de Pierre Assouline

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Ce que les oiseaux ont murmuré à l’oreille de Pascal Quignard

Ce que les oiseaux ont murmuré à l’oreille de Pascal Quignard

Il y a près de trente ans, Pascal Quignard enchantait les Français, et à sa suite le réalisateur Alain Corneau, en leur révélant les figures méconnues de compositeurs d’un autre temps, Marin Marais et Monsieur de Sainte-Colombe. Le succès de Tous les matins du monde, tant la brève nouvelle que le film qu’elle inspira, lança le renouveau de la musique baroque en France, du moins auprès d’un grand public qui ne l’avait guère fréquentée. Cet engouement n’a jamais cessé depuis, en témoigne ces jours-ci encore le choix de la programmation de Alcione (1704), tragédie lyrique de Marin Marais sous la baguette de Jordi Savall, pour la réouverture après travaux de l’Opéra-Comique à Paris.

Au meilleur dans son art du fragment, il avait tressé des éclats de vie et de sons pour restituer, autour de la viole de gambe, la rencontre d’une ambition et d’une solitude. Les années ont passé jusqu’à ce que le secret d’un autre musicien vienne le happer, l’envahir jusqu’à le hanter. Le pasteur Simeon Pease Cheney est mort en 1889 après avoir vécu à Geneseo dans un presbytère cerné par onze lacs glaciaires dans l’Etat de New York. Cet homme avait une particularité : il savait écouter ce que les oiseaux murmuraient à son oreille avec l’intelligente sensibilité que d’autres mettent à murmurer à l’oreille des chevaux. Jamais il ne cessa de se faire leur secrétaire, notant tous les registres de leurs chants dans la nature comme dans le jardin de sa cure et jusqu’à la musique du vent lorsqu’elle les porte.

Il n’en avait que pour ces grands vivants que sont les oiseaux – ceux-là même dont Virginia Woolf assurait qu’ils tenaient conférence en grec ancien tous les matins sous sa fenêtre. Il ne vivait que pour eux et pour sa défunte femme dont le souvenir l’obsédait. Si Anton Dvorak ne s’était pas passionné pour cet homme après avoir lu les 261 pages de ses « Partitions des oiseaux », son souvenir ne serait peut-être pas parvenu jusqu’à nous. Le musicien tchèque avait composé son propre Quartet No 12 en y prélevant des notes. Peut-être que, comme Pascal Quignard, Anton Dvorak a fendu son armure ordinaire et n’a pu retenir ses larmes en découvrant ces deux phrases dans les notes du pasteur :

« Even inanimate things have their music. Listen to the water dropping from a faucet into a bucket partially filled » (Même les choses inanimées ont leur musique. Prêtez l’oreille à l’eau du robinet qui goutte dans le seau à demi plein) »

Et de ce seau faire un psaume… Qui d’autre que lui ? Cet homme est au centre de Dans ce jardin qu’on aimait (176 pages, 17,50 euros, Grasset), le nouveau livre de Pascal Quignard. On dirait une partition calquée sur un paysage strié de fils télégraphiques sur lesquels se sont posés des oiseaux comme autant de notes de musique. Ni roman ni essai ni biographie mais suite de séquences, moments, instants entre eux tressés à l’oreille par le plus musicien des écrivains dans un rythme de nô japonais et dans l’intime et ancienne fascination pour Olivier Messiaen, le plus ornithologue des musiciens français, celui qui méthodiquement puis transcrivait les chants d’oiseau des bois de Fuligny, dans l’Aube. Toute sa musique est imprégnée de la leur. Sur sa tombe se détache une stèle en forme d’oiseau.

Cet homme, donc, Simeon Pease Cheney, longue barbe et épaisse crinière blanches encadrant une visage d’une austérité sans mélange, ainsi que sa fille. Rosemund a 28 ans, quatre de plus que sa mère quand elle est morte en lui donnant la vie. Elle n’a de cesse d’exister à ses côtés, mais lui n’a d’yeux, de pensée, de désir que pour son épouse sur la disparition de laquelle il a cristallisé à mort. Il n’est jamais aussi heureux que lorsqu’il se sent uni à elle, avec elle, en elle, dans le jardin qu’ils aimaient. Il croit ainsi la faire vivre plus longtemps que sa vie. Ses accents sont déchirants lorsqu’il regrette d’avoir choisi de laisser vivre l’enfant à l’exclusion de la mère. Il ne s’en arrache que pour rejoindre ses ouailles ou son piano afin d’y jouer le cri de la chouette chevêche. Comment un homme à l’oreille si attentive au chuchotement des oiseaux peut-il demeurer si sourd à la misère humaine ? Il refuse tout amour à sa fille, rejette ses demandes d’affection tant il se sent prisonnier de son labyrinthe infernal au creux de ce jardin enchanté. Leur fille n’y a pas sa place. Le pasteur a partie liée avec Monsieur de Sainte-Colombe hanté par le fantôme de sa femme défunte, et c’est Pascal Quignard qui fait secrètement le lien entre ces deux esseulés éperdus de musique, malgré leurs filles.

« On ne peut pas sans cesse remplacer sa mère dans l’esprit de son père. On ne peut pas sans cesse le servir. Les filles n’ont pas à faire office de veuves pour leurs pères devenus solitaires »

Avignon le 29 juin 2016

Avignon le 29 juin 2016

Rosemund, que l’indifférence méprisante de son père a réduit à l’état de racine desséchée, passera sa vie à faire connaitre son œuvre puis à faire reconnaître le génie artistique posthume de l’auteur de Wood Notes Wild, Notations of Bird Music (Boston, 1892). La structure semble théâtrale : un récitant, deux personnages, un presbytère. Cela paraît sec et pourtant cette prose poétique frémit tant l’émotion est dense, dans l’amour refoulé comme dans la violence exprimée. La date de l’action n’est pas précisé mais effleurée : c’était « au temps où le pasteur Brontë finissait ses jours, alors que ses trois filles et son fils étaient morts ». Nul besoin d’en dire plus pour exprimer l’amenuisement des jours lorsque le passé reflue. Tout Quignard est dans la discrétion, la légèreté et la grâce de ce détail. Son livre est si vrai, si poignant qu’on le soupçonne d’avoir bénéficié d’un immense privilège : certaines pages de ce texte lui ont été chuchotées dans le creux de l’oreille par des oiseaux de sa connaissance.

On a rarement de nos jours l’occasion de lire un écrivain aussi libre que Pascal Quignard. Non pas marginal, exilé, retiré mais à l’écart. Il fait ce qu’il veut comme ça lui chante. Libre non comme un écrivain mais comme un lecteur qui écrit et désormais joue sur une scène avec une chouette effraie de six mois, un corbeau de douze ans et une comédienne, Marie Vialle. Leur spectacle s’intitule La Rive dans le noir. On peut s’y plonger sans rien lire avant. Mais si on la chance d’ouvrir un autre livre de lui, recueil de fragments et souvenirs d’une grande richesse autour du théâtre, de la danse et de la scène paru celui-ci plus discrètement au début de l’année sous le titre à la Couperin Performances de ténèbres (245 pages, 26 euros, Galilée), alors le concert reprend et l’éblouissement est complet. On le suit s’avancer dans l’inconnu de son outre-noir par lui décrété depuis l’enfance, tâtonner entre des murs suintant des silences de ceux qui l’ont précédé et trouver enfin la mémoire des morts pour la ressusciter dans ce qui en demeure de plus lumineux.

(Photos Richard Schroeder)

 

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française, Musique.

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commentaires

1 114 Réponses pour Ce que les oiseaux ont murmuré à l’oreille de Pascal Quignard

Janssen J-J dit: 22 mai 2017 à 17h16

@son épouse sur la disparition de laquelle il a cristallisé à mort…, voilà un bel hommage aux oiseaux de la nuit.

