Achtung-respect pour une folie de biographie sur Büchner
A première vue, on se dit : c’est le livre d’un maniaque publié par un fou ; la quatrième de couverture y invite puisqu’elle le dit jeté dans le temps de l’Histoire comme la comète de Halley ou un caillou d’Orion dans l’espace sidéral de l’Univers. A mi-chemin, on comprend que ces deux extravagants étaient faits pour se rencontrer. A la fin, on rend les armes et l’on met chapeau bas devant Frédéric Metz et les éditions Pontcerq sises rue du Nivernais à Rennes. Des artistes à n’en pas douter. Il fallait l’être pour se lancer dans une telle entreprise : Georg Büchner Biographie générale. Trois volumes qui mettent à nu la connexion d’une machinerie littéraire sur la machine générale de la vie de Georg Büchner (1813-1837), et des vies qui ont gravité autour de la sienne. Sans oublier l’œuvre, bien sûr, et pour cause : La Mort de Danton, Léonce et Léna, Woyzeck et Lenz, ainsi que deux traductions de pièces d’Hugo (Lucrèce Borgia et Marie Tudor) et même, on ne se refuse rien, sa thèse de médecine sur le système nerveux du barbeau. Büchner y est en poète et dramaturge, et aussi révolutionnaire radical, hostiles aux princes comme à ses propres amis révolutionnaires jugés trop libéraux ou bourgeois ; il est ici rapproché d’Auguste Blanqui ; mais contrairement à lui, il n’idéalise pas le peuple, convaincu que la faim le guide et nettoyé de toute illusion quant à son matérialisme.
Le biographe, si l’on dire, n’apporte rien de neuf dans l’ordre des matériaux factuels. Il n’y prétend pas. Plutôt un autre regard à partir d’un grand pas de côté, haut le menton, le visage tourné vers les étoiles, en révérence absolue vis à vis des défricheurs qui l’ont précédé. A de rares exceptions près (notamment les travaux de Jean-Louis Besson), des sources allemandes compilées à la Staatsbibliothek de Berlin et intégrées directement dans le corps du texte au lieu d’être envoyées jouer en bas de page ou en fin de volume. Pour les citations, il s’appuie sur les Œuvres complètes, inédits et lettres de Georg Büchner parues au Seuil en 1988 sous la direction de Bernard Lortholary ; ce qui ne l’empêche pas, à l’occasion, de se livrer à une étrange semi-traduction de son crû qui consiste à laisser le mot allemand accolé au mot français pour en transmettre l’écho, même si cela n’est pas très… wissenschaftlich-scientifique ! Ce n’est évidemment pas gratuit, de même que le souci de la typographie, qui varie selon le propos. A la lecture, l’exercice est excitant pour l’esprit, pour peu que l’on ne soit pas totalement fermé à cette langue, et l’on se promène finalement avec un certain naturel de schmutz-crasse en plunder-guenilles à travers ce texte hirsute et foisonnant, couturé de documents, de sources, de références, de digressions, de commentaires entre parenthèses. On aura compris que l’information compte autant que la sonorité et le flux du récit.
Son architecture est déjà un acte poétique en soi.
Le premier volume dit « Tome central » s’intitule Le Scalpel, le Sang (Erzählung-récit arraché(e) aux Büchner de Mayer et d’Hauschild) (416 pages, 18,50 euros). Les vies du dramaturge, du médecin, du militant y sont colligées… d’une certaine manière : selon un ordre et une logique qui défient la simple chronologie, aussi déconstruits que son Wojzeck, mais n’en sont pas moins éclairants, étant entendu que Büchner disparaît parfois pendant des pages et des pages.
Le deuxième volume dit « Tome Annexe A » reproduit un drame en quatre actes La Mort de Weidig (200 pages, 13 euros). C’est un montage, fidèlement effectué Frédéric Metz, des minutes d’interrogatoire subis par les prisonniers politiques hessois entre 1835 et 1838, publiées par le juge d’instruction Noellner, à la suite de la mort en prison sous la torture de son mentor le pasteur Weidig, figure de proue de l’opposition en Hesse, avec qui il avait rédigé Le Messager hessois, mort qui avait déchaîné les foudres des républicains. Les répliques de la pièce sont tirées des procès-verbaux.
Le troisième volume dit « Tome Annexe B » sous le titre Les Noms (Autres récits arrachés) (357 pages, 17,50 euros) est une sorte d’index des noms cités, mais dont chaque entrée développe une véritable biographie de chacune des personnes. Leur point commun ? Avoir été en relation avec Georg Büchner de manière « précise ou vague, étroite ou lâche, éphémère ou durable, attestée ou rêvée ». Qu’importe si l’on ne comprend pas tout de ce qui se joue dans ce jeu : on se sera bien amusé à le lire, comme l’auteur a dû bien s’amuser à l’écrire.
N’espérez pas un compte-rendu classique : impossible tant c’est dense, riche, érudit et surtout déroutant. On est pris de vertige. Ceux (dont je suis) qui appellent de leurs vœux au renouvellement d’un genre qui s’épuise, se répète et tourne en rond (du moins en France) seront comblés avec cette chose qui réenchante la biographie en la réinventant. Le paradoxe avec ce Büchner qui ne ressemble à rien de connu, phénomène assez rare il faut en convenir, qui rendrait très unheimlich la célébration du bicentenaire de la naissance du grand homme en 2013 s’il en était la référence, est qu’il fascine mais que, pour autant, on se garderait bien de l’offrir à un ami. Sauf à le préparer avant au choc visuel, esthétique, intellectuel, poétique. A la réflexion, si Frédéric Metz est loin d’être fou, son Büchner est une folie. Un fascinant monstre biographique élevé à la mémoire d’un poète mort à 23 ans qui mérite, comment dire, oui, exactement : de l’achtung-respect.
(« Installation de Julien Solé » photo Passou ; « Georg Büchner » D.R.)
