Georges Perec autre que nous le savons
Si le cinéma ne s’est guère émancipé de la littérature, nombre d’adaptation de romans en témoignent cette année encore, c’est peu dire que le documentaire l’ignore. Cela se comprend lorsqu’il se veut en prise directe avec le réel très contemporain. Mais comment expliquer cette indifférence lorsqu’il se tourne vers le passé ? Cet hiver à Biarritz, à l’occasion de l’édition 2022 du Fipadoc (Festival international documentaire), il n’y avait guère qu’un documentaire consacré à un écrivain parmi des dizaines d’autres axés le plus souvent sur des guerres, des conflits et des sujets de société. Un seul aussi exceptionnel que l’était son héros, Georges Perec (1936-1982) dont le destin littéraire bascula par deux fois : en 1965 lorsque le prix Renaudot couronna son premier roman Les Choses et y fit rayonner le nom de ce jeune inconnu, et treize ans plus tard quand le prix Médicis consacra La vie, mode d’emploi.
Georges Perec, l’homme qui ne voulait pas oublier (13 Productions / Pop’films) est un montage d’images d’archives dont le commentaire original est très écrit. Seule exception à cette vie en noir et blanc, l’astucieuse mise en scène de petits personnages en bois parmi l’accumulation d’objets annonçant le triomphe de la société de consommation et l’attachement aux biens matériels. Récurrente tout au long du film, elle restitue bien le quotidien banal qui fascinait tant Perec, lequel l’appelait « l’infra-ordinaire ». Maquettes et peintures sont l’œuvre de Clarence Stiernet, qui se présente comme une « artiste moltoglotte » et pratique la sculpture-volume sur bois.
Ce monde en réduction est un bricolage perecissime très réussi à l’image des souvenirs d’enfance dont « ce garçon venu de nulle part » disait être dépourvu, les fils qui l’y rattachaient s’étant brisés sans qu’il sache même quand. Juif orphelin d’une transmission du monde et d’une langue d’avant, ceux de ses parents disparus pendant la guerre (lui dans les combats de juin 1940, elle à Auschwitz), il aura passé sa vie d’écrivain à les retisser. Par leur sensibilité, les figurines fabriquées pour ce documentaire rendent justice à cette quête de traces, ses effets de mémoire et leur empilement de réminiscences, mais aussi à la hantise du vide et de l’absence, au rêve inaccessible d’une ancienne maison de famille, toutes choses que l’on retrouve notamment dans Espèces d’espaces qui vient d’être réédité au Seuil.
Le résultat, saisissant de vérité, dégage une chaleur humaine, une empathie et une tendresse que l’on serait bien en peine de trouver dans une biographie, fit-elle référence sous la signature de David Bellos (1993). Quelque chose de fraternel émane de ce récit en images plein de la joyeuse mélancolie qui habitait le regard de Georges Perec. Il est rare qu’un documentaire apporte un tel supplément d’âme à notre intelligence de la vie et de l’œuvre d’un écrivain. Ce biodoc fait prendre conscience que même ceux qui l’ont lu ne le connaissent au fond qu’à travers ses livres ; plus encore, il nous révèle Perec autre que nous le savons. Pierre Lane, qui l’a écrit et réalisé, a eu raison de souligner l’importance de son expérience de parachutiste sous les drapeaux car elle le désinhiba avant d’accomplir le grand saut et oser enfin paraitre, c’est-à-dire publier. Ou d’insister sur ses années en résidence d’écriture au moulin d’Andé (Eure). Ou de ne pas se limiter aux photos, lettres et manuscrits, comme il est d’usage s’agissant d’un écrivain, mais d’accorder une vraie place à ses dessins (Perec a toujours dessiné)
Cet homme, qui avait tôt mûri un projet littéraire, passait pour un graphomane qui écrivait comme s’il s’agissait d’un grand jeu à partir d’un dictionnaire. Pour être exacte, cette dimension ludique n’était pas exclusive. C’est le grand mérite du film de Pierre Lane de le ressusciter aussi comme celui qui obéissait à l’injonction du Rilke de Lettres à un jeune poète pour qui écrire était une question de vie ou de mort.
