de Pierre Assouline

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La République des livres
Comment toucher à « Penelope » sans attenter à « Ulysses » ?

Comment toucher à « Penelope » sans attenter à « Ulysses » ?

Nul doute qu’avec l’acquisition des droits cinématographiques de Voyage au bout de la nuit par Joann Sfar, on va encore reparler des mauvaises manières que le cinéma fait à la littérature et du caractère intouchable des héros de roman qui campent dans notre imaginaire. Bas les pattes devant Bardamu ? On en reparlera.  En attendant, on peut déjà parler d’un autre chef d’œuvre, ce qu’on appelle un classique moderne : Ulysses de James Joyce, le plus grand poète de l’anglosaxonnie. Est-il normal, admissible, décent, ce que vous voulez, de démembrer ce qui a été conçu comme un tout ? Passe encore qu’un manuel de littérature s’y risque puisque par définition, il est fait de morceaux choisis. Mais qu’en est-il lorsqu’un seul d’entre eux apparait à première vue, en couverture donc, à l’égal d’un texte autonome ? Et même, par un effet d’optique, comme un nouveau texte de l’écrivain, un inédit ?

Bien sûr, l’édition de Pénélope (120 pages, 3 euros, Folio) qui parait ces jours-ci ne prétend rien de tel et rien n’y est dit de tel. Mais le flâneur de librairie peut s’y laisser prendre de prime abord. Il s’agit du dernier chapitre de Ulysses intitulé justement Penelope, traduit de l’anglais (Irlande) par Thiphaine Samoyault sous la direction de Jacques Aubert, maître d’œuvre des volumes de Joyce dans la Pléiade. L’avoir en poche lorsqu’on a un long trajet à parcourir dans les transports en commun et une chance et une promesse : celle d’un transport peu commun tant ce dix-huitième chapitre emporte son lecteur malgré l’absence de ponctuation.

Si l’on n’a jamais lu Ulysse, c’est une drôle d’expérience que de commencer par la fin en y bondissant dans une ellipse vertigineuse du titre aux dernières pages en faisant l’économie des pages insérées entre ces deux moments (ici cinq conseils pour parvenir à lire Ulysse). Il est vrai que ce monologue intérieur de Marion dite Molly, épouse de Léopold Bloom qui, un matin de la mi-juin 1904, a été pris de déambulation dans sa bonne ville de Dublin, est l’un des morceaux d’un roman qui n’en manque pas, mais l’un des plus inoubliables tant il est enfiévré. On y découvre enfin dans son flux de conscience cette femme, invisible et inaudible durant le millier de pages précédent. Un incipit de 2500 mots, huit phrases en tout et pour tout, un incipit et un excipit qui se rejoignent afin de refermer une boucle (« Yes »/ Oui ). Dans une astucieuse préface, Laura El Makki invite à relire ces pages non comme le portrait assez caricatural d’une femme par un homme mais quasiment comme l’autoportrait d’une femme émancipée ; elle n’en rappelle pas moins le point de vue de Philippe Forest selon lequel Joyce se situe là sur la ligne de crête entre l’homme et la femme où l’on est saisi de vertige face au grand vide.  Reste à savoir si cette lecture d’un chapitre final en liberté et en toute indépendance porte préjudice à notre intelligence de l’oeuvre dans son intégrité.

 L’écrivain Michel Déon ne supportait pas que l’on révisât une traduction princeps au motif qu’elle fut exécutée en des temps pionniers sous l’oeil de l’auteur même ! Touchez pas à mon Ulysse ! Or toute traduction vieillit et le respect ne doit pas paralyser les candidats. Pas de vache sacrée pour un traducteur sinon un André Markowicz n’aurait jamais osé attaquer la montagne Dostoïevski par la face nord, ni Odette Lamolle le mont Conrad Cet Ulysse là (Ulysses en anglais) a été publié pour la première fois en français en 1929 après avoir découragé des dizaines de traducteurs. L’éminent Auguste Morel s’y était mis avec succès, aidé dans sa tâche monumentale par Stuart Gilbert et Valéry Larbaud dont on ne dira jamais assez tout ce que lui doit la notoriété de la littérature anglaise en France. Il avait reçu également l’aide de l’auteur lui-même, ce qui n’est jamais négligeable. Surtout pour un texte aussi complexe, sophistiqué, piégé et apparemment délirant. Un vrai cauchemar de traducteur. Même si de l’aveu de l’auteur, le mot juste n’était pas ce qui lui importait le plus puisque le mot juste est souvent le mot d’à côté. Non le problème pour lui c’était : une fois qu’on a les mots, dans quel ordre les met-on ?

Rappelons que ce roman ressemble à nul autre, puisqu’il intègre tous les genres littéraires à lui seul : l’épopée, le récit, l’histoire, le pastiche, l’essai, le drame, la farce, le monologue intérieur, la prose et la poésie. Et toutes les figures de rhétorique, toutes les langues à commencer par tous les dérivés du shakespearien. Sans compter tous les genres musicaux (l’oratorio, la symphonie, l’opéra, musique de chambre) car il écrivait avec l’oreille. S’il y a bien un poète en prose qui rend un son et une voix, c’est bien lui. Et malgré tout, ça n’est jamais chaotique car toute cela obéit à une organisation implacable, à une structure d’autant plus efficace qu’elle est invisible. Techniquement, quand on entre dans les coulisses de la fabrication de cette œuvre, on est pris de vertige. Pour le reste il faut se laisser emporter tout en sachant que ce n’est pas du Proust ni du Zola même si ça en commun de nous offrir une vision du monde, et une conception de l’homme à travers l’archétype que représente Ulysse. Et puis Calypso, Charybde et Sylla, Nestor, Protée les Cyclopes et toute la bande.

De toute manière, Joyce lui-même disait y avoir introduit tant de devinettes et d’énigmes qu’il y avait là de quoi occuper des érudits pendant des siècles. Ils ne cesseront discuter sur ce que j’ai voulu dire, assurait-il encore en précisant que c’était là le seul moyen de gagner l’immortalité. Mais attention : le contresens absolu consisterait à ne le lire que comme un exercice de style hors du commun, un texte crypté, truffé de centons, de citations, d’allusions et de références. Donc cette traduction de 2004, la première à oser depuis celle originelle de 1929, eut pour maitre d’œuvre Jacques Aubert. Il a eu la bonne idée de s’entourer d’un collectif constitué de huit traducteurs professionnels, d’universitaires et d’écrivains. Chacun a pris un morceau. Ça fait huit styles. On dira que cela manque d’unité. Justement c’est cela la bonne idée.

A texte polyphonique, écrit de dix-huit points de vue différents, traduction polyphonique, à charge pour le maitre d’œuvre d’unifier le tout. Elle ne remplace pas l’ancienne traduction mais lui succède, l’enrichit, la complète en mettant à profit quelques décennies de recherche joycienne ce qui n’est pas rien. Alors pourquoi bouder son plaisir. Reste à savoir si l’on pourrait en dire autant d’un autre Everest joycien.

Y a-t-il quelqu’un dans la salle qui ait réussi à lire Finnegans Wake au-delà des premières pages ? Moi non plus. Sauf à avoir une conception assez extensive de l’incipit. Foin de nos complexes ! Car il existe une édition revue et corrigée pour les nuls ou à peu près qui devrait nous permettre de pénétrer davantage dans l’impénétrable texte réputé le plus musical, les plus ésotérique, le plus complexe, le plus baroque et le plus envoûtant des grandes aventures de l’expérimentation littéraire au XXème siècle. On peut avancer que c’est probablement le moins lu des livres-cultes, ce qui n’est pas le moindre de ses paradoxes. Après trente ans de travail sur les manuscrits (20 000 pages disséminées sur 60 carnets) et quelque 9000 « amendments » (modifications, rectifications) aussi mineurs que cruciaux, les universitaires Danis Rose et John O’Hanlon ont osé une version « lisible ». Plus compréhensible. Si l’un est un spécialiste de l’oeuvre de Joyce, l’autre est un mathématicien ; mais après tout, Philippe Lavergne qui a travaillé vingt ans à sa traduction du livre pour Gallimard, n’est-il pas ingénieur informaticien ? Toutes choses qui n’auraient pas déplu à l’auteur, fortement influencé dans son travail de composition par la théorie des cycles de Vico. Il est toutefois permis de se demander si, une fois rétablies obscurités, ruptures syntaxiques et ponctuation chaotique, c’est encore du Joyce. Même si le tandem a aussi voulu réparer les « erreurs » dues à ses problèmes de vue. Jugez-en par le tout début :

«  »riverrun, past Eve and Adam’s, from Swerve of shore to bend of bay, brings us by a commodius vicus of recirculation back to Howth Castle and Environs » » (version originale)

«  »riverrun, past Eve and Adam’s, from swerve of shore to bend a day, brings us by a commodious vicus of recirculation back to Howth Castle & Environs » » (version amendée)

   Ce néo-Finnegans Wake, qui est paru chez Houyhnhnm Press en édition de luxe (1000 exemplaires entre £250 et £750) avant d’être publié en format de poche par Penguin, se veut aussi emblématique du XXIème siècle que Ulysses le fut du XXème. On verra. Mais pour James Joyce, c’était tout vu, si le fantôme du quasi-aveugle en lui m’autorise le mot. N’avait-il pas prédit à sa parution en 1939 que son work in progress occuperait les critiques et les professeurs pendant les trois cents ans à venir ? L’édition en ligne de Finnegans Wake, où chaque mot ou presque est éclairé plutôt qu’expliqué (il suffit de cliquer dessus) est étourdissante. Et elle devient un enchantement lorsqu’on la lit tout en écoutant l’auteur lisant son texte… On comprend encore moins mais ça n’en est que plus envoûtant. On peut toujours rêver à la voix de Joyce lisant Penelope et à son inflexion dans le « OUI » final ! (ici on peut l’entendre en 1924). Henri Cartier-Bresson, qui en avait toujours un exemplaire en poche depuis qu’il l’avait découvert à sa parution dans les années trente, disait que ce « oui » était un cri de victoire et un acquiescement à la vie de nature à décourager quiconque de se suicider.

 (« James Joyce dans la campagne française en 1922 » photo D.R. ; « Nora Barnacle et James Joyce allant se marier, le troisième personnage étant Fred Monro, 1931, D.R.; « James Joyce photographié par Gisèle Freund en 1939 au moment de la parution de Finnegans Wake » )

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire, Littérature étrangères.

