de Pierre Assouline

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La République des livres
Christine Angot, de père inconnu, de mère mieux connue

Christine Angot, de père inconnu, de mère mieux connue

Pas facile de séparer les livres du bruit qu’ils font. Et avec ceux de Christine Angot plus encore qu’avec les autres. Ils nous parviennent toujours précédés d’une rumeur ou d’une légende, le plus souvent associées au scandale et au souffre qu’interviews, déclarations et procès suffisent à documenter. Etrangement, cette fois, Un amour impossible (218 pages, Flammarion) paraît précédé d’une toute autre doxa : c’est le livre de la réconciliation, celui d’une femme enfin apaisée qui a réussi à dominer ses démons etc Pourquoi pas ? A ceci près que, comme les rumeurs des années précédentes, cela fausse la lecture et empêche d’apprécier un roman dans sa nudité, débarrassé de sa couverture, dans toutes les acceptions du terme.

Il y a quelque chose du feuilleton dans cette œuvre-là. Depuis une vingtaine d’années, Christine Angot nous donne de ses nouvelles puisqu’elle est sa matière romanesque – et qu’on cesse de nous bassiner avec les « dispositifs » inversés, la vraie fausse autofiction et le je-hais-un-autre. Ceux qui la suivent, et même les autres, buzz oblige, savent donc que son père incestueux lui a infligé des sévices que la morale réprouve, qu’elle a fait du scooter la nuit dans Paris avec Doc Gynéco alors son amant, qu’elle a baisé dans un avion avec un banquier, qu’elle a perdu un procès intenté par l’ex de celui qui était alors son actuel etc

On retrouve son écriture blanche, le goût du risque, l’attirance pour les périls, les blessures à vif et cette faculté de dire les choses, donc de les écrire, dans l’absence de sur-moi qui faisait la signature de Marguerite Duras. Et l’acte originel et fondateur : l’inceste. Encore ? Evidemment. Toujours la même histoire. On en serait dévasté à moins. Une vie ne suffirait pas à s’en débarrasser, fût-ce une vie d’écrivain. Tout ce qu’elle écrit tourne autour de cet astre noir d’une manière ou d’une autre, que ce soit secret ou mis à nu. La différence, c’est que cette fois, la violence n’est ni exposée, ni contenue mais maîtrisée. N’en faire qu’une méditation sur l’amour maternel le réduirait. Un amour impossible contient deux histoires d’amour croisées, puis superposées : l’une qui demeure impossible avec un père pervers, l’autre enfin possible avec une mère retrouvée.AVT_Christine-Angot_8209

Il ne s’agit pas d’un réquisitoire, ni dans la lettre ni dans l’esprit. Au contraire : la force du roman tient dans sa capacité à montrer que derrière l’inexcusable, l’abject, le condamnable, il y a encore de la vie. Des sentiments, des affects, des émotions. A commencer par ceux enfin imaginables entre son père et sa mère, Pierre et Rachel, du moins dans les premiers temps de leur rencontre. Il s’appelait Angot, elle s’appelait Schwartz, c’était à Chateauroux dans les années cinquante et Dalida chantait « Notre histoire, c’est l’histoire d’un amourrrrr. ». Après l’amour, il lui lisait du Nietzsche. Toute à sa reconstruction, elle raconte les élans, les obstacles, l’égoïsme de l’un, la naïveté de l’autre.

Le père, quelqu’un de cultivé et d’intelligent, est dès le départ un homme de passage, qui a du mal à reconnaître cette enfant d’une femme, employée de la Sécurité sociale enfermée dans son humilité de classe, qu’il n’a d’ailleurs pas reconnu comme la sienne. Ce sera donc pendant des années un père absent, lointain, inconnu. Tout l’amour sera pour sa mère et certaines pages du roman donnent les larmes aux yeux tant les choses y sont dites avec une sincère simplicité que les écrivains ne s’autorisent plus – même si on se doute qu’il y en aura pour crier à l’esbroufe. Une adolescence entre femmes. Pas toujours facile. Quelques mots suffisent pour dire le désarroi de l’enfant qui finit « souvent accroupie sur le trottoir » quand la mère est encore en retard pour aller la chercher à l’école.

« On est une famille de deux personnes, mais on est une famille. Qu’est-ce qu’on est alors si on n’est pas une famille ?

– On est une mère et sa fille, voilà, c’est tout. Deux personnes dans une maison c’est pas une famille. Je suis désolée »

Il a fallu le retour du père pour que l’horreur advienne et qu’elle se double d’une autre, tout aussi terrible, qui la fera s’éloigner de cette mère aimée et aimante : celle-ci n’a rien vu car elle n’a rien voulu voir, s’enfermant dans un silence complice. L’’oncle l’avait pourtant prévenue et exigé que sa fille ne voie plus son père le week-end à Paris : « Il la sodomise depuis des années ». Le père s’était convaincu de ce que sa supériorité sociale lui permettait de s’affranchir de l’interdit fondamental. L’enquête de Christine Angot sur ce couple à qui elle doit la vie « ici et maintenant » aboutit à une terrible mise à nu des rapports de force qui unissent/éloignent parents et enfant. Pas seulement des rapports de force sentimentaux, familiaux et conjugaux mais sociaux. Sa manière d’atteindre l’universel en partant de son infini particulier, et des reproches longtemps adressés à cette mère. Coupable d’avoir sacrifié sa fille à la nostalgie de son amour pour cet homme. Coupable de ne s’être jamais remise en question. Une mère qui lit désormais les livres et les articles de sa fille, les lui critique et regrette parfois, au moment où sa fille lui pardonne.

Chacune a fait du chemin pour parvenir à ce point d’intersection. Il a fallu que la mère comprenne qu’elle était rejetée non pour ce qu’elle était humainement mais pour ce qu’elle représentait socialement. Angot cherche le vrai qui crée l’émotion et l’a trouvé sans agressivité, sans revendication, sans violence. Acuité des détails, vérité des choses vues. Les voix sont très justes, à tous les âges. Pas de hiatus. Une vraie vibration continue de bout en bout. Du lourd mais avec grâce. Avec légèreté quand point l’ironie. Un amour impossible est le fruit de ces retrouvailles. Beauté de la rédemption qui réussit la prouesse de faire oublier la rage qui l’habitait, et l’exaspération qu’elle provoquait parfois. Sa rage mise à nu, calmement.

(Illustration Elena Odriozola, photo Sipa)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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commentaires

769 Réponses pour Christine Angot, de père inconnu, de mère mieux connue

christiane dit: à

Je ne l’ai pas lue. Ça ne s’est pas trouvé. Il n’y avait pas de désir de lire ces livres qui faisaient la une des librairies. Mais je l’ai écoutée et regardé parler. Cette femme a de la classe, une certaine réserve, une discrétion dans ses réponses. Elle répond d’ailleurs avec peu de mots. Voilà le souvenir que j’en ai. Un jour je l’ai observée sans mettre le son, me demandant quel genre de livre elle pouvait écrire (loin de ceux dont on a tant parlé). Le résultat était une énigme. Comme quelqu’un qui aborde sur une île inconnue après un naufrage et qui redécouvre le monde.

Attila dit: à

Je lis actuellement « Le marché des amants » avec plaisir et je trouve plutôt beau le portrait qu’elle fait de Doc Gyneco.
Je ne comprends pas bien ce que vous voulez dire par « son écriture blanche », Passou, et pourquoi appelez-vous roman un récit dont vous dites à juste titre que « Christine Angot nous (y) donne de ses nouvelles puisqu’elle est sa matière romanesque » ?

archangel dit: à

qui est-ce sur ce blog qui en tient pour l’absence de surmoi :pour un écrivain!c’est bizarre ce freud revu et corrigé

Polémikoeur. dit: à

Angot
n’est pas
la Barbara
de la (longue inspiration…) littérature.
Tant mieux (pour elle) si elle cicatrise,
et dommage qu’il ait fallu supporter
pour cela le tapage organisé
autour de son cri
thérapeutique.
Capitonnement.

jem dit: à

Cette rentrée romanesque, à en juger en tout cas par ces deux livres (le Libérati et celui-ci) est grosse d’histoires familiales prenantes et tragiques. Peut-être un retour – légitime – aux Grecs : l’innocence d’Antigone, la fatalité douloureuse d’OEdipe roi…

Attila dit: à

Il est vrai que la mère de Christine Angot était jusqu’alors totalement absente de ses livres, comme occultée par une trop forte présence du père ? Dans « Le marché des amants », Doc Gynéco en parlant de la mère de Christine Angot l’appelle : « la Dame qui ne voit rien ? » Mais on n’en saura pas plus…
Question subsidiaire : Ce retour à la mère s’accompagne-t-il d’un retour à la judéité, Passou ?
Question piège : Cet « Amour impossible » aura-t-il le Goncourt ?

archangel dit: à

mais il y a aussi christine angot mère

Attila dit: à

Oui, qui reproduit avec sa fille le même schéma familial ?

