Claude Lévi-Strauss révélé dans une « biographie japonaise »
Il y a un petit quart de siècle, le magazine Lire commanda un sondage d’opinion réduit à une seule question : quel est pour vous le plus grand intellectuel français vivant ? Un nom se détacha largement en tête qui n’était pas celui d’un bateleur d’estrades médiatiques mais du moins connu, du moins public, du moins spectaculaire et du plus discret de nos penseurs, un humaniste au savoir intimidant, mais qui suscitait tant la déférence que l’admiration : Claude Lévi-Strauss. Si un semblable sondage était commandé en 2015, on imagine les réponses : quelques essayistes « vus à la télé » s’y disputeraient la première place.
De ses premières enquêtes au Brésil, dans les années 1930, au Musée du quai Branly, dont il est la figure tutélaire, l’auteur de Tristes Tropiques, a marqué d’une empreinte profonde l’histoire intellectuelle du XXe siècle. Peu de savants se sont aventurés aussi loin que lui dans l’exploration des mécanismes cachés de la culture. C’est tout le mérite de la biographie que lui consacre Emmanuelle Loyer sous le titre Lévi-Strauss (877 pages, 32 euros, Flammarion) de le montrer, de l’analyser et parfois de le révéler sous toutes ses facettes.
Son oeuvre est l’un des grands monuments de la pensée du XXe siècle, et la durée de sa vie (il est mort centenaire en 2009) lui a permis d’en modifier les hypothèses et les formulations après la fin proclamée du structuralisme. Aujourd’hui encore, elle est une des plus discutées en anthropologie sociale, la discipline qu’il a refondée en France au lendemain de la seconde guerre mondiale. Par des voies diverses et convergentes, il s’est efforcé de comprendre la grande machine symbolique qui rassemble tous les plans de la vie humaine, de la famille aux croyances religieuses, des œuvres d’art aux manières de table. Il déchiffra le solfège de l’esprit, ou réussit à s’en approcher, et de fort près, à force de rigueur et d’invention conceptuelle.
Après une jeunesse un peu dilettante tant sa curiosité le poussait dans toutes les directions à commencer par la philosophie, le freudisme et le socialisme militant, il part enseigner à l’université de Sao Paulo… :
« …une ville absolument fantastique. Une sorte d’Espagne ou de Portugal du XVIIème ou XVIIIème siècle qui cohabitait avec un Chicago des années 1890, une ville qui poussait dans tous les sens et où on ne savait plus très bien si c’était un grand spectacle urbain ou un phénomène naturel »
Le jeune ethnologue commença ses enquêtes, sur le «terrain», dans le Brésil central, notamment chez les Bororos (« un morceau de roi pour l’ethnologue en ce sens qu’ils ont une organisation sociale très compliquée qui se trouve entièrement inscrite dans le plan du village » ) et les Caduvéos (« des Indiens étaient ivres morts la moitié du temps mais qui conservaient un art d’un raffinement et d’une subtilité extraordinaires ») plus tard, chez les Nambikwaras (« société tellement appauvrie au point de de la culture matérielle et de l’organisation sociale réduite à si peu de choses qu’on y trouve l’essence même de la vie sociale réduite à sa plus simple expression . Ces personnages emplumés, ce sont en quelque sorte les dieux redescendus sur terre»). Il en rapporta une ample moisson de mythes, qui occuperont une place éminente dans ses Mythologiques, mais aussi une belle collection d’objets qu’il déposa au Musée de l’homme.
Ethnologue de raccroc, ou improvisé si l’on préfère, il était pris dans l’étau d’injonctions contradictoires : la perspective d’une carrière de professeur de philosophie et une profonde dilection qui le poussait vers le spectacle du monde éprouvé par les moyens les plus simples : le voyage, le camping, la marche à pied, la randonnée, la géologie sauvage. Pacifiste à la veille de la guerre, vite revenu de ses illusions et ramené aux réalités par le statut des Juifs de Vichy, il choisit l’exil d’autant qu’on lui propose un poste d’enseignant à New York.
