de Pierre Assouline

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La République des livres
Christine Angot, de père inconnu, de mère mieux connue

Christine Angot, de père inconnu, de mère mieux connue

Pas facile de séparer les livres du bruit qu’ils font. Et avec ceux de Christine Angot plus encore qu’avec les autres. Ils nous parviennent toujours précédés d’une rumeur ou d’une légende, le plus souvent associées au scandale et au souffre qu’interviews, déclarations et procès suffisent à documenter. Etrangement, cette fois, Un amour impossible (218 pages, Flammarion) paraît précédé d’une toute autre doxa : c’est le livre de la réconciliation, celui d’une femme enfin apaisée qui a réussi à dominer ses démons etc Pourquoi pas ? A ceci près que, comme les rumeurs des années précédentes, cela fausse la lecture et empêche d’apprécier un roman dans sa nudité, débarrassé de sa couverture, dans toutes les acceptions du terme.

Il y a quelque chose du feuilleton dans cette œuvre-là. Depuis une vingtaine d’années, Christine Angot nous donne de ses nouvelles puisqu’elle est sa matière romanesque – et qu’on cesse de nous bassiner avec les « dispositifs » inversés, la vraie fausse autofiction et le je-hais-un-autre. Ceux qui la suivent, et même les autres, buzz oblige, savent donc que son père incestueux lui a infligé des sévices que la morale réprouve, qu’elle a fait du scooter la nuit dans Paris avec Doc Gynéco alors son amant, qu’elle a baisé dans un avion avec un banquier, qu’elle a perdu un procès intenté par l’ex de celui qui était alors son actuel etc

On retrouve son écriture blanche, le goût du risque, l’attirance pour les périls, les blessures à vif et cette faculté de dire les choses, donc de les écrire, dans l’absence de sur-moi qui faisait la signature de Marguerite Duras. Et l’acte originel et fondateur : l’inceste. Encore ? Evidemment. Toujours la même histoire. On en serait dévasté à moins. Une vie ne suffirait pas à s’en débarrasser, fût-ce une vie d’écrivain. Tout ce qu’elle écrit tourne autour de cet astre noir d’une manière ou d’une autre, que ce soit secret ou mis à nu. La différence, c’est que cette fois, la violence n’est ni exposée, ni contenue mais maîtrisée. N’en faire qu’une méditation sur l’amour maternel le réduirait. Un amour impossible contient deux histoires d’amour croisées, puis superposées : l’une qui demeure impossible avec un père pervers, l’autre enfin possible avec une mère retrouvée.AVT_Christine-Angot_8209

Il ne s’agit pas d’un réquisitoire, ni dans la lettre ni dans l’esprit. Au contraire : la force du roman tient dans sa capacité à montrer que derrière l’inexcusable, l’abject, le condamnable, il y a encore de la vie. Des sentiments, des affects, des émotions. A commencer par ceux enfin imaginables entre son père et sa mère, Pierre et Rachel, du moins dans les premiers temps de leur rencontre. Il s’appelait Angot, elle s’appelait Schwartz, c’était à Chateauroux dans les années cinquante et Dalida chantait « Notre histoire, c’est l’histoire d’un amourrrrr. ». Après l’amour, il lui lisait du Nietzsche. Toute à sa reconstruction, elle raconte les élans, les obstacles, l’égoïsme de l’un, la naïveté de l’autre.

Le père, quelqu’un de cultivé et d’intelligent, est dès le départ un homme de passage, qui a du mal à reconnaître cette enfant d’une femme, employée de la Sécurité sociale enfermée dans son humilité de classe, qu’il n’a d’ailleurs pas reconnu comme la sienne. Ce sera donc pendant des années un père absent, lointain, inconnu. Tout l’amour sera pour sa mère et certaines pages du roman donnent les larmes aux yeux tant les choses y sont dites avec une sincère simplicité que les écrivains ne s’autorisent plus – même si on se doute qu’il y en aura pour crier à l’esbroufe. Une adolescence entre femmes. Pas toujours facile. Quelques mots suffisent pour dire le désarroi de l’enfant qui finit « souvent accroupie sur le trottoir » quand la mère est encore en retard pour aller la chercher à l’école.

« On est une famille de deux personnes, mais on est une famille. Qu’est-ce qu’on est alors si on n’est pas une famille ?

– On est une mère et sa fille, voilà, c’est tout. Deux personnes dans une maison c’est pas une famille. Je suis désolée »

Il a fallu le retour du père pour que l’horreur advienne et qu’elle se double d’une autre, tout aussi terrible, qui la fera s’éloigner de cette mère aimée et aimante : celle-ci n’a rien vu car elle n’a rien voulu voir, s’enfermant dans un silence complice. L’’oncle l’avait pourtant prévenue et exigé que sa fille ne voie plus son père le week-end à Paris : « Il la sodomise depuis des années ». Le père s’était convaincu de ce que sa supériorité sociale lui permettait de s’affranchir de l’interdit fondamental. L’enquête de Christine Angot sur ce couple à qui elle doit la vie « ici et maintenant » aboutit à une terrible mise à nu des rapports de force qui unissent/éloignent parents et enfant. Pas seulement des rapports de force sentimentaux, familiaux et conjugaux mais sociaux. Sa manière d’atteindre l’universel en partant de son infini particulier, et des reproches longtemps adressés à cette mère. Coupable d’avoir sacrifié sa fille à la nostalgie de son amour pour cet homme. Coupable de ne s’être jamais remise en question. Une mère qui lit désormais les livres et les articles de sa fille, les lui critique et regrette parfois, au moment où sa fille lui pardonne.

Chacune a fait du chemin pour parvenir à ce point d’intersection. Il a fallu que la mère comprenne qu’elle était rejetée non pour ce qu’elle était humainement mais pour ce qu’elle représentait socialement. Angot cherche le vrai qui crée l’émotion et l’a trouvé sans agressivité, sans revendication, sans violence. Acuité des détails, vérité des choses vues. Les voix sont très justes, à tous les âges. Pas de hiatus. Une vraie vibration continue de bout en bout. Du lourd mais avec grâce. Avec légèreté quand point l’ironie. Un amour impossible est le fruit de ces retrouvailles. Beauté de la rédemption qui réussit la prouesse de faire oublier la rage qui l’habitait, et l’exaspération qu’elle provoquait parfois. Sa rage mise à nu, calmement.

(Illustration Elena Odriozola, photo Sipa)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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commentaires

769 Réponses pour Christine Angot, de père inconnu, de mère mieux connue

archangel dit: à

de faire oublier la rage qui l’habitait, et l’exaspération qu’elle provoquait parfois. Sa rage mise à nu, calmement.
ce n’est plus soulever le lecteur, c’est posé ,plus froidement l’auteur et les lecteurs n’en pensent pas moins sur les gens « intelligents » comme le père

la vie dans les bois dit: à

JB, vous avez le remerciement hâtif.
Notez que dire: merci, d’avance, ce n’est pas non plus un blanc-seing.

Il vaut mieux prendre de la distance avec la critique parisienne, habituée au  » feuilleton », et exaspérée par le ton, avant que d’en saisir le contenu.
Qui finit par croire qu’elle a dompté la Bête.

Brave bête, qui ne vocifère plus ses mots.
En effet, elle leur redonne leur puissance, celle débarrassée d’une mise en forme littéraire imposée par la  » doxa ».

Je sais que vous avez lu « Sukkwan Island ». C’est un autre bon moyen de relativiser le merci.

bouguereau dit: à

Aujourd’hui, ouvrir une madrassa, c’est ouvrir une prison tout de suite

et des synagogues pour les matons

la vie dans les bois dit: à

De nota, si vous arrivez à spoiler la fin du 1er chapitre et les quatre suivants,- ce livre en comporte cinq-, l’opinion sera effectivement plus libre.
Mais c’est vraiment si vous n’avez pas 18 euros en poche.

bouguereau dit: à

il appère dénota dans ton estrait qu’il faut lui lire du nieztleucheu -aprés- l’amour pas avant..ça vaut pas une kro mais ça coute pas un bras..sergio il exagère toujours

bouguereau dit: à

pour se faire une LIBRE opinion

..bon c’est pas si mauvais..mais quand on parle de chateauroux et des ricains ça manque de dessins de l’echo des savannes et des chansons de dick et des chaussettes pour faire coule..bref avec gif animé et blink et dalida d’époque ça peut le faire en scrapbouque sur le samsung a phil..avé un haut parleur bloutousse sur le porte bagage du vélo en sologne..dracul frait souver les canards un jour de chasse..vert!

unité spéciale pour les victimes dit: à

le plus beau livre écrit sur l’inceste, le plus fort, le plus puissant, dans lequel l’auteur démontre cette impossibilité des victimes de se reconstruire, perdus qu’ils sont à jamais dans une incohérence des sentiments… en fait c’est l’Idiot de Dostoïevski.

comment ne pas penser à Nastassia Filippovna quand on lit ou on entend Angot ?
Dostoïevski a si bien tracé les limites de ce traumatisme que tout ce que dit ou écrit Angot restera dans ce périmètre, le génie de Dostoïevski réside dans cette puissance d’universalisation, faire d’un personnage le paradigme d’un traumatisme et de tous les cas se référant à ce traumatisme, où il est démontré que pour parler avec précision d’une chose il ne faut pas l’avoir vécu soi-même, mais il suffit de comprendre le fonctionnement de l’âme humaine.

bouguereau dit: à

il est démontré que pour parler avec précision d’une chose il ne faut pas l’avoir vécu soi-même, mais il suffit de comprendre le fonctionnement de l’âme humaine

..somme toute elle est trés mais alors trés ordinaire

Attila dit: à

Quand j’entends le mot fiction, je sors… ma question qui tue :

La part de l’imaginaire est-elle supérieure à celle du mémoriel dans « La Recherche du temps perdu » ? Dans « Le voyage au bout de la nuit » ? Pour ne citer que les deux plus grands « romans » de la littérature française du XXe siècle…

bouguereau dit: à

je te répondrai..on sait que la fiction est bonne quand on boit une kro aprés..sinon ça coute un bras

unité spéciale pour les victimes dit: à

oui, tout ce qui est humain est très ordinaire, la « banalité du mal ».
c’est d’ailleurs touchant de voir l’énergie dépensée par Angot pour sortir de cet ordinaire, mais tous ces efforts sont vains, tout ce qu’elle dit, écrit, toutes ses rages, ses colères, ses rancunes, ses procès, ses règlements de compte, ses désirs d’aimer et de haïr, tout cela, au regard du personnage de Nastassia Filippovna, devient très ordinaire, d’un ordinaire pathétique.

un peu comme ces animaux de laboratoire qu’il suffit de torturer, d’infliger quelques traumatismes cruels, pour savoir les réactions qu’ils auront, tout est su et écrit d’avance, chaque individu aura beau se débattre pour faire valoir ses spécificités, tout cela de dépassera jamais les limites de l’ordinaire de la grande banalité du mal.

la vie dans les bois dit: à

La forme onirique, pour causer comme la critique littéraire, de « l’acte originel et fondateur », -qu’en doux termes ces mots sont dits-, où la violence est bien exposée, contenue et maitrisée, elle est racontée par Severine.