Attila dit: à

Comme quoi, l’amour est possible !

ACP dit: à

Déjà deux livres de rentrée et déjà quarante euros d’économisés.
Je ne doute pas de la qualité mais « ma femme », « ma mère », mon chien, mon poisson rouge…. ça gonfle (enfin moi)

Chaloux dit: à

POURQUOI PAS LE SILENCE?

Trouvé ça sur internet. Deleuze.
On ne saurait mieux dire.

« Quand on écrit, on mène pas une petite affaire privée. C’est vraiment les c.onnards, c’est vraiment l’abomination de la médiocrité littéraire, de tous temps mais particulièrement actuellement, qui fait croire aux gens que, pour écrire un roman, il suffit d’avoir une petite affaire privée, sa petite affaire à soi, sa grand-mère qui est morte d’un cancer, ou bien son histoire d’amour à soi, voilà, et puis on fait un roman… mais c’est une honte, c’est une honte quand c’est des choses comme ça. C’est pas l’affaire privée de quelqu’un, écrire. C’est vraiment se lancer dans une affaire universelle, que ce soit le roman ou la philosophie. »

Gilles Deleuze, Abécédaire, A comme animal.

Couchée, la vieille!

archangel dit: à

question schéma familial, ill n’y a pas de fierté à avoir, ;ajoutons qu’il n’y a peutêtre pas de type mère juive , selon le titre et les renconttres de femmes dites juives qui s’intéressent quand même au féminisme et au femmes dites et contestées comme juives ;la question s’est bien déplacée

archangel dit: à

que de lapsus laissées et le mère ne balaiera pas!

petit délire clean (quoique) dit: à

Faudrait écrire « Mon Voisin » et ça plairait à tout le monde…

rose dit: à

Pas lu encore le billet. Cela me barbe grave les papa m’a dit, maman n’a pas voulu, pépé a enlevé sa casquette, mémé à fait des cannellonis.

Je lis Joshua Slocum Seul autour du monde

archangel dit: à

dans son interview, Christine Angot ne parlait pas de son livre comme d’une affaire privée, mais comme la tache de l’écrivain d’élucider la question de la mère;elle se trouvait bien placée pour cette recherche ; et pourquoi pas?

Chaloux dit: à

« Christine Angot ne parlait pas de son livre comme »

Manquerait plus qu’on se fie à elle. Ce serait vraiment complet.

Attila dit: à

C’est le sens de mes questions sur « roman » et « écriture blanche » à Passou, Chaloux. On compte sur lui pour nous expliquer comment on passe du singulier à l’universel !

Attila dit: à

On, c’est moi…

petit délire clean (quoique) dit: à

Et pour passez muscade ne poussons personne à lire les anciens posts de rose ici…

jycé dit: à

« ma femme », « ma mère », mon chien, mon poisson rouge….  »

ma trottinette rose

archangel dit: à

Christine Angot a une expérience de mère; il n’y a aucune bonne raison de la récuser et de lui préférer ce qu’écrit un psychanalyste avec surmoi freudien, lacanien, winnicottien et balintien

Mais enfin... dit: à

ne poussons personne à lire les anciens posts de rose ici…

Son « papa m’a dit, maman n’a pas voulu, pépé a enlevé sa casquette, mémé à fait des cannellonis » sur le sujet Angot est si fort que cela devrait être suffisant…

Chaloux dit: à

Jacquot, elle peut bien « écrire » comme elle veut, c’est sans importance.

louez relax dit: à

17 commentaires et déjà deux gros c.ons qui ont embrayé sur la-mère-juive de Christine Angot sans que rien en fasse mention. Sinistre époque.

rose dit: à

Gynécée

Résumons..... dit: à

« Il la sodomise depuis des années » (Uncle Sam)

Assouline ! comme disait le Levantin, par pitié : « Je vous demande de vous arrêter ! »

Personne ne va lire Angot : nous savons tous ce que ça vaut, que c’est de la fécalité littéraire, de la fiente pas propre mais sans odeur…

Et nous avons tant de bons livres à relire !

mais on n'osera pas dit: à

Faudrait écrire « Mon Voisin » et ça plairait à tout le monde…

un nouveau tome des Blagues du Petit Coin ça marcherait bien

Résumons..... dit: à

Les écrivains sont des connhards nombrilistes : un sur mille vaut la peine d’être « effeuillé »…

archangel dit: à

rapport de force ou non, je connais des gens qui lisent Angot, des mères, et je la lis aussi: valeur de témoignage au moins sur notre société qui a mis le paquet avec tuer le père, puis chercher le père
au fait le titre a changé

unité spéciale pour les victimes dit: à

guère intéressant cet extrait de Deleuze.
il faut plus comprendre cette focalisation sur le « privé » comme le signe d’une défaite de l’humain dans on aspect collectif, un appauvrissement de l’idée même d’humanité, comme dit Foucault une mort de l’homme.
si tout le monde, des éditeurs aux lecteurs se sont précipités dans cette fin du versant collectif de l’humanité c’est sans doute que nous aspirons tous à devenir nous-mêmes le centre du monde, de dire au reste du monde : le monde humain ce n’est que moi.
en vérité personne n’a jamais cru à cette histoire d’universalisation de l’expérience individuelle, tout le monde sait bien que c’est tout de flan, mais nous avions tout à gagner à faire semblant d’y croire, car ce prétexte est désormais la seule branche à notre disposition pour rattraper l’arbre humain.
l’évolution de nos sociétés humaines fait que cette branche ne tiendra pas longtemps, cet épisode de vie comme « auto-existence » n’est que le stade ultime de la disparition de l’humain par le jeu de l’isolement.
on peut rendre cet hommage à Houellebecq d’avoir flairer avant les autres cette modernité comme processus de déshumanisation.

Chaloux dit: à

Si Angot « s’apaise » c’est pour faire durer le phénomène éditorial qui commençait à s’essouffler. Néanmoins, je ne vois pas qu’un cafouilleux indigne d’être lu puisse devenir digne de l’être*.

« dans l’absence de sur-moi qui faisait la signature de Marguerite Duras ».

Duras, était certainement partiellement affaiblie au cours des 15 dernières années de sa vie, mais quand on considère l’intelligence du travestissement, la complexité et la profondeur des jeux de narration placés autour de l’histoire avec l’amant chinois, on trouve quand même que c’est vite dit.

(*Voyez ce pauvre Michel Alba).

rose dit: à

Le calfatage à l’étouffe de son sloop. La pause à Gibraltar avec le savoir vivre britannique. Le demi tour devant les pirates maures et les éléments qui s’en mêlent à son avantage. Le changement brutal de l’itinéraire avec renonciation du canal de Suez.
L’idée permanente de se nourrir. Même les tortues n’y échappent pas. Carapaces ou pas. Cuisson molle. Chair dure.
Espadon méfiant lorsque le harpon est sur le pont, il cesse alors de naviguer bord contre bord du sloop.
Bôme brisée. Foc arraché.
Il parle de l’équipage. Félicite le cuisinier. Dit qu’il s’entend bien avec son équipage. Avec son cuisinier aussi.

Il est le premier avec son bateau à voile.
Avant lui, y a eu Lucy mon/ton/son/notre ancêtre. Comme Joshua elle savait pas nager. Comme lui, elle voyageait, mais à pieds.

Circumnavigation.
Angot, elle, tourne en rond.
Pauvre mère qui n’a pas de couteau.

Mais enfin... dit: à

quand on considère l’intelligence du travestissement, la complexité et la profondeur des jeux de narration placés autour de l’histoire avec l’amant chinois, on trouve quand même que c’est vite dit

Quel rapport avec le sur-moi docteur ? (à Passou aussi BTW…)

rose dit: à

à l’étoupe.
Je vis avec un pauvre correcteur automatique. Ne pense qu’à l’estourbir. L’a pas de vocabulaire. Surtout si spécifique.

Mais enfin... dit: à

Application ?

rose dit: à

Ne vais pas.vous faire mariner : cela n’a aucune utilité, pis j’avoue z’aime bien. Tant pis pour la réciprocité.

L’équipage
Le cuisinier
ben c’est lui, c’est Joshua.
Ceux qu’ils aiment, ce sont les autres.

4¤latitude nord.
83.7 longitude nord.
En vue du Cap vert.

Vais le relire. Y a peut être pas un je
Mais vais le finir d’abord. Mille ça.

rose dit: à

Je vousz’aime bien. B….. de correcteur de passage.

Attila dit: à

A quoi rêve Christine Angot ?

« J’avais fait ce rêve : J’étais avec un homme,on faisait l’amour. Je lui demandais de me laisser tendre le bras vers mon carnet, pour noter ce qu’on était en train de faire. ça le gênait. Je le trouvais ridicule, moi il fallait que je le fasse. »
LMDA

Chaloux dit: à

Mais enfin… dit: 22 août 2015 à 14 h 07 min

« Quel rapport avec le sur-moi docteur ?  »

Quand on est assez cou.i.illon pour poser pareille question, il faut impérativement s’exhiber.

