de Pierre Assouline

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La République des livres
Comment toucher à « Penelope » sans attenter à « Ulysses » ?

Comment toucher à « Penelope » sans attenter à « Ulysses » ?

Nul doute qu’avec l’acquisition des droits cinématographiques de Voyage au bout de la nuit par Joann Sfar, on va encore reparler des mauvaises manières que le cinéma fait à la littérature et du caractère intouchable des héros de roman qui campent dans notre imaginaire. Bas les pattes devant Bardamu ? On en reparlera.  En attendant, on peut déjà parler d’un autre chef d’œuvre, ce qu’on appelle un classique moderne : Ulysses de James Joyce, le plus grand poète de l’anglosaxonnie. Est-il normal, admissible, décent, ce que vous voulez, de démembrer ce qui a été conçu comme un tout ? Passe encore qu’un manuel de littérature s’y risque puisque par définition, il est fait de morceaux choisis. Mais qu’en est-il lorsqu’un seul d’entre eux apparait à première vue, en couverture donc, à l’égal d’un texte autonome ? Et même, par un effet d’optique, comme un nouveau texte de l’écrivain, un inédit ?

Bien sûr, l’édition de Pénélope (120 pages, 3 euros, Folio) qui parait ces jours-ci ne prétend rien de tel et rien n’y est dit de tel. Mais le flâneur de librairie peut s’y laisser prendre de prime abord. Il s’agit du dernier chapitre de Ulysses intitulé justement Penelope, traduit de l’anglais (Irlande) par Thiphaine Samoyault sous la direction de Jacques Aubert, maître d’œuvre des volumes de Joyce dans la Pléiade. L’avoir en poche lorsqu’on a un long trajet à parcourir dans les transports en commun et une chance et une promesse : celle d’un transport peu commun tant ce dix-huitième chapitre emporte son lecteur malgré l’absence de ponctuation.

Si l’on n’a jamais lu Ulysse, c’est une drôle d’expérience que de commencer par la fin en y bondissant dans une ellipse vertigineuse du titre aux dernières pages en faisant l’économie des pages insérées entre ces deux moments (ici cinq conseils pour parvenir à lire Ulysse). Il est vrai que ce monologue intérieur de Marion dite Molly, épouse de Léopold Bloom qui, un matin de la mi-juin 1904, a été pris de déambulation dans sa bonne ville de Dublin, est l’un des morceaux d’un roman qui n’en manque pas, mais l’un des plus inoubliables tant il est enfiévré. On y découvre enfin dans son flux de conscience cette femme, invisible et inaudible durant le millier de pages précédent. Un incipit de 2500 mots, huit phrases en tout et pour tout, un incipit et un excipit qui se rejoignent afin de refermer une boucle (« Yes »/ Oui ). Dans une astucieuse préface, Laura El Makki invite à relire ces pages non comme le portrait assez caricatural d’une femme par un homme mais quasiment comme l’autoportrait d’une femme émancipée ; elle n’en rappelle pas moins le point de vue de Philippe Forest selon lequel Joyce se situe là sur la ligne de crête entre l’homme et la femme où l’on est saisi de vertige face au grand vide.  Reste à savoir si cette lecture d’un chapitre final en liberté et en toute indépendance porte préjudice à notre intelligence de l’oeuvre dans son intégrité.

 L’écrivain Michel Déon ne supportait pas que l’on révisât une traduction princeps au motif qu’elle fut exécutée en des temps pionniers sous l’oeil de l’auteur même ! Touchez pas à mon Ulysse ! Or toute traduction vieillit et le respect ne doit pas paralyser les candidats. Pas de vache sacrée pour un traducteur sinon un André Markowicz n’aurait jamais osé attaquer la montagne Dostoïevski par la face nord, ni Odette Lamolle le mont Conrad Cet Ulysse là (Ulysses en anglais) a été publié pour la première fois en français en 1929 après avoir découragé des dizaines de traducteurs. L’éminent Auguste Morel s’y était mis avec succès, aidé dans sa tâche monumentale par Stuart Gilbert et Valéry Larbaud dont on ne dira jamais assez tout ce que lui doit la notoriété de la littérature anglaise en France. Il avait reçu également l’aide de l’auteur lui-même, ce qui n’est jamais négligeable. Surtout pour un texte aussi complexe, sophistiqué, piégé et apparemment délirant. Un vrai cauchemar de traducteur. Même si de l’aveu de l’auteur, le mot juste n’était pas ce qui lui importait le plus puisque le mot juste est souvent le mot d’à côté. Non le problème pour lui c’était : une fois qu’on a les mots, dans quel ordre les met-on ?

Rappelons que ce roman ressemble à nul autre, puisqu’il intègre tous les genres littéraires à lui seul : l’épopée, le récit, l’histoire, le pastiche, l’essai, le drame, la farce, le monologue intérieur, la prose et la poésie. Et toutes les figures de rhétorique, toutes les langues à commencer par tous les dérivés du shakespearien. Sans compter tous les genres musicaux (l’oratorio, la symphonie, l’opéra, musique de chambre) car il écrivait avec l’oreille. S’il y a bien un poète en prose qui rend un son et une voix, c’est bien lui. Et malgré tout, ça n’est jamais chaotique car toute cela obéit à une organisation implacable, à une structure d’autant plus efficace qu’elle est invisible. Techniquement, quand on entre dans les coulisses de la fabrication de cette œuvre, on est pris de vertige. Pour le reste il faut se laisser emporter tout en sachant que ce n’est pas du Proust ni du Zola même si ça en commun de nous offrir une vision du monde, et une conception de l’homme à travers l’archétype que représente Ulysse. Et puis Calypso, Charybde et Sylla, Nestor, Protée les Cyclopes et toute la bande.

De toute manière, Joyce lui-même disait y avoir introduit tant de devinettes et d’énigmes qu’il y avait là de quoi occuper des érudits pendant des siècles. Ils ne cesseront discuter sur ce que j’ai voulu dire, assurait-il encore en précisant que c’était là le seul moyen de gagner l’immortalité. Mais attention : le contresens absolu consisterait à ne le lire que comme un exercice de style hors du commun, un texte crypté, truffé de centons, de citations, d’allusions et de références. Donc cette traduction de 2004, la première à oser depuis celle originelle de 1929, eut pour maitre d’œuvre Jacques Aubert. Il a eu la bonne idée de s’entourer d’un collectif constitué de huit traducteurs professionnels, d’universitaires et d’écrivains. Chacun a pris un morceau. Ça fait huit styles. On dira que cela manque d’unité. Justement c’est cela la bonne idée.

A texte polyphonique, écrit de dix-huit points de vue différents, traduction polyphonique, à charge pour le maitre d’œuvre d’unifier le tout. Elle ne remplace pas l’ancienne traduction mais lui succède, l’enrichit, la complète en mettant à profit quelques décennies de recherche joycienne ce qui n’est pas rien. Alors pourquoi bouder son plaisir. Reste à savoir si l’on pourrait en dire autant d’un autre Everest joycien.

