de Pierre Assouline

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La République des livres
Les murs parlent, prêtez l’oreille

Les murs parlent, prêtez l’oreille

Décidément, le génie des lieux me poursuit. A croire que c’est la saison des maisons, non pas hantées mais habitées dans l’acception spirituelle du terme, et que certains écrivains n’ont pas leur pareil pour faire parler les murs. Après la Villa Taylor de Marrakech et la Villa Kérylos de Beaulieu-sur-mer, voici La Maison andalouse (Al-Bayt-al-andalusi, traduit de l’arabe (Algérie) par Marcel Bois en collaboration avec l’auteur, 450 pages, 23,80 euros, Sindbad/Actes sud). Moins connue, elle n’en est pas moins attachante.

C’est une bâtisse d’Alger menacée par des promoteurs immobiliers qui veulent ériger une tour en lieu et place. Le dernier descendant de son inventeur se bat pour la maintenir envie. Peu importe qu’elle soit réelle ou imaginaire puisqu’elle permet avant tout à l’auteur Waciny Laredj (né à Tlemcen en 1954) de raconter des histoires à travers l’Histoire jusqu’à en devenir, elle-même, le personnage principal de cet écheveau de récits, d’aventures qui s’étalent sur cinq siècles, où des trafiquants de drogue du crû succèdent à des corsaires turcs et à l’administration coloniale française. Cette maison, ruine romaine et demeure andalouse, est riche et pleine de celles et ceux qui y ont vécu et qui ne sont plus là, Soltana Palacios la marrane, première dame de cette demeure, Lalla Nafissa, Ziryab… Elle a été le séjour de l’Empereur et le cabaret Beau Rivage.

On s’en doute, la casa est une métaphore de l’Algérie et, avance l’éditeur, probablement du monde arabe non sans préciser qu’il est ravagé par « le despotisme politique, le capitalisme sauvage et le fanatisme religieux ». Ca y est bien, mais affleurant ça et là, sans esprit de démonstration. N’allez pas croire qu’il s’agit d’un roman à thèse, d’un prétexte à idéologiser, du masque d’une dénonciation en règle. Il s’agit bien et avant tout d’une entreprise littéraire, où l’écriture prime de bout en bout, jusqu’à donner à certaines évocations des accents poétiques de toute beauté.

L’une des narratrices de cette épopée polyphonique nous entraine dans son enquête en bibliothèque et dans les archives, puis sur les lieux même, sans jamais se prendre pour une historienne. Juste pour raconter la maison avec ses histoires. Dans un récit très architecturé, Galileo, alias Sid Ahmed ben Khalil, dont on dit qu’il avait rencontré l’homme roux, Cervantès, est le personnage qui s’impose parmi une noria d’ancêtres surgis du cimetière marin de Miramar. Federico de Lucia, architecte espagnol d’origine morisque, arguant qu’il s’agissait de la maison de ses ancêtres, proposa de restaurer la maison à partir de ses anciens plans ; l’ambassade d’Espagne proposa le projet à sa tutelle madrilène qui l’accepta et diligenta une commission ; en vain, l’Algérie ne voulant pas donner l’impression que l’Espagne lui faisait l’aumône.

On y lit le « Coran mauresque » écrit en aljamiado, langue romane parlée autrefois par les musulmans d’Al-Andalus mais rédigée en alphabet arabe. On n’y perçoit pas d’attachement à la langue espagnole fut-elle métissée, ni à l’Espagne, jadis conquise, envahie, occupée, vécue, même si on ne sent guère de nostalgie chez les descendants de moriscos, musulmans andalous convertis au catholicisme au moment de la Reconquista par les rois catholiques aux alentours de 1500 et expulsés un siècle plus tarden dehors de l’évocation des califats de Cordoue ou Grenade et des beautés de l’Alhambra; mais il demeure chez certains en Algérie et au Maroc comme une tendresse pour l’Andalousie, la conscience d’un héritage culturel transmis essentiellement par une oralité vivante et fertile, surtout en Oranie, et plus encore du côté de Ghazaouet, anciennement Nemours, la ville la plus rapprochée d’Alméria. On sent dans les pages les plus vibrantes que l’enfance de l’auteur, descendant d’El Rojo, a baigné dans une langue arabe truffée de canasta, camisa, escuela, genté, al bogado…..

Rares sont les romans qui font entendre une musique qui s’accorde aussi pleinement à la musique jouée dans ses pages, la bande originale du livre que l’auteur réussit à faire passer dénuée de tout exotisme, pleine des échos des chanteuses Eliane Sarfati alias Line Monty, Fettoum de Blida, Soltana Daoud alias Reinette l’oranaise, Cheikha Zahia…

On n’accorde généralement guère d’importance aux lieux de l’écriture tels qu’ils sont révélés à la toute fin d’un livre. En quoi on a tort car ils sont plus éloquents que bien des quatrième de couverture. Celle-ci indique : Paris, Alger, Madrid, Alcala de Henares, et tout est dit.

(« Patio Gaditano » illustration de Juan Manuel Álvarez Cebrián)

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1 111 Réponses pour Les murs parlent, prêtez l’oreille

la vie dans les bois dit: à

Concernant le discours de Dylan pour le Nobel Prize, comme l’indique Ben Greenman, dans son texte du 6 juin 2017:
« Dylan then includes a quote from the novel, an aphoristic utterance from a Quaker priest to the third mate, Flask: “Some men who receive injuries are led to God, others are led to bitterness. »

citation qui n’est pas dans le roman Moby Dick, mais provient de notes de lectures du site Sparknotes sur ce même roman.( indications du site Slate du 13/06)

Ben Greenman, ne le sachant pas, lorsqu’il a écrit son texte, avait cherché à savoir où cette citation aurait pu se trouver dans le roman.

Comme Dylan, dans son discours donne le contexte préalable à cette citation, je penche, pour ma part, pour le chapitre 128  » le Péquod rencontre le Rachel »
Ce chapitre intervient après l’épisode du typhon, qui a commencé au chapitre 119,  » les bougies » , et où Starbuck pourrait avoir envie d’en finir avec le cap’ Achab.

Mais ce ne serait pas un marin qui est tombé à la mer, comme l’indique Dylan; c’est un enfant du Rachel. Ce bateau qui revient en toute fin du roman, pour sauver l’unique survivant du Péquod.

Je ne sais pas ce que vous en pensez ?

Bonne nuit.

Delaporte dit: à

« Faire des approximation de citation est la preuve au contraire manifeste que non seulement on a lu l’ouvrage en question mais qu’on l’a profondément médité. » Wgg

L’énormité de Wgg vient illustrer et défendre l’énormité, plus retentissante, de cette affaire Dylan. Cela montre qu’il y a des pigeons partout, et des escrocs prêts à leur tomber dessus. Mais résistons !

Delaporte dit: à

Un bon résumé de ce qu’on reproche à Dylan, qui, lui aussi, a fait des « approximations de citation » dans son discours Nobel :

« Dans son discours, Bob Dylan esquisse une poétique de la chanson en convoquant Homère et « Moby Dick ». Il cite Melville qualifiant la baleine Moby « d’incarnation du mal ». Mais Andrea Pitzer fait remarquer que cette phrase n’apparaît pas dans le roman mais bien dans un des résumés du site SparkNotes. Selon l’écrivaine, le discours de Bob Dylan comporte 20 références au roman « Moby Dick » qui ressemblent fort à des analyses de SparkNotes. »

Delaporte dit: à

Voici un bon résumé de ce qu’on reproche à Dylan, qui a fait, lui aussi, des « approximations de citations » :

« Dans son discours, Bob Dylan esquisse une poétique de la chanson en convoquant Homère et « Moby Dick ». Il cite Melville qualifiant la baleine Moby « d’incarnation du mal ». Mais Andrea Pitzer fait remarquer que cette phrase n’apparaît pas dans le roman mais bien dans un des résumés du site SparkNotes. Selon l’écrivaine, le discours de Bob Dylan comporte 20 références au roman « Moby Dick » qui ressemblent fort à des analyses de SparkNotes. »

Delaporte dit: à

Le magazine Rolling stone donne des détails supplémentaires et conclut, dubitatif, à propos de l' »idole » qui tombe de son socle si brutalement :

« Ce n’est pas la première fois que Bob Dylan est accusé de plagiat. Il a régulièrement emprunté des paroles de chansons à des sources diverses. »

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…Oui,!..tout le monde peut le dire , avec celle là, tout le monde peut bander, avec tels autres, rien à faire, aucune envies d’y penser mêmes, bonnes pour enseigner, par exemple,!…
…sans plus, à imaginer,!…

…mais dans une rencontre de quelques instants,!…la réaction époustouflante,!…
…c’est uniquement du,!…au type, que je vois autrement,!…alors qu’elle passe inaperçue,parmi tout les gens, pour dire,!…

…alors là,!…pour moi, dévisser à la Chrétien de Throye,!…il faut repasser,!…

…et çà c’était passer, environ, cinquante ans avant,!…peut-être une conformité au poids léger,!…bizarre & bouches-cousues,!…
…maigrir, pour bander, sous d’autres hospices,!…c’est écrit dans quels livre,!…
…à d’autres mystères ignorés,!…
…vus comme cela,  » comme un travail de look, pour officier sa journée ‘,!…
…une demi-heure chaque chambre,!…
…votre spécialité,!..rien, être présent,!…etc, etc,!…Pôle emploi,…
…un capital de grâces,!..
…Antoine et ses élucubrations,!…etc,!..
…Go,!…

rose dit: à

Nicolas
0h13
Les lieux où on écrit.

