de Pierre Assouline

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Ce que les oiseaux ont murmuré à l’oreille de Pascal Quignard

Ce que les oiseaux ont murmuré à l’oreille de Pascal Quignard

Il y a près de trente ans, Pascal Quignard enchantait les Français, et à sa suite le réalisateur Alain Corneau, en leur révélant les figures méconnues de compositeurs d’un autre temps, Marin Marais et Monsieur de Sainte-Colombe. Le succès de Tous les matins du monde, tant la brève nouvelle que le film qu’elle inspira, lança le renouveau de la musique baroque en France, du moins auprès d’un grand public qui ne l’avait guère fréquentée. Cet engouement n’a jamais cessé depuis, en témoigne ces jours-ci encore le choix de la programmation de Alcione (1704), tragédie lyrique de Marin Marais sous la baguette de Jordi Savall, pour la réouverture après travaux de l’Opéra-Comique à Paris.

Au meilleur dans son art du fragment, il avait tressé des éclats de vie et de sons pour restituer, autour de la viole de gambe, la rencontre d’une ambition et d’une solitude. Les années ont passé jusqu’à ce que le secret d’un autre musicien vienne le happer, l’envahir jusqu’à le hanter. Le pasteur Simeon Pease Cheney est mort en 1889 après avoir vécu à Geneseo dans un presbytère cerné par onze lacs glaciaires dans l’Etat de New York. Cet homme avait une particularité : il savait écouter ce que les oiseaux murmuraient à son oreille avec l’intelligente sensibilité que d’autres mettent à murmurer à l’oreille des chevaux. Jamais il ne cessa de se faire leur secrétaire, notant tous les registres de leurs chants dans la nature comme dans le jardin de sa cure et jusqu’à la musique du vent lorsqu’elle les porte.

Il n’en avait que pour ces grands vivants que sont les oiseaux – ceux-là même dont Virginia Woolf assurait qu’ils tenaient conférence en grec ancien tous les matins sous sa fenêtre. Il ne vivait que pour eux et pour sa défunte femme dont le souvenir l’obsédait. Si Anton Dvorak ne s’était pas passionné pour cet homme après avoir lu les 261 pages de ses « Partitions des oiseaux », son souvenir ne serait peut-être pas parvenu jusqu’à nous. Le musicien tchèque avait composé son propre Quartet No 12 en y prélevant des notes. Peut-être que, comme Pascal Quignard, Anton Dvorak a fendu son armure ordinaire et n’a pu retenir ses larmes en découvrant ces deux phrases dans les notes du pasteur :

« Even inanimate things have their music. Listen to the water dropping from a faucet into a bucket partially filled » (Même les choses inanimées ont leur musique. Prêtez l’oreille à l’eau du robinet qui goutte dans le seau à demi plein) »

Et de ce seau faire un psaume… Qui d’autre que lui ? Cet homme est au centre de Dans ce jardin qu’on aimait (176 pages, 17,50 euros, Grasset), le nouveau livre de Pascal Quignard. On dirait une partition calquée sur un paysage strié de fils télégraphiques sur lesquels se sont posés des oiseaux comme autant de notes de musique. Ni roman ni essai ni biographie mais suite de séquences, moments, instants entre eux tressés à l’oreille par le plus musicien des écrivains dans un rythme de nô japonais et dans l’intime et ancienne fascination pour Olivier Messiaen, le plus ornithologue des musiciens français, celui qui méthodiquement puis transcrivait les chants d’oiseau des bois de Fuligny, dans l’Aube. Toute sa musique est imprégnée de la leur. Sur sa tombe se détache une stèle en forme d’oiseau.

Cet homme, donc, Simeon Pease Cheney, longue barbe et épaisse crinière blanches encadrant une visage d’une austérité sans mélange, ainsi que sa fille. Rosemund a 28 ans, quatre de plus que sa mère quand elle est morte en lui donnant la vie. Elle n’a de cesse d’exister à ses côtés, mais lui n’a d’yeux, de pensée, de désir que pour son épouse sur la disparition de laquelle il a cristallisé à mort. Il n’est jamais aussi heureux que lorsqu’il se sent uni à elle, avec elle, en elle, dans le jardin qu’ils aimaient. Il croit ainsi la faire vivre plus longtemps que sa vie. Ses accents sont déchirants lorsqu’il regrette d’avoir choisi de laisser vivre l’enfant à l’exclusion de la mère. Il ne s’en arrache que pour rejoindre ses ouailles ou son piano afin d’y jouer le cri de la chouette chevêche. Comment un homme à l’oreille si attentive au chuchotement des oiseaux peut-il demeurer si sourd à la misère humaine ? Il refuse tout amour à sa fille, rejette ses demandes d’affection tant il se sent prisonnier de son labyrinthe infernal au creux de ce jardin enchanté. Leur fille n’y a pas sa place. Le pasteur a partie liée avec Monsieur de Sainte-Colombe hanté par le fantôme de sa femme défunte, et c’est Pascal Quignard qui fait secrètement le lien entre ces deux esseulés éperdus de musique, malgré leurs filles.

« On ne peut pas sans cesse remplacer sa mère dans l’esprit de son père. On ne peut pas sans cesse le servir. Les filles n’ont pas à faire office de veuves pour leurs pères devenus solitaires »

Avignon le 29 juin 2016

Avignon le 29 juin 2016

Rosemund, que l’indifférence méprisante de son père a réduit à l’état de racine desséchée, passera sa vie à faire connaitre son œuvre puis à faire reconnaître le génie artistique posthume de l’auteur de Wood Notes Wild, Notations of Bird Music (Boston, 1892). La structure semble théâtrale : un récitant, deux personnages, un presbytère. Cela paraît sec et pourtant cette prose poétique frémit tant l’émotion est dense, dans l’amour refoulé comme dans la violence exprimée. La date de l’action n’est pas précisé mais effleurée : c’était « au temps où le pasteur Brontë finissait ses jours, alors que ses trois filles et son fils étaient morts ». Nul besoin d’en dire plus pour exprimer l’amenuisement des jours lorsque le passé reflue. Tout Quignard est dans la discrétion, la légèreté et la grâce de ce détail. Son livre est si vrai, si poignant qu’on le soupçonne d’avoir bénéficié d’un immense privilège : certaines pages de ce texte lui ont été chuchotées dans le creux de l’oreille par des oiseaux de sa connaissance.

On a rarement de nos jours l’occasion de lire un écrivain aussi libre que Pascal Quignard. Non pas marginal, exilé, retiré mais à l’écart. Il fait ce qu’il veut comme ça lui chante. Libre non comme un écrivain mais comme un lecteur qui écrit et désormais joue sur une scène avec une chouette effraie de six mois, un corbeau de douze ans et une comédienne, Marie Vialle. Leur spectacle s’intitule La Rive dans le noir. On peut s’y plonger sans rien lire avant. Mais si on la chance d’ouvrir un autre livre de lui, recueil de fragments et souvenirs d’une grande richesse autour du théâtre, de la danse et de la scène paru celui-ci plus discrètement au début de l’année sous le titre à la Couperin Performances de ténèbres (245 pages, 26 euros, Galilée), alors le concert reprend et l’éblouissement est complet. On le suit s’avancer dans l’inconnu de son outre-noir par lui décrété depuis l’enfance, tâtonner entre des murs suintant des silences de ceux qui l’ont précédé et trouver enfin la mémoire des morts pour la ressusciter dans ce qui en demeure de plus lumineux.

(Photos Richard Schroeder)

 

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française, Musique.

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commentaires

1 114 Réponses pour Ce que les oiseaux ont murmuré à l’oreille de Pascal Quignard

oursivi dit: à

« Cela fait un an que cette femme députée anti-brexit s’est faite assassinée par un pro brexit »

Je n’ai jamais dit qu’il n’y avait pas d’abrutis assassins à l’extrême droite, les ai beaucoup combattus. Le problème est que la gauche, enfin une certaine gauche, ne généralisons pas comme celle-là le fait, continue de considérer l’immigration comme un réservoir de prolétariat de rechange sans comprendre que sa modernité et ses luttes d’émancipation sont justement tout ce que conchient ceux dont elle facilite l’installation au nom de principes qu’ils méprisent eux-mêmes.
C’est entre autre de cela que j’espère la vacciner un jour, la gauche, dont je fus longtemps et que je réintégrerai peut-être si elle retrouve ses esprits.

