Dans l’arrière-histoire de Pierre Boulez
Peut-on se brosser les dents en écoutant le prélude de Parsifal ? M’est avis que oui. Simple réflexe d’un fidèle auditeur de France-Musique le matin. Peut-être suis-je un cas, mais un cas léger en regard d’un Claude Lévi-Strauss qui écoutait du Wagner et du Ravel tout en écrivant. Toujours est-il que Pierre Boulez, lui, se disait incapable de faire sa toilette tout en écoutant le prélude de Parsifal. Deux activités incompatibles à ses yeux. Il évoque le problème dans ses Entretiens (7,10 euros, 204 pages, Folio Essais inédit) accordés à Michel Archimbaud.
Mais il ne faut pas s’arrêter à cette anecdote au risque de trivialiser leur conversation, autrement sérieuse sans jamais être ennuyeuse. En fait, dans un exercice des plus convenus, auquel Boulez s’est d’ailleurs souvent prêté si l’on en juge par sa bibliographie, cet entretien-ci sort du lot car il est remarquablement conduit par un interlocuteur fin, cultivé, insistant mais pas trop, curieux mais juste assez, et surtout plus mélomane que musicologue. Ce qui nous évite un entre soi d’experts. Le résultat est passionnant… quoi qu’on pense de la musique de Boulez !
Ce n’est pas d’aujourd’hui que cet homme avance précédé par sa légende : l’un des plus prestigieux musiciens de son temps, un chef d’orchestre des plus admirés, l’un des symboles de l’avant-garde musicale au XXème siècle, l’un des rares « penseurs » de la musique doté d’une intelligence aiguë et d’une vaste culture, un créateur qui fut également (ce qui ne va pas de soi) un excellent connaisseur de l’histoire de la musique, un passeur aux évidentes qualités didactiques, un indépendant et un frondeur ; mais dans le même temps quelqu’un d’abstrait (l’adjectif qui tue), théoricien du genre austère, polémiste parfois brutal dans ses jugements, rétif à se livrer sur son arrière-histoire (la paternité de l’expression est attribuée à René Char), d’un tempérament coléreux, recroquevillé sur tout ce qui lui est personnel, si jaloux de ses jardins secrets que, pour reprendre un mot de Cioran, la perspective d’avoir un biographe l’aurait fait renoncer à avoir une vie. On mesure d’autant la valeur de ces entretiens bien qu’ils n’aient rien d’indiscret et que, curieusement, Boulez y parle assez peu de sa propre oeuvre de compositeur.
Cette conversation remarquablement réécrite, dont on regrette de ne pas connaître la date, nous le fait donc découvrir. La musique, il y vit depuis le début : piano dès l’âge de six ans et, après un an à errer dans des études supérieures de mathématiques, la décision fortement mûrie dès l’âge de dix-sept ans de consacrer sa vie à la musique. Direction : le Conservatoire. Ce qu’il y a gagné ? La conviction que rien ne vaut l’autonomie, indispensable condition de l’autodidacte au sens premier du terme : celui qui s’enseigne lui-même, qui fait sienne l’éducation. Il y revient : il est un pur autodidacte qui a appris à diriger sur le tas ce qui ne fut pas étranger à son efficacité dans la composition. Et surtout la rencontre avec Olivier Messiaen, à qui il doit de lui avoir ouvert des horizons. Ne fût-ce que pour cela, loué soit le Conservatoire !
Même s’il l’a vite déserté avant de le quitter non sans insolence. Le reste de l’enseignement qui lui était dispensé lui fut inutile mais la classe de Messiaen, alors professeur d’harmonie, on dirait qu’il lui doit l’essentiel de ce qu’il est devenu. En écoutant cet imaginatif doté d’un vrai point de vue développant « une conception historicisante de la musique », le jeune Boulez a appris à réagir par rapport à une partition. Ce fut si fort, si éblouissant, qu’après avoir quitté le Conservatoire il n’eut de cesse de rejoindre en dehors l’homme qui allait lui donner « le » coup de pouce, celui qui lui permit d’écrire ses premières vraies compositions.
Ses années de jeunesse furent celles où il s’est le plus imprégné de musique, à commencer par Boris Godounov de Moussorgski, son premier choc, de nature à lui faire comprendre ce qu’est l’opéra. Pour autant, Wozzeck, modèle de formalisation absolue, demeure à ses yeux « le » chef d’œuvre en ce que l’excellence littéraire et l’excellence musicale y coïncident admirablement car l’œuvre de Berg et la pièce de Büchner sont d’égale qualité. On devient musicien en écoutant de la musique. Boulez n’a pas échappé à la règle, mais il nous montre que l’important n’est pas l’influence qu’un artiste en conserve :
« Stylistiquement, vous ne retrouverez rien des derniers quatuors de Beethoven dans ma musique, mais ils m’ont donné une impulsion pour manipuler les matériaux sonores et imaginer des œuvres personnelles ».
Et que dire de Bach, grand modèle d’écriture qu’il place au plus haut ! « La virtuosité de l’écriture contrapuntique de Bach marque un sommet dans la maîtrise de la discipline et de la liberté » insiste-t-il. L’influence, ou plutôt l’imprégnation de Wagner se situe sur un autre plan. Il le tient pour le romantique absolu en ce qu’il ne s’obsédait pas, lui, contrairement à tant de ses collègues/compatriotes/contemporains, avec le classicisme ; il s’en était même émancipé.
Les années d’après-guerre sont évoquées comme des temps héroïques durant lesquels on se procurait des partitions et des enregistrements avec une difficulté inimaginable aujourd’hui. Un temps où, avant d’apprendre son métier avec une formation plus réduite chez Barrault, il fut même chef d’orchestre remplaçant aux Folies-Bergère ! C’est l’autoportrait d’un Boulez moins sectaire, moins tranchant et moins dogmatique qu’on ne le dit qui en émerge. Quitte à ce que son ambivalence verse dans le paradoxe. Ainsi de l’orgue dont il aime le timbre et le sentiment d’éternité tant qu’on tient la note tout en détestant la puissance de l’instrument. En fait, à l’écouter, on se dit que sa personnalité est ainsi faite qu’il a toujours besoin d’apporter un contrepoids à ce qu’il vient de dire, ce qui se traduit par un mouvement de balancier.
Berlioz ? Maladroit dans son langage harmonique mais si séduisant dans l’orchestration et les idées. Le jazz ? Du préfabriqué d’une grande pauvreté rythmique, une musique à quatre temps mais l’improvisation et le free jazz sont d’une liberté réjouissante. Roland Barthes ? J’aime beaucoup mais lorsqu’il dit que « la matière première de la musique, c’est le silence », cela relève d’un propos littéraire, il confond avec l’arrêt et le point d’orgue, j’aime beaucoup Barthes vraiment mais une telle définition ne signifie pas grand-chose… Rares sont les artistes qui échappent à ce double mouvement d’opinion. Klee peut-être, qu’il admire et à qui il doit de ne pas regarder la nature de manière purement contemplative mais en l’analysant, en la structurant et en déduisant des choses simples d’une forme rigide
On s’en doute, les observateurs et même quelques acteurs des années Ensemble Intercontemporain, IRCAM ou Cité de la musique auraient eu d’autres questions à lui poser et quelques arguments à lui opposer sur ce qu’il y a fait de la notion même de recherche appliquée. Un lieu où travailler, réfléchir, expérimenter, en confrontant la musique à la technologie, soit, mais à quel prix, avec quel type de contrainte et pour quel public ? On peut critiquer Boulez mais à condition d’être du bâtiment, qu’il s’agisse d’un concert, d’un enregistrement ou d’un projet. Sinon il n’en tient pas compte. Il faut s’exprimer du dedans pour être pertinent, comme Schumann parlant de Chopin dans la Nouvelle revue Musicale
Il s’explique également sur son goût pour la notion de prolifération, sa défense du chant grégorien contre les cantiques catholiques post-conciliaires, la capacité à reconnaître un compositeur à son geste, ou le privilège d’avoir l’oreille absolue. Des chapitres très éclairants sont consacrés aux rapports de la musique avec la littérature et la peinture. Boulez lisant Proust analysant Wagner vaut le détour. Ca se lit autant que ça s’écoute. Kafka, Joyce, Musil, Pessoa figurent également dans son panthéon portatif.
