Cet été, bovarysez !
On va finir par croire que Madame Bovary, en vérité, c’était lui ! Car vingt ans après sa propre édition du roman de Gustave Flaubert, Jacques Neefs en donne une nouvelle à nouveau au Livre de poche (672 p., 3,90 €). Ce qui s’appelle avoir de la suite dans les idées. Il en est l’éditeur, le commentateur et le préfacier. Mais comment s’y prend-on pour renouveler le classique des classiques afin de l’actualiser ? L’universitaire s’en est expliqué sur le site En attendant Nadeau :
« Il s’agit non pas d’arrêter une interprétation « contemporaine » de ce qui serait son sens, mais plutôt de faire apparaître ce qui en elle demeure activement problématique, ce qui est sa puissance de suspens esthétique.
Dans le fol espoir d’appréhender l’intensité d’une insaisissable présence, de pénétrer cette prose lente dans son inaccessible quête de la « splendeur du vrai », il a fait profiter son édition des vingt dernières années de recherches génétiques sur l’œuvre de Flaubert menées à l’université de Rouen ainsi qu’à Lyon notamment. De quoi interroger et renvoyer à d’autres livres de Flaubert bien sûr mais aussi autour de lui. Celui de Pierre-Marc de Biasi par exemple Gustave Flaubert, une manière spéciale de vivre (494 pages, 21,50 euros, Grasset) qui se veut une enquête biographique du troisième type. Non pas la vie seule, ni même saviesonoeuvre, mais une biographie génétique, fondée sur l’étude des manuscrits et des carnets, laquelle est la spécialité de l’auteur puisqu’il en fut jadis le pionnier éditeur.
Son domaine, c’est l’entre-deux de l’existence et de la littérature, ce no man’s land incertain mais fascinant dissimulé dans les manuscrits. C’est si riche et si fécond qu’il est impossible d’aborder, fût-ce en passant, toutes les facettes de la main à plume creusées par Pierre-Marc de Biasi. Arrêtons-nous donc sur le chapitre 7 puisqu’il permet de pulvériser un poncif et une légende une fois pour toutes qui ont la vie dure. Gustave Flaubert n’a jamais écrit « Madame Bovary, c’est moi ! ». Il ne l’a même pas dit. Mais par quels chemins cette idée reçue s’est-elle si bien installée dans les esprits jusqu’à acquérir force de vérité ?
En fait, c’est un ouï-dire. Suivez la chaîne : 1. René Descharmes lance la chose dans Flaubert, sa vie son caractère et ses idées en 1857 que Ferroud publia il y a très exactement cent ans. En rapportant le mot, ce premier biographe donne tout de même une source : une femme de ses relations le tenait de la bouche même d’Amélie Bosquet, correspondante de Flaubert, qui dit l’avoir plusieurs fois interrogé sur le personnage à l’origine de son héroïne et l’avoir entendu plusieurs fois répondre : »Madame Bovary, c’est moi !… D’après moi ! » 2. Albert Thibaudet rapporte le mot comme « certain » et l’authentifie au passage en 1935 3. Un an après, René Dumesnil, éminent flaubertien, enfonce le clou, aussitôt suivi par J. Nathan qui prétend même que cela se trouve dans la Correspondance, mais sans aller jusqu’à fournir la référence, et pour cause ! 4. Hubert Juin le prend au mot en 1965. Il est suivi un an après par André Maurois.
Bien entendu, nombreux sont ceux qui savent que la formule n’est pas de Flaubert. Ou du moins que rien ne permet sérieusement de la lui attribuer. Mais beaucoup plus nombreux sont ceux qui l’ignorent, et continuent à la citer avec autant d’assurance que le « Je est un autre » placé dans la bouche ou sous la plume de Rimbaud. Destin des formules. Pour autant, Biasi n’est pas de ces fols qui irait jusqu’à nier toute dimension autobiographique dans cette entreprise fictionnelle:
« Indiscutablement, Flaubert avec Madame Bovary fait une plongée dans son propre passé littéraire (…) L’érotisme de Madame Bovary, très atténué, il est vrai, des brouillons au texte définitif, paraît profondément inspiré par les expériences amoureuses (réelles et fantasmatiques, difficile de distinguer en ce domaine) de l’homme Gustave Flaubert. »
Reste à savoir si, de la dérision universelle à l’ironie dépassionnée, on a affaire à la marque d’une personnalité rebelle ou à l’effet généralisé d’un style ? C’est tout le sujet de cet essai qu’il vaut mieux aborder en possédant déjà quelques lettres en flaubertisme mais qui , dès lors, ouvre des perspectives enchantées à celui se sera aventuré dans cette traversée. Le plus extraordinaire est encore qu’en le refermant, on se fiche bien de savoir qui était Madame Bovary. Lui ou une autre. C’est la preuve éclatante de la réussite de cette « vie d’écrivain » semblable à peu d’autres. On sait juste que ce n’était ni Jennifer Jones, ni Valentine Tessier, ni Isabelle Huppert. Et moins encore une femme de la vraie vie. L’authentique Madame Bovary existe et elle est innombrable : toute lectrice troublée, voire chavirée, par ce roman
Depuis le bovarysme a fait du chemin. Rappelons que cet état d’âme a été effectivement défini comme « la capacité qu’a l’être humain de se concevoir et de se vouloir autre qu’il n’est » par Jules de Gaultier dans Le bovarysme (Presses universitaires de Paris-Sorbonne, 2006). Ce « délire du coeur », qui consiste à s’enivrer en rêvant à un avenir radieux mais fantasmé, avait été esquissé par Flaubert dans Passion et vertu, Novembre ainsi que dans la première Education sentimentale (« Il souffrait toujours de quelque chose qui lui manquait ; il attendait sans cesse je ne sais quoi qui n’arrivait jamais ») avant de devenir si central dans Madame Bovary que cela le ferait bientôt accéder au rang de concept et consacrer en néologisme :
« Mais, en écrivant, elle percevait un autre homme, un fantôme fait de ses plus ardents souvenirs, de ses lectures les plus belles, de ses convoitises les plus fortes; et il devenait à la fin si véritable, et accessible, qu’elle en palpitait émerveillée, sans pouvoir le nettement imaginer, tant il se perdait, comme un dieu, sous l’abondance de ses attributs. Il habitait la contrée bleuâtre où les échelles de soie se balancent à des balcons, sous le souffle des fleurs, dans la clarté de la lune. Elle le sentait près d’elle, il allait venir et l’enlever tout entière dans un baiser. Ensuite, elle retombait à plat, brisée; car ces élans d’amour vague la fatiguaient plus que de grandes débauches. » (III, 6)
N’allez pas croire que j’ai trouvé cela tout seul. J’ai puisé dans l’indispensable Dictionnaire Flaubert (780 pages, 39 euros, CNRS éditions) de Jean-Benoît Guinot, somme pratique et complète.
Et si l’on est flaubertien canal historique, on peut toujours savourer l’édition très originale de Madame Bovary (515 pages, 32 euros, Droz). Rien moins que la reproduction au trait de l’original de 1857 annoté par Gustave Flaubert en personne. C’est l’exemplaire tel que tinrent entre leurs mains de Maxime du Camp et Léon Laurent-Pichat, poète et rédacteur-propriétaire de la Revue de Paris qui publia le roman du 1eroctobre au 15 décembre 1856. On oublie souvent qu’ils l’ont censuré « pour son bien et en toute affection » ( !) avant le procureur impérial Pinard, lequel était au fond dans son rôle de gardien de la morale publique. Alors qu’eux étaient censés n’être guidés que par un souci esthétique.
Ce sont eux qui, les premiers, exigèrent de l’auteur des coupes, ce qu’il ne leur pardonna pas, dussent-ils se retrouver ensuite in solidum devant le tribunal. Raturés au crayon ou biffés à la plume, parfois encadrés, souvent commentés dans la marge, ces passages sont censés purger le livre de son immoralité. Flaubert n’hésitait pas à exhiber son exemplaire (aujourd’hui conservé à la Bibliothèque historique de la Ville de Paris) devant ses amis afin de les édifier sur l’état de la chose littéraire. Parfois drôle, d’autre fois pathétique, toujours instructif sur les mœurs littéraires, et les mœurs en littérature (ne pas oublier le sous-titre sur la couverture : « Mœurs de province »).
Dans une postface aussi éclairée qu’éclairante, Yvan Leclerc rappelle que les censeurs s’en sont pris principalement aux morceaux les plus fameux : la noce (banquet provincial), les comices (une foire de bêtes de gens), le pied-bot (une opération chirurgicale), toutes choses qui mettaient en cause des valeurs sociales. Petite anthologie de ces retouches à 71 reprises. Parfois un mot (« concupiscence », « ta concubine ! », « bandages ») ou un groupe de mots (« la première grossesse de sa femme », « couvert de scrofules au visage », « suant sous ces couvertures », « leurs jambes entraient l’une dans l’autre », « Napoléon représentait la gloire ») parfois deux pages (la scène du fiacre) dont le choix souvent déconcerte tant il paraît anodin, même en se replaçant dans l’époque ; enfin, pas toujours :
« Auprès d’une parisienne en dentelles, dans le salon de quelque docteur illustre, personnage à décorations et à voiture, le pauvre clerc, sans doute, eût tremblé comme un enfant ; mais ici, à Rouen, sur le port, devant la femme de ce petit médecin, il se sentait à l’aise sûr d’avance qu’il éblouirait. L’aplomb dépend des milieux où il se pose : on ne parle pas à l’entre-sol comme au quatrième étage, et la femme riche semble avoir autour d’elle, pour garder sa vertu, tous ses billets de banque, comme une cuirasse, dans la doublure de son corset ».
Ou encore :
« On le vit pendant une semaine entrer le soir à l’église. M. Bournisien lui fit même deux ou trois visites, puis l’abandonna. D’ailleurs, le bonhomme tournait à l’intolérance, au fanatisme, disait Homais ; il fulminait contre l’esprit du siècle et ne manquait pas, tous les quinze jours, au sermon, de raconter l’agonie de Voltaire, lequel mourut en dévorant ses excréments, comme chacun sait »
Quelle logique à l’œuvre ? Celle qui consiste à anticiper sur l’application de la loi de 1819 par la Justice (outrage à la morale publique ou religieuse ou aux bonnes mœurs). On dirait aujourd’hui qu’ils ont agi en vertu du principe de précaution. Le procureur Pinard approuvera d’ailleurs l’essentiel de ces censures. En conservant précieusement cet exemplaire pour la postérité, Flaubert voulait se venger. C’est réussi tant cette lecture demeure éloquente et émouvante plus d’un siècle et demi après. On n’entre jamais autant en empathie avec Gustave qu’en suivant sa main à plume courir contre son gré sur ces pages pour témoigner avec éclat de l’étroitesse d’esprit et la bêtise de la police des Lettres, l’officielle et l’autre, tout près et pire encore car si amicale et si confraternelle…
Il y a peut-être d’autres urgences, encore que, rien de moins évident. Il est grand temps de rouvrir le dossier du bovarysme. Après tout, il s’agit rien moins que penser notre rapport au réel en libérant « un moi situé au-dessus de soi ». Madame Bovary, c’est nous. (
( » Il Ballo, Festa di Capodanno a Villa Airoldi, 1985, photo © letizia battaglia ; « Audrey Hepburn à NY » photo D.R. ; photo Toni Frissell ; « California 1955 photo Elliott Erwitt/courtesy agence Magnum)
1 745 Réponses pour Cet été, bovarysez !
18h 11 et avant.
Comte, hormis un bref passage chez le théoricien St Simon dans sa jeunesse, n’est pas socialiste. Il évoluerait plutôt vers ce qu’on appelle aujourd’hui une dictature.La devise Comtiste est « L4amour pour principe, l’Ordre pour base, le Progrès pour but ». Malgré les prétentions folles de son auteur, elle échoue en Europe auprès de Napoléon III dont il mobilise en pure perte le précepteur, le bien nommé Vieillard. On remarque tout de meme vers 1855 coté Allemand un Von Ribbentrop. Contre toute attente, elle réussira après la mort de Comte au Brésil, dont la devise Orderem y Progres ne démarque pas pour rien la devise Comtiste. Je n’aborde pas le problème du comtisme religieux, qui est, avant la lettre, une tentative de survivre par un culte de la personnalité.C’est à des capitaux brésiliens qu’on doit l’édition des Lettres de Comte, et l’entretien de la chapelle du Marais comme celui du Domicile de la Rue Monsieur Le Prince.