AO

Nicolas dit: à

Avec toussa je repense à Amina de Moawad chez Acte Sud, une autre façon d’aborder les zozios, cette fois c’est eux qui parlent de nous, pas à l’écart mais dans le dur, faire face et se reconstruire malgré tout, terriblement poétique et certainement pas écrit avec des bons sentiments. Peut être une invitation pour Delaporte à aller butter Chevillard!

bérénice dit: à

D, je suis d’accord avec vous, entretenu par laxisme, facilité, soumission à l’impérialisme économique . Je crois cependant que les circuits sont inextricablement enchevêtrés pour espérer une nette amélioration, l’industrie de l’armement, puis l’industrie de reconstruction a des interets à défendre, voyez aux USA pour un problème qui ne concerne que la sécurité civile le poids du lobby des armes, de combien de morts non dues au terrorisme ce lobby est-il responsable.

bérénice dit: à

Oursivi, Angela Merkel n’est pas particulièrement positionnée à gauche.

oursivi dit: à

 » de combien de morts non dues au terrorisme ce lobby est-il responsable. »
très juste, j’avais développé ici il y a un an ou deux, en quoi religion musulmane et lobby des armes étaient semblables usines à porteurs sains… ou pas.

oursivi dit: à

bérénice, la sympathique Angela – je l’écris sans ironie – a à gérer un pays avec un taux de natalité de 1.3E/F je crois… Cela vous cause ?

Nous « tournons » à 2.1…

Janssen J-J dit: à

Naître ou ne pas naître, un dilemme en vogue en ce moment, non seulement chez les talentueux commentateurs de guignard sur la rdl, mais aussi chez ian mc ewan (dans une coque de noix). C’est l’histoire (assez) désopilante d’un foetus presqu’à terme qui se demande s’il a raison de vouloir venger son père des cochoncetés de sa mère et de son oncle ou bien plutôt de ne point affronter les horreurs du monde à venir que lui promettent les lectures de sa mère sur l’internet, en s’étranglant avec son cordon. Cela dit, comme il sait déjà reconnaître les grands crus vineux vu que la mère a une bonne descente comme toutes les anglaises qui s’y connaissent, je vous laisse donc au suspense : la découverte du bon pinard vaudrait-t-elle encore le g/coût de vivre malgré le réchauffement de la clim, se calcule-t-il…, c’te bougre d’amlette !

oursivi dit: à

Difficile d’assurer des retraites avec semblable effondrement démographique…

Sergio dit: à

Hessai sans le lien

JAZZI dit: à

« voilà ce qu’est cette phrase dégoûtante. »

N’en rajoute pas, Delaporte, c’est ce que devait surement dire le juge à certains passages des « Fleurs du mal » ou de « Madame Bovary » !

bérénice dit: à

Oursivi, nous sommes aussi le pays d’Europe qui accueille la plus importante communauté musulmane en Europe, ceci expliquant peut-être cela.

bérénice dit: à

Oursivi, je tentais de pointer que la logique droite gauche qui est la vôtre pour abriter votre argumentation gauche molle ne tient pas.

Delaporte dit: à

« N’en rajoute pas, Delaporte, c’est ce que devait surement dire le juge à certains passages des « Fleurs du mal » ou de « Madame Bovary » ! »

Drôle de remarque, Jacuzzi. Le juge n’est pas le même aujourd’hui, et, se faisant le porte-parole de ses contemporains dégénérés, il dirait : « Que c’est beau ! C’est du Chevillard ! » Le juge serait en extase, mais pas moi.

Janssen J-J dit: à

les gens de gauche qui vous expliquent être passés à droite et n’y retourneront que quand elle aura compris sa bévue ont toujours été de droite, c clair. Pourquoi sont-ils toujours empêtrés à se raconter les mêmes salades à l’EN, y’a vraiment que dans ce milieu qu’ils sont ainsi.

la vie dans les bois dit: à

Ah ben twas, y’a pas fallu attendre longtemps dans les commentaires pour atteindre le « point hanouna ». Le contrôle de la natalité par les « écolos » néo-fachos des data centers

hamlet dit: à

bel article, « l’homme qui murmurait à l’oreille des oiseaux » avec Redford et Scott Thomas est effectivement un film magnifique !
je ne savais qu’il était tiré d’un livre de Quignard.

Delaporte dit: à

Chevillard est l’écrivain raté d’un monde où règne le juge et non pas l’artiste.

hamlet dit: à

« On ne peut pas sans cesse remplacer sa mère dans l’esprit de son père. On ne peut pas sans cesse le servir. Les filles n’ont pas à faire office de veuves pour leurs pères devenus solitaires »

bel exemple ! c’est à ce genre de phrase qu’on prend conscience de la profondeur de cet auteur.

pendant que les autres enfoncent des portes ouvertes, Quignard invente !

il faut bien bien l’ordre de ces propositions :

1/ On ne peut pas sans cesse remplacer sa mère dans l’esprit de son père.

2/On ne peut pas sans cesse le servir.

et 3/Les filles n’ont pas à faire office de veuves pour leurs pères devenus solitaires !

il suffirait de permuter le 1 et le 2, ou le 2 et le 3 pour qu’on perde toute la puissance de cette pensée tellement innovante.

« Les filles n’ont pas à faire office de veuves pour leurs pères devenus solitaires » : on se demande où il va chercher des trucs pareils, je suis sûr qu’aucun de vous n’y avait pensé avant de le lire, bande de nazes !

Delaporte dit: à

« Le juge n’est pas le même aujourd’hui… »

Je voulais dire le contraire. Le juge qui a l’époque condamnait « Mme Bovary » serait le même exactement qui, aujourd’hui, porterait aux nues Chevillard. Un juge ne peut pas se tromper sur la quantité de conformisme et de médiocrité d’une oeuvre, qu’il défendra. Le juge défendra donc Chevillard, comme il a condamné autrefois Flaubert et Baudelaire. C’est un même geste, une même évidence. Un même croque-mort.

hamlet dit: à

« sa mère quand elle est morte en lui donnant la vie »

en fait c’est dû à une incompatibilité de rhésus entre la mère et l’enfant.
sérieux, si la mère a un rhésus négatif et l’enfant positif, l’enfant produit des anticorps qui vont se libérer au moment de l’accouchement et flinguer tous les globules rouges de la mère, et hop ! la mère meurt d’anémie.

il faut dire « mourrait » parce que maintenant on surveille le rhésus.
heureusement que c’était pas le cas à l’époque de Sainte Colombe, ça aurait obligé Quignard à trouver autre chose.

d’ailleurs ce film doit plus à ces histoires de rhésus incompatibles qu’à la viole de gambe, c’est un grand livre sur le drame du rhésus négatif chez la femme enceinte.

à noter que le rhésus a été découvert en 1940 ! par je sais plus qui… du coup jusqu’en 1940 les femmes mourraient à l’accouchement, pas toutes mais pas mal d’entre elles.

l’homme qui murmurait à l’oreille des rhésus.

la vie dans les bois dit: à

C’est sûr que chez les mormons, ou chez les amish, ces considérations sur l’inceste sont aussi tendance.
On comprend pas bien que Quignard ait embarqué ce pasteur naturaliste américain du New Hampshire dans cette sordidité. Mais c’est tout lui, ça.

hamlet dit: à

pour faire crier un rhésus on les pose sur des anticorps en forme de croix parce que les rhésus crient sur la croix.

hamlet dit: à

c’est comme les types cruels qui mettent les pigeons roux dans l’eau parce qu’ils ont entendu dire que les pigeons roux coulent, c’est kif kif.

hamlet dit: à

désolé d’élever le niveau métaphysique : c’est l’effet Quignard.

la vie dans les bois dit: à

Mais non amlette, l »effet  » Quignard de la servitude domestique, c’est: bobonne.

hamlet dit: à

en tout cas on sent en lisant cet article que son auteur est hyper sensible à la prose de Quignard, et c’est une chose qu’il faut savoir respecter, même si soi même on y est pas du tout, et je m’en veux de ne pas y être, en fait j’aurais voulu du coup je suis un peu jaloux de ceux qui le sont.
par exemple quand j’ai lu « tous les matins… » (que la moitié, je n’ai pas eu le courage d’aller jusqu’au bout), et bien il a fallu que j’écoute non stop Jimi Hendrix pendant 6 mois pour m’en remettre, mais ça je n’ose pas trop le dire en public.

hamlet dit: à

et pourtant j’aime beaucoup les gens qui aiment Quignard, je trouve qu’ils se ressemblent un peu, des gens très doux, d’un certain âge, ils sont habillés un peu pareil à la mode des années 80, ils sont toujours restés ps, ils sont laïcs, souvent athées, du coup comme ils sont athées ils trouvent chez Quignard cette petite religiosité et cette petite transcendance sympathiques qui leur manquent, ils ont des gouts musicaux assez semblables, comme ils sont tous retraités de la fonction publique en été ils ont le temps de se taper tous les festivals de musique baroque du pays, et Dieu sait s’il y en a des kilos.

