de Pierre Assouline

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La République des livres
Comment toucher à « Penelope » sans attenter à « Ulysses » ?

Comment toucher à « Penelope » sans attenter à « Ulysses » ?

Nul doute qu’avec l’acquisition des droits cinématographiques de Voyage au bout de la nuit par Joann Sfar, on va encore reparler des mauvaises manières que le cinéma fait à la littérature et du caractère intouchable des héros de roman qui campent dans notre imaginaire. Bas les pattes devant Bardamu ? On en reparlera.  En attendant, on peut déjà parler d’un autre chef d’œuvre, ce qu’on appelle un classique moderne : Ulysses de James Joyce, le plus grand poète de l’anglosaxonnie. Est-il normal, admissible, décent, ce que vous voulez, de démembrer ce qui a été conçu comme un tout ? Passe encore qu’un manuel de littérature s’y risque puisque par définition, il est fait de morceaux choisis. Mais qu’en est-il lorsqu’un seul d’entre eux apparait à première vue, en couverture donc, à l’égal d’un texte autonome ? Et même, par un effet d’optique, comme un nouveau texte de l’écrivain, un inédit ?

Bien sûr, l’édition de Pénélope (120 pages, 3 euros, Folio) qui parait ces jours-ci ne prétend rien de tel et rien n’y est dit de tel. Mais le flâneur de librairie peut s’y laisser prendre de prime abord. Il s’agit du dernier chapitre de Ulysses intitulé justement Penelope, traduit de l’anglais (Irlande) par Thiphaine Samoyault sous la direction de Jacques Aubert, maître d’œuvre des volumes de Joyce dans la Pléiade. L’avoir en poche lorsqu’on a un long trajet à parcourir dans les transports en commun et une chance et une promesse : celle d’un transport peu commun tant ce dix-huitième chapitre emporte son lecteur malgré l’absence de ponctuation.

Si l’on n’a jamais lu Ulysse, c’est une drôle d’expérience que de commencer par la fin en y bondissant dans une ellipse vertigineuse du titre aux dernières pages en faisant l’économie des pages insérées entre ces deux moments (ici cinq conseils pour parvenir à lire Ulysse). Il est vrai que ce monologue intérieur de Marion dite Molly, épouse de Léopold Bloom qui, un matin de la mi-juin 1904, a été pris de déambulation dans sa bonne ville de Dublin, est l’un des morceaux d’un roman qui n’en manque pas, mais l’un des plus inoubliables tant il est enfiévré. On y découvre enfin dans son flux de conscience cette femme, invisible et inaudible durant le millier de pages précédent. Un incipit de 2500 mots, huit phrases en tout et pour tout, un incipit et un excipit qui se rejoignent afin de refermer une boucle (« Yes »/ Oui ). Dans une astucieuse préface, Laura El Makki invite à relire ces pages non comme le portrait assez caricatural d’une femme par un homme mais quasiment comme l’autoportrait d’une femme émancipée ; elle n’en rappelle pas moins le point de vue de Philippe Forest selon lequel Joyce se situe là sur la ligne de crête entre l’homme et la femme où l’on est saisi de vertige face au grand vide.  Reste à savoir si cette lecture d’un chapitre final en liberté et en toute indépendance porte préjudice à notre intelligence de l’oeuvre dans son intégrité.

 L’écrivain Michel Déon ne supportait pas que l’on révisât une traduction princeps au motif qu’elle fut exécutée en des temps pionniers sous l’oeil de l’auteur même ! Touchez pas à mon Ulysse ! Or toute traduction vieillit et le respect ne doit pas paralyser les candidats. Pas de vache sacrée pour un traducteur sinon un André Markowicz n’aurait jamais osé attaquer la montagne Dostoïevski par la face nord, ni Odette Lamolle le mont Conrad Cet Ulysse là (Ulysses en anglais) a été publié pour la première fois en français en 1929 après avoir découragé des dizaines de traducteurs. L’éminent Auguste Morel s’y était mis avec succès, aidé dans sa tâche monumentale par Stuart Gilbert et Valéry Larbaud dont on ne dira jamais assez tout ce que lui doit la notoriété de la littérature anglaise en France. Il avait reçu également l’aide de l’auteur lui-même, ce qui n’est jamais négligeable. Surtout pour un texte aussi complexe, sophistiqué, piégé et apparemment délirant. Un vrai cauchemar de traducteur. Même si de l’aveu de l’auteur, le mot juste n’était pas ce qui lui importait le plus puisque le mot juste est souvent le mot d’à côté. Non le problème pour lui c’était : une fois qu’on a les mots, dans quel ordre les met-on ?

Rappelons que ce roman ressemble à nul autre, puisqu’il intègre tous les genres littéraires à lui seul : l’épopée, le récit, l’histoire, le pastiche, l’essai, le drame, la farce, le monologue intérieur, la prose et la poésie. Et toutes les figures de rhétorique, toutes les langues à commencer par tous les dérivés du shakespearien. Sans compter tous les genres musicaux (l’oratorio, la symphonie, l’opéra, musique de chambre) car il écrivait avec l’oreille. S’il y a bien un poète en prose qui rend un son et une voix, c’est bien lui. Et malgré tout, ça n’est jamais chaotique car toute cela obéit à une organisation implacable, à une structure d’autant plus efficace qu’elle est invisible. Techniquement, quand on entre dans les coulisses de la fabrication de cette œuvre, on est pris de vertige. Pour le reste il faut se laisser emporter tout en sachant que ce n’est pas du Proust ni du Zola même si ça en commun de nous offrir une vision du monde, et une conception de l’homme à travers l’archétype que représente Ulysse. Et puis Calypso, Charybde et Sylla, Nestor, Protée les Cyclopes et toute la bande.

De toute manière, Joyce lui-même disait y avoir introduit tant de devinettes et d’énigmes qu’il y avait là de quoi occuper des érudits pendant des siècles. Ils ne cesseront discuter sur ce que j’ai voulu dire, assurait-il encore en précisant que c’était là le seul moyen de gagner l’immortalité. Mais attention : le contresens absolu consisterait à ne le lire que comme un exercice de style hors du commun, un texte crypté, truffé de centons, de citations, d’allusions et de références. Donc cette traduction de 2004, la première à oser depuis celle originelle de 1929, eut pour maitre d’œuvre Jacques Aubert. Il a eu la bonne idée de s’entourer d’un collectif constitué de huit traducteurs professionnels, d’universitaires et d’écrivains. Chacun a pris un morceau. Ça fait huit styles. On dira que cela manque d’unité. Justement c’est cela la bonne idée.

A texte polyphonique, écrit de dix-huit points de vue différents, traduction polyphonique, à charge pour le maitre d’œuvre d’unifier le tout. Elle ne remplace pas l’ancienne traduction mais lui succède, l’enrichit, la complète en mettant à profit quelques décennies de recherche joycienne ce qui n’est pas rien. Alors pourquoi bouder son plaisir. Reste à savoir si l’on pourrait en dire autant d’un autre Everest joycien.

Y a-t-il quelqu’un dans la salle qui ait réussi à lire Finnegans Wake au-delà des premières pages ? Moi non plus. Sauf à avoir une conception assez extensive de l’incipit. Foin de nos complexes ! Car il existe une édition revue et corrigée pour les nuls ou à peu près qui devrait nous permettre de pénétrer davantage dans l’impénétrable texte réputé le plus musical, les plus ésotérique, le plus complexe, le plus baroque et le plus envoûtant des grandes aventures de l’expérimentation littéraire au XXème siècle. On peut avancer que c’est probablement le moins lu des livres-cultes, ce qui n’est pas le moindre de ses paradoxes. Après trente ans de travail sur les manuscrits (20 000 pages disséminées sur 60 carnets) et quelque 9000 « amendments » (modifications, rectifications) aussi mineurs que cruciaux, les universitaires Danis Rose et John O’Hanlon ont osé une version « lisible ». Plus compréhensible. Si l’un est un spécialiste de l’oeuvre de Joyce, l’autre est un mathématicien ; mais après tout, Philippe Lavergne qui a travaillé vingt ans à sa traduction du livre pour Gallimard, n’est-il pas ingénieur informaticien ? Toutes choses qui n’auraient pas déplu à l’auteur, fortement influencé dans son travail de composition par la théorie des cycles de Vico. Il est toutefois permis de se demander si, une fois rétablies obscurités, ruptures syntaxiques et ponctuation chaotique, c’est encore du Joyce. Même si le tandem a aussi voulu réparer les « erreurs » dues à ses problèmes de vue. Jugez-en par le tout début :

«  »riverrun, past Eve and Adam’s, from Swerve of shore to bend of bay, brings us by a commodius vicus of recirculation back to Howth Castle and Environs » » (version originale)

«  »riverrun, past Eve and Adam’s, from swerve of shore to bend a day, brings us by a commodious vicus of recirculation back to Howth Castle & Environs » » (version amendée)

   Ce néo-Finnegans Wake, qui est paru chez Houyhnhnm Press en édition de luxe (1000 exemplaires entre £250 et £750) avant d’être publié en format de poche par Penguin, se veut aussi emblématique du XXIème siècle que Ulysses le fut du XXème. On verra. Mais pour James Joyce, c’était tout vu, si le fantôme du quasi-aveugle en lui m’autorise le mot. N’avait-il pas prédit à sa parution en 1939 que son work in progress occuperait les critiques et les professeurs pendant les trois cents ans à venir ? L’édition en ligne de Finnegans Wake, où chaque mot ou presque est éclairé plutôt qu’expliqué (il suffit de cliquer dessus) est étourdissante. Et elle devient un enchantement lorsqu’on la lit tout en écoutant l’auteur lisant son texte… On comprend encore moins mais ça n’en est que plus envoûtant. On peut toujours rêver à la voix de Joyce lisant Penelope et à son inflexion dans le « OUI » final ! (ici on peut l’entendre en 1924). Henri Cartier-Bresson, qui en avait toujours un exemplaire en poche depuis qu’il l’avait découvert à sa parution dans les années trente, disait que ce « oui » était un cri de victoire et un acquiescement à la vie de nature à décourager quiconque de se suicider.

 (« James Joyce dans la campagne française en 1922 » photo D.R. ; « Nora Barnacle et James Joyce allant se marier, le troisième personnage étant Fred Monro, 1931, D.R.; « James Joyce photographié par Gisèle Freund en 1939 au moment de la parution de Finnegans Wake » )

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire, Littérature étrangères.

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commentaires

1 164 Réponses pour Comment toucher à « Penelope » sans attenter à « Ulysses » ?

B dit: à

je mélange libertinage et sexualité en groupe, excusez mon erreur.

Jazzi dit: à

Excellent les citations sur la vieillesse, Patrice Charoulet.
Vous auriez la même chose sur le mort ?

