’ai tenu en compte l’endroit d’où quelqu’un vient.

Clopine dit: à

Le dessin de Une de Charlie de cette semaine est également fort pertinent, Jazzi,parce qu’il arrive à montrer clairement tout ce que Greta inspire comme craintes absurdes, aversion et rejet. Je me demande cependant, à lire ce que j’ai lu ici, si Charlie est allé assez loin…

hamlet dit: à

« Clopine dit: 25 juillet 2019 à 12 h 59 min

Mais bon : devrais-je m’en étonner ? Je suis OK avec Hamlet là-dessus. Au moins. »

preuve que vous auriez changé d’avis à son sujet ?

serait-ce moi qui vous aurait convaincue ? ou toute seule ?

c’est bien Clopine, changer d’avis est toujours bon signe.

Sarah dit: à

Incidemment, lorsque je dois dîner avec un ministre, chose qui ne risque pas d’arriver avec le gouvernement actuel,

Bah, après l’ évêque Martini dry, un polytechnicien et un grand patron d’usine à gaz, on ne pouvait s’attendre à moins! 😉

hamlet dit: à

une autre personne pourrait donner un exemple où il / elle a changé d’avis ?

3J : ça vous est déjà arrivé de changer d’avis ?

closer dit: à

J’ai bien compris que vous trouviez ça trop long Delaporte, mais rien ne vous empêche de voir les deux parties à quelques jours d’intervalle…

Clopine dit: à

Renato, non, ce n’est pas vous, mais JJJ :

« Sachant d’où il vient, il faut beaucoup lui pardonner, car ses mérites en matière de contribution au bien commun sont infiniment supérieurs à ses petits défauts « médiatiques », et vous le savez très bien. »

Ce « d’où il vient » désigne-t-il son père ouvrier agricole, sa mère de l’assistance publique et femme de ménage ?

hamlet dit: à

passou j’aime bien votre idée que la notion de « penseur » soit une auberge espagnole.

cela laisse « penser » le « je pense donc je suis » fait du « je suis » une auberge espagnole.

superbe définition du sujet pensant.

hamlet dit: à

Jazzi, non parce que cette couverture de Charlie est drôle !

drôle est significative : comment stigmatiser l’autisme de cette gamine alors que nous vivons dans un monde gouverné par « autistes ».

ils sont très bons ! bien meilleurs qu’Onfray.

Pat V dit: à

Je me demande, en réalité, par quel miracle j’en arrive encore à vouloir partager mes lectures et mes envies.

Mais continuez Clopine avec ceux qui échangent sur le fond,( Bourdieu, etc.)et quelquefois la forme qui est à proprement parlé le fond,( les arts) le reste ne vaut réponse.

hamlet dit: à

Jazzi de fait cette couverture de Charlie est le meilleur démenti au pamphlet d’Onfray.

toi-même tu as dit « il regarde le doigt qui montre la lune ».

Charlie ne regarde pas le doigt, ils regardent la lune : tout le contraire d’Onfray Jazzi !

Jazzi dit: à

« rien ne vous empêche de voir les deux parties à quelques jours d’intervalle… »

Payer deux fois pour un seul film, closer ! Tu oublies qu’en plus d’être une feignasse, Delaporte est un vrai rat !

Clopine dit: à

Cela fait quelques années que j’ai changé d’avis à propos d’Onfray, Hamlet.

Au début, il avait tout pour me plaire. Hédoniste, libertaire, ayant quitté l’université, résolvant la problématique du « transclasse » en refusant obstinément de renier son milieu d’origine, animant des ateliers de vulgarisation de la pensée philosophique, remettant en question l’histoire de la philosophie en démontrant la manière dont les philosophies religieuses ont passé à la trappe les grands penseurs athées, vivant -presque- aux champs parce qu’Argentan, hein, c’est pas Paris…

Et puis ça c’est gâté, je trouve. Précisément au moment des présidentielles qui ont vu la victoire de Sarkozy. Onfray s’était alors jeté dans la bataille : mal lui en a pris, il a dû jeter à l’eau toutes les nuances de ses raisonnements et « prendre parti ».