Pas facile de glisser la sensibilité nécessaire dans une telle densité d’informations validées par le conseiller historique du documentaire Jean-Luc Joly, spécialiste de l’œuvre de Perec (plus encore d’ouvrages posthumes qu’anthumes, ce qui n’est pas peu dire), co-responsable de l’édition de ses deux volumes dans la Pléiade. Quelle prouesse de faire tenir tout ça en 54 minutes ! A ne pas manquer vendredi 25 février à 22.20 sur la Cinq.
(Photos D.R.)
1 254 Réponses pour Georges Perec autre que nous le savons
très mal informé ?
vous trouvez que c’est normal qu’il faut que les américains mettent la pression sur ce pays pour lever l’anonymat bancaire ?
cette décision aurait dû venir des suisses eux-mêmes !
et le gel des avoirs russes ça m’étonnerait fort que ça vienne des suisses eux-mêmes.
se distancer
Une manière théâtrale de jouer.
CF. Bertolt Brecht.
les suisses ne l’ont pas fait pour les nazis ni pour tous les trafiquants de la planète je ne vois pas pourquoi ils le feraient pour les russes.
renato dites-moi svp que vous êtes d’accord sur ce point !
« La distanciation est un principe théâtral lié au départ à la dramaturgie de Bertolt Brecht. Se positionnant à l’inverse du théâtre aristotélicien, le théâtre épique se fonde, selon Brecht, sur l’effet de distanciation (en allemand Verfremdungseffekt).
S’opposant à l’identification de l’acteur à son personnage, la distanciation produit un effet d’étrangeté par divers procédés de recul, comme l’adresse au spectateur, le jeu des acteurs depuis le public, la fable épique, la référence directe à un problème social, les songes, les changements à vue, etc. Ces procédés visent à perturber la perception linéaire passive du spectateur et à rompre le pacte tacite de croyance en ce qu’il voit (ce que Jean Ricardou nomme « illusion référentielle » pour le roman. »
ce qu’il aurait fallu pour la Suisse c’est un Thomas Bernhard, parce que la Suisse c’est comme l’Autriche mais en cent fois pire !
A-T-ON IMAGINE QUE LES FEMMES QUI RESTENT SEULES SE RAPPROCHENT de l’église ( orthodoxe )
Depuis 2019, l’Église orthodoxe ukrainienne et l’Église orthodoxe russe se livrent une véritable guerre d’influence aux enjeux résolument politiques. Kiev étant le berceau du christianisme orthodoxe, Moscou ne peut se permettre de perdre pied dans ce pays. Explications avec Nicolas Kazarian, historien et spécialiste du monde orthodoxe.
Alors que les blindés russes continuent de s’amasser aux frontières de l’Ukraine, les Églises de la région n’ont lancé aucun véritable message de paix. Le métropolite Épiphane, primat de l’Église orthodoxe d’Ukraine, a certes appelé à l’unité, mais dans un souci de conservation de l’identité nationale. Quant au patriarche de Moscou, il s’illustre par son silence. C’est que les tensions actuelles ont une forte composante religieuse comme l’explique Nicolas Kazarian, historien et spécialiste du monde orthodoxe.
En quoi la religion contribue-t-elle au conflit entre la Russie et l’Ukraine?
La création en 2019 de l’Église orthodoxe ukrainienne, qui réunit des entités dissidentes du patriarcat de Moscou, a suscité une opposition frontale de la part de l’Église orthodoxe russe. Elle ne lui reconnaît pas de légitimité canonique et voit les Ukrainiens se détourner de son autorité au profit de cette nouvelle Église autocéphale.
https://www.reformes.ch/politique/2022/02/ukraine-russie-une-rivalite-aussi-religieuse-monde-russie-ukraine-orthodoxe
puck, les critiques et les pressions le plus fortes sont venue de la presse et de la population suisse.