Jacques Barozzi. La fontaine Stravinsky, d’accord, mais pour ce qui est du fonctionnement de ses automates…
Bien à vous.
MC
Trouvez-moi seulement 1 minute de raffinement dans toute l’oeuvre de Chostaco et je suis prêt à revnir sur mon jugement.
Une seule. J’attends.
D. dit: 13 août 2019 à 23 h 13 min
Tu es ridicule. Tu connais son Quatuor nº 8?
« Rostropovitch a raconté que rentrant d’une série de concerts, Chostakovitch lui fit écouter un enregistrement des répétitions du 8e Quatuor par le Quatuor Beethoven. « Enfin, j’ai écrit une œuvre que je voudrais qu’on joue à mon enterrement », lui aurait-il confié en larmes. »
Shostakovich – String Quartet No. 8 – 4th Mvt.
Emerson String Quartet
https://www.youtube.com/watch?v=GsVcoceqJMo
« Le Largo final reprend avec un désespoir intense le matériau du premier mouvement, qui finit par s’évanouir dans un silence désespéré. »
Voir aussi sur Chostakovitch et Staline le film Le Prince et le Bouffon, anglais, je crois, qui évite l’écueil de la bio filmée. et, de Chostakovitch, Les Mémoires.
Oui, M. Court, j’ai vu l’émission de Stefan Bern sur le dernier empereur du Brésil, il y a quelques jours. J’ai découvert la maison de Comte et la chapelle à Paris, que je ne connaissais pas.
L’entretient, c’est le grand problème des mandatures Delanoë + Hidalgo…
Trouvez-moi seulement 1 minute de raffinement dans toute l’oeuvre de Chostaco et je suis prêt à revnir sur mon jugement.
Une seule. J’attends.
D. dit: 13 août 2019 à 23 h 13 min
Shostakovich: Symphony No.13, Op.113 « Babi Yar » – 1. Adagio
Choir of the Concertgebouw Orchestra-Concertgebouw Orchestra of Amsterdam-Bernard Haitink
https://www.youtube.com/watch?v=9XM9gmYKbPo
La symphonie présente des poèmes de Evgueni Evtouchenko sur le massacre de Babi Yar et autres violences antisémites, y compris l’affaire Dreyfus, le Pogrom de Bialystok et la vie d’Anne Frank, ainsi que d’autres textes. La symphonie fut composée alors que régnait la censure en Union soviétique et Nikita Khrouchtchev menaça de stopper l’exécution de l’œuvre. La création eut bien lieu, mais dans des conditions dramatiques, et en 1965 Evtouchenko fut contraint de réécrire la première strophe de son poème pour proclamer que des Russes et des Ukrainiens non juifs avaient péri aux côtés des juifs à Babi Yar.
C’est immonde cette musique, Pablo.
Tu te crois où ce soir ?
Tu es prié de garder tes liens dégueulasses pour toi. Je t’ai fait confiance et voilà : de la musique lourde et épaisse. J’ai l’impression de manger une énorme part de forêt noire industrielle de cafétéria de centre commercial en promo parce que la date est aujourd’hui. Et en plus je suis censé être rudicule parc^ que j’aime pas cette merdde. Non mais.
Trouvez-moi seulement 1 minute de raffinement dans toute l’oeuvre de Chostaco et je suis prêt à revnir sur mon jugement.
Une seule. J’attends.
D. dit: 13 août 2019 à 23 h 13 min
Écoute le De Profundis qui ouvre sa 14eme symphonie, dans la version de Kirill Kondrashin:
Trouvez-moi seulement 1 minute de raffinement dans toute l’oeuvre de Chostaco et je suis prêt à revnir sur mon jugement.
Une seule. J’attends.
D. dit: 13 août 2019 à 23 h 13 min
Chostakovich – Piano trio n°2 – Kogan, Rostropovich, Gilels
https://www.youtube.com/watch?v=VU5WjolChlE
« Ce second trio de Chostakovitch, écrit en 1944, soit vingt ans après son premier trio, reprend un thème musical juif traditionnel dans le dernier mouvement. Ce thème également présent dans son célèbre 8e Quatuor pour cordes peut-être mis en relation avec les horreurs et persécutions de la Seconde Guerre mondiale.
Il est dédié à la mémoire de son ami et historien d’art Ivan Sollertinski décédé en février 1944. »
Et on pourrait continuer comme ça toute la nuit…
C’est immonde cette musique…
D. dit: 13 août 2019 à 23 h 55 min
Tu fais très bien le Sinistre Crétin. Trop bien, même.
« Sa Huitième Symphonie, le Trio et le cycle des Mélodies juives font partie pour moi des pages les plus sublimes et géniales de notre siècle. »
(Sviatoslav Richter. Ecrits, conversations)
Non c’est de la merda, de la vraie. Je suis très sincère.
Delaporte sort de ses gonds.
D. sort de ses gonds.
Pablo reste calme.
Le monde change et les climato-septiques restent cois.
Après Chostakovitch ou pas c’est un autre problème.
« Delaporte sort de ses gonds. »
Mais non, je suis calme, transparent et droit. Et j’aime Shostakovitch, énormément. C’est un grand compositeur, de symphonies et de musique de chambre. Quand je n’écoute plus cette musique, elle me manque. J’en ai besoin. Je peux me passer de Bach, de Mozart, de Boulez… pas de Shostakovitch. Je peux me passer de Proust, d’eau, de vin, d’Ulrike Meinhof, de manger, de dormir, etc., pas de Shostakovitch. Le vaste monde en a conscience, en a même la prescience, et tout le reste. La vie sans cette musique serait une erreur. Eh oui, c’est une déclaration d’amour. Se promener sur la plage aux Caraïbes néerlandaises : je peux m’en passer – surtout si ça me coûte 3000 € (merci Chantal !) : par contre, je ne peux pas me passer de Shostakovitch. Définitivement !
Du bon Flaubert , pour l’heure elles disparaissent, leur lumière s’amenuise, leur intensité fantôme fait place à un jour si plein de contemporaneité optimiste que l’humanité d’est en ouest du nord au sud fëte plus ou moins secrètement ce jour nouveau gagnê sur l’immensité vide de sens
» la parole humaine est comme un chaudron fêlé où nous battons des mélodies à faire danser les ours, quand on voudrait attendrir les étoiles. »
je me réveille en pensat que dans la série « du gout de »
si ce n’est déjà fait, un gout du jeu ou des jeux pourrait bien marcher et être intéressant à composer
la parole humaine est comme un chaudron fêlé
La logique du chaudron est une expression formée à partir de « l’histoire du chaudron emprunté » que raconte Sigmund Freud dans deux de ses écrits : L’Interprétation du rêve (1900) et Le trait d’esprit et sa relation à l’inconscient (1905).
Dans son commentaire du rêve de « l’injection faite à Irma », le psychanalyste Didier Anzieu parle de « l’argument du chaudron ».
Le philosophe Jacques Derrida revient sur « l’histoire du chaudron emprunté » de Freud en utilisant les expressions « raisonnement du chaudron » et « logique du chaudron » dans certains de ses écrits où il débat avec la psychanalyse.
en pensant
la logique du chaudron a sa page wiki!
Greta responsable jusqu’au bout : elle ira à New York en bateau. Deux semaines d’inconfort total sur un petit voilier, à manger de la nourriture lyophilisée et à faire caca dans un seau. Pire que la prison. Mais il faut souffrir pour être belle. Et notre petite écolo est belle et responsable, et va jusqu’au bout de son engagement politique. Elle donne, dans tout ce qu’elle fait, des leçons aux adultes. Le pape François et elle auraient beaucoup de choses à se dire. Ce sommet de Nex York auquel elle se rend est déjà un triomphe pour Greta :
« Deux semaines à l’étroit, à manger des aliments lyophilisés avec un seau pour toilettes… La croisière trans-atlantique de Greta Thunberg sur un petit voilier de course pour rallier New York sera faible en émission carbone mais aussi en confort. »
chaudron c’est bien connu:
http://www.dundivanlautre.fr/excitation-exces-pulsion-de-mort-feminin-contre-transfert/joel-bernat-la-logique-du-chaudron-chez-freud-a
à propos des jeux et psychanalyse, ça se retrouve dans un livre de YALOM (mensonge sur le divan sans doute)
jeu:bien sur, il y ae squiggle de winnicot
Rallier New York par voie maritime en deux semaines, c’est autre chose qu’une petite promenade sur la plage en Caraïbe néerlandaise, et ce n’est pas le même prix non plus. Greta, au moins, elle fait des économies. Les 3000 € elle les ne les gaspille pas ! Elle en prend soin, elle sait que c’est du pognon. Merci pour la balade en mer gratuite. Gratuite !
Que va-t-elle à New York, me demanderez-vous :
« L’égérie de la lutte contre le réchauffement climatique Greta Thunberg […] entend participer à New York au sommet mondial sur le climat organisé par le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres le 23 septembre… »
Elle va rester quelques mois en Amérique, et compte voyager du Nord au Sud, pour semer la bonne parole ici et là, notamment lors de congrès où elle sera accueillie comme l’icône de l’écologie. On écoutera avec attention ce qu’elle aura à dire au sommet sur le climat. Elle parle, plus rien ne l’arrêtera…
Qu’est-ce que c’est que ce putain de sommet de septembre, auquel se rend Greta ? Réponse sur le site de l’Onu :
« Pour appuyer les efforts visant à mettre en œuvre l’Accord de Paris et à renforcer les ambitions en matière climatique et l’action en faveur du climat, le Secrétaire général de l’ONU António Guterres conviera les dirigeants du monde, notamment des gouvernements, de la finance, du milieu des affaires et de la société civile au Sommet Action Climat du 23 septembre 2019. » (Onu)
Delaporte , des tas de gens parlent , vous constatez un résultat? Pensez vous que l’âge , le jeune âge représentant les descendants comme dans ce film sera plus efficace que le bataillon, le regiment de scientifiques qui depuis quelques années prêchent dans un desert capitaliste où seul le profit importe attaché entre autres choses à l’invention de besoins et désirs , la surfacturation des marchés, la surproduction au mépris des urgences, des gestions des ressources et des hommes. Je doute.
Sur-saturation.
Alors ici va commencer le carnaval, youpi ! C’est habituellement bruyant et là vous pourrez si vous participez aux agapes précipiter voire programmer une surdité précoce Il faudrait faire une stat , et comparer avec les regions, villes, où le calme, le silence, le bruissement, le frêle murmure, le froissement, le souffle de l’air, les sons autres qu’industriels ou mécaniques continuent de s’entendre comme un bienfait, un tresor audible, un dû, une fête sonore.
A vol d’oiseaux, pas si loin, en Sicile, les fêtes de la Vierge avec processions et tous les saints transportés à bras d’hommes, les dévotes et dévots en nombre et ohabits du dimanche suivent les cortèges. Une circonstance propice à la conversion ou reconversion.
Sibilla Aleramo :
Encore une preuve que D. est Delaporte c’est le même. En plus du même très lourd comique de répétition que les deux pratiquent assidument, ils ont en commun un même manque d’intérêt pour la musique, qui se traduit par des jugements délirants « symétriques »:
Non c’est de la merda, de la vraie. Je suis très sincère.
D dit: 14 août 2019 à 0 h 20 min
j’aime Shostakovitch, énormément. C’est un grand compositeur, de symphonies et de musique de chambre. Quand je n’écoute plus cette musique, elle me manque. J’en ai besoin. Je peux me passer de Bach, de Mozart, de Boulez… pas de Shostakovitch. Je peux me passer de Proust, d’eau, de vin, d’Ulrike Meinhof, de manger, de dormir, etc., pas de Shostakovitch.
Delaporte dit: 14 août 2019 à 2 h 00 min
Si Chosta a effectivement fait dans le lourd, il n’est pas bien malin de caricaturer une oeuvre variée et contrastée. La Valse No.2 du Jazz album popularisée par Stanley Kubrick dans Eyes Wide Shut est d’une facture légère & limpide.
