de Pierre Assouline

en savoir plus

La République des livres
Comment toucher à « Penelope » sans attenter à « Ulysses » ?

Comment toucher à « Penelope » sans attenter à « Ulysses » ?

Nul doute qu’avec l’acquisition des droits cinématographiques de Voyage au bout de la nuit par Joann Sfar, on va encore reparler des mauvaises manières que le cinéma fait à la littérature et du caractère intouchable des héros de roman qui campent dans notre imaginaire. Bas les pattes devant Bardamu ? On en reparlera.  En attendant, on peut déjà parler d’un autre chef d’œuvre, ce qu’on appelle un classique moderne : Ulysses de James Joyce, le plus grand poète de l’anglosaxonnie. Est-il normal, admissible, décent, ce que vous voulez, de démembrer ce qui a été conçu comme un tout ? Passe encore qu’un manuel de littérature s’y risque puisque par définition, il est fait de morceaux choisis. Mais qu’en est-il lorsqu’un seul d’entre eux apparait à première vue, en couverture donc, à l’égal d’un texte autonome ? Et même, par un effet d’optique, comme un nouveau texte de l’écrivain, un inédit ?

Bien sûr, l’édition de Pénélope (120 pages, 3 euros, Folio) qui parait ces jours-ci ne prétend rien de tel et rien n’y est dit de tel. Mais le flâneur de librairie peut s’y laisser prendre de prime abord. Il s’agit du dernier chapitre de Ulysses intitulé justement Penelope, traduit de l’anglais (Irlande) par Thiphaine Samoyault sous la direction de Jacques Aubert, maître d’œuvre des volumes de Joyce dans la Pléiade. L’avoir en poche lorsqu’on a un long trajet à parcourir dans les transports en commun et une chance et une promesse : celle d’un transport peu commun tant ce dix-huitième chapitre emporte son lecteur malgré l’absence de ponctuation.

Si l’on n’a jamais lu Ulysse, c’est une drôle d’expérience que de commencer par la fin en y bondissant dans une ellipse vertigineuse du titre aux dernières pages en faisant l’économie des pages insérées entre ces deux moments (ici cinq conseils pour parvenir à lire Ulysse). Il est vrai que ce monologue intérieur de Marion dite Molly, épouse de Léopold Bloom qui, un matin de la mi-juin 1904, a été pris de déambulation dans sa bonne ville de Dublin, est l’un des morceaux d’un roman qui n’en manque pas, mais l’un des plus inoubliables tant il est enfiévré. On y découvre enfin dans son flux de conscience cette femme, invisible et inaudible durant le millier de pages précédent. Un incipit de 2500 mots, huit phrases en tout et pour tout, un incipit et un excipit qui se rejoignent afin de refermer une boucle (« Yes »/ Oui ). Dans une astucieuse préface, Laura El Makki invite à relire ces pages non comme le portrait assez caricatural d’une femme par un homme mais quasiment comme l’autoportrait d’une femme émancipée ; elle n’en rappelle pas moins le point de vue de Philippe Forest selon lequel Joyce se situe là sur la ligne de crête entre l’homme et la femme où l’on est saisi de vertige face au grand vide.  Reste à savoir si cette lecture d’un chapitre final en liberté et en toute indépendance porte préjudice à notre intelligence de l’oeuvre dans son intégrité.

 L’écrivain Michel Déon ne supportait pas que l’on révisât une traduction princeps au motif qu’elle fut exécutée en des temps pionniers sous l’oeil de l’auteur même ! Touchez pas à mon Ulysse ! Or toute traduction vieillit et le respect ne doit pas paralyser les candidats. Pas de vache sacrée pour un traducteur sinon un André Markowicz n’aurait jamais osé attaquer la montagne Dostoïevski par la face nord, ni Odette Lamolle le mont Conrad Cet Ulysse là (Ulysses en anglais) a été publié pour la première fois en français en 1929 après avoir découragé des dizaines de traducteurs. L’éminent Auguste Morel s’y était mis avec succès, aidé dans sa tâche monumentale par Stuart Gilbert et Valéry Larbaud dont on ne dira jamais assez tout ce que lui doit la notoriété de la littérature anglaise en France. Il avait reçu également l’aide de l’auteur lui-même, ce qui n’est jamais négligeable. Surtout pour un texte aussi complexe, sophistiqué, piégé et apparemment délirant. Un vrai cauchemar de traducteur. Même si de l’aveu de l’auteur, le mot juste n’était pas ce qui lui importait le plus puisque le mot juste est souvent le mot d’à côté. Non le problème pour lui c’était : une fois qu’on a les mots, dans quel ordre les met-on ?

Rappelons que ce roman ressemble à nul autre, puisqu’il intègre tous les genres littéraires à lui seul : l’épopée, le récit, l’histoire, le pastiche, l’essai, le drame, la farce, le monologue intérieur, la prose et la poésie. Et toutes les figures de rhétorique, toutes les langues à commencer par tous les dérivés du shakespearien. Sans compter tous les genres musicaux (l’oratorio, la symphonie, l’opéra, musique de chambre) car il écrivait avec l’oreille. S’il y a bien un poète en prose qui rend un son et une voix, c’est bien lui. Et malgré tout, ça n’est jamais chaotique car toute cela obéit à une organisation implacable, à une structure d’autant plus efficace qu’elle est invisible. Techniquement, quand on entre dans les coulisses de la fabrication de cette œuvre, on est pris de vertige. Pour le reste il faut se laisser emporter tout en sachant que ce n’est pas du Proust ni du Zola même si ça en commun de nous offrir une vision du monde, et une conception de l’homme à travers l’archétype que représente Ulysse. Et puis Calypso, Charybde et Sylla, Nestor, Protée les Cyclopes et toute la bande.

De toute manière, Joyce lui-même disait y avoir introduit tant de devinettes et d’énigmes qu’il y avait là de quoi occuper des érudits pendant des siècles. Ils ne cesseront discuter sur ce que j’ai voulu dire, assurait-il encore en précisant que c’était là le seul moyen de gagner l’immortalité. Mais attention : le contresens absolu consisterait à ne le lire que comme un exercice de style hors du commun, un texte crypté, truffé de centons, de citations, d’allusions et de références. Donc cette traduction de 2004, la première à oser depuis celle originelle de 1929, eut pour maitre d’œuvre Jacques Aubert. Il a eu la bonne idée de s’entourer d’un collectif constitué de huit traducteurs professionnels, d’universitaires et d’écrivains. Chacun a pris un morceau. Ça fait huit styles. On dira que cela manque d’unité. Justement c’est cela la bonne idée.

A texte polyphonique, écrit de dix-huit points de vue différents, traduction polyphonique, à charge pour le maitre d’œuvre d’unifier le tout. Elle ne remplace pas l’ancienne traduction mais lui succède, l’enrichit, la complète en mettant à profit quelques décennies de recherche joycienne ce qui n’est pas rien. Alors pourquoi bouder son plaisir. Reste à savoir si l’on pourrait en dire autant d’un autre Everest joycien.