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commentaires

1 202 Réponses pour Comment toucher à « Penelope » sans attenter à « Ulysses » ?

puck dit: à

il vaut mieux un truc intellectuellement malhonnête que censurer un type parce qu’il veut la paix.

là c’est pas une atteinte à l’esprit c’est cent mille morts de plus.

limite si un type veut censurer la moitié des livres Quignard je signe de suite…

Jean Langoncet dit: à

Nicephore dit: à
Le monologue de Molly Bloom, le début :

Thanks

puck dit: à

« Sans avoir rien compris à ce que tu lisais, puck ! »

alors là s’il y a un truc sur lequel il faut pas me chercher c’est les histoires de fond et de forme !

sinon on va reparler de Flaubert et de l’histoire du Beau qui dit le Vrai et franchement j’ai pas envie de parler de Flaubert.

te résumer le livre ?

en fait c’est un livre qui ne se résume pas parce que c’est un système de boucles qui se chevauchent.

tu pars dans un boucle, à l’intérieur de cette boucle tu démarres une nouvelle boucle, et encore une 3ème ensuite tu reprends la première etc…

c’est un truc qui ressemble plus à une suite de Fibonacci ou un truc avec la théorie des ensembles de Godel.

globalement c’est à peu près ça.
mais très globalement.

Patrice Charoulet dit: à

CIORAN

Je suis un des rares à savoir que Cioran avait un petit logement à Dieppe, rue du Coeur couronné, petite rue près du Casino.
Il m’y a reçu plusieurs fois pour boire un thé avec ma femme et Simone Boué. Il venait sonner chez moi très souvent pour faire une promenade et converser.
En revanche, plusieurs de ses amis savent qu’il habitait 21, rue de l’Odéon à Paris. Il est mort en 1995.
En 2024, nul n’a encore songé à mettre une plaque au bas de cet immeuble  avec son nom.
On trouvera ses œuvres en Pléiade. Achat conseillé.

puck dit: à

après il faudrait isoler chacun des ensembles et les résumer, mais là ça demande un temps de réflexion parce que je n’ai pas tout en tête.

déjà que je confonds Cendrillon et Blanche Neige qui sort de son sommeil parce qu’elle avait mangé une pomme parce que les 7 nains l’embrassent à tour de rôle.

cela dit il faut que je demande confirmation à D., mais c’est vrai que manger une pomme ça aide à bien dormir.

puck dit: à

ce serait marrant de réécrire un truc en faisant des boucles qui se chevauchent avec les contes de Perrault.

puck dit: à

Jazzi j’avais commencé par dire « c’est pas pour me vanter » et là tu m’as mis mal à l’aise en montrant que j’ai une intelligence supérieure à la somme de vos intelligences à tous.
sérieux c’est gênant.

puck dit: à

Cioran avait un petit appartement à Dieppe ?

il y allait pour ses vacances ?

tu m’étonnes qu’il était autant déprimé.

t’es écrivain, tu cas passer tes vacances à Dieppe, le premier truc que t’as envie de faire quand tu reviens chez toi c’est d’écrire un truc qui s’appellera « de inconvénient d’être né » ou « précis de décomposition ».

comme quoi les lieux de résidence ça peut influencer la littérature.

suffit de regarder l’autre à Grignan, elle a jamais eu à l’esprit d’écrire un truc qui s’appelle « inconvénient d’être née ».

pourquoi ? parce que Grignan c’est pas Dieppe.

j’ai rien contre Dieppe et les dieppois, mais on se demande pourquoi ils restent vivre là.

puck dit: à

sérieux quelle idée d’aller acheter une résidence secondaire à Dieppe ?

parce que c’était pas cher ?

les mecs qui roulent tous en Porsche Cayenne grâce à leur fortune immobilière il y a aucun qui a cheté un truc à Dieppe, sinon le type il roule en twingo.

puck dit: à

même airbnb : parmi les villes qu’ils ont blacklistées en numéro 1 on trouve Dieppe.

puck dit: à

après certains diront toujours que Dieppe c’est moins terrible que Vierzon ou Thionville.
moi je dis ça se discute.

puck dit: à

désolé j’ai confondu Dieppe et Valenciennes.

Jazzi dit: à

Le Moyen-Orient s’embrase et le nouveau gouvernement s’emballe !

D. dit: à

Je connais très bien Vierzon, c’est une ville très plaisante. Les promenades le long du Cher sont très agréables. Vierzon souffre injustement d’une réputation qui lui vient de la chanson de Jacques Brel.

Donna Ricaud-Veyre dit: à

Prout

Donna Ricaud-Veyre dit: à

J’ai des gaz. Désolée.

closer dit: à

Je viens de tomber sur BFM sur le profil du meurtrier « présumé » de cette pauvre fille du Bois de Boulogne…Inimaginable! Déjà condamné pour viol un an après son arrivée en France à 17 ans, sous OQTF et…en liberté!!!
C’est la faute à la domination masculine systémique, of course.

Donna Ricaud-Veyre dit: à

Peut-être Cioran a-t-il écrit Les cimes du désespoir durant sa période dieppoise ?

Donna Ricaud-Veyre dit: à

Vous ne seriez pas un peu raciste sur les bords, Monsieur Closer, poyr faire un lien entre l’immigration, en l’occurence clandestine, et la criminalité ?

closer dit: à

Haricot vert, je suppose que je dois prendre votre question au second degré?

Donna Ricaud-Veyre dit: à

Si vous voulez, Monsieur Closer.

Nicephore dit: à

Marie Sasseur dit: à
@Le monologue de Molly Bloom, le début.

Ce n’est pas le début, c’est la fin.
Non, c’est le DEBUT…Je n’ai rien censuré.
La totalité du monologue fait 25 000 mots.
Vous êtes bien gentille, mais « ça ne tient pas ».
A part gémir, vous faites quoi dans la vie ?

closer dit: à

« Lucie Castets (NFP) se montre «plutôt favorable» à la régularisation de «tous les sans-papiers», qu’ils travaillent ou pas »

Quand on pense que la gauche voulait à tout prix que cette femme soit nommée PM!

Madame Haricot Vert, qu’en pensez-vous?

Chaloux dit: à

Je sens que le Migaud va nous laisser un souvenir impérissable.

La mort de cette jeune fille retrouvée dans le bois de Boulogne, contresigne la grande réussite de Darmanin.

Touquette est décidément d’une nullité universelle.

puck dit: à

pour jouer Bardamu le pire serait de prendre un de ces jeunes acteurs parisiens à la mode avec cette façon de parler pas naturelle genre hyper woke bourge rebelle insupportable genre François Civil, Duris, Garrel, Marmaï etc…

on a dit que les JO de Paris c’était super parce que les parisiens s’étaient barrés de la capitale : il faudrait l’appliquer au cinéma.

Donna Ricaud-Veyre dit: à

Je préfère prévenir que mon mari, Malo Veyre, est inspecteur de blogs.

puck dit: à

le Hezbollah est au Liban ce que les ultranationalistes ukrainiens sont à l’Ukraine.
ces groupes ont été manipulés et utilisés par des états voyous comme l’Iran et les US.

puck dit: à

@ »Le Moyen-Orient s’embrase et le nouveau gouvernement s’emballe ! »

c’est pas plutôt le contraire ?

puck dit: à

sur la criminalité liée à l’immigration illégale JD Vance avait donné une bonne réponse à une journalsite woke de CNN qui lui reprochait de vouloir séparer les enfants de leur famille.

il avait dit que le pire pour ces enfants c’est le soir quand les passeurs ou d’autres gars viennent chercher les jeunes filles et qu’elles reviennent le matin complètement hagardes et détruites.

je ne suis pas sûr que ceux qui parlent de l’immigration illégale savent toujours de quoi ils parlent.

puck dit: à

JD Vance c’est le colistier de Trump.

puck dit: à

ce qui est en train de se passer dans nos pays occidentaux donne raison à Dostoïevski : pour éviter que l’homme tombe dans la bestialité il faut reconnaitre et admettre son animalité.

et ce ne sont pas les beaux discours progressistes, ni la Raison, ni la conscience morale qui permettront d’admettre l’animalité de l’homme.

d’où ce retour aujourd’hui à ce qu’on appelle « la tradition » qui est un mouvement contraire au progressisme.

puck dit: à

l’opposition progrès / tradition est à mettre en lien avec l’opposition culture / nature.
avec progrès = culture et tradition = nature.

puck dit: à

si on prend en compte ces 2 égalités et qu’on applique leur transitivité on obtient des oppositions :
progrès vs nature et culture vs tradition.
quand on a compris ça on a compris Dostoïevski et les nouveaux affrontements au sein l’occident et entre l’occident et le « sud global ».

rose dit: à

Ce n’est pas que le sud qui est pauvre. Et la Russie qui a sa part de responsabilité a réussi l’exploit d’éliminer les nénets de la péninsule de Yamal.
C la domination le blâme.
Quelle qu’elle soit.
Ai rêvé la fille aînée de ma mère : c’est bien la première fois.
Vous trouverai ce couple merveilleux avec l’homme à la conque, ou allez vous même Gemalde gallery à Berlin.
Beaucoup de boulot et de grand bonheur.
Ce jeune homme et Philippine, cette merveilleuse jeune étudiante, je pense à sa sœur qui a alerté la police et à sa maman, leur chagrin infini qui va durer des années, migrant OQTF ou pas, c’est sa pulsion sexuelle non maitrisée qui l’a rendu meurtrier : un drame total. Nous, les femmes, en première ligne et surtout, jamais considérées, depuis des millénaires. Jamais crues, non plus.

JC..... dit: à

GOUVERNEMENT
Antoine Armand est un tireur à l’arc républicain tout à fait novateur … Son nom restera célèbre dans les vestiaires !

rose dit: à

Philippine n’est pas morte n’importe comment : elle est morte asphyxiée.
La pulsion sexuelle non maitrisée des hommes, c’est un tsunami dont le premières victimes sont les femmes et les enfants.

Le progrès, quel qu’il soit, devrait être dirigé vers un bien commun.

rose dit: à

Ma mère, qui, hier encore, me demande « Mais qu’est-ce que je fous là ? »

JC..... dit: à

JUSTICE
Le sympathique Badinter n’a pas annulé la peine de mort en France, il a transféré son application par l’usage de hors-la-loi et ordures récidivistes, crapules diverses et variées qui s’y emploient sans vergogne.

rose dit: à

C’est un drame.
Lié à l’absence d’éducation et à l’absence d’intelligence.
Dans les pulsions non maitrisées, il y a aussi l’hystérie féminine, qui aussi est dramatique.
Nous ne sommes pas un beefsteak.