Sergio dit: à

On a déjà hatteint le point Chevillard ? Bé j’y suis qu’à la ligne trois du billet !

hamlet dit: à

Pourquoi les gens qui aiment Quignard sont-ils toujours un peu les mêmes? Ils ont quand ils s’en viennent, le même regard d’un seul désir pour eux, ce sont des gens heureux…

Quand ils ont leurs problèmes, il n’y a rien à dire, rien à faire pour eux, ce sont des gens heureux…

Et moi je le connais à peine, mais ce serait une veine, que je fasse un peu comme eux, je pourrais se faire sans que ça gêne, il y a la place pour nous tous.

Mais si ça ne vaut pas la peine que j’y revienne il faut me le dire au fond des yeux, quel que soit le temps que ça prenne, quel que soit l’enjeu, je veux être un homme qui aime Quignard…

Bloom dit: à

Pour moi, Roger Moore, c’est Ivanhoé, en black and white…Aïvenhhho, comme disent les angliches. Jamais goûté James B., lui préfère Brooke.
‘We want Moore! We want Moore!’
‘Too late, dear, he’s joined the choir invisible…!’

Nicolas dit: à

Je m’étais dit que j’allai me mettre une boucle d’oreille dans le c.ul mais le boucledoreillé m’a dit que pour des raisons pratiques on ne mettait pas de boucle d’oreille dans un trou, « ca ne va pas tenir » qu’il a résumé, j’opte donc pour la deuxième option, lire un Chevillard, lequel vous me conseillez?

christiane dit: à

@bouguereau dit: 23 mai 2017 à 10 h 00 min
« adorerait » ? Non, je n’adore aucun écrivain. Cela fait d’ailleurs longtemps que je n’ai relu un livre de Quignard. J’ai eu plaisir à converser avec Raymond. j’ai du plaisir à lire ce billet. Et j’ai aimé lire les livres de P.Quignard. Mais dernièrement, Bloom m’a donné envie de lire Graham Green. Paul Edel, c’était Pontiggia. (j’avais d’ailleurs, sur son blog, écrit ce que je pensais du livre mais la vague Flaubert lancée par ML a tout submergé et le livre est passé à la trappe. LVDB m’a fait découvrir Sylvain tesson. Relu beaucoup de Camus, de Musil et de Simenon Chevillard ? Je ne lis pas ses chroniques mais j’avais aimé, sur son blog, les petites pensées qu’il alignait chaque jour en s’émerveillant de la naissance de sa fille. Mes livres de chevet, en ce moment, évoquent des artistes que j’aime retrouver et beaucoup de poésie. Donc pas de réaction excessive mais du plaisir.
Bonne soirée

hamlet dit: à

je connais des parents qui après avoir vu le film « tous les matins du monde » ont décidé que leur gamine ferait de la viole gambe !
le problème c’est qu’une bonne viole de gambe ça coûte une blinde, et un bon archet ça coûte encore plus cher que la viole ! à ça il faut rajouter le prix de l’étui, des déplacements pour trouver un prof de viole de gambe vu qu’il y en a deux par région, et tout ça Quignard il n’en parle pas dans son livre…
ils ont dû faire un emprunt à la banque à un taux scandaleux remboursable sur 10 ans.
désolé, c’est l’envers du décor, mais il faut aussi en parler.

christiane dit: à

@hamlet dit: 23 mai 2017 à 18 h 33 min
Vous m’avez habituée à plus de finesse… que de poncifs !

hamlet dit: à

le sujet c’est Quignard, et ils parlent de qui ? Chevillard !

faut-il que le proprio des lieux fasse un article sur Chevillard pour que vous acceptassiez de parlasser de Quignard ?

sérieux c’est limite insultant pour Quignard et pour les oiseaux !

hamlet dit: à

christiane, je sais, croyez-moi je n’aime pas plus les poncifs que vous, et la chose que j’aimerais le plus au monde c’est de ne pas en pondre, le problème est que nous décidons pas de ces choses, parfois la vie s’en charge à votre place, et le minimum que nous puissions être en mesure d’attendre d’une personne aussi compatissante et attentive que vous christiane, ce serait justement d’éprouver un minimum d’empathie, de vous inquiéter plutôt que de m’enfoncer ! juste me demander « pourquoi tous ces poncifs » « que s’est-il donc passé dans votre vie pour être tombé aussi bas ? » mais ça j’imagine que vous vous ne tapez !
c’est ça retournez lire vos poèmes pour vous donner l’impression que votre coeur n’est pas aussi dur que de la pierre !

Nicolas dit: à

J’ai un chat, une autre proposition ?

Nicolas dit: à

Prenons le problème à l’envers, Delaporte, selon vous et en dehors de l’Autofictif quel est le pire livre de Chevillard? Celui ou l’ineffable indécence côtoie les barreaux d’une cage à poule ?

christiane dit: à

@hamlet dit: 23 mai 2017 à 19 h 00 min
Allons, allons ! quel mélodrame !

hamlet dit: à

non christiane, pas un mélodrame, une tragédie !

et ça tombe toujours quand il est question de Quignard, alors que passou fait l’effort d’orienter notre pensée vers le haut, vers le paisible, vers l’empathie, vers l’attention, c’est ça : prendre exemple sur Quignard et se montrer nous-mêmes attentifs à ce qui nous entoure, vous croyez que je ne lis pas entre les lignes de tous ces commentaires de ces drames humains qui se jouent dans les existences, apprenez donc à lire entre les lignes, et déceler les douleurs de l’âme derrière la vergogne, les souffrances du coeur derrière la prétention, les impuissances de l’esprit derrière les orgueils ! car c’est là que vous me trouverez, et plus les poncifs seront des poncifs et plus vous lirez derrière ces poncifs les blessures profondes de l’âme qui les pond, au lieu de balancer des jugements définitifs à l’emporte pièce en vous fiant aux seules apparences !

hamlet dit: à

c’est écrit en toutes lettres, prenez donc la peine de lire, vous qui avez la prétention de savoir lire :

« même les choses inanimées ont leur musique. Prêtez l’oreille à l’eau du robinet qui goutte dans le seau à demi plein »

et voilà, tout est dit.

hamlet dit: à

non, le problème est que même dans la poésie, dans ceux qui nous disent les choses élevées de la transcendance, les mots doux et tranquilles de l’empathie et de l’attention, les choses de la poésie des âmes solitaires, et bien même chez cuex-là il faut qu’on trouve encore des jugements, de la productivité, de la hiérarchie, de la compétition, bien autant que dans la gestion financière !

c’est bien de ça dont parle Musil ? non ?
et bien nous y sommes, il suffit qu’on ose sortir un petit poncif pour les adorateurs de Quignard prennent leur livre de Quignard pour vous assommer avec !
qu’ils vous lynchent, qu’ils vous attachent sur un bûcher.
ôôôôô comme il faut se méfier des poètes et des transcendanteux,
ââââ comme il faut avoir peur d’eux, car ils sont bien prêts à vous licencier de façon bien pire que le font les comptables des entreprises du cac40.

la vie dans les bois dit: à

Il y a même la partition de la musique de la water dropping from a faucet into ze bucket en partie rempli.

bérénice dit: à

. Le contrôle de la natalité par les « écolos » néo-fachos des data centers

parce que parler démographie et s’interroger sur notre embellie démographique alors que contrairement à l’Allemagne nos indicateurs économiques et sociaux ne sont pas au beau fixe, ce serait être fasciste, on peut l’interpréter autrement; les allemands plus réfléchis sont prudents et ne s’engagent pas si facilement dans la start-up famille nombreuse, pour de multiples raisons – l’avenir, l’incertitude, le souhait de se garantir un niveau de vie confortable. Les statistiques qui sont interdites en France sont autorisées dans des pays qui fonctionnent sous le régime de la démocratie .