Jazzi dit: à

On se calme, Clopine !
Oui j’ai confusé entre Gisèle et Dominique, prénom transgenre.

maestri dit: à

Le 16 juin 1904 est la date de la rencontre entre James et Nora, la même date à laquelle se déroule Ulysse, et enfin la date d’une fête nationale irlandaise, le Bloomsday. Nora travaillait comme serveuse au Finn’s Hotel : coup de foudre et octobre Trieste. En bref, ils ont fui l’Irlande en 1904 et ont mené une vie de prétendants jusqu’en 1931, date à laquelle ils se sont mariés à Londres. Dix ans plus tard, JJ meurt à Zurich, Giorgio a 26 ans et Lucia 24, Nora Bernacle 47. Ils ont vécu en déménageant et ne se sont installés que sur le tard à Zurich — il serait intéressant de répertorier leurs adresses, comme cela a été fait pour Beethoven, un autre nomade, bien que dans un champ plus limité —. Ils n’aimaient pas Rome, moi non plus d’ailleurs, il aimait Trieste, disait du mal de l’Irlande, enseignait le temps pour trouver des mécènes. En 1909, avec l’aide d’hommes d’affaires rencontrés à Trieste, il ouvre le Volta Electric Theatre, premier cinéma d’Irlande — la programmation établie par JJ (films italiens et français) ne plaît pas aux Dublinois et le cinéma ferme, c’est de cette époque que datent les « dirty letters » —. Le talent des enfants. Lucia, danseuse, stoppée par la maladie, Giorgio, ténor, trop timide pour monter sur scène. Selon Stephen, le fils de Giorgio — pour qui JJ a écrit Les chats de Copenhague (éd. it. I gatti di Copenhagen, Giunti 2012) — : « Grand-mère était si forte, c’était un roc. J’ose dire que Grand-père (Joyce, ndlr) n’aurait rien pu faire de tout cela, il n’aurait pas écrit ses livres sans elle. »

renato dit: à

prétendants > concubins

D. dit: à

Pas pour demain, c’est vous qui le dites.

D. dit: à

N’oubliez pas que je vois le futur en songe. Et le futur belge c’est d’être le département français numéro 99. Tout simplement. Avant 2027.

renato dit: à

Il y aurait l’histoire des chèques envoyés à Nora pour acheter des petites culottes en dentelle (ou brodés ?), et sa réaction lorsque Nora lui écrivit qu’elle avait parlé de ses petites culottes à sa sœur : « J’aimerais que tu fasses plus attention à ne pas laisser traîner certains de tes sous-vêtements, quand ils reviennent de la blanchisserie. J’aimerais que tu gardes toutes ces choses secrètes, secrètes, secrètes… ». Ce sera pour une autre fois.

maestri dit: à

« Ils deviendront Français et pointàlaligne. »

Mentalité de voleur.

Marie Sasseur dit: à

Nicephore dit: à
Marie Sasseur dit: Nicéphore Gros Connard.
MS Persiste et signe.
Contrairement à ce que vous affirmez, j’ai bien lu le monologue de Molly Bloom

Ouf la réponse à sauté.

Oui je persiste, puisque l’extrait du monologue donné à sec par ce délirant, n’est pas le début, mais la fin du monologue.

Marie Sasseur dit: à

J’aime pas trop quand on prend les lecteurs pour des cons.

Marie Sasseur dit: à

Nicephore dit: à
Le monologue de Molly Bloom, le début :
e l’ai poussé à me demander en mariage oui d’abord je lui ai donné le morceau de gâteau à l’anis que j’avais dans la bouche

Non, ce n’est pas le début du monologue

Marie Sasseur dit: à

Nicephore dit: à
J’ai bien précisé que ma citation, en Français et en Anglais n’était qu’une partie du monologue; Le début et non la fin.

Je précise que l’extrait donné par ce menteur correspond à la fin du monologue, soit les 5 dernières pages du folio chroniqué par Passou.

Je comprends que Passou soit débordé par le torrent d’ordure et hors sujet qui souvent se déversent sur son blog, mais en l’espèce, moi je maintiens que cette malhonnêteté est le fait d’un connard.

Clopine dit: à

« du calme, Clopine ». C’est aux chiens qu’on s’adresse ainsi. Et quand on commet une erreur, généralement, non seulement on l’a reconnaît mais on s’en excuse auprès de la personne que l’on a blessée, par exemple quand on a mal interprété ses propos, pressé qu’on était de la discréditer à tout prix.

MC dit: à

Du calme Sasseur, qui prétendez indûment remplacer un Pierre Assouline soi disant débordé. MC

et alii dit: à

DOMINIQUE
et alors épicène?
Étymol. et Hist. 1464 gramm. epichene « qui est commun au genre masculin et féminin » (Lagadeuc, Cathol., Quimp. ds Gdf. Compl.). Empr. au lat. class.epicoenus « épicène », gr. ε ̓ π ι ́ κ ο ι ν ο ς « possédé en commun, épicène ».

Marie Sasseur dit: à

« Ci-après un extrait (une traduction en français et suivie de la version originale). Il s’agit de la toute fin du monologue, qui est aussi la toute fin du roman »

La toute FIN du monologue, la toute FIN du roman ,
il manquait le lien que n’a pas donné le menteur qui s’en est servi

https://www.pileface.com/sollers/pdf/monologue%20molly%20bloom.pdf

On ne gagne rien à s’exasperer contre le agissements d’un fake , sauf ici, à vouloir manifester un non, un non à la connerie.
Le jeu n’en vaut même pas la chandelle, tout ça pour un tiré à part d’un texte pornographique assez cru, corseté de conventions sociales et surtout religieuses et très très daté.

On ne gagne rien non plus à écraser une merde, mais il y en a tellement qui jonchent les trottoirs de la rdl.

Clopine dit: à

Et Alii, n’avez-vous pas compris la « méprise de lecture »de Jazzi, ce qu’elle révèle et la grossièreté avec laquelle, du bout des lèvres, il a reconnu son erreur ? Je tentais de dire qu’à mon sens, parmi les accusés de Mazan, ce n’est pas le mari violeur qui doit nous interroger (car ce type est exceptionnel dans la perversion, comme parmi les meurtriers un Fourniret), mais bien les cinquante autres inculpés, tous décrits comme bel et bien « ordinaires ». Ce sont eux , et à travers eux nos voisins, collègues, amis, connaissances..
que je voudrais comprendre. Mais pour Jazzi, qui parle de Mazan ici mais ne prend même pas la peine de s’informer correctement de cette affaire, l’important c’est de discréditer ma parole. Il a donc, comme par hasard, commis « une erreur de lecture ». J’ai écrit « Dominique », il a cru que c’était le prénom de la victime, tant il est peu au fait de l’histoire. Et il a donc insinué que j’affirmais « que je ne m’intéressais pas à la victime (Gisèle) », sous entendu : « un autre motif que les tentatives de comprendre les viols de Mazan conduit Clopine à commenter cette affaire, en vrai elle n’en a rien à faire de la victime « . Eh quand il a bien dû reconnaître son erreur, au lieu de me présenter ses excuses tant son attitude est nauséabonde à mon endroit, il écrit simplement, comme on s’adresse à un chien : » Du calme, Clopine. »

Marie Sasseur dit: à

S’il n’y avait qu’à l’endroit de clopine que ce malpropre est affligeant de bêtise.
Mais il faut avouer que l’explication de texte ci-avant montre qu’avant de faire entrer un clébard à la maison , il faut prendre quelques précautions.

Marie Sasseur dit: à

Certes on ne gagne rien mais tout n’est pas perdu quand même.
Quand on lira de nouveau les expressions du genre
« le plus grand poète de l’anglosaxonnie.  »
ou du genre
« ce texte est un oui à la vie « , on sourira « ouais t’as raison », pour le calmer. Et se barrer.

Kill the mocking girl.

Chaloux dit: à

La Clopine ça ne va plus du tout.

Quant à lAssasseure les « clébards n’ont pas dû se bousculer ( en des temps immémoriaux.).

Chaloux dit: à

Les propos de Touquette sur la mort de la jeune Philippine sont lunaires et scandaleux de sa part.

Combien de temps va-t-il encore falloir supporter ce type?

Poldy dit: à

Les adresses de(s) Joyce figurent dans sa correspondance, maestri, en français (Gallimard) comme en anglais; Les 2 bios qui font autorité (Ellman, Bowker) les listent également.
Le 7, Eccles St, la demeure fictive des Bloom, laissée vacante en 1904, année de Ulysses (16 juin), a été démoli en 1967,et le terrain vendu au Mater Hospital.
Anthony Burgess, le meilleur spécialiste de Joyce, a passé quelques mois dans la demeure en 1964 pour y filmer un docu avec la Beeb.
Eccles St est à gauche de la N1 qui mène vers le nord et à droite après Drumcondra quand on vient du nord.

renato dit: à

« Suis-je la seule à, quand je vois cette photo des Beatles, me dire que John Lennon était un lion ? »

Lion ?! voyons Clopine ! Contrairement à l’opinion générale, il n’y a jamais eu de Lions parmi les Beatles, ils n’étaient que quatre amis, et cela s’est vu après la séparation du groupe.

Cela dit, la mythologisassions peut devenir un passe-temps amusant : les gens bâtissent des autels, allument des bougies et des guirlandes lumineuses, mais la réalité est souvent sombre. Lennon, par exemple, pacifiste non violent et ainsi de suite, mais un témoignage le décrit comme violent en famille et, dans un petit film « honteux et répugnant », il imite et se moque des handicapés. Il y a aussi l’histoire du divorce qui a des implications boutiquières grotesques : lui il demande le divorce parce qu’elle (Cynthia) l’aurait trompé (n’oublions pas les mots de l’époque relatifs à l’amour). Puis sa maîtresse à lui tombe enceinte, donc de la trahison on passe à l’argent et tout le monde se souvient la phrase malheureuse de sa part : « What have you done to deserve it? Christ, it’s like winning the bloody pools! ». Bref, elle sera liquidée avec une somme dérisoire, si l’on tient compte de ses possibilités. Pour couronner le tout, Cynthia sera obligée de vendre ses souvenirs (lettres, etc.) qui seront achetés par Paul (qui les lui rendra), mais là on s’engage dans une autre histoire et nous avons fait assez de commérages pour aujourd’hui.

closer dit: à

Le Pape François contourne soigneusement la France pour aller chez nos voisins belges et luxembourgeois, la renaissance de Notre Dame ne l’intéresse pas, quand il va à Marseille, il prend soin de préciser qu’il ne visite pas la France…

D, vous qui êtes bien en cour au Vatican, avez vous une explication?

Jazzi dit: à

« l’important c’est de discréditer ma parole. »

Pas besoin de moi pour cela, tu le fais très bien toi même.

closer dit: à

« Actuellement, les Afghanes ne peuvent plus étudier au-delà du primaire, aller dans les parcs, les salles de sports, les salons de beauté, ni quasiment sortir de chez elles sans chaperon.

Une récente loi leur interdit de faire entendre leur voix en public, en vertu, comme les autres directives, d’une application ultra-rigoriste de la loi islamique. » Huffpost

Oui, je sais, c’est trop facile, mais une petite piqure de rappel sur la situation de la majorité des femmes dans le monde, l’Afghanistan étant probablement un sommet de la phallocratie, ne fait pas de mal de temps à autres, puisque la plupart de nos féministes s’en foutent éperdument.

Chaloux dit: à

Comme le souligne avec raison dame Chantal, il n’y a aucune raison d’annexer la Belgique à la France, ceci pour une raison fondamentale. C’est qu’à quelques exceptions près, le vrai talent, de Maeterlinck à Brel et Devos, ne supporte pas la Belgique, la fuit littéralement et devient de fait français.
Quant à certaines nouilles, plus blanches que blanches (beaucoup plus blanches qu’elles ne croient), et qui vieilliront comme tout le monde, leur absence de talent, leur débilité primaire, leur style de cheval de fiacre, justifient parfaitement qu’elles restent chez elles. Nous n’en avons pas besoin.