Il s’est essayé à transposer des poèmes de Mallarmé sur sa partition, et à mettre en musique des poèmes de Michaux mais on sent que l’expérience l’a laissé insatisfait. Au fond, il serait d’accord avec Beckett, dont il se sentait si proche depuis le choc de la création d’En attendant Godot, lequel refusait que toute musique fût adjointe à sa pièce parce qu’« il s’agit d’une parole dont la fonction n’est pas tant d’avoir un sens que de lutter contre le silence, et d’y renvoyer » répondit l’écrivain à un compositeur qui le sollicitait (Michel Archimbaud vient d’ailleurs de publier hors-commerce dans une édition limitée ses quelques Lettres à un musicien d’où ces lignes sont extraites).
Etonnant comme le langage de ce compositeur réputé difficile, hermétique, abstrait, use dans ce livre parlé d’une langue claire, directe, accessible, ouvert même lorsqu’il est technique (on lira ici quelques pages de l’entretien) sans jamais abuser de son charme et de sa chaleur. Il est vrai qu’on ne trouve guère dans ces pages de développements sur le dodécaphonisme ni sur le sérialisme intégral. Pas le lieu ni le moment. Il tient qu’on ne se trompe jamais si on tire les gens vers le haut, c’est à dire vers le présent et le futur pour mieux les arracher à la naphtaline du passé et à la poussière d’un monde qui étouffe sous le poids de ses bibliothèques. « Le public suit si on suscite la curiosité » se convainc-t-il sans ignorer que le goût du risque dans le choix d’œuvres qui sortent du répertoire courant n’est pas la qualité première des programmateurs, agents, tourneurs et producteurs, ni la paresse des spectateurs.
Au fond, Pierre Boulez n’a pas tort de dire que sa vie fut comme toutes les vies : simple dans la ligne générale à laquelle il s’est tenue (encore faut-il avoir la force de caractère de s’y tenir) et complexe dans le détail. Alors, on ne peut toujours pas se brosser les dents en écoutant le prélude de Parsifal le matin ?
« Il y a parfois des efforts à faire et trop de gens ne font pas assez d’efforts en matière d’art, soit par paresse, soit parce qu’ils sont trop attachés aux formes du passé. Ils ont arrêté d’évoluer et c’est regrettable. La musique n’est pas la seule en cause, mais aussi ceux qui l’écoutent »
A bon entendeur !
(« Insula Dulcamara, 1938 » huile sur toile de Paul Klee ; portrait de Pierre Boulez par Patrick Berger; « Eclair physionomie, 1927 » aquarelle de Paul Klee)
632 Réponses pour Dans l’arrière-histoire de Pierre Boulez
Tiroir, ton vieux tiroir dit: 3 avril 2016 à 14 h 31 min
Referme-le!
Sergio, c’est pas de la sophrologie:
https://www.youtube.com/watch?v=myVMI2YJaTw
Quand c’est son anniversaire finalement.
bouguereau dit: 3 avril 2016 à 14 h 27 min
bouguereau esplique. paceque, des esplications, il en faut…
le Rhin est bu
l’mette dans ta boite à gand ça srait divin
Marcel Proust était-il un grand bourgeois ? Et Flaubert ? (ces deux écrivains fils de médecin célèbres) ? bien sûr que non. c’est une bombe à retardement..Marcel inquiéta ses parents par son apparent dilettantisme.. tout écrivain vit en homme double « .Moi » social contre « Moi » créateur.
Un écrivain véritable se forme en secret une bulle de solitude, qui l’éloigne de la société. De Kafka à thomas Mann, l’écrivain est un fantôme suspect pour sa famille, car si l’homme est présent physiquement à la table, mari ou pas, , père ou pas, il y a « l’autre ».. celui qui s’enferme avec du papier et de l’encre et tourne le dos à tout le monde .Il reste une énigme inquiétante pour ses proches. Stendhal, Claudel , diplomates en apparence , répondent apparemment aux normes d’une haute bourgeoisie mais ils ne sont pas des « bourgeois » au sens balzacien….
curieusement beaucoup d’écrivains furent des « rentiers », écrire demande parfois d’immenses plages de solitude..Flaubert en premier..L’accusation de Buñuel est particulièrement mal venue car bon nombre de surréalistes- à commencer par André breton- ont eu de gros problèmes financiers et on souvent tiré le diable par la queue . Buñuel gagna beaucoup d’argent au cinéma et tant mieux pour lui. J’aime beaucoup « l’ange exterminateur ».ses films français genre « le charme discret de la bourgeoisie » ou « belle de jour » ont quelque chose de sa crasseux dans l’image.. et quel laissez –aller avec le jeu des comédiens, et le choix des plans, visiblement, il laissait faire le comédien à sa guise..une fois c’était parfait, souvent c’était digne d’un téléfilm moyen..
La librairie « la Pléiade » de Tou-oulousse ferme !
(et Gibert qui reste se réjouit, Gallimard n’a pas a s’inquiéter, sans rapport avec sa collection)
Et la « Dépèche.fr » (c’est Baylé, dont l’ex est nouvelle de ce Fabius, qui ne parle jamais de Carla… etc) se dépêche de relater le drame inteléllectuel.
Et le journaliste de ce fleuron de la Presse subventionnée, explique en ces termes les raisons bien connues de ce nouveau malheur :
« … Amazone… le Bon coin… mise en ligne gratuite sur la toile… d’exercices d’anales de préparations aux examens… »
(oui avec un seul « n » comme âne, ou même…)
Bientôt promu à Paris, le pigiste! et à Radio France sans nul doute, ou à l’Info de France Télévision
Il y a dans ce que vous écrivez un mélange de candide et de lucidité qui fait penser à Casanova et à Restif
c’est l’moment pour lui henvoyer un tube de vazline a l’ancienne baroz..t’as pécho un fin lettré
Widergänger dit: 3 avril 2016 à 14 h 13 min
plus nerveuse.
Voila, c’est ça : on la sent plus nerveuse. D’un coup…
La vaseline à l’ancienne, c’est avec des graines entières dedans, comme la moutarde ?
Pour Edel, bourgeois=friqué.
Pour F. Kahlo: surréalistes parisiens= intellectuels bobos avant l’heure » bons à rien, cause de tous les Hitler et Mussolini »
une fois c’était parfait, souvent c’était digne d’un téléfilm moyen..
voilà..faut garder le lien havec phantomax polo..
c’est ça l’surréalisme..faut rlir les hattendus des esclusions..dali a été surfinaud sur le coup..te les a fait aux pattes..le prince du reloud c’était un kador dans les coins
« Buñuel (…) ses films français genre « le charme discret de la bourgeoisie » ou « belle de jour » ont quelque chose de sa crasseux dans l’image.. »
Edel, si vos bouquins sont sensés faire le ménage, je rends mon tablier…
Comment peut-on écrire de pareilles sornettes? (On dirait du Alba). Un mystère dont il vaut mieux ne pas feindre d’être l’organisateur…
Ce que j’apprécie particulièrement ici, c’est ma capacité à repousser les limites de la bêtise d’Alba, d’Edel, de boumou. Un vrai explorateur.
Bon dimanche, mes vieux jouets…
Pour F. Kahlo: surréalistes parisiens= intellectuels bobos avant l’heure
..tarzzon y fait son éva péronne trans..ha elle est hencore plus moche
Embauchoir, mon bel embauchoir dit: 3 avril 2016 à 14 h 42 min
Chaloux s’essaie à l’humour.
Edel, là tout de même j’ai fait un copier-coller : il ne faut pas que vos énormités se perdent. Je m’en fais le gardien.
J’ai trouvé pour ma part que Belle de Jour n’avait pas pris une ride. Chaloux
Michel Piccoli à propos des taureaux, ils s’appellent tous remords excepté le dernier – ceci après avoir indiqué à la Belle cette fameuse adresse.
Vous souvenez-vous du nom qu’il lui donne?
Expiation.
La vaseline à l’ancienne, c’est avec des graines entières dedans, comme la moutarde ?
..c’est toute la ligne de produit qu’est pus bonne que pour les hétéros du bayou qui m’a dit baroz..hon reconnait l’homme moderne à son tube de gel
Expiation
haprés ldernier c’est la route qu’il disait
Pour Paul Edel:
« Le chef d’orchestre à ses musiciens : « Ouvrez la partition…Mesure 58, notez : un demi-ton plus haut. »
Les musiciens s’étonnent, naturellement.
Le chef : « Allez, ne posez pas de questions, écrivez-moi ça ! Mesure 71 : encore un demi-ton plus haut. Mesure 96 : un ton plus bas… ».
Les musiciens n’y comprennent rien mais notent.
La cantatrice : « moi aussi, il faut que je note ? »
Le chef : « Non, pas vous, vous chantez exactement comme hier ! » »
Chaloux dit: 3 avril 2016 à 14 h 51 min
c’est ma capacité
Chachal ne peut s’empêcher de vouloir matter.
