Achtung-respect pour une folie de biographie sur Büchner
A première vue, on se dit : c’est le livre d’un maniaque publié par un fou ; la quatrième de couverture y invite puisqu’elle le dit jeté dans le temps de l’Histoire comme la comète de Halley ou un caillou d’Orion dans l’espace sidéral de l’Univers. A mi-chemin, on comprend que ces deux extravagants étaient faits pour se rencontrer. A la fin, on rend les armes et l’on met chapeau bas devant Frédéric Metz et les éditions Pontcerq sises rue du Nivernais à Rennes. Des artistes à n’en pas douter. Il fallait l’être pour se lancer dans une telle entreprise : Georg Büchner Biographie générale. Trois volumes qui mettent à nu la connexion d’une machinerie littéraire sur la machine générale de la vie de Georg Büchner (1813-1837), et des vies qui ont gravité autour de la sienne. Sans oublier l’œuvre, bien sûr, et pour cause : La Mort de Danton, Léonce et Léna, Woyzeck et Lenz, ainsi que deux traductions de pièces d’Hugo (Lucrèce Borgia et Marie Tudor) et même, on ne se refuse rien, sa thèse de médecine sur le système nerveux du barbeau. Büchner y est en poète et dramaturge, et aussi révolutionnaire radical, hostiles aux princes comme à ses propres amis révolutionnaires jugés trop libéraux ou bourgeois ; il est ici rapproché d’Auguste Blanqui ; mais contrairement à lui, il n’idéalise pas le peuple, convaincu que la faim le guide et nettoyé de toute illusion quant à son matérialisme.
Le biographe, si l’on dire, n’apporte rien de neuf dans l’ordre des matériaux factuels. Il n’y prétend pas. Plutôt un autre regard à partir d’un grand pas de côté, haut le menton, le visage tourné vers les étoiles, en révérence absolue vis à vis des défricheurs qui l’ont précédé. A de rares exceptions près (notamment les travaux de Jean-Louis Besson), des sources allemandes compilées à la Staatsbibliothek de Berlin et intégrées directement dans le corps du texte au lieu d’être envoyées jouer en bas de page ou en fin de volume. Pour les citations, il s’appuie sur les Œuvres complètes, inédits et lettres de Georg Büchner parues au Seuil en 1988 sous la direction de Bernard Lortholary ; ce qui ne l’empêche pas, à l’occasion, de se livrer à une étrange semi-traduction de son crû qui consiste à laisser le mot allemand accolé au mot français pour en transmettre l’écho, même si cela n’est pas très… wissenschaftlich-scientifique ! Ce n’est évidemment pas gratuit, de même que le souci de la typographie, qui varie selon le propos. A la lecture, l’exercice est excitant pour l’esprit, pour peu que l’on ne soit pas totalement fermé à cette langue, et l’on se promène finalement avec un certain naturel de schmutz-crasse en plunder-guenilles à travers ce texte hirsute et foisonnant, couturé de documents, de sources, de références, de digressions, de commentaires entre parenthèses. On aura compris que l’information compte autant que la sonorité et le flux du récit.
Son architecture est déjà un acte poétique en soi.
Le premier volume dit « Tome central » s’intitule Le Scalpel, le Sang (Erzählung-récit arraché(e) aux Büchner de Mayer et d’Hauschild) (416 pages, 18,50 euros). Les vies du dramaturge, du médecin, du militant y sont colligées… d’une certaine manière : selon un ordre et une logique qui défient la simple chronologie, aussi déconstruits que son Wojzeck, mais n’en sont pas moins éclairants, étant entendu que Büchner disparaît parfois pendant des pages et des pages.
Le deuxième volume dit « Tome Annexe A » reproduit un drame en quatre actes La Mort de Weidig (200 pages, 13 euros). C’est un montage, fidèlement effectué Frédéric Metz, des minutes d’interrogatoire subis par les prisonniers politiques hessois entre 1835 et 1838, publiées par le juge d’instruction Noellner, à la suite de la mort en prison sous la torture de son mentor le pasteur Weidig, figure de proue de l’opposition en Hesse, avec qui il avait rédigé Le Messager hessois, mort qui avait déchaîné les foudres des républicains. Les répliques de la pièce sont tirées des procès-verbaux.
Le troisième volume dit « Tome Annexe B » sous le titre Les Noms (Autres récits arrachés) (357 pages, 17,50 euros) est une sorte d’index des noms cités, mais dont chaque entrée développe une véritable biographie de chacune des personnes. Leur point commun ? Avoir été en relation avec Georg Büchner de manière « précise ou vague, étroite ou lâche, éphémère ou durable, attestée ou rêvée ». Qu’importe si l’on ne comprend pas tout de ce qui se joue dans ce jeu : on se sera bien amusé à le lire, comme l’auteur a dû bien s’amuser à l’écrire.
N’espérez pas un compte-rendu classique : impossible tant c’est dense, riche, érudit et surtout déroutant. On est pris de vertige. Ceux (dont je suis) qui appellent de leurs vœux au renouvellement d’un genre qui s’épuise, se répète et tourne en rond (du moins en France) seront comblés avec cette chose qui réenchante la biographie en la réinventant. Le paradoxe avec ce Büchner qui ne ressemble à rien de connu, phénomène assez rare il faut en convenir, qui rendrait très unheimlich la célébration du bicentenaire de la naissance du grand homme en 2013 s’il en était la référence, est qu’il fascine mais que, pour autant, on se garderait bien de l’offrir à un ami. Sauf à le préparer avant au choc visuel, esthétique, intellectuel, poétique. A la réflexion, si Frédéric Metz est loin d’être fou, son Büchner est une folie. Un fascinant monstre biographique élevé à la mémoire d’un poète mort à 23 ans qui mérite, comment dire, oui, exactement : de l’achtung-respect.
(« Installation de Julien Solé » photo Passou ; « Georg Büchner » D.R.)
762 Réponses pour Achtung-respect pour une folie de biographie sur Büchner
10H09
Encore une identité virtuelle clairement dévoilée.
c’est le père fouettard ?
tu valides toujours tes positions a bon compte et à pas cher renato..et puis le vatican pédo mafieu ça sniff idème son péril judéo maçonique d’hier..mais comme même les italiens n’y croient plus depuis longtemps, ils exportent aux imbéciles qu’ils espèrent trouver nombreux pour faire leur démonstration..comme toi renato
c’est le père fouettard ?
c’était rapport a deluc..et ça fait 4 fesses jicé
Le corps d’un SDF lapidé à mort a été retrouvé Chemin Sainte-Agathe à Porquerolles. D’après certaines rumeurs, il s’agirait d’Antoine Clergues, ancien disciple de John Cage reconverti dans l’art conceptuel. C’est la deuxième fois en cinq ans qu’un artiste est assassiné à Porquerolles.