Jazzi dit: à

Arrachage dans les universités d’affichettes du portrait de Philippine par des étudiants…
Qu’en pensent nos deux chiennes de garde ?

closer dit: à

C’est comme l’arrachage des portraits des otages israéliens Jzzman. La moindre critique même très indirecte et allusive de musulmans devient peu à peu interdite. Le coupable serait un européen « de souche », les mêmes qui arrachent les photos de la victime en colleraient dix fois plus.
Le soumission est en marche.

Chaloux dit: à

C’est parce que la soumission est en marche qu’elle n’aura pas lieu.

Phil dit: à

Dear Chaloux, le pape jésuite évite une France laïcarde, aveuglée comme la statuaire du judaïsme sur le flanc de la cathédrale de Strasbourg. Le talent à la Brel a fait long feu, aujourd’hui une saltimbanque francemaçonniqueinter martèle les ondes.

J J-J dit: à

@ Soyez sélectif Monsieur Charoulet ! Personne ne va lire entièrement votre liste interminable sur un écran. (cl.)

Dircloser…, pour vous aider à aller ver « l’essentielle » et aider nos éderliennes en particulier, voici un tri sélectif désordonné dans les poussiéreuses lectures de mystère charoulais, veuf de son était, apparemment :
———–
– la possibilité de jeter le masque en toute chose est l’un des rares avantages que je trouve à vieillir – la vieillesse est si longue qu’il ne faut pas la commencer trop tôt – tirons les vieux du ghetto – si je pouvais vivre seulement 200 ans, je deviendrais la personne la plus admirable au monde – devenir vieux c’est devenir mort – il est aussi difficile de finir que malaisé de continuer – quand on est vieille c’est encore aux vieux qu’on plaît le moins – la bouffonnerie messied aux vieilles gens et aux femmes – J’assiste à ma mort avec toute ma vie – que la lie de l’esprit et du corps est humiliante à soutenir – Vivement que je crève – mes amis ne sont pas vieux pour moi – j’ai le sentiment de ma destruction – je ne vois plus mourir que des gens plus jeunes que moi : cela me fait tirer des conséquences –
—-
Tout cela est si dérisoire, quarante ans d’inutiles lectures. néo et antiféministes, prenons-en de la graine. Cessons de nous battre entre nous et de consigner !… La mort est t’ailleurs.

Bàv, n° 105 ! (27.9.24_9.42), happy end.

Chaloux dit: à

Dear Phil, la France n’en est pas encore au stade de déliquescence de la Belgique, base arrière du terrorisme.

La multiplication des papes venus du tiers-monde entraînera un nouveau schisme. Les français sont plus attaché à leurs églises et à leurs cultes qu’ils ne le croient. Ils n’auront que trop, dans un futur proche, l’occasion de s’en apercevoir.

Chaloux dit: à

Si la Gigi ne veut pas lire Charoulet, qu’elle ne le lise pas. C’est dingue ce résidu de déchetterie qui cherche sans arrêt quelqu’un à agresser

closer dit: à

Merci de ce florilège JJJ!

Je ne suis pas d’accord cependant avec le « quand on est vieille c’est encore aux vieux qu’on plaît le moins ». C’est le cliché du vieux qui court après les Lolita. C’est vrai que c’est répandu, mais je ne pense pas que ce soit majoritaire. Je vois de plus en plus de vieux couples qui paraissent très unis (en fait il n’y en a pas plus, mais je les remarque plus) et un vieux honnête et lucide se rendra compte que son physique n’est pas plus avenant que celui d’une compagne du même âge, peut-être moins même. Alors il évitera de se ridiculiser en harcelant les jeunettes.

D. dit: à

Mentalité de voleur.

Non, renato, c’est nous qu’on sera les plus forts, tout simplement.

closer dit: à

Les francophones non français ne disposent pas de l’immense audience mondiale dont disposent les anglophones, de la NZ au Canada, ou même les hispanophones.
Un jour ou l’autre ils sont bien obligés d’atterrir à Paris s’ils veulent des lecteurs ou des auditeurs en nombre, Chaloux.

Chaloux dit: à

Closer, je ne crois pas que Maeterlinck ou Devos se soient obstinés à vivre en Belgique. C’est le vrai signe. Il doit y avoir une raison.

Chaloux dit: à

Yourcenar écrit quelque part (Archives du Nord, je crois) « Bruxelles, capitale de l’épaisseur ».

En déchiffrant les dames Lievens et Chantal, on voit que rien n’a changé.

Rapanui dit: à

Au Luxembourg (le pays, non le siège du Sénat français, bien sûr) on aimait bien l’Abbé Pierre, nous, avec ses oreilles décollées à la Dumbo et son béret évoquant les niais de Sologne dont nous parlaient nos aïeux. Un disgracieux qui faisait le Bien, quelle aubaine ! Hélas, on découvre aujourd’hui qu’il était travaillé intérieurement par la concupiscence la plus coupable. Il aura causé beaucoup de tort aux femmes, à Dieu et l’Église, déjà bien affaiblie et qui n’a pas besoin de cela.
En janvier dernier, j’étais à la messe en France : le desservant était un prêtre ivoirien fort dévoué. Il officiait de façon tournante dans plusieurs paroisses car plus personne ne s’engage dans l’Église militante, me confia-t-il plus tard. Il ajouta que sans des personnes comme lui, venues de pays qui souffraient aussi de « crises de foi », certes moins rudes que les nôtres, mais bien réelles cependant, les églises fermeraient et ce pays deviendrait la fille perdue de l’Église. Loués soient les prêtres ivoiriens ou de tout autre pays qui suppléent la crise de vocation, le peu de foi et d’engagement des « ensouchés ». S’il y avait parmi les fidèles beaucoup de têtes chenues, j’ai constaté avec joie que de loin en loin, quelques jeunes gens accompagnés de leurs parents, apportaient sève et vigueur à nos chants et répons.
Dans notre vieille Europe le déclin de la religion institué se poursuit inexorablement depuis les révolutions industrielles. Elle reste vivace en Amérique du Sud, un continent paradoxalement en proie à une terrible violence qui semble contredire chaque jour le message biblique.
Comme l’écrivait René Girard, ces pulsions meurtrières nous viennent du fond des âges et ne trouvent à s’assagir que lorsque que s’interpose la figure polymorphe du φαρμακός, le pharmakós… Un autre monde est-il possible?

D. dit: à

Closer, non, je ne sais rien du Vatican en dehors de ce qu’il publie officiellement. Je sais que beaucoup de prêtres à travers le monde s’opposent ouvertement à certaines prises de position verbales du pape qui selon eux contredisent gravement et tant le Verbe divin que la doctrine catholique sur Lequel il prend appui. Ce n’est pas une situation nouvelle dans l’histoire de l’Eglise. Mais là c’est vraiment beaucoup et c’est une situation très malsaine. Les prêtres doivent tous en théorie obéissance au pape, successeur de Saint-Pierre, institué berger de la Sainte Église de Dieu, par Dieu lui-même. Mais les prêtres doivent aussi faire la volonté de Dieu en respectant ce que dicte son verbe et en respectant la doctrine catholique. La divergence entre ceci et certains discours du pape génère incomprehension et souffrance et il est de fait un dangereux générateur de division.
Sur ce plan, Benoit XVI était le contraire de François. Jamais il ne se serait permis des paroles en porte-à-faux avec le Verbe et la doctrine catholique. Je préfèrais de très loin Benoit XVI à François.

D. dit: à

Des prophéties dont j’ignore la valeur disent qu’il serait l’un des derniers papes si ce n’est le dernier. Je trouve qu’il est bon candidat à être dernier pape. Tout comme Macron est bon candidat à être dernier président de la république d’une nation s’écroulant à la population de plus en plus dégénérée et lâche de tolérer l’esclavage à de tels maîtres.

renato dit: à

Pour revenir à Molly, t sans en faire une longue histoire, Hélène Cixous a parlé de ce chapitre comme d’un cas de langage libéré du discours masculin. En effet, Molly inverse le genre présent dans le texte joycien : si, dans le chapitre de Circé, Léopold s’était imaginé être une prostituée, maintenant c’est Molly qui se réinvente sexuellement : « Mon Dieu, ça ne me dérangerait pas d’être un homme et de chevaucher une belle femme ».

Pas besoin de ponctuation, le martèlement des oui cadence le texte, jusqu’au dernier : « yes and his heart was going like mad and yes I said yes I will Yes ». Il faudrait s’attarder sur « I will Yes » car will n’est pas seulement le verbe exprimant une volonté, il est aussi l’auxiliaire des temps futurs. Qui est ici un futur circulaire, mythique : elle reviendra pour lui donner une nouvelle chance.

renato dit: à

«… c’est nous qu’on sera les plus forts… »

Une mentalité de prédateur, donc.

D. dit: à

L’ère du Verseau se fait de plus en plus prégnante. Ce que verse l’ange sur le monde : le poison du relativisme et des vertus ridiculisées, une eau sale diluant l’amour brûlant, souffrant jusqu’à l’extase mystique, moquant l’Esprit.

D. dit: à

renato dit: à

«… c’est nous qu’on sera les plus forts… »

Une mentalité de prédateur, donc.

Oh ben oui. On prendra les frites et les gaufres.

D. dit: à

une fois.

D. dit: à

Eh oui, chers admirateurs de ?

« Lady Gaga »

JC..... dit: à

T’AS DU VENIN ?… AH, TOI AUSSI !

Nous venons d’exclure, avec interdiction de quitter l’Isle, et soutane obligatoire sur le continent, notre Ministre des Injustices de l’Institut BarTabacs de Porquerolles, suite à cette déclaration immonde :

« La Justice est complice de bien des Crimes »

On ne se fait pas à l’humanisme féodal.

Chaloux dit: à

« Il sort ensuite du discours qu’il avait préparé pour ajouter : « C’est une honte. Nous devons tous demander pardon et résoudre le problème » déclare encore le pape François. « L’Église doit avoir honte, répète-t-il. Elle doit tout mettre en œuvre pour que ça ne se reproduise plus ». »

Sabir belge (RTBF) « L’Eglise doit avoir honte de demander pardon ».

Décidément, nous ne parlons pas la même langue.

Les exploits de dame Lievens et de dame Chantal sont moins surprenants. Elles regardent la RTBF!

Hurkhurkhurk!

MC dit: à

Et Woody Allen là dedans ? Il me souvient qu’un de ses personnages « « entretint une liaison passionnée avec Molly Bloom, jusqu’à ce qu’il s’ aperçut qu’il s’agissait d’un personnage de roman… »

D. dit: à

Ce n’est pas du tout de ça dont il s’agit, Chantal. Bien entendu que les clercs de l’Eglise qui ont fait ça doivent demander pardon et l’administration ecclésiale également pour ce qu’elle a souvent essayé de cacher ou couvrir. Tout le monde est d’accord là-dessus. D’ailleurs c’est dans les prières eucharistiques de la messe depuis une bonne année.

Jazzi dit: à

Ce n’est pas que le dernier film de Coppola soit nul, loin de là, mais qu’est-ce que le léZard s’est fait chier à sa projection !