762 Réponses pour Achtung-respect pour une folie de biographie sur Büchner
« Vedi napoli e poi muori » est un film de 1951…
Et aussi un film de 2006, même titre. Puis naturellement il y a cette histoire qu’après avoir vu Naples on peut mourir car on a vu la plus belle ville du monde, mais ça on le dit de presque toutes les ville du monde…
chère Mauvaise langue,
Depuis quelques années que je suis maintenant à peu près régulièrement la RdL, j’avoue ne toujours pas comprendre pourquoi PAssouline appelle à des « commentaires », appel qui a pour effet ces échanges qui n’ont guère évolué, entre les histoires de nain de jardin celles de bouffons: qui m’ apparaissent liées à une idée de virilo-maturité.
Le blog lui s’est cependant assez diversifié avec le coin des traducteurs, et les tweets.
N’aurais-je défendu récemment l’intérêt que je trouvais à la critique, qui implique la critique sur toile et les billets de P.Assouline ,je n’oserais dire mon exaspération de ces échanges qui prennent trop le pas sur l’intérêt que l’on porte aux billets et à des oeuvres , d’autant que je ne vois pas que l’on soit obligé de répondre à telle ou telle attente.
ce que je voulais ajouter, c’est que ce blog correspond peut-être à ce dont je rêvais vaguement quand j’avais vingt ans .
voici un jardin d’aujourd’hui:
http://www.thisiscolossal.com/2013/02/urban-vertical-garden-built-from-hundreds-of-recycled-soda-bottles/?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+colossal+%28Colossal%29
Y a renato, c’est probable, sûrement pas Daaphnée (manque de finesse) ni ueda (occupé à relire Bruno Lemaire), mais les autres, c’est qui ?
Je n’invente rien, il se peut que la faux de la censure soit passée par là, je vous garanti cependant que je l’ai lu. D’ailleurs je m’attendais à une réaction d’au moins un des deux intéressés, mais rien.
…
………………..une diversion agréable,…
…diagramme logique,…
…Ars Magna de Raymond Lulle,…
…etc,…
Un nom ? avec tous les pseudos qui passent dont certains qu’une fois ? Vous êtes un optimiste ?
OPERA COMIQUE
En situation de crise, de recherche d’investisseur, de défense de l’emploi, comment peut-on tolérer les pitreries d’un avocaillon ministre du « développement industriel » faisant par ses rodomontades stupides tout le contraire de ce que font ses homologues européens ? Se foutre sur la gueule avec les dirigeants d’entreprise ! Bravo l’artiste …
Comment peut on laisser de tels incapables à l’oeuvre ? Pourquoi accepte t on un tel comportement suicidaire, une telle incompétence, un tel bouffon ? Ah, oui ! Elus par dépit, les nuls de gauche remplacent les nuls de droite : on appelle ça l’alternance démocratique. En Tunisie, pas de place non plus pour un gouvernement de grands serviteurs de l’Etat venus de la société civile : de nouveaux tyrans religieux remplacent l’ancien tyran corrompu…! Misère…
Le reste est littérature. Glosons, donc…Ces petites fissures au plafond qui s’agrandissent sont sans danger !
Tu as tort de te gâter l’humeur avec un tel sujet, camarade JC, alors que le petit matin devrait être réservé, dans le silence, à de hautes lectures.
Les deux lettres (M. Taylor et M. Montebourg) devrait faire l’objet d’un étude comparée dans les écoles.
Au delà du rire, c’est une histoire qui serre un peu le coeur.
Réalisme cynique d’un côté, impuissance narcissique de l’autre.
En réalité, l’étrangeté est que les affrontement réels ne prennent pas la forme de ce foutage de gueule entre un entrepreneur étranger et le modeste représentant d’un état.
Ils ont lieu d’une part entre les Taylors américains ou chinois et les Tailleurs français qui suivent exactement la même rationalité dans les pays où il permettent à M. Montebourg de se réjouir des quelques succès français (vive Tailleur, a bas Taylor);
et entre les gouvernements plus ou moins capables d’une politique intelligente dans l’espace mondialisé (l’Europe du sud est l’un des cancres).
Le tragi-comique de l’histoire vient de cette dramaturgie artificielle entre acteurs qui ne devraient même pas se retrouver dans la même pièce.
Heureusement, nous produisons en abondance des produits qui méritent la curiosité (l’avocat devenu politicien professionnel), malheureusement, ils ne s’exportent pas.
Le seul et unique neurone du zinzin de PQ est mort
Arnaud Montebourg, le Arno Klarsfeld de l’économie?
Ben, ils sont quand même beaux gosses.
De quoi on se plaint?
La comédie qui se joue nous fait rire. A long terme, l’aveuglement nous tuera. Il est souhaitable que nos enfants jeunes soient vaillants, et qu’ils prennent les décisions que nous différons depuis si longtemps : évoluer continuement dans la réforme, rendue nécessaire par les changements rapides du monde.
Grâce à ce blog, JC de PQ, un des meilleurs analystes de la société française et des choses de ce monde, tout en finesse, en subtilité, en connaissance de première main des terrains et des hommes, a droit à ses x fois 5 minutes de fausse notoriété wahrolique. La liberté de parole à la portée des caniches, une trouvaille pour purger les humeurs bilieuses. Yelp away, ye cur!
suite,
recouchez-vous, un peu de repos ne vous fera pas de mal.
bloom,
un point de vue en vaut un autre : pourquoi ne pas écouter ? Ah ! vous préférez aboyer…
JC prend tes cachets et va donc faire ta propagande ailleurs- ici c’est un blog littéraire
Ohé, le troll aux multiples prénoms !
Occupe toi de ta santé mentale, je me porte comme un charme, et toi tu as du travail de reconstruction à finir.
Il faut dire que ce D (23.53) n’est probablement pas en capacité de faire autre chose que venir déposer ses fientes.
les fafs, avec leur mentalité de violeurs, ça se croit tout permis
Il semble en effet que le nom et l’oeuvre de Claude Simon se détachent nettement parmi ceux des écrivains franco-français de la deuxième moitié du XXe siècle, renato. Quel dommage que vous n’ayez pas apporté votre contribution au débat qui se tient dans le petit salon privé aménagé par Passou en annexe !