Bravo et merci.

rose dit: à

Ben non : elle s’apaise pck’elle vit avec un mec avec qui elle s’entend bien.
Pis pck’elle vit sans travailler : luxe et volupté.
Pis pck’elle vieillit.

Et si quand tu vieillis tu t’apaises pas, ben autant mourir alors.

Juliett aussi s’apaise. Il a mis plus longtemps.

rose dit: à

Le temps de l’autre n’est pas forcément son temps à soi.

petit délire clean (quoique) dit: à

C’est pratiquement une humiliation. Vengeance ?

Attila dit: à

« pck’elle vit sans travailler »

rose, tu crois qu’écrire des livres c’est pas du boulot !

bouguereau dit: à

..donc angot est encore plus ordinaire qu’aïcheumane

bouguereau dit: à

cette faculté de dire les choses, donc de les écrire

..c’est monstrueux c’est certain

Mais enfin... dit: à

Quand on est assez cou.i.illon pour poser pareille question, il faut impérativement s’exhiber.

Rien compris. Vivez heureux dans la constipation de votre science, me risquerai plus à vous demander une infusion.

Attila dit: à

Très, le boug, dans « Le marché des amants » elle refuse de se faire sodomiser par le Doc, qui l’aurait grosse !

bouguereau dit: à

« Il la sodomise depuis des années ». Le père s’était convaincu de ce que sa supériorité sociale lui permettait de s’affranchir de l’interdit fondamental

ça c’est une pierre dans le jardin a zouz..dans l’populo on s’affranchit pas..certes ça canonise un peu dirait sergio..mais quoi on marche pas sur une jambe

Chaloux dit: à

Je vous laisse avec la vieille saucisse picarde…

bouguereau dit: à

elle refuse de se faire sodomiser par le Doc, qui l’aurait grosse !

le refus c’est une marque de considération baroz..

bouguereau dit: à

un roman dans sa nudité, débarrassé de sa couverture

ça c’est pas mal..

Attila dit: à

Oui, oui, contrairement à son père, elle le con-sidère beaucoup !

bouguereau dit: à

au souffre qu’interviews, déclarations et procès suffisent à documenter

..c’est moins bien
tout ça pour dire que j’écris que je lis le billet
ha!

Attila dit: à

ça c’est pas mal..

surtout par temps de canicule !

bouguereau dit: à

Oui, oui, contrairement à son père

..j’ai mieux lu freud que hr attation..je suis 3éme dan

Chaloux dit: à

« Il la sodomise depuis des années »

L’examen des correspondances ne pourra suffire à éclaircir ce point biographique. On attend avec impatience les résultats de l’autopsie.

Mais enfin... dit: à

Bon ben les coms sont comme le billet, on écrit d’abord un truc et puis pas longtemps après le contraire.

Du volatile pour annoncer l’odeur ? Envie d’air, là.

bouguereau dit: à

Quel rapport avec le sur-moi docteur ?

là par exemple baroz c’est un dispositif littéraire pour suggérer la position du missionnaire..même clopine a pigé

Attila dit: à

Un jour qu’il était interviewé sur France culture, Doc Gynéco a raconté que la vieille il était allé voir « la Naissance du monde » de Coubet à Orsay (avec Christine Angot).
Vous en avez pensé quoi, demande le journaliste ?
C’est bien, qu’il répond, mais ce qui aurait été plus fort c’est qu’il peigne le trou du cul à la Dame, rajouta-t-il…

MCourt dit: à

« Elle a de la classe, cette femme ». Disons qu’elle fait bonne élève du Couvent des Oiseaux, ce serait plus juste. Un peu Saint Cyr époque Maintenon, avec sa robe noire. Jamais un mot plus haut que l’autre. Jeune fille de bonne famille, rien de plus.
Hélas, il y a ses livres…
MC

rose dit: à

Le soufre.

mais on n'osera pas dit: à

« Etats-Unis: La grossesse de Kim Kardashian la rend sexy »

à se demander pourquoi elle a tant montré son cul avant

rose dit: à

La veille
>Attira
Y’a travail et travail.
Je ne conçois pas écrire comme faisant partie du tripalium.
Malgré le
Tu accoucheras dans la douleur.
Cordialement

rose dit: à

Attila (pardon)

rose dit: à

Pour se faire remarquer.
Y’a peut être d’autres raisons.
Plus complexes.

Attila dit: à

WGG est resté bloqué à l’étage au-dessous !

Attila dit: à

Passou, Angot n’est pas de père inconnu, puisqu’il l’a re-con-nue !

pascal dit: à

« comment on passe du singulier à l’universel ! »

le moi est haïssable

petit délire clean (quoique) dit: à

WGG est resté bloqué à l’étage au-dessous !

un truc pareil signé baroz ça pèse pas mal de cacahouètes

christiane dit: à

@MCourt dit: 22 août 2015 à 14 h 40 min

Je ne les ai pas lus… J’imagine ceux qu’elle pourrait écrire comme des passants dans le métro, la rue, ailleurs dont j’aime à imaginer l’imaginaire.
Moebius dirait : – et l’inverse ?
Je lui répondrais : j’aime à imaginer les visages, la voix, l’allure des romanciers. Je force pas le destin, sachant que ces rencontres peuvent nous couper de notre imaginaire.
Dites, M.Court, c’est vrai que vous êtes féroce ! Gamin, quelles bêtises faisiez-vous ?
PS : J’ai beaucoup aimé votre conciliabule de moineaux.

fabien dit: à

il s’est pas suicidé (ou c’est le sujet d’un prochain livre peut-être)

petit délire clean (quoique) dit: à

soumission active, source de bonheur garanti

bouguereau dit: à

Pas de hiatus. Une vraie vibration continue de bout en bout. Du lourd mais avec grâce. Avec légèreté quand point l’ironie. Un amour impossible est le fruit de ces retrouvailles.

..lassouline aurait fait un sapré marchand de voitures d’occazes

de par le fait dit: à

« Sa rage mise à nu, calmement. »

courageux de sa part

petit délire clean (quoique) dit: à

de par le fait

courageuse tentative de n’en dire ni plus ni moins long

petit délire clean (quoique) dit: à

Y’a peut être d’autres raisons.
Plus complexes.

des GIFs animés ? j’ai rien vu

archangel dit: à

elle n’est pas de père inconnu :un lecteur de NIETZCHE après l’amour? et n’a pas eu à fiare de recherches en paternité; ça fait de petites différences dans notre culture qui cause racines, même pour les enfants adoptifs qui donnent à parler à leur mère de substitution , parfois plus pénibles que les mères en adoration devant leur progéniture

rose dit: à

Plus complexes.
Gifs animés ?
Ou considérations financières ?
Boule de neige ou boule de cristal ?

Mon ombre dit: à

Et ça pue le décret jusque dans le coeur des au choix.

archangel dit: à

aujourd’hui toutes les professions s’acharnent sur la mère : les bilogistes, les psychologues pour le bilinguisme: Angot s’est mise au diapason de la demande comme elle s’était mise au diapason du parisianisme

archangel dit: à

qu’il n’a d’ailleurs pas reconnue comme la sienne : du féminin P.Assouline, à croire que vous êtes trop loin de ça pour le reconnaître ce cher féminin

Widergänger dit: à

Il s’agit ici aussi de « grâce » et de « rédemption » (Passou). Mais contrairement au Eva de S. Liberati, il me semble qu’ici, ce soit justifié.

Il n’y a guère que Baroz qui dise des choses intéressantes ici, et posent des vrais questions. Dommage de toujours et encore lire les mêmes stupidités des Chaloux et Cie, qui font des encombrants à force de dérision et de volonté acharnée de ne rien dire sinon avec des clichés et du name dropping citant Deleuze pour refuser de lire. C’est assez affligeant.

Passou, lui, ne refuse pas de lire, et il lit ici très finement, me semble-t-il. Mais il ne dit peut-être pas tout, par pudeur sans doute, ou réserve instinctive.

Mais pour combler Baroz, on peut tout de même indiquer que son père commença à la violer quand il la reconnut, alors qu’elle était passée de Schwarz à Angot. Cette conjonction du viol et du nom de la filiation est hautement significative et fort intéressante à explorer. C’est ce que fait l’auteure avec courage. On ne peut que lui tirer son chapeau de se lancer , comme le dit si justement Deleuze, dans cet abîme de l’universel, contrairement à ce que croit ce misérable Chaloux et autres corniauds qui prennent leurs prétentions pour de l’intelligence.