Janssen J-J dit: 22 mai 2017 à 17h35

Pascal Quignard va nous réconcilier tout ça. Il faut toujours évoquer PQ quand on veut calmer le jeu à propos de Sollers et Chevillard. On se demande alors s’il s’est inspiré des spectacles de Luc Petton ? On n’a pas fini une Journée de bonheur (arlea) qu’on est déjà accroché par les Performances des ténèbres (Galilée). Mais il y eut sa « haine de la musique », et ses infinies variations et ce vœu de silence devenu tonitruant à force d’écritures boulimiques. Quoi croire ? Que Ste Colombe était arrivé bien trop loin de sa viole de gambe ? Et Simeon Pease Cheney dans tout ça ? Pas sûr que le parallèle soit signifiant, ne serait-il pas plutôt qu’une modeste de symptôme : oi – eau. Hier, il y a avait cette guitariste à Montrouge, au centre d’un trio avec violon et violoncelle, ils jouaient deux préludes de sa composition, l’atelier était ouvert sur le jardin, elle dit avoir été émerveillée par l’accompagnement des petits oiseaux, tout comme au Brésil. Elle n’avait jamais si bien compris sa propre composition, en la jouant en Europe avec eux.

la vie dans les bois dit: 22 mai 2017 à 18h01

Merci de la lecture.
Je n’ai hélas pas trop le temps de m’intéresser au Pasteur Simeon Pease Cheney, ni à la chouette de Pascal Quignard. Je suis sortie rincée des dernières quignardises, sur la RDL.

Chaloux dit: 22 mai 2017 à 18h23

Dvorak n’a-t-il pas plutôt emprunté des thèmes plutôt que des notes à ce savant pasteur qui semble un des innombrables personnages secondaires de Dickens?
Je vais lire, mais j’avoue n’avoir pas encore lu le précédent, toujours dans la pile des livres en attente de lecture.
Quant au bruit de la goutte d’eau qui tombe dans une cuvette, j’en ai fait l’expérience il y a quelques jours, vérifiant de temps en temps que la situation ne s’aggravait pas trop vite. Poétique, certes, mais un peu horripilant quand on attend le couvreur qui s’est perdu en route.

la vie dans les bois dit: 22 mai 2017 à 18h27

@ « Quant au bruit de la goutte d’eau qui tombe dans une cuvette, j’en ai fait l’expérience il y a quelques jours, vérifiant de temps en temps que la situation ne s’aggravait pas trop vite.  »

et ce n’est rien encore, tant que le préposé à la régie des eaux ne vous adresse un courrier pour comportement non citoyen.

Nicolas dit: 22 mai 2017 à 18h27

C’est marrant ces contorsions. Si tu le chochottes doucement tu verras le mépris c’est sympa. Faut pas avoir beaucoup écouter les oiseaux pour s’imaginer qu’ils chuchotent, erreur d’observation…

Chaloux dit: 22 mai 2017 à 18h27

Quant à l’obsession du deuil de l’épouse, c’est peut-être surtout un prétexte distingué pour justifier ses débauches d’isolement.

« Ou quelque autre caractéristique peu goûtée des gens, comme le gout de la solitude » .

Nicolas dit: 22 mai 2017 à 18h31

Personnellement je préfère le bruit des ruisseaux, quand il y a un petit obstacle et que l’eau saute par dessus. Le côté pratique du ruisseau c’est qu’il ne s’arrête jamais de chanter, on peut donc se l’imaginer à tout moment, comme si on y était.

bouguereau dit: 22 mai 2017 à 18h35

Even inanimate things have their music

..surtout..havec la solitude que les gens aiment pas..y’a des moments le sublime fait droldement tchip comme dirait kabloom

bouguereau dit: 22 mai 2017 à 18h37

ha ça..des connerie à pas cher nico il en déballe des caisses..moutcho ado

bouguereau dit: 22 mai 2017 à 18h39

j’ai mis 3. pas pour faire dla musique..mais pasque y’avait doublon pour le çon nico

bouguereau dit: 22 mai 2017 à 18h42

je préfère quand que quignard il hancule son lecteur..y’a des pleurs et des grinsment d’dents mais ça fait pas hun bruit d’hamphère..pas bzoin d’oreille

bouguereau dit: 22 mai 2017 à 18h44

certaines pages de ce texte lui ont été chuchotées dans le creux de l’oreille par des oiseaux de sa connaissance

..c’est l’couvent et d’où que jicé il a été petit..cocorico

Nicolas dit: 22 mai 2017 à 18h46

Ô solitude ! si je dois avec toi demeurer,
Que ce soit parmi l’inextricable amas
De bâtiments noircis! Escale avec moi la pente escarpée —
Cet observatoire de la Nature — d’où le val
Ses pentes fleuries, sa rivière gonflée de cristal,
Paraissent un empan peut-être; laisse-moi veiller à ta place,
Parmi les rameaux en bannières, où le bond vif du cerf
Effraie l’abeille sauvage hors les doigts de la digitale
Mais quand bien même j’aurais joie à tracer ces scènes avec toi
La douce conversation d’un esprit innocent
Dont les mots sont images de pensées raffinées
Est le plaisir de mon âme; et ce doit être en vérité
Des humains la cime ou peu s’en faut de la félicité
Lorsque vers tes repaires deux âmes-sœurs s’enfuient.
Keats
Bonne réssoi

x dit: 22 mai 2017 à 19h06

« Mais l’infinie fidélité des oiseaux…

Dès l’enfance, le royaume de leur chant et de leur vol ouvert comme un miséricordieux refuge ![…] Un seul merle dans la haie encore nue effaçait l’hiver. Et qu’une fauvette chante à l’aube, ivre, sous l’averse, le noir greffier du petit jour, notre bourreau, cesse aussitôt de requérir, de torturer, se dissout et s’écoule au fil de l’ombre. »

la vie dans les bois dit: 22 mai 2017 à 19h11

« il a cristallisé à mort », ça fait faux-djeune, un peu dans l’expression.
Après, des veufs qui ont des filles, on peut trouver pleins d’histoires. Si le pasteur est américain, encore plus. Faut aller dans l’Arizona, là, ça rigole pas.

la vie dans les bois dit: 22 mai 2017 à 19h13

correction: on peut trouver plein d’histoires.
En Arizona , il y a beaucoup de Mormons.

la vie dans les bois dit: 22 mai 2017 à 19h40

Le pasteur était prof de musique et voulait enseigner aux jeunes de New England les bird-songs.
C’est cool, un peu avant 1890.
On s’en fout complètement, mais ce n’est pas le moment de le chanter haut et fort.

la vie dans les bois dit: 22 mai 2017 à 20h06

oui, enfin, c’est bientôt l’Ascension.
Et ça fait cui cui. Voire des canards.

« Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende ! »

bérénice dit: 22 mai 2017 à 20h09

un écrivain aussi libre que Pascal Quignard.

Enfin un homme disponible!

bérénice dit: 22 mai 2017 à 20h11

Cet homme est au centre de Dans ce jardin qu’on aimait (176 pages, 17,50 euros, Grasset)

Finalement c’est accessible mais pas très romantique.

bérénice dit: 22 mai 2017 à 20h16

Performances de ténèbres (245 pages, 26 euros, Galilée),

Quelle inflation! On passe aux tarifs de nuit et c’est plus long donc forcément l’ouvrage s’adresse aux nantis noctambules en voie d’ubérisation encadrée.

Sergio dit: 22 mai 2017 à 20h41

Janssen J-J dit: 22 mai 2017 à 19 h 45 min
18.03 c quoi déjà le nom de vot’blog, sdg ?…, Amayerling ?

Yes sir ; c’est exactement ça ; ça peut pas être plus ça. C’est que ça et c’est toussa…

Janssen J-J dit: 22 mai 2017 à 20h48

c’est ça, et les bitcoins, ché pas si hadonc c’est moins lourd à porter dans les brouettes, un anti lumbago ? j’ai pas trop suivi l’affaire, épi c’est un peu loin maint’nant.

Sergio dit: 22 mai 2017 à 20h51

la vie dans les bois dit: 22 mai 2017 à 20 h 27 min
et ce n’est rien encore, tant que le préposé à la régie des eaux ne vous adresse un courrier pour comportement non citoyen.