christiane dit: à

@hamlet dit: 23 mai 2017 à 19 h 29 min
Eh bien, vous êtes en forme ce soir !

hamlet dit: à

la démographie ?
les écolos ont voulu appliquer le principe de précaution à toute la nature sauf à la natalité humaine.
la natalité chute ? pas de problème on va changer ça avec les mouvements de populations.
alors que c’était là un phénomène naturel, et qu’il ne fallait surtout pas y toucher, tout comme on ne change pas le courant d’une rivière impunément !!!

bérénice dit: à

hamlet, vous pourrez remonter dans l’historique pour rapporter la grande influence de l’écologie politique dans la marche du monde, je n’en vois aucune trace en revanche nombreux sont ceux qui voient dans une gouvernance mondiale une nécessité, il ne faut faut pas rêver.

la vie dans les bois dit: à

tout le monde aura compris que le message de 23 mai 2017 à 17 h 37 min était une plaisanterie  » hanouna »

hamlet dit: à

non christiane, pas vraiment la forme, c’est pour ça que je préfère rester dans mon coin, silencieux, à lire ce que les autres, qui eux ont la force et le courage de na pas tomber dans les poncifs trop faciles, écrivent.
parfois, quand ce n’est pas la forme, il faut avoir la prudence de rester en retrait du monde et l’observer en silence, même si ce silence est certes douloureux, c’est exactement ce que je fais.

hamlet dit: à

« hamlet, vous pourrez remonter dans l’historique »

vous voulez dire remonter dans mon historique de google ? désolé mais ces derniers temps j’ai surtout fait des recherches sur google pour voir comment accorder mon théorbe, je voulais l’accorder en ré pour jouer les suites de Bach pour violoncelle, je vous dis pas comme ça décoiffe au théorbe !

la vie dans les bois dit: à

amlette, c’est étrange car l’autre jour, j’ai vraiment entendu des gouttes d’eau au piano.
Tu l’as lue cette partition du pasteur Simeon Pease Cheney (p.3 du lien de 19h29) ?
Est-ce que tu peux illustrer avec quelque chose d’approchant ?

bérénice dit: à

le 17h37 est sérieux, on ne plaisante pas avec la natalité ni la mortalité d’ailleurs. Le différentiel s’appelle taux de croissance démographique , il m’est arrivé d’aller en visite chez des gens du voyage qui étaient accompagnés par des ribambelles d’enfants, pourtant ils étaient pauvres et mal installés; à l’époque la professionnelle qui me faisait visiter ce milieu affirmait pour expliquer cette facilité à vouloir et avoir des enfants par cette phrase: c’est leur seule richesse . Les populations défavorisées n’envisagent souvent pas la vie de la même façon que la population moyenne , je n’ai pas lu de rapport sur l’état des choses et d’esprit actuels, cela a peut être changé .

la vie dans les bois dit: à

Ah ben, merci, amlette. Mais je n’entends pas le bruit des gouttes avec cet instrument.

bérénice dit: à

Hamlet, je vous laisse en bonne compagnie, cette familiarité peut laisser entendre que peut-être vous pourriez vous unir et passer à la conception aussi facilement que Bach écrivit ses cantates. ciao.

la vie dans les bois dit: à

furax l' »écolo » a quitté le camp de roms, trop contents de la voir se barrer. Ouf !

hamlet dit: à

bérénice dit: 23 mai 2017 à 20 h 03 min

D. je ne sais pas si c’est très sérieux, disons que vos propos sont surtout très racistes.
D. vous savez quoi ? vous êtes un sacré faux c.l d’enfoiré de fasciste à la c.n !

christiane dit: à

Encore un poncif, Hamlet. Vous écrivez : « non, le problème est que même dans la poésie, dans ceux qui nous disent les choses élevées de la transcendance, les mots doux et tranquilles de l’empathie et de l’attention, les choses de la poésie des âmes solitaires…; »
Et Bataille, Venaille, Metz, Degroote, Deguy, Meschonnic, Maïakovski, ¨pasolini, Pavese, pessoa, Suel, Tsvétaïeva, Vigée… Des mots doux et tranquilles ? La poésie est pleine de cris, de fureurs, de choses noires et pesantes, de mort, de désespérance, aussi.
Parfois vous êtes au sommet (Musil), parfois c’est le marécage.
Bonne soirée.

bérénice dit: à

de mort, de désespérance, aussi.

oui très inspirée mais c’est pour du faux, ou ce n’est qu’un traduction du vrai à l’usage de ceux qui éprouveraient l’envie de dépaysement. D’un autre côté, on peut pas souffrir toutes les misères du monde.

x dit: à

Naguère, des variations sur un thème de jadis :

« La situation mérite attention.
Mon enfant, on n’épouse jamais ses parents !
Vous aimez votre père, je comprends.
Quelles que soient vos raisons,
Quels que soient pour lui vos sentiments. »

« Un prince, une bergère peuvent bien s’accorder quelques fois
Mais une fille et son père c’est, ma foi,
Un échec assuré, une progéniture altérée.
Mon enfant, il vous faut oublier à présent,
Ces phantasmes démoralisants … »

le poncif sublimé par son traitement, par la voix et la beauté de l’oiseau Lilas

https://www.youtube.com/watch?v=AFEEmU7vEYA
(vers 1:14, ce serait déjà P. Quignard ?

bérénice dit: à

21h44 vraisemblablement oui, moi-même je lai croisé au volant d’un pédalo, un fil de son chandail le gênait avant qu’il ne mette la gomme, vitesse démultipliée il s’échappa dans un nuage hydro-aérien. Depuis je crois qu’aucune maison d’édition n’a reçu de nouvelles nouvelles et proprement écrites.

D. dit: à

Les pédalos n’ont pas de volant, Bérénice, mais une barre de gouvernail. Demandez à JC, il vous le confirmera.

D. dit: à

D. vous savez quoi ? vous êtes un sacré faux c.l d’enfoiré de fasciste à la c.n !

C’est pas faux quand j’y regarde de plus près, mais je suis obligé.

Bloom dit: à

“He was such a quiet boy, always very respectful towards me. His brother Ismail is outgoing, but Salman was very quiet. He is such an unlikely person to have done this.”

Les pires. Le ketman.

JC..... dit: à

Ayant été Capitaine de Pédalo sur à peu près toutes les mers du monde, sauf la Morte, je confirme ce que dit D. vers 0h29.

JC..... dit: à

C’est bizarre…. cette impression que Quignard c’est l’ennui fait homme.

XYZ dit: à

Quignard c’est l’ennui fait homme.

Et toue t’es l’ennui fait vioque

JC..... dit: à

J’ai vu la culotte de Bella Lugosi Haddid pendant qu’elle montait les marches à Cannes. Je peux mourir heureux, désormais !…

la vie dans les bois dit: à

@Quignard c’est l’ennui fait homme.

En l’occurrence, sur ce livre concernant le pasteur Simeon Pease Cheney, c’est du chiqué total. N’ayons pas peur des mots.

renato dit: à

Rester tranquille sur les genoux de quelqu’un qui bouge est difficile même pour un chat.

renato dit: à

Lorsqu’on parle de réécrire les livres les gens rappellent volontiers le plagiat en oubliant que l’accusation de « plagiat a peu de sens lorsqu’on affronte une thématique qui a plus d’un siècle de précédentes : les livres parlent toujours d’autres livres », Mario Praz cité de mémoire ; désormais, puisque le temps a pris de la vitesse, un processus de réécriture peut commencer de la parution du livre « 1 », ce qui change la perspective critique. Cela dit, « Schlegel conseillait de ne lire que les anciens parce que ce que les modernes louent n’est pas très significatif » — ce qui vaut aussi pour ce que les moderne ne louent pas. Nous achetons-lisons donc les ouvrages de nos contemporains à notre risque et péril ; de ce fait, prêter attention à la forme et à la substance de l’objet n’est jamais inutile — on prête bien attention lorsqu’on achète une chemise ou des artichauts ! et si on se trompe, se plaindre est parfaitement inutile et plutôt stupide, d’ailleurs, car on ajoute une perte de temps au temps perdu… à front de tout ce perdre, tomber dans la réthorique de l’insulte ne sert à rien. Je ne sais pas si Sollers — que j’ai lu — et Chevillard — que je n’ai pas lu — resteront dans la mémoire et la légende de la littérature et sincèrement cela ne m’intéresse point, il ne faudrait cependant pas oublier que lors de la création de quelques œuvres de LvB il arrivait d’entendre quelques vieux mélomanes murmurer : « Voilà qu’il est encore sans idées ! » — toutes proportions gardées, naturellement.

