Ernst Jünger, vulnérable et reconnaissant
Un débat de haute volée a récemment agité certains intervenautes de la « République des livres » : était-il concevable qu’un homme tel que Ernst Jünger (1895-1998) ait pu ignorer en 1940 que le verre dans lequel il convenait de verser le champagne se nommait une « flûte », sonorité qui l’amusa ainsi que les officiers de son régiment alors qu’ils passaient par Laon ? On trouve cela dans ses carnets de guerre. La réponse à cette passionnante question ne figure pas dans la biographie, pourtant très complète, que Julien Hervier consacre à Ernst Jünger. Dans les tempêtes du siècle (538 pages, 26 euros, Fayard). On y découvrira en revanche un portrait d’une grande finesse de cet individualiste forcené, une analyse exhaustive de son œuvre, un examen attentif de sa correspondance, un panorama méticuleux de l’Allemagne de son temps, une étude éclairante de ses cercles d’amitié à ses différentes époques. Toutes choses qui rendent ce livre indispensable à tous ceux que cet écrivain singulier fascine ou intrigue quand il n’inquiète pas – du moins en France, où une véritable biographie manquait cruellement.
Pas évident d’écrire la vie d’un écrivain qui s’est déjà tant raconté tant dans ses romans que dans ses journaux intimes. Julien Hervier, son traducteur français et son éditeur dans la Pléiade, y parvient de manière convaincante en évitant l’écueil du démarquage. Il excelle à comparer les différents états des manuscrits, à confronter les préfaces successives d’un même livre. Sur les falaises de marbre, qui compta tant pour ceux qui choisirent l’exil intérieur, est bien mis en parallèle par l’auteur (dans le civil professeur de littérature comparée) avec Le Désert des Tartares de Buzatti et Le Rivage des Syrtes de Gracq, son grand admirateur. De même le dédoublement de la vision à l’œuvre dans Le Cœur aventureux, tant et si bien qu’on put parler alors de réalisme magique. Il entremêle parfaitement l’œuvre et la vie, rendant vaine toute tentative de les dissocier, comme s’y risquent certains biographes qui traitent de la vie à l’exclusion de l’œuvre, abandonnant son analyse aux universitaires. Comme s’il y avait une séparation entre les deux !
N’oubliant jamais sa qualité de traducteur, l’auteur nous éclaire sur des ambiguïtés qui ont souvent échappé au lecteur français notamment dans Le Travailleur (1932) : ainsi de Bürger qui signifie à la fois « citoyen » et « bourgeois » ; ou de Gestalt, à la fois « figure » et « forme » ; ou encore pour son Journal de guerre, de Strahlungen, à la fois « Rayonnements » et « Radiations » ; parfois, le traducteur reconnaît le « faute de mieux » s’agissant par exemple de son journal Siebzig verweht rendu en français par Soixante-dix s’efface, ce qui n’évoque pas, comme dans l’original, l’idée du sable qui s’écoule dans un verre et du vent qui emporte les jours à jamais. Passionnant, son récit est parfois un peu sec, à l’image de son héros, raide guerrier devenu pacifiste écologiste, doté d’une sensibilité sismographique aux grands ébranlements historiques, jamais dépris de sa fascination pour les vertus chevaleresques de l’armée prussienne, et plus encore depuis que les guerres étaient gouvernées par des techniciens.
Le récit de sa première guerre, celle qui lui valut de se voir décerner par Guillaume II à même pas 24 ans la plus haute distinction militaire allemande, l’ordre « Pour le Mérite », est bien documenté. Il montre bien le goût sportif du danger, l’autorité de fer exercée sur ses hommes, le courage à la tête des assauts, la capacité à maîtriser les situations de ce petit homme sec de 63 kgs, dont l’attitude n’est pas sans dandysme ni forfanterie. Sa stature de héros s’est façonnée là. Elle l’a longtemps protégé. Si Orages d’acier est l’un des grands livres (moins patriotique qu’on ne le croit) sur cette catastrophe, à ranger entre Le Feu de Barbusse, Ceux de 14 de Genevoix, Les Croix-de-bois de Dorgelès et La Comédie de Charleroi de Drieu la Rochelle, c’est parce que de tous les dangers qu’y a courus Jünger, celui qui le hanta le plus durablement, le plus angoissant de tous, n’est pas un corps à corps avec l’ennemi ou une course avec les obus, mais juste une errance dans les tranchées inconnues à la froide lumière du matin. Mais il y a en plus dans Orages d’acier quelque chose d’un roman d’éducation, où la guerre est considérée comme un grand jeu initiatique, sésame pour le passage à l’âge adulte, quitte à verser parfois dans ce que l’on a appelé « une esthétique de l’effroi ».
On l’a dit anarchiste conservateur, faute de mieux. Jünger était également fasciné par la politique et par la technique. Cette biographie éclaire l’influence sur sa pensée de la lecture du Déclin de l’Occident de Spengler, ou de l’amitié qui le liait au national-bolcheviste Ernst Niekisch ou au juriste Carl Schmitt, de même que la complicité intellectuelle qui le lia à son frère Friedrich Georg, ses relations avec les poètes Gottfried Benn et Paul Celan, son aversion pour Louis-Ferdinand Céline, qu’il rencontra sous l’Occupation à l’Institut allemand de Paris, et qui l’effrayait : il voyait en lui « la monstrueuse puissance du nihilisme contemporain, alliée à la mentalité d’un homme de l’âge de pierre »
N’en déplaise à ses irréductibles détracteurs (il y en a toujours eu en Allemagne comme en France, ils n’ont jamais désarmé, mais l’emphatique sérénité de cette biographie ne les calmera pas), on ne trouvera pas sous sa plume l’ombre d’un satisfecit accordé à Hitler ou au national-socialisme. Il ne l’a jamais rencontré ; mais, après avoir assisté à l’un de ses meetings, il en a retiré l’impression d’avoir affaire à un maître du Verbe « qui proposait moins des idées nouvelles qu’il ne déchaînait de nouvelles forces ». Non qu’il fut hostile par principe à un Führer, mais il estimait que celui-ci n’était « pas à la hauteur de la tâche à accomplir ». A partir de 1933, il a amendé ses écrits afin d’éviter leur instrumentalisation par les nazis, l’année même où il refusé la proposition de l’Académie allemande de poésie, passée sous la coupe des nazis, de la rejoindre. Tenir, se tenir, maintenir. Tant de lui s’explique là. Garder de la tenue, toujours.
