Nul besoin d’yeux d’époque pour lire les classiques
Quand le public se nourrissait de romantiques, les romantiques se nourrissaient de classiques. Encore faut-il s’entendre sur le sens du mot sans se taper dessus. Dans son Dictionnaire des idées reçues, Flaubert prévenait : « Classiques (Les) : On est censé les connaître ». Pas mal mais il aurait pu faire mieux. Quelque chose du genre : « Ne jamais dire qu’on les lit. Toujours dire qu’on les relit ». De toutes façons, nul n’a mieux fait qu’Italo Calvino dans un article de L’Espresso en date du 28 juin 1981 :
“Est classique ce qui tend à reléguer l’actualité au rang de rumeur de fond, sans pour autant prétendre éteindre cette rumeur. Est classique ce qui persiste comme rumeur de fond, là même où l’actualité qui en est la plus éloignée règne en maître. Un classique est un livre qui n’a jamais fini de dire ce qu’il a à dire”.
Voilà et il n’y a pas à en sortir. Surtout si ce qu’il nous dit nous permet une autre intelligence de notre monde. Une étude a montré que plus le passé s’éloigne, moins les écrivains s’y réfèrent. Si le style des auteurs du XVIIIème et XIXème siècles est clairement influencé par celui des classiques du siècle précédent, les écrivains du XXème siècle ne le sont plus que par leurs contemporains, voire leurs congénères. En cause la sollicitation permanente de la société pour la nouveauté et le manque de patience pour les styles d’autrefois, jugés trop longs et trop sophistiqués ; le temps de lecture n’étant pas extensible à l’infini, cette évolution se fait au détriment des classiques, associés à l’ancien donc au périmé. Et dire qu’il ne s’agit pas de simples lecteurs mais de lecteurs écrivains… Et en France, chère nation littéraire ?
Les classiques sont toujours consacrés comme symbole de l’universel intemporel, mais de plus en plus enrôlé, hélas, dans la discipline mémorielle de la commémoration. Ils impressionnent ; on n’ose pas dire qu’on n’a jamais lu Montaigne, Joyce ou Proust -on préfère dire qu’on les relit ; il faudrait être Anatole France pour se le permettre :
« La vie est trop courte et Proust est trop long ».
Floue, perçue confusément car jouant sur le paradoxe apparent, la notion de classique moderne (Gracq, Nabokov, Garcia Marquez…) a la vertu de dénaphtaliser la littérature des déjà-morts en consacrant de son vivant un contemporain considérable. Il s’agit moins de respect des traditions que de sens de l’héritage. Tout oeuvre nait d’une différence avant de s’intégrer dans une totalité. Le metteur en scène Bob Wilson disait que pour lui, l’avant-garde, c’était la redécouverte des classiques ; et le compositeur Pierre Boulez espérait, lui, clore une polémique sur le baroque par ces mots :
» Si vous voulez que l’on joue sur des instruments d’époque, donnez-moi des oreilles d’époque. ! »
Alors, un classique moderne ? Disons un livre aux enjeux universels et aux thèmes intemporels, dont l’impact sur les lecteurs dépasse le contexte de sa sortie et transcende son époque pour s’inscrire durablement dans les consciences. Même quand la librairie va très mal, ce qui a été le cas depuis le début de cette année au grand effarement des éditeurs, bien qu’ils aient anticipé l’effet délétère de la campagne électorale, les classiques tirent leur épingle du jeu, et pas seulement parce qu’on les trouve en format de poche dans les meilleures collections. Ils résistent mieux. Ce qui ne devrait pas étonner tant les épreuves du temps leur ont tanné le cuir.
Il faut les revisiter régulièrement à tous les âges de la vie. Les plus puissants de ces livres, on les redécouvre alors non avec « des yeux d’époque » ; plutôt d’un œil neuf mais d’un regard qui a vieilli, et c’est comme si c’était la première fois. Oubliez leur dimension patrimoniale ! Ils nous parlent et nous éclairent autrement car nous sommes supposés avoir gagné en maturité et en sagesse. On ne le dira jamais assez : un grand livre, et ils sont légion parmi les classiques, c’est ce qui nous explique ce qui nous arrive mieux que nous ne saurions le faire.
(« Salle des cartes géographiques » bibliothèque du château de Versailles, photo Passou)
917 Réponses pour Nul besoin d’yeux d’époque pour lire les classiques
« plus le passé s’éloigne, moins les écrivains s’y réfèrent »
Passeque la production est de plus en plus dense, ce qui fait que le centre de gravité remonte vers l’instant présent…
Absolument, mon grand Passou ! Je souscris entièrement à cette bonne profession de foi.
A qui le dites-vous Passou ! J’ai passé le début de l’été avec Cervantes, pour mon plus grand plaisir, et je m’apprête à reprendre entièrement L’Iliade et l’Odyssée d’Homère. Virgile et Dante sont également au programme…
Plus le passé recule, comment veux-tu que les écrivains l’en… visage, Sergio ?
Passou il fait comme moi, la promotion de son travail !
Voir son twit, à droite : » Le MAGAZINE LITTERAIRE spécial été est toujours en kiosque ! »
« La vie est trop courte et Proust est trop long ».
Quel ingrat cet Anatole France, auquel Proust a rendu un si bel hommage dans la Recherche… !
Une ingratitude posthume ?
Un classique c’est aussi un livre qui s’inscrit dans une tradition tout en la dépassant pour inventer du nouveau. De ce point de vue Rabelais est à la fois ancré dans le Moyen-Âge et à l’avant-garde de son siècle. Les deux subsiste en lui, et non seulement subsiste mais il les fait se frotter l’un à l’autre dans des jeux subtils de rhétorique par des oppositions fructueuses qui structure le sens global de ses œuvres, tout particulièrement les deux premières, Pantaguruel et Gargantua.
Chaque œuvre de Rabelais a ses centres d’intérêt bien particulier. L’essentiel du Gargantua c’est trois choses essentielles : l’éducation nouvelle qui fait une place de choix au corps, ce qui est très nouveau, une réflexion sur la guerre et sur le Mal qui appartient à tout son siècle, enfin une vision utopique qui appartient aussi à son siècle, avec l’abbaye de Thélème.
l’œuvre de Rabelais est aussi à cet égard une œuvre qui est peut-être plus de transition, à la réflexion, que d’avant-garde. Le grand penseur d’avant-garde, c’est évidemment Machiavel. Jamais Rabelais ne va aussi loin que lui dans la vision des États, des lois, dans l’art de la guerre, dans la conscience même que la guerre a conquis sont autonomie en tant que réalité et en tant que concept dans la philosophie politique. Rabelais conçoit encore largement la guerre comme encadrée, encastrée dans des normes sociales qui lui étaient extérieures, et dans une vision englobante de Dieu, du cosmos et de la société. Machiavel est le seul de son époque qui pense la guerre comme une réalité autonome et naturelle aux État, non seulement pour se défendre mais pour conquérir afin de se maintenir au pouvoir. C’est le grand penseur de la modernité que reconnaissait d’ailleurs Clausewitz comme tel. Il ouvre une grande période du concept et du droit qui se ferme avec les attendus du droit international au procès de Nuremberg qui rendra criminel les guerres d’agression et de conquête, alors que Machiavel les tient pour naturelles aux États : « C’est certes chose fort ordinaire et selon nature que le désir de conquérir, et toutes et quantes fois le feront les hommes qui le peuvent, ils en seront loués, ou pour le moins ils n’en seront pas blâmés. » (Le Prince, III). Jamais Rabelais ne va aussi loin.