Phil dit: à

Dear Chaloux, Yourcenar préfèrait Bruges à Bruxelles et sa Belgique partait des Tongres, laissant les révolutionnaires de 1830 à la déferlante de faux nobles avec lesquels les Cleenwerk et autres Cartier ne frayaient pas. Bruxelles n’est belle qu’en chanson, de sucroît enlaidie par une caste d’eurocrates couverts d’or sans sueur, incapables de rivaliser avec les mécènes flamands qui plaisaient tant aux ducs de Bourgogne.

JC..... dit: à

AVEU SINCEREMENT SIMULE

Chaque fois que je fais du mal, ce qui me fait du bien camarades pécheurs d’âmes, je demande pardon au clergé pédophilique ayant toute la confiance du LGBT de confirmer que le Bien est complice du Mal.

Cela marche et tout continue comme avant !

Chaloux dit: à

Dear Phil, je n’ai rien contre la Belgique ni contre les belges, ni contre Bruxelles, mais la bêtise crasse et satisfaite de l’ignare dame Chantal aurait tendance à m’agacer.
Je préfère aussi Bruges et j’aime Ostende par les jours gris. Gand est aussi une ville très agréable. Mais ce que je préfère c’est les Ardennes belges, Bouillon etc.

Connaissez-vous le nom d’auteur de dame Chantal? Je brûle de la lire. J’y soupçonne un grand réservoir de rigolade. Je la trouverai quoi qu’il arrive.

Jazzi dit: à

Sans vouloir faire de la peine à nos camarades erdéliennes féministes, je crains, hélas, que le procès de Mazan ne changera pas grand chose à l’histoire des mentalités !
Seul le temps et le renouvellement des générations, peut-être ?

Chaloux dit: à

Dame Lievens:
« qui m’a laissé un étrange goût de passé dans la bouche. »

Disons qu’en bon français, un livre pourrait peut-être laisser « un arrière-gout ». Mais « un gout dans la bouche »?

Rappelons à dame Lievens qu’il est déconseillé de lécher des livres. Il doit exister des choses plus agréables, par exemple des glaces. Heureusement, elle ne s’est pas assise dessus!

Chaloux dit: à

Heureusement pour nous!

Phil dit: à

dear Chaloux, Chantal rabutine chez PassaPorta, il me semble.
oui, Gand, Ostende, toujours désirables sous le voile gris, mais le chagrin des Belges s’est déporté sur la flamandisation forcenée. Déjà en septante cinq, dans Bienvenuta adapté par Delvaux, Mathieu Carrière ne trouve plus son chemin en français à la gare de Gand.

Chaloux dit: à

Dear Phil, à Bruges, il y a des garçons de café qui font semblant de ne pas comprendre le français…

Jazzi dit: à

Je suis contre la guerre des sexes.
Aussi les discours misandres d’une Clopine, essentialisant les mâles en dominateurs et les femmes en victimes, me paraissent tout aussi condamnables que les discours misogynes d’un Zemmour, parlant d’effiminisation des hommes dans nos sociétés occidentales, voire de castration triomphante des femmes.
Des discours extrémistes opposés et complémentaires qui ne vont pas dans le sens de l’harmonie et de l’égalisation entre les deux sexes.
Perso, je prône la paix et le respect mutuel entre les hommes et les femmes au même titre qu’entre les homos et les hétéros…

Chaloux dit: à

Sur « Passa Porta », il y a des « auteurices; ils ne doivent plus la passer, la porta!

Hurkhurkhurk!

Chantal dit: à

Pour la première fois, le pape évoque le mot « crime » et non « pêché ». Au Palais de Laeken, les victimes présentes se disent heureuses et remercient le pape pour ces mots.

C’est un pas significatif car depuis sa création l’Eglise règle ses problèmes en interne en faisant fi de la Loi.

Non je ne suis pas dans les petits papiers à Passa Porta, pour accéder au statut d’autrice c’est tellement compliqué administrativement que j’ai laissé tombé. Je m’occupe de ma maman qui a l’Alzeimer et de temps en temps pour me changer les idées je me fais une toile. Je voyagerais davantage si je n’avais pas tant d’obligations, devoir planifier des rénovations énergétiques sur des bâtis vétustes par exemple.

et alii dit: à

SIMULEdrôle! je viens de me plonger dans la question de la simulation selon Baudrillard !ce n’est pas si loin;
la guerre de TROIE N’A PAS EU LIEU na

Samuel dit: à

Cette mièvre Chantal me rappelle la piètre Christiane.
Les précieuses ridicules se suivent et se ressemblent sur la Rdl !

Rosanette dit: à

A propos de l’abbé Pierre
étonnant que lorsqu’il a été question ici du déboulonnage de la statue, personne n’ait cité été lignes sur la fabrication du mythe originel ,désormais torpillé par la réalité
 » Le mythe de l’abbé Pierre dispose d’un atout précieux : la tête de l’abbé. C’est une belle tête, qui présente tous les signes de l’apostolat : le regard bon, la coupe franciscaine, la barbe missionnaire, tout cela complété par la canadienne du prêtre-ouvrier et la canne du pèlerin. Ainsi sont réunis les chiffres de la légende et ceux de la modernité…J’en viens alors à me demander si la belle et touchante iconographie de l’Abbé Pierre n’est pas l’alibi dont une bonne partie de la nation s’autorise, une fois de plus, pour substituer impunément les signes de la charité à la réalité de la justice…..de Roland Barthes évidemment ,dans ce monument qu’est Mythologies

Rosanette dit: à

Chaleur ecrit
« Rappelons à dame Lievens qu’il est déconseillé de lécher des livres »
C’est un conseil d’umberto Eco

Chaloux dit: à

@Rosanette.

De lécher des livres? Ou de ne pas les lécher?

(Merci pour « Chaleur!)

Chaloux dit: à

J’ai trouvé la cassette Radio-France d’un amour de Swann avec Edwige Feuillère, Fanny Ardant et Samy Frey. Et j’ai commandé un convertisseur cassettes-MP3. On verra bien ce que ça donne.

Aussi, trois livres sur Baudelaire à Bruxelles. De quoi s’instruire! Et la bio de Poulet-Malassis par Claude Pichois.

closer dit: à

Rosanette, vous ne pouvez pas balayer l’oeuvre de l’Abbé Pierre sur la base du texte de Barthes. Bien avant Emmaüs, il a un parcours remarquable dans la Résistance, aidant des enfants juifs, réfractaire au STO, créant un maquis dans le Vercors (il y a rencontré sa « secrétaire particulière »…). Il a eu des sympathie suspectes à mes yeux, mais sans doute pas aux vôtres, au moment de la guerre d’Algérie. On l’a même accusé faussement d’être membre des Brigades Rouges. Et puis Emmaüs bien sûr.
Enfin, ce fut vraiment un homme remarquable qui n’a pas usurpé sa gloire…jusqu’à ce qu’on découvre la face sombre du personnage.
La petite pointe mesquine de Barthes est bien dans l’esprit de son milieu et de son époque. Quel accoutrement, quelle allure, aurait trouvé grâce à ses yeux?

D. dit: à

Mes poules m’ont dit qu’elles en avaient marre de la pluie.

Rosanette dit: à

@Chaloux
« chaleur » c’est un coup du robot

Chaloux dit: à

@Rosanette.

Oui, je m’en doute!

Phil dit: à

la tête de l’abbé. C’est une belle tête

et celle de Weinstein, qu’en dit Barthes, Ernest ?
sans doute un coup de jus du robot mixeur à Rosanette.

et alii dit: à

et garaudy aussi!
Le dérapage incontrôlé de l’abbé Pierre. Son soutien au négationnisme de son ami Garaudy provoque la stupeur.

closer dit: à

J’ai une relation affective avec la Belgique, je n’y peux rien, ça vient de mon histoire…
J’ai beau savoir que la Belgique du Roi Albert, le « Roi Chevalier » et de quelques géniaux flamands francophones n’existe plus et n’existera jamais plus, je ne peux en dire du mal.
Aujourd’hui, c’est le bruxellistan, une Wallonie à l’agonie et la haine revancharde des flamands contre le français qui s’imposent…

https://www.youtube.com/watch?v=ngv0qAcfpds

Phil dit: à

dérapage incontrôlé

L’abbé fait du ski. Garaudy un dur à cuir de Cordoue.

Bloom dit: à

Codicille au testament de Bloom, où il est question de Joyce et de Shakespeare
Dans l’épisode « Circé » d’Ulysse, qui se déroule dans le bordel tenu par Bella Cohen, « Poldy » apparait en figure tutélaire du cocu, comme, d’après Joyce, Shakespeare l’était lui-même du fait des nombreuses infidélités de son épouse Anne Hathaway (on sait qu’il était toujours fourré (!) à Londres). C’est la raison pour laquelle il se vengera en ne léguant à celle-ci que son lit N°2, son ‘second-best bed’.

Dans le Wake, Joyce s’éclate à jouer tout au long du livre sur le nom de Shakespeare, en utilisant des graphies toutes plus rigolotes les unes que les autres :

« Shikspower »: le pouvoir/la puissance du cheikh
« Shapekeeper »: celui qui garde la forme
« Shakepeespill »: celui qui secoue et verse du pipi partout
« Shakeshibeard »: Celui qui se secoue la barbe
« Shopkeeper »: Le boutiquier
« Scheekspair »: Paire de joues
« Sheepcoppers » (inverse de « Shopkeeper ») : les tonneliers du mouton
« Shakefork »: Branle-fourchette
« Shapesphere »: Celui qui forme la (grande?) sphère (du monde?)
« Will Breakfast »: Will brise-jeûne

On ne fera pas injure à l’auguste assistance (+) que l’orthographe du nom de Shakespeare fut toujours incertaine : Shakeshaft, Shaxper, Shaxberd, Shaksper, Shakesper, , et le célèbre Shakes-scène (branle-scène) de son contemporain jaloux Robert Greene auteur du roman Pandosto que le style euphuite rend impropre à la lecture, un de ces « beaux esprits de l’Université » (University Wits), que seul Kit Marlowe parvient à sauver de l’oubli.

(dont on retranchera Chalooze Pablito de Samule, l’E.tron tricéphale à qui Joyce réserve le doux sobriquet de « Shakeshits » )

Tara !

et alii dit: à

« race » et traitement médical opérations poumons reins:
« The Downstream Effects of Fixing a Racist Lung Test
Republish
A race-neutral algorithm for lung function was recommended last year. Adopting it comes with thorny consequences. »
sur undark
The latest from Undark Magazine for 09/27/2024

Chaloux dit: à

Bloomie la tête de Q va faire ses adieux tous les deux jours, malgré l’avis de son cardiologue!

Je m’en gourais!

Le Toto s’est bien fait avoir!

Hurkhurkhurk!

Chaloux dit: à

Et comme d’habitude, Bloomie ch… par la bouche. De sa part, ce n’est pas un exploit. C’est ainsi qu’il est né. Son premier cri fut un pet, puis, comme il le dit lui-même, il « se soulagea ».

Rien de nouveau sous le soleil.

Chaloux dit: à

Dhôtel ne fait pas passer son petit personnage par les Mazures. C’est un grand tort que n’eut pas Julien Gracq. Dans Un balcon en forêt, l’aspirant Grange y passe (p.113, si je ne me trompe). Comme je le comprends! Cette histoire de travesti m’avait semblée (je suis re-fâché avec les participes passés, il faut que je révise, j’y pense et puis j’oublie) tout de même un peu tordue.