L’un des plus violents articles qu’il ait écrits (dans Das Tagebuch, 21 septembre 1929) était clairement nihiliste, prônant la destruction de l’ordre bourgeois, ce qui lui valut d’être aussi pris à partie par le journal de Goebbels qui attribua sa conception du nationalisme à « son nouvel entourage kascher ». Quant à la question juive, il ne lui trouve aucun intérêt sur le plan politique. Il la règle d’ailleurs en une formule que Julien Hervier juge d’une détestable ambiguïté : « ou bien être Juif en Allemagne, ou bien ne pas être ». Ce qu’il explicita en associant « le Juif de civilisation » (entendez le Juif soucieux de s’intégrer et de s’assimiler aux Allemands) au libéralisme honni. Ce qui ne l’empêche pas de démissionner, avec son frère, de l’association des anciens combattants de leur régiment lorsque les Juifs en sont exclus
Le 20 juillet 1944, malgré son hostilité fondamentale au régime, sa solidarité et son amicale sympathie pour les conjurés, il ne fut pas du complot avorté contre Hitler. Son biographe rappelle qu’il a toujours été hostile au principe de l’attentat, non seulement à cause des représailles mais parce que les hommes se remplacent même au plus haut niveau et qu’un attentat ne saurait amener un bouleversement de fond en comble. Il échappa « miraculeusement » à la répression. Il n’en demeura pas moins pour beaucoup un officier de la Wehrmacht, un ancien ultra du nationalisme qui s’était répandu dans maints journaux durant l’entre-deux-guerres, un théoricien de la mobilisation totale.
L’homme privé n’est pas négligé par ce biographe inspiré, doté d’admiration critique. Pas un homme religieux mais pieux au sens ancien du terme, désarmé face au caractère sacré du monde naturel. Les drogues, Jünger a commencé à y toucher en juin 1918, à l’hôpital de Hanovre : blessé au combat (il le fut quatorze fois), il en profita pour essayer l’éther, expérience qu’il poursuivra plus tard notamment aux côtés d’Albert Hofmann, l’inventeur du LSD ; mais il cessa lorsqu’il comprit que si les substances lui permettaient d’accéder à des intuitions inédites, elles étaient un obstacle majeur à la conscience lucide indispensable à la création artistique. Mais c’est sur la question de sa vulnérabilité que ce livre apporte une lumière nouvelle.
Il nous montre son héros en mélancolique miné par les effets délétères de la Sehnsucht, état qui se traduisait notamment par des périodes d’aboulie. Dans les derniers temps du contemplatif centenaire, écrivain accablé d’honneurs et de prix qui ne se plaisait que dans ses voyages aux îles, le mot qui le résume le mieux selon lui n’en est pas moins « gratitude ». Il ne cessait de payer sa dette aux hommes qui l’avaient fait, aux valeurs dans lesquelles il se reconnaissait, dans les institutions auxquelles il devait, convaincu qu’il n’était pas de plus haute vertu que la reconnaissance. Bien que d’origine catholique et paysanne, il passa pour l’incarnation de l’aristocrate prussien protestant. Beaucoup ont confondu Jünger et Junker. Question d’euphonie probablement. Sa fierté d’avoir un papillon à son nom (Pyralis jüngeri Amsel) et même un organisme monocellulaire à lui dédié (Gregarina jungeri), une vingtaine d’insectes en tout, que l’entomologiste amateur respecté des professionnels a la coquetterie de juger plus importante que sa notoriété littéraire.
Alors oui, certes, sa capacité d’émerveillement face à la découverte de la flûte à champagne… Celle d’un homme qui avait mûri au milieu des tempêtes ainsi qu’en témoignait son ex-libris : « In tempestatibus maturesco ».
(« Ernst Jünger à différents âges – et avec Cioran » photos D.R.)
957 Réponses pour Ernst Jünger, vulnérable et reconnaissant
à 10h57 : Monsieur Onépasifortqueça de Prébois de Chaville devrait savoir que traiter quelqu’un de méprisant et de pédant n’est pas une injure, c’est juste une qualification ; les modérateurs font bien leur boulot
« Quand les modérateurs de ce blog feront le minimum de travail qu’on attend légitimement d’eux, c’est–à-dire de sucrer systématiquement les commentaires méprisants, injurieux ou abusivement agressifs à l’égard d’autres intervenants, les échanges n’y perdront sûrement pas en intérêt. »
sans oublier la revue de presse des radoteurs de propagande au service des casseurs du service public, des privatisations, et autres escrocs
@Baroz (« l’homme en robe rouge )
il chante bien
Jean-Edouard, mon chou… les escrocs sont dans le service « public » : même la Cour des Comptes le dit !
Jünger en Pléiade, Genevoix toujours pas
joli parallèle et genevoix gagne..heu hands down
hurk hurk !
mais oui c’est ça
Il en a pris des très belles, mais je ne sais s’il veut les montrer. Vous savez, il y a un voyeur dans chaque photographe, certes, mais ces photos-là ne sont pas qu’un reportage people pour Clopin : Cavanna était comme un grand frère pour lui, et toute la bande de Charlie (il est abonné depuis le premier numéro, n’en a loupé aucun ayant recommencé à l’acheter après l’interruption « miterrandienne », appelons-là comme ça) fait partie des soubassements de ses idées et engagements. Je crois que toute une génération, surtout les mecs, ont eu besoin de ces grands frères là.
