de Pierre Assouline

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La République des livres
« Les Misérables », divin livre de chevet de l’ayatollah

« Les Misérables », divin livre de chevet de l’ayatollah

Au fond, en un sens, cela devrait être rassurant pour la littérature de savoir qu’elle peut encore servir de prétexte. Qu’on a encore besoin d’elle comme alibi. Que certains la recherchent encore comme faire-valoir. C’est aussi la preuve de son existence, de son influence et de sa grandeur, un hommage du vice rendu à la vertu, même si ceux qui l’instrumentalisent ainsi sont parfois gens peu estimables. Je veux parler bien sûr des princes qui nous gouvernent. On se souvient de Giscard s’abritant derrière sa ferveur  pour Maupassant. De Mitterrand louant tout un panthéon littéraire Chardonne en tête. De Chirac se flattant de sa passion pour les lettres japonaises et chinoises. De Sarkozy se souvenant de ses enchantements à la lecture d’Albert Cohen (« Fallait-il s’emmerder au bord du lac de Genève pour y écrire Belle du seigneur ! ») et de Céline (le Voyage bien sûr, n’exagérons rien) pour mieux faire oublier son différend psychanalytique avec la Princesse de Clèves. D’Obama en campagne plongé dans la biographie de Lincoln. Seulement voilà : dans notre naïveté, nous avions crû que ce tropisme n’avait cours que dans un certain monde, le nôtre pour tout dire. Un démenti intéressant vient de nous êtes apporté par l’ayotallah Ali Khamenei, Guide suprême de la révolution islamique, poste le plus élevé en Iran auquel il a succédé à Khomeini, et partant, l’homme le plus puissant de ce pays.

Dans un portrait fourni que vient de publier la revue américaine Foreign Policy, et que le relais du blog The Literary Saloon nous a fait découvrir, l’auteur, lui-même dissident iranien emprisonné à Téhéran de 2000 à 2006 pour ses articles, nous apprend que l’ayatollah a toujours fréquenté des poètes et des intellectuels. Qu’il s’est nourri très jeune de romanciers persans. Qu’il a profondément étudié et traduit en persan l’œuvre du poète et critique égyptien Sayyed Qutb, inspirateur culturel  des Frères musulmans. Et qu’il a un goût prononcé pour les classiques de la fiction mondiale : Tolstoï, Cholokhov , Balzac, Michel Zévaco. Mais celui qu’il place au plus haut, au-dessus de tous les autres, c’est Victor Hugo. Celui des Misérables, un livre qu’il met au-dessus de la Divine comédie et des Mille et une nuits et, tout simplement, de tout ce qui a été écrit dans l’ordre du roman. Il y voit un traité de sociologie, un livre d’histoire, un roman d’amour, un essai critique et même « a divine book », entendez-le comme vous voulez, dans la bouche de celui que son turban noir désigne comme  seyyed, c’est à dire descendant du prophète. Ce serait intéressant que quelqu’un se penche sur le cas pour décrypter la lecture qu’a pu en faire l’ayatollah, et ce qu’il en a tiré de « divin ».

Par le passé, il lui est arrivé de trouver des armes dans les romans de Howard Fast (Spartacus, vraiment ?) ou dans les Raisins de la colère de Steinbeck pour critiquer le capitalisme et la démocratie à l’occidentale, ou dans la Case de l’oncle Tom pour dénoncer l’instinct génocidaire et esclavagiste des Américains. Il a beau être un religieux de stricte observance, surveillant en chef de l’application de la chari’a, on se dit qu’il doit être possible de parler avec un hugolien pur jus. Mais il n’a pas dû aller assez loin dans son interprétation des Misérables, ni pousser au-delà son exploration de son hugolâtré. Car c’est bien le même homme qui, outre sa détermination à rayer Israël de la carte et ses habitants avec, pardon : « éradiquer la tumeur cancéreuse », fut le plus farouche et durable artisan du contrat, pardon : de la fatwa, lancé sur la tête de l’écrivain Salman Rushdie , « apostat dont le sang pourrait être versé impunément », pour avoir écrit un roman intitulé Les Versets sataniques.

Cela dit, tout cela nous fait penser aussi que, s’il y a bien un haut responsable politique qui n’a pas jugé bon invoquer, voire évoquer de biais ou même indirectement sans le faire exprès, des écrivains ou des romans de chevet, et pourquoi pas la littérature, c’est bien le président Hollande. On sait que la culture est le cadet de ses soucis. Son indifférence à son endroit est absolue, la baisse historique du budget du ministère concerné en témoigne. On dira que lui au moins ne fait pas semblant. On en viendrait presque à le regretter. Car si il en soufflait au moins le souci aux rédacteurs de ses grands discours, ce serait juste un tout petit moins méprisant pour elles et pour eux. On pourrait même faire des suggestions, histoire de l’aider, mais à la réflexion, on ne voit pas comment car rien, dans sa biographie comme dans son action, ses écrits, ses déclarations, ne donne prise sur ce plan-là. A croire que pour lui, cela n’a jamais existé.

(Photo et dessin extraits du catalogue de l’exposition sur Les Misérables en 2009 à la Maison de Victor-Hugo à Paris, pour les 150 ans de la parution du roman)

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commentaires

545 Réponses pour « Les Misérables », divin livre de chevet de l’ayatollah

rose dit: à

hamlet dit: 26 août 2013 à 15 h 37 min

suis antépénultième, merci. C’eut pu être pire.

renato dit: à

Et… naturellement il est inutile de compter sur une explication vulgarisée… ou un truc simple du niveau, « tu coupes une tarte en quatre parties égales et voilà 4/4 ».

kicking dit: à

oh, ça, les spécialistes en trucs simples valent bien ceux en vraies gens

maintenant, s’il faut ouvrir un blog tumbler pour économiser l’adoucissant non testé dermatologiquement ..

rose dit: à

>hamlet
mesures mathématiques
( c’est l’histoire d’un fils qui avec la pointe de son nez sert de verticale à son père pour ses mesures (il trace des routes dans la montagne, avec les ponts que cela nécessite pour les ravins)juste pour vous situer. Donc son père l’appelle, son fils, Point zéro).
– Cet après midi, tu as failli me faire tromper de sept secondes ! dit Pa
– C’est quand l’aigle a pris son virage, dit Lou d’un air contrit.
– Quel aigle ? demanda Pa qui n’avait rien vu car il ne s’occupait jamais de ce qui se passait autour de lui.
– L’autre bout de la verticale, dit Lou. J’ai été obligé de loucher pour suivre le virage de l’aigle. Et cela m’a fait bouger le nez vers la gauche.
– Je n’avais pas besoin de verticale, dit Pa.
– Je croyais, dit Lou. Tu t’en es aperçu tout de suite ?
– Oui, dit Pa : la troisième arche Nord du pont ne rencontrait plus la troisième arche Sud sur le quatrième pilier. Le quatrième pilier restait tout seul au milieu du ravin. Et les deux morceaux du pont restaient suspendus…juste à sept secondes l’un de l’autre.

in Histoire de Lou
Jean Proal

rose dit: à

Ceci en lien avec le père et le fils tagués sur le mur qui se prennent la tête, chacun d’eux, dans les mains.