Son intérêt pour les musiques juives donne une riche coloration à des oeuvres comme le concerto pour violoncelle Op.107 et le Concerto pour violon Op.77 dédié à David Oistrakh, qu’il est inutile de présenter.
Pablo, le peu que j’en connais ne me transporte pas non plus. Je me passe difficilement de JSB mais je ne fournis meme plus au plaisir d’écouter , si rarement que c’est un crime envers cet art.
Bloom, je vous admire mais me vient cette pensée , vous êtes un couteau suisse affolant.
Les 3000 € elle les ne les gaspille pas !
Delaporte dit: 14 août 2019 à 7 h 21 min
20ème fois qu’il nous parle des « 3000 € » – et ce n’est qu’un début (sur Ulrike Meinhof il doit être à la 400ème ou 500ème fois).
À ce stade il ne s’agit plus plus de comique de répétition, mais du diagnostic d’un alzheimer.
Du tout, c’est soit de l’humour( reste à identifier sa nationalité, ses origines, vérifier son permis de séjour) soit de la perversion ( il éprouverait un certain plaisir à nous faire suer avec ses c….ies).
« La plupart de mes oeuvres sont des monuments funéraires. Trop de gens, chez nous, ont péri on ne sait où. Et nul ne sait où ils sont enterrés. Même leurs proches ne le savent pas. Où peut-on leur ériger un monument ? Seule la musique peut le faire. Je leur dédie donc toute ma musique ».
(Chostakovich)
Shostakovich – Symphony No.5 – Fourth Movement (Finale)
The State Symphony Orchestra of The USSR Conductor: Evgeny Svetlanov
https://www.youtube.com/watch?v=xU9_uAb7pZs
Les pressés peuvent écouter la fin, à partir de 7min.
Il faut s’imaginer écoutant cela en direct. Je me rappelle comme si c’était hier la première fois que j’ai écouté à la Pleyel cette symphonie, il y a plus de 30 ans, avec l’orchestre de Paris dirigé par un jeune et alors inconnu Semyon Bychkov, dans son premier concert à Paris, qui a voulu montrer de quoi il était capable. Et il a fait cela avec une rage et une violence inouïes (celles du compositeur, qui avec cette symphonie il s’est joué la vie, tellement on lui avait reproché la 4eme et l’époque était dangereuse).
Shostakovich – Symphony No.5 – Fourth Movement (Finale) – Semyon Bychkov
https://www.youtube.com/watch?v=_ruy9RUh1F0
« En pleine période des purges staliniennes, quand l’angoisse collective était à son apogée, la tension émotionnelle de la symphonie fut perçue par l’auditoire avec une acuité exceptionnelle. »
« Le pathos de la souffrance est par endroits poussé jusqu’au cri naturaliste et au hurlement. Dans certains épisodes, la musique est capable de provoquer presque une douleur physique. »
@MC 22 H 35
Vous évoquez avec justesse la responsabilité de Lheureux dans la descente aux enfers d’ Emma
Effectivement son suicide n’est pas le suicide d’une mélancolique qui ne peut plus supporter de vivre, mais ce qui lui apparaît comme le seul moyen de de sortir d’une situation inextricable, qui l’a mise à la merci de l’usurier
N’empêche que le fait qu’elle soit tombée dans ses griffes est la conséquence de son « bovarysme »
Pour revenir à Lheureux une’ remarque à son propos que j’avais déjà faite sur la RDL :
Lheureux est-il juif ?
En tout cas il a à cœur d’affirmer haut et fort à Emma qu’il ne l’est pas
Avec cette seule mention « nous ne sommes pas des juifs» il entend signifier à Emma que son comportement à son égard n’est pas celui d’un suceur de sang mais celui d’un commerçant honnête et compatissant
Et on retrouve ici le Flaubert pourfendeur des idées reçues :
En effet l’efficacité de l’argument présuppose qu’on soit dans un monde ou la cupidité doublée de cruauté et d’inhumanité soit perçues comme des comportements exclusivement juifs dont le reste de l’humanité serait exempt.
Une idée reçue qui a la vie dure ! Aujourd’hui on dit stigmatisation
Et, à supposer que Lheureux soit juif, il y a quelque chose de terrible dans sa protestation : cela signifie qu’il vit dans un monde où un juif pour faire comprendre qu’il est honnête doit cacher ce qu’il est.
Flaubert a-t-il voulu aussi dire cela ?
Déjà fait, « Le goût du jeu », et alii, pas par moi, qui l’avait pourtant proposé…
https://www.mercuredefrance.fr/Catalogue/le-petit-mercure/le-gout-du-jeu
Qui l’avais, moi est un autre !
Pauvre Pablo75, éternellement jaloux de l’invitation que m’a faite Chantal, laquelle n’a pas 3000€ nets mais a le nez assez fin pour ne pas inviter le putride ibère. Pablo75 doit être gros, affalé qu’il est sur son canapé, à justifier de son bon goût en nous bombardant de textes ineptes. Mais nous, de ses goûts et de ses textes épais, comme lui, on s’en fout.
Merci Pablo pour l’ensemble de vos commentaires et liens sur Chostakovitch.
Le dernier à 9h30 m’a particulièrement émue.
Avez-vous lu « le fracas du temps » de Julian Barnes ? Je vous le conseille vraiment.
@DHH
Le hasard m’a permis d’écouter un portrait-mémoire de Claude Chabrol construit à partir des témoignages des acteurs qui ont interprété des rôles dans ses films, sous sa direction. Surprise quand Isabelle Huppert évoquant ses directives dans le Tournage d' »Emma Bovary » se souvient d’un de ses commentaires : « Emma Bovary ne souffre pas d’un complexe d’infériorité mais l’inverse : d’un complexe de supériorité. » Elle dit que cela a transformé l’image qu’elle avait de ce personnage (une éternelle victime).
Je me suis souvenue alors de votre long et passionnant commentaire.
Il me semble que cette facette possible de son caractère m’a empêché de suivre pleinement votre démonstration.
Chabrol est surprenant. Une culture littéraire impressionnante (cela est sensible dans l’entretien où il dissèque le roman avec de Biasi).
A 22 h 35 min M.Court vous adresse un message : « DHH, il y a certes Homais, mais aussi Lheureux dement responsable de la Tragédie. »
J-B. Lheureux ? (un peu Gobseck dans « La Comédie humaine » de Balzac), ce marchand de « nouveautés », d’étoffes, spécialisé dans la mode à Yonville et surtout usurier sournois qui apparaît dans la deuxième partie du roman. Emma achète à crédit tous ces vêtements et colifichets au point qu’elle ne peut plus rembourser Lheureux. Mais, est-ce vraiment à cause de cet endettement qu’elle se donne la mort ? Certes, il a déclenché une situation d’endettement irréversible mais pourquoi Emma était-elle tentée par ces frivolités ? pourquoi cette folie dépensière. Emma achète aussi ses amants (Rodolphe, Léon…) par des cadeaux dans l’espoir de les retenir. Elle semble à travers ses dépenses vouloir être comme les héroïnes de ses romans de jeunesse : comblée de cadeaux, de largesses et pouvoir combler… quoi ? Elle s’offre, devenant virtuellement ce donateur dont elle rêve, un monde de luxe (celui de Paris qu’elle fantasme). Elle achète un bonheur factice. Son rapport à l’argent, à ces dépenses, semble encore une fois, être lié à ses lectures romanesques. Une logique d’accumulation pour combler un manque (je pense à Charles Foster Kane dans « Citizen Kane » d’O.Welles). Elle qui attendait tant de l’amour, perd ses illusions. Amour conjugal ? adultère ? amour sensuel ? Amour mystique ? Rien ne lui en reste et Flaubert ironise. C’est pour cette raison, me semble-t-il qu’elle est prête à mourir. Les années se sont engouffrées et elle s’ennuie, solitaire, vide, devenant indifférente au réel et aux êtres qui l’entourent. « Elle aurait voulu vivre dans quelque vieux manoir, comme ces châtelaines au long corsage »… Emma s’est identifiée aux héroïnes de ses romans à l’eau de rose. La vie réelle n’aurait pu la satisfaire. Emma, toujours en attente d’un évènement qui n’arriva jamais.
Emma… aima ?
Avec tous ces échanges, j’ai complètement oublié le billet de Passou mais pas les photos. La première est d’une rare beauté. Qui est cette femme ?
« Deux semaines à l’étroit, à manger des aliments lyophilisés avec un seau pour toilettes… La croisière
Delaporte à 7h16.
C’est extrêmement formateur.
Il y a des toilettes sur un bateau.
Sinon, on se met à l’avant sous le foc et sur le bastingage, par mer calme. Pour les filles, c + difficile que pour les garçons. Et quand on porte le ciré, cela devient compliqué.
Quelle grande chance pour Greta…
Il y a un grand regard qui change sur les handicapés depuis un moment.
Avant hier, ai assisté à un concours d’enfants déguisés et le second prix a été gagné par une petite fille au chromosome défaillant. Son costume était celui d’une boxeuse avec deux gros gants roses et son titre était Queen of boxing.
Les temps changent et j’aime cela.
De plus en plus d’immeubles adaptés pour les fauteuils roulants. Hier, dans le train, un employé de la gare dévoué à mettre un gros plancher en fer pour la descente et la remontée dans deux trains différents d’une personne en fauteuil roulant .
Avez-vous lu « le fracas du temps » de Julian Barnes ?
Lavande dit: 14 août 2019 à 9 h 49 min
Non, mais j’ai lu les « mémoires » de Chostakovich, sur lesquelles il se base, il paraît. Le livre s’intitule en français « Témoignage » (Albin Michel, 1980) et ce sont des propos du compositeur recueillis par Solomon Volkov, une espèce d’immense interview sur sa vie et son oeuvre – et l’époque terrifiante qu’il a vécu et la peur terrible qu’il a ressentie toute sa vie. Beaucoup de ses oeuvres ont été écrites en pensant qu’elles pouvaient lui coûter la vie ou la déportation au goulag.
« L’important n’était pas comment le public ressentirait votre œuvre, ni si elle plairait à la critique. Tout cela, en fin de compte, n’avait aucune importance. Une seule chose se révélait d’une importance vitale. Comment le Chef apprécierait votre œuvre. Je souligne : une importance vitale. Car c’était une question de vie ou de mort, au sens propre du terme. »
« Déjà à cette époque-là, pour raconter une histoire drôle, il fallait emmener son invité dans la salle de bains. On faisait couler tous les robinets, et on racontait l’histoire, couvert par le bruit de l’eau, en parlant le plus bas possible. Il fallait même rire silencieusement, la main sur la bouche. »
« La jalousie de Staline envers la gloire d’autrui peut paraitre démente. Mais elle était réelle. Et cette jalousie avait des répercussions fatales sur la vie et l’activité d’une multitudes de gens. Parfois il suffisait d’un rien pour mettre Staline hors de lui. Un mot imprudent. Un homme qui parlait trop, ou qui était aux yeux de Staline, trop cultivé. (…). Un homme qui était en train de faire un rapport à Staline pouvait soudain lire dans ses yeux: « Trop habile ». A partir de ce moment, il était condamné. »
« Le 28 janvier 1936, nous allâmes à la gare acheter le dernier numéro de la Pravda. Je l’ouvris, et j’y vis l’article « Un galimatias musicale ». Cette journée est restée à jamais gravée dans ma mémoire. Cet article, en troisième page de la Pravda, modifia toute ma vie. Il était publié sans signature, comme un éditorial, ce qui voulait dire qu’il reflétait l’opinion du Parti. Mais en réalité, il reflétait l’opinion de Staline. Et c’était beaucoup plus grave. Que signifient ces mystérieuses « sonorités symphoniques » ? Il est évident que c’est là une expression personnelle de notre Chef et Maître. Le sous-titres « Galimatias musical » appartient aussi à Staline. Apparemment, le mot « galimatias » lui tournait dans la tête. C’est une chose qui arrive souvent aux malades mentaux. Il fourrait ce mot partout. Il y avait une phrase dans cet article disant que tout cela « pouvait mal se terminer ». Et tous attendait précisément le moment où cela allait mal se terminer. A présent, tous savaient parfaitement qu’on allait m’anéantir. Et l’attente de cet événement notable – notable pour moi, tout au moins – ne devait plus jamais me quitter. »
C’est en sachant cela qu’il faut écouter Chostakovich.