D. dit: à

Tiens, Bloom est revenu.
On va pouvoir bien rigoler de ses excellentes blagues.

puck dit: à

@ »Shakespeare l’était lui-même du fait des nombreuses infidélités de son épouse Anne Hathaway »

je vais peut-être poser une question idiote, mais est-ce que c’est la même Anne Hathaway que celle qui joue catwoman dans un Batman de Nolan ?

si c’est la même comme actrice elle est bien.

puck dit: à

passou : « Y a-t-il quelqu’un dans la salle qui ait réussi à lire Finnegans Wake au-delà des premières pages ? Moi non plus. »

Bloomy : « Dans le Wake, Joyce s’éclate à jouer tout au long du livre sur le nom de Shakespeare, en utilisant des graphies toutes plus rigolotes les unes que les autres »

cherchez l’erreur…

Chaloux dit: à

« B dit: à

je mélange libertinage et sexualité en groupe ».

Dans quelles proportions? Avec une cuillère en bois?

puck dit: à

Jeannot Lapin tu sais c’est quoi ton pb ?
ton pb c’est que t’es un mec rancunier.

la rancune c’est le premier pas vers le ressentiment et le ressentiment c’est le premier vers la destruction.

tu sais pourquoi ? parce que la rancune c’est un mauvais karma, c’est une truc qui diffuse en tas d’énergies négatives.

et actuellement il y a trop d’énergie négatives à travers le monde et c’est qui empêche les abeilles de butiner parce que les abeilles elles sentent les mauvais karma et si les abeilles ne butinent plus ce sera la fin de l’humanité.

et tout ça parce que tu es rancunier.

prends ton temps et réfléchis-y.

Jean Langoncet dit: à

@un de ces « beaux esprits de l’Université » (University Wits), que seul Kit Marlowe parvient à sauver de l’oubli.

Très drôle ; certain tribuns sanguinaires et d’actualité feraient bien de se faire oublier – ce qui n’adviendra pas avant longtemps

Jean Langoncet dit: à

certain > certains, scusi

puck dit: à

qui a lu l’article de philomag envoyé par ma soeur ?

il faut le lire parce que ce qu’il se passe est vraiment incroyable.
j’avoue que je n’en avais pas mesuré l’importance, mais c’est un phénomène hyper important.

une révolution couve.

quand on lit » l’article de philomag on voit que les femmes sont hyper remontées contre les mecs.

et il suffit d’un drame supplémentaire pour que ça mette le feu aux poudres.

comme en 1789… et cette fois les guillotinés ça sera pas les aristochats !

B dit: à

Dans quelles proportions? Avec une cuillère en bois?

Après consultation de la définition de la notion de libertinage, qui peut aller jusqu’au choix du sexe en groupe . L’échangisme est inclus dans son périmètre et c’est à cela que je pensais alors que s’autoriser des relations extra-conjugales sur un mode classique et réciproque pour des époux peut en faire partie sans que cela nécessite de fréquenter un club, une boite, des sites dédiés à ce commerce.

D. dit: à

Je te ferais remarquer, Puck, que ni le « karma » ni la réincarnation n’existent. Si on fait de mauvaises choses et qu’on ne les confesse pas à Dieu en ce monde, on entre dans l’au-delà avec et on peut ainsi aller éternellement en Enfer, ou un peu moins grave, au purgatoire.
Le simple fait de propager même passivement l’idée de karma et de réincarnation est, pour quelqu’un de tradition judéo-chrétienne, un péché grave.

B dit: à

Poulet-Malassis ça vous dit quelquechose, D ? si oui veuillez le situer, s’il vous plait

J J-J dit: à

comme c drôle…, on s’adresse à closer à propos des interventions de charoulet au sujet de ses sentences féminines sur la vieillesse, et ne voila-t-il pas qu’henriette chafoin se croit obligée d’intervenir. Alors qu’après avoir préparé une réplique mal ciblée au sujet d’une prose qui ne la concernait aucunement, taznt qu’à faire, on aurait plutôt aimé qu’elle s’adressât à cl. pour lui signifier que françoise dorin, grande écrivaine de gauche s’il en est (!), n’était pas très inspirée pour se prononcer sur les vieilles de la liste allégée ! Et voui, les poncifs les plus éculés sur les femmes ne sont pas le monopole des hommes… Quant à la Belgique…, elle vieillirait apparemment mieux sous la plume de Marguerite.
A la différence de ce que suggérait D. Eribon dans le dernier roman dédié à sa mère de Reims, la plus méconnue des œuvres majeures de Simone de Beauvoir (« la vieillesse ») n’a pas eu l’air de convaincre notre très aimable professeur de français dieppois.
Bien à vous, ——-,

Nicephore dit: à

@Jazzy :
un message sur votre messagerie AOL.

Chaloux dit: à

Je précise que j’ai réagi à l’agression de Gigi l’indébouchable visqueuse envers Charoulet, parce que Charoulet n’agresse jamais personne et qu’il faut donc lui fou.tre la paix. Evidemment, la Gigi, avec son lobe et demi hors de service ne saurait le comprendre. Il faut qu’elle passe sur quelqu’un l’hystérie de ses nerfs de vieille hermaphrodite effondrée.

D. dit: à

Charoulet ? Il a agressé deux personnes en les traitant d’abruti il y a deux jours de cela.

Chaloux dit: à

Gigi:
« un tri sélectif désordonné dans les poussiéreuses lectures de mystère charoulais, veuf de son était, apparemment. »
« Tout cela est si dérisoire, quarante ans d’inutiles lectures.  »

Dans sa vase.linée infatuation, la Gigi pense qu’elle n’a agressé personne.

Evidemment.

J J-J dit: à

@ par ex., la bêtise crasse et satisfaite de l’ignare dame Chantal aurait tendance à m’agacer.
(No comment) Etc.

par ex., Chantal rabutine chez PassaPorta, il me semble (dirfil)
Bussy (de Rabutin Chantal ?) peut-être ? Wouarf ? –

*** Décevant compagnonnage, dirfil, parfois onj’vous comprend pas trop. – , mais c pas grave.

Transcodages ferrugineux. So what ?

Patrice Charoulet dit: à

DICTIONNAIRE

(Le dictionnaire de l’Académie française) Il est vraisemblable qu’ il affermirait et fixerait le corps de la langue. (Paul Pellisson, 1653)
*
Il n’ y a point de livres qui rendent de plus grands services ni plus promptement ni à plus de gens que les dictionnaires. (Furetière)
*
Il n’y saurait avoir trop de dictionnaires. (Furetière, 1684)
*
Les dictionnaires ne sont pas faits pour fabriquer des mots. (Furetière, 1684)
*
Le dictionnaire merveilleux de M. Bayle. (Leibniz, 1710)
*
Un jour, on sentira la commodité d’ avoir un dictionnaire qui serve de clef à tant de bons ouvrages. (Fénelon, 1714)
*
Un dictionnaire sans citations est un squelette. (Voltaire, 1760)
*
Les dictionnaires de rimes ont sans doute leur utilité, mais que de mauvais vers ils produisent ! (D Alembert)
*
J’ encyclopédise comme un forçat. (Diderot)
*
L’académicien Royer-Collard ne voulant pas qu’on admette dans le dictionnaire le verbe “baser” au sens de “fonder” a déclaré au début du XIX e siècle : “S’il entre, je sors!”

Un dictionnaire n’ est pas un livre : c’ est un outil pour faire des livres ou toute autre chose. (Eugène Delacroix, 1857)
*
Dictionnaire. En dire : N ‘est fait que pour les ignorants. (Flaubert)
*
Tout amuse, quand on y met de la persévérance : l’homme qui apprendrait par coeur un dictionnaire finirait par y trouver du plaisir. (Flaubert, 1858)

*
Ô mes amis , ne faites jamais de dictionnaire ! (Littré)
*
Les travaux lexicographiques n’ ont point de fin. (Littré, 1877)
*
L’ usage contemporain est le premier et principal objet d’ un dictionnaire.
(Littré)
*
J’ai donné, chaque matin, à ma passion un dictionnaire à dévorer. (Renan,
1888)
*
Rien ne dégoûte de la vie comme de feuilleter un dictionnaire de médecine. (Jules Renard, 1899)
*
Il y a des heures où il faut chercher tous ses mots dans le dictionnaire.
(Jules Renard, 1900)
*
La seule foi qui me reste encore, c’ est la foi dans les dictionnaires.
( Léautaud)
*
Tout est prédit par le dictionnaire. (Paul Valéry, 1909)
*
…faire appel à l’esclave.. (Valéry Larbaud, parlant du dictionnaire, 1927)
*
On finira par faire de moi une autorité pour « mots croisés », bien que jamais je n’ aie de ma vie, ouvert d’ autre dictionnaire que le plus petit Larousse, comme un simple typographe. (Saint-John Perse, 1953)
*
Dictionnaire : ouvrage sans esprit qu’ il faut prendre à la lettre. (Georges
Elgozy, 1967)
*
(Enfant) le Grand Larousse me tenait lieu de tout. (Sartre)
*
Le dictionnaire est une machine à rêver. (Roland Barthes)
*
On écrit avec un dictionnaire et une corbeille à papier. (Antoine Blondin)
*
Tu es malingre, chafouin et pusillanime…- Hou là là ! Passe-moi le dictionnaire !(me dit mon fils) ( François Nourissier, 1985)
*
Je serai vieux le jour où je n’ aurai plus le courage ou la curiosité d’ ouvrir un dictionnaire. (Bernard Pivot, 2002)
*
La façon la plus efficace de se soustraire à un abattement, est de prendre un dictionnaire, de préférence d une langue qu’ on connaît à peine, et d y chercher des mots et des mots, en faisant bien attention qu’ ils soient de ceux dont on ne se servira jamais. (Cioran)
*
Voici le temps d’ aller aux dictionnaires. (Francis Ponge)
*
(Le dictionnaire de Littré) Ce coffre merveilleux d’ expressions anciennes. (Francis Ponge)
*
Si les mots voulaient toujours dire la même chose, les dictionnaires auraient une longue vie. (Claude Roy, 1994)
*
Le Larousse est un recueil de noms célèbres complètement inconnus.
(Henri Jeanson)
*
Un dictionnaire, une légende, un trésor. Le Littré est un roman, le roman de la langue
française. (Ormesson)
*
Mon fonds de commerce, ce sont les mots. (Alain Rey, lexicographe,chef d’orchestre du Robert, 2002)
*
Le seul Père de l ‘Eglise qui sur ce point fasse autorité est saint Emile Littré(  Gabriel Matzneff, 2006)

Chaloux dit: à

@Gigi Viscosa Vaselina.

Je n’ai fait que répondre à dame Chantal. Achète-toi un cerveau sur le bon coin.

FL dit: à

Relu l’excellente histoire des lettres latine de Mme Dupont, le chapitre consacré à Catulle. Les vers du Romain étaient dits devant la très riche et très aristocratique Claudia, dans sa villa des bords du Tibre, un bel endroit entouré de jardins magnifiques.

Et là on tousse. Car si Mme Dupont ne se trompe pas, il déclamait devant Claudia au cours des banquets les vers scabreux du poème LVIII.

Comment l’imaginer ?