Ou un hambassadeur de la baille qui sonne à l’huis à coups redoublés !

Bon des fois c’est des filles mais chais pas si y a maille à partir… Seulement faut pas leur offrir de l’eau puisque justement y en a plus !

Nicolas dit: 22 mai 2017 à 21h07

Il chante le matin, c’est particulièrement insupportable.
À demain

et alii dit: 23 mai 2017 à 22h47

« Birds on the Wires » (« oiseaux sur des fils électriques »), pièce de l’artisté brésilien Jarbas Agnelli.

et alii dit: 23 mai 2017 à 23h10

jonathan franzen a du aussi recueillir des confidences des oiseaux qui lui sont chers
bonsoir

et alii dit: 23 mai 2017 à 23h24

sur Franzen et les oiseaux
« Franzen est un militant écologiste de longue date. Sa grande passion, ce sont les oiseaux. «Je suis quelqu’un qui se soucie plus des oiseaux que de l’homme de demain», a-t-il osé écrire ce printemps dans un article du New Yorker – provoquant le scandale escompté. Il avait été outré de voir la puissante ONG Audubon affirmer que le changement climatique est «la plus grande menace» qui pèse sur les oiseaux américains, et que «près de la moitié» des espèces aviaires d’Amérique du Nord risquent de perdre leur habitat naturel d’ici 2080. »

rose dit: 23 mai 2017 à 1h27

Il y a Le Ruban blanc d’Haneke Michel. Veuf et fille.
En Utah aussi grande communaute mormon.
Et à Salt lake city.

rose dit: 23 mai 2017 à 1h30

Merci Raymond Prunier pour votre article et le bel échange de commentaires qui s’ensuit.
Avez- vous des nouvelles, sur le chat, qui va s’asseoir sur tels genoux, parce que la personne médite. C’est un accompagnement ou un encouragement ? Ou parce que la personne ne fait rien et ce sera le grand confort ?

Je ne vous connais pas.

rose dit: 23 mai 2017 à 1h32

De chouettes je vois trois. Plus nombreuses elles sont.
Chevêche, effraie hulotte.
Après, avant, à côté, sont les ducs, grands et petits.
Puis les hiboux. Hou hou.

JC..... dit: 23 mai 2017 à 3h57

J’arrive et constate.

Dehors les aigles mordent à pleines dents une jeunesse innocente lors de concerts explosifs, dedans les autruches chuchotent comme d’habitude sur de futiles amusettes d’un Quignard au sommet de son artifice …

Bonne journée !

XYZ dit: 23 mai 2017 à 4h23

Tous les matins du monde
Tous les lapins du monde
Tous les tapins du monde
etc.

Pauvre Guillaume Depardiou, victime expiatoire de la geste paternelle, qui ne supporte pas concourrence…mort d’homme chez les mordoves…sbrodj!

JC..... dit: 23 mai 2017 à 4h38

Quant au Pasteur Dick Cheney, si ce fou furieux qui notait les cui-cui intéresse quelques humains aujourd’hui, ce devrait être au premier chef une dizaine de psychiatres.

Puis, pourquoi pas, un auteur en veine de sujet…

Personnellement, pour avoir mis 3 ans à dompter une magnifique tourterelle turque qui mange désormais dans ma main grande ouverte, ce qui l’intéresse, elle, est d’échapper aux prédateurs félins et autres tueurs, de manger, de protéger ses œufs, de défendre farouchement son territoire.

En aucun cas chuchoter à l’oreille d’un pasteur abruti par son malheur, que celui ci soit religieux et/ou familial.

XYZ dit: 23 mai 2017 à 4h59

Solidarite avec nos amis britanniques. la jeunesse, visee encore une fois.

JC..... dit: 23 mai 2017 à 5h24

Retour de jogging. Un temps si ensoleillé, si beau, si peu venté, si naturel, presque personne au lever du jour mais qui se saluent en souriant, bref un temps à vous faire aimer la vie, à vous rendre débile, à vous enlever tout jugement, toute lucidité, à vous faire voter pour un enfantelet Bébé Macron, gonflé comme bouffigue sous l’œil inquiet des hommes de bien …

Bloom dit: 23 mai 2017 à 5h30

Personnage inclassable, Quignard, pas la franche marrade, mais un côté janséniste représentant une sensibilité qui va puiser loin dans l’Histoire. « Le sexe et l’effroi », cette histoire fascinante de « fascinus » & de pornographe est pour moi un grand livre, malgré la préciosité inutile qui en alourdit certaines pages.
Michon et Quignard évoluent dans des marges littéraires qui font honneur à la vaste diversité de l’édition française (dont je rappelle qu’elle est la première industrie culturelle du pays, devant le cinéma – d’où la pertinence d’une ministre de la culture issue de ses rangs).

christiane dit: 23 mai 2017 à 6h02

Une passion des oiseaux qui semble voisiner avec une grande insensibilité. « Comment un homme à l’oreille si attentive au chuchotement des oiseaux peut-il demeurer si sourd à la misère humaine ? Il refuse tout amour à sa fille, rejette ses demandes d’affection tant il se sent prisonnier de son labyrinthe infernal au creux de ce jardin enchanté. Leur fille n’y a pas sa place ». Souvenir aussi de cet autre veuf, Monsieur de Sainte-Colombe, qui, comme Simeon Pease Cheney est « hanté par le fantôme de sa femme défunte », deux « esseulés et éperdus de musique, malgré leurs filles ».
Cette dureté m’avaient étonnée autant dans la nouvelle que dans le film Tous les matins du monde. Bien sûr il y avait la musique, la viole de gambe, Marin Marais mais surtout des impossibles d’aimer au-delà des oiseaux et de la musique. Un cœur pétrifié. C’est là, semble-t-il dans cette blessure que naît l’écriture de Pascal Quignard en ce nouveau livre, de nouvelles « ombres errantes ». (Je relis, émue, le long échange avec Raymond Prunier à propos de l’écriture de Pascal Quignard.)
Je crois que je vais me replonger dans Le salon de Wurtemberg avant d’ouvrir ce nouveau roman.
« En musique le mot âme a un sens différent. ainsi les violes ne possèdent pas d’âme, ou si rarement. On appelle âme ce mince cylindre de bois coincé à l’intérieur des instruments à cordes entre la table et le fond, à hauteur du chevalet, où s’exprime toute la pression des cordes tendues. Le luthier glisse l’âme à l’aide d’une petite lance appelée « pointe à âme » qui a la forme d’une s majuscule. Quelle était ma pointe à âme ? Ou quelle peur lui avais-je substituée ? »(p.73)

la vie dans les bois dit: 23 mai 2017 à 6h12

Cette bio romancée du Pasteur Simeon Pease Cheney, personne n’est en mesure d’en dire quoi que ce soit, sauf P. Quignard.

christiane dit: 23 mai 2017 à 6h25

Bloom, j’ai terminé, cette nuit, la lecture d’Un américain bien tranquille. Les derniers chapitres, très forts, sont effectivement ceux du dernier cercle de l’Enfer. Le questionnement de Fowler à propos de l’attentat où Pyle a trempé fait écho aux actualités terribles de la nuit à Manchester. « La souffrance ne se multiplie pas par le nombre : un seul corps peut contenir toute la souffrance du monde. »
Pour Quignard et Michon, je rejoins vos impressions de lecteur.

la vie dans les bois dit: 23 mai 2017 à 6h27

« La souffrance ne se multiplie pas par le nombre : un seul corps peut contenir toute la souffrance du monde. »

manière de se laver les mains comme une autre.
P. Quignard, fin de Boutès.

Bloom dit: 23 mai 2017 à 6h30

Couperin, Trois Leçons des Ténèbres, avec la divine Emma Kirby, sous la direction de Christopher Hogwood…

Vous voyez ML, j’aime autent Couperin, Ravel, Dutilleux et les autres qu’entre autres Led Zep, Rory Gallagher, Hendrix, Dylan, Cohen, Christy Moore, Coltrane et « les musiques du monde » (for lack of a better world).