« En entendant aujourd’hui Christine Angot, ( ou plutôt les grands littérateurs, note de moi) on pourrait croire qu’elle a toujours écrit des textes « autobiographiques » (les guillemets sont ici nécessaires) où un personnage nommé Christine Angot dit « je » et raconte. Or, c’est loin d’être exact : Vu du ciel (l’Arpenteur/Gallimard, 1990), son premier livre, est un roman, sans discussion : il raconte le destin d’une petite fille violée et assassinée qui devient un ange gardien.  »

http://www.larevuedesressources.org/impressions-sur-l-oeuvre-de-christine-angot,077.html

unité spéciale pour les victimes dit: à

à ce titre il nous faut ici rendre hommage aux scénaristes des séries télévisées « esprits criminels », « New York Unité Spéciale pour les victimes », et aussi de True Detective, dans les efforts qu’ils font pour sortir de l’ordinaire, le personnage d’Angot s’y retrouve assez souvent, toutes ces mères complices des crimes de leur mari, tous ces enfants qui a leur tour reproduiront à leur manière le mal qu’ils ont subi eux-mêmes, je pense en particulier à cette enquête menée avec brio par l’agent Hotchner et le Dr Spencer Reid, pour arrêter un père de famille qui en plus de violer ses propres enfants violait aussi ceux de ses voisins, à la fin de l’épisode, après une course poursuite avec Derek Morgan ils arrivent à coincer le père, qui physiquement mon père ne correspond pas aux goûts de l’époque, il était de taille moyenne, plutôt maigre, il était très myope, il avait les yeux un peu globuleux, des verres de lunettes épais, et n’était pas soucieux d’élégance vestimentaire, mais il avait un charme, une assurance, un sourire, qui faisait que les autres hommes n’existaient pas pour son épouse, ceux qui les voyaient marcher dans les rues de Memphis (c’est là que l’épisode se passe) main dans la main voyaient une très belle jeune femme accompagnée d’un homme sans intérêt, son port de tête, et une certaine façon de bouger les épaules en marchant, en faisaient à ses yeux quelqu’un d’absolument unique. Les amies de l’épouse ne comprenaient pas ce qu’elle lui trouvait, d’ailleurs leur incompréhension l’amusait, elle était donc seule à comprendre sa séduction. Son charisme, tout ce langage. Elle était donc exilée dans cette ville. Mais elle avait enfin trouvé quelqu’un qui lui correspondait.
Donc Derek Morgan arrive à coincer le père, sur le toit de l’immeuble, et là, la mère se pointe avec un flingue, elle avait pris leur fille en otage, et elle menaçait de la tuer si Derek Morgan ne relachait pas son mari, c’est glauque comme situation, non ?
pour finir l’agent Hotchner se pointe avec Emily Prentiss et ils arrivent à libérer la gamine en dégommant au passage le couple.

Je dis bien complice ! parce qu’on se rend compte après coup que c’est non pas le père mais la mère qui organisait l’enlèvement des gamines du quartier pour que son mari les viole, elle le faisait par peur qu’il ne la quitte, elle était vieille, son mari préférait les gamines de 12 ans comme Libérati, et voilà, la grande banalité du mal…

Zoon dit: à

Il y a quelques jours, Michel Corvin a quitté la scène. Il fut un de nos meilleurs connaisseurs du théâtre français contemporain.

la vie dans les bois dit: à

Javert, tu as été muté à la BAC ?

william dit: à

hamlet est réveillé

Zoon dit: à

Au nom des futures victimes….. dit: 23 août 2015 à 6 h 33 min
Les terroristes ont rétabli, de facto, la peine de mort. Et si nous en faisions autant ?

Entièrement d’accord, en particulier sur le « de facto ». Ménageons les apparences démocratiques. La sécurité des populations sera de moins en moins assurée par les services officiellement chargés de l’ordre public), et de plus en plus par des milices (probablement largement composées de membres desdits services officiels). Cela s’est déjà fait : au Brésil, naguère, cela s’appelait les escadrons de la mort.

edouard dit: à

WG
Faudrait des contrôles (niveau UE –le mec a embarqué à Brux)
comme pour les avions et l’Eurostar

L dit: à

___

La couleur du numéro prête à sourire. Si on ne sait pas encore-de quels ravages ravages est capable un écolo dépressif, … Bloom.
Vous voulez que je vous montre? J’innoverais le cas échéant tentant en cela même de rejoindre les tableaux de Dubuffet pour prouver que la pulsion créatrice existe bel et bien à l’état larvaire en chacun de nous y compris les plus délités et que le sentiment d’insatisfaction, de frustration ainsi que le spectacle abouti de la détérioration planétaire transformée en élan créateur peut siéger dans le périmètre que circonscrit l’esprit pacifiste qui comme chacun sait est formé au self-défense quand il se voit contraint à réagir face à une agression que nous nommerons par souci d’économie « p ». Face au vert bouteille anathème, les derniers temps chargés nous rappellent à la plus grande circonspection et cher Bloom cette dernière, craintive, vise à désigner une couleur, rappelons le vivement à tous ceux qui y verraient ombrage et non le contenu du contenant qui rappelons le également se voit utilisé pour différents type de breuvage allant jusqu’à la plus courante des eaux de robinet polluée aux nitrates en passant par des limonades artisanales ou industrielles, les bons crus ou des vulgaire piquettes 5 étoiles Geveor dont la substance liquide se situe à peu près à l’opposé du firmament vinicole mais dont il faut commercialiser les citernes.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…il y a de cela, que je ne sais pas faire la justice entre les religions,!…même les libres d’aujourd’hui,…

…la pensée aux Dieux de la Nature,…ou simples soumissions aux hommes du pouvoir obscurantistes en herbes, à se tricoter la renommée, avec les fils de nos  » bourses « ,!…le cinéma de croire en avoir plus, et perdre sa vie de tout ses sens réels qui s’échappent et s’enfuient,!…
…commerces entre perdants dans la marmite  » terre « ,!…au couvercle et à la louche,!…
…la soupe à avaler,!…
…avoir tout perdu, et n’avoir rien compris,!…victimes avec discernements,!…

…suis je protestant, et de quoi,…et quelle liberté de victimes pour les catholiques déjà,!…et que dire des têtes-brulées à Jéhowah,…les plus Pape,…que le Pape,…le plaisir des extrêmes en soie,…c’est pour mieux jouir seigneur,!…
…l’herbe-verte des innocents en bouche,!…

…je vais finir,par m’attribuer un prix,!…c’est cuisine,!…le pot au feux du dimanche,…sans familles,!…
…quelle religion,…survivre avec sa plume,!…

…personne n’en est jamais revenu,!…de quels mérites ou profits,!…à se camoufler sans raisonner sur les sens des esclavages des endoctrinés aux religions des passés simples, malgré eu même,…

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…cuisiner son monde, s’il en est,!…mais c’est bien sur,!…etc,!…

Widergänger dit: à

Le problème, c’est qu’il est très difficile, pour ne pas dire impossible, de mettre en place dans les gares tout le matériel qui existe dans les aéroports. On ne pourrait plus circuler. Au moment des vacances, les gares sont bondées. C’est tout à fait impossible de filtrer, de scanner les bagages, etc. La vie va devenir un enfer si on en est réduit à ça.

Il faut bien comprendre aussi que ces problèmes qui surgissent en Europe sont la conséquence de notre non intervention dans la guerre de Syrie. C’est la clé du problème. Mais pour l’instant, c’est sans solution. On va être condamné à prendre le train, le métro, en se disant qu’on risque de se faire trucider. C’est pas drôle. Ça peut vous gâcher les vacances…

En direct du tombeau de JC..... dit: à

Nous venons de créer à Porquerolles, dans le but de lutter joyeusement contre le terrorisme islamiste, des milices armées pompeusement dénommées :
« ESCADRONS DE LA MORT DE RIRE »

L dit: à

A la banalité du mal constatons que s’ajoute la banalisation du mal. La notion de faute ou de crime est mouvante selon la société et les règles civiles ou religieuses par lesquelles elle continue d’être définie pour garantir une circulation plus ou moins égalitaire des individus à l’intérieur d’un cadre commun et choisi pour s’appliquer en principe à l’ensemble. Il existe cependant un absolu du crime , une vision universelle du mal qui en dépit des progrès multiples et variés commis par l’Homme et pour en améliorer la condition semble trouver un peu plus d’espace pour s’ébattre . En dehors de l’apologie et quand bien même il nous faut porter regard sur notre réalité contemporaine ou antérieure, ne peut-on pas regretter que certains instruments telle que la télé servent à la diffusion de schémas qui récupérés serviront de modèles, sous couvert de liberté et dans un but lucratif avec un esprit de facilité assez préoccupant, sont mis à disposition des publics des produits de qualité douteuse quant aux valeurs défendues. Quand il s’agit de reportage ou simplement d’information bien qu’il soit nécessaire de lutter contre les censures autoritaristes ne peut-on pas craindre et constater que les expériences les plus douloureuses, inhumaines, crapuleuses continuent d’inspirer des esprits faibles ou en transit hésitant entre bien et mal sur qui l’éclairage médiatique donné au mal exerce une influence peut-être contraire à celle qui devrait résulter d’un visionnage allant des causes jusqu’aux conséquences des criminalités . Certains pourront se sentir légitimés puisque d’autres l’ont fait, d’autres y trouveront à peaufiner leur projet, d’autres encore concluront à une coexistence nécessaire du bien et du mal, le bien mis en échec puisqu’il n’irrigue pas tous les secteurs de la géographie sociale par exemple ouvrant des droits au mal comme par exemple l’existence et l’extension des économies parallèles.

Widergänger dit: à

L’extrait du roman mis en ligne me semble typique de la manière de Mme Angot.

Ce qui m’a intéressé avant tout, ce sont les phrases. Elles sont souvent constituées d’une juxtaposition de propositions indépendantes. Mes élèves de 5ème ou de 4ème écrivent aussi comme ça. Il y a de la naïveté volontaire dans ce style (car c’en est un chez un écrivain, pas chez mes élèves en principe, sauf exception rarissime). Ces phrases correspondent à quelque chose, à une forme d’unité, à une sorte de séquence, séquence d’événements mal raccrochés les uns aux autres, d’où ce style par juxtaposition, qui donne vie au hasard à l’intérieur même de la phrase. Sans doute nécessité d’autant plus grande que l’histoire est écrite d’avance (elle a déjà réellement eu lieu dans le réel, ce n’est pas comme dans un roman, où on ne sait pas à l’avance ce qu’il en est). L’absence de hasard d’une histoire qui a déjà eu lieu nécessite donc de le faire revivre en quelque sorte à l’intérieur de la phrase pour respecter l’essence du romanesque qui repose sur le suspens, le rôle éminent du hasard président au destin des personnages. D’où ce style faussement naïf.

La deuxième remarque qu’on peut faire, c’est que ce début esquisse un portrait de la mère mais en grande partie du point de vue du père qui apparaît lui-même d’emblée comme quelqu’un de dangereux, d’équivoque à tout le moins, mêlant naïveté, calcul, un certain cynisme.

D’emblée, le récit insiste sur la différence sociale des deux « amants » : les remarques sur le langage, les situations sociales respectives des parents, la question de la persécution des juifs pendant la guerre qui reste suspendue dans le silence, ce qui est typique des années 50. Les sautes d’humeur aussi du père, étranges.

Mais on n’a pas vraiment le point de vue de la mère dans ces quelques pages de l’incipit. Elle n’existe pas vraiment, on ne sait pas ce qu’elle pense. Elle ne pense peut-être à rien. Et ce rien est intéressant.

En direct du tombeau de JC..... dit: à

Les esprits faibles, les cohns, n’ont aucun problème : ils choisissent easy, cool, facile !