D. dit: à

Je suis favorable à une baisse notable des salaires des enseignants, tout simplement parce qu’ils sont très nombreux et que pour les quelques heures qu’ils font par semaine, leurs vacances scandaleusement longues (tout ça comparé aux autres professions), le peu de responsabilités (directes, mais il y en aura toujours qui vous chanteront qu’ils ont d’immenses responsabilités indirectes, alors que mon boulanger qui fait son pain a lui la responsabilité de nourrir la population, ce qui n’est pas rien) qu’ils ont, eh bien, je ne ferai pas de longues phrases pour rien, mais franchement on peut les payer moins, ils ne seront nullement en danger.

D. dit: à

Lou, c’est typiquement le genre de prénom que je déteste. Ça se veut loup, mais c’est mièvre au possible, rien avoir avec les dents du loup.

D. dit: à

Je ne suis pas là pour donner mon avis sur tout à l’emporte-pièce, comme beaucoup le font ici, mais la liste d’hamlet est franchement navrante.
Bouguereau ne pense pas. Qui serait capable de résumer en 30 secondes la pensée de Bouguereau ? Il n’y en a pas. Ce ne sont que des histoires de pénétrations et de gode-ceinture, mal écrites en plus, pleines de fautes, le genre de bonhomme qui ne prend même pas la peine de se relire alors qu’il a des pronlèmes avec l’othographe depuis tout petit. nzvrant.

le mono dit: à

petite bande
Pas étonnant que ça me les brise alors. Classique.

le mono dit: à

> Pas étonnant que ça me les brise alors.
(Les espoirs)

tentative qu'on évitera de dire constatalamiablement votre dit: à

Le Forçat innocent

Solitude au grand coeur encombré par des glaces,
Comment me pourrais-tu donner cette chaleur
Qui te manque et dont le regret nous embarrasse
Et vient nous faire peur?

Va-t’en, nous ne saurions rien faire l’un de l’autre,
Nous pourrions tout au plus échanger nos glaçons
Et rester un moment à les regarder fondre
Sous la sombre chaleur qui consume nos fronts.

Jules Supervielle

le père Goriot dit: à

Moi c’est mes deux poires de filles qui me brisent non le cœur mais le vermîcelle.

rose dit: à

moi non plus renato je ne suis pas ayatollah et je dors ainsi parfois aussi

merci des journées entières dans les arbres je l’ai vu ce film iranien grand moment avec des vrais gens, je le sais elle part mais c’est pas de choix

à plus
je vais lire
farcis / lavage des tapis / poivrons / congélation
l’été touche à sa fin avec une brutalité jamais constatée

un parlait à un autre de la soupe au pain qu’il lui avait fait manger. Ma grand-mère la faisait. C’est une soupe mallorquine. Je l’ai appelée la soupe du pauvre. Il faut l’apprendre – à la faire, je vous donnerai la recette quand je l’aurai.

Don Vito dit: à

Misère !

rose dit: à

le père Goriot n’a jamais songé un instant que ses filles étaient des poires

le prénom de Lou dans l’histoire est en lien direct avec un grand loup jaune (et vieux je crois avoir compris) mais là il est attribué à un jeune garçon

>D vous vous morfondez humeur de chien vous avez

Le père Goriot dit: à

(Oui mais en fait je suis pas vraiment le père Goriot)

rose dit: à

merci

hamlet dit: à

rose vous connaissez cette histoire :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Barom%C3%A8tre_de_Bohr

la physique du 20è siècle recèle un nombre d’histoires vraies qui feraient pâlir d’envie plus d’un romancier.

si à la place des Misérables les ayatollahs lisaient les histoires des physiciens cela changerait leurs perspectives sur ce monde.

vous connaissez celle de Schrödinger ?

JC..... dit: à

Hamlet !
Pour une chatte, le coup du chat ?

tentative qu'on évitera de dire scrupuleusement votre dit: à

sur le mot expérience
une référence de J.C. MArtin dans plurivers où, dans le chapitre Hume inhumain ,il évoque Citizen Kane, et où il insiste sur »le péril de l’experiri »:il s’agira bien plus du monde de l’abjection, de la déjection d’un bric à brac informe avec des degrés d’expériences plus ou moins lucides , plus ou moins intrépides »
adieu

Deneb dit: à

Ce qui serait terrible, c’est que Bérénice soit enseignante. Ce serait terrible.

Deneb dit: à

Rosalie, je n’aime pas du tout non plus.

elle dit: à

C’est tout ?

elle dit: à

Deneb n’est pas crédible.

groupie d'hamlet dit: à

Niels Bohr avait accroché, dit-on, un fer à cheval au-dessus de sa porte. A un ami qui lui demandait un jour « comment, tu ne va pas me dire que tu es superstitieux ? », N. Bohr répondit : « Non, mais il paraît que ça porte bonheur même à ceux qui n’y croient pas ! »

elle dit: à

Tous les commentateurs, un jour ou l’autre, directement ou non, ont traité TKT de con. Sauf Barozzi. Etrange.

il dit: à

baroz manque de courage et/ou de discernement.

elle dit: à

Le dernier message de JC remonte à 21 h 07. Chacun peut le constater.

John Brown dit: à

Je suis favorable à une baisse notable des salaires des enseignants (D)

On pourrait aussi mettre les enseignants à faire du trafic de drogue dans les cités et mettre à leur place les jeunes des cités, ils en auraient autant à dire, de l’utile et du vécu, et en plus ils auraient le contact.

elle dit: à

John Brown me fait rêver.
Mes yeux se ferment.
Ah, si j’étais rose… je lui écrirais un poème d’amour.

il dit: à

je crois qu’elle dort

elle dit: à

Je vois renato en songe…
Il a une chaussette dans chaque oreille.
C’est beau.

