Avons-nous perdu le sens de la grandeur, Saint-Simon ?
Il y a comme cela des auteurs auxquels on fait confiance. De ceux avec qui on s’embarque sans hésiter à chaque nouveau livre en sachant que leurs tropismes ne les éloigneront guère de leurs terrains de chasse favoris, lieux de souvenirs de lecture enchantés. C’est précisément le cas avec Jean-Michel Delacomptée, l’un des auteurs les plus discrets, mais aussi les plus réguliers et les plus fidèles de la collection « L’un et l’autre » jadis fondée et dirigée par J.B. Pontalis et donc Jean-Michel Delacomptée a hérité, laquelle est déjà en soi le label d’une certaine qualité même si ses titres sont nécessairement d’un intérêt inégal. Aussi, après notamment son portrait d’Henriette d’Angleterre (Madame, la Cour, la mort, 1993), celui de La Boétie (Et qu’un seul soit l’ami, 1995), son Racine en majesté (1999) et son Bossuet (Langue morte, 2009), on se précipite sur son Saint-Simon paru sous le titre programmatique La Grandeur et repris en poche chez Folio (240 pages, 7,20 euros), sans s’arrêter sur son étrange pamphlet, en des terres lointaines où il s’était égaré.
Non une biographie ni un essai mais une sorte de portrait en vérité, un peu dans l’esprit du Saint-Simon l’admirable que donna José Cabanis en 1974 ; il se veut traversée des âges et hommage à ce qui se perd, donc, avant tout, à notre langue. Mais Jean-Michel Delacomptée ne serait pas lui-même s’il n’avait organisé son affaire autour d’un point focal. Non un point de détail mais un moment isolé de manière privilégiée et arbitraire. Toute son énigme se ramasse entre 1739 et 1740 ; le duc de Saint-Simon vient d’achever la Note sur la maison de Saint-Simon, hommage au lignage auquel il se vouait jusqu’alors ; il s’apprête à faire subir le même traitement à la maison de La Rochefoucauld quand il modifie sa route et s’élance dans l’invention de son grand œuvre : les Mémoires, un océan de mots. 2854 pages plus loin, et dix ans après, il en sort ce chef d’œuvre qui nous dit tant de ce temps.L’auteur s’est longtemps demandé quelles raisons avaient profondément motivé ce saut décisif ; de même, on ne saura jamais vraiment ce qui s’est passé à la charnière de 1908-1909 pour que Proust, grand admirateur de Saint-Simon, passe insensiblement d’un projet de livre mêlant plusieurs genres (essai, souvenirs, récit) à un projet de roman, et de Sainte-Beuve à Combray.
« A partir de quel moment un écrivain, chargé d’un projet longuement fermenté mais qui lui résiste, finit par se lancer et, d’une traite, le réalise ? Par quels méandres, et en quels circonstances, advient soudain ce qui se refusait à lui jusqu’alors ? » s’interroge l’auteur en explorant l’incertaine puissance censée agir son attitude.
Il n’entend pas nous le démontrer mais nous en éclairer par des intuitions, des chemins de traverse, des pistes oubliées qui tiennent le plus souvent à un mot chu et ramassé, ou un détail griffé dans le tissu de sa vie, toutes choses insignifiantes sous d’autres plumes mais qui prennent une allure nettement plus convaincante lorsqu’elles sont gouvernées par un tel souci de la langue. En trois traits, il brosse un portrait : dos rond, oeil de verre, ourlet démesuré des lèvres. Au passage, Jean-Michel Delacomptée nous livre l’argument d’une pièce de théâtre rêvée (avis aux amateurs !) : les trois jours et trois nuits au cours desquelles Saint-Simon, enfermé en huis clos avec le Régent, s’employa à le convaincre de rompre avec Mme d’Argenton qui l’asservissait, afin de reconquérir l’affection du Roi, son oncle. Le Régent, Philippe d’Orléans était son ami d’enfance et le demeura ; il avait d’ailleurs, dès l’entame de son projet, fixé la borne du souvenir à la mort de celui-ci.