Excellent programme, Jazzi ! En grec ancien j’espère…
Il y a quand même la rupture de la Révolution entre les écrivains du XVIIIè siècle, qui appartiennent à l’Âge classique justement, et les écrivains romantiques, qui n’ont plus du tout pour modèle les écrivains de l’âge classique. Tout l’appareil de la rhétorique classique et des genres s’effondre au profit d’une nouvelle organisation de la littérature centrée sur l’expression des émotions. Les grands théoriciens de cet âhe nouveau, ce sont d’abord des Allemands, les Frères Schlegel, Novalis aussi comme théoricien très important de la nouvelle littérature et, en France, V. Hugo avec la Préface de Cromwell.
La fascination pour le nouveau fait partie de l’esthétique romantique. Donc pour le présent émancipé de la tradition.
Madame de Staël aussi, ne l’oublions pas.
En vieillisant, nos yeux entrainés qui observent la littérature de l’avenir savent mieux détacter les livres qui survivront que les yeux jeunes. Cela dit, ces vieux yeux n’ont jamais su découvrir dans le ‘classique moderne’ ce qui allait devenir ‘classique’. Tout cela n’a rien d’une anecdote synallagmatique, c encore un papier de remplissage à la limite des cabinets de Boulez. D’autres font la route, sac à dos et tromblon aux basques.
Bof, un billet pour les vieux qui vont entrer en classe élémentaire, chez les grands, en septembre. Avec une liste de lectures scolaires à refourguer.
Si l’on me donnait l’immense pouvoir de sauver 10 « ensembles de feuillets reliés » de la destruction de tous les livres du monde ou presque !
…. le premier d’entre eux serait « FRAGMENTS » d’Héraclite, établi, traduit, commenté, par Marcel CONCHE, édité en 1986, avant qu’il ne devienne complètement gâteux et amoureux et se laisse aller à publier « CORSICA » …..
« En grec ancien j’espère… »
Serions-nous menacés d’une traduction du grec?
Cela me semble à craindre.
Lire les classiques demande le même énorme travail que de percevoir l’instant présent tel qu’il est, et non tel qu’on nous le présente. C’est exactement la même chose. Il faut connaître la nature du présent pour pouvoir se laisser glisser dans ce qu’on appelle passé.
« En grec ancien j’espère »
en néanderthalien
sadic et voltaire, la princesse de grève, accore des grands classiques
Je ne fais que passer, mais j’ajoute que les petites remarques de Blabla sur La Recherche sont typiques de celles d’un certain public, celui qui prétend connaître ce livre sans l’avoir jamais ouvert, population qu’il ne me semble pas déraisonnable d’évaluer à 5000 unités. Quoiqu’on fasse, Blabla, ainsi qu’il l’indique lui-même, se trouve toujours dans les 5000.
le « cabinet des limites » se traduit donc par la « Salle des cartes géographiques » !
Merci aux traducteurs qui me permettent de lire Homère, Virgile et Dante en français contemporain !
Oubliez leur dimension patrimoniale, ponctué d’une injonction.
Et ça permet de gagner en maturité, en plus.
Si c’est d’un héritage qu’il s’agit, faut se méfier. L’ancien peut avoir pourri le testament avec des trucs invendables.
« cabinet des limites »
Gracquien. Je relirais bien Le Rivage des Syrtes mais je crains un peu que le charme n’en soit évaporé.
(Pour L’Enéide, on m’a dit le plus grand bien d’une traduction parue au livre de poche que j’emporte avec moi.)
Keskon rigole à l’Institut Bartabacs quand JC raconte des ses aventures avec ses admiratrices inconditionnelles…, Fernand, Dédé, Marcel, Fernand sont morts de rire avec les Olga par c et les Lucy par là et cette cri-cri bon dieu !
« (Pour L’Enéide, on m’a dit le plus grand bien d’une traduction parue au livre de poche que j’emporte avec moi.) »
J’ai le folio classique dans la traduction de Jacques Perret, très agréable à lire, Chaloux.
Je prends note ton « FRAGMENTS » d’Héraclite, établi, traduit, commenté, par Marcel CONCHE, JC !
JiBé,
On peut plaisanter ou non….
Ah bon, tu plaisantais, JC ?
http://jeanjadin.blogspot.fr/2012/06/note-de-lecture-marcel-conche.html
Mais Jazzi, vous avez déjà visité le cabinet des limites ? Connaissez-vous son usage premier ? Savez-vous ce qu’il renferme ?
@Jacquot.
Traduction Maurice Lefaure, revue par Sylvie Laigneau.
J’avais aussi fait l’emplette de la traduction toute récente de Paul Veyne. A lire peut-être en parallèle.
« Widergänger dit: 17 juillet 2017 à 23 h 06 min
Merci Jazzi, mais je suis déjà accompagné… »
WG s’est trouvé une nana sur Meetic Seniors pour traverser avec lui le désert de Gobi en vélo électrique au mois d’Août!
« Merci Jazzi, mais je suis déjà accompagné »
Rappelons à Blabbla que le fait de retenir une personne contre son gré est un crime passible de la cour d’assises.
la limite, -au hasard, mais je n’ai aucun mérite-, c’est les finis terrae
« D’autres font la route, sac à dos et tromblon aux basques. »
Et ils s’ usent jusqu’ aux rotules!
» je m’apprête à reprendre entièrement L’Iliade et l’Odyssée d’Homère. Virgile et Dante sont également au programme… »
Pour l’Iliade, une seule traduction, celle de Jean-Louis Backès en Folio. Je l’avais déjà conseillée sans réserve à Christiane. Pour l’Odyssée, j’avais beaucoup aimé celle de Philippe Jacottet…mais certains ne jurent que par Victor Bérard. Jacottet est sans doute plus fluide et proche de l’original.
Dante, c’est une autre paire de manches. Impossible à lire sans un appareil de notes bien fait, tant sont nombreuses les allusions à la politique florentine à l’époque de Dante, à la Bible, aux Anciens. C’est du boulot, mais l’ascension des cercles de l’Enfer, jusqu’au sommet, le Paradis, en passant par la montagne du Purgatoire, comporte moult points de vue sublimes…La traduction GF de Jacqueline Risset semble faire autorité en ce moment. C’est celle que j’ai lue, en alternance avec une traduction des années trente dont j’ai oublié l’auteur, mais qui m’a paru souvent plus agréable à lire. Les deux avec des notes explicatives abondantes.