Pas possible berenice prendre un quatrième livre. Trois en train.
( si qqu’un avait voulu me ficeler aux rails je me serais débattue. Si le mec est dangereux vaut mieux pas se débattre. Peut-on faire un sport de combat avec une épaule en teflon ?).(les marchands de tapis sont de sales mecs ; ce n’est pas pck’il est juif tunisien. Ce peut être pck’il est marchand de tapis).
Gianni
ne comprends pas tout,je, mais je te le dis, ne le dis à personne.

rose dit: à

ne pas

Chaloux dit: à

Les commentaires de la RDL me font de plus en plus penser à la danse des mouches autour du papier collant.

renato dit: à

« … déjà dans la tourmente… »

Mon bon père m’a appris qu’il ne faut jamais donner notre confiance à quelqu’un qui se pavane dans un veston à doublure rouge — ah ! le beautiful people (façon de parler) — : à vos archives TV. « Ce n’est pas tous les jours dimanche », mais on peut rester en équilibre instable ou se projeter dans le chaos des interprétations, à l’ouest de Donald Duck, et voir par soi-même (même les faits de peu d’importance) : regarder dedans — dans tout fait imprévu ou inattendu — ce qui reste, mensongère parodie mythologique pseudo-héroïque, forme inutile — coûte que coûte : licence de locution ?! — confusion totale des itérations — un apotropaico qui e un feticcio più o meno potente là —. Persuasion & réthorique ? Non ! aprioristes contraints à répéter les formes connue.

la vie dans les bois dit: à

On a les métaphores qu’on peut.
__________________________________.

Quand on s’interesse un peu à cette « affaire Dylan », et son plagiat de commentaire littéraire, toute personne de bonne volonté, peut en faire son miel de cette relecture de Moby Dick.
Il apparait, en confirmation d’un premier sentiment, donné ici le 5 juin, que dans l’ensemble, la ballade de Dylan est loin d’être la plus mauvaise.

D’ailleurs pourquoi aurait-il choisi ce livre, en particulier, s’il n’y avait trouvé quelque chose.
On peut ne pas partager- c’est mon cas- sa totale identification à Ismael, marin ordinaire, le narrateur, dont Dylan fait un peu le héros de « trois hommes et un couffin ».

Mais n’empêche, comme il le dit: read it, or re-read it, if you can.

Groucho M..... dit: à

Les mouches normales évitent le papier collant, les mouches RDL en raffolent, au risque du suicide…

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…m’en fou, j’en est trop, dit,!…
…chacun à ses soumissions conventionnels et à son intelligence embrigadée,!…
…soumissions à ce que les être libres, ne le sont plus, que soumis par leurs familles et mœurs collectivistes d’un idéal, qui s’approche du masque du pouvoir à faire briller, au dépend de la nature des vies,!…

…les hommes se sont déshumanisés et ne vivent, que sous des dogmes
d’insectes du seul profit, matériel,…sans se rendre compte, qu’ils se suicident dans leur éternité perpétuelle,!…disparue,…
…des riches-communistes, sans bonheurs, que des chiffres,!…Ah,!Ah,!…Bip,Bip;!…
…tirez votre plan,…
…et ne pas savoir, reconnaître les erreurs de gestions,!…çà c’est le problème, ne pas savoir vivre, avec toutes les contingences,!…au fond, une mauvaise mécanique en tout,!…
…comme du nombrilisme d’états obsolètes,!…
…suivant of course,!…

la vie dans les bois dit: à

On est bien en 2017 ?

Mais oui, même que c’est bac Philo, today !

bérénice dit: à

Des nouvelles de John Brown? Bonjour à vous si vous passez par le blog .

bérénice dit: à

8h03, avez-vous observé cette invasion de hannetons ?

wiki:
Les Melolonthinae, connus ordinairement sous le nom de hannetons, sont une sous-famille d’insectes coléoptères nocturnes, de la famille des Scarabaeidae (anciennement de la famille des Melolonthidae). Le nom commun hanneton est donné en français à plusieurs espèces et genres de la sous-famille Melolonthinae. Les adultes sont phyllophages (mangeurs de feuilles) et certains espèces sont depuis longtemps connues pour des pullulations cycliques durant lesquelles elles peuvent entièrement défolier certains arbres, voire un peuplement forestier

renato dit: à

Ce n’est pas nouveau : fin des années 60 au festival de Montreux on parlait beaucoup des « emprunts » musicaux et poétiques de Dylan.

Groucho M..... dit: à

Mais oui ! nous avons pu observer ces invasions de hannetons dans toute l’Europe …

la vie dans les bois dit: à

@ »Grand appropriateur des phrases des autre dans ses chansons, Bob Dylan l’a été aussi pour son discours du Nobel »

tout est dit.

Avec ça, tu peux seulement souquer ferme,ami lecteur.
Sans moi.

Bonne journée.

bob dit: à

renato dit: 15 juin 2017 à 8 h 58 min
Des jaloux épicétout
ils les e..

raymond dit: à

Dylan
Brassens disait qu’il y avait 90% d’emprunts dans ses chansons. Même la mort qui fait le trottoir dans Oncle Archibald est emprunté à Champfleury ou la belle formule du Testament : « Est-il encore debout le chêne ou le sapin de mon cercueil? » est une formule empruntée (à Lamartine?); dira-t-on cependant que l’auteur de La Mauvaise Réputation n’est pas original?
Et puis la culture c’est du bout à bout, du copier coller gentiment arrangé à sa sauce, cuisine maligne où l’on pioche au hasard et où on arrange son affaire. La culture, la création, c’est le langage des autres mouillé de soi.
Plus que d’autres les chanteurs cultivés ont besoin de ces appuis pour justifier la modestie de leur entreprise et cependant défendre la valeur authentique de leurs productions.
On n’en finit jamais de recroiser, ainsi l’auberge de Don Quichotte se retrouve dans le château de Kafka (l’Auberge du Pont; voir Marthe Robert), auberge de Cervantès nommée par ailleurs « Château ».. on s’y perd! Borgès est inconcevable sans ces jeux.

Pat V dit: à

 » De même une œuvre d’art n’a pas vraiment de cause objective. C’est un supplément d’âme.  » WGG.

C’ est parler ici comme un curé, non?

Lacenaire dit: à

l’ordidouille se prend pour Groucho après Achille Z…. il est complètement à la ramasse, ce pauvre JC

JAZZI dit: à

Curieuse question au bac philo : « Peut-on se libérer de sa culture ? »

Encore faudrait-il déjà en avoir ! Est-ce le but visé par l’Education Nationale ou bien est-ce déjà une invitation à la soumission ?

Pat V dit: à

« Peut-on se libérer de sa culture ? »

En voilà des causes objectives d’ une œuvre d’ art!

JAZZI dit: à

Autrefois on aurait plutôt proposé : « Peut-on se libérer par la culture ? » Les temps changent…

Pat V dit: à

Trouver les causes d’ une œuvre d’ art, voilà ce que serait un des rôles du critique d’ art.

Delaporte dit: à

Moi, j’aurais plutôt été inspiré par le sujet suivant :

« Tout ce que j’ai le droit de faire est-il juste ? »

Cela pose le problème de la Vérité, de Dieu, et montre les limites strictes de la pauvre raison humaine et du misérable petit tas de secrets. Un sujet rédempteur si l’on répond non à la question.

Pat V dit: à

Oui, il s’ agit de savoir ce que l’ on entend par le terme de  » culture  » et ensuite appréhender les moyens de l’ évaluer. ( Savoir si on en a..)

Pat V dit: à

Il s’ agit aussi de problématiser les positions anticulturelles ( dans les arts en général )dont les postulats sont éminemment culturels!

Pat V dit: à

Regardez, les murs parlent et comme on ne les entend plus, on écrit et peint dessus…

Lacenaire dit: à

la Kulture ? un seul exemple : JC !

Groucho M..... dit: à

Il est impossible d’échapper à la génétique !

Alors, vous pensez ! comment échapper, sinon par miracle, à son inculture de plus en plus écrasante ?