Ses goûts comme ses mœurs portaient Saint-Simon à une existence équilibrée et sans excès d’aucune nature. Il subsiste à peine quelques centaines de lettres de son épistolat. On le disait sociable, épris de conversation, passionné de protocole et de rituels, expert en grandeurs d’établissement, ce qui nous vaut de belles pages sur la comédie du tabouret ou le cérémonial public de la chaise percée. La vraie grandeur selon lui ne devait pas être assise sur la fortune. Le duc n’était guère préoccupé de posséder des biens ou de jouir des plus hautes fonctions ; d’ailleurs, il en refusa maintes fois et des plus brillantes ; on dira que c’est plus facile lorsqu’on est né Louis de Rouvroy, duc de Saint-Simon, pair de France, seigneur de nombreux fiefs, duc de Ruffec, comte de Rasse, gouverneur de Senlis, héritier des ville, citadelle et comté de Blaye en Gironde, préférant à tous ces lieux son château de La Ferté-Vidame à vingt cinq lieues de Versailles.
Grand cas est fait de l’ambassade extraordinaire qu’il conduisit en Espagne, sous la Régence afin d’y marier Louis XV, onze ans, à l’infante d’Espagne, trois ans. On ne trouve qu’une seule occurrence du mot « pute » sous la plume de Saint-Simon : « Cette pute me fera mourir » soupirait Marie-Thérèse, reine de France, épouse de Louis XIV, en regardant le Roi s’afficher avec la Montespan. Une édition partielle des Mémoires, publiée avec cette phrase pour titre, a fait un tabac en librairie il y a quelques mois. Au vrai, Saint-Simon piétine la syntaxe comme du bon raisin, avec un amour de la langue qui ne relève pas seulement de l’expertise ; il prend des libertés avec la grammaire ; il ne se relit pas quand bien écrit-il volontiers à la diable ; il ne se pique pas de bien écrire, noircit le papier en toute liberté, mais n’en demeure pas moins l’un des rares mémorialistes à être lu et relu, outre ses informations sur la vie de cour (souvent puisées dans le Journal de Dangeau) et ses anecdotes vachardes (son tableau du règne du Roi-Soleil est le plus cruel des monuments dans une chronique des dérèglements de la cour et du royaume qui n’en manque pas) pour la seule grâce de son style.
L’hommage du portraitiste est à sa mesure car Jean-Michel Delacomptée, qui écrit en parfait accord avec la langue de ce temps, jamais ne verse dans le pastiche ni l’affectation. N’espérez pas trouver dans ce livre une analyse serrée de l’œuvre. Plutôt le reflet d’un instant biographique, mais qui en dit bien davantage en si peu de pages sur l’âme du gentilhomme campagnard de la Ferté-Vidame que tant de thèses obèses. Alors, pourquoi Saint-Simon (1675-1755) est-il passé vers 1739 de sa Note sur la maison de Saint-Simon à ses Mémoires, de la dette aux ancêtres à l’émancipation par le « Je », et de la politique à l’émotion ?
« L’appel de la vérité, je crois. Et la grandeur ».
Voilà tout. Qu’importe au fond la vraie raison si cela nous a permis de méditer sur la perte d’un sentiment, et la manière dont son absence se fait ressentir par nos contemporains. Mais est-ce ainsi qu’un écrivain glisse vers son destin à défaut d’y basculer ? Difficile à expliquer, la grandeur, car, nous prévient Jean-Michel Delacomptée, nous en avons perdu le sens. La France et les Français d’aujourd’hui n’en ont tout simplement plus idée. Il y a quelque chose de vertigineux à placer cette perte de sens au rang de ces hapax de l’Ancien Testament dont nul ne peut assurer avec certitude ce qu’ils ont pu signifier. Saint-Simon assure qu’en ce temps-là la France « était de tout ». Mais peut-on partager la nostalgie de l’auteur pour la langue à son meilleur, dans l’éclat et le génie hérités du Grand siècle, sans pour autant regretter Versailles ?