Renato » en deux jours je suis passé de « PQ usé 20 fois » à « Padre » »
ça se complète, deux en un, l’un ne va pas sans l’autre
W «dans chaque famille vit un individu qui fait office de mur porteur comme dans une maison»
C’est ça qui est bien
W
«dans chaque famille vit un individu qui fait office de mur porteur comme dans une maison
Antoine Clergues est mort ? C’est sérieux ?
T’as pas suivi bouguereau, c’est une évidence.
Georges Danton est mort.
Intéressant, mais qui était Georges Danton ?
On a retrouvé le cadavre d’un inspecteur de l’hygiène alimentaire, lardé de coups de couteau, avec un message griffonné : « Sale fonctionnaire, tu empêches les gentils entrepreneurs de faire leur boulot ! »
« qui était Georges Danton »
un azbine poussiéreux
porcrol infos 20 février 2013 à 10 h 59
cela ne nous étonne guère
Gianni Klossovsky s’est suicidé hier soir, 19 février, en se jetant du cinquième étage de son immeuble à Lisbonne.
La Mort est particulièrement sollicité ces derniers temps. Des gens meurent partout sans raisons apparentes, on se demande donc si les rituels et les sacrifices d’usage ont été faits et si oui, s’ils ont été faits dans la bonne forme ou si l’approximation que désormais préside à toutes activités humaines n’a pas conquis ce secteur vital de la culture… on a même observé des oiseaux traditionnellement granivores se donner la peine de chasser du papillon… « Pour le plaisir de la chasse », disent certains observateurs (éthologues, pour être précis) qui semblent suggérer par là une évolution de ces espèces vers une alimentation plus variée ; tandis que chez d’autres chercheurs on parle plutôt d’une nouvelle conscience de ces espèces que — la conscience étant une préscience — auraient découvert les dégâts produit par la coaction de plusieurs produit chimiques et les effets qu’ils concurrent à produire (synergies). Nous voilà donc dans une situation difficile à démêler : jeu ? sport ? conscience ? Pourquoi ne pas avancer une hypothèse, je dirais de travail si le mot n’était pas tellement abusé, enfin, voilà : nous assistons peut-être à l’émergence de nouvelles facultés chez les oiseaux. Si notre hypothèse est bonne, nous assisterons sous peu à des nouvelles approches dans la pratique du birdwatching.
Mort de la chanteuse Pilar Ruiz-Garcia, compagne du poète Osvaldo Alcovar.
L’identité du SDF trouvé mort à Porquerolles est confirmée : il s’agit bien d’Antoine Clergues.
« lardé de coups de couteau »
Il y avait de l’ail dans les fentes opérés par lardage ? Si non, on ne peut en aucun cas suspecter quelqu’un qui parlerait en nom des gens pratiquant un métier de bouche car personne qui appartenir à cette grande confrérie ne ferait jamais l’erreur de larder sans raison.
Lucienne Chaunu vient de mourir.
les plaisanteries les plus courtes sont les meilleures
Et encore une belle rencontre! A partir du 25 février, Olivier Assayas présentera en avant-première son dernier film « Après mai » et donnera une masterclass à l’Ecole Sam Spiegel de Jérusalem (pour les non-sachants, c’est la pépinière du cinéma israélien).
« Intéressant, mais qui était Georges Danton ? »
Georges Danton était le cousin des célèbres Joe, William, Jack, et Averell Danton. Il fit toute sa carrière dans l’Ouest comme installateur de coffre-forts.
on apprend le décès de Marcus Johnson mais cette fois ce n’est pas une plaisanterie
J’ai bien connu Lucienne Chomdu, qui renaitra de ses cendres, n’en doutons pas !
Même en parlant le français parlé à Porquerolles, JC, ce n’est pourtant pas difficile à comprendre : les plaisanteries les plus courtes sont les meilleures.
Il n’y a pas de SDF à Porquerolles car un type qui traine, on en fait de la farce à lasagne pour restaurant, dans les 24 heures suivant sa disparition…
Les hollandais perdus, qui sont tendres, charnus, bien engraissés, recueillent tous les suffrages.
la sagesse est un sex-toy pour intellectuel
Les vies les plus courtes ne sont pas les pires, JC.
Et la provocation gratuite est le godemichet dans le cul de JC
Le sex-toy est l’avenir du sage.
Antoine était bien le cousin de Lucien ?
excuses > godemiché
Les scandales pédophiles s’invitent au con clave(RTBF)
Voyons sagesse ! les ombres de blog n’ont pas de culs …
(Vous, par exemple, vous n’avez pas de cerveau … et cela ne vous dérange pas !)
JC est le gras qui aurait du mourir juste après le bac, tout le monde, aujourd’hui, en parlerait come d’un gars qui aurait pu… tandis que, aujourd’hui, on peut en parler comme du gars qui ne pouvant pas fait semblant de pouvoir.
renato, JC ,ce n’est pas suelment le gRas, mais aussi le Rat-gars-zoo.
seulement
Ah ! inversion de lettres : le gars, naturellement. Merci, etc.
Lâches !
Vous mettre à deux …
Comme le disent si bien les crémiers varois
« L’humour est à JC ce que la morale est à Madoff ou le trou au gruyère, un manque »
hé, brave renato qu’est ce que tu dis de « Raie NATO », la f(i)ente militaire…
@ 20 février 2013 à 11 h 59 : Le vrai gruyère n’a pas de trou, vous confondez avec l’emmenthaler. Vous faites vos courses dans les supermarchés low-cost.
Madoff avait une morale particulière, vouée à la progression de son propre capital. Pour ce qui est de JC, il la morale brune.
PopSag,
Madoff est un maître : il faut reconnaitre la qualité, dans l’exercice de l’amusement malin …
Le trou du gruyère n’a aucun goût mais ce qu’il y a autour c’est vachement bon, ce qu’on ne peut pas dire de l’esprit pas incisif du tout de JC.
« JC est le gras »
renato
Nous nous inscrivons en faux contre cette ignominie, Môssieur JC n’est pas gras, légèrement enveloppé bien sûr, disons grassouillet si cela peut vous convenir Monsieur renato
Enfin, les blaireaux ! n’ayant rien à dire sur le sujet du billet de l’exigeant Passou, vous vous rabattez sur du petit gibier ? Un safari au rat musqué en l’absence d’élephant ?! Peuh…
TKT dit: 20 février 2013 à 12 h 02 min
Nous nous considérons que c’est un manque, quelque chose à redire ?