Pour ma part, à Claude Simon, j’ajouterais aussi le nom de Georges Perec, pour lequel on ne manquera pas de revenir ici à l’occasion…
Je me souviens en effet de l’étonnement des médias lorsque Simon avait été « nobélisé ». Certains (anglo-saxons) attribuaient ça à la « francophilie » de l’Académie suédoise.
Il a été critiqué pour sa position sur les essais nucléaires, non ?
Cela dit, « La route des Flandres » est remarquable.
Quant à ses critiques sur Malraux, force est de reconnaître que l’écrivain Malraux ne lui arrive pas à la cheville; voyez « La voie royale » ! Intéressant comme sujet mais épouvantablement mal écrit.
Ah ! une fée vieillissante est passée dans la nuit et éliminé à la faux tous le faux renato. Dommage, le fait qu’un malandrin s’approprie un moment d’un pseudo est plutôt un signe de reconnaissance… enfin aucun malandrin avec un peu de jugeote ne s’approprie de quelque chose qui n’ pas de succès. Bien que…
JC concrètement pour aller au delà de la critique et puisque vous disposez d’un plan jouable et adapté à la réalité des marchés des unités de production de l’appétit des investisseurs et actionnaires des revendications légitimes qui sous-tendent l’acceptation ou le refus des rares offres de reprises l’honnête capital qui a envie de voyager de migrer de faire du sport pour perdre un peu de poids …n’hésitez pas à l’exposer
Oui, mais c’était en 1995 — essais de Chirac. Je sais de sa polémique avec Kenzaburō Ōe, mais il me semble que le déclencheur, et donc la substance, eût été ‘son pays’ plutôt que la question nucléaire. Ce qui est légitime même si je le comprends mal.
En tout cas c’est décidé, dorénavant je prêterai attention aux sentiments nourris par les écrivains envers Donald Duck car qui ne l’aime pas ne peut pas être un bon écrivain.
Un notion de « son pays » ?
je ne sais pas Renato, sur quoi portait la différent au moment du Nobel. Mais il a la dent dure envers Malraux ! C’est certain et pas pour les raisons que j’y trouverais. Voyez son discours de Stockholm:
« En décernant le Nobel à Claude Simon, a-t-on voulu confirmer le bruit que le roman était définitivement mort ? », demande un critique. Il ne semble pas s’être encore aperçu que, si par « roman » il entend le modèle littéraire qui s’est épanoui au cours du XIXe siècle, celui-ci est en effet bien mort, en dépit du fait que dans les bibliothèques de gares ou ailleurs on continue, et on continuera encore longtemps, à vendre et à acheter par milliers d’aimables ou de terrifiants récits d’aventures à conclusions optimistes ou désespérées, et aux titres annonceurs de vérités révélées comme par exemple La condition humaine, L’espoir ou Les chemins de la liberté… »
Le fait est que son oeuvre est d’une grande exigence du point de vue de l’écriture et qu’elle interroge le monde, aussi.
Il y en a peu des écrivains comme cela.
PSA, Mittal, Titan … on a retrouvé le Don Quijote dela Mancha ! (mille excuses, ce serait plutôt le Tartarin d’Alphonse Daudet)
Puisque nous sommes sur un blog littéraire, et pour changer des romans nombrilistes : « Qu’est ce que le temps ? Qu’est ce que l’espace ? » de Carlo Rovelli. Une merveille…
(et pour ce qui est du « roman », fort heureusement il ne sombre pas dans les travers d’un Robbe Grillet!)
Son pays, la France.
Pour la polémique Simon vs Ōe il faudrait voir les archives du Monde.
Malraux était un personnage plutôt comique, même comme opportuniste, et cela s’est vu en 68 ; comme écrivain il est seulement pitoyable… Il est donc probable que plutôt que de dent dure il s’agisse d’un manque de patience envers les attitudes de l’autre.
L’opinion d’un critique laisse le temps qu’elle trouve, surtout si le critique est plutôt un journaliste habituellement chargé des recensions et il n’a pas un réel travail critique dans son C.V.
Attitudes, celles de Malraux, qui le conduisit à une écriture peu exigeante, donc superficielle, et entre romans rose et romans de gare la production de futilités est déjà assez nourrie.
Nouvelle attaque de la bande JC-ueda-Daaphnée. Courage renato, Barozzi et W ! Moi, je me casse. Trop démoralisant.
I beg to differ.
Claude Simon m’est toujours tombé des mains. Je ne peux en parler. Il doit y avoir quelque chose, s’il a été distingué par le Nobel. Reste que personne ne le lit, sinon les écrivains, certains écrivains, ou plutôt certains écrivains français. Il est complètement inconnu ou ignoré hors un petit cénacle de vieillissants profs de lettres ou assimilés qui s’imaginent encore que le rejet du récit et le bourrage de pages constituent un acte esthétique majeur. Si l’on avait fait mieux que Joyce et Beckett, ça se saurait.
D’ailleurs, si l’autre de Minuit, Beckett, est lui un authentique génie, c’est qu’il déglingue tout avec humour et distance, à mille milles de cet esprit de sérieux mortifère qui rend l’écriture sans âme ni inspiration encore plus pensumique.
‘Vous serez condamné à lire 10 pages de CS tous les jours jusqu’à la fin de vos jours!’
‘Monsieur le juge, plutôt la mort, de grâce…’
Simon me fait l’effet d’un sous-Faulkner, le tragique halluciné et tout le reste en moins.
Excusez-moi, Bloom, mais le rapport entre Simon et Faulkner est très difficile à percevoir.
Sur le plan purement typographique, les longues phrases et pages entières sont imitées de WF, entre autres.
Pour le reste ,c’est bien ce que disais, c’est du sous-…
Reste que personne ne le lit
Quel argument !
Voyons, Bloom, qui a lu Joyce, Sterne, Cervantes ? Un cercle restreint, bien évidemment !
Moi, c’est Proust qui me tombe des mains, qui tire encore à lui la couverture usée du roman de moeurs.
Si l’on avait fait mieux
la question n’est pas celle du « faire mieux », mais quoi , et autrement que qui et quoi, en sachant plus ou moins faire, et faire « comme » , « like »voyez marcela…. J
C’est vrai que sauf l’emprunt dont on ne va pas refaire l’histoire (temps figé par le participe présent) le rapport entre Simon et Faulkner n’est aisément percevable.