Tâter de la Telecaster ou de l’Ovation en groupe procure un plaisir rare et force à la discipline et à l’abnégation.

Un de mes plus chers amis, ancien collègue en Zep, devenu depuis prof en khâgne dans un grand lycée du sud de la France, est un des meilleurs guitaristes de Hard Rock du pays…

JAZZI dit: 23 mai 2017 à 6h31

« Pourquoi des lecteurs ne peuvent-ils s’empêcher de faire savoir à des écrivains à quel point leur livre est mauvais ? »

Parce que les critiques ne font plus leur métier, peut-être, ou, comme JC, pour se faire rembourser ?

closer dit: 23 mai 2017 à 6h41

« magnifique tourterelle turque qui mange désormais dans ma main grande ouverte, »

La contribution de JC à l’accueil des migrants…

JC..... dit: 23 mai 2017 à 7h11

Closer ! toutes mes tourterelles turques sont françaises de souche…. uhuhu !

raymond dit: 23 mai 2017 à 7h11

@rose
Pascal Quignard affirme que les chats s’installent plus volontiers sur les genoux (ou s’approchent plus volontiers) des personnes qui ont une activité intérieure intense. Il y voit une forme d’aimantation, d’empathie entre la tension intérieure du chat et celle propre de la personne qui pense. Je m’aperçois qu’il est temps que je retrouve ce passage que j’ai dû marquer d’un long trait de crayon; promis; mais comme tous ses textes sont soulignés de ma main, mon geste n’a plus grand intérêt!Bien à vous rose que je ne connais pas.

christiane dit: 23 mai 2017 à 7h13

@bérénice dit: 23 mai 2017 à 8 h 32 min
Merci, Bérénice. Papier subtile. J’ai ressenti ces métamorphoses en écoutant violoncelle et violes. La voix humaine, on peut la rencontrer, là. Idem, quand dans une nuit silencieuse, dans un lieu calme et retiré on entend la hulotte qui lance ce cri si particulier.
Pascal Quignard semble flotter entre deux mondes, dans une épaisseur du temps qui nous échappe, une évasion de nos limites, dans un certain détachement, fixant l’invisible, très calme.En passant… Ses mots sont toujours en attente.

JC..... dit: 23 mai 2017 à 7h21

Raymond, … Pascal Quignard délire …

Je ne jouis d’AUCUNE ACTIVITE INTERIEURE notable, à part la digestion, la respiration, la circulation sanguine et quelque priapisme occasionnel, mais absolument rien de cérébral ! Je vous le jure sur la tête toute smilo-ridée de Jean d’Ormesson. Et cependant les chats, les chattes, adorent venir faire des câlins félins et des siestes lestes sur mes genoux accueillants… !

raymond dit: 23 mai 2017 à 7h23

@rose
J’ai retrouvé le texte. chapitre XXXII de « Mourir de penser ». titre: « Sur la radiation de la pensée ». Les pages 186 et 187 en particulier sont une splendeur. Un immense écrivain, décidément.

raymond dit: 23 mai 2017 à 7h29

Oui, JC, Pascal Quignard délire, j’espère bien ! J’espère même qu’il va continuer à délirer (comme n’importe quel inventeur de fiction) car c’est magnifique à lire. C’est pure rêverie, en effet.

Jean dit: 23 mai 2017 à 7h34

Youpitrump à Jérusalem, une soucoupe sur le crâne, le doigt coincé entre deux pierrasses façon trou du cmonde, ça valait son pesant de cacahuètes. Pour une fois que le mur des lamentations faisait dans le mur de la rigolade, on n’a pas boudé notre plaisir.

JC..... dit: 23 mai 2017 à 7h39

Certaines sources bien informées m’apprennent que des oiseaux parlent aussi à l’oreille de Philippe Dzerjinski Martinez, le potentat tchékiste de l’honorable Confrérie Générale des Travailleurs…

Il s’agirait de vautour-colibris, une variété de vautours en voie de disparition.

raymond dit: 23 mai 2017 à 7h40

@christiane
« Des mots toujours en attente », voilà! Dans le gradus de sa rhétorique spéculative il décrit ce lieu que vous cherchez; c’est quelque part entre le rêve et le sommeil (le réveil bien plutôt), sort de lieu ombreux où en effet les mots attendent de venir au jour. C’est dans cette frange qu’il vit pour écrire. Entre deux où l’imaginaire écrit loin de toute raison, mais que l’on peut contrôler pourtant.

christiane dit: 23 mai 2017 à 7h41

Bérénice,
encore quelques mots. Pascal Quignard Boutès :
« Les oiseaux commencent à chanter, la mort surgit, il pose le livre.
C’est le temps naturel qui revient tout à coup dans le monde philosophique.
C’est le temps de la terre qui saute dans le temps du monde.(…)
Souvenez-vous qu’un jour vous avez tout perdu de tout ce qui était aimé. »

JC..... dit: 23 mai 2017 à 7h41

Envieux de DONALD, Jeanjean ! Ah ! c’est sûr que Mélania c’est autre chose que ta Josette en tablier au coin du feu de cheminée, éteint….

Janssen J-J dit: 23 mai 2017 à 7h46

@à Raymond P. et tous les autres… je osuhaite « une journée de bonheur ».
« La lumière n’est que l’habit de Dieu. Parfois Dieu se dénude. ALors Dieu est vraiment lui-même : il cesse d’être lumière. Il quitte son visage de lumière (Dies). En cessant d’être jour, il cesse d’être Dieu. Alors nous, les chats, les athées, ls oiseaux, on plonge notre visage sous le velours de notre patte, on recouvre notre bec sous l’aile lisse et duveteuse, on encapuchonne notre nez sous nos doigts repliés – on se fait un tout petit toit sous le bout de drap où nos phalanges se sont refermées – et on dort » (p. 81).

la vie dans les bois dit: 23 mai 2017 à 7h47

Je ne sais pas si les extraits proposés par les extasiés servent véritablement l’œuvre de Quignard. Ça tourne grave ordre du temple de l’obscurité solaire.

la vie dans les bois dit: 23 mai 2017 à 7h52

aarf, j’me disais aussi que djavert ferait un bon televangeliste. Quignard ferait maintenant fortune dans l’endormissement à distance.

christiane dit: 23 mai 2017 à 7h53

@Raymond dit: 23 mai 2017 à 9 h 40 min
Une sourde et tenace insistance. Engloutie comme dans le rythme des vagues, quand je le lis, jusqu’au moment où ça casse et que la place des mots est occupée par le silence. Le silence est encore son écriture. Miroitements et brume.

bouguereau dit: 23 mai 2017 à 7h56

Le silence est encore son écriture

graham evergreen épicétou

Jean dit: 23 mai 2017 à 7h57

Tandis que Trumpie se prend pour rabbi Jacob, Quignard se croit François d’Assise. Le printemps des farceurs …

closer dit: 23 mai 2017 à 7h57

« Je ne sais pas si les extraits proposés par les extasiés servent véritablement l’œuvre de Quignard.  »

Il m’arrive d’être d’accord avec lvdb…Ces extraits donnent envie de fuir au triple galop. Plus ch… que Quiqui et la viole de gambe, tu meurs. J’étais sûr que Christiane adorerait.

bouguereau dit: 23 mai 2017 à 7h58

« Des mots toujours en attente »

bipbip..mais qu’est ce qui dvient au fait?

JC..... dit: 23 mai 2017 à 7h59

9h53
« Je vous demande de vous arrêter »

L’heure étant au terrorisme intellectuel en RDL par quignardise venimeuse, nous saurons nous défendre sur ce blog littéraire de renom.

Nous répliquerons à toute menace d’empoisonnement des puits de science par la verbosité quignardesque.