Et si on veut savoir ce qu’a été le communisme russe, il faut lire ce livre aussi. C’est un livre qu’on n’oublie pas.
(Solomon Volkov a fait un autre livre passionnant: ses « Conversation avec Joseph Brodsky ». Editions du Rocher, 2003)
« Réalisme, réalisme de la vie vécue, chers messieurs. », FD, Carnets des Frères Karamazov.
Il est évident que l’a-héroïne a lu tous les feuilletons sentimentaux et pris au sérieux les plus stupides des idées reçues.
gestions des ressources et des hommes.
Delaporte
Un poil de malthusianisme peut-être pour ce cher Delaporte ?
Dans les contrées lointaines ?
Erreur c’était Bérénice.
Mais comme dirait l’autre !
Brahms, op. 56a :
Pado, pour la gestion des hommes, l’expression est maladroite. Je pensais à notre démographie galopante envers quoi rien n’est organisé, conseillé, mis en place puisqu’elle sert aussi la croissance économique , cette dernière restant un choix sacré.
Il y a 4 musiciens dont je peux difficilement me passer : Beethoven, Schubert, Bach et Ravel (pas pour le Boléro qui est pour moi une oeuvre mineure et relativement vulgaire que l’on peut apparenter par certains aspects à l’oeuvre de Chostakovitch).
Enfin Chopin à écrit quelques pièces aussi déroutantes que sublimes. Ainsi que Schuman et Debussy. Je les appelle les 3 étranges.
J’apprécie aussi la musique italienne du xxviiième siècle et les subtilités harmoniques envoûtantes de D. Scarlatti.
Ce qui me dérange le plus chez Bach est son protestantisme. Mais je suis arrivé à en faire abstraction. Je le filtre.
D. parlant de musique est aussi crédible que Macron parlant du peuple.
Lieux à revisiter, 22 Ile de Salagnon :
D. dit: 14 août 2019 à 10 h 44 min
Avec quoi tu filtres Bach? Avec une passoire, un chinois, une chaussette?
Pablo75 dit: 14 août 2019 à 10 h 56 min
D. parlant de musique est aussi crédible que Macron parlant du peuple.
Ouf, il revit.
Je filtre intellectuellement, Pablo.
C’est assez facile chez les gros QI.
« Il y a 4 musiciens dont je peux difficilement me passer : Beethoven, Schubert, Bach et Ravel »
Et pas Mozart, D. ?
ressent-on en français le prénom « emma » comme un diminutif d' »emmanuelle »?
« Avec quoi tu filtres Bach ? »
En le passant à l’eau bénite, Pablo75 ?
De toutes façon tu n’es pas protestant, Pablo ?
Tu appartiens comme moi à l’Eglise, tu n’es pas un shismatique excommunié ? À ce que je sache.
11h13 les gros quoi ?
Non, et alii. Emmanuelle, aujourd’hui est trop connoté !
Il y a, Jazzi, de très belles choses chez Mozart. J’aime notamment son Requiem. Et beaucoup d’autres choses.
J’aurais peut-être dû le citer parmi mes musiciens préférés en effet.
Non, et alii. Emmanuelle, aujourd’hui est trop connoté !
ça n’empêche;le refoulé peut agir!
Mais surement devez vous, D, cette rigueur qui vous plait tant à ce courant religieux qui de loin est plus exigeant , tout est droit, géométrique, aucun angle arrondi , aucune concession ou facilité et pourtant cela ne vous ecorche pas l’oreille.
« L’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) a publié ce mardi 13 août sa liste annuelle des prénoms les plus populaires de 2018. Du côté des prénoms féminins, c’est, comme l’année dernière, Emma qui truste la première place. Suivent ensuite respectivement Jade et Louise. Chez les garçons, c’est Gabriel qui occupe la première place suivi par Raphaël. On note un changement à la troisième place avec Léo qui fait son entrée sur le podium. »
Emma, deux ans de suite ! Mais pourquoi, probablement pas à cause d’Emma Bovary ?
Emma est nom d’origine germanique, attesté depuis le VIIe siècle.
Il y a néanmoins quelque chose qui m’a toujours dérangé dans la quasi-totalité de l’oeuvre de Mozart. C’est très ténu, cela, ressemble à un soupçon d’imbecilité heureuse outrancière autisatisfaite qui colore ses oeuvres en donnant de la légèreté à ce qui est censé être profond et de la mélancolie dans ce qui ne devrait pas en contenir. Je ne sais pas si je me fais bien comprendre. Là aussi, j’arrive à filtrer, à dépasser cette imperfection mozartienne.
« Et ma télé est allumée, Emma t’es là
Et dire que ma journée est à peine entamée
Emma tu m’as déjà scotché au canapé
Emma t’es vraiment 10 fois plus belle que Tara
Emma comment fais-tu pour être aussi sûre de toi
Tes coups de pied m’ont quelque peu emasculé
Emma je t’en prie rend moi ma virilité
Emma t’es vraiment 100 fois plus belle que Tara
Emma t’es belle et ma copine elle t’aime pas
Emma t’es bonne et ma pile va bientôt claquer
Emma t’es froide comme le carrelage de mes W-see »
Les gros quoi les gros quoi, les gros QI.
renato ,sur internet où les gens regardent:
Emma est un prénom féminin d’origine hébraïque et germanique, dont la tendance actuelle est en hausse. Le prénom Emma est un prénom de style médieval. Le signe astrologique qui lui est associé est Scorpion.
Je filtre intellectuellement, Pablo. C’est assez facile chez les gros QI.
D. dit: 14 août 2019 à 11 h 13 min
Je crois que le I est de trop.
« Le signe astrologique qui lui est associé est Scorpion. »
Comme le scorpion, Emma Bovary s’est auto détruite par la queue !
De toutes façon tu n’es pas protestant, Pablo ?
D. dit: 14 août 2019 à 11 h 15 min
Si, je proteste tout le temps.
ce serait encore une idée reçue que le scorpion se suicide
Delaporte, ôtez-moi d’un doute,
c’est bien sur le bateau du fils de Caroline (il n’y en a qu’une) qu’elle va embarquer la jeune Greta ?
Il a coûté combien ce bateau ?
En CO2 bien sûr ?
et alii, la mère de ma dernière fille s’appelle Emma et elle est Danoise et argumente ainsi : féminin Emma, Imma, Ima ; masculin Immo et Emmo.
L’étymologie n’est pas certaine, mais généralement considérée comme une modification phonétique d’autres noms germaniques commençant par le radical irmin ou ermen qui valent grand, puissant ou entier, universel, mais il peut aussi être théophorique et rappeler un autre nom du dieu Odin = Irmin.
Il y a néanmoins quelque chose qui m’a toujours dérangé dans la quasi-totalité de l’oeuvre de Mozart. C’est très ténu, cela ressemble à un soupçon d’imbecilité heureuse outrancière autisatisfaite qui colore ses oeuvres en donnant de la légèreté à ce qui est censé être profond et de la mélancolie dans ce qui ne devrait pas en contenir.
D. dit: 14 août 2019 à 11 h 30 min
Je crois que tu connais l’oeuvre de Mozart aussi bien que moi l’histoire du rap.
Mozart: Maurerische Trauermusik, K.477
London Symphony Orchestra · István Kertész
https://www.youtube.com/watch?v=eX9V768gCso
Pour tout savoir sur le scorpion !
https://www.amazon.fr/scorpion-languedocien-Jean-Henri-Fabre/dp/2913589235
« la mère de ma dernière fille s’appelle Emma et elle est Danoise »
Ce n’est donc pas votre dernière compagne dont vous nous avez dit qu’elle était asiatique, renato ? Quel cosmopolite vous faites !
Mon cher D., que prendrez-vous pour votre 4 heures? Faites-nous rêver.
quelle élégance, Didon.
On n’imagine quand même guère Charbovary dire à l’encan: la mère de ma fille Berthe a un prénom de danish girl, lol ( 3 fois)
selon le spécialiste français des prénoms, 14%
ont eu la mention très bien au bac
excuses 14% de emma
« la mère de ma dernière fille s’appelle Emma et elle est Danoise »
Ce n’est donc pas votre dernière compagne dont vous nous avez dit qu’elle était asiatique, renato ? Quel cosmopolite vous faites !
Lui au moins, on le croit lorsqu’il prétend avoir plusieurs gosses de femmes différentes. Parce que l’autre mythoux…
lr spécialiste français ,connu du monde:
selon les travaux du sociologue Baptiste Coulmont, qui permettent de retrouver le taux d’accès associé à 335 prénoms.
Et si vous appelez votre fille “Emma” aujourd’hui, elle n’obtiendra pas, dans 18 ans, une mention TB avec des chances égales aux Emma qui avaient 18 ans en 2011.
La relation est indirecte : c’est parce que les prénoms sont donnés en proportion différentes suivant le milieu social des parents. Les ouvriers et employés, depuis une bonne trentaine d’année, ont tendance à préférer des prénoms “anglo-saxons”. Alison, Jennifer, Dorian, Cindy, Jordan, Kevin… se retrouvent donc à gauche du graphique, ayant reçus, en 2011, très peu de mentions TB. On trouve aussi, à gauche, des prénoms qui sont, lors de la naissance de ces enfants, sur le déclin : Loïc, Rémy, Mélodie, Elodie, Amandine, Matthieu… qui ont alors déjà été abandonnés par les cadres et professions intermédiaires.
http://coulmont.com/blog/2011/07/18/prenoms-et-mentions-au-bac/
. Flaubert consacre deux pages au choix du prénom qu’Emma veut donner …
« 14% d’Emma ont eu la mention très bien au bac »
Celles-là on peut supposer qu’elles descendent en droite ligne de Flaubert et de Madame Bovary !
« Il a coûté combien ce bateau ? »
A Greta, zéro euro. C’est la fille avisée et économe, qui s’invite sur un bateau grâce à son succès humain. Elle est militante et méritante ! Et si gentille ! Ce n’est pas elle qui va vous filer un rancart poisseux sur une plage des Caraïbes néerlandaises à 3000 € !
« Lui au moins, on le croit »
Oui, Ed, Et renato, qui semble avoir les moyens et n’est pas dénué de principes, n’a jamais dû manquer de verser ses pensions alimentaires !
« Celles-là on peut supposer qu’elles descendent en droite ligne de Flaubert et de Madame Bovary ! »
L’occurence des Berthe est quasi nulle.
Age moyen: 83 ans.
« qui s’invite sur un bateau grâce à son succès humain. »
Mais est-ce qu’elle couche, Delaporte ?
Vous en connaissez d’autres d’Emma, à part Emma Thompson ?
« Les ouvriers et employés, depuis une bonne trentaine d’annéeS, ont tendance à préférer des prénoms “anglo-saxons”. Alison, Jennifer, Dorian, Cindy, Jordan, Kevin… »
Les ravages collatéraux des séries TV !
rose, un jeune trisomique vient de rejoindre l’équipe de « Plus belle la vie »…
http://www.leparisien.fr/culture-loisirs/tv/plus-belle-la-vie-un-acteur-atteint-de-trisomie-rejoint-la-serie-13-08-2019-8133210.php
« Mais est-ce qu’elle couche, Delaporte ? »
En tout cas, elle n’exige pas la plage de sable fin des Caraïbes néerlandaises pour savourer chaque seconde. C’est encore un bébé ! L’exemple de dépravation donné par certaines ne l’a pas encore atteinte. Son idéal dans la vie n’est pas d’essorer financièrement et sexuellement les mâles. Ce n’est pas une mante religieuse, du moins pas encore. Elle ne sait pas encore que des Chantal existe. Elle croit à son idéal : ne le lui brisons pas !
« Elle croit à son idéal »
Elle pourrait tourner dans « Plus belle la vie », Delaporte !
Vous faites erreur, Jacques. Si vous voulez tenir des fiches, il faudra le faire avec rigueur : la chronologie à son importance. Surtout pour un, qui comme vous, voudrait faire du commérage.
Pour mon 4 heures je prendrai une omelette 6 oeufs aux girolles, Cher Delaporte.
Puis une soupe à 20 heures, 1 carré de chocolat et au dodo.