(Bon je garantis le sens mais j’ai peut-être un peu exagéré sur le niveau de langue.)

https://www.dunod.com/lettres-et-arts/histoire-litteraire-rome-romulus-ovide-une-culture-traduction

J J-J dit: à

Vous n’en auriez pas un brin marre par hasard de vous admirer de la sorte dans le miroir de vos vénéneuses reparties ?
—-
Continuez ainsi, Patrice Charoulet, la RDL en son entier apprécie beaucoup vos listes puisées aux meilleures sources. Celle-ci est de longueur convenable. Bàv,

J J-J dit: à

Pensez-vous vraiment que la Gigi vous ait jamais agraissée, HC ? – Bàv,

J J-J dit: à

PC ne s’adresse jamais à des pseudos, par csqt il ne peut se permettre le luxe de rester impoli avec ses seuls interlocuteurs « légitimes », à la différence des lâches. Mais pourquoi sévir partout, et pas seulement sur le blog de Me Philippe Bilger ? Voilà qui demeure une énigme. N’y-a-t-il pas là une manière de s’imposer et d’en découdre, à harceler la RDL pour qu’elle mette fin à son insupportable tolérance envers les trolls et autres immodéré.es ?
Et nous ne souhaitons pas que cette énigme soit résolue par quiconque, au demeurant. Bàv

Donna Ricaud-Veyre dit: à

Quel plat de haricots blancs trop cuits, ce JJJ… incroyable.

FL dit: à

Catulle a chauffé l’auditoire avec ses suaves poèmes sur Lesbie pendant des années.

Quand tout d’un coup il déclame le scabreux poème LVIII, le rire est garantie : comique de contraste.

FL dit: à

Bon toujours selon Mme Dupont, tout cela n’est que de la blague. Lesbie n’était pas Claudia, Catulle ne se tapait pas de puellae, ni de petits jeunes gens. Ce n’est qu’un jeu à partir des poèmes de Callimaque, une simple émulation dans un contexte de mondanité précieuse.

Mouis. Je ne jurerais pas qu’il ait été si chaste.

J J-J dit: à

des mog’hettes piates ?… Savez vous ce que vous dédaignez . j’ai vu les plus honnêtes gens s’apprêter à s’en péter la panse !
—-
@ D. par Jacques de Ricaumont /// Toute ma vie je me suis fait « une certaine idée » de la messe. Je ne la concevais que sous sa forme la plus solennelle, la plus noble, la plus imbue de sacré, la plus digne du Roi des cieux, celle, en un mot, d’une véritable cérémonie. Cette pompe associée dans mon esprit à l’office divin, au point d’être presque inséparable de lui, culminait dans les admirables messes pontificales que célébrait, durant mon enfance, l’évêque de Poitiers, Mgr de Durfort, messes pour lesquelles manifestement il n’avait pas un goût moins vif que le mien. Il s’y dépensait un art de la mise en scène que je ne retrouverais plus tard que dans certaines séquences de Zeffirelli, celle en particulier de son film sur saint François d’Assise, où le pape entouré de toute la cour pontificale reçoit en audience le moine mendiant et, se prosternant devant lui, lui baise les pieds — tableau qui représente pour moi l’une des apogées de la symbolique religieuse, car le faste le plus provocant s’y conjugue avec la plus évangélique humilité, le premier seul donnant tout son prix à la seconde ///
—–
Bàv,

et alii dit: à

une agrecion à la grecque?

Chaloux dit: à

pauvre Gigi, ta prose est totalement incompréhensible, c’en est une pitié.
Tout ce qu’on peut y déchiffrer, c’est que c’est pas ta faute.
Alors, je t’explique: lors de mon retour, je t’ai laissé m’insulter, allusions incessantes, « CDBF », menaces de me faire virer à nouveau, comme si c’était en ton pouvoir, gras crapaud embrené gluant. D’abord sans te répondre. Puis en te répondant. Je comprends que cela te surprenne, englué comme tu l’es dans ton gras narcissisme, comme un pâté dans son pot. Et que tu ne sois pas content. Mais c’est toi qui l’a voulu. Tu es vraiment le seul que cela puisse étonner.

et alii dit: à

Le Tsenerene est le livre yiddish le plus réédité et le plus diffusé à travers l’histoire. Il a connu, au moins, 210 éditions depuis le début du XVIIe siècle. Communément appelé « La Bible des femmes », il combine traduction et commentaire des parties les plus lues à la synagogue du texte biblique. Son objectif affiché est de permettre aux hommes comme aux femmes n’ayant pas reçu d’éducation hébraïque approfondie d’étudier la Torah tous les Shabbats grâce à un texte accessible mêlant récit biblique, légendes rabbiniques et réflexions morales. Au XIXe siècle en Europe orientale, il était présent dans presque tous les foyers et était synonyme de piété populaire et de tradition. Il continue à être lu et édité dans le monde juif orthodoxe.
https://www.bulac.fr/traduire-en-langues-juives

Chaloux dit: à

Qui poste chez Bilger? Certainement pas moi.

rose dit: à

Avons vu Emma et moi Un petit truc en plus. *****
Nous l’avons aussi.

En ce moment, je jubile. Je devrais me méfier, mais non, je jouis de jubiler. Ma mère est couverte de cadeaux, boucles d’oreilles, sandales en or, argent de poche, alors que « nous » ne sommes pas d’accord qu’elle ait de l’argent de poche.
Emmenée en visite au cimetière -tombe abandonnée-
Et aussi emmenée en visite à l’Ehpad Les Jardins d’Haïti en vue de l’y transférer pour l’éloigner de Jean.
Jean en projet de résidence senior pour y emmener vivre ma mère avec lui.
Et nous, Emma et moi, en Martinique demain pour un superbe projet.

Et je jubile, hé.

J J-J dit: à

Mais non, point du tout étonné… Ne vous justifiez surtout pas de vos bassesses, mon bon, vous allez bientôt devoir les retrouver, vous qui n’agraissez jamais personne en aboyant au fin fond de votre niche.
Je vous rappelle anéfé que le risque de votre nouveau come back dans les culs de basse fosse du collège de France ne sont pas de mon ressort ni du pouvoir du vénérable monsieur Boucheron. (lequel est un historien tout à fait honorable, même si l’on peut le haîr d’une maladive jalousie). M’enfin, @ à chacun le devoir de sa merde et à son droit à l’oubli.

(coda, DRV) Il n’y a que les mog’hettes piates à sentir leurs propres exhalaisons.

rose dit: à

Jean Langoncet dit: à
(et chez vous qui vivez en démocratie, comment se porte la laïcité ?)

Horriblement mal.

À Marseille, chez Action, toutes les caissières voilées (cheveux cachés).
Métro, bus, trois sur cinq.
EHPAD, introduction du voile aussi : j’ai arrêté totalement de souffrir et aussi de vouloir convaincre.
Dialogue ouvert, je parle avec chacune.

puck dit: à

pas sûr qu’il faille vraiment se fier au physique.

exemple au hasard : dans le dossier Epstein le nom du physicien Stefen Hawking fait partie de ceux qui reviennent le plus souvent parmi les habitués des petites soirée d’Epstein.

puck dit: à

Stephen

J J-J dit: à

@ Qui poste chez Bilger?
On ne parlait pas de vous. Vous sentiriez-vous charouler, un brin ?

@ Je jubile hé…, pour vous deux, itou. On ne sait pas trop pourquoi, mais on y croit vraiment. Parce qu’il n’y a pas de haine chez vous. Que de l’amour pour elle. Ce qui fait beaucoup de bien… de vous lire le soir, en partance pour la Martinique.
Bien beau voyage.

Jean Langoncet dit: à

@Horriblement ma

en effet, peu de bonnes soeurs voilées à la caisse des hypers

rose dit: à

Avec Bill Clinton.

Jean Langoncet dit: à

(It’s Alright, Ma (I’m Only Bleeding))

Chaloux dit: à

Gigi sans bassesse, un jour on ne te lira plus. Tu auras explosé de dépit sur ton écran, comme la grosse tomate boursouflée, blette et filandreuse que tu es. Va donc te coucher. On ne te sent pas en forme.

Quant à du Boucheron, nombre de ses collègues l’ont jugé bien plus sévèrement que moi. tu devrais te tenir au parfum. Comment devenir jaloux de ce cuistre qui n’a plus aucune crédibilité, qui se prête à tout ce qui peut le salir et qui salit tout? Si tu l’as, poste le mode d’emploi.

rose dit: à

La jalousie c celui qui est jaloux qui souffre.
Emma Tua
Il souffre deux fois.
Michèle Tua
Pourquoi ET
Parce que celui qui est jalousén’en a rien à foutre, donc le jaloux souffre deux fois plus. MT

Jazzi dit: à

« un message sur votre messagerie AOL. »

Non, je ne connais pas la personne dont vous parlez, Nicéphore…

J J-J dit: à

Moij aussi, j’ai vu le petit truc en plus, avec mon noeud rhône défaillant au gône du shabbat … Comprenne qui pourra. Pas grave. Il n’est pas au pouvoir de tous.te de comprendre le sabir belge.
Mais qui s’en soucie, comme passante ? Je ne sais rien du dossier Epstein. Bon, faut-il s’en affliger pour autant de ne pas suivre ? Personne n’est pas pour dialoguer ou se comprendre, c qui cette histoire virtuelle, au juste ? Ou bien n’est-on compris que par celzéceux qui nous aiment tels qu’avec notre petit qq chose en plus de jubilatoire. Bàv,

Chaloux dit: à

En parlant de cuistre, il semble que Le Maire n’ait pas très bonne presse ni ne reçoive un chaleureux accueil dans son école suisse. D’abord, il n’est absolument pas spécialiste de la matière qu’il est censé enseigner. Ensuite, les suisses paraissent peu disposés à ce qu’on leur apprenne à faire faillite.

je trouve le faciès de Macron très inquiétant, il fait plus zombie que jamais. Il doit voir venir la R12 (Dacia) orange.

Samuel dit: à

Bloomie le cancrelat et Gigi la blatte : Tellement répugnants qu’on ne voudrait même pas les écraser, pour ne pas se salir les chaussures.
Deux cafards obscurs, incarnations de toutes les impostures.

et alii dit: à

La carte dressée par NABOKOV se trouve sur
open culture;the best free cultural & educational media in the web
vous trouverez donc le lien

Bloom dit: à

Codicille 2:
Tout le monde ici en convient, le Chaloux, c’est déjà plutôt sale en soi, mais quand on marche dedans…! Pitié pour l’ionosphère.
Kak un fress, schmuck ay banz der dritte.

Chaloux dit: à

On a encore mis du Pastis dans l’eau de la rose qui n’est pas plus exquise qu’une autre.

J J-J dit: à

La double souffrance éventuelle des jaloux de cette sorte, je n’essaie point de la comprendre et encore moins d’y compatir. Elle est là ou elle n’y est pas. Ainsi, pourquoi le jalousé s’en soucierait-il ? Mais comme elle peut anéantir de manière collatérale la cible, quand elle est pathologiquement maladive chez son émetteur, il est sans doute parfois avisé et salutaire de la mettre temporairement hors d’état de nuire, sinon d’en prévenir la récidive à temps.
Bàv, r^z.