Ce sont les esprits forts qui ont de la difficulté à choisir entre le Bien et le Mal …

Widergänger dit: à

Il y a toujours, dans les phrases d’Angot, l’idée que les choses auraient très bien pu être différentes. Et je trouve que c’est un bel effet, un effet intéressant de son style.

la moustache de mon chat dit: à

Islamo-fascisme…c’est un néo-con, me rappelle plus duquel, ils sont si nombreux (Frumm peut-être ?) qui a inventé ce subtil tour d’esprit…d’une pierre deux coups : les musulmans sont des fascistes, parce qu’une infime minorité l’est…les marinistes sont tous Dieu, Patrie et Messe en Latin…je n’ai vu personne parler de Christo-fascisme, et Dieu sait qu’il y a lieu d’en parler…pour les non-initiés, les fachos, qu’ils soient musulmans, chretiens, juifs (Dieu sait qu’ils ont leur merde a eux aussi) ou paiens, sont des fachos…point a la ligne…

Bloom dit: à

comme il n’y a pas que des irlandais sur cette terre

En Irlande, ils sont environ deux fois moins maintenant qu’avant la Grande Famine de 1845-49. De 8 millions au milieu du XIXe à 5 millions aujourd’hui. Nation exceptionnelle qui est aussi une exception parmi les nations.

Widergänger dit: à

Le mal, de toute façon, n’est jamais banal. Il n’est pas banal de violer une petite fille de 14 ans. Mais il est banalisé. La banalisation est un processus social. Qui implique un consensus social.

La banalisation du chômage, qui implique que les médias l’ont intégré au réel comme une chose ordinaire qui ne choque pas le bon sens, alors qu’il est contraire à l’ordre même de la civilisation. Il y a toujours un coupable de la banalisation. Il faut le chercher. Et il doit être puni.

L dit: à

13h37 WGG j’imagine que son roman sort du cadre auto-thérapie, qu’ajoute-t-il à l’idée qu’on peut avoir de la relation incestueuse dont l’horreur est amplifiée par le consentement tacite de la mère et en approchant répugné des sentiments de l’enfant? En dehors du style, de l’art du portrait?

L dit: à

La banalisation du chômage

Le chômage se perçoit comme un mal, ne transforme cependant pas le chômeur un criminel (oisiveté mère du vice)comme d’ailleurs le statut de travailleur quelque soit l’emploi occupé ne fait pas de l’individu employé à une fonction quelle qu’en soit la nature un honnête homme.

Bloom dit: à

je n’ai vu personne parler de Christo-fascisme,

C’est un tort, quand on connait les liens entre culture catho, fascisme & nazisme. Sans parler des paradis pour ordures recyclées que furent l’Argentine & du Paraguay.
Il arrive aux néo-cons, une fois par siècle, d’être moins cons. C’est le cas. Savoir appeler un chat un foutu greffier.

jem dit: à

« Pauvre corniaud, si un de mes élèves était capable d’écrire ce texte d’Angot, mais ce serait un vrai génie littéraire ! »

Cela me fait penser à ce que Picasso disait : à 5 ans il peignait déjà comme Michel-Ange. C’est difficile pour certains de se rendre compte des choses, surtout quand génie il y a.

Zoon dit: à

Laissant de côté tout questionnement éthique, plaçons-nous uniquement du point de vue de l’efficacité : dans l’affaire du tueur du TGV, qu’est-ce qui est le plus efficace ? prolonger la garde à vue du suspect, à l’issue de laquelle, au terme d’un entretien courtois avec un juge d’instruction, on l’expédiera en prison préventive, ou bieen obtenir le maximum d’informations sous la torture, avant de l’expédier d’une balle dans la nuque? Dans le cadre de la lutte antiterroriste, qu’est-ce qui vaut mieux ? garder dans nos prisons et nos banlieues des islamistes radicaux incessamment prêts à passer à l’action violente, ou bien, par des actions de commandos, les enlever, obtenir d’eux un maximum d’informations sous la torture, leur faire renier leur religion avant de les livrer vivants à des cochons anthropophages ? Tolérer que des prêches salafistes aient lieu dans les mosquées qu’ils contrôlent ou prendre d’assaut ces mosquées, AK 47 au poing ? Autoriser en France la version salafiste de l’Islam ou bien proscrire toutes les familles s’en réclamant, leur donner l’ordre de quitter la France sur le champ, selon un itinéraire unique (l’A6 et l’A7 par exemple), puis, quand ils seront bien gentiment organisés en convoi, envoyer l’aviation ? Laisser des hordes de migrants débarquer sur les côtes européennes, en dépêchant des navires pour sauver les naufragés, ou mitrailler lesdits naufragés, hommes femmes et enfants, après avoir coulé leurs embarcations ? Il est peut-être temps de se rendre compte que l’opium démocratique a rendu les populations européennes incapables d’assurer leur salut. Ce dont nous avons besoin en 2017, ce n’est pas d’une énième élection présidentielle, mais d’un coup d’Etat militaro-policier qui, avec l’aide des citoyens les plus conscients et les plus déterminés, remettra de l’ordre dans ce pays.

L dit: à

13h52 Bloom , société régie encore il y a peu par des lois anachroniques et où le sort des femmes, l’éducation des filles avaient à souffrir d’un cadre plus que contraignant, par un pouvoir patriarcal ou familial dicté par une église archaïque . Ont-ils fini par adopter la loi sur l’avortement?

Résumons..... dit: à

« Laisser des hordes de migrants débarquer sur les côtes européennes, en dépêchant des navires pour sauver les naufragés, ou mitrailler lesdits naufragés, hommes femmes et enfants, après avoir coulé leurs embarcations ? »

Il est indispensable de distinguer les enfants de Dieu, égarés, des crapules islamo-fascistes envahissantes : une conversion sincère, càd AK47 sur la tempe fragile, est le gage du salut chrétien …

On bute les autres. Evidemment, l’absence de vierges à l’hymen renouvelé en permanence est ennuyeux, mais enfin …

la moustache de mon chat dit: à

non Bloom, vous vous trompez…les néo-cons sont des cons avant tout et adopter leur langage, c’est aussi adopter leur vision du monde, qui franchement pue de la gueule…je ne vois rien de musulman chez les abrutis du Daech ni de chrétien chez les généraux et flics argentins des années noires et autres fachos sud-américains…les africaans et les red-necks du grand sud des USA avaient même leurs églises ségréguées ou leur Dieu n’admettaient pas les noirs…

Résumons..... dit: à

Vous êtes tous de sacrés gros cons

L dit: à

Résumons: la solitude extrême à laquelle vous vous voyez acculé ne vous pousse-t-elle pas vers un acte suicidaire tel que votre dernière phrase? Si ce n’est pas le cas méfiez vous tout de même, le gros con est mauvais par nature et définition aussi devriez-vous craindre les représailles, ceci étant je ne vois pas bien à travers votre fumigène ce à quoi vous voulez en venir .

Bloom dit: à

je ne vois rien de musulman chez les abrutis du Daech

Eux y voient le seul islam qu’ils souhaitent imposer, une version étriqué du wahhabisme, qui ferait pâlir de jalousie les plus fervents concepteurs du hanbalisme. Les Talibans et leurs potes du Lachkar e Tayba, Sipah Saaba et toute la joyeuse bandes des djihadistes réunis y trouvent leur compte. On a même retrouvé « L’islam pour les nuls » dans les bagages d’apprentis terroristes britanniques. Ce qu’eux voient est ce qui est, pas ce que l’on aimerait y trouver. Triste pour tous le monde, pour la majorité des musulmans, surtout….

Sept 8 neuf dit: à

Non seulement vous pouvez tous crever mais ma musique est inaudible. Parce que Non solum, sed etiam. Bob Marley or die.

Sergio dit: à

Ha le tango c’est encore une histoire, ça ! Le retour qui se barre en brioche neuf fois sur dix…

Ueda dit: à

Bloom dit: 23 août 2015 à 10 h 32 min
Pour mémoire, le vert foncé est la couleur de l’islam

Utile.

Ueda dit: à

Widergänger dit: 23 août 2015 à 13 h 22 min
ces problèmes qui surgissent en Europe sont la conséquence de notre non intervention dans la guerre de Syrie.

Singulier.

Sergio dit: à

Les croissants gammés faut leur mettre des pistes chamelières à côté des TGV, comme ça chacun son chemin comme dirait un scootériste célèbre…

Ueda dit: à

la moustache de mon chat dit: 23 août 2015 à 14 h 23 min
je ne vois rien de musulman chez les abrutis du Daech

Discourtois.

Clopine Trouillefou dit: à

Bon sang, je ne vous dis qu’une chose, ô conptemteurs d’Angot.

C’est que le samedi soir est une bonne chose, dans la douceur d’un crépuscule doré, dans la jolie petite ville du Tréport, sous le cri des mouettes et autour de fruits de mer fort honnêtes et d’un, ma foi, assez bon muscadet. Il y fut (beaucoup, trop ?) question de la Rdl… (mais aussi de Marcel Proust, d’Aimé Césaire et d’une foule d’autres vies).

Verdict : faut être un peu masochiste pour venir ici.

J’ai acquiescé (comment, honnêtement, faire autrement ?), mais à regret.

Je n’ai pas su expliquer ce qui retient les êtres (dont moi…) à ce « lieu ». Mais je suis sûre que le masochisme n’entre pas seul dans l’addiction, malgré les preuves évidentes que l’on m’a données (et ceux qui me les donnaient étaient dans une sorte de pertinence issue de beaucoup de savoir, et d’énormément de bienveillance.)

Je n’ai pas pris de dessert.

la moustache de mon chat dit: à

Bloom, trouvez-moi un seul passage dans la bible (ou n’importe quel autre livre dit-sain) qui approuverait la ségrégation raciale ou l’esclavage…allez-vous me dire que ceux qui ont adopté ces pratiques et que leur églises bénissaient, les y avaient trouvées ? que l’église catholique ou anglicane qui se sont faites de la thune sérieuse dans les plantations sucrières des caraïbes, avaient trouvee la justification dans la Bible ? il me semble que vous avez abandonné les exigences de base de tout esprit critique qui sont d’analyser d’abord et de synthétiser ensuite…

unité spéciale pour les victimes dit: à

« Zoon dit: 23 août 2015 à 14 h 05 min
Laissant de côté tout questionnement éthique, plaçons-nous uniquement du point de vue de l’efficacité : dans l’affaire du tueur du TGV, qu’est-ce qui est le plus efficace ? prolonger la garde à vue du suspect, à l’issue de laquelle, au terme d’un entretien courtois avec un juge d’instruction, on l’expédiera en prison préventive, ou bien obtenir le maximum d’informations sous la torture… »

????

désolé mais le sujet du jour concerne « esprits criminels » et « true detective ».

si vous voulez que nous parlions maintenant de « 24h chrono » et de « homeland » ça risque de devenir très compliqué.

d’ailleurs il y a un épisode de 24h chrono assez « marrant », où un type très moralisateur passe un savon à Jack Baueur parce qu’il torture un type pour qu’il dise où il a planqué sa bombe.

du genre, ouai c’est pas un comportement normal pour une nation démocratique, cela ne correspond pas à notre éthique…

jusqu’au moment où le moralisateur apprend que l’autre a mis sa bombe dans un endroit où sa fille risque de se rendre.

et là, il prend le marteau de Jack Baueur et il commence à massacrer le type pour qu’il dise où il a mis sa bombe.

il faut rendre hommage à ces scénaristes de ces ces séries pour leur façon de nous montrer à quel point ces histoires de torture c’est très relatif, en fait tout dépend si sa gamine peut à proximité de la bombe, l’éthique progresse de façon inversement proportionnelle à la distance qui sépare sa progéniture de la bombe en question.

je ne sais pas si vous avez vous-même des enfants, auquel cas vous comprendrez ce que je veux dire.

archangel dit: à

clopine, ils ne sont pas plus contempteurs d’angot qu’autrechose, ils s’amusent

Ueda dit: à

la moustache de mon chat dit: 23 août 2015 à 14 h 23 min
je ne vois rien de musulman chez les abrutis du Daech

Je ne vois rien de communiste chez les abrutis de l’Union soviétique.

Air connu.