Le petit résumé est résumé, nature, culture, tradition.
Ce que disent les faits, wokisme, etc. c’est que, lorsque quelque chose ne marche pas, on la modifie. Cela ne signifie pas marche arrière.
J’écrirai dans la Constitution
Le corps de la femme est sacré.
Les hommes intelligents, cette foultitude, verraient le cœur. Une m’a rajouté les enfants, dans le ventre.
Les hommes doués, cette immensité, comprendraient le cerveau.
Et la femme, dans son entier, serait dès lors respectée.
Nous en sommes loin.

Bonne journée à tous,

rose dit: à

G oublié de fermer le gras !
C pas malin.
Trop de gras tue le gras.

rose dit: à

J’écrirai dans la Constitution

Le corps de la femme est sacré.
Les hommes intelligents, cette foultitude, verraient le cœur. Une m’a rajouté les enfants, dans le ventre.
Les hommes doués, cette immensité, comprendraient le cerveau.
Et la femme, dans son entier, serait dès lors respectée.

rose dit: à

Comme Lucie Castets, l’idée de donner la nationalité française aux OQTF et des cours me semble bonne.
Et il est sain d’arrêter les diatribes contre ceux-ci.
« Emile Louis a été condamné à cinq ans de prison dont un avec sursis en 1989 à Draguignan pour des attouchements sur quatre fillettes de 9 à 11 ans. Libéré en 1992, il épouse Chantal Paradis, à qui il fait prendre un médicament avant de la violer sur la table de la cuisine, les poings liés, en l’écorchant au couteau sous le sein. Il violera dans la foulée la fille de son épouse, âgée de quinze ans, qui avait selon lui « le feu au derrière ». Il sera condamné en avril 2004 à Draguignan à vingt ans de réclusion criminelle avec peine de sûreté des deux tiers pour « viols avec torture, actes de barbarie et agressions sexuelles aggravées ». Il prendra trente ans en appel le 14 octobre 2005, dont vingt ans incompressibles. »

Vingt ans avant que la justice se penche sur ce cas pathologique, Lambert se suicide jusqu’à ce qu’il épouse Madame Paradis et recommence.

rose dit: à

Vingt ans avant que la justice se penche sur ce cas pathologique, Lambert se suicide à force de ne pas être cru, le Parquet avait classé le dossier sans suite, jusqu’à ce que Émile Louis, qui s’attaquait aux jeunes filles de la DDASS, épouse Madame Paradis et recommence. Et que un acharné dans l’Yonne, merci monsieur, ne lâche pas le morceau en poursuivant ce dossier.

maestri dit: à

Haydn symphonie 103, Roulement de timbales

Roulement de timbales , en raison du long roulement confié à cet instrument au début du premier mouvement.

On notera que les quatre premières notes correspondent au Dies Irae de la messe des morts en latin.

Écrite à Londres, elle a connu un grand succès, et c’était l’une des symphonies préférées de Haydn, il faut dire que sa musique avait enthousiasmé le public britannique qui le jugeait « fertile et enchanteur » (incidemment, sa musique était connue en Angleterre bien avant que le compositeur ne s’y rende). Par ailleurs, son séjour londonien fut très heureux, et pas seulement parce qu’il obtint des revenus substantiels, mais aussi en raison des nombreuses amitiés qu’il put nouer.

Le final est l’un des plus longs des symphonies londoniennes, et du point de vue formel c’est un grand tour de force, car la création d’un long mouvement sur un thème unique en maintenant une grande tension et une force inhabituelle n’est vraiment pas une promenade.

À l’occasion de l’exécution viennoise de la 103, Haydn effectua une petite coupe dans le mouvement final, qui est encore couramment respectée par les chefs d’orchestre.

Wagner en a réalisé une version pour piano.

https://youtu.be/fvMX8vgIGL4?si=E_43ZSBqdz-IVe_O

Patrice Charoulet dit: à

Aux deux abrutis qui ricanent sur Dieppe et Cioran.

Cioran, qui habitait 21 rue l’Odéon, à Paris, avait acheté un petit logement à Dieppe pou ces raisons:
Il n’avait évidemment pas de voiture.
En train, c’est l’endroit de Paris le plus proche de la mer. De son bureau, il apercevait le vieux château sur la falaise, ce qui l’enchantait. Il n’a jamais été salarié et ne roulait pas sur l’or. Simone Boué avec qui il vivait était professseur d’anglais et, dans les années 8O, il me disait qu’ils pouvaient écouter la radio anglaise (les temps ont changé et la technologie) plus facilement à Dieppe qu’à Paris.
Une précision : son loyer de la rue de l’Odéon, où je je suis allé maintes fois, bénéficiait de je ne sais quelle loi d’après laquelle (je n’y connais rien) le montant demeurait faible.
J’ajoute que je suis à Dieppe depuis treize ans et je m’y trouve tellement bien que je n’ aucun désir d’aller en vacances, même si mes moyens financiers pourraient me le permettre. »Gens boiteux haïssent le logis. »(La Fontaine). Comprenne qui pourra. Mais ce n’est pas gagné.

Phil dit: à

(La Fontaine)
juste colère M. Charoulet, propos stimulants.

Marie Sasseur dit: à

Vite fait en repartant

Marie Sasseur dit: à
Je rappelle avoir donné le lien audio de ce texte, en entier.

Correction, car je ne peux exiger d’autres ce que je ne respecte pas moi même
Alors la version audio donnee en lien, commence à la page 56 du folio de ce dernier chapitre d’  » Ulysses « , qui en compte 120.
Manquent les 56 premières pages ou la vie bourgeoise et sexuelle d’une femme mariee insatisfaite et erotomane. La version x de la Bovary.

Kill…
https://youtu.be/Qpzx5SZuIv4?feature=shared

closer dit: à

Pour une fois, Monsieur Charoulet se déboutonne un peu…
On ne peut que s’en féliciter car il est bien meilleur.

renato dit: à

Kill Bill, pour mémoire :

La Mariée se réveille sur son lit d’hôpital au moment où l’infirmier Buck s’apprête à la faire violer par un camionneur. Pendant les quatre années de son coma, Buck a gagné une somme d’argent considérable en permettant à des dépravées d’avoir des relations avec la Mariée. Alors que le chauffeur s’apprête à l’embrasser, la Mariée, qui était restée immobile en feignant le coma, lui mord la lèvre inférieure, ce qui provoque une hémorragie mortelle. Elle se lève alors du lit, mais tombe sur le sol en raison du manque de rééducation physique. Malgré cela, il parvient à tuer Buck…

closer dit: à

C’était un loyer « loi de 1948″…

renato dit: à

Malgré cela, il parvient à tuer Buck… > Malgré cela, ELLE parvient à tuer Buck…

J J-J dit: à

Citations glanées ça et là, 25.9.24, (jour de paye) Résumé des « faits » significatifs :
——–
– Bon débarras.
– Moi aussi je me barre, Samuel, à cause de votre saloperie
– J’ai dans l’idée que ce blog va devenir non mixte. Ce qui en soi, ma foi, en serait une suite méritée lol
– Ce blog est de toute manière, de notoriété publique, un endroit « non mixte » (…) La violence qui vous arrive dans la figure à la moindre prise de parole explicite le retrait « sur les doigts de pie » (?) des commentaires de ce blog. A cause des scuds, pardine
– Qu’est-ce que je fous là ?
– Trop de gras tue le gras
– Roulements des timbales
– M. Charoulet se déboutonne un peu
– Je dois numéroter les colonnes et les planches avant de repeindre le tout
Bàv,

Rapanui dit: à

Je suis tombé hier soir sur cet extrait d’un article du regretté Pierre Wittecok, publié par La Société Luxembourgeoise de Psychologie:

« Les meilleurs spécialistes s’accordent pour dire que si Cioran était un faux philosophe, il était en revanche un vrai nazi, engagé jeune auprès du mouvement fasciste roumain La Garde de Fer, et durablement fasciné par l’idéologie meurtrière de l’hitlérisme.
Exilé en France (où vivaient après-guerre nombre personnages au passé trouble), il lui était vital de présenter le visage d’un homme doux et humble qui n’aurait pas fait mal à une mouche, un modeste dont on aurait presque admiré la vie d’homme de peu.
Le psychologue ne manquera pas de voir dans cette pathologie lourde-légère l’idéal-type du moi social recomposé à force de mensonges, de dénégations et de refoulements, agissant comme autant de mécanismes de protection visant à bloquer les passions tristes qui minent la conscience assaillie par une culpabilité de tous les instants.
Sartre, dont on sait le désagréable penchant pour l’anathème, l’aurait probablement traité de « salaud » (notons que le « cas Cioran » lui importait peu car il peiinait à déceler chez ce dernier la moindre trace de pensée philosophique). »

J J-J dit: à

@ Le regretté Pierre Wittecok ?…
– des célébrités pareilles, on aurait du mal à les…
(vu qu’on a tjs préféré le personnage d’Emil à celui de Louis-Ferdinand, opinion qui n’a du reste aucun intérêt en soi, bien évidemment).
Bàv.

closer dit: à

« INTERNATIONAL – « J’appelle à nouveau à un cessez-le-feu immédiat à Gaza, au retour des saucisses… » Un extrait d’un discours du Premier ministre britannique Keir Starmer prononcé ce mardi 24 septembre à Liverpool, dans lequel il trébuche sur le mot « otage », est devenu viral. » huffpost
(« sausages » pour « hostages »)

Pauvre Starmer, sa popularité est en chute libre paraît-il…

Jazzi dit: à

« M. Charoulet se déboutonne un peu »

Planquez les femmes et les enfants !

« Ce blog est de toute manière, de notoriété publique, un endroit « non mixte » »

On a assisté en direct ici à la création du NFE (Nouveau Front des Erdéliennes), à l’initiative de Clopine, qui a tendue sa main à toutes ses soeurs de blog.
Pour l’instant, seules ont répondu positivement rose et Marie Sasseur…

J J-J dit: à

Oui, apparemment, DHH ne s’est pas laissée faroucher.
Désolé pour elle, mais tous les gars vont se casser. Elles auront enfin la paix pour elles toutes seules. Et puis, elles finiront par virer Assouline et prendre sa place.
Enfin, un peu de justice en ce bas-monde. La Parousie, quoi.

D. dit: à

C’est bon, les saucisses.

J J-J dit: à

@ En ce qui concerne la RDL, Pierre Assouline laisse aussi se multiplier des commentaires assez débectants sous prétexte de liberté d’expression.. bref.. curieux temps. Je ne comprends plus trop ce qui se passe (P.E.)