Une burne, il faut le dire, une burne
On ne va pas compliquer la trame, Thierry, avec les diverses variantes de fromages de type « gruyère », ça devient vite un enchevêtrement et on n’arrive plus à sortir de l’auberge…
Dites-nous quelque chose sur le billet de Passou, JC, on met nos oreilles en attention…
Vous n’imaginez pas comme la vie est triste sans le moindre petit trou.
Vontraube ne comprendra jamais rien
nous savons, JC varois, que vous n’avez qu’une burne et qui se trouve à la place de votre cerveau.
Dès qu’il peut jouer les Jesaistoutjesuisleplusbalèze TKT sort du bois, dès qu’il sort du bois vontraube montre sa burnéité et le rêve s’écroule
Il était une fois dans les Alpes une population où l’argent était un événement de l’ordre du fabuleux. Un jeune guide de Zermatt rentra un jour à la maison en raillant car l’un de ces touristes qui cherchaient des plantes l’avait payé avec un misérable bout de papier sans valeur quand une pièce de 5 FCH aurait été bienvenue. Bon, le misérable bout de papier sans valeur était un billet de banque de la valeur de 100 FCH, mais cela n’est pas l’argument. L’argent, je disais, était un événement de l’ordre du fabuleux, mais il faillait quand même payer ses impôts, et il n’était pas question de fuir en Suisse. C’est donc par l’imagination fertile des Seigneurs de la Gruyère que la meule de gruyère devint la chose avec laquelle on payait ses impôts, habitude qui s’est généralisée dans les diverses vallées où à la place du gruyère on replia sur les fromages de type gruyère.
il fait beau (c’est vrai)
renato dit: 20 février 2013 à 12 h 11 min
Dites-nous quelque chose sur le billet de Passou, JC, on met nos oreilles en attention…
J’ignorais jusqu’à l’existence de ce Buchner ! Rien à dire… Et alors, vous sentez vous plus « intelligent » pour cela … ?
Toujours grand le JC : se sentir intelligent c’est un ‘concept’ qui mériterait qu’on le creuse.
TKT dit: 20 février 2013 à 12 h 02 min
@ 20 février 2013 à 11 h 59 : Le vrai gruyère n’a pas de trou, vous confondez avec l’emmenthaler.
Si le trou est un manque, c’est que le gruyère n’en a pas, hé l’helvète !
Ils ont raison les crémiers,
une burne, une vraie.
En TodD’s ! A picAUts pour sortir la 307 du garage
Ce que j’aimerais qu’on me dise c’est comment se sentir intelligent apparaît aux yeux du scientifique qui travaille sur le terrain. Ce serait une grande avancée dans la connaissance des productions parfois incompressibles qui sortent des incidents qui se produisent dans circonvolutions de notre cerveau surtout à cause des virages négociés sans la moindre attention, peut-être par manque de compétences dans l’art de la conduite des pensée — c’est quelque chose comme la conduite des partie dans le contre-point mais fait avec des autres éléments dont on n’affrontera ici la nature pour ne pas compliquer une trame déjà assez baroque…
Renato, j’aime bien votre histoire, mais Zermat se trouve dans le Valais, et Gruyère est une petite ville et une région du canton de Fribourg. Emmenthal est dans le canton de Berne.
Je n’aime pas beaucoup la dénomination « type…. » pour un fromage, ni pour rien d’ailleurs.
@ Connerie populaire de 12:36: Bof, le commentaire était d’une telle imbécilité…..rayonnante…
D., vous devenez gâteux, c’est vous qui aviez une 307. Vous vous souvenez ? Toutes les économies de votre grande-tante y passèrent, suivant ce que vous annonciez.
JC dit: 20 février 2013 à 12 h 30 min
J’ignorais jusqu’à l’existence de ce Buchner !
Eh bé ! ça va faire plaisir à ta copine Julie !
Mais renato, c’est un scientifique du passé, un rêve envolé.
Lui reste la pub est ses slogans primaires.
La vie n’est pas toujours facile pour le grand capital
Gruyère est une petite ville et une région du canton de Fribourg
t’es pavlovien vontraube..quand on parle de trou tu remues la queue
Maurice Hilendenstein, né Mauricette, s’est éteint à 97 ans, à la maison de retraite du Pré-aux-loups dans le Limousin. On lui doit notamment, parmi ses ouvrages les plus récents : « Sémiologie du trollisme » et « Les Nouveaux hermaphrodites ».
TKT dit: 20 février 2013 à 12 h 49 min
Une burne, perchée à 10 cm sur des talons LAuboutin,
Un bilboquet quoi !
Thierry,
les Alpes et la culture alpine sont un fait géographique qui n’est plus à définir ni à expliquer. Si vous voulez causer de la vallée de l’Emmenthal, j’en ai un petit tas, mais on ne va pas ennuyer nos camarades de blog avec. Si j’ai pris l’exemple de Zermatt c’est parce qu’il m’est semblé le plus parlant pour ce qui était la perception de l’argent dans les Alpes (non seulement suisses) jusqu’à les années 50 du siècle dernier.
Quant à l’expression « de type gruyère », vous pouvez l’aimer ou ne pas l’aimer, c’est une expression qui définit un certain type de fromage… on ne va quand même pas refaire les langues en fonction de paramètres subjectifs n’est-ce pas… vous imaginez le bordel ?
oué c’est bien le refoulé fait retour.
c’est des lawbook teints, les sandales du pape ?
Petit jeu: ces nazes qui nous gouvernaient.
Une ancienne ministre de la justice est le (1) ou le(2)?
(1) »Ne ramène pas dans la capitale tes mœurs du 9-3″.
(2) »Tu te prends pour quoi pour me parler sur ce ton ? Tu t’y crois autorisé parce que j’ai refusé de coucher avec toi ? »
Pas facile, hein (la question, pas l’ex-ministre)
Raie NATO, seras-tu content lorsque tu te retrouveras encore plus seul, et encore plus froid ? Bises !
Blumen und garten ,né le 3 janvier 1887,August Macke est le plus jeune de six enfants et l’unique fils d’une famille bourgeoise de Meschede,en Westphalie.
Les derniers à jouer avec les mots seront ceux qui ont plombé les comptes publics parleur paresse …
(j’ai bon là, les petits chéris ? j’ai bon ?)