Ueda dit: à

la moustache de mon chat dit: 23 août 2015 à 15 h 52 min
Bloom, trouvez-moi un seul passage dans la bible qui approuverait la ségrégation raciale ou l’esclavage…allez-vous me dire que ceux qui ont adopté ces pratiques et que leur églises bénissaient, les y avaient trouvées ? que l’église catholique ou anglicane qui se sont faites de la thune sérieuse dans les plantations sucrières des caraïbes, avaient trouvee la justification dans la Bible ?

Mais bien sûr, mon ami.
Il n’en trouvait pas la motivation, mais la justification après coup.
C’était le passé.

Allez-vous me dire que ceux qui ont adopté ces pratiques et que leur imams bénissent, les trouvent dans le Coran?

Mais bien sûr, mon ami.
C’est le présent.

la moustache de mon chat dit: à

Comme un p’tit prof d’histoire-géo, il distribue les blâmes par ci et les satisfécits par la…

Ueda dit: à

« Zoon dit: 23 août 2015 à 14 h 05 min
Laissant de côté tout questionnement éthique, plaçons-nous uniquement du point de vue de l’efficacité : dans l’affaire du tueur du TGV, qu’est-ce qui est le plus efficace ? prolonger la garde à vue du suspect, à l’issue de laquelle, au terme d’un entretien courtois avec un juge d’instruction, on l’expédiera en prison préventive, ou bien obtenir le maximum d’informations sous la torture… »

Tout dépend de la qualification professionnel du tortionnaire.
Un écervelé, un emploi-jeune, un cancre est capable de faire chanter l’innocent ou de recueillir des renseignements foireux.

la moustache de mon chat dit: à

condescending little s hit!

Ueda dit: à

Clopine Trouillefou dit: 23 août 2015 à 15 h 46 min
Bon sang, je ne vous dis qu’une chose, ô conptemteurs d’Angot.

Merci pour cette chose unique, Clopine.
En ce qui me concerne, on ne peut pas me reprocher d’avoir été bavard.

23 août 2015 à 0 h 06 min

la moustache de mon chat dit: à

La Bible, le Coran , la Torah etc ont ceci en commun, est que tout le monde peut y trouver a peu prés ce qu’il cherche…une vraie auberge espagnole…ensuite, ils peuvent justifier ce qu’ils veulent…cette islamophobie de café du commerce est vraiment décevante pour un site dit-prestigieux…j’peux pas vraiment blâmer les poteaux de comptoir si les soi-disant intellos ne pensent pas mieux…est-ce le système enseignement qui est fautif ? une amie a moi qui enseigne les 2eme et 3eme cycles ici me dit que ses étudiants français ont besoin d’être ‘spoon-fed’ cad nourris a la petite cuillère, parce que leur système (cad francais) ne les ai pas encouragés a penser par eux-mêmes…

Ueda dit: à

«Ayoub El Khazzan est médusé du caractère terroriste qui est attribué à son action», a expliqué Me Sophie David. Il est «tombé des nues», dit l’avocate, quand elle lui a dit qu’il y avait des blessés. «Pour lui il n’y a pas eu de coup de feu», «la kalachnikov n’a pas fonctionné».

« Vouloir tuer, moi?
Tain, je suis médusé.
J’tombe des nues.
Juste un supporter d’Arsenal! »

Sergio dit: à

Résumons….. dit: 23 août 2015 à 14 h 23 min
Vous êtes tous de sacrés gros cons

C’est pas un sacrement ! Et pourtant il y en a un bon paquet, quelque chose comme trois chez les parpaillots, une petite dizaine chez les papistes, et encore du rab pour les rois de France…

Résumons..... dit: à

L dit: 23 août 2015 à 14 h 32 min

Usurpation de pseudo

Résumons..... dit: à

Pour revenir au fond du problème, il est impossible de lutter contre les fous de Dieu en faisant appel à l’intelligence, à la raison, à la démocratie.

Sinon les coreligionnaires de la religion de paix, de tolérance et d’amour, l’aurait fait, s’pas ?

Clopine Trouillefou dit: à

Appatée mais déçue, je clique sur le lien Franzen mis en ligne par notre hôte. Hélas, il est en anglais.

J’en ai marre qu’on ne fasse même plus l’effort de traduire. Comme si « tout le monde » savait lire l’anglais.

Encore un coup de « l’entre-soi » ?

(entre-soi qui aboutit, je le rappelle, à couper à la hache les mains de ceux qui voudraient bien monter dans le canot de sauvetage du Titanic, mais qui, manque de bol et de sous, ont voyagé dans la soute d’icelui).

Zoon dit: à

Tout dépend de la qualification professionnel du tortionnaire.
Un écervelé, un emploi-jeune, un cancre est capable de faire chanter l’innocent ou de recueillir des renseignements foireux. (Ueda)

Vous avez raison. Il y faut une formation auprès des meilleurs spécialistes. Si je me souviens bien, dans le « 1984 » d’Orwell, il y a une histoire de cage à rat qui a de quoi faire frémir le plus enragé des extrémistes. Je m’étonne que personne n’ait songé à tester l’expérience… Peut-être en Corée du Nord ?

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…pour vous meubler, dans vos associations d’idées,!…

…un livre, qui mérite sa ré-édition tel-quel,!…
…par Ludwig von Bertalanffy,… » Théorie générale des systèmes  » dunod. 1973

…Traduit par Jean Benoîst Chabrol, enseignant à l’université d’Alger,…

…prétextes pour prendre son temps, un plus en réflexions,!…pour les moins rapides en décisions,… et moins de gaffes à s’excuser déjà commises,!…etc,!…à l’avenir,!…
…perroquets à Papagayos snobs,!…Ah,!Ah,!…Go,!…un autre verre,!…à  » la Mante  » religieuse,!…aux bananes paradisiaques,!…du point Godwin  » je tiens les promesses, même celles des autres « ,!…enfin,…
…ce qu’il ne faut lire, à toute les rues,!…l’esprit républicain,!…le plus de trop,!…en livrée bataille,…etc,!…
…les soumis  » héraults  » de la flamme nationaliste aux €uros,!…
…Ah,!…çà ira, çà ira,…aux chiottes aussi,!…etc,…les souvenirs de bon coeur,…

Résumons..... dit: à

C’est bien normal de disposer d’un canot de sauvetage lorsqu’on a un billet de Première Classe.

Les pauvres n’ont qu’à être riches ….!

C’est pourtant simple.

eric dit: à

la moustache de mon chat dit: 23 août 2015 à 13 h 50 min

les fascistes massacrent au nom de n’importe quoi, une religion, un bouc-émissaire, pour le pouvoir, le fric –
les islamo fascistes pillent détruisent massacrent au nom au nom de l’islam,
les videla et cie massacraient faisaient ‘disparaître’par trouille des cocos

Sergio dit: à

bouguereau dit: 23 août 2015 à 10 h 59 min
payer charon par paypal..

Si on est à découvert on reste vivant alors…

pfff dit: à

16 h 28 min

vous qui êtes supérieurement intelligent n’avez pourtant pas encore compris que les islamofascistes tuent au nom de l’islam leur religion

Sergio dit: à

Clopine Trouillefou dit: 23 août 2015 à 16 h 40 min
l’effort de traduire.

Il reste les traducteurs automatiques d’Internet ; on n’en comprend pas plus mais ça peut redonner le moral tellement on est forcé de rigoler…

esprit pratique dit: à

Les fascistes de tous les pays devraient d’entretuer

Un boxeur anonyme..... dit: à

La moustache du chat « pense par elle-même » à 16:28, et le résultat est une triste défaite aux points

esprit pratique dit: à

Les fascistes de tous les pays devraient S’entretuer

de par le fait dit: à

Sergio dit: 23 août 2015 à 17 h 24 min

au moins ça sert à quelque chose!

dupont dit: à

« je ne vois rien de musulman chez les abrutis du Daech »…

Comment voulez-vous être pris au sérieux? L’islam de Daech est le même que celui pratiqué en Arabie Saoudite (application stricte de la charia)…Il n’y a rien de musulman en Arabie Saoudite?

Arrêtons ce délire…

la moustache de mon chat dit: à

eric dit: 23 août 2015 à 17 h 16 min

exactemente ! ils massacrent au nom de l’Islam, comme d’autres fachos massacraient au nom du prolétariat ou de la messe en latin…est-ce que cela voulait dire que le prolétariat ou la messe en latin étaient coupables et responsables de ce que ces fachos faisaient en leur nom collectif?

la moustache de mon chat dit: à

Dupont-Lajoie, vous voudrez bien m’excuser si je n’echange avec vous, il ya Man City qui joue…oui je sais …un club d’arabes…avec 1 ou 2 musulmans qui jouent pour eux aussi…

Soplyak dit: à

@ unité spéciale pour les victimes 11 h 26 min

Le pbl c’est que l’on pourrait soutenir exactement le contraire à propos de Dostoïevski, dire par ex que ce qu’il décrit ou restitue le mieux ds ses romans, ce sont les relations triangulaires, le goût de l’humiliation, le penchant pour l’auto-destruction — parce qu’il les a vécus.

Cela me rappelle (& vs devez y avoir pensé) une querelle relativement récente qui a agité le petit monde littéraire parisien (de l’écriture dite féminine ?) : faut-il avoir vécu la mort de son enfant pour écrire un roman racontant de ce pt de vue la mort d’un enfant ? Sous les accusations de plagiat lancées par l’une & les arguments soutenant le droit absolu à l’imagination (re)-créatrice présentés par l’autre c’était encore le pbl de la « référentialité » ou non du texte ou de l’œuvre en général, de la solution de continuité (ou non) entre la vie & l’art (que ce soit sur le versant de la création ou celui de la réception).
[Pour éviter tt malentendu, je précise que je ne milite absolument pas pour « l’écriture thérapeutique » (ou disons plutôt que je distinguerais l’écriture thérapeutique de la nécessité de la publication des textes qu’elle produit).]

Donc: c’est actuellement une vérité universellement reconnue qu’il n’y a pas de hors texte, que seule compte la « réussite » esthétique — & donc le talent.
Réussite & talents déterminés par qui ? Selon quels critères absolus ?
(NB : je ne suis pas en train de dire que Ch. Angot « joue » ds la même catégorie que Dostoïevski)
Que les critères de jugement ou d’appréciation invoqués soient déclarés « purement esthétiques/ savants » par ceux qui les manient & s’en autorisent, cela se comprend, mais doit-on pour autant les croire sur parole ?
Les critiques professionnels (mais aussi les lecteurs, les spectateurs, les visiteurs des musées qui s’expriment sur les blogs) seraient donc les seuls être au monde à être absolument transparents à eux-mêmes ? Les seuls à qui ttes leurs motivations seraient parfaitement connues & donc non susceptibles d’influencer un tant soit peu leurs « goûts » (supposés naturels) ou leurs jugements (prétendûment purement cérébraux &/ou esthétiques) ?
C’est assez curieux cette exception implicite (& bien pratique) chez des gens qui n’ont que Freud & la supériorité de la modernité à la bouche …
Ds ces cas précis, il ne s’agit pas d’identifier un tableau ou d’établir l’édition d’un texte ancien, activités qui exigent une méthodologie, des compétences techniques précises pour lesquelles un consensus professionnel règne, du moins à un certain moment — ces méthodologies, ces techniques demeurant améliorables.

Encore une fois : qui expertisera les « experts » ? Pourquoi seraient-ils les seuls exempts de tt « soupçon » (soupçon d’ordre non pas « moralisateur », précisons-le bien, mais « scientifique », destiné à établir un éventuel biais cognitif) ?
Qui dira par exemple, à coup sûr, sans haine & sans crainte, sans complaisance ni illusion non plus, sans nostalgie pour sa jeunesse qui sait, que sa propre conception du « style » (d’une photographe controversée par ex) est exempte de tte « passion » personnelle, de tte spécificité liée à son propre vécu (ou non vécu, puisque là est aussi la question) — bref qu’elle & elle seule doit être considérée comme parfaitement objective ?