Moi non plus-j, à vrai dire…

Je pense à autre chose, et si ce livre pouvait me rapprocher de toi, Jean-Paul.

Bàv,

Jazzi dit: à

« apparemment, DHH ne s’est pas laissée faroucher. »

Et curieusement, B semble n’avoir pas été invitée à rejoindre le groupe des amazones !

Phil dit: à

Soyez pércis, dear jjj. Pauledel semble s’inquièter de la droitisation des catholiques de France en relisant pour notre bon plaisir Bernanos. Le commentarium du prestigieux passou évolue, malgré quelques élégants zombies d’outre tombe, souhaitons-lui un destin plus séduisant que celui de Libération, effacé, ou du Monde, réservé aux abonnés lobotomisés.

Paul Edel dit: à

Phil, et JJ-J c’est vrai que je m’inquiète du niveau de violence qui désormais affole le compteur Geiger qui mesure la RDL. Et ça semble parti pour longtemps cette agressivité régnante ..
Alors je relis-totalement anachronique oui, bien sûr j’assume – et navré le si injustement oublié Verlaine et son poeme » lassitude  » .Il comemnce ainsi:
« De la douceur, de la douceur, de la douceur !
Calme un peu ces transports fébriles, ma charmante.
Même au fort du déduit, parfois, vois-tu, l’amante
Doit avoir l’abandon paisible de la sœur. »

Jazzi dit: à

« parfois, vois-tu, l’amante
Doit avoir l’abandon paisible de la sœur. »

Malheureux Paul, ou pure provocation, qui va se faire traiter de vieux macho n’aimant que les femmes soumises à la loi de son propre désir !

Kilékon dit: à

G oublié de fermer le gras !

Et de se sentir trop à l’ étroit dans son grangeois!

MC dit: à

Diieppe est une belle ville qui a conservé entre autres son château. Je l’ai visitée il y a longtemps. Je ne comprends pas non plus les sarcasmes qu’elle suscite. D’autant que c’est à Dieppe que les canadiens se firent hacher en 1942…. MC

puck dit: à

cet extrait du poème de Verlaine n’exprime pas la douceur il exprime un désir de douceur dont l’auteur sait pertinemment qu’elle représente un horizon inatteignable.
ce poème exprime le regret de ne pouvoir voir advenir cette douceur qu’il réclame.
ca l’auteur sait pertinemment que la seule chose qui arrivera ce sera la passion qui donne envie de poignarder son amoureuse.

you follow me ?
le poignardage c’est la réalité de la vie.
la douceur c’est juste un idéal.

sérieux j’ai comme l’impression qu’à force de lire volontairement et hypocritement de travers ce blog ve finir par ressembler aux Nations Unis.

Edmond Poivre dit: à

Le seul problème de ce forum c’est l’absence de modération. On peut attaquer une idée, mais il faut interdire les agressions ad hominem.
Je me porte candidat au poste de modérateur.

puck dit: à

le pire qui puisse arriver à un lecteur c’est de voir dans ce qu’il lit non pas dans ce que dit ce qu’il lit, mais dans qu’il lit corresponde à ce qu’il souhaiterait que ça dise.

ça fait penser à Enthoven ou Onfray quand ils parlent de Nietzsche.

puck dit: à

là je suis d’accord pour censurer les attaques ad hominem !

exemple au hasard : moi !
je viens de me faire traiter d’abruti parce que j’ai dit du mal de Dieppe.

comme si une loi quelconque pouvait interdire de dire du mal de Dieppe !

une ville c’est une ville : ceux qui aiment cette vielle peuvent l’exprimer tout comme ceux qui ne l’aiment peuvent aussi l’exprimer.

ça c’est ce qu’on appelle la liberté d’expression !

par contre insulter une personne au motif qu’elle n’aime pas la ville de Dieppe ça c’est de la persécution !

cette persécution visant à faire en sorte que tout le monde disen la même chose à savoir que tout le monde disent qu’ils aiment la vielle de Dieppe.

et que si parmi ces gens une seule ose exprimer un avis contraire alors il faut persécuter cette personne !

ça c’est une chose très grave !

la censure doit absolument s’attaquer à tous ceux qui veulent attaquer d’une manière ou d’une autre la liberté d’expression !!!

Samuel dit: à

Israël fait le ménage au Proche-Orient. Y a trop de vermines islamo-terroristes dans cette maudite région et il faut tout nettoyer.
On ne négocie pas avec la vermine. La vermine, on l’extermine.
Vive Israël !

puck dit: à

concernant le poème après j’avoue qu’il peut être difficile de déceler les motifs cachés.

exemple au hasard : quand on lit un truc du genre « mignonne allons voir si la rose blablabla » il est difficile de dire si derrière ces vers on trouve de la galanterie ou bien un truc qui relèverait de l’abus sexuel sur mineure ?

puck dit: à

vraiment j’adore mon humour.
je ne sais pas si d’autres rient ou sourient en lisant mes commentaires, mais moi je suis plié de rire sur mon clavier.

closer dit: à

« Woke university tells students to stop saying ‘husband and wife’ because it isn’t inclusive enough »

L’extension du domaine de la connerie.

Jazzi dit: à

Antisémite, les Verdurins ?

« Et M. Verdurin lui répondit :
— Il n’est pas franc, c’est un monsieur cauteleux, toujours entre le zist et le zest. Il veut toujours ménager la chèvre et le chou. Quelle différence avec Forcheville ! Voilà au moins un homme qui vous dit carrément sa façon de penser. Ça vous plaît ou ça ne vous plaît pas. Ce n’est pas comme l’autre qui n’est jamais ni figue ni raisin. Du reste Odette a l’air de préférer joliment le Forcheville, et je lui donne raison. Et puis enfin, puisque Swann veut nous la faire à l’homme du monde, au champion des duchesses, au moins l’autre a son titre ; il est toujours comte de Forcheville, ajouta-t-il d’un air délicat, comme si, au courant de l’histoire de ce comté, il en soupesait minutieusement la valeur particulière.
— Je te dirai, dit Mme Verdurin, qu’il a cru devoir lancer contre Brichot quelques insinuations venimeuses et assez ridicules. Naturellement, comme il a vu que Brichot était aimé dans la maison, c’était une manière de nous atteindre, de bêcher notre dîner. On sent le bon petit camarade qui vous débinera en sortant.
— Mais je te l’ai dit, répondit M. Verdurin, c’est le raté, le petit individu envieux de tout ce qui est un peu grand.
En réalité il n’y avait pas un fidèle qui ne fût plus malveillant que Swann ; mais tous ils avaient la précaution d’assaisonner leurs médisances de plaisanteries connues, d’une petite pointe d’émotion et de cordialité ; tandis que la moindre réserve que se permettait Swann, dépouillée des formules de convention telles que : « Ce n’est pas du mal que nous disons » et auxquelles il dédaignait de s’abaisser, paraissait une perfidie. Il y a des auteurs originaux dont la moindre hardiesse révolte parce qu’ils n’ont pas d’abord flatté les goûts du public et ne lui ont pas servi les lieux communs auxquels il est habitué ; c’est de la même manière que Swann indignait M. Verdurin. Pour Swann comme pour eux, c’était la nouveauté de son langage qui faisait croire à la noirceur de ses intentions. »

(« Du Côté de chez Swann »)

Jazzi dit: à

AntisémiteS

D. dit: à

Je soutiens la candidature de M. Poivre à la fonction de modérateur de la RdL.

D. dit: à

S’il est retenu, il faudra trouver un modérateur pour modérer ses propres commentaires parce qu’un modérateur ne se modère pas lui-même.

et alii dit: à

et un dico:
Frankie Rubinstein, A Dictionary of Shakespeare’s Sexual Puns and Their Significance, London, 1984, rééd. 1989, à paint, sens 1.

et alii dit: à

Résumé :
James Joyce était son père. Samuel Beckett, son grand amour. Voici son histoire.
Lucia Joyce, la fille unique de James Joyce, est une énigme. En 1929, elle était l’étoile montante de la danse contemporaine à Paris. En 1934, à l’âge de vingt-six ans, elle est totalement brisée et disparaît de la vie publique, passant le reste de sa vie enfermée dans des asiles psychiatriques. La plupart de sa correspondance et de ses dossiers médicaux ont été détruits. Qui est-elle et que lui est-il arrivé ? La Fille de Joyce donne enfin une voix à Lucia.
Inspirée d’une histoire vraie, La Fille de Joyce est le récit émouvant et passionnant de la vie de Lucia, une artiste sans œuvre, brisée par l’amour destructeur de son père et premier martyre de la psychiatrie.
« Impress Prize » pour les nouveaux auteurs en 2015.
https://www.babelio.com/livres/Abbs-La-fille-de-Joyce/1320628

et alii dit: à

Zurich, 1934. Alors que sa vie est en lambeaux, Lucia est envoyée par son père chez le psychanalyste Carl Jung. Restée muette pendant des années, elle a décidé de parler.

Avec une grande finesse, Annabel Abbs livre l’histoire terrifiante d’une femme et d’une artiste dont le talent a été annihilé par une société corsetée et conservatrice. Elle est ainsi devenue l’une de ces « artistes sans œuvre », comme Camille Claudel et tant d’autres femmes au début du xxe siècle.
https://www.hc-editions.com/livres/la-fille-de-joyce/
avec un extrait

Clopine dit: à

Bon, allons-y carrément. Oui, si Proust avait été un de nos contemporains, il aurait carrément pris la RDL pour cible, aussi bien du côté des Verdurin (Charoulet) que du côté des Guermantes (Paul Edel). Il te me nous aurais disséqués tous, toutes, en deux coups de cuillère à pot. Hélas, n’est pas Proust qui veut : Puck rame, et n’est même plus drôle, Jazzi dévoile jour après jour ses limites, Sasseur enrage mais n’en peut mais, et plus personne n’apprend quoi que ce soit d’autrui. Mention spéciale à l’impuissance : MC.

Donc, nous n’avons pas Proust pour nous faire passer à la postérité. J’ai envie de dire : heureusement, tant nous sommes médiocres, arrachant les plumes ocellées des paons, (les écrivains, les vrais) pour tenter de faire une roue qui ressemble en fait à celle qu’actionnent les cobayes !

Jazzi dit: à

« l’une de ces « artistes sans œuvre », comme Camille Claudel »

Faux concernant le cas de Camille Claudel, qui laisse une oeuvre abondante et variée.