Berthe, fille d’Emma: «Mademoiselle Bovary», deux fois!
Étrange coïncidence: ils sont deux écrivains à avoir, en même temps, donné une suite au roman de Flaubert qui vient d’être «chabrolisé» au cinéma. Leurs livres («récit» pour Raymond Jean, «roman» pour Maxime Benoît-Jeannin) s’intitulent tous deux «Mademoiselle Bovary» et commencent donc là où se terminait «Madame Bovary». Ils citent d’ailleurs, l’un en début de texte, l’autre en épigraphe,
https://www.lesoir.be/art/berthe-fille-d-emma-mademoiselle-bovary-deux-fois_t-19910522-Z03ZJ9.html
On a failli passer auprès d’une catastrophe !
« Dans un des scénarios dressés par Flaubert au retour du voyage en Orient, on relève le nom de Mme Bovary Marie ; Flaubert note encore : Maria, Marianne ou Mariette, mais à la fin de ce scénario apparaît le prénom d’Emma ! »
Cette nuit je me couche tôt, Cher Delaporte, parce que j’ai une longue soirée astrale prévue.
On m’y attend. En avez-vous déjà fait ? C’est très grisant.
croisset:lettre à Berthe
c’est que ce livre est une biographie plutôt qu’une péripétie développée. Le drame y a peu de part et, si cet élément dramatique est bien noyé dans le ton général du livre, peut-être ne s’apercevra-t-on pas de ce manque d’harmonie entre les différentes phases, quant à leur développement. Et puis, il me semble que la vie en elle-même est un peu ça. Bovary, (dans une certaine mesure, dans la mesure bourgeoise, autant que je l’ai pu, afin que ce fût plus général et humain) sera sous ce rapport, la somme de ma science psychologique et n’aura de valeur originale que par ce côté. En aura-t-il ? Dieu le veuille ! Madame Bovary est une pure invention. Tous les personnages de ce livre sont complètement imaginés et Yonville-l’Abbaye lui-même est un pays qui n’existe pas, ainsi que la Rieulle, etc. Ce qui n’empêche pas qu’ici, en Normandie, on ait voulu découvrir dans mon roman une foule d’allusions. Si j’en avais fait, mes portraits seraient moins ressemblants, parce que j’aurais eu en vue des personnalités et que j’ai voulu, au contraire, reproduire des types. J’ai inventé une héroïne plus humaine, une femme comme on en voit davantage. Ma pauvre Bovary, sans doute, souffre et pleure dans vingt villages de France à la fois, à cette heure même. La Bovary, qui aura été pour moi un exercice excellent, me sera peut-être funeste ensuite comme réaction, car j’en aurai pris (ceci est faible et imbécile) un dégoût extrême des sujets à lieu commun. On ne m’y reprendra plus, à écrire des choses bourgeoises. La fétidité du fonds me fait mal au cœur. Les choses les plus vulgaires sont, par cela même, atroces à dire… Un homme aimera sa lingère, et il saura qu’elle est bête qu’il n’en jouira pas moins. Mais si une femme aime un goujat, c’est un génie méconnu, une âme d’élite, etc., si bien que, par cette disposition naturelle à loucher, elle ne voit pas le vrai quand il se rencontre, ni la beauté là où elle se trouve. Cette infériorité, (qui est au point de vue de l’amour en soi une supériorité) est la cause des déceptions dont elles se plaignent tant ! Demander des oranges aux pommiers leur est une maladie commune.
http://charbovari.unblog.fr/category/2-gustave-flaubert-a-berthe-delamare/
« j’ai une longue soirée astrale prévue »
Avec ou sans pollution nocturne, D. ?
le monde rural:
a littérature écrite a souvent la nostalgie de l’oralité perdue. C’est, par exemple, l’oralité lointaine des mondes exotiques, bientôt transformée en motif littéraire :
La lettre et le panier. Ethnocritique de Flaubert
Jean-Marie Privat
https://www.cairn.info/revue-ethnologie-francaise-2014-4-page-651.htm
« un dégoût extrême des sujets à lieu commun »
Cette obsession des lieux communs chez Flaubert trouve-t-elle une explication psychanalytique, et alii ?
Le plus drôle, c’est que Flaubert a fait de Madame Bovary, sinon un lieu un nom commun !
Eh bien Jazzi tu ne vas peut-être pas me croire, mais lors de ma dernière sortie il y a quelques jours une succube multiforme m’est tombée dessus.
Je l’ai repoussée juste à temps. Un signe de croix suffit. Ce sont généralement de vieilles sorcières défuntes qui traînent et vous arrivent dessus ou dessous ni vu ni connu en prenant l’apparence d’une superbe jeune fille. Leur but est de récolter votre semence pour fabriquer avec des élixirs abominables qui serviront à des choses encore plus abominables.
» Elle est bleue comme une orange. » Delaporte.
Bovarysme par l’image?
( Eluard lu tard)
« le bovarysme. Ce substantif, instauré par le philosophe français Jules de Gaultier, est défini comme suit: «faculté départie à l’homme de se concevoir autre qu’il n’est décrit». Il symbolise également cet irrépressible besoin d’éluder le vrai en peinturlurant le faux. Le but étant de mieux épouser le destin, la fatalité, la finitude de l’existence et de ses composantes. Rien d’étonnant à ce que tous les arts, du théâtre à la peinture en passant par la télévision (Desperate Housewives en tête), se soient inspirés de cet état d’esprit. Surtout le cinéma, qui a fait renaître à dix-sept reprises le labeur de Flaubert. »
« Leur but est de récolter votre semence pour fabriquer avec des élixirs abominables qui serviront à des choses encore plus abominables. »
Effroyable, D. ! Mets une gousse d’ail dans ton slip et une bouteille d’eau bénite à portée de main !
Déesse Phrygienne :
Déesse Phrygienne, la bonne adresse :
Saisir « Madame Bovary, réécritures et expansions » pour mesurer combien Emma est inspirante…
Elle m’angoissssssss
https://www.gq-magazine.co.uk/men-of-the-year/article/greta-thunberg-interview
DHH, désolé pour ce retard à vous répondre,, mais je ne suis pas toujours devant mon écran.
Oui la formule que vous citez est probablement à double sens, et ne date pas d’hier. Une variante en existe dans un manuscrit du Dix-Septième siècle ou une mystique contestée se plaint de la froideur de l’évêque de Léon, et s’entend répondre par son conseiller invisible: » ce n’est pas parmi les juifs qu’il vous met! » On se réconforte comme on peut…
Le film de Chabrol montrait un Lheureux assez perfide, profitant de la bonne poire.Je suis peut-être trop resté sur cette impression, mais il y a de ça.
Ce qu’on peut dire, c’est que les dettes d’Emma sont aussi une forme de son inadéquation au monde. On dépense pour accéder à un monde de rêve qui se révèle au bout du compte un monde décevant et sans issue . Il y a là une forme d’addiction qui me parait très moderne. Et l’on ne veut pas voir les signes comme l’Aveugle, présent entre autres à l’ultime moment, ou antérieurement dans Lucia de Lamermoor avec l’air de la folie, puisque Emma sort je crois avant. Mais le chjoix de l’oeuvre n’est pas neutre.
On a parlé de l’opposition Flaubert-Hugo.Rien n’est plus radical de ce point de vue que l’agonie christique de Jean Valjean, ouverte sur un ailleurs, avec celle d’Emma, qui tire son tragique de la fermeture de toutes ces portes hugoliennes, et de l’effet des vers de l’Aveugle:
« Souvent la chaleur d’un beau jour
fait rêver fillette à l’Amour ».
Voici, avec une ironie atroce , ramenée l’aventure à une vérité générale et comme intemporelle en meme temps qu’est soulignée l’immaturité de l’heroine. Je ne parle pas du statut du rêve romantique, lié à la passion, rabaissé ici à une pulsion générale. Flaubert règle aussi ses comptes avec le romantisme.
Bien à vous.
MC
MC
Aaron Copland :
Pour le branchu, Jacques Barozzi, voir le fil précédent!Mais on y parlait surtout de Madame.
D. dit: 14 août 2019 à 14 h 16 min
Dédé, c’est depuis qu’un lion vous a pissé dessus au Jardin des Plantes quand vous étiez gamin. Vous êtes Pierre Richard en fait.
à Achille (frère) le 1janvier 1857
Mon affaire est une affaire politique, parce qu’on veut à toute force exterminer la Revue de Paris, qui agace le pouvoir ; elle a déjà eu deux avertissements, et il est très habile de la supprimer à son troisième délit pour attentat à la religion ! car ce qu’on me reproche surtout, c’est une Extrême-Onction copiée dans le Rituel de Paris. Mais ces bons magistrats sont tellement ânes qu’ils ignorent complètement cette religion dont ils sont les défenseurs ; mon juge d’instruction, M. Treilhard, est un juif et c’est lui qui me poursuit ! Tout cela est d’un grotesque sublime.
Quant à lui, Treilhard, je te prie et au besoin te défends, cher frère, de rien lui écrire, tu me compromettrais ; tiens-toi pour averti.
J’ai été jusqu’à présent très beau, ne nous dégradons pas.
Qu’est-ce que c’est que cette histoire de Lion, Ed ? Je n’ai jamais mis les pieds au Jardin des plantes, sauf celui de Monaco que j’ai visité en présence de la famille princière mais il y a bien longtemps.
Une omelette aux Girolles, mon cher D. quelle classe. Quand je pense qu’un certain, sur ce site, dont le nom commence par Pab et finit par lo75, prétend vous apprendre la vie…
Et merci de ne pas m’appeler Dédé mais Doudou qui est mon vrai diminutif. Mon deuxième prénom est en effet Mamadou (je suis né au Mali pendant que mon père y était en expédition exploratoire – ma mère faisait du bridge à Bamako en m’attendant). C’est là que j’ai approché les lions, pas à Paris, en effet le jour-même de mes deux ans, une lionne m’a enlevé et m’a nourri à la mamelle pendant 6 mois avant de me faire goûter à la viande crue de zèbres. J’ai quelques souvenir de cette époque.
Une soirée astrale? Voyons mon cher D., en tant que grand catholique, je suis en communication directe avec les cieux et je n’ignore rien de chaque conjonction, heureuse ou funeste. C’est aux astres que je dois le présage d’une soirée catastrophique soldée par une facture de 3000€ nets, et c’est pourquoi j’ai éconduit gentiment la belle Chantal.
@Jazzi dit: 14 août 2019 à 13 h 18 min
« Vous en connaissez d’autres d’Emma, à part Emma Thompson ? »
Chapeau melon et bottes de cuir et ce fantasme masculin qu’est Emma Peel (Diana Rigg), l’héroïne de cette série culte télévisée de Sydney Newman mêlant espionnage, science-fiction et action. ( combative et « froide » comme dans la chanson de ce groupe rock.)
Le mythique John Steed, flegmatique, citant volontiers Shakespeare ou Oscar Wilde (Patrick Macnee) est son partenaire, agent secret amateur affrontant d’horrrrribles criminels.
A propos de Flaubert, Jazzi, connais-tu cette remarque de Baudelaire à propos de Madame Bovary ?
Flaubert, se dépouillant, « autant que possible », de son sexe, s’est fait femme et que « ce bizarre androgyne a gardé toutes les séductions d’une âme virile dans un charmant corps féminin. » (Préface de Thierry Laget – Gallimard, Pléiade, 1976. t.II, p.81)
0 UNE FEMME
Je suis né à l’hôpital (de Rouen – dont mon père était le chirurgien en chef ; il a laissé un nom illustre dans son art) et j’ai grandi au milieu de toutes les misères humaines – dont un mur me séparait. Tout enfant, j’ai joué dans un amphithéâtre. Voilà pourquoi, peut-être, j’ai les allures à la fois funèbres et cyniques. Je n’aime point la vie et je n’ai point peur de la mort. L’hypothèse du néant absolu n’a même rien qui me terrifie. Je suis prêt à me jeter dans le grand trou noir avec placidité.
