Ce que républicain veut dire
« En vous écoutant, je me rends compte de la chance que j’ai eue d’avoir une enfance républicaine ». Elle n’a l’air de rien, cette phrase. On la dirait banale. Elle sortirait par inadvertance dans la bouche d’un invité du « Grand journal » qu’elle ferait aussitôt rire sans que nul ne se demande pourquoi. Et pourtant, elle me poursuit depuis des années. Depuis un petit quart de siècle précisément. En 1989, quand personne ne connaissait le nom de Daniel Cordier en dehors du cercle étroit des historiens de la seconde guerre mondiale, et de celui, plus restreint encore, des survivants de la Résistance des réseaux et des mouvements, la parution du premier tome de sa biographie de Jean Moulin L’inconnu du Panthéon (Lattès) me secoua. Un monument. Après avoir consacré plusieurs jours et plusieurs nuits à lire les épreuves de ce pavé de plus de mille pages, je rencontrai son auteur à Biarritz pour son premier entretien. Il me parla de 10h à 18h sans s’interrompre. Bien qu’il fut plus âgé que moi d’une trentaine d’années, il en ressortit en pleine forme, prêt à poursuivre si nécessaire, et moi, exténué. L’homme se révéla certes prolixe, bavard, intarissable, digressif, mais passionnant, d’une intelligence aigue et d’une mémoire phénoménale. De quoi remplir dix pages dans le magazine Lire et consacrer sa couverture à saluer l’apparition d’un chef d’œuvre dans l’ordre de la biographie historique. Mais de son flot de paroles, de dates, de noms, de faits, une phrase m’est restée qui me hante depuis notre première rencontre en 1989 : « En vous écoutant, je me rends compte de la chance que j’ai eue d’avoir une enfance républicaine ». Me croira-t-on si j’avoue que, plus encore que la fameuse formule sur la république des lettres, elle a inspiré le nom de baptême de ce blog ?
C’était à l’été 1942. Daniel Cordier, 22 ans, engagé dans la France libre dès juin 1940, tout à sa haine du maréchal Pétain à qui il ne pardonnera jamais de s’être couché en signant l’armistice au lieu de continuer le combat, venait de passer plusieurs mois à être formé aux techniques du Renseignement par le BCRA en Angleterre. Après y avoir suivi une spécialisation en transmissions radio (codage, décodage etc), il fut parachuté en France, en zone libre près de Montluçon, pour servir de radio à Georges Bidault, alors l’un des chefs du mouvement Combat. Sauf qu’à l’arrivée, le jeune homme vit son affectation modifiée et il retrouva secrétaire d’un autre dirigeant de la Résistance dont « Rex » était le pseudonyme (et dont il apprendra bien plus tard qu’il s’appelait Jean Moulin). Le soir où il lui fut présenté, le « patron » l’emmena dîner dans un restaurant de la place Bellecour et lui demanda de raconter sa vie. Alors deux heures durant, Cordier lui raconta son jeune passé d’activiste : antisémite, antiparlementaire, anticommuniste, antidémocrate, antirépublicain, antimaçon… Animateur d’un Cercle Charles Maurras et responsable des Camelots du roi à Bordeaux, peu avant de trouver un bateau pour l’Angleterre à défaut de l’Afrique du nord, il en était encore à briser les vitres des magasins juifs de sa ville à la tête de son petit groupe de nervis. Durant tout le récit, Rex/Jean Moulin ne dit mot. Puis il lui dit : « En vous écoutant, je me rends compte de la chance que j’ai eue d’avoir une enfance républicaine ». Et en faisant quelques pas dans la rue, cet homme qui allait devenir le plus recherché de France à la fois par la police de Vichy et par la Gestapo, celui à qui l’on doit d’avoir unifié les mouvements de résistance derrière le général De Gaulle, ce haut-fonctionnaire radical-socialiste, préfet d’Eure-et-Loir révoqué et mis en disponibilité par Vichy, l’engagea comme son secrétaire particulier ; il lui témoigna une absolue confiance dans la clandestinité en lui confiant la tache de le remplacer en son absence auprès des mouvements pour leur distribuer l’argent de Londres et les consignes du chef de la France libre.