Un vieux petit garçon qui vient de se faire gronder par sa maman.
Je savais avoir oublié quelque chose d’important. Merci, je le cherchais depuis 3 jours.
Chaloux dit: 3 avril 2016 à 14 h 54 min
Je m’en fais le gardien.
Chaloux fait rien qu’à copier sur TKT.
Il tient ses fiches à jour.
bouguereau dit: 3 avril 2016 à 14 h 58 min
boumou, ce corps liquide, incapable de suivre. La route, c’est fait. Mais on déjeune souvent tard le dimanche…
Pour les informaticiens:
Boulez à une conférence : “Si l’on programme un ordinateur pour qu’il joue des notes aléatoirement, il y a un risque non nul pour qu’il joue la neuvième symphonie de Beethoven d’ici quelques milliards d’années”.
Un auditeur : “Si l’on programme un ordinateur pour qu’il joue des notes aléatoirement, il jouera du Boulez toutes les cinq minutes ! ».
Comme vous l’avez vu avec le lien donné à 14h16, les informaticiens ne font pas des mathématiques.
Edvige dit: 3 avril 2016 à 15 h 02 min
« J’ai mis de l’ordre à mes cheveux
Un peu plus de noir sur mes yeux »
Bon après-midi, Alba!
Taxer Buñuel de bourgeois : la preuve qu’on n’a pas vu tous ses films de « Terre sans pain » à « Cet obscur objet du désir »
Cha.chal ne peut s’empê.cher de vouloir mat.ter.
Un vieux petit gar.çon qui vient de se faire grond.er par sa ma.man
on nage en pleine régression! Mon avis est que son appétit est gargantuesque et répond à sa capacité d’absorption. Tous les genres sont dans sa nature et il ne peut atteindre satiété en une unique âme ni venir à bout d’une avidité curieuse ainsi se voue-t-il à tous les saints et s’abreuve-t-il à tant de fontaines qu’on a presqu’envie de lui offrir une poire pour sa soif et une cornemuse pour garde-manger.
Ce qui gêne Paul Edel et à contrario me réjouit c’est bien l’absence de toute psychologie… quant à l’image « crasseuse » de « Belle de jour », on demande à voir
Il y a au contraire une rigueur implacable chez Bunuel, mais invisible pour des amateurs comme Edel et Alba.
Il y a même un côté « théorème » chez Bunuel. Les visages sont des masques, comme dans la tragédie grecque. Ce qui donne l’impression d’une absence de « psychologie », c’est qu’on se trouve dans l’œil du cyclone, là où l’être est agi bien plus qu’il n’agit, comme chez Euripide. C’est prodigieux.
Escadrille dit: 3 avril 2016 à 15 h 28 min
Les andouilles volent bas, cet après-midi.
La bêtise et la bassesse d’Alba n’ont pas d’autre nom. Inutile chercher. Perte de temps. Alba est Alba est Alba…
Chaloux dit: 3 avril 2016 à 15 h 36 min
Chaloux voit des Mimis partout.
TKT lui voyait des Dédés.
Chacun ses fantasmes.
Espadrille rapiécée dit: 3 avril 2016 à 15 h 49 min
Alba ou sa cousine, espèces communes. inutile de discriminer.
à Escadrille : pour Court, c’est Anna Fort
Escadrille dit: 3 avril 2016 à 15 h 49 min
Pauvre Alba, si sot et ignorant qu’il ne sait même pas si c’est lui qui écrit (« écrit », on s’entend…).
Missy Reduc dit: 3 avril 2016 à 15 h 56 min
Découverte d’une nouvelle nullité. Avec ou sans camisole? Devinez…
Widergänger dit: 3 avril 2016 à 13 h 55 min
Je crois que l’emploi du mot « bourgeois » est plus compliqué qu’on ne pense.
» Et aujourd’hui tout le monde est bourgeois « , constatait déjà Péguy. Ce qui contribue à compliquer le problème.
Le livre est sur le chevet, Christiane.
la vie dans les bois dit: 3 avril 2016 à 15 h 04 min
Si l’on programme un ordinateur pour qu’il joue des notes aléatoirement
Oui mais cela on ne sait toujours pas le faire et, en particulier en musique (notes aléatoires pour masquer, par exemple, un peu à la manière d’un aérographe), cela peut être relativement gênant.
On peut toujours construire une suite de nombres à partir d’un autre nombre ou, mieux, d’une autre suite (horloge du processeur), mais aux mêmes causes correspondant les mêmes effets, on reste avec du pseudo-aléatoire.
hé, c’est génial, tout se tient.
Mais une handouille qui vole, c’est un Zeppelin ! Stairouèze tou iveune…
Chaloux à 14 h 32 min
Oui, ton analyse est très juste, très perspicace et montre que tu m’as bien lu. Je le dis sans vrai ou fausse modestie. Je connais l’étendue de mes limites. C’est la raison pour laquelle je m’insurge quand je te vois perdre ton temps dans le ressentiment, qui nourrit la plupart de tes commentaires contre Paul, Michel ou Jean-Philippe. Il me semble que tu as mieux à faire et à offrir, ici ou ailleurs !
Mimi Pincemoi dit: 3 avril 2016 à 15 h 53 min
à Escadrille : pour Court, c’est Anna Fort
Mais non.
Pour Anna Fort, c’est Court.
Toi + moi + lui + eux…
Aujourd’hui, tout le monde est bobo, Angelo !
Mais qui donc est Jean-Philippe ?
Où sont mes femmes ?
http://www.youtube.com/watch?v=fuzSeidoz2A
…
…chacun à son système de navigation et d’analyses,!…pour en faire de l’écriture un dessin,!…
…un thème,…une musique,…
…les goûts et les couleurs,!…
…moins savant et plus amant, me sied de vous voir,!…
…c’est pas fini, l’exemplarité de vivre en misérables d’esprits,!…
…
…voir le mal partout,!…puisque ou est le bien,!…déjà se protéger,…O.K.!…etc,…
…
…cacher sa penser,!…et vivre heureux,!…
…pourtant c’est déjà écrit, dessiner, mis en musique, aussi bien Esope, et son état – loup,…
…les connivences mises en priorités à jour,…les liens complices de vols sur comptes-courants Visa-Banque,!…
…Oui,!…et l’assurance top-familiale, pourquoi aucune nouvelle ou intervention puisque le compte est en protection juridique déjà,!…
…
…les liens-ripoux des employés de banque,!…Ah,!Ah,!…échec et mat,!…
…l’aval sans rien faire,…
…je n’est pas peur du loup,!…déjà embroché,!…etc,…Go,!…
…
Jacques, ton tutoiement m’honore comme celui d’un ami.
Mais je n’ai vraiment aucun ressentiment pour qui que ce soit. Alba est un personnage comique et grotesque de Comedia Dell’Arte qui m’amuse par-delà le dicible (je parle du rôle qu’il tient ici, et non de l’homme dont je ne sais rien), Edel un adorable petit enfant qu’on mène où l’on veut et que je me fais donc un devoir de mener au parc. Quant à « Jean-Philippe », si c’est bien lui, mon vœu le plus cher serait de le précipiter dans l’insondable et brûlant abîme de mon esprit de charité, ou je m’applique d’ailleurs à le pousser dès que l’occasion se présente. Tu vois que je n’ai que de bonnes intentions. Quant à faire autre chose, ailleurs, j’y passe mes nuits et mes jours, qui sont belles et beaux.
On peut toujours construire une suite de nombres à partir d’un autre nombre ou, mieux, d’une autre suite (horloge du processeur)
un singe sur une machine a écrire c’était quand même plus prés..si hau moins tarzoon s’était proposé pour le remplacer..ça c’était un peu dla science serdgio
…
…plutôt,!…aussi,…la Top-habitation,…
…pour restez – précis,!…qui inclue la protection juridique,!…O.K.,!…
…
…et les dommages et intérêts,!…c’est trop,!…enfin,!…je gagne au lotto,!…tout ces maux sur mon cas & cas,!…
…un jeux de l’oie,!…aux dés,…
…à la case de l’oncle Tom, tourner manège, et rame tam-tam,!…Suzy,!…Ah,!Ah,!…etc,…
…
ma parole baroz a henvoyé le tube par fedesque espresque..on peut suive le coli
Où sont mes femmes ?
il brille comme ézékiel comme il dirait dracul..et ézékiel c’est pas un bobo baroz..non pas lui..t’ozras pas
Je connais l’étendue de mes limites
..hon y passe pas lbras quand même baroz..si?
bouguereau dit: 3 avril 2016 à 17 h 08 min
ma parole baroz a henvoyé le tube par fedesque espresque..on peut suive le coli
« Tu crois rêver et tu te souviens. »
Gaston Bachelard.