Je lirai ce roman, Baroz, qui me semble important.

critique de la faculté de juger dit: à

« physiquement mon père ne correspondait pas aux goûts de l’époque. On aimait les hommes grands aux cheveux coupés en brosse. Il était de taille moyenne, plutôt maigre, il était très myope, il avait les yeux un peu globuleux, des verres de lunettes épais, et n’était pas soucieux d’élégance vestimentaire. Mais il avait un charme, une assurance, un sourire, qui faisait que les autres hommes n’existaient pas pour elle. Ceux qui les voyaient marcher main dans la main voyaient une très belle jeune femme accompagnéed’un homme sans intérêt. Son port de tête, et une certaine façon de bouger les épaules en marchant, en faisaient à ses yeux quelqu’un d’absolument unique. Ses amies ne comprenaient pas ce qu’elle lui trouvait. Leur incompréhension l’amusait. Elle était donc seule à comprendre sa séduction. Son charisme, tout ce langage. Elle était donc exilée dans cette ville. Mais elle avait enfin trouvé quelqu’un qui lui correspondait » (p29)

j’ai trouvé cet extrait du dernier livre d’Angot…

si tout le livre est de ce niveau de qualité d’écriture, je ne suis pas certain que cela vaille la peine de l’acheter pour le lire, ni l’acheter pour l’offrir, même à des gens qu’on aime guère, ou alors faudrait les détester beaucoup.

même les commentaires les plus nuls d’Alba sont mille fois mieux écrits.

Sergio dit: à

Doc Gynéco i peut pas passer le permis moto, non ? Pour emmener dignement les gonzesses…

archangel dit: à

il est très facile de critiquer , comme tout le monde le nombrilisme la critique est facile mais l’art est difficile ;
Angot ne s’est pas trompée dans ses portraits et a trouvé le livre à la hauteur de ce que l’on est capable de supporter comme vérité sur la famille

Sergio dit: à

Non mais un scooter je vous demande un peu ! C’est à se mettre un sac sur la tête, oui…

critique de la faculté de juger dit: à

faut pas être trop dur avec Barrozzi, ses jugements critiques sont très utiles, ils sont comme un gps qui indiquerait la direction à ne pas suivre.

par exemple quand il parle d’un film chez Sophie Avon, on peut penser qu’il s’est planté de salle, et qu’il n’a pas vu le bon film, mais une fois qu’on a compris sa faculté de comprendre ce qu’il lit dans un livre, ou regarde dans un cinéma, ce plantage systématique peut s’avérer très utile pour se faire une idée personnelle : il suffit de prendre l’opposé de ce qu’il pense pour avoir une idée assez juste de la chose dont il parle.

Widergänger dit: à

critique de la faculté de juger dit:
________
Plus niais, impossible. Et en plus ça prétend savoir lire…! Pauvre corniaud.

critique de la faculté de juger dit: à

« physiquement mon père ne correspondait pas aux goûts de l’époque. On aimait les hommes grands aux cheveux coupés en brosse. Il était de taille moyenne, plutôt maigre, il était très myope, il avait les yeux un peu globuleux, des verres de lunettes épais, et n’était pas soucieux d’élégance vestimentaire. Mais il avait un charme, une assurance, un sourire, qui faisait que les autres hommes n’existaient pas pour elle. Ceux qui les voyaient marcher main dans la main voyaient une très belle jeune femme accompagnéed’un homme sans intérêt. Son port de tête, et une certaine façon de bouger les épaules en marchant, en faisaient à ses yeux quelqu’un d’absolument unique. Ses amies ne comprenaient pas ce qu’elle lui trouvait. Leur incompréhension l’amusait. Elle était donc seule à comprendre sa séduction. Son charisme, tout ce langage. Elle était donc exilée dans cette ville. Mais elle avait enfin trouvé quelqu’un qui lui correspondait » (p29)

non mais c’est tout de même de l’écriture d’un niveau médiocre.

avant, au moins, elle n’écrivait pas, elle haranguait, balançait des mots, cela suffisait pour dire « elle a une voix ».

pourquoi tout à coup se met-elle à vouloir écrire ?
alors que ne pas écrire avait suffit à faire d’elle une écrivaine ayant une voix ?

pourquoi prendre un bâton pour se faire battre ?
elle veut nous pondre du Flaubert ? ou du Stendhal avec ses descriptions ?
si un gamin de 1ère rend un devoir à son prof aussi mal écrit il se prend une taule.

j’ai pas raison Alba ? si un élève vous écrit un truc du genre : « il était de taille moyenne, plutôt maigre, il était très myope, il avait les yeux un peu globuleux, des verres de lunettes épais, et n’était pas soucieux d’élégance vestimentaire. »

vous lui collez un zéro pointé ?
non ? rassurez-moi Alba…

Résumons..... dit: à

fiente et fiotte : mes deux mots favoris, j’ai du vocabulaire moi

critique de la faculté de juger dit: à

Alba vous me faites marcher, redevenez sérieux deux minutes : « Il était de taille moyenne, plutôt maigre, il était très myope, il avait les yeux un peu globuleux, des verres de lunettes épais, et n’était pas soucieux d’élégance vestimentaire. »

qui écrit encore comme ça aujourd’hui ?
même Musso n’oserait pas sortir ce genre de truc.

Widergänger dit: à

Pauvre corniaud, si un de mes élèves était capable d’écrire ce texte d’Angot, mais ce serait un vrai génie littéraire ! Mais ça vous dépasse, vous n’avez aucun sens littéraire, aucune sensibilité. Vous êtes niais.

rose dit: à

J’ai connu un gps comme ça : il t’emmenait droit au mur et dans la zone.
C’était la crise dans la bagnole automatique. Alors, je le débranchais d’autorité : ce jour là j’ai tourné trois fois à gauche avec la bagnole toute automatique et on s’est retrouvé(es ?) dans les magasins. Cinq mètres plus haut (que le mur et la zone).
Un aut’jour, on a connu la pompe à essence de Paris Texas désaffectée depuis 25 ans. La fin du tournage sans doute.

C’est hyper-exagéré de dire cela de Attila. Même si je la lis jamais Davon. Plutôt Davos, sanatorium.

Eulalie.

Et pas très gentil. Comme si ça servait à kekchoz d’être pas très gentil et d’exagérer bêtement.
(Notule: lorsque j’écris exagérer mon correcteur automatique écrit étagère : où est le lien ?

critique de la faculté de juger dit: à

Alba, vous voulez que je vous le fasse : « Alba était de taille moyenne, il avait les cheveux assez longs, il portait des pantalons qui ne correspondait pas à la mode de son époque, il lisait beaucoup de livres, mais il comprenait rarement ce qu’il lisait dans les livres qu’il lisait beaucoup, Alba aimait se rendre sur le blog de Monsieur Assouline pour parler des livres qu’il lisait mais qu’il n’avait compris, il en parlait souvent avec un ton et une conviction pour que ceux qui lisaient ses commentaires puissent penser qu’il avait assez bien compris les livres dont il parlait. Plus que tout, Alba aimait parler de Gustave Flaubert, et plus particulièrement de Bouvard et Pécuchet, Alba pensait que ce livre était le meilleur que Flaubert avait écrit du temps où Flaubert écrivait. Souvent Alba pensait à ce livre, Bouvard ou Pécuchet se demandait-il, s’il faut en choisir je choisis les deux… »

sérieux Alba, vous y croyez vous ?
je vous le dis mon ami, nous avons complètement perdu les pédales.

critique de la faculté de juger dit: à

Widergänger dit: 22 août 2015 à 15 h 44 min

non, vous dites ça parce que vous n’avez pas pris le temps de lire ce passage.
vous savez quoi Alba ? je vous laisse un peu de temps, le temps que ça vous arrive jusqu’aux neurones et on en reparle après, d’accord ? allez-y relisez-le tranquillement sans vous énerver, vous avez pris vos cachets ce matin ?

Sergio dit: à

« elle a baisé dans un avion avec un banquier »

Ca devait être dans un Super Constellation alors ! Parce que maintenant y a plus de flics que de passagers…

Widergänger dit: à

Au lieu de vous mettre dans une situation intenable, essayez un peu d’écouter (pour une fois) les gens compétents qui savent de quoi ils parlent comme Passou et d’autres. Arrêtez un instant d’être stupide et arrogant et remettez en cause votre façon de voir la littérature. Votre bêtise est désespérante à force. Vous ne comprenez rien, en fait, à ce que c’est que la littérature. Vous avez la tête simplement bourrée de clichés, de ce que vous avez appris à l’école, c’est tout.

critique de la faculté de juger dit: à

non Rose, j’y ai beaucoup réfléchi ces derniers jours, il faut se montrer gentil qu’avec les gens gentils, avec ceux qui sont mauvais, ceux dont la rancoeur les rend nocifs et méchants, il ne faut pas avoir de bienveillance à leur égard, il ne faut avoir aucune pitié pour ces gens-là.

Widergänger dit: à

Baiser dans un avions, ça me rappelle une scène d’Emmanuelle… Ah, Emmanuelle…! Hummmm…!

Chaloux dit: à

Chaloux et Cie, qui font des encombrants à force de dérision et de volonté acharnée de ne rien dire sinon avec des clichés et du name dropping citant Deleuze pour refuser de lire. C’est assez affligeant.