MOI moi j’ai refusé de coucher avec lui!
Je tairai les motifs de ce refus,ils m’appartiennent.
Je ne SUPPORTE pas d’être appelée la « Première Dame » : ça fait Bernadette, ça fait Mémère à chienchiens !
Je suis la Première Concubine.
Je l’ai entendue ce matin sur BFM, Bloom, et je l’ai même trouvée excellente la Rachida Daty !
On nous signale le décès de madame La Rainure, morte d’ennui …
excellente la Rachida Daty !
—
Baroz, combien de fois faut-il te le répéter qu’on dit ‘Mme’ (et pas ‘la’) Rachida Dati, et qu’on écrit avec un ‘i’ comme ‘Isikouch’, et pas un ‘y’, comme le magasin d’banlieue.
W dit: 20 février 2013 à 13 h 31 min
MOI moi j’ai refusé de coucher avec lui!
Au moins nous sommes sûr que HR n’est pas maire d’Aix-en-Provence
Pour confondre W et HR, faut être vraiment con.
Euh !
Ben oui quoi, on peut se tromper
d’Avignon bien sûr
Elles se ressemblent toutes dans le sud profond
jene suis pas W!
Gâchette dit: 20 février 2013 à 14 h 12 min
Pour confondre W et HR, faut être vraiment con.
hildeStein dit: 20 février 2013 à 14 h 14 min
jene suis pas W!
Bon, maintenant elle ne peut plus le nier : hildeStein est HR.
Cela dit, recevons et volontiers publions :
« Ce qui reste de bêtise dans le Vieux Continent », spectacle présentée par la Réunion des Écomusées Européens (REE). Considérable la prestation de JC, le concurrent présenté par la France.
« spectacle présentée », erreur de frappe dans le comuniqué de presse que la REE nous a fait parvenir.
renato dit: 20 février 2013 à 14 h 25 min
« comuniqué de presse »
JC ne ferait jamais une telle erreur.
Il est persuadé de savoir communiquer.
Son métier il dit
« Il est persuadé de savoir communiquer. »
Sous-entendez-vous que JC aurait envoyé un faux communiqué de presse ?
la HRmania saisit d enouveau le coryphée .
Mais le coryphée ne demande qu’à être dessaisi.
Un gros dodo et tout rentre dans l’ordre
« la HRmania saisit d enouveau le coryphée . »
Je vous remercie de rappeler que le coryphée c’est moi car, il y a quelques jours de là, un participant malveillant a cherché de s’approprier le titre.
Cela dit, je vous rends attentive au fait qu’à 14 h 14 min vous avez dit : « jene suis pas W! », et cela en réponse au post mis en ligne par Gâchette à 14 h 12 min où il était qualifié de ‘con’ quelqu’un qui confondait W et HR.
lu sur le blog du monde « Pertes et profits », qu’on trouve en Une du monde.fr d’aujourd’hui :
Oui vous avez raison, il est temps de prendre conscience des réalités de notre temps, de notre approche obsolète du marché, les salaires doivent être drastiquement réduits pour être compétitif à l’international mais pas seulement, nous devons créer inventer un nouveau modèle car aujourd’hui peu de monde est prêt à payer ce que l’on peut avoir gratuit. Les syndicats devraient être éradiqués et la CGT interdite comme ça tout irait bien mieux après.
La presse à la papa c’est fini à l’heure d’internet, va falloir vous serez la ceinture coco
Rédigé par : JC | le 20 février 2013 à 11:03 | Répondre | Alerter |
les salaires doivent être drastiquement réduits… Les syndicats devraient être éradiqués et la CGT interdite
Rédigé par : JC | le 20 février 2013 à 11:03 | Répondre | Alerter |
Boh, du moment que ueda continue à le trouver sympathique…
Jacques Barozzi
Quel niveau en effet(de la part des courtisans de ., quoi de plus étonnant )
En tout cas si c’est vrai (elle peut toujours prétendre avoir été « sollicitée » ), elle a refusé parce qu’il ne lui était pas utile (d’ailleurs elle dit elle-même qu’elle b utile)
il faut éradiquer les jc
car aujourd’hui peu de monde est prêt à payer ce que l’on peut avoir gratuit
et si un chinois de chenzen proposait à lassouline de faire les commentaires de jicé pour 1/2 € par jour..ça frait cher le bizness modèle
JC faf, je n’y croyais pas. Mais l’éradication des syndicats, c’est la base même de l’économie fasciste. Quant à la réduction « drastique » des salaires… l’adjectif est suffisamment éloquent pour qu’il soit besoin d’ajouter un commentaire.
Les masques tombent ? Personnellement, je n’ai jamais été dupe du niveau des nymphes aussi adorables soient-elles. Sans cela je serais venu jouer du PC à Paris par le biais de Nathalie Rheims depuis très longtemps. Shakira, Mylène, je ne les ai découvertes que récemment et je suis très sincère à leur endroit jusqu’à preuve du contraire. Un divin signal.
Bah, JC, c’est typique des gens de sensibilité centre-gauche.
Dès qu’on les astique un peu, ils deviennent centre-droit.
Gamins joueurs ! un assemblage de deux lettres ne fait pas le JC …
Ceci dit le type du Monde a raison. Il faut éradiquer les syndicats, réduire les salaires de 50%, interdire les livres saints, enfermer dans des camps les cgtistes (et leur famille), bouter les socialistes hors de france, enseigner l’oeuvre immense de Buchner aux gosses des familles défavorisées, spprimer l’élection présidentielle qu’est un cache-misère démocratique… A demain !
Café
Certains ont un attachement très particulier à la figure de Büchner, c’est affaire de biographie, non celle de l’auteur mais la leur propre.
J’ai lu Dantons Tod ado, dans le contexte d’une idéalisation de l’Allemagne.
La France était une nation qui « faisait » l’histoire, l’Allemagne était une nation qui la pensait.
Ce qui pouvait être vécue par eux comme une frustration (die deutsche Misere), pouvait apparaître comme une supériorité. Les Français faisaient la révolution dans la rue, les Allemands dans la philosophie.
Remarquez, c’est pratiquement du jeune Marx.
Donc, le désir d’acheter Dantons Tod était dicté par l’idée que, dans le théâtre aussi, c’était peut-être chez les Allemands que se trouvait la forme dramatique qui soit à la hauteur de l’événement: la distance rendait plus « profond » que la réalité, en quelque sorte.