Chaloux dit: à

Les adieux de Bloomie, c’est pire que ceux de ces vieilles cabotines qui ne parviennent pas à lâcher la rampe.
Le Rototo s’est vraiment fait em.paffer. J’espère au moins qu’il aime ça!

rose dit: à

À moins que Jean aille vivre chez ma mère avec elle puisqu’elle a obtenu le viager de leur appartement au décès de mon père, et que cet homme solide, qui a treize ans de moins qu’elle, « elle ne les fait pas » m’a dit Jean hier -ses quatre vingt dix ans- nous permette de faire sauter la tutelle, ce que m’a dit une mandataire judiciaire le 4 septembre 2024 au tribunal. Ma mère a droit à son appartement jusqu’à sa mort.
Enfin, je vous en dirai plus sur le scrabble, car il s’en raconte des choses au scrabble. Et j’ai bien vu où est le talent de ma mère.
Voilà, hein, hors les murs et hors les dictionnaires.
Sinon, depuis plusieurs jours, je suis avec des lycéens en branche sociologie, je l’ai dit à deux filles ce soir, formidables.
Ils sont comme ceux qui ont un petit truc en plus, dix millions e deux, ma maman et moi, lorsqu’ils décident de faire atelier cuisine à la colo d’été : formidables. Les lendemains qui chantent. Je leur ai aussi dit, « avec vous, demain sera beau. »

rose dit: à

Chaloux dit: à
On a encore mis du Pastis dans l’eau de la rose qui n’est pas plus exquise qu’une autre.
Y avait longtemps.
Vous me manquiez. Que faites-vous de la triple vodka sans glaçons ?

rose dit: à

hors d’état de nuire, sinon d’en prévenir la récidive à temps.
Bàv, r^z

J J-J

La cible n’est plus là.
C comme pour la perversion, même topo.
Cordialement, J J-J

J J-J dit: à

Elle a tellement honte de ses propos orduriers, Henriette Chafoin, que pour en rajouter un brin dans l’immondice, elle a besoin de la rescousse de son troll stipendié, l’inénarrable Sam de Belle Poix. On attend impatiemment Pablita Escrobar, la troisième huronne qui ne saurait tarder…
***Donc Lemaire en Suisse et Macron en Zombie… Faisons d’hiver Sion… Surtout pas d’insultes à celzéceux qui ne vous ont pas insulté…, nous disent-ils. Des blattes et cancrelats (kafkaïen)… On les a vus à l’œuvre, les insecticides au Rwanda en 94. Bàv, vermines au refuge.

Chaloux dit: à

Rose, prenez vous de temps en temps des nouvelles de la vieille maîtresse d’école dont vous avez détruit le cerveau?

Chaloux dit: à

Ma pauvre Gigi, vieil hermaphrodite, en te lisant, on se dit que toute ta vie tu as certainement essayé de faire le plus de mal possible autour de toi, que ça t’est toujours retombé sur le cornet, mais que tu n’as pas encore compris.
Je te propose de te le faire comprendre, une bonne fois.

J J-J dit: à

Oups (non, pas la cible !)…
de LA mettre hors d’état de nuire (la jalousie de l’émetteur).

Lui, l’émetteur, l’est toujours là, hélas pour sa chalousie maladive, qui n’est que sa seule raison de vivre au demeurant, tout le monde l’a bien compris, et depuis bien longtemps. Qui a jamais été jamais épargné par cette pute borgne, hormis son double aveugle ?

Meuhhhhhhhhhh !

Chaloux dit: à

Ah, Gigi, tes lendemains de réveillon au cours desquels tu insultes tes amis,- tes amis dont tu trahis ici les secrets les plus intimes (ce pauvre Philippe, il doit avoir les oreilles qui tintent)…. Toute l’histoire de ta vie, ça ne peut pas être une vocation tardive. Et dans ton milieu professionnel, des insultes, des calomnies, de la saleté à jet continu, que tu racontes ici sans t’en apercevoir. Surtout, ne te regarde pas en face, tu n’y survivrais pas.

J J-J dit: à

Un dernier petit conseil de lecture pour vous calmer avant d’aller vous coucher…

« Toute ma vie je me suis fait « une certaine idée » de la messe. Je ne la concevais que sous sa forme la plus solennelle, la plus noble, la plus imbue de sacré, la plus digne du Roi des cieux, celle, en un mot, d’une véritable cérémonie. Cette pompe associée dans mon esprit à l’office divin, au point d’être presque inséparable de lui, culminait dans les admirables messes pontificales que célébrait, durant mon enfance, l’évêque de Poitiers, Mgr de Durfort, messes pour lesquelles manifestement il n’avait pas un goût moins vif que le mien. Il s’y dépensait un art de la mise en scène que je ne retrouverais plus tard que dans certaines séquences de Zeffirelli, celle en particulier de son film sur saint François d’Assise, où le pape entouré de toute la cour pontificale reçoit en audience le moine mendiant et, se prosternant devant lui, lui baise les pieds — tableau qui représente pour moi l’une des apogées de la symbolique religieuse, car le faste le plus provocant s’y conjugue avec la plus évangélique humilité, le premier seul donnant tout son prix à la seconde ». (Jacques de Ricaumont)

J J-J dit: à

@ prenez-vous de temps en temps des nouvelles de la vieille maîtresse d’école dont vous avez détruit le cerveau

Tu vois bin comme ce type est pourri au dernier degré, dans ses insinuations, non ?

je sais, je sais, je sais… que sais-j ? Michel, hein ?…,

rose dit: à

Rosanette

Grand merci pour votre analyse pointue et édifiante.

rose dit: à

Abalobée par la dédicace au début du film Un petit truc en plus, dans le voyage en car, à Émile Louis,coté ici il y a deux jours.

Jean Langoncet dit: à

(continue de faire comme si t’entendais pas)

J J-J dit: à

Toute l’histoire de ta vie, ça ne peut pas être une vocation tardive. Et dans ton milieu professionnel, des insultes, des calomnies, de la saleté à jet continu, que tu racontes ici sans t’en apercevoir.
————
mais de qui parle-t-il au juste, ce louis le funeste, sinon de lui-même, le seul à se connaître si admirablement et profondément en son miroir sans tain, à sad’ mirer en sa psyché vermeille ?

*** tout cela est tellement con – gruant avec le chevenementiste de gauche, tenté par le frisson de la droite, qui se rappelle le piano de nohant de madame perrot à son cher mon ami philippe. Quelle bassesse, quelle meskinerie, sur la moleskine, dit-il à ses poules ! Adieu les jouquées ***i

J J-J dit: à

Marie et les garçons, une marque de t’shirt, ckoi ste blague au juste ?

J J-J dit: à

samu, chaloupe et 75, soupe aux trois choux en alerte maximale, pronostic vital engagé. Systémique et iconique,

rose dit: à

D. dit: à
Oui, Suisse, Belgique, Luxembourg et tout le bazar.
On met l’Angleterre dans le bazar, B/Dilou, pour Harrod’s ?

rose dit: à

cité ici il y a deux jours.
Côte à moins quarante.
Merci de nous dire un petit truc en plus où tu serais content de toi.
Ai mis trois heures à vous lire, crénom, copié/collé qq.coms auxquels répondre.

Mon personnage préféré c la cadre blonde de la Défense, quand elle fait Rambo au grand dam de chacun, et qu’elle propose l’atelier cuisine.

Nous aussi, à l’ancienne gare de Niolon, on a un atelier de flamenco avec des petits bouts de chromosomes en moins.
Célavi.

rose dit: à

le premier seul donnant tout son prix à la seconde ///

C le contraste tu vois, tu en as parlé ailleurs.
Pour elle et aussi encore.
C vrai tu es le seul a tenir la route avec le dialogue de Milly. Personne à tes côtés, quart de nuit,macache.

Si on ne parle pas de cet atroce viol, c son atrocité. Parfois, on ne peut pas,nos forces nous lachent.
Bonne nuit.

MC dit: à

Bloom , les fantaisies shakespeariennes de Joyce me rappellent celle de Jarry: Or donc le pére Ubu hocha la poire, et fut surnommé par les Anglois Shakespoire, et furent moult belles tragédies par lui escrites. je cite de mémoire, mais l’essentiel y est. Bien à vous.
MC

MC dit: à

Un dictionnaire sans esprit? Mais, monsieur Charoulet, il suffit de consulter le Furetière pour avoir la preuve du contraire. Vous me direz que la citation n’engage pas votre responsabilité…

et alii dit: à

et personne ne songe à monnayer ce nom?
CHèque s pire ou pas pire?

Bloom dit: à

Premier de deux échanges avec renato

Au sujet des adresses de Joyce:

Les adresses de(s) Joyce figurent dans sa correspondance, renato, en français (Gallimard) comme en anglais ; Les 2 bios qui font autorité (Ellman, Bowker) les listent également.
Le 7, Eccles St, la demeure fictive des Bloom, laissée vacante en 1904, année de Ulysses (16 juin), a été démoli en 1967, et le terrain vendu au Mater Hospital.
Anthony Burgess, un des tout meilleurs spécialistes de Joyce, a passé quelques mois dans la demeure en 1964 pour y filmer un docu avec la Beeb.
Eccles St se trouve sur la gauche de la N1 qui mène vers le nord et à droite après Drumcondra quand on vient du nord.

BàV

Bloom dit: à

Second échange, un peu « beefed up »

« Le 16 juin 1904 est la date de la rencontre entre James et Nora », écrivez-vous, renato.
Pas exactement.
En effet, ils se rencontrent pour la première fois dans Nassau St (où se trouvent le Finn’s Hotel où elle travaille comme femme de ménage et la lisière sud de Trinity College) le vendredi 10 juin et conviennent de se revoir le mardi 14 juin à Merrion Square au coin où se trouve la maison d’Oscar Wilde. Mais Nora ne vient pas et Joyce se rend le lendemain à l’hôtel où ils décident d’une promenade le lendemain, jeudi 16 juin dans le parc de Ringsend (siège de Meta , Intel et de centaines d’autres géants de la tech aujourd’hui). Là, ils tombent dans les bras l’un de l’autre, s’embrassent passionnément avant qu’elle lui administre une caresse vésuvienne qui le marquera à jamais. C’est l’imago de cette épiphanie que l’on retrouve dans « Penelope », amplifiée par une pratique épanouie et régulière de l’amour physique qui caractérisera leur couple dès lors. Le 16 juin, le Bloomsday, est un monument qu’élève James « Juice » au jour où il a joui comme jamais avant et comme il jouira toujours après, grâce à Nora et ses multiples talents.
Il faut arrêter de folkloriser ce livre comme l’on fait et le font ces hypocrites Irlandais faussement coincés du Q déguisés en personnages du roman. Comme l’écrivait Frank Kermode: “every story exists only in relation to its ending”. Et la fin, c’est la jouissance, ce qui précède, un glissement progressif vers le « climax », l’apothéose, l’Etna en fusion de Molly. Le « Yes » (suggéré par Benoist-Méchin & adopté par Joyce au lieu de la répétition originelle de Yes I will) se passe de commentaire pour qui a vécu une sexualité épanouie.
Pour apprécier pleinement le monologue de Molly Bloom (née Marion Tweedy à Gibraltar), il est utile d’avoir lu la correspondance érotique de Joyce et Nora, qui date de 1909, le printemps de leur relation lorsque ‘elle était à Trieste et lui en voyage d’affaires en Irlande. (« my little farting Nora, my dirty little fuckbird! Ou encore, ‘My sweet little whorish Nora I did as you told me, you dirty little girl, and pulled myself off twice when I read your letter.”). Il a amplement “tiré” sur ces lettres et plus généralement sur la capacité de jouissance de Nora, ses confidences, ses attitudes, afin de nourrir son texte en changeant de perspective.
Leur vie de barreau de chaise, de déménagements perpétuels, en famille, avait deux constantes, l’écriture de James et l’activité conjugale, dans laquelle la jeune brune de Galway était experte très experte, ce qui pour beaucoup d’hommes est gage de fidélité. Joyce lui a été infidèle (il aimait les bordels), et elle aussi, mais tout se résolvait sous l’édredon. Elle avait eu l’occasion de pratiquer son art à Galway lors d’une relation avec un jeune homme qui mourut d’une pneumonie, que l’on retrouve sous les traits du Michael Furey de « The Dead », la dernière nouvelle Dubliners, riche matière d’Hibernia dont John Huston fit son dernier film.

