de Pierre Assouline

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Les murs parlent, prêtez l’oreille

Les murs parlent, prêtez l’oreille

Décidément, le génie des lieux me poursuit. A croire que c’est la saison des maisons, non pas hantées mais habitées dans l’acception spirituelle du terme, et que certains écrivains n’ont pas leur pareil pour faire parler les murs. Après la Villa Taylor de Marrakech et la Villa Kérylos de Beaulieu-sur-mer, voici La Maison andalouse (Al-Bayt-al-andalusi, traduit de l’arabe (Algérie) par Marcel Bois en collaboration avec l’auteur, 450 pages, 23,80 euros, Sindbad/Actes sud). Moins connue, elle n’en est pas moins attachante.

C’est une bâtisse d’Alger menacée par des promoteurs immobiliers qui veulent ériger une tour en lieu et place. Le dernier descendant de son inventeur se bat pour la maintenir envie. Peu importe qu’elle soit réelle ou imaginaire puisqu’elle permet avant tout à l’auteur Waciny Laredj (né à Tlemcen en 1954) de raconter des histoires à travers l’Histoire jusqu’à en devenir, elle-même, le personnage principal de cet écheveau de récits, d’aventures qui s’étalent sur cinq siècles, où des trafiquants de drogue du crû succèdent à des corsaires turcs et à l’administration coloniale française. Cette maison, ruine romaine et demeure andalouse, est riche et pleine de celles et ceux qui y ont vécu et qui ne sont plus là, Soltana Palacios la marrane, première dame de cette demeure, Lalla Nafissa, Ziryab… Elle a été le séjour de l’Empereur et le cabaret Beau Rivage.

On s’en doute, la casa est une métaphore de l’Algérie et, avance l’éditeur, probablement du monde arabe non sans préciser qu’il est ravagé par « le despotisme politique, le capitalisme sauvage et le fanatisme religieux ». Ca y est bien, mais affleurant ça et là, sans esprit de démonstration. N’allez pas croire qu’il s’agit d’un roman à thèse, d’un prétexte à idéologiser, du masque d’une dénonciation en règle. Il s’agit bien et avant tout d’une entreprise littéraire, où l’écriture prime de bout en bout, jusqu’à donner à certaines évocations des accents poétiques de toute beauté.

L’une des narratrices de cette épopée polyphonique nous entraine dans son enquête en bibliothèque et dans les archives, puis sur les lieux même, sans jamais se prendre pour une historienne. Juste pour raconter la maison avec ses histoires. Dans un récit très architecturé, Galileo, alias Sid Ahmed ben Khalil, dont on dit qu’il avait rencontré l’homme roux, Cervantès, est le personnage qui s’impose parmi une noria d’ancêtres surgis du cimetière marin de Miramar. Federico de Lucia, architecte espagnol d’origine morisque, arguant qu’il s’agissait de la maison de ses ancêtres, proposa de restaurer la maison à partir de ses anciens plans ; l’ambassade d’Espagne proposa le projet à sa tutelle madrilène qui l’accepta et diligenta une commission ; en vain, l’Algérie ne voulant pas donner l’impression que l’Espagne lui faisait l’aumône.

On y lit le « Coran mauresque » écrit en aljamiado, langue romane parlée autrefois par les musulmans d’Al-Andalus mais rédigée en alphabet arabe. On n’y perçoit pas d’attachement à la langue espagnole fut-elle métissée, ni à l’Espagne, jadis conquise, envahie, occupée, vécue, même si on ne sent guère de nostalgie chez les descendants de moriscos, musulmans andalous convertis au catholicisme au moment de la Reconquista par les rois catholiques aux alentours de 1500 et expulsés un siècle plus tarden dehors de l’évocation des califats de Cordoue ou Grenade et des beautés de l’Alhambra; mais il demeure chez certains en Algérie et au Maroc comme une tendresse pour l’Andalousie, la conscience d’un héritage culturel transmis essentiellement par une oralité vivante et fertile, surtout en Oranie, et plus encore du côté de Ghazaouet, anciennement Nemours, la ville la plus rapprochée d’Alméria. On sent dans les pages les plus vibrantes que l’enfance de l’auteur, descendant d’El Rojo, a baigné dans une langue arabe truffée de canasta, camisa, escuela, genté, al bogado…..

Rares sont les romans qui font entendre une musique qui s’accorde aussi pleinement à la musique jouée dans ses pages, la bande originale du livre que l’auteur réussit à faire passer dénuée de tout exotisme, pleine des échos des chanteuses Eliane Sarfati alias Line Monty, Fettoum de Blida, Soltana Daoud alias Reinette l’oranaise, Cheikha Zahia…

On n’accorde généralement guère d’importance aux lieux de l’écriture tels qu’ils sont révélés à la toute fin d’un livre. En quoi on a tort car ils sont plus éloquents que bien des quatrième de couverture. Celle-ci indique : Paris, Alger, Madrid, Alcala de Henares, et tout est dit.

(« Patio Gaditano » illustration de Juan Manuel Álvarez Cebrián)

Cette entrée a été publiée dans Littérature étrangères.

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commentaires

1 111 Réponses pour Les murs parlent, prêtez l’oreille

Phil dit: à

Votre tropisme andalou en villas, dear passou, vous honore et nous réserve de belles découvertes.
Par ces chaleurs annoncées, pensez à faire une embardée au nord. A Essen, la villa Krupp n’a pas de palmiers mais autant de despotisme, crimes et scandales que vos villégiatures pour décadents à la Lawrence d’Arabie.

JAZZI dit: à

Un goût de la maison, Passou ?

« Séjour de l’Empereur », Charles Quint ?

« Ruine romaine », il y a cinq siècles !

christiane dit: à

Là où a régné une maison, règne le souvenir. Les absents du passé y maintiennent une présence…

Chaloux dit: à

Maisons exceptionnelles, hommes providentiels, il y a quelque chose de macronien là-dedans.
Est-ce que cette maison marche sur les eaux?

(Tournier avait dit qu’il écrirait un livre sur son presbytère. J’ai toujours regretté qu’il ne l’ait pas publié. Les maison ordinaires sont tout aussi passionnantes que les autres).

Chaloux dit: à

« maisons », mon bureau est encombré.

bérénice dit: à

sont tout aussi passionnantes que les autres).

des maisons en forme de croissant? 0$ d’huile et pas de beurre vos maisons, Chaaaaloux?

bérénice dit: à

Phil on peut sur wiki se donner une vague idée du lieu.

Elle possède une annexe appelée la Petite maison (kleines Haus) comprenant 60 pièces. Alfried Krupp y fut confiné après la Seconde Guerre mondiale.

bérénice dit: à

On devrait y enfermer Chaloux , 60 pièces ne seraient pas de trop pour contenir sa créativité aimable et grimaçante. qu’en pensez-vous WGG?

Janssen J-J dit: à

Je dois être mal réveillé mais je n’ai rien compris à ce nouveau post, et j’ai surtout désespérement cherché le nom de l’auteur de l’ouvrage incriminé. Je n’arrive pas à le trouver.

(Après la Villa Taylor de Marrakech et la Villa Kérylos de Beaulieu-sur-mer, voici La Maison andalouse (Al-Bayt-al-andalusi, traduit de l’arabe (Algérie) par Marcel Bois en collaboration avec l’auteur, 450 pages, 23,80 euros, Sindbad/Actes sud).
Quelqu’un de mieux réveillé peut-il me dire à quelle ligne du texte il se trouve ? A moins qu’il ne s’agisse du nouveau guide collectif de Jazzi travesti en « goût des maisons mauresques » ? (bipbip)
BJ à toussent.

bérénice dit: à

Les absents du passé y maintiennent une présence…

C’est l’effet tableau paraît-il, qui peut jusqu’à rendre fous ceux qui les observent trop longtemps… Fuir toutes ces toiles et croûtes hurlant et traversant le dédale des pièces, beaux volumes ruineux en hiver, qui abritent l’âme de fondateurs et des générations aristocratiques qui perdirent l’un un ruban, l’autre sa perruque, un troisième sa mouche et finirent par signer un traité, on ne sait plus lequel tellement il y en eut qui menèrent à la ruine, la désaffection, la restauration, la subvention et la cotisation ou contribution .

JAZZI dit: à

« l’auteur Waciny Laredj », JJJ, quelques lignes plus loin. Il est vrai que le billet semble un peu bâclé, mais il a beaucoup de boulot, notre Passou !

Phil dit: à

Oui Bérénice, 60 pièces est un bon chiffre pour les marchands de canons.

JAZZI dit: à

Lili LaBassi, pardon !

Chaloux dit: à

Il est vrai que, faute de marcher sur les eaux, le messie du faubourg s’apprête surtout à nous marcher sur les pieds. Un miracle nettement moins inattendu. Avec 13% des suffrages en comptant l’abstention… Va avoir avoir du fil à retordre.

Chaloux dit: à

Et le fabuleux Hollande qui veut peser sur la réorganisation de la gauche.

– A table!

Chaloux dit: à

On rêve?

D’après Michel Onfray, Macron s’apprête à créer une cellule de riposte destinée à répondre aux objections des intellectuels et des quelques journalistes qui ont encore un œil ouvert. C’est le mais si!. Mais si! Mais non! Mais si!
On se demande combien de temps cet édifice à la con va mettre pour s’effondrer. D’après Onfray, peu de temps.

Widergänger dit: à

Al-Bayt, en arabe, c’est le même mot qu’en hébreu : Ha-bait. Bait sefer : l’école : la maison du livre.

Il fait une chaleur à crever en Andalousie en ce moment.

Hier, sur ARTE, un documentaire extrêmement émouvant sur la « passeuse des Aubrais », qui bouleverse toutes les représentations clichées qu’on peut se faire des acteurs de la tragédie de cette période de l’histoire. Le témoignage de la dame qui a sauvé deux enfants juifs pendant la guerre en leur faisant passer la ligne de démarcation était absolument déchirant. Elle était prisonnière à Auschwitz au moment de la liquidation des Juifs de Hongrie, et j’ai rarement entendu un témoignage aussi précis et aussi insoutenable de ce qui alors s’y passait. J’ai rarement vu un témoignage aussi poignant qui donne une photographie aussi juste de la complexité absolument incompréhensible de cette période de lnotre histoire. On ressort de là et on se dit qu’on ne sait vraiment rien de l’homme, que toute notre psychologie est à revoir de fond en comble et que le réel nous dépasse infiniment. Une belle leçon.