Il y a une différence entre Simon et Beckett, et il ne faudrait pas l’oublier : Le premier est un Français qui écrit en français dans les habitudes de la tradition littéraire française ; le deuxième est un Irlandais qui a choisi d’écrire en français — excentrique dans la perspective de la tradition littéraire française, donc. Il s’agit donc d’un écrivain qui se définit comme étranger à toutes traditions littéraires et que tout en sachant qu’il ne peut pas les oublier, il tente de se faire des nouveaux instruments.
Simon est donc, et ce n’est que mon opinion, LE grand écrivain français : analyse poussée des mécanismes de la pensée ; logique narrative cassée ; durée rétablie par l’expérience sensorielle.
« Claude Simon m’est toujours tombé des mains. Je ne peux en parler »
Bravo, bien parlé : en effet vous ne pouvez en parler. Et quand vous en parlez c’est à gros coups de « ça se saurait » et c’est ridicule (« bourrage de pages »… « pas mieux que…. » « écriture sans âme ni inspiration… » et cie). Vous n’êtes pas entré dans cet univers.
Vous n’avez pas lu, it’s a simple as that!
Il y a trop de « donc », pardon.
quand on pense que popol trouve la prose de Faulkner souvent « pâteuse » que dire de celle de ce saint Simon ???
tu devrais souaper avec subsécamant
« la couverture usée du roman de moeurs. »
eh ben dites donc! c’est du propre!Quel exemple pour la jeunesse!
..ho moi c’est bêquette..juste comme si un dandy en sandalette vennait siffler ma dernière teilbout de gnôle dans mon fauteuil sous mon nez..que je le foutrais dehors à coup de caterpillar dans l’fion à cette figure pour pub de blend pourri
kabloom va bientôt dire que les écrivains français ça se lève a midi fait la sieste..boit des pinacolada et n’ont que montebourg
Enfin, Daaphnée, les matériaux sont indifférents (d’intérêt secondaire), ce qui importe c’est l’usage qu’il en est fait.
Arrêtes ‘une fois’ de jouer le nationaliste con, bouguereau.
dans mon fauteuil sous mon nez
..et en plus faut lui faire la conversation a cet enculé..ça me rappelle exactement la mode anglaise et ricaine : chacun son étagère dans le frigo
tzz sacré rénato..je suis qu’un papier tournesol..tu sais tintin..avec donald duck dedans
Couché de bonne heure à se tirlipoter le haricot, le Marcel.
« Couché de bonne heure à se tirlipoter le haricot, le Marcel. »
Beh, il n’y avait pas la télé, il faillait bien occuper la soirée…
moi c’est la p de clèves que j’ai souffert dessur
Daaphnée dit: 21 février 2013 à 9 h 15 min
(et pour ce qui est du « roman », fort heureusement il ne sombre pas dans les travers d’un Robbe Grillet!)
Pouvez développer.
Sinon je peux vous proposer aussi « et pour ce qui est du « portrait », fort heureusement il ne sombre pas dans les travers d’un Van Dongen »
ou « et pour ce qui est du « pneu », fort heureusement il ne sombre pas dans les travers d’un JC »
ça fonctionne à peu près pour tout une telle platitude, sans surnager.
« la couverture usée du roman de moeurs. »
dafnoz
Elle a encore passé sa nuit à chercher les minuscules différences dans la grisaille de sa vie.
Qui a lu Cervantes ? demande Daaphnée. J’ai découvert, avec l’âge et un étonnement croissant, qu’il existait effectivement des gens (je parle des populations alphabétisées occidentales) qui n’avaient pas lu Don Quichote. Alors évidemment tout s’écroule. Ces gens-là ne peuvent rien comprendre à quoi que ce soit en littérature. Comme quelqu’un qui n’aurait jamais écouté Bach ou Beethoven, n’aurait jamais regardé Velasquez ou Ver Meer.
Ça me rappelle un truc que disait Truffaut : quand je pense qu’il y a parmi les spectateurs de mes films des gens qui n’ont jamais vu L’Aurore, je me demande si on peut se comprendre.
Se méfier toutefois des abus. On sait que Sergio a vu cinquante fois Potemkine parce qu’il aime les marins et déteste les landaus, et lu trente-deux fois Le Voyage parce qu’il aime les chats. C’est trop.
Apres le post de Daphnée(10 H 12) je comprends aujourd’hui l’origine de l’antagonisme qui s’etait installé entre
elle et Clopine, entre l’experte en proustologie et celle qui n’y av rien compris
On a tous nos limites, qui, en somme, nous définissent ?
Bloom n’aime pas le made in France et Claude Simon ; Le boug aurait une aversion pour l’anglosaxon et en particulier Beckett ; Daaphnée a du mal à se lancer dans la Recherche… ; moi, comme renato, je ne peux pas dire que je sois transcendé par Tintin ; ML, je ne me souviens plus très bien ; quant à JC, il ne comprend rien à rien !
J’oublais Passou, qui ne peux pas piffer Houellebecq !
On a tous nos limites
On a tous nos goûts, simplement (cela dit sans allusion aucune au titre d’une certaine collection).
Et Paul Edel, Barozzi, qui ne peut pas piffer les « nouveaux précieux » (Oster, Echenoz…)
« entre l’experte en proustologie et celle qui n’y av rien compris »
DHH
petitesse de la vengeance féminine
Et renato qui ne peut pas piffer Malraux, mais qui est un des rares à pouvoir lire Gadda.
Nous définir selon nos goûts, c’est trop évident, nous définir à travers nos limites, c’est plus amusant, plus révélateur, non, a rat singer ?
@I smell a rat singer 21 février 2013 à 11 h 35
« C’est trop. »
mais bien vrai!
DHH dit: 21 février 2013 à 11 h 46
« l’origine de l’antagonisme »
Elégante formulation pour désigner ce qui en fait constitue une outrageante agression due à la scandaleuse faute de goût de qui ne roule même pas en bus
A oui, encore un point commun avec renato : Malraux, il me fait mourir de rire !