Question idiote …. mais comme le bac est un leurre. No problem.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…du pain, du vin, et des livres, mêmes pas rouges,!…
…des intellos qui mangent des intellos,!…

…nos dirigeants, nos nouveau Mao-Tsé-Tong,!…
…etc,!…comme des Crassus,!…
…on est foutous, on ma,de trop, de conneries,!…
…Bip,!Bip,!…
…j’ai trouvé çà tout seul,!…Oui,!…
…Go,!…

Delaporte dit: à

Une citation, en littérature, est une question de morale, et doit être tout sauf approximative :

« Bob Dylan a non seulement attribué une citation erronée à Melville, mais il aurait surtout plagié ce passage sur le site d’analyses. Andrea Pitzer a dénombré vingt références à Moby Dick qui ressemblent fort à des analyses de SparkNotes. »

Groucho M..... dit: à

Delaporte,
Dylan est un saltimbanque, ne soyez pas cruel avec ce pauvre gars ! Réservez votre juste ire à ces bourgeois de Stockholm, imbéciles révolutionnaires de Cour.

Nicolas dit: à

Je pense donc je pisse.
Althuser
J’ai bon?

Nicolas dit: à

Faut pas pousser pépé dans les orties.
Hypocrite

Nicolas dit: à

Faut pas pousser pépère dans les orties. Hypocrite

Nicolas dit: à

Un choix était suspendu entre ses mains qui nous parurent ne pas être un lardon sur deux.
Riton

Nicolas dit: à

L’homme ou la patate il faut choisir.
Idem

Nicolas dit: à

Les vilains sont les béant de Gégé.
Id

Nicolas dit: à

Dans la nuit on fait ce que l’on veut mais on est responsable de la moral.
Jean Pierre Spartre

Nicolas dit: à

Ou pas.
JP

closer dit: à

Lamentable sujet de bac…

Annibal, il s’agit de la culture au sens de l’univers mental reçu de son milieu, de sa famille, de son ethnie, pas de la culture au sens d’être cultivé. Tu l’avais compris.

Mais la formulation est particulièrement vicieuse, puisqu’elle suppose qu’une culture, toute culture est nécessairement une prison d’où il faudrait s’échapper…Désolé, Messieurs les Examinateurs, mais je n’ai aucune envie de me « libérer » de ma culture européenne, qui est précisément celle qui nous donne le plus de liberté dans tous les domaines…

Messieurs les Examinateurs pensent sans doute que toutes les cultures se valent.

Eh bien non!

closer dit: à

JC reviendrait-il sous le masque de Groucho M?

Nicolas dit: à

Closer est nulle en philo, traiter un quart du sujet idéologiquement ça vous fait au max 5/20, pas plus. J’espère que vous avez fais S sinon avec le coef vous êtes bonnes pour redoubler.

la vie dans les bois dit: à

« Créée en 1971 à Seattle par trois intellectuels américains, la chaine de salons de café Starbucks doit son nom à un personnage du roman Moby Dick. Un des officiers du Pequod, le baleinier du capitaine Achab, se nomme effectivement Starbuck. C’est le nom de Pequod qui avait été initialement choisi, avant qu’un des 3 fondateurs s’y oppose et que le second choix, Starbuck, soit retenu.

Les 3 fondateurs étaient professeur d’anglais, d’histoire et écrivain ce qui explique sûrement leur inspiration littéraire. »
http://secouchermoinsbete.fr/45632-starbucks-doit-son-nom-a-moby-dick

la vie dans les bois dit: à

je fais des annotations bas de page, c’est pour  » Passou ».

closer dit: à

Je ne l’aime pas plus que cela, mais tout de même…

« L’ancienne ministre (NKM), en ballottage défavorable dans la 2e circonscription de Paris face à un candidat LREM, distribuait des tracts lorsqu’un homme d’une cinquantaine d’années les lui a pris pour les lui envoyer au visage, la traitant notamment de « bobo de merde ».

NKM, déséquilibrée, a chuté sur le sol et perdu connaissance durant plusieurs minutes, sous une forte chaleur. Les pompiers sont intervenus et elle a repris connaissance. »

closer dit: à

Bien sûr Nicolas, il faut jouer le jeu, faire semblant, si l’on veut survivre…

la vie dans les bois dit: à

« mais tout de même… »

avec les deux hardeurs, ducon et sa conseillère en com’, qui font le show, ici, voilà closer, qui rejoint le clan des fichés pour violence, en 2017, « tout de même ».

Nicolas dit: à

C’était bien le sujet de S! Un ouf! qui ne dure qu’un instant parce qu’on imagine des bacheliers obtenir leur bac avec pas plus de 5 en philo, après faut pas s’étonner qu’ils votent pour Fillon.

la vie dans les bois dit: à

Les plus heureux, au sortir de l’épreuve étaient les bac Techno, avec un beau sujet sur le bonheur. Un truc pour lecteurs de Giono.

Nicolas dit: à

Sans culture, l’esprit s’use et perd son ressort : Une vie imbécile est semblable à la mort.
Je sais plus qui

Widergänger dit: à

Oui, la culture est une aliénation, par définition, mes pauvres chéris.

Widergänger dit: à

Cherchez pas, mes pauvres chéris, on voit que vous êtes nul en philo…

JAZZI dit: à

Sujet 1 Défendre ses droits, est-ce défendre ses intérêts ?

Sujet 2 Peut-on se libérer de sa culture ?

Sujet 3 Expliquer le texte suivant : À la limite, la vie, c’est ce qui est capable d’erreur. Et c’est peutêtre à cette donnée ou plutôt à cette éventualité fondamentale qu’il faut demander compte du fait que la question de l’anomalie traverse de part en part toute la biologie. À elle aussi qu’il faut demander compte des mutations et des processus évolutifs qu’elle induit. À elle qu’il faut demander compte de cette mutation singulière, de cette « erreur héréditaire » qui fait que la vie a abouti avec l’homme à un vivant qui ne se trouve jamais tout à fait à sa place, à un vivant voué à « errer » et destiné finalement à l’« erreur ». Et si on admet que le concept, c’est la réponse que la vie ellemême donne à cet aléa, il faut convenir que l’erreur est à la racine de ce qui fait la pensée humaine et son histoire. L’opposition du vrai et du faux, les valeurs qu’on prête à l’un et à l’autre, les effets de pouvoir que les différentes sociétés et les différentes institutions lient à ce partage, tout cela même n’est peutêtre que la réponse la plus tardive à cette possibilité d’erreur intrinsèque à la vie. Si l’histoire des sciences est discontinue, c’estàdire si on ne peut l’analyser que comme une série de « corrections », comme une distribution nouvelle du vrai et du faux qui ne libère jamais enfin et pour toujours la vérité, c’est que, là encore, l’ « erreur » constitue non pas l’oubli ou le retard d’une vérité, mais la dimension propre à la vie des hommes et au temps de l’espèce.
FOUCAULT,Dits et Ecrits(1978)

J’aurais pris le sujet 2, closer. Et après avoir exposé les occurrences du terme « culture » et fait la différence entre « sa culture » et « la culture », en effet, j’aurais tenté de répondre à la question du peut-on et non du doit-on, ce qui n’est pas tout à fait la même chose…

rose dit: à

J’m bcp  » les petits malins ds les petits précis ».
Ces petits morveux des petits chéris.

Widergänger dit: à

On ne peut guère se libérer de sa culture, c’est une évidence.

Je suis né judéo-chrétuien. Il m’est absolument impossible de devenir par exemple taoiste. Toute ma vie s’y oppose. De même bouddhiste, je ne peux devenir qu’un homme qui s’ouvre au taoisme ou au bouddhisme.

On ne peut donc pas vraiment se libérer de sa propre culture mais on peut s’ouvrir à la culture des autres, à l’autre, ne serait-ce que pour mieux comprendre sa propre culture et ses limites en la regardant, si possible, de l’extérieur.

JAZZI dit: à

Chaque année il y a un sujet sur la beauté.

Pour la réponse, il faudra attendre un petit peu. Mon « Goût de la beauté », dont j’ai rendu le manuscrit en début d’année, n’est pas encore paru…

Nicolas dit: à

Il faut labourer son potager.
Nicolas le jardinier

Widergänger dit: à

Le texte de Michel Foucault est intéressant, en tout cas typique de notre modernité qui ne croit plus à aucun « projet » de l’univers, et qui ne voit en toutes choses que le hasard à l’oeuvre.

Pour ma part, j’ai de plus en plus de mal avec ce genre de philosophie. On ne me fera jamais croire que le hasard à lui seul peut produire un homme avec son infini complexité. Même une fleur, c’est proprement incroyable !

Le hasard sans nul doute joue son rôle, la loi des grands nombres en réduit l’étendue et derrière il y a un Dieu qui a un projet pour l’univers.

La beauté de la terre est impossible avec le seul hasard à l’oeuvre. Dans l’univers c’est la mort, 3° Kelvin dans l’espace, aucune vie possible. La vie est le produit d’une magie cosmique qui est d’origine divine.

JAZZI dit: à

Pour Stendhal, le bonheur, il ne faut le vivre, si l’on peut, mais surtout pas en parler !

« Souvent pour moi décrire le bonheur, c’est l’affaiblir. »
Journal, 24 octobre 1811

« On gâte le bonheur en le décrivant. »
Journal, 9 septembre 1813

« Le bonheur est contagieux. Si vous voulez être heureux, vivez au milieu de gens heureux. Je ne voudrais pas pour tout l’or du monde me trouver pour longtemps à Rome ou Turin, et j’habiterais volontiers à Milan. Par une combinaison heureuse et probablement passagère, dans cette ville les revenus de la plupart des gens se trouvent dépasser leurs dépenses. D’ailleurs la pauvreté n’y est pas honte. »
Journal, 14 mai 1818.