« Lucia, une artiste sans œuvre, brisée par l’amour destructeur de son père et premier martyre de la psychiatrie. »

rose va t-elle s’interdire de lire James Joyce ?
Idem pour Freud…

Janssen J-J dit: à

@ La vermine, on l’extermine… et ça la mine

(et ça rime un brun, c/° Pablo Escroc-Bar alias Sam de Pellepoix)

Jazzi dit: à

« Jazzi dévoile jour après jour ses limites »

Qui sont illimitées !

« tant nous sommes médiocres »

Cette manie qu’à Clopine de prendre son cas pour une généralité…

Jazzi dit: à

« Il y a des auteurs originaux dont la moindre hardiesse révolte parce qu’ils n’ont pas d’abord flatté les goûts du public et ne lui ont pas servi les lieux communs auxquels il est habitué »

Proust pensait probablement à moi et Clopine ?

Clopine dit: à

Ses limites intellectuelles, of course. Je me souviens de la scène de Cocteau, dans  » la Belle et la Bête » :
« – je suis une bête, et sans esprit », dit la Bête.
– Vous avez au moins l’esprit de vous en apercevoir », dit la Belle.

Hélas, hélas.

et alii dit: à

Sauf exception, on ne sort pas de la Salpêtrière. Pour cela, il faudrait être déclarée « guérie » par le docteur Charcot, grand fondateur de la neurologie moderne qui officie entre ses murs. Mais comment guérir à coups de mises au cachot, de bains glacés, de « stimulations électriques », de fer rouge dans le vagin et autres terribles tortures « thérapeutiques » ? Comment guérir lorsqu’on nous désigne comme « hystérique », terme fourre-tout et misogyne (du latin hystera, utérus) ? Comment guérir, enfin, tout en étant donnée en spectacle, encouragée à convulser devant une assemblée d’hommes lors de séances d’hypnose publique ?

Mémoires une certaine Jane Avril (1868–1943), de son vrai nom Jeanne Louise Beaudon. Car pour cette jeune fille internée à l’âge de treize ans dans le service de Charcot, cet enfer est un « éden » comparé au giron de sa mère alcoolique, qui l’insulte et la bat constamment. Lorsqu’elle y entre fin décembre 1882, la petite Jeanne se dit atteinte de la « danse de Saint-Guy ». Les médecins parlent, eux, de « chorée » : une maladie neurologique se traduisant par des mouvements désordonnés et
Tous les ans, fin février, les patientes « hystériques » de Charcot – en réalité épileptiques ou atteintes d’autres troubles – sont les principales attractions d’une soirée de Mardi-Gras organisée dans l’hospice : le « Bal des Folles ». Déguisées en gitanes ou en personnages de la commedia dell’arte, elles y attirent des invités de la haute bourgeoisie parisienne qui les considèrent comme des curiosités. Un moment attendu par beaucoup de ces femmes qui espèrent qu’une rencontre les sortira de là. Lors de l’un de ces bals, la petite Jeanne se met à tourbillonner au son d’une valse. Tous s’écartent et la regardent, hypnotisés…
« Cette enfant est étonnante et sera un jour quelqu’un » murmure-t-on. La danse est pour Jeanne un remède apaisant. Le 11 juillet 1884, elle est déclarée guérie et quitte la Salpêtrière après un an et demi de séjour – du jamais vu ! Retombée entre les griffes de sa mère, la jeune fille fait une fugue. Sous le pseudonyme de Jane Avril, elle commence à danser au Bal Bullier, où elle stupéfie le public avec ses danses solitaires, déchaînées et inquiétantes, inspirée des convulsions des épileptiques. »
c’est une artiste!
https://www.beauxarts.com/grand-format/jane-avril-la-rescapee-du-bal-des-folles/

J J-J dit: à

Bion, j’allons-y carrément, à mon sens… Heureusement, il nous reste Pierre Bourdieu, le chantre de la modernité d’avenir. Mieux encore, Judith Butler et Mona Chollet, toujours en vie. A moins d’en appeler directement à Alice Coffin, pour son très convaincant génie lesbien (en LdeP, désormais à 8,40 €).

J J-J dit: à

@ prendre son cas pour une généralité
mais non, voyons, c’est qu’elle n’a pas bien suivi les conseils de Mona Chollet pour cesser de se déculpabiliser.

et alii dit: à

dans le cas de Jeanne Avril, l’oeuvre est aussi celle de Toulouse Lautrec

Clopine dit: à

D’abord, je n’ai jamais lu Mona Chollet. Disons, pas encore. Ensuite, je ne voudrais surtout pas qu’on établisse un classement entre les Verdurin et les Guermantes : Proust les renvoie précisément dos à dos. Enfin, je pense que le lien mis ici pour renvoyer à la scène du « je n ‘ai pas d’esprit » de Cocteau (moi qui mets tellement peu de liens, par rapport à d’autres, les as du copier-coller) n’est pas le bon. Mais qu’importe.

En tout cas, dire à Charoulet que son renvoi à Cioran n’est qu’humain, trop humain, ahaha. Tous, nous sommes flattés, attirés, en mal de reconnaissance, quand quelqu’un de « connu » entre dans nos vies. Et être pantois devant Cioran n’est finalement pas si mal, en ces temps où il n’y en a que pour Aya Nakamura, JO aidants !

Clopine dit: à

Perso, ce qui m’attire fortement niveau lecture ces temps-ci, c’est « le prophète rouge » de Julie Pagis. Super « book club » de France Cul sur le sujet, hier ou avant-hier.

Du coup, j’ai été déposer une « demande d’achat » à la bibliothèque de mon quartier. Je crois bien, sans me vanter, que j’ai à moi toute seule rempli la moitié du cahier des demandes d’achat de toute la bibli, mais je n’arrête pas, c’est vrai. Oh, ce n’est pas le signe d’une quelconque « curiosité intellectuelle », car ça se trouve, mes suggestions d’achat sont juste le signe de mes longues heures à écouter la radio, en solitaire . C’est juste que je n’ai plus les sous.
Ahahah.

closer dit: à

« Inondations à Cannes : Michel Barnier a appelé David Lisnard «pour s’excuser» des propos de sa ministre de l’Environnement »

Barnier va-t-il passer ses journées à téléphoner pour rattraper les conneries de ses ministres macronistes pur jus?

closer dit: à

Cioran…Ah oui a-t-il été un peu, beaucoup, pas du tout nazi?
Et puis refaisons défiler tous les autres: Mircea Eliade, Heidegger, Céline et les collabos ou pas, Arletty, Giraudoux, Guitry, etc.

C’est vrai qu’il ne se passe pas grand chose aujourd’hui en France et dans le monde; alors rejouons une fois de plus WW2 et ses suites; on ne s’en lasse pas.

Clopine dit: à

Ce qui est grave, c’est que plus personne n’y croit. Merci Macron. Plus personne ne croit à la sincérité des parlementaires, plus personne ne croit à « l’arc républicain », plus personne ne se sent « représenté ».  » Marina, vous voilà ! »

Clopine dit: à

Ce ne sera pas la troisième guerre mondiale, vu que le capitalisme n’a jamais été aussi fort, ce sera juste le suicide collectif, en marche (z’avez pas remarqué qu’il n’y a plus d’insectes écrasés sur nos pare-brises, même après cinq cent kilomètres de trajet sur nos belles autoroutes ? C’est quand, la dernière fois où vous avez vu un papillon de nuit ?). Ce qui est rigolo, c’est que tout cela vient de la revendication du « je » sur un « nous ». Et la littérature, sujet de ce blog, devrait vraiment s’interroger sur le sujet. Bon, dire qu’il y a une manif prévue le 1er octobre. Sur deux-trois trucs qui devraient déranger… Mais je serai, comme d’hab’, la seule à y participer. Jazzi se contentera de revisionner la cérémonie des JO. Wouarf.

Jazzi dit: à

Il est évident que le bon docteur Charcot n’aurait pas donné l’autorisation de sortie de la Salpêtrière à Clopine, et alii !

puck dit: à

Nausicaa en verlan ça donne Casino…

Clopine dit: à

Closer, le prochain billet de notre hôte va se porter sur Céline, ou au moins sur Bardamu, porté à l’écran ; notre hôte a plusieurs facettes, mais au moins celle-là, à savoir interroger la littérature dans ses rapports avec le mal, ne s’est jamais démentie.

Clopine dit: à

Si j’étais irrespectueuse vis-à-vis de notre hôte, ce qu’à dieu ne plaise, je dirais même que c’est son fonds de commerce.

Clopine dit: à

Sur fonds de judaïsme, soupir.

Clopine dit: à

Le « bon docteur » Charcot ? C’est comme si on ne savait pas que Charcot rime avec charcuterie. Oh mes pauvres soeurs !

closer dit: à

Le hasard a mis entre mes mains pendant une heure « L’or des rivières » de Françoise Chandernagor.
J’ai pu en lire quelques chapitres.

Admirablement écrit (Monsieur Charoulet apprécierait), il est aussi formidablement évocateur et émouvant. La description du monde des maçons de la Creuse, de la campagne du « fin fond de la Creuse » (pourquoi a Creuse est-elle toujours dans un « fin fond », observe-t-elle), du passage à la modernité est prodigieuse.

Pour ce que j’en ai lu, pas de viol, d’inceste, de meurtre barbare et autres joyeusetés…Pas le genre de bouquin dont on parlera ici évidemment.

Temps Maussade dit: à

Choisis ton camp, Samuel le Multi Pseudo. T’imagine même pas ce qu’il dit le Pegasus qu’est dans ta machine mantenant.

Choisis ton camp, reya, t’es sioniste ok, t’es pas sioniste, on s’en fout, mais jamais tu salis le mot. Sinon c’est le balagan.

Lehitra’ot Shmuel Hara!

puck dit: à

@ »Ce ne sera pas la troisième guerre mondiale, vu que le capitalisme n’a jamais été aussi fort »

faux !
Boris Johnson avait dit que les ukrainiens ne devaient pas négocier avec les russes parce que cela équivalait à une victoire de la Russie.
Et selon lui une victoire de la Russie à la fin de l’hégémonie occidentale.