La démagogie est alors entrée en jeu. Pour parler à son public, en le « choquant » parfois bien sûr, mais cependant en ne lui demandant pas de réels efforts, onfray est devenu démago. Sur les théories du genre, sur la Gay Pride (un sommet de non-dits glissés sous une apparence de tolérance, mon cul tiens), sur l’écologie, beaucoup, beaucoup…

IL est vrai que les concepts de « sobriété heureuse » (que perso je ne retiens certes pas), les histoires du colibri « qui fait sa part » (que perso j’exècre comme le retour d’un refoulé religieux), un certain discours écolo qui prône sans relâche la culpabilité et la repentance (je suis persuadée, pour ma part, qu’on ne s’en sortira pas comme ça, mais avec une adhésion collective), bref, tous ces points « écolos » peuvent être discutés, et moi-même je ne les approuve pas.

Mais Onfray ne rentre cependant pas vraiment dans l’arène sur ces sujets (sans doute parce qu’hélas, il n’y a rien de mieux à proposer ? Allez savoir !) mais fait dans la démagogie.

Et les attaques sur la forme de l’action de Greta, et non sur le fond, et attaques assez ignobles sur le physique de la gamine (voir la couverture de Charlie, qui met au jour les préjugés) sont de la pure démagogie.

Doc, oui, j’ai changé, Hamlet, mais désolée : je crois que j’aurai changé même sans vous, ahahah.

N’empêche que sur ce coup-là, je suis d’accord avec vous.

Jazzi dit: à

Oui, mais pour eux la lune c’est la gueule blafarde de Greta. Son doigt la désignait elle-même !
L’image va encore plus loin…

renato dit: à

Ce n’est pas ma faute « Sarah » — ? —, si hors RdL j’ai du succès, d’ailleurs ce n’est même pas pour mes mérites. Je tiens toutefois à rectifier : pas de grand patron d’usine à gaz dans mon environnement, si vous vous référez à mon 12 h 47 min, il s’agissait d’un artiste qui jouit encore d’un bon marché.

Jazzi dit: à

« il s’agissait d’un artiste qui jouit encore d’un bon marché. »

Ah, on est rassurés, renato.

Clopine dit: à

Pat V;, le travail de Bourdieu m’éblouit. Mais en même temps les tableaux statistiques, les mille et une précautions dans l’établissement des questions aux interviewés, toute cette implacable rigueur rend la lecture , au moins la mienne, laborieuse…

Que la littérature est donc jolie, elle qui dit les choses, parfois les plus terribles, mais en en faisant une oeuvre d’art..

par contre, ce qui m’épate c’est le respect constant de Bourdieu vis-à-vis de Proust. Et l’ampleur de la culture de Bourdieu, qui semble inépuisable… et féconde, elle (suivez mon regard).

Jazzi dit: à

Tu as remarqué que la terre était prise en otage entre les tresses tentaculaires de la prophète-araignée, hamlet ? brrr !

renato dit: à

Et pourquoi donc rassuré, Jacques ? Vous le connaissez ? S’agit-il d’un ami à vous ?

DHH dit: à

@X 23 juillet 22h 43J’avais lu ce roman l’année où Israël avait été invité au salon du livre et qu’à cette occasion divers ouvrages d’interet inégal avaient été traduits en francais pour étoffer les étals
De ce polar qui ne m’avait pas fait forte impression je n’ ai pas de souvenir net ,sinon que le détective de l’affaire originaire du Maroc n’avait pas -Sefarad oblige -l’alacrité intellectuelle du rabbin Small ,pur rejeton de l’immigration juive « mitteleuropeisch » aux Etats Unis

Sarah dit: à

« il s’agissait d’un artiste qui jouit encore d’un bon marché. »

Normal Jzz, il fait fonctionner son usine à billets!