Enfin, je vais peut-être tracter quelque chose pour vous, Jacques. Moi aussi, quoique bien moins marquée par lui, j’ai aimé Cavanna.
« Mieux vaut s’abîmer comme un météore dans une gerbe d’étincelles que s’éteindre à petit feu vacillant. »
Il y a beaucoup à parier que les artistes américano-canadiens ne lisent plus du tout la littérature classique française.
Supériorité du Sturm und Drang allemand sur le doux cours du fleuve tranquille du romancero français ?
Immer.
t’aurais fait un bon barrés de 1914..pouah ! tremper le stourm und drang dans le jus de cadavre des tranchées et faire du météore un 75..j’espère qu’a la réflexion ça te fera honte
Jacques, votre curiosité est insatiable ! (cloclocloc)
même à la retraite le concierge travaille
younger restera sur sa fascination de la technique..là il est bon, trés bon même
merci pablo, même si on en avait déjà parlé de ce musicien sportif !
maintenant passouline va lire la bio de Mandelbrot
http://www.jesuismort.com/biographie_celebrite_chercher/biographie-benoit_mandelbrot-14439.php
13 h 24 min
lâche et hypocrite tu te gardes bien de l’ouvrir contre ceux qui volent des milliards, en sont fiers et s’acharnent à privatiser
Voltaire a surnommé Bossuet l’Aigle de Meaux pour la raison qu’il est à peu près le seul oiseau capable de voler face au soleil sans être ébloui. Il voulait ainsi saluer le culot de l’évêque face à Louis XIV.
Grandeur et décadence : aujourd’hui, l’édile de Meaux s’empourpre en jetant un oeil dans un album titré « Tous à poil ».
« Je crois que toute une génération, surtout les mecs, ont eu besoin de ces grands frères là. » (Charlie Hebdo Fan Club)
Euh… le communautarisme, ça se discute !
tu pouvais toujours discuter..mais tes grands frères qu’est ce qu’ils ont du te mettre jicé !..ha des grandes soeurs c’est mieux
Pour ce qui est des pantalons longs de cuir, c’est une tenue propre à tout le monde.
–
Il se trouve que je ne suis pas comme tout le monde.
JC….. dit: 11 février 2014 à 13 h 24 min
même la Cour des Comptes le dit !
Non ! Tu ne vas quand même pas faire confiance à ce truc dirigé par un socialo ?
– cause-moi pas,
– casse toi, pov tache !
C’était nos cinq minutes bibliobus de banlieue…
Ils veulent dédramatiser quoi, au juste, les parents de ces enfants, auteurs de ce livre » tous à poil » ?
Le naturisme ?
Bon appétit !
le cul et la schatologie..mais c’est le début de toute littérature
bibliobus de banlieue…
ça coute bien trop cher jicé
Quand je disais que cela ne concernait pas que les femmes, je voulais dire par là que cela concerne tous les mammifères femelles pubères; par exemple les musaraignes.
Absolument rien d’autre.
assez avec ta théorie des sexes dédé..à la rigueur tu enseignes le maniement de l’ak47..le famas..l’uzi c’est déjà tandancieux mais mettons.. c’est tout!
« Mais tout de même les deux écrivains pourraient comparer leur bestiaire pacifique s’ils étaient réunis. »
Xlew, à comparer l’incomparable, immer.
Jünger a eu deux fils engagés en guerre en même temps que lui, vous vouliez surenchérir ?
@ Rose
En écho à votre citation d’H.Hesse cette phrase de Tahar Djaout mise en exergue au très beau roman (lecture en cours) de Colum McCann Zoli :
« Le silence, c’est la mort. Et toi, si tu parles, tu meurs. Si tu te tais, tu meurs. Alors, parle et meurs. »
PS : La traduction est assurée par J-L. Piningre (10/18 Belfond).
Belle journée.
@
Ciboulette dit: 11 février 2014 à 13 h 20 min
Onesiphore et M.Court ont raison ! Ne cherchez donc pas à minimiser la laideur de vos propos.
vous vouliez surenchérir ?
fastoche..j’ai un faibe pour les monuments au morts deux, trois, et même quatre de la même famille ça se trouve assez fastoche..on les appelle partout les frangins météores
Le pantalon de cuir est un must-have de notre garde-robe. Plus besoin d’être fan de hard metal pour s’autoriser ce basic, qui s’accorde à peu avec tout ! D’ailleurs Carla B-S l’a prouvé.
bouguereau dit: 11 février 2014 à 13 h 59 min
En l’occurrence, l’un des fils Jünger n’est pas revenu, de son engagement.
L’analyse est ouverte. Sinon, elle ne ferait pas couler autant … d’encre.
Demandez à mater dolorosa, elle sait bien et vite expédier, d’un coup de pied, toute la saleté qui la gène, sous le tapis.
Plus besoin d’être fan de hard metal pour s’autoriser ce basic, qui s’accorde à peu avec tout !
je ne l’aime qu’en skaI sur gros cul..du pvc surtout pas microperforé respirant..c’est pour les pétasses..vontraube va dire que ça ne va pas avec sa conscience sociale, il ne sait pas ce qu’il rate
Voilà, Jacques, c’est fait. Voir mon blogue, la colonne de droite « albums photos », cliquer sur « adieu Cavanna » et « adieu Cavanna-suite », et cliquer sur « lancer le diaporama » (sinon les photos sont toutes petites).
Je ne peux décidément rien vous refuser, ah là là.