Toute citation de Quignard entrainera une réplique immédiate ! …une citation tirée des œuvres complètes de FREDERIC DARD.

bouguereau dit: 23 mai 2017 à 8h00

J’étais sûr que Christiane adorerait

c’est une roqueuse dans une tempéte de stout

Janssen J-J dit: 23 mai 2017 à 8h02

oui, il existe bien un Ordre de la quignardise au temple de la pamoison solaire. Certains ont du mal à y entrer, car ils n’auront jamais la grâce, hélas, c’est bien ainsi : il en faudra toujours pour rester au seuil Delaporte en Bois doré.

bouguereau dit: 23 mai 2017 à 8h03

Je ne jouis d’AUCUNE ACTIVITE INTERIEURE notable

..émile louis lui il a trouvé que ça valait l’coup

closer dit: 23 mai 2017 à 8h05

Oui lvdb, les extasiés, les ravis, les pâmés, les adorateurs, les béats, les anagogiques, les mystiques…

bouguereau dit: 23 mai 2017 à 8h05

Pour une fois que le mur des lamentations faisait dans le mur de la rigolade, on n’a pas boudé notre plaisir

..joli pet de maçon jean marron

Jean dit: 23 mai 2017 à 8h05

De l’insipide opus quignardesque, Alain Corneau sut tirer un très beau film. Quiqui n’y est pas pour grand chose.

JC..... dit: 23 mai 2017 à 8h06

Puisque nous sommes dans l’adoration religieuse du gourou du non sens, le Quignard du prêchi-prêcha … le point de vue de Frédéric Dard sur les conséquences néfastes de la Foi :

“Mes dents se déchaussent quand je visite une mosquée. ”

bouguereau dit: 23 mai 2017 à 8h09

“Mes dents se déchaussent quand je visite une mosquée. ”

allaouakbar

Janssen J-J dit: 23 mai 2017 à 8h10

@ Au temple scolaire : « Jamais le soleil ne va d’ouest en est. Jamais la journée ne va du crépuscule vers l’aube. Jamais l’âme ne commence son éveil dans le hululement sourd de la chouette pour finir sa veille dans les carillons des cris des coqs ou le jacassement des pies et le croassement des corbeaux » (id, p. 93)

bouguereau dit: 23 mai 2017 à 8h10

pas émile..édouard louis..j’ai mal notable mon activité hintérieure..ça peut harriver

Jean dit: 23 mai 2017 à 8h11

Quand on pense que d’ineptes kamikaze s’acharnent à ôter la vie à d’innocents engliches mélomanes tandis que des imposteurs comme Quignard continuent impunément d’emmieller le monde avec leurs ineptes nanards, on se dit qu’y a du TNT qui se perd.

JC..... dit: 23 mai 2017 à 8h13

10h10

“Traiter son prochain de con n’est pas un outrage, mais un diagnostic.”

Sacré Dard….le Frédo !

bouguereau dit: 23 mai 2017 à 8h14

Quignard se croit François d’Assise

y’a de ça hen effet..t’as ta préférence pour le cochon de saint antoine et c’est bien ton droit

Janssen J-J dit: 23 mai 2017 à 8h21

Quignard @ fredo dard : « Accroupi, on glisse sa main entre ses jambes, on serre très fort son sexe entre ses jambes. On attend qu’il durcisse et se recourbe comme une corne de vache. Comme le manche d’une arme blanche. Exactement comme un premier croissant de lune s’incurve au fond de la voûte céleste toute noire. On attend que le temps passe dans une joie vaine qu’on fait durer autant qu’il est possible » (id., 68).

JC..... dit: 23 mai 2017 à 8h21

Sœur Wiki des Pédiatres nous renseigne sur l’âge de Pascal Quignard : 69 ans. Il peut encore enfanter, le pasteur précheur …

Il parait qu’il a eu le Goncourt en 2002. Comme BOB DYLAN !
(le Nobel de Littérature, c’était l’entrainement pour avoir le Goncourt 2018 …Il l’aura, j’en suis certain)

D. dit: 23 mai 2017 à 8h31

on recouvre notre bec sous l’aile

–> inepties blasphématoires même pas écrites dans un Français correct.

JC..... dit: 23 mai 2017 à 8h32

« On attend que le temps passe dans une joie vaine qu’on fait durer autant qu’il est possible »

Quel amant ! Quel cheminot ! Quelle cheminade ! Sur le quai de la gare, joie vaine, il attend le train qui ne passe plus

D. dit: 23 mai 2017 à 8h35

on entend la hulotte qui lance ce cri si particulier.

c’est le Hulot qu’on va bientot entendre crier…

Jean dit: 23 mai 2017 à 8h36

Pourquoi des lecteurs ne peuvent-ils s’empêcher de faire savoir à des écrivains à quel point leur livre est mauvais?

S’agissant de Quignard, cela paraît aller de soi ! Quignard le faiseur, Quignard l’imposteur. Quignard ? Quiqui Ragnagna ! De toute façon au-dessous de la ceinture.

la vie dans les bois dit: 23 mai 2017 à 8h38

Vous n’y êtes pas. Quignard investit des églises désertes. Pour y célébrer un drôle de rituel.

JC..... dit: 23 mai 2017 à 8h42

C’est ce que j’aime !

Cette curée des hyéneux, armés de leur Dard juteux, contre un malheureux auteur à l’écriture ingrate, le Quignardet simplex, une espèce à protéger disent les écolhulot.

Taïaut ! Taïaut ! Ah ! que c’est bien de faire le mal…

x dit: 23 mai 2017 à 9h16

Le texte posté hier (22 mai 2017 à 21 h 06 min) et longtemps bloqué pour 2 mots suspects, était extrait d’un texte de Gustave Roud, poète vaudois véritablement discret, qui ne mettait pas en scène sa condition de solitaire. Autre époque sans doute.
On retrouve chez lui cette attention aux chants des oiseaux, à leurs appels, à leurs signaux, pour eux-mêmes mais aussi en lien avec les souvenirs d’enfance, les paysages, les présences et les voix aimées disparues depuis — dans une langue précise et belle, dépourvue de toute prétention. Une sorte d’élixir de contemplation qui résiste peut-être aux lecteurs pressés. Pour les autres c’est en Poésie/Gallimard (Air de la solitude et autres écrits)

« Que peut un petit oiseau contre la vieille surdité des hommes ? […] J’essayais de suivre note à note, haletant, ces effusions éperdues, comme on écoute déferler parfois aux lèvres des dormeurs un flux d’obscures paroles. »

la vie dans les bois dit: 23 mai 2017 à 9h20

j’ai lu Erri de Luca tout dernierement, il m’a permis de comprendre ce qu’est le sacré-de la vie- pour un athée. De quoi effectivement marginaliser les quignardolatres.

bouguereau dit: 23 mai 2017 à 9h57

tarzoune y comprend les trucs que par curé instit et flic hinterposé..y’a pas confiance dans sa liane..sapré tarzoune

Nicolas dit: 23 mai 2017 à 9h58

« L’athée, c’est celui qui a décidé une fois pour toutes que la question de Dieu est réglée. C’est le frère jumeau du taliban. » Ces agnostiques, mieux vaut en rire…

bouguereau dit: 23 mai 2017 à 9h59

Quiqui Ragnagna ! De toute façon au-dessous de la ceinture

si ça c’est pas un coup bas..

bouguereau dit: 23 mai 2017 à 10h00

Et ce sont encore les catholiques qui trinquent…

minione celle là..sapré tarzoune

bouguereau dit: 23 mai 2017 à 10h03

Quignard investit des églises désertes. Pour y célébrer un drôle de rituel

les catho qui trinquent..ça fait henvie..tu dvrais trencarder sur les companions tiens

la vie dans les bois dit: 23 mai 2017 à 10h05

Et je ne lirai plus Quignard. Mais au moins, je sais pourquoi.

bouguereau dit: 23 mai 2017 à 10h05

c’est le Hulot qu’on va bientot entendre crier…

c’est pas bien de se réjouir et par havance du mal d’autrui dédé

XYZ dit: 23 mai 2017 à 10h08

Youpitrump

Youpi comme dans y…? ah, ma grosse dremer, on va bien rigoler ensemble.

bouguereau dit: 23 mai 2017 à 10h09

on recouvre notre bec sous l’aile

c’est plus civil que la tête dans l’cul..avoue dédé

Delaporte dit: 23 mai 2017 à 10h12

Pour moi, Quignard c’est une machine à remonter le temps. Il nous fait nous déplacer sur quelques siècles en arrière, afin de nous montrer ce qu’on n’avait pas vu pour aujourd’hui. Si on se laisse aller, avec lui, normalement notre sensibilité s’accroît. Le premier à croire à ce qu’il écrit, c’est lui-même. Quignard, cette voix venue d’ailleurs, est vraiment un homme de foi en lui-même, et ça repose, en ces temps effroyables où l’on n’a qu’une envie : s’échapper.

la vie dans les bois dit: 23 mai 2017 à 10h18

Je trouve effectivement étrange par les temps qui courent, que des athées comme P.Quignard fassent les « coucous » dans des églises , en cela les catholiques en ramassent aussi plein la tronche.