Léonie dit: 21 février 2013 à 11 h 58 min
Laissez, cette pauvre DHH alias Judith, prenait Notre brayonne qui sa
dafnoz s’étouffe de rage ! vite des sels!!
Clopine experte !
Je me demande pourquoi cette association banale de deux mots m’a fait éclater de rire.
Comme dirait Desproges, je vais reprendre des moules
« Malraux, il me fait mourir de rire ! »
Quoi de plus drôle que « L’Espoir » par exemple
« m’a fait éclater de rire »
C’est que t’es si humaine dafnoss
Chaloux dit: 21 février 2013 à 12 h 00 min
Clopine experte !
Change de disque, louloux. Prends l’air, je ne sais pas, y a autre chose dans la vie, tu verras.
Laissez, laissez
DHH alias Judith, qui prenait cette pauvre Clopine pour une .. comment dit-elle ?
« experte en proustologie » .
Mazette, Clopine arrive tout juste à déchiffrer un texte !!!!
Des perles comme celle-ci: à encadrer !
Sans doute que parmi les trolls débiles dont on observait les prouesses hier, il doit y avoir cette DHH, voire la Brayonne !
Parce que tant de bêtise, c’est quand même de l’ordre de l’exceptionnel !
Continuer à s’acharner sur Clopine, alors qu’elle s’est peut-être suicidée à l’heure qu’il est, voilà qui me paraît pour le moins inélégant.
lasagneàcheval dit: 21 février 2013 à 12 h 04 min
Grossière erreur Làc,
Chaloux n’a aucune idée de qui est Desproges
eh, JC et ueda ! Daafnoz est en train de se battre toute seule, là. Aidez-la, un peu de solidarité, que diable !
@ bizarre quand même
au temps pour moi. Mais c’était bien imité.
Daaphnée dit: 21 février 2013 à 12 h 07 min
La dafnoz aussi nulle en troll que sa Clopine
à l’heure qu’il est
« A Alep (Syrie), c’est en revanche un missile, tombé dans une zone
d’habitation, qui a fait au moins 31 morts. «
et HammeRstein qui ne peut pas piffer Restif de la Bretonne, on l’oublie toujours.
« Daafnoz est en train de se battre toute seule »
c’est l’heure de sa piquouse (sinon elle va encore plus s’étaler dans sa bouse et faudra nettoyer)
Et pourtant, mieux vaut un Récit de la Bretonne, qu’un Blog de la Normande
Si elle piffe Donald Duck c’est bon, elle peut se permettre de ne pas piffer Restif de la Bretonne.
Et ML qui méprise Le Clézio! la liste est longue
Contrairement à ce que vous croyez, mes paroles ne sont pas toutes guidées par mon ueda chéri [((Pfff..))]
Et tout le monde connaît la ‘profondeur critique’ du mépris de ML… n’est-ce pas…
Myriam !!!
Mes dieux, quel souvenir.
« ces vieilles raclures ! Plus c’est mauvais, moins ça crève vite ! »
on n’est pas près d’être débarrasssé de la daafnoz
Moi, j’apprécie Denis Roche (comme poète et comme photographe), c’est permis ou il y aurait de nuances que je devais connaître afin de rectifier mon approche ?
Il n’empêche que c’est très étonnant de croiser ça (les clopine/DHH/MYriam … doit il y en avoir encore une ou deux autres aussi lumineuses ) !
C’est du lourd ! Une expérience dont on se souvient !
à part lui, Paul Edel ne peut piffrer personne, c’est connu
euh, je trouve que les insultes commencent à voler bas. D’autant que la cible est facile, le compte est vite fait : à part JC, ueda, Chaloux et odradalec, personne ne peut encaisser Dafnoz.
Le boug aurait une aversion pour l’anglosaxon
c’est pas vrai hé, jen suis un gros consommateur..et par exemple des réactions et commentaires des anglosaxons sur l’affaire ‘amiens nord’..renato disait que j’étais un « faux nationaliss » et je crois que c’est une posture que nous nous devons d’avoir..lui croit tromper son monde..quant a kabloom il a besoin d’être rassuré dans ses choix..mais pour le thankgiving..bollocks!
Moi c’est France Roche, mais ça ne me rajeunit pas
à part lui, Paul Edel ne peut piffrer personne, c’est connu
il devrait regarder tf1..d’aprés renato ça rend moins sourd
Lasagneàcheval, on le sait que vous n’êtes personne, un rien!
Inutile de le faire remarquer.
Daaphnée dit: 21 février 2013 à 12 h 33 min
On jurerait du vontraube.
Sort de ce corps Thierry !
À chacun son Odradek, d’autre part il faut bien que quelqu’un porte les sentiments que suscite en chacun l’idée du père. Et en effet l’Odradek de Kafka ne participe pas à la vie du monde mais il invite à entrer dans le sien. En ce sens il n’encaisse personne, il se limite à prendre un thé avec. Le fait curieux c’est que le vrai Odradek était boulanger… ou pâtissier ? Mon souvenir est plutôt nébuleux… enfin, un métier de bouche…
« … mais pour le thankgiving..bollocks! »
Sandra Bullock, quoi… mais tu n’oses pas le dire…
Daaphnée dit: 21 février 2013 à 12 h 28 min
(les clopine/DHH/MYriam … doit il y en avoir encore une ou deux autres aussi lumineuses )
Si j’osais je rajouterais bien bien cette vilaine teigne de aa.
Allez, j’ose
Tiens, Pierre Assouline, ce serait une idée: un QCM pour vos trolls . Enfin, pas trop dur non plus parce qu’après ils dépriment ..
QCM
Quelle Conne Mamamia !
lasagneàcheval dit: 21 février 2013 à 12 h 28 min
« euh, je trouve que les insultes commencent à voler bas. »
eh oui avec la daafystéro, quoi d’étonnant
Jacques Barozzi, vous n’aimiez pas Tintin, même quand vous étiez enfant ?
Pour Claude Simon, je n’ai jamais pu lire un livre en entier, même pas en diagonal; cela m’ennuie et pourtant, je peux lire des textes que d’autres trouvent particulièrement chillants. Par contre je me rappelle d’une conférence de Claude Simon à l’Université de Zürich, organisée par l’Alliance Française, ce fut un grand moment. Le grand auteur était assez humble, aucune prétention déplacée et il parla même « peinture ».