John Brown dit: à

Ah, si j’étais rose… je lui écrirais un poème d’amour. (elle)

Pas la peine. Il y a beau temps que les poèmes d’amour, je me les écris moi-même, c’est plus sûr. Snif

elle dit: à

Le plus joli garçon de tous, c’est JC. Mais renato est beau à sa façon. Comme Chaloux.

Mme Michu dit: à

un truc simple du niveau, « tu coupes une tarte en quatre parties égales et voilà 4/4 »

AAAA American Association Against Acronyms AAAA c’est vraiment trop tordant

elle dit: à

Il y a beau temps, il y a beau temps…
Ô toi que j’eusse aimé. Ô toi qui le savais.

il dit: à

elle déraille

elle dit: à

Dieu que tu es érogène, Eugène.

elle dit: à

HORREUR !

elle dit: à

u. a des canines jaunes !

il dit: à

elle s’agite
qu’est-ce que j’ai fait de son sédatif ?

John Brown dit: à

Je suis favorable à une baisse notable des salaires des enseignants (D)

Et si on tuait tous les enseignants et qu’on les remplace par des chômeurs ? Seulement, faudrait faire ça avant la fin du mois d’août, comme ça pour la rentrée Hollande pourrait annoncer qu’il a réussi à renverser la fameuse courbe.

elle dit: à

John ! Attends… attends Delpla.

John Brown dit: à

Je suis favorable à une baisse notable des salaires des enseignants (D)

Sans aller jusqu’à les tuer, on pourrait commencer par les remplacer par les chômeurs, et les utiliser comme figurants dans un super-remake des « Misérables » avec Depardieu. Après ça, on pourrait les réutiliser comme figurants dans une reconstitution de 148/18 à balles réelles.

elle dit: à

Est-ce Court qui frappe à l’huis ?
Dites-lui que je me meurs, que nous sommes toutes mortes.

John Brown dit: à

Dieu que tu es érogène, Eugène. (Elle)

Arrête, poussin, je craque

elle dit: à

TKT, que fais-tu là ? Sois sage, petit démon.

elle dit: à

Pas par là, Thierry, pas par là ! Calme-toi.

Jaune Brun dit: à

Qu’elle crève.

renato dit: à

« Et si on tuait tous les enseignants et qu’on les remplace par des chômeurs ? »

Tuer les enseignants ?! quel manque de savoir-vivre ! Il faut les envoyer dans des champs de rééducation : qu’ils désapprennent ce qu’ils ont appris afin qu’ils puissent apprendre à désapprendre (aux futurs enseignants)… etc.

tentative qu'on évitera de dire scrupuleusement votre dit: à

ne pas confondre apprendre, désapprendre,réapprendre, mésapprendre
il y a là un guet apens – er à se (dé) prendre

John Brown dit: à

qu’ils puissent apprendre à désapprendre (aux futurs enseignants)… etc. (Renato)

Moi, depuis que j’ai désappris d’apprendre, je me sens léger

Josette dit: à

John Brown dit: 26 août 2013 à 22 h 41 min
je me sens léger

Ben mon colon !

Hans Braun dit: à

entative qu’on évitera de dire scrupuleusement votre dit: 26 août 2013 à 22 h 40 min
ne pas confondre apprendre, désapprendre,réapprendre, mésapprendre

C’est très vrai.

John Brown dit: à

A défaut de baiser les retraites, on peut toujours baiser les retraitées

Hans Braun dit: à

on peut toujours baiser les retraitées

Sauf Janine !

Les Brandouilleurs de Malicornay dit: à

Jone mon vieux gars, pour être dans le sujet, je te garantis d’une chose : faut pus de République et faut pus d’études. Chez nous en Boischaut, le train de Limoges s’arrête pus à Eguzon, y’a pus de maison d’école, y’a pus de maîtresse. Eh bin bon dieu, ça nous fait comme la cocuë aux canes, on est pas pus misérables, par le fait : les gamins vont bientôt aux bêtes, aux patates, et à cabardocher les écurieux, voilà l’histoire.
On a même mis en bourrée d’ici la chanson des Bretons :

Mon père couche avec ma mère,
Ce n’est pas par agrément,
C’est pour avoir un p’tit frère
Pour mener les vaches aux champs.

Deneb dit: à

J’ai déjà rêvé de renato, mais c’était des bananes, pas des chaussettes.

Deneb dit: à

Sans aller jusqu’à les tuer, on pourrait commencer par les remplacer par les chômeurs, et les utiliser comme figurants dans un super-remake des « Misérables » avec Depardieu. Après ça, on pourrait les réutiliser comme figurants dans une reconstitution de 148/18 à balles réelles

trop gras, trop lisses, trop beaux. on y croirait pas.

Deneb dit: à

(dans les oreilles)

Deneb dit: à

J’ai fait un songe, tout à l’heure sur mon canapé de cuir fauve. Je peux vous dire qu’il y a une créature quasi-angélique ici qui a un grand pouvoir. Il est créé, non divin, mais très fort et puissant.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…j’ai entendu dire,…que même à rien faire dans les vraies usines aux salaires minimums,…les chômeurs paieraient leurs taxes,…
…comme les enseignants à faire des repris de justice,…pour en mettre de leurs héritiers à Bourdieu,…
…les écoles et usines comme prisons,…çà nous feras des  » incroyables – rentiers « ,…

…Celine,…Debord,…vos morts à crédit  » misérables utopies « ,…
…vos héritiers vous regardent du haut des pyramides,…

…les enfants à pharaons lumières d’incestes,…aux professions offshores,…aux eldorados des Costa de Sol,…
…le change du pétrole,…les génies en herbes,…Oh !,…les vaches,…etc,…

Elena dit: à

à propos d’ayatollah, de croyance, de dogmes, , de châtiments, etc. (in the name of the triumph of an economic doctrine whose unsoundness is already manifested in the fact that it requires human sacrifice for its realization), je me demande si l’on a recueilli les confidences d’Olli Rehn sur ses lectures romanesques ?
Probablement pas d’œuvres françaises, alors quoi ? Les paris sont ouverts :
Mon amie Flicka ?
Les Raisins de la colère ?
A Modest Proposal ?

Les Brandouilleurs de Malicornay dit: à

Mon gars Dénèbe, on la connaît la créature, c’est pas il c’est elle et c’est pour elle, la Christiane, qu’on vient de temps en temps, voir si elle communique. Dites-lui bien qu’on peut l’accueillir comme Not’ Dame Fadette quand elle veut.
Non, on est pas misérables, à Malicornay. On est quasiment en eau-tare-scie, comme ils disent. On fait un peu de maïs et d’herbe, la légume, la pomme de terre, du poulet, de la pintade, du fromage, du cochon et du veau, même qu’on en vend un peu du veau, malgré la concurrence aux Espagnols. C’est plutôt l’épicerie qui coûte, sel et poivre et moutarde et pâtes et vin, mais sinon on congèle, veau et cochon et la légume, à cause qu’on paye pas cher l’électricité pasqu’ils nous ont noyé le vallon de la Creuse depuis Crozant jusqu’au barrage, en 25. On a même encore droit à la lambique comme bouilleurs de prune. On fait le pain dans le four à Feuillade. On fait presque tout, m’as-tu compris ?