JC..... dit: à

XYZ, vous vous ABC sans cesse….

JC..... dit: à

Ce pasteur Dick Cheney, ce devait être un fou furieux. Dans son cas, la pasteurisation n’a pas réussi.

la vie dans les bois dit: à

@ »Cela paraît sec et pourtant cette prose poétique frémit tant l’émotion est dense, dans l’amour refoulé comme dans la violence exprimée. »

Et c’est bien tout là la substantifique moelle de Quignard.
Un dialogue inventé entre le pasteur Simeon Pease Cheney et sa fille, un petite scène de sadisme ordinaire, qu’il n’assume pas en son nom propre.

bérénice dit: à

Hier, j’écoutais au milieu du concert que les oiseaux
vers 18 h chaque fin d’après-midi donnent en été et au lieu connu des amateurs ici Michel Plasson sur radio classique. Il était bien entendu question de musique, de direction, du travail qu’il continue d’effectuer avec ses élèves chanteurs afin d’améliorer leur chant et comme il est d’usage dans cet émission d’Olivier Bellamy, il donna à entendre quelques unes de ces madeleines musicales. Il fut question de Jacques Brel qu’il loua pour sa diction parfaite et l’entière sincérité nécessaires à ce qui fut son chant, pour illustrer ce propos, Mathilde puis il évoqua Edith Piaf en précisant qu’il écoutaient à petite dose ces deux chanteurs en raison du bouleversement qu’ils réussissent à produire . Je n’écoute jamais E Piaf qui m’entraînerait dans une émotion triste que je n’ai pas envie d’éprouver sauf cette chanson , chose rare dans son répertoire, elle est drôle, comique:

https://youtu.be/PNdU4Gm2R_g

bérénice dit: à

qu’il écoutait, sorry.

la vie dans les bois dit: à

tweet:
« J’ai cru à un fake mais @AFPphoto confirme: le mot d’Obama en 2008 au mémorial Yad Vashem de la Shoah et celui de Trump »

Mme Carrier est quand même journaliste, mine de rien.

la vie dans les bois dit: à

L’obscurantisme est en marche et Quignard est l’un de ses prophètes.

la vie dans les bois dit: à

J’ai une super colère ce matin, j’sais pas pourquoi.

Car mine de rien, c’est une attaque des sciences, de son histoire dont il s’agit, et comme dit amlette : « vous n’avez rien vu, bande de nazes ».

la vie dans les bois dit: à

Et puis alors pleurer sur sa vie qui s’achève, mon dieu, cher Pascal Quignard, cela vaut -t-il de jeter le bébé avec l’eau du bain ?
D’autant que le pasteur Simeon Pease Cheney était une jeunesse d’âme.

la vie dans les bois dit: à

La vie continuera sans vous, adorateurs de Baal, eh oui.

JC..... dit: à

Ce qui est surtout fabuleux, en nos régions maritimes, ce sont les vols de ces magnifiques emplumés que sont les gabians et les mouettes…

Comme il y a toujours un peu de brise par chez nous, je ne me lasse jamais de détailler longuement les mouvement de leurs ailes longues agiles magnifiques qui les fait remonter au vent sans le moindre battement…

Magique adaptation aux conditions climatiques, aérodynamisme splendide des courbures ailées !

Ceci dit, ces volatiles ont de la beauté, mais sont bêtes comme leur œil rond et leur bec toujours à s’ouvrir pour pousser de petits cris vraiment minables.

En fait, cela me fait penser aux volatiles de Cannes, pour le Festival des saltimbanques 2D …. !

christiane dit: à

@bérénice dit: 23 mai 2017 à 21 h 20 min
La poésie ne se limite pas à ses apparences. Avez-vous déjà rencontré son obscurité, sa conscience douloureuse derrière son trop de paroles et de doutes, jusqu’à pour certains, renoncer à l’écriture ? La poésie s’enracine dans l’histoire de ceux qui l’écrivent, par fragments. Ce n’est pas, comme vous l’écrivez, « pour de faux » mais on y rencontre, il est vrai, sceau d’un effacement, d’une absence, d’un silence.
Jaccottet écrit : « La poésie est donc ce chant que l’on ne saisit pas, cet espace où l’on ne peut demeurer, cette clef qu’il faut toujours reperdre. » (« La promenade sous les arbres »). Souvent pas de frontière entre prose et poésie. C’est une zone mouvante qui parfois déroute comme dans celle de P.Quignard (« Le dernier royaume »).

Lacenaire dit: à

Trump au Vatican : « Je vais attraper ce mec en robe par la chatte, dmned ! »

JC..... dit: à

Nous aimons tous Lacenaire : le lire nous grandit ….

bérénice dit: à

Christiane, je me plaçais du point de vue du lecteur, on fait tous du tourisme littéraire et bien que l’effort d’ouverture au monde et aux autres soit par cette voie remarquable au final et d’ailleurs sans le produire, à quoi cela sert-il – cultiver l’esthétique pour l’esthétique qu’elle s’adresse au bonheur ou au malheur ? Cela génère-t-il un mouvement solidaire chez ceux qui y sont sensibles …ou est-ce uniquement un moyen de raccommoder dans le miroir en goûtant à tous ces témoignages assemblés et visités par des talents sous diverses formes notre image irrémédiable d’égoïsme et faire conversation , diversion dans les dîners ?

JC..... dit: à

Bérénice,
lire n’est qu’un moyen de se distraire ! Un peu plus sympa que d’autres mais guère plus utile !

bérénice dit: à

Je ne suis pas de cet avis, JC, cependant il y al’exemple des nazis qui ne manquaient pas d’être cultivés, raffinés, sensibles à l’art et qui ont accepté de se soumettre à des ordres immondes . Ce qui prouve que la culture bien qu’elle puisse remédier à l’incompréhension, l’indifférence des uns vis à vis des autres, à la brutalité des rapports sociaux ou au rejet de certains dont on ignorerait la richesse ou les difficultés, ne réussit pas à constituer une solution à toutes épreuves.

JC..... dit: à

Je ne suis pas de votre avis, Bérénice ! La culture ne remédie en rien à :

– l’incompréhension,
– l’indifférence des uns vis à vis des autres,
– la brutalité des rapports sociaux,
– au rejet de certains.

Bien au contraire, elle aide puissamment à la réussite de ces objectifs !…

Delaporte dit: à

« Je ne sais pas si Sollers — que j’ai lu — et Chevillard — que je n’ai pas lu — resteront dans la mémoire et la légende de la littérature et sincèrement cela ne m’intéresse point »

Quand on songe à tous les écrivains oubliés des époques précédentes, on peut se tire que c’est vraiment la loterie. Mais cette loterie a ses exigences : pour rester à la postérité, il faut certains arguments. Ces deux-là n’en ont certainement aucun, n’importe quel lecteur en douterait, il me semble.

OZYMANDIAS dit: à

Le JC qui cause culture !!! On aura tout vu…
Après « Le Malaise dans la culture » de Freud, y a comme qui dirait un malaise dans la Rdl, suite au commentaire débile du Herr Doktor JC !

la vie dans les bois dit: à

Cher Pascal Quignard,

Cette scenette entre le père , prof de musique, ornithologue, scientifique reconnu parti ses pairs, et sa fille, outre qu’elle n’honore pas les travaux de ce pasteur, met également une pauvreté d’humanité que vous partagez avec Christine Angot. Cela peut vous surprendre, mais le fond est là: réduire l’amour au sexuel.
Je n’ai pas le temps de développer, soyez cependant assuré de ma colère renouvelée, que vous partagez désormais avec ceux qui admirant votre « liberté ».

JC..... dit: à

Nous aimons tous OZYZY : le lire nous grandit ….

la vie dans les bois dit: à

Corrections
parmi ses pairs
met en évidence

JC..... dit: à

« réduire l’amour au sexuel »

C’est …. euh…. réducteur ! Mais enfin, il faut bien se distraire en utilisant des vocabulaires adaptés à l’exercice, genre tchatche de la Princesse de Clèves.