(« Balloon Dog Magenta » de Jeff Koons, devant le Repas chez Simon de Véronèse et sous le plafond représentant l’Apothéose d’Hercule peint par François Lemoyne, château de Versailles, photo D.R.; Jean-Baptiste van Loo, Portrait de Saint-Simon, 1728, détail, château de Chasnay, collection particulière ; « Manuscrit autographe des Mémoires de Saint-Simon » Bnf, Paris, photo D.R.)
1 249 Réponses pour Avons-nous perdu le sens de la grandeur, Saint-Simon ?
Widergänger dit: 31 juillet 2017 à 18 h 34 min
Je ne suis pas complètement inculte…! J’ai vu les films célèbres avec Jean Moreau. Dans Le Journal d’une femme de chambre elle est excellente. C’est une très grande actrice, c’est clair. Mais c’est pas du tout mon type de femme.
Moi non plus. Elle m’a toujours même un peu dégoûté avec sa bouche façon cocker et sa voix ragnagna. Moi, mon type, c’est Brigitte Fossey dans « Jeux interdits ».
je crains le pire. Rose.
Vous avez tout à fait raison, je débranche aussi après ce très bref passage.
« ce qu’il y a après la langoustine… le meilleur… »
on imagine bien les doigts boudinés de notre grasseyant locuteur empesés par l’ odeur du poisson…Lubrique et lubrifié.
Au secours!
Ah ouais, Brigitte Fossey, ouais, le pied ! Ah ouais, moi aussi ! J’adorais. Mais je l’avais oubliée, tiens. Mais c’était pas vraiment sexuel pour autant que je me souvienne. J’étais plus jeune aussi, à peine sorti du berceau. Mais j’aime beaucoup. Un jour il y a un an peut-être, elle est venue s’asseoir en face de moi quasiment dans le métro. Je l’ai reconnue tout de suite. Elle avait un côté gamine sympathique étant jeune. Et dans Le grand Meaulnes ! je me souviens. Elle incarnait la poésie pour moi.
Oh dis donc, les deux culls coincés ! Ça a pas l’air de la tarte…
Ça ne te donne pas envie de t lancer, Jazzi ?
J’ilmagine les deux greluches chez elles, outrées…! fou rire.
jazzi qui confond langouste et langoustine raaaahhh
les deux greluches chez elles
Chez nous ça ne sent pas le poisson…ni la mayonnaise à l’ ail!
Il a quelques excuses, Popaul…
« Ça ne te donne pas envie de t lancer, Jazzi ? »
Non. Même s’il y avait l’équivalent en mec, avec les plus mignons représentants de l’Europe de l’Est, Russie incluse, ou de l’Afrique, Noire et du Nord. Ce n’est pas ma conception de l’amour et la sexualité, désolé, WGG. ça semble une affaire juteuse, ces agences matrimoniales mondialisées ! Probable que les maffias locales sont sur le coup…
Imaginons que WGG soit une femme. Et bien il ne pourrait pas se payer un joli mari. J’ai vérifié, ça n’existe pas. Ils doivent être trop machos dans la maffia pour oublier cette juteuse part de marché !
Je ne confonds rien, Paul Edel, j’opérais un glissement sémantique progressif de l’objet du désir : la langoustine pour la bouche et la langouste au bout du phallus…. C’est plus clair ?
Sam Shepard, aussi !
http://www.lemonde.fr/disparitions/article/2017/07/31/l-acteur-et-ecrivain-americain-sam-shepard-est-mort_5167136_3382.html
Mad Dog Blues
Il est mort d’une sclérose latérale amyotrophique.
Terrible maladie qui vous paralyse progressivement complètement.
Mel Gussow, NY Times (3/7/71):
Sam Shepard is fascinated by America’s folk heroes, which for him means not merely historicaland legendary figures, but also movie and pop stars. These larger-than-life people and their illusions – almost everyone wants to be someone else – populate the stage in his free-wheeling new play, « Mad Dog Blues », now running at Theater Genesis.