Cette première rencontre avec Daniel Cordier à Biarritz en 1989, j’y ai repensé en visionnant Alias Caracalla, un film d’Alain Tasma, adapté du livre éponyme (Folio) de Daniel Cordier, deux épisodes diffusés ce samedi et ce dimanche à 20.45 sur France 3, à la veille du 70 ème anniversaire de la première réunion du CNR (Conseil National de la Résistance) présidée par Jean Moulin dans un appartement de la rue du Four, à Paris. La réussite du film tient à ce qu’il rend bien le quotidien des résistants lyonnais en zone libre et parisiens en zone occupée : rendez-vous, relevés de boîtes aux lettres, moyens de fortune, longues errances urbaines à porter des valises, restaurants aux oreilles indiscrètes, planques incertaines, réunions houleuses, querelles de chefs, difficultés à s’entendre avec les partis etc. Sans oublier l’essentiel : la solitude des uns et des autres, à commencer par celle des deux protagonistes d’Alias Caracalla. Au lieu d’en faire des tonnes sur le romantisme de l’espionnage, il démystifie tout ce que cette activité a pu avoir d’héroïque en montrant bien qui étaient les soutiers de la Résistance. Non pas Moulin, Bidault, Passy, Frenay, Bourdet et d’autres, tous impeccablement interprétés (surtout Moulin par un Eric Caravaca très convaincant) qui étaient déjà des hommes faits, mais ceux de la génération de Cordier : des gamins et des amateurs inconscients du danger. C’est à peine si on aperçoit des Allemands. L’Occupation prend dans ce film son vrai visage de guerre civile, qui s’affirmera au grand jour à la Libération. Alain Tasma livre en creux un beau portrait de la relation, toute de respect, de confiance et d’admiration, qui lie Daniel Cordier à Jean Moulin, d’une vingtaine d’années son aîné, son patron dans l’action clandestine sur le terrain mais aussi son Pygmalion en politique et en art. Celui qui le décille de tous ses préjugés et de ses haines. Alain Tasma a eu également bien du mérite à convaincre Daniel Cordier (interprété de manière saisissante par le jeune Jules Sadoughi) de se prêter au jeu et à s’accommoder de ses exigences; car celui-ci est d’une précision maniaque et ne laisse rien passer qui puisse paraître exagéré, inauthentique ou anachronique.
Le premier épisode du film traite de l’avant-guerre, de l’engagement et de la formation en Angleterre ; le second du quotidien du résistant sur le terrain. Ce n’est pas qu’un film sur la guerre. Il va au-delà, plus loin, jusqu’à nous. Il trouve un écho très contemporain dans la récente décision du ministre de l’Education nationale de faire arborer en permanence au fronton de toutes les écoles de France le drapeau et la devise de la République. Car si j’avais une phrase à en retenir, c’est bien celle-ci, à peine modifiée, et qui n’a pas besoin d’être explicitée pour revêtir son sens le plus profond : « En vous écoutant, je me rends compte de la chance que j’aie eue d’avoir une enfance républicaine ».
(« Eric Caravaca et Jules Sadoughi, alias Jean Moulin et Daniel Cordier, dans le film d’Alain Tasma » photo D.R.)
865 Réponses pour Ce que républicain veut dire
Et là on comprend Popper (The Poverty of Historicism)…
The Poverty of Historicism n’est pas pour vous hamlet…
renato, vous savez la différence entre vous et moi : c’est que vous êtes un artiste.
les artistes ont de la chance, ils construisent leur vie comme une oeuvre d’art.
et les autres ? il la construisent comment leur vie?
les artistes pensent-ils un peu aux autres qui n’ont pas la chance d’être comme eux des artistes ?
pourquoi je n’ai pas d’humour ? parce que je n’ai aucune de distance sur moi.
les artistes peuvent se moquer de leur vie.
pour les autres c’est la vie qui se moque d’eux !