Bob dit: à

« leurs ailes longues agiles magnifiques qui les fait remonter au vent sans le moindre battement »
des feignasses
(boug, ta gu…)

« leur œil rond et leur bec toujours à s’ouvrir pour pousser de petits cris vraiment minables. »
Ils communiquent

Delaporte dit: à

Trump a rencontré le pape et s’est entretenu avec lui. On ne sait pas ce qu’ils se sont dit (certains médias inventent quelle a pu être leur discussion !). Petit fait intéressant : la femme de Trump et sa fille, qui accompagnaient le président américain, portaient une mantille réglementaire, alors que pour la visite en pays musulman, elles s’étaient présentées tête nue :

« Conformément au protocole, qui n’est cependant plus une obligation, les deux femmes étaient vêtues de noir et portaient une mantille. Un choix qui a fait réagir, les deux femmes étant apparues sans voile lors de leur visite en Arabie Saoudite. »

closer dit: à

« l’exemple des nazis qui ne manquaient pas d’être cultivés, raffinés, sensibles à l’art et qui ont accepté de se soumettre à des ordres immondes »

La culture en soi n’immunise contre rien Bérénice…Les nazis, comme les autres participants à des mouvements de masse, ne devaient pas comporter parmi eux un pourcentage de gens cultivés ou incultes sensiblement différents de la moyenne de l’humanité allemande de l’époque. Il y a chez tous un surmoi infiniment plus puissant que les maigres barrières que peuvent dresser la fréquentation de la musique, de la poésie, de l’art, celui de l’identité de groupe, qu’il s’agisse de la nation, d’une religion, d’une secte, d’une tribu, d’une ethnie. Les récits de ceux qui ont quitté une secte sont fascinants: ils ne comprennent toujours pas comment ils ont pu être prêts à tout pour défendre leur groupe identitaire, ni comment ils l’ont quitté…En tout cas cela n’a pas grand chose à voir avec la culture, au sens où nous l’entendons ici. Les rencontre avec des personnes, les liens avec des personnes, famille notamment, sont beaucoup plus importants.

la vie dans les bois dit: à

Les clebs comme le playmobil peuvent aussi écrire à PQ, sans pomper.

JC..... dit: à

Enfin, Delaporte, un peu de bon sens …

Vous n’allez pas comparer le Vatican, territoire de la vraie Foi, avec la Patrie des Infidèles !!!

TRUMP est un homme de goût, au jugement sûr …

Delaporte dit: à

Aujourd’hui, quand une personnalité meurt, on la met au purgatoire. Et puis on l’oublie. Les médias n’en parlent plus (les médias n’ont pas de mémoire). Même si Chevillard et Sollers étaient des génies, leur postérité a peu de chance d’être positive. En somme, c’est la fatalité : la sélection sera de toute façon négative.

Lacenaire dit: à

Nous aimons tous ne pas lire l’andouille de JC, cela nous rapetisserait

Delaporte dit: à

JC….. dit: 24 mai 2017 à 10 h 35 min
Le bon sens veut qu’on respecte chaque religion. Moi qui suis pourtant catholique, j’ai beaucoup de respect et d’admiration pour l’islam, religion du désert. Ceci dit sans provocation.

bérénice dit: à

réduire l’amour au sexuel.

J’aimerais bien étendre l’amour comme un drap, en plein vent, au soleil, au milieu des boutons d’or par un frais matin jusqu’au sexuel, être une bête, gagner de l’argent, être aimé, être intelligent;en;en

https://www.youtube.com/watch?v=CXRnjkXqr1Y

OZYMANDIAS dit: à

Aboubaker Al-Baghdadi, le chef de Daesh fut dans sa jeunesse un talentueux peintre sur sable, technique très en vogue au Moyen-Orient.
La culture et l’art sont accessibles à tous, même aux monstres.
Joindre le barbare à l’agréable semble la pratique préférée des Genghis Khan, Tamerlan, Hitler, Staline et autres Baghdadi.

la vie dans les bois dit: à

Le fait remarquable c’est que la religion musulmane n’a pas de chef spirituel, tout comme le judaïsme.

JC..... dit: à

Pas du tout, Delaporte, pas du tout !

Comme disait Orwell traduit par Welbeck :
« Toutes les religions sont caunnes, mais il y en a qui sont plus caunnes que d’autres »

Delaporte dit: à

On ne sait pas ce que se sont dit la pape et le président américain. Ce qui n’a pas empêché la presse putride d’inventer ce qu’ils auraient pu se dire. Quelle imagination ! Vous avez ça dans tous vos journaux, sur tous les sites. Preuve que les médias inventent l’actualité, et que rien n’est vrai.

Delaporte dit: à

Houellebecq a pourtant écrit un livre où le personnage principal finissait par se convertir à l’islam. Cette aspiration religieuse chez Houellebecq. Il finira moine !

JC..... dit: à

C’est miracle de trouver chez Lacenaire un tel concentré de niaiserie dans un corps aussi abimé par un nanisme des plus prononcé ….

JC..... dit: à

Delaporte dit: 24 mai 2017 à 10 h 43 min
« On ne sait pas ce que se sont dit la pape »

Jeanne aurait remplacé François ?…..

Delaporte dit: à

Ne pas confondre, les propos de bistrot de Houellebecq, paroles en l’air, et le moment où, tel un scribe religieux, il est à sa table de travail et écrit son oeuvre. Houellebecq, ou l’art de sanctifier la littérature. Lui, il passera quand même à la postérité.

Delaporte dit: à

Houellebecq, il a déjà la tête d’un moine (cf. Le Nom de la Rose). Ne lui reste plus qu’à faire voeu de chasteté.

bérénice dit: à

Delaporte, certains de ses détracteurs écriraient – ou l’art de sacrifier la littérature – dans les deux cas on ne sort pas du religieux .

bérénice dit: à

Lui, il passera quand même à la postérité.
Houellebecq, il a déjà la tête d’un moine

Delaporte qui critiquez la presse dans son ensemble, savez-vous que vous avez ce tic d’insistance que l’on remarque chez certains intervenants à la télé et qui me surprend toujours car il alourdit leur style . Vous regardez trop la télé.

Delaporte dit: à

« Vous regardez trop la télé. »

Il se trouve que je n’ai pas la télé… Je ne la regarde donc jamais. Mauvaise pioche, bérénice.

la vie dans les bois dit: à

Oui merci de recauser de « plate-forme », livre de M. Houellebecq, injustement méconnu, paru en 2001, avant les attentats du WTC, et avant celui de Bali, en 2002.

bérénice dit: à

Delaporte, Quels sont les médias qui vous donnent ce sentiment de fausseté ou de mensonges ? Je pense qu »il leur est impossible de tout éclairer tant la masse d’info avec le net est importante et forme un flux constant avec des éruptions; certains sujets sont délaissés alors que d’autres continuent de saturer les réseaux. ce qui profite aux extrémistes par exemple qui ne demandent qu’à occuper l’attention et obtiennent ainsi une reconnaissance mondiale même si négative .

XYZ dit: à

Aboubaker Al-Baghdadi, le chef de Daesh fut dans sa jeunesse un talentueux peintre sur sable,

Adolph le-betit-beintre-fiennois etait un peintre rate, mais un peintre tout de meme. Art et barbarie font bon menage…

bérénice dit: à

, injustement méconnu,

Avis tout personnel, je l’ai lu il y a dix ans peut-être et n’ai pas conservé les détails en mémoire, tourisme sexuel en Thaïlande, immersion dans ce pays pour en rapporter ce récit/roman, j’ai oublié la fin, pouvez-vous me la rappeler?

oursivi dit: à

S’il était mort à Cavaillon, on aurait eu un nouveau disparu de Mooremelon.

Faut-il pour autant sauver le soldat Chanal…?

J’en doute.

AO

bérénice dit: à

XYZ, il vous faudrait vous boucher. L’accent est archétypal de la mauvaise imitation.