Delaporte dit: à

« A part ça mon cher Delaporte, votre côté Torquemada de la république me fait toujours autant sourire. »

Merci pour vos conseils de lecture, mais ne croyez-vous pas que par les temps qui courent et la République devenant putride, il faille des Torquemada pour redresser la situation ? Nous n’allons pas nous résigner à être gouvernés par une bande de voyous sans scrupules. Heureusement, Mediapart veille !

closer dit: à

Visiblement mon modeste conseil de 11h14 à Clopine n’a fait qu’empirer son cas au lieu de l’améliorer!

Je vais vous dire un truc, Clopine. Vous avez raté votre vocation. Vous vouliez être écrivain, c’était manifestement au-dessus de vos possibilités. Mais votre talent remarquable pour observer et raconter la vie et le monde qui vous entoure, y compris à ce que j’ai compris sous la forme cinématographique, aurait pu faire de vous une formidable journaliste!

Vous n’y avez jamais pensé?

Pat V dit: à

Clopine dit: 25 juillet 2019 à 13 h 25 min

Pat V;, le travail de Bourdieu m’éblouit.

Non, Clopine vous n’allez pas nous donner de l’adjectif de votre meilleure ennemie! 😉
Bourdieu, essentiel mais dépassé sur certains points. On ne va pas remettre le couvert là-dessus.
Laissons d’autres jouer ici à la dinette…

et alii dit: à

j’ai remarqué qu’a été invoquée la « créativité » :c’est très à la mode:à preuve les études menées sur les créatifs (sur la toile)
Si vous êtes un créatif, il y a de fortes chances pour que vous soyez un gentil psychopathe
en voici une AU HASARD
https://www.konbini.com/fr/tendances-2/etude-creatifs-psychopathes/

pado dit: à

Delaporte dit: 25 juillet 2019 à 13 h 30 min
Heureusement, Mediapart veille !

Mediapart ne veille pas, Plenel est un homme politique comme un autre qui pense à son positionnement, à la durée de son mandat et accessoirement aux bénéfices qu’il peut en tirer.
Les « révélations » de Mediapart sont de moins en moins vérifiées (vs Canard) et s’orientent tout doucettement vers une presse plus à scandales que journalistique.

Sarah dit: à

« il s’agissait d’un artiste qui jouit encore d’un bon marché. »

Ah, on est rassurés, renato.

Jzz, il en est à faire un selfie pour sa collection d’images!

hamlet dit: à

Jazzi je vais l’acheter et je te dirai, mais avec Charlie faut faire gaffe de ne pas regarder les tresses quand ils te montrent la terre.

qq noms de probables Asperger : Mozart, Einstein, Bartok, Marie Curie, Orson Welles, Thomas Jefferson ?

qui d’autres ? moi ?

Pat V dit: à

et alii dit: 25 juillet 2019 à 13 h 43 min

Oui, et alii, pourquoi mets-on art suivit du mot  » créatif », loisirs  » créatif ».
Question bizarre, si une pratique d’art n’est pas créative, qu’est-ce que c’est alors?

Clopine dit: à

Pat V;, désolée, avant de dépasser Bourdieu je m’en vais tout bonnement le lire, hein…

Bon, les heures passées ici sont « chaudes », on va dire, pour moi…

C’est aussi parce que notre hôte est, comment dire ?

« Persona non Greta »

Qu’on peut ainsi s’acharner : nous sommes moins d’une poignée à trouver que, quelque soit le flacon, l’ivresse, elle, est bel et bien là. Qu’elle a raison, la gamine autiste manipulée.

Et qu’il faut s’asperger (ahaha) de poil à Greta…

bon d’accord, je sors.

renato dit: à

« L’homme de science n’est pas celui qui sait donner des vraies réponses, mais celui qui pose les bonnes questions. »

Lévi-Strauss, cité de mémoire.