Je m’interroge aussi en vs lisant (même si je tiens compte du commentaire de 11 h 48) sur la notion d’indépassable — jointe évidemment à l’utilisation du terme « paradigme » (& à la précision, tte musilienne n’en doutons pas, comme critère d’évaluation).
Les choses seraient écrites une fois pour ttes ?
La perfection (ds le tracé des limites, de l’élaboration du paradigme du traumatisme) ayant été atteinte par le génie, ce territoire-là est définitivement fermé aux autres — pas la peine …
Comme un sommet sur lequel on aurait planté un petit drapeau ? Comme un théorème élégamment démontré ? Comme une région qui a été explorée, cartographiée, les sources du gd fleuve dûment identifiées ? Même pas nécessaire de déposer un brevet, la supériorité écrasante du prédécesseur se charge de ridiculiser ttes les tentatives successives, pour les siècles des siècles.
Mais ce qui vaut pour les sciences (leur progrès, lié au caractère cumulatif des connaissances, leur « impersonnalité » aussi, ds la mesure où le savant n’a pas à être « sympathique » ou sa vie admirable pour asseoir son autorité) vaut-il exactement de la même façon ds le domaine littéraire (ou le domaine artistique figuratif) ?
Ds l’hypothèse où vs auriez raison pour Dostoïevski, quid de ceux qui ne l’apprécient pas ? Quid de ceux qui ne peuvent le lire qu’en traduction (càd ds une version de l’œuvre qui en « dilue » voire « fausse » peut-être une partie de ce qui en faisait le génie) ? [Évidemment on peut répondre : tant pis pour eux. Mais il me semble que cela plaide au moins un tt petit peu pour que d’autres auteurs ne s’interdisent pas d’aborder ce thème.]

Et de manière plus terre à terre, je reviens tjs à la même question, qu’est-ce qui vs permet de SAVOIR (vs. croire) que Dostoïevski a écrit le livre le plus fort, le plus puissant, le plus universel, le plus parfait sur la question ?
Sur le simple plan logique (c’est tr fatigant de devoir brandir une pancarte à chaque fois, pour préciser, non, ma question ou mon objection ne relève pas nécessairement de la « moraline » ce qui permettrait de l’écarter a priori sans se donner la peine de l’examiner), sur le plan de la logique donc, une telle affirmation ne pourrait-elle pas être remise en cause par une opinion opposée (savoir ou croyance, cela resterait encore à déterminer) émise par qqn qui précisément aurait vécu cette expérience ?
Non que le « traumatisme » donnerait à tte « victime » une autorité supérieure (parce que morale, & donc une sorte d’atout qui « couperait » tte autre carte), non que cela revêtirait cette « victime » par miracle d’une autorité littéraire, linguistique, esthétique, particulière, évidemment ! Je suis tt à fait consciente de l’effet de mode actuel & des profits que certains en retirent.
Je ne dis pas que s’agissant de l’inceste, du viol, de l’enfant mort, du cancer en général & de celui de la prostate en particulier, de la garde à vue, de l’alcoolisme, de l’abandon, de la vieillesse, de l’autisme, de l’échec scolaire, de l’allergie au gluten, du fardeau terrible d’une beauté hors du commun ou de parents riches & célèbres, du chômage, de la pauvreté, etc. (— pas plus d’ailleurs que de l’amour fou, du pouvoir absolu, de la réussite professionnelle, du bonheur, de l’appétit, des joies de la lecture ou de la pétanque, de l’ivresse des sommets, etc.), il faut & il suffit des les avoir connus, d’en avoir fait l’expérience pour écrire un chef d’œuvre, ou du moins pour écrire « juste ».
Ce serait confondre sincérité & vérité. Confondre émotions (ou mémoire ou connaissances) & art (ou même « savoir-faire »).

Mais inversement, comment être certain qu’entre un savoir plus ou moins « abstrait », plus ou moins cérébral, quels que soient par ailleurs ses capacités d’empathie, ses talents d’observation & d’universalisation, il n’y ait pas un gouffre ?
Ds certaines situations (heureuses ou malheureuses) ne relevant pas du domaine artistique, on est amené à le constater : oui, je croyais que je pouvais me représenter « ce que ça fait », j’étais persuadée de pouvoir me « mettre à la place de ». Et puis ça m’arrive, & ça n’a rien à voir. Cela déborde tt ce que je croyais savoir.
Il faudrait que je relise Pierre Bayard, pour vérifier si qd il parle de la valeur « prophétique » (au sens vulgaire) de certains textes, il évoque des auteurs qui auraient d’abord écrit sur qqch qu’ils auraient ensuite eu l’occasion de vivre — & ultérieurement évoqué la disparité voire ré-écrit ?

Un boxeur anonyme..... dit: à

Dostoïevski : poids lourd
Angot : poids plume …

Le reste est littérature ou moustache de chat islamofasciste, si vous préférez.

eric dit: à

« est-ce que cela voulait dire que  »

mais c’est vous qui voyez un amalgame

la moustache de mon chat dit: à

…mais c’est vous qui voyez un amalgame…

heu…heads you lose, tails you don’t win…J’abandonne…la vie est franchement trop courte…

Giovanni Sant'Angelo dit: à

…@, Soplyak,!…à 17 h 40 min,…

…un peu plus, de math moderne,!…ne nous auraient pas fait de mal,!…et trop de biens comparables,!…
…ce qui fait que de notre savoir et de nos connaissances l’amour du risque public,!…Ah,!Ah,!…etc,…envoyez,!…

edouard dit: à

Widergänger dit: 23 août 2015 à 13 h 22 min
L’enfer? Bof il y aurait un peu moins de trains –
ce matériel de contrôle est en place et fonctionne pas seulement pour les avions mais aussi pour tous les Eurostar

Sergio dit: à

de par le fait dit: 23 août 2015 à 17 h 28 min
au moins ça sert à quelque chose!

Je pense quand même avoir pas mal exagéré : j’en ai pas regardé depuis deux ou trois ans ; maintenant cela devrait sans doute commencer à prendre forme… Pour des articles de grande presse, c’est pas insurmontable.

edouard dit: à

17 h 50 min
vous êtes trop borné

de par le fait dit: à

Sergio dit: 23 août 2015 à 18 h 00 min

c’est nul quand même,déprimant

Un boxeur anonyme..... dit: à

J’aime venir sur ce blog de prestige.

Ici, les gens ont de l’éducation. Lorsqu’ils disent : Vous êtes trop « borné », en salle de sport, nous on dirait : Vous êtes trop « con ».

C’est mieux… « borné »…. j’aime…!

Résumons..... dit: à

tous les commentaires signés Résumons….. ne sont pas de moi, tenez-vous le pour dit, bordel

Sergio dit: à

Bon. Il serait temps quand même de remettre la porte dans ses gonds ; on voit pas ce qu’elle fait comme cela à la ramasse ! Ha mais va falloir viser, hein… Et encore celles qui en ont trois…

Widergänger dit: à

Soplyak dit: 23 août 2015 à 17 h 40 min
C’est trop bavard. Faut raccourcir, la prochaine fois, mon petit chéri ! Tu te rends pas compte, mais tu nous pompes l’air, et tu abuses de nos neurones. Tu dois au contraire en prendre soin et synthétiser davantage en éliminant le surplus de graisse (trop d’âneries dans ce que tu dis).

Suit mon prof de philo de khâgne qui disait de l’Être et le Néant, de Sartre : C’est bien mais à condition d’en jeter la moitié.

Résumons..... dit: à

les commentaires les plus dégueus signés Résumons….. sont bien de moi, tenez-vous le pour dit, bordel

bouguereau dit: à

et keupu prend même pas de produits pour être aussi con..c’est même transparent à dracul..pour ça qu’il est vénère

Widergänger dit: à

Busnel, c’est le Pivot des temps modernes…

Faut quand même avoir un tempérament spécial pour pouvoir lire autant de livres et les trouver tous aussi bons les uns que les autres… Moi, je pourrais pas…! Mais bon, j’suis pas journaliste…

Rien que le texte d’Angot lisible sur la toile, c’est dense, difficile à comprendre. C’est plein de couches différentes de sens. Faut absorber tout ça ! Moi, je digère pas si vite… J’suis un lent… Faut comprendre aussi que dans ce qu’elle dit de la mère, l’auteure le dit de sa propre mère. Elle est juge et partie, position équivoque tout de même. Et puis tous ces fantasmes sexuels entre la mère et le père, reconstitués forcément, inventés de toute pièce, c’est quand même un problème, non ? Quel sens donné à cette invention par une fille des ébats sexuels de ses parents, dont elle ne sait rien. Très énigmatique au fond tout ça ! Pas facile de lire ça d’une traite. Moi, j’ai besoin de méditer sur ce que je lis. Et je dois dire que tout ça m’échappe en grande partie pour le moment, j’y comprends pas grand-chose.

Résumons..... dit: à

j’en mets plein la tronche au gars Court chez Popaul et cri-cri aime ça ; pas lui, urkurkurk

la vie dans les bois dit: à

Il faut reconnaitre au Poltergest un certain discernement. Et pas que sur Busnel.

Je vous dis cela car il m’est revenu en tête, je pense que c’était un court métrage paru fort tard sur Arte, il y a quelques mois, où des enfants se posaient la question : que ce passe-t-il derrière la porte de la chambre des parents.
C’était très amusant.

Sauf que pour Angot, c’est un peu différent.

Un monsieur, disons-le ainsi- qu’elle ne connait pas, autre que par ce que lui en dit sa maman, est de passage  » à la maison ».
Le divan a été préparé afin qu’il puisse y passer la nuit, après la soirée au restaurant. Sauf qu’au matin, le divan n’a pas été défait. Et que Christine a 13 ans.

Widergänger dit: à

— Allô, le 36 17 ?
— Je vous écoute.
— On est pris en otage par des djihadistes. Je vais me faire flinguer…
— Bougez pas, on met tout en œuvre, on arrive…

archangel dit: à

le livre de Chrisine Angot demande autant d’honnêteté au lecteur avec son shistoire et ses fantasmes qu’elle en a eu pour le penser et l’écrire; c’est ce qui fait que certaines personnes-des bibiothécaires-j’ejconnais- sont prévenues contre Angot elle s’emballent dans la morale s

Ueda dit: à

Suit mon prof de philo de khâgne qui disait de l’Être et le Néant, de Sartre : C’est bien mais à condition d’en jeter la moitié. (WG)

Certes, mais certains se trompent de moitié.

archangel dit: à

et s’emballent dans la morale fortes de théories sans faire ce bout de chemin que les deux femmes ont fait pour essayer de -se- comprendre

Ueda dit: à

Widergänger dit: 23 août 2015 à 18 h 37 min
Busnel, c’est le Pivot des temps modernes…

Un Pivot auquel on aurait retiré le pinard, le foot et les histoires belges.

A-t-on jamais vu animateur si complaisant et si fade?

Un boxeur anonyme..... dit: à

Complaisant ?
Fade ?

Ce serait le résultat, les dommages collatéraux, de la lecture des bouquins épais qu’on voit dans les vitrines de magasins tristes ? Pouah …!

la vie dans les bois dit: à

Encore un petit effort, pour faire changer le titre du billet.
Après « de mère méconnue », puis « de mère mieux connue », bientôt:  » d’une maman aimée ».

Ueda dit: à

Le cul de Mme Angot m’intéresse moins que le coeur de l’Europe, c’est seulement pour faire la transition.

« Selon un baromètre réalisé fin mai dans les États membres de l’Union européenne, l’immigration est désormais la principale préoccupation des citoyens européens. Avec 38 %, l’immigration devance de loin la situation économique, le chômage et les finances publiques. » (les journaux).