Y a-t-il quelqu’un dans la salle qui ait réussi à lire Finnegans Wake au-delà des premières pages ? Moi non plus. Sauf à avoir une conception assez extensive de l’incipit. Foin de nos complexes ! Car il existe une édition revue et corrigée pour les nuls ou à peu près qui devrait nous permettre de pénétrer davantage dans l’impénétrable texte réputé le plus musical, les plus ésotérique, le plus complexe, le plus baroque et le plus envoûtant des grandes aventures de l’expérimentation littéraire au XXème siècle. On peut avancer que c’est probablement le moins lu des livres-cultes, ce qui n’est pas le moindre de ses paradoxes. Après trente ans de travail sur les manuscrits (20 000 pages disséminées sur 60 carnets) et quelque 9000 « amendments » (modifications, rectifications) aussi mineurs que cruciaux, les universitaires Danis Rose et John O’Hanlon ont osé une version « lisible ». Plus compréhensible. Si l’un est un spécialiste de l’oeuvre de Joyce, l’autre est un mathématicien ; mais après tout, Philippe Lavergne qui a travaillé vingt ans à sa traduction du livre pour Gallimard, n’est-il pas ingénieur informaticien ? Toutes choses qui n’auraient pas déplu à l’auteur, fortement influencé dans son travail de composition par la théorie des cycles de Vico. Il est toutefois permis de se demander si, une fois rétablies obscurités, ruptures syntaxiques et ponctuation chaotique, c’est encore du Joyce. Même si le tandem a aussi voulu réparer les « erreurs » dues à ses problèmes de vue. Jugez-en par le tout début :

«  »riverrun, past Eve and Adam’s, from Swerve of shore to bend of bay, brings us by a commodius vicus of recirculation back to Howth Castle and Environs » » (version originale)

«  »riverrun, past Eve and Adam’s, from swerve of shore to bend a day, brings us by a commodious vicus of recirculation back to Howth Castle & Environs » » (version amendée)

   Ce néo-Finnegans Wake, qui est paru chez Houyhnhnm Press en édition de luxe (1000 exemplaires entre £250 et £750) avant d’être publié en format de poche par Penguin, se veut aussi emblématique du XXIème siècle que Ulysses le fut du XXème. On verra. Mais pour James Joyce, c’était tout vu, si le fantôme du quasi-aveugle en lui m’autorise le mot. N’avait-il pas prédit à sa parution en 1939 que son work in progress occuperait les critiques et les professeurs pendant les trois cents ans à venir ? L’édition en ligne de Finnegans Wake, où chaque mot ou presque est éclairé plutôt qu’expliqué (il suffit de cliquer dessus) est étourdissante. Et elle devient un enchantement lorsqu’on la lit tout en écoutant l’auteur lisant son texte… On comprend encore moins mais ça n’en est que plus envoûtant. On peut toujours rêver à la voix de Joyce lisant Penelope et à son inflexion dans le « OUI » final ! (ici on peut l’entendre en 1924). Henri Cartier-Bresson, qui en avait toujours un exemplaire en poche depuis qu’il l’avait découvert à sa parution dans les années trente, disait que ce « oui » était un cri de victoire et un acquiescement à la vie de nature à décourager quiconque de se suicider.

 (« James Joyce dans la campagne française en 1922 » photo D.R. ; « Nora Barnacle et James Joyce allant se marier, le troisième personnage étant Fred Monro, 1931, D.R.; « James Joyce photographié par Gisèle Freund en 1939 au moment de la parution de Finnegans Wake » )

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire, Littérature étrangères.

1657

commentaires

1 657 Réponses pour Comment toucher à « Penelope » sans attenter à « Ulysses » ?

B dit: à

Prépare tes miches!

L’avion risque le crash, il vole très bas!

et alii dit: à

SUR PHILOMAG? LITTERATURE POUR APPRENDRE A VIEILLIR
aux connards racornis de ce blog.
À un moment donné, qui donne le ton, Paul Bascombe, le fils du narrateur donc, lâche à son père : « T’es bizarre, comme connard. » C’est une déclaration d’amour, mais sans concession. Cela résume toute la tendresse qui passe entre ces deux hommes, tandis que Frank méprise plus ou moins son fils, qu’il considère comme un raté. Paul perd ses cheveux, est trop gros, n’a jamais rien fait de sa vie et justifie ses échecs par le traumatisme du divorce de ses parents. Mais Frank refuse de se laisser culpabiliser, et le mot de « connard » glisse sur lui. Roland Baines est capable de pardonner,POUR « PARADIS DES FOUS » R FORD
bon week end

Bloom dit: à

Chère B. je vous comprends. Si vous le souhaitez, contactez moi à adresse ci-dessous, je me ferai un plaisir de vous fournir toutes les preuves que vous demanderez.
Bien à vous
duboisrobindepondy@gmail.com

Jazzi dit: à

Prendre en chacun ce qu’il a de meilleur, B.
Bloom est intéressant lorsqu’il parle de Joyce et Chaloux, hélas, devient quelque peu lassant.
On risque de ne plus trouver quoi le sauver…

Chaloux dit: à

C’est bizarre, Jazzi, j’emploierais exactement le même mot avec toi. Ton inceste avec ton père, toutes te petitesses caractéristiques, ont fini par me …lasser.

Cette fois j’embarque!

Une grande partie de mon agacement vient certainement du fait qu’il ne reste plus ici qu’une lie mal supportable, dépourvue de culture et de lectures, et quelques aliénés comme Bloomie et Gigi dont la place serait plutôt dans un asile. Les vrais lettrés ont disparu.
Le presbytère a perdu de son charme et le jardin de son éclat.

Samuel dit: à

Nasrallah éléminé. Bravo Israël !
Les libanais, les syriens et toutes les victimes de ce salopard enturbanné peuvent pousser maintenant un grand ouf de soulagement.
Merci qui ? Merci Israël.
Barouh Hashem !

renato dit: à

Il faudra voir si les Libanais sauront saisir cette occasion de se débarrasser des Iraniens.

Samuel dit: à

🔯🔯🔯🔯🔯🔯🔯🔯🔯🔯🔯🔯🔯
VIVE ISRAËL
🔯🔯🔯🔯🔯🔯🔯🔯🔯🔯🔯🔯🔯

et alii dit: à

« Cela veut dire ‘nous vivrons’. » Cette phrase, en légende d’une aquarelle de Joann Sfar représentant le mot hébraïque ‘hai’, qui signifie ‘la vie’, est devenue virale le week-end dernier sur Instagram, après l’attaque du Hamas contre Israël, qui a fait plus de 1.200 victimes selon un dernier bilan publié ce mercredi matin.

Avec près de 33.000 « likes » et autant de partages, ce visuel fort du dessinateur du Chat du Rabbin est devenu un des symboles du soutien aux victimes israéliennes. Interrogé par BFMTV sur ce qui l’a inspiré, Joann Sfar précise que « c’est tout simple »:

« Quand (les juifs) trinquent, ils disent ‘L’Chaim’, ça veut dire ‘à nos vies’. Le ‘haï’, c’est ce qu’on met autour du cou des jeunes gens (juifs) pour leur porter bonheur. Je trouve très beau le fait que là où de nombreux hymnes nationaux appellent au sang et au massacre, le slogan israélien est: ‘Am Israël Haï!’, c’est ‘Israël vivra’. »
https://www.bfmtv.com/people/bandes-dessinees/nous-vivrons-comment-joann-sfar-a-imagine-son-dessin-devenu-viral-apres-l-attaque-du-hamas-contre-israel_AV-202310110371.html

MC dit: à

Gasp! Mes renseignements ne sont « jamais vérifiés « ! Par delà cette fausseté, j’ignorais que ce blog était, dernière Chalouxerie en date, comme un prolongement d’une thèse de Troisième Cycle, ou tout doit être confirmé, cité, appuyé par forces notes! Il me semble même que Pierre Assouline l’ignorait aussi. Défense pitoyable d’un individu qui ne l’est pas moins.

et alii dit: à

et si je dois présenter des excuses à la RDL?
je n’oublie pas que kippour sera
Soirée de vendredi 11 octobre 2024 – samedi 12 octobre 2024

Marie Sasseur dit: à

Amis d’amis d’amis prestigieux.

L’ami de l’ami de l’ami.