Y a-t-il quelqu’un dans la salle qui ait réussi à lire Finnegans Wake au-delà des premières pages ? Moi non plus. Sauf à avoir une conception assez extensive de l’incipit. Foin de nos complexes ! Car il existe une édition revue et corrigée pour les nuls ou à peu près qui devrait nous permettre de pénétrer davantage dans l’impénétrable texte réputé le plus musical, les plus ésotérique, le plus complexe, le plus baroque et le plus envoûtant des grandes aventures de l’expérimentation littéraire au XXème siècle. On peut avancer que c’est probablement le moins lu des livres-cultes, ce qui n’est pas le moindre de ses paradoxes. Après trente ans de travail sur les manuscrits (20 000 pages disséminées sur 60 carnets) et quelque 9000 « amendments » (modifications, rectifications) aussi mineurs que cruciaux, les universitaires Danis Rose et John O’Hanlon ont osé une version « lisible ». Plus compréhensible. Si l’un est un spécialiste de l’oeuvre de Joyce, l’autre est un mathématicien ; mais après tout, Philippe Lavergne qui a travaillé vingt ans à sa traduction du livre pour Gallimard, n’est-il pas ingénieur informaticien ? Toutes choses qui n’auraient pas déplu à l’auteur, fortement influencé dans son travail de composition par la théorie des cycles de Vico. Il est toutefois permis de se demander si, une fois rétablies obscurités, ruptures syntaxiques et ponctuation chaotique, c’est encore du Joyce. Même si le tandem a aussi voulu réparer les « erreurs » dues à ses problèmes de vue. Jugez-en par le tout début :

«  »riverrun, past Eve and Adam’s, from Swerve of shore to bend of bay, brings us by a commodius vicus of recirculation back to Howth Castle and Environs » » (version originale)

«  »riverrun, past Eve and Adam’s, from swerve of shore to bend a day, brings us by a commodious vicus of recirculation back to Howth Castle & Environs » » (version amendée)

   Ce néo-Finnegans Wake, qui est paru chez Houyhnhnm Press en édition de luxe (1000 exemplaires entre £250 et £750) avant d’être publié en format de poche par Penguin, se veut aussi emblématique du XXIème siècle que Ulysses le fut du XXème. On verra. Mais pour James Joyce, c’était tout vu, si le fantôme du quasi-aveugle en lui m’autorise le mot. N’avait-il pas prédit à sa parution en 1939 que son work in progress occuperait les critiques et les professeurs pendant les trois cents ans à venir ? L’édition en ligne de Finnegans Wake, où chaque mot ou presque est éclairé plutôt qu’expliqué (il suffit de cliquer dessus) est étourdissante. Et elle devient un enchantement lorsqu’on la lit tout en écoutant l’auteur lisant son texte… On comprend encore moins mais ça n’en est que plus envoûtant. On peut toujours rêver à la voix de Joyce lisant Penelope et à son inflexion dans le « OUI » final ! (ici on peut l’entendre en 1924). Henri Cartier-Bresson, qui en avait toujours un exemplaire en poche depuis qu’il l’avait découvert à sa parution dans les années trente, disait que ce « oui » était un cri de victoire et un acquiescement à la vie de nature à décourager quiconque de se suicider.

 (« James Joyce dans la campagne française en 1922 » photo D.R. ; « Nora Barnacle et James Joyce allant se marier, le troisième personnage étant Fred Monro, 1931, D.R.; « James Joyce photographié par Gisèle Freund en 1939 au moment de la parution de Finnegans Wake » )

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire, Littérature étrangères.

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commentaires

1 136 Réponses pour Comment toucher à « Penelope » sans attenter à « Ulysses » ?

Jazzi dit: à

Mort de la comédienne britannique Maggie Smith à l’âge de 89 ans.

Bloom dit: à

Ce Chaloux est un pitoyable vantard
doublé d’un minable trouillard
C’est l’Henriot du pauvre, le chantre de la pulsion délatrice et de l’abjection permanente.

Il ne trompe personne: c’est lui qui s’est fait virer de ce blog, revenu le bec enfariné pour reprendre illico ses habitudes de petite frappe de l’insulte. Car comme le dit fort justment MC, il pollue ce blog et accessoirement la planète entière.

Qu’il commence par dégager d’ici où il n’est pas le bienvenu, et songe ensuite éventuellement à et se tirer une balle dans le trou prévu à cette effet.

On attendra le 9 octobre en espérant sans illusion un sursaut de dignité chez le pleutre de service (comme on dit escalier de service).

(Le Pegasus donne des retours croustillants)

Chaloux dit: à

Non, Gigi, je m’envole pour Tonku.

Prépare tes miches!

B dit: à

Bloom, je ne désire pas prendre la défense ni accuser l’un ou l’autre mais en matière de vantardise vous vous posez là. Avec vos mille et une vies, vos amis et connaissances tous plus prestigieux les uns que les autres, comment ne pas douter de plus de la réalité du contenu transmis. S’il fallait mettre en page tout ce que vous contez , quelle écheveau à démêler chronologiquement cela représenterait. Sale ambiance sur le blog, il est vrai que Chaloux, ces derniers temps, cherchent des noises à beaucoup de commentateurs accentuant ainsi une tendance naturelle dont je ne saisis pas l’utilité. Après tout, nous ne sommes pas au tribunal pour connaître toutes la vérité, rien que la vérité, la littérature a d’autres buts.

B dit: à

Prépare tes miches!

L’avion risque le crash, il vole très bas!

et alii dit: à

SUR PHILOMAG? LITTERATURE POUR APPRENDRE A VIEILLIR
aux connards racornis de ce blog.
À un moment donné, qui donne le ton, Paul Bascombe, le fils du narrateur donc, lâche à son père : « T’es bizarre, comme connard. » C’est une déclaration d’amour, mais sans concession. Cela résume toute la tendresse qui passe entre ces deux hommes, tandis que Frank méprise plus ou moins son fils, qu’il considère comme un raté. Paul perd ses cheveux, est trop gros, n’a jamais rien fait de sa vie et justifie ses échecs par le traumatisme du divorce de ses parents. Mais Frank refuse de se laisser culpabiliser, et le mot de « connard » glisse sur lui. Roland Baines est capable de pardonner,POUR « PARADIS DES FOUS » R FORD
bon week end

Bloom dit: à

Chère B. je vous comprends. Si vous le souhaitez, contactez moi à adresse ci-dessous, je me ferai un plaisir de vous fournir toutes les preuves que vous demanderez.
Bien à vous
duboisrobindepondy@gmail.com

Jazzi dit: à

Prendre en chacun ce qu’il a de meilleur, B.
Bloom est intéressant lorsqu’il parle de Joyce et Chaloux, hélas, devient quelque peu lassant.
On risque de ne plus trouver quoi le sauver…

Chaloux dit: à

C’est bizarre, Jazzi, j’emploierais exactement le même mot avec toi. Ton inceste avec ton père, toutes te petitesses caractéristiques, ont fini par me …lasser.