De l’Enéide, je n’ai lu que les extraits donnés par Jean Giono dans son livre sur Virgile (Buchet Chastel, très bon).
Après avoir publié un article plutôt négatif sur l’islam, mais en se réfugiant derrière l’autorité de Lévi-Strauss et compensé en faisant l’éloge d’un torchon écrit contre le catholicisme (il faut pouvoir démontrer que l’on en veut pas particulièrement à l’islam, au cas où…), Passou revient à un sujet ultra consensuel que nous adorons tous: les classiques.
Toutefois, il serait équitable que le judaïsme en prenne un peu pour son grade. Pourquoi pas Shlomo Sand, par exemple?
» La traduction GF de Jacqueline Risset semble faire autorité en ce moment. »
Elle est » à la mode » surtout.
La traduction de Jean Charles Vegliante à la NRF Poésie/Gallimard est pas mal du tout avec la postface qui insiste avec détails sur les problèmes de la traduction
Je vais finir par lire « corsica », c’était avant épicure en corrèze. Et alors ? l’avait pal’droit d’tomber amoureux à son âge, le p’tit père combe ? Conche toi-même, criss de câlisse. Et puis après, je m’en vais lire toute l’oeuvre de pétrus borel, de jean-jacques glodmann et de david assouline pour cette têtée…. et EN MEME TEMPS, dès ce soir, manger des moules farcies à la compote de caneberges arrosées d’un p’tit vin de paille du jura.
Il fait bon vivre à Clichy sous Bois, l’immobilier est encore abordab’
https://fr-fr.facebook.com/cabinetimmodeslimites/
10 collaboratrices par chef de cabinet, pas plusse d’un zipéclair. Fastoche à trouver sur meetic senoritas !
la frontière c’est le thème du cabinet des limites.
Je vais te faire un dessin.
« Mais Jazzi, vous avez déjà visité le cabinet des limites ? Connaissez-vous son usage premier ? Savez-vous ce qu’il renferme ? »
Non, non et non ?
2:08 / 1:25:30
Film – Golshifteh Farahani in My sweet pepper land
Au revoir mon père
https://www.youtube.com/watch?v=FRg9E54lMgc
JiBé,
Je disais qu’on pouvait plaisanter ou non.
Comment plaisanter sur ce cas précis ?
On en reparlera.
Elle est » à la mode » surtout.
Oui Pat V, c’est possible…mais il y a peut-être des raisons pour cela. Une traduction plus fluide est toutefois certainement possible. Il faudra que je jette un oeil sur celle que vous recommandez…
Pour Dante, j’ai encore la vieille édition Garnier-Flammarion, traduite par Henri Longnon, il y a mieux, depuis ?
« On en reparlera. »
Un fragment d’Héraclite est-il digne de figurer dans un Goût de la Méditerranée, JC ?
Si oui, pourquoi ?
Où commencent et où finissent les limites des cabinets? A lire certains « coms », cela n’est pas très clair, voir franchement trouble.
Voir Joyce en classique, flanqué de Montaigne et de Proust, me va parfaitement.
Dans « L’épisode Kugelmass » de Woody Allen, le héros éponyme, prof de littérature, est injecté par un mage dans « Madame Bovary ». Un de ses collègues de la Côte ouest, qui « relit » le roman de Flaubert pour préparer son cours s’étonne de le trouver à Yonville dans la chambre d’Emma en train de plier des draps. « Sacré Kugelmass, qu’est-ce qu’il fait donc là? Ah, il n’y a pas à dire, on trouve toujours une détail qui nous avait échappé à la relecture des classiques…inépuisable, ce Flaubert…. »
Héraclite, natif d’Ephèse, était-il turc en même temps que grec, un binational un peu borderline (ils le sont tous, non ?)? Les lignes ont-elle pu bouger à ce point en si peu de temps ? 2500 ans et des poussières, qu’est-ce sinon tout ?
Pour héraclite, il y a les traductions de Yves Batistini, à qui d’ailleurs Rné Char, qui a quelque chose d’héraclitéen, dédie un poème.
Le marteau 100 mètres, un grand classique des jeux
Dans Le Cornet à dés de Max Jacob il y a un grand poème sur les cartes.
ont-elleS pu bouger à ce point, les lignes singulières … scusi
@Où commencent et où finissent les limites des cabinets? A lire certains « coms », cela n’est pas très clair, voir franchement trouble.
Une bonne âme pour situer l »époque et l’étage de ce cabinet de géographie dans le château ?
Je vous avoue, que cela m’agace.
de georges de la toue à georges la honte de la jongle
https://www.youtube.com/watch?v=kdqDTlBhNBI
toue>toux>tour>le tout tourne
Le cabinet Doré ?
Puf
Il y a un contrôle d’accès sur la porte; cela est une indication.
« Cette bibliothèque, projetée par l’architecte Gabriel peu de temps avant la mort de Louis XV en 1774, a été l’une des pièces préférées de Louis XVI qui s’adonnait à sa passion pour les sciences et en particulier à la géographie. On y voit le globe terrestre porté par un Atlante sur lequel il suivait le cours des grandes explorations maritimes, en particulier celle de La Pérouse qu’il avait inspirée et soutenue, ainsi que la grande table de Riesener, dont le plateau est d’un seul morceau d’acajou de 2,10 mètres de diamètre, et montée sur vérins car Louis XVI avait besoin d’une surface parfaitement plane pour tracer ses corrections des cartes géographiques. »
Sergio, je suis allé à la piscine cette après-midi et j’ai été choqué par tous ces corps flasques et graisseux. Je ne comprends pas comment leur esprit peut s’en satisfaire.
Je veux parler de l’esprit qui se trouve dans ce genre de corps.
Cellulite, bourrelets, replis, varices etc.. Quand on est comme ça on reste dans sa baignoire et on vérifie que la porte est bien fermée.
Moi je n’ai aucun de ces problèmes, je suis actif, je pratique le qi-gong et le kung-du, qui est très sculptant, je ne prends qu’un vrai repas par jour, et après avoir cou du deux heures à jeun, le reste du temps si j’ai faim je mange un peu de fromage blanc zéro pour cent avec des rondelles de banane bio et un peu de crunchy aux fruite rouge.
Apparemment ton régime ne t’a pas rendu moins con, mon pauvre D. Tu devrais plutôt suivre le régime de Gargantua, tu deviendrais peut-être moins con.
Le résultat le voilà : à 44 ans un corps de rêve, sculpté avec naturel. Je suis veau, quou, dusons-le sans détour et sans modEsite inutiles.
« Pour Dante, j’ai encore la vieille édition Garnier-Flammarion, traduite par Henri Longnon, il y a mieux, depuis ? »
Le mieux est de sélectionner quelques passages et de comparer deux ou trois traduction…La Risset se trouve partout et celle citée par Pat V (Poésie Gallimard) probablement aussi…
Après tu prends celle qui te plaît le plus……
Pourquoi vous sentez-vous visé, Widerglznder ? Pratiquez le qi-gong, mangez du fromage blanc zéro pou cent et tout ira mieux d’un seul coup dans votre vie.