The heroes of the play are a former famous pop star, Kosmo (looking for his lost roots) and his sidekick, a city boy named Yahoodi (in need of a fix). Kosmo is apparently a modern prototype of the movie cowboy. Yahoodi is not so apparently a modern prototype of the movie gangster, although he acts shifty and dreams about being Bogey. It is possible that Mr. Shepard did not mean the two to represent anything except themselves, but the emanations they give off of their classic predecessors add an extra level.
The best thing, however, when seeing Mr. Shepard, is not to look for explications, explanations, or levels, but to relax and let yourself be carried away. « Mad Dog Blues » is much more obviously an entertainment than is some of the author’s previous work. Actually, it is comething of a Shepard and Family vaudeville.
Both Kosmo and Yahoodi have fantasies, the first of Mae West, the second of Marlene Dietrich, and the two are quickly conjured up in the flesh – and gently satired. Mae, as played in pink boa by O-lan, also known as Mrs. Shepard, is pocket-size and adorable. As a dividend, she just happens « to sing the blues like Janis Joplin » and so O-lan plays Mae playing Janis singing blues written by O-lan. This Pirandellian notion finds its own level – very pleasurable…
Half of the songs are written by the author, who is the most visible member of a three-piece country combo. In the role of electric guitarist, tambourinist and sound-effects man, Mr. Shepard, aka Slim Shadow, seems to enjoy the show as much as the audience does.
But to return to the plot, which Mr. Shepard does occasionally – it follows a hunt for Captain Kidd’s treasure (to everyone’s surprise, a collection of bottlecaps) led by Kidd, Marlene and Yahoodi, and trailed by a rival team composed of Mae, Kosmo and a cowpoke named Waco Texas who has a fantasy life of his own – he wants to be Jimmie Rogers, « the old Jimmie Rogers ». As Waco explains, « He lives in me and that’s how I figure out I’m him, » which may be a key to the show. In other words, you are who you think you are.
In spite of its epic canvas, »Mad Dog Blues » is, refreshingly, non-insistent and unpretentious…. Like talking blues, Mr. Shepard’s show rambles and seems to extemporize and improvise. It has its own rhythm, which overrides everything, even the occasional slowness and unwieldiness. « Mad Dog Blues » is written, directed and performed in a deceptively casual but confident style, with a deep affection for America’s landscape and mythology.
…
…trop d’imaginations, pour en concédées,!…
…
…il faut, relativiser,…
…
…s’habiter, de revanches, sur tout,!…et se piloter à d’autres interventions,!…répercutions,…
…etc,…une suite, à ( je vous est compris,!…),…après, Mai, 68,…
…
…divisions entre , élèves et enseignants,…la renaissances des particules de classes fascisantes,…
…et les comédies dites de démocraties – directes,…
…etc,…
…
« a deep affection for America’s landscape and mythology. »
Une étoile s’éteint…
Mais c’était pas vraiment sexuel pour autant que je me souvienne (Widergänger)
Ah, alors, moi, si ! le nombre de chinois que je me suis p… passons, en regardant Jeux interdits. C’est là que ma vocation pédophilique s’est vraiment affermie. Ah Brigitte… Brigiiiitte ! Et ensuite, l’engrenage… les attouchements, les enlèvememnts, les vi…, les assa… Ah ça, ah ça ça, si, au lieu de ronfloter derrière leurs burlingues, les cognes faisaient leur boulot, ils n’auraient qu’à venir se renseigner à la maison, je Fournirais, et pas qu’un peu. Grégory, c’est moi. Les deux clampins sur le talus de chemin de fer, c’est moi. La petite Brigitte, la petite Jeanne Moreau, c’est mouè ! Sans compter la zoophilie. S’il pouvait parler, mon pauvre chat, mais passons. Il est tard, je m’en vais ruminer la liste de mes forfaits au plumard. Demain est un autre jour. Demain, je me mets sérieusement à la nécrophagie … pardon… nécrophilie, chaque chose en son temps.