En fait toutes les conditions sont réunies pour que l’occident déclenche une 3è guerre mondiale :
1 les états occidentaux sont hyper endettées et beaucoup d’entre eux risquent de ne pas pouvoir rembourser leurs dettes.
2 l’incompétence des dirigeants politiques va plonger de nombreux pays occidentaux (dont la France où ça a déjà commencé) dans le chaos total.
3 l’occident est en train de perdre son hégémonie et sa domination économique sur le monde : le PIB des BRICS a dépassé celui du G7 et celui de la Chine a déjà dépassé celui des US en parité de pouvoir d’achat.
4 les pays occidentaux dépendent des autres pour les matières premières et l’énergie.
etc etc etc
5 les institutions mondiales mises en place par l’occident pour dominer les autres pays (FMI, Banque Mondiale, OMC, OMS, CIO etc…) sont en train d’être désertées par les pays du sud qui sont en train de créer d’autres intitutions ne dépendant plus de l’occident.
etc etc etc

toutes ces conditions font que le seul moyen d’échapper à une humiliation et à un effondrement politique et économique c’est une guerre mondiale.

d’ailleurs vous remarquerez que tous les médias occidentaux ont commencé à préparer les esprits en faisant de Poutine et de Xi des Grands Satan…

closer dit: à

Si, il y a des insectes écrasés sur les pare brises (j’en ai fait l’expérience récemment) et j’ai vu un papillon de nuit il y a quelques jours ici à Paris!

puck dit: à

même la littérature ne pourra pas nous sauver : quand on voit l’effrondrement du niveau de notre littérature limite on a tous envie d’une guerre mondiale pour que ça s’arrête.
même passou.

puck dit: à

Clopine percevez-vous en vous des points communs avec Madame Verdurin ?
personnellement j’entends.
des fois où vous vous dites de vous-même « oula voilà-t-y pas que je me prends pour la Verdurin » ?

et si oui, je veux dire si vous pensez qu’il existe quelques points communs entre vous et la Verdurin quels sont-ils selon vous ?

puck dit: à

pour ce qui est de l’humour de Proust c’est un humour de petite chipie genre « cage au folles », pas trop mon truc.

puck dit: à

l’humour de petite chipie c’est un humour qui dit « ah t’as vu comment il est habillé celui-là ? »ou « et lui t’as vu comment il parle » ou « lui il ne connait même pas les bonnes manières, mon Dieu quelle horreur » ou « le pauvre il croit qu’elle l’aime s’il savait qu’elle n’en veut qu’à son argent » etc…

en fait j’aime pas quand on se moque des gens de cette façon « petite chipie ».

et c’est ce que fait Proust à longueur de pages.

c’est de l’humour « tête à claques » et effectivement quand je lis Proust ma seul envie c’est de lui mettre des claques.

pas vous Clopine ?

Clopine dit: à

Puck, moi, je ne suis pas méchante. Je crois sincèrement que le sadisme de Verdurin par rapport à Saniette m’est étranger. Et de plus, je suis pauvre.

Clopine dit: à

Mais j’aimerais bien que, comme dans le temps, vous me fassiez rire, Puck. Vous étiez drôle, virevoltant, bref, je ne veux pas dire que « c’était mieux avant », mais là, vous êtes juste un peu sinistre. Notez que tout est un peu sinistre. Je fréquentais, dans la « vraie vie », un Jazzi, qui avait fait son possible pour que je puisse accéder au monde de l’édition parisienne, et auquel j’essayais de « rendre la pareille » : il s’était entremi pour une publication de mes petits écrits, je lui faisais rencontrer des acteurs susceptibles de concrétiser un projet de documentaires, bref, j’avais comme l’impression que mon intermédiaire pouvait servir de pivot entre des mondes radicalement différents. Et puis, là, le mépris. Le vrai mépris, hein. Pleine face.

MC dit: à

« Mention spéciale à l’impuissance : MC ». « L’impuissance ainsi caractérisée par le puissant esprit qu’on sait, et qui domine de haut la RdL, « salue la bêtise , CT, se refusant à partager avec elle ses délires sur le fait-divers de Mazan .C’est clair? MC

Clopine dit: à

Il faut se méfier des petites gens. Des fois, ils déboulent, on ne sait pas d’où et vous, les « puissants », vous avez juste l’envie de leur crever les yeux, si le regard admiratif devient oblique et non conforme. Wouarf ! Je les ouvre aussi grand que je peux; mes
yeux sont le miroir de mon âme. On peut en rigoler. On ne s’en prive pas.

Clopine dit: à

Le procès de Mazan n’est pas un « fait divers ».

Clopine dit: à

Et tous ceux qui, ici, le qualifient comme tel devraient être à leur tour interrogés.

Clopine dit: à

D’accord, ça pique, hein ?

MC dit: à

C’est un fait divers, sauf à le prendre , faute d’ Halimi pour en faire la grande cause du féminisme nouvellement repeint , pour un drapeau anti patriarcat, ce que vous savez très bien faire, mais qui n’a que peu à voir avec les activités de ce blog. MC

D. dit: à

Depuis que je suis à Chaville, je rencontre un grand nombre d’espèces d’insectes et d’arthropodes. Je n’utilise aucun pesticide. Je contrôle avec peine les pucerons à l’aide de sprays de savon et d’huiles vaporisés à la nuit tombée pour ne pas nuire à d’autres insectes.
Une petite liste de ce que je rencontre régulièrement et parfois en masse, d’avril à octobre :
Fourmis, pucerons, staphylins, mouches et moucherons de toutes espèces (notamment dans le composteur), moustiques, petites guêpes, guêpes germaniques, abeilles, bourdons, frelons européens et asiatiques (isolés), lucane cerf-volant (plusieurs fois), punaises de toutes sortes, libellules, demoiselles, cloportes, épeires, tégénaires…

puck dit: à

Clopine il ne s’agit pas de « méchanceté », par exemple (que sur cette page) :

« Le « bon docteur » Charcot ? C’est comme si on ne savait pas que Charcot rime avec charcuterie. Oh mes pauvres soeurs ! »

ou

« Oh, ce n’est pas le signe d’une quelconque « curiosité intellectuelle », car ça se trouve, mes suggestions d’achat sont juste le signe de mes longues heures à écouter la radio, en solitaire . C’est juste que je n’ai plus les sous. »

ou

« Si j’étais irrespectueuse vis-à-vis de notre hôte, ce qu’à dieu ne plaise, je dirais même que c’est son fonds de commerce. »

c’est du Verdurin tout craché !

cela dit, je vous accorderais bien volontiers, parfois vous l’êtes plus encore…

non ?

D. dit: à

Quand je fais des voyages de plusieurs centaines de km, ma voiture est souvent totalement dégueulassée par les insectes écrasés. Ça dépend surtout de l’époque de l’année et du climat du moment.
Par contre, en milieu rural, il y a moins d’insectes qu’autrefois, c’est une évidence. Quand j’étais petit, j’avançais dans les prairies d’herbes hautes en faisant s’enfuir des criquets par dizaines et de toutes espèces. Il n’y en a quasimment plus maintenant.

D. dit: à

J’ai oublié à Chaville les papillons. J’en ai souvent et le chat adore.

J J-J dit: à

@ cl. – Le problème de Madame Chandernagor avec le « fin fond de la Creuse », c’est qu’elle n’a jamais eu d’atomes crochus avec son voisin Marcel Jouhandeau, auquel elle n’aurait assurément jamais donné sa voix pour le prix Goncourt. Pourtant, les chroniques maritales à Chaminadour valaient leur pesant. Et question écriture, il valait l’or-du Rhin, euh… verdurin. Pas vrai, Marcelle Proust ?

@ CT / « son fond de commerce… sur fonds de judaïsme », je me demande si on n’est pas en train de déraper grave dans la sphère féministe erdélique, à moinsj d’avoir mal compris les allusions, ce que j’espère.

D. dit: à

Papillons de nuit aussi, mais assez peu quand même.

Nicephore dit: à

Clopine dit: à
Sur fonds de judaïsme, soupir.
JJJ : c’est pas un dérapage, c’est une sortie de route. Carrément.

D. dit: à

Si, Clopine, ça peut tout-à-fait être la troisième guerre mondiale. Ce qui ne veut pas dire qu’il y aurait usage du nucléaire. C’est la bonne nouvelle dans la mauvaise. L’intelligence artificielle proposant des stratégies et tactiques économiques, de renseignement, de prévention, de protection et d’action offensive guerrière, va monter en puissance partout et probablement démontrer que le nucléaire stratégique est une connerie sans nom, qu’il est bien plus malin d’utiliser les fonds qui lui sont dévolus à autre chose.
L’intelligence artificielle est une révolution majeure. Nous sommes en train de vivre ce qui est sans doute la plus grande révolution de l’humanité mais nous ne le mesurons pas encore bien. L’autre révolution majeure, ce sera la gravitation artificielle. Et il y a fort à parier que ce sera l’intelligence artificielle qui en trouvera la clé, non pas nos cerveaux.

D. dit: à

La gravitation artificielle ouvre le verrou de l’énergie illimitée et presque gratuite. Elle ouvre un second verrou : le voyage spatio-temporel à vitesse subluminique.
Pour l’instant, nous n’avons fait qye joujou à grands frais avec des pétards à poudre qui n’ont jamais emmené un homme plus loin que 384 milles km. Ce qui est une distance absolument ridicule considérant la dimension de notre galaxie ou même de notre système stellaire dit solaire.

MC dit: à

C’est vrai que Charcot rimant avec Charcuterie est en soi un hapax. On peut signaler que le bon Docteur eut pour fils Jean et , par lui , les croisières héroïques du Pourquoi-Pas. C’est vrai que la manière dont on narre le retournement de Jazzi fait bon marché des mépris clopiniens. Mais depuis quand Clopine relate-t-elle les choses avec exactitude et précision?….MC

rose dit: à

affole le compteur Geiger qui mesure la RDL. Et ça semble parti pour longtemps cette agressivité régnante.

Rêpugnante.

MC dit: à

Que voulez-vous, Rose, on a l’ Affaire qu’on mérite !

MC dit: à

Pour Pénélope, Brassens, je veux bien, mais ne pas oublier Faure, et Alii.

Nicephore dit: à

Rose dit :
Et ça semble parti pour longtemps cette agressivité régnante.
Est-ce normal de se faire traiter à tout bout de champ de :
con, connard , en toute impunité ?
Rappel : Bougureau a été viré pour moins que cela.
Vivement un modérateur.
Ariane, Ma Soeur, de quel amour blessé,
vous mourÛtes aux bords où vous faites laissée…

J J-J dit: à

@ Jean-Baptiste Charcot, SVP, Marc, merci pour lui.

J J-J dit: à

@ ncfr, Ne comparez pas Bouguereau à « Samuel », bordel de merdr’alhors ! Le premier était un saint à côté de l’autre répugnant.