On fait des fêtes. Pour la Saint-Lu à Bonnu, on était invités, on a aidé à monter un éléphant en charpente et maçonnerie légère comme celui à Hugo à la Bastille de Gavroche et des mômichards. Voilà ce que j’avais à dire, mon gars Dénèbe, et je te souhaite la bonne nuit. A Djone (le Dédé Villeneuve m’a dit qu’il faut dire comme ça), aux autres aussi.

J’ai oublié : ce qui coûte, en plus de l’épicerie, c’est le gazouèle, ah les salauds !

JC..... dit: à

Partis en mer dans la nuit. Ce message sera le dernier envoyé de notre navire, l’Incompétent, qui s’apprête à débarquer en Syrie le Commando des Humanistes RdL, groupe super-entraîné à la terrasse du Bullier.

Nous serons les premiers V.C. (vrais cons) à nous mêler à une guerre civile qui ne nous concerne pas, attendant les Alliés joueurs : USA, GB, F, Monaco, les Quartiers du 93, Al-Quaïda, Closerie des Lilas…

Vous avez aimé l’Afghanistan ? le Koweit ? l’Irak ? la Libye ? …Vous allez adorer la Syrie !!!

des journées entières dans les arbres dit: à

Merci Renato.
JC, il se peut que cette guerre nous concerne dans très peu de temps.
Vous connaissez les goûts littéraires de Bachar el-Assad ?

JC..... dit: à

Les goûts littéraires de Bachar ? « Les Mémoires d’un âne ? »

des journées entières dans les arbres dit: à

Sergio,
Un de vos messages est resté sans réponse.
La mienne reste bloquée dans les tubes.

le lien sur « la petite histoire du mètre » étalon ne passe pas.
Sais pas pourquoi. Pourtant Delambre et Méchain, c’était pas des nazes.

Bonne journée
Va falloir mettre les bouchées doubles, y’a encore plein de nouvelles taxes qu’il va falloir payer. C’est ça JC être chargés comme des ânes.

Bloom dit: à

Passou, comment pouvez vous dire que Richard Ford ne mérite pas d’être connu…? J’ai eu l’occasion de le rencontrer, brièvement certes, dans cette librairie de la rue Princesse que nous aimions tant, avant de poursuivre la discussion dans un café du Bd St Germain où j’ai eu le privilège de passer quelques heures en compagnie de ce vrai gentleman, très curieux de tout, de Paris, des magasins de cigares du quartier latin, du sort fait aux profs d’anglais dans le secondaire, etc.
J’ai aussi le souvenir d’une émission de la BBC, The World Book Club, où il commentait son grand livre The Sporstwriter et levait le voile sur des pans entiers de sa vie personnelle, de façon fort pertinente, souvent drôle, parfois tragique, mais toujours avec une certaine auto-ironie exprimée dans cet accent légèrement traînant (drawl) si caractéristique des locuteurs originaires du Deep South.
Un être puissamment authentique et accessible, à mille lieux des trop nombreux affectés qui peuplent la profession de ce côté-ci de l’Atlantique. Et surtout un grand écrivain.

JC..... dit: à

Passou, vous devriez avoir honte de ne pas rouler pour Ford…

Carabas de Charabia dit: à

renato dit: 26 août 2013 à 14 h 23 min
Bon, en tant que libertarien

Ce connard de libertarien oublie juste de préciser que sans l’état providence il n’aurait rien à bouffer.

renato dit: à

@ Carabas de Charabia

Ce n’est pas parce que vous vivez de subventions de l’État que tout le monde vit de subventions de l’État.

Cela dit, vous devriez apprendre à porter des preuves lorsque vous affirmez sereinement une sottise.

Carabas de Charabia dit: à

Le libertarien sur son blog…

« Si j’étais un objet, je serais une cruche. »

C’est fait.

J.Ch. dit: à

à Bloom 7:54… je confirme pour Ford, son dernier roman paru « Canada » est vraiment excellent

renato dit: à

Ah ! Carabas de Charabia, mais moi je le sais, tandis que vous n’êtes qu’un crétin qui s’ignore…

Carabas de Charabia dit: à

En tant que cruche, tu fais le service au rez-de-chaussée?

renato dit: à

Voilà que j’ai le bon diagnostique.

Carabas de Charabia dit: à

Moi aussi je fais le bon diagnostic.
Il n’y a aucune honte à être serveur.

renato dit: à

@Carabas de Charabia, Vous devriez vraiment apprendre à porter des preuves lorsque vous affirmez sereinement une sottise.

bérénice dit: à

Comment ne pas être à une manie près: crypto, mono, mytho, clepto, eroto, poto, patroto.

Carabas de Charabia dit: à

Comment peut-il en être autrement?

bérénice dit: à

Jean-Charles j’approuve votre choix auquel vous pourriez ajouter « pourquoi n’ai-je pas tué Philippe » un thriller troué d’éléments sociologiques à mille lieux des constats convenus, le tout saupoudré d’humour ravagé, un indispensable en vente chez tous les bons libraires.

bérénice dit: à

Carabas, vous situer trop loin des réalités vous conduirait tout droit au danger dangereux aussi dans le registre du conseil la nécessité de garder en mémoire les écueils du psychisme humain trop humain (que je ne n’ai pas lu) s’inscrit clairement.

