de Pierre Assouline

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La République des livres
Simon Liberati, son cœur mis à nu

Simon Liberati, son cœur mis à nu

Le rituel est désormais bien rodé : les romans de la rentrée se retrouvent en librairie dès le lendemain du 15 août. Alors, par qui commencer à l’issue d’un été de lectures ? Au hasard Eva (278 pages, 19,50 euros, Stock) de Simon Liberati. Cela tombe bien, c’est un des plus réussis. Et pourtant…

Pourtant, il n’avait rien pour me plaire. Je l’avoue, je craignais un récit dandy en diable, parisien made in Castel, people by night, snobisme germanopratin à tous les étages, l’itinéraire du Palace aux Bains Douches. De quoi fuir. Surtout que de précédentes lectures de livres et d’interviews du même auteur m’avaient laissé le souvenir d’un écrivain cultivé qui écrivait des romans cultivés. L’incipit d’Eva fait d’ailleurs craindre le pire avec le décorticage d’une citation du Baladin du monde occidental de Synge. Mais dès la deuxième page, on comprend que c’est une provocation.

Et on s’embarque dans la confession d’un narrateur/auteur, passionné de littérature et de langue, qui se trouve être le compagnon, l’amant, le mari et le pygmalion de l’ancienne nymphette kitsch iconique des années 70/80, Eva Ionesco (1965). Rien ne nous est épargné de sa descente aux enfers dans la pédopornographie organisée avec elle et autour d’elle par sa mère névrosée et perverse, la photographe Irina Ionesco (un faux nom, rien à voir avec Eugène), les deux formant un couple d’artistes à scandale mais dans lequel seul le modèle supporte le poids du scandale.

Son portrait de déjantée perfusée d’un cocktail d’alcool, de médicaments et d’héroïne, est placé sous le signe de la licorne, car ainsi la voit-il en raison de son profil au nez mutin et relevé. En la livrant aux pornographes, sa mère en faisait une cochonne ; elle-même se vit en Little Princess, titre de son film autobiographique ;  lui en fait un ange. Il se dit convaincu que si elle n’avait pas été confiée à la DDASS, et donc éloignée de sa mère, si elle n’avait pas obtenu une majorité anticipée à seize ans, elle serait morte. L’arme du crime : un Nikon F.Eva_Ionesco_2

La grande erreur d’Irina Ionesco, qui invalide aujourd’hui son système de défense, c’est, d’après Liberati, d’avoir prêté, loué et prostitué sa fille à des pornographes. On comprend qu’Eva en veuille aux amis de sa mère, y compris les plus nobles, entendez : les littéraires, Mandiargues et Robbe Grillet par exemple, ce dernier ayant écrit en préface au livre d’Irina Ionesco Temple aux miroirs (Seghers, 1977) :

« Si elle n’est pas sage, on l’enfermera dans l’armoire aux poupées mortes ».

Le classicisme de l’écriture appliquée à la modernité du sujet est sans hiatus. C’est fin, intelligent, ciselé (mais pour que sa détestation du jargon commercial du type « je reviens vers toi » soit totale, il devrait s’interdire un « investiguer » ). Son sens du détail, le rythme même de sa phrase, sont nourris de ce que la fin de notre XIXème siècle littéraire a laissé de meilleur dans l’ordre de l’esthétique romantique. Au détour de telle ou telle page, on en perçoit de précieux échos. Cela m’a rappelé le roman de Jean-Jacques Schuhl par l’esprit et la facture. La Ionesco est sa Caven. D’ailleurs il le cite. Les fantômes de Proust et de Nerval sont régulièrement évoqués mais de manière un peu trop appuyée (et on se demande bien pourquoi l’éditeur juge bon, dans son argumentaire, de convoquer la figure énigmatique de Nadja qui n’a rien à y faire).

Le reste, c’est à dire l’essentiel, est sombre et étincelant. Ici, la note juste, c’est la bonne distance. Liberati a réussi à se situer par rapport au réel et à s’y tenir sans dévier. Pas de vulgarité, pas de complaisance, pas de voyeurisme. Pour dire les blessures du corps impubère et dénudé de sa minotaure-enfant outrageusement fardée en femme, l’illusionniste se met lui-même à nu ; alors, ce n’est pas seulement elle mais le couple qu’il forme avec elle qui en devient pathétique. Tout tient dans le regard qu’il porte sur son regard à elle :

« le plus fort appel de l’au-delà que j’aie jamais reçu ».