À cette inquiétude massive des citoyens, les Etats européens ne répondent pour l’instant que par la lâcheté et l’incompétence.
C’est à qui sera le plus irresponsable et le plus aveugle.

Pardon de déranger.
Le cul de Mme Angot, c’est passionnant.

la vie dans les bois dit: à

Heureusement, me direz-vous, il n’est indiqué dans le verdict que 2 fois: coupable, pour Madame Schwartz.
C’est déjà 2 de trop. La troisième fois eut été une erreur judiciaire au tribunal de la morale.

archangel dit: à

les etats …l’incompétence:c’est de leur compétence a priori de trouver des remèdes à la situation , en sollicitant éventuellement des ….experts qui n’auraient pas écrit leur opinion.

archangel dit: à

les deux connus ne sont pas dans le même registre
le père est inconnu parce qu’elle n’a pas eu l’occasion de chercher sa vérité , à partir de ce premier moment où il ne la reconnaissait pas et qu’il était père inconnu.
sa mère était une énigme eu égard à son imaginaire d’enfant sur la mère .

la vie dans les bois dit: à

« le père est inconnu parce qu’elle n’a pas eu l’occasion de chercher sa vérité »

« elle », de qui parlez-vous Doc ‘, de la maman ?

la vie dans les bois dit: à

Ce ne peut-être Christine, qui a découvert à quoi s’en tenir, en lisant son extrait d’acte de naissance modifié. C’est un petit mot, qu’elle dit. Il passe inaperçu: menteur.

archangel dit: à

c’est comme lorsque l’on parle du milieu littéraire comme d’un milieu incestueux

archangel dit: à

c’est le lecteur qui est mis à nu avec ses fantasmes et les histoires qu’il se raconte sur sa généalogie

la vie dans les bois dit: à

Peut-être vous Doc’, des fantasmes de lecteur, l’avez-vous lu ce livre ?
avant de supposer pour- et comme- les autres.
Petite précision: Christine ne découvre pas son extrait d’acte de naissance modifié, en ce sens par hasard. Non. On lui donne à le lire. A ce moment-là, elle a 14 ans, je crois.

la vie dans les bois dit: à

Demain je vous dirai un mot du grand-père maternel Un élément clé, aussi, passé inaperçu.
Là j’ai autre chose à faire.

Résumons..... dit: à

Ueda dit: 23 août 2015 à 19 h 43 min
« Le cul de Mme Angot m’intéresse moins que le coeur de l’Europe, c’est seulement pour faire la transition. »

Le cul de madame Angot m’intéresse* plus que le cœur de l’Europe qui ne bat plus depuis bien longtemps…

*façon de parler, bien entendu : il est peut être mort.

Polémikoeur. dit: à

Comment digérer l’expression,
aussi bien (façon de parler)
écrite qu’orale de la patiente,
à moins d’en être spécialement
proche (en tant que semblable,
thérapeute, universitaire
ou critique) ?
Pâtéetiquement.

Bloom dit: à

que l’église catholique ou anglicane qui se sont faites de la thune sérieuse dans les plantations sucrières des caraïbes, avaient trouvee la justification dans la Bible ?

Étonnant, vous ne connaissez pas l’argument biblique en faveur de l’esclavage? Vous le trouverez, dans toute sa splendeur, chez Thornton Stringfellow, par exemple, dans « Scriptural and Statistical Views in Favor of Slavery » (1856).
La lecture du maitre livre de Drew Gilpin Faust, « The Ideology of slavery, Proslavery Thought in the Antebellum South, 1830-1860 », pourrait vous éviter de proférer des âneries.

la moustache de mon chat dit: à

‘…Le cul de Mme Angot m’intéresse moins que le coeur de l’Europe, c’est seulement pour faire la transition…Le cul de Mme Angot, c’est passionnant…’

faut ecouter le Bouddha quand il deigne vous parler, hein la plebe! lui seul sait ce qui importe et ce qui n’importe pas…sinon, panpan cucul hein! une mauvaise note du Grand Leader Spirituel, c’est pire que la fin du monde…

Soplyak dit: à

Pour pomper l’air, двоечник, 2 méthodes :
1) écrire long une fois ts les 36 du mois
2) intervenir 10, 20, 50 fois par jour (vendredi soir & samedi compris, évidemment)

Suite
@ « unité spéciale pour les victimes » :

Si Dostoïevski a « tt dit » sur le sujet & éventuellement sur d’autres, si par ailleurs Shakespeare, HH Jahnn, Lichtenberg, K. Grahame, Chesterton, Tchekhov sont eux aussi « indépassables » sur d’autres encore, n’en arrive-t-on pas à annoncer la fin de la littérature — comme d’autres ont annoncé la fin de l’histoire ?
Et c’est à cause de ce précédent que l’on peut se poser la question non pas de l’exactitude de la prédiction, ni même de l’exactitude des théories/croyances qui en seront dérivées, mais plutôt Cui bono ? — à qui profitent-elles ? Quels intérêts sert en fin de compte ce ton apocalyptique ?
Ne serait-ce pas précisément à l’industrie culturelle pour laquelle tt se vaut du moment que l’on en parle & que ça se vend ?
Si depuis Dostoïevski la question est close, il ne rime plus à rien de maintenir une quelconque exigence ; au nom de quoi ferait-on encore une différence entre le livre-témoignage & la littérature ?
Il me semble que le « tt ou rien » ns désarme encore plus.

Ueda dit: à

la moustache de mon chat dit: 23 août 2015 à 20 h 41 min
faut ecouter le Bouddha quand il deigne vous parler, hein la plèbe!

Pourquoi cette nervosité?

L’impuissance théorique et pratique des Etats européens est pain béni pour deux catégories d’activistes:

(1) les islamistes
(2) les néo-fascistes.

Oh ils réagiront un jour, bien sûr, par réflexe de survie.
Mais je vais vous dire quelque chose:
Ils réagiront tard, mal et de manière violente.

Est-ce ce que vous souhaitez?

la moustache de mon chat dit: à

Bloomy, Bloomy…vous me décevez…je m’attendais a un peu plus d’intellect et d’originalité de la part d’un mandarin comme vous… citez-moi la Bible ou le Coran dans le texte, St Francois d’Assisi, Thomas Aquinas, Saint Augustin a la rigueur, ou meme Ibn Khaldoun mais pas Stringfellow ou Drew Gilpin Faust, que perso, je ne connais pas mais qui, j’en suis sur, sont archi connus parmi la coterie des hôtes de ce blog prestigieux…je ne dirais que vous racontez des âneries, mais vous n’en êtes pas loin…allons, encore un effort, Bloom…you can do better than this B minus stuff, I’m sure…

Ueda dit: à

la moustache de mon chat dit: 23 août 2015 à 20 h 58 min
Bloomy, Bloomy…vous me décevez…you can do better than this B minus stuff, I’m sure…, etc.

Hélas, hélas, Abdelkader…

« Le stupide 20ème siècle » est encore parmi nous.

« Courage! », vous vous souvenez?
Mais ça entre par une oreille et ça sort par l’autre.

MCourt dit: à

Ah c’est donc toi Madame Barras,
Toi qui fais tant tes embarras,
T’avais déjà deux amoureux,
L’un pas très jeune et l’autre vieux!
Mais comme t’avais pas assez d’ça
Parait maintenant qui t’en faut trois (etc etc)

« La Fille de Madame Angot »,la vraie, la seule, bien sur!

la vie dans les bois dit: à

« Il a fallu que la mère comprenne qu’elle était rejetée non pour ce qu’elle était humainement mais pour ce qu’elle représentait socialement. »

Ah.
Décidément, Rachel sera passée par toutes les mains … Et aura tout entendu.

Ueda dit: à

Touite

On dira ce qu’on voudra, Franken est un homme de goût.

As for social media, “it feels like a protection racket. Your reputation will be murdered unless you join in this thing that is, in significant part, about murdering reputations.” There is a long pause. “Why would I want to feed that machine?”

Exactement.

Ueda dit: à

Widergänger dit: 23 août 2015 à 18 h 37 min
Rien que le texte d’Angot lisible sur la toile, c’est dense, difficile à comprendre. C’est plein de couches différentes de sens. Faut absorber tout ça ! Moi, je digère pas si vite… J’suis un lent… F
Très énigmatique au fond tout ça ! Pas facile de lire ça d’une traite. Moi, j’ai besoin de méditer sur ce que je lis. Et je dois dire que tout ça m’échappe en grande partie pour le moment, j’y comprends pas grand-chose.

Mon cher Widerganger, il reste encore deux heures, mais vous avez déjà, à mon avis, gagné le Prix de coquetterie intellectuelle de la journée!

la vie dans les bois dit: à

Et bravo à Création Studio Flammarion, pour le bandeau du livre.
La retouche est imperceptible.

Le merci ?

Il vient.

Merci Christine Angot.

dupont dit: à

« Étonnant, vous ne connaissez pas l’argument biblique en faveur de l’esclavage? Vous le trouverez, dans toute sa splendeur, chez Thornton Stringfellow, par exemple, dans « Scriptural and Statistical Views in Favor of Slavery » (1856). »

Impayable ce Bloom! Si Thornton Stringfellow (dont personne n’a probablement jamais entendu parler ici) était une autorité théologique chrétienne incontestable, cela se saurait…D’autant plus qu’en 1856, l’esclavage était aboli par la France depuis 1848, par l’Angleterre depuis 1833 et par la Suède et le Danemark depuis 1824 et 1792…

L’esclavage a été aboli en doctrine dès St Paul dans sa fameuse déclaration « il n’y a plus ni homme ni femme ni esclave ni homme libre ni juif ni grec, etc… » (Galates). Que des exégètes intéressés par l’appât du gain aient pu trouver des arguties dans l’Ancien Testament pour le défendre c’est certain mais leur cause était perdue d’avance et à part vous personne ne s’en souvient …

unité spéciale pour les victimes dit: à

Soplyak dit: 23 août 2015 à 17 h 40 min

merci pour votre réponse, mon commentaire un « rapide » ne méritait pas une réponse aussi complète, précise et pertinente.

la « victime » est-elle la mieux placée pour parler du crime qu’elle a subi ? la mieux placée pour dire ce que ce traumatisme a fait d’elle ?

personnellement je ne l’ai jamais cru, elle peut bien sûr apporter son propre témoignage, sur les faits qui se sont produits, mais nous ne saurons jamais rien d’une vérité (de ce qu’elle est devenue, des effets de ce traumatisme) autre que celle qu’elle donnera, c’est un discours monocanal, il manque la parole des autres, sauf quand elle se tape un procès auquel cas ses victimes ont la possibilité de s’exprimer (mais pas dans ses livres).

Dans l’Idiot (c’était effectivement idiot de dire c’est le livre le plus… le livre le mieux…) on apprend ce qui est arrivé à Nastassia au détour d’une phrase, si le lecteur n’est pas attentif il peut passer à côté : la confiance d’une enfant trahie par celui (pas son père) qu’elle croyait être son sauveur et son protecteur, c’est raconté en trois lignes.

Pas évident de savoir si l’auteur est parti du dérèglement affectif du personnage et a trouvé ensuite ce prétexte pour expliquer l’origine de ce dérèglement, ou bien s’il le savait au départ ?

Nous avons tous croisé des Nastassia Filippovna (ou son équivalent masculin), nous savons que pour ces personnes, ce n’est pas le fait de se taper tous les cd audio d’Onfray qui leur apprendra à devenir hédoniste et de faire le choix du bonheur et du plaisir.