Cette fois j’embarque!

Une grande partie de mon agacement vient certainement du fait qu’il ne reste plus ici qu’une lie mal supportable, dépourvue de culture et de lectures, et quelques aliénés comme Bloomie et Gigi dont la place serait plutôt dans un asile. Les vrais lettrés ont disparu.
Le presbytère a perdu de son charme et le jardin de son éclat.

Samuel dit: à

Nasrallah éléminé. Bravo Israël !
Les libanais, les syriens et toutes les victimes de ce salopard enturbanné peuvent pousser maintenant un grand ouf de soulagement.
Merci qui ? Merci Israël.
Barouh Hashem !

renato dit: à

Il faudra voir si les Libanais sauront saisir cette occasion de se débarrasser des Iraniens.

Samuel dit: à

🔯🔯🔯🔯🔯🔯🔯🔯🔯🔯🔯🔯🔯
VIVE ISRAËL
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et alii dit: à

« Cela veut dire ‘nous vivrons’. » Cette phrase, en légende d’une aquarelle de Joann Sfar représentant le mot hébraïque ‘hai’, qui signifie ‘la vie’, est devenue virale le week-end dernier sur Instagram, après l’attaque du Hamas contre Israël, qui a fait plus de 1.200 victimes selon un dernier bilan publié ce mercredi matin.

Avec près de 33.000 « likes » et autant de partages, ce visuel fort du dessinateur du Chat du Rabbin est devenu un des symboles du soutien aux victimes israéliennes. Interrogé par BFMTV sur ce qui l’a inspiré, Joann Sfar précise que « c’est tout simple »:

« Quand (les juifs) trinquent, ils disent ‘L’Chaim’, ça veut dire ‘à nos vies’. Le ‘haï’, c’est ce qu’on met autour du cou des jeunes gens (juifs) pour leur porter bonheur. Je trouve très beau le fait que là où de nombreux hymnes nationaux appellent au sang et au massacre, le slogan israélien est: ‘Am Israël Haï!’, c’est ‘Israël vivra’. »
https://www.bfmtv.com/people/bandes-dessinees/nous-vivrons-comment-joann-sfar-a-imagine-son-dessin-devenu-viral-apres-l-attaque-du-hamas-contre-israel_AV-202310110371.html

MC dit: à

Gasp! Mes renseignements ne sont « jamais vérifiés « ! Par delà cette fausseté, j’ignorais que ce blog était, dernière Chalouxerie en date, comme un prolongement d’une thèse de Troisième Cycle, ou tout doit être confirmé, cité, appuyé par forces notes! Il me semble même que Pierre Assouline l’ignorait aussi. Défense pitoyable d’un individu qui ne l’est pas moins.

et alii dit: à

et si je dois présenter des excuses à la RDL?
je n’oublie pas que kippour sera
Soirée de vendredi 11 octobre 2024 – samedi 12 octobre 2024

Marie Sasseur dit: à

Amis d’amis d’amis prestigieux.

L’ami de l’ami de l’ami.

Dans le roman Cabane, et puis non je crois pas que c’était dans ce roman, il est évoqué cette théorie très amusante des poignées de mains.
Comme Alias Bloom, j’ai des amis tres haut placés, on va dire au sommet, lol

« La théorie des six poignées de main ou les six degrés de séparation évoque la possibilité que toute personne peut être reliée à n’importe quelle autre, au travers d’une chaîne de relations individuelles comprenant au plus six maillons.
Au début du 20e siècle des théories étatistes sur la démographie, la conception des villes, les flux de trafic, ont fait l’objet de réflexions. L’écrivain hongrois Frigyes Karinthy (1887-1938) publia un volume de nouvelles intitulé Minden másképpen van (Tout est différent) dans lequel l’une des histoires intitulée Láncszemek (Chaînons) analyse en termes de fiction des problèmes qui ont ensuite intéressé des mathématiciens et des sociologues dans le domaine de la théorie des réseaux, dont, en mathématiques, la théorie des graphes.
Karinthy pensait que du fait des progrès dans les domaines de la communication et des voyages, les réseaux interpersonnels peuvent s’étendre sur des distances plus grandes qu’autrefois. D’où la conjecture des six poignées de main.
Cette théorie a été reprise par le psychosociologue américain Stanley Milgram (1933-1984) en 1967 dans l’étude du petit monde (ou paradoxe de Milgram).
https://publimath.univ-irem.fr/TH157

Évidemment les communications sur les réseau sociaux changent un peu la théorie, qui doit faire baisser la probabilité d’être l’ami de l’ami de l’ami de Poutine ou Trump à moins de 2 likes.

Rosanette dit: à

@Rose
vous m’écrivez: « Grand merci pour votre analyse pointue et EDIFIANTE.(sic) »
je ne vois pas auquel de mes posts vous faites allusion.
Si c’est propos de l’abbé Pierre ce que j’ai écrit n’est pas de moi mais de Roland Barthes

et alii dit: à

monsieur P.Charoulette, nous, les juifs avons inventé un mot que vous ne trouverez pas encore dans vos dicos;c’est Delphinequi a planché pour!
 » je leur ai dit que c’était le moment de rechercher, partout autour de nous, la menschitude, c’est-à-dire de se mettre en quête de ce que, dans la tradition juive, on appelle les mensch : des hommes et des femmes dignes qui se lèvent toujours à un moment donné pour sauver l’humanité.

C’est avec ce mot qui n’existe pas que je voudrais conclure, parce que je suis optimiste.

et alii dit: à

Dans une passionnante postface, Pierre-Emmanuel Dauzat, son traducteur, éclaire sa proximité avec l’écriture réputée si complexe de James Joyce. Le « yiddish de Joyce », ce creuset de langues – dix-sept – qu’il écrivait toutes en anglais, serait « plus familier à Edna O’Brien qu’à d’autres lecteurs européens pour une raison évidente : elle connaît la prononciation de l’anglais dans les différentes régions de l’Irlande […] et pratique aussi, comme une seconde langue maternelle (pourquoi n’y en aurait-il qu’une ?), l’anglais irlandais. »
James & Nora : portrait de Joyce en couple. Le yiddish de Joyce

Bloom dit: à

Mais qu’il est bête ce Chaloux…!
Ce maso père vert aime se faire (dé)gommer.
Dans la cour des petits, un bras cassé pareil.
My brother is watching you, sucker!

Allez, c’est l’heure de la Fashion week. Rdv au bas du catwalk, avec les londoniennes!