« Dans l’excès du bonheur lire est bien difficile, cependant on s’ennuie à la longue si l’on ne lit pas. »
Journal, Ier août 1830

« Ma principale objection n’était pas la vanité qu’il y a à écrire sa vie. Un livre sur un tel sujet est comme tous les autres ; on l’oublie bien vite, s’il est ennuyeux. Je craignais de déflorer les moments heureux que j’ai rencontrés, en les décrivant, en les analysant. Or, c’est ce que je ne ferai point, je sauterai le bonheur. »
Souvenirs d’égotisme

JAZZI dit: à

Tous les sujets du bac philo sont suivis de la mention : « l’usage de la calculette est interdit » !
Je ne vois pas très bien en quoi celle-ci s’avèrerait utile en cette matière ?

Nicolas dit: à

Pour savoir il faut chercher, croire c’est pantoufler. Wgg t’es recalés.

ribouldingue dit: à

« Les petits malins auraient été bien inspirés après avoir lu ce petit précis ! »

Je pense que tous les « Goûts de… » de Barozzi devraient être des lectures obligatoires l’année du Bac!

Tu serais riche, hein, Jacounet!

JAZZI dit: à

Pas moi, mon éditeur, ribouldingue ! La plupart de mes Goût de… sont régulièrement réédités, sans que je touche plus un seul penny (c’est payé au forfait), malgré mes plaintes réitérées…

closer dit: à

« À la limite, la vie, c’est ce qui est capable d’erreur… »

La vie ou la science, il faudrait savoir…

La vie? Oui, on est alors dans le hasard et la nécessité. Des milliards d’erreurs surgissent dans le foisonnement de la biosphère…et puis l’une d’entre elles se révèlent parfaitement adaptée à l’environnement et une nouvelle forme de vis supplante les autres.

La science? On est alors dans Popper. Une théorie n’a de validité que si elle est réfutable. La possibilité de l’erreur est une condition de la vérité…

closer dit: à

« une nouvelle forme de VIE supplante les autres. »

Pardon…

closer dit: à

« On ne me fera jamais croire que le hasard à lui seul peut produire un homme avec son infini complexité. Même une fleur, c’est proprement incroyable ! »

Je suis dans la même perplexité que WG. Il suffit d’avoir vu « Désert Vivant » dans sa jeunesse pour ne pas pouvoir croire une seconde que le seul hasard des mutations génétiques a pu produire cette adaptation prodigieuse de la guêpe qui empoisonne l’araignée juste assez pour la paralyser, mais pas trop pour qu’elle reste vivante et serve de nid et de nourriture à ses oeufs!

Mais, contrairement à WG, je n’en conclue pas à l’existence d’un Dieu qui ressemblerait à celui des religions monothéistes. Pourquoi irait-il s’emm erder avec des pareils détails?

Il faut trouver autre chose…

closer dit: à

« Je suis né judéo-chrétuien. Il m’est absolument impossible de devenir par exemple taoiste. »

Est-ce que Mathieu Ricard s’est vraiment dépris de sa culture judéo-chrétienne, WG? Où feu Alain Daniélou (devenu hindouiste, avec un frère cardinal en plus!)? Comment savoir?

D. dit: à

Nicolas dit: 15 juin 2017 à 13 h 04 min
Closer est nulle en philo,

Closer n’est pas une femme, qu’est-ce que c’est que cette histoire, encore ?

JAZZI dit: à

Sa culture est aliénante, nous dit WGG !

« Dès 1401, il fut décidé que tous les Juifs dès l’âge de 7 ans, devaient être amenés, si besoin était, par la force, deux fois par semaine dans les églises pour écouter les sermons virulents des Frères Prêcheurs, Dominicains et les Franciscains.

Le plus célèbre d’entre ces moines, mais aussi le plus fanatique fut le Frère Vincent Ferrer, qui, par des discours enflammés détruisait systématiquement les arguments du Talmud.

En 1411, il entra dans la grande synagogue de Tolède, en plein office de Shabbat, brandissant une immense croix, et la transforma immédiatement en église Santa Maria la Bianca.

Pour convaincre un peu plus les hésitants, on interdit aux Juifs la plupart des métiers, c’est à partir de cette époque qu’ils furent réduits à pratiquer l’usure, alors qu’en même temps on promettait monts et merveilles à ceux qui se convertissaient.

Durant tous ces événements très nombreux furent les Juifs qui virent dans la conversion une échappatoire plus ou moins provisoire à tous leurs malheurs. Mais la réalité, hélas, fut toute autre.

Les convertis se divisaient en trois groupes :
– Ceux qui décidèrent de changer de vie totalement et qui, oubliant leurs origines devinrent de bons et sincères chrétiens.
– Ceux qui, craignant qu’on mette en doute leur nouvelle foi, ou, pour éviter des représailles, firent du zèle et devinrent les plus grands et les plus dangereux antijuifs.
– Enfin les autres, les plus nombreux, qui, croyant que la crise n’était que passagère, voulurent, en cachette, rester fidèles à la foi de leurs ancêtres, et continuer à pratiquer, en se cachant, le judaïsme.

Ils furent appelés les Marranes, ou plutôt, comme on le dit maintenant, les crypto-juifs (ceux qui pratiquent le judaïsme en secret). »

la vie dans les bois dit: à

Le livre de Giono, que les Techno auraient pu lire c’est « la chasse au bonheur », une valeur qui se défend, pourrait-on dire.

D. dit: à

Ce soir je mange un cassoulet toulousain.

rose dit: à

L’épectase ça commence à bien faire
?

rose dit: à

Le bonheur fou Jean Giono

rose dit: à

La chasse c’est à l’oeuf.
À Pâques.
Dilong dilong.

JAZZI dit: à

Puisque LVDLB insiste et persiste, ci-joint la page Giono du « Goût du bonheur » !

JEAN GIONO

L’auteur du « Bonheur fou » et de « Que ma joie demeure » est assurément un romancier du bonheur. Tout comme l’homme Giono, qui, à cinquante-sept ans, partit faire un beau voyage à travers toute l’Italie du nord et jusqu’en Toscane. Cet adepte du bonheur immobile, qui auparavant n’avait pratiquement jamais quitté sa Provence natale, hormis pour aller à la guerre de 14-18, ou pour de brefs séjours d’affaires éditoriales à Paris, s’était enfin décidé à visiter le pays de ses ancêtres, en compagnie de sa femme Elise et d’un couple d’amis. De cette longue escapade automnale, en 4 CV décapotable, Giono en tira un savoureux récit, ponctué d’une multitude de considérations personnelles sur le bonheur, toutes inspirées par les paysages, l’architecture et l’art italiens, mais aussi par les mœurs et les coutumes de ces singuliers transalpins. Florilège :

« Rien ne me prédispose plus au bonheur que les avenues qui entrent dans les Alpes. Je suis alors comme une chaumière illuminée ; mes yeux flambent. »

« Naturellement, je ne me suis pas imposé ce voyage pour le simple plaisir de me déplacer. Il y a une sorte de bonheur qui ne dépend ni d’autrui ni du paysage ; c’est celui que j’ai toujours cherché à me procurer. »

« Les gens à sourire fin, qui font la petite bouche avec grâce et savent tout par cœur, vont se moquer de moi. Quoi donc, diront-ils, encore du bonheur ? et vous n’êtes qu’à Turin ! Je reconnais, ma foi, que je suis de bonne composition. »

« Vous n’imaginez pas comme tout est fait pour le plaisir. Il ne faut rien dédaigner. Le bonheur est une recherche. Il faut y employer l’expérience et son imagination. »

« Depuis la sortie du paradis terrestre on ferait danser un âne sur un fil de fer avec l’appât du bonheur. Le plus beau, c’est qu’il suffit de promettre, et il n’y a aucune différence entre celui promis par l’Eglise et celui promis par les matérialistes. »

« Il est bien entendu désormais, que le bonheur est affaire de théoriciens politiques. Cela fait plusieurs fois que je parle de bonheur depuis que je suis avec ce peuple sans foi et au surplus rempli de défauts. »

« Il me faut des paysages où je ne puisse pas craindre l’intrusion du marchand de frites. De là, une certaine répugnance pour les meetings, qu’ils soient destinés à faire avancer le bonheur des peuples, la culture ou l’érotisme. »

« A la terrasse du Florian où nous étions assis, en compagnie d’une très nombreuse assemblée, j’étais près d’un pilier qui dissimulait un dilettante. Il était dans le ravissement. Je n’ai jamais vu visage plus heureux. Les manifestations de son bonheur atteignaient même une sorte d’impudeur obscène. »

« J’ai été des milliers de fois heureux dans ma vie ; pour l’être encore et de façon nouvelle (puisque depuis j’ai changé) il me suffit de retrouver l’harmonie qui a déjà provoqué une fois le bonheur. La plus belle architecture, la plus belle peinture, la plus belle musique, la plus belle poésie peut m’y aider, bien entendu, mais elle peut aussi être impuissante à le faire et même me gêner. Mon bonheur n’est pas automatiquement créé par la beauté. Rien ne le crée d’ailleurs, mais tout peut le provoquer : voilà qui est plein d’espoir et prolonge aisément la jeunesse du cœur. »

« On ne peut imaginer l’homme sans imaginer le bonheur. Si ce n’est pas ce qu’il cherche que cherche-t-il ? »

« Dites-moi que nous allons être heureux tous ensemble : je fuis immédiatement du côté où j’ai des chances de pouvoir m’occuper moi-même de mon bonheur personnel. Mon bonheur est précisément de l’organiser, de faire effort et d’y consacrer ma vie. »
(« Voyage en Italie », folio n°1143, éditions Gallimard, 1954)

JAZZI dit: à

« Ce soir je mange un cassoulet toulousain. »

Péter fait le bonheur de D. !

rose dit: à

C’est nous : les bons et sincères chrétiens.