court, dit: à

Ce gout pour les Misérables de la part du Sultan Mourad de service m’a tout l’air d’etre du cinéma pour l’Occident.De l’usage de la littérature pour rendre un dictateur sortable…Je rejoins ici Clopine. C’est triste pour Hugo.
MC

christiane dit: à

La littérature comme alibi ou… sous influence… Plusieurs pensées en lisant ce billet. Celle qui fait de la littérature un alinéa d’un CV : qu’est-ce qu’il (elle) lit ? Quels sont les livres qui ont « changé » sa vie ? Questions adressés aux politiques, oui, mais pas seulement. Les réponses sont souvent trompeuses. Il est facile de se dire « grand lecteur » d’un écrivain, autre chose est de l’avoir vraiment lu et relu et interrogé ! Ne pas répondre à cette question est-ce signe de pauvreté intellectuelle ou de discrétion ? Tout jugement de valeur est alors un non-sens. Peut-on ignorer la « fiche-culture »(internet y pourvoie), les condensés culturels, « révision obligée » pour les potaches de ce monde factice qui se pavanent à des grands soupers ou se croisent dans les commentaires des blogs culturels ? Donc une première piste pour l’ironiste. La réalité qui concerne le sens des valeurs n’est pas dans ce préfabriqué. Il est facile de se méprendre à son sujet.
La deuxième, douloureuse et sans réponse, est celle de la culture littéraire et artistique des grands prédateurs, criminels, tortionnaires qui ont fait et continuent de faire de notre planète un patchwork de charniers, de lieux où l’humain est torturé, détruit. Et là, comme on aimerait que ceux-là n’aient pas apprécié les écrivains que nous aimons, les musiciens qui nous transportent d’allégresse, les artistes qui nous laissent éblouis, mais c’est comme ça… et un grand vertige nous saisit quand on y pense. On tombe dans le vide… Cela traque en nous la folie, le mal, la désespérance. Sommes-nous infaillibles ? Et le ton enjoué du billet n’efface pas le tragique de la pensée.
Que reste-t-il ? A la suite de Baudelaire, E.Poe et tant d’autres, tenter comme M.Leiris de « mettre son coeur à nu, écrire ce livre sur soi-même où serait poussé à tel point le souci de sincérité que, sous les phrases de l’auteur, « le papier se riderait et flamberait à chaque touche de la plume de feu » ?

La chance des blogs comme celui-ci – mais pas seulement- est peut-être d’avoir accès sous cette marée de pseudos à des paroles venues de loin, déchirant les conventions, les faux-semblants. Des pépites se cachent dans ces batailles.
Sans toujours intervenir, je lis avec attention dans cet espace de liberté, ces mots qui tombent là, de jour ou de nuit, quand les comédiens ont déposé leur masque de servitude et que les lumières de la rampe s’éteignent. Là, peut-être, des esquisses de réponses aux problèmes graves soulevés par la lecture de ce billet et un accès à l’ultime secret des êtres. Celui qui refuse le joug qu’impose la conscience et ses déterminismes au delà des impulsions les plus fortes qui incitent à jouer les uns contre les autres.
Il reste la pensée, affranchissement de toute dépendance, libération de tout ce préfabriqué. Et cette solidarité humaine qui nous lie les uns aux autres dans cette vie difficile et souvent opaque…

TKT dit: à

Marc Court, Victor Hugo me semble au dessus d’une telle récupération.
Dictateur ou ministre fasciste ne veut pas dire inculte; petit rappel d’au moins deux Politiques malsains ayant fait des études de Lettres: Mao et Goebbels. Il faut rappeler que Joseph Goebbels passa son doctorat en Lettres sur un auteur Juif et, que par la suite arrivé au pouvoir, il essaya de faire disparaitre la trace de son choix pour écrire son Doktorarbeit.
Je suis quand même étonné que le chef religieux et dictateur Iranien, ait le temps de lire « Les Misérables ».
Ce roman avec « Notre-Dame-de-Paris », fut porté des centaines de fois à l’écran, de par le monde, il doit bien y avoir une version iranienne en farsi, la terre entière connait l’histoire des Misérables. Choisissant ce titre, Khomenei ne fait qu’un bon travail de P.R./R.P.

bouguereau dit: à

Je suis quand même étonné que le chef religieux et dictateur Iranien, ait le temps de lire « Les Misérables »

..la litterat’hure c’était déjà un truc de gonzesse avec bonniche et de pédé sans moutard maintenant c’est un truc pour feignasse en rtt avec crèche payé par jicé..pas de bigue manadgeur
..je crois que c’est la charge la plus dure et la plus imparabe vontraube, elle est mortelle, t’es un atila épicétou

John Brown dit: à

De l’usage de la littérature pour rendre un dictateur sortable (Court)

Pour l’immense majorité des Iraniens et des Musulmans Chiites, Khamenei n’est en rien un « dictateur » . Ce jugement est typiquement un jugement d’Occidental. Débarrassons-nous de nos oeillères.

bouguereau dit: à

les potaches de ce monde factice qui se pavanent à des grands soupers ou se croisent dans les commentaires des blogs culturels ?

des tonneau de chambertin qui ne donnent même pas mal a la tête..des culs profond dopé et infatiguabes..des tête a claque qui en redemande..l’ayatolla y peut sles carrer ses 60 vierges..

bouguereau dit: à

Un être puissamment authentique et accessible, à mille lieux des trop nombreux affectés qui peuplent la profession de ce côté-ci de l’Atlantique. Et surtout un grand écrivain

pour vanter et mettre au pinacle t’as toujours rien trouvé dmieux que d’t’assoir sur le français..affranchis toi un peu kabloom !

bouguereau dit: à

Débarrassons-nous de nos oeillères

si t’avais parlé des plugs dans l’cul on aurait dit que t’étais qu’un populiss..on voit que tu sais soigner ton image jean marron

u. dit: à

Khamenei ne s’intéresse pas à la littérature occidentale mais seulement au message simple qu’il croit pouvoir tirer de sa lecture: ces romans présentent les déshérités de l’Occident, de Cosette à l’Oncle Tom.

L’Islam de ces demi-intellectuels modernes saisit ces personnages au travers d’une grille idéologique qui se sert de signifiants anciens: les déshérités sont les « mostazafîn », qui sont opprimés par les ‘taghûti », les sectateurs du taghût, la richesse idolâtre. Le néo-shiisme est le nouveau message libérateur universel.

Le billet fait allusion aux traductions de Qutb par Khameini, mais l’article de Ganji indique que Khamenei « had strong ties to Jalal Al-e Ahmad and Ali Shariati, the two most influential intellectuals of the prerevolutionary period ».
Al-e Ahmad est un intellectuel très remarquable (aussi remarquable que sa femme, l’écrivain Simin Daneshvar, morte l’an dernier), mais Shariati était un idéologue redoutable, formé à l’université française (doctorat avec Gilbert Lazard, qui a été un des grands iranisants !)
(Le « sociologue » Bani Sadr aussi, ce n’était pas mal…)

Bien que Shariati ait été anti-clérical, le milieu des clercs comme Khamenei a été très marqué par ses idées.
Shariati, c’est le shiisme revu après avoir lu Durkheim et célébré Fanon.
L’islam est une « idéologie », concernée par ce monde (in jahâni), et le shiisme de la révolte (pas le shiisme d’Etat) est conçu comme un parti (il a écrit un texte, « Shieh, Yek Hezb-e Tamam », le Shiisme un parti total).
C’est quelqu’un qui ponctue ses discours de « Cheh bayad kart? », « Que faire? ».
Une sorte de shiito-léninisme, un monstre.