Mais quel est le rapport avec Georg Büchner ? Aucun, mort à 23 ans, l’auteur Allemand laisse des pièces de théâtre toujours aussi intenses d’actualité/d’humanité. « La Mort de Danton » est un Classique incontournable. Quand je pense à Danton, me viennent à l’esprit Büchner et Wajda.
André Malraux ? Malheureusement, pour moi, quand je pense à lui, je pense à son discours devant le Panthéon, cigarette au bec dans le vent et voix dans les aigus un peu ridicule.
Daaphnée nous affirme que Malraux écrivait mal, je ne comprends quels sont ses critères, pourrait elle en dire plus ?
Quelle Conne Mamamia !
Phrase exclamative.
J’ai bon?
DHH a gagné le droit de passer à la question suivante.
Lisez « La voie Royale », Traube.
Les passages malheureux ne sont pas difficiles à repérer.
Bloom n’aime pas le made in France et Claude Simon
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Te fais pas mal, Baroz, Bloom vient de finir son Daniel Cordier, il pond son article sur le centenaire Camus pour un journal local, il vient de défendre la langue française à la télé, il fait venir des théâtreux et des designers français pour montrer que chez nous, on en connait un rayon queston rayonnement…Même que son Ambass l’appelle le bon petit soldat parce qu’il rate pas une occasion de monter au créneau pour défendre son pays, saclture et sa langue, et valoriser l’image de ses entreprises, y compris celle du ciment. Pas se fier aux apparences, Baroz, relire Shakespeare – personne et pesonna, très très différentes…
Bloom il a pas accroché à Claude simon, mais il vénère son Gracq, son Modiano, sa Duras et son Izzo, pour parler que de quelques-uns du 20e. Jeoboudvha l’a fait angliciste avec de forts penchants celte et orientaliste, alors il a des pôles de comparaison qui sont parfois en défaveur. Te fais pas mal, Baroz, Bloom kiffe grave l’ouest de la France et l’Auvergne.
Il aurait aimé amer Claude Simon, mais il est trop vieux pour se forcer. Son Simon à lui, Serge, il est docteur et ancien pilier du XV de France…
saclture> sa culture, zaurez compris…
JC a évidemment raison sur le bouffon en marinière…Et ça continue: abolition du jour de carence en cas de maladie pour les fonctionnaires…Bonjour l’absentéisme.
Mais tout cela ne doit pas masquer la seule question importante: où est passée Rose? Que devient Rose?
Rose signe Fan de Rose? Complètement jetée!
» l’absentéisme »
i ne connaissent que ça les fonctionnaires c’est rien que des fényants
Vous n’êtes pas entré dans cet univers.
Vous n’avez pas lu, it’s a simple as that!
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Faut pas dire ça m’sieur, ai essayé, ai pas pu.. Si moi entrer dans univers, li pas tomber des mains…moi préfèrer Pynchon et Ôe.
‘Among Italian spy circles the latest joke was about an Englishman who cuckolded his friend. The husband came home one night to find the faithless pair in flagrante delicto on the bed. Enraged, he puled out pistol and was about to take revenge when the Englishman held up a restraining hand. « I say old chap, »he said loftily, »we’re not going to have dissension in the ranks, are we? Think whet this might do to the Quadruple Alliance. »
The author of this parable was one Ferrante, a drinker of absinthe and destroyer of virginity (…) »
‘up yours, profond’
des fenyants et des prétentieux, riches en plus. Très riches.
Moi, c’est Proust qui me tombe des mains, qui tire encore à lui la couverture usée du roman de moeurs.
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Vous conviendrez que l’important dans tout ça, c’est ce qu’on fait avec ses mains une fois qu’un Proust ou un Simon vous est tombé d’icelles, non?
Les pue-la-sueur ne savent pas tout, c’est pour ça qu’ils vaut mieux les laisser cons.
Mon cher Bloom, je conçois parfaitement que vous n’aimiez pas lire CS et cela ne me dérange pas. Pour ma part, quand je dis que Proust me tombe des mains, ce n’est pas pour autant que je ne saurais dire les mérites de sa prose s’il le fallait.
Je le trouve simplement prodigieusement ennuyeux. L’écriture en sauve un peu voire beaucoup, heureusement.
Achtung-marcella y’a cul!
Dans l’homme y avait du cochon!.. dixit l’inspecteur-voyeur Marcella.
« vous n’aimiez pas Tintin, même quand vous étiez enfant ? »
Je n’ai jamais été à proprement parler, enfant, TKT, et paradoxalement je suis resté éternellement bloqué à l’âge de dix ans, quand mon père et mort et que je suis devenu chef de famille, avec une mère enfant, un frère ainé irresponsable et une petite soeur à charge.
TKT, Le discours de Malraux est devenu vintage. Faut le projeter pendant vos dîners design, au plafond après distribution du cigare.
Bloom, La route des Flandres lue en Asie a son charme.
sapré baroz. le goût de la névrose
Non, Phil, le goût du bonheur.
Je peux comprendre que Proust vous ennuie, Daaphnée, ce qui est curieux c’est que vous semblez goûter des écrivains qui ont fait de la Recherche… leur livre de chevet : Claude Simon et Barthes, entre autres ?
Cherchez l’erreur !
Quand je vois et entend Malraux faire l’éloge funèbre de Jean Moulin, je pense à Charlie Chaplin dans le Dictateur : même mèche folle, gestes incontrôlés, tics faciaux : il ne manque que la moustache, hi hi hi !
entends, oups !
C’est que vous n’y avez rien compris, mon cher Jacounet. Pas plus Simon que Barthes ne font du Proust !
Encore une fois, puisqu’il faut enfoncer le clou, l’écriture est une chose mais l’univers qu’elle crée lui échappe ..
Phil, pour l’heure, on dira que je lui préfère la route de Jessore, de frère Ginsberg:
« (…)
« How many loves who never get bread?
How many Aunts with holes in their head?
How many sisters skulls on the ground?