Votre sœur n’y est pour rien hamlet. La vérité est ailleurs, comme dans un épisode de Xfile, votre psy se défile (chic, vous avez vu la rime file-défile ?) car elle n’a pas le cran de vous dire que vous êtes un découragé par la gauche… peut-être elle aussi, de là la difficulté de le dire…
rock métamorphique dit: 27 mai 2013 à 20 h 38 mind’abord , je ne comprends pas pourquoi perle de culture a disparu! et les autres prof, tous ces profs qui venaient , ils ont eu peur de ne pas être assez savants ?
sans rancuneà tous bronez-vous bien palmez-vous bien la pilule de l’inteligence erdélienne
Bon, j’ai l’enregistrement de la deuxième soirée Star Trek à lancer…
Evénements multiples, univers parallèles et foutaises :
allez donc au casino, mettez tout sur le rouge et,
si le noir sort, essayez toujours de ramasser vos gains
en arguant de la probabilité que du côté d’ailleurs
c’est vous qui avez gagné !
Deux côtés ? Que deux ? Des côtés ? Pas des côtés,
des chemins, plein de possibles, un seul tracé.
Celui-là, qu’est-ce qui le distingue des autres ?
Mektoubonnement.
bronzez-vous bien la pilule
renato dit: 27 mai 2013 à 20 h 41 min
The Poverty of Historicism n’est pas pour vous hamlet…
qu’est-ce qui est pour moi renato ?
non ne répondez pas vous allez encore me faire du mal.
renato pourquoi pourquoi prenez-vous un malin plaisir à faire du mal aux autres ?
je ne souhaite que le bien de tous et vous, vous êtes comme Bloom, et comme Paul Edel, vous savez des choses et vous ne voulez même pas les dire aux ignorants comme moi, pourquoi ? pour nous laisser dans l’ignorance!
je connais un peu Popper, et aussi les autres, Putnam, Austin, Kuhn, Feyerabend, j’ai même eu Cometti comme prof, à Aix.
j’ai voulu faire de la philo des sciences, pour me consoler, c’est toujours une erreur fatale de rechercher une consolation dans le savoir.
Ah ! hamlet ! ce n’est pas pour vous le post, pas Popper !
intelligence erdélienne
« ce qu’aimer veut dire » est quand même un livre de 311 pages
p 310 l’auteur écrit « Lorsque ‘étais jeune, je trouvis que j’étais intelligent . Puisje me suis rendu compte que j’étais bête, aussi mais cette consttation m’a paru un signe d’intelligence .Puis je ‘ai pu faire autrement que de découvrir que quand j’étais bête, j’étais bête , le savoir n’y changeait rien »
renato je sais bien que ma psy cherche à se défiler en me pondant des bobards, pourquoi les gens cherchent-ils toujours à se défiler.
c’est vrai j’ai fait partie des premiers déçu de la gauche, en juin 1981, un mois après l’élection de Mitterrand.
les premiers mois ont été difficiles mais à partir de là j’avoue que j’ai aimé vivre dans la déception.
aujourd’hui je dirais que la déception est la seule forme de vie envisageable pour les humains.
Faudrait changer de sillon hamlet, tant pour voir ce que cela donne…
Sécurité routière dit: 27 mai 2013 à 19 h 45 min
ML est à fond, garez-vous.
Le niveau des commentateurs est tellement médiocre que certains prennent les déclarations des agences de presse pour des déclaration du Maréchal Pétain… Et quand je me moque gentiment de ceux-ci, ceux-là croient que j’enrage…
Vous avouerez, mes petits chéris, que vous êtes bien drôles !
qu’est-ce qui le distingue des autres ?
ah ça, la distinction…
bronzez-vous bien la pilule
comme une ordonnance jetée au beau milieu des mots d’excuse
Ne désirant pas exclure un tiers de sommeil dans les prochaines 24 heures je vais tenter d’oublier un instant les histoires de croupiers bancables et de vert zéro.
Vous ne devriez pas laisser sévir ce petit groupe de commentateurs, Pierre Assouline.
Ils n’ont aucune légitimité.