Alba, j’ignore si c’est « affligeant », cela se nomme faculté de choix.

critique de la faculté de juger dit: à

Alba, heureusement que vous existez, il suffit de vous lire pour retrouver de la bonne humeur, que Dieu vous bénisse.

Widergänger dit: à

Alba, j’ignore si c’est « affligeant », cela se nomme faculté de choix., dit-il, avec la bouche en cul de poule…

Friedrich dit: à

‘critique de la faculté de juger’ est transcendentalement immanent

A ton étoile, Bertrand Cantat dit: à

Sous la lumière en plein
et dans l’ombre en silence
si tu cherches un abri
Inaccessible
Dis toi qu’il n’est pas loin et qu’on y brille

A ton étoile

Petite sœur de mes nuits
ça m’a manqué tout ça
quand tu sauvais la face
à bien d’autre que moi
sache que je n’oublie rien mais qu’on efface

A ton étoile

Toujours à l’horizon
Des soleils qui s’inclinent
comme on a pas le choix il nous reste le cœur
tu peux cracher même rire, et tu le dois

A ton étoile

A Marcos
A la joie
A la beauté des rêves
A la mélancolie
A l’espoir qui nous tient
A la santé du feu
Et de la flamme
A ton étoile

archangel dit: à

qui écrit comme ça aujourd’hui,
la littérature, ce n’est pas d’écrire comme ses principaux contemporains , si tlentueux soit-il; ce n’est pas de se fixer dans une imitation de ton, de voix de thèmes ,ni de copains

Chaloux dit: à

« … goûts de l’époque. On aimait les hommes grands aux cheveux coupés en brosse. …taille moyenne, plutôt maigre, … très myope, …un peu globuleux, des verres de lunettes épais, … pas soucieux d’élégance vestimentaire. Ceux qui les voyaient marcher … voyaient une très belle jeune femme accompagnée d’un homme sans intérêt.

Cette pauvre Angot est surtout d’une bêtise qui devrait lui valoir un premier prix dans des comices agricoles.

« Ils arrivèrent enfin, ces fameux comices… »

Quelle bêtise, mais surtout quelle pitié.
Pas étonnant que ce pauvre Michel Alba « ne refuse pas de lire ».

Widergänger dit: à

Baroz pose la bonne question, la question du roman. Pour Baroz, on peut se demander si c’est vraiment un roman. C’est une excellente problématique. La question mérite en effet d’être posée.

Dans Les Inrocks, Nelly Kaprièlian déclare : « Son écriture déplace les mots et déclasse tout discours, en déréglant les conventions du sacro-saint roman tel que le bon goût le conçoit. Son tour de force, ici, consiste à faire mine de les respecter tout en les dynamitant (…) ». C’est un jugement peut-être un peu excessif, mais il y a de cela chez Angot, dans sa volonté de rester à ras des pâquerettes, avec une formulation très banale, qui choque tellement ceux qui ont simplement bien appris leur leçon à l’école mais son incapables de se mettre dans la peau d’un créateur qui a son projet pour faire vivre un monde et le rendre crédible. Ce style reportage pour parler de l’horreur est au contraire le fruit d’un vrai talent artistique, mûrement pensé dans un projet littéraire global. Passou le dit très bien dans des formules qui font tilt.

archangel dit: à

un tru de mémoire :je ne retrouve pas le nom de ce philosophe anglais qui perdait toutes ses maîtresses: il leur lisait au lit d’amour de la philosophie; elles se tiraient

de nota dit: à

Je découvre le billet…j’ai trouvé sur le net un extrait différent de celui trouvé par l’ami cripure, le voici:

« Un monde d’intimité, de paroles constantes, de questions, de réponses, la moindre impression était fouillée, personnelle et détaillée. Les détails inattendus, les mots nouveaux. Les comparaisons, surprenantes, inédites, à contre-courant, osées. Des idées qu’elle n’avait jamais entendu exprimer. Il balayait les convenances d’un air naturel. Et il décrivait tout ce qu’il voyait, les lieux qu’ils traversaient, les paysages dans lesquels ils marchaient, les gens qu’ils croisaient, avec une précision telle que ça gravait ce qu’il disait en elle. Il lui expliquait qu’il avait fait le choix de la liberté, il ne critiquait pas la façon dont les autres vivaient, mais il s’en écartait. Certaines choses le mettaient hors de lui, d’autres qui la choquaient le faisaient rire ou l’attendrissaient. Dieu, qu’elle avait toujours pensé au-dessus d’elle, n’existait pas pour lui, la religion était faite pour les esprits faibles. À l’époque, c’était un sujet qui importait.

Pour avoir la paix il suffisait de faire une ou deux concessions à la société. Ça avait le double avantage de ne pas blesser les gens, et de récolter le moment venu ce qu’ils avaient à vous apporter. Elle mettait les propos qui la dérangeaient sur le compte de sa personnalité non conventionnelle. Il s’arrêtait au milieu d’un sentier, la regardait, et soulignait la singularité de son intelligence, en amoureux et en expert, il parlait d’elle avec la même passion que d’un auteur qu’il admirait. La pertinence de ce qu’elle disait n’avait rien à voir pour lui avec le fait qu’elle n’ait pas fait d’études. Il dressait une liste de gens instruits qui étaient des imbéciles, en dépit de leur position publique élevée. Pour la faire profiter de son expérience, il lui expliquait qu’il fallait les flatter, car pour vivre libre il fallait être seul, et seul à savoir qu’on l’était.

La radio était allumée, tout à coup il se mettait en colère. Il critiquait les propos qu’on y entendait, des otages, pleurant à chaudes larmes, demandant à leur pays d’origine de les sauver, il les méprisait de faire prévaloir l’intérêt personnel sur l’intérêt public. D’une manière générale, les sentiments collectifs le laissaient froid, les éruptions volcaniques, les tremblements de terre qui causaient des milliers de pertes humaines, tout ça était pris dans les statistiques, ça ne comptait pas au titre d’informations. C’était la première fois qu’elle entendait ça.

Il la regardait fixement sans battre un cil, jusqu’à ce que, d’émotion, il soit obligé d’abaisser les paupières, bouleversé par son sourire. »

Je ne vois rien ici qu’une jeune femme ordinairement éduquée ne puisse écrire dans son journal; la prose d’Angot c’est le niveau zéro de la littérature car la pauvreté de son style n’est jamais, comme chez certains écrivains, l’expression d’une vision du monde, d’une morale ou d’une réflexion sur le langage, mais seulement impuissance et complaisance mêlées.

archangel dit: à

une question commune autrefois devant un coupleétait « mais qu’est-ce qu’ellelui trouve ? »
autre chose les maîtres du soupçon ont enseigné à soupçonner les réconciliations de fin de jeu

Widergänger dit: à

De nota est une pauvre bourrique…

archangel dit: à

une vie ne suffirait pas à s’en débarrasser: P.Assouline est un grand pessimiste . qu’en sait-on vraiment et est-ce de suivis ? et surtout du point de vue de la littérature à venir?

xlew.m dit: à

Je la vois comme quelqu’un qui réfléchit la condition d’écrivain, un état qui prendrait la forme de l’éclat d’un vieux miroir taché sur un trottoir alors qu’une famille déménage en limitant la casse, d’autres fois celle d’une pierre, ou d’un petit caillou posé sur sa propre tombe qu’il ne viendrait à l’idée de personne de fleurir d’un bouquet de lichens, qu’on ramasse pour couper le noeud de liens personnels plus ou moins vipérins, ou que l’on projette d’un coup de pied pour briser l’image qui dérange, tout dépendant du degré d’angoisse atteint. Et ce n’est peut-être pas rien cette tentative, décrite en direct, vivante.
« L’angoscia rivela il niente », Christine (le nom d’une voiture Plymouth 1958, rouge sang, je sais) doit bien connaître ça, l’Angst, remettre cent fois sur l’étier les sels de son histoire évanouie, pour se maintenir éveillée, ne pas sombrer dans le sommeil végétatif des gentilles petites vierges dont parlait Kierkegaard, passer le noir de l’anxiété à la machine, ne pas donner sa langue au ça, comme dirait les Jç (qui a toujours la mer, la mer documentée) et les Padood (du moins pas encore), bien au chaud dans leurs pieux aux draps dreck, endormis dans la chambre jaune-carambar des calembours déterrés par leurs frères assoupis, the walking-dead aux yeux vitreux.

Widergänger dit: à

C’est la littérature qui se fait aujourd’hui en tout cas pour parler de l’horreur. Et c’est ça qui est à penser, au lieu de blablater sur le talent de Ch. Angot avec des formules stupides, sans aucune pertinence critique.