Bloom dit: à

Edna O’Brien, n’a pas eu le choix et alii. Elle a du fuir Irlande où ses livres étaient brûlés par l’église catholique romaine en place publique.
Elle a épousé Ernest GEBLER,un juif irlandais d’origine tchèque, son seul rapport au yiddish…
Elle est restée des décennies sans pouvoir remettre les pieds en Erin.
La critique version Dauzat n’a aucune authenticité. Les ravis de la crèche sont les pires ennemis de Réel.

Jazzi dit: à

Où le léZard a beaucoup rit (pour ne pas pleurer) en suivant les traces d’un Tintin suisse au pays des Talibans !

et alii dit: à

merci, Bloom

J J-J dit: à

Relisons attentivement les posts d’Henriette dans son navion !…

1 -> @ J J-J / Non, Gigi, je m’envole pour Tonku.
2 -> @ rBl / Ces allusions perpétuelles au t. De ton c., ce n’est pas normal.

Faut-il encore commenter ? Pauvre trouduk, débarqué de son navion scratché sous le feu des napalms akadémiques. Urk ?… Même pas rire. Non, pas marrant. Pitoyab’

et alii dit: à

Dans son livre de souvenirs « Le monde et ma caméra » publié en 1970, la photographe française d’origine allemande Gisèle Freund parle d’Adrienne Monnier comme « l’une des plus grandes gourmandes de Paris ». Un très prosaïque qualificatif pour cette intellectuelle qui, dans sa librairie parisienne La Maison des Amis des livres (située au 7 de la rue de l’Odéon), reçut à sa table tout ce que les lettres contemporaines des années 1930 et de l’après-guerre comptaient de gloires confirmées et de débutants appelés à devenir célèbres.
http://bruitcotecuisine.canalblog.com/archives/2007/11/08/7224098.html
avec des photos

Jazzi dit: à

« Cette fois j’embarque ! »

Et reviens-nous plus apaisé, Chaloux, c’est tout le mal que je te souhaite !

Chantal dit: à

je vais voir Sterben il paraît que le scénario est très bien ficelé

J J-J dit: à

il a beaucoup ri, jazmani, mais on a rit, mais on a riz ! 😉 Bàv,

et alii dit: à

et bien sur
Finnegan birthday cake (pinterest etc)

rose dit: à

On a ri olé.

rose dit: à

Bonheur tranquille Chaloux !

rose dit: à

je ne vois pas auquel de mes posts vous faites allusion.
À votre dernier post destiné à Clopine rosanette
Sur le précédent, j’ai à vous répondre.

rose dit: à

l’ai-je déjà dit ?
Oui.
Au moins trois fois.

Rosanette dit: à

@et alii
A propos de MENSCH, terme auquel vous faites allusion, un petit clin d’oeil de féministe
Le vocable Yiddish « Mensch » n’a pas d’équivalent français autre que sa définition en une longue périphrase explicative
Mais il se trouve qu’en italien la qualité correspondante que vous appelez joliment la menschitude a un équivalent « Virtu »
Et le rapprochement des deux termes m’inspire une remarque
Le yddisch en disant Mensch pour désigner les porteurs des qualités requises pour mériter cette dénomination adopte le vocable allemand qui signifie humain (par opposition à animal);un mensch c’ est un homme profondément humain ; en revanche le mot italien est formé sur le latin VIR le mâle, comme si seule la virilité pouvait être associée à ce niveau d’excellence personnelle
Le grec a une expression qui dit un peu la même chose pour désigner ce profil idéal: « kalos kagatos »,mot à mot: beau et bon mais les deux adjectifs qui composent l’expression ne se trouvent jamais au féminin

rose dit: à

Samuel dit: à
🔯🔯🔯🔯🔯🔯🔯🔯🔯🔯🔯🔯🔯
VIVE ISRAËL
🔯🔯🔯🔯🔯🔯🔯🔯🔯🔯🔯🔯🔯

Hélas, rien de moins sûr.
Ce serait un drame, dont nous souffririons tous.

En espagnol
Que viva el Rey : vive le roi.

Rosanette dit: à

@Rose
merci de cette appréciation
malheureusement ces quelques lignes n’ont pas convaincu Clopine et mon argumentation a du manquer de force

Jazzi dit: à

Rien ne peut convaincre Clopine, Rosanette…

Mais il y a des femmes, très féminine, qui sont pleine de virilité.
On dit même, vulgairement, qu’elles ont des couilles !

et alii dit: à

rosanette, merci;
mais ce n’est pas « moi », c’est delphine HORVILLEUR qui a écrit cela sur la règle du jeu, et ailleurs vraisemblablement

JC..... dit: à

L’Abbé Pierre restera pour moi un mètre à panser …

et alii dit: à

rosanette
(excuses d’avoir déjà évoqué le  » « kalos kagatos » grec sur la RDL.
je connais des femmes qui disent volontiers qu’elles ont « des couilles » et ne se tiennent pas pour vulgaires » personnellement, elle me donnent l’impression d’être des caricatures,et ce n’est pas à elles que je penseraiscomme « femmes viriles » des « camion-neurs » il y a une allure physique pour soutenir le personnage de femme virile »

Rosanette dit: à

@Jazzi
La première dont je ai entendu dire cela c’est Marie France Garaud , cette politicienne séduisante et diaboliquement intelligente, cette égérie autoritaire et calculatrice qui a fabriqué Chirac
Mais ce « compliment » serait, du moins on l’espère, impensable aujourd’hui d’hui ;il date d’une ère machiste révolue(?) , où reconnaître ce type de qualités à une femme ,c’est considérer qu’elle constitue une exception par rapport à la norme de son sexe ,et qui plus est qu’elle devrait se sentir flattée de se voir conférer ces attributs virils

puck dit: à

@ »elle devrait se sentir flattée de se voir conférer ces attributs virils »

maintenant c’est courant de donner des attributs virils à des femmes.

et inversement.

on appelle ça des transgenres.

puck dit: à

cela dit le « caractère » n’a rien à voir avec le sexe.
c’est une histoire d’hormones.

exemple au hasard : des femmes qui sécrètent moins de progestérone et de œstrogènes que la moyenne et plus de trucs genre testostérone que la moyenne vont avoir un caractère proche de celui des « hommes ».

par exemple il y a des femmes qui n’éprouvent aucun sentiments d’attachements à leurs enfants nouveaux nés du fait d’un déficit d’œstrogène.

après on peut leur en faire bouffer pour combler leur carence pour éviter qu’elles balancent leur bébé par la fenêtre quand il pleure la nuit.

le truc marrant c’est que l’hormonologie évolue avec les époques et les moeurs : aujourd’hui les hommes produisent moins de testostérone qu’il y a 3 siècles parce qu’ils en ont moins besoin, en principe.

le fonctionnement hormonal est presque aussi complexe que celui du système immunitaire qui lui-même est est bien plus complexe que le fonctionnement du cerveau qui lui-même est essentiellement associé à l’endocrinologie.

autant en littérature j’y connais rien, autant si vous avez des questions sur ce sujet vous pouvez me demander je suis incollable.

puck dit: à

en fait si on fait des études statistiques sur la sécrétion hormonale elle obéit parfaitement à la loi de Gauss.