Sacré Jeanjean ! Mais je comprends pour Brigitte Fossey. Il a du goût, notre Janjean.
J’aurais aimé violer Jeanne Moreau à 88 ans. Pas elle, moi, c’est moi qui aurais eu 88 ans. Je vous dis pas l’âge canonique qu’elle aurait eu, elle. On meurt toujours trop tôt.
Je suis gérontophile dans l’âme.
Et elle a encore un certain charme même maintenant quand je l’ai vue dans le métro.
Ça tombe pile poil alors… c’est le cas de le dire !
w à 18h46
oui j’ai débranché.
on me l’a dèjà fait celle-là. dix ans après l’autre est venue me voir, ravagée, me disant c’est toi qui as raison, je me suis fourvoyée.
eh bien je vais vous le dire mon vieux : en deux jours, vous m’avez convaincue de bcp de choses.
On n’a pas une femme. En en ayant des multitudes on est -vous- dans l’erreur la plus complète. Le ratage absolu.
Vous n’en loupez pas une.
Alors, je ne me réjouirai pas de votre dégringolade, cela est sûr, j’ai trop l’ange bleu en tête en pensant à votre histoire, mais je ne serai pas là pour vous consoler.
J’ai connu des abrutis mais comme vous, jamais.
Ce qui est surprenant chez Rabelais, du moins dans le Gargantua, c’est qu’il ne parle quasiment pas des femmes ni de l’amour sauf quand Gargamelle propose de couper le membre de Grandgousier… tellement elle souffre au moment de l’accouchement de Gargantua. À part la mère de Gargantua, Gargamelle, il n’y a que des mecs dans ce « roman ». Il y a une grande amitié entre Gargantua et Frère Jean des Entomeures, parallèle à celle qui unit Pantagruel à Parnurge dans le Pantagruel, propre à l’univers épique de l’épisode de la guerre picrocholine semble-t-il, comme dans la Chanson de Roland où on ne parle quasiment pas non plus de l’amour des femmes à part Aude, promise à Roland, mais objet de marchandage sordide pour des questions de pouvoir. Il paraît que Rabelais était contre le renouveau de l’amour courtois. Encore un sombre macho, ce Rabelais, nous diront rose et Pat… Ah, c’est éPATant, Rabelais… !
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Spectacular : le 46 ème président des EUA sera une femme ?♀️
(Le très francophile Jefferson est ressemblant)
Mais de quoi, vous vous mêlez, ma petite rose ? Tu la connais ma vie ? Non. Alors tais-toi au lieu de dire n’importe quoi ! Ah, touts ces pipelettes c’est incroyable. Est-ce que je vous dis comment faut faire pour baiser et vivre, moi ? L’idée ne me traverserai même pas le cerveau, j’ai trop de respect pour la vie des autres que je ne connais nullement et ne tiens surtout pas à connaître. On plaisante ici, on s’amuse, que diable ! Faut arrêter de prendre tout au tragique comme ça ! C’est ridicule. Vous ne connaissez rien de moi, ou quasiment rien, vous ne connaissez absolument rien ni de cette femme ni de ce qui nous unit, alors fermez-la !
Luc Ferry est tout de même l’un des traducteurs de Kant pour La Pléïade.
Ne dites pas à sa mère qu’il est journaliste à la petite semaine au Figaro, elle le croit traducteur de Kant dans la Pléiade…
je ne sais pas qui est l’écrivain inconnu
1995
https://www.youtube.com/watch?v=uNok773yirQ
à Jeanne
je suis la première sur ce blog à avoir dit aimer Rabelais et les lais de Marie de France et l’Acacia de Simon, des années avant vous. Je me fous de votre vie.
Si vous regardiez ailleurs que votre nombril vous le sauriez.