Résumons..... dit: à

Plutôt crever que de salir mes zyeuzyeux avec cette littérature fienteusissime ! Angot ! aux chiottes ! Vide… nul…. sans force, cet extrait.

bouguereau dit: à

ne pas donner sa langue au ça

..fais en autant dracul

fred dit: à

« Ce style reportage pour parler de l’horreur »

comme vers la reconstitution de la scène du crime

archangel dit: à

16 h 39 min BIEN DIT

Résumons..... dit: à

Ce que je viens de vomir ne me grandit pas et j’en suis fier, je vous emmerde

bouguereau dit: à

la prose d’Angot c’est le niveau zéro de la littérature car la pauvreté de son style n’est jamais, comme chez certains écrivains, l’expression d’une vision du monde, d’une morale ou d’une réflexion sur le langage, mais seulement impuissance et complaisance mêlées.

…et crac elle se fait enculer qu’il pense dénota..mais il l’écrit pas..il donne pas assez sa langue au ça

dupont dit: à

Ce n’est pas parce que le père la reconnaît qu’il est réellement le père.

Les reconnaissances de convenance, suite à un accord entre les conjoints, ça existe.

de nota dit: à

« dans sa volonté de rester à ras des pâquerettes, avec une formulation très banale, qui choque tellement ceux qui ont simplement bien appris leur leçon à l’école mais son incapables de se mettre dans la peau d’un créateur qui a son projet pour faire vivre un monde et le rendre crédible. Ce style reportage pour parler de l’horreur est au contraire le fruit d’un vrai talent artistique, mûrement pensé dans un projet littéraire global. Passou le dit très bien dans des formules »

dans sa volonté de rester à ras des pâquerettes, avec une formulation très banale…

Encore un effort, et voilà bientôt Angot dans la filiation de Sarraute, voire de Beckett…

Un boxeur anonyme..... dit: à

Direct.

Passou se donne du mal mais ce n’est pas cela qui rendra cette « écrivaine » intéressante.

Liberati ? Angot ? où s’arrêtera notre bon Passou dans sa descente dans les égouts de la littérature ? pourquoi ces m.erdes ? pour qui ?

Chaloux dit: à

de nota dit: 22 août 2015 à 16 h 25 min

Cet extrait me fait très exactement penser aux explications données par la voix off des films de Claude Sautet, en général c.ons comme la lune.

Sergio dit: à

archangel dit: 22 août 2015 à 16 h 24 min
il leur lisait au lit d’amour de la philosophie; elles se tiraient

Il les aurait attachées ! C’aurait été un premier pas…

bouguereau dit: à

il leur lisait au lit d’amour de la philosophie; elles se tiraient

que des salopes..

christiane dit: à

@P. Assouline
Est-ce volontaire ce choix de l’illustration d’Elena Odriozola ? elle fait partie d’un petit film d’animation, ci-joint :
https://www.youtube.com/watch?v=cf31RMi6yEg
Dont le thème est le Frankenstein de Mary Shelley. Dans ce film on voit le bébé mort à terre et le monstre grandir.
Or, dans son journal (1815) Mary Shelley raconte la perte de son bébé de sept mois, le deuil qui a suivi et dans un rêve la folle possibilité de rendre la vie à ce petit cadavre. Renaissance onirique qui trouve un écho dans la préface du roman : « Chaque chose doit avoir un commencement (…) et ce commencement doit être lié à quelque chose l’ayant précédé…. »
Il y a là une rencontre entre l’image (qui peut, seule, évoquer un inceste…), le film, les deux romans, votre billet dont le final est superbe.

bouguereau dit: à

Dans Les Inrocks, Nelly Kaprièlian déclare

sapré dracul

Widergänger dit: à

De nota et sa misère critique…

rose dit: à

La problématique c’est la chienlit du cheminot.
Ma peau, ma peau qu’i’s’dit.

rose dit: à

Si t’es gentil qu’avec des gens gentils, t’es comme les blancs en neige sur la crème anglaise, tout baigne.
Où est l’intérêt ?
Si t’es gentil avec des gens qui en valent pas la peine, t’es comme Joshua sur son Spray : tu navigues alors que tu sais pas nager. Pas même la brasse, même pas coulée.
T’es tout d’accord avec moi ?

Tu vois appeler spray tous ces #@*^)×₩~¤☆¤¿de flacons c’est franchement tu salir le mot embruns, si ce n’est brise.
Brise de mer.

rose dit: à

Aime beaucoup rouge lie de vin.
Ah la lie.
Crois pas que ce soit le truc l’attache au lit.

En direct du tombeau de JC..... dit: à

ATTENTION !

PASSOU NOUS REFAIT, AVEC ANGOT, LE COUP VACHE DU REINHARDT BIDON ! N’ACHETEZ PAS N’IMPORTE QUOI !

rose dit: à

J’pense (donc j’essuie) qu’ds les Inrocks il manque une fermeture de guillemets. Dans ce que dit Nelly K.

Baroz z’avez la cotte. Profitez-en.

archangel dit: à

avec une sincère simplicité que les écrivains ne s’autorisent plus

où il vaut mieux croire P.Assouline qui le dit sincèrement

Le vieux garçon qu'on appelle monsieur dit: à

Je sais pas trop mais en appuyant comme passou y va sur la vengeance sociale dans ce triangle la réconciliation semble plutôt se faire (malheureusement a priori) avec le père, entre porteurs d’ombre.

Le vieux garçon qu'on appelle monsieur dit: à

Crois pas que ce soit le truc l’attache au lit.

Du moment que c’est pas sur un manège offert au bon peuple flemmard qui ne sait même plus tourner en rond sans qu’on lui donne un coup de main…

critique de la faculté de juger dit: à

Widergänger dit: 22 août 2015 à 16 h 18 min

Alba vous vous êtes mis aux Inrocks maintenant ?

faut faire gaffe malheureux !
les Inrocks c’est rien qu’un journal nietzschéen de la transgression des valeurs morales, ils font rien que l’éloge de l’écriture qui déplace les mots et déclasse tout les discours ! en plus en déréglant toutes les conventions du sacro-saint roman, qui plus est tel que le bon goût le conçoit !!! tel que le bon goût le conçoit Alba ! De là à imaginer que le tour de force d’Angot consisterait à faire mine de respecter les codes du romans tout en les dynamitant il n’y a qu’un pas…

et cette pauvre Kapriélian qui ne se rend même pas à quel point elle est conformiste en écrivant ce genre de truc.

c’est pour cette raison qu’on a fabriqué Angot : parce qu’elle était conforme et bien dans le moule de notre époque, selon les bonnes règles éthiques édictées par les Inrocks.

il faut être nietzschéen : ce conformisme des Inrocks il faut le dynamiter ou l’exploser à coups de marteau.

archangel dit: à

‘ai connu une femme attachée par son mari qui attachait aussi sa mère dans un ccabanon-peutêtrre parce qu’elle était une alzheimer ça la femme ne me l’a pas dit elle avait assez de soucis avec un fils autiate:mais ça n’a servi à rien l’attache la femme avait un amant sur son lieu de travail et fantasmait des libérations avec lui

critique de la faculté de juger dit: à

quant à la question de savoir : ce livre est-il vraiment un roman ?
c’est, comment dire, je ne suis même pas sûr que ce soit vraiment encore une question.

non, redevenez sérieux deux minutes Alba, les Inrocks c’est la pensée la plus conformiste qui existe, et s’ils aiment Angot c’est parce qu’elle ne dynamite rien du tout de ce conformisme des Inrocks.

Angot est parfaitement dans le moule !
elle a été fabriquée pour être dans le moule : ce n’est pas son écriture qui fait d’elle une écrivaine, c’est simplement le fait qu’elle est dans le moule, dans le conformisme de notre époque dans ce qu’il a de plus grotesque et de plus répugnant.

alors oui soyons nietzschéen et faisons exploser ce conformisme qui nous étouffe, qui nous englue, qui nous empêche de respirer, la chappe de plomb de la loi morale des Inrocks, de ce nouveau clergé qui édicte la bonne façon de penser, c’est le truc le plus insupportable qui soit, cette injonction d’être de son époque, d’appartenir à tous les codes de son époque, c’est insupportable.

rien n’est plus gonflant qu’un écrivain qui se contente de répondre à ce que son époque attend de lui, en plus avec une écriture de première de la classe.

et quand elle se met à vociférer trois mots identiques à la suite tout le monde crie au miracle en croyant voir la réincarnation de Thomas Bernhard.

Alba sérieux, vous vous y êtes abonné aux Inrocks ?

Le vieux garçon qu'on appelle monsieur dit: à

Un pied devant l’autre mais les deux siens, je connais bien (sans blague). Chez d’autres ça m’a tout l’air de n’être que du vent. Mauvais en plus.

Le vieux garçon qu'on appelle monsieur dit: à

Et revoilà revoilu l’hamlet lourdingue qui n’ose rien être.

En direct du tombeau de JC..... dit: à

Ayant plusieurs fois cédé à leur demande pressante, j’ai été contraint d’attacher de nombreuses jolies femmes aux barres de mon lit à l’ancienne …

« Fais moi mal, Johnny, fais mois mal ! » était leur lancinante plainte, ce dont j’avais horreur.