80% des femmes produisent des hormones de la « féminité ».

et pour les 20% restant ça suit la cloche.

puck dit: à

« J’attends avec impatience le bio pic sur Donald Trump, que celui-ci veut nous empêcher de voir ! »

c’est la dernière carte des démocrates pour empêcher l’élection de Trump.

ils ont essayé de l’assassiner : ça n’a pas marché.

ils ont essayé de le mettre en prison : ça n’a pas marché.

il ne leur reste plus que ce biopic.

le biopic va-t-il réussir là où le reste a échoué ?

Jazzi dit: à

Pas si révolue, Rosanette.
Combien de fois ai-je sursauté en entendant des jeunes filles utiliser l’expression : « ça me casse les couilles ! »

Jazzi dit: à

La troisième tentative d’assassinat sera la bonne, puck !

puck dit: à

si on faisait un biopic de Clinton ou de Biden ils se partageraient la même cellule de leur prison.

comme avait dit Trump lors des primaires de 2016 en s’adressant aux autres : « moi j’utilise ma fortune pour faire de la politique alors que vous, vous utilisez la politique pour bâtir votre fortune ».

quand on sait que Nancy Pelosi refilait des infos secrètes à son mari pour investir, ce qu’on appelle communément du délit d’initié, on se demande bien pourquoi elle est toujours en liberté.

c’est comme Clinton avec ses penchants sexuels douteux : pourquoi est-il en liberté ?

on a fait un procès à Trump parce qu’il a refilé 200 mille dooars à une fille pour ne pas qu’elle parle de leur relation « consentante » pendant les élections.

Clinton a refilé un demi million de dollars à une stagiaire de la Maison Blanche pour ne pas qu’elle dépose plainte pour viol !

Jazzi dit: à

On ne l’a pas dit pour Simone Veil, qui pourtant n’en manquait pas, Rosanette.

puck dit: à

le biopic c’est comme Taylor Swift : il suffit que Hollywood ponde un film disant « regardez comme Trump il est pas gentil » pour que ça augmente sa cote de popularité.

on a dit Taylor Swift va faire augmenter le nombre de votre pour Harris : c’est ses ventes de disques qui ont chuté.

Trump est devenu intouchable et indestructible !

si les démocrates avec l’aide du FBI magouillent les élections comme en 2020 il y aura une guerre civile.

puck dit: à

un truc hyper drôle c’est que le lendemain où Taylor Swift a dit qu’elle soutenait Harris le NYT a pondu un article disant que Taylor Swift c’était mieux que les Beatles.

je ne sais pas ce que vaut le biopic de Trump ce qui est sûr c’est qu’avec les médias démocrates (qui représentent la quasi totalité des médias américains) c’est plus la peine de regarder Netflix : ils nous réalisent un film que même Mel Brooks n’en faisaient pas d’aussi drôles.

puck dit: à

et là les NY Times vient de pondre 3 articles sur la guerre en Ukraine qui sont hallucinants : c’est du rétropédalage complet !

pourquoi ? parce que le président est allé voir Trump, il faut regarder la conférence de presse des 2 à la sortie.
Trump aux journalistes : cette guerre est un vrai carnage, elle a fait trop de victimes pour rien, parce que les médias ne disent pas les vrais chiffres, mais ils sont bien pires que tout ce qu’on peut imaginer, c’est un pays complet qui agonise, si je suis élu le lendemain de cette élection j’arrête ce massacre…

et l’autre à côté il se faisait de plus en plus petit.

à la fin Trump demande aux journalistes qu’ils ont des questions : personne n’avait de question…

et le lendemain le NY Times écrit 3 articles le même jour (!!) pour défendre la paix en Ukraine !!!

sériously ?

puck dit: à

le président ukrainien est allé voir Trump

puck dit: à

@ »La troisième tentative d’assassinat sera la bonne, puck ! »

au moins toi t’es un vrai démocrate qui sait comment fonctionne la démocratie !

pauvre France…

FL dit: à

Je sais ce qu’on va me dire « Non, faut faire du différentialisme. » J’ai rien contre le différentialisme. Je vois bien que c’est utile. Mais on différentialise trop. Faut un bémol.

Don Catulle c’est un rappeur de l »Antiquité.

FL dit: à

* Donc Catulle c’est un rappeur de l’Antiquité.

FL dit: à

* étrangers

Chantal dit: à

j’ai vu la bande annonce tout à l’heure au cinéma l’acteur ne fait pas vraiment penser à Trump on dirait un mauvais bricolage.

je n’ai pas d’avis vraiment aiguisé sur cette élection sauf que c’est très pénible d’être à ce point dépendants de la politique américaine pour stopper ou remettre en route la machine de guerre.

j’ai raté mon film allemand ce doit être un signe j’ai confondu les séances mais il faisait super beau du coup j’en ai bien profité pour flâner

Chantal dit: à

ce matin je me suis réveillée au son de l’hélicoptère de sécurité qui participait à la visite du pape il est venu au parvis de Saint Gilles manger un croissant et partager un café avec les sans abris de l’îlot, et dans les rues j’ai croisé des franciscains en bure çà change un peu l’atmosphère !

Chantal dit: à

il est reparti avec un pack de bières de chez la Biche mais a refusé le maillot de foot signé par les joueurs de l’Union Saint Gilloise, par souci de neutralité !

puck dit: à

Chantal, la seule chose dont je me souvienne de vous c’est un truc sur Baba Yaga ? je me trump peut-être ?

la politique américaine pour nous est très simple, le neveu de JF Kennedy la résume quand il dit : « du temps de mon père et de mon père le parti démocrate était était le parti de la paix, aujourd’hui le parti démocrate est le parti de la guerre ».

à partir de là vus choisissez si vous êtes pour la guerre ou pour la paix.

pour Baba Yaga je confonds peut-être ?

puck dit: à

du temps de mon père et de mon oncle

MC dit: à

Maggie Smith grande comédienne et pas seulement dans les Potter.

MC dit: à

Si on considère que la métrique latine , faite d’une alternance de longues et de brèves, est musique, alors oui, Catulle peut-être dit Rappeur de l’ Antiquité…

MC dit: à

Cela dit, Shakespeare aussi! Vu la métrique anglaise…Ce qui commence à faire beaucoup de rappeurs…

Chantal dit: à

puck j’ai essayé de vous répondre sur la politique et la paix mais c’est passé à la trappe semble-t-il , je me souviens en effet de Baba Yaga !

bonne soirée

Chaloux dit: à

Jazzi, merci de ton vœu mais tu pouvais le garder pour toi. De mon côté, le vœu que je forme c’est que tu sois moins suffisant. Avec la vieillesse et depuis que tu te crois un homme de lettres, tu ne passes plus les portes.