De cette histoire vraie, il n’a pas fait une biographie romancée ; plein de l’ambition d’écrire une Vie au sens romain du terme, conscient qu’Eva avait elle-même fait de son existence une performance d’artiste dès l’âge de six ans, il a entrepris un véritable roman noir qui atteint la puissance d’évocation d’une allégorie, celle d’une adolescence transformée en grand sabbat nocturne ponctué de tentatives de suicide, d’internement en hôpital psychiatrique, de cures de désintoxication aux amphétamines.

irina afpQu’on ne s’y trompe pas. Liberati ne fait pas dans le scandale et le sulfureux. Rien à voir non plus avec la magnifique Lolita. On s’en doute, bien des chroniqueurs pressés rapprocheront l’héroïne de Liberati de la créature de Nabokov ; et, se faufilant dans l’hommage subliminal à Aragon, ils y liront peut-être « Le con d’Eva » ou en feront une histoire de cul, ce qui serait le pire des malentendus. A travers le portrait d’une époque et l’histoire d’une passion amoureuse, c’est aussi une méditation sur les apparences, les identités troubles, le dérèglement des sens, la déchéance annoncée, le désespoir.

On ne fera certainement pas l’économie d’une polémique sur le décalage entre la morale des années 80 où les photos de la jeune Eva, petite extravagante à l’autorité de reine, aux joies barbares, au caractère abrupt, au penchant pour l’irrationnel, fleurissaient dans les magazines branchés (Zoom) ou pas (Der Spiegel) et celle de notre époque où elles n’auraient aucune « chance » d’être publiées. Les nymphettes de John Currin (1962) sont bien inoffensives à côté des fillettes de Balthus (1908).

Eva a été involontairement lancé il y a quelques semaines déjà par Irina Ionesco. La mère a en effet intenté un procès à la fille et à son mari/auteur pour avoir révélé des informations sur sa santé, son goût du haschich, ses pratiques sexuelles, son rapport à l’argent et surtout sa propre naissance incestueuse. Elle exigeait la suppression de plusieurs passages. Le tribunal l’a envoyé paître, jugeant assez déplacé que celle qui avait ouvert au public les cuisses de sa fille de 11 ans invoque des violations de sa propre vie privée. Cela dit, on conçoit qu’Irina n’ait pas goûté cette confidence d’Eva sur elle rapportée par l’auteur : « Quand elle mourra je lui souhaite d’être enculée par le diable ». C’est manquer de reconnaissance vis à vis d’une génitrice qui, d’après Liberati, lui a appris « le mépris des lois, le vol à l’étalage, la haute estime de l’art, la technique du scandale, la drogue et quelques durs principes de bordel concernant les hommes »…

Parfois, je me suis demandé si Simon Liberati était fiable dans ses portraits bien qu’il ne prétende pas écrire un témoignage ou un document. Et j’ai eu la surprise de tomber sur trois pages qui me concernaient personnellement si je puis dire, et qui m’ont énormément ému : il y décrit les derniers mois de « Jany N. » qu’il qualifie à tort de psychanalyste (il était psychiatre), un homme remarquable et autodestructeur, bousillé par l’alcool, les drogues dures et un mode de vie infernal, d’une disponibilité totale et d’un dévouement absolu vis à vis de ses malades. J’avais oublié qu’il soignait également Eva Ionesco, laquelle l’a accompagné à son tour jusqu’au bout en l’aidant à soigner les autres ! Il était l’un de mes plus vieux amis. Je lui ai dédié Etat limite parce que mon roman est paru peu après sa mort et qu’il était lui-même borderline en toutes choses. Lorsque j’ai prononcé son éloge funèbre, j’aurais volontiers cité des passages du livre de Simon Liberati si il avait été publié à l’époque. Ceux où est évoqué en des termes si justes sa lumineuse générosité.

 (« Eva Ionesco & Alain Pacadis – Grand Bal « Magic City » au Palace 12 avril 1978″, photo Philippe Heurtault ; « Eva Ionesco aujourd’hui » photo Afp ; « Irina Ionesco » photo Afp)

 

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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commentaires

830 Réponses pour Simon Liberati, son cœur mis à nu

Résumons..... dit: à

Conseil aux pères de fillettes ou adolescentes mignonnes.

« Pourquoi continuer à coucher avec un modèle qui vous a plu, jadis, mais qui est usé désormais ? Utilisez le nouveau modèle, frais et dispos, celui qui vit sous votre toit !… A portée de main. »

dupont dit: à

D est revenu…si c’est bien lui. Il manque JC pour que l’on se sente vraiment chez soi.

J’ai enfin perçu que zoon était la réinvention de john Brown. A moins que zoon soit JC.