Dans le roman Cabane, et puis non je crois pas que c’était dans ce roman, il est évoqué cette théorie très amusante des poignées de mains.
Comme Alias Bloom, j’ai des amis tres haut placés, on va dire au sommet, lol

« La théorie des six poignées de main ou les six degrés de séparation évoque la possibilité que toute personne peut être reliée à n’importe quelle autre, au travers d’une chaîne de relations individuelles comprenant au plus six maillons.
Au début du 20e siècle des théories étatistes sur la démographie, la conception des villes, les flux de trafic, ont fait l’objet de réflexions. L’écrivain hongrois Frigyes Karinthy (1887-1938) publia un volume de nouvelles intitulé Minden másképpen van (Tout est différent) dans lequel l’une des histoires intitulée Láncszemek (Chaînons) analyse en termes de fiction des problèmes qui ont ensuite intéressé des mathématiciens et des sociologues dans le domaine de la théorie des réseaux, dont, en mathématiques, la théorie des graphes.
Karinthy pensait que du fait des progrès dans les domaines de la communication et des voyages, les réseaux interpersonnels peuvent s’étendre sur des distances plus grandes qu’autrefois. D’où la conjecture des six poignées de main.
Cette théorie a été reprise par le psychosociologue américain Stanley Milgram (1933-1984) en 1967 dans l’étude du petit monde (ou paradoxe de Milgram).
https://publimath.univ-irem.fr/TH157

Évidemment les communications sur les réseau sociaux changent un peu la théorie, qui doit faire baisser la probabilité d’être l’ami de l’ami de l’ami de Poutine ou Trump à moins de 2 likes.

Rosanette dit: à

@Rose
vous m’écrivez: « Grand merci pour votre analyse pointue et EDIFIANTE.(sic) »
je ne vois pas auquel de mes posts vous faites allusion.
Si c’est propos de l’abbé Pierre ce que j’ai écrit n’est pas de moi mais de Roland Barthes

et alii dit: à

monsieur P.Charoulette, nous, les juifs avons inventé un mot que vous ne trouverez pas encore dans vos dicos;c’est Delphinequi a planché pour!
 » je leur ai dit que c’était le moment de rechercher, partout autour de nous, la menschitude, c’est-à-dire de se mettre en quête de ce que, dans la tradition juive, on appelle les mensch : des hommes et des femmes dignes qui se lèvent toujours à un moment donné pour sauver l’humanité.

C’est avec ce mot qui n’existe pas que je voudrais conclure, parce que je suis optimiste.

et alii dit: à

Dans une passionnante postface, Pierre-Emmanuel Dauzat, son traducteur, éclaire sa proximité avec l’écriture réputée si complexe de James Joyce. Le « yiddish de Joyce », ce creuset de langues – dix-sept – qu’il écrivait toutes en anglais, serait « plus familier à Edna O’Brien qu’à d’autres lecteurs européens pour une raison évidente : elle connaît la prononciation de l’anglais dans les différentes régions de l’Irlande […] et pratique aussi, comme une seconde langue maternelle (pourquoi n’y en aurait-il qu’une ?), l’anglais irlandais. »
James & Nora : portrait de Joyce en couple. Le yiddish de Joyce

Bloom dit: à

Mais qu’il est bête ce Chaloux…!
Ce maso père vert aime se faire (dé)gommer.
Dans la cour des petits, un bras cassé pareil.
My brother is watching you, sucker!

Allez, c’est l’heure de la Fashion week. Rdv au bas du catwalk, avec les londoniennes!

Bloom dit: à

Edna O’Brien, n’a pas eu le choix et alii. Elle a du fuir Irlande où ses livres étaient brûlés par l’église catholique romaine en place publique.
Elle a épousé Ernest GEBLER,un juif irlandais d’origine tchèque, son seul rapport au yiddish…
Elle est restée des décennies sans pouvoir remettre les pieds en Erin.
La critique version Dauzat n’a aucune authenticité. Les ravis de la crèche sont les pires ennemis de Réel.

Jazzi dit: à

Où le léZard a beaucoup rit (pour ne pas pleurer) en suivant les traces d’un Tintin suisse au pays des Talibans !

et alii dit: à

merci, Bloom

J J-J dit: à

Relisons attentivement les posts d’Henriette dans son navion !…

1 -> @ J J-J / Non, Gigi, je m’envole pour Tonku.
2 -> @ rBl / Ces allusions perpétuelles au t. De ton c., ce n’est pas normal.

Faut-il encore commenter ? Pauvre trouduk, débarqué de son navion scratché sous le feu des napalms akadémiques. Urk ?… Même pas rire. Non, pas marrant. Pitoyab’

et alii dit: à

Dans son livre de souvenirs « Le monde et ma caméra » publié en 1970, la photographe française d’origine allemande Gisèle Freund parle d’Adrienne Monnier comme « l’une des plus grandes gourmandes de Paris ». Un très prosaïque qualificatif pour cette intellectuelle qui, dans sa librairie parisienne La Maison des Amis des livres (située au 7 de la rue de l’Odéon), reçut à sa table tout ce que les lettres contemporaines des années 1930 et de l’après-guerre comptaient de gloires confirmées et de débutants appelés à devenir célèbres.
http://bruitcotecuisine.canalblog.com/archives/2007/11/08/7224098.html
avec des photos

Jazzi dit: à

« Cette fois j’embarque ! »

Et reviens-nous plus apaisé, Chaloux, c’est tout le mal que je te souhaite !

Chantal dit: à

je vais voir Sterben il paraît que le scénario est très bien ficelé

J J-J dit: à

il a beaucoup ri, jazmani, mais on a rit, mais on a riz ! 😉 Bàv,

et alii dit: à

et bien sur
Finnegan birthday cake (pinterest etc)

rose dit: à

On a ri olé.

rose dit: à

Bonheur tranquille Chaloux !

rose dit: à

je ne vois pas auquel de mes posts vous faites allusion.
À votre dernier post destiné à Clopine rosanette
Sur le précédent, j’ai à vous répondre.

rose dit: à

l’ai-je déjà dit ?
Oui.
Au moins trois fois.

Rosanette dit: à

@et alii
A propos de MENSCH, terme auquel vous faites allusion, un petit clin d’oeil de féministe
Le vocable Yiddish « Mensch » n’a pas d’équivalent français autre que sa définition en une longue périphrase explicative
Mais il se trouve qu’en italien la qualité correspondante que vous appelez joliment la menschitude a un équivalent « Virtu »
Et le rapprochement des deux termes m’inspire une remarque
Le yddisch en disant Mensch pour désigner les porteurs des qualités requises pour mériter cette dénomination adopte le vocable allemand qui signifie humain (par opposition à animal);un mensch c’ est un homme profondément humain ; en revanche le mot italien est formé sur le latin VIR le mâle, comme si seule la virilité pouvait être associée à ce niveau d’excellence personnelle
Le grec a une expression qui dit un peu la même chose pour désigner ce profil idéal: « kalos kagatos »,mot à mot: beau et bon mais les deux adjectifs qui composent l’expression ne se trouvent jamais au féminin

rose dit: à

Samuel dit: à
🔯🔯🔯🔯🔯🔯🔯🔯🔯🔯🔯🔯🔯
VIVE ISRAËL
🔯🔯🔯🔯🔯🔯🔯🔯🔯🔯🔯🔯🔯

Hélas, rien de moins sûr.
Ce serait un drame, dont nous souffririons tous.

En espagnol
Que viva el Rey : vive le roi.