Enfin, la publication de Penelope répond à une logique, car on ne compte plus le nombre de fois où le monologue de Molly Bloom a été représenté au théâtre, en Irlande, en GB et même en France ce qu(on peut s’étonner que Passou ne mentionne pas).
Je songe par exemple au « Molly Bloom », d’après « Ulysse », de James Joyce au Théâtre des Bouffes-du-Nord à Paris à la fin 2012, avec la magnifique Anouk Grinberg dans le rôle-titre.

BàV

Chaloux dit: à

Certes, Gigi. tu ne me verras jamais en appeler à une autorité quelconque pour nuire à qui que ce soit. Je suis un vrai libéral, je me défends tout seul. Chez toi, c’est un réflexe pavlovien, tu ne sais rien faire d’autre. C’est donc une habitude ancrée, non pas une seconde mais une première nature dont tu ne saurais te passer. Il est donc plus que probable que tu n’aies jamais cessé de le faire. Quand j’en aurai le temps, je te mettrai tes vapeurs d’étr.on sous le nez Tu verras, verrat, ça t’amusera.

Bloom dit: à

Il n’y a pas si longtemps,le petit huissier de province qui n’aimait rien tant que de foutre les pauvres à la rue, m’avait menacé d’une lettre à un soi-disant rond de cuir de l’EN pour « qu’on me fasse faire dégager ». Le Nain jaune et ses sinistres délires de faf.

J’ai effectivement reçu une lettre de l’EN, mais c’était pour me signifier ma nomination au grade de Chevalier dans l’Ordre des Palmes académiques. La décoration, joli ruban violet avec deux rameaux de lauriers, me fut remise en grande pompe par M. le Recteur,en présence de la famille, des amis et de quelques anciens élèves.

On passe maintenant aux choses sérieuses: si, comme il le prétend dans ses rodomontades, le médiocre veut vraiment se mesurer à moi « dans la langue des signes », je l’attends le soir de l’hommage à Benoit Duteurtre, mercredi 9 octobre à 21h au Théâtre de l’Alliance française, sur mes terres, pour une baston en règle. Je tiendrai l’assistance au courant en temps réel.
Le veule se défaussera-t-il? Suspense insoutenable.
Etonnez-nous, Chaloux!

JC..... dit: à

Dieu merci, le ridicule ne tue plus…

Marie Sasseur dit: à

Marie Sasseur dit: à
Le côté pornographique de ce monologue hystérique de Molly a justement ce travers de n’être connu que pour ça. Le fond de cette pensée de résignation , ce oui est de convention sociale et religieuse , le oui de cette femme qui sera femme adultère, pour correspondre totalement à ce que les hommes attendent d’une femme , comme dieu l’a créée attirante, selon ses propos, et pour se venger d’un oui qu’elle a dû susciter,
est tout sauf un oui a la vie.

Seul échappatoire dans cette » vallée de larmes « , elle veut bien recuser dieu si ceux qui n’ont que la science avaient » créé » quelque chose.
C’est dire si le non lui était impossible, tout simplement.

Si c’est à cause de putes que les hommes considèrent toutes les femmes comme telles, on dira à Leopold et son boysclub, que c’est certainement pas avec Molly en exemple, que les femmes ont pu accéder à l’éducation, aux savoirs, et à l’intelligence.

Marie Sasseur dit: à

Le monologue de Molly, c’est un peu la complainte du cocu… daté d’il y a un siècle.

Marie Sasseur dit: à

« Le « Yes » (suggéré par Benoist-Méchin & adopté par Joyce au lieu de la répétition originelle de Yes I will) se passe de commentaire pour qui a vécu une sexualité épanouie. » Alias Bloom

Justement, parlons-en.
Ceux qui pratiquent la copulation tarifée ont les mêmes  » exigences « .

Ce ne fut pas un mariage d’amour, c’est évident. La rencontre de deux bêtes de la baise.
Je ne sais pas s’il faut avoir lu la correspondance Nora/ Leopold , pour bien comprendre comment en Irlande, il y a un siècle, le cul reprouvé decuplait l’ardeur. Tout sauf une sexualité  » épanouie  »
C’est le triomphe de Saint Augustin. Ce fut mon premier commentaire, il doit y avoir plus de 10 ans , oui, quand ce oui  » pénétrant  » fut présenté sur ce blog, et pas ailleurs, par un croyant…

Bloom devait bien justifier son mariage transclasse 😄

Quand à la femme de ménage qui aurait des talents de Nobel de littérature, c’est une blague non ?

Heu, non…ptdr

Marie Sasseur dit: à

correspondance Nora/ James
quant à

Marie Sasseur dit: à

@Je tiendrai l’assistance au courant en temps réel.

May I ask for a picture of Houellebecq triste ?

Chaloux dit: à

J’aimais bien Duteurtre et il se trouve qu’un de mes amis était un de ses amis, autrefois. Je n’aurais donc pas l’occasion de venir te réciter mon poème ce jour-là, par décence, un mot qui t’est, je le sais bien, totalement étranger. Je serai peut-être même dans la salle si je suis en France, avec cet ami. On verra ça. Mais ne t’inquiète pas, tu aimes tellement exhiber tes innombrables ridicules qu’une autre occasion se présentera bientôt, j’en suis certain . Les grandes saucisses qui se prennent pour Hendrix ne m’impressionnent pas.
Quant aux palmes académiques, il faut être un pigeon comme toi pour s’en
prévaloir.
Pour le reste, tu devrais soigner au plus vite ton hystérie de femme au bord de la crise de nerf, ou ton cœur te jouera des tours. C’est toujours le même problème. Le type qui ne présente pas suffisamment d’hormones mâles braille à longueur de journée. Aussi le problème de la Gigi. Vous êtes faits pourw vous entendre. Et c’est pourquoi je n’ai pas cru à ton faux départ avec discours d’outre-tombe, qui ajoute à ton portrait une nouvelle touche comique et dérisoire.

Je ne me relis pas. Pas le temps.

Chaloux dit: à

Quant au palmes académiques, pas difficile de les remettre à un employé insupportable qu’on a écarté, car c’est bien ce qui t’est arrivé , tu t’en es suffisamment lamenté ici. Elles font partie du paquetage de renvoi à la maison.

MC dit: à

Vous êtes lassant , Chaloux, par vos insultes à répétition ( Gigi) ou l’on chercherait en vain le quart d’un jugement littéraire. Le fait d’être repris en écho par le petit Ezechiel de service façon BHV ne vous rend pas meilleur. Les basses calomnies à l’encontre de Christiane montrent votre envergure. Conclusion: on vous subit avec peine ici…Et quand on songe à vos circonstances de départ, on regrette votre retour. Oui , Vous polluez ce blog d’insultes. B , Poulet-Malassis , que Baudelaire nomme Coco Mal Perché, voit sa lcarrière décoller vraiment sous le Second Empire, se spécialise dans les ouvrages de luxe tirés à petit nombre( Mémoires de Lauzun, par exemple) , et d’autres, plus salaces , édités par prudence sous d’autres noms. La monographie de Pichous excelle à montrer cette complexité, ce qui en fait un bon livre. Bien à vous. MC

Chaloux dit: à

M. Court. mêlez-vous de vos conflits avec Clopine. La vieille institutrice m’a traité d’ivrogne pendant des semaines sur les conseils de rose.
Vous êtes aussi lassant, M. Court avec vos renseignements qui ne sont jamais vérifiés et votre hauteur de marionnette érudite en papier mâché.
Je vous laisse, j’ai un avion à prendre.

honneur de blog dit: à

*renseignements qui ne sont jamais vérifiés et votre hauteur de marionnette érudite en papier mâché.

C’est fort juste et pas mal trouvé! 🙂

J J-J dit: à

@ Ils en avaient ras le bol des « ateliers origami », voulaient voguer sur l’eau et se faire leur propre bouffe. La blonde avait tout compris quand la brune hésitait encore. La cuisinière n’était pas trop crédible en balançant sa purée dans les gamelles. C’était la seule petite fausse note, avaij trouvé.

@ à la Kamarad’Karavane, laissons lui tout son temps d’aboyer la journée avec ses petits crocs en plastic. Rien d’autre à f…, mozart héla.

@ Symphonie du nouveau monde (IX)
Mais le « peuple juif » n’existe pas. Ils doivent s’arracher cette idée de la tête. Les « peuples » comme entités humaines, élus ou pas, n’existent pas. Ils n’ont jamais existé.

@ Dans le roman d’Olivier Norek, on rencontre non seulement Joseph Kessel, mais aussi Alexis Léger (-Léger), chez Daladier. Il y fait froid dans la Finlande des années 39 et 40, mais bien au chaud dans le fauteuil d’accoutumance, on est saisi d’un plaisir enfantin légitime qui ne vous lâche jamais. Un beau roman « de guerre ». Une rareté parmi les mochetés réelles des temps présents. *** Il connait bien les ficelles des piliers de la terre, Norek, tout comme son devancier, l’ex historien anglais, Ken Follett. Grâce à eux, pour le plaisir qu’ils procurent à des milliers de lecteurs.trices,

Bàv (le 28.9.24_10.05)

honneur de blog dit: à

*Vous polluez ce blog

Il y existent et perdurent bien d’ autres encombrant détritus.
Cherchons les intrus!

J J-J dit: à

j’ai un navion à prendre.
pour Ushuaia, sans doute ?…
Où sont nos poules pondeuses 😉
???

D. dit: à

J’ai fait le 1001ème commentaire.

Donna Ricaud-Veyre dit: à

Je connais de près deux personnes palmées (je sais, c’est peu).
L’une a fini folle. Véritablement.
L’autre collectionnait les arrêts-maladie, et, à l’approche de la période des examens, s’en servit plusieurs années pour y échapper et s’évader dans sa maison de campagne.
Ca donne une petite idée de ce que valent tous ces rubans. Je peux vous en raconter de similaires pour lrs Arts et Lettres, le Mérite, la Légion d’honneur et l’accès aux grades militaires ! N’hésitez pas à me demander.

Donna Ricaud-Veyre dit: à

s’en servait

Donna Ricaud-Veyre dit: à

Le plus cocasse était qu’elle avait invité à la cérémonie de remise ses collègues qui faisait tout le boulot qu’ellr aurait dû faire. Les cons. Ils sont venus et ont applaudi.

duralex said laisse dit: à

ses collègues qui faisait tout le boulot qu’elle aurait dû faire.

Deux salaires pour un seul poste de travail effectif.
Voilà une grosse part du déficit! 🙂

JC..... dit: à

Tiens !….une bouffée d’air frais !

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