Adeptes du pantalon de cuir :
JC, bicolore (rose & bleu), pour ses Manifs pour tous
Christiane, pour la messe de 11h
Pablo75, rouge & or, pour le flamenco
MCourt, pour retaper ses reliures
desjournées etc. pour faire le malin et épouvanter les oiseaux
« je ne l’aime qu’en skaI sur gros cul » (b)
Surtout quand elle est devant toi et se baisse pour renouer ses lacets.
suite :
u. pour l’avantage côté braguette
jacques B. pour les soirées cuir uniquement
Clopine à la forge uniquement
bouguereau, rien que du simili, voire récup de sacs poubelles
rose (se croit en tenue cuir quand en réalité c’est une camisole de force)
tkt, les descendants Habsbourg paraissent souvent en public habillés de la veste bordée de cuir. Le « von » leur a été interdit pas la veste, et le gouvernement socialiste autrichien a fini par comprendre que la marque « Kuk » Impériale et Royale reste le meilleur aimant à touristes, comme on dit en allemand, du pays.
Ont abandonné le pantalon de cuir :
Onésiphore de Prébois – n’en trouve plus à sa taille
Chaloux – fidèle au velours côtelé
TKT – trop démocratisé désormais
c’est fait. Voir mon blogue
C’est-y a pas ben à quoi qu’y servent les morts!
Jacques Barozzi dit: 11 février 2014 à 12 h 17 min
(Marcel, je viens de réceptionner ton cadavre normand et commence sans tarder l’autopsie…)
Thank you very much, Jacques. Warning, the body is full of delicious maggots.
un truc qui pète sans avoir besoin d’être secoué »
les genets au soleil !
Omission :
Marcel – ne se voit pas en peau de bête (énigme)
à l’amère Christiane : laideur des propos contre disgrâce de phrases ampoulées, on est quittes, je ne suis pas jalouse
@cause-moi pas, 13 h 35 min
13 h 24 min
tu te gardes bien de l’ouvrir contre ceux qui volent des milliards, en sont fiers et s’acharnent à privatiser
JCtounet est bien conscient de cela, mais il ne peut s’empêcher de faire de la provoc. C’est son oxygène.
« un truc qui pète sans avoir besoin d’être secoué »
writertainment
chouette votre texte, Clopine, ainsi que le photos de votre Clopin
bàv
Shirley Temple vient de rejoindre les pâturages du plus grand nombre… Si elle retrouve la forme de ses plus belles années, lorsque notre heure viendra nous la verrons heureuse sur les genoux de James Joyce… en Père Noël… qu’allez-vous fantasmer… Cela dit, le velours côtelé sublime le vigogne sans oser le chic du jeans…
Shirley Temple
un panorama méticuleux de l’Allemagne de son temps
» méticuleux » … je trouve cette épithète rigolote. Quelles sont au juste les bornes du méticuleux ? ça me rappelle un détail d’une des nouvelles du « Livre de sable » de Borges. Un personnage, amené à passer la nuit dans une hacienda perdue dans la pampa argentine, demande où sont les toilettes. Son hôte ouvre la porte d’entrée et, d’un geste large, lui désigne l’Univers.
@ ciboulette dit: 11 février 2014 à 14 h 53 min
Vous vous enfoncez dans vos marécages. Vous n’apportez rien de positif sur ce blog, pas plus que votre comparse curiosa qui s’essaie à la flatterie pour redorer son blason.
Deux méchantes personnes pétries de jalousie et de médiocrité.
« méticuleux », Duchamp en fit bon usage en parlant de l’une de ses œuvres — incidemment se plaignant de ne pas avoir la possibilité (économique) d’embaucher un chinois pour faire (materiellement) le travail.
« Shirley Temple est morte de «cause naturelle» à son domicile, annonce mardi la chaîne de télévision britannique BBC, se basant sur des déclarations de la famille de l’actrice américaine. »
Il y a des pays ou c’est la cause naturelle et non surnaturelle qui fait événement.
Shirley Temple Dolls in The Antiques Bible :
Celle d’un homme qui avait mûri au milieu des tempêtes ainsi qu’en témoignait son ex-libris : « In tempestatibus maturesco ».
Ce ne sont pas forcément les tempêtes. Cela pourrait se traduire aussi par « Je mûris au gré des circonstances ».
« Shirley Temple est morte de «cause naturelle» à son domicile
En somme elle est morte de mort, comme disent les paysans dans un roman de Giono.
l’amère Christiane devient teigne et à bout d’arguments… je ne sais pas pourquoi je l’imagine ressemblant à Michel Galabru travesti dans La cage aux folles, je me trompe ? Vive Ciboulette
Vous vous enfoncez dans vos marécages. Vous n’apportez rien de positif sur ce blog, pas plus que votre comparse curiosa qui s’essaie à la flatterie pour redorer son blason.
Deux méchantes personnes pétries de jalousie et de médiocrité.
Ta gueule Cricri tu nous gonfles casse-toi éjacule va chier dans ta caisse.
Jünger et Drieu la Rochelle en pléiade, mais pas Thomas Mann ni Hermann Hesse ni Hermann Broch, ni Musil..et pas non plus le grand Cesare Pavese ni Pasolini,ni Bassani, niMoravia . bien étrange..
âge de pierre, blog d’abondance
Neolithic Man: The First Lumberjack?
http://www.aftau.org/site/News2?page=NewsArticle&id=17065
JC….. dit: 11 février 2014 à 6 h 54 min
Père Marcel,
Merci à toi, mon JCTounet. Te souviens-tu de la démonstration permettant d’affirmer qu’il y a une infinité de nombres premiers ?
Jünger et Drieu la Rochelle en pléiade, mais pas Thomas Mann ni Hermann Hesse ni Hermann Broch, ni Musil. (Jeanne…)
Et si un éditeur avisé créait une collection des refusés de la Pléiade ? En voilà-t-y pas une idée q’elle est bonne ? Tu me diras qu’entre Quarto, Bouquins et Omnibus, ça existe déjà.