Naturellement c’est un mythe (propre à quelques générations), mais comme mon café est fini, je m’en vais, non sans avoir salué Lortho et les éditions Portcerq, vive la Bretagne.
La position rdlienne de JC sur Titan, à comparer avec celle du JC de « pertes et profits »
Assurément l’assemblage de deux lettres fait un tout
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« Valeria Elena von bank und Rottweiler dit: 20 février 2013 à 6 h 27 min
J’ai croisé Le Bel Arnaud, le redresseur improductif… Il faisait une gueule pas possible !
Il tenait une lettre à la main. Dans cette lettre, Maurice Taylor, le président du groupe américain, explique au ministre pourquoi il jette l’éponge sur la reprise de Goodyear d’Amiens Nord.
Extraits.
«J’ai visité cette usine plusieurs fois. Les salariés français touchent des salaires élevés mais ne travaillent que trois heures. Ils ont une heure pour leurs pauses et leur déjeuner, discutent pendant trois heures et travaillent trois heures. Je l’ai dit en face aux syndicalistes français. Ils m’ont répondu que c’était comme ça en France», écrit le patron américain.
«Nous croyez-vous assez stupides?» pour engager de nouveau une discussion, ajoute-t-il
Quels salauds ces capitalistes américains ! heureusement, mon petit chou est là pour engager des dépenses sociales qui vont sauver le pays …Nous avons les meilleurs syndicalistes du monde ! Non, mais !!! »
Masques et bergamasques…
Dantons Tod ado
Much ado about nothing.
Dans ta stout, à deux.
Ingratitude, je suis passée pour Büchner. JC est simplement aimable avec mes frangines et moi, et nous n’avons jamais parlé de politique. Mais vous êtes bien informé, et connaissant forcément un peu « La Mort de Danton », pour avoir joué Lucile Desmoulins à L’Odéon et à la reprise à Bobigny, je ne sais pas trop si Büchner y est le « révolutionnaire radical » du billet. Patrick Pineau, qui avait le rôle principal, tout comme notre metteur en scène Georges Lavaudant, ont donné fidèlement le texte : Danton y est tour à tour combattant encore contre Robespierre ET fataliste-fatigué. Cela me rappelle aussi les échanges ici sur Thomas Payne (entre mon père et ueda je crois) que Büchner a placé dans la même geôle que les dantonistes, alors qu’il n’a pas écopé du couteau de Lison.
La Lison de Julie a jeté un froid sur la rdl, même renato en a la chique coupée
Tout un apparat de chiques coupées.
Amygdales dit: 20 février 2013 à 17 h 59 min
la chique coupée
C’est comme Schicklgruber, c’est pas prononçable, ça…
ueda dit: 20 février 2013 à 16 h 02 min
La France était une nation qui « faisait » l’histoire, l’Allemagne était une nation qui la pensait.
Vous reprendrez bien un café, après ça ?
c’est pas prononçable, ça…
Ça demande une ablation des amygdales ET des végétations.
y a du mou dans la corde à nœuds, semble-t-il.
(comme dit Montaigne)
« … la chique coupée »
Je m’inscris en faux contre votre déduction hâtive. Que voulez-vous que l’on dise ? Quant à Büchner je me suis intéressé à son maigre œuvre lors de mes études… Berg… Woyzeck… vous voyez, je suppose… et il m’a assez ennuyé, bien que le personnage soit attachant … il est d’autre part un fait avéré qu’on ne peut se laisser ferrer par tout ce qui nous passe entre les mains… Tintin, par exemple, je sais que c’est une tache sur mon pédigrée, toutefois j’en fais pas une maladie : peut-on par cette déduire que je ne suis pas un intellectuel ? Tu parles d’une déduction ! D’autre part il serait vraiment blessant si en profitant du fait que j’ai lu quelques livres, quelqu’un en profiterait pour tacher ma réputation de fainéant en faisant courir la rumeur que je suis un intellectuel car personne ici, je suppose, peut imaginer ce qui coûte en fatigue physique de devenir un professionnel de la fainéantise : chaque fois qu’on se voit dans la condition d’agir se demander si l’action qui en résultera sera ou pas productive c’est fatiguant à la longue. Par exemple, le fait que le chien fasse pipi lorsque je le sort fait de l’action de sortir avec le chien une action productive ou pas. Enfin, le problème devient heideggérien, si vous voyez ce que je veux dire, autant arrêter-là, donc.
Bon, nous avions MàC et maintenant non avon LàC. Ou y a gané ou perdu dans le troc ?
Le photographe brésilien Joao Hazenfratz est mort.
Larry, que direz vous de mourir à votre tour ? Je vous promets que les copines et les copains de la RdL seront informés par mes soins au quart de tour.
Bon, mon ordi a le hoquet!
Büchner ne passionne pas les foules, vive Büchner!
« diriez » naturellement…
Nous avons aussi CàS (CouillonàScooter)
Cher renato, vous êtes toujours si également attentif aux « filles »que je réponds : je ne suis pas une intellectuelle, une saltimbanque seulement. Et moi aussi, Tintin m’ennuie, c’est comme ça. Mais la « maigre oeuvre » de Büchner, cela se discute, car elle me paraît éclatante, eu égard au peu de temps qu’il a passé sur cette terre. Et j’aimerais bien le jouer encore.
Bonsoir, chère Daaphnée, et vive Büchner, oui !
(Julie, ‘maigre’ dans le sens qu’il n’a pas beaucoup écrit…)
JC est simplement aimable avec mes frangines et moi, et nous n’avons jamais parlé de politique
..ruhm hum..
ha oui..tout sur lasagneàcheval..dans la dernière
Schicklgruber, c’est pas prononçable, ça…
à cheval sur la lasagne..il a un handicap..
Je réalise, Julie, que Büchner est mort très jeune .
J’ai envie de lire « Lenz » je ne sais pas s’il y a une traduction recommandée ..
J’ai par contre aimé Lenz, Julie, déjà si walserien — pas si jeté sur la page comme Aubry sans volées poétiques de Schwob, mais rapide et précis. Une leçon pour les biographes : ah ! si seulement…
J’ai de l’eau sur le feu, à plus.
ah ouai
ah MàC, quel grand esprit c’était.
dommage qu’il soit mort.
Ah, qu’est-ce qu’on se marre !