How many grandfathers make no more sound?
(…)
Ce que j’aime par dessus tout, c’est l’opération, plus ou moins consciente, de « dévoilement » en chacun d’entre nous. Les livres qui nous « tombent des mains » en disent plus long sur nous que sur leurs auteurs, me semble-t-il. Je lis en ce moment « Le Roman de François Villon » de Francis Carco. Et plutôt qu’une biographie de Villon et du Paris du Moyen Age, à travers la vision qu’il en a et veut en donner, je détecte surtout une autobiographie de Carco : deux pour le prix d’un !
Je crains, ma chère Daaphnée, que c’est à vous que beaucoup de choses échappent…
S’il y a bien un héritier de la phrase proustienne, c’est sûrement plus Simon, le fluide et subtil, que Rinaldi, le laborieux et confus…
Allez, Jacounet, vous vous en remettrez.
dear bloom, jusqu’a vingt ans Ginsberg tient la route. après, des calibres comme vous, jésuites cosmopolites, doivent passer à Chateaubriand.
Les fonctionnaires sont la ruine du pays. Et, les pue-la-sueur, on leur donne ça i veulent ça.Faut que tout ça cesse
Quand je vois et entend Malraux faire l’éloge funèbre de Jean Moulin
ah c’était le bon temps!
Ils faut que les fonctionnaires cessent de soigner et éduquer les pue-la-sueur: ils se reproduisent et il faut encore plus de fonctionnaires pour les soigner et les éduquer.
Le tonneau des Danaïdes!
toute une théorie et assortiments ,un puzzle comportant plusieurs centres auxquels s’attachent des pièces ,les centres sont distants leurs périmètres ne se rejoignent qu’aux périphéries sans échangeurs ;des histoires de correspondances,comment s’établissent-elles,sont-elles mouvantes comme un fleuve ou chaque lecteur restera-t-il fixe ,sensibilité esthétique sédimentée et amarrée pour le reste de la visite,comme un tourniquet ,souhaiter l’éjection ou la centrifugation ?
Trop c’est trop.Parce qu’ya des limites à la gentillesse.Et on n’en peut p’us. Faut arrêter de nourrir les fonctionnaires
Esprit élevé,fin j’avais lu torturé…il est torturé !mais ça ne s’assemble pas avec imperturbable et moderne,un défaut de définition.
Surtout qu’ils soignent et éduquent les pue-la-sueur qui nourrissent personne.
« Esprit élevé, fin, fortuné et imperturbable et moderne » dit Esprit élevé, fin, fortuné et imperturbable et moderne, et c’est lui qui le dit, naturellement. Pour un avis plus nuancé il faudrait demander à sa crémière, son buraliste, peut-être même les fonctionnaires chargés de l’ébouage dans l’île de Porquerolles.
Quelques exemples :
Daaphnée dit: 21 février 2013 à 12 h 33 min
Lasagneàcheval, on le sait que vous n’êtes personne, un rien!
Daaphnée dit: 21 février 2013 à 12 h 49 min
Tiens, Pierre Assouline, ce serait une idée: un QCM pour vos trolls
Daaphnée dit: 21 février 2013 à 14 h 11 min
Allez, Jacounet, vous vous en remettrez.
Chaque journée porte son crétin, aujourd’hui nous avons « Esprit élevé, fin, fortuné et imperturbable et moderne » : sopportare pazientemente le persone moleste…
Ceux qui pensent que Daaphnée est une conne n’ont pas forcément tort sur le fond, mais ils n’ont pas raison sur la forme, hein.
JC nourrit déjà son scooter à 1€75 le biberon, ne l’accablez pas.
dans tous les posts de Daaphnée on sent la conversation bourgeoise de salon. Mme Verdurin était moins caricaturale.
renato dit: 21 février 2013 à 14 h 57 min
Chaque journée porte son crétin
Dois-je me sentir visé ?
Roger Dégommé en pince pour Daaphnée.
Il y a bien DHH aussi qui tente sa chance timidement mais Roger ne se laissera pas faire.
beau ! beau ! et..
« Dois-je me sentir visé ? »
Seulement si vous êtes un ‘esprit élevé, fin, fortuné et imperturbable et moderne’, Ducon, sinon c’est à vous de voir.
S’il n’était pas un crétin « Esprit élevé, fin, fortuné et imperturbable et moderne », aurait écrit « esprit élevé, fin, fortuné et imperturbablement moderne »…
Et avec tout ça, Clopine a encore grossi.
Elle ne passe plus la porte.
Il y a ceux qui font fonctionner la maison et ceux qui gardent la maison, on les appelle « fonctionnaires ». Si on a quelque chose à leur contester, c’est plutôt un défaut de la population qui les produit qu’une caractéristique qui leur est propre qu’on conteste… c’est comme pour les politiques : les gens qui se plaignent sont les mêmes qui les ont élus.
qu’esse qui dit le renato?
La porte c’est pas grave, c’est la rampe qui est important…
les gens qui se plaignent sont les mêmes qui les ont élus.
Comme les trolls, ça passe son temps à grogner mais juste une tape sur la tête et ça remue la queue.
« Si on a quelque chose à leur contester, c’est plutôt un défaut de la population qui les produit qu’une caractéristique qui leur est propre qu’on conteste… »
Qu’est-ce que ça veut dire, renato?
c’est la rampe qui est important
Il a fallu qu’il la mette sur rampe de lancement ?????????
renato
si on peut p’us rigoler ..
« ils soignent et éduquent les pue-la-sueur qui nourrissent personne! »
En plus! c’est beaucoup trop abusif ça!
Comment qu’est-ce que ça veut dire ?
« Il a fallu qu’il la mette sur rampe de lancement ????????? »
Qui ça? la daaf? pourquoi? elle partait pas sinon?
@tweet de Pierre Assouline intitulé « La juriste et chroniqueuse » Marcela Iacub à propos de son dernier bouquin .
C’est jus triste et grosse niqueuse plutôt!
Si Raymond l’ouvre pas pour dire des conneries, il sue. Faut le comprendre!
Raymond, c’est Daaphnée au masculin.