Pour ce qui est des banques vous devriez jeter un coup d’œil à certains États de l’UE et éventuellement aux compromissions d’autres États avec diverses autocraties. Sans compter, p. ex., et vu que le nom d’Hitler a été fait, le gouvernement de Vichy.
Vous oubliez, puck, que Frisch et Dürrenmatt — et je me limite à ces deux noms ¬— ont démasqué la mesquinerie cachée par la façade respectable de la société suisse. Bon, il est vrai que vos opinions ont toujours un drôle d’arrière-goût.
Le patriarche de l’Eglise russe a qualifié hier les opposants à Moscou en Ukraine de «forces du mal». Une manière d’appuyer le Kremlin, mais aussi de défendre d’autres revendications.
Louis Ferdinand
[…] Pour des riens, il vous étrangle… C’est pas une vie…
— Il y a l’amour, Bardamu !
— Arthur, l’amour c’est l’infini mis à la portée des caniches et j’ai ma dignité moi ! que je lui réponds.
— Parlons-en de toi ! T’es un anarchiste et puis voilà tout ! »
Un petit malin, dans tous les cas, vous voyez ça d’ici, et tout ce qu’il y avait d’avancé dans les opinions.
« Tu l’as dit, bouffi, que je suis anarchiste ! Et la preuve la meilleure, c’est que j’ai
composé une manière de prière vengeresse et sociale dont tu vas me dire tout de suite des nouvelles : les ailes en or ! C’est le titre !… » Et je lui récite alors :
Un Dieu qui compte les minutes et les sous, un Dieu désespéré, sensuel et grognon comme un cochon. Un cochon avec des ailes en or qui retombe partout, le ventre en l’air, prêt aux caresses, c’est lui, c’est notre maître. Embrassons-nous !
« Ton petit morceau ne tient pas devant la vie, j’en suis, moi, pour l’ordre établi et je n’aime pas la politique. Et d’ailleurs le jour où la patrie me demandera de verser mon
sang pour elle, elle me trouvera moi bien sûr, et pas fainéant, prêt à le donner. » Voilà ce qu’il m’a répondu.
Justement la guerre approchait de nous deux sans qu’on s’en soye rendu compte et
je n’avais plus la tête très solide. Cette brève mais vivace discussion m’avait fatigué. Et puis, j’étais ému aussi parce que le garçon m’avait un peu traité de sordide à cause du
pourboire. Enfin, nous nous réconciliâmes avec Arthur pour finir, tout à fait. On était du même avis sur presque tout.
« C’est vrai, t’as raison en somme, que j’ai convenu, conciliant, mais enfin on est tous assis sur une grande galère, on rame tous à tour de bras, tu peux pas venir me dire le contraire !… Assis sur des clous même à tirer tout nous autres ! Et qu’est-ce qu’on en a ? Rien ! Des coups de trique seulement, des misères, des bobards et puis des vacheries encore. On travaille ! Qu’ils disent. C’est ça encore qu’est plus infect que tout le reste, leur travail. On est en bas dans les cales à souffler de la gueule, puants, suintants des rouspignolles, et puis voilà ! En haut sur le pont, au frais, il y a les maîtres et qui s’en font pas, avec des belles femmes roses et gonflées de parfums sur les genoux. On
nous fait monter sur le pont. Alors, ils mettent leurs chapeaux haut de forme et puis ils nous en mettent un bon coup de la gueule comme ça : « Bandes de charognes, c’est la guerre ! Qu’ils font. On va les aborder, les saligauds qui sont sur la patrie n° 2 et on va leur faire sauter la caisse ! Allez ! Allez ! Y a de tout ce qu’il faut à bord ! Tous en chœur !
Gueulez voir d’abord un bon coup et que ça tremble : Vive la Patrie no ! ! Qu’on vous entende de loin ! Celui qui gueulera le plus fort, il aura la médaille et la dragée du bon
jésus ! Nom de Dieu ! Et puis ceux qui ne voudront pas crever sur mer, ils pourront toujours aller crever sur terre où c’est fait bien plus vite encore qu’ici !