Peter Szondi consacre son dernier chapitre de son Essai sur le tragique au Danton de Büchner. Il écrit ainsi : « Ainsi Danton succombe non seulement à la Révolution mais aussi à la victoire révolutionnaire qu’il a lui-même déjà remportée. Il n’est pas traître parce que — comme l’en suspecte le peuple — il serait allié au roi et à l’étranger, mais parce qu’en un temps ivre d’anéantissement il est resté fidèle à ce bonheur qu’il destine à tous les hommes, même s’il en jouit avant eux. »
À l’autre bout de la chaîne des illusions, ce texte de Claude Simon dans Les Géorgiques :
« Nous y voilà : l’Histoire. Ça fait un moment que je pensais que ça allait venir. J’attendais le mot. C’est bien rare qu’il ne fasse pas son apparition à un moment ou à un autre. Comme la Providence dans le sermon d’un père dominicain. Comme l’Immaculée Conception : scintillante et exaltante vision traditionnellement réservée aux cœurs simples et aux esprits forts, bonne conscience du dénonciateur et du philosophe, l’inusable fable — ou farce — grâce à quoi le bourreau se sent une vocation de sœur de la charité et le supplicié la joyeuse, la gamine et boyscoutesque allégresse des premiers chrétiens, tortionnaires et martyrs réconciliés se vautrant de concert dans une débauche larmoyante que l’on pourrait appeler le vacuum-cleaner ou plutôt le tout-à-l’égout de l’intelligence alimentant sans trêve ce formidable amoncellement d’ordures, cette décharge publique… »
poor MàC… et ces éclairs d’humour qui faisait rire l’assemblée
N’ayons pas peur des grandes phrases dit: 20 février 2013 à 18 h 37 min
J’en parle précisément comme un mythe, la grande phrase est donc nécessaire.
A votre santé!
voilà comment nous finirons
même César et Alexandre : juste un peu de boue pour boucher les trous dans les murs.
Sergio m’aime, mais pour des raisons purement soviétiques.
je l’admets MàC avait plus d’esprit, plus d’humour
Nous nous sommes connus sous Andropov.
MàC était primesautier.
« Il existe une poétique de la tragédie depuis Aristote ; depuis Schelling seulement, une philosophie du tragique. » (P. Szondi).
La Mort de Danton participe de la naissance du tragique existentiel moderne. On est au commencement du beckettisme (si je puis dire, mes petits chéris…!).
Mais c’est une problématique fascinante, non ? celle de Szondi.
pourrait-il renaitre de ses cendres ?
un coup de fourchette lui fut fatal.
quelle idée de mettre une fourchette énorme en bronze massif sur la devanture d’un restaurant.
un coup de vent piouf elle lui est tombée sur la tête.
pauvre MàC pourquoi être passé sous cette fourchette un jour de grand vent ?
Mais non Loubiakov, nul ne vous égale .
La mauvaise langue dit: 20 février 2013 à 19 h 51 min
La Mort de Danton … On est au commencement du beckettisme (si je puis dire, mes petits chéris…!).
Tout le monde a le droit de dire des conneries (même si ML en abuse), c’est une règle du blog.
Quel est le sujet ?
MàC !
Alors là, quel bonheur.
Que dire ?
Reviens MàC, en entier, sans les obligations du (des) rôle.
Fais nous voyager MàC, ça nous manque
D. profundis, amen !
T’as pas honte, ueda ? Eduque-la un peu.
que ceux qui l’ont connu puissent, siècles après siècles, honorer sa mémoire.
Qohélet, sage parmi les sages, l’a dit : tout en ce monde connait un fin.
et aussi un début.
car sans début il n’y a jamais de fin.
qu’est-ce qui, en effet, pourrait finir un jour qui n’a jamais commencé un autre jour.
le juste n’est jamais récompensé de sa bonté, il endure mille tourments jour après jour auprès d’une épouse qui lui casse menu.
et le méchant coule des jours heureux, le destin lui a accordé une épouse douce et tendre avec un beau popotin.
ainsi parlait Qohelet, sage parmi les sages.
il y trouvait là, la seule vraie raison de croire en Dieu.
Qohelet état-il marié pour avoir des idées aussi stupides ?
qui a connu la sagesse du Grand Zhu ?
il a dit celui qui n’a lu et comprit qu’un livre est plus sage que celui qui en a lu cent mais n’y ont rien compris.
celui qui n’a lu que la page 76 du livre et l’a comprise est plus sage que celui qui a lu le livre en entier et n’a rien compris.
celui qui a lu la 8ème phrase de la page 76 et l’a comprise est plus sage que ceux qui ont lu toute la page et n’ont rien compris.
celui qui a lu le 3ème mot de 8ème phrase de page 76 de livre est plus sage que celui qui a lu tous les mots mais n’y a rien compris.
celui qui na lu que la 2ème lettre du 3ème mot de 8ème phrase de la page 76 est plus sage que celui qui a lu le mot en entier.
celui qui n’a vu que le blanc…
le gros problème de Zhu c’est qu’il était chinois, du coup on avait du mal à suivre ses raisonnements, en plus il a rencontré une fille sur le blog d’Assouline, il est tombé amoureux et après il a complètement perdu les pédales.
pauvre Zhu, un sage parmi les sages, même si personne ne comprenait rien à sa sagesse.
c’est souvent le problème de la sagesse, déjà la sagesse grecque c’est pas facile mais la chinoise, question sagesse c’est le pompon.
combien de temps faut-il à un homme pour devenir un homme ?
la réponse my frien is blowin’ in the wind, the answer is blowing in the wind.
voilà le genre de phrase débile qui peut rendre célèbre un poète.
des millions de gens vont écouter que la réponse is blowing in the wind.
ceux qui connaissent le vent savent qu’il ne contient aucune réponse à ce genre de question.
au mieux le vent peut décrocher une tuile d’un toit qu’on va se prendre dans la figure et personne ne sera avancé.
la poésie consiste à dire des trucs qui n’ont aucun sens mais qui font plaisir à entendre.
les choses sont déjà assez compliquées comme ça pour qu’en plus les poètes se mettent à raconter des stupidités sans queue ni tête sur le vent.
quand donc l’humanité retrouvera un minimum le sens du sérieux ?
Les dernières paroles de Büchner, trois jours avant de mourir :
« Nous n’avons pas trop de douleurs, nous n’en avons pas assez, car c’est par la douleur que nous nous résolvons en Dieu ! Nous sommes mort, poussière, cendre, comment pourrions-nous nous plaindre ? »
Ce sont là des paroles très analogues à celles de Danton, qui fonde le tragique moderne, beckettien dans son aboutissement ultime en quelque sorte, et qui n’est pas la tragédie de Racine, quand Danton dit : « Nous sommes tous enterrés vivants et, comme des rois, inhumés dans trois ou quatre cercueils, sous le ciel, dans os maisons, dans nos habits et nos chemises. — Nous passons cinquante ans à gratter le couvercle du cercueil. »
« Le tragique de Danton n’est pas que les contradictions de la vie le conduisent à la mort (tragédie au sens classique comme chez Racine, tragédie au sens aristotélicien), mais que la mort entre en contradiction avec sa vie sur le propre terrain de celle-ci. » (Peter Szondi)
C’est déjà le sens tragique de la vie chez Pascal.