Chaloux dit: à

Un amour de Swan. Le dialogue des Verdurin, posté par Jazzi, me rappelle une somptueuse pièce radiophonique diffusée sur France Inter vers 1982, et résonne pour moi, et peut-être pour ceux qui s’en souviennent, des voix d’Edwige Feuillère et de Guy Tréjean,- je me souviens de chacune de leurs intonations. Samy Frey y était le narrateur, François Périer, Swan et Fanny Ardant, Odette. J’avais quinze ou seize ans, et je les écoutais fasciné. Cette petite pièce d’une heure a été une de mes premières portes d’entrée vers La Recherche.
En 2022, j’ai espéré qu’elle serait rééditée en CD, mais non, rien, trop réussie pour notre époque. Je l’avais acheté en plusieurs exemplaires en cassettes Radio-France mais où sont-elles aujourd’hui?

Chaloux dit: à

Gigi, la défrisée indébouchable, trouve toujours quelqu’un à insulter. M’étonne pas qu’à la fin des réveillons, elle n’ait plus un ami.

B dit: à

D, auriez-vous lu Krzyzanowski, je termine malgré une apathie inquiétante et avec délice et admiration un recueil de nouvelles, Le thème étranger. Il a été totalement ignoré de son vivant, grande injustice, ce qu’il écrit, sa façon d’écrire et de pensée sont pour moi une belle découverte.

et alii dit: à

Les quatre symptômes à connaître : E-P-O-F
Pour lutter contre l’errance diagnostique et permettre un dépistage précoce de la maladie, la Société française de cardiologie organise la première journée de dépistage de l’insuffisance cardiaque dans 25 hôpitaux et cliniques de France. Objectif : dépister des insuffisances cardiaques et orienter vers un cardiologue, mais aussi sensibiliser aux signes d’alerte de la maladie, les symptômes dont les initiales constituent l’acronyme « EPOF ».
https://www.futura-sciences.com/sante/questions-reponses/maladies-cardiovasculaires-insuffisance-cardiaque-voici-ces-quatre-symptomes-doivent-vous-alerter-21230/?utm_source=nl_alerte&nl_optin=optin_alerte&utm_campaign=general&utm_medium=email&md5=3f61450b4cf08e9d44ccf6c2f649e776&utm_content=www.futura-sciences.com%3anewsletter%3a%3ahomepage

B dit: à

agressivité régnante.

c’est pas nouveau, de nombreux ici considèrent l’insulte comme un art de vivre, le blog devient un caniveau où il leur est agréable de laisser s’écouler leur mépris, leur suffisance, et les émanations de leur esprit prétendument supérieur, raffiné, cultivé. A certains moments il est meme possible de mesurer le taux d’alcoolémie couplé à la dose de désespoir desquels naissent une prose aussi indigente que les sobres traces de l’esprit de classe qui trop souvent encombre cet espace, tout ceci n’engage que ma sensibilité, je crois que le mieux me semble de posséder un goût pour la confrontation décomplexée et désinhibée pour risquer l’échange avec certains , certaines.

Nicephore dit: à

JJJ :
Bien sûr que Samuel devrait être blacklisté à vie.Il déverse ses ordures au moindre post.
C’est un troll toxique.

FL dit: à

« FL, ‘ la vierge folle ‘ de Rimbaud n’est pas une femme ! »

Je le sais. Mais il y a un discours féminin derrière.

Jazzi dit: à

Édouard Louis, loin de la sociologie dans son prochain livre :

« Dans 10 jours paraîtra L’effondrement. C’est le roman de la vie et de la mort de mon frère, mort à 38 ans. C’est une histoire de la dépression, de la mélancolie, de l’alcool et d’un être qui tente tout pour s’en sortir, mais qui s’enfonce encore plus quand il se débat, comme dans une tragédie grecque. C’est le négatif absolu de Monique s’évade. C’est un livre qui m’a imposé de m’éloigner du territoire de la sociologie et d’entrer dans celui de la psychiatrie et de la psychologie, pour cerner le problème de la dépression. C’est donc un livre qui déploie un tout autre langage, nouveau pour moi, et qui m’a demandé des années d’enquête, de réflexions, de détours. Enfin, ce livre est la clôture d’une fresque familiale, commencée avec Eddy Bellegueule il y a 10 ans. Après cela, je n’écrirai plus le mot famille. »

Chaloux dit: à

L’atmosphère de ce blog n’est pas plus violente qu’il y a quinze ans. C’est refuser de se souvenir que de soutenir pareille billevesée.
Sans tensions, il ne peut y avoir littérature. Et puis quoi? Ces gens n’auraient-ils lu ni Juvénal, ni Catulle, ni Bloy, ni les lettres de Céline, ni tant d’autres? Ils se privent. Quand on s’aime, il faut savoir se le dire. Quand on se déteste, il faut savoir se le dire aussi.

MC dit: à

Oui, et c’est une des raisons de son intérêt. Jouer avec le discours féminin et religieux. Pas seulement projeter les deux acteurs. On ne s’étonne pas qu’un Claudel s’y soit retrouvé . MC

et alii dit: à

ne vous laissez pas aller à des colères intempestives,et essayez de bien vous détendre avec une bonne respiration;
il est possible que vous ayez une lecture qui puisse vous accompagner tout le temps que vous cherchez à trouver un bon souffle, une inspiration qui vous covienne maintenant, n’hésitez pas à bien préparer ce passeport santé ;vous vous y retrouverez;vous seul savez quels livres vous ont déjà bien réussi;parlez en éventuellement avec un prof de yoga !c’est vous qui serez gagnant, ne trichez pas
bonsoir

et alii dit: à

convienne

FL dit: à

Mais, après une pénétrante caresse, il disait : « Comme ça te paraîtra drôle, quand je n’y serai plus, ce par quoi tu as passé. Quand tu n’auras plus mes bras sous ton cou, ni mon cœur pour t’y reposer, ni cette bouche sur tes yeux. Parce qu’il faudra que je m’en aille, très loin, un jour. » Arthur Rimbaud – Une Saison en enfer (1873) – « Délires I – Vierge folle – L’Époux infernal »

« Toi mort, mort, mort ! Mais mort du moins tel que tu veux,
En nègre blanc, en sauvage splendidement
Civilisé, civilisant négligemment…
Ah, mort ! Vivant plutôt en moi de mille feux »

Verlaine – Dédicaces (1894) – À Arthur Rimbaud/Sur un croquis de lui par sa soeur.

MC dit: à

Il y a quinze ans, Clopine était encore relativement équilibrée, et nous n’avions pas le fait-divers de Mazan….

D. dit: à

Merci de nous épargner vos liens pourris, et alii. Plein de fenêtres de pub se sont ouvertes, plus une de téléchargement de je ne sais quoi. Mon antivirus a réussi à bloquer tout ça, heureusement.

B dit: à

Quand on s’aime, il faut savoir se le dire. Quand on se déteste, il faut savoir se le dire aussi.

Quand il est question d’imposture, d’hypocrisie, il faudrait aussi le reconnaître. Mais comme on ne fait pas de littérature avec les bons sentiments pourquoi s’en priver, n’est-ce pas?

FL dit: à

« Sans tensions, il ne peut y avoir littérature. Et puis quoi? Ces gens n’auraient-ils lu ni Juvénal, ni Catulle, ni Bloy, ni les lettres de Céline, ni tant d’autres? »

« Qu’est devenue cette Lesbie, que je chantais autrefois? Elle suce la b**** des vaillants fils de Rémus au coin des rues et au fond des ruelles. » Catulle – poème LVIII (traduction FL)

https://mediterranees.net/civilisation/amour/catulle/catulle1.html

rose dit: à

Mérite.
And so on.

Fait divers.
And so on.

Répugnant tout le temps.
La question est ailleurs.

honneur de blog dit: à

Quand il est question d’imposture, d’hypocrisie, il faudrait aussi le reconnaître. B dit.

Exact.
Les pompeuses et pompeurs de liens inavoués, surtout.
Le pire, distiller des faux savoirs.
Bonsoir.

et alii dit: à

c’est à peine si j’ai mis un ou deux liens puisque chacun peut accéder de lui-même , s’il le souhaite à un article dont le contenu est évoqué par deux ou trois mots;c’est évident,l’article n’est pas toujours plat, et ménage même des surprises pour aller au-delà
d’une côte ou d’un mythe ;il peut ramener ine curiosité défaillante, un monde de souvenirs
bonsoir

honneur de blog dit: à

lien avoué, lien pardonné et adoubé et alii!
Bravo.

puck dit: à

un blog littéraire devrait être un lieu qui accueille toute les personnes, même celles qui balancent des insultes, qui sont agressives, désagréables, répugnantes etc…

de telle façon que cette petite communauté reflète le spectre le plus large de la diversité humaine.

si on accepte ce genre de présence dans les livres il n’y a aucune raison de la refuser chez les lecteurs.

exemple le résumé cité par Jazzi : « C’est le roman de la vie et de la mort de mon frère, mort à 38 ans. C’est une histoire de la dépression, de la mélancolie, de l’alcool et d’un être qui tente tout pour s’en sortir, mais qui s’enfonce encore plus quand il se débat, comme dans une tragédie grecque. »

ce type était alcoolique ? c’est un personnage parfait de roman.

par contre B écrit : « A certains moments il est meme possible de mesurer le taux d’alcoolémie couplé à la dose de désespoir desquels naissent une prose aussi indigente que (…) »

On ne supporterait pas la présence d’alcooliques désespérés sur le blog alors qu’on la supporterait dans les livres ?

sérieux ? c’est quoi ces histoires de « j’aime les alcooliques désespérés à condition qu’ils restent bien loin dans les pages des livres… » ?

non ! la réalité du roman est la même que celle du monde et de la vie normale.

vouloir faire un petit club sympa de lecteurs bien propres sur eux, courtois, écrivant leur commentaires en levant le petit doigt c’est juste la preuve que vous n’aimez pas les livres, ou alors vous les aimez de loin.

un type qui pratique l’insulte a sa place sur ce blog au même titre que les autres !

Samuel m’a insulté et je n’en suis pas mort !
au contraire je trouve qu’il a un côté célinien néo puck, non néo punk limite facho ou supporter de foot qui insulte les supporters du camp adverse.

moi je l’aime bien et j’espère que passou ne le virera pour un délit de sale gueule !

Bolibongo dit: à

la b****
FL dit:

Il y a un foutre d’ orthographe n’est-ce pas? 🙂

B dit: à

Puck, je n’ai rien dit contre les alcooliques, je remarque juste que l’état d’ébriété est lisible bien que ce ne soit pas forcément d’une inspiration très sûre.

Chaloux dit: à

Génial Léon Bloy. « Avortement de la grâce ».

Sur la tombe de Huysmans.

« Où donc est-elle, cette pauvre tombe ?