Les solanacées, madame
je vous ai apporté un cornet d’frite pasque les frites c’est tellement bon
..le cri du fin lettré
bouguereau dit: 3 avril 2016 à 17 h 17 min
Un crépuscule peut-il être graveleux?
bouguereau dit: 3 avril 2016 à 17 h 04 min
un singe sur une machine a écrire
Ha mais c’est vrai, ça ! Et le Boronali ? Clopine é pourrait faire fortune si é veut…
Quoiqu’il en soit, Critique du Jugement de Pascal Quignard (Galilée, 27 euros, mais je ne juge pas) est un livre dont on a peu parlé mais qui mène loin.
Sergio à 16h07, ce qui est une blague de musicien potache, trouve quand même des racines logiques. Et ce n’est pas en vain qu’il est resté à P. Boulez des acquis.
Dans le lien de 14h12, peu accessible, il est développé cette idée de suite mathématique sans « motif », sans répétition d’aucune sorte, ce qui ne veut effectivement pas dire aléatoire, avec une itération issue des théories d’Evariste Galois sur les nombres premiers, mort à l’âge de 20 ans dans un duel, mais l’important n’est pas là.
L’important, c’est les fleurs.
http://abiris.snv.jussieu.fr/flore/Images/Morelle_douce_amere/HR_Morelle_douce_amere_inflorescence_2.jpg
Quand on parle sans raison d’Evariste Galois, je sors mon gros fou-rire en mousseline priapique bien de chez nous …
Popaul au parc pour enfants : il va adorer
La RDL, comme tout échange écrit, est du règne du signe, et non de celui de l’être. Il ne faut pas les confondre.
Du Sygne de Coûfontaine ? Halor là c’est pas banal…
Lluve, c’est pour ça qu’il pointe, au chômage.
Un site à découvrir : http://www.lacauselitteraire.com
la vie dans les bois dit: 3 avril 2016 à 17 h 41 min
avec une itération issue des théories d’Evariste Galois sur les nombres premiers, mort à l’âge de 20 ans dans un duel
Buonaparte a failli en avoir un avec un coturne qui soufflait dans un trombi pendant que lui faisait ses maths, mais finalement, quelque peu rusé, il s’en est abstenu, du duel…
On prend un nombre irrationnel, comme П ou d’autres : c’est un machin qui s’obtient par division p/q sans quotient cyclique, tout est là, la suite du quotient n’a jamais de parties communes. Seulement on le fait deux fois on a deux fois le même nombre.
ERREUR, lire : http://www.lacauselitteraire.fr
Sergio, c’est que la littérature toute entière (et je crois bien aussi jusqu’à un certain point l’histoire en tant qu’elle devient matière à écrire des livres) est à mon avis du règne du signe. Elle feint l’être, pas davantage. Les écrivains et les exégètes qui sortent de là sont perdus. C’est ce qui trompe si souvent dans les correspondances, dans laquelle la part de l’un et d’autre est souvent problématique, et ce qui disqualifie en partie, par exemple, un Sainte Beuve, – ce que Proust a très bien senti mais exprimé d’une manière maladroite (on ne l’y reprendrait plus), qui s’est retournée contre lui, puisqu’on a souvent interprété à tort ce qu’il dit comme une tentative de brouiller ses propres pistes. La cathédrale est une cathédrale de signes.
Michaux ne dit pas autre chose quand il remarque qu’il y a des naïfs qui ont cru pouvoir reconstituer la vie de Rimbaud à partir de ses lettres.
« dans laquelle », meuh non… » les correspondances, dans lesquelles « .
Le passage de l’être au signe est la marque des écrivains véritables.
Long, difficile, et parfois douloureux.
Mais parfois aussi la marque des saints véritables. Je me demande si Saint François d’assise n’a pas connu quelque chose de cet ordre.
La première mouture qu’on peut éliminer étant illisible, je poste à nouveau. Sans mes bésicles, je crois me relire et je me devine.
Sergio, c’est que la littérature toute entière (et je crois bien aussi jusqu’à un certain point l’histoire en tant qu’elle devient matière à écrire des livres) est à mon avis du règne du signe. Elle feint l’être, pas davantage. Les écrivains et les exégètes qui sortent de là sont perdus. C’est ce qui trompe si souvent dans les correspondances, dans lesquelles la part de l’un et de l’autre est parfois difficile à établir, et ce qui disqualifie en partie, par exemple, un Sainte Beuve, – ce que Proust a très bien senti mais exprimé d’une manière maladroite (on ne l’y reprendrait plus), qui s’est retournée contre lui, puisqu’on a souvent interprété à tort ce qu’il dit comme une tentative de brouiller ses propres pistes. La cathédrale est une cathédrale de signes.
Michaux ne dit pas autre chose quand il remarque qu’il y a des naïfs qui ont cru pouvoir reconstituer la vie de Rimbaud à partir de ses lettres.
Les anti-mémoires de Jibé sont à ces commentaires ce que ce livre présenté par Passou semble être pour s’approcher de Boulez. En quelques mots, des signes…. Les deux cherchent dans l’enfance…
« une tentative de brouiller ses propres pistes. »
Une tentative d’effacement de ses propres traces.
effectivement, c’est la berlue.
Jibé, si je me suis permis de te corriger, c’était pour te dire que tu devrais reprendre ton manuscrit. Si tu l’écris avec ce ton-là, ce mélange d’humour et de gravité, tu devrais trouver un éditeur. Tout ça pour t’encourager à réécrire ton texte. Ton petit extrait est vraiment plaisant à lire. Alors tu t’y remets ? Il faut que tu penses plus à la rhétorique en le réécrivant qu’à la réalité dont tu veux parler, pense à mieux balancer tes phrases, c’est important. À mon avis, ton manuscrit n’allait pas parce que tu t’es laissé absorbé par le réel au lieu de penser à la forme de ce que tu écris. C’est en trouvant la forme adéquate à ton sentiment que tu feras en sorte que ton texte puisse être.
Bruno Le Maire, mes petits chéris, a rédigé une thèse sur La Statuaire dans À la Recherche du temps perdu, sous la direction de Y. Tadié…! Un président de la République spécialiste de Proust, ça en jette… Un catho de droite avec des racines nobles, ça en jette aussi… Retour au sang bleu.
« Quand on parle sans raison d’Evariste Galois, je sors mon gros fou-rire » (JC)
Moi aussi!
Etat actuelle de la France :
– la justice au bord de la faillite;
– l’Ecole au bord de la crise de nerf;
– le président de la République censuré par la Maison Blanche;
– les hôtesse de l’air de Air France sanctionnées si elles refusent de prendre le voile sur les vols à Téhéran;
– le traité avec les Etats-Unis négocié dans les coulisses de l’histoire;
– l’abrutissement des Français en nette augmentation, nous dit Cohn-Bendit…;
– la France engluée dans les faux débats, etc.
Christiane, ce qui est si intéressant dans la prose de Jacques, c’est que le passage de l’un à l’autre, de l’être au signe, semble se faire sans débat, sans calcul ni préméditation. Dans ses souvenirs, l’univers très ouvert qui est le sien, son coup d’œil libre, son goût de vivre, trouvent naturellement leur place, tout en conservant le tremblé de ce qui n’est pas aboli. D’où cette faculté de partage, qui donne toujours au lecteur l’impression de lire au présent et sans écran la vie même, comme quand on suit du regard un oiseau en plein vol et qu’il est impossible de s’en détacher. Un don rare. Et en plus, un vrai modeste, ce qui fait que son personnage n’encombre jamais le récit et que la plus grande place est offerte aux autres. J’ai toujours pensé qu’il est un écrivain authentique, je le lui ai toujours dit, et je suis bien content d’apprendre qu’il a écrit ce livre. Il est dans la lignée de Lazarillo de Tormès qui a encore de beaux jours devant elle.
Widergänger dit: 3 avril 2016 à 20 h 11 min
Cinq d’ultra-libéralisme par là-dessus, genre Fillon, Sarkozy, Juppé ou Hollande, et nous serons en plein chaos.