JAZZI dit: à

Calme-toi, Chaloux, tu en as au moins pour cinq ans du Macron, et peut-être que tu en redemanderas !

Widergänger dit: à

Macron est là pour dix ans ! Faut vous y faire, mes pauvres chéris. Je serai curieux de voir l’état de la France dans dix ans, après dix ans de macronerie. On sera peut-être au bord de la guerre civile dans dix ans…

Chaloux dit: à

Jacquot, ta conscience politique c’est quelque chose.

rose dit: à

Chaloyx 13h03

Il restera la cabane.

PS Gallimard + Actes Sud c’est trop pour moi. Indigeste.

Vous répondrai ensuite. Pas sieste. Couture.

Chaloux dit: à

Reste qu’un raz-de-marée à 13% fragilise les institutions. Quelle crédibilité sur le long terme, surtout en temps de troubles? Il n’y aurait rien de tout ça si Hollande avait travaillé sur la loi électorale. Mais pas bouger le Hollande, qui veut la présidence de la commission européenne…

rose dit: à

Pris le parti d’en rire. Sinon c’est mauvaise humeur assurée.

Un repas chez les assoulines avec la ministre de la culture, ça vous irait ?

Plutôt que l’on parle de nous en notre absence.

Il est comme ma mémé Jazzi sur le plan politique.
N’importe qui mais qui gagne.

rose dit: à

Vous le dites tout le temps la présidence. D’où sortez-vous cette info ?

Widergänger dit: à

Bayrou est déjà dans la tourmente… Qu’est-ce que ce sera dans six mois ! Une Chambre au garde à vous tandis que tout autour la foule hurle… Ça va être comique ce quinquennat.

Widergänger dit: à

Au-delà de toute politique, c’est l’état d’esprit de la France qui me paraît complètement débile.

Faut entendre la déclaration du Premier ministre sur Bayrou. Il y a toute la France du moment dans ces quelques mots : un mélange d’esprit bon enfant, de sottises, d’infantilisme absolument incroyable à l’adresse des citoyens que nous sommes, d’insignifiance au total qui fait froid dans le dos sur l’état spirituel de notre pauvre pays.

Dans l’Education nationale, c’est exactement le même état d’esprit infantile et insignifiant. Un pays où la bêtise a pris des dimensions énormes et s’est institutionnalisée. Une époque flaubertienne…

Quand j’ai entendu le Premier ministre, j’ai cru entendre Bouvard ou Pécuchet…

Chaloux dit: à

Je ne suis pas de mauvaise humeur. Du tout. Mais ce fatras de commencement de règne me rappelle surtout Le Retour des Cendres vu par Hugo.

Sur le char transportant le cercueil de l’empereur:

« (…)on voit distinctement, malgré la dorure déjà à demi écaillée, les lignes de suture des planches de sapin. Autre défaut. cet or n’est qu’en apparence. Sapin et carton-pierre, voila la réalité ».

closer dit: à

Oran a été espagnole pendant 200 à 300 ans. Le vieux quartier historique espagnol a été détruit par l’Algérie nouvelle…

Janssen J-J dit: à

12.24 et 12.26, merci pour la rectif, décidément j’ai pas les bons réflexes wiki. Toutes mes excuses, monsieur pierre. Mais parfois ça peut être une qualité, l’esprit brumeux, c’est ce que prétend fred vargas, admsbg en a besoin pour solutionner ses énigmes ; cette fois-ci, avec la recluse, ç’a failli mal tourner avec danglard à cause de magellan. Mais Onfray, il était pas proche de macron, j’y comprends plus rien : tout va trop vite. Du coup, ça bâcle les posts, mais c quoi tout ce boulot qu’il a à faire ? une circonstance atténuante ? Bayrou veut montrer qu’il a pas peur, et a déjà envie de se faire éjecter pour mieux jouer les martyres et se retirer de la mârde dans laquelle i s’est foutu. Personne veut pu vraiment du pouvoir de tte façon, « mes petites chéries », c rigolo + que tragique, ludirque on dirait.

D. dit: à

Il y a toute la France du moment dans ces quelques mots : un mélange d’esprit bon enfant, de sottises, d’infantilisme absolument incroyable

ça lui va très bien à WWG, ce genre de remarque.

closer dit: à

WG, j’ai oublié de vous remercier pour ces extraits remarquables de Chrétien de Troyes. Un souci: qui s’y intéressera dans une génération? Qui même s’y intéresse aujourd’hui?

Quant à Bayrou, qui est tout de même agrégé, c’est à pleurer. Incapable de prendre la mesure de sa fonction. Il doit être fou de rage de voir Philippe (qui ressemble fort à un ectoplasme, c’est vrai) à la place qui lui revenait de droit, du moins le pense-t-il.

D. dit: à

Jazzi, les extraterrestres sont plusieurs ethnies habitant des endroits différents. L’une d’entre elles a décuplé ses effectifs terrestres, passant à 180.
180 est l’effectif terrestre nécessaire à contrer un feu nucléaire. Ils savent donc que ce feu aurait lieu dans peu de temps. Il y aura d’abord en 2019 le cataclysmique financier que j’ai évoqué dans les commentaires du précédent billet, puis la guerre civile généralisée. Par un mécanisme que j’ignore il y aura un premier déclenchement du feu nucléaire par la Russie en représailles à un événement grave. Cette dernière information n’est pas de source extraterrestre, je le précise. D’une autre source.

Widergänger dit: à

Chrétien de Troyes ne peut intéresser qu’une élite, de toute façon. On ne va pas se raconter d’histoire, la culture ça n’intéresse que peu de monde, et ça demande beaucoup d’efforts intellectuels pour y prendre un réel plaisir. Mais quand on y a goûté une fois, on ne peut plus s’en passer. On ne se rend pas compte à quel point Chrétien de Troyes est important pour toute la culture française, et les deux cours princières que furent celle d’Aliénor d’Aquitaine, à Poitiers, pour le sud, et celle de sa fille, Marie de Champagne, à Troyes, pour le Nord de la France. C’est véritablement de là que tout est parti, et où les grands cadres de l’esprit français ont été forgés, et de manière très solide et durable, puisqu’on les retrouve au beau milieu du XVIIIè siècle chez Marivaux, et du XIXè siècle chez Musset, Stendhal comme chez Flaubert ou Zola. L’inventivité de Chrétien est absolument fabuleuse, c’est un vrai et authentique génie de la littérature française, que peu de Français connaissent malheureusement. C’est pour ça que j’ai voulu en publier ici quelques minces extraits pour le faire mieux connaître et mieux aimer, en dépit des habituels sarcasmes des habituels crétins du blog.

Chaloux dit: à

Ah, mais Blabla, j’aime beaucoup Chrétien que j’ai commencé à lire très jeune, vers l’âge de dix-sept ans. Je ne peux pas en dire autant de tes sots commentaires. Hélas. Je préférerais que tu écrives moins de bêtises.

D. dit: à

Heure par heure, comme une fleur qui s’ouvre, Les vérités fleuriront, Car le soleil peut pâlir et nous manquer les étoiles : La Loi de Dieu demeure ; Sa splendeur éclate, son influence croit Au lent travail de la nature, Du menu zoophyte aux Grands Maitres de Tout, À travers les millions d’années.

Widergänger dit: à

Bayrou, c’est une baudruche vide. Un simple petit con prétentieux sans aucune envergure politique. Il y a dans son rire quelque chose de d’Artagnan chez Alexandre Dumas. Il est tout juste là pour nous amuser.

Phil dit: à

lire à dix-sept ans Chrétien de Troyes et plaire à Dalida à dix-huit, Chaloux ?
Le fils du fondateur de la fnac est en route pour une pilée à Troyes qui va lui donner la vision de sa cité en ruine redécouverte par ce bon Schliemann. Le monde est petit.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…je ne sais plus, ou j’ai entendu, cette histoire ,!…ou des sages ‘ juifs ‘, interrogés par Alexandre le Grand,!…sur les peuples et contrées d’alentours,!…lui conseille, de s’honorer dans le cas des ‘ Amazones ‘, !…
…et , de passer,… » fissa « ,i…à côté,…
…ce qu’il fit,!…semble t’il,!…
…( à quel niveau d’esprits à ses conciliations était t’il,!…dans son archéomagnétisme des Dieux ),…

…ceci dit,!…sur les femmes & Dames et autres intellectuelles de notre vivant,…
…qu’on leurs lâchent les  » baskets « , à tout prendre,!…
…tant qu’elles n’atteignent pas le niveau  » Crassus « , en chipolatas,!…

…il y a tant à dire,!…et encore moins à écrire,!…la mousse des inquisitions est déjà bien relevée, pour ourdir des dévissements ciblés,!…
…chacun à ses bricolages aux goûts du jour,!…Bip, Bip,!…etc,!…
…les villas , la gestions en familles, pour s’en dératiser et s’ébattre à ses autres loisirs,!…
…écrire, pour des rôles, qui ne sont qu’exceptions trop réfléchis,!…
…laissons courir tout les échappatoires pour tout le monde,!…( le despotisme, le capitalisme, le fanatisme ), l’huile de bras,!…aux tennis,!…Ah,!Ah,!…
…tout ces dévissements corroborés, une forme de solitisation élastique des pensées et des matériaux à catalogués,!…etc,!…

…l’amour à ses jobs, travaillez plus,!…faut voir les contraintes,!…etc,!…Go,!…

D. dit: à

Bayrou, c’est pas la crème, c’est certain. De là à l’insulter de la sorte…

Chaloux dit: à

Dear Phil, plaire à Dalida, non, celles qu’on n’appelait pas encore les couguars n’ont jamais été une tentation pour moi. Je les ai laissées à ceux qui avaient pour ambition de détrôner papa.

Chaloux dit: à

Bayrou c’est un type très bien, qui n’a jamais su s’adapter au monde des voyous. Plutôt un titre de gloire.