En 1941, à bord du bateau qui le mène aux Etats-Unis, il commence un long dialogue avec André Breton sur l’art qui, malgré quelques malentendus, continuera jusqu’à la mort de l’écrivain. Le surréalisme passionnait l’ethnologue depuis sa jeunesse étudiante. La période américaine est richement exposée, Emmanuelle Loyer étant venue à Lévi-Strauss il y a dix ans après avoir consacré une recherche importante aux intellectuels et artistes français exilés pendant la guerre (Paris à New York, Grasset, 2005).
Dans les années 50, les cours de Lévi-Strauss au Musée de l’Homme étaient d’une grande fraîcheur : ils ouvraient des perspectives totalement nouvelles, dont les étudiants ne soupçonnaient même pas l’existence. Il leur fit découvrir qu’il y avait d’autres mondes et que ceux-ci n’agissaient pas comme nous. Mais derrière cette révélation entraînant une rupture radicale avec leur propre réalité, il les invitait à mettre en évidence des appareils cognitifs communs. Ainsi, ses auditeurs comme ses lecteurs prenaient-ils à la fois conscience de la différence et de l’universalité. C’est son grand legs, un héritage qui n’a pas de prix même s’il n’était précédé d’aucun testament : nous sommes tous très différents, mais nous pouvons nous comprendre car nos structures mentales fonctionnent de la même manière.
Sa biographe Emmanuelle Loyer, qui s’appuie sur un intime et ancien commerce avec l’œuvre, et la fréquentation de ses archives personnelles, parvient à restituer jusqu’à sa voix. Tant la sonorité de l’écrivain, (car l’auteur de Tristes tropiques, livre si peu scientifique écrit « dans l’exaspération et dans l’horreur » et qui montre ce qu’il y a devant et ce qu’il y a derrière l’appareil photo, peut être tenu avant tout comme un écrivain) que sa propre voix. L’anthropologue Françoise Héritier, qui fut l’une de ses élèves, dit avoir été frappée par sa voix, laquelle le contenait tout entier. Une voix grave, légèrement tremblée, relativement neutre, presque silencieuse, et qui supportait peu les éclats, les écarts à la norme. C’était un homme d’écriture, un homme de parole publique aussi, mais pas vraiment un intellectuel en privé, très sensible à l’esthétique pour avoir été nourri au lait de la peinture des ateliers, ceux de son père et de son oncle, tous deux peintres. Il n’appréciait guère les conversations savantes en tête à tête. Ce qu’il aimait, c’était les séminaires où il demandait aux intervenants d’expliquer publiquement leurs travaux. C’est là que se manifestait sa grandeur de pédagogue : c’était un formidable maître du jeu, qui savait faire surgir et accoucher des questions que l’étudiant, le doctorat, le chercheur ne parvenaient pas à formuler seuls.
Sur le fond, c’était un esprit subtil, très logique, dont les cours étaient bâtis sur un continuum de pensée où il n’y avait jamais de trous. Il retombait toujours sur ses pieds. Un passeur exceptionnel animé du désir de mettre à nu les ossatures. Et contrairement à une idée reçue, Emmanuelle Loyer y insiste à raison, il s’intéressait moins aux invariants des sociétés qu’il étudiait qu’à leurs différences. L’homme privé derrière le savant partout célébré était un homme d’amitié, de confiance, qui a toujours protégé celles et ceux qui ont travaillé avec lui. Mais il n’a jamais accepté la moindre familiarité. Lévi-Strauss avait ceci de stimulant pour la pensée qu’il engageait ses lecteurs et ses auditeurs à faire un pas de côté en toutes choses, et à adopter le regard éloigné en toutes circonstances. Même dans sa carrière d’enseignant, il est parvenu au fond à n’appartenir jamais à l’Université mais uniquement aux « grands établissements » (EHESS/laboratoire d’anthropologie sociale/ CNRS, Collège de France), où il n’y pas un programme :
« Au contraire la règle, il n’y en a qu’une mais elle est impérieuse, c’est que chaque année vous devez faire quelque chose de nouveau. C’était pour moi le moyen de concilier l’enseignement et le côté instable de ma nature : chaque année il fallait changer ».