Aujourd’hui, le monde du bazar (les bazari) est plus capitaliste que jamais, mais cette rhétorique « révolutionnaire » reste omniprésente chez Khamenei.

Ce n’est pas un lettré, à la différence de Khatami.

bouguereau dit: à

mais Shariati était un idéologue redoutable, formé à l’université française

ha t’as vu kabloom comment qu’on honore son pays !.. même jicé contresigne que c’est dla high tech..c’est des patriotes eux

bouguereau dit: à

C’est quelqu’un qui ponctue ses discours de « Cheh bayad kart? », « Que faire? ».
Une sorte de shiito-léninisme, un monstre

t’es bête ou quoi zouzou..c’est vrai depuis les frères..là t’as pas été bien formé en france ça se voit

u. dit: à

Quelqu’un est encore venu me casser les pieds avec l’Islam tolérant.

Dans les conditions actuelles, l’Islam n’est tolérant que lorsqu’il est très minoritaire et soumis à une loi démocratique qui s’impose à sa vie quotidienne et familiale.

Lorsqu’il devient localement majoritaire et que l’Etat est affaibli, on a ce qu’on appelle un problème.

L’observation du comportement des populations qui y sont confrontées est intéressante: on peut distinguer la conversion de fait (le fameux « baisser les yeux »), la résistance (suicidaire parce qu’individuelle) et, quand les moyens sont là, la fuite (qui, par un effet mécanique, renforce encore l’homogénéité des petits islamistan).

Problème insoluble dans l’état actuel de notre culture politique?

bouguereau dit: à

hugo c’est cousu de fil blanc évidemment et je persiste, ça lui aurait évidemment plu et il aurait pus trouver de tas de raisons..notamment celle dont kabloom se gausse d’entendre que sa civilisation occidentale (américaine les zautes c’est des guignols) est « inferieur »..non mais kurkurkurk quoi

hamlet dit: à

Monsieur Court cette récupération n’est pas triste, elle est inévitable.
Tous ces martyres de la commune, Gavroche est un martyre, il se sacrifie pour une cause qui le dépasse, pour un idéal qui transcende les hommes.
Les ayatollahs savent ce qu’est un martyre.

A la limite je préfère cette récupération que celle de nos cultureux français qui se sacrifient corps et âme pour tous les damnés de la terre sur la grande scène de la culture française.

A moins que vous préfériez le succès commercial de la comédie musicale qui s’est jouée à Broadway, à guichet fermé pendant plus de 20 ans!!!

hamlet dit: à

Désolé Monsieur Court mais s’il faut choisir entre Broadway et Téhéran y’a pas photo : vaut mieux pour Hugo d’être entre les mains d’un ayatollah.

hamlet dit: à

u. et à Broadway ils s’intéressent à quoi selon vous ?

bouguereau dit: à

la littérature c’est aussi le cloaque verdâtre indispensable à la survie de la goule gluante qui barbotte dans son ressentiment comme keupu..

Carabas de Charabia dit: à

hamlet dit: 27 août 2013 à 11 h 15 min

Comprenne qui pourra…

bouguereau dit: à

vaut mieux pour Hugo d’être entre les mains d’un ayatollah

tu penses comme un seuqueur de quignon trempé dans la pisse au fond dton égout keupu ..hugo y’est aussi avec une grosse main sur l’cul des putes..vu qu’y en a des jeunesses malheureuses et des pures avec gros nibes etc.. »rien ne réussit comme le succés »

hamlet dit: à

boubou ce que je veux dire c’est que les Misérables, aujourd’hui ça ne nous parle plus.
ou alors ça nous parle comme ça parle à ceux qui vont voir la comédie musicale à Broadway, ils attendent de voir l’apparition de Marie Antoinette parce qu’ils croient que la commune c’est 1789.
les personnages d’Hugo nous sont aussi lointains et étrangers que les chevaliers du moyen âge où les types qui partaient à la guerre en 14 : c’est des extra terrestres.
qui aujourd’hui, parmi nous irait se faire tuer pour un idéal? Monsieur Assouline? personne!

par contre boubou, un ayatollah ça lui parle : la Commune il sait ce que c’est, la commune c’est son quotidien.
quand un ayatollah lit la scène de Gavroche il comprend ce que nous, nous ne pouvons plus comprendre.

hamlet dit: à

boubou, je t’avertis, si tu le prend comme ça je vais te démontrer par a + b qu’entre un ayatollah et toi le plus crétin des deux n’est pas celui que tu penses. cherche moi et tu vas me trouver crétin que tu es.

Carabas de Charabia dit: à

hamlet dit: 27 août 2013 à 12 h 11 min
cherche moi et tu vas me trouver crétin.

Certes.

hamlet dit: à

ah comme elle est belle notre supériorité morale!
qui d’autres que nous auraient droit de lire Hugo ? personne !
Victor Hugo a écrit pour nous, nous les gens de Bien, nous le poste avancé du progrès humain et de la civilisation.

vous savez quoi : envoyez une photo de groupe, de vous tous, avec Monsieur Assouline au milieu, que je l’accroche dans ma cuisine, histoire de m’enorgueillir un peu d’appartenir à votre monde.

Carabas de Charabia dit: à

hamlet dit: 27 août 2013 à 12 h 52 min

Charabia, encore, toujours, sans fin.
Vocation du charabia.

des journées entières dans les arbres dit: à

A toute vitesse ( pensez bien, time is money now, plus que jamais)

« J’ai égaré ma fille.

Je suis retourné à l’endroit où je l’avais laissée, elle n’y était plus.

J’ai cherché partout.

J’ai fouillé les forêts, j’ai sondé les lacs, j’ai passé le sable au tamis, j’ai cardé les nuages, j’ai filtré la mer…

Je l’ai retrouvée.

Elle a bien changé.

Je l’ai à peine reconnue.

Elle est grave, elle est sérieuse, elle dit des mots qu’elle ne disait pas avant, elle parle comme un livre.

Je me demande si c’est vraiment elle.

Tu étais charmante et drôle.

Elle est devenue une dame grise, sérieuse comme un pape.

Elle est sévère, elle plaisante moins, elle est dogmatique, autoritaire, elle aime bien faire la morale aux autres.

Les autres, ceux qui ont toujours tort.