Chaloux dit: à

L’ère Macron c’est la Parousie! Même l’affaire du petit Grégory semble en passe d’être élucidée. En attendant la quadrature du cercle et le mystère de la Sainte Trinité…

D. dit: à

Il y a chez Bayrou une double personnalité propre à tous les natifs des Gémeaux. D’un côté une grande intelligence des situations, une clairvoyance certaine, une autorité naturelle sentie; de l’autre une communication s’apparentant souvent à du verbiage, du papillonage et de l’inconstance, créée par la révolution rapide de la planète Mercure autour du soleil, Mercure régissant les Gémeaux.
On ne changera pas Bayrou. Bayrou est bon quand il est seul, qu’on ne lui permet en aucune manière d’interagir verbalement avec son entourage.

D. dit: à

Jazzi, je n’ai jamais dit ou écrit, nulle part, que j’étais un extraterrestre. Même en partie.
Simplement j’ai été en contact avec des entités, c’est certain. J’ai vu leurs véhicules et ils m’ont fait connaître des choses, à leur façon. Notamment qu’il ne souhaitaient pas que je poursuive certaines investigations. Je ne les ai donc pas poursuivies.
L’existence de ces entités est une certitude.

JAZZI dit: à

J’ai vu le replay de « La passeuse des Aubrais », WGG, quel coup de théâtre vers le milieu du documentaire ! Pas facile de connaitre la vérité historique et de sonder le fond des âmes : toujours essayer de comprendre et s’abstenir de juger…

Tu devrais écrire le « Roman du roman », des origines à nos jours. Tu me sembles doublement bien placé, comme lecteur passionné d’abord et comme pédagogue ensuite.

D. dit: à

Pour en revenir au très beau billet, je trouve incroyable de construire des tours à la place de si beaux lieux, alors qu’un peu plus loin il y a à profusion sable et cailloux.
Pourquoi ?

Pat V dit: à

C’ est vrai cela, plus les murs sont épais plus ils ont une histoire réelle/imaginaire à nous raconter.
Avec l’ extrême chaleur du jour l’ épaisseur ( 70 cm. )de mes murs me fait songer à ce XIV éme. siècle et tout ce qui s’ en suivit alors…

JAZZI dit: à

Les dès roulent, laissez-les rouler, on verra sur quels numéros ils vont s’immobiliser. Ce grand nettoyage était nécessaire, avec tout l’arbitraire dont il est constitué. On verra bien ce que la nouvelle vague politique amènera. Espérons que le meilleur l’emporte sur le pire. N’ayez pas peur Chaloux & rose, allez de l’avant sans freiner des quatre fers ou crier inutilement. Vous auriez préféré, comme D., que Marine Le Pen l’emportât ?

Widergänger dit: à

Oui, Jazzi, on peut se demander — c’est la grande énigme de ce documentaire — pourquoi Bernard Prazan a transformé dans son esprit la passeuse qui lui a sauvé la vie en agent de la Gestapo, et qui, dans une très étrange figure inversée, a été arrêtée par laz Gestapo et envoyée à Auschwitz par le seul convoi de non juifs, où se trouvait d’ailleurs Charlotte Delbo. Alors qu’il l’a revue au début des années 60 et a attesté de sa bravoure auprès des autorités. Et il ne l’a même pas associée à la fête de son mariage ! Et alors qu’elle était une femme en tout point extraordinaire et remarquable, il l’a faite passer aux yeux de ses propres enfants pour une ordure. J’imagine le traumatisme absolument affreux pour les deux fils de Bernard Prazan de découvrir qui elle était en réalité. Il y a là un véritable abîme de l’âme humaine qui laisse pantois.

closer dit: à

 » Il y aura d’abord en 2019 le cataclysmique financier que j’ai évoqué dans les commentaires du précédent billet, puis la guerre civile généralisée. »

Depuis que vous avez prédit la victoire de MLP, nous sommes un peu sceptiques, D. Comprenez-le…

JAZZI dit: à

Oui, la passeuse portait, tatoué sur le bras, les numéros qu’ils n’ont pas eu, lui et sa soeur ! Incroyable transfert. Beaucoup de zones d’ombres cependant. Le fils ainé de Bernard Prazan n’a pas hésité à demander qu’elle figure parmi les justes, le cadet, auteur du documentaire, a l’air plus sceptique, mais son film lui rend néanmoins hommage ? On voit aussi qu’être communiste à vingt ans à l’époque, ça avait un sens : le jeune résistant qui leur a sauvé la vie et qui a été fusillé…

closer dit: à

Les salopards n’auront pas le dernier mot:

« Causeur a été le premier média français à informer le public d’un acte de censure délibéré opéré par la direction de la chaine franco-allemande Arte d’un documentaire intitulé « Un peuple élu et mis à part, l’antisémitisme en Europe » réalisé par les cinéastes Joachim Schröder et Sophia Hafner. Ce documentaire, coproduit et financé par Arte et la chaine publique allemande WDR, a été jugé trop favorable à Israël et politiquement incorrect parce qu’il mettait en lumière de manière implacable le nouvel antisémitisme à l’œuvre dans le monde arabo-musulman, au Proche-Orient, en Allemagne et en France.

Cet acte de censure crée une vive émotion de part et d’autre du Rhin, où de grands médias, comme Le Monde, le Frankfurter Allegemeine Zeitung et de nombreux journaux régionaux s’offusquent de cette décision arbitraire, dont le directeur français des programmes, Alain le Diberder, est le principal responsable.

Le plus diffusé des journaux allemands Bild Zeitung (trois millions d’exemplaires quotidiens) a décidé de mettre, pendant 24 heures ce film sur son site internet, en faisant fi des droits de diffusion détenus par Arte. Bild peut se permettre cette entorse à la législation des droits audiovisuels, parce qu’il a l’assise financière lui permettant de faire face aux poursuites qu’Arte ne va pas manquer d’engager contre lui…

Pour verrouiller l’omerta en France sur ce film, Arte a refusé d’en établir une version française, comme c’est habituellement le cas pour toutes les productions fournies par le pôle allemand de la chaîne. Causeur vous offre en exclusivité le script français de ce documentaire, ce qui permettra aux non germanophones de le suivre sur le site de Bild. »

D. dit: à

Depuis que vous avez prédit la victoire de MLP, nous sommes un peu sceptiques

C’est inexact, Closer. J’ouvre une parenthèse pour vous dire que je n’aime pad du tout ni votre pseudonyme ni vos incessantes insinuations -et je la referme aussitôt. Je l’ai prédite ET prévue. Ce n’est pas du tout la même chose.

D. dit: à

Cette victoire aura donc lieu, de façon très certaine.

closer dit: à

Je sens que vous en voulez encore, du Causeur:

« En février 2016, un homme écopait de deux ans de prison pour avoir, quelques jours plus tôt, brûlé et défenestré Griffin, le chat de sa compagne, un crime odieux qui avait embrasé les réseaux sociaux. La presse, les associations et les comptes twitters déchaînés applaudissaient ce châtiment exemplaire (révisé à la baisse en appel). Le 4 avril 2017, Sarah Halimi, 65 ans, résidente d’une HLM de Belleville depuis trente-cinq ans, était torturée et défénestrée aux cris de « Allah Ouakbar ». Le meurtrier, son voisin Kobili Traoré, était déclaré inapte à la garde à vue et interné en psychiatrie, où il se trouve toujours. Il ne sera peut-être jamais jugé. Bien sûr, il ne nous appartient pas de nous prononcer sur l’état mental de cet homme – un type qui commet un tel acte ou qui roule sur une foule ne donne pas toutes les garanties d’équilibre. On peut au moins s’étonner que le procureur de Paris n’ait pas retenu la circonstance aggravante de l’antisémitisme, fût-ce pour l’écarter au cours de l’instruction. Il est en revanche certain que le calvaire de Sarah Halimi a suscité moins d’émotion et moins de mobilisation que celui de Griffin. Et que la justice a été beaucoup plus prudente pour une paisible retraitée juive que pour un chat. Il faut croire que les victimes nous importent moins que de tenir les « bons coupables ». Si Sarah Halimi avait été massacrée par un skinhead, l’entre-deux tours aurait été une Sarah Pride…. »

http://www.causeur.fr/islamisme-multiculturalisme-femmes-la-chapelle-44926.html?utm_source=Envoi+Newsletter&utm_campaign=8a272e6ce8-Newsletter&utm_medium=email&utm_term=0_6ea50029f3-8a272e6ce8-57402721#

D. dit: à

Maintenant je vous laisse coasser entre vous, j’ai bien mieux affaire que de rester ici avec des gens tels que vous vous. Ceci ne s’adresse pas à Chaloux, Rose et Pat V, que j’ai toujours estimés (et je leur au dit maintes fois), mais à tous les autres rigolos.

D. dit: à

Et cela comprend Jassen JJ, Phil, Berenice, Giovanni et tutti quanti.

closer dit: à

Je n’insinue rien, D. Je note votre prévision.

Quant à mon pseudo, je ne l’aime pas plus que cela, D, mais j’ai constaté que lorsque j’en changeais, j’étais mis en modération…Je le garde donc faute de mieux.

D. dit: à

Sauf JC et Delaporte, que j’aime bien. Et Bouguereau. Voilà. Chacun sait à quoi s’en tenir à présent.

Delaporte dit: à

N’empêche que Bayrou fait tache d’huile dans ce gouvernement, surtout en roulant les mécaniques et en la jouant très perso. Une fois de plus, il n’a rien compris au film. Ce gouvernement était là pour redresser la France. Bayrou, lui, il ne veut rien redresser du tout, mais montrer qu’il existe. On dirait qu’il veut être calife à la place du calife.

Chaloux dit: à

« Tu devrais écrire le « Roman du roman », des origines à nos jours. »

Ce serait du joli.

Delaporte dit: à

Le Roman du roman, ça a déjà été écrit, par Jacques Laurent. Un écrivain qu’on a tendance à oublier.

D. dit: à

Ça c’est tout Bayrou, Delaporte. On ne le refera pas. Il fallait y penser avant à ce boulet. Ce qui montre bien que Macron est un nain politique. Il pouvait très bien laisser le Bayrou ruer dans son enclos, ça n’aurait rien changé au résultat.

D. dit: à

J’admire votre érudition, Delaporte, mais également votre expression écrite impeccable.