La passion de la musique est probablement l’une des clés les plus significatives pour qui veut déchiffrer Claude Lévi-Strauss. La musique, il a baigné dedans depuis toujours, tout comme la peinture. Son arrière-grand-père maternel, chef d’orchestre des bals de la cour, de Louis-Philippe d’abord, de Napoléon III ensuite, collabora avec Offenbach pour les quadrilles de la Vie parisienne et celui d’Orphée aux enfers. Lévi-Strauss fut élevé dans le culte wagnérien jusqu’à sa découverte de Stravinski à 14 ans. Puis il y eut Debussy et Ravel. Le Concerto en sol majeur demeurera sa madeleine. Rares sont ses livres qui ne doivent rien à la musique. Tristes Tropiques, « défoulement scripturaire » selon la biographe, imaginé au départ comme un roman, a été conçu comme un opéra. Le final des Mythologiques propose une analyse du Boléro qui tend à démontrer un parallélisme de construction entre la mythologie et les compositions musicales. Il est persuadé que la forme même de la construction mythique est reprise en compte par la musique.
La rencontre avec Roman Jakobson lui a révélé ce qu’était la linguistique structurale, une discipline qui, seule parmi les sciences humaines, était parvenue à un degré de rigueur comparable à celui des sciences plus avancées. Il a été frappé par fécondité et l’efficacité de modèles explicatifs qui consistent à voir dans l’ensemble, dans le tout, un principe d’explication qu’aucune des parties de ce tout ne parviendrait à fournir par elle-même. La leçon que l’ethnologue tire de son métier, il l’avait lui-même exposée avec cette manière si particulière de s’exprimer, dans une construction parfaite, une sorte de dentelle qui se défait dès lors qu’on en retire un mot ou un point, l’oral étant à l’unisson de l’écrit.
Lévi-Strauss engageait les hommes à vivre et à se conduire non comme c’est le cas depuis l’Ancien testament et la Renaissance, à savoir comme les seigneurs et les maîtres de la création, mais « comme une partie de cette création que nous devons respecter puisque ce que nous détruisons ne sera jamais remplacé » et que nous devons le transmettre tel que nous l’avons reçu à nos descendants. Pour autant, s’il avait assisté au déclinisme qui gagne tant d’esprits aujourd’hui en France, rien ne dit qu’il se serait joint au chœur. Son regard décalé lui autorisait une remarquable et précieuse puissance de recul :
« Je ne pense pas qu’il faille dater de 68 ou d’une autre année la décadence de l’enseignement secondaire. Je l’ai moi-même vécue comme élève et ensuite comme professeur. Quand je lis des textes du XIXème siècle, je suis absolument stupéfait de voir quel degré de maturité en classe de première ou en classe de philosophie avaient atteint des hommes comme Proust, comme Jaurès, comme Bergson, comme Durkheim, tous à peu près contemporains. Ils étaient beaucoup plus mûrs, beaucoup plus adultes dans leurs dernières années de lycée que moi-même et mes camarades à la même période. Si je les compare aux meilleurs de ces classes, ils étaient très au-dessus. J’ai l’impression que nous avons affaire à un processus, mais qui s’est étendu à travers les siècles, d’infantilisation progressive de la jeunesse. Nous devenons adultes de plus en plus tard. »
Le grand coupable à ses yeux, c’est la philosophie humaniste sur laquelle nous nous sommes presque entièrement exclusivement fondés. Car elle divise l’humanité entre le monde des hommes, seigneurs et maîtres de la création, et l’autre monde où elle rejette les espèces animales et végétales :
« Il n’y a qu’un moyen d’échapper à ce cercle infernal, de se prémunir contre ces dangers, c’est de considérer que l’homme est d’abord un être vivant et souffrant avant d’être un être pensant ».