« mais la chinoise, question sagesse c’est le pompon. »
Euh, non, millénairement sagement il faut écrire :
« mais la chinoise, question sagesse c’est le nippon. » sinon personne ne comprend que dalle.
Et puis d’abord, l’est pas sage, un grand prêtre de Daaphnée ne peut être que simple d’esprit, ou alors Chaloux serait sage, ce qui avouez-le paraît totalement hors de sens.
Un peu comme croire que vontraube réfléchit ou que baroz m’édite.
C’est qui ce hamlet pour être aussi con ?
Il en tient une couche, le mignon. Il ne comprend même pas ce qu’il cite, le petit chéri :
« ceux qui connaissent le vent savent qu’il ne contient aucune réponse » (hamlet).
Mais c’est justement ce que veut dire, mon mignon, la phrase que vous citez…
Ah la la, la littérature, hein, c’est moins facile qu’on croit à lire, mes petits chéris, c’est Mimi qui vous le dit !
Sibelle,
Gardez le haut, gage de votre infinie pudeur… nous nous occuperons du bas, désormais découvert !
La mauvaise langue dit: 20 février 2013 à 20 h 40 min
C’est qui ce hamlet pour être aussi con ?
Preuve que Mimi ne lit aucun commentaire autre que les siens.
Enfermé dans sa bulle de rhum il s’automonteenpuissance, ignorant le monde il mène son combat contre lui-même.
Il aurait tant voulu s’aimer, il ne peut, alors il ignore les autres.
Hamlet, un con ?
Que Musil et Chesterton soient pendus.
Gœthe utilise un verbe qu’on ne trouve que chez Gœthe. C’est quasiment un hapax : bedünkeln.
Il veut dire quelque chose comme « s’imaginer avec présomption. On le trouve dans Le Divan dans « Rendsch Nameh Buch des Unmuths » (Le livre de la mauvaise humeur):
« Euch mög’es nicht bedünkeln
Es sey gemeines Fünkeln »
On pourrait traduire ça comme ça :
« N’allez pas vous imaginer, présomptueux que vous êtes,
que ce soit une gerbe de banales étincelles ».
Mais finalement le traducteur du Divan a refuser de sauter l’obstacle et a simplement traduit :
« N’allez pas imaginer
Que ce soit une gerbe de banales étincelles »
Assurément, on y perd. Les traductions universitaires, à force de rigueur, manquent le sens par manque d’audace et nous font perdre la substantifique moelle des textes. C’est dommage ! Un peut d’audace, que diable, de l’audace, toujours de l’audace !
Je vous en parle parce que j’étais moi-même de mauvaise humeur en lisant la traduction…
Màc est bien plus gentil que ça, allons !
En tout cas, les prémisses de l’essai de Peter Szondi sont contestables quand il déclare : »Mais si l’on ne peut guère reprocher à la Poétique d’Aristote son manque de compréhension du phénomène tragique, on ne saurait non plus nier à priori que la théori du tragique dont se dote la philosophie allemande à partir de 1800 puisse s’appliquer aux œuvres tragiques de l’époque qui la précède. »
Faut quand même être un peu gonflé, même quand on s’appelle Peter Szondi, pour prétendre qu’Aristotre, etc. Mais la tragédie de Racine n’est pas perméable de manière évidente à cette notion de tragique. D’ailleurs le mot même n’existe pas à l’époque de Racine, où on ne parle que de tragédie. Enfin, bon, c’est simplement pour dire, hein, parce que Peter Szondi, c’est à lire !
Il n’y a pas que ce « Hamlet » qui est con, ML, on a aujourd’hui un chapelet de niaiseries trollesque tout à fait etonnant .
Pauvre Pierre Assouline !
J’imagine qu’il fera le ménage ..
Il y a aussi des tragédies qui se terminent bien, et à tout le moins des tragédies qui ne sont pas tragiques.
Tiens, trollesqueS.
Bref, pas de temps à perdre avec ces paumés.
Moi, à la place d’Assouline je les interdirais de blog, parce qu’ils nous font vraiment chier tous ces gros cons de troll. Mais Passou est la sagesse même, alors… il va nous les falloir supporter encore bien longtemps tous ces petits trous du cul…!
« pour prétendre qu’Aristotre »
menu
35€, fromage et dessert compris
La mauvaise langue dit: 20 février 2013 à 21 h 10 min
il va nous les falloir supporter encore bien longtemps tous ces petits trous du cul…!
On vous supporte bien, on peut supporter les troll
Forcément vous faites partie de la bande ! C’est facile pour vous, vous êtes fait du poison dont vous vous nourrissez. Mais pour les gens sains de corps et d’esprit comme moi, c’est dur.
Il y a aussi des tragédies qui se terminent bien, et à tout le moins des tragédies qui ne sont pas tragiques.
plutôt que de vous irriter, pouvez-vous donner des exmples explicitant ce que vous voulez dire ?
merci
Daaphnée dit: 20 février 2013 à 21 h 07 min
J’imagine qu’il fera le ménage ..
Alors là, la question se pose.
Quel ménage ?
Dafnoz et Chachal, duo naturel, le vide s’additionnant au vide, toto exhibant sa tête de noeud.
Ou,
Dafnoz et Zouzou, le vide et le mystère, le mystère attiré par le vide.
Le poireau-vinaigrette et la mâche-betterave du Balzar se vendant aux frères Blanc.
Un combat s’impose, protégeons zouzou des mules de la papesse.
la tragi-comédie, par exemple.
« Mais pour les gens sains de corps et d’esprit comme moi, c’est dur. »
Mimi
Wwwwwwwwwooouuuuaaaaaaarrrrrffffff !!!!!
Encore plus c.n que vontraube, c’est dire !
La mauvaise langue dit: 20 février 2013 à 21 h 30 min
Mais pour les gens sains de corps et d’esprit comme moi
Tragedie? Commedie? Mauvais vin?
Comme tragi-comédie, au aurait la débile du dessus (21.31) courant désespérément après ses idoles …
Bonne nuit aux vaillants ferrailleurs.