Rosanette dit: à

@Rose
merci de cette appréciation
malheureusement ces quelques lignes n’ont pas convaincu Clopine et mon argumentation a du manquer de force

Jazzi dit: à

Rien ne peut convaincre Clopine, Rosanette…

Mais il y a des femmes, très féminine, qui sont pleine de virilité.
On dit même, vulgairement, qu’elles ont des couilles !

et alii dit: à

rosanette, merci;
mais ce n’est pas « moi », c’est delphine HORVILLEUR qui a écrit cela sur la règle du jeu, et ailleurs vraisemblablement

JC..... dit: à

L’Abbé Pierre restera pour moi un mètre à panser …

et alii dit: à

rosanette
(excuses d’avoir déjà évoqué le  » « kalos kagatos » grec sur la RDL.
je connais des femmes qui disent volontiers qu’elles ont « des couilles » et ne se tiennent pas pour vulgaires » personnellement, elle me donnent l’impression d’être des caricatures,et ce n’est pas à elles que je penseraiscomme « femmes viriles » des « camion-neurs » il y a une allure physique pour soutenir le personnage de femme virile »

Rosanette dit: à

@Jazzi
La première dont je ai entendu dire cela c’est Marie France Garaud , cette politicienne séduisante et diaboliquement intelligente, cette égérie autoritaire et calculatrice qui a fabriqué Chirac
Mais ce « compliment » serait, du moins on l’espère, impensable aujourd’hui d’hui ;il date d’une ère machiste révolue(?) , où reconnaître ce type de qualités à une femme ,c’est considérer qu’elle constitue une exception par rapport à la norme de son sexe ,et qui plus est qu’elle devrait se sentir flattée de se voir conférer ces attributs virils

puck dit: à

@ »elle devrait se sentir flattée de se voir conférer ces attributs virils »

maintenant c’est courant de donner des attributs virils à des femmes.

et inversement.

on appelle ça des transgenres.

puck dit: à

cela dit le « caractère » n’a rien à voir avec le sexe.
c’est une histoire d’hormones.

exemple au hasard : des femmes qui sécrètent moins de progestérone et de œstrogènes que la moyenne et plus de trucs genre testostérone que la moyenne vont avoir un caractère proche de celui des « hommes ».

par exemple il y a des femmes qui n’éprouvent aucun sentiments d’attachements à leurs enfants nouveaux nés du fait d’un déficit d’œstrogène.

après on peut leur en faire bouffer pour combler leur carence pour éviter qu’elles balancent leur bébé par la fenêtre quand il pleure la nuit.

le truc marrant c’est que l’hormonologie évolue avec les époques et les moeurs : aujourd’hui les hommes produisent moins de testostérone qu’il y a 3 siècles parce qu’ils en ont moins besoin, en principe.

le fonctionnement hormonal est presque aussi complexe que celui du système immunitaire qui lui-même est est bien plus complexe que le fonctionnement du cerveau qui lui-même est essentiellement associé à l’endocrinologie.

autant en littérature j’y connais rien, autant si vous avez des questions sur ce sujet vous pouvez me demander je suis incollable.

puck dit: à

en fait si on fait des études statistiques sur la sécrétion hormonale elle obéit parfaitement à la loi de Gauss.

80% des femmes produisent des hormones de la « féminité ».

et pour les 20% restant ça suit la cloche.

puck dit: à

« J’attends avec impatience le bio pic sur Donald Trump, que celui-ci veut nous empêcher de voir ! »

c’est la dernière carte des démocrates pour empêcher l’élection de Trump.

ils ont essayé de l’assassiner : ça n’a pas marché.

ils ont essayé de le mettre en prison : ça n’a pas marché.

il ne leur reste plus que ce biopic.

le biopic va-t-il réussir là où le reste a échoué ?

Jazzi dit: à

Pas si révolue, Rosanette.
Combien de fois ai-je sursauté en entendant des jeunes filles utiliser l’expression : « ça me casse les couilles ! »

Jazzi dit: à

La troisième tentative d’assassinat sera la bonne, puck !

puck dit: à

si on faisait un biopic de Clinton ou de Biden ils se partageraient la même cellule de leur prison.

comme avait dit Trump lors des primaires de 2016 en s’adressant aux autres : « moi j’utilise ma fortune pour faire de la politique alors que vous, vous utilisez la politique pour bâtir votre fortune ».

quand on sait que Nancy Pelosi refilait des infos secrètes à son mari pour investir, ce qu’on appelle communément du délit d’initié, on se demande bien pourquoi elle est toujours en liberté.

c’est comme Clinton avec ses penchants sexuels douteux : pourquoi est-il en liberté ?

on a fait un procès à Trump parce qu’il a refilé 200 mille dooars à une fille pour ne pas qu’elle parle de leur relation « consentante » pendant les élections.

Clinton a refilé un demi million de dollars à une stagiaire de la Maison Blanche pour ne pas qu’elle dépose plainte pour viol !

Jazzi dit: à

On ne l’a pas dit pour Simone Veil, qui pourtant n’en manquait pas, Rosanette.

puck dit: à

le biopic c’est comme Taylor Swift : il suffit que Hollywood ponde un film disant « regardez comme Trump il est pas gentil » pour que ça augmente sa cote de popularité.

on a dit Taylor Swift va faire augmenter le nombre de votre pour Harris : c’est ses ventes de disques qui ont chuté.

Trump est devenu intouchable et indestructible !

si les démocrates avec l’aide du FBI magouillent les élections comme en 2020 il y aura une guerre civile.

puck dit: à

un truc hyper drôle c’est que le lendemain où Taylor Swift a dit qu’elle soutenait Harris le NYT a pondu un article disant que Taylor Swift c’était mieux que les Beatles.

je ne sais pas ce que vaut le biopic de Trump ce qui est sûr c’est qu’avec les médias démocrates (qui représentent la quasi totalité des médias américains) c’est plus la peine de regarder Netflix : ils nous réalisent un film que même Mel Brooks n’en faisaient pas d’aussi drôles.

puck dit: à

et là les NY Times vient de pondre 3 articles sur la guerre en Ukraine qui sont hallucinants : c’est du rétropédalage complet !

pourquoi ? parce que le président est allé voir Trump, il faut regarder la conférence de presse des 2 à la sortie.
Trump aux journalistes : cette guerre est un vrai carnage, elle a fait trop de victimes pour rien, parce que les médias ne disent pas les vrais chiffres, mais ils sont bien pires que tout ce qu’on peut imaginer, c’est un pays complet qui agonise, si je suis élu le lendemain de cette élection j’arrête ce massacre…

et l’autre à côté il se faisait de plus en plus petit.

à la fin Trump demande aux journalistes qu’ils ont des questions : personne n’avait de question…

et le lendemain le NY Times écrit 3 articles le même jour (!!) pour défendre la paix en Ukraine !!!

sériously ?

puck dit: à

le président ukrainien est allé voir Trump

puck dit: à

@ »La troisième tentative d’assassinat sera la bonne, puck ! »

au moins toi t’es un vrai démocrate qui sait comment fonctionne la démocratie !

pauvre France…

FL dit: à

Je sais ce qu’on va me dire « Non, faut faire du différentialisme. » J’ai rien contre le différentialisme. Je vois bien que c’est utile. Mais on différentialise trop. Faut un bémol.

Don Catulle c’est un rappeur de l »Antiquité.

FL dit: à

* Donc Catulle c’est un rappeur de l’Antiquité.

FL dit: à

* étrangers

Chantal dit: à

j’ai vu la bande annonce tout à l’heure au cinéma l’acteur ne fait pas vraiment penser à Trump on dirait un mauvais bricolage.

je n’ai pas d’avis vraiment aiguisé sur cette élection sauf que c’est très pénible d’être à ce point dépendants de la politique américaine pour stopper ou remettre en route la machine de guerre.

j’ai raté mon film allemand ce doit être un signe j’ai confondu les séances mais il faisait super beau du coup j’en ai bien profité pour flâner

Chantal dit: à

ce matin je me suis réveillée au son de l’hélicoptère de sécurité qui participait à la visite du pape il est venu au parvis de Saint Gilles manger un croissant et partager un café avec les sans abris de l’îlot, et dans les rues j’ai croisé des franciscains en bure çà change un peu l’atmosphère !