Delaporte dit: à

« J’admire votre érudition, Delaporte, mais également votre expression écrite impeccable. »

Merci D. Vous aussi, vous n’êtes pas mal, même quand vous parlez des extra-terrestres…

Chaloux dit: à

« N’ayez pas peur Chaloux & rose, allez de l’avant sans freiner des quatre fers ou crier inutilement. Vous auriez préféré, comme D., que Marine Le Pen l’emportât ? »

Jacquot, tu as de très bons côtés et je t’apprécie, mais qu’est-ce que tu peux écrire comme sonneries…

Chaloux dit: à

J’aurais préféré que soit promulguée une loi électorale adaptée aux temps que nous vivons, qui respecte la démocratie et les électeurs. Au lieu de quoi, Hollande a laissé en place un système qui nous oblige à gober sans broncher (!) les directives européennes, quitte à laisser se mettre en place un régime quasi autoritaire sans légitimité réelle. Par pure ambition personnelle. Ce type est vraiment un type. Une situation qui me semble très grave.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…la chance d’être ailleurs,!…

…je collectionne les rose, au jardin,!…depuis plus de dix ans, au moins,!…

…mais ces 4 dernières années,…
…je sélectionne , les aux parfums,!…

…je vient de me relever, d’un écart de sièste au jardin,!..
…et, ne voilà pas,…que de nouvelles roses achetées l’année dernières, ont fleuries d’un coup,..
…mais, quels parfums, j’ai eu du mal à me relever,!…incroyable,!…cette douceur nacrée qui nous transporte,…
…je comprend mieux, l’idée de la fabrication pour le parfum,!…
…mais , en vrai naturel, c’est outrancier de bonheur,!…une bonne chose de faite,!…
…un château comme une rose pareille,!…
…faite avancée les civières, vite aux chambres d’hôtes,!…avec les remontants,!…
…Si,!…etc,!…à ce point, & plus encore,!…

Delaporte dit: à

C’est toujours un tort, selon moi, de vouloir changer les institutions. Cela n’apporte que du pire. Le mieux est l’ennemi du bien.

Chaloux dit: à

Les Inrocks:

« Mais Hollande ne panse pas que les plaies, il pense à aller de l’avant. “Il ne faut pas laisser croire qu’En Marche ! est un parti de gauche, il faut dire que, Macron, ce n’est pas la gauche et que, les sociaux-démocrates, c’est nous et pas lui”, rapporte le volatile qui a fait passé ces quelques lignes à un traducteur “hollandais” : “On a tous compris que, comme Sarko en 2007, il voulait revenir et pensait déjà à 2022.” »

Sergio dit: à

Chaloux dit: 14 juin 2017 à 16 h 39 min
que Marine Le Pen l’emportât ? »

Au moins on aurait pu lancer nos cocktails ! Passeque là c’est frustrant ça tient des pleines caves on sait pas quoi en faire… Sans compter que l’essence au bout de six mois elle commence à se décomposer on peut pas attendre vingt-deux !

Sergio dit: à

Oh ben je m’ai trompé le pauve Chaloux y est pour rien ! Vite la fonction Edit, ô grand Passou commandeur des croyants !

Chaloux dit: à

Le pauvre Hollande est plongé jusqu’au cou dans ces légendes dans lesquelles on prétend qu’un roi disparu va revenir. Seulement, il fait tout le travail tout seul. Il est à la fois celui qui se prend pour le roi et celui qui croit que le roi va revenir. Pitoyable. Un bon médecin et il n’y paraitra plus. Tous ces pauvres gens qui nous bassinent avec leur orgueil blessé…

Chaloux dit: à

Pas grave, Sergio.

Widergänger dit: à

Les deux fils de Bernard Prazan sont unanimes, je crois, pour rendre hommage à cette dame, Clothilde, je crois.

Non, ce n’est pas là le problème. Ce qu’il y a de particulièrement choquant c’est que Bernard Prazan ait été si ingrat envers celle qui lui a sauvé la vie. Elle a failli le payer de sa vie ! Et elle a été à sa place dans cet enfer absolu d’Auschwitz. C’est incompréhensible, un abîme de l’âme humaine. Et l’officier de la Wehrmacht qui la fait quasiment passer en zone libre ! Le réel nous subjugue et nous flanque par terre.

Janssen J-J dit: à

16.01 Je suis bien embêté, car un jour vous avez dit que vous m’aimiez bien, et donc, j’en étais resté à cet aveu. Or comme votre amour m’importe, en quoi vous ai-je déçu ? Ah oui, je ne suis pas allé à votre rencontre au jardin du Lux, alors que vous m’y attendiez, ça doit êt’ça… Les errements trop fréquents de votre coeur, D., c’est pas bon. Il faut d’urgence les stabiliser, vous allez finir par risquer l’AVC, quand on voit les conchonneries que vous avalez tous les soirs, en plusse.

closer dit: à

Quand je mets en ligne un article pertinent et incontestable d’Elisabeth Lévy ou de Goldnagel (par exemple), vous vous mettez tous à regarder vos chaussures, à reprendre un livre qui vous ennuie ou à revérifier pour la énième fois les nouvelles sur votre portable…un peu comme quand un mendiant monte dans votre rame de métro pour faire la manche…

Mort de rire (jaune)!

Widergänger dit: à

Jazzi, l’histoire du roman a largement été écrite par Henri Coulet, en partant du Moyen-Âge, en deux tomes, très bien documentés.

Non, ce qui serait passionnant à écrire effectivement, ce serait l’histoire des motifs romanesques. De partir de leur véritable inventeur et de suivre le motif à travers les siècles.

Par exemple le motif du héros à la fenêtre en prison qui tombe amoureux. Plus largement c’est le motif de « voir sans être vu ». C’est Chrétien qui l’invente. On peut le suivre tout au long des siècles, en analyser les modulations, les variations jusque chez Proust avec le narrateur qui découvre à une fenêtre le manège de Charlus et de Jupien, le fameux motif du bourdon, c’est un prolongement de la scène du Chevalier au lion. On peut aussi inverser la perspective et voir ce qui se passe, sans être vu, derrière une fenêtre, et c’est le motif chez Proust de l’amour au féminin, dans une scène sadique.

De même Cervantès a inventé le motif de l’auberge. Dans le roman arthurien les héros se déplace d’un château à l’autre. Yvain comme Calogrenant passe bien la nuit dans une sorte d’auberge, la maison du vavasseur avec sa fille sublime, avant d’affronter Esclados le Roux au château de Landuc, mais ce n’est pas vraiment le motif de l’auberge. Le motif de l’auberge joue le rôle de véritable sas de distribution des rôles romanesques et de pôle de rencontre des personnages entre eux qui tissent la toile de l’intrigue romanesque. Ce motif de l’auberge est une invention de la modernité. Il y aurait ainsi de nombreux motifs à répertorier pour en faire l’histoire. Et on se rendrait compte que les écrivains inventent peu en réalité ; ils réécrivent plus souvent ce que d’autres ont réellement inventé. Chrétien de Troyes, à cet égard, doit recevoir la palme des grands inventeurs de motifs et de scènes romanesques.

Sergio dit: à

Le Luxembourg c’est bien pour faire flotter des petits porte-avions dans les bassins… Comme ça on en aura !

Et puis les sulkys à pédales, mais maintenant ça dot être remplacé…

Widergänger dit: à

De même par exemple un autre motif romanesque : le char d’Apollon qui représente le soleil qui se lève. C’est le roman grec qui l’invente. On le retrouve sous forme parodique au début du Roman comique de Scarron, et on le retrouve aussi dans la deuxième partie du premier chapitre de l’Éducation sentimentale, de Flaubert, où le blond Frédéric Moreau mène son char à un train d’enfer pour rejoindre sa mère mais le jour est déjà largement levé, c’est déjà le signe de son retard sur tout dans la vie.

Janssen J-J dit: à

D., un scoop intéressant pour vous de JC… paru sur l’autre chaîne.
Yehhh, l’a fini par capituler, le bâtard !

___________

Pour être franc – et Dieu sait ce que ça me coûte, compte tenu de mon manque d’entrainement – je confirme que Passou n’a en rien fermé une porte au meilleur d’entre ses commentateurs, càd votre humble serviteur !
J’exerce simplement mon choix d’éviter la présence de crapules suintantes, débitant âneries verbeuses sur âneries photographiques accompagnées de liens tordus inutiles.
Il y en a un paquet en RdL depuis peu….

Écrit par : JC….. 5h45 | 14/06/2017

la vie dans les bois dit: à

Je me demande si al bayt ne vient pas de la meme racine qu’un mot patois.

la vie dans les bois dit: à

Mais ce n’est certain. C’est cette bonne fraîcheur, 15 deg. sous un orage bienvenu qui m’y fait penser.

Widergänger dit: à

Pour en revenir encore à Bernard Prazan qui est une énigme à lui tout seul, ce qui est extrêmement étrange encore chez lui, c’est qu’il éprouve le plus grand mal à parler de l’épisode du jeune communiste qui l’a sauvé à nouveau des griffes de la Gestapo et qui s’est fait ensuite fusiller sans qu’on sache si les deux événements sont liés ou pas. Alors que le véritable traumatisme, c’est que la femme qui lui a sauvé la vie a fini sa course à Auschwitz. Il paraît tout le temps sincère pourtant. C’est comme si son cerveau lui avait joué un sale tour, obturant le véritable traumatisme, qui aurait pu effectivement lui troubler l’esprit (la déportation de cette dame pour sauver des enfants juifs), pour cristalliser le trauma sur un événement moins important, moins effrayant pour lui, le résistant communiste fusillé. Son cerveau a arrangé l’histoire pour lui permettre de survivre, c’est comme ça que j’interprète la chose.

Widergänger dit: à

Non, le mot « bayt » (arabe) ou « beit » (hébreu) vient d’une racine sémitique qu’on trouve déjà dans les tablettes d’écriture cunéiforme.

Chaloux dit: à

Cervantès avait certainement sur sa table certains romans antiques, comme L’Âne d’Or, chef-d’œuvre parmi les chefs-d’œuvre, dont découle évidemment toute une part de Don Quichotte.

la vie dans les bois dit: à

@On s’en doute, la casa est une métaphore de l’Algérie.
Eh bien pas du tout, on ne s’en doutait pas.
Pas besoin de google earth, alors si c’est du fantasme de bibli.
Je vais me renseigner. Pour l’instant, j’écoute le ciel gronder.

la vie dans les bois dit: à

Il y a une idée d’abri saisonnier avec ce mot al bayt. Mais c’est intuitif, il faudrait chercher.