Réduits à pratiquer et, pire, devenir marchands de tapis. Quelle honte… Le bar atteint. Et la sardine etc. Conserveries Connetable, Parmentier, Saupiquet, Odyssée. Etc.

Quelle engeance !
Usuriers, marchands de tapis, metteurs en conserve, comme à Cannery Row, .Monterey.

la vie dans les bois dit: à

C’est pas mal. Mais « la chasse au bonheur », de Giono, c’est plus engagé.

rose dit: à

Réduits à pratiquer l’usure et, pire, devenir marchands de tapis. Quelle honte…

Le reste est modéré, à cause des sardines et de Cannery row. ?

rose dit: à

Ah, existe la chasse au bonheur. De Giono. Ne le supputais pas.

closer dit: à

Quel rapport avec les marranes Annibal? La culture judéo-chrétienne à laquelle WG se réfère est notre culture à tous, juifs ou chrétiens, dans la mesure où tous les écrivains, philosophes, artistes, musiciens d’Europe jusqu’au 20ième siècle en sont imprégnés. Et nous avec…

C’est peut-être en train de changer, mais pour notre génération, c’est encore vrai à 99%.

D. dit: à

Péter fait le bonheur de D. !

C’est exact. Je me suis même amusé à mettre un petit tuyau (marqué NF- 09-2020, je précise, je travaille en sécurité) relié à mà gazinière et miracle, ça marche ! Il faut simplement tenir le rendément, question d’entraînement, c’est tout.
Peut-être qu’un jour je pourrai vendre à la Russie.

D. dit: à

Un épanouissement de NKM, ça doit être beau à voir.

Pat V dit: à

Être cotre la culture c’ est encore être tout contre…
C’ est un acte éminemment cuturel que de vouloir échapper à nos schémas culturels de penser.
L’ anti-culturel n’ est pas l’ a-culturel…à développer!

Lacenaire dit: à

évanouissement dans la rue : la dernière trouvaille de NKM pour qu’on parle d’elle !

D. dit: à

Ah j’avais compris qu’elle s’était épanouie.

D. dit: à

dans la rue en plus.

D. dit: à

Enfin quoiqu’il en soit, ce n’est pas de sa faute.

Pat V dit: à

C’ est vrai que les murs parlent.

Ils donnent aussi à sculpter. C’ est le cas de Rodin – son actualité est toute parisienne avec la confrontation de ses œuvres avec celles de Kiefe au Musée Rodin et à la Barnes Foundation – qui expliqua vers la fin de sa vie ce que ses plus belles réalisations sculpturales doivent à son encrage culturel de jeunesse, c’ est-à-dire les cathédrales gothiques et la monumentalité érectionnelle dans l’ espace qu’ elles impliquent et déterminent. Véronique Mattiussi dans un article du catalogue de l’ exposition citée et intitulé :  » Une cathédrale à bâtir  » ( p. 106 )montre avec textes à l’ appui que le célèbre Balzac fut pensé par Rodin comme une cathédrale. Ce que l’ artiste expliquera lui-même dans un petit ouvrage tardif en 1914 – soit trois ans avant sa mort – sous le titre  » Les cathédrales de France « .

JAZZI dit: à

« Quel rapport avec les marranes Annibal ? »

Je donnais un exemple, historique, du comment ou du pourquoi on doit parfois échapper à sa culture, closer. Pour les Juifs, ça a été le plus souvent contraint et forcé…

Pat V dit: à

Il s’ agit, vous aurez corrigé de Kiefer, Anselm de son prénom.

Pat V dit: à

C’ est vrai que pour Rodin ce fut une manière toute culturelle d’ échapper à sa culture…

D. dit: à

Je rigole, mais il n’y a rien de drôle sur le fond : voir une femme allongée sur le bitume, venant de se faire agresser par un homme, est profondément choquant, quelque soit la personne dont il s’agit.

Delaporte dit: à

On peut changer de culture, comme autant de signes plus ou moins enfouis en soi-même qu’on substitue à d’autres. Cas le plus simple, la conversion, l’athée qui soudain croit en Dieu et troque son enfer existentiel contre un paradis.

bob dit: à

JAZZI dit: 15 juin 2017 à 16 h 12 min
ne pas contredire closer, qui parle au nom du vatican

Delaporte dit: à

Il est vrai que si la culture ce n’est que des signes extérieurs, comme le croyait Barthes, la question devient trop simple. Car il y a la zone en tout être humain d’une culture plus profonde, qui régit l’âme. Quand on parle de « vraie » culture, on devrait logiquement parler d' »âme », et par exemple faire référence à Platon. Avec le risque d’être hors sujet, si l’on tombe sur un prof débile.

christiane dit: à

Pour le journal « L’Orient littéraire », Katia Ghosn rencontre Waciny Laredj et écrit cet échange passionnant (décembre – 2010).
Le passé andalou est évoqué, W.L répond : « Au XVIe siècle, les morisques (les musulmans convertis de force) et les marranes (les juifs de l’Andalousie) ont été chassés de l’Espagne dans un grand exode. Mon grand-père faisait partie de ces exilés. Ils se sont déplacés vers les villes côtières, au Maroc, en Tunisie, en Algérie. »
Dans le roman, c’est un superbe passage qui donne la voix à son grand-père :
« Au dernier moment où j’ai ouvert les yeux, le brouillard était tombé sur le site d’Alméria et j’ai agité une dernière fois la main vers elle.(…)
Le lourd bateau a pris le large. Personne ne savait ce qui l’attendait au terme du voyage. L’embarcation était pleine à craquer avec les gens et leurs montagnes de bagages. Peu importait. Que représentent les bagages et la fortune quand tu laisses ton âme derrière toi ? Absolument rien. Tous mes biens je les avais laissés au comte Frederico de Tolède, le plus à même de les sauvegarder. A maintes reprises il m’avait promis que je les retrouverais quand ma situation se rétablirait.
A l’horizon se profilait Oran qui nous attendait, une ville pleine d’incertitudes. Vos familles sont là-bas et elles vous accueilleront volontiers, nous avait-on dit. Elles vous prépareront des fêtes dont vous n’osez rêver. Mais mon cœur voyait d’autres drames s’annoncer.
Au début les gens étaient affolés, mais une fois le bateau en haute mer, tout s’est calmé pour faire place à une résignation étrange, funèbre. Tout était fini et le silence a remplacé les pleurs et les gémissements. La plupart des passagers ont enseveli leurs regards angoissés au fond de la mer ou dans un horizon plombé par la peur. On avait du mal à réfléchir, face à un vide difficile à comprendre et à mesurer.
J’ai somnolé en écoutant le clapotis des vagues contre le bateau. Tranquillement je me suis glissé au fond de la librairie La Rose Rouge; j’ai repris de ses mains Le livre des amoureux et les étoiles des absents, j’ai posé ma tête sur ses genoux, puis j’ai dormi longtemps, comme au royaume des morts. »

Groucho M..... dit: à

Le hasard est le seul dieu excusable ! Et l’évolution n’a besoin de rien d’autre que de lui, et du temps.

Sur ce, bonsoir.

rose dit: à

Un lien avec Carlos Ghosn ?

rose dit: à

L’exil
Ce que nous en avons fait
Francine Camus oranaise

la vie dans les bois dit: à

cricri, elle tire son corbillard, vers la Sorbonne.
Rive gauche, une femme à terre.

la vie dans les bois dit: à

Un grand-père du XVIeme siècle, mais oui, la dinguerie, pour tout bagage.

Jean Langoncet dit: à

la vie dans les bois dit: 15 juin 2017 à 17 h 39 min
Un grand-père du XVIeme siècle, mais oui, la dinguerie, pour tout bagage.

La filiation ne se limite pas aux données de l’état civil

Sergio dit: à

Quand i faut peindre tous les carrelages… C’est vieillement casse-couilles !

rose dit: à

Je vous parlais de Katia, christiane.