« Shirley Temple est morte de «cause naturelle» à son domicile, annonce mardi la chaîne de télévision britannique BBC, se basant sur des déclarations de la famille de l’actrice américaine. »
Enfin, u., après Philip Seymour Hoffman et la sœur de Julia Robert, souligner la normalité de la chose me semble la moindre des choses… enfin, sans cristaux de quoi que ce soit…
http://secretcrystalgarden.tumblr.com/post/76316535863/rip-shirley-temple
Question à vingt ronds à poser à Gallimard : est-ce qu’il perd de l’argent avec ses Pléiades, auquel cas la prestigieuse collection serait la danseuse de la maison ? Quand le récent volume de la correspondance Morand-Chardonne se vend dans les 45 euros en collection blanche, le prix moyen d’un volume de la Pléiade paraît modique.
enfin, sans cristaux de quoi que ce soit…
Vous avez raison, Renato .
U. a un peu la tête ailleurs, un popotin en cuir qui attache des lacets et zoup ..
renato dit: 11 février 2014 à 10 h 37 min
Ou plus banalement :
http://larepubliquedeslivres.com/deux-poemes-inedits-de-sapho/
Ca alors ! Un vrai magicien ce Renato ! Il lit l’avenir dans le marc de blog !
Jeanne Comte- Fontenay,
à quoi bon les pléiades ? si on a suivi le cours des choses on a parmi nos livres ce qu’il faut, parfois plus… et la “présentation” d’un soi-disant spécialiste… à mourir de rire… Bon, c’est vrai que dans les cimetières on trouve de incroyables monuments, mais est-ce qu’il témoignent du cadavre qu’ils voudraient représenter ?
“présentation” d’un soi-disant spécialiste… à mourir de rire… (Renato)
C’est vrai que l’appellation « spécialiste », en matière de littérature (et d’art), bon… Mais, après tout, un « spécialiste » n’est rien d’autre qu’un lecteur, un peu plus assidu, un peu plus attentif, un peu plus perspicace que les autres; si en plus il écrit bien, pourquoi ne pas y aller voir ? Il peut y avoir profit et agrément à le lire. Je pense à un Henri Godard, « spécialiste » de Céline, à un de Biasi, « spécialiste » de Flaubert, entre autres.
Et sans boulle de cristal, Marcel :
Merci Curiosa, ce n’est certes pas moi qui irai dire du mal des photos de Clopin ! Mais j’aime particulièrement ses paysages : http://www.beaubecproductions.fr
il n’y a pas très longtemps que je repasse par la RdL mais je me souviens d’y avoir lu que P.Assouline était particulièrement attaché à lier son nom aux pléïades. quoi qu’il en soit ,il l’a incrit parmi tous les noms du p
@A bas les mémés! dit: 11 février 2014 à 15 h 29 min
Quelle splendeur ! Quelle beauté ! mais vous êtes un poète courtois.
du panthéon littéraire .
christiane dit: 11 février 2014 à 15 h 09 min
@ ciboulette dit: 11 février 2014 à 14 h 53 min
Vous vous enfoncez dans vos marécages. Vous n’apportez rien de positif sur ce blog…
En revanche, votre cher JC, avec qui vous entretenez d’aimables conversations, apporte grandement, et rien que du positif, n’est-ce pas ?
a inscrit
« … je me souviens d’y avoir lu que P.Assouline était particulièrement attaché à lier son nom aux pléïades »
Je ne vais quand même pas débiter un chapelet de louange sur la musique de Bartók seulement parce que mon prof de composition l’aimait bien… par contre je me souviens avoir fait un travail su le amas M45…
s.tf1.fr/mmdia/i/37/3/galabru-4470373hzuul.jpg?v=1
étonnant, non ?
writertainment dit: 11 février 2014 à 16 h 01 min
il n’y a pas très longtemps que je repasse par la RdL
D’où ces commentaires qui défrisent !
le méticuleux de duchamp c’était surtout de pouvoir le dire..spéce d’a peu prés de rénato
..mais ta gueule raclure de keupu
Je ne vais quand même pas débiter un chapelet de louange sur la musique de Bartók seulement parce que mon prof de composition l’aimait bien…
tu causes comme cheurlé temple jouant une petite fille unique de riche..c’est troublant de vérité rénato
renato dit: 11 février 2014 à 16 h 07 min
Je ne vais quand même pas débiter un chapelet de louange
renato a 1 grain.
Bon, si vous êtes dans le parages : http://www.themorgan.org/exhibitions/exhibition.asp?id=90
meilleur aimant à touristes
« meilleur amant à film ixe » phil..t’as mal compris..pour moi vontraube une culotte de peau et le..justaucoprs de la serveuse de bière allemande comme tu disais si bien..le tout sous titré et c’est mieux qu’à sotchi
@singulier !
Bon, j’ai oublié un s, si cela vous donne des aigreurs vous n’avez qu’à passer par la pharmacie…
: 11 février 2014 à 16 h 09 min
ah bon? de qui ?
car je sais bien qu’un soupir,et même un sourire peut-peuvent- être un commentaire éloquent !
et je m’y limiterai bientôt parce que cette suppose participation sur la toile proposée par P.Assouline ne me séduit plus .
continue..t’es un clown blanc avec l’accent rénato..pense
Ta gueule poêlon raclé…
writertainment dit: 11 février 2014 à 16 h 20 min
… parce que cette suppose participation…
renato va vous indiquer le chemin de la pharmacie.
M’interessant pourtant aux rapports entre Littérature et Psychanalyse, je reste surprise par la violence des échanges sur ce blog.
Adeline Veau-Mortier dit: 11 février 2014 à 16 h 24 min
M’interessant pourtant aux rapports entre Littérature et Psychanalyse, je reste surprise par la violence des échanges sur ce blog.
C’est l’effet Sotchi.