Widergänger dit: à

Don Quichotte découlant de l’Âne d’Or…! Faut vraiment être un âne pour sortir de telles énaurmités comme aurait dit Flaubert.

Chaloux dit: à

Pauvre Blabla, ça commence bien ton roman des romans. Cervantès a évidemment une vaste culture antique, puisque tu ignores tout de cette littérature. Ceci ne peut que t’échapper. Mais enfin, ce n’est pas parce qu’au cours des vingt dernières années, tu as lu quelques pages de Chrétien et les cinq premiers chapitres de L’Education que tout se rattache obligatoirement à ces deux livres.
Je me demande même (pas le temps de vérifier) s’il n’y a pas déjà, une auberge/i> dans l’Âne d’or. C’est te dire.

Widergänger dit: à

En plus, la galerie de Bernard Prazan, je suis passé devant des centaines de fois sans m’y attarder pourtant comme toutes les galeries de la rue de Seine.

Chaloux dit: à

Lire : »(…).Puisque tu ignores tout de cette littérature, ceci ne peut que t’échapper. »

Widergänger dit: à

Ferme ta gueule un peu, tu fatigues avec tes idioties à répétition.

Chaloux dit: à

Sois poli, Blabla, si tu n’es pas joli. Ton incapacité littéraire, ce n’est pas drôle non plus…

Chaloux dit: à

… Et tu n’es pas joli. Pas plus joli que ta culture d’opérette. Tchikatchikatchik ayayaye!

Nicolas dit: à

Je me demande ce qui est pire, les centristes ou les souverainistes? Kiff kiff?

D. dit: à

Revenez JC, nous avons besoin de vous.
Ce soir je mange des rillettes de thon au citron vert et des tomates farcies.

Chaloux dit: à

D., vous dormez assis, comme Louis XIV?

D. dit: à

On ne peut pas appeler centristes les macronistes. Le centrisme a toujours conservé une certaine idée du social.
Non. Macron est nettement de droite, il est même libéraliste. Appelons un chat un chat.

D. dit: à

Au bureau je dors fréquipement assis, en effet. Comment le savez-vous, Chaloux ?

D. dit: à

fréquemment

Chaloux dit: à

D., je l’ai déduit du fait que Blabla écrit en dormant.

Nicolas dit: à

Les macaronistes sont de droite et de gauche, non de non! Combien de fois faudra t’il vous le répéter? D. vous vous égarez, un recentrage s’impose.

Chaloux dit: à

Les députés macronistes seront là où on les aura poussés. Pas sur qu’ils dorment tous bien d’ici à quelques mois.

Jean Langoncet dit: à

Que la culture arabo-musulmane peut nous être douce

bérénice dit: à

. Hélas. Je préférerais que tu écrives moins de bêtises. Chaloux.

je vais en ajouter une à des années lumières du billet cependant alors qu’hier sur la plage je scrutais les visages les dos les ventres les mollets les chevilles et les calvities chevelures teintures pigmentations des individus s’offrant en free lance au rayonnement ultra violet, je me demandais dans l’impossibilité même de pouvoir le reconnaître s’il y avait là un chauve qui me fut destiné, j’en repérai un – puis non, ce ne pouvait être celui-là et de me dire que je ne pouvais savoir décidément pas qui est ce triste chauve que je pourrais si je glissais sur une pente possessive voir comme  » mon chauve » – un deuxième aurait pu être celui ci, tong de luxe neuve, serviette en bon état, problème d’acuité visuelle équipé d’insolite lunettes de vision mais occupé à son portable il dut ( ce que je mis en place rapidement pour ne pas paraître insistante, le déranger, passer pour une mal élevée ou pire) sentir mon regard posé sur sa peau tout comme les UV force 8 à 17h et j’abandonnai instantanément cet objet de contemplation à son drap de bain pour ne plus voir que le bleu , le grand le seul l’unique et éternel compagnon de ce séjour dont la fin n’a pas encore été fixée .

bérénice dit: à

18h30 appétissante perspective, je me tâtais hier à Casino pour des tomates séchées macérées dans de l’huile d’olive de marque italienne, excellent à petite dose avec un poisson sur le grill accompagné de quelques légumes de saison savamment cuisinés et aromatisés d’herbes bien choisies pour leur saveur.

bérénice dit: à

WGG, je lirai Chrétien de Troyes, ces extraits mis à notre disposition par vous, ce soir à la fraîche. Je ne suis pas comme certains d’entre vous qui ont arpenté ses textes très tôt en bénéficiant d’une bibliothèque familiale bien construite, il y avait chez nous des dissidents russes, des communistes, des livres d’histoire dont beaucoup couvrait la montée du nazisme et peuples du monde – revue ethnologique – les primitifs non connectés vivaient encore paisiblement à l’ombre d’une canopée qu’on commençait seulement d’attaquer.

la vie dans les bois dit: à

Langoncet, vous nous venez de Belgique, une fois ?

« bayt al-andalus (1909) is a historic house in berchem, a fin-de-siècle residential neighbourhood in the city of antwerpen (belgium). the house (in almohad arab-andalusian style), can be visited (on request), has B&B facilities, a unique meeting room for rent, and an inspirational garden with a mind-blowing collection of evergreen ferns »

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…au fond, le Sarkosy,!…eu égard, avec tout ce Cinéma,…des réaffectations,…de tout remettre à Zézo aujourd’hui,!…mais Si,

…il a sa bonne place,!…mêmes avec, ses enfants bien placés,…grâce à Papa,!…voyez déjà les Fillon,!…la mode des républicains sur mesures,!…une certaine continuité logique entre ambassadeurs tout terrains,!…n’ayons pas peur des mots, en tout ascenseurs,!…comme sur les Wagon-lits,!…
…une petite place en opportuniste,!…
…assurer les arrières de la droite, à gauche transite,!…
…Ah,!Ah,!…Bip,!Bip,!…etc,!..
…Collaro show, coco boy coco girl,!..

…et qu’on ne viennent pas me dire,!…que je suis nul en diversions,!…
…soignez moi, ces jarretelles, au prix que çà coutent,!..les noires ou les rouges,!…
…les blanches, avec ces murs qui nous parlent, écoutent,!…
…bon, avaler des mini-micros avec ses petits-ronds aux cultes,!…etc,!…

Nicolas dit: à

On a hâte de voir ca Chaloux, en attendant je vais tenter un genre de prière pour Belkacem, j’espère juste que je ne vais pas lui porter malheur !
« On n’accorde généralement guère d’importance aux lieux de l’écriture tels qu’ils sont révélés à la toute fin d’un livre. » Si JJJ pouvait m’expliquer ce que veut dire cette phrase je lui en serais très reconnaissant.
Bérénice, ca fait un peu fille d’Ipanema revisité. Si c’est juste pour mater choisissez mieux.

la vie dans les bois dit: à

« almohad arab-andalusian style »

« Passou », faudrait oublier Cervantès 5mn, et revoir sérieusement cette histoire.

la vie dans les bois dit: à

@ « Le dernier descendant de son inventeur se bat pour la maintenir envie »

ah, ben bravo. Ckoi son petit nom ?

bérénice dit: à

Appelons un chat un chat.

D, c’est un Macron Macron – je lisais un article de presse relatant son goût pour le prince de Machiavel qu’il a lu et qu’il emploie à sa guise dans une start-up pour bien dire successful même si ramené au nombre d’inscrits le pourcentage qui l’a conduit au pouvoir est faible et plus faible encore sera celui de la majorité qui soutiendra ( ou pas, risque de schisme, de fronde toujours possible mais qui je pense compte tenu du nombre sera diluée et sans effet pour contrer réellement ses orientations ) sa politique. C’est un être secret, une main de fer dans un gant de velours, déterminé , ces amitiés avec le Medef ne m’ont jamais inspirée. Le programme économique souhaité ne ressemble-t-il pas à un système de vase communicants dans l’attente d’une reprise qui permettrait des rentrées au trésor et si on exonère pas tous les investisseurs étrangers d’impôts ou des taxes en vigueur pour les entrepreneurs nationaux qui ont tout de même bénéficié des avantages offerts par le gouvernement précédent sans créer d’embellie, celle-ci étant liée aux carnets de commandes , néanmoins des emplois sont créés nouvellement , pas assez pour résorber le chômage endémique causé par la modernisation des outils de production entre autres facteurs qui favorisent sa raréfaction mais pour pouvoir le faire il faudrait envisager une distribution plus équitable, un partage de celui-ci comme on donnerait des vivres à des individus dont la terre ne pourrait plus être chargée de promesses, de semences, de moissons.

la vie dans les bois dit: à

@N’allez pas croire qu’il s’agit d’un roman à thèse, d’un prétexte à idéologiser, du masque d’une dénonciation en règle.

Ménon, ménon, enfin, ce n’est pas le genre de la maison, voyons.

Jean Langoncet dit: à

la vie dans les bois dit: 14 juin 2017 à 19 h 57 min
Langoncet, vous nous venez de Belgique, une fois ?

Ni rescapé du Heysel ni descendant d’Anne de Kiev (dont une branche se prolonge aujourd’hui en Espagne, Putin dixit), mais puisque de la mémoire des lieux il est question, je regarde en ce moment ce que les tenants de l’eurafrique opposaient aux considérations cavalières (la liberté des peuples à disposer d’eux-mêmes n’a hélas plus bon dos) de De Gaulle ; c’était hier. Comme souvent, sentiment d’un immense gachis

bérénice dit: à

Si c’est juste pour mater choisissez mieux.

Nicolas, je vous rassure, je ne passe pas mon temps à dévisager les gens. J’accentue fortement mais la question et le doute sont réellement présents, absurdité et drôlerie d’une situation dont je ne m’attendais pas qu’elle me conduise un quart de siècle après son commencement à ce genre d’ironie – absence de reconnaissance traduite en effets et au sens propre . Je lis, je nage, j’observe le vol des martinets .

la vie dans les bois dit: à

Bouh, Langoncet, faudra faire comme « Passou », ne pas se disperser.

Les Almohades, c’étaient pas des enfants de choeur, tout d’même.