Delaporte dit: 23 mai 2017 à 10h32

Normalement, quand on lit un auteur c’est pour échapper à l’aliénation. Mais la plupart sont des écrivains ratés (Chevillard, Sollers) et ça ne marche pas, ça enfonce, au contraire. Alors qu’avec Quignard, ça y est, on se sent légers et même pousser des ailes comme un petit oiseau. Quignard, c’est l’écrivain au fardeau léger.

la vie dans les bois dit: 23 mai 2017 à 10h35

Enfin, quitte à renouveler le clergé, j’avais bien aimé le film où Antony Queen est curé de San Sebastian.

JC..... dit: 23 mai 2017 à 10h38

Delaporte de la Cage à canari,
Si tu te sens pousser de petites ailes…. consulte ! Il n’est jamais trop tard.

Delaporte dit: 23 mai 2017 à 10h44

Cela ne m’étonne qu’à moitié ces internautes qui se moquent de Quignard ici. Pour l’apprécier, il faut avoir une oreille adéquate. Quignard n’est pas fait pour les infirmes, les culs de plomb qui ne respirent jamais l’air des hauteurs.

JC..... dit: 23 mai 2017 à 10h52

Delaporte quignarophile,
Si tu respires avec ton culte, qu’il soit en plomb ou en platine ne change rien, …. consulte ! Il n’est jamais trop tard.

Nicolas dit: 23 mai 2017 à 10h53

Franchement je remercie Passou pour m’avoir fait découvrir Quignard, ce n’est vraisemblablement pas ma tasse de thé mais découvrir l’Homme dans sa diversité est des plus émouvant. Delaporte toi t’es qu’un pauvre type, une diversité comme une autre mais moi je veux la paix, en aucun cas tes pensées valent mieux que les miennes ou l’inverse, mais ta façon de les dire est malsaine et irrespectueuse envers ton prochain. Étant donné que la modération est sur un mode libéral j’utiliserai toutes les ressources (et mêmes les pires) pour te faire fermer ton claque me.rde dans ce cas là la fin justifie les moyens. Sache que ca m’ennuie, que je n’y prend pas de plaisir et que j’aimerai passer à autre chose….le plus vite sera le mieux, ca ne tient qu’à toi.
Bisou

JC..... dit: 23 mai 2017 à 11h03

Nicolas, calme toi ….

Delaporte du Pénitencier ne peut pas avoir deux tortionnaires en RdL : c’est toi ou moi *

(* jour pair/jour impair … ?)

Delaporte dit: 23 mai 2017 à 11h06

Nicolas dit: 23 mai 2017 à 12 h 53 min
Des menaces d’homicide contre moi ? pour avoir dit le bien que je pensais de Quignard ? C’est un peu fort de café, non ? Et d’ailleurs ça tombe sous le coup de la loi…

Nicolas dit: 23 mai 2017 à 11h28

Y’a bien qu’un debile dans ton genre pour affabuler comme ça, des menaces d’homicide, mdr

JC..... dit: 23 mai 2017 à 11h29

Delaporte des Enfers,
C’est pas qu’il est méchant, Nicolas, mais c’est un trafiquant d’organes et il a des clients pressés …

Soyez compréhensif : rachetez vous organes !

Delaporte dit: 23 mai 2017 à 11h45

« j’utiliserai toutes les ressources (et mêmes les pires) pour te faire fermer ton claque me.rde dans ce cas là la fin justifie les moyens »

Cette phrase très malséante, digne d’un repris de justesse, est bel et bien une menace de mort.

la vie dans les bois dit: 23 mai 2017 à 12h00

De toute façon, je trouve que P. Quignard n’est pas du tout reposant. Trop fabriqué.

la vie dans les bois dit: 23 mai 2017 à 12h08

Il y a les ultras là aussi; en venir à des menaces physiques,encore un qui a trop regardé son Quignard illustré.
T’as ta batte de baise ball, djavert?

Nicolas dit: 23 mai 2017 à 12h14

Je n’ai pas de moral toute faite emballer dans des boîtes de conserve enfoncées à la valise dans des cerveaux dépressifs. La vie la vertueuse qui vient se branlouiller avec son petit phobique Chevillarophobe. Vous n’avez qu’à faire de moi votre nouvelle phobie, ca nous changera un peu!

bérénice dit: 23 mai 2017 à 12h18

c’est le Hulot qu’on va bientot entendre crier…

D, on imagine facilement le chaudron qu’il vous a fallu chauffer pour une analyse aussi puissante, je crois que depuis la création du ministère qu’on l’a chargé de gérer, il a observé à quel point il est difficile de faire bouger la ligne écologique confrontée aux interets industriels, aux puissances de l’argent et à la nécessité qui se présentera s’il parvient à obtenir quelques résultats en terme de décisions de reconvertir des emplois existants de façon à ne pas transformer l’alternative verte en repoussoir notamment dans le secteur de l’énergie nucléaire, néanmoins j’avais lu un article dans le Monde qui expliquait que les objectifs fixés dans ce domaine particulier ne visait pas à réduire l’activité des centrales, compte tenu des besoins calculés qui augmenteraient, on n’agrandira pas le parc nucléaire , quelques réacteurs devraient atteindre leur date de péremption et ne seraient pas remplacés, l’objectif est plutôt de diluer ce mode de production dans un besoin plus grand d’énergie ( comme on le fait du blé ukrainien dans les silos) ce qui donnera au final l’apparence d’une réduction de l’activité nucléaire tout en conservant un parc à peine réduit avec pour combler les besoins nouveaux le développement des énergies vertes.

la vie dans les bois dit: 23 mai 2017 à 12h34

Bof djavert ton petit couplet n’y changera rien. Aucun sentiment, ni bon, ni mauvais, c’est ptetre ça qui te defrise. En revanche on peut constater que la littérature Quignard, fort érudite, et c’est bien le moins que l’on puisse attendre d’un écrivain qui a l’ambition de te faire croire et écouter des histoires, on ne peut nier que son substrat est très violent, avec peu d’.humanité autour.

bouguereau dit: 23 mai 2017 à 12h43

le contre tarzoune est con et le pour dlalourde est con..c’est cornélien

la vie dans les bois dit: 23 mai 2017 à 12h44

Et puis alors ce statut de l’écrivain libre, je ne comprends pas trop l’intention du billet. Il est « bizarre », faut pas chercher à comprendre, faut juste admirer. Ouaip, on dit cela aussi devant un tableau peint par la queue d’un âne.

Jean dit: 23 mai 2017 à 12h59

Sur la photo du haut, le Quignard a une tronche de maniaco-dépressif que je ne m’y connais pas. Te lui filer une paire de mandales qu’y retrouve ses esprits, ah je veux!