Chantal dit: à

il est reparti avec un pack de bières de chez la Biche mais a refusé le maillot de foot signé par les joueurs de l’Union Saint Gilloise, par souci de neutralité !

puck dit: à

Chantal, la seule chose dont je me souvienne de vous c’est un truc sur Baba Yaga ? je me trump peut-être ?

la politique américaine pour nous est très simple, le neveu de JF Kennedy la résume quand il dit : « du temps de mon père et de mon père le parti démocrate était était le parti de la paix, aujourd’hui le parti démocrate est le parti de la guerre ».

à partir de là vus choisissez si vous êtes pour la guerre ou pour la paix.

pour Baba Yaga je confonds peut-être ?

puck dit: à

du temps de mon père et de mon oncle

MC dit: à

Maggie Smith grande comédienne et pas seulement dans les Potter.

MC dit: à

Si on considère que la métrique latine , faite d’une alternance de longues et de brèves, est musique, alors oui, Catulle peut-être dit Rappeur de l’ Antiquité…

MC dit: à

Cela dit, Shakespeare aussi! Vu la métrique anglaise…Ce qui commence à faire beaucoup de rappeurs…

Chantal dit: à

puck j’ai essayé de vous répondre sur la politique et la paix mais c’est passé à la trappe semble-t-il , je me souviens en effet de Baba Yaga !

bonne soirée

Chaloux dit: à

Jazzi, merci de ton vœu mais tu pouvais le garder pour toi. De mon côté, le vœu que je forme c’est que tu sois moins suffisant. Avec la vieillesse et depuis que tu te crois un homme de lettres, tu ne passes plus les portes.

D. dit: à

Puck, Zelensky s’est pris une de ces veste aujourd’hui… Donald a dit devant lui qu’il voulait continuer à entretenir de bonnes relations avec Vladimir Poutine. Pendant ce temps-là, Biden annonçait que non, ce ne serait pas des missiles longue portée qui serait donnés à l’Ukraine, mais des moyenne portée. Ce qui change tout. Pendant ce temps, l’armée de Zyzy continuait à se faire laminer dans le Dombass et les journalistes internationaux s’indignant des veritables rafles d’hommes en état de combattre, mis de force à coups de crosse dans des bus. Quand on a de la sympathie pour les nazis, on a aussi de la sympathie pour leurs méthodes. Évidemment.

Jazzi dit: à

Je ne me sens pas vieux, Chaloux, et encore moins un homme de lettres.
En revanche, il est vrai qu’enfant déjà ma mère me trouvait orgueilleux et ma famille prétentieux…

Samuel dit: à

Le Hizbollah est dans une merde noire. La décapitation de ses têtes pensantes et agissantes par le glaive d’Israël ne laisse et ne laissera aucun répit pour les ignobles petites têtes des miliciens-terroristes encore en vie de cette hydre chiite agonisante.
Quiconque se sert des épées iraniennes en plastique contre Israël périra par l’Épée hébraïque de Tsahal🔯🔯🔯🔯🔯

D. dit: à

Jazzi est Verseau, Chaloux. Les Verseau sont un peu comme ça.
Vous êtes de quel singe, Chaloux ? Je vais procéder par élimination tiens… Lion, ça, m’étonnerait. Vierge, non plus. Balance encore moins. Scorpion, peut-être. Je m’entends d’ailleurs bien avec les Scorpion. Capricorne ? Très possible. Verseau, sûrement pas. Bélier ? Possible. Poissons ? Non. Les Poissons ne critiquent jamais de front. Ils mettent devant les responsabilités. Taureau ? Très possible. Gémeaux ? Non. Vous êtes trop précis et exact pour être Gémeaux. Cancer ? Possible.

D. dit: à

J’ai oublié le Sagittaire. Impossible. Vous n’êtes pas un grand émotif comme les Saggitaire.

renato dit: à

Elisabeth > EliZabeth !

JC..... dit: à

Je suis du singe Balance.
Tout le monde s’en fout sauf Dédé mais pour moi, c’est capital… comme dirait Fouillotrou.