Ils se sont emparés de ce blog pour y faire régner ce qu’ils pensent être l’esprit.
Il va falloir un un jour leur dire la vérité.
Sergio, le calage altimétrique est fait ?
Je pense que j’ai toujours été le meilleur ici, et de loin. Vous le savez au fond de vous même.
Vous le savez tous et cela vous dérange.
Je suis dérangeant, donc exclu.
Tout est logique.
Cela a toujours été comme cela depuis l’aube de l’humanité. Pourquoi voulez-vous que ça change ?
Bon je vais regarder la télé. je sais pas ce qu’il y a, mais je vais bien trouve un truc.
Sur la 5 j’aime bien les documentaires sur les lions dans la savane. Je pourrais regarder ça en boucle.
D. dit: 27 mai 2013 à 22 h 10 min
Ce qui est dit est bien dit…
Ici aussi, c’est la crise!
Ce pauvre dédé ne connaît que la rancœur, quelle triste vie pour celui qui piétina le manteau de la stagiaire.
« celui qui piétina le manteau de la stagiaire. »
Excellent titre pour une pièce de théâtre!
Oui, assez long comme titre pour que l’on songe à Lina Wertmuller et à ses très, très longs titres : Un complicato intrigo di donne vicoli e delitti ; Film d’amore e d’anarchia, ovvero stamattina alle 10 in Via dei Fiori nella nota casa di tolleranza ; Fatto di sangue fra due uomini per causa di una vedova… si sospettano moventi politici ; Notte d’estate con profilo greco, occhi a mandorla e odore di basilico…
Cela dit, il y en a un qui fume… dans la première photo… je me souviens que pour la pipe de Tati (ou c’était Simenon ? pas important) il y avait eu toute une histoire… et puis… un héros qui fume ce n’est vraiment pas donner le bon exemple…
Ouais. Vous avez pas un bon vieux film sur Maradonna qu’on en finisse.
Savoir quel sens de l’espace géographique informe quelqu’un comme Samu Social Club serait vachement instructif… J’aurais aussi un petite curiosité relative à son oreille, comment il entend les sons pour nous entendre, mais il y a là le risque d’entendre une sottise…
. Me croira-t-on si j’avoue que, plus encore que la fameuse formule sur la république des lettres, elle a inspiré le nom de baptême de ce blog ?
je ne vois pas pourquoi on ne vous croirait pas:vos billets ne sont pas encore possédés de la passion de e galéjer des commentateurs ni de la fureur de la confession et de l’aveu abrupt et nu de haines jalouses et d’amours fous de vos contemporains à la faveur d’internet !
c’et souvent vrai néanmoins que de mauvais « psychologues » commencent parfois un mensonge énorme par « vous ne me croirez pas »
ah les formules et la rhétorique ont traîtres
sont traîtres
IMPERATOR…IMPERATOR…IMPERATOR…
Je me répète ça en boucle et ça me fait un bien fou. C’est mon titre, c’est ce que je suis presque et ce que je serai bientôt.
Vous venez d’acquérir une residence secondaire ?
Renato, il s’agit d’une affiche d’u film de Jacques Tati. Le personnage est en train de fumer, il y a quelques années, on avait effacé de l’affiche la cigarette.
Je vais me coucher. Je me sens fatigué ce coir.
Merci Traube, je n’en avais qu’un vague souvenir.
il est dommage que cette « petite phrase » jaillie d’une situation d’interlocution professionnelle ,iciet qui va hanter le biographe ne suscite pas plus de réflexions chez les commentteurs si épris de psychologie : et pour ce qui est des professeurs ,leur défection quand il est question de fondation , de ce qui les fonde dans leur pratique , est affligeant : cela ruine davantage la considértion pour ces absents* que les débats enfiévrés sur la légitimité (des désirs ou des talents) de certains comentateurs
*on dit « les absents ont toujours tort », ce qui n’est pas vrai lorsque leur absence est « organisée », mais ….
commentateurs .