Delaporte dit: 23 mai 2017 à 13h00

Vanessa Burggraf, toujours falsifiant, s’enferre en voulant prouver qu’elle n’avait pas tort. Il s’agit toujours de transformer la réalité, la faire autre, bref la falsifier pour que personne ne s’y retrouve :

« Si j’ai commis une erreur, elle relève de l’imprécision. Je n’ai pas souligné que cette réforme de l’orthographe datait de 1990 et je lui en ai fait endosser la paternité. Mea culpa », concède-t-elle chez nos confrères de TéléObs.

rose dit: 23 mai 2017 à 13h01

Entendu hier sur la fin des centrales nucléaires que la date butoir de 2025 a été reculée à 2050.

la vie dans les bois dit: 23 mai 2017 à 13h03

djavert, tu es bon pour le show hanouna, si ruquier ne veut pas de toi. Tu peux te recoucher.

bouguereau dit: 23 mai 2017 à 13h14

Te lui filer une paire de mandales qu’y retrouve ses esprits

comment..dla menace façon escadrons dla mort à mon larbin encore

bouguereau dit: 23 mai 2017 à 13h18

les ptites fleurs les ptis zoizeaux..lassouline et ses make love..et vous a vous foute sur la gueule..lamour est dans de beaux draps sales hencore

bouguereau dit: 23 mai 2017 à 13h21

quiquiragnagna lovely..franchment il mérite mieux..les singrie de messe de moutard c’est vieux comme les jeux hinterdits..c’est bien son droit dvouloir transformer son vdqs en saintémimil..l’intention est pas mauvaise

bérénice dit: 23 mai 2017 à 13h23

Rose, je discutais avec un jeune homme intelligent à deux pas d’une centrale, pour lui il n’existait pas de moyen plus sûr, ce mode de production malgré les accidents ne présentaient aucun inconvénient, le fait que la planète soit truffée d’engins explosifs nucléaires ne l’inquiétait strictement pas . Certains sont à mon avis soit aveugles soit d’un optimisme dangereux ou en encore de mauvaise foi ou endoctriné ou adeptes d’un après nous le déluge. J’entendais aussi il y a peu une jeune femme à la télévision demander à ce qu’on lui rende la possibilité de rêver, je comprends tout à fait, et pas seulement en considérant les difficultés que rencontre cette génération à s’insérer dans la vie active et au niveau exigence qui croit et pèse sur les individus, auriez-vous imaginé Rose en 1980 qu’on vous annonce un jour la fin programmée des glaciers, de la banquise, la disparition d’environ 40% des espèces vertébrées en 30 ou 40 ans , l’acidification des océans, la raréfaction des ressources maritimes, la montée des océans qu’on envisage de six mètres si l’on ne stoppe pas le processus de réchauffement qui entraînera la disparition totale et rapide des glaces aux pôles.

bouguereau dit: 23 mai 2017 à 13h26

la nature est un vieil autel toujours neuf..malgré tous les efforts des monothéismes

rose dit: 23 mai 2017 à 13h33

On savait en 1980 que c’était mal barré.
Et Hulot avec son hélico.le savait aussi. Et les aborigènes d’Australie le savaient aussi.

D. dit: 23 mai 2017 à 13h38

Cette nuit j’ai réussi un voyage astral total jusqu’au WC de ma voisine.
J’ai rêvé que j’avais une forte envie de faire pipi, je me suis levé en rêve, ai parcouru le couloir sans mettre un pied par terre et au lieu d’entrer dans mes propres toilettes j’ai traversé la porte d’entrée, me suis retrouvé sur le palier du 27ème, ai continué dans l’appartement de ma voisine (une jeune star du cinéma) et je suis allé faire pipi astralement dans ses toilettes qui sont très joliment décorées avec des bois de différentes teintes et des beaux carreaux de faïence anciens peints à la main. Elle est arrivée à ce moment-là, j’ai filé comme un éclair, pris mon envol depuis son balcon et un peu plané au dessus de la Seine avant de rentrer chez moi en traversant la fenêtre. Mon pipi n’était qu’astral et une forte envie me tenaillait toujours. Je me suis réveillé et suis allé me soulager pour de bon mais chez moi, cette fois.
Si je la rencontre ce soir je lui demanderai si tout va bien chez elle, si elle ne voit pas parfois des ombres ou des formes. J’espère ne pas l’effrayer.

D. dit: 23 mai 2017 à 13h42

Mais noooon,l’hélico c’était l’agent spécial Dieuleveult, liquidé en mission. Hulot c’était le Parapente.

la vie dans les bois dit: 23 mai 2017 à 13h47

L’ulm, tant qu’à être motorisé en l’air, pour la séquence e-motion.

D. dit: 23 mai 2017 à 13h48

Il y a des choses que vous ne savez pas, Rose, et que vous ne saurez jamais, sur l’armement nucléaire. Je n’en dirai pas plus.

Janssen J-J dit: 23 mai 2017 à 13h52

14.43 Essai de décryptage bougueralducien via google translator sur un lieu d’épuisement parisien : « le contre tarzoune est con et le pour dlalourde est con.. c’est cornélien »
(reverso) : « celui qui est contre LVDLB est un con, et celui qui est pour Delaporte est con… c’est cornélien… »
Mais personne n’est dans ce cas-là et les corneilles sont juste bonnes pour le guignon de pain et les miettes jetées par Quiqui aux corvidés. « Moi je suis heureux du temps où j’ai vécu. Ce siècle me convenait. Je n’avais pas pensé dans le ventre mouvementé et resseré et anxieux de ma mère qu’il pût y avoir un jour à connaître quelque chose d’aussi beau qui pouvait être l’aube. Moi, je n’ai jamais imaginé plus loin que le jour effrayant quand il m’est apparu » (id, 143).

la vie dans les bois dit: 23 mai 2017 à 14h01

Toujours à s’étonner d’être né. Avec ça, tu peux planer plus longtemps, tu t’ affranchis tout d’suite de la pesanteur.

D. dit: 23 mai 2017 à 14h01

Lors de cet étonnant voyage de la nuit dernière j’ai ressenti une sorte de frein à mes déplacements et aujourd’hui je me suis longuement demandé pourquoi. J’ai éliminé la densité éthérique, celle-ci est au contraire très faible, bien plus faible que la densité du monde matériel. Mais j’ai enfin la réponse
: il s’agit du fil qui me reliait à mon corps physique temporairement abandonné et qui agissait à la façon d’un élastique.

D. dit: 23 mai 2017 à 14h10

Je vais vous en dire un peu plus, Rose. Il existe autre chose que des antimissiles type Patriot. Ça c’est une façade de 1er degré pour amuser le grand public. Il existe autre chose, mais pas maitrisé par tous.

Laura Delair dit: 23 mai 2017 à 14h10

Vous pouvez tous faite les marioles avec vos commentaires à deux balles, Quignard et Chevillard sont des créateurs et vous des pisse-froids épicétou comme dit l’autre pochtron, de bouguereau

oursivi dit: 23 mai 2017 à 14h10

Quignard est un peu trop ostensiblement poétique à mes oreilles.

R. Moore me parlait davantage, surtout quand sa grande carcasse accompagnait celle plus drolatique et canaille de Curtis, tous deux enveloppés de la musique du grand John Barry, au très même moment de cette fin des années soixante où Lalo Schifrin peignait lui une ambiance irrésistible autour du couple Bisset McQueen, dans une Porsche décapotable, quelque part en Californie.

Après le terrible attentat d’hier, nos frères anglais sont à la peine, j’espère que saurons ici leur marquer la juste amitié qu’ils méritent, leur façon d’entonner la Marseillaise en novembre 2015 avant un grand match m’avait ému aux larmes.

Ici Mr 6% se dresse contre Valls, Boutih et ElKo, s’il met tout son poids dans la bataille, ceux-là seront sauvés.

AO

Sergio dit: 23 mai 2017 à 14h11

L’oreille des chevaux tu parles le bison on peut y bassiner ce qu’on veut que l’oxer gradahosse i faut le survoler à fond les ballons, lui invariablement il mijote :

– A la première inattention je passe à côté mon pote !