Patrice Charoulet dit: à

LIVRE

Je ne voyage sans livres ni en paix ni en guerre. (Montaigne)
*
(Les livres) C est la meilleure munition que j ai trouvée à cet humain voyage. (Montaigne)
*
Un bon ouvrage ne perd pas ses grâces pour plaider contre ma cause.
(Montaigne)
*
Je ne cherche aux livres qu à m y donner du plaisir par un honnête amusement ; ou, si j  étudie, je n y cherche que la science qui traiter de la connaissance de moi-même, et qui m instruise à bien mourir et à bien vivre. (Montaigne)
*
(Votre livre) Je le trouve fort plat pour ne vous celer rien. (Saint-Evremond, 1650)
*
Un livre que je tiens digne de vivre sans fin… (La Fontaine)
*
Les ouvrages les plus courts sont toujours le meilleurs. (La Fontaine)
*
Adieu les livre saints. (La Fontaine)
*
Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage, Polissez-le sans cesse et le repolissez. (Boileau)
*
Il n y qu une longue suite d années qui puisse établir la valeur et le vrai mérite d un ouvrage. (Boileau)
*
Le plus mauvais plaisant eut ses approbateurs, Et jusqu à d Assoucy
tout trouva des approbateurs. (Boileau)
*
Mes livres et mes amis m ont tenu lieu de toutes choses. (Le P. Bouhours, 1674)
*
Je dois le peu que je suis au commerce des honnêtes gens, et à la lecture des bons livres. Ce sont les deux voies qu il faut tenir, ce me semble, pour savoir bien la langue française : l une ne suffit pas sans l autre. (Le P. Bouhours)
*
(Ces livres) ne valent pas la reliure que vous leur avez donnée. (Racine, 1698)
*
Il faudrait faire des volumes pour dire tout ce qu on pense. (Bossuet, 1682)
*
(Cette revue) est immédiatement au-dessous de rien. Il y a bien d autres ouvrages qui lui ressemblent. (La Bruyère)
*
Ce n’est pas tout que d’aimer les bons livres, il faut être un bon livre vivant. (Fénélon, 1699)
*
Dans les temps d ignorance, l abrégé d un ouvrage fait souvent tomber l ouvrage même. (Montesquieu, 1748)
*
Il me semble que jusqu à ce qu un homme ait lu tous les livres anciens, il n y a aucune raison de leur préférer les nouveaux. (Montesquieu)
*
A quoi bon faire des livres pour instruire les hommes ? Les passions n ont jamais lu. (Marivaux, 1751)
*
Les livres les plus utiles sont ceux dont les lecteurs font eux-mêmes la moitié. (Voltaire)
*
La fureur d imprimer est une maladie épidémique qui ne diminue point.
(Voltaire, 1733)
*
Chaque siècle produit tout au plus dix ou douze bons ouvrages. (Voltaire, 1760)
*
Je trouve tous les livres trop longs. (Voltaire)
*
Un bon livre est celui dont l effet total est de mener au bien. (Rousseau, 1764)
*
Emile prendra plus de goût pour les livres anciens que pour les nôtres…
(Rousseau)
*
Il y aura toujours plus de mauvais livres que de bons. (Rousseau, 1750)
*
Les mauvais ouvrages n ont d autre besoin que d être oubliés. (Frédéric
Melchior de Grimm)
*
Les ouvrages bien écrits sont les seuls qui passeront à la postérité.
(Buffon)
*
Les bons livres sont l essence des meilleurs esprits. (Vauvenargues)
*
Une mauvaise préface allonge considérablement un mauvais livre. (Vauvenargues)
*
Les livres éclairent la multitude, humanisent les hommes puissants, charment le loisir des riches, instruisent toutes les classes de la société.
(Guillaume Raynal, 1774)
*
Moins un homme a lu, plus il trouve les livres dangereux. (Rivarol)
*
Il n y a rien de plus beau qu un beau livre. (Joubert)
*
Les livres consolent des hommes. (Joubert)
*
Evitez d acheter un livre fermé. (Joubert)
*
Le grand inconvénient des livres nouveaux est de nous empêcher de lire les anciens. (Joubert)
*
Souvent la fin d un livre est fort inférieure au reste. (Stendhal, 1828)
*
Ce livre finira dans quelque antichambre entre les mains des laquais dont il aidera à allumer les cigares. (Stendhal, 1833)
*
On ne goûte bien un livre qu’à la seconde lecture. (Lamartine)
*
Pour moi, un livre, c’est un homme, ou rien. (Musset, 1833, lettre à George Sand)
*
Le livre va tuer l édifice. (Hugo, 1831)
*
Mettez des livres partout. (Hugo)
*
Le livre est une bouteille jetée en pleine mer, sur laquelle il faut coller cette étiquette «  Attrape qui peut » . (Vigny)
*
Je ne peux plus lire que les livres qui me font travailler. (Vigny)
*
Un livre qui n est que pour l école n a qu une valeur toute relative. (Renan, 1845)
*
Je ne vois pas qu il y ait rien au monde de préférable pour moi à une bonne chambre bien chauffée, avec les livres qu on aime et tout le loisir désiré. (Flaubert, 1845)
*
L enfer et les mauvais livres sont pavés de belles intentions. (Flaubert, 1856)
*
Les livres ne se font pas comme les enfants, mais comme les pyramides.
Les chacals pissent en bas et les bourgeois montent dessus. (Flaubert)
*
Quelquefois ils ouvraient un livre, et le refermaient : à quoi bon ? (Flaubert, 1881)
*
Il pleut des livres partout. (Hugo, 1852)
*
Les livres sont des amis froids et sûrs. (Hugo, 1862)
*
Le livre va tuer l édifice. (Hugo, 1862)
*
Quel est le livre que vous n avez pas lu ? (Guizot, s adressant à Villemain)
*
Le parfum de ton livre ne s évaporera pas en mille ans. (Lamartine, 1859, s adressant à Mistral, auteur de “Mireille”)
*
Parmi les innombrables préjugés dont la France est si fière, notons cette idée qui court les rues, et qui naturellement est écrite en tête des préceptes de la critique vulgaire, à savoir qu un ouvrage trop bien écrit doit manquer de sentiment. (Baudelaire)
*
Je voudrais un livre pour ma femme et ma fille, un livre qui ne parle ni de galanterie, ni d argent, ni de politique, ni de mariage, ni de mort. (Labiche, Le Voyage de Monsieur Perrichon,1860)
*
Le monde est fait pour aboutir à un beau livre. (Mallarmé)
*
Un livre qui reste fermé n est rien qu un bloc. (Mallarmé)
*
Un livre est un ami qui nous parle. (Victor Egger, 1881)
*
On me parle naturellement de Bourget et de Daudet. Je déclare avec simplicité que ce sont des lectures de domestiques. (Bloy, 1892)
*
(D un livre jugé abject) L auteur d une pareille cochonnerie ne relève que de la trique et de la voirie. (Bloy, 1905)
*
J ai été élevé par une bibliothèque. (Jules Renard, 1898)
*
Le bon livre est celui qui me plaît. (Jules Renard)
*
On a beau faire peu de livres : les gens persistent à ne pas les connaître tous. (Jules Renard)
*
J ai acheté votre livre trois francs et je l ai lu. Vous me redevez trois francs. (Jules Renard)
*
Mon vrai portrait est dans Homère, Virgile, Montaigne. (Alain)
*
L oeuvre sans note. La note, c est le médiocre qui s accroche au beau.
(Alain)
*
“La Chartreuse de Parme”, livre profond qu il faut lire vingt fois. (Alain, 1935)
*
Les oeuvres que tout le monde admire sont celles que personne n examine.
(Anatole France)
*
Le livre est à son déclin. Avant un ou deux siècles, il mourra. (Apollinaire, 1917)
*
Un livre est un grand cimetière où sur la plupart des tombes on ne peut plus lire les noms effacés. (Proust)
*
Les vrais livres doivent être les enfants non du grand jour et de la causerie, mais de l obscurité et du silence. (Proust)
*
Mon livre, grâce auquel je leur fournirais le moyen de lire en eux-mêmes… (Proust)
*
Une oeuvre où il y a des théories est comme un objet sur lequel on laisse la marque du prix. (Proust)
*
Tout livre a pour collaborateur son lecteur. (Barrès)
*
Que me font les amours de Racine ? C est Phèdre qui m importe. (Paul Valéry)
*
Malheur aux livres qui concluent. (Gide, 1921)
*
J appelle un livre manqué celui qui laisse intact le lecteur. (Gide, 1930)
*
Les grands raseurs travaillent dans l in-folio. (Fargue)
*
Les livres sont nos meilleurs amis. (Jouhandeau, 1941)
*
Les livres reliés de la bibliothèque étaient considérés comme des pièces d ameublement dont on répugnait à déranger l ordonnance. (Aymé, 1942)
*
(Mon livre sera publié) Je parais au printemps ! J ai déjà grandi de vingt centimètres depuis ce matin. (Matthieu Galley, 1957)
*
J ai éprouvé une très grande difficulté à trouver des livres de plein air. (Giono)
*
Tout livre pousse sur d autres livres. (Gracq, 1961)
*
Vous me demandez ce que je pense de mes livres ? Infiniment plus de bien, et infiniment plus de mal que vous. (Gracq, 1967)
*
C est dans les livres que j ai rencontré l univers. (Sartre)
*
Mon meilleur livre est celui que je suis en train d écrire. (Sartre)
*
Qu est-ce que c est que ces histoires de solitude ! Ouvrez un livre : il en sort des amis. Les hommes comme nous sont innombrables. (Montherlant, 1964)
*
Publier un livre, c est parler devant les domestiques. (Montherlant)
*
Publier un livre, c’est tirer un coup de canon. (Morand)
*
Les oeuvres complètes assomment le lecteur, tuent les auteurs et ruinent les éditeurs.
(Morand, 1968)
*
Un divan, du papier, un stylo, des livres, je ne demande rien d autre. (Mauriac)
*
Un bon livre est celui qu on retrouve toujours plein après l avoir vidé.(Jacques Deval)
*
On ne peut rien dire de rien. C est pourquoi il ne saurait y avoir une limite au nombre de livres. (Cioran)
*
Un lecteur suisse m envoie, d un coup, dans un colis de 20 kg, 42 de mes livres à signer. (Morand, 1973)
*
J enivre ma vie de livres. (Calaferte)
*
Ma patrie, ce sont les livres. (Dominique Aury, 1975)
*
Le monde tel que nous le connaissons a été fait par les livres. (Ormesson,1978)
*
On écrit souvent son premier livre comme un testament. (Neuhof, 1982)
*
Je lui ai prêté un livre. Il ne me l a pas rendu : il n a pas fini de le colorier.
(François Léotard, parlant de Philippe de Villiers)
*
Flaubert a lu 1500 livres pour écrire “Bouvard et Pécuchet”. (Ormesson 1997)
*
Ces “Commentaires” sont assurés d être promptement connus de cinquante ou soixante personnes. (Guy Debord, 1988, parlant de son dernier livre)
*
Quel zapping, pour « Guerre et Paix » ? (Bernard Pivot, 1990)
*
Les livres qu on ne peut lire qu à vingt ans sont ratés. (Michel Tournier, 1996)
*
Le livre, c est la vie. (Robert Laffont, 2000)
*
Un inconnu a écrit ce livre, et le restera. (Sarkozy, 2001, parlant du livre
d Olivier Schrameck, ancien directeur de cabinet du Premier ministre Jospin)
*
Soyez aimable, renoncez au mot «opus». J ai été élevé dans un monde où on écrivait des livres. (Christian Combaz, 2002)
*
… grâce aux livres à qui je dois presque tout. (Ormesson, 2003)
*
Le livre est un refuge, un îlot de civilisation dans l’océan numérique. (Leo Scheer, 2007)
*
Les livres sont écrits par des gens seuls pour des gens seuls. (Guillaume Durand, 2007)
*
Il est à la mode de parler de livres qu’on n’a pas lus. (Antoine Compagnon, 2008)
*
Votre livre est très bien jusqu à la page 7. (Eric Zemmour, 2011)
*
Un livre répond à d’autres livres. (Régis Debray, 2015)
*
Les cadeaux de Noël les plus revendus sont les livres. (Jean-Michel Delacomptée, 2018)

J J-J dit: à

(
@ le singe balance -> Chaque matin, on soupçonne que S. ne soit pas un vrai juif, en dépit de la complaisance du robot de la RDL envers ce sinistre troll.
* Hommage au Liban, et à TOUS les libanais divisés et meurtris (29.9.24_8.06).