Ils avaient beaucoup de points communs finalement au-delà de leurs divergences politiques.

christiane dit: à

Mars 1939 – Alger- Théâtre de l’Équipe. Le Baladin du monde occidental de J. M. Synge. Camus joue le rôle de Christy Mahon.
Un très beau personnage du théâtre irlandais évoqué dans la première page du roman se S. Liberti par l’apparition de Pegeen -ce qui rendit dubitatif P. Assouline tel qu’il l’écrit au début de ce billet. Ce matin, encore Camus évoqué dans l’émission « Répliques » d’A. Finkielkraut en dialogue avec K. Daoud pour « L’Etranger revisité ». Cela a beau être une rediffusion de novembre 2014, que de liens d’un livre à l’autre ! d’une émission à un billet de P.Assouline du 9 mars 2015 :
http://larepubliquedeslivres.com/kamel-daoud/.
où l’on reparle aussi des attentats, ce qui revient ici. Quelle ronde ! Pas celle de M. Ophüls mais de quoi avoir le tournis !

Résumons..... dit: à

Christiane,
Hélas… vous êtes la seule responsable, avec Passouline, de la mort prématurée de JC. Son testament en témoigne. Vous avez refusé de monter en balade sur son scooter rose ! Pourtant Porquerolles est magnifique et le scootériste est charmant, ce qui dit sa fiche S, … et « notre hôte » lui a fait lire du Reinhardt. Acheté avec du bel argent. A jamais perdu ! Pour rien.

Comment un nul comme Reinhardt peut il encore duper de braves lecteurs crédules ?

voilà ce qui arrive quand on oublie de prendre son lithium dit: à

@dupont : tous ne sont la création d’une seule et même personne : Dexter !

ah le grand Dexter ! quel art, seul capable d’inventer autant de voix aussi différentes : D., JC, Phil, John Brown, daaphnée, puck, ueda, bouguereau, MàC, hamlet, TkT, christiane… et tous les autres, tous inventés par l’immense Dexter !

je suis allé, moi-même, comme un grand, interviewer Dexter dans sa belle demeure de Saint Malo, il m’a dit que le personnage dont il était le moins fier c’était Phil, il a le sentiment de l’avoir loupé, pas assez incarné, un peu trop le genre fan de Morand à faire les bouquinistes sur les quais pour trouver des livres antisémites.
par contre il dit avoir bien réussi JC, un beau personnage bien en chair, selon lui.

ensuite je suis allé interviewer D. et JC pour leur demander ce qu’il pensait de Dexter, ils m’ont dit qu’ils étaient un peu déçus, ils avaient le sentiment d’avoir totalement loupé ce personnage.

c’est le gros problème de ce genre de création : il arrive un moment où l’on ne sait plus qui a créé qui, et c’est là, quand on commence à s’y perdre et à se mélanger les pinceaux qu’il faut commencer à prendre du lithium.

Mon ombre dit: à

Comme j’ai trouvé des complices pour m’obstiner j’ai raison ? Tu as vu leur tronche ???

Un boxeur anonyme..... dit: à

Si tu veux, mon bonhomme
Etre heureux, en pleine forme

Prend du lithium !
Prend du lithium !

Le ring, c’est en somme
Entendre les cloches sans Rome.

Prend du lithium !
Prend du lithium !

voilà ce qui arrive quand on oublie de prendre son lithium dit: à

malheur, j’ai oublié Bloom ! un autre personnage que Dexter dit avoir totalement loupé, il manque de complexité selon ses dires, Bloom l’intello spécialiste de l’hindouisme, « comment ai-je pu pondre un personnage aussi nul » m’a-t-il confié en se prenant la tête à deux mains, j’ai pas osé lui dire mais sur ce pont il n’a pas totalement tort.

Mais enfin... dit: à

Tout milieu semble avoir pour fonction principale son pourrissement. Logique implacable transposable partout, non seulement sur internet ou dans les cercles fermés.

Résumons..... dit: à

mon génie est incommensurable….. urkurkurk… et vous êtes tous des crrrrrétins

voilà ce qui arrive quand on oublie de prendre son lithium dit: à

elle est nulle cette chanson, les vraies paroles :

Donne du lithium à ta femme
Du miel et du tabac
Donne du lithium à ta femme et tu verras comme
Elle t’aimera.

Y a des filles sur le port
Si belles et si gentilles
Tout sourire dehors
Sentant bon la vanille
Et ton homme n’est pas de bois
Il les regarde d’un regard tendre
Si tu veux la garder pour toi
Donne donne-lui sans attendre….

Donne du lithium à ta femme
Du miel et du tabac
Donne du lithium à ta femme et tu verras comme
Elle t’aimera.