(Sur l’Algérie, entends, encore ce matin, cette phrase en leitmotiv « sous les colons » ; « 35 ans dde colonisation ça marque » ; 15 jours plus tard « 132 ans de colonisatíon » etc.

Et puis ce désir constant de nous faire payer. Encore et encore.

Je suis excédée. Qui trinque aujourd’hui ? C’est nous. Les anglais, les allemands. Pas trop les portugais. Le discours passéiste geignard, je ne le supporte pas. La vengeance non plus.)

Nicolas dit: à

L’homme naît niais et ca s’arrange pas en vieillissant.
Ruisseau

Nicolas dit: à

Je suis au regret de vous informer que ma culture m’émancipe, si la votre est toute pourrie je vous invite à en changer.
Bonne soirée

rose dit: à

Je finirai de le lire ce soir. Très intriguée lorsqu’il dit « j’ai cessé cette pratique (me traduire moi-même) parce que j’écrivais une autre histoire.

Ce que je ne comprends pas, avec ce type de parcours d’intellectuel de haut niveau, c’est le rétrécissement mental. Le Coran. Le ramadan. Les colons. Je suis pauvre.
Déjà quand tu es intelligent, tu es riche.
Si en plus tu as du coeur tu es richissime.
Alors pourquoi tant de salamalecs de la part de la génération des enfants ? Cette incompréjension totale ? Cette violence généralisée ?
Si ce n’est par souci d’hégémonisme ?

Très difficile à comprendre. Très.
Intimité. Privé. Religion autant.
Vie publique laïque à 300 %.

christiane dit: à

Oui, Rose,
cette confidence est étonnante lorsqu’il dit « j’ai cessé cette pratique (me traduire moi-même) parce que j’écrivais une autre histoire. »

la vie dans les bois dit: à

@La filiation ne se limite pas aux données de l’état civil

alors ça c’est un super concept.
Faut venir chez » Passou », pour en apprendre de belles.

et pas de zique, Langoncet ?

https://www.youtube.com/watch?v=P1lwOWdUjNo

Janssen J-J dit: à

des pierres qui roulent sur sacha distelle, ça bouche le coin, et pourtant dieu sait que je partage pas les pratiques de dylan sur la baleine blanche. Surtout qu’il laisse rien à moby, le descendant. On sait même pu à quel genre de baleine il appartient, çui-là. On nous prend pour des c., xé hinadmissib’, je vais m’évanouire comme ntm, la jointée.
http://www.infoconcert.com/artiste/moby-11658/biographie.html

bérénice dit: à

L’homme naît niais et ca s’arrange pas en vieillissant.

Au hasard de la pyramide des âges, Nico, la femme aussi, pourriez-vous arranger cela?

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…bon,!…il y a toujours plusieurs niveaux, chez les  » artistes « ,!…
…en cela, de ne pas protéger le vide intello de ses contemporains,…et des autres, ou des parcelles de la société,…mise à nus,.. par des diversions à la Dali,…par exemple,!…
…escomptés des plus-values, qui ne sont pas réalisables à courts termes, puisque, les liens sont protégés, pour les apréciations,!…

…donc, acheter , de lart, c’est plus des coup de coeur liés aux miroirs révélés de sa propre vie,…

…d’un autre côté, les  » artistes « , pour les ‘ Trump C° Trust ‘, depuis le temps, avec les agrandissements plastiques de tout  » toys « , à jour,!…

…en somme pour devenir, un artiste,,!…il faut l’être de naissance,!…et avoir les facultés de se réaliser, envers et contre tout,!…tout c’est tout,!…

…je ne connait pas d’artistes aujourd’hui, que des tendances soumises,!…
…etc,!…

Chaloux dit: à

En cinquante ou cent lignes, la fille Pitzer se bâtit une stature internationale. Chouette, hein! Même pas la peine d’écrire un bon bouquin. Civilisation de mouches.

Et vive Dylan.

Janssen J-J dit: à

Ruisseau appelé à devenir le grand Jean-Jacques ? Il faudrait quand même rappeler ce qu’on doit aux notes en bas de page pour qu’on soye sûr. Car on n’arrive pas à les suivre toutes malgré nos vigilances, sorry. Même Mme de Warens, à la pyramide de son âge, ne lui a pas survécu. Adhonc, risque pas d’arranger ça. Taise toi, el(k)rabâche !

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…le sens du beau, qui fait vaciller,!…
…il faut avoir lus tout les ‘ Harry Potter ‘, pour dire, la culture, parasite au paroxysme (,!…comme ces cigarettes à vapeur,!…
…la usure, du bonbon, pour ses muscles artificiels- bidons, encore l’usure,!…
…des activités lucratives sur la santé des peuples outragés , dirait de Gaule,!…
…tout le monde se protège ,…
…qui vas épousé tout çà,…par exemple..Oui, entre eux, pour faire quoi,!…
…des dégénérés soumis ,!…trois étoiles,!…
…etc,!…

Janssen J-J dit: à

Les mouches ont suscité d’excellents romans, je vous invite même à vous y coller. William Golding ; Lydie Salvayre ; Christian Oster, etc. Sartre, on peut laisser tomber, c’était du mauvais théâtre. Sauf si vous avez quatre heures.

la vie dans les bois dit: à

Il parait que les enquêtes criminelles se résolvent maintenant de manière statistique.
Il y a des paquets qui se forment, comme un paquet de coupables potentiels.

Sublime ?
A vous de voir.

« Ci-dessous, un aperçu des possibilités de l’analyse de graphes dans la lutte contre la criminalité et le terrorisme. Le programme ainsi « permet d’identifier immédiatement les liens entre différentes entités, même si elles n’ont pas de rapport évident entre-elles »

https://www.sciencesetavenir.fr/high-tech/data/logiciel-anacrim-analyse-de-donnees-et-coup-de-theatre-dans-l-affaire-gregory-villemin_113845

Janssen J-J dit: à

Il semblerait acquis que Margot Dudu se soit lourdement trompée à propos de l’affaire des corbacs de la Vologne. Ah ! ces romancières romanesques qu’on continue à ensemencer avec leurs grosses ficelles journalistiques icite, forcément sublime ou plutôt suce pet.

Nicolas dit: à

Franchement Bérénice un truc m’échappe chez vous. Vous avez l’air d’être une femme intelligente, je rectifie, au temps pour moi ! vous êtes une femme intelligente. On aimerait (enfin je moi même) discuter pourquoi non? avec vous mais pourquoi pourquoi donc dérivez vous systématiquement dans l’insignifiant? Le sans intérêt? de mon point de vu il s’entend.
Je vais faire genre comme si vous étiez une enfant de 12 ans et je vais donc vous initier à la langue française qui utilise pour la neutralité des sexes le masculin : homme : Être appartenant à l’espèce animale la plus développée, sans considération de sexe. http://www.cnrtl.fr/definition/homme
Parfois on y glisse un H majuscule pour que ca ne prête pas à confusion avec l’homme et son petit h c’est à dire le mâle, mais c’est une question de contexte. Ici le contexte m’avait il semblé ne prêtait pas à confusion. Voilà. Une autre requête?

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…dans tout çà, justement,,!..tout est possible,!…chacun son métier à jour,!…

…mais, les crimes peuvent être accidentels ou complètement gratuit,!…

…voyons certains chefs-d’œuvre, par des techniques inédites,!…
…un art d’en rester stoïque,!…des divergences de vues sur les profits escomptés,!…sur l’échiquier,!…Ah,!Ah,!…

la vie dans les bois dit: à

C’est assez inattendu ce rebondissement de l’affaire Grégory Villemin, dans les moyens d’investigation mis en oeuvre, avec ce logiciel d’analyse de données, développé par IBM
Pour que ça marche, faut qu’ils soient plusieurs criminels, organisés en réseau.

« On comprend alors comment ce type d’outil a permis de détecter les incohérences dans les déclarations des différents témoins, et de placer 3 suspects en garde à vue. Le procureur a toutefois indiqué ne pas savoir précisément « qui était l’auteur du crime » à ce stade. »

T’imagines, si IBM avait développé le truc au temps du Parrain ?
Eh bien il aurait acheté la licence, tout simplement.

Parait qu’il y a des keufs de la PAF qui dealent les listes de fichés S.

Chaloux dit: à

Janssen, merci de trouver à vos conseils de lecture une place bien au chaud, aux alentours de la partie de votre personne préférée des mouches.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…dans ces liens de niveaux,!…

…un Musé d’art moderne de N.Y, va vendre prochainement un Claude Monet,…les peupliers …money , money,!…faut se faire belle quoi,…se resquiller des profits,!…
…maintenant œuvre acheter ou offerte,!…
…etc,!…

la vie dans les bois dit: à

Je ne sais pas pourquoi ce lien de Libé ne passe pas.

« Placé en détention provisoire, le capitaine de police est soupçonné d’avoir donné des informations au Maroc depuis trois ans. Il est mis en examen notamment pour corruption. »

Giovanni Sant'Angelo dit: à

…la vie sur les arbres,…

…quand j’écriS, même Dieu peut me lire, et en rajouter, pour son trône,!..rien à cacher,!…of course,!…en transparence,!…
…je ne connait pas de PAF,!…

Jean Langoncet dit: à

la vie dans les bois dit: 15 juin 2017 à 21 h 25 min
Je ne sais pas pourquoi ce lien de Libé ne passe pas.