Tu t’habillais fort joliment de couleurs vives, tu n’avais pas peur d’être excentrique, même parfois extravagante, tu dénichais aux puces, pour une misère, des fringues étonnantes.

Elle ne se maquille plus. Elle est toujours belle, elle ressemble à un officier de l’Armée du Salut.

Maintenant, elle porte du classique, des vêtements sombres, couleur muraille. »

Je vais aller chercher ce livre de JL Fournier,  » La servante du seigneur » pour pouvoir connaitre aussi la réponse de sa fille.

TKT dit: à

Hamlet, la comédie musicale « Les Misérables » est au départ une œuvre française. Puis passage du channel, dans ce théâtre qui se trouve, dans Soho, sur la place aux sept quadrants d’horloge. Au vu du succès à Londres, la comédie musicale est passée à Broadway, puis se termina en film à Hollywood. Très belle carrière, j’espère que les auteurs de la musique et du livret, ont été payés, ce qui n’est pas évident quant aux droits d’auteur en matière de scène américaine. Michel Serrault n’avait jamais touché de droit d’auteur, pour « La Cage aux Folles » jouée à Broadway, pendant plus de 20 ans.
Quant à « vaut mieux un ayatollah que Hollywood », j’aimerais que vous développiez. Hollywood sait mieux faire qu’ailleurs, quand il s’agit de grandes productions, so what ? Penser qu’à Hollywood, les gens qui travaillent, dans le cinéma, sont tous des citoyens Américains nés aux USA, me parait tout à fait une erreur.

renato dit: à

Il faut voir Traube si Jean Poiret a payé les droits à Stanley Donen…

Bloom dit: à

l’Islam tolérant.
___
De quoi parle-t-on.? D’Islam en tant que dogme? société? culture? Tolérant de quoi, de qui? Notions imprécises et non opératoires. Tiens, je viens de lire un article dans un journal ‘libéral’publié dans un pays musulman sur comment être lesbienne dans ce pays. Les lecteurs de ce journal à grand tirage sont assez « tolérants » en ce qui concerne l’homosexualité féminine. « L’Islam » est-il pour autant tolérant de l’homosexualité féminine? Pas sûr…

Et si les sociétés musulmanes étaient elles aussi pluralistes, contrairement à ce que l’on croit dans la France, seul pays « tolérant » qui manifeste contre le mariage gay?

Cela dit, le même journal ne publiera jamais d’article sur le judaïsme parce que 1. personne n’y connait rien 2. l’antisémitisme de base y est la norme (curieux mélange de haine et d’admiration coupable).
Et le judaisme, il est tolérant, lui? Les sociétés juives sont-elles tolérantes (merdre, il n’y en a qu’une…).

Quant à l’Islam vécu par les sbires de Bachar le chimique, il n’est même pas tolérant des siens, hommes, femmes et enfants.

Faux débats que tout cela.

Carabas de Charabia dit: à

renato dit: 27 août 2013 à 13 h 23 min

« Art des rues ».
5 centimes.

fume c'est du màc dit: à

« seuqueur de quignon trempé dans la pisse »

JC..... dit: à

J’aimerai ne pas être accusé de provocation, mais franchement : Hugo, Marx, c’est de la merde du millénaire passé, non ? … on s’en tape de ces curetons idéologiques hasbeen… Dépassés, les gugusses !

Et le rat malsain de Téhéran, il a un service Communication/Agitprop hugolien ! SO WHAT ? Qu’est ce qu’on s’en fout de ce qu’il a lu…

Les vrais problèmes Iran/Israel sont :
– qui écrasera l’autre vermine ?
– la botte écrasante sera t elle nucléaire ou non ?

JC..... dit: à

Bloom,
Je ne voudrai pas, etc, etc …. mais :
– t’es pour Bachar el Hassad (un sain homme)
ou
– t’es pour Al Quaïda ?
Bonne réflexion.

JC..... dit: à

« vous savez quoi : envoyez une photo de groupe, de vous tous, avec Monsieur Assouline au milieu, que je l’accroche dans ma cuisine »

Hamlet,
Une photo de cette qualité doit être mise en scène au dessus de l’autel, dans l’église de nos villages…
(avec une petite lampe rouge pour signaler le sacré du lieu….?)

Bloom dit: à

Je n’ai jamais supporté qu’une seule équipe: le Stade Toulousain.
Toulousain! Toulousain!

u. dit: à

« Faux débats que tout cela. »

Suspendez votre jugement avant de revenir en France, Bloom!
Vos propos sont des paroles gelées de l’intelligentsia française, que n’importe qui aurait pu écrire il y a quinze ans.

On ne parle pas de la même chose.

Revenez dans dix ans, and …enjoy your fieldwork.
L’expérience de la distance, là-bas ou autrefois, ne sert à rien.
C’est ici et maintenant qu’on juge son homme.

Rude awakening…

JC..... dit: à

Quand on part d’un pays, on part. On gagne et on perd de partir … Question de proportions !

JC..... dit: à

« Il est « inacceptable » que les enfants de Roms déplacés soient victimes de « ruptures de scolarité » en raison d’expulsions de campements. C’est ce qu’a estimé aujourd’hui le ministre de l’Education Vincent Peillon. »

On connaît les lectures de ce couillon de ministre ?

bouguereau dit: à

On connaît les lectures de ce couillon de ministre ?

c’t’un supermanadgeur jicé..et lui quand qu’il a des insomnies y fait juste un pti poke en ligne et zz..c’est pas proust et ligne de coke comme ppd, il est clean

bouguereau dit: à

..c’est pas ça toi aussi t’es clean..c’est juste pour te dire contre qui tu perds à 3h du mat..je sais que tu es sport

bouguereau dit: à

cherche moi et tu vas me trouver

dans ta fosse, chécou sur ta paille humide à seuquer tes lacets

bouguereau dit: à

Les vrais problèmes Iran/Israel sont :
– qui écrasera l’autre vermine ?
– la botte écrasante sera t elle nucléaire ou non ?

ce genre de pari c’est pas avant 3 heure du mat jicé..sinon ça fait glauque

Bloom dit: à

C’est ici et maintenant qu’on juge son homme.
__

Ici ou? Chez vous? Chez moi? Chez eux?
Vous vivez dans un pays musulman, vous?

Bloom dit: à

Où…ah, l’accent, l’accent vous dis-je…

faut pas charrier dit: à

elle dit: 26 août 2013 à 21 h 47 min
Tous les commentateurs, un jour ou l’autre, directement ou non, ont traité TKT de con. Sauf Barozzi. Etrange.

sauf Barozzi ? et moi d’avec, pardi !