La banane, fous-toi la dans le cul, D. !
Rappelons à Blabla qui ne l’a jamais ouverte (on verra plus loin de quoi je veux parler), et cela en dépit du fait que nous ayons presque tous commencé à lire Héraclite dans les Trois présocratiques d’Yves Battistini (souvenir ému de ces 10/18 mal collés qui se scindaient en quatre à la deuxième lecture), que l’édition de Marcel Conche est surtout intéressante par le commentaire qui s’attache à chaque fragment. L’une n’a donc rien à voir avec l’autre. Ces 5000 savants n’en finiront jamais de nous étonner.
« Après tu prends celle qui te plaît le plus…… »
Une vraie réponse de normand, closer !
Cocrico ! La France passe 1ere au palmares du soft power, en particulier devant les US !
Evidemment, la devise élémentaire du soft power, c’est de pas dire que tu es le plus fort.
Tu ne veux pas faire une thèse sur « La Divine Comédie » Anibal!
Alors autant la lire avec plaisir. Il est probable que les trois dont nous parlons ont chacune leurs mérites, étant éditées par des maisons sérieuses.
Une italienne me disait récemment qu’elle détestait la version de La Divine Comédie de Jacqueline Risset, mais c’est la seule dans laquelle j’ai pu la lire du début à la fin. J. Risset voulait rendre compte de la vitesse du texte, et c’est en effet une lecture haletante. Lu aussi sa petite bio de Dante (Flammarion) et son Dante écrivain, ainsi que les écrits sur Dante d’Auerbach.
Rose, vous avez vu André Pousse (Quinquin) ce soir dans Le Pacha?
Un des meilleurs Gabin/Lautner/Audiard/Simonin probablement.
Le souvenir de l’expédition de La Pérouse est étroitement associé au destin funeste de Louis XVI. En effet, la mémoire collective a conservé ce mot que le souverain déchu aurait prononcé en montant à l’échafaud le 21 janvier 1793 : « A-t-on des nouvelles de M. de Lapérouse ? ». Partis le 1er août 1785 deux navires, L’Astrolabe et La Boussole, quittent Brest avec à leur bord plus de 200 personnes dont 17 scientifiques dans le but d’effectuer l’exploration de l’Océan Pacifique. Trois ans plus tard, l’expédition disparait mystérieusement dans les Iles Santa Cruz.
Rabelais rapproche Héraclite de Duns Scott, qui passait pour particulièrement obscur : « grand scotiste et ténébreux philosophe » (Tiers-Livre, chap. 17). Nombreuses allusions à Duns Scott aussi dans le Gargantua. Rabelais cite le De modis significandi comme une de ses œuvres, mais on sait aujourd’hui que c’était en fait une œuvre de Jean Erfurt. Avec comme commentateur « Tropditeulx » (le chaloux de l’époque…).
les présocratiques, c’est du lacunaire, de la supercherie pour branleurs.
chaloux va bientôt nous faire la liste rabelaisienne de tous les livres qu’il a lu sans les comprendre… Ça promet.
Il n’aurait jamais eu l’idée de lire Dante en italien en s’aidant de la belle traduction de J. Risset ! Il faut le lire en italien Dante, et là on comprend son génie. Comme La Vita nuova, ce n’est beau qu’en italien. De même Pétrarque, à lire en italien. Ou alors en latin puisque la majeure partie de son œuvre est écrite en latin. Mais qui la lit en latin à part moi ici ?
Blabla est notre Pangloss. Nous n’entrevoyons que trop sa raison suffisante.
Et suffisante est bien le mot.
…
…bien, ou mal inspiré,…que sait-je,…
…
…même, pour seulement,…annuler, toutes les courses aux pouvoirs,!…dans les écoles et les autres universités,…
…
…recréer, un vrai-faux roi,!…
…comme les autres en Europe,!…pour enfin, étudier le savoir,se consacrer aux études, sans se faire élire, pour faire, fainéants aux sucres d’orges,…
…et non, en plus, se satisfaire en » baronnies » de partis,!…en familles, et lobbyings sans fin,…
…sur le dos des républiques, de France ou autres Italie, aux taux élever de jeunes, dans le désarroi de subvenir a leurs besoins et dignités,!..
…
…des motifs pour s’adonner aux dérapages de tout vols et commerces, » fiabilité des nécessiteux,!…en Euro land « ,!…etc,!…
…
…vive les » rois » de France,…surtout, des n’importe quoi, des n’importe qui,!…à piloter l’Europe,…
…
…mais, aux boulots , tout les autres restructurés aux boulots,!…
…s.v.p.,!…travail et productions,…
…des Q.G. des mobilités sociales à sociétale,!…ouvrir les perspectives d »états, aux capitalisme – productifs, trop de systèmes suisse » en Europe,!…
…l’état, la seule industrie à rénover,!…
…qu’est ce qu’il y a comme cons,…à la Pareto,…vivre d’excréments en partages,!…les ors pour en restez fatal, et morbide,…Bip,Bip,…
…des rois de France, d’Europe, et con en finissent, de trop de latrines près des trônes,!…
…tire ton cou, mon Capet,!…s’il en reste,…ou on improvise,!…etc,…
…allez au boulot, pour votre gloire,…
…
Blabla, pauvre andouille, si tu connaissais la version princeps de J. Risset, tu saurais qu’elle est bilingue, comme presque toutes les éditions de Dante. Encore un écrivain que tu n’as jamais ouvert. On s’en doutait.
Blabla, si tu comprends le latin comme tu traduis du portugais, le pauvre Pétrarque doit passer un sale quart d’heure.
closer dit: 18 juillet 2017 à 22 h 30 min
non, je n’ai pas la télé ; j’ai regardé moitié de l’interview, le film de lvdlb sweet pepper land, superbe film tourné au Kurdistan, et je finis l’interview maintenant.
cela m’aurait convenu le pacha, mais je n’avais pas le programme 🙁
D. dit: 18 juillet 2017 à 21 h 58 min
Je ne comprends pas comment leur esprit peut s’en satisfaire.
Je me suis parfois posé la question, parce que simultanément on ne les verrait jamais sortir en ville autrement qu’avec des fringues au moins un peu étudiées…
À la fin du Moyen-Âge, il y avait en fait quatre voies à l’enseignement théologico-philosophique, la Via scoti (voie de Duns Scot) n’était que l’une des quatre : Thomas d’Aquin, Albert le Grand, Guillaume d’Ockham et Duns Scot. À cette même époque, la « scolastique moderne » s’exporte en Espagne vers Alcalà (près de Madrid) et Salamanque où se développe un nouveau scotisme. C’est en fait de tous ces courants philosophiques très divers et qui eux mêmes s’affrontent, que naît la pensée de la Renaissance. On le voit à l’œuvre chez Rabelais quand on sait le lire.