Et cependant, ce qui m’attire par-dessus tout, c’est la religion. Je veux dire toutes les religions, pas plus l’une que l’autre. Chaque dogme en particulier m’est répulsif, mais je considère le sentiment qui les a inventés comme le plus naturel et le plus poétique de l’humanité. Je n’aime point les philosophes qui n’ont vu là que jonglerie et sottise. J’y découvre, moi, nécessité et instinct ; aussi je respecte le nègre baisant son fétiche autant que le catholique aux pieds du Sacré-Coeur.
Continuons les confidences : je n’ai de sympathie pour aucun parti politique ou pour mieux dire je les exècre tous, parce qu’ils me semblent également bornés, faux, puérils, s’attaquant à l’éphémère, sans vues d’ensemble et ne s’élevant jamais au-dessus de l’utile. J’ai en haine tout despotisme. Je suis un libéral enragé. C’est pourquoi le socialisme me semble une horreur pédantesque qui sera la mort de tout art et de toute moralité. J’ai assisté, en spectateur, à presque toutes les émeutes de mon temps.
Vous voyez bien que je suis plus vieux que vous – par l’âme – et que malgré vos vingt ans de plus, vous êtes ma cadette.
Mais il m’est resté de ce que j’ai vu – senti – et lu, une inextinguible soif de vérité. Goethe s’écriait en mourant : «De la lumière ! de la lumière !» Oh ! oui, de la lumière ! dût-elle nous brûler jusqu’aux entrailles. C’est une grande volupté que d’apprendre, que de s’assimiler le Vrai par l’intermédiaire du Beau. L’état idéal résultant de cette joie me semble une espèce de sainteté, qui est peut-être plus haute que l’autre, parce qu’elle est plus désintéressée.
J’arrive à vous – et à l’étrange obsession sur laquelle vous me consultez. Voici ce que j’ai pensé : il faut tâcher d’être plus catholique ou plus philosophe. Vous avez trop de lecture pour croire sincèrement. Ne vous récriez point ! vous voudriez bien croire. Voilà tout. La maigre pitance que l’on sert aux autres ne peut vous rassasier, vous qui avez bu à des coupes trop larges et trop savoureuses. Les prêtres ne vous ont pas répondu. Je le crois sans peine. La vie moderne les déborde, notre âme leur est un livre clos. Soyez donc franche avec vous-même. Faites un effort suprême, un effort qui vous sauvera. C’est tout l’un ou tout l’autre qu’il faut prendre. Au nom du Christ, ne restez pas dans le sacrilège par peur de l’irréligion ! Au nom de la philosophie, ne vous dégradez point au nom de cette lâcheté qu’on appelle l’habitude. Jetez tout à la mer, puisque le navire sombre.
C’est parce que vous avez vécu en dehors des conditions de la femme, que vous souffrez plus qu’une femme et pour elles toutes. L’imagination poétique s’en mêle et vous roulez dans les abîmes de douleur. Ah ! comme je vous aime pour tout cela !
Jetez-vous à corps perdu, ou plutôt à âme perdue, dans les lettres. Prenez un long travail et jurez-vous de l’accomplir. Lisez les maîtres profondément, non pour vous amuser, mais pour vous en pénétrer, et peu à peu vous sentirez tous les nuages qui sont en vous se dissoudre. Vous vous aimerez davantage, parce que vous contiendrez en votre esprit plus de choses.
Votre médecin a raison, il faut voyager, voir beaucoup de ciel et beaucoup de mer. La musique est une excellente chose, elle vous apaisera. Quant à Paris, vous pouvez en faire l’essai. Mais je doute que vous y trouviez la paix. C’est le pays le plus irritant du monde pour les honnêtes natures, et il faut avoir une fière constitution et bien robuste pour y vivre sans y devenir un crétin ou un filou.
Je vous remercie mille fois de votre aimable invitation ; mais d’ici à longtemps, je ne puis bouger.
T’es lourd dede roh.
Greta, malgré le soin qu’elle apporte à ce qu’elle fait, est critiquée. Quelqu’un a déclaré que si elle avait décidé de traversé l’Atlantique sur un tronc d’arbre, on l’aurait accusée de déforestation ! Voici un jugement plus mesuré (vous savez que j’aime la mesure !) :
_________________________
Demeure une question : Greta Thunberg pouvait-elle échapper à cette nouvelle polémique ? Nous avons posé la question à Hughes Bigo, navigateur et journaliste pour le magazine spécialisé Voiles et Voiliers. « Elle aurait pu être plus prudente sur les sponsors, c’est une petite erreur de communication. Elle aurait aussi pu choisir un navire de grande croisière, plus écologique à mon sens qu’un navire de course, mais elle réalisera tout même un trajet à zéro carbone. »
Il faut bien reconnaitre que ma mère-lionne -qui a fini au zoo de Bujumbura en 1972 suite à un partenariat être le Mali et le Burundi – et que je suis allé visiter de nombreuses fois- puait. Elle avait beau se lécher, elle puait, et particulièrement de la gueule et des fesses. Mais je m’y étais accoutumé.
Soirée astrale ou pas, pour moi ce sera une andouillette de Troyes avec des patates sautées. C’est le retour de la patate sautée dans ma vie. On trouve de belles patates nouvelles pour pas très cher en cette saison. L’autre jour, j’ai mangé des patates à l’eau avec mes merguez. C’était délicieux avec une noisette de beurre. La patate est un plat de roi, en été. La patate sautée aussi, avec un peu de gras. C’est jouissif, et plus économique qu’une promenade sur la plage.
. Il y a un sentiment ou plutôt une habitude dont vous me semblez manquer, à savoir l’amour de la contemplation. Prenez la vie, les passions et vous-même comme un sujet à exercices intellectuels. Vous vous révoltez contre l’injustice du monde, contre sa bassesse, sa tyrannie et toutes les turpitudes et fétidités de l’existence. Mais les connaissez-vous bien ? avez-vous tout étudié ? Êtes-vous Dieu ? Qui vous dit que votre jugement humain soit infaillible ? que votre sentiment ne vous abuse pas ? Comment pouvons-nous, avec nos sens bornés et notre intelligence finie, arriver à la connaissance absolue du vrai et du bien ? Saisirons-nous jamais l’absolu ? Il faut, si l’on veut vivre, renoncer à avoir une idée nette de quoi que ce soit. L’humanité est ainsi, il ne s’agit pas de la changer, mais de la connaître. Pensez moins à vous. Abandonnez l’espoir d’une solution. Elle est au sein du Père ; lui seul la possède et ne la communique pas. Mais il y a dans l’ardeur de l’étude des joies idéales faites pour les nobles âmes. Associez-vous par la pensée à vos frères d’il y a trois mille ans ; reprenez toutes leurs souffrances, tous leurs rêves, et vous sentirez s’élargir à la fois votre coeur et votre intelligence ; une sympathie profonde et démesurée enveloppera, comme un manteau, tous les fantômes et tous les êtres. Tâchez-donc de ne plus vivre en vous. Faites de grandes lectures. Prenez un plan d’études, qu’il soit rigoureux et suivi. Lisez de l’histoire, l’ancienne surtout. Astreignez-vous à un travail régulier et fatigant. La vie est une chose tellement hideuse que le seul moyen de la supporter, c’est de l’éviter. Et on l’évite en vivant dans l’Art, dans la recherche incessante du Vrai rendu par le Beau. Lisez les grands maîtres en tâchant de saisir leur procédé, de vous rapprocher de leur âme, et vous sortirez de cette étude avec des éblouissements qui vous rendront joyeuse. Vous serez comme Moïse en descendant du Sinaï. Il avait des rayons autour de la face, pour avoir contemplé Dieu.
Que parlez-vous de remords, de faute, d’appréhensions vagues et de confession ? Laissez tout cela, pauvre âme ! par amour de vous. Puisque vous vous sentez la conscience entièrement pure, vous pouvez vous poser devant l’éternel et dire : «Me voilà». Que craint-on quand on n’est pas coupable ? Et de quoi les hommes peuvent-ils être coupables ? insuffisants que nous sommes, pour le mal comme pour le bien ! Toutes vos douleurs viennent de l’excès de la pensée oisive. Elle était vorace et, n’ayant point de pâture extérieure, elle s’est rejetée sur elle-même et s’est dévorée jusqu’à la moelle. Il faut la refaire, l’engraisser et empêcher surtout qu’elle ne vagabonde. Je prends un exemple : vous vous préoccupez beaucoup des injustices de ce monde, de socialisme et de politique. Soit. Eh ! bien, lisez d’abord tous ceux qui ont eu les mêmes aspirations que vous. Fouillez les utopistes et les rêveurs secs. – Et puis, avant de vous permettre une opinion définitive, il vous faudra étudier une science assez nouvelle, dont on parle beaucoup et que l’on cultive peu, je veux dire l’économie politique. Vous serez tout étonnée de vous voir changer d’avis, de jour en jour, comme on change de chemise. N’importe, le scepticisme n’aura rien d’amer, car vous serez comme à la comédie de l’humanité et il vous semblera que l’histoire a passé sur le monde pour vous seule.
Les gens légers, bornés, les esprits présomptueux et enthousiastes veulent en toute chose une conclusion
Aucun grand génie n’a conclu et aucun grand livre ne conclut, parce que l’humanité elle-même est toujours en marche et qu’elle ne conclut pas. Homère ne conclut pas, ni Shakespeare, ni Goethe, ni la Bible elle-même.
Avec cette seule mention « nous ne sommes pas des juifs» il entend signifier à Emma que son comportement à son égard n’est pas celui d’un suceur de sang mais celui d’un commerçant honnête et compatissant
Et on retrouve ici le Flaubert pourfendeur des idées reçues :
En effet l’efficacité de l’argument présuppose qu’on soit dans un monde ou la cupidité doublée de cruauté et d’inhumanité soit perçues comme des comportements exclusivement juifs dont le reste de l’humanité serait exempt.
Une idée reçue qui a la vie dure ! Aujourd’hui on dit stigmatisation
Et, à supposer que Lheureux soit juif, il y a quelque chose de terrible dans sa protestation : cela signifie qu’il vit dans un monde où un juif pour faire comprendre qu’il est honnête doit cacher ce qu’il est.
Flaubert a-t-il voulu aussi dire cela ?
DHH à 9h39
Pour Flaubert je ne sais pas.
Pour la cupidité la cruauté et l’inhumanité c’est largement partagé. Sans être spécifique à qui que ce soit.
Pour les usuriers anciennement du Mont de Pieté je ne sais si une corporation particulière pratiquait ce métier, comme chez les bourreaux par exemple où c’était une charge de famille.
En ce qui concerne les juifs, les poncifs sont
durs à cuire effectivement.
Cela est-il basé sur une réalité ?
Moi, je considère les commerçants comme des voleurs, ceci de manière générale. Hermès, leur dieu, aux sandales ailées.
En ce qui concerne les juifs, sachant les conditions dans lesquelles ils ont dû fuir, les profits et dépouillements qui ont été faits sur leur dos, sans vergogne et par des gens sans
scrupule, pas seulement les oeuvres d’art mais aussi les bijoux, il est possible de comprendre un rapport particulier à l’argent de la part des juifs.
Maintenant, les choses sont elles communes et immuables ? Je ne crois ni l’un ni l’autre ? Je ne le crois pas.
«…à part Emma Thompson ? »
Emma Watson, Emma Stone, Emma Bonino, Emma Roberts,
Delaporte :
« En tant que grand catholique, je suis en communication directe avec les cieux ».
Voyons: fréquenteriez Sainte Anne, ces jours-ci?
« Oh le beau cas! »
(Greg, in Achille Talon, Oeuvres Completes)
PS
On se souviendra que ledit Achille est né dans l’Avenue Dumessie…
J’ai fait dans ma vie des promenades sur la plage, seul ou accompagnée. Une telle promenade avec une addition de 3000 € est absolument extravagant. Nul besoin d’aller aux Caraïbes néerlandaises, il y a de belles plages en France. A condition de ne pas se baigner, car l’eau est polluée. Cela peut être romantique, une promenade sur le sable fin, même en France. Et on peut faire l’amour à l’hôtel, si affinités.
MC dit: 14 août 2019 à 16 h 14 min
Delaporte :
« En tant que grand catholique, je suis en communication directe avec les cieux ».
Ce n’est pas moi Delaporte qui ai écrit cela, c’est cette pourriture antisémite de Delayoutre. Nuance !
Ed, hier soir dans le métro vers 19h j’ai vu une fille qui te ressemblait terriblement.