« la débile du dessus »
aa
Toujours inapte à la lecture la vilaine teigne.
Seul compte son combat contre les concurrentes en mules.
Et elle ose se dire féministe !
Imposteuse va.
Y en a un au moins qui se pose des questions… Tout espoir n’est peut-être perdu chez le monde des trolls…
les concurrentes en mules.
c’est qui ? c’est le pape ?
La Mauvaise Langue,
mais tu es un troll comme un autre mon Mimi, pire qu’un autre même,
tu ne traites pas du sujet, tu insultes, tu dénigres, tu t’auto-alimentes, tu pontifies.
Petit nain de jardin posé sur la pelouse, nous ne pouvons faire qu’une chose de toi,
te collectionner
Par Le Cid n’est pas pas une tragique. Ça se termine quasiment par un mariage heureux.
La Bérénice de Racine n’est pas vraiment tragique non plus.
Même dans l’Œdipe de Sophocle, si on le lit de près, on peut réduire le caractère tragique de la pièce à une question de responsabilité. Car c’est Œdipe qui décide de partir, ce n’est pas une fatalité qui s’abat sur lui de l’extérieur. Il tue son père par hasard par la suite et couche avec sa mère par hasard. Il n’y a pas de fatalité là-dedans. On ne peut pas identifier hasard et fatalité. C’est lui, dès le départ, qui prend la décision qui lui incombe en propre de partir. Il est responsable entièrement de ce qui lui arrive.
etc.
Tu fais la fière, hein ? Comme toutes les autres. Mais tu fonds déjà sur place rien qu’à l’idée d’être dans mes bras, on ne me la fait plus.
Toi, tu risque pas de pontifier avec tes grosses conneries, ça c’est sûr ! Bouffon, va !
Vous êtes d’un signe d’eau, hein Michel ? Avouez ? Poisson, Scorpion ou Cancer.
. On ne peut pas identifier hasard et fatalité.
Mais là, c’est vous qui semblez identifier fatalité et tragédie !
Michel, je vous ai toujours considéré, mais sachez que les extraterrestres n’existent pas. Et quand vous en parlez avec sérieux vous êtes ridicule.
Non, il est d’un signe de merde.
Non, ce n’est pas moi, c’est Aristote…
Un signe de merde qui t’emmerde en plus, mon petit chéri…!
Et alors ? Ça vaut la peine d’être ridicule dans ce cas-là. J’assume totalement le ridicule de croire aux extra-terrestres. Et je le revendique même. Seuls les abrutis dans votre genre ne peuvent pas croire aux extra-terrestres.
La mauvaise langue dit: 20 février 2013 à 22 h 10 min
Par Le Cid n’est pas pas une tragique.
De la responsabilité de HR sur le comportement trollesque
La mauvaise langue dit: 20 février 2013 à 22 h 12 min
Toi, tu risque pas de pontifier avec tes grosses conneries, ça c’est sûr ! Bouffon, va !
Réponse typique du nain de jardin adepte de la méthode zürichoise.
Des bulles, du vent.
Bon, les poissons avec trois yeux c’est désormais prouvé, je les ai vu dans les Simpson et c’est la faute à Monsieur Charles Montgomery Burns.
Tandis que Donald Duck fait semblant d’être un pauvre type pour cacher sa fortune. En réalité il est immensément riche, beaucoup plus que Scrooge McDuck plus connu comme oncle Picsous, D’ailleurs son nom complet le trahi : Donald Fauntleroy Duck — on s’appelle pas Fauntleroy pour rien.
Je suis là effectivement ,comme je suis contente!je bats des mains mais cette histoire matinale ne vous-a-telle pas entraîné à des rêveries au dessus de mes faibles moyens?
Tiens, en ces circonstances de carême,
un petit poème encourageant ..de Eustache Deschamps (une sorte de D. de l’époque, complètement obsédé par la nourriture)
« J’ai .xl. ans passé la quarantaine,
Maint dur karesme avec les .iii. temps,
Qui ne firent onc le quart de paine
Que cilz ci fait pour ces mauvais harens,
Caqués et sors, jaunes, noirs et puens,
Mal ensaussés, viez merlanz hors saison ;
Poys, feves chiers sont, et tuit ly poisson
De riviere, d’estans et de la mer
Riens ne valent ; nulz ne les doit amer
Ne au manger ne puis prandre bon esme.
Ce qui fut doulz m’est pesant et amer :
De tout mon temps ne vi si dur caresme. »
Bon, il est tard déjà ..
Cela dit, j’aime bien Uma Thurman in Pulp Fiction… enfin, j’aime bien Uma Thurman en géneral… Claude Simon aussi (pour répondre à Jacques), mais je ne sais pas si Passou l’aime ou pas… à mon goût il est LE grand écrivain français de la deuxième moitié du XXe siècle — Claude Simon, pas Passou… d’ailleurs, maintenant que j’y pense, je ne sais pas non plus si Passou aime Pulp Fiction.
(et, à relire, l’établissement du texte n’est pas garanti)
… à mon goût il est LE grand écrivain français de la deuxième moitié du XXe siècle… écrivain français Français, j’entends… puis Beckett comme écrivain français Irlandais.
L’établissement de l’œuvre n’est jamais garanti, c’est qu’à un moment le créateur dit « maintenant assez ». En effet la meilleure des solutions, même aux coûts actuels de la main d’œuvre, est laisser la charge de finir à quelqu’un d’autre.
(l’établissement du texte, Renato, n’est pas l’affaire de l’auteur mais celle de ceux qui (ré) éditent un texte)
Par exemple, j’ai quelque part, pas envie de chercher, dix versions de ‘Bing’ (en photocopie) et j’ai observé ce « maintenant assez » en lisant le texte 10 et définitif en français et dans la traduction anglaise par Beckett lui-même. Si vous dites un ‘bing’ sonore en laissant tomber la tête en avant assez violement — avec une petite poussée, quoi — vous vous dites la même chose que je me suis dit : « Ici il a dit maintenant assez ».
Mourir qu’on puisse faire un brin d’humour…
Vedi Napoli e poi muori …
Cela porte quel sens dans l’environnement donné ?
Ah ! le vieux, bon, Kodachrome :
ici ?
à mourir, plutôt aller à Naples que de rester ici .. Mais rien n’oblige à mourir ensuite, je vous rassure.
à mourir, plutôt aller à Naples que de rester ici .. Mais rien n’oblige à mourir ensuite, je vous rassure.
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