XYZ dit: à

Naître ou ne pas naître

comment ki dizait Lakan? On est comme on nait…

la vie dans les bois dit: à

Ce livre de M. Houellebecq,  » plate-forme », pour ceux qui l’ont mal lu, est un très beau roman d’amour. Il dénonce aussi ces gros porcs d’allemands qui ont initié le tourisme sexuel en Thaïlande.

bérénice dit: à

Je regardais la fin de ce livre , là il s’est carrément trompé en voyant que les jeunes arabes en dépit de leur jalousie impuissante ( sic) tournaient le dos à l’Islam.

bérénice dit: à

XYZ et on meurt comme on a vécu. Comment appelle-t-on ce genre de sentences, des aphorisme ou des tautologies?

la vie dans les bois dit: à

Tu penses bien que Michel Houellebecq a fait avec ce livre « Plate-forme » qui se déroule en Thaïlande, une aubaine pour les bas de plafond en mal d' »arabes »

bérénice dit: à

je trouve étrange que qualifiant ce blog de salon de lecture pour gens très instruits (dont je ne suis) vous soupçonniez certains de pouvoir mal lire et ne rien comprendre à leurs destinations.

Delaporte dit: à

« Le mot laissé par Trump au mémorial des victimes de la Shoah aurait pu être celui d’un enfant qui vient de visiter le Parc Astérix. »

L’âge mental de Trump est limité.

bérénice dit: à

– – quant à l’amour, il m’est difficile d’en parler. J’en suis maintenant convaincu/ pour moi, Valérie n’aura été qu’une exception radieuse. Elle faisait partie de ces êtres qui sont capables de dédier leur vie au bonheur de quelqu’un, d’en faire très directement le but . Ce phénomène est un mystère. etc _ Page 349 j’ai lu _ la remarque précédente figure à la page 339.

Bloom dit: à

ces gros porcs d’allemands qui ont initié le tourisme sexuel en Thaïlande.

Lors de la guerre du Vietnam, Krung Thep, la Cité des Anges, nom thai de Bang Cock, était LE lieu de R&R (rest & recreation) des GIs & autres Marines américains. C’est de cette époque que date l’explosion de l’industrie du sexe, qui n’est absolument pas étrangère à la culture thai – chaque gros bourg possède un bordel à destination des mâles locaux. Je me souviens avoir croisé des jeunes thais issus de l’heureux mélange entre Siamois et Noirs américains…
Mettre le développement de l’industrie du sexe thaïlandaise sur le dos des Allemands est un non-sens. Les 700 pages du roman de l’ami Orengo « La Fleur du capital » (disponible en livre de poche) rectifient utilement et avec grand talent les souverains poncifs.

Lacenaire dit: à

« L’âge mental de Trump est limité »…. comme celui de JC son fervent admirateur, pareil

la vie dans les bois dit: à

Le livre  » Plate-forme »de Michel Houellebecq, ne fait pas dans le poncif. Pour les portraits de gros porcs allemands qui ont initié le tourisme sexuel en Thaïlande, voyage sur catalogue, il faut le lire.

D. dit: à

Lacenaire dit: 24 mai 2017 à 11 h 50 min
« L’âge mental de Trump est limité »…. comme celui de JC son fervent admirateur, pareil

–> la preuve, aucun des deux n’a jamais rien réussi !

oursivi dit: à

la vie dans les bois dit: 24 mai 2017 à 11 h 33 min,

Non, andouillenbois, il a fait une prophétie qui permet de débusquer les tartufes même 16 ans plus loin.

AO

la vie dans les bois dit: à

Le bouquin cité par bloom est un roman de l’un de ses amis. Le pb, c’est que des insiders de bordel, t’en retires pas grand chose. Ah si un voyeurisme de petit bourgeois, pour coincés du cul.

oursivi dit: à

Bloom dit: 24 mai 2017 à 11 h 41 min

Laissez tomber, Bloom, la connerie est une chose inattaquable, vous perdez votre temps.

D’ailleurs moi, aussi je le perds, alors dans une heure je partirai en Bretagne.

Y verrai des embruns et des gens bien.

Vrai bol d’air.

la vie dans les bois dit: à

Tiens, la grande gueule AO, qui revient ici tous les 5 ans, chaque mois, essaie de commenter.

Janssen J-J dit: à

chanal, le disparu de mooremelon…
terrassé par « le saint » cancer, sans doute. Wouarf. Bon, tu rentres à la maison maintenant. Couché, brett sainclair !

bouguereau dit: à

les cax bleues sont pas mal non pus comme ‘gros porcs’..non mais quel baton merdeux ce tarzoune

bouguereau dit: à

béré tarzoune delalourde keupu..les 4 cabalérosses de l’apopocalispe..pus rien qui pousse

la vie dans les bois dit: à

djavert, dans la flicaille, la retraite c’est à partir de quel age?
Tu fais du rab, et c’est chiant à la fin.

Janssen J-J dit: à

c’est comme ouelbec…, ça colle au cul longtemps… Té en gde forme today martine !

Delaporte dit: à

En attendant son prochain roman et qu’il se fasse enfin moine, Michel Houellebecq expose à New York :

« Le pessimisme métaphysique de l’écrivain français le plus lu de nos temps contemporains, Michel Houellebecq, va traverser l’Atlantique pour faire halte à New York. La jeune galerie qui monte, Venus over Manhattan, accueillera du 2 juin au 4 août French Bashing, la première exposition de l’auteur des Particules élémentaires aux États-Unis. Le titre est résolument provocateur, comme son auteur acide et très lu, aussi, à New York. » (Figaro)

Bloom dit: à

Le bouquin cité par bloom est un roman de l’un de ses amis.

Le rapport avec les Allemands-qui-seraient-les-grands-méchants ?

la vie dans les bois dit: à

Ce billet sur un Pasteur américain, est l’occasion en ce jour historique où un Président américain se rend au Vatican, de revoir un peu l’histoire d’amour consulaire/diplomatique compliquée, entre les USA et les Etats pontificaux, depuis la création de l’ Etat Fédéral. Et on doit la réconciliation, assez récente, des USA et du Vatican au pape Jean-Paul II et à Reagan.

C’est sur cette bonne nouvelle, djavert, que je vais doucement m’élever d’ici.

A bientôt.

D. dit: à

Je me suis toujours demandé pourquoi, d’ailleurs?

XYZ dit: à

Ce billet sur un Pasteur américain

Pasteur l’était Vrounzais, Edison etait ricain

JC..... dit: à

« Il dénonce aussi ces gros porcs d’allemands qui ont initié le tourisme sexuel en Thaïlande. »

C’est du win/win* international ! Bravo les Teutons….
*localement, on faisait du tourisme sexuel … local ! Indigène, en famille, quoi ! comme en Corrèze !

JC..... dit: à

Vous êtes gentils, les nains de jardin littéraire …

Mais lorsque l’ascenseur social pour les dames, il est bloqué sur SORBONNE, pourquoi refuser le choix honorable qu’elles pourraient faire en tapant « puttasses » sur le clavier ?

A vos mentules !

la vie dans les bois dit: à

Ce billet sur un Pasteur américain

voui, voui, même qu’il s’appelait SIMEON PEASE CHENEY, z’êtes sourd, sur ce billet, c’est dommage.

J’ai oublié encore de dire qu’avec des journaleux comme mme Carrier et M’sieur Snegaroff, on n’est quand même pas gâtés.

Pour mme Carrier: relire l’encyclique papale sur le climat, en même temps que celui de Greepeace

Quant à Snegaroff, de France Info, journaleux web.5: si  » amazing » le gêne autant, et l’effraie comme il le tweete, et effectivement un tweet de Trump sur le LO du mémorial de Yad Vashem, ça la fout mal,

qu’il se rappelle que sans les ricains, du fait de quelques uns de nos courageux franssais,la liste du mémorial, serait sans doute beaucoup plus longue.

JC..... dit: à

Nous savons tous que SIMEON PEASE CHENEY était en fait une fiotte à barbe infâme, appelée parfois PLEASE CHENEY, mais le plus souvent DICK CHENEY !

Delaporte dit: à

C’est vrai que le face à face entre le pape et Trump, c’est celui de l’auteur de l’encyclique écologiste Laudato si’ et du gros abruti qui ne croit pas au réchauffement climatique et soupçonne que c’est un complot chinois. Certainement qu’il n’a pas dû ressortir grand chose de cet entretien, malgré les paroles de Trump disant à la fin de la rencontre qu’il se souviendrait de ce que le pape lui avait dit. A noter que les Italiens ne se sont pas dérangés pour accueillir Trump ; il a remonté en limousine des rues désertes pour arriver au Vatican. Bref, un non-événement, et une gifle du peuple romain.