« Issus d’un mouvement religieux fondé par un seul homme, Ibn Tûmart, au début du XIIe siècle, les Almohades parviennent à renverser la dynastie almoravide et à imposer leur pouvoir de la Libye actuelle jusqu’à l’Espagne. Leur règne est marqué à son début par un grand rigorisme religieux, qui se traduit notamment par des mouvements de persécution et par une grande méfiance vis-à-vis d’intellectuels comme Averroès ; mais l’adoption d’un mode de vie luxueux et l’abandon de ces fondements religieux dans les hautes classes de la société, notamment la famille royale, favorise un affaiblissement du pouvoir almohade, qui permet la mise en place de petites dynasties locales qui vont finir par le renverser. Pour autant, les Almohades, qui règnent plus d’un siècle sur ce vaste territoire, ont laissé une trace importante dans l’histoire de cette région par la brillante culture qu’ils ont su développer, en mettant à profit la terre d’échanges qu’était devenu leur empire. »

http://www.lesclesdumoyenorient.com/Les-Almohades-une-dynastie-pieuse.html

Jean Langoncet dit: à

Bullshit!

bérénice dit: à

J’aurais préféré que soit promulguée une loi électorale adaptée aux temps que nous vivons, qui respecte la démocratie et les électeurs.

Chaloux, en quoi consisterait le réforme utile à plus de justice électorale?

la vie dans les bois dit: à

eh, bien Langoncet, rompez, mon brave.
Allez vous mettre à l’ombre, vous me semblez en surchauffe.

la vie dans les bois dit: à

J’avais vu une super expo au Louvre, sur les Almohades et les Almoravides.

bérénice dit: à

Des vestiges – je ne sais si le XII ème siècle relève de l’archéologie -, des objets usuels ou de cérémonie , d’autres , picturaux ou écrits?

Jean Langoncet dit: à

la vie dans les bois dit: 14 juin 2017 à 20 h 29 min
eh, bien Langoncet, rompez, mon brave.
Allez vous mettre à l’ombre, vous me semblez en surchauffe.

A cette image ?
https://www.youtube.com/watch?v=MDlaIJG5erQ

JAZZI dit: à

Je ne songeais pas à une ultime thèse universitaire, WGG, mais à un roman du roman, dont le fond est fait par la forme, qu’il t’appartiendrait d’inventer et d’architecturer. Comme Cervantès, justement, qui commence son Don Quichotte en nous faisant faire le tour complet de sa bibliothèque, celle d’un gentilhomme de l’époque, riche de trois livres de chevalerie, sans oublier les classiques d’Homère à Virgile, avant qu’ils n’aillent tous au bucher de l’autodafé ! Nous donnant ainsi les clés. D’ailleurs, entre parenthèses, l’auberge de Don Quichotte n’est jamais désignée par lui autrement que le château…

la vie dans les bois dit: à

Je n’ai pas saisi ce que Marcel Bois, traducteur avec coopération de l’auteur, apporte dans cette histoire de chef d’oeuvre en péril.
Surtout si l’arabe n’est pas la langue maternelle de l’auteur.

la vie dans les bois dit: à

@N’allez pas croire qu’il s’agit d’un roman à thèse, d’un prétexte à idéologiser, du masque d’une dénonciation en règle.

Eh bien, figurez-vous que je suis persuadée du contraire, maintenant que j’ai un aperçu du topo.

la vie dans les bois dit: à

Langoncet, pour le contre-pied, je vous conseille, si ce n’est déjà fait !- la lecture de ce petit-chef d’oeuvre de Joseph Andras. Il y a un avant 58.
C’est aussi pour cela, que ce livre d’un français qui apprend l’arabe et se fait traduire, commence à me courir sur la haricot, en fait.

JAZZI dit: à

« ce qui est extrêmement étrange encore chez lui, c’est qu’il éprouve le plus grand mal à parler de l’épisode du jeune communiste qui l’a sauvé à nouveau des griffes de la Gestapo »

Oui, ça ma heurté aussi, WGG, il évacue un peu facilement la question auprès de son intervieweuse, affirmant qu’il sait pertinemment que ce jeune communiste a été fusillé par les Allemands, mais qu’il ne connait pas son nom.
Non, le fils cadet, le réalisateur, se demande malgré tout si elle n’aurait pas collaboré avant, d’où la poursuite de son enquête, qui prouve néanmoins la véracité de ses propos point par point avec son père et sa tante et l’oncle Maurice auquel elle les a confié à l’issue de sa mission. Malheureusement, elle est morte avant d’être officiellement reconnue comme « Juste » par Israël…

la vie dans les bois dit: à

Encore un  » hors-sol », mais c’est très tendance, finalement.

JAZZI dit: à

Don Quichotte a été reçu à l’époque comme un rire pour rire, ce qui lui a valu un certain succès de librairie, alors que c’est un livre très sérieux…

la vie dans les bois dit: à

@ce qui lui a valu un certain succès de librairie

Tu parles, en 1615, y’avait que « Passou » pour en témoigner.

x dit: à

Widergänger 17 h 39 min

Le voyeurisme comme motif ? Avant Yvain, sans fenêtre il est vrai, dans les textes bibliques bien sûr.
Du haut du toit en terrasse de la maison du roi, David a une vue plongeante sur le bain de la femme d’Urie le Hittite (2 Samuel 11)
Et les vieillards, les deux mauvais juges, cachés derrière les buissons du jardin quand un jour de forte chaleur, Shoshana décide de se baigner, au 13e chapitre, deutérocanonique, du livre de Daniel. (Daniel la sauvera in extremis et confondra les mauvais bergers/voyeurs dont le faux témoignage avait abouti à sa condamnation à mort, en les interrogeant séparément : sous quel arbre est-elle censée avoir rencontré un jeune homme ?)

Vous connaissez certainement le livre d’Andrea Del Lungo La Fenêtre Sémiologie et histoire de la représentation littéraire (de Petrarque à Robbe-Grillet) et à coup sûr, plus anciennes mais plus proches de vos préoccupations thématiques, les différentes études de Jean Rousset, « Les fenêtres et la vue plongeante » à propos de Mme Bovary, les autres consacrées à Stendhal (entre autres, à l’évidence, Lucien Leuwen)
Vous devez connaître aussi la Société d’analyse de la topique romanesque :
http://www.satorbase.org/index.php

Nicolas dit: à

Rien compris Bérénice. C’est la deuxième fois aujourd’hui, je m’interroge, c’est moi qui comprend rien ou c’est les autres qui expliquent mal? Je vais enquêter. À part ca j’ai pas peur, sauf à dévisager les gens comme une hyène puante je ne vois pas où est le problème de mater discretos des jolis petits culs. Y’en a même qui aiment ca. Pas les culs…leur propriétaire, je dis c’est pour qu’on me comprenne bien.
À demain

JAZZI dit: à

« Tu parles, en 1615, y’avait que « Passou » pour en témoigner. »

Ciel, Passou est un converti, LVDLB !

la vie dans les bois dit: à

L’auteur, de la sorbonne, chroniqué ici a commis des « thèses » sur Cervantès. « Passou » doit kiffer ça. C’est chiant, enfin, du Cervantès à toutes les sauces.

Delaporte dit: à

Et maintenant voilà qu’on annonce que Bob Dylan aurait recopié son discours de Nobel. Une belle affaire de plagiat en perspective (cf. l’Observateur qui détaille la chose) :

« le chanteur se serait largement inspiré du site littéraire SparkNotes pour rédiger son texte »

Delaporte dit: à

A l’heure de l’Internet, le plagiat devient monnaie courante. Il était fréquent auparavant, surtout dans le journalisme. Il devient une espèce de norme, propre à dupliquer un monde toujours semblable, sans énergie, où le même naît du même comme un cancer en phase terminale.

JAZZI dit: à

« du masque d’une dénonciation en règle. »

C’est pas du bon français!s !

Paul Edel dit: à

X
on passe de lucien Leuwen qui pense avoir été vu dans sa chute de cheval par madame de chasteller derrière ses rideaux,(car le narrateur- héros est séparé du monde et il est mal jugé par lui) à Fabrice,qui,daqns « la chartreuse » de sa cellule, voit Clélia et finira par avoir un dialogue par signes; et là, il trouve le point absolu de sincérité,le triomphe du « moi » compris par l’autre ,la femme, une harmonie transparente,sans obstacle , dans l’ isolement de deux regards..quelle révolution intérieure..entre les deux romans quel retournement !

Delaporte dit: à

S’imaginait-on Dylan passer des heures en face de Moby Dick ? Il a failli le faire croire – alors qu’il s’est contenté de fragments pêchés sur un vulgaire site, fragments pour certains d’ailleurs inauthentiques !!! Incroyable !

Jean Langoncet dit: à

Bob Dylan : « Don’t Think Twice, It’s All Right (Demo) » extrait de l’album « No Direction Home : The Soundtrack – The Bootleg Series Vol. 7 »

ce seul passage devrait suffir

la vie dans les bois dit: à

« ce seul passage devrait suffir » Langoncet
« tout est dit » « Passou ».

Mais non, c’est vachement grave.

« Dylan then includes a quote from the novel, an aphoristic utterance from a Quaker priest to the third mate, Flask: “Some men who receive injuries are led to God, others are led to bitterness. »

When I read this paragraph, I was intrigued, both because the insight is a compelling one and because I did not remember it from the novel. In fairness, it’s been a little while since I read the whole thing straight through, and it’s a long book at that, more than 200,000 words. I went and looked, mostly around Chapter 126, “The Life-Buoy,” which contains the falling phantom in the air. I couldn’t find it. I looked at another edition, and couldn’t find it there either. I went online, found an e-text, and searched on the relevant keywords, “injuries” (which doesn’t appear, at least not in plural form) and “bitterness” (which appears only once, in relation to the resentment experienced by men who are placed in charge of men who are superior to them “in general pride of manhood”). I searched in the Kindle edition, found nothing (though there were six occurrences of “subterranean”). »
http://occasional-things.blogspot.fr/2017/06/a-whale-of-tale.html

En revanche cette citation, que j’avais trouvé très belle, est exacte.
« The path to my fixed purpose is laid with iron rails whereon my soul is grooved to run. »

la vie dans les bois dit: à

Il a raison, Ben Greenman, qui a débusqué l’affaire, c’est un travail fastidieux de recoller les morceaux. Quand on a lu Moby Dick, il y a tellement longtemps…
c’était d’ailleurs une telle prouesse de Dylan. A se demander s’il avait une mémoire phénoménale, ou fait des fiches de lecture. On a désormais la réponse.
Si je vous dis cela, Langoncet, c’est que j’ai fait l’effort de regarder dans la bibli, pour voir si j’avais de quoi causer.
Eh bien oui, en format poche, édition GF, 1970.