Mais enfin... dit: à

T’as de la chance, les foules aiment les mégalos qui les aiment. Les gens qui préfèreraient qu’on leur fiche la paix un peu moins…

Le vieux garçon qu'on appelle monsieur dit: à

Résumons….. dit: 22 août 2015 à 11 h 49 min

mon génie est incommensurable….. urkurkurk… et vous êtes tous des crrrrrétins

Donald Trump en républicain des lettres… Nul besoin d’en dire plus
:-

voilà ce qui arrive quand on oublie de prendre son lithium dit: à

« Pareil pour Giono : je pourrais m’en fiche mais… Non. Voir cet écrivain calomnié de la sorte, non, ce n’est pas possible…  »

mas si c’est possible.

s’il n’y avait qu’Onfray pour le dire, que des français pour le dire… mais il y a aussi tous ces auteurs allemands, américains, italiens, espagnols, anglais… qui ont écrit sur cette question.

va y avoir du boulot, le mieux est de se faire prescrire du lithium au plus vite.

Mais enfin... dit: à

Pour être honnête j’en sais rien mais une blondasse ayant besoin de hurler « je suis pas seule » à ce point elle doit vraiment être un thon…

la commedia dell arte dit: à

« christiane dit: 22 août 2015 à 11 h 31 min
où l’on reparle aussi des attentats, ce qui revient ici. Quelle ronde ! Pas celle de M. Ophüls mais de quoi avoir le tournis ! »

ce n’est pas une ronde christiane : c’est juste la grande comédie humaine où chacun est à la spectateur et acteur, chacun regarde se jouer cette comédie en y participant.

Camus, Daoud, Finkielkrault… ne sont que les interprètes cette grande comédie humaine, une triste farce, le grand jeu de l’illusion d’optique, grand jeu de cette petite minorité, cette petite élite sensée être plus lucide que les autres, qui verra mieux la réalité, et qui de ce fait pourra guider le troupeau vers la Lumière, quelle triste farce :

https://www.facebook.com/permalink.php?id=1388674348030279&story_fbid=1591358621095183

(il faut surtout lire les commentaires qui suivent, ça vaut son pesant de cacahouètes)

petit délire clean (quoique) dit: à

On pourrait y trouver un côté simulacre de combat dans le rayon des bonnes manières politiquement correctes, donc hélas tout cela un peu vain. Ah! le fameux politiquement correct et son vieux cadavre qui ne bouge plus depuis longtemps si utile pour en planquer nombre de vivants…

christiane dit: à

@la commedia dell arte dit: 22 août 2015 à 12 h 16 min
Je viens de relire Tigre en papier d’Olivier Rolin dans le »Circus 2″ du Seuil Toujours bouleversée par ce roman et sa mémoire et j’entre dans le dossier critique. Page 407 « Une génération blessée » Par Jacques Pierre Amette. Un papier daté du 30 août 2002, paru dans Le Point. Les impressions ont-elles changé en 13 ans ? Cet extrait sera ma réponse à votre commentaire qui pose une question difficile et aux autres qui restent en suspens dans l’aire des commentaires.
« … Les fils ont voulu être à la hauteur des pères. Cette génération a voulu gérer l’impossible théâtre de l’Histoire, comme la génération de Hugo et Stendhal a voulu se hisser par la littérature au niveau des pères maréchaux d’Empire et conquérir par la plume ce que le sabre de papa avait obtenu. Au fond, nourrie de Malraux, cette génération a voulu à la fois effacer 1940, honorer les héros de la Résistance, lutter contre les encaqués de la société de consommation naissante… Mélangez cela avec les cours d’Althusser, bien staliniens… On reste muet devant cette tragédie. Un critique littéraire n’a pas à juger le lugubre tango des erreurs politiques. Mais comme Olivier Rolin écrit divinement, on salue l’artiste. Dans le rôle du Grand Inspiré crépusculaire, du copain qui allume les verres de rhum en hommage à ses potes disparus, on se demande si c’est Gabin dans Un singe en hiver ou la Tristesse d’Olympio : « N’existons-nous donc plus ? Avons-nous eu notre heure ? » Envie de répondre « oui » comme les autres générations. Ces jeunes gens se croyaient-ils fils de d’Artagnan ? De Robespierre ? vraiment ? Pourquoi ont-ils considéré la France de Pompidou comme un pauvre bazar à saccager ? On referme le livre, chaviré, troublé. On est saisi qu’un écrivain puisse ainsi faire bouger les feuillages des années 1970. J’emprunterai la conclusion à un très beau livre de Rolin rédigé en 1987, Bar des flots noirs. L’auteur y disait déjà : « Les choses vont ainsi : marchent, glissent, dansent, s’éclipsent, hanchent, déhanchent,chaloupent, volent, roulent, succession d’images dans la nuit, discrètes, éclatantes, qu’on oubliera jamais. »