Un lien qui ne passe pas lie-t-il encore ? (le bac a toujours bon dos)

Nicolas dit: à

Ou alors Bere vous êtes un de ces médiocres avatars d’une niaiserie à toute épreuve. À demain

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…des modérations pour des ‘ cas au cas ‘ ciblées,!…en marche la république des chiottes,!…
…reçues cinq sur cinq,!…Ah,!…Ah,!…
…la modération des arbitraires,!…santé…le management,!…à ta sœur,!…envoyez,!…of course,!…
…Go,!…

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…comme , j’écris , souvent à la modération, et par les disparitions de ce que j’écris, çà sert à rien, !…tout est photographier,!…
…tout est en carte mémoire ,!…
…merci, de me réaliser, grâce à vos modérations,!…Ah,!Ah,!…
…Go,!…Bip,Bip,!…

la vie dans les bois dit: à

hors sujet, toujours, je signale aux aficionados de la road, et du journal extime, la sortie de ce petit livre, aux Equateurs,
« une très légère oscillation », de Sylvain Tesson.
Une envie de fuir, encore, assez belle, aussi.

x dit: à

Janssen J-J 20 h 49 min
les mouches ?
sans oublier L’Emploi du temps de Butor, ni le Vaillant petit tailleur de Chevillard

bérénice dit: à

Une autre requête?

Nicolas, c’était (tout bien compris) de l’ordre de la provocation mais mon offre bien que totalement déplacée tient et bien qu »elle m’expose et ne devrait pas plus que votre communiqué prêter à confusion. Ceci étant, à l’ombre des grands arbres qui s’expriment sur le blog je vous avoue ne pas posséder le 1/10 ème de la culture requise , de fait je traverse quelques textes ( suis plutôt en bas débit) sans rien en retenir que leur beauté, avoir une idée de la complexité de certaines constructions , enregistrer rarement les idées; l’ensemble se sédimente en livres entreposés qui signent le peu de temps que j’aurais accordé à ce cosmos littéraire, pas même un galaxie me concernant mais elle m’est indispensable. J’ai renoncé à beaucoup de choses que j’aimais, la littérature demeure. Sans, ma vie ne ressemblerait vraiment plus à rien du tout, je suis dans l’incapacité de rivaliser avec ceux qui pleins d’une énergie fabuleuse s’y consacrent en gardant une force pour des foules d’aventures qu’elles rejoignent l’engagement, la création, l’art, la science.

bérénice dit: à

Rose, la première ressemble à NKM, est-ce elle? J’entendais ce soir une info plus complète sur son agression, agression sur femme surmenée, épuisée peut-être, sensible vraisemblablement . Je pensais à elle ce matin en nageant ne sachant pas encore qu’elle avait été victime de cet homme corpulent – le rapport de force est évident, un type comme celui ci vous bouscule plus ou moins violemment et vous tombez – c’est une excellente nageuse . Souhaitons que l’avenir ne donne pas de plus graves accidents au cours des campagnes.

bérénice dit: à

avoir une idée – en gardant une idée
enregistrer rarement – enregistrant rarement

bérénice dit: à

« une très légère oscillation », de Sylvain Tesson.

je l’ai aperçu il y a quelques temps, enfin réparé, bénéficiaire de la chirurgie au top de son efficacité.

bérénice dit: à

Je finirai de le lire ce soir. Très intriguée lorsqu’il dit « j’ai cessé cette pratique (me traduire moi-même) parce que j’écrivais une autre histoire.

Rose, c’est étonnant qu’étant lui même l’auteur des oeuvres qu’il traduisait dans une autre langue, passage de l’arabe au français, il n’ait pas pu échapper à la nasse des traducteurs dont il est communément admis qu’ils se livrent à un travail de réécriture et ainsi participent à une création littéraire à partir d’un texte original.

bérénice dit: à

Langoncet, si vous n’êtes pas aware

ah tiens, des nouvelle du front!

rose dit: à

le lien je ne l’avais pas mis là : merci néanmoins à ceux qui nous expliquent les méthodes d’investigation. Comment peut-on se haïr au point de s’en prendre à un enfant de quatre ans ?

rose dit: à

oui, il doit faire deux fois son poids, lui tout gras, elle toute mince.

Nicolas dit: à

Votre provoc est merdique parce qu’empreinte d’auto dénigrement. C’est mon avis. Combien de fois avez vous écris ce commentaire sur la RDL? : « Je ne suis pas très cultivée » etc Mon cul! Et puis on peut trouver un rapport entre culture et intelligence mais il a ses limites. Combien de gros c.hons et de grosses c.honnes ont lu dix fois plus de livre que nous deux réunis? Pourquoi vouloir rivaliser avec des gros(ses) branquignolles? Vous avez pensez à être vous même sans vous comparer ?

Delaporte dit: à

En rencontrant Yoko Ono, Lennon a gagné le jackpot. Elle a eu une excellente influence sur lui, lui a permis de se libérer de son groupe de blancs-becs et d’écrire des chansons enfin intéressantes. Justice lui est rendu aujourd’hui, et c’est une bonne chose :

« Près d’un demi-siècle après la sortie de la célèbre chanson de John Lennon sa veuve et collaboratrice va être reconnue comme co-auteure de cette ode à la paix. »

rose dit: à

bérénice

il dit que tout d’abord, l’éditeur ne voulait pas de son livre, et ensuite les traducteurs au Liban craignaient les représailles et refusaient pour cela de traduire un autre de ses livres.

Ensuite, il souligne la difficulté face à son histoire qu’il se trouve à modifier. Et donc il refuse de s’auto traduire.

Delaporte dit: à

Maintenant Yoko Ono a retrouvé sa part de création :

Imagine there’s no heaven,
Imagine qu’il n’y a aucun Paradis,
It’s easy if you try,
C’est facile si tu essaies,
No hell below us,
Aucun enfer en-dessous de nous,
Above us only sky,
Au dessus de nous, seulement le ciel,
Imagine all the people,
Imagine tous les gens,
Living for today…
Vivant pour aujourd’hui…

Imagine there’s no countries,
Imagine qu’il n’y a aucun pays,
It isn’t hard to do,
Ce n’est pas dur à faire,
Nothing to kill or die for,
Aucune cause pour laquelle tuer ou mourir,
No religion too,
Aucune religion non plus,
Imagine all the people,
Imagine tous les gens,
Living life in peace…
Vivant leurs vies en paix…

You may say I’m a dreamer,
Tu peux dire que je suis un rêveur,
But I’m not the only one,
Mais je ne suis pas le seul,
I hope some day you’ll join us,
J’espère qu’un jour tu nous rejoindra,
And the world will live as one.
Et que le monde vivra uni

Imagine no possessions,
Imagine aucune possession,
I wonder if you can,
Je me demande si tu peux,
No need for greed or hunger,
Aucun besoin d’avidité ou de faim,
A brotherhood of man,
Une fraternité humaine,
Imagine all the people,
Imagine tous les gens,
Sharing all the world…
Partageant tout le monde…

You may say I’m a dreamer,
Tu peux dire que je suis un rêveur,
But I’m not the only one,
Mais je ne suis pas le seul,
I hope some day you’ll join us,
J’espère qu’un jour tu nous rejoindra,
And the world will live as one.
Et que le monde vivra uni

bérénice dit: à

Nicolas, juste un désir d’honnêteté , ce n’est pas de l’autodénigrement, pourquoi à vouloir se situer en serait-il? Je ne me compare pas néanmoins je mesure l’écart entre ces belles énergies qui sont capables de choss extraordinaires dans ces domaines citées et mon immobilisme, certes je suis saine , ouverte, adepte du coupage de cheveu en quatre mais cela ne devrait pas conduire à ne plus voir les talents immenses qui tentent de tracter le monde dans une direction souvent différente que celle que les décideurs lui font adopter. On pourrait distinguer deux fronts parmi les « géants » les tenants du bien et les tenants du fric.

D. dit: à

au temps pour moi !

ô taon pour moi, c’est mieux, non ? bzzzzzzzz

Delaporte dit: à

Ce soir, on n’a pas eu droit à ces fameux apophtegmes que Widergänger nous concocte. Je rappelle pour le plaisir celui, grandiose, d’hier soir, digne d’un crétin, et qui va longtemps nous faire marrer :

« Faire des approximation de citation est la preuve au contraire manifeste que non seulement on a lu l’ouvrage en question mais qu’on l’a profondément médité. »

bérénice dit: à

Rose, oui et il traduit dans les deux sens, arabe vers français et français vers arabe, il dit exactement ceci:

J’ai été amené à traduire moi-même Sayyidat al-maqâm (Les ailes de la reine) parce qu’aucun éditeur n’en voulait. Ce roman qui raconte le destin d’une jeune danseuse assassinée pendant les émeutes de 1988 critique durement l’islamisme, condamne leur côté criminel et leur vision obscurantiste. Même Dâr al-Adâb qui s’apprêtait à le publier s’est rétracté à la dernière minute. Le Liban n’a pas échappé à cette vague de peur suite à plusieurs assassinats qui ont coûté la vie à Hussein Mroueh et d’autres. Sachant que pour les mêmes raisons Hârisat al-dhilâl (La gardienne des ombres) ne trouvera pas preneur, je l’ai directement écrit en français et retraduit moi-même vers l’arabe. Mais j’ai renoncé définitivement à cette pratique car j’ai constaté que je me permettais beaucoup de libertés ; la traduction devenait une réécriture où les deux versions ne se ressemblaient plus.