Widergänger dit: à

x dit: 14 juin 2017 à 21 h 10 min
Merci pour ce site intéressant que je ne connaissais pas. Mais c’est plus un site à construire qu’un outil de recherche pour l’instant, car d’occurrence depuis le moyen-âge. Mais c’est tout à fait à ce genre de repérage que je songeais.

Non, je ne crois pas que le motif ou topos « voir sans être vu » puisse se réduire au thème du voyeurisme. C’est plus complexe que ça.

Par exemple, dans Yvain ou le chevalier au lion, de Chrétien de Troyes, Yvain contemple la dame de Landuc, Laudine, lors de la cérémonie d’enterrement et la trouve si belle qu’il en tombe amoureux. On ne peut pas dire que ce soit du voyeurisme. La scène chez Stendhal avec Fabrice et Clélia ne relève pas non plus du voyeurisme. On voit bien l’étroitesse du lien entre les deux romans à presque sept siècles de distance. Mais je pense que c’est Chrétien de Troyes qui a inventé ce motif, ce topos. Ça ne vient pas de la Bible.

La scène du « bourdon » entre Charlus et Jupien chez Proust, en revanche, pourrait sans doute aussi être lue sous l’angle du voyeurisme, comme la scène entre les deux jeunes filles à la fenêtre.

La scène « voir sans être vu » est fréquente au XVIIIè siècle dans les romans libertins et ressortit là en effet souvent du voyeurisme de manière claire et nette. Les choses sont subtiles, faut faire attention pour l’analyse exacte.

la vie dans les bois dit: à

« voir sans être vu »,

Et organiser une ventilation naturelle, dans le même temps.

Cela s’appelle un moucharabieh.

Widergänger dit: à

Le topos de la fenêtre comme cadre d’une scène est évidemment omniprésent dans la littérature comme dans la peinture et la poésie (je pense notamment à un poème en prose de Baudelaire dans Le Spleen de Paris. Nombreux sont les exemples en peinture. Au cinéma aussi avec une généralisation de la fenêtre qui peut s’étendre à la lunette arrière d’une voiture par exemple ou d’un car. Dans ce cas c’est une sorte de métaphore de l’écran de cinéma qui montre et cache en même temps, qui fait écran à quelque chose qu’on ne voit pas mais que le cadre suggère plus ou moins fortement.

hamlet dit: à

mazette, qu’est-ce qu’on ne lit pas d’âneries sur blog, il faut se méfier de la causalité, et vous ne vous en méfier pas la moitié du quart d’une seconde !

par exemple nous croyons tous, WGG et JAZZI inclus, que l’araignée tisse sa toile pour attraper les mouches, non ? j’ai pas raison JAZZI, vous aussi vous le pensez ?

alors qu’en vérité l’araignée comme à tisser sa toile sans imaginer la moitié du quart d’une seconde qu’il existe une mouche dans ce monde !!!

JAZZI dit: à

Mais qui est donc monsieur X, à moins que ce ne soit madame ?

J’ai bien une réponse…

hamlet dit: à

ce que je veux dire, c’est personne n’a dit à la petite araignée que les mouches existaient.

hamlet dit: à

je veux dire que si les araignées savaient, par un quelconque concours de circonstances, qu’il existait des mouches ça se saurait.

hamlet dit: à

alors que lorsque nous voyons une toile d’araignée nous nous disons : whaouh que beau travail pour attraper les mouches…

Widergänger dit: à

Le topos repérer sur le site « stator » qui s’intitule « aider quelqu’un à s’évader » se trouve aussi déjà dans le roman de Chrétien. La suivante Lunette, aide en effet le héros, Yvain, à s’évader, elle le protège à tout le moins de ceux du château qui veulent le tuer pour avoir tué leur maître Esclados le Roux. Elle lui fournit un fameux anneau qui le rend invisible quand le chaton est tourné vers la paume de la main, comme l’anneau de Gygès chez Platon, dans le deuxième livre de sa République, et repris par Cicéron dans le De Officis. Il n’est pas impossible que Chrétien en ait eu connaissance étant donné sa vaste culture et le milieu très cultivé qu’il fréquentait.

Mais Yvain ne s’évade pas. Il trouve une autre solution plus efficace : il épouse la dame. En trois jours, Yvain tue en duel dans un combat acharné l’époux et épouse la veuve. Le topos ici est « la veuve qui se console vite », la matrone d’Éphèse dans un épisode célèbre du Satiricon de Pétrone, et plus près de nous, le même motif dans une fable de La Fontaine et un Conte du même auteur. Il faut croire que Chrétien connaissait ce topos mais d’où ? De Pétrone ? C’est peu probable à l’époque. Je ne pense pas qu’il l’ait réinventé.

Chrétien a écrit comme Flaubert deux romans essentiels : Yvain, qui est une sorte d’équivalent de Madame Bovary avec Érec et Énide et surtout Le Chevalier à la charrette, qui est le grand roman de l’adultère avec la passion entre la reine Guenièvre et Lancelot, et Le conte du Graal, qui est son roman d’éducation, l’équivalent de L’Éducation sentimentale.

L’invention majeure de Chrétien, c’est ce qu’il appelle la « conjointure », c’est-à-dire ce qu’on appelerait aujourd’hui l’art de la composition romanesque qui relève du « sen », c’est-à-dire de la portée quasi philosophique de l’œuvre. C’est déjà tout à fait les idées de Flaubert sur la nature de l’œuvre qui « agit à la manière de la nature », comme il l’écrit à Louise Colet dans une fameuse lettre. Cet art de la composition qui vise à construire un bel objet littéraire qui se tienne debout par la seule force du langage se trouve déjà là chez Chrétien.

hamlet dit: à

et ça je vous le dis c’est le gros problème de notre entendement : croire qu’il existe une cause à chaque phénomène.

hamlet dit: à

et ça désolé de le dire mais le grand responsable c’est les Lumières.

hamlet dit: à

WGG vous retombez dans le panneau de la causalité parce que vous esprit a besoin de trouver des causes à chaque choses, alors que l’oeuvre de Chrétien de Troyes n’a jamais été influencée par Flaubert, je veux dire que vous aurez beau chercher, à aucun moment vous ne trouverez un texte de Chrétien de Troyes dans lequel il avouerait avoir plagié Flaubert, en tout cas pas à ma connaissance, si je me trompe prouvez-moi le contraire.

hamlet dit: à

voilà deux écrivains : ils ont écrit deux textes majeurs, un qui parle de l’infidélité sentimentale et l’autre de l’éducation sentimentale, et hop ! il n’en faut pas plus que ça pour associer les deux.

sauf que Flaubert était un p.tain de réactionnaire qui n’a jamais eu d’empathie pour un seul de ses personnages, alors que l’autre c’est tout le contraire.

et après vous allez me cherchez des associations débiles, juste parce que votre esprit niaiseux à besoin d’associations débiles pour pouvoir réfléchir.

Janssen J-J dit: à

->le programme de son bagage génétique lui a suffi, elle n’a pas eu à se poser à la question, ni à ce qu’on lui soufflât la réponse. Cessez donc cet anthropomorphisme de pacotille saltimbanque à la mord-moi la toile, valez mieux que ça, hmlt !
@20.03 « Si JJJ pouvait m’expliquer ce que veut dire cette phrase, je lui en serais très reconnaissant », Z’êtes un p’tit rigolo, vous, j’ai dit que j’avions rin compris au post du jour, donc je passe le relais aux décrypteurs intégristes du passoulinsime éclairant, tel hmlt par exemple. Au doigt mouillé quand même, il voulait peut-être dire : « je me fous du lieu géographique, pourvu que j’ai l’ivresse d’une maison qui, dans un livre bien aimé, qui ravive mes propres souvenirs perso ». Ben voui…, mais enfin, si c’était le sens, ça irait qd même pas révolutionner l’atmosphère macronisée du pays, hein, hein ?
@ TAF d’accord que sur les plages, on peut mater les seins de qui on veut (de j-cl. kaufmann, par ex.), tout en plongeant dans le bleu du ciel avec g. bataille,té pardine !
http://www.persee.fr/doc/rfsoc_0035-2969_1996_num_37_1_7096
BN à toussent,

christiane dit: à

hamlet – 23h09 et 18
Ça s’appelle un salto arrière !

Widergänger dit: à

Vous semblez tout ignorer de la rétrocausalité, hamlet, dans la mécanique quantique…

Je fais des rapprochements entre des écrivains. Je n’ai jamais dit que l’un est la cause de l’autre. C’est vous, pour le coup, qui voyez une cause, là où je ne fais qu’indiquer des éléments de comparaison. Il est probable que Stendhal ignorait tout de Chrétien de Troyes. Il n’empêche qu’il produit une scène dont Chrétien de Troyes a inventé le cadre.

Je pense qu’il y a comme une espèce d’inconscient collectif qui nous informe du passé sans qu’on le sache. Là, on est dans la thèse de C.G. Jung, qui rejoint d’ailleurs la mécanique quantique par un autre biais, mais c’est un autre problème, passionnant aussi.

La critique de la causalité a été formulée par Hume, je ne vous apprends rien, je pense. On la trouve aussi chez un penseur plus moderne, Marcel Conche, dans l’un de ses ouvrages, L’Aléatoire, c’est la conséquence de l’omniprésence du hasard dans ce qu’on croit être l’univers rationnel. En fait personne ne sait très bien ce qu’est la causalité ni même si elle existe, même si la physique s’en sert tous les jours.

rose dit: à

En bateau, on appelle cela mettre à la cape ; c’est à dire que l’on attend un peu avant de se mettre à la fenêtre ; du cockpit.

D. dit: à

Sachez, hamlet, que Chrétien de Troyes possédait une carte des trous de vers permettant un passage dans d’autres régions de l’espace-temps. Où justement il a rencontré Flaubert, qui l’a fortement impressionné puis influencé. Et j’en possède des preuves irréfutables que je tiens pour l’instant secrètes compte-tenu de ce que tout cela implique.