Voilà plus de six ans qu’il est mort, le malheureux, et on pourrait le croire enterré depuis un siècle.

Ceux qui voulurent l’admirer, quand il paraissait être un vivant, s’étonnent aujourd’hui de ne plus retrouver un atome de sa poussière et les tristes livres qu’il a laissés n’ont même plus leur ancien pouvoir d’ennuyer, tellement ils sont devenus indéchiffrables !

Ayant été son apôtre, hélas ! ayant travaillé et souffert longtemps pour qu’il devînt un chrétien, l’excessive médiocrité de sa nature exigea que je fusse payé aussitôt de la plus affreuse ingratitude et que je contemplasse en lui le plus extraordinaire avortement de la Grâce. »

J’adore Huysmans, mais ceci, qui est atrocement méchant est aussi atrocement drôle. Je croirais volontiers que Huysmans lui-même, qui était aussi expert dans cette science de la dissection littéraire, en aurait convenu.

puck dit: à

B. très sûr au regard de quoi et de qui ?
sur quoi vous basez-vous exactement pour juger de ce qui est sûr et de ce qui ne l’est pas ?

Bolibongo dit: à

B dit: à

Puck, je n’ai rien dit contre les alcooliques

B, c’est évident, vous avez du nez!

renato dit: à

Après une vérification rapide, je vois que faits divers se traduit fatti di cronaca. Or, i fatti di cronaca « sont liés à des opérations de police et à des crimes tels que des meurtres, des vols, des violences, des accidents ».

Il est évident que la traduction peut ne pas rendre compte de la réalité ou des désirs que les faits suscitent.

Jade Bitar dit: à

Le créateur fin de siècle de Des Esseintes avait un vrai talent avant qu’il ne parte à vau-l’eau.
Pour être méchant, il faut avoir du talent, pas juste une grande gueule ou la volonté d’écraser les autres. Je ne décèle rien de cela ici.
Mais je débarque et ne lis pas tous les textes dont beaucoup ne valent pas tripette.
Quand je songe à Adjani ce soir, ma soeur, si belle, en équilibre constant sur l’arête de la vie, boulerversante.

D. dit: à

Tu n’es pas alcooloque, Puck, de toutrs facons.

et alii dit: à

c’est un effet de ce billet si j’ai chetché sur internet et découvert qu’une femme que j’ai connue enfant ,et peu avant qu’elle ne se marie avec un anglais -bill-alors peintre et assurant des fonctions de quelque chose comme censeur dans un college anglais , (mon fils m’a dit qu’il avait été touché par une sclérose en plaque) se présente comme traductrice;la dernière fois que jai vu cette femme était à la mort de mon père -qui avait été un ami proche du sien qui était marseillais;
cela m’a fait un grand brassage de souvenirs et de sentiments

J J-J dit: à

comment blacklister un troll toxique qui détient deux pseudos sous deux IP différents ? Chassez le Samu, il reviendra toujours sous la forme apparemment moins pulvérulente du Chafoin ou del Pablo Escrobar. Il ne s’agit pas de faire taire les répugnants, qui sont toujours les mêmes depuis 15 ans, ie pas plus agressifs qu’auparavant, d’autant d’ailleurs le seuil de tolérance de la société en général a bcp augmenté depuis lors, grâce à l’AI qui l’améliore et le tempère. Comme le disaient Baudelet & Establot naguère, « le niveau monte » à l’EN, dans la république des livres notamment.

Il est un peu facile de faire croire qu’on a bcp « d’amies » pour en rapporter des anecdotes corrélées ici, alors que ce ne sont tout au plus que des propos de « patientes » ou de « clientes » recueillies par écoute flottante sur le divan. Ce n’est pas attenter au secret professionnel de la cure à LaLakkan que de s’en apercevoir. Bàv,

J J-J dit: à

@ (mon fils m’a dit qu’il avait été touché par une sclérose en plaque) se présente comme traductrice;

tu m’étonnes; à l’heure qu’il est !

J J-J dit: à

Ils auraient mieux fait de lire les Epigrammes de Martial au lieu de Jus Vénal. Mais qu’en auraient-ils conclu au juste ? Comme s’il suffisait de lire quoi que ce soit pour vous transformer les billevesées des uns en auspices des autres …
(@ les hospices de bonnes, Bàv).

J J-J dit: à

ce soir, j’ai pas mal détesté le film de catherine deneuve et juliette binoche. Ces deux stars sur le retour m’ont pas mal énervé avec leurs jeux de bouches. N’avais-j jamais pensé que les grandes actrices eussent toutes porté des initiales redoublées : michelle morgan, danielle darieux, greta garbo, simone signoret, anouk aimée. brigitte bardot ? (moue dubitative et drôle). Ils avaient oublié françoise fabian, jzmn ! Bàv.

Chaloux dit: à

Cette pauvre Gigi est déci-dément « une vipère sans queue ». Fin de citation. Pauvre Mme Gigi, encore plus à plaindre que la flaque de mélasse avariée qui lui sert d’époux.

MC dit: à

Bloy-Huysmans, quel face à face! Déjà dans Celle qui pleurait…

rose dit: à

Yourcenar parle de la vertu dans Le temps ce grand sculpteur, et la lie fondamentalement à un élément fondamental de la vie de la femme. Et accessoirement de l’homme, qui en fait un très mauvais usage.

rose dit: à

Clopine,

Le procès des viols de Mazan n’est pas un fait divers.
Il y a la littérature, et il y a la vie.
Nota, pour l’anti-mythe : dans la vie, Gisèle Halimi était une sale bonne femme, sous payant ses domestiques, et maltraitant son mari. Un de ses fils ne l’a pas adulée bêtement. Dans les familles, il y a toujours le lucide.

Très intéressante analyse ci-dessus. Il semblerait, ou bien il appert, que ce qui est invivable de facto, le serait aussi sur un blog. Je vais en parler à ma mère : elle a toutes les réponses.
La question étant mais qu’est-ce que je fous ici.

rose dit: à

Je ne sais pas pourquoi mon Liban aimé a vocation à être un pays martyre.
Haïti aussi.

rose dit: à

Elle vole.
Elle ne dort pas la nuit.
Elle croit que c’est l’âge.
Elle est arabe.
Demain, je vais lui expliquer la conscience tranquille.
Ma mère dit « c’est très difficile de descendre du train du vol lorsqu’on l’a pris. »
Eh oui.
Y a des trains malheureux. Et même des tragiques.
C’est terrible.

rose dit: à

On a beau être sur le retour, le statut de star ne se perd pas. Cf.Alain Delon.
Pour Néfertiti, c’est pareil.
D’où ce dicton imbécile (que j’ai dit connement -deux claques-derrière/pour Jack Lang à un meeting de Ségolène Royal en 2007) : « on ne peut pas être et avoir été ».
Si on a été, on est : je l’affirme.

rose dit: à

Voilà, hein, faites-en ce que vous voulez, moi, je sème à tous vents, tout s’envole, certains chopent des graines, d’autres non, cela n’a strictement aucune importance : seul compte l’amour.

rose dit: à

L’excellentissime :
« Les choix de Michel Barnier affichent une intention de gouverner le gouvernement à défaut de gouverner la France »
In Le Monde.fr

rose dit: à

Moi, je, comme l’andouille que je suis, je rigole.
https://www.ladepeche.fr/2024/09/25/la-retraitee-se-plaint-detre-agressee-sexuellement-par-un-technicien-de-la-fibre-son-fournisseur-lui-renvoie-le-meme-le-lendemain-12220722.php
Chez moi, pour installer la fibre, je ne suis pas allée dans l’armoire connecter moi-même les fils, le chien d’attaque d’une jeune asiatique a failli bouffer le technicien noir. Le technicien arabe qui l’avait précédé avait coupé tous les fils dans l’armoire puisqu’il n’avait pas réussi à connecter les trucs/des fils/une fibre optique. Comme il était auto-entrepreneur, sa société d’embauche ne le payait pas si cela ne marchait pas. La vie au bled (Forcalquier). Chez moi : ma meilleure vie.

rose dit: à

Yuval Noah Harari à

Je peux lui prêter mon grangeon pour sa prochaine retraite spirituelle.
S’il pouvait prier pour le Liban.

rose dit: à

Il n’y a rien de pire qu’un notaire véreux.
J’aime beaucoup celui qui va régler la succession de mon père : lorsqu’il a été recueillir le testament olographe de mon papa, quatre mois avant la
mort d’icelui, une semaine avant, mon médecin personnel de famille, qui avait vu mon papa une, si ce n’est deux fois, avait établi, il me l’a dit après la mort, « en son âme et conscience »(le pauvre homme), un certificat prouvant que mon père avait toute sa tête : un faux, donc.
Les médecins : où c’est une cystite, où c’est une descente d’organes. Ni l’une, ni l’autre. L’analyse part d’un bon sentiment. Mais d’une méconnaissance totale de la femme.

rose dit: à

Ou bien, ou bien => ou, ou. J’aurais que le papier et pas le chocolat.

Et le médecin de l’âme, Olivier, pour les grandes douleurs ?
Puisque les médecins du corps, macache.

rose dit: à

Totale.
Ita est, absolue.
Quand même, en soixante dix sept ans on pourrait progresser, non ?
Eh bien, non.
Pour progresser, faut le vouloir.

rose dit: à

Gouverner le gouvernement à défaut de gouverner la France.
C’est comme un homme qui gouverne sa femme en étant incapable de se gouverner lui-même.
On a vu le résultat : la Bérézina aussi.

rose dit: à

Hier, on me dit « ya le lama ».
Bon.
Je vois le bonze.
Les bols.
Et om mani padme om.
Tu parles.
C’était un vrai.
Affectueux. Doux.
Adorable.
La laine.
Tout ça.
J’ai vu le bébé, un cria, Isla del Sol, Copacabana. Bolivie.
Blanc comme neige.
Y a 24 couleurs.
Les vieux leurs enfants les jettent dans des EHPAD pour s’en débarrasser et on leur emmène des lamas pour l’affection, et la toison : plus belle la vie.

Chaloux dit: à

Un amour de Swann, bien sûr.

Chaloux dit: à

Ce que je ne comprends pas, c’est que les féministes épidermiques d’ci ne disent pas un mot de la mort de la pauvre petite Philippine, qui n’est pas un fait divers mais un vrai fait de société.

Encore une preuve irréfutable de la nullité de l’ignoble Touquette. Qu’il se barre et qu’on n’en parle plus. Mais avant qu’on le rende sensible à la honte. Gros travail en perspective.

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