Rageur et désobeissant, je les détachais, arrêtais le rituel et fouillant dans leur sac, j’en soutirais quelques doublons « pour le dérangement ! » …

Puis, je sortais sur le port pour déguster une glace rhum/raisins, sans autre explication ni forme de procès.

Sergio dit: à

« Il la sodomise depuis des années »

On peut pas ! Il faut faire des pauses… Ingurgiter des produits… C’est les mêmes qu’en muscu ! Ca coûte un bras comme dirait Boug…

archangel dit: à

ça c’esst vrai que les inrocks c’est conformiste mais il faut se méfier des anticonformismes à l’aventure:tout le monde n’est pas Freud ni Flaubert

archangel dit: à

C’est peut-être un livre réconcilié avec le principe féminin le muttertum :la république des livres en est loin (et petut-être même P.Assouline, tenu qu’il est par son public

Mais enfin... dit: à

lire les délires de l’autre là au royaume des femmes comme les autres…

Chaloux dit: à

En direct du tombeau de JC….. dit: 22 août 2015 à 17 h 28 min
ATTENTION !
PASSOU NOUS REFAIT, AVEC ANGOT, LE COUP VACHE DU REINHARDT BIDON !

D’autant que Gallimard a racheté Flammarion. il faut mettre les bouchées doubles!

Chaloux dit: à

@Christiane.

Je viens de lire le petit été avec Baudelaire d’Antoine Compagnon. Deux heures d’agréable et intéressante lecture:

P 62 : »Après tout, le mot « trop grossier » de Baudelaire sur Hugo n’est peut-être pas aussi illisible que je l’avais cru. Y revenant, aidé, je lis sous les fines hachures : « Vraiment, il m’emm.erde ». Voila comment le poète du Cygne s’exprimait en secret sur le poète des Contemplations ».

bouguereau dit: à

Ca coûte un bras comme dirait Boug…

c’est dans les baqueroume que t’es pas sur dle retrouver..

bouguereau dit: à

‘ai connu une femme attachée par son mari qui attachait aussi sa mère dans un ccabanon-peutêtrre parce qu’elle était une alzheimer ça la femme ne me l’a pas dit elle avait assez de soucis avec un fils autiate:mais ça n’a servi à rien l’attache la femme avait un amant sur son lieu de travail et fantasmait des libérations avec lui

..estra goude !

bouguereau dit: à

Baroz z’avez la cotte. Profitez-en

« t’en as une trop grosse » qu’il lui dit dracul..
ha c’est pas facile

Sergio dit: à

bouguereau dit: 22 août 2015 à 19 h 03 min
c’est dans les baqueroume que t’es pas sur dle retrouver..

Ha mais moi pour les poudres de perlimpinpin j’ai le Luxembourg ! Un sachet sur le porte-bagages… Je dis que c’est le vélo que je passe ils font semblant de comprendre ils veulent pas qu’on les prenne pour des douaniers !

pharmacie canadair dit: à

‘ai connu une femme attachée par son mari qui attachait aussi sa mère dans un ccabanon-peutêtrre parce qu’elle était une alzheimer ça la femme ne me l’a pas dit elle avait assez de soucis avec un fils autiate:mais ça n’a servi à rien l’attache la femme avait un amant sur son lieu de travail et fantasmait des libérations avec lui

euh…le lithium c’est cher ?

Sergio dit: à

« Pas facile de séparer les livres du bruit qu’ils font. »

C’est ça la réverbération… Justement en musique ça serait intéressant d’avoir la réverbératon et pas le bruit !

Polémikoeur. dit: à

Il n’est pas très convenable
d’appeler le capitaine Slocum
simplement par son prénom,
à moins, bien sûr, de figurer
parmi ses intimes et de réserver
cette familiarité à l’intimité.
Le commentarium n’est ni le pont
ni, de loin, la cabine du « Spray ».
Il y a peut-être lieu de le regretter
en matière de compagnie choisie,
d’ambiance et de relations à bord.
Tribordéliquement.

Chaloux dit: à

Albablabla :
« Je lirai ce roman, Baroz, qui me semble important. »

Cette perle, dans un premier temps, m’échappa.

« Baroz z’avez la cotte. Profitez-en ».

On est prié de ne pas me garder de petit.

archangel dit: à

comme je m’intéressais à la nième fonction du langage, j’ai lu:
on n’a pas craint de le dévoyer au service, au mieux, de l’autopromotion et, au pire, du consentement aux pressions médiatiques ne proposant plus que des images négatives et la destruction de toute communauté politique.

Chaloux dit: à

Humour de Henri Raczymow, immense lecteur, écrivain dont on ne se lasse jamais :

« Antérieurement au Jockey, Haas appartenait au cercle de la rue Royale. En 1868, il apparaît dans le tableau éponyme de Tissot, avec le prince Edmond de Polignac qui devait épouser une demoiselle Winaretta Singer, la fille des machines à coudre. De leur vivant, mes grands-parents ont pratiqué les machines Singer : cela me rend assez familier le prince de Polignac. »
Le Cygne de Proust.

Lisez ce livre plutôt que celui de la fille Angot. Gallimard ne sera même pas fâché, ça rentrera dans la même caisse.

christiane dit: à

@Chaloux dit: 22 août 2015 à 18 h 47 min
Ah, grand merci. Je passe commande.

À Twitt' Vitesse dit: à

Jonathan Franzen interview: ‘There is no way to make myself not male

Encore un tombé dans le piège à con des badernes qui voient dans leur sexe et ses attributs collectifs imaginaires la lutte suprême

So British! dit: à

bouguereau dit: 22 août 2015 à 19 h 03 min
Ca coûte un bras comme dirait Boug…

c’est dans les baqueroume que t’es pas sur dle retrouver..

Isn’t it?

Widergänger dit: à

Est-ce qu’on va se laisser tirer comme des lapins par toute cette racaille islamiste ? Il faut les enfermer dans des camps de rétention ad.minist.ravive avant qu’ils nous flinguent.

Widergänger dit: à

1800 personnes de fiche S capables de nous tirer comme des lapins. Il faut les foutre dans des camps de rétention. J’ai pas envie de crever dans un train ou dans le métro à cause de la lâcheté de nos gouvernements incapables de nous protéger contre les barbares.

Phil dit: à

engore angot, sapré passou. après la pédo roumanof, l’incess ..un vrai feu d’artifesses comme chez les chinois pollueurs.
Que Gide et sa prose méandreuse engloutisse cette ripaille littéraire.

Chaloux dit: à

un vrai feu d’artifesses

C’est l’bouqu!

Ueda dit: à

Assez.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…ou ils sont passés mes trois mousquetaires,!…avec d’Art à gants,!…du milieu à boxé,!…
…çà vient,! une ouverture classique sur l’échiquier ,!…

…c’est possible encore,!…mais tu déraille ma fille,!…ils vont encore gober tout çà,!…
…et la Valérie Trierweiler , qui va nous en rajouter une dose,…pour les fêtes,!…

…c’est les curées des con-fesses, l’expérience ou l’imagination du vécu des branchées maquerelles,!…
…les mordues de la littérature, rasée de près à conte courant,!…pour son petit-cochon,…des donateurs en portefeuilles privés en livrée,!…

…comme çà, pour ressortir la tête haute, de ces démêlés déjà aux pieds du Concourt ou autres prix des listes en diversions économiques et sociaux,!…

…la reconnaissance en partage,!…Oui,!…
…damner les pions en partage,!…
…Non,!…c’est pas nouveau,!…etc,!…
…une collection de pipes,!…enfin, un connaisseur,…quels tabacs mes héraults en batailles,!…tout ces corps nus,!…
…à la liste des tatouages, ebook en ligne,!…ePhone du marquis  » Mis en Pièces « ,!…Expresso,!…& pipes à tabacs,!…Go,!…

…en vérité, je dis rien, juste un plus dans le puzzle,!…merci,!…etc,!…

Gare de Lyon.Bangkok dit: à

Le commentaire du 22/08 à 14h52 est abject. Epouvantable.

Bloom dit: à

Son écriture déplace les mots et déclasse tout discours, en déréglant les conventions du sacro-saint roman tel que le bon goût le conçoit.

Marrant, je connais un irlandais qui a fait ça dans les années 1920. La révolution qui point…

Père Angot dit: à

« Une vraie vibration continue de bout en bout. Du lourd mais avec grâce. »

Passou voit juste

Au nom des futures vistimes..... dit: à

Widergänger dit: 22 août 2015 à 20 h 41 min
« 1800 personnes de fiche S capables de nous tirer comme des lapins. Il faut les foutre dans des camps de rétention. J’ai pas envie de crever dans un train ou dans le métro à cause de la lâcheté de nos gouvernements incapables de nous protéger contre les barbares. »

Pas de liberté pour les ennemis de la liberté !

Au nom des futures victimes..... dit: à

Les terroristes ont rétabli, de facto, la peine de mort. Et si nous en faisions autant ?