D. dit: à

Puck, Zelensky s’est pris une de ces veste aujourd’hui… Donald a dit devant lui qu’il voulait continuer à entretenir de bonnes relations avec Vladimir Poutine. Pendant ce temps-là, Biden annonçait que non, ce ne serait pas des missiles longue portée qui serait donnés à l’Ukraine, mais des moyenne portée. Ce qui change tout. Pendant ce temps, l’armée de Zyzy continuait à se faire laminer dans le Dombass et les journalistes internationaux s’indignant des veritables rafles d’hommes en état de combattre, mis de force à coups de crosse dans des bus. Quand on a de la sympathie pour les nazis, on a aussi de la sympathie pour leurs méthodes. Évidemment.

Jazzi dit: à

Je ne me sens pas vieux, Chaloux, et encore moins un homme de lettres.
En revanche, il est vrai qu’enfant déjà ma mère me trouvait orgueilleux et ma famille prétentieux…

Samuel dit: à

Le Hizbollah est dans une merde noire. La décapitation de ses têtes pensantes et agissantes par le glaive d’Israël ne laisse et ne laissera aucun répit pour les ignobles petites têtes des miliciens-terroristes encore en vie de cette hydre chiite agonisante.
Quiconque se sert des épées iraniennes en plastique contre Israël périra par l’Épée hébraïque de Tsahal🔯🔯🔯🔯🔯

D. dit: à

Jazzi est Verseau, Chaloux. Les Verseau sont un peu comme ça.
Vous êtes de quel singe, Chaloux ? Je vais procéder par élimination tiens… Lion, ça, m’étonnerait. Vierge, non plus. Balance encore moins. Scorpion, peut-être. Je m’entends d’ailleurs bien avec les Scorpion. Capricorne ? Très possible. Verseau, sûrement pas. Bélier ? Possible. Poissons ? Non. Les Poissons ne critiquent jamais de front. Ils mettent devant les responsabilités. Taureau ? Très possible. Gémeaux ? Non. Vous êtes trop précis et exact pour être Gémeaux. Cancer ? Possible.

D. dit: à

J’ai oublié le Sagittaire. Impossible. Vous n’êtes pas un grand émotif comme les Saggitaire.

renato dit: à

Elisabeth > EliZabeth !

JC..... dit: à

Je suis du singe Balance.
Tout le monde s’en fout sauf Dédé mais pour moi, c’est capital… comme dirait Fouillotrou.

J J-J dit: à

(
@ le singe balance -> Chaque matin, on soupçonne que S. ne soit pas un vrai juif, en dépit de la complaisance du robot de la RDL envers ce sinistre troll.
* Hommage au Liban, et à TOUS les libanais divisés et meurtris (29.9.24_8.06).

Chaloux dit: à

MC, à propos de la gouvernante de Musset vous avez souhaité donner des précisions. Certainement glanées sur un site que vous prétendez ne pas connaître, mais passons sur ce point. Pablo a émis un doute sur ces informations, j’ai vérifié, le doute de Pablo était justifié : rien ne correspondait, ni le prénom, ni les dates, bref, ce n’était pas le bon cercueil. Quelques jours plus tard, vous avez récidivé sur un autre sujet (je ne sais plus lequel, je ne suis pas votre Joinville). Alors oui, je constate que vos communications sont très souvent entachées d’erreur. Je ne mets pas en doute votre bonne volonté, mais il est évident qu’elle serait bien incapable de corriger comme par magie un esprit brouillon, parfois confus et souvent mal meublé. Je vous fais grâce de ma pitié mais vous engage à des efforts, même si ceux-ci ne sont pas couronnés de succès.

Chaloux dit: à

Bloomie :Qu’il commence par dégager d’ici où il n’est pas le bienvenu, et songe ensuite éventuellement à et se tirer une balle dans le trou prévu à cette effet. »

« A cet effet » mais peu importe.

Bloomie, le tiens est manifestement « prévu à cet effet » (et à combien d’autres?). Mais épargne-nous ces confidences gênantes.

Marie Sasseur dit: à

« en revanche le mot italien est formé sur le latin VIR le mâle, comme si seule la virilité pouvait être associée à ce niveau d’excellence personnelle »

Demander confirmation à une virago…

https://gaffiot.fr/#vir

Marie Sasseur dit: à

J’aime bien l’hypothèse que « vira » a aussi eu cours, avant que la notion de vir soit phagocytose par la scolastique…
Il y a une opposition, de nature plutôt grecque, qui reste en latin exprimée entre vir et homo.

Marie Sasseur dit: à

Ouille, lire phagocytée

Chaloux dit: à

Bloomie et son ‘t… prévu à cet effet ».

Toute ta personne, pauvre Bloomie, n’et guère qu’un « t… prévu à cet effet.

Hurkhurkhurk!

Chaloux dit: à

Avec un ruban. Celui des palmes académiques!

Hurkhurkhurk!

Chaloux dit: à

« n’est guère ».

J’ai vu la mer violette.

closer dit: à

Zurich est toujours en tête, Vienne ne doit pas être très loin…Deux villes où on parle allemand. Il va falloir que je m’y remette sérieusement si je veux finir ma vie tranquille.
Sinon à quel rang se trouvent Genève et Lausanne, JB?

Jazzi dit: à

Je ne sais pas, closer.

Bloom dit: à

3J, vous avez vu comment l’Henriette de Navet, a été renvoyée dans les ténèbres extérieures, comme un naZerallah de carnaval?
Here endeth the lesson.

Sur le sujet du billet, maitenant.
Ses lettres à Nora montrent comment l’écriture et le rapport amoureux ont une fonction réparatrice chez Joyce. Lorsque la femme aimée est absente, il est déstabilisé. Quand il est à Dublin et elle à Trieste, il la bombarde de lettres érotico-pornos et attend d’elle en retour des missives que lui-même n’aurait pas osé lui envoyer, afin de se polir le chinois en les lisant…
On peut se demander si ce n’est pas le voyeur en Joyce qui causa de façon métaphorique les problèmes ophtalmiques qui le mèneront jusqu’à la quasi-cécité (que Passou évoque, de même que le bandeau de pirate dans la photo), et qui expliquent l’importance prise par la musique des langues qui sous-tend l’entreprise du Wake.
JJ avait conçu un singuliier dispositif pour écrire : il était assis à sa table devant un miroir et Nora était allongée derrière lui, ce qui lui permettait de la regarder pendant qu’il écrivait.
En Italie, ils font du théâtre ensemble et Joyce se délecte de la voir désirée par d’autres hommes. Plus tard, après ses multiples opérations ophtalmiques, elle deviendra « ses yeux ».
En revanche Nora résistera toujours aux demandes pressantes que lui fera JJ de rencontrer d’autres hommes pour qu’il « puisse trouver des sources d’inspiration pour son travail ». Good on you, Nora Barnacle! Échos de notre actualité…
Bref, tout un pan de Joyce passe à l’as si l’on réduit Joyce à un auteur cérébral mémoraliste folkloriste de Dublin etc, tout le discours lénifiant que sert l’office de tourisme irlandais et plus grave, un certain nombre de commentateurs superficiels.
Joyce était animé de puissantes pulsions qui trouvèrent à s’exprimer dans un magistral cocktail (cock+tail !) d’écriture et d’activité sexuelle débridée qu’il inaugura très tôt après avoir fréquenté les bordels de Monto (‘Nightown’ dans Ulysses, et dans le Portrait, la scène primitive avec la jeune prostituée), le quartier chaud de Dublin.