Widergänger dit: à

En grande partie la causalité est le fruit de notre paresse intellectuelle et d’un abus de langage. Mais très souvent, les abus de langage cachent de profondes questions métaphysiques.

Par exemple Marcel Conche déclare, à juste titre, que le bleu de l’œil n’est pas dans le gène. C’est un supplément d’âme en quelque sorte, le fruit du hasard. Ça va très loin, l’air de rien, comme pensée. Le bleu de l’œil est en réalité sans cause objective. C’est un mystère pur de la Nature.

Mais il en est de même de l’univers lui-même qui est né de rien. Tout cela vient du fait qu’en réalité on ne sait pas grand chose sur ce qu’est l’espace ni le temps et qu’on ne pourra jamais les appréhender que de l’intérieur d’un système où il y a de l’espace et du temps, mais jamais de l’extérieur de l’univers. Il n’y a pas d’extériorité de l’univers. C’est une question qui n’a pas de sens, et comme l’a dit définitivement Wittgenstein, dans son Tractatus, « ce qu’on ne peut penser, il faut le taire ».

rose dit: à

Ah, je l’ai retrouvé sur la cheminée, qu’est ce qu’il fait là, grand dieu, Zelia Guérin et Luis Martin parents de Thérèse.
En cherchant des dédicaces de fins de livres signalant où le livre a été écrit. Il doit y en avoir une dans Villa Amalia. Il n’y en a pas dans Rhadamisthe et Zénobie. J’en suis franchement désolée.

Delaporte dit: à

Wittgenstein, dans son Tractatus, « ce qu’on ne peut penser, il faut le taire ».

W n’a pas exactement dit ça. Ce dont on ne peut « parler », etc. (wovon man nicht sprechen kann,…).

Delaporte dit: à

« Mais il en est de même de l’univers lui-même qui est né de rien. »

Qu’est-ce que vous en savez, WGG ? Vous feriez mieux de suivre le jugement de W et de vous taire !

Nicolas dit: à

Moi j’aime bien comprendre ce que je lis quand même. Commençons par le commencement. Les « lieux d’écritures » c’est soit 1- les lieux d’où l’on écrit 2- les lieux à propos desquels on écrit 3 – un genre de métaphore qui renvoie à truc que je sais pas ce que c’est 4 – autre chose encore auquel je n’ai pas pensé. Alors à votre avis?

Delaporte dit: à

En ce jeudi, les trois aphorismes de Chevillard sont particulièrement nuls à ch… Je vous laisse juges :

« Une croix était suspendue entre ses seins qui me parurent être pourtant de bons larrons tous les deux.
Les nains sont les géants bébés.
Nombre d’amateurs de littérature préfèrent les écrivains morts – quand ils n’ont plus leur mot à dire : un comble ! »

Widergänger dit: à

De même une œuvre d’art n’a pas vraiment de cause objective. C’est un supplément d’âme.

On peut et on doit toujours chercher des influences à une œuvre d’art, car on ne crée pas dans le vide à partir de rien.

Mais en définitive ce qui fait qu’une œuvre d’art est jugée comme appartenant à l’art, un roman comme appartenant à la grande littérature, c’est sans cause, c’est le mystère de l’art et de la création.

La création est un mystère, un supplément d’âme. C’est d’ailleurs ce qui la rapproche beaucoup de la Nature. Quand Flaubert dit que la littérature « agit à la manière de la nature », il veut dire profondément ça, à savoir qu’un grand roman n’a pas de cause objective, il est né mystérieusement dans le crâne d’un Flaubert, d’un Stendhal, plus ou moins par le fruit du hasard.

Il n’y a pas de causalité à l’art. C’est ce qui fait tout son prix. C’est une analogie de Dieu en fait.

Nicolas dit: à

C’est primordial d’éclaircir ça parce que quand même les quatrièmes de couverture sont totalement abscons. Souvent je les trouve bien quand j’ai fini le livre, on peut donc se demander pourquoi on met un passage d’un livre pour donner envie de le lire alors qu’on ne l’apprécie que quand on l’a terminé? Franchement le marketing littéraire est armoire.

Widergänger dit: à

C’est la mécanique quantique qui l’affirme. Pas moi. Au lieu de déblatérer sans fin sur Chevillard, feriez mieux de vous informer, mon brave Delaporte de n’importe quoi… Vous lisez Chevillard au premier degré, comme la grosse patate que vous êtes.

Delaporte dit: à

« Il n’y a pas de causalité à l’art. C’est ce qui fait tout son prix. C’est une analogie de Dieu en fait. »

C’est un autre style que Chevillard, certes, mais ça ne vaut guère mieux. Wittgenstein parlerait peut-être de « tautologie », ce qui veut dire que Wgg utilise des phrases tarabiscotées pour exactement ne rien dire !

Widergänger dit: à

est armoire ou à revoir ?…

Widergänger dit: à

Je vous invite à lire le grand bouquin de Clément Rosset qu’il a écrit sur Wittgenstein, qu’il a précisément intitulé Tautologie. En m’assimilant à Wittgenstein, vous me faites en réalité un grand honneur…!

Delaporte dit: à

« Vous lisez Chevillard au premier degré, comme la grosse patate que vous êtes. »

Ah ! parce qu’il y a un deuxième degré, chez Chevillard ? Expliquez-nous ça, qu’on rigole un peu !

Widergänger dit: à

Mon brave Delaporte, quand vous serez capable de lire du Chevillard dans le texte en comprenant ce que vous lisez, les poules auront des dents.

Delaporte dit: à

« En m’assimilant à Wittgenstein, vous me faites en réalité un grand honneur…! »

Wgg, vous ne connaissez même pas exactement la dernière phrase du Tractatus !

Widergänger dit: à

Vos commentaires sur Chevillard ne prouve généralement qu’une chose : vous êtes un piètre lecteur.

Méfiez-vous du regard dans le rétroviseur, qui dit plus sur vous que sur Chevillard. Vous passez sans cesse votre bêtise au scanner. On finit par en être dégouté… de votre bêtise, pas de Chevillard !

Delaporte dit: à

Wgg a peut-être lu l’ouvrage de Rosset sur W (et encore, cela reste à démontrer), mais a manifestement oublié de lire le Tractatus !

Widergänger dit: à

Vous êtes un gros bêtasson, mon pauvre Delaporte. Faire des approximation de citation est la preuve au contraire manifeste que non seulement on a lu l’ouvrage en question mais qu’on l’a profondément médité.

Il n’y a que les gros imbéciles de votre niveau qui n savent pas ça !

Delaporte dit: à

« Faire des approximation de citation »

Et voilà le travail ! Des « approximations » de lecture, dont on n’est plus très sûr ! Vous vous foutez du monde ???

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…comme dirait, l’autre,…arrêtons les frais,!…comment cela,!…

…mettre tout les prétextes en avant, pour justifier ceci ou cela,!…

…après un demi-siècle, je rencontre une jeune dame,!…qui me fait ‘ bander ‘, sans que je m’en aperçoit moi-même,à ce déclenchement,!…
…elle s’en aperçoit, et on relativise la protubérance à rien & on d’excuses en politesses, et je l’évite de revoir cette scène,!…

…mais, après coup,!… je me rappelle, que cet état physique existait déjà, longtemps avant,!…avec une autre personne,!…( que je croyait à des circonstances particulières ),!?…

…pas du tout, toutes les personnes ne sont pas les mêmes, en degrés de charges électriques dit pour dévissements magnétiques,!…

…il y a cinéma d’engouements à la Chrétien de Troie, à séduire par ruses & forcés,!…

…et, il y a la nature,!…de voir l’ensemble auquel vous réagissez sans contraintes aucunes,!…

…conclusions,!…pertinentes,!…le château et tutti quanti,!…maintenant avant tout,!…

…bander, dans un château, c’est prioritaire en démocratie ou autres concepts,!…etc,!…
…Bip,!Bip,!…Ah,!Ah,!…
…envoyez,…

P. comme Paris dit: à

WGG :
à propos de Bernard PRAZAN, il a 05 ans en 42 et le principal souvenir qu’il garde du voyage qu’il entame et qui durera 03 ans, est le regard que la passeuse porta sur lui et sa sœur avant d’arriver à Orléans. C’est le poids de ce regard qui semblait peser le pour et le contre dont il se souvient. La passeuse, elle-même se souvient de ce regard au début de son interview.
Bernard Prazan est peu loquace dans son témoignage sur cette époque de sa vie de 42/45. Il a crapahuté de ferme en ferme, plus ou moins bien accueilli, avec ou sans sa sœur, des Pyrénées au Limousin où il trouva de la tendresse, de l’amour. Lors de ses pérégrinations, il rencontra divers cheminots d’obédience communiste dont il saluera le courage, l’un d’eux se laissant arrêter après les avoir cachés dans des toilettes de train.
Lors de l’épisode d’Orléans, on sait par Bernard Prazan qu’ils descendirent sur le quai où ils virent la cousine partir avec son accompagnateur pour aller dans un hôtel. La passeuse, au contraire, continua à pied avec les enfants en direction du sud.
Là s’installe le doute : la passeuse devait elle s’arrêter pour attendre des papiers ou pas ?
Il faut attendre le témoignage de la passeuse pour comprendre le déroulé du voyage et sa chronologie.
Oui, la passeuse connaissait le gestapiste et sa femme. C’est le gestapiste qui avait recruté la passeuse pour convoyer les enfants. Savait-elle que l’arrêt à Orléans était un piège ou le devina-t’elle?
Il faut attendre pour apprendre qu’elle fut arrêtée à son retour des Pyrénées par ce même gestapiste au hauts faits d’armes, puis torturée, pour être menée jusqu’à l’enfer de Auschwitz, et entendre le Golgotha de 400000 juifs Hongrois.
Oui, cette femme mérite peut-être le titre de Juste…
Mais il y a ce regard, ce regard avant d’arriver à Orléans, qui pèse entre cette femme et cet enfant de cinq ans.
Jusqu’au 20/06 sur Arte replay.

P. comme Paris dit: à

ARTE Histoire : La passeuse des Aubray, 1942. Histoire d’une enfance brisée.

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