Bloom dit: à

Aucun rejet de principe en ce qui concerne cette écrivaine, mais pas d’intérêt particulier. L’envoi en l’air dans les airs me rappelle un passage de David Lodge (Small World?), sur le mode satirique bien entendu.
Ce qui m’enmouise dans une certaine littérature, c’est qu’elle se prend très au sérieux, qu’elle s’inflige comme un pensum (tu va en iech, lecteur-trice, pas mon frère-ma soeur).
Avec Mishima, que je lis en ce moment, je ne sais même pas que c’est un roman que j’ai entre les mains, juste une plongée dans l’univers des passions troubles.
« Disgrace est in pur chef d’oeuvre. Je me souviens très bien du jour où j’ai commencé à le lire, dans un café (…) Tout à coup, j’étais DANS le livre. quand la fiction est bonne, il n’y a rien de comparable à cela: vous êtes transporté DANS le livre et le monde autour de vous n’existe plus » S. Leys (Quand vous viendrez me voir aux antipodes, lettres à Pierre Boncenne).
Ce qui vaut pour la fiction vaut-il aussi pour l’auto-fiction? Et pourquoi pas?

Bloom dit: à

L’islamo-fascisme mérite doublement son nom: il est fascisme et il déclenche des réflexes fascisants.
Aporie du renseignement qui veut qu’on n’arrête pas les types parce qu’on attend de remonter au cerveau. Celle -ci a-t-elle encore lieu d’être? C’est un débat citoyen car il nous concerne tous.
Envoyer ces 1800 construire des stades de foot au Qatar, à la place des Népalais. Ils mourront près de la Mecque.

Joseph Ignace Guillotin dit: à

Au nom des futures victimes dit: 23 août 2015 à 6 h 33 min
« Les terroristes ont rétabli, de facto, la peine de mort. Et si nous en faisions autant ? »

Ah ! ça serait chouette ….

Widergänger dit: à

On est sauvé ! Un numéro vert à la SNCF pour signaler les faits anormaux. Je suis soulagé : quand je verrai le djihadiste s’avancer vers moi avec son flingue, je pourrai téléphoner à la SNCF : Allô, je suis sur le point de crever, qu’est-ce que vous pouvez faire pour moi ?

archangel dit: à

ce que les écrivains demandent à l’écriture se voit bien à travers des démarches comme celle de ANGOT UNE CONSCIENCE DE LA DETTE DE VIE AVEC LES AFFECTS,la reconnaissance de leur complexité, de celle de l’amour dans le temps

Louis-Charles Jourdan dit: à

Comme j’ai déjà eu l’occasion de le dire par le passé : « Ouvrir une école, c’est fermer une prison dans 20 ans », Hugo qui s’en dédit. Aujourd’hui, ouvrir une madrassa, c’est ouvrir une prison tout de suite.

la vie dans les bois dit: à

@Phil dit: 22 août 2015 à 21 h 15 min

Plus de quartier, plus le temps pour la bienséance.
Comme vous aviez raison, avec le temps.

Donc, relisant votre message – et ici à part ceux de Doc’, je n’en lirai aucun- je vais exaspérer votre « encore ».

Pas de père, pas de mère, pas d’enfant ? Excusez cette question à laquelle je vous conseille de ne pas répondre.
Juste la culture, la littérature ?
Celle des maigres, qui va à l’os, épurée des émotions larmoyantes, celle en petites phrases sèches et efficaces ?

Figurez-vous que, Angot, « encore », avait déjà dressé le portrait d’un salaud, comme vous les prisez.
Lettré, attentif à l’expression et au langage, bien sous tous rapports; en société, magnifique. Traversant la vie en la baisant.
Il s’appelle Pierre Angot.

Pour ce livre « Un amour impossible », je ne sais pas , à l’heure où je poste, si vous méritez un tacle en bonne et due forme, en réponse à. Cela mérite réflexion.

fred dit: à

« L’islamo-fascisme mérite doublement son nom: il est fascisme et il déclenche des réflexes fascisants. »
Qu’ils s’entretuent entre fascistes

« Aporie du renseignement qui veut qu’on n’arrête pas les types parce qu’on attend de remonter au cerveau.  »
Euh…

« Envoyer ces 1800 construire des stades de foot au Qatar, à la place des Népalais. Ils mourront près de la Mecque. »
Bonne idée

Zoon dit: à

Merci à Pierre Assouline pour ce beau et juste commentaire d’un livre qui, comme c’était le cas d’ « Une semaine de vacances », place très haut Christine Angot parmi les écrivains français contemporains. « Une semaine de vacances » m’avait ému aux larmes et laissé béant d’admiration devant la maîtrise et la lucidité de l’écrivain. Je ne doute pas qu’il en ira de même pour moi de celui-ci.

Phil dit: à

Vous avez raison, Lavie, rien n’est simple. Angot mérite-t-elle la lecture sur beaux papiers ?
Le pédégé Pepy va jouer l’homme blessé à Anglade.

la vie dans les bois dit: à

« Angot mérite-t-elle la lecture sur beaux papiers ? »
Pour ce livre-là, certainement Phil.

Connaissez-vous Chateauroux ?
Je vous situe juste l’époque Celle des ZUP.
La description d’un immeuble, faite par « l’enfant », n’est pas sans rappeler l’architecture de Le Corbusier.

Pour les courants d’air entre les piliers.

archangel dit: à

pardon P.Assouline emploie le mot :on dit que l’on ne devrait pas pardonner à ceux qui ne demandent pas pardon à leur victime ; aucun risque que le père deamnde pardon à sa fille Christine

critique de la faculté de juger dit: à

« Bloom dit: 23 août 2015 à 4 h 55 min

Son écriture déplace les mots et déclasse tout discours, en déréglant les conventions du sacro-saint roman tel que le bon goût le conçoit.

Marrant, je connais un irlandais qui a fait ça dans les années 1920. La révolution qui point… »

en 1920 ? un irlandais ?

je connais aussi un irlandais qui a fait ça dans les années 1750, et un autre irlandais dans les années 1730, et comme il n’y a pas que des irlandais sur cette terre aussi un espagnol à la fin du 16è s. et aussi un français au début du 16ès…

d’ailleurs Angot se situe tout à fait bien dans la lignée des Joyce, Sterne, Swift, Rabelais et Cervantès, elle partage avec ces auteurs le même amour de l’imaginaire, de la fiction, de l’invention, de la création, la littérature comme moyen de déplacer les frontières du réel, de faire exploser le réel, c’est pour ça que c’est une grande écrivaine, la fiction et l’imaginaire ne sont-elles pas les deux mamelles de la littérature ?

Bloom dit: à

Un numéro vert à la SNCF
___

La couleur du numéro prête à sourire. Si on ne sait pas encore-de quels ravages ravages est capable un écolo dépressif, ou un supporteur de St Etienne en débine, en revanche, on connait la puissance de destruction des islamo-fascistes. Pour mémoire, le vert foncé est la couleur de l’islam (les verts pâturages des débuts…), et la vue de types enturbanés de vert n’est jamais un bonne nouvelle. J’avais voulu constituer des « Green Brigades » quand j’étais en poste à Lahore, pour oeuvrer à la rénovation des Jardins de Shalimar. C’est notre partenaire, l’Ecole des Beaux-Arts, qui m’a déconseillé cette appellation.
Si on retranche le noir, trop « mode » avec l’étendard de l’EI/ISIS/Daech, il reste un numéro bleu, comme la trouille, rouge, comme la colère, et toute une palette inusitée, qui comprend le vert bouteille, anathème chez les mollahs.

archangel dit: à

les femmes font du chemin, elles se déplacent de là à dire qu’il est déplacé d’évoquer son inceste parce qu’on ne touche pas au père , il y a des limites à ne pas franchir

archangel dit: à

et le vert est supposé être la couleur de l’espérance :tu parles !

bouguereau dit: à

ouyouye..un quarteron de fins lecteurs mon frére qui savent faire le boulot des keufs mieux qu’eux..

bouguereau dit: à

tu parles !

t’as raison renfield vert de gris comme çui la kommandantur..ça c’est l’bon numéro toujours a bonne portée

bouguereau dit: à

Angot mérite-t-elle la lecture sur beaux papiers ?

t’hésites avec android 3.0 avec dla pub..

bouguereau dit: à

La description d’un immeuble, faite par « l’enfant », n’est pas sans rappeler l’architecture de Le Corbusier.
Pour les courants d’air entre les piliers

à outreau..même sans pilliers..tu connais?

bouguereau dit: à

quand la fiction est bonne

bonne bonne bonne..enfant d’putain..jla garde pour clopine

bouguereau dit: à

Allô, je suis sur le point de crever, qu’est-ce que vous pouvez faire pour moi ?

ma parole quel connecté ce dracul..il peut même payer charon par paypal..mais tu sras juste le suiveur..de près certe..mais finkie aura appelé avant toi

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