…
…et si l’Allemagne avait la bombe atomique,…dans les entourloupettes diplomatiques à faire l’€urope de force,…
…
…mais,qui en serait gratifier en premier,…avec ses déserts aux oasis,…
…de l’Africa-corps,…à Rimmel,…une ligne de chemin de fer pour T.G.V.,…jusqu’au cap Vert,…en passant par la Lorraine avec mes,…sa-bottes,…les culs,…
…
…
…( Oui,…bon,…juste des copies des grandes marques dans les ateliers au travail en noir à la » chinoises » ),…
…
…Oh,…là, là,…supposons sans percuteurs,…Oui,…c’est pas malin, de dire çà,…pour défilé le 14 juillet,…mais, c’est pour rire,…les copies chinoises on les reconnait tout de suite, quand çà pète,…
…
…le bouton du détonateur à protéger il se trouve dans quel cageot à l’envers,…
…
…c’est pour rire,…ne vous affolez pas,…çà ne peut être que des imitations des grandes marques protégés,…que je vous dis,…
…enfin,…répondez, c’est pour rire,…
…Oh,…là , là, quelle mentalité,…ces français,…pire que les allemands,…je vous jure,…enfin,…
…pourvu, que la montagne de canulars, accouche d’une souris,…
…
…comme disaient les romains, on à tellement de légions garde-frontières germains,…
…qu’un jour çà va nous retomber sur la gueule,…sans savoir d’ou çà vient,…
…c’est sûr, qu’on pense pour nous, en haut-lieux des points d’aisance,…Non,…Water-loo,…
…
…c’est pour rire,…c’est du poker,…tout les moyens sont bons, pour Gengis-Khan à nous refaire l’oseille au plafond,…
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…Oui,…l’humour noire c’est chaud-king,…etc,…quel échiquier à lui tout seul,…of course,…etc,…
…
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…des déchets radio-actifs, juste là ou il faut,…of course,…etc,…
…
…le mouvais temps , la faute aux tsounamis en fleurs,…
…Dali,…fait nous un Van Gogh,…please,…çà j’ai déjà,…Alors un Raspoutine du milieu,…encore un effort,…
…etc,…vous pouvez mieux faire,…Si,si,…etc,…Oui,…une dix-version,…pour abrutis,…etc,…
…
leur défection est affligeante: même si elle peut être interprétée comme un effet des stratégies de jeux des commentateurs
Il se peut que, plus banalement, ils soient pris par d’autres activités : vacances, voyages, un travail à finir, un livre à lire, ou simplement l’envie de rester un bon moment à ne rien faire…
« Evénements multiples, univers parallèles et foutaises »
Ayant beaucoup d’estime pour vous, Polémiqueur, je vous conseille la lecture d’articles bien faits concernant la « décohérence quantique » et la « réduction du paquet d’ondes » sur Wiki.
Aucun prosélytisme de ma part ! juste de la bonne info de vulgarisation pour augmenter le savoir sur un sujet plein de fraicheur et d’incertitude !
Rien en réserve sur les cordes
ou les dimensions supérieures à 4 ?
Blague à part, en quoi les concepts
ou théories cités contredisent-ils
l’unicité du réel ?
Ne tendent-ils pas au contraire
à conclure à sa validité ?
Relatitotuvement.
A la réflexion, ces articles peuvent vous intéresser aussi, renato, bien que vous n’ignoriez rien, forcément, de ce qui se discute sur le sujet …
( hors-sujet, mon oeil pornographique sur l’illustration cinématographique proposée par Passouline, est que le vieux fumeur propose au blondinet une pipe républicaine ! Faut vraiment n’avoir aucun respect pour le passé, pour dire une telle insanité…on ne se refait pas !)
Ce n’est pas moi qui vait nier l’existence accessible de l’unicité du réel, Polémiqueur ! Mais… Je ne nie pas non plus la probabilité de sa multiplicité « intriquée », tout à fait possible mais aussi difficile d’accès pour les mammifères que l’alpinisme pour les poissons rouges …
« A la réflexion », une traversée de la galerie des Glaces
ou un passage dans le labyrinthe des miroirs de la fête foraine
peut très bien remettre en question l’unicité du réel.