Pane è vino
il l’a laissé tomber, elle se venge: le coup bas classique
Enfin, quand je dis que ça remue la queue, je pense à Daaphnée, bien sûr.
Heureusement qu’on va avoir un nouveau pape qui va régler tous les problèmes vite fait
Avec tout ça, Chantal se la boucle.
Elle cale à l’allumage. Comme DHcheucheuh.
Déboires et déveine
tu comprends rien à la d.co.nnade on voit que t’es pas au bureau
C’est une pompe à foutre, au maitre,cube!
Daaphnée est un personnage dont l’attitude est difficile à interpréter et pêche par une certaine invraisemblance
En effet il est établi, et nul ne l’ignore sur ce blog, qu’elle est intelligente ,diplômée ,archicultivée,et de plus professionnellement en vue dans le monde des affaires culturelles.
En accablant de son mépris les Clopine ,DHH, Myriam,aa qui, dit-elle , ne peuvent afficher des talents ,une culture, des compétences, bref un profil du même degré d’excellence qu’elle, elle fait montre d’un manque de générosité , voire de méchanceté à leur endroit ;cette attitude inélégante et malveillante surprend de la part d’un être d’exception de sa trempe et porte une ombre sur les perfections dont elle est parée.
Mais si cette attitude était suscité par la suspicion inconfortable pour elle que ces posteuses qu’elle accable de ses sarcasmes condescendants la valent peut-être, alors son comportement devient une manifestation rageuse de jalousie inassouvie et l’expression d’une rage de compensation( dévalorisons ce qui risque de nous dépasser ou de nous égaler !)
Vu sous ce jour le personnage retrouve sa vraisemblance …..,si tant est qu’il existe vraiment avec les traits qu’il se donne ici , et ne soit pas purement canularesque
Pour DHcheucheu y’a plus de bougies, font plus le modèle.
Pampa foutre, plutôt, elle est Argentine…
Sac à foutre, sac à puces, sac à merde, DHH n’a pas encore fini ses bagages.
Je ne sais pas pourquoi j’ai mis une apostrophe entre y et a : « y’a ». C’est idiot. Il n’y a pas d’élision. On comprendrait : ‘y a, elision de « il ». Mais y’a, c’est idiot. Finalement vous avez raison, je dois être une conne.
Plus j’y pense et plus j’en suis convaincue : je suis totalement conne.
Pour quelqu’un qui reste bouche cousue après son article dans l’Obs, on peut dire qu’en ce qui concerne l’histoire de sa liaison, elle aura été jusqu’au bout..
Ne te fais pas de mal, Chantal.
dear bloom, jusqu’a vingt ans Ginsberg tient la route. après, des calibres comme vous, jésuites cosmopolites, doivent passer à Chateaubriand.
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Parcours exactement inverse en ce qui me concerne, Phil. N’oubliez pas nos études classiques, les Retz, Marivaux, Corbière, Claudel, les présocratiques, le latin et la Grèce du Ve s…avec bouleutes et pentacosiomédimnes en prime. Mon premier texte en anglais, Othello (bilingue, thanks) suivi de Stephen Crane…Auslander et Pynchon sont des baumes…
En fait, tout ça, c’est à cause de mes préjugés bourgeois. Excusez-moi, DHH. Je me suis inventé un personnage de tarte parce que, dans la vie, ça se passe comme ça, personne ne m’écoute. Alors je me défoule ici.
Des fois je m’appelle chantal et j’essaie d’être drôle mais dans la vie je suis aussi conne que vous, DHH.
ne ratez pas le dico non plus
http://books.google.fr/books?id=5eiCbrmVx6QC&pg=PA103&dq=meaning+%22stick+it+up+your+jumper%22&hl=en&ei=Kh1kTuv2Mcq80AGLl9mjCg&sa=X&oi=book_result&ct=result&sqi=2&redir_esc=y#v=onepage&q=meaning%20%22stick%20it%20up%20your%20jumper%22&f=false
il y a quand même une différence entre nous deux, DHH, excusez-moi de manquer de précision. A votre âge on dit vieille connasse ou vieille conne. Vous aimez le mot précis et vous avez raison.
Que Claude Simon tombe des mains de Bloom c’est vraiment pas un problème en effet. Et qu’il déclare que c’est de « l’écriture sans âme et sans inspiration » sans même l’avoir lu.
L’ennui, ce serait qu’à partir de vagues on-dit, impressions « typographiques », des lecteurs potentiels passent à côté d’un des écrivains majeurs du 20ème siècle français.
« L’Acacia », par exemple, est un livre fascinant (et, à mon avis, très accessible).
Vide grenier ou vide ordure ?
daaphnée =vide grenier?
Sapré Baroz! par l’odeur alléché
Sac à foutre, sac à puces, sac à merde, DHH n’a pas encore fini ses bagages.
Bien vu.
@On veut comprendre
Il n’y a rien à comprendre : le fonctionnaire n’est que le produit d’une société. Pourquoi croyez-vous qu’un certain prof actif sur la RdL impressionne défavorablement n’importe quel lecteur convenablement éduqué ?
Vide grenier ou vide ordure ?
Je suis Daaphnée, tout simplement.
La trolleuse en chef, c’est moi : Daaaaphnée.
sans même l’avoir lu
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C’est vous qui ne lisez pas…. trop drôle…
Vous avez raison, ce serait quand même dommage de décourager les 3 ou 4 lecteurs potentiels qui lui restent.
Lisez Claude Simon (earth’s a tough place to get some sleep).
renato
ledit prof n’est représentatif que de lui-même
Vide grenier, Magasin des pièces usagées, ., Torquemada, tout ça c’est moi. Vous n’aviez pas reconnu votre petite conne chérie ? Je suis Daaphnée, bien sûr.
(earth’s a tough place to get some sleep).
try six feet under, you’ll see it’s cool.
J’ai essayé de faire croire que c’était Chantal parce que, en plus d’être un conne, je suis une salope. Et parce que Chantal est une femme et que j’exige d’être la seule femme de ce blog.
DHH (il est établi, et nul ne l’ignore sur ce blog,)
la personne en question est une poissarde sous sa voilette plutôt
je suis une petite pimbêche bourgeoise
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