Rabelais invente en fait la « Voie française » de la paideia pour reprendre une idée de Jean-Claude Milner, calquée sur la « Voie romaine », de Rémi Brague. Mais Jean-Claude Milner n’y intégre pas Rabelais, ce qui est une erreur profonde de sa pensée.
Chaloux
Pétrarque a d’autres cailloux à arpenter
C’est bien pour ça que je parlais de lire Dante en italien…! Un petit pois à la place du cerveau Tropditeulx…
…
…appel à tout nos » Yznogoud « , choisissez-vous un calife à la place du ‘ calife ‘, bon c’est fait, et aux boulots, S.V.P.!…
…
…la culture, d’abord les métiers sans failles, et payez pour en vivre,!…
…
…autrement c’est la faillite des classe et stratifications obsolètes, et bandes organisées dans les états,!…
…
…çà vas son cour en euro,!…etc,!…
Il faut lire la lettre de Pétraque dans la grande éditions de ses œuvres en latin, édition savante remarquable et bilingue. Rien de tel que pour apprendre le latin.
Les îles Santa Cruz sont un groupe d’îles appartenant aux Salomon, dans l’Océan Pacifique. Elles sont situées à environ 400 kilomètres au sud-est de l’archipel principal des Salomon
tout près de la Papouasie Nouvelle Guinée
Oui, Rose, j’avais lu il y a quelques années des lettres de Pétrarque, en me promettant d’y revenir tant j’avais été ébloui. Pas encore fait.
Ne touchez pas aux petits pois
http://www.yayoi.fr/Enseignements/Japonais/MTheme/Theme2.pdf
Moi non plus Chaloux, pas encore fait
Widergänger dit: 18 juillet 2017 à 22 h 52 min
C’est bien pour ça que je parlais de lire Dante en italien…! Un petit pois à la place du cerveau Tropditeulx…
Pangloss le filandreux se rattrape aux branches même quand il n’y a pas de branche. Comment fait-il? Mystère…
quand Màc nous a dit vivre dans les Alpes de Haute Provence, je pense qu’il vivait dans la Drôme, au pied du mont Ventoux, à Malaucène sans doute, à moins que ce ne soit Bédoin.
Proche du Vaucluse et du lit du Rhône
en me promettant d’y revenir tant j’avais été ébloui. Pas encore fait. (Tropditeulx)
——————————
Le ton de componction jésuitique de celui qui ne lit qu’en surface…! Cette lettre de Pétrarque, pauvre Tropditeulx, est une lettre de confession à son Maître. Ce qui est quand même de première importance pour en comprendre le sens. chaloiux lit comme d’autres sirotent leur whisky à petite lampée. Le Symposium platonicien transformé en salon petit bourgeois, c’est trop comique !
Le MAGAZINE LITTERAIRE spécial été est toujours en kiosque !
Oui, on a vu. Et on en a fait le tour… En dix minutes.
Widergänger dit: 18 juillet 2017 à 22 h 52 min
« C’est bien pour ça… »
je ne vois pas où il a lu, avec son gros pois, que je ne glissais jamais un œil, voire les deux, sur la page de gauche. Encore un mystère.
Je signale au Tropditeulx que le Cansionere de Pétrarque est également en édition bilingue. Mais il ne l’a pas lu non plus.
Parce que t’en parle pas Tropditeulx ! Trop con pour lire l’italien.
…
…je soutiendrait tout les pouvoirs en places, pourvu, qu’il y règnent la justice et l’opulence pour tous,!…
…sans plus,…intelligence servile,en dignités assumés,!…etc,…
…
Il y a deux tomes de ses lettres dans l’édition savante bilingue.
Blabla, nous avons trop lu de tes grotesques trouductions pour ne point rire de tes fadaises. Je vois que tu en es réduit au point où il faudrait être menteur et vantard comme toi pour paraître crédible. Ce chemin-là n’est pas pour moi, je te le concède.
Le Canzoniere est d’ailleurs excellement traduit par Gérard Genot, qui fut l’un de mes profs de séminaire à Nanterre. Édition bilingue Aubier/Flammarion.
chaloux est simplement un petit trouducu qui croit à ce qu’il se dit. C’est bien le seul. Un autiste.
Widergänger dit: 18 juillet 2017 à 23 h 05 min
Il y a deux tomes de ses lettres dans l’édition savante bilingue.
Au moins huit.
Excellent autoportrait:
Widergänger dit: 18 juillet 2017 à 23 h 11 min
Cansionere de Pétrarque
Je l’ai d’autant plus lu qu’un grand poète français (Hurk! je m’en étouffe) me céda son exemplaire.
La carte des Cassini ?
https://fr.wikipedia.org/wiki/Carte_de_Cassini#/media/File:Versailles_0_Carte_Cassini.jpg
Rappelons tout de même à Blabla que CanZoniere ça fait plus riche…
rose dit: 18 juillet 2017 à 22 h 55 min
l’archipel principal des Salomon
Yeah ! I come back…
Je tout-tourne pour les enfants, petits et grands, clic clac kodak
Ma danse
Platon n’accorde pas droit de cité au poète
Juif errant
Don Juan métaphysique
Les amis, les proches
Tu n’as plus de coutumes et pas encore d’habitudes
Il faut échapper à la tyrannie des revues
Littérature
Vie pauvre
Orgueil déplacé
Masque
La femme, la danse que Nietzsche a voulu nous apprendre à danser
La femme
Mais l’ironie ?
Va-et-vient continuel
Vagabondage spécial
Toutes les hommes, tous les pays
C’est ainsi que tu n’es plus à charge
Tu ne te fais plus sentir…
Je suis un monsieur qui en des express fabuleux traverse les toujours mêmes Europes et regarde découragé par la portière
Le paysage ne m’intéresse plus
Mais la danse du paysage
La danse du paysage
Danse paysage
Paritatitata
Je tout-tourne
Février 1914
Blaise Cendrars, Dix-neuf poèmes élastiques (1919), in Du monde entier au cœur du monde, Poésies complètes, préface de Paul Morand, Edition établie par Claude Leroy, Poésie / Gallimard, 2006, p. 99
toutes les hommes > tous les hommes
ou globes de Coronille ?
http://chroniques.bnf.fr/archives/decembre2005/numero_courant/collections/images/globes1.jpg
Vincenzo Coronelli, franciscain de Venise
Dernières nouvelles de la sphère politique : Mélanchon inquiété par la justice pour l’emploi de ses assistants parlementaires, et l’ancien ministre François Léotard mis en examen par la CJR. A part ça, tout roule, en attendant la suite…
Le livre le plus émouvant peut-être de Pétrarque de son œuvre en latin De otio religioso, (Le repos religieux). Il y développe une idée qui est le sujet même de l’article de Passou : « Seuls sont libres (otiosi) ceux qui vaquent à leur sagesse ; il n’y a qu’eux qui vivent. Car ils ne se contentent pas de bien ménager leur existence : toutes les années, tous les siècles avant eux leur sont acquis. (…) Quand nous marchons vers ces vérités sublimes amenées des ténèbres à la lumière, c’est le travail d’un autre qui nous guide. » C’est dans cette solitude du repos de l’otium que s’invente précisément la littérature.