Question à vingt ronds à poser à Gallimard : est-ce qu’il perd de l’argent avec ses Pléiades, auquel cas la prestigieuse collection serait la danseuse de la maison ?
j’ai un peu honte des torchons que je ne devrais pas lire jean marron
http://www.lesechos.fr/21/03/2002/LesEchos/18619-159-ECH_la-pleiade—la-rente-du-prestige.htm
rénato..t’es un médicament épicétou
Le petit célinien pris avec le link dans le sac…
Cette supposée participation
un effet de sison serait le blog bien farté appelé skildy:
et en complément
La branche de la physico-chimie nommée tribologie a contribué à introduire l’art du fartage dans le domaine de la haute technologie.
Laissez tomber la psychanalyse ; lissez Héraclite, plutôt…
D.bile messe en latin, difficile de vous imaginer, quand vous aviez 20 ans ou 30, en pantalon de cuir ou de daim, vous n’êtes ni chic, ni dans la scène des encuirés hells’ angels ou genre backroom. Nous ne connaissons que votre veston de coton blanc, votre cravate anglaise des années 80, vos petites lunettes de métal. Vous aviez certainement des pantalons gris ? Vous vous habillez de manière adéquate à votre personnalité apparente, c’est à dire de manière neutre dans des couleurs du genre que l’on vendaient en DDR. Dieu merci, comme vous êtes psychopathe, sur le web, vous vous faites remarqué, comme votre copain populiste, le JC.
Enfin, puisque nous sommes le 11 février :
Sylvia Plath, Insomniac
The night is only a sort of carbon paper,
Blueblack, with the much-poked periods of stars
Letting in the light, peephole after peephole —
A bonewhite light, like death, behind all things.
Under the eyes of the stars and the moon’s rictus
He suffers his desert pillow, sleeplessness
Stretching its fine, irritating sand in all directions.
Over and over the old, granular movie
Exposes embarrassments–the mizzling days
Of childhood and adolescence, sticky with dreams,
Parental faces on tall stalks, alternately stern and tearful,
A garden of buggy rose that made him cry.
His forehead is bumpy as a sack of rocks.
Memories jostle each other for face-room like obsolete film stars.
He is immune to pills: red, purple, blue —
How they lit the tedium of the protracted evening!
Those sugary planets whose influence won for him
A life baptized in no-life for a while,
And the sweet, drugged waking of a forgetful baby.
Now the pills are worn-out and silly, like classical gods.
Their poppy-sleepy colors do him no good.
His head is a little interior of grey mirrors.
Each gesture flees immediately down an alley
Of diminishing perspectives, and its significance
Drains like water out the hole at the far end.
He lives without privacy in a lidless room,
The bald slots of his eyes stiffened wide-open
On the incessant heat-lightning flicker of situations.
Nightlong, in the granite yard, invisible cats
Have been howling like women, or damaged instruments.
Already he can feel daylight, his white disease,
Creeping up with her hatful of trivial repetitions.
The city is a map of cheerful twitters now,
And everywhere people, eyes mica-silver and blank,
Are riding to work in rows, as if recently brainwashed.
@paradoxe de Zénon d’Élée ? dit: 11 février 2014 à 16 h 02 min
N’avez-vous pas encore compris que JC est une création littéraire, un personnage créé par un écrivain diaboliquement doué ?
« j’ai un peu honte de mes torchons »
Il ne faut pas exagérer, b.
Tes sapes sont un peu de bric et de broc, et tu as la mauvaise habitude de t’y essuyer les pognes après avoir mangé tes croissants au beurre, mais l’ensemble ne manque pas d’allure.
singulier ! dit: 11 février 2014 à 16 h 24 min
la puissance de travail de P.Assouline pour ce qu’il en donne à connaître par son blog est impressionnante.
un personnage créé par un écrivain diaboliquement doué ?
Christiane
Si c’est pas avoir l’oeil et le bon qui tue, ça.
ce n’est certes pas moi qui irai dire du mal
La Clopins y vendent tous leurs choux, surtout troutrouille qu’en fait sa soupe.
@ Martine à l’école dit: 11 février 2014 à 16 h 56 min
Mais oui, « Martine », vous êtes très… naïve mais je ne saurais troubler votre goût pour la série Casterman des 60 albums à qui vous devez ce pseudo un peu désuet. Ses aventures écrites par Gilbert Delahaye et Jean-Louis Marlier. Son petit chien Patapouf et son chat Moustache…
Vous ne trouvez pas que ça date un peu ? La littérature enfantine recèle bien d’autres trésors.
Tenez, un article intéressant d’Edouard Launet, paru en octobre 2004 dans le journal Libération-Culture:
http://www.liberation.fr/culture/2004/10/08/martine-50-ans-reculottee_495192
. L’ex-libris est une branche artistique typiquement moderne et fortement liée au monde intellectuel, de là son caractère typiquement urbain. Ce fut à Budapest que l’on organisa la première exposition d’ex-libris en Hongrie. La première exposition en province fut organisée à Debrecen en 1928, ville qui, grâce à ses collectionneurs et artistes tels József Nagy, Toroczkai, Dienes et Haranghy, ainsi qu’à la corporation Ajtósi Dürer fut le centre de l’ex-libris jusqu’à ce que la Seconde Guerre Mondiale éclate. En Hongrie également se développait l’ex-libris moderne.
Ce ne fut cependant que vers les années 20, voire même les années 30 qu’il atteignit réellement le niveau mondial. Déjà à cette époque commencent à s’organiser les foyers de l’art qui depuis lors peuvent toujours être considérés comme les centres de l’ex-libris hongrois. Tel en fut le cas pour Budapest qui jouait incontestablement le rôle principal, ainsi que Szeged, Debrecen ainsi que certaines villes de Transylvanie et du Partium tels Brassó et Nagyvárad.
pour une chouette choirée
http://www.exlibris-konyv.hu/fr/ex-libris-2.html
christiane dit: 11 février 2014 à 16 h 47 min
@paradoxe de Zénon d’Élée ? dit: 11 février 2014 à 16 h 02 min
N’avez-vous pas encore compris que JC est une création littéraire, un personnage créé par un écrivain diaboliquement doué ?