WiderAlba :
» Il faut que tu penses plus à la rhétorique en le réécrivant qu’à la réalité dont tu veux parler, pense à mieux balancer tes phrases, c’est important. À mon avis, ton manuscrit n’allait pas parce que tu t’es laissé absorbé par le réel au lieu de penser à la forme de ce que tu écris. C’est en trouvant la forme adéquate à ton sentiment que tu feras en sorte que ton texte puisse être. »
Ci-dessus, Jacquot, exactement ce qu’il ne faut pas que tu fasses. On ne saurait être plus concis.
@Chaloux dit: 3 avril 2016 à 20 h 15 min
Pour cet homme qui aime raconter et avec le talent que nous lui connaissons, imaginer ce premier bain de langage-tendresse « empêché », est sidérant. Pour lui encore, dandy élégant au corps sportif, aimant la marche, l’ami de la famille immobilisé dans ce carcan, est un autre signe.
Dans les premières pages du livre d’Entretien de Pierre Boulez, accordé à Michel Archimbaud, offertes à la lecture, il y a une évocation de l’enfance très symbolique :
« Pourquoi ai-je en tête en rédigeant ces quelques lignes d’introduction aux « Entretiens avec Pierre boulez », cette image d’un enfant sur le chemin des écoliers, tôt levé et gravissant dans la nuit noire d’une ville de province française d’avant-guerre une « montée sale et venteuse… ».
Quoi que l’on pense de la personnalité ombrageuse et fière de Pierre Boulez, il y a ce livre qui dévoile un portrait méconnu. Voir aussi (plus bas), celui de l’écrivain esquissé par Paul Edel.
C’était en quelle année cette lecture de Spirou et Fantasio ?
Christiane, les clarinettistes qui se lèvent au milieu du concert pour changer de place, la musique de Boulez, ses pensées, ses souvenirs et ses jugements, ce n’est pas pour moi. Les jugements délirants cités plus bas sur Schubert (!) qui est un homme au rang de dieu, ou Chostakovitch qui est un très grand génie (et une personnalité très intéressante) me suffisent. Je préfère m’intéresser à d’autres compositeurs comme Beethoven, Brahms, Ravel ou Debussy (avez-vous lu l’excellent Debussy d’Ariane Charton en Folio biographies?) dont je trouve l’oeuvre sublime et les personnalités bouleversantes. Restent pour moi les enregistrements de Boulez chef, surtout les Debussy, notamment son Pelléas et Mélisande qui est au-delà de tout éloge (et vous savez peut-être que comme le Léon de Mme de Bovary, « je sais -un peu- la clef de sol »).
« Boulez, ses pensées, ses souvenirs et ses jugements, ce n’est pas pour moi »
si vous êtes instrumentiste, jetez quand même un oeil. C’est fort instructif.
j’ai bien aimé le récit de jibé, ce sont des fragments souvenirs enrichis par une réflexion sur la liberté du corps, et l’attention aux autres moins favorisés, sans paroles avec un visuel des lieux imagé. c’est vivant .
Emma Bovary, je t’anoblis!
J’ai dit.
Traduction du ouistiti amélioré en français courant :
« un visuel » (chantal) = une description.
Boulez avait bien cerné les instrumentistes, ceux qui a force de jouer le même morceau, finissaient par ne plus maîtriser les possibilités de leur instrument. Par manque de je ne sais quoi- je ne suis pas psy- c’est alors qu’il devait redoubler de psychologie pour qu’ils changent de disque, en somme.
Certes, l’Ircam a produit des choses intéressantes.
Ci-dessous une analyse de la légendaire sonate pour piano opus 110 de Beethoven par le pianiste et professeur Claude Helffer, disparu il y a une douzaine d’années (très bon interprète lui aussi de Debussy).
http://medias.ircam.fr/xdccac3_claude-helffer-analyse-la-sonate-pour-pi
Et certes, ce livre n’est certainement pas dénué d’intérêt, comme tout ce qui est produit par des personnalités extrêmement structurées.
Et qu’est-ce que je disais hier à France Inter?
« (…) je ne suis pas psy (…) »
Fin économiste d’époque , fine progéniture
« une évocation de l’enfance très symbolique » l’assistante maternelle
très surinterprétée, aussi, par celui qui se dit, selon les mots de D. Archambault, fasciné par la représentation qu’il se fait d’un enfant solitaire promis à son insu à une destinées hors du commun.
On comprend mieux cette réticence qu’il peut y avoir pour des exigeants, à avoir une biographie de leur vivant, alors que par cet exemple, donné dans l’introduction de l’entretien, on en apprend plus sur D.A, et son « char »isme, que sur ce Pierre Boulez n’a pas dit.
Ce que j’ai écrit à 21h14, Chaloux, n’est pas dans ce livre d’entretien, que je n’ai pas lu. C’est dans un audio, je n’ai pas le lien.
Pourquoi « antimémoires » Christiane? Quel rapport entre Barozizi et Malraux? Notre Jacounet nous a livré un extrait de ses Mémoires, point. C’est excellent; nous en avons eu d’autres échantillons dans le passé. Qu’il finisse et qu’il publie!
@gontrand dit: 3 avril 2016 à 21 h 52 min
Je n’aime pas votre façon de déformer le patronyme de Jibé.
Antimémémoire ? Quelque chose qui semble éclaircir le passé, un souvenir banal, anodin et qui en réalité est paradoxal. Ici, dans ce souvenir, la révélation du double handicap des parents dans un domaine qui est celui dont nous jouissons tous, ici : la parole. Une sorte de lapsus, un acte manqué qui a installé dans l’enfance de Jibé une sacrée difficulté de communication. Et, par contraste, l’aisance avec laquelle il se sert du langage écrit et oral.
Malraux se demandait quel intérêt il avait à se souvenir… Un néologisme définissant une autobiographie, inventé par Malraux
la parole verbal dans l’arrière histoire
Arrêtons les propos absurdes et le grand n’importe quoi, Christiane…! Pitié ! Un peu de sobriété ne vous nuirait pas.
je n’ai pas le lien.
Si vous êtes comme ci, téléphonez lui. Plus sérieusement les musiciens dans ce type d’ensemble sont un peu comme des pur-sang et réagissent au quart à moins que la musique les ait rendus sourds ou que le chef n’y entende rien. C’est une tribu terriblement intimidante.
@Gontrand (suite du 22h15)
Malraux écrit : « Quels livres valent d’être écrits, hormis les Mémoires ? ».
Quelle est la part de fiction, d’imaginaire, de choix dans cette reconstitution des souvenirs ? La notion « d’Antimémoires » ne cherche-t-elle pas à dépasser l’impossibilité d’accéder à ce passé qui n’existe plus et que l’on cherche à réinventer vainement ?
@Widergänger dit: 3 avril 2016 à 22 h 25 min
Et c’est vous qui écrivez cela, Cyrano ?
Bon, tout le monde le sait ici depuis près de dix ans, baroz est super sur les cinq premières pages, après ça commence à coincer.
Avec le temps il a appris à s’adapter et à faire des articles (de goût ou pas) qui ne dépassent pas la norme.
Alors bien sûr pour un roman ce n’est pas gagner, mais chacun a le droit d’espérer.
Christiane, arrêtez de nous casser les pieds avec vos considérations insignifiantes. Lisez d’abord les Anti-Mémoires de Malraux ! Vous êtes simplement ridicules.
« Ce n’est pas gagner »
Orthographe de professeur de collège?
Alba, sors de ce post!
Vilain jaloux!
Ecrit vain dit: 3 avril 2016 à 22 h 32 min
Vous êtes simplement c.on et méchant. Pas de quoi êtres fier !
Le film « Tellement proches » est typique de cette France d’aujourd’hui qui a le don de m’énerver… Des histoires lénifiantes et bien pensantes, un surcroît d’émotions déplacées et irréalistes. La France atroce d’aujourd’hui. Manque de vérité, manque de vérité.
…les sourds et muets comptez-vous. Vous avez la parole.
Je trouve que cet extrait de livre ? a bien des aspects socio à la Edouard Bellegueule.
Une suite possible , sachant les ressources dont Barozzi est capable, serait
1. Que la paraplégique, très doux et très attentionné, soit devenu l’amant du narrateur
2 Que cette même personne, par désir de vengeance de sa maman qui ne supportait ni le bruit ni les enfants, certainement une vieille carne, comme elle est décrite, ait fait un bestseller, du genre de celui du Comte Pozzo di Borgo, mais plus dans la misère.
Chaloux dit: 3 avril 2016 à 22 h 34 min
Un kon restera toujours un Kon.
Chaloux roi du mattage.