Sergio, cela revient à la vie dans les bois dit: 18 juillet 2017 à 22 h 30 min
otium le loisir
nec otium sans loisir =>negocium, le commerce
la suite ? Click Clack, Click Clack ; pour Philippe Léotard
https://www.youtube.com/watch?v=7QBkD1Xub3k
Moi, je ne l’ai pas seulement lu le Canzoniere de Pétrarque, je l’ai aussi étudié au séminaire de Gérard Genot, petit trouducu de Tropditeulx !
« C’est dans cette solitude du repos de l’otium que s’invente précisément la littérature. »
Cela va bien à Wgg de faire l’éloge de l’otium, lui qui, grâce à son état de prof, ne travaille presque jamais. Il n’en est pas pour autant la sagesse incarnée, sinon la prétention pédantesque et le ridicule achevé…
Pauvre Blabla, a-t-on jamais vu qu’un séminaire rende moins c_on un pédant de collège comme toi?
On apprend d’ailleurs dans cette édition de Pétraque que la fameuse lettre de la montée du mont Ventoux avec son frère Gérard, qu’il dit avoir écrite le soir même de son ascension, fut en réalité écrite quelque quinze ans plus tard. C’est donc une lettre fictive. C’est de la vraie littérature et le tout début de la Renaissance.
chaloux, c’est lui le pédant qui sirote son whisky en lisant des lettres auxquelles il ne comprend rien. chaloux le Tropditeulx, le trouducu de la Rdl (enfin l’un des trop nombrteux trouducus…)
« C’est dans cette solitude du repos de l’otium que s’invente précisément la littérature. »
Blabla, dis plutôt où en est la tienne, qu’on rigole un brin. L’otium, tu ne dois décidément le connaitre que par oui-dire…
L’otium st le privilèges de l’aristocratie de l’esprit, c’est certain. Il a toujours provoqué la haine virulente des trouducus comme Delaporte des chiottes. Et les otiosi s’en sont toujours réjoui d’ailleurs de voir les trouducus hors d’eux-mêmes à cause de ça !
rose dit: 18 juillet 2017 à 23 h 28 min
J’aimais bien les films un peu bluettes sur cette époque ; les Forteresses le jour et, pour le héros qui souvent finissait par revenir on ne sait comment, le cocktail au bar avec du Sinatra et l’aventure d’un soir…
Bon je rentre à la base, justement…
Jamais d’alcool, Blabla, un verre de vin (très bon) de temps en temps, mais de plus en plus rarement. Sinon, de l’eau. A grandes gorgées.
Que d’eau ! Que d’eau chez Tropditeulx ! Va finir par nous faire une hydrocéphalie aiguë, comme le grand pharaon. Et y serait capable de nous réinventer le monothéisme en plus ce con !
D’ailleurs, Blabla, je me demande s’il ne vaut pas mieux ne rien comprendre de ce qu’on lit, que de tout comprendre de ce qu’on ne lit pas, comme c’est ton cas.
Du moins,l’on l’a lu, comme dirait Paulhan.
longs et passionnants Développements de MF sur l’otium dans son cours au Collège de France.
« C’est dans cette solitude du repos de l’otium que s’invente précisément la littérature. »
Hélas, l’otium de Wgg est celle d’un vulgaire pion, incapable d’enseigner quoi que ce soit à ses élèves. De quoi ce bouffi prétentieux ne s’est-il pas vanté impertinemment ? Il se prend maintenant pour un sage ! Quelle infamie !!!
La solitude de la fleur blanche ; les oubliés de l’histoire sont des classiques de tous temps
https://www.youtube.com/watch?v=hZzePkVIoIA
« Cette solitude du repos de l’otium »
Pauvre Blabla, il croit qu’il s’agit de ses cabinets.
L’un me hait parce que je serais tout le temps en vacances, l’autre me hait parce que je n’y suis jamais. L’un me hait parce que je lis trop, l’autre me hait parce que je ne lis rien.
Sont y pas marrants quand même ces deux trouducus de chiottes !
Ses cabinets, où Blabla vient de découvrir le plaisir solitaire, comme le jeune Marcel, mais à soixante-trois ans…
On a manifestement à faire à deux gros malades mentaux animés d’une haine véritablement dantesque…
Delaporte des chiottes a l’air de plus en plus énervé. Il a même employé trois points d’exclamation à son dernier étron…
… Par le plus grand des hasards, et même par erreur, comme pour le camembert et la tarte tatin…
« L’un me hait parce que je serais tout le temps en vacances, l’autre me hait parce que je n’y suis jamais. »
C’est l’ambiguïté du prof qui fait semblant de travailler mais qui, en fait, n’est qu’un parasite social et un énorme branleur.
Encore, s’il se contentait d’être branleur en chambre, on ne pourrait guère lui en vouloir. Mais non.
Quel amour de la haine, mes deux adorables trouducus ! Quel bonheur de vous voir éructer de la sorte, mes chéris.
avant, Blabla fumait comme un pompier. Maintenant, il pompe comme un fumier (sur Wiki s’entend. Et même Wiki se fatigue…).
Lis plutôt Pétrarque en latin, trouducu de Tropditeulx au lieu de perdre ton temps en insultes qui se perdent dans le vide sidéral de ton peu d’esprit, tu mourras peut-être moins con. Quoique j’ai quelque doute…
Je retourne à mon otium. Ce sont les heures les meilleures pour mon grand cerveau.
Blabla, tu nous a fait le coup avec tant de langues, que je ne m’étonne point que tu récidives avec le latin. Que je sache non du latin, ou du grec, ma sœur ne te concerne en rien, que je sache. Reste que si tu avais lu plus de traductions, tu aurais davantage lu, c’est certain.
Sergio dit: 18 juillet 2017 à 16 h 46 min
« plus le passé s’éloigne, moins les écrivains s’y réfèrent »
Passeque la production est de plus en plus dense, ce qui fait que le centre de gravité remonte vers l’instant présent…
De Gaulle et Pétain, le couple franco-allemand, l’intérêt supérieur de la France millénaire, un espoir de domination par delà les souffrances de la populace, une vison définitivement au-dessus des partis, une armée de ronds de cuir dévoués : les demeurés
« ou non ».
Je retourne à mon otium.
Il est parti cuver.
https://www.youtube.com/watch?v=h-P8-_nXYsM
pour apprendre le parler aux dames
vison > vision (de luxe)
Être un traître, mourir sous les balles du peloton d’exécution et crier vive la France.
On sait désormais qu’entre le contenu et le contenant , il n’y a aucun lien : en ce qui concerne le cerveau.