Chaloux dit: à

Bloomie-le-trou-prévu-à-cet(te)-effet, as-tu attendu trois jours pour ressusciter? C’est un minimum.

Qu’en pense ton cher disciple, saint Rototo?

Hurkhurkhurk!

Chantal dit: à

merci Bloom pour vos explications sur Joyce en écho au billet, c’est plus compréhensible et didactique pour ququ’un qui n’a pas lu Joyce.

le brimborion qui se prend pour la mouche du coche ne s’étant pas rendu à sa propre entourloupette si prévisible hélas, ne lui donnons plus de croquettes pour chats, c’est encore trop d’honneur …

MC dit: à

Puisque cette chose revient, j’ai dit avoir vu la tombe Martellet au cimetière. Vous ne m’y accompagniez pas, alors, que je sache.et je l’ai trouvée d’autant plus curieusement que je ne la cherchais pas! Alors vos sites que je suis »’ censés ne pas connaître  je me permets de m’asseoir dessus. Et que je me sois, de l’aveu de votre Sigisbée, trompé sur le prénom’des années après n’a rien d’extraordinaire. Encore faut-il être prêt à l’ admettre, ce que visiblement vous ne l’êtes pas. Que dire d’autre? Que cela suffit à remettre en question mes capacités de chercheur? J’ai bien peur que non! Mais vous le faire admettre est un autre problème, et je ne me sens pas habilité à perdre mon temps…. MC

Jazzi dit: à

Terriblement politiquement incorrect le James Joyce, Bloom !
De la graine de club échangiste.
Les wokistes du blog vont lui faire son affaire.
Passou ne nous aurait pas tout dit et son titre aurait dû être : Comment toucher à « Ulysses » sans attenter à « Pénélope » ?

Chaloux dit: à

MC, vos capacités de chercheur ne sont pas en cause, mais plutôt vos capacités de trouveur.

Laissons l’illettrée Bruxelles se mettre ses croquettes dans le trou prévu à cet effet. Même mon chat ne mange pas de ces saloperies.

D. dit: à

Je connais très bien cet album de Kate Bush qui se trouve dans ma discothèque, renato ! Comme presque tous ses albums, d’ailleurs.

renato dit: à

Mais avez-vous vu les prix au m² pratiqués à Zurich Jazzi ? Je me souviens qu’il y a quelques années déjà, Franz Carl Weber, mythique commerçant de jouets, envisageait sinon de fermer, du moins de changer d’adresse, je ne sais pas s’il l’a fait, mais c’est un signe.
Comme ville suisse où vivre, je préfère Berne, bien que Clarice Lispector l’ait trouvée ennuyeuse.

renato dit: à

Tiens ! Un point d’accord avec D. !

Clopine dit: à

Rosanette, d’abord vous présenter mes excuses pour votre commentaire sur le procès Pelicot, à moi adressé. Sachez que c’est quasiment le seul que j’estime non insultant à mon endroit et mis en ligne ici

Si je tarde à vous répondre, c’est que je souhaite être le plus précise et honnête possible, et donc que ça va me demander du temps… D’autant que j’ai l’impression qu’en fait, vous n’êtes pas si éloignée dans votre analyse que certains, certaines journalistes, avocates, féministes, qui s’expriment sur le sujet et dont je partage les avis (par exemple, sur France Cul). .. Et si vous êtes fondamentalement dans le déni de ses analyses et opinions, je vais essayer de l’appréhender, pour sûr. En tout cas, j’ai mis « de côté » , pour relecture attentive, votre com’. Et… Vous en remercie. Clopine.

Rapanui dit: à

Un petit pas de côté comme on aime à le faire en randonnée.
Où il est question du premier ministre français actuel, dans d’autres fonctions, et à propos d’une histoire française bien trouble…
Du compte Facebook de Thomas Hofnung:
l y a 20 ans, un avion de l’armée ivoirienne piloté par un mercenaire biélorusse bombarde une base militaire française à Bouake, dans le centre du pays. Bilan : 9 morts, des dizaines de blessés. Le pire bilan pour l’armée française depuis l’attentat de Beyrouth en octobre 1983. Paris riposte en détruisant l’ensemble de la flotte militaire ivoirienne en quelques heures, du jamais vu. Ivres de colère, des dizaines de milliers d’Ivoiriens s’en prennent aux Français installés dans le pays, et à tous les Européens. Durant plusieurs jours les deux armées se livrent une quasi-guerre. Plus de 8000 civils sont évacués en urgence par l’armée française, le plus grand pont aérien depuis la guerre d’Algerie.
Qui a donné l’ordre de frapper les Français ? Était-ce un accident comme l’assurent les Ivoiriens ? Ou une manipulation franco-française visant à provoquer un coup d’Etat à Abidjan contre un président ivoirien mal disposé à l’égard de Paris et qui aurait dérapé, comme l’affirment certains ? La France aurait pu le savoir très vite. Dix jours après les faits, un groupe de mercenaires biélorusses est arrêté au Togo, en provenance de Côte d’Ivoire. C’est au Togo que réside l’homme qui a joué les intermédiaires entre Abidjan et les Biélorusses : Robert Montoya, un ancien gendarme, un temps en poste à l’Élysée et reconverti avec succès en marchand d’armes.
Les services togolais font immédiatement le rapprochement et préviennent leurs homologues français. L’info remonte aussitôt à Paris, auprès des cabinets de Michel Barnier au Quai d’Orsay, de Dominique de Villepin à l’Interieur et de Michèle Alliot-Marie à La Défense. L’état-major des armées est prévenu, tout comme l’Elysee de Chirac. Et pourtant rien ne se passe. Après 10 jours de détention, les Togolais relâchent ces mercenaires dont la France ne veut pas. Pourquoi ? Que cachent les plus hautes autorités politiques et militaires à Paris ?
Depuis 20 ans, cette histoire ne m’a jamais lâché. J’ai couvert cette crise à Abidjan pour mon journal de l’époque, Libération. Et j’ai continué tout au long de ces années de chercher à comprendre, d’amasser des éléments. Jusqu’au procès par contumace des pilotes biélorusses et copilotes ivoiriens qui s’est tenu à Paris au printemps 2021. À la barre : les soldats français grièvement blessés à Bouake, leurs chefs militaires, les patrons des services de renseignement, le chef d’état-major particulier de Chirac, le chef d’état-major des armées, Michel Barnier, Michèle Alliot-Marie, Dominique de Villepin. Et au final, rien, aucune certitude, un brouillard épais sur le bombardement et la fuite des pilotes. Et la détresse des familles.
Il fallait raconter cette histoire qui dit tant de choses de notre rapport à l’Afrique, de la gestion d’une crise dans une ancienne colonie, des rapports complexes et ambigus entre politiques et militaires, du fonctionnement de nos institutions au sommet de l’Etat. Et qui explique aussi là où nous en sommes en Afrique aujourd’hui.
En librairie le 9 octobre prochain !