Pessimiste, Claude Lévi-Strauss ? On l’a beaucoup dit. Il s’en défendait, mollement, en avançant que c’était là le seul moyen de parvenir à un optimisme raisonnable et… à un humanisme enfin tolérant. Disons qu’il s’inquiétait pour notre avenir et que son intranquillité fut si perspicace qu’elle demeure des plus fécondes. Son quichottisme revendiqué, c’était le désir obsédant de « retrouver le passé derrière le présent ». Après les livres de Denis Bertholet, Didier Eribon, Vincent Dehaene, et les témoignages de Françoise Héritier et de Catherine Clément, c’est l’une des nombreuses vertus de la biographie d’Emmanuelle Loyer de nous faire pénétrer dans la complexité de cette pensée sans jamais la simplifier ; sans trop insister sur la théorie et le commentaire de l’œuvre, tant d’autres s’en étant déjà chargés à travers le monde, elle propose en sus de l’exploration parfois inédite de l’individu (son arrière-monde, ses influences, son influence) une étude de sa discipline. Tout cela dans une biographie qu’elle dit avoir conçue selon un mode japonais en référence à la philosophie centripète du sujet que Lévi-Strauss avait voulu déceler au Japon :
« Tout se passe comme si le Japonais construisait son moi en partant du dehors. Le « moi » japonais apparaît ainsi non comme une donnée primitive, mais comme un résultat vers lequel on tend sans certitude l’atteindre. »
(Photos Anita Albus, D.R. et Henri Cartier-Bresson, 1963)
1 030 Réponses pour Claude Lévi-Strauss révélé dans une « biographie japonaise »
@15.09 Qu’est-il arrivé à cette dame au juste avec Passoul ? Une amour contrariée ? Etait-elle sa fille ? sa mère ?… cela m’étonnerait quand même !
Pour la transparence de cette enquête et son support, il en sera fait état, soyez en sûr quand elle aura bien avancé… Il se peut d’ailleurs qu’elle avorte, une conséquence humaine toujours possible et même hautement probable en matière d’inceste littéraire.
C’est quand même incroyable ces gens qui jettent la couverture de la littérature sur la morale comme s’il fallait escamoter celle-ci à tout prix.
N’en rajoutez pas, Sergio, c’est suffisamment compliqué comme ça. A ce que je sache et au vu de ce que je connais de vos interventions, celles-ci sont plus emberlificotantes et vaines qu’éclairantes. Eh bien oui, mon vieux, désolé davoir a vous dire ça, mais les motos et les ordinateurs ça na jamais servi a élever le débat. Ni le Russe. Ni les avions. Ni les petits blogs de rien du tout. Et toc.
Mais enfin, c’est incroyable ! Y a-t-il d’autre morale au monde hors celle de la littérature ?
Je sais ce que je vais faire à partir de maintenant: ne plus adresser un mot à Diagonal et à Sergio. Un point c’est tout. Ce sera leur punition.
Bon reprenons. A vous Phil.
Plus je lis Phil, plus je me rends compte que c’est un gars bien.
@diagonal
n’oubliez pas les filles de Loth et le couple frere sœur dans la Terre de Zola
Phil, c’est le gars simple, joyeux, plein de bonté, pas compliqué, bienveillant, tout en étant pas bête du tout et intransigeant avec certaines choses.
Quoi, les filles de Loth ? Allez jusqu’au bout de vos insinuations, DHL ?
Diagonal, belle histoire incestueuse dans La côte sauvage de J-R Huguenin et ne pas oublier Phedre, de monsieur Racine…
si la relation incestueuse entre EriKa et Klaus Mann est avérée ,elle se doublerait de cette particularité qu’ils étaient tous deux homosexuels, donc chacun à contre emploi
Erika Mann se costumait volontiers « homme », dear déashash. Une double particularité qui fait retomber l’inversion sur ses pieds, si l’on peut dire.
@attila
le schema phedre n’est pas vraiment incestueux ;il l’est simplement au sens su deuteronome qui interdit au père et au fils de coucher avec la même femme .
mais de couples sur ce schéma ne sont pas rares dans les œuvres littéraires et cinématographiques :par exemple Via Mala de John Knittel,la Curée de Zola et au cinéma dies irae de Dreyer, sourires d’une nuit d’eté de Bergmann et ,biographie ou fiction(?)les romans de Christine Angot
Mon pauvre Passou, ils vont tous se retrouver au pieu dans un instant…
Diagonal, voyez aussi :
John Ford (théâtre caroléen) : » ‘Tis Pity She’s a Whore », autour de 1630 (frère et soeur) ;
Gaston Chérau, « Le Monstre », 1913 (père et fille, continué en mère et fils) ;
… et Nabokov, « Ada », 1975 (Van Veen et Ada, réputés cousins, sont en fait frère et soeur).