Chaloux dit: à

MC, à propos de la gouvernante de Musset vous avez souhaité donner des précisions. Certainement glanées sur un site que vous prétendez ne pas connaître, mais passons sur ce point. Pablo a émis un doute sur ces informations, j’ai vérifié, le doute de Pablo était justifié : rien ne correspondait, ni le prénom, ni les dates, bref, ce n’était pas le bon cercueil. Quelques jours plus tard, vous avez récidivé sur un autre sujet (je ne sais plus lequel, je ne suis pas votre Joinville). Alors oui, je constate que vos communications sont très souvent entachées d’erreur. Je ne mets pas en doute votre bonne volonté, mais il est évident qu’elle serait bien incapable de corriger comme par magie un esprit brouillon, parfois confus et souvent mal meublé. Je vous fais grâce de ma pitié mais vous engage à des efforts, même si ceux-ci ne sont pas couronnés de succès.

Chaloux dit: à

Bloomie :Qu’il commence par dégager d’ici où il n’est pas le bienvenu, et songe ensuite éventuellement à et se tirer une balle dans le trou prévu à cette effet. »

« A cet effet » mais peu importe.

Bloomie, le tiens est manifestement « prévu à cet effet » (et à combien d’autres?). Mais épargne-nous ces confidences gênantes.

Marie Sasseur dit: à

« en revanche le mot italien est formé sur le latin VIR le mâle, comme si seule la virilité pouvait être associée à ce niveau d’excellence personnelle »

Demander confirmation à une virago…

https://gaffiot.fr/#vir

Marie Sasseur dit: à

J’aime bien l’hypothèse que « vira » a aussi eu cours, avant que la notion de vir soit phagocytose par la scolastique…
Il y a une opposition, de nature plutôt grecque, qui reste en latin exprimée entre vir et homo.

Marie Sasseur dit: à

Ouille, lire phagocytée

Chaloux dit: à

Bloomie et son ‘t… prévu à cet effet ».

Toute ta personne, pauvre Bloomie, n’et guère qu’un « t… prévu à cet effet.

Hurkhurkhurk!

Chaloux dit: à

Avec un ruban. Celui des palmes académiques!

Hurkhurkhurk!

Chaloux dit: à

« n’est guère ».

J’ai vu la mer violette.

closer dit: à

Zurich est toujours en tête, Vienne ne doit pas être très loin…Deux villes où on parle allemand. Il va falloir que je m’y remette sérieusement si je veux finir ma vie tranquille.
Sinon à quel rang se trouvent Genève et Lausanne, JB?

Jazzi dit: à

Je ne sais pas, closer.

Bloom dit: à

3J, vous avez vu comment l’Henriette de Navet, a été renvoyée dans les ténèbres extérieures, comme un naZerallah de carnaval?
Here endeth the lesson.

Sur le sujet du billet, maitenant.
Ses lettres à Nora montrent comment l’écriture et le rapport amoureux ont une fonction réparatrice chez Joyce. Lorsque la femme aimée est absente, il est déstabilisé. Quand il est à Dublin et elle à Trieste, il la bombarde de lettres érotico-pornos et attend d’elle en retour des missives que lui-même n’aurait pas osé lui envoyer, afin de se polir le chinois en les lisant…
On peut se demander si ce n’est pas le voyeur en Joyce qui causa de façon métaphorique les problèmes ophtalmiques qui le mèneront jusqu’à la quasi-cécité (que Passou évoque, de même que le bandeau de pirate dans la photo), et qui expliquent l’importance prise par la musique des langues qui sous-tend l’entreprise du Wake.
JJ avait conçu un singuliier dispositif pour écrire : il était assis à sa table devant un miroir et Nora était allongée derrière lui, ce qui lui permettait de la regarder pendant qu’il écrivait.
En Italie, ils font du théâtre ensemble et Joyce se délecte de la voir désirée par d’autres hommes. Plus tard, après ses multiples opérations ophtalmiques, elle deviendra « ses yeux ».
En revanche Nora résistera toujours aux demandes pressantes que lui fera JJ de rencontrer d’autres hommes pour qu’il « puisse trouver des sources d’inspiration pour son travail ». Good on you, Nora Barnacle! Échos de notre actualité…
Bref, tout un pan de Joyce passe à l’as si l’on réduit Joyce à un auteur cérébral mémoraliste folkloriste de Dublin etc, tout le discours lénifiant que sert l’office de tourisme irlandais et plus grave, un certain nombre de commentateurs superficiels.
Joyce était animé de puissantes pulsions qui trouvèrent à s’exprimer dans un magistral cocktail (cock+tail !) d’écriture et d’activité sexuelle débridée qu’il inaugura très tôt après avoir fréquenté les bordels de Monto (‘Nightown’ dans Ulysses, et dans le Portrait, la scène primitive avec la jeune prostituée), le quartier chaud de Dublin.

Chaloux dit: à

Bloomie-le-trou-prévu-à-cet(te)-effet, as-tu attendu trois jours pour ressusciter? C’est un minimum.

Qu’en pense ton cher disciple, saint Rototo?

Hurkhurkhurk!

Chantal dit: à

merci Bloom pour vos explications sur Joyce en écho au billet, c’est plus compréhensible et didactique pour ququ’un qui n’a pas lu Joyce.

le brimborion qui se prend pour la mouche du coche ne s’étant pas rendu à sa propre entourloupette si prévisible hélas, ne lui donnons plus de croquettes pour chats, c’est encore trop d’honneur …

MC dit: à

Puisque cette chose revient, j’ai dit avoir vu la tombe Martellet au cimetière. Vous ne m’y accompagniez pas, alors, que je sache.et je l’ai trouvée d’autant plus curieusement que je ne la cherchais pas! Alors vos sites que je suis »’ censés ne pas connaître  je me permets de m’asseoir dessus. Et que je me sois, de l’aveu de votre Sigisbée, trompé sur le prénom’des années après n’a rien d’extraordinaire. Encore faut-il être prêt à l’ admettre, ce que visiblement vous ne l’êtes pas. Que dire d’autre? Que cela suffit à remettre en question mes capacités de chercheur? J’ai bien peur que non! Mais vous le faire admettre est un autre problème, et je ne me sens pas habilité à perdre mon temps…. MC

Jazzi dit: à

Terriblement politiquement incorrect le James Joyce, Bloom !
De la graine de club échangiste.
Les wokistes du blog vont lui faire son affaire.
Passou ne nous aurait pas tout dit et son titre aurait dû être : Comment toucher à « Ulysses » sans attenter à « Pénélope » ?

Chaloux dit: à

MC, vos capacités de chercheur ne sont pas en cause, mais plutôt vos capacités de trouveur.

Laissons l’illettrée Bruxelles se mettre ses croquettes dans le trou prévu à cet effet. Même mon chat ne mange pas de ces saloperies.