ô merveille, cette ordure serait un personnage de fiction ? J’ai de sérieux doutes sur le talent de l’écrivain : il ne se foule pas, il compile ce qui traîne sur les pires rézosocios.
@ writertainment dit:11 février 2014 à 17 h 10 : « une petite fille unique de riche. c’est un peu tard : il est notoire qu’elles sont parfos maltraitées entre tous les nefants, tnt p »:
Voyez vous HR, mieux vaut être malheureux à Bel-Air, gated community de Beverly-Hills, que malheureux dans le Bronx.
u.15h15
Etre votre événement ou ne pas être surnaturelle, c’est si facilement la question. Seriez-vous drôle à pallier à tout ce manque qui creuse en nous des trous? Je reverais à vous…
Christiane, pourriez-vous me révéler le nom de cet « écrivain diaboliquement doué » ? Cela m’aiderait pour mon tri sélectif.
bérénice dit: 11 février 2014 à 18 h 03 min
« Etre votre événement ou ne pas être surnaturelle, c’est si facilement la question. Seriez-vous drôle à pallier à tout ce manque qui creuse en nous des trous? Je reverais à vous… »
C’est du patois normand ?
Clopine, c’est moqueur, j’ai un problème avec les hommes de façon générale ce qui me pousse à rire d’eux, même quand rien n’invite. On peut rire de tous.
ce n’est pas une raison pour oublier qu’un mot de la mère de Freud a coûté la vie à quelque personnes : etautant en rechercher des interprtations ailleurs que sur la RDl avant
« Trois femmes ; de quel secret la troisième est-elle dépositaire ? Cette question renvoie Freud à la démonstration « ad occulos » administrée par sa mère, frottant ses paumes pour en faire surgir cette « terre-dont-on-est-fait ». Tu dois une mort à la nature, tel serait le secret que la compulsion de répétition ; faisant se rejoindre l’origine et la fin, elle se rappelle à travers ceux qui échouent à cause du succès à l’exemple de Lady Macbeth ou bien de Freud pris, sur l’Acropole, d’un trouble chargé de toute l’ambivalence de la relation au père mort.
et un supplément d’écritures retrouvées900-Year-Old Coded Viking Message Carved on Wood Fragment Finally Solved, It Says “Kiss Me”
http://www.medievalists.net/2014/02/07/norse-rune-code-cracked/
Janet Baker dans Malher, ce n’est pas mal.
Janet Baker dans les Nuits d’Été et la Mort de Cloéopatre de Berlioz, avec Barbirolli au pupitre, c’est carrément génial.
Bien à vous.
MC
@paradoxe de Zénon d’Élée ? dit: 11 février 2014 à 18 h 04 min
Ah, ah… cherchez vous-même. Il y a plein d’indices…
http://www.thisiscolossal.com/wp-content/uploads/2014/01/morpho.jpg
Architectural Renderings of Life Drawn with Pencil and Pen by Rafael Araujo
Marcel 11 février 2014 à 14 h 53 min
il ne peut s’empêcher de faire de la provoc. C’est son oxygène.
Même pas
Merci, Clopine.
Bel hommage à Cavanna sur votre blog et le photo-reportage de Clopin nous fait entrer dans son intimité dernière tout en discrétion…
« il ne peut s’empêcher de faire de la provoc. »
C’est pervers, du lynchage, au quotidien en plus
« C’est son oxygène. »
c’est du sous-caniveau typique des nazes
Bérénice de 18 h et quelque : c’est drôle, j’ai lu votre phrase et n’ai pu m’empêcher, mentalement, de substituer à votre « c’est moqueur » un « c’est mon coeur », qui vous définit mieux, non ? (sourire).
« les hommes peuvent usurper pour leur plaisir des traits liés à l’identité féminine
(création de la vie comme science, cuisine , haute couture comme arts éducation des enfants, pédagogie, relations lesbiennes comme pornographie masculine, parures et ornements comme tenues cérémonielles »
c’est une citation d’un auteur parfois évoqué sur la RdL
Dans la citation rajoutez »considré-e » devant comme; ainsi
création de la vie considérée comme science etde même relations lesbiennes considérées comme pornographie masculine
le titre exact « la forme de la biographie chez flammarion: »la forme d’une vie »
http://editions.flammarion.com/docs/albums/45403/9782081220362_cm.jpg
cobsidérée comme
ah mais flute : considérée comme
11 février 2014 à 19 h 01 min
ça c’est bien vrai , nul n’est là pour répondre aux questions des autres : même par un titre, même par un lien !
remarque propos de carl Schmitt
dans une brève biographie de Léo Strauss dans une préface, je lis qu’il aurait décroché grâce à Carl Schmitt une bourse Rockefeller ce qui lui permit d’émiger en France en 1932 , où il(léo strauss) rencontra Koyré, et Kojève
writertainment dit: 12 février 2014 à 16 h 21 min
je ne sais pas comment nous en sommes arrivés là:
http://fractales-tpe.e-monsite.com/medias/images/images-pour-le-site-2.jpg
pour les italophones
http://ricerca.gelocal.it/iltirreno/archivio/iltirreno/2010/03/25/LC2PO_LC201.html
à propos d’interprétations et de méprises, une anecdote que j’ai retrouvée récemment:
un réalisateur américain -gay précise celui qui rapporte l’anecdote d’après un essai sur le film culte- était allé voir SON film dans un qurtier populaire: il riait si fort(gloussait écrit le critique )pendant la projection que la dame assise devant lui se retourna et lui lança : si le film ne vous plaît pas , tirez-vous
c’est la méprise que je vois bien en fond de la RdL
quartier populaire
aurions (orion) préféré Cioran en pléiade à l’endormeur de « cessons »
on we go
pour les traducteurs
une citation d’une préface traduite par Olivier
Sedeyn
Cette conscience de l’imperfection de la politique n’est aucunement pour Strauss une invitation à »retourner aux forêts »(comme un Ernst Jüneger, encore un parangon de « rebelle »)
un lien
http://belcikowski.org/la_dormeuse/nihilisme_et_politique.php
et encore un lien
Pour faire entendre comment cette œuvre donne une image en miniature des transformations de la guerre et de la révolution entre le commencement et la fin du vingtième siècle, J.-L. Evard campe en Jünger le personnage d’un transfuge de la révolution conservatrice. Du « cas Jünger » on passe ainsi à la question générale des modes de conversion de l’idéologie, dont les effets font sentir aujourd’hui dans les lectures contemporaines d’un Carl Schmitt, pour ne citer qu’un exemple.