« Une double particularité qui fait retomber l’inversion sur ses pieds, si l’on peut dire. »
Certes, Phil, bien qu’il ne serait pas étonnant que Klaus Mann aimait lui aussi se travestir en femme ?
A l’arrivée, tous hétéros !
aimât lui aussi à…
WGG semble bien prude : ce Tartuffe voudrait-il nous faire jeter un voile sur le plus torride des tabous ?
A ce sujet, diagonal, je vous recommande « Une semaine de vacances » de Christine Angot : un sublime arrêt sur image, d’un seul plan de plus de cent pages, sur ce que c’est que l’inceste, vécu et raconté, en différé, de l’intérieur par celui qui l’a vécu : avant tout du sexe, du sexe, du sexe pour le prédateur et en face une innocence non dénuée de perversion et en demande d’amour…
Des années chez Gai Pied pour finir au Nouveau Détective, sans se la jouer Rachida si c’est pas malheureux.
« L’interdit de l’inceste est le propre de l’homme
dossier – par Olivier Postel-Vinay dans mensuel n°412 daté octobre 2007 à la page 66 (590 mots) | Gratuit
Chimpanzés et bonobos, tout comme les humains, évitent de forniquer entre parents proches. La raison d’être du tabou tient aux effets délétères de la consanguinité.
Reprenant sans sourciller la thèse de Claude Lévi-Strauss, l’encyclopédie Universalis pose : « Règle universelle, la prohibition de l’inceste est la démarche fondamentale par quoi s’accomplit le passage de la nature à la culture. » Développée au XIXe siècle, sanctifiée par Freud, cette idée est devenue un dogme. Il s’effondre aujourd’hui, en raison, pour l’essentiel, de travaux minutieux menés par les éthologues.
Contrairement à ce qu’enseigne la vulgate lévi-straussienne, l’espèce humaine ne se différencie guère, à cet égard, de la plupart des animaux, et notamment de nos parents simiens. Si elle se distingue, ce serait plutôt, au contraire, par la fréquence des actes incestueux, en particulier entre père et fille. Les chroniques judiciaires et la bonne littérature en témoignent. »
http://www.larecherche.fr/savoirs/dossier/interdit-inceste-est-propre-homme-01-10-2007-86206
le summum de l’immaturité, entre frère et soeur ?
« le plus torride des tabous ? »
Barozzi, en cas de crise aigüe, ne pas hésiter à questionner votre médecin de famille sur les modalités de la castration chimique.
Pour le reste, de ces tabous naissent les grandes tragédies, qui ont donné, au théâtre de grands moments. Et c’est pas nouveau.
Au contraire, c’est le summum de la maturité pour être à ce point consciente, à son âge, du temps qui passe et de la mort qui s’ensuit. Cette petite fille a du génie.
ARRIERE SATAN ! Quitte ce commentarium erdéelien, je te l’ordonne !…..
Ueda dit: 22 octobre 2015 à 13 h 19 min
« L’info-minute… « Suède : un « Allahu akbar » attaque une école avec un sabre, … »
Pauvre ueda déçu d’en savoir davantage, depuis
Orwellien? Kafkaien?
Je dirais Ionescien
Le gouvernement est « totalement mobilisé sur cette terrible tragédie », (Le Monde)
De quoi? de quoi?
Il s’est enfin mobilisé sur le chaos migratoire au frontières de l’Europe?
Il a clarifié sa position sur la Syrie?
Non.
« La collision entre un camion et un car à Puisseguin, près de Libourne en Gironde, s’est produite vendredi à 7 h 30. »
Ouf…
Le Maire de Tulle est bien à sa place.
Alors Ueda toujours pas d’avis sur votre « Allahu akbar ».
Un homme de son âge et aussi déplumé, nous montrer son oiseau, si c’est pas malheureux !
Ai lu les « structures élémentaires de la parenté » la semaine passée, la version expurgé par Le Monde, la raccourcie en quelque sorte, intéressante mais suggérant de tout lire tant l’auteur érudit oublie en ce résumé dont il n’est pas responsable, les pistes interprétatives que la psychologie peut suggérer quant à ce qui travaille nombre de ses pages, la découverte des raisons profondes de la prohibition de l’inceste.
Faudrait que couche cela sur papier.
Un jour.
AO
1030
commentaires