Effectivement, dans cette rentrée, on ne risque pas d’oublier ce Tigre en papier. »

Eh bien, j’attends de cette rentrée littéraire un livre que je ne risque pas d’oublier !

petit délire clean (quoique) dit: à

Invoquer sans cesse ce qui n’est pas réel ce n’est hélas pas montrer la réalité. Il en faudrait un peu plus mais bon, quand on est dans le débat d’idées… Tout de même assez bizarres ces politiquement corrects qui font florès de nos jours, cachés par le cadavre si utile du vieux qui ne bouge plus. Il n’y a qu’à voir les énormités servies par ceux qui le prétendent encore en vie, ça dit tout mais faut voir.

Attila dit: à

Comme quoi, l’amour est possible !

petit délire clean (quoique) dit: à

Bendidon, pas vu partir le premier post, passons à autre chose…

Widergänger dit: à

On va rentrer dans une ère « hypersecure ». Scanner et portique détecteur de métaux partout. Bientôt, on ne pourra pas prendre l’avion ni le train sans se foutre à poils… Et le métro…?? Ça fout vraiment la trouille.

Widergänger dit: à

@Christiane,
La jeunesse actuelle n’a absolument rien à voir avec celle de l’époque de la Gauche prolétarienne.

Je ne suis pas sûr, par ailleurs, que l’adjectif « stalinien » soit bien approprié pour rendre compte de la pensée d’Althusser. Il y a aussi Lire le Capital, de Rancière et Althusser.

Widergänger dit: à

Jean-Hugues Anglade, avec son statut de star devrait plutôt fermer sa grande gueule au lieu de cracher sur le personnel de la SNCF et tourner sept fois sa langue de pute dans sa bouche et essayer de comprendre les agissements du personnel avant de les vouer aux gémonies. Il suffit dans ce pays d’être une star pour s’arroger le droit de cracher sur le monde sans rien savoir des raisons d’un tel comportement. C’est ignoble !

Widergänger dit: à

Jean-Hugues A., avec son statut de star devrait plutôt fermer sa grande gueule au lieu de cracher sur le personnel de la SNCF et tourner sept fois sa langue de p… dans sa bouche et essayer de comprendre les agissements du personnel avant de les vouer aux gémonies. Il suffit dans ce pays d’être une star pour s’arroger le droit de cracher sur le monde sans rien savoir des raisons d’un tel comportement. C’est ignoble !

Attila dit: à

WGG, on est passés au billet suivant depuis fort longtemps !

christiane dit: à

@Widergänger dit: 22 août 2015 à 14 h 29 min
Comment la voyez-vous ?
PS : je vous ai répondu, hier, à 8h52 mais le post a mis longtemps à s’afficher. il était en attente de modération. je n’ai pas compris pourquoi….

eric dit: à

« Jean-Hugues Anglade, avec son statut de star »

C’est qui ?

Loup dit: à

Je suis profondément indignée de l’opinion abjecte que vous tentez de répandre sur l’œuvre éblouissante de la photographe de Génie Irina Ionesco qui tient une place majeure sur la scène artistique et enrichit incontestablement notre patrimoine culturel.
Vôtre papier, à l’égal d’un règlement de comptes dont l’unique mobile est la mise à mort de la photographe par le truchement d’un lynchage médiatique savamment orchestré par Mr Simon Libérati dont le livre Eva nous entraîne dans les bas fonds d’un éloge médiocrement plat qui jamais n’égalera Eva Eloge de ma fille d’Irina Ionesco où triomphent la beauté suprême et la grâce divine, témoigne d’une grande inculture.
Le regard pédopornographique que vous portez sur les images d’Eva se trouvent à des années-lumière des visions métaphysiques, oniriques et poétiques portées très haut, chères à l’artiste Irina Ionesco et partagées par un public passionné d’art dont je fais partie.
Honte à vous d’attribuer des épithètes outrageants la beauté intrinsèque de l’œuvre de la photographe Irina Ionesco, honte à vous de vouloir plonger dans une décoction d’acide par des propos infamants des images qui enchantent nos vies et qui transportent nos âmes.
Détrompez-vous, j’admire , nous admirons l’œuvre de la photographe Irina Ionesco dont les images restent éternellement inscrites dans la mémoire des hommes.
Merci à Madame Irina Ionesco d’avoir voué sa vie à répandre le rêve.

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