Je me suis dit : je vais l’aborder pour lui demander si elle est de Hambourg eh bien paf un message sono diffusé par la RATP m’a informé que je n’avais pas le droit d’aborder qui que ce fut du sexe féminin sans encourir de graves sanctions pénales. J’ai donc renoncé.
C’était toi ou pas ?
Delaporte, tu finiras avec ta main dans tous les cas alors laisse tomber tes histoires de Chantal, de plages de sable fin et tout le toin toin.
A ton avis dede? T’es co.n mais qu’est-ce que t’es drôle !!
« C’est le retour de la patate sautée dans ma vie »
Voilà un aveu bien fait pour émouvoir le cœur le plus endurci.
J’aime beaucoup les merguez aussi.
Pour revenir au sujet principal, à savoir les pommes de terre, je les trouve petites les nouvelles en ce moment. Est-ce dû au réchauffement climatique. Poila-Greta a sûrement la réponse. Je vais lui déposer un mail manuel écrit sur du papier-cul recyclé. Je vais y aller en velib.
D. Est ce que ED a laissé des photos d’elle sur son blog, je me souviens juste d’une jeune femme souriante qui consulte son telephone portable avec dans le fond un arbre de Noël et d’une autre photo où l’on ne distinguait pas bien les traits du visage, une jeune femme à pied et extérieur jour .
La littérature, d’ailleurs, n’est plus pour moi qu’un supplice […]. Cette métaphore, peut-être indécente, est uniquement pour te faire comprendre que je suis em… , voilà ! Écrire me semble de plus en plus impossible. Flaubert!
« Delaporte, tu finiras avec ta main dans tous les cas alors laisse tomber tes histoires de Chantal, de plages de sable fin et tout le toin toin. »
C’était une belle anecdote, qui en dit long sur les femmes et le bovarysme de certaines. Chantal est vraiment un record en la matière, et sans complexe. Je crois qu’on en a fait le tour, de cette histoire, mais nul ici ne l’oubliera. La promenade sur la plage à 3000 ! Cela va entrer dans les annales du bovarysme contemporain !
Pour ce qui est de la main, Ed, c’est une chose prodigieuse, qui sert à toutes sortes de choses. A écrire, Ed, et pas seulement à se procurer des satisfactions sexuelles mécaniques (la veuve poignet et ses cinq filles, que vous aussi vous devez bien connaître !)… On ne me reprochera pas de ne mettre pas servie de mes dix doigts pour relater ma romance avec Chantal, et cette promenade sur la plage de sable fin que finalement nous n’avons pas faite, en Caraïbe néerlandaise, le bout du monde !
Quant aux patates nouvelles, D, je vous signale que j’en trouve facilement des grosses, à un peu plus de 2 € le kilo. C’est moins cher que la nouvelle édition de Mme Bovary en poche. C’est aussi beaucoup moins cher qu’une promenade sur la plage façon Chantal. En ce moment, l’idéal ce sont les patates sautées (et non les Chantal sautées !) avec une belle et vaillante andouillette de Troyes.
la photo
ça alors : je croyais Cri Cri plus rebondie… et son zérudit Mister Short plus blond… comme quoi tout le monde peut se tromper
Bon allez. Silence-radio à présent en ce qui me concerne. J’ai besoin d’un temps de pause au milieu de ce tumulte.
Edmond de Goncourt, tout entier aux transes que lui causait, en ce moment, La Fille Élisa, parue le 21 mars 1877, et contre laquelle il craignait des poursuites, n’a point fait mention de ce dîner dans son journal. La République des Lettres en rendit compte par avance. En effet, elle imprime à la date du vendredi 13 avril 1877 :
« Dans un restaurant qui va devenir illustre, chez Trapp, aux environs de la gare Saint-Lazare, six jeunes et enthousiastes naturalistes qui, eux aussi, deviendront célèbres : MM. Paul Alexis, Henri Céard, Léon Hennique, J.-K. Huysmans, Octave Mirbeau et Guy de Valmont, traitent leurs maîtres : Gustave Flaubert, Edmond de Goncourt, Émile Zola. Un des convives nous a communiqué le menu : Potage purée « Bovary » ; truite saumonée à la « Fille Élisa » ; poularde truffée à la « Saint-Antoine » ; artichauts au « Cœur simple » ; parfait « naturaliste » ; vin de Coupeau ; liqueur de l’Assommoir. M. Gustave Flaubert, qui a d’autres disciples, remarque l’absence des anguilles à la Carthaginoise et des pigeons à la Salammbô ».
Il semble à peine nécessaire d’indiquer que les détails de ce menu valent uniquement par leur absolue fantaisie. Ils sont inexacts, comme la date du repas, d’ailleurs, car les convives se mirent à table, non le vendredi, mais le lundi 16 avril 1877.
Le bons lecteurs ne recule devant rien, les bonnes lectrices non plus :
https://blogfigures.blogspot.com/2013/06/ruth-orkin-comic-book-readers_19.html
« Le bons lecteurs ne recule devant rien, les bonnes lectrices non plus. »
Et s’abstiennent de faire des remarques désobligeantes pour deux fautes en une phrase.
asquer la transcription
À MARIE-SOPHIE LEROYER DE CHANTEPIE
[Paris, 30 mars 1857.]
lundi.
« Mademoiselle et cher Confrère,
Votre lettre est si honnête, si vraie et si intense ; elle m’a enfin tellement ému, que je ne puis me retenir d’y répondre immédiatement. Je vous remercie d’abord de m’avoir dit votre âge. Cela me met plus à l’aise. Nous causerons ensemble comme deux hommes. La confiance que vous me témoignez m’honore ; je ne crois pas en être indigne ; – mais ne me raillez point, ne m’appelez plus un savant ! moi que mon ignorance confond.
Et puis ne vous comparez pas à la Bovary. Vous n’y ressemblez guère ! Elle valait moins que vous comme tête et comme cœur ; car c’est une nature quelque peu perverse, une femme de fausse poésie et de faux sentiments. Mais l’idée première que j’avais eue était d’en faire une vierge, vivant au milieu de la province, vieillissant dans le chagrin et arrivant ainsi aux derniers états du mysticisme et de la passion rêvée. »
Patates andouillette en plein été vous avez de l’estomac. Que mangez vous en janvier ? Du melon ou de la choucroute, Delaporte?
c’était une habile conteuse que cette simple fille du peuple douée d’un esprit naturel fin et très plaisant. Ses parents de père en fils étaient postillons, assez mauvais sujets et fort buveurs.
Gustave, tout petit, s’asseyait près d’elle des journées entières. Pour l’amuser, Julie joignait à toutes les légendes apprises au foyer le souvenir de ses lectures, car, retenue au lit pendant un an par un mal de genou, elle avait lu plus qu’une femme de sa classe.
L’enfant était d’une nature tranquille, méditative, et d’une naïveté dont il conserva des traces toute sa vie. Ma grand’mère m’a raconté qu’il restait de longues heures un doigt dans sa bouche, absorbé, l’air presque bête. À six ans, un vieux domestique qu’on appelait Pierre, s’amusant de ses innocences, lui disait quand il l’importunait : «Va donc voir au fond du jardin ou à la cuisine si j’y suis. » Et l’enfant s’en allait interroger la cuisinière : «Pierre m’a dit de venir voir s’il était là. » Il ne comprenait pas qu’on voulût le tromper et devant les rires restait rêveur, entrevoyant un mystère.
Ma grand’mère avait appris à lire à son fils aîné, elle voulut en faire autant pour le second et se mit à l’œuvre. La petite Caroline à côté de Gustave apprit de suite, lui ne pouvait y parvenir, et après s’être bien efforcé de comprendre ces signes qui ne lui disaient rien, il se mettait à pleurer de grosses larmes. Il était cependant avide de connaître et son cerveau travaillait.
https://flaubert.univ-rouen.fr/biographie/caroline/intimes.php
Il me faut instantanément mobiliser mes graisses, j’ai un petit creux et n’ai rien prévu pour goûter .
« Ce n’est pas moi Delaporte qui ai écrit cela, c’est cette pourriture antisémite de Delayoutre. Nuance »
Justement, on ne voit pas la différence. Delayourte est tellement carricatural qu’on le prend pour Delaporte.
Je suis sorti acheter mes patates nouvelles. J’en ai pris de moyenne dimension, mais il y en avait des grosses, comme le nez au milieu de la figure de Chantal, ou encore comme le cul de Ed vu de loin. Bref, les patates sont à 2,98 € le kilo. C’est abordable, les patates-légumes, davantage que les patates humaines ! J’ai pris des patates de dimension moyenne, parce que ça cuit mieux à l’eau, et ensuite, pour les faire sauter, c’est plus facile et rapide. Résultat des courses : cet été, je me fais sauter des patates nouvelles. Extraordinaire, non ? Bien plus utile qu’un prétendu voyage à 3000 € aux Caraïbes néerlandaises, ou qu’une douche manuelle (la main, Ed ! toujours la main, dont vous parliez avec poésie !) avec Ed !
Il y a de bon que je m’en fous… tous dont le jugement a pour moi une quelque valeur savent que je suis distrait, les autres qu’ils aient bavasser ailleurs.
http://bescherelletamere.fr/les-plus-belles-erreurs-de-francais-de-nos-grands-ecrivains/
tous dont > tous CEUX dont
« Justement, on ne voit pas la différence. Delayourte est tellement carricatural qu’on le prend pour Delaporte. »
C’est le sort des grands esprits d’être imités, copiés, parodiés, mais jamais égalés. Par exemple, l’antisémite Delayoutre est trop timide. On dirait la prose ludique d’un bas bleu. Mais pourquoi pas, si ça amuse la compagnie !
« Delayourte est tellement carricatural qu’on le prend pour Delaporte. »
Ceci étant, ma chère Ed, c’est le but de Delayoutre d’être « caricatural », avec un « r » ! Pour une fois, vous avez vraiment pigé le problème. C’était de votre niveau, sans doute. Vous vous êtes rendu compte que je ne pouvais pas moi-même « caricaturer » Delayourte, car c’est plutôt lui qui essaie de se prendre pour moi. Cela ne vous a pas pas échappé, Ed. C’est extraordinaire, et je tenais à le dire.
Pastichés, plagiés, injustement critiqués.C’est quoi cette histoire de plage à 30 000 avec Chantal?
Vue de la bande de sable après avoir été trop chaude la mer est maintenant trop froide, trois pelés pour s’y tremper.
Ed, vos propos nous montrent qu’inconsciemment vous êtes fascinée par la main. On connaît votre prédilection pour le fist-fucking espagnol. Cela se confirme, comme un beau coming out sur ce blog. Bravo pour votre sincérité.
Le FF, je vais chercher, qu’est-ce donc? C’est pas sale au moins?
Avis aux amateurs : la bande -annonce du nouveau film de Terrence Malick est visible sur Internet. Avec des éloges, tant cet événement est attendu. Hélas, il ne se produira sur nos écrans qu’en décembre, pas avant. Je suis vraiment impatient.
« 41. Je pourrais imaginer , pour être pédant, quatre grandes variantes amoureuses: un état anté-archaïque, totalement dédié, où la vie hésite entre l’homme et la femme, qui ne sait rien encore de leurs joies communes; les errements et tâtonnements de l’enfance au milieu des corps, des objets, des bêtes et des maladies; les affaires galantes « normales » de l’âge adulte et enfin , les perversités conscientes. »
MS.
Jetez tout à la mer, puisque le navire sombre.
Prenez une bouée et alii, et nagez si le bateau sombre à Syracuse.
Si c’est en mer arctique, bougez de surcroît. Le froid peut faire un choc prophylactique. Qui vous saisit.
Enfin, je me permets de vous rappeler que si le navire sombre, les femmes et les enfants d’abord.
Jazzi à 13h23
Merci.
Le nom m’échappait trisomie 21.
Gino De Dominici : Seconda soluzione d’immortalità :
http://www.arengario.it/fotografia/gino-de-dominicis-disabilita-manipolazione-e-perbenismo/
rose dit: 14 août 2019 à 18 h 55 min
merci de vos conseils sur ce blog de conseiller-e-s ;la bouée : en forme de canard ?
et la nage, du crawl?