— C’est tout à fait comme ça ! » que m’approuva Arthur, […]
« British Petroleum et Norges, respectivement l’une des plus grandes multinationales du secteur et le plus grand fonds souverain du monde, ont décidé d’abandonner Moscou. »
Poutine étrenne la cathédrale des forces armées
ecoutez la décoration!
https://www.reformes.ch/chroniques/2020/06/poutine-etrenne-la-cathedrale-des-forces-armees-russie-vladimir-poutine-armee
a propos de CONCHE, dans le monde, on apprend que
« Arrivé enfin au lycée, il tombe amoureux de sa professeure de lettres, qu’il épouse peu après.
jzmn @-> jjj : combien de fois faudra-t-il vous le répéter :…
cessez de croire que les valeurs auxquelles vous avez toujours cru et croyez encore sont uniquement de gauche
cessez de croire que les valeurs auxquelles vous avez toujours cru et croyez encore sont uniquement de gauche
cessez de croire que les valeurs auxquelles vous avez toujours cru et croyez encore sont uniquement de gauche
cessez de croire que les valeurs auxquelles vous avez toujours cru et croyez encore sont uniquement de gauche
cessez de croire que les valeurs auxquelles vous avez toujours cru et croyez encore sont uniquement de gauche
cessez de croire que les valeurs auxquelles vous avez toujours cru et croyez encore sont uniquement de gauche
cessez de croire que les valeurs auxquelles vous avez toujours cru et croyez encore sont uniquement de gauche
cessez de croire que les valeurs auxquelles vous avez toujours cru et croyez encore sont uniquement de gauche
cessez de croire que les valeurs auxquelles vous avez toujours cru et croyez encore sont uniquement de gauche
cessez de croire que les valeurs auxquelles vous avez toujours cru et croyez encore sont uniquement de gauche
—
jjj @-> jzmn
Abrégez, jzmn…! car dans le fond…, vous savez bien avoir tort, et moij avoir raison.
Je ne marche pas tellement à la « croyance » en général, mais revendique de « croire » à la pérennité de certaines valeurs (d’égalisation ou d’égalité par la redistribution des richesses, par ex., dans une forme d’Etat social ou d’Etat providence), dont le bien fondé, me semble-t-il, ne s’est jamais enraciné dans les consciences collectives à partir de combats portés par des partis politiques de droite. Lesquels ont toujours été du côté des plus forts, des plus riches, des plus puissants économiquement…, et aujourd’hui des néolibéraux adeptes des valeurs du Marché (!) dérégulé en tant qu’arbitre suprême des valeurs prétendument déduites des passions et des intérêts individuels,… Sauf erreur.
Cela dit, cessons-là, je ne prétends aucunement vous convaincre, je souhaite uniquement vous opposer un point de vue que j’estime conforme à mon sentiment intime de la justice humaine.
Bàv…
j’apprends juste maintenant la mort de SEGUI que j’aimais beaucoup
sur libé
Aucun élément ne prouve l’existence d’un pilote ukrainien qui aurait abattu à lui seul six avions russes. Affublé d’un nom et de visages d’autres personnes, le «fantôme de Kiev» navigue entre légende urbaine et statut de mème sur les réseaux sociaux.
Piou, piou, piou, Pioutine!
Piou, piou, piou
Fientes de pigeons.
Brecht était tres aimé de Tretiakov
Où l’on voit que la racaille s’agrège à la racaille :
(Alexandre Douguine et l’eurasisme).
«En avril 2001, Alexandre Douguine a fondé le Mouvement social politique pan-russe Eurasia, qui s’appuie fortement sur les religions traditionnelles. Parmi ses dirigeants figurent le moufti suprême de Russie Talgat Tadjouddine (en), ainsi que des officiels bouddhistes et juifs (notamment le rabbin hassidique Avraam Chmoulevitch, dirigeant du mouvement Beat Artzein). Des figures militaires font aussi partie des organes de direction d’Eurasia, par exemple le général Klotokov et l’ancien conseiller d’Eltsine, D. Riourikov. Le mouvement bénéficierait aussi selon certains d’un appui discret du Patriarcat orthodoxe. Avec l’eurasisme, Douguine a définitivement trouvé sa voie, tout en restant dans le sillage du régime Poutine, ce qui ne l’empêche pas de le critiquer lorsque celui-ci semble s’opposer trop mollement à l’expansionnisme américain.