Paul Edel dit: à

Renato, je vous félicite, vous êtes un citoyen exemplaire, mais personne sur la RDL n’en doutait; le problème que j’essayais de soulever (il est lourd je le reconnais) c’est qu’on jugeait en général un ministre plutôt sur son action (ou son inaction) ou sur son bilan. Mais Mediapart veille!.. une seule photo de Mediapart-« l’ami du peuple »( dirigé par Marat Plenel) fait vaciller la république .Les sans-culottes s’expriment et l’Ancien Régime se sent mal..De plus ce « de » Rugy, avec sa particule ,n’est qu’un aristocrate qui a glissé sa tête sous la lame de la guillotine médiatique en parlant de homard à son cuistot.. Je le soupçonne, avec son épouse très Marie Antoinette, d’ offrir de la brioche à ses invités,ou même à ses enfants au petit déjeuner.
*PS pour Clopine. Je persiste et signe sur ce que j’avais écrit sur vos textes il y a bien longtemps Je trouve que votre post explicatif et pédagogique sur l’électricité, les éoliennes, etc. dans sa sècheresse est ce que vous avez écrit de mieux depuis longtemps, chassant vos humeurs .C’est un texte de grande clarté ,loin de tout narcissisme et fioritures, il est parfait ; il suit le conseil de Stendhal :
« En composant La Chartreuse pour prendre le ton, je lisais chaque matin deux ou trois pages du Code civil, afin d’être toujours naturel; je ne veux pas, par des moyens factices, fasciner l’âme du lecteur. »Lettre à Honoré de Balzac .

pado dit: à

Pat V dit: 25 juillet 2019 à 13 h 49 min
si une pratique d’art n’est pas créative, qu’est-ce que c’est alors?

Une activité répétitive, comme mon chaloux sur son piano.

Jazzi dit: à

« S’agit-il d’un ami à vous ? »

Hélas, non, renato, je ne fréquente que des cloches dans mon genre !

Clopine, Onfray est pourtant resté tel qu’en lui-même, il a seulement troqué d’habit : dégommer tous les grands penseurs, au titre que ce ne sont que des baudruches, et pouvoir ainsi laisser s’épanouir son propre égo, qui est très grand ! Je dois dire que je le trouve excellent en chroniqueur-pamphlétaire. Il en faut et on en manque cruellement…

pado dit: à

Paul Edel dit: 25 juillet 2019 à 13 h 51 min
est ce que vous avez écrit de mieux depuis longtemps

Bien d’accord (Euh! A mon niveau)
Sauf les trois dernières lignes qui foutent tout en l’air.
Elle est, vraiment, incorrigible.

Clopine dit: à

Ok, Paul, et d’accord avec vous. Le poil à Greta (-je l’aime bien, celui-là, et mon « persona non Greta » aussi) m’échauffe la bile, je le reconnais. Faudrait que j’arrête un peu mon « gueuloir ».

Je me demande vraiment ce que va donner ma « Territoriale ». Bah, on verra bien. Déjà, l’écrire.

et alii dit: à

it: 25 juillet 2019 à 13 h 49 min
On trouve « loisir créatif » mais pas « art créatif »

et alii dit: à

quelque soit le flacon, l’ivresse,
quel que soit!ouah ouah

Jazzi dit: à

J’ai pensé la même chose que toi, Paul.
Jusqu’à ce que Clopine, n’y pouvant tenir, rajoute, comme à son habitude, son final doloriste :

« Mais bon.
il va sans dire que ce post est insupportable de prétention, que je suis une « khmer verte », une de ces Greta manipulées pour de démagogiques ambitions, une insupportable donneuse de leçons, etc. Etc. »

Et là, patatrac, le soufflé retombe aussitôt…

et alii dit: à

bloguer, est-ce un loisir créatif?

Pat V dit: à

dégommer tous les grands penseurs, au titre que ce ne sont que des baudruches

On est de votre avis Jazzi. Onfray est un homme intelligent qui connait très bien l’ histoire de la philosophie et il sait qu’il est incapable d’ériger un système de pensée innovant ( il ne sera jamais Matha Nussbaum par exemple ou une Claudine Tiercelin en france ou un Frédéric Nef…). Penser contre ce n’est pas penser tout court.

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