http://www.lekti-ecriture.com/editeurs/ernst-junger-autorite-et.html
d’accord P.Assouline « le demi-siècle qui v(n)ous séparait (lui 1908,moi 1953 :46 ans) CQFD
citation d’Assouline dans N.Obs- beaux arts spécial « EN RIT Ca-Bré »
mais peut-être pourrions nous dire sans trop nous méprendre que nous sommes tous vulnérables, toute notre vie durant , et que les appellations labellisées de nuls, hystériques, parano ne sont pas incontournables sur les sentiers des reconnaissances
Pas évident d’écrire la vie d’un écrivain qui s’est déjà tant raconté tant dans ses romans que dans ses journaux intimes.
il n’y a jamais rien d’évident !
« La conviction qui sous-tend la protestation contre la civilisation moderne, note Léo Srauss, n’a fondamentalement rien à voir avec le bellicisme, avec l’amour de la guerre ; ni avec le nationalisme : car il a existé des sociétés closes qui n’étaient pas des nations ; elle a en revanche quelque chose à voir avec ce que l’on appelle l’Etat souverain, dans la mesure où l’Etat souverain présente le meilleur exemple moderne d’une société close au sens indiqué. »
ça me rapelle quelqu’un, ça. Un pourfendeur de l’idole « Etat »
http://muse.jhu.edu/journals/mln/summary/v111/111.5br_lampert.html
ça me rapelle aussi; certainement.
depuis il y a des croco dans les arbres , et on ne les prend pas pour des colibris
pour Strauss : »les problèmes finis , relatifs peuent être résolus;on ne peut résoudre le problèmes absolus .en d’autres termes les êtres humains ne créeront jamais une société dépourvue de contradictions A tous les points de vue,, tout se passe comme si le peuple juif … est le symbole du problème humain en tant que problème social et politique »
peuvent être
l’auteur (dans le civil professeur de littérature comparée)
autrement dit sur papier, ce n’est plus dans le civil, nu sur écran quand on vous traite de nul-le, hystérique, ou parano, ou d’emmerdeur/euse?
http://www.magazine-litteraire.com/agenda/theatre/acheve-bien-blesses-05-02-2014-120134
in the link
Photo : Les comédiens de La Passion des soldats de la grande guerre ©Christian André Strand
Le P majuscule, un signe ?!
« enfin, il y a une grande différence entre mensonge et pieux mensonge » (STRAUSS lettre 7 du 7 Déc33 DE paris
ah j’en entends qui disent que c’est la même qu’entre admiration et admiration critique »
vous n’y êtes pas :
« malheureusement, je ne peux de mon côté vous donner de belles preuves ….en ce qui concerne le noble mensonge » G Sholem nov 62 LETTRE 46 de la correspondance
et l’emphatique sérénité , donc?
MATURESCO : c’est un fréquentatif !
MATURESCO : c’est un fréquentatif !
comme un fruit au soleil.
http://open-time.net/public/dcim/2012/06/17/IMG_5816.jpg
n, un Dieu sans limite uniquement constitué de rayons divins, qui sont des
rayons parlants, procurant une béatitude éternelle et infinie. Des mots, que des mots plus de la
http://section-clinique.org/serveur/2012/gap/seminaire/Schreber%20et%20les%20noeuds.pdf
Ernst Jünger de Julien Hervier : Une allègre vieillesse, chapitre III, s’agit-il d’anarque ou d’arnaque ?
Merci Passou de cette bonne chronique; Il y a tout de même quelque chose de déroutant dans votre missive de critique avisé … Jûnger a écrit plus d’une centaine de livres sur cent deux ans et des articles politiques pendant six ans (de 1923 à 1929)et votre recension ne parle presque que du national socialisme et de son attitude à l’égard des juifs. Rien sur les essais, les romans utopiques, les nouvelles, la drogue…
A part Adolf rien de nouveau
AO
dans lea ambiguités de Junger ( et je pense témoin de sa situation protégée, je ne sais par qui) son habitude de saluer les porteurs de l’étoile juive dans le Paris de l’occupation
Il fait allusion à cette action dans une circonstance dans son journal mais je sais par le témoignage d’un de ses voisins près du Trocadéro, porteur de l’étoile, qu’il avait été ainsi salué ( à sa surprise)
J’ai lu plusieurs livres de Jünger, en particulier, » Sur les falaises de marbre « , » Héliopolis » et » Le traité du rebelle « .
Ce que j’apprécie chez cet auteur c’est la profondeur de l’écriture, un travail ciselé, très précis et très poétique.
Jünger fut un homme de son temps. Il a traversé le XX° siècle dans sa furie, avec passion, surtout durant sa jeunesse.
Les critiques faites à son égard laissant entendre qu’il fut un fasciste clean démontre que ses détracteurs ne connaissent pas son œuvre et son parcours intérieur.
Jünger a écrit pas moins d’une centaine de livres et il serait stupide de se contenter de critiquer son œuvre au seul prisme de ses années guerrières.
Jünger fut certainement victime de son tempérament guerrier et aventurier, celui qui le vit s’engager dans la Légion étrangère à 17 ans.
Héliopolis est mon oeuvre favorite de Jünger, une œuvre qui préfigure les temps actuels.
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