Et si je possédais quelque don pour l’écriture, je n’omettrais pas de mentionner dans des mémoires que jamais de ma vie je n’ai osé approcher un musicien pour lui dire mon admiration, d’une part c’est trop con et de l’autre, quoi donc? Tendre un CD pour une griffe et répandre en secret ce qui me reste d’amour pour cet art en baisant de mes lèvres maquillées le visage adoré? La scène ne supporterait de témoins d’ailleurs ne se présenteraient de difficultés à ce qu’il n’y en eut point, les chats sont des greffiers, autistes par définition. Ou exhiber ce trophée gagné au péril de ma vie ( je suis cardiaque ), non… vraiment non.
Sautiller sur du Paganini » telle un marsupilami ». Cet étrange « grand malstrom passionnel » auquel l’écrivain refusait de céder comme le plafond de la voisine du dessous, c’est quelle danse exactement ?
ça c’est à vous de voir mais jibé parle de sautillements non de pas chassés ou autres élégants mouvements de danse contemporaine. Il n’était pas Noureïev non plus! Je me souviens d’un enfant rentrant soudainement joyeux et effectivement bondissant en entendant Mozart, sur Paganini qu’aurait-il éprouvé?
1. Que la paraplégique, très doux et très attentionné, soit devenu l’amant du narrateur
l’éditeur refuse cette version, seul le narrateur conserve la possibilité de devenir l’amant du paraplégique et encore ça ferait trop Gide.
C’est certainement à danser.
https://www.youtube.com/watch?v=5sU6dHF2gh4
…
…l’école des visiteurs,!…l’important à viser le portefeuille,!…
…acheter ou vendez,!…du Visa – PayPal sur mesures,!…par eBay,!…
…aucun liens avec le client du compte, et des objets jamais reçus, et d’autres qu’on vous avait attribué à payez,…
…sans que vous avez jamais commander,!…
…
…électronique internet » contrebande » du n’importe quoi,!…
…
…derniers essaies,…
…le système la carte prépayée personnelle remplie pour vos besoins à vos mesures,!…
…à moins qu’on vous envoie le monde entier à crédit,!…en contrebande mondialiste,!…avec Fort Knox en prime,!…
…
…les essaies et échanges honnêtes sécurisés,!…
…
…très simples, déjà vendre mon Van Gogh, ou très réaliste » imitation « ,!…
…
…un soupçon certain du coup de pinceau, propre à lui seul,…
…
…c’est vrai, que c’est autre chose en relief,…que Paul Klee,…
…
…se relire, même pas,!…de l’emporte-pièce martel d’un coup,!…
…une littérature monétaire du coin,!…etc,!…
…envoyez,!…
Chaloux dit: 3 avril 2016 à 19 h 00 min
C’est ce qui trompe si souvent dans les correspondances, dans lesquelles la part de l’un et de l’autre est parfois difficile à établir, et ce qui disqualifie en partie, par exemple, un Sainte Beuve, – ce que Proust a très bien senti mais exprimé d’une manière maladroite (on ne l’y reprendrait plus), qui s’est retournée contre lui, puisqu’on a souvent interprété à tort ce qu’il dit comme une tentative de brouiller ses propres pistes. La cathédrale est une cathédrale de signes.
Chuis pas bien dans le sujet (qui me paraît d’ailleurs parfaitement intéressant), mais du coup je viens de piger à quoi servent ces parfois invraisemblables correspondances (Charand-Mordonne, Tutti et Frutti) dont je pensais qu’elle ne rendaient que le service d’assécher l’imagination, c’est tout simplement de se mettre « en péripatéticie », autrement dit de créer, tant il est vrai que l’on ne fait jamais ses meilleures trouvailles dans ses conditions normales et réglementaires, si bonnes a-t-on su se les ménager et même emménager…
C’est comme la bafouille à Lacan, tellement évident que…
…
…Panama papers la finance offshore, machine à cash, déjà à 11 millions de fichiers,!…
…
…Ave Caesar,!…morituri te salutant,!…
…l’ordre mondial,!…Ah,!Ah,!…
…
…à nos diversions de la sécurité par la terreur publique,!…
…contrôle » Métropolis « , casting à poils,!…l’avenir le nudisme d’état des comptes forcer,!…
…etc,!…l’éventail des couleurs du ciel aux piques des paradis,!…le nudisme des rock-stars dans les églises,!…
…enfin,!…du public management, avec cafés et croissants,!…pour les fidèles du chiffre en salles,!…etc,!…
…la sécurité, venez avec vos » thermos « ,!…et vos galettes,!…vos petits fours à partager,!…en novices du business,!…
…
Si certains ici, et des meilleurs*, sont sur les listes Mossack Fonseca du scandale fiscal Panama Papers, la rumeur qui circule à mon sujet est infondée.
Je ne suis pas dans les Panama Papers, mais dans des Panama Pampers.
* j’ai les noms : vous seriez surpris …
Sergio, merci de la référence. C’est un peu le » jouir sans entrave », ces la.ca.ca.nneries.
Question abstraction, c’est tellement novateur pour les non-« initiés », que ça m’a tout l’air d’être du fumeux de première bourre.
C’est quand même incroyable, W., vous ne supportez pas que je dialogue avec Chaloux ! Vous vous introduisez dans une conversation brutalement et d’une façon inappropriée. Je ne comparais pas Jibé à Malraux, j’interrogeais la notion de « mémoires’ et « d’antimémoires » . Ce néologisme inventé par Malraux a été souvent utilisé depuis pour pointer les impasses des mémoires.
Votre notion du « ridicule »… vous pourriez l’interroger pour vous-même, vous qui êtes très souvent en dehors de la discrétion, de l’humilité et de la vérité. Donc, laissez-moi échanger avec Chaloux et occupez-vous de vos affaires, monsieur « je sais tout ».
@Widergänger dit: 3 avril 2016 à 22 h 34 min
Votre « nous » royal et vain ne m’empêchera pas de dialoguer avec Chaloux si bon me semble, monsieur je sais tout
Bon impossible de répondre à ce C. de W. !
Le néologisme « antimémoire » dépasse de loin la personne de Malraux . Il pointe seulement les impasses du genre !
Donc, Chaloux, pour continuer à dialoguer avec vous malgré les rugissements de qui vous savez, je crois que Jibé, comme d’autres se heurte dans cette volonté de rejoindre un passé révolu, qui n’existe plus, à un travail qui passe par des propositions justifiant sa recréation de ce qui s’est passé alors. D’où l’emploi de ce néologisme « antimémoire ». Et ce n’est pas bien sûr, comparer Malraux à Jibé, ni explorer les « antimémoires » de Malraux. Seul un fat peut ainsi embrouiller des pistes littéraires. Ne pas oublier qu’il est absolument inconvenant de ne pas en passer par ses cours au collège de la RDL !
Pour les lecteurs d’Elena Ferrante:
« Jibé, comme d’autres se heurte dans cette volonté de rejoindre un passé révolu, qui n’existe plus, à un travail qui passe par des propositions justifiant sa recréation de ce qui s’est passé alors. »
Christiane, qu’est-ce-que c’est que ce galimatias? Jibé écrit ses souvenirs ou ses mémoires, très agréablement pour le lecteur. Il n’y a pas de « travail qui passe par des propositions justifiant sa recréation de ce qui s’est passé alors »!!! Ridicule…
Widergänger dit: 3 avril 2016 à 22 h 25 min
Christiane…! Pitié ! Un peu de sobriété ne vous nuirait pas
L’hôpital qui se fout de la Charité ! Amusant.
D’ailleurs, Clopine aussi pourrait nous livrer des souvenirs très intéressants et bien écrits. Ce serait une Annie Ernaux, normande comme elle, qui n’aurait pas fait Sciences Po…On en attend donc de la fraîcheur, de la spontanéité, de l’humour et une absence de surmoi marxiste, du moins on l’espère. Regardez aussi du côté de Marie-Hélène Lafon, universitaire comme Ernaux mais bien plus originale, pas nombriliste et sans la prétention bourdivine de la normande.
Ceux qui, mécréants à la sensibilité nulle, veulent s’en prendre à mon amie Christiane, attention ! Qu’ils le sachent : ils devront me passer sur le corps !!!
(non, JB, non ! « passer sur le corps » est seulement une image convenue : je n’ai pas viré de bord)
Je brûle d’envie de lire les souvenirs de Clopine (elle écrit si bien, si vrai, si dense…) je suis comme la moitié des erdéeliens, amateurs de récits exotiques en Papouasie Nouvelle Guinée. Si cette pépite normande sort, j’achète le stock …. crévindiou !
@gontrand dit: 4 avril 2016 à 9 h 10 min
Relisez ! il y a des propositions d’explication.