Ben on dirait pas ! On dirait que vous avez été élevée au couvent des oiseaux et que vous portez une crnette sur la tête… Mais c’est quoi cet infantilisme perpétuelle, enfin ?
Vous avez parlé de Rabelais ? Et alors ! Quel est le problème ? Vous êtes jalouse maintenant que j’en parle, c’est ça ? C’est quoi alors ? C’est votre chasse gardée, Rabelais ? Vous avez quel âge ? Vous sortez de la maternelle ou quoi ? Non, mais quelle relation peut-on entretenir avec des gens pareils qui tiennent des propos aussi insensés, aussi infantiles, ou séniles, on ne sait plus comment les qualifier ?
Mais c’est Jean-Claude Carrière !
hey boy, brother, have nice time upstairs
Salut Jeanne, ta vie fut superbe, tu était une femme superbe; je suis en miettes
So long, Sam
Sale journée
…
http://blogfigures.blogspot.fr/2012/07/renate-schottelius.html
Luc Ferry est tout de même l’un des traducteurs de Kant pour La Pléïade.
Un traducteur kantien, sûrement, parmi beaucoup d’ autres de sa génération universitaire mais lisez sa dette à Jacques Rivelaygue dans sa notice wiki…
moi, mon type de femme c’est JC !
Luc Ferry évoque son ancien professeur, rencontré la première fois à Censier en 1969 :
« Il parvenait à rendre les débats qui opposent Fichte, Schelling, Hegel ou Hölderlin plus limpides et plus importants que tout ce que nous pouvions lire dans la littérature contemporaine »
— Préface de Luc Ferry à Leçons de métaphysique allemande tome I, de J. Rivelaygue
« mais lisez sa dette à Jacques Rivelaygue dans sa notice wiki… »
Je ne dis pas qu’il n’a pas de dettes Pat (qui n’en a pas?). Mais c’est un excellent vulgarisateur de la pensée de Kant. Sa modestie (il avoue avoir mis des années à comprendre vraiment La Critique de la Raison Pure) m’inspire plutôt confiance…Et je vois mal Ferdinand Alquié l’inclure dans son équipe sans bonnes raisons.
Entre 2010 et 2017, j’ai été un des amants de Jeanne Moreau, de Simone Veil et de Jean d’Ormesson. Parallèlement (comme eût dit Verlaine), j’ai supplanté le petit Emmanuel dans le lit de Brigitte. Je suis gérontophile dans l’âme.
Laissez tomber Rose. Il ne vous « aura » pas, c’est tout.
Je vous estime beaucoup. C’est l’essentiel.
Mais c’est un excellent vulgarisateur de la pensée de Kant.Closer.
Oui.
Et il est même intéressant à lire en général avec un léger bémol sur ses positions à propos de la création artistique contemporaine.
closer
le gros cauchemar, réveillé de plus de quarante ans, ce sont les hommes de ma génération : de vieux ….
vieux et c… à la fois
le cumul des fonctions.
j’ai mis un petit mot pour bas rosis, ici:
http://larepubliquedeslivres.com/de-la-litterature-exigeante-et-de-celle-qui-ne-lest-pas/
A propos de vieux, la grosse erreur d’Adolf aura tout de même été de liquider les Juifs au lieu de liquider les vieux. Au-delà de soixante piges, dans toutes les sociétés, les vieux encombrent. Ils coûtent cher et ils servent à rien. Et apparemment, ça ne va pas s’arranger. Pour savoir comment il faudrait faire, lire Boris Vian et regarder « Soleil vert ».
keupu dit: 1 août 2017 à 9 h 07 min
« moi, mon type de femme c’est JC ! »
Prenons de la hauteur, cela fait croire à de la grandeur !
Oui mon Keupu du Culte chéri, je suis une hermaphrodite, magnifique, ballerine haltérophile de haute taille …
Tu as bon goût ! Tu réussiras dans le métier. Travailles tu à l’étranger, mon bichon maltais ?…. Toujours nécrophile…. ?
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