Bloom dit: à

‘Dick’ comme Prick, Dong, Langer, Big Boy…? Voyons…
‘More pricks than kicks’, comme dirait Samuel B. ou ‘Prick up your ears’, à la joe Orton & Kenneth Halliwell revu par Stephen Frears.

Bloom dit: à

Listen to the water dropping from a faucet

L’anglais américain utilise le mot “faucet” là ou l’anglais britannique préférerait “tap”, un des nombreux exemples de variations de part et d’autre de l’Atlantique.
“Faucet » vient du vieux français “fausset”, désignant une ouverture dans un tonneau ou le robinet qui s’y abouche.
Le “mixing faucet” est le fameux robinet mélangeur souvent introuvable dans les demeures des îliens britanniques, où l’ion est condamné à se brûler les mains ou à se les geler…
Il n’est pas étonnant que le Révérend trouve ce ‘fausset’ musical…

JC..... dit: à

Enfin Delaporte, vous devriez comprendre que « le réchauffement climatique » est l’équivalent moderne de « les Juifs empoisonnent les puits ».

Le réchauffement climatique n’existe pas ! C’est mode ! C’est le ridicule absolu ! C’est prendre le hasard pour certitude…

Lacenaire dit: à

Lucienne nous a confié : JC recherche un costume d’andouille de petite taille pour la prochaine montée des marches à Cannes

D. dit: à

Ce soir je mange de la barbue à la crème avec des pommes de terre vapeur.

Sergio dit: à

la vie dans les bois dit: 24 mai 2017 à 12 h 21 min
dans la flicaille, la retraite c’est à partir de quel age?

Chez les matons du ГУЛаг, en s’y prenant bien (au nord du cercle polaire arctique et en commençant très jeune), cela pouvait descendre à l’âge de trente-deux ans ; haprès quoi villégiature éternelle à Сочи, comme tout était gratuit on pouvait vivre tranquillos au soleil…

Sergio dit: à

Bloom dit: 24 mai 2017 à 11 h 41 min
sur le dos des Allemands

D’autant qu’ils ont chez eux des « Eroszenter » qu’on devrait bien imiter, d’ailleurs…

Déjà d’abord y a le parking c’est ce qui faut regarder ! Avec un hauvent pour les motos…

D. dit: à

Vous avez quelque chose contre les fonctionnaires de l’État, Sergio ?
Vous savez pourtant très bien que presque tout le monde l’est ici.
Donc ça suffit vos petites remarques perfides alors qu’un week-end de 5 jours seulement, commençant à peine, donnera lieu à une deuzaines d’heure d’un intense travail de corrections de copie, jour et nuit, avec une abnégation heroique pratiquée dans l’intérêt supérieur de la Nation.

D. dit: à

Demandez à machin si j’ai pas raison. Il pourra même pas faire de vélo.

Nicolas dit: à

Bon, je n’étais pas trop inspiré ce jour en sal.operie et puis comme le hasard fait bien les choses il a réunit le lache et le salaud. Quel bonheur, l’un pour se parer d’une vertu de miséricorde nous a expliqué que « l’avortement n’est pas un moindre mal, c’est un crime. Abattre un individu pour en sauver un autre, c’est ce que fait la mafia, c’est un crime, un mal absolu », ca se boit comme du petit lait. L’autre paré de son intelligence infinie vient de réduire sans discernement toutes les aides aux associations de lutte contre la pauvreté, l’a malnutrition, le sida etc sous prétexte de ne plus subventionner d’avortement. Des centaines de million de dollars, combien de kilo de caviars?

D. dit: à

Et ceci n’est qu’un petit entraînement préparant aux trop courtes vacances d’été, au cours desquelles il faudra corriger, avec le même sens du sacrifice, le cahier de vacances du petit neveu.

Sergio dit: à

D. dit: 24 mai 2017 à 15 h 20 min
Vous avez quelque chose contre les fonctionnaires de l’État

Houi ; avant leur maudite révolution on avait tout en privé les ergastules les fermes générales et même les régiments qui tiraient les premiers sur ces foireux de Godons c’était la libre entreprise…

Sergio dit: à

D. dit: 24 mai 2017 à 15 h 22 min
machin

Ha ben oui si i se prend un étang plein d’oies sauvages havec son biclou envasé le nez dans cent quatre-vingts copies su le porte-bagages avant…

Delaporte dit: à

« Enfin Delaporte, vous devriez comprendre que « le réchauffement climatique » est l’équivalent moderne de « les Juifs empoisonnent les puits ». »

C’est marrant, c’est toujours les vieux schnocks qui disent que le réchauffement climatique, c’est des fadaises. Question de réflexe générationnel, sans doute. Après tout, les jeunes aussi ont bien leurs a priori stupides. Et puis, entre les deux, il y a ceux qui réfléchissent un peu, et pour qui la vérité est importante, une très petite minorité…

Sergio dit: à

Si, depuis que les bistrots mettent des hauvents avec des braseros pour les fumeurs place Stan c’est un peu mieux…

Ou halor faut ête vêtu en peau de lapin !

JC..... dit: à

Pire que des fadaises, mon pauvre gamin écologiste : des mensonges. Le réchauffement climatique n’existe pas !

(Delaporte ment ! Delaporte ment ! Delaporte ment tout le temps !)

Delaporte dit: à

« Delaporte ment ! Delaporte ment ! Delaporte ment tout le temps ! »

Dialogue également surréaliste entre le pape François et la first lady aujourd’hui à Rome. On dirait du Chevillard :

« Dans un bref dialogue avec Melania Trump, qui accompagnait le président américain au Vatican, le pape François a demandé: « que lui donnez-vous à manger? Du potica? ». La « First Lady », d’origine slovène, a confirmé sans hésitation « potica ! ». Un sujet de conversation culinaire qui a été confirmé par la Maison-Blanche quelques heures plus tard. »

rose dit: à

Moi je suis loin du vieux schnock.
Très loin même.
Si c comme ya pas d’argent ds les caisses, on peut se permettre de douter.
Ou j’ai pas de trésorerie. Le sommet du pire. Comme Drahi sur lequel on va pleurer. Sfr enterré pck envergure mondiale. 5000 postes qui giclent.
Après cela faudra de plus éviter de dire que les libanais sont commerçants.
Et qu’ils violent leurs femmes de ménage.
Qui se suicident pck elles ne sont pas des bestiaux.

rose dit: à

Il est argentin le pape. Qu’il connaisse le super pancho va bien, mais le potica ?
J’m bcp melania Trump.
Elle a du caractère.

JC..... dit: à

La domesticité comporte des risques….

rose dit: à

C bien d’échapper aux risques

Delaporte dit: à

« Le potica est un gâteau roulé servi avec de la crème. Sa haute teneur en beurre et en sucre pourrait toutefois permettre une comparaison calorique avec la pizza, motif de fierté des Italiens. »

Le pape, bien qu’Argentin, connaît le potica parce que l’une de ses nièces est mariée à un Slovène. Chaque fois qu’il rencontre un Slovène, François lui demande s’il mange du potica. Après tout, si ça l’intéresse tellement, pourquoi pas ?

Delaporte dit: à

Sa nièce, après son mariage, a dû lui faire du potica, un jour, et le pape aura beaucoup aimé ce gâteau slovène. Peut-être que sa vision du paradis, lorsqu’il sera auprès du Seigneur, c’est de manger un énorme potica pour l’éternité.

Delaporte dit: à

Personnellement, cette passion pour le potica me rend ce pape François très sympathique. Je suis moi-même un amateur, non de potica (je ne me suis jamais rendu en Slovénie), mais d’un autre gâteau au beurre, une spécialité bretonne, le kouign-aman. C’est un mets succulent, apprécié des gastronomes.

rose dit: à

Moi j’m aussi bcp le k-a.
Mais bonjour le beurre.
Faut pas être au régime.
?

rose dit: à

Comme les gâteaux roulés à la confiture ?

Delaporte dit: à

J’ai connu un Breton qui, en faisant réchauffer le kouign-aman au four, alors que ce gâteau est déjà constitué presque exclusivement de beurre, rajoutait encore du beurre dessus pour le laisser fondre. Effectivement, bonjours les calories !

Delaporte dit: à

Et si en plus vous voulez mangez votre kouign-aman avec de la crème, vous pouvez. Ce qui rajoute encore à la facture calorique, mais est bien bon, et même nécessaire. Il faudrait en parler au pape.

rose dit: à

Coluche a dit un truc sur les arabes.

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