Les écrivains contemporains ne sont occupés que d’eux-mêmes, de faits divers, de prétendues reconstitutions de guerres diverses, ce qui est souvent la même chose. Il faut que le lecteur se reconnaisse. Comment veut-on que le lecteur se reconnaisse dans une culture qu’il n’a pas et dont le plus souvent l’auteur n’a pas la moindre idée non plus? L’absence de référence à tout ce qui peut apparaître comme classique est une obligation de marketing. Le classique, c’est vieux, ça pue, c’est nul. La littérature est devenue un produit comme les autres. Il faut donc que la littérature n’y ait aucune part.
De plus, pour manier ce qui est dit classique, il faut être un écrivain. Or on se trouve en France dans la situation où les journalistes ont voulu prendre la place des écrivains et y sont parvenus. Ils ont fait de notre littérature la production la plus nulle d’Europe et sans doute l’une des plus mauvaises du monde, en publiant sans sourciller, certains pendant des décennies, une foule de romanticules qui ne font carrière que par l’éloge que se font leurs auteurs les uns aux autres, et par le niveau très bas de leurs lecteurs (voir le concept de lecture moyenne développé ici. Moyenne, c’est à dire très basse). Le jour où on aura compris en France qu’un journaliste n’est pas un écrivain et qu’il ne saurait donc en tenir lieu, notre pays, revenu à plus de dignité et de bon sens, réintégrera peut-être sa place dans la littérature. Pas pour demain.
pour l’aventure d’un soir, Sergio à 23h42
sa toque en vison
https://www.avoir-alire.com/IMG/jpg/my-sweet-pepper-land-9-web.jpg
bises bonne nuit
Ah les blablas de Tropditeulx ! Il suffit que je m’absente pour qu’il se lâche, le bougre ! Haine des profs, haine des journalistes ! Il n’ont que la haine dans le cœur ces gens-là, c’est assez effarant ! Comme si Balzac n’avait pas été journaliste à ses heures, Zola, Camus, Colette, Kessel, Hugo, Mauriac, Baudelaire, Jean Rolin, Octave Mirbeau, George Sand, etc. La liste est longue…!
Chaloux avoue lui-même qu’il ne les a jamais lus ! Trop méprisables, des journalistes.
Voilà le genre de trouducu qu’on rencontre sur la Rdl. Affligeant.
« journaliste à ses heures »
Être journaliste à ses heures, ce n’est pas être journaliste. On pourrait également se demander si être écrivain à ses heures est tout à fait du même ordre que d’être écrivain. Certains, comme Blabla, le filandreux Pangloss, comprendront peut-être plus précisément la portée de cette question évidemment essentielle, le jour où elle aura fait l’objet d’un séminaire à leur portée. Espérons-le, du moins.
Quant à être ab_ruti sans la moindre trêve, c’est un point, l’un des rares, sur lequel on peut lui faire tout à fait confiance.
Classiques? Contemporains? Avant-garde? Dépassés?
Voyons, il n’y a que des textes. On les aime, on les respecte, on ne les pige pas, on les trouve pleins de génie, ou moches, ou dépassés.
N’insultons pas les auteurs; il ne s’agit pas ici de couleurs de cravates ou de longueur de jupes. Nous parlons littérature, pas de modes là pour faire marcher le tiroir-caisse.
Ecrire est un acte strictement personnel qui donne du plaisir après souffrances diverses. La seule mesure qui distingue entre mode, vanité, sérieux, est le temps.
Pour que l’insulte vous apporte sa rafraichissante haine, son délicat parfum de vulgarité, il faut sans cesse inventer, faire sans cesse preuve de créativité car, sinon, l’insulte se fane et meurt, sous le regard amusé de l’insulté.
Même si ce qui est dit « classique » passe l’épreuve du temps au point de paraître universel, immuable, éternel, il n’en est rien. Il suffit d’attendre !
Tout cède et rien ne tient bon.
Il est d’ailleurs amusant de penser que , dans plusieurs dizaine de millénaires, il n’y aura plus ni Juifs, ni Chrétiens, ni Musulmans, ni Bouddhistes, ni Philosophes, mais seulement une civilisation terrestre entièrement soumise à l’Intelligence Artificielle…
@JiBé 20h05
« Penser est commun à tous » (H.fragment 113)
Pourquoi celui là ? Parce qu’il définit et induit la notion d’ouverture, de commerce, de chaudron, d’échanges entre individus, que fut la Méditerranée antique.
Italo Calvino :
Lire Héraclite ce n’est pas si simple qu’il paraît.
Widergänger dit: 19 juillet 2017 à 1 h 03 min
« Ah les blablas de Tropditeulx ! »
Certain ici est tellement bête qu’il ressemble au canard de <Paludes: quand il a entendu le sifflet du chasseur, il croit que c’est lui qui a crié.
@les oubliés de l’histoire sont des classiques de tous temps.
Langoncet illustre comme il l’entend.
Et puis, il y de l’écho.
Cette fausse littérature de geignard, franchement, je supporte pas.
Ezra Pound :
Cabinet des limites… Est-ce que Lire au Cabinet est in classique ?
Agaçant cette chaleur !
Pour les amateurs qui ne pourront être au rendez-vous:
https://www.francemusique.fr/emissions/le-concert-du-soir
Entendu Fazil Say pour la première moitié du concert, accueilli par un crépitement d’applaudissements .
PUB :
http://www.loeildelaphotographie.com/fr/category/portfolio/portfolio-2/
renata bella, comme chaque matin, sur sa chaise percée, nous fait l’honneur de son lever…
fatigant renato, cette énorme chaleur
bonjour à tous
>JC
non, non
le bâti dure
http://www.cityzeum.com/images/lieu/bigstock-great-wall-of-china-at-mutiany-20488712.jpg
le bâti (et je laisse les sépultures de côté, et les trésors enterrés)
https://cdnfr1.img.sputniknews.com/images/102874/08/1028740840.jpg
et l’amour también
http://i.huffpost.com/gen/1962251/thumbs/o-LAUREN-BACALL-570.jpg
Gloire au Général de Villiers qui défendu son pays et son armée !
Honte au Chef des Armées Macron qui ne l’a pas fait et rêve de son remplacement par une armée européenne !
Mais frm donc un pu ta gueul, Tropditeulx. Tes commentaires sont grotesques et vains.
DD veut notre mort ! La défense de l’Europe doit être européenne. C’est Macron qui a raison. Le budget ds armées va augmenter après cette baisse pour rattraper le déficit de l’ancien gouvernement, on vous l’a expliqué. DD est dépassé, c’est un vieux schnock de quarante et quelques balais, c’est tout.