Ne grince pas des dents « elle » ; tkt (TKT) a, un je-ne-sais-quoi … à la Janké-etc, so british ; il a du D. Logde, son humour qui me fait fondre (jamais, jamais, je n’oublirai sa 1ère écriture de : chillant -pour chiant ! (perso : impression d’l’avoir, in situ, l’entendre … well ! grandiose (tout en lisant, j’entendais – les fautes d’ortho, les lapsus, sont grandioses, non ? j’ai rangé le TKT parmi mes ? un commentateur qui ne me laisse pas indifférent ! (truc supplémentaire, qui risque de déplaire : basta ! : lui & d. ou lui & d ou … ça m’éclate !(je revendique ma toxicomanie à Fluide glacial, entre’autr’)
Bon vent, TKT, tel un KM ou CM

des journées entières dans les arbres dit: à

Seigneur, Marie, Joseph !
Je reviens de la librairie.

J’ai donc pris le livre de JL Fournier.

J’ai commencé par la fin.
Une intuition; Ah que j’ai eu raison…

Pour pouvoir lire ensuite ce qui est la véritable réponse de qui à qui.
Ce n’est pas celle que l’on croit. La véracité du « dernier mot » est ailleurs que dans le formalisme de la mise en pages.

J’ai pris aussi un autre livre de la « rentrée 2013″; mais comme c’est une voisine qui l’a écrit je préserve ma  » générosité ».

rose dit: à

hamlet dit: 26 août 2013 à 21 h 01 min
rose vous connaissez cette histoire :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Barom%C3%A8tre_de_Bohr
la physique du 20è siècle recèle un nombre d’histoires vraies qui feraient pâlir d’envie plus d’un romancier.
si à la place des Misérables les ayatollahs lisaient les histoires des physiciens cela changerait leurs perspectives sur ce monde.
vous connaissez celle de Schrödinger ?
C’est celle du chat je pense ; dans une boîte.

J’ai retenu de l’histoire du baromètre et de l’immeuble le mot de légende urbaine ; j’en déduis que la ville a donc quelque utilité.

rose dit: à

> des journées entières dans les arbres dit: 27 août 2013 à 19 h 47 min
Seigneur, Marie, Joseph !
Je saute sur votre exclamation des journées -veuillez me le permettre- pour signaler que Siméon a aidé le Christ à porter sa croix. Je l’ai découvert à Archiane : c’était important, j’avais omis de vous le signaler. Après l’épisode de Véronique (à vérifier toutefois).

rose dit: à

des journées entières dans les arbres dit: 27 août 2013 à 13 h 01 min

A toute vitesse ( pensez bien, time is money now, plus que jamais)

« J’ai égaré ma fille.

Je suis retourné à l’endroit où je l’avais laissée, elle n’y était plus.

J’ai cherché partout.

J’ai fouillé les forêts, j’ai sondé les lacs, j’ai passé le sable au tamis, j’ai cardé les nuages, j’ai filtré la mer…

Je l’ai retrouvée.

Elle a bien changé.

Je l’ai à peine reconnue.

Elle est grave, elle est sérieuse, elle dit des mots qu’elle ne disait pas avant, elle parle comme un livre.

Je me demande si c’est vraiment elle.

Tu étais charmante et drôle.

Elle est devenue une dame grise, sérieuse comme un pape.

Elle est sévère, elle plaisante moins, elle est dogmatique, autoritaire, elle aime bien faire la morale aux autres.

Les autres, ceux qui ont toujours tort.

Tu t’habillais fort joliment de couleurs vives, tu n’avais pas peur d’être excentrique, même parfois extravagante, tu dénichais aux puces, pour une misère, des fringues étonnantes.

Elle ne se maquille plus. Elle est toujours belle, elle ressemble à un officier de l’Armée du Salut.

Maintenant, elle porte du classique, des vêtements sombres, couleur muraille. »

« Cheh bayad kart? », « Que faire? »

Ta gueule rose ; quand un ne comprend rien, tu te la boucles et t’attends qu’il soit prêt à comprendre. Seul.

rose, ta gueule.

des journées entières dans les arbres dit: à

Rose, 😉

rose dit: à

bérénice dit: 27 août 2013 à 9 h 38 min

Carabas, vous situer trop loin des réalités vous conduirait tout droit au danger dangereux aussi dans le registre du conseil la nécessité de garder en mémoire les écueils du psychisme humain trop humain (que je ne n’ai pas lu) s’inscrit clairement.

Tellement fort ce com !

rose dit: à

Bonne sœur peut-être la petite. De miséricorde.

rose dit: à

>rose, ta gueule te disais-je.

rose dit: à

La chance des blogs comme celui-ci – mais pas seulement- est peut-être d’avoir accès sous cette marée de pseudos à des paroles venues de loin, déchirant les conventions, les faux-semblants. Des pépites se cachent dans ces batailles.

Euh, euh

j’me demande si des orpailleurs à Clipperton n’auraient pas plus de chance. Ou à Nome en Alaska. Pour les pépites. Passqu’ici hors le cul, je te baise/tu me baises, ça vole sous, très nettement sous les hirondelles (bon on va avoir huit jours sans injures, prenons-les, prenons-les gaillardement, amen sainte vierge, si ça pouvait durer dix jours, herin Marie ? Ha ! ).

P.S : en rien je ne suis horriblement gênée

rose dit: à

P.S pour les pubibonds ou les peine à jouir : en rien je ne suis horriblement gênée, je trouve juste cela terriblement laid de niquer en public. Pas plus, pas moins. A + B. Cela vous concerne. Manger de la baleine me gênerait horriblement -déontologiquement- : il me semble que je serais capable de m’abstenir, néanmoins.

rose dit: à

hein Marie Jésus Joseph et la palanquée de saints + Siméon. Dix jours sans engueulade, serait-ce ti possible ?

rose dit: à

pardon c’était à vous christiane
christiane dit: 27 août 2013 à 10 h 17 min

ma remarque sur les pépites.
Hum…

rose dit: à

Voilà.

Daaphnée dit: à

« C’est ici et maintenant qu’on juge son homme »

Tiens ?
Je me disais, aussi ..

Lecture du soir (peu d'espoir) dit: à

Chaloux dit: 25 août 2013 à 15 h 14 min
Et menteur comme un arracheur de dents. Arracheur de dents à sur-culture. Quel navet.

Le lui dit-on, il le répète,

renato dit: 25 août 2013 à 15 h 19 min
Ce n’est pas parce que vous mentez à longueur d’interventions que les autres mentent aussi…

Renatoto perroqueto

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