Pourtant Nastassia n’est pas un personnage caricatural, à la limite Chrsitine Angot est bien plus caricaturale dans son rôle, sans doute parce qu’elle a fait de ce traumatisme le socle de son personnage public et social, elle en a même fait sa profession, ainsi que l’objet de sa profession, quand on y réfléchit deux secondes on se demande comment c’est possible, il faut être sacrément solide, sans doute y a-t-elle été aidée par notre époque qui le permet et facilite cette démarche.

Je reconnais aussi que c’était idiot de dire qu’avec ce personnage de Nastassia Filippovna, Dostoïevski décrit-il les conséquences de ce traumatisme mieux que ne le fait Angot ?
mieux… moins bien… vous avez raison, je l’admets, c’est stupide de considérer ces questions comme s’il s’agissait d’une compétition sportive.

je ne sais pas si Angot s’inscrit dans une idée de compétition et de performance, je me demande si ces bouquins viennent d’elle ou de sa patronne de chez Flammarion qui doit lui coller aux fesses pour la booster, toujours faire mieux, toujours aller plus loin, comme un bon cheval de course de son écurie, on peut se demander ce que la bonne mère Térésa va bien pouvoir lui demander de nous pondre pour la prochaine fois, on peut craindre le pire.

la vie dans les bois dit: à

Pour le grand père de Christine, le grand-père maternel, j’ai trouvé très étrange, que son absence en soit à ce point éludée.

Peut-être que la question du rejet social, -si véritablement c’en est une : la judéité en 1957/58- aurait pris une autre dimension. Un peu plus personnelle.
Car ce grand-père n’était pas n’importe qui.

la vie dans les bois dit: à

Un grand-père aventurier, c’est pas banal.
Voilà un bon sujet de prochain roman.

unité spéciale pour les victimes dit: à

Soplyak dit: 23 août 2015 à 20 h 44 min

oui, c’est d’accord, message bien capté.

la vie dans les bois dit: à

Cette accusation de silence complice, n’est pas portée dans le livre.
Il est plutôt question d’aveuglement.

L’oncle et la tante sont certainement des gens charmants qui ne pensent pas à mal.
D’ailleurs, je voulais vous le dire, ce n’est pas l’oncle qui a informé la maman de ce qui se passait.

la vie dans les bois dit: à

Oui, c’est Marc. Un homme providentiel.

Un boxeur anonyme..... dit: à

J’ai pleuré. Pleuré toutes les larmes de mon corps, hier ….

Non ! Pas en lisant les mièvreries angoissées angotiques de la malheureuse petite Princesse Christine, non certes non ! Mais j’ai pleuré à gros bouillons de sanglots longs comme la dette grecque, en entendant le Grec au direct du gauche pleurnicher.

Les Laurel et Hardy de la gauche européenne, Montebourg et Varoufakis, m’ont tiré les larmes !

Ils tournaient un film de propagande dans la Bresse. Je ne sais pas où c’est, la Bresse, mon poulet ! Loin de chez moi. Sans rire le rebelle de la gauche caviar grecque a déclaré que « Son âme était brisée » …

Comment ne pas pleurer devant tant de souffrance. Un malheureux au cœur vidé, et au coffre fort rempli par des créanciers vertueux…!

J’en avais les larmes aux yeux.

Bloom dit: à

L’argument scripturaire (tel est son appellation exacte),s’appuie sur « la malédiction de Cham », le fils de Noé qui, ayant vu son père nu, est condamné , ainsi que sa descendance, à servir autrui.

« En Europe, l’utilisation de la Malédiction de Cham comme justification de l’infériorité des peuples noirs et de la licéité de l’esclavage apparait au XVIIe siècle. (…)
Mais le mythe va prendre de l’ampleur et bénéficier d’un écho plus réel dans les États-Unis d’Amérique, au fur et à mesure que le phénomène de la traite des noirs s’amplifie.(…)’
Wiki.

Je rappellerai que la question de l’extension ce l’esclavage aux territoires nouvellement conquis sur le Mexique fut à l’origine de la guerre de Sécession (Civil War), conflit d’une violence inouïe, véritable saignée qui annonce celles du 20e.
Entrée en scène de la mitrailleuse, engin promis à un brillant avenir.

Résumons..... dit: à

L’esclavage, à forme variable, est inévitable que ce soit par la couleur, religion, économie, sexe, instruction, culture, car il est intimement lié à la diversité humaine génératrice d’inégalité.

On ne peut en sortir, ni par les lois, ni par les armes, ni par le coeur …

Ceux qui disent le contraire sont des embobineurs !

Bloom dit: à

L’esclavage, à forme variable, est inévitable…

Voilà qui s’appelle penser comme un fervent de l’hindutva.
Spartacus a pris bonne note.

Résumons..... dit: à

Bloom,
N’étes-vous pas esclave ?

L dit: à

6h45 notons qu’esclavage et aliénation sont proches, à l’origine l’esclave portait ses chaines et boulets; aliénation et folie sont synonymes . Vous oubliez les toxicomanies diverses et variées, sans doute une liste à pourvoir en cassation.

L dit: à

la « victime » est-elle la mieux placée pour parler du crime qu’elle a subi ? la mieux placée pour dire ce que ce traumatisme a fait d’elle ?

personnellement je ne l’ai jamais cru, elle peut bien sûr apporter son propre témoignage, sur les faits qui se sont produits, mais nous ne saurons jamais rien d’une vérité (de ce qu’elle est devenue, des effets de ce traumatisme) autre que celle qu’elle donnera, c’est un discours monocanal, il manque la parole des autres, sauf quand elle se tape un procès auquel cas ses victimes ont la possibilité de s’exprimer (mais pas dans ses livres).
Si vous trouviez pour plus de clarté à éclairer votre phrase, Que faut-il comprendre pour votre »ses victimes » que je ne réussis pas à faire coïncider avec mon sens logique vraisemblablement insuffisant à explorer la pertinence de votre remarque? Il est aussi vrai que la confrontation du témoignage des victimes au procès de Nuremberg au silence des nazis convoqués fut d’une injustice criante.

Résumons..... dit: à

L,
vous avez raison ! La toxicomanie la plus grave étant la littérature, naturellement…

L dit: à

vous avez raison ! La toxicomanie la plus grave étant la littérature, naturellement…

je ne vous demande rien pas même de m’accorder raison mais vous oubliez une composante envahissante dans notre société qui de plus modifie la perception et la capacité à raisonner de ceux qui sont touchés par cette forme nouvelle d’un esclavage.

L dit: à

Esclave: dans l’incapacité de se libérer de ses chaines, il en est qui atteignent le corps d’autres l’esprit, l’intelligence, l’entendement, le comportement.

Résumons..... dit: à

L,
vous ne me demandez rien, je ne vous donne que ma bénédiction, et encore, du bout des vêpres.

L dit: à

Ensuite que nous soyons addicts aux fleurs, aux livres, ou à toutes substances susceptibles de nous procurer un plaisir soit sensoriel soit intellectuel n’est pas forcément nocif, à chacun de choisir si tant est que le choix ne soit pas un vain mot qui tente de donner à chacun un total libre arbitre alors que notre psychisme par sa structure en strates n’est pas totalement et en toutes circonstances sous notre contrôle conscient. Pourquoi avez-vous hérité de ce goût pour la philatélie de votre arrière grand-père par exemple?

archangel dit: à

le désir n’est pas cool dit Angot

archangel dit: à

une adolescence entre femmes :P.Assouline en tient pour les âges classiques avec la maturité plutôt que les niouvelles terminologies d’adulescents
Angot est pour lui devenue une adulte qui se maîtrise et touche à la vérité aux larmes

de par le fait dit: à

Dupont dit: 23 août 2015 à 22 h 00 min
« L’esclavage a été aboli en doctrine dès St Paul  »

Trop sympa

« Que des exégètes intéressés par l’appât du gain aient pu trouver des arguties dans l’Ancien Testament pour le défendre c’est certain mais leur cause était perdue d’avance
et à part vous personne ne s’en souvient … »

Pas très cool L’Inquisition, vaut mieux oublier

christiane dit: à

@Bloom dit: 24 août 2015 à 6 h 36 min
Vous m’étonnez, Bloom. Pouvez-vous m’expliquer le rapport de cette scène avec la justification de l’esclavage ? Jusqu’à présent je n’y avais vu que l’interdit pour l’enfant de « voir » (avec tous les sens enclos à l’époque dans ce mot) la nudité et le sexe de ses géniteurs. Comme un interdit de l’inceste, du retour à l’origine. De l’impossible retour même si Freud en a fait un désir caché et tourmenté).

L dit: à

Et quand bien même l’éducation, la transformation qu’elle opère sur l’individu ou les influences qu’elles soient bénéfiques ou conduisant à l’erreur ou l’impasse la faute de discernement d’appréciation de vision , il n’en reste pas moins une nature intrinsèque qui passe comme sur la palette du peintre par une quantité de nuances des plus heureuses ou plus sombres et pour ma part je conclurai en émettant cette hypothèse : comme il existe de mauvaises bêtes dont il faut se méfier il vit des individus non fiables et mauvais par nature pour lesquels l’ajout, l’amendement par l’éducation, la culture et le savoir ne servira de remède à leur définition.

ami sincère dit: à

Résumons….. dit: 24 août 2015 à 7 h 15 min

le pq quel penseur!

L dit: à

De l’impossible retour même si Freud en a fait un désir caché et tourmenté).

Là vous soulevez la question de la tentation, du désir de transgression qui trouve des dérivatifs pour s’éloigner ou échapper au péché originel ou à la tentation du mal qui va nicher dans toutes sortes de crimes y compris celui de l’inceste fraichement inscrit au code pénal.

archangel dit: à

une adolescence ente femmes, ça fit de mère et fille -ounarratirce , deux soeurs

archangel dit: à

il n’est pas rare que l’enfant se vive comme frère ou soeur de son parent, ce qui écrase le générationnel

L dit: à

Archangel est-il si rare de rester l’ami du père ou de la mère ou de l’enfant? On a coutume de parler d’amour filial pour exprimer la nature du lien qui unit en dehors du lien sexuel les membres d’une famille, amour amitié sont liés sans pour autant aliéner.

crom well dit: à

Pendant les années du Rump Parliament ces messieurs au Parlement Brit brandissaient la bible pour justifier des points de vue totalement opposés les uns aux autres !

Résumons..... dit: à

Connaissant son penchant pour l’opérette, je m’étonne que le noble Court n’ai pas pensé à nous jouer un petit air de La fille de madame Angot… uhuhuhuhuhu

L dit: à

question d’interprétation , on peut faire dire aux mots surtout quand il s’agit des textes fondateurs en l’occurrence d’un foi religieuse ce qu’on veut mais pourquoi devraient-ils encore intervenir dans des sociétés où les pouvoirs politiques et religieux sont séparés depuis que temporel et intemporel sont déliés. Le politique régit l’intérieur collectif, le religieux peut régir les règles de votre vie privée.

eric dit: à

Ueda dit: 23 août 2015 à 19 h 25 min
Question d’époque ! cf aussi les émissions de Polac par exemple ! Rien à voir avec les débilités et platitudes actuelles. Et il n’y a quasiment plus de direct. Rien que de très convenu. Mais cette émission a le mérite d’exister, ce qui n’est semble-t-il pas le cas ailleurs

archangel dit: à

l; je ne sais pas ;j’ai entendu bien des membres de couple dire qu’ils étient comme frère et soeur;en outre votre question est confuse sur qui devient ami de qui;bonne journée

archangel dit: à

les hommes aiment bien se dire père, et les gesn aiment bien se dire amis; mais ce que cela comporte dans les faits?

eric dit: à

Christiane  » Jusqu’à présent je n’y avais vu que l’interdit pour l’enfant de « voir » (avec tous les sens enclos à l’époque dans ce mot) la nudité et le sexe de ses géniteurs. »

Peut-être que le mot « nudité » n’est pas à prendre au sens propre?
En tout cas, l’esclavage était monnaie courante un peu partout depuis longtemps et pour longtemps! la fameuse démocratie grecque elle-même..
Quelqu’un sait peut-être si le bible contient comme le coran des appels au meurtre

L dit: à

9h22 en matière d’amitié il faut faire preuve d’une grande circonspection, dans le cas contraire prévoir de placer votre confiance ailleurs que dans cet endroit que vous aviez cru sûr. On est plus souvent déçu qu’agréablement surpris.