Lire Héraclite ce n’est pas simple en effet. Rabelais dit même que c’est un philosophe « ténébreux », comme Duns Scot. Mais Duns Scot a beau être « obscur », il n’en a pas moins aidé Rabelais à conceptualiser la notion de personnage comme étant à la fois un individu et relevant d’une nature commune. Duns Scot n’y est pas pour rien dans l’invention du roman moderne via Rabelais, selon les derniers apports de la recherche sur Rabelais. C’est dans la « scolastique moderne », au tournant du XVè et du XVIè siècle que tout se joue, dans l’invention de l’individu, dont le roman est l’expression même. Mais cette belle invention était déjà largement avancée chez Chrétien de Troyes quand il fait dire au vilain gardien de troupeau de taureaux : « Je suis un homme. »
je possede de Dante une traduction établie par jean charles Vegliante
ceux qui la connaissent et connaissent l’original italien peuvent-ils me dire ce qu’elle vaut?
elle a été éditée dans les années 90 par l’imprimerie nationale ;c’est ce qui me vaut de la posséder car j’ai travaillé un temps au cours de ces années ces dans cette institution aujourd’hui disparue
Elle doit être aussi bonne et aussi mauvaise que les autres. Une traduction ne devrait aider qu’à lire l’original. La poésie de Dante perd tous ses effets en français quelle que soit la traduction.
Je relis par exemple la Deuxième élégie de Rilke, ce matin. En allemand avec la traduction de Jean-Pierre Lefèbvre et Maurice Regnaut, un excellent germaniste (traducteur également de Paul Celan) et un excellent poète. Et pourtant ! La première phrase de l’élégie sonne faux en français :
« Tout Ange est terrifiant » pour « Jeder Engel ist schrecklich ».
Ils n’ont manifestement pas senti l’importance du rythme à deux temps de « schrecklich », qu’Armel Guerne avait traduit de manière beaucoup plus pertinente par :
« Tout Ange est terrible. »
La traduction « terrifiant » tombe à plat parce que le rythme à trois temps de ce mot fait automatiquement baisser la tension qui existe dans le mot « schrecklich ». Cette première phrase est comme un coup d’archer très ferme qui vient créer toute un climat tragique, elle ne doit surtout pas être ratée si on veut entrer dans cette élégie.
Ils n’ont pas compris l’importance du rythme dans toute poésie alors que Maurice Regnaut le comprend fort bien quand il écrit lui-même ses propres poèmes.
Il en est de même pour traduire Dante. Le français est impropre à rendre les effets magiques de rythme dans la langue de Dante.
Il faudra six mois pour mettre en branle ton armée européenne, widerglander ! Voire un an !!
Ce qui est intolérable dans le « recadrage » du Chef d’Etat Major par Macron, c’est qu’il dénie implicitement le droit des députés à interroger librement les hauts responsables de l’administration et de l’armée.
En effet, les propos de Villiers avaient été tenus A HUIT CLOS devant une commission parlementaire. Les parlementaires n’auraient donc le droit, selon Macron, que d’écouter des perroquets répétant les propos de leur maître.
Pas si l’Europe crée une armée européenne et poursuit son intégration avec un président et un gouvernement européen. Faut être réaliste, mon pote !
@WGG
sauf que dans la langue courante le sens de terrible s’est fortement émoussé et ne rend plus l’effet de choc brutal et tétanisant apporté par « schrecklich », et qui en Français reste vivace dans « terrifiant ».
alors pour vous suivre dans la restauration en français du rythme allemand ne pourrait -on traduire : »tout ange est terreur »
DHH,
Antonio Prete, professeur de littérature comparée, traducteur de Baudelaire, Mallarmé, Jabes, Bonnefoy, a dit beaucoup de bien de la traduction de Vigliante:
http://www.persee.fr/doc/medi_0751-2708_1997_num_16_32_1386_t1_0147_0000_2
La Force de projection rapide est en passé de devenir la Farce de projection rapide avec des types comme Wideur-glandu.
cabinet des limites, autre genre, version papo-priapique….enfants de choeur, adultes de Q…beurk!
547 enfants victimes d’abus dans un chœur catholique en Allemagne
http://www.lemonde.fr/europe/article/2017/07/18/allemagne-547-enfants-victimes-d-abus-dans-le-ch-ur-catholique-de-ratisbonne_5161967_3214.html#bxiltxkV9MofZl07.99
Mais c’est toi qui es un glandu, mon pov DD, avec ton nationalisme d’un autre âge ! T’es complètement dépassé par le réel. T’as déjà un pied dans la tombe. Les spécimens de ton espèce faut les mettre dans le phormole pour les générations futures afin de leur montrer comme leurs ancêtres étaient cons et bourrus et bouchés du gland…
« Elle doit être aussi bonne et aussi mauvaise que les autres. Une traduction ne devrait aider qu’à lire l’original. La poésie de Dante perd tous ses effets en français quelle que soit la traduction. »
Arrête tes konneries WG! Personne, même pas toi ne lit toutes les langues et on trouve des merveilles en français en provenance de toutes les littératures.
On connaît les problèmes de la traduction, en particulier de la poésie, mais, en dehors des textes vraiment intraduisibles (en général parce qu’ils sont déjà incompréhensibles dans leur langue d’origine), on peut proposer des solutions très acceptables.
Tu te contredis toi-même en citant une traduction d’un vers de Rilke que tu juges toi-même « pertinente ».
Il vaut mille fois mieux lire une bonne traduction dans une langue dont on connaît toutes les subtilités que de lire un original dans une langue que l’on connaît superficiellement et dont les connotations et les sous-entendus nous échappent pour la plupart…
Entre nous, tes propres traductions, dont nous avons eu quelques exemples, ne plaident pas en faveur d’une compétence particulière en la matière.
Si, toutes les langues d’Europe occidentale : anglais, allemand, portugais, espagnols, italiens. Et même russe et ukrainien et polonais. C’est à la portée de tout le monde. Une simple question d’effort et de volonté. Pour l’italien, c’est quand même assez facile, vu qu’il s’agit d’une langue latine qui ressemble fort au français !
Détrompe-toi, mon chéri ! Je suis un excellent traducteur. Mille et une preuves. Seule la malveillance et la haine qui t’inspirent te font croire le contraire.
Bruno Retailleau dit très bien les choses:
« C’est un message réaliste, un message d’alerte, que le Général de Villiers a jugé nécessaire de tenir aux députés de la commission de la défense. Dans cette audition à huis clos, ses mots étaient ceux d’un soldat discipliné mais franc confronté à la réalité de ses troupes. Le devoir de réserve n’est pas le devoir de tricher devant les parlementaires. Si le chef d’état-major des armées estime qu’il existe un problème, il est de son droit de l’expliciter devant les représentants de la nation. Le contraire serait inquiétant pour notre démocratie et en contradiction avec le souhait affiché de renforcer le pouvoir de contrôle du parlement.
Visiblement, le président de la République ne l’entend pas ainsi. Son «silence dans les rangs» masque une fébrilité et un goût certain pour le pouvoir sans vis-à-vis, si ce n’est celui que lui renvoie son miroir. Mais l’autorité ne se décrète pas, elle s’exerce ; le respect ne s’ordonne pas, il se gagne ; la confiance ne s’impose pas, elle se construit. »
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