Delaporte dit: à

Verdict pour Wgg : un bonnet d’âne !

bérénice dit: à

Rose une plaisanterie pas gentille, pensez vous que des lunettes en cul de bouteille justifie l’usage du cul et de la bouteille ?

rose dit: à

oui, merci.

toutefois, je trouve la situation très difficile

et non, suivez mon regard, vous n’aurez pas ma haine (mais je me suis construit quelques arguments ce soir).

rose dit: à

Ne connais pas ces lunettes ?
Pour nager ?

Sinon, suis pour le cul et contre la bouteille définitivement.
Difficile pour lever les inhibitions faut d’autres moyens.
Contre les pétards.
Et contre les pets.
Voyez ce qui reste.
Portion congrue.

Nicolas dit: à

Vous vous mentez à vous même. Un beau spécimen de mauvaise foi sinon pourquoi radoter? Vous avez choisi d’être immobile et occupez votre temps à le répéter pour que ca perdure. La boucle est bouclée. Bonne chance.

bérénice dit: à

justifient, pardonnez moi.

bérénice dit: à

Nicolas, l’incident est clos, n’en parlons plus . Je vous remercie pour m’avoir fait part de votre opinion. Bonne nuit.

bérénice dit: à

Pour nager ?

non , certains qui n’ont pas de chance affligés de pathologies ophtalmiques sérieuses obligés d’en porter pour y voir, on a beaucoup amélioré la chirurgie mais pas encore tout résolu.

Nicolas dit: à

Il n’y a pas d’incident, il y a deux personnes qui communiquent. Étant donné qu’il y a de fortes chances qu’elles continuent à communiquer je vous laisse deviner la suite…
Bonne nuit

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…voler, nos ADN, par transfusions sanguines,!…
…en boîtes,!…les modérateurs à leurs rôles racistes des genres,!…Ah,!Ah,!…

renato dit: à

Qui a peur de la Cours Européenne des Droits de l’Homme ?

bérénice dit: à

renato votre question ne résiste pas à l’association, qui a peur de Virginia W – on peut quand même croire que cet organe n’est pas atteint de démence précoce et mène bataille pour lutter contre les atteintes au droit de l’Homme- qu’est-ce qui la motive de bon matin ?

renato dit: à

« … cassoulet toulousain. »

Il suffit de cuire les haricots avec un bout d’algue kombu pour s’éviter les effet secondaires.

renato dit: à

« … qu’est-ce qui la motive de bon matin ? »

L’attitude de quelques pays — Russie, Turquie, probablement Angleterre —.

bérénice dit: à

Nicolas, pour remettre les pendules à l’heure, je ne supporte plus trop ce qui sous forme de dialogue déforme une réalité qui malheureusement et bien que je ne sois pas adepte du fatalisme mais plutôt impuissante à en changer le paramétrage détermine notre rayon d’action et nos possibilités d’inter-actions pour en sortir; beaucoup de choses ne sont pas ou plus de notre ressort, nous sommes assez souvent dépossédés des frêles outils qui nous auraient permis d’avancer. Enfin votre condition qui n’est pas la mienne vous offre vraisemblablement plus d’opportunités pour évoluer sur une partie que vous aurez choisie et dont vous maîtrisez la stratégie tout en ne connaissant pas les malchances des « hasards « négatifs qui nous accablent, des coincidences malencontreuses, et me concernant d’une confiance inébranlable quoique aveugle qui peut-être si je devais qualifier ce qui appartient résolument au passé proviendrait d’une sorte de foi collée à une ignorance totale du fond noir qui est susceptible d’être présent chez tout un chacun .

bérénice dit: à

La cours européenne des Droits de l’Homme aurait pour vocation à pouvoir régler des problèmes de justice dans des pays qui ne sont pas adhérents ou sortants, ses avis ne sont-ils pas dans ces conditions juste informatifs ?

JAZZI dit: à

Il y a trois ans, la journaliste Laurence Lacour déclarait sur Europe 1 :

« Les Villemin ont quitté les Vosges, ils vivent désormais en région parisienne. A quoi ressemble leur vie ?

« Ils vivent toujours ensemble. Jamais le fil n’a été interrompu entre eux. Ils travaillent, ils sont devenus plus franciliens qu’ils n’ont été vosgiens. Ils ont surtout trois enfants, qui leur ont permis de reconstruire leur existence.
Leur enfant décédé est omniprésent par les photos ou dans les conversations, mais ça n’a pas empêché les trois autres de trouver leur place, de faire de belles études. L’un d’entre eux est agrégé, un autre est opticien. Il porte très bien son nom et son histoire.
Ce sont de jeunes gens qui connaissent l’histoire familiale. Mais on leur a laissé la capacité de s’épanouir, et de ne pas seulement être les héritiers d’une histoire lourde. »

Une histoire lourde, y compris pour Christine Villemin, un temps inculpée. Christine Villemin, s’en est-elle remise ?

« Elle ne vit pas avec le poids du soupçon. Il y a quelques temps, on discutait dans mon bureau. Je lui ai demandé quel était son rêve : elle a blêmi, elle m’a répondu : ‘Que l’enquête aboutisse’. A ce moment, les trente ans ont pris tout leur poids, toute leur densité. »

closer dit: à

Je m’incline devant la résilience des Villemin. Avoir vécu un tel cauchemar, avoir même, pour elle, été inculpée, et résister, résister, rester unis, recommencer des projets, avoir d’autres enfants…C’est extraordinaire.

Delaporte dit: à

Il y a un écrivain, publié par Gallimard, qui s’appelle Pautrel, et qui lui aussi tient un blog où, chaque jour, il livre trois aphorismes. J’ai parcouru le résultat. C’est d’une médiocrité affligeante :

« L’hiver tu désires l’été et l’été tu désires l’hiver, miraculeux entrainement.
*Petit à petit tu construis un double de toi-même, plus grand, plus beau et plus intelligent, et qui, le moment venu, sans bruit te remplacera.
*Même en dormant j’apprends, tous mes rêves me grandissent. »

JAZZI dit: à

Oui, closer, je craignais pour le couple Villemin avec la relance de l’enquête*, mais je suis rassuré de voir que ce qu’ils veulent, avant tout, c’est la vérité…

* Et les médias qui en rajoutent dans le sensationnalisme : « la plus grande énigme du XXe siècle ! »

JAZZI dit: à

On peut dire que Delaporte n’a pas le goût du bonheur, il passe son temps à chercher qui, quoi, haïr !

JAZZI dit: à

Mais, avec une grande générosité, il tient absolument à nous faire partager ses détestions !

Delaporte dit: à

Cet écrivain, Marc Pautrel, a publié récemment un livre : « La Sainte Réalité. Vie de Jean-Siméon Chardin », aux éditions Gallimard. Le titre, le sujet sont alléchants. Hélas, on connaît une grande déception quand on lit que c’est paru dans la collection « L’Infini » de Sollers. Pas étonnant qu’on ait été déçu par ses médiocres aphorismes, et le reste doit être à l’avenant…

Delaporte dit: à

Il faudrait faire deux choses : 1° interdire aux écrivains de publier des aphorismes sur leur blog pourri, et 2° supprimer la collection « L’Infini ». Déjà, après ça, on se sentirait mieux.

JAZZI dit: à

détestations

JAZZI dit: à

La haine est un trou sans fin, Delaporte…

Delaporte dit: à

« On peut dire que Delaporte n’a pas le goût du bonheur »

Si, Jacuzzi, détrompez-vous, mais je suis quelqu’un de très sensible et qui aime exprimer ce qui ne va pas. C’est pourquoi je peux légitimement ajouter à la liste des Chevillard etc. ce Marc Pautrel, qui m’a l’air un cas à part, bon pour un dîner de con.

JAZZI dit: à

« Today, Bloomsday ! « Ulysses » et la traversée de Dublin à pied le 16 juin 1904, ça se fête un verre à la main »

Bonne fête, Bloom !

Delaporte dit: à

En plus, ce Marc Pautrel est un terrible lèche-bottes : il vient de donner une interview à la revue Transfuge où il dit beaucoup de bien de son éditeur, qui n’est autre que l’infâme Sollers. Pour tout autre que Pautrel, ce serait déshonorant. Mais lui semble aimer sa médiocrité heureuse, qui lui permet de se prendre pour un écrivain, mais raté de chez raté.

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