Delaporte dit: 23 mai 2017 à 14h12

Dans sa chronique de La Croix, François Sureau nous parle ce mardi de la moralisation de la vie publique, du travail auquel Bayrou est chargé se s’atteler, et considère que tout cela part d’une bonne intention, mais qu’il y a des priorités encore plus urgentes qui sont, sans cesse, remises au lendemain depuis des lustres. Sureau fait même la remarque suivante, et on ne saurait lui donner tort :

 » […] j’ai d’ailleurs été frappé, ces dernières années, du silence tant doctrinal que pastoral des évêques français sur le sort de ces condamnés auxquels le Christ s’assimile directement et sans détours, comme aux malades et aux étrangers, silence étrange si on le compare à la fréquence de leurs positions relatives à la famille ou à la biologie de la reproduction, catégories beaucoup plus absentes de la bonne nouvelle qu’ils ont à tâche de répandre. »

JAZZI dit: 23 mai 2017 à 14h15

 » le ventre mouvementé et resseré et anxieux de ma mère »

Si mardi c’est traduction, comme le rappelle JJJ, pourquoi alors ne pas proposer ma version du Quignard dans le texte ?

Sa mère était grave constipée et l’on comprends dès lors que le foetus en devenir du grand écrivain musicologue que nous connaissons n’avait qu’une hâte, naître, venir au monde, s’échapper surtout du trou gargouillant, pétaradant, puant et nauséeux qui l’a vu planer à l’aube de sa vie.
Quignard, n’est-ce pas plutôt du côté de l’anti-oedipe qu’il faut chercher ?

JAZZI dit: 23 mai 2017 à 14h25

Ces chroniques de François Sureau dans La Croix, c’est mieux que pensées de Chevillard, Delaporte ?

Delaporte dit: 23 mai 2017 à 14h28

« Ces chroniques de François Sureau dans La Croix, c’est mieux que pensées de Chevillard, Delaporte ? »

Oui, et c’est bon pour le salut de nos âmes.

bérénice dit: 23 mai 2017 à 14h31

Rose, pas au point où nous en sommes, on mesurait les premiers trous d’ozone, les scientifiques surveillaient . Depuis, presque 40 ans se sont écoulés avec les modifications enregistrées. L’utopie ou la mort est le titre d’un livre de René Dumont, qui tentait de trouver des solutions pour l’Inde, j’ai lu ce livre je devais avoir 15, 16 ans . La Chine n’était pas encore éveillée, l’Afrique des animaux pas encore ravagées ni celle des hommes . L’émergence du mouvement écologiste me semble associé à la floraison du nucléaire, les gens se battaient littéralement, contre les CRS.

Delaporte dit: 23 mai 2017 à 14h32

Chevillard n’a plus rien à dire, c’est la panne d’inspiration totale pour l’écrivain raté. Ce matin, il descend encore plus bas que d’habitude dans la vulgarité :

« Il y a longtemps que je me serais fait poser un piercing génital si je ne craignais d’abîmer mes slips. »

bérénice dit: 23 mai 2017 à 14h36

Actuellement on manifeste encore contre certains projets, on fait des films aussi tous aussi beaux sur notre paradis en péril, on archive , le musée d’histoire naturelle sera virtuel.

D. dit: 23 mai 2017 à 14h36

Bien entendu, Oursivi, que nous leur témoignons de la compassion.
Mais pourquoi personne ne parle des terribles conséquences d’un multiculturalisme délibérement choisi pour alimenter la base travaillante de la pyramide quelqu’en soit le coût?

bérénice dit: 23 mai 2017 à 14h42

D, le multiculturalisme n’est pas choisi, il s’impose, peut-être est-il entretenu mais involontairement ou par laxisme ou facilité, les hommes fuient les guerres, la terreur, l’oppression, la famine, la misère .

Delaporte dit: 23 mai 2017 à 14h45

Personne ne va quand même me dire que cette phrase de Chevillard est originale, follement drôle, et même d’un humour au second degré. C’est la facilité, la bassesse, la vulgarité, tout ce qu’on voudra de pire, mais pas la phrase digne d’un écrivain. Une honte pour écrivain raté qui persévère, voilà ce qu’est cette phrase dégoûtante.

oursivi dit: 23 mai 2017 à 14h46

« Quel qu’en soit le coût? » D (franches)

Ça…

Cela fait des années que m’horrifie de voir la glorieuse Angleterre laisser chez elle s’installer de ceux allant imposer là leur chiara…

Ah force de ne rien dire pour ne pas passer pour un wasp rétrograde, voire un suppôt de l’extrême droite que l’extrême gauche mitonne pourtant à sa sauce plus ou moins inconsciente, on finit par se faire complice des assassins, quand ce n’est pas, simple hasard de nos déambulations, victime soi-même.

À force de never explain never complain, never understand anything, on meurt en imbécile utile.

Mais de gauche, donc heureux. Soyons modernes, soyons morts.

AO

D. dit: 23 mai 2017 à 14h47

L’ozone c’est résolu depuis longtemps. Il faudrait vous mettre à la page.
A l’heure actuelle on en est plutôt à se demander lequel du CO2 ou du méthane contribue le plus dangereusement au réchauffement ? Contre toute attente, la réponse pourrait bien être : le méthane.
Alors, on se dira : mais d’où il vient, le méthane. Et la réponse est très simple : des flatulences, tant animales qu’humaines.
Alors on réaliserait tout penaud que la prise de probiotiques adéquats pouvrait presque tout résoudre, ou encore un trempage suffisant des aricots secs avant cuisson.

Delaporte dit: 23 mai 2017 à 14h47

C’est comme la fille qui voulait faire du cinéma et qui tombe dans le porno : voilà la décadence de Chevillard qui aujourd’hui arrive en dessous de la ceinture, comme on dit.

Nicolas dit: 23 mai 2017 à 14h49

À mon humble avis Delaporte a été fini à la pisse de christ, y’a rien à sauver.

Sergio dit: 23 mai 2017 à 14h52

Et puis pour les slips il y a une solution, c’est faire comme Gainsbarre…

Solution éprouvée, du coup ce ne sont plus les slips qui le sont…

bérénice dit: 23 mai 2017 à 14h55

Mais de gauche, donc heureux. Soyons modernes, soyons morts.

Cela fait un an que cette femme députée anti-brexit s’est faite assassinée par un pro brexit, de gauche vraisemblablement. Il ne faut pas tout mélanger, cet attentat est odieux et affreux comme tous les autres , vivement que des solutions soient trouvées et imposées pour assainir la Syrie et quand ce serait aussi efficace à neutraliser tous ces assassins et fanatiques.

Delaporte dit: 23 mai 2017 à 14h55

« Il y a longtemps que je me serais fait poser un piercing génital si je ne craignais d’abîmer mes slips. »

Un graffiti obscène inscrit sur le mur d’une prison. J’ai peine à croire que certains prennent cela pour de la littérature. Au lieu de proférer des insultes, instruisez-vous !!!

oursivi dit: 23 mai 2017 à 14h56

bérénice dit: 23 mai 2017 à 16 h 42 min

Ils fuient aussi beaucoup leur médiocrité quand sont cantonnés dans leur entre-soi propre.

Même si je ne méconnais pas le réel de guerres ou de famines que ceux qui les fuient n’ont pas méritées, ni fomentées, pour nombre d’entre eux.

Sont les réfugiés que pourrions être et que certains de nos ancêtres ont été, et d’autres plus économiques qui laissent à leur tête des chefs d’Etat tel celui évoqué ce matin sur RFI, auquel s’intéresse la justice français, visant ses 90 comptes bancaires et ces centaines de biens immobiliers…
De quel peuple sont-ils issus, ceux-là..? L’Afrique va doubler sa population d’ici 25 ans, ces problèmes ne font que commencer.

AO

D. dit: 23 mai 2017 à 14h57

bérénice dit: 23 mai 2017 à 16 h 42 min
D, le multiculturalisme n’est pas choisi,

Propos inacceptables.
Bien sûr que si, il est delibérément choisi. Par défaut de volonté d’imposer une autre politique et par soumission à l’impérialisme économique, et non pas parce ce que « il s’impose ».

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