D. dit: à

Je connais très bien cet album de Kate Bush qui se trouve dans ma discothèque, renato ! Comme presque tous ses albums, d’ailleurs.

renato dit: à

Mais avez-vous vu les prix au m² pratiqués à Zurich Jazzi ? Je me souviens qu’il y a quelques années déjà, Franz Carl Weber, mythique commerçant de jouets, envisageait sinon de fermer, du moins de changer d’adresse, je ne sais pas s’il l’a fait, mais c’est un signe.
Comme ville suisse où vivre, je préfère Berne, bien que Clarice Lispector l’ait trouvée ennuyeuse.

renato dit: à

Tiens ! Un point d’accord avec D. !

Clopine dit: à

Rosanette, d’abord vous présenter mes excuses pour votre commentaire sur le procès Pelicot, à moi adressé. Sachez que c’est quasiment le seul que j’estime non insultant à mon endroit et mis en ligne ici

Si je tarde à vous répondre, c’est que je souhaite être le plus précise et honnête possible, et donc que ça va me demander du temps… D’autant que j’ai l’impression qu’en fait, vous n’êtes pas si éloignée dans votre analyse que certains, certaines journalistes, avocates, féministes, qui s’expriment sur le sujet et dont je partage les avis (par exemple, sur France Cul). .. Et si vous êtes fondamentalement dans le déni de ses analyses et opinions, je vais essayer de l’appréhender, pour sûr. En tout cas, j’ai mis « de côté » , pour relecture attentive, votre com’. Et… Vous en remercie. Clopine.

Rapanui dit: à

Un petit pas de côté comme on aime à le faire en randonnée.
Où il est question du premier ministre français actuel, dans d’autres fonctions, et à propos d’une histoire française bien trouble…
Du compte Facebook de Thomas Hofnung:
l y a 20 ans, un avion de l’armée ivoirienne piloté par un mercenaire biélorusse bombarde une base militaire française à Bouake, dans le centre du pays. Bilan : 9 morts, des dizaines de blessés. Le pire bilan pour l’armée française depuis l’attentat de Beyrouth en octobre 1983. Paris riposte en détruisant l’ensemble de la flotte militaire ivoirienne en quelques heures, du jamais vu. Ivres de colère, des dizaines de milliers d’Ivoiriens s’en prennent aux Français installés dans le pays, et à tous les Européens. Durant plusieurs jours les deux armées se livrent une quasi-guerre. Plus de 8000 civils sont évacués en urgence par l’armée française, le plus grand pont aérien depuis la guerre d’Algerie.
Qui a donné l’ordre de frapper les Français ? Était-ce un accident comme l’assurent les Ivoiriens ? Ou une manipulation franco-française visant à provoquer un coup d’Etat à Abidjan contre un président ivoirien mal disposé à l’égard de Paris et qui aurait dérapé, comme l’affirment certains ? La France aurait pu le savoir très vite. Dix jours après les faits, un groupe de mercenaires biélorusses est arrêté au Togo, en provenance de Côte d’Ivoire. C’est au Togo que réside l’homme qui a joué les intermédiaires entre Abidjan et les Biélorusses : Robert Montoya, un ancien gendarme, un temps en poste à l’Élysée et reconverti avec succès en marchand d’armes.
Les services togolais font immédiatement le rapprochement et préviennent leurs homologues français. L’info remonte aussitôt à Paris, auprès des cabinets de Michel Barnier au Quai d’Orsay, de Dominique de Villepin à l’Interieur et de Michèle Alliot-Marie à La Défense. L’état-major des armées est prévenu, tout comme l’Elysee de Chirac. Et pourtant rien ne se passe. Après 10 jours de détention, les Togolais relâchent ces mercenaires dont la France ne veut pas. Pourquoi ? Que cachent les plus hautes autorités politiques et militaires à Paris ?
Depuis 20 ans, cette histoire ne m’a jamais lâché. J’ai couvert cette crise à Abidjan pour mon journal de l’époque, Libération. Et j’ai continué tout au long de ces années de chercher à comprendre, d’amasser des éléments. Jusqu’au procès par contumace des pilotes biélorusses et copilotes ivoiriens qui s’est tenu à Paris au printemps 2021. À la barre : les soldats français grièvement blessés à Bouake, leurs chefs militaires, les patrons des services de renseignement, le chef d’état-major particulier de Chirac, le chef d’état-major des armées, Michel Barnier, Michèle Alliot-Marie, Dominique de Villepin. Et au final, rien, aucune certitude, un brouillard épais sur le bombardement et la fuite des pilotes. Et la détresse des familles.
Il fallait raconter cette histoire qui dit tant de choses de notre rapport à l’Afrique, de la gestion d’une crise dans une ancienne colonie, des rapports complexes et ambigus entre politiques et militaires, du fonctionnement de nos institutions au sommet de l’Etat. Et qui explique aussi là où nous en sommes en Afrique aujourd’hui.
En librairie le 9 octobre prochain !

Chantal dit: à

Qu’en termes élégants ces choses là sont dites !

Quand Paul Léautaud rencontre Guy L’Escarre …

Jazzi dit: à

« Mais avez-vous vu les prix au m² pratiqués à Zurich Jazzi ? »

J’imagine, renato !
Y a t-il des pauvres en Suisse ?
Et qui sont-ils ?

puck dit: à

quel peut être le statut de la littérature dans des sociétés orwelliennes avec une censure d’état et des matraquages médiatiques visant à façonner les opinions publiques au mépris de la liberté d’expression et de conscience ?

à mon avis c’est comme plâtrer une jambe de bois.

puck dit: à

toutefois il existe encore des possibilités d’espérer.

exemple au hasard : parmi les nominées pour le prix Sakarov on trouve le nom d’Elon Musk.

la présentation de sa nomination est parlante : il est retenu pour son courage à s’opposer à la censure d’état aux US et à se battre pour la liberté d’expression.

le combat mené par Elon Musk marque une rupture dans le système d’information au US contrôlé par les institutions d’état comme le FBI.

Elon Musk a ouvert la voie : d’autres comme Zuckerberg ont osé venir témoigner devant le congrès américain sur les pression du FBI pour censurer ou même supprimer des personnes lors des dernières élections.

FL dit: à

« Si on considère que la métrique latine , faite d’une alternance de longues et de brèves, est musique, alors oui, Catulle peut-être dit Rappeur de l’ Antiquité… »

Je veux mettre en relief la permanence d’une activité malgré les différences (réelles) qui seules trouvent grâce au yeux de différentialistes comme Mme Dupond. c’est tout. Je sais bien qu’on ne va pas aller très loin.

Il n’y a pas seulement la métrique qui les rapproche. Il y a aussi leurs âges (ils sont jeunes), tous font des « performances » (Catulle comme les rappeurs), les thèmes (on n’est pas dans l’épopée, on est dans l’intime, le léger).

puck dit: à

quand on parle de Joyce il faut bien garder tous ces éléments en tête parce que la liberté d’écriture de Joyce nous montre la voie vers la liberté !

sinon toutes ces discussions ne sont que vaines mondanités.

il faut toujours bien garder à l’esprit que la littérature n’est pas une chose faire pour briller en société mais pour garder le cap !

esthétique – éthique – politique doivent rester les 3 mamelles de la conviction critique littéraire.

sinon il re reste que la mondanité et le kitsch.

Chaloux dit: à

Léautaud est un des plus singuliers écrivains français du XXe siècle, dont je n’ai jamais caché que je le lis avec passion.

Je ne connais pas l’autre qui doit être l’apanage exclusif de l’illettrée de Bruxelles.

Une fois.

FL dit: à

Il n’y a pas seulement l’intime il y a aussi le politique. Sous sa forme émotive. C’est pas les analyses du « Monde ». Pour les rappeurs, leur préféré, c’est Bardella (