L dit: à

9h23 je n’ai pas lu la bible mais il y a cette prière au Père: pardonne nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés. Ce qui pourrait aussi se lire ainsi, si nous avons failli à ton message de paix, pardonne nous et nous pardonnons à ceux qui ont failli.

L dit: à

On peut aussi tendre l’autre joue, personnellement je ne suis pas maso et ce texte a été écrit avant l’invention de certaines notions comme holocauste, génocide, crime d’état.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_du_talion

L dit: à

9h19 je n’avais pas lu cette intervention, on se sent parfois plus proches des amis quand on cultive l’amitié que de ces parents. pour la vie de couple je ne saurais qu’en dire n’y souscrivant en aucune façon depuis plusieurs décennies et n’y ayant trouvé mon compte sauf à s’en satisfaire déficitaire, plutôt y renoncer.

L dit: à

en outre votre question est confuse

la question ne nichait dans rien de personnel. Mais le plaisir est grand à observer la circulation des idées et des complicités au sein des familles qui ne ressemblent pas tout à fait à des bosquets de bois mort.

bouguereau dit: à

sauf à s’en satisfaire déficitaire, plutôt y renoncer

c’était trop la multiplication des pains

Widergänger dit: à

eric dit: 24 août 2015 à 9 h 23 min
Quelqu’un sait peut-être si le bible contient comme le coran des appels au meurtre ?
___________
À la fois naïf, comique et scandaleux.

bouguereau dit: à

une adolescence ente femmes, ça fit de mère et fille -ounarratirce , deux soeurs

là c’était des pains complets de 4 lives..

bouguereau dit: à

À la fois naïf, comique et scandaleux

this is not a bizness for batman beut for dracul

bouguereau dit: à

On est plus souvent déçu qu’agréablement surpris

tu vois dracul c’est l’genre a dire que pépé en a une petite pour tartariner devant mémé..non mais chte jure..

unité spéciale pour les victimes dit: à

vous voyez, le problème le plus gonflant est que vous êtes tous capables de parler des monstruosités commises par le passé mais vous êtes incapables de voir nos monstruosités actuelles.

faire de l’inceste un objet d’actualité d’une rentrée littéraire : voilà notre monstruosité d’aujourd’hui.

il y a 100 ans on exhibait des noirs, des indiens, des pygmées, dans des cages pour les montrer au public, aujourd’hui nous exhibons des victimes d’inceste : c’est exactement la même chose, sauf que nous n’avons pas le recul suffisant pour nous en rendre compte.

alors c’est facile de parler de l’esclavage, de Freud… mais voir là où nous sommes devenus des monstres aujourd’hui là c’est plus difficile, parce que là ça remettrait en question votre bel humanisme.

cette pauvre Christine Angot est doublement victime, elle a été victime de son père et aujourd’hui elle est à nouveau victime de notre société, c’est nous qui en avons fait un monstre qu’on exhibe non plus derrière des grilles mais derrière des micros ou des caméras pour satisfaire nos penchants nos plus abjects.

et cette pauvre Angot après avoir été violée par son père et à nouveau violée par cette société devenue complètement tarée, qui ne se rend même plus compte de la façon dont elle instrumentalise la douleur des autres pour satisfaire ses désirs libidineux et libidinaux.

il faut arrêter de faire des procès à des crimes qui n’existent plus juste pour nus dissimuler la vérité de crimes dont nous sommes coupables aujourd’hui, mais ça vous le savez tous (en dehors des deux ou trois timbré(e)s de ce blog qui s’imaginent être le centre du monde) vous le savez tous alors il faut arrêter ces hypocrisies parce qu’à la longue cela devient très gonflant.

Ueda dit: à

unité spéciale pour les victimes dit: 24 août 2015 à 10 h 25 min
cette pauvre Christine Angot est doublement victime, elle a été victime de son père et aujourd’hui elle est à nouveau victime de notre société,
après avoir été violée par son père et à nouveau violée par cette société devenue complètement tarée,

C’est une femme énergique qui, pour parler comme Mme Eva Ionesco, est capable aujourd’hui d’enculer la société.

unité spéciale pour les victimes dit: à

non Ueda, elle n’est pas solide, il faut arrêter de se raconter des histoires débiles, vous le savez très bien qu’elle n’est pas solide !
au contraire c’est une femme très fragile, ce qu’elle a subi l’a rendu complètement perdue et déconnectée, c’est cette fragilité que nous avons instrumentalisée.

je n’arrive pas à comprendre que vous n’arriviez pas à voir à quel point c’est sordide, sans doute que comme ces noirs qu’on exhibait dans des cages il faudra attendre que nous soyons éloignées de notre époque pour s’en rendre compte.

on est foutu dit: à

« On peut aussi tendre l’autre joue, »

ça n’est pas source de droit

Résumons..... dit: à

10h25
« deux ou trois timbré(e)s de ce blog qui s’imaginent être le centre du monde »

Chacun de nous est le centre du monde, nom de dieu, c’est évident ! Les timbrés comme les autres…

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…il me semble, qu’il y à beaucoup de  » grabuge diplomatique « ,!…en notre Orient si proche,!…pas qu’à Palmyre,…

…tout ces  » indiens d’Amérique  » en Daech nettoie plus blanc,!…le temple de Baal-machin aux explosifs,!…( la petite maison dans la prairie ) en l’air,!…
…( modèle de construction en Legoland de pierres antique,…)
…vivre sous sa tante, en attendant les Mirages vierges, des bombes bénites aux soeurs , aux frères,!…pour leurs paix aux anges des Dieux architectes du bonheur,!…

…prières aux pères protestants de la Saint-Barthélemy,…pour nos rois très catholiques en herses aux beurres à leurres, pour croissants,!…

…à nos présidents des affaires et du soutien U.S.A.,…et leurs politiques des extrêmes,!…ou c’est blanc, ou c’est noir,…
…mais toujours chocolat, dans l’intervention ou la non intervention,…en spirales des peuples corrompus de Bagdad,!…

…Daech,!…ou comment laver, plus blanc, pour les U.S.A.,…en couleurs alto – soprano,!…
…à nos présidents  » sémites & aussi arabes du coeur  » d’Amérique,!…à nos indiens rebelles de trop du pétrole,!…l’art Dallas de pointe,!…les pieds dans le plat,!…
…envoyez,!…çà passe,!…etc,!…

on est foutu dit: à

« instrumentalise la douleur des autres pour satisfaire ses désirs libidineux et libidinaux. »
« des crimes qui n’existent plus juste pour nus dissimuler la vérité de crimes dont nous sommes coupables aujourd’hui, mais ça vous le savez tous  »

eh ben dis donc

Résumons..... dit: à

le plus timbré c’est moi et je le prouve tous les jours….. uhuhuhuhuhuhu

Bloom dit: à

Pouvez-vous m’expliquer le rapport de cette scène avec la justification de l’esclavage ?

c’est aux défenseurs de l’esclavage de le faire, pas à moi…Je me contente de constater le rôle historique des théories les plus farfelues.
Je constate également que le père de C. Angot traitait par le mépris l’interdit de l’inceste, soi-disant un des tabous irréfragables de l’humaine société. Se méfier des généralités anthropologiques.

Résumons..... dit: à

Au lieu de nous trainer dans la pédophilie vicelarde et la littérature incestueuse qui fait vendre, légalisons la zoophilie !

Toutes ces chiennes abandonnées ! ces guehnons guyanaises, dijonnaises, albanaises ! ces chattes prêtes à ronronner rien que pour vous ….

Légalisation !

archangel dit: à

la littérature de l’inceste ne fait pas vendre, surtout lorsque les géniteurs sont mis en cause

Clopine Trouillefou dit: à

Finalement, il faudrait, pour pouvoir apprécier le travail d’Angot, que cette dernière ait la sagesse d’attendre d’être morte pour publier : posthume,
avec un intervalle de 50 ans entre ses contemporains et ses lecteurs, cette littérature pourrait enfin s’apprécier à sa juste (ou pas…) valeur…

Non ?

(bon, d’accord, je sors).

la moustache de mon chat dit: à

‘…Quelqu’un sait peut-être si le bible contient comme le coran des appels au meurtre…’
La tout va dépendre de quel Bible on parle : l’Ancien Testament et sa loi du Talion ou le Nouveau Testament avec son ‘tends l’autre joue’ ? ceci a même amené certains penseurs chrétiens au 1er et 2eme siècle de penser qu’il y’aurait même deux Dieux ( un comme le dualisme du Zarathoustra): l’un vengeur, jaloux et franchement désagréable et l’autre plutôt sympa, a proto hippy…perso, je sais celui que je préfère…cette même schizophrénie divine se retrouve dans le Coran…un Dieu jaloux et vengeur a ses moments mais aussi miséricordieux a d’autres…mais des appels au meurtre ? comme dit mon pote Karim : tu cherches, tu trouves…

bouguereau dit: à

légalisons la zoophilie !

mais elle l’était jicé..on l’a interdite..pour mauvais traitement..

bouguereau dit: à

constater le rôle historique des théories les plus farfelues

trés faibles, on dit que voltaire et diderot avait des parts dans les commerces..l’interet kabloom..l’interet..rimembeur.. »les vertues perdues dans l’océan » : trés suffisant..et dailleurs tu rappelles fortoportunément que c’est cette remise en cause de l’interet qui fut décisive
je rappelle que l’esclavage en gallus a été rétabli aprés l’empire pour se muer doucement..en servage

bouguereau dit: à

est capable aujourd’hui d’enculer la société

zere is no zuch thing as socaïty mais elle a un cul..

bouguereau dit: à

le plus timbré c’est moi et je le prouve tous les jours….. uhuhuhuhuhuhu

ce boulot que t’abats!

dupont dit: à

« Il y a un an, Gallimard refusait « la Zone d’intérêt » du grand écrivain anglais (Martin Amis). Passé chez Calmann-Lévy, il répond à ses détracteurs.

L’écrivain le plus controversé du Royaume-Uni, dont l’esprit satirique et le talent de polémiste font mouche à chaque intervention, était loin de s’attendre, l’année dernière, à ce que deux de ses éditeurs les plus fidèles, en France et en Allemagne, refusent de publier son dernier livre sur l’Holocauste. Chez Gallimard, on soutenait que le livre n’était pas à la hauteur. »

Passou, vous ne croyez pas qu’il faudrait enfin passer aux choses sérieuses au lieu de perdre votre temps avec des petits écrivaillons de c.l?

Avec le dernier Amis, WG nous ferait un feu d’artifice…Tenez, rien qu’avec l’interview de l’Obs…

http://bibliobs.nouvelobs.com/romans/20150818.OBS4359/martin-amis-l-allemand-est-la-langue-maternelle-de-l-holocauste.html

bouguereau dit: à

cette dernière ait la sagesse d’attendre d’être morte pour publier : posthume

faut révéler qu’on aime sfaire enlécu qu’aprés sa mort..des promesses pour les générations futur..des promesses!

bouguereau dit: à

pas à la hauteur

..les mots..ha les mots!

bouguereau dit: à

L’allemand est la langue maternelle de l’Holocauste

si c’était vrai on dirait solution finale

bouguereau dit: à

Si dans les années 30 on avait demandé aux historiens où l’Holocauste allait avoir lieu, ils auraient parié sur la France

..trop bien..

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