Chantal dit: à

Qu’en termes élégants ces choses là sont dites !

Quand Paul Léautaud rencontre Guy L’Escarre …

Jazzi dit: à

« Mais avez-vous vu les prix au m² pratiqués à Zurich Jazzi ? »

J’imagine, renato !
Y a t-il des pauvres en Suisse ?
Et qui sont-ils ?

puck dit: à

quel peut être le statut de la littérature dans des sociétés orwelliennes avec une censure d’état et des matraquages médiatiques visant à façonner les opinions publiques au mépris de la liberté d’expression et de conscience ?

à mon avis c’est comme plâtrer une jambe de bois.

puck dit: à

toutefois il existe encore des possibilités d’espérer.

exemple au hasard : parmi les nominées pour le prix Sakarov on trouve le nom d’Elon Musk.

la présentation de sa nomination est parlante : il est retenu pour son courage à s’opposer à la censure d’état aux US et à se battre pour la liberté d’expression.

le combat mené par Elon Musk marque une rupture dans le système d’information au US contrôlé par les institutions d’état comme le FBI.

Elon Musk a ouvert la voie : d’autres comme Zuckerberg ont osé venir témoigner devant le congrès américain sur les pression du FBI pour censurer ou même supprimer des personnes lors des dernières élections.

FL dit: à

« Si on considère que la métrique latine , faite d’une alternance de longues et de brèves, est musique, alors oui, Catulle peut-être dit Rappeur de l’ Antiquité… »

Je veux mettre en relief la permanence d’une activité malgré les différences (réelles) qui seules trouvent grâce au yeux de différentialistes comme Mme Dupond. c’est tout. Je sais bien qu’on ne va pas aller très loin.

Il n’y a pas seulement la métrique qui les rapproche. Il y a aussi leurs âges (ils sont jeunes), tous font des « performances » (Catulle comme les rappeurs), les thèmes (on n’est pas dans l’épopée, on est dans l’intime, le léger).

puck dit: à

quand on parle de Joyce il faut bien garder tous ces éléments en tête parce que la liberté d’écriture de Joyce nous montre la voie vers la liberté !

sinon toutes ces discussions ne sont que vaines mondanités.

il faut toujours bien garder à l’esprit que la littérature n’est pas une chose faire pour briller en société mais pour garder le cap !

esthétique – éthique – politique doivent rester les 3 mamelles de la conviction critique littéraire.

sinon il re reste que la mondanité et le kitsch.

Chaloux dit: à

Léautaud est un des plus singuliers écrivains français du XXe siècle, dont je n’ai jamais caché que je le lis avec passion.

Je ne connais pas l’autre qui doit être l’apanage exclusif de l’illettrée de Bruxelles.

Une fois.

FL dit: à

Il n’y a pas seulement l’intime il y a aussi le politique. Sous sa forme émotive. C’est pas les analyses du « Monde ». Pour les rappeurs, leur préféré, c’est Bardella (voir le lien ci-dessous), et pour Catulle, c’est qui ? c’est Jules, Jules qui ? eh bien César bien entendu. Le Pol-Pot de l’Antiquité, le persécuteur de nos pères. Deux millions de morts. Un ethnocide !

Les rappeurs ont Jordan Bardella, le comte Hugo, Louis Veuillot (« il a insulté maman »), et Catulle avait une tendre affection pour Jules César, un copain.

« La menace vient droit des cités
Ma gueule on vote contre les porcs
Jordan t’es mort
Jordan t’es mort. » Fianso « No pasarán »

Phil dit: à

Zürich, belle ville au lac qui allie les prérogatives d’une capitale sans aucune des servitudes. Ses pauvres habitent la « rive des enrhumés » du lac. Musil a bien fait de venir y mourir. Lausanne, ville ennuyeuse trop pleine de sportifs ineptes, Sissi eut la bonne idée de s’y faire occire.

FL dit: à

Quand tu penses que Jules a traîné Vercingétorix enchaîné derrière son char lors de son triomphe à Rome, avant de le laisser croupir pendant des années dans les culs de basse fosse des geôles romaines, puis finalement de le faire assassiner.

Alors qu’il couchait avec en Gaule !

On traite pas son amant comme ça tout de même.

Bien sûr on se moque pas du physique mais Jules c’était pas un prix de beauté. Tandis que Vercingétorix était bel homme. Il aurait pu être reconnaissant tout de même.

Marie Sasseur dit: à

Je trouve que l’imposture atteint là son comble.
Je vais l’expliquer, pour une fois, encore, qu’elle est éclatante.

On a lu une affirmation assenée sur ce blog:  » j’ai vu de mes yeux vu la tombe de la gouvernante de Musset, il y était inscrit : « Olympe Martellet , gouvernante de Musset ».
Prétextant maintenant un problème de mémoire.
Pourquoi Olympe ? Pourquoi cette épitaphe ?

Mais pardi, car ce chatgpt détraqué a vu de ses yeux vu une présentation erronée de la tombe d’Adele Martellet née Colin, sur un site qui recense des sépultures dans le cimetière du Père Lachaise. Seule occurrence contenant le prénom Olympe.
Lequel chatgpt détraqué s’est empressé de recracher telle quelle cette indication erronée, comme un souvenir personnel, chercheur, oui, mais chercheur pressé d’infos sur Musset.
Précisons enfin qu’il n’y a aucune possibilité pour que soit inscrit  » gouvernante de Musset  » sur la tombe d’Adele Martellet, née Colin.

Enfin, on notera que le titre de  » chercheur  » est hâtivement décerné par l’ huissier véreux, lequel tout aussi sûr de lui, à vu le chatgpt détraqué donner une conférence à la BnF, en chemise à carreau x
🤣🤣

Merci Bloom, pour cette histoire de Nora et James

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