Si on cherche les pages les plus brûlantes de Flaubert sur les joies de la chair il faut lire son texte Novembre écrit à 20 ans dans lequel Flaubert raconte comment dans l hôtel Richelieu à Marseille le jeune homme a connu une folle nuit érotique avecEulalie Foucault qu’ il quittera le lendemain matin pour repartir à Rouen .on connaît 4 lettres passionnées écrites par Eulalie à ce grand garçon blond .Sartre en parle bcp dans l idiot de la famille.
« quoi cette histoire de plage à 30 000 avec Chantal ? »
La rumeur de départ enfle et se diffuse à la manière du téléphone arabe. Et je me demande dans quelles positions on va retrouver Chantal et Delaporte à l’arrivée ?
Je n’ose même pas l’imaginer !
Jetez tout à la mer, puisque le navire sombre.
rose dit: 14 août 2019 à 18 h 55 min
Je répète: « Jetez tout à la mer, puisque le navire sombre. »
Je suis de plus en plus convaincu que ce blog est un repaire d’espionnes travaillant pour une puissance ennemie. Et alii, Rose, Bérenice et Marie Sasseur au moins l’utilisent pour envoyer des messages cryptés auxquels le commun des mortels ne peut comprendre strictement rien.
Je crois même que Delaporte appartient au groupe et est sur le blog pour essayer de faire diversion avec ses fausses marottes: Ulrike Meinhof, les patates et ses 3000 euros (et ses menus journaliers quand il intervient déguisé en D.) – qui doivent être des messages d’encouragement à ses troupes. Il essaie à tout prix de recruter Ed, en utilisant le vieil appât sexuel, mais pour l’instant elle résiste.
Sans cette hypothèse, impossible de comprendre ce qui se passe dans ce blog.
Si quelqu’un a une autre, je suis prêt à l’entendre…
PS.
À l’intention du contra-espionnage français:
Méssage intercepté à 19 h 31 min en réponse à celui de 18 h 55 min:
« la bouée : en forme de canard? ». Je répète: « la bouée : en forme de canard ? »
En lisant The Twelve : Les fantômes de Belfast, de Stuart Neville, je me suis mis à penser à Pierre Lemaître, le bien nommé. Pas étonnant qu’il recommande le Forshaw à venir.C’est dans les polars et les thrillers que se trouve la meilleure littérature d’aujourd’hui, en français en tous cas. Le reste est littérature/silence.
Suspense intolérable à Biarritz: quelles bonnes raisons les 7 vont-ils trouver de ne pas s’exprimer sur la crise chinoise, sur le Cachemire et les dangers du nucléaire russe?
Les vrais maitres du monde ne seront pas à sur la côte basque…Quelle farce!Et coûteuse.
« tous ceux dont le jugement a pour moi une quelque valeur savent que je suis distrait »
Vous vouliez dire « discret », renato ?
« quoi cette histoire de plage à 30 000 avec Chantal ? »
L’addition devient exubérante, Jacuzzi : de 3000, elle passe à 30 000 ! C’est vraiment un blog de milliardaires !
Tu as raison, Pablo75, on est infestés d’espions !
Celle qui envoie le plus de messages codés, c’est et alii, car les autres on les comprend encore…
Et Christiane et Clopine, elles font pas un peu partie du lot ?
Cette histoire de fellation ne me semble pas très nette ?
Pablo 75
Je répondais à et alii
Copié/collé
et alii dit: 14 août 2019 à 15 h 59 min
UNE FEMME
Je suis né à l’hôpital (de Rouen – dont mon père était le chirurgien en chef ; il a laissé un nom illustre dans son art) et j’ai grandi au milieu de toutes les misères humaines – dont un mur me séparait. Tout enfant, j’ai joué dans un amphithéâtre. Voilà pourquoi, peut-être, j’ai les allures à la fois funèbres et cyniques. Je n’aime point la vie et je n’ai point peur de la mort. L’hypothèse du néant absolu n’a même rien qui me terrifie. Je suis prêt à me jeter dans le grand trou noir avec placidité.
Et cependant, ce qui m’attire par-dessus tout, c’est la religion. Je veux dire toutes les religions, pas plus l’une que l’autre. Chaque dogme en particulier m’est répulsif, mais je considère le sentiment qui les a inventés comme le plus naturel et le plus poétique de l’humanité. Je n’aime point les philosophes qui n’ont vu là que jonglerie et sottise. J’y découvre, moi, nécessité et instinct ; aussi je respecte le nègre baisant son fétiche autant que le catholique aux pieds du Sacré-Coeur.
Continuons les confidences : je n’ai de sympathie pour aucun parti politique ou pour mieux dire je les exècre tous, parce qu’ils me semblent également bornés, faux, puérils, s’attaquant à l’éphémère, sans vues d’ensemble et ne s’élevant jamais au-dessus de l’utile. J’ai en haine tout despotisme. Je suis un libéral enragé. C’est pourquoi le socialisme me semble une horreur pédantesque qui sera la mort de tout art et de toute moralité. J’ai assisté, en spectateur, à presque toutes les émeutes de mon temps.
Vous voyez bien que je suis plus vieux que vous – par l’âme – et que malgré vos vingt ans de plus, vous êtes ma cadette.
Mais il m’est resté de ce que j’ai vu – senti – et lu, une inextinguible soif de vérité. Goethe s’écriait en mourant : «De la lumière ! de la lumière !» Oh ! oui, de la lumière ! dût-elle nous brûler jusqu’aux entrailles. C’est une grande volupté que d’apprendre, que de s’assimiler le Vrai par l’intermédiaire du Beau. L’état idéal résultant de cette joie me semble une espèce de sainteté, qui est peut-être plus haute que l’autre, parce qu’elle est plus désintéressée.
J’arrive à vous – et à l’étrange obsession sur laquelle vous me consultez. Voici ce que j’ai pensé : il faut tâcher d’être plus catholique ou plus philosophe. Vous avez trop de lecture pour croire sincèrement. Ne vous récriez point ! vous voudriez bien croire. Voilà tout. La maigre pitance que l’on sert aux autres ne peut vous rassasier, vous qui avez bu à des coupes trop larges et trop savoureuses. Les prêtres ne vous ont pas répondu. Je le crois sans peine. La vie moderne les déborde, notre âme leur est un livre clos. Soyez donc franche avec vous-même. Faites un effort suprême, un effort qui vous sauvera. C’est tout l’un ou tout l’autre qu’il faut prendre. Au nom du Christ, ne restez pas dans le sacrilège par peur de l’irréligion ! Au nom de la philosophie, ne vous dégradez point au nom de cette lâcheté qu’on appelle l’habitude. Jetez tout à la mer, puisque le navire sombre.
« Je dois la plupart des faits relatifs à l’enfance de mon oncle à ce que m’en a raconté la vieille bonne qui l’a élevé, morte trois ans après lui, en 1883. Aux familiarités permises avec l’enfant avaient succédé chez elle un respect et un culte pour son maître. Elle était «pleine de lui», se rappelant ses moindres actions, ses moindres paroles. Quand elle disait : «Monsieur Gustave», elle croyait parler d’un être extraordinaire. Ceux qui l’ont connu apprécieront la part de vérité contenue dans l’admiration naïve de la vieille servante. »
C’est le portrait craché de Félicité !
Non, je ne connaissais pas cette remarquable remarque de Baudelaire, Christiane. Il va plus loin que moi dans le sens du Madame Bovary-c’est-Moi à perdre au pied de la lettre.
Une certaine sensibilité chez le poète et l’écrivain, qui faisait penser à Proust que Baudelaire en était…
« l’idéal ce sont les patates sautées (et non les Chantal sautées !) avec une belle et vaillante andouillette de Troyes. »
C’est codé ou Delaporte est pédé, Pablo75 ?
Delaporte est une fille.
Non et alii laissez les canards à leurs lacs.
De sauvetage.
https://www.google.com/search?source=hp&ei=41RUXcmJHcea1fAP2PS1gAI&q=bouee+de+sauvegage&oq=bouee+de+sauvegage&gs_l=mobile-gws-wiz-hp.12..0i13l8.2634.9891..11622…0.0..0.193.1330.16j2……0….1…….8..41j41i10j41i22i30j41i10i19i275j0j46j33i21j33i160.pLsXu4bq-Ls#imgrc=Z2lfp4dMvmcA5M:
Et la brasse. Le crawl sert à épater les filles. Ds le cas précis qui vous occupe pensez à sauver votre peau.
Évitez la brasse coulée puisque vous cherchez à ne pas.
@rose – pour épater les filles …
Un brin d’évolution en images sonorisées
https://www.youtube.com/watch?v=MwHWbsvgQUE
rose dit: 14 août 2019 à 19 h 53 min
Pablo 75
Je répondais à et alii
Copié/collé
et alii dit: 14 août 2019 à 15 h 59 min
Oui, n’est-elle pas touchante cette correspondance ( longue de 20 ans, 1856/1876) entre « Gve » et Mam’zelle Leroyer de Chantepie, fidèle et « embarquée » lectrice…
Juste avant de vous quitter for a while, je ne sais pas pourquoi ce prénom Emma, m’est revenu en mémoire, lors d’une conversation tout à l’heure, alors que c’est le seul auquel j’aurais dû penser. Une petite fille de 6 mois, en photo, toute emmaillotée d’une blancheur, comme les neiges d’hiver alentour, qui aux dires de sa maman, parlait « déjà « . La plaque funéraire date de 1947.
le crawl est une nage indienne et vous,vousêtes à l’ouest, far west!
Paul Edel dit: 14 août 2019 à 19 h 35 min
« Si on cherche les pages les plus brûlantes de Flaubert sur les joies de la chair il faut lire son texte Novembre écrit à 20 ans dans lequel Flaubert raconte comment dans l hôtel Richelieu à Marseille le jeune homme a connu une folle nuit érotique avec Eulalie Foucault qu’il quittera le lendemain matin pour repartir à Rouen .on connaît 4 lettres passionnées écrites par Eulalie à ce grand garçon blond .Sartre en parle bcp dans l idiot de la famille. »
Bouh, quelle horreur!©
Recherche malsaine, sacré Popaul!
@Mayall [et renato]
Crawling Up A Hill
https://www.youtube.com/watch?v=59EbdONlBuE
: 14 août 2019 à 20 h 51 minnous étions sur la même longueur d’onde, jenavais pas encore ouvert votre lien
à perdre :ce moi à perdre:bienheureux lapsus
Le sexe de Delaporte : « je suis un homme, quoi de plus naturel, en somme » (Polnareff). Vous pensez bien que Chantal ne se serait pas trompée, le risque de se retrouver en Caraïbe néerlandaise pour un plan lesbien à 3000 € ne lui plaisant peut-être pas tant que ça. Notre chère et divine Chantal ne s’est pas trompée, pour une fois !
pour bovaryser
https://www.thisiscolossal.com/2019/07/iris-van-herpen-hypnosis/
Pour une esthétique du malsain.
Les vices errent, du grand artiste américain Basquiat.
pat v
cela vient d’hogarth
https://encrypted-tbn0.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcQa3SqV2euKldT_w5og6_lRQB_sJCAHP1z_kIkODRkDBHBzF-TG
@been up all night
It Takes a Lot to Laugh, It Takes a Train to Cry (Audio)
https://www.youtube.com/watch?v=SN1ACh8lzHg
« l’idéal ce sont les patates sautées (et non les Chantal sautées !) avec une belle et vaillante andouillette de Troyes. »
C’est codé ou Delaporte est pédé, Pablo75 ?
Jazzi dit: 14 août 2019 à 20 h 35 min
Pas de doute possible: il préfère l’andouillette à Chantal !! Delaporte, déstabilisé par la découverte de son appartenance au réseau d’espions du blog, vient d’avouer involontairement qu’il est homo.
Et vue ma dénonciation du réseau d’espionnes, les messages se font de plus en plus difficiles à déchiffrer:
à perdre :ce moi à perdre:bienheureux lapsus
et alii dit: 14 août 2019 à 21 h 46 min
Je répète: « à perdre :ce moi à perdre:bienheureux lapsus ».
du grand artiste américain Basquiat.
Pat V dit: 14 août 2019 à 22 h 21 min
Gros éclat de rire !!!
1745
commentaires