En , le mouvement Eurasia s’est transformé en parti politique, avec Alexandre Douguine comme président4. Il se rapproche dans le même temps de Vladimir Poutine. En novembre 2003 le parti Eurasia devient le Mouvement eurasiste international dont le « Conseil supérieur » comprend un certain nombre de personnalités comme le ministre de la Culture Vladimir Sokolov, le vice-ministre des Affaires étrangères Viktor Kalioujny et le conseiller présidentiel Alsambek Aslakhanov [……]
En 2014, une réunion ayant pour thème « l’avenir des valeurs fondamentales de la civilisation chrétienne en Europe » a rassemblé des représentants de partis nationalistes européens, le à Vienne, organisée à l’initiative du milliardaire Konstantin Malofeev. Outre Alexandre Douguine, se trouvaient parmi les invités Aymeric Chauprade et Marion Maréchal-Le Pen». etc. ….
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alexandre_Douguine
Les malossols sont typiquement présents dans la gastronomie slave et peuvent être préparés à l’aide d’épices, d’ail, d’aneth ou de fenouil1.
Malossol (ou molossol, du russe малосольные : littéralement « peu salés ») désigne, dans la cuisine russe et les autres cuisines slaves, un mode de préparation de condiments ou de mets (notamment le caviar), à l’aide de saumure faiblement dosée (une teneur entre 2,8 % et 4 % de sel alimentaire).
Il sied de remarquer que l’article supposé présenter Douguine est loin, d’après le site qui l’abrité, d’être neutre, et partant fiable. Ceci dit sans avoir de sympathie pour ce couran.
Le site qui l’abrite!
on relève aussi un plat avec du raifort(Le Raifort (Armoracia rusticana) est une plante herbacée vivace de la famille des Brassicacées, sous-famille des Brassicoideae, cultivée pour sa racine à usage condimentaire.)acheté en pot! sur la table)
je ne crois pas que les femmes slaves aient beaucoup de temps à consacrer à leurs tables; pourvu qu’elles puissent faire quelques crêpes en famille!
A part JC, personne n’a parlé de Marcel Conche mort le 27 à 99 ans. Quelques citations pompées sur wikipédia:
« La philosophie comme métaphysique, c’est-à-dire comme tentative de trouver la vérité au sujet du tout de la réalité, ne peut pas être de la même nature qu’une science. Elle est de la nature d’un essai, non d’une possession : il y a plusieurs métaphysiques possibles, parce qu’on ne peut trancher quant à ce qui est la vérité au sujet de la façon de concevoir la totalité du réel. La métaphysique n’est donc pas affaire de démonstration, mais de méditation6. »
« En donnant des aperçus sur la nature qui se complètent, les présocratiques sont tout à fait différents des philosophes de l’époque moderne qui, eux, construisent des systèmes qui s’annulent. Parménide nous révèle l’être éternel, Héraclite, le devenir éternel, Empédocle, les cycles éternels. Il y a une complémentarité entre eux. De la même façon, les poètes se complètent. La physis grecque ne s’oppose pas à autre chose qu’elle-même, alors qu’au sens moderne la nature s’oppose à l’histoire, à l’esprit, à la culture, à la liberté. La physis est omni-englobante6. »
« [la morale se fondera] sur le simple fait que vous et moi pouvons dialoguer, et nous nous reconnaissons par là même comme également capables de vérité et ayant la même dignité d’êtres raisonnables et libres. Et une telle morale, impliquée dans tout dialogue, différente aussi bien des morales collectives que des éthiques particulières, a bien un caractère universel, puisque le dialogue avec n’importe quel homme est toujours possible, en droit. »
La dernière citation paraîtra un peu angélique; mais que dire d’autre pour ne pas se flinguer?