@Christiane, pour éviter de dire n’importe quoi, un bon conseil : taisez-vous.
Vous fatiguez tout le monde.
@gontrand dit: 4 avril 2016 à 9 h 10 min
Vous écrivez :
» Jibé écrit ses souvenirs ou ses mémoires. Il n’y a pas de « travail qui passe par des propositions justifiant sa recréation de ce qui s’est passé alors »!!! Ridicule… »
Ah ? et celles-ci :
« 1 – Pourquoi ? Par solidarité avec mes parents sourds et muets peut-être ?
2 -La vigueur de mes jeunes jambes le consolait-il de la mort des siennes ?
3 – Etais-je l’instrument de sa vengeance contre sa mère ? »
…
…@, christiane à 8 h 40 min,…
…
…des élèves, dans les peuples en amalgames divers,!…des sciences-privés de projections essentielles des restaurations d’ossatures des années soixante, ou d’autres conditionnements virtuelles,!…
…
…et la voilà, avec rien, la noblesse d’état avec deux carottes aux culs,!…
…
…académiciens quand tu nous tient aux privilèges avec des ergonomies en managements,!…
…
…Je vous est compris,!…disait Charles de Gaulle,!…
…
…un lien de connivence,…du haut de ces pyramides,…Bonaparte,!…etc,!…
…
…faire son Cinéma, du jambon en tranche,…
…
…l’esclavage islamique, chrétien,…des auteurs des écrivains déjà avant 1900,!…
…le disque,…
…et les roulements des tambours, çà change du muguet à la rose,!…etc,…
…
@aurons-nous point la paix ? dit: 4 avril 2016 à 9 h 39 min
Vouloir faire taire l’autre en se cachant sous différents pseudos de déroute prouve une incapacité à dialoguer, à se remettre en question. Une sorte de fascisme… une grande difficulté à exister hors de l’invective, du désir de censure.
Une solution : faire les questions et les réponses sur un blog où vous seriez le seul intervenant !
je n’ai pas viré de bord
tous les marins se tiennent le cap..que dis je le cap
je n’omettrais pas de mentionner dans des mémoires que jamais de ma vie je n’ai osé approcher un musicien pour lui dire mon admiration, d’une part c’est trop con et de l’autre, quoi donc?
lui tendre ta rondelle cte question..groupie du pianiss voilà cqui perce pas a ta conscience
Pour saluer GATO BARBIERI qui vient de nous quitter :
https://www.youtube.com/watch?v=283Cp-Ru5E4
Mais enfin Christiane, Jibé essaye de comprendre le pourquoi de certains évènements ou situations qu’il a vécus dans sa jeunesse. Il n’y a rien là qui dépasse le processus normal de la rédaction des souvenirs ou des mémoires. Pas de quoi monter une mayonnaise…
« une grande difficulté à s’exprimer hors de l’invective », écrit christiane : elle pense à JC naturellement
Bon, tout le monde le sait ici depuis près de dix ans, baroz est super sur les cinq premières pages, après ça commence à coincer
tu veux dire par là que fédesque espresque n’a pas délivré le coli chez le fin lettré..
Rectificatif: selon Wiki Annie Ernaux n’a pas fait Sciences Po mais passé l’agrégation. Je dois confondre avec son premier mari, blazer/cravate/IEP Paris. Elle raconte son mariage avec un bourgeois parisien, ah mon dieu, quelle trahison de ma classe et de mes origines, comme c’est affreux!
en écoutant Christiane, voici ce qu’on ressent :
http://monoskoplr.tumblr.com/post/27397685399/listening-to-schumann
@gontrand dit: 4 avril 2016 à 10 h 08 min
Ce que je comprends c’est que pour certains, ici, dont vous semblez faire partie, il est inconcevable de reconnaître une valeur littéraire aux écrits de Jacques Barozzi. Une sorte de tri très empirique. Clopine, Annie Ernaux,M-H. lafon, W. et son roman inachevé mais prometteur !… et pour Jibé les cinq premières pages de ses mémoires !
Je vous préfère dans d’autres écritures, ici ou là…
@aurons-nous point la paix dit: 4 avril 2016 à 10 h 19 min
Très belle toile méditative
De toutes façons, Clopine, JB, s’ils écrivent c’est pour eux mêmes, pas pour des lecteurs… !
Dissonances au pays de Chostakovitch:
http://www.theguardian.com/news/2016/apr/03/panama-papers-money-hidden-offshore
D’autres, les grands … comme Wiwi ou moi-même, nous écrivons pour la postérité, la gloire, les honneurs !
Pas suivi les raisons de l’apparent déchaînement contre Christiane, ça paraît incroyable ce qui se passe dès qu’on a le dos tourné, alors qu’on était parti sur les antimémoires miteues de Boulez… Alain Corbin vient de publier un bouquin magnifique, « histoire du silence » qui d’ailleurs clignote à droite. Après avoir lu ça, on a envie de bazarguer définitivement ce blog. Chacun devrait peut-être faire une pause méditative là dessus. Le 1er avril, sur son blog, Claro a fait croire qu’une autobiographie de Thomas Pynchon était en préparation pour mai 2017, qu’il était dans les starting blocks pour la traduire. Déception réelle, une fois le canular éventé. Y a encore des gens qui s’amusent avec des poissons. Bon, retournons vers Samarcande sur la piste de la Soie avec la marcheur Bernard Ollivier, il n’est jamais aussi bon que lorsqu’il se trouve en difficulté. Qui a lu le dernier Annie Ernaux : apporte-t-il quelque chose de nouveau à sa production antérieure ? (c’est que l’enthousiasme de N. C. à son sujet reste évidemment suspect… on a besoin de disposer d’autres points de vue). Hier, il y avait beaucoup de clochettes bleues dans les bois de Limours et il faisait très beau. Résultat : on s’est perdus dans 3 km de sentiers et on n’avait pas d’eau. Ce matin éclate un nouveau scandale de Panama. Chapeau !… la fraude à la carte bancaire dont souffre encore S’A va peut-être trouver un épilogue heureux.
Scandale et paradis fiscal
« Quelle honte ! »
Tout le monde triche :
– les pauvres avec la Sécurité Sociale, les aides sociales, l’assistanat, le travail au noir
– les riches avec le fisc, avec les banques, avec l’offshore, avec tout
Tout le monde est content !
Mais quand la lumière est allumée, ça crie :
« Quelle honte ! »
J’aime beaucoup ce que Jibé a écrit sur ses voisins, sans les corrections de WGG (qu’il se corrige d’abord lui-même !), mais cela valait-il un tel déferlement ? Attendez pour juger d’avoir lu le livre en entier !
Je ne dis pas que Jibé et Clopine finiront dans la Pléiade, mais j’ai beaucoup d’estime pour leurs écrits autobiographiques que je lis toujours avec plaisir.
D’autres, les grands … comme Wiwi ou « moi-même, nous écrivons pour la postérité, la gloire, les honneurs ! »
Nous en avons tellement conscience que par conséquent, nous en consignons scrupuleusement toutes les rognures, sachant qu’un jour nous en serons récompensés, D. et moi.
Quittons nous sur un autre scandale, chez Passou, celui-là ! Quelle honte honteuse …
Le billet courageux sur Kamel DAOUD « Ce qu’il en coûte de dénoncer le rapport malade à la femme », posté le 27 février 2016, fait 286 commentaires…
Le billet sur ce petit compositeur tordu de Pierre BOULEZ, l’imbuvable pisseur de notes, fait 555 commentaires, en route vers 666.
Cherchez l’erreur, bandes de bolos courageux ! Vous me faites honte…
Nous sommes d’accord ! Les rognures de Wiwi, c’est comme le silence de Mozart. C’est encore du Wiwi !!!
…
…Non,!…J.C,…tout le monde ne triche pas,!…
…
…mais, il y a bien des’s qui portent la quadrature du cercle à chapeau,!…
…
…çà prouve tout et rien,!…
…les familles lascars des grandes finances,!…le tournis, pour ne pas se faire épingler,!…en morts à crédit,!…Ah,!Ah,!…
…etc,!…
Angelo, mon ami, votre commentaire est douteux, lui aussi ! Seriez vous contre la liberté d’expression, pleine, entière, sans réserve ?
Apparenté aux Gayssot ?…..
Quand on pense que JC est soutenu/défendu parles mémères, un comble !
Angelo donnant des leçons d’humour ; Mimi jouant à ma sorcière bien épilée …. Ouarf !
En attendant la mort, JC, souvenons-nous que nous fûmes en vie !