(Mais est-ce très sérieux ?).
Illusiondoptiquement.
… les Français parlent aux Français :
« En visite, le Pingouin n’aime pas être dérangé ! Il coffre les manchots ! »
Je répète :
« En visite, le Pingouin n’aime pas être dérangé ! Il coffre les manchots ! »
Bom Bom Bom Bom
lu une page sur le jugement signalé en tweet:
que de défiitions! que de défiitions
la définition du roman, comme étant « l’expression d’une vérité universelle touchant à la condition humaine ».
avis aux erdéliens aux paupières en écaille de poisson rouge : éléments est le mot phare du lexique 1013 :merci Levi Strauss
« le droit à la vie privée n’est pas réservé aux personnes qui jouissent d’une quelconque célébrité ».
mais « fragments » détronera-t-il « élément »au temps de la défragmentaion?
le droit de l’écrivain à aller chercher « des fragments dans la vie des autres ».
revenons au fronton
« La liberté doit céder devant la méchanceté et la malveillance »,
ce qu’elle a dit :
BLUES – L’auteure de la BD originale de « La Vie d’Adèle » réagit
http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2013/05/27/blues-lauteur-de-la-bd-originale-de-la-vie-dadele-reagit/
des nouvelles toujours sur des artistes
Mort de l’actionniste viennois Otto Muehl
http://www.lemonde.fr/culture/article/2013/05/28/deces-de-l-actionniste-viennois-otto-muehl_3419452_3246.html
The Civil War in Art, Then and Now
http://www.artnews.com/2013/05/15/the-civil-war-in-art-then-andnow/
Alias HR, Otto Muehl, artiste et gourou sentant le souffre de la pédophilie. Artiste intéressant des années 60/80, mais en tant que « personne », une catastrophe. Il prônait le sexe pour tous et tous ensemble et meurt quand les Français se mobilisent pour sauver l’idéal familial, comme si le mariage pour tous allait faire devenir homosexuels, les hétéros (quand même 80 à 90% de la société)…
Dans les années soixante, les libertés individuelles devenaient accessibles, en 2013, les catholiques de droite propres sur eux (on ne va pas vérifier dans leur tête) font dans leurs culottes: Et si le mariage pour les gays, donnait envie aux gens plus conformes, de devenir multicartes ? L’idéal c’est bien sûr avoir des parents, un père et une mère mariés, un bon background économique, un bon background culturel et last but not least, avoir une famille libérale. Si la filiation pose des problèmes pas faciles à résoudre, l’homophobie est devenue ces derniers mois, en France, une affaire banale et manifester dans la rue, un passe-temps même pour les bourgeoises du seizième et de Neuilly.
c’est quand même chicos internet
http://www.homo-numericus.net/article282.html
elle habite Neuilly, Clopine ?
regardons un peu les mots:
Dans l’administration romaine un publicain (du latin publicanus) était un homme d’affaire, appartenant généralement à l’ordre équestre, qui par contrat avec l’autorité civile était autorisé à collecter les taxes en son nom. Ils formaient des sociétés civiles à but lucratif qui intervenaient dans les domaines économiques et fiscaux pendant la période romaine, selon des contrats passés avec l’État
http://fr.wikipedia.org/wiki/Publicain
« elle habite Neuilly, Clopine ? »
C’est parce qu’elle n’habite pas Neuilly, qu’elle pense Neuilly, mais d’en-bas ….
ele le pense en verlan d’où nap =>pan
et fera de son retour sur la RdL un événement en ligne à 3 empans
empan : Par analogie, en sciences cognitives, l’empan est la quantité limitée d’informations (mots, chiffres, etc.) qui peut être stockée dans la mémoire à court terme.
elle !
quequ’un ayant évoqué le colonnes, je signale les réflexions de Y.Bonnefoy dans l’improable sur les colonnes dans « l’architecture baroque et la pensée du destin « , sur un article de P.Carpentrat de 1961
P .Charpentrat ; « Structure du baroque »
Les colonnes cessent d’etre des cloisons et deviennent écran »
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