Pour lui les vrais philosophes sont les présocratiques et Montaigne à l’époque moderne.
à propos de MAROUSSIA? QUE J4AI LU ENFAN65J4Y AVAIS AUSSI PENSE,c’était dans la collection rouge et or, où j’ai aussi découvert le »général Dourakine »
« wikiLe Général Dourakine est un roman pour enfants écrit par la comtesse de Ségur. Il est publié sous forme de feuilleton à partir du 14 novembre 1863 et fait suite à L’Auberge de l’Ange gardien. Le roman relate les souvenirs qui ont profondément marqué la jeune Sophie, future comtesse, notamment le servage en Russie et l’usage du knout du général envers ses serfs. »
C‘est vrai, après le Présocratiques les philosophes ne font que tricoter comme des vieilles tantes (sans chats).
wiki explique:
Son nom est formé sur le russe : дурак (dourak), qui signifie « imbécile » et participe à la ridiculisation du personnage.
Sophie Rostopchine1, comtesse de Ségur (selon l’onomastique russe Sofia Fiodorovna Rostoptchina, cyrillique : Софья Фёдоровна Ростопчина), est une femme de lettres française d’origine russe, née le 19 juillet 1799 du calendrier julien, soit le 1er août 1799 du calendrier grégorien2, à Saint-Pétersbourg, et morte le 9 février 1874 (à 74 ans) à Paris.
MC, l’article Eurasisme du même Wiki n’affiche aucune alerte rouge et il est tout aussi instructif (dans son genre):
«La civilisation thalassocratique, anglo-saxonne, protestante, d’esprit capitaliste, serait, selon Douguine, irréductiblement opposée à la civilisation continentale, russe-eurasienne, orthodoxe et musulmane, d’esprit socialiste. L’Occident, là où le soleil se couche, représente le déclin, la dissolution. L’Eurasie représente la renaissance, c’est le pays des dieux, puisque c’est là que le soleil se lève. Mikhaïl Pogodine affirmait déjà au siècle: « Non! l’Ouest ne peut se trouver à l’Est et le soleil ne peut se coucher là où il se lève. » Mais ce mouvement messianique ne repose jamais sur une cohérence générale. Des nationalistes aux libéraux, des anarchistes aux sociaux démocrates chacun a son programme messianique. Pour trouver une cohérence à cette analyse introspective il faut se tourner vers Nicolas Berdiaev qui fut le premier historien du débat identitaire russe.
Je ne comprends pas JJJ, vous voudriez voter à gauche et ne parlez jamais de Roussel.
Epicure en Corrèze voulait savoir ce qui allait sortir de l’agression russe en Ukraine. Hélas, il ne le saura jamais.
Mon hommage personnel au vieux Marcel.
@ RM, ne m’accablez point !… Je ne peux point être partout? Pour l’instant, j’envoie un mot durant la pause à l’Assemblée (17.21)… Mélanchon y fut pitoyable… Et j’attends Marine Le Pen ou ses sbires… JC Lagarde, F. Roussel et J-L Bourlanges ne furent pas mauvais, bien au contraire… ‘
@Pour saluer l’inoubliable Marcel CONCHE !
Lire ou relire son HERACLITE Fragments PUF Epiméthée 98, 496 pages, où il établit, traduit et commente ce qui reste de l’œuvre de l’Ephésien !
Un fragment dans la traduction de Conche, dont JiCé pourrait éclairer l’apparente simplicité : « Il faut savoir que la guerre est universelle, et la joute justice, et que, engendrées, toutes choses le sont par la joute, et par elle nécessitées. »
Dans son « Epicure en Corrèze », Marcel Conche écrit qu’il est « pro russe »…mais il ne donne aucune explication. Ce livre a été publié en 2014.
A quoi faisait-il allusion ?