La Maison aux Arcades, sise au 1 rue des Ecoles, à Rocheville, était coiffée d’un troisième étage mansardé. Là, vivait une accorte Castafiore.
Ici, le narrateur, qui n’est jamais nommé dans le « roman », est âgé de cinq ans.
Un jour, en rentrant de l’école, au pied des escaliers extérieurs, qui conduisait au premier étage depuis la rue, je tombai sur la voisine du dessus, en grande conversation avec un groupe de femmes. La brune et pulpeuse Carmen Imperia, repasseuse à domicile de son métier, expliquait qu’elle s’activait dans sa mansarde, comme à son habitude (en chantant probablement ses sempiternelles rengaines de Tino Rossi !), quand soudain elle entendit des hurlements effroyables. Elle découvrit ma mère, qui perdait les eaux. Tout en pestant contre son imprudence, elle courut chercher de l’aide. Que d’émotions ! , se lamentait-elle. Sans plus attendre, je grimpai quatre à quatre les marches et pénétrai essoufflé dans la chambre où, le premier de toute la famille, je trouvai ma mère allongée dans son lit, qui m’accueillit avec des cris de joie. De sa voix saccadée et suraiguë, que nous seuls ses enfants pouvions comprendre, elle me raconta combien elle avait eu peur. Elle avait pensé mourir ! Finalement, tout c’était bien passé : la sage-femme avait été rapide et efficace. Fière et soulagée, ma mère me tendit un petit paquet remuant et gazouillant, d’où émergeaient seulement le visage et les mains de ma sœur. Je fus frappé de voir combien sa bouche, ses oreilles, son nez, chacun de ses doigts et de ses ongles mêmes étaient tout à la fois minuscules et si bien formés !
Jibé,
Plutôt que l’ossuaire de la Pléiade, empli du vide de grands c.ouillons malfaisants…. tu ne préfèrerais pas entrer sous palmes, à dos d’âne, dans la Bibliothèque Rose ?
(continue, mon ami : tu es bon !)
tu dvrais marcher plus vite sur les plate bande a djonie baroz..fais moins belle la vie
Tout le monde est content !
tu fais comme lulu jicé..elle dit « soyons modeste »..pis haprés elle fait une moyenne..sa moyenne..elle la trouve bonne
Voulu aller faire un tour après ici sur la république de l’Archi, voir si Catherine Sabbah avait fait un billet sur la grande archi récemment disparue, je ne vois plus les relais. Le lien vers RDA est en panne Passou? Et les autres?Ca va etre rétabli? Vive les republiques de la culture arc en ciel !
Mimi Pincemoi dit: 4 avril 2016 à 12 h 13 min
la c.nnerie du pq amuse et flatte les beaufs et apitoie les (trop) bonnes âmes
Le commentarium fermente à souhait,
paillasson permanent d’une poignée
de piliers enflés de sa liberté.
Ecuridaugiassement.
Comment échapper au nouveau tsunami médiatique d’Annie Ernaux? Au secours!
Pendant ce temps là, ô loques infernales, Kamel Daoud risque sa vie …
Je ne sais plus qui disait récemment ici même que, en définitive, c’est le lecteur qui fait le livre ?
Les diverses réactions à mon éclat mémoriel d’hier ont confirmé ses dires : c’était patent et épatant, voire effrayant !
WGG a carrément réécrit le morceau. Tandis que Chaloux s’est contenté de tresser gentiment une couronne de lauriers à son modeste auteur. Chantal, elle, y voyait un hymne au corps vivant. Le boug et LVDLB ont laissé libre cours à leurs fantasmes, alors que Christiane est aussitôt montée en lévitation…
Moi, qui avant toute chose suis d’abord un lecteur, je constate que nous sommes des vampires, suçant impitoyablement le sang des écrivains, morts ou vivants ! Est-ce à cela que sert la littérature ?
Christiane = Madame je sais rien mais cause toujours…
Ils sont fous !
Je n’ai pas du tout réécrit le morceau. J’ai corrigé une faute de syntaxe et amélioré le balancement d’une phrase. Maintenant, si t’es pas capable de te rendre compte que c’est mieux ainsi, c’est vraiment pas la peine de continuer…
WGG : je sais que je sais ce que je crois que je sais mais peu importe ce que je sais car je sais que je donne mon avis sur tout et sur tous.
Widergänger c’ est un wide grenier des textes des autres, pauvre type, aigri mais pas amaigri pour autant!
(…) comme à son habitude (en chantant probablement ses sempiternelles rengaines de Tino Rossi !), quand soudain elle entendit des hurlements effroyables. (jibé)
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Faut couper et mettre un point :
(…) comme à son habitude (en chantant probablement ses sempiternelles rengaines de Tino Rossi !). Soudain elle entendit des hurlements effroyables.
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L’effet est bien mieux rendu ainsi.
C’est le même genre de faute que mes élèves de 5ème avec l’insipide « quand soudain »… Arrêtons de pousser grand-mère dans les orties…
Nootre gros bichou de Wider, il ne s’ aime pas ( il ne sème pas non plus alors il « corrige », il » sarcle » toujours les autres )et ne peut donc aimer les autres.
Article pour ceux qui aimaient et aiment encore le photographe Jean-Pierre Leloir.
« gazouillant » pour un bébé qui vient de naître, ça ne va pas.
chacun de ses doigts et de ses ongles mêmes (jibé)
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c’est mieux ainsi :
chacun de ses doigts et ses ongles mêmes (…)
Question de rythme et la répétition « de…de » qui est lourde.
Lydia est une folle.
Elle découvrit ma mère, qui perdait les eaux.
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La rupture est trop forte avec ce qui précède.
Il faudrait écrire :
Elle découvrit bientôt ma mère, etc.
Il n’ aime pas faire pousser notre wiwi, pousser à la création.
Lui-même est dans la sempiternelle rétention, dans les brimborions de son roman…Et cela donne des exhalaisons négatives pour ne pas dire malodorantes et foireuses.
Que d’émotions ! , se lamentait-elle.
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Il faudrait plutôt :
Elle se lamentait. Que d’émotions !
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Parce qu’ainsi on ne sait pas qui parle, le personnage ou le narrateur, effet de nappage qui nous implique davantage dans la scène
Seules les foireuses voient des trucs foireux partout !
Oh, wiwi n’ est pas fou, lui, c’ est un manque fondamental en ce qui le concerne.
Il est dans le » nappage », dans ses couches , dans ses langes narcissiques, Artaud de son trépas va lui lancer un mauvais sort!
WGG, pour le nappage, voir chez Paul Edel.
J’écoute tous les avis et, en définitive, je ne me fierai qu’à mon seul instinct. Je sais bien que le talent, la réussite d’un livre, son style, sa musicalité… ne sont le fruit que du travail, du travail, du travail ! Pour un grand nonchalant comme moi, il est bon de s’en souvenir…
je constate que nous sommes des vampires, suçant impitoyablement le sang des écrivains, morts ou vivants !
ho hé l’ot..camembert baroz..ici c’est un blog..tu fais ton mariolle..dracul tpompe le mou pour t’y faire croire..mais les flatries de fin lettrés à mon cul tmontent direc à la cervelle..c’est pas ta prose que tu mets a découvert..tu tfais mousser..vas tfaire hanculer
Si on peut appeler « ça » de la littérature, Barozzi. C’est comme cette pauvre Ernaux, qui se repend avec sa fille de l’été 58, une fille à prendre le lycée pour un bordel, trouvant chez Beauvoir une justification à ses « émois » ,qu’elle présente comme un travail travail de memoire nécessaire , restez assis, à la connaissance. Vous vous foutez de notre gueule, à nous, lecteurs avec vos accouchements en cabinet de psy?
En
Pour un grand nonchalant comme moi, il est bon de s’en souvenir…
à nice..à paridgi hon dit gros faignant..thinkovit
Il n’ aime pas faire pousser notre wiwi, pousser à la création
ha pasque toi houi..het hen plus tu crois ça possibe
..jme dmande si tu suces pas trop comme dirait baroz
C’est reparti pour un tour !
Les humeurs semblent moins au beau fixe qu’hier ?
A force d’occulter le grand Boulez, on va finir par se faire virer par Passou…
petit ecran
fin du message : en
En finissant par en avoir marre de ces trouduculteries
A force d’occulter le grand Boulez, on va finir par se faire virer par Passou…
on on..fais pas dmoyenne baroz..ni havec les écrivains ni havec personne
Widergänger dit: 4 avril 2016 à 13 h 41 min
ça rime mieux avec les deux « d » , faut laisser le deuxième « de »
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