Incidemment, Poutine est-il “pro russe” selon vous, Closer ?
le célèbre client russe de Freud;
À propos
En février 1910, un jeune Russe de vingt-trois ans, Sergueï Pankejeff, vient consulter Freud. Il souffre d’une névrose extrêmement grave qui le handicape jusque dans les gestes les plus simples de la vie quotidienne. Sa cure, qui va durer plusieurs années, déchaînera la passion des psychanalystes et rendra ce patient immédiatement célèvre sous le nom de l’homme aux loups. Ecrit alors que Freud est en pleine rivalité avec Jung, ce livre est surtout l’analyse d’un des rêves les plus importants de l’histoire de la psychanalyse, qui débouche sur la thématique de la castration et sur la reconstitution magistrale d’une scène – réelle ou non – à laquelle Pankejeff, alors âgé de dix-huit mois, aurait assisté et que Freud nommera plus tard scène primitive : le coït de ses parents, événement incompréhensible sur le moment et source après coup d’une terreur archaïque…
Et vous-même, étiez-vous Filloniste lors de la campagne présidentielle française de 2017 ?
Freud et la question de la guerre
David Benhaïm
https://www.cairn.info/revue-topique-2007-2-page-177.htm
FREUD
Dans Considérations actuelles sur la guerre et sur la mort, Freud déclare que nous descendons d’une lignée infiniment longue de meurtriers qui avaient dans le sang le plaisir au meurtre, comme peut-être nous-mêmes encore [7]
[7]
Ibid, p. 151.. L’homme originaire survit en nous, dans notre inconscient, inchangé. Le comparant aux autres animaux, il le qualifie de plus cruel et plus mauvais, pratiquant le meurtre comme quelque chose qui allait de soi.
Ce mot d’espoir emprunté par un bon français, RM : « continuer de croire qu’il fait beau quand il pleut »
Bàv en bleu et jaune… On a changé de billet, je crois,
Pour info, ci-joint un document officiel sur l’état statistique de la criminalité en France de l’année passée. Je sais bien que cela n’intéresse pas grand monde, mais tant pis,… Peut-être ma soeur ? En tout cas, des internautes spécialisés qui n’auraient pas directement accès à cette littérature qu’ils sauront prendre avec les précautions d’usage habituel.
https://www.aefinfo.fr/assets/medias/documents/5/1/516873.pdf
Puck, si vous passez par ici /
https://www.letemps.ch/suisse/ville-geneve-renseignee-heritage-raciste-colonial
Ah Renato, puisque vous êtes là:
Ah Mary S. puisque vous êtes descendue !… la Suisse serait mal barrée, vous y croyez, vous, aux « combats » de Jean Ziegler ?
https://www.lesoleil.com/2022/02/27/le-president-suisse-evoque-le-gel-des-avoirs-russes-e41162713930dcbef63d72e76bec7213
et alii a écrit:
Le roman relate les souvenirs qui ont profondément marqué la jeune Sophie, future comtesse, notamment le servage en Russie et l’usage du knout du général envers ses serfs. »
Ces souvenirs n’ont pas marqué que la jeune Sophie……
Bon, restons en là, comme vous dites,
bonne nuit
MS, je suis informe, merci. Cela dit, l’entreprise Nord Stream 2 était dirigée par Matthias Warnig, ex-membre de cabinet ministériel de la RDA. Gerhard Schröder occupait quant à lui le poste de président du conseil d’administration.
@MS, je suis informe, merci.
Oui, nous aussi.
Le business va devenir très compliqué avec la Russie, et même interdit pour tous les secteurs économiques dits stratégiques : énergie, télécoms, matières premières.
En France on attend de voir comment Total va appliquer une charte » éthique « .
La position de Total hier :
Je maintiens que cette mise au ban d’un Gergiev est stupide et ne grandit pas l’occident. Je note avec intérêt le rituel sasseurien, façon appelez moi S , ou MS , mais pas Marie, quoique nom et prénom soient faux. C’est un peu l’inverse du syndrome de Lamartine, qui, selon Faguet, appelait toutes ses bonnes Elvire. Je passe sur les idiots utiles de l’Islam. Bien à vous. MC
Le dément mc maintient que pour lui c’est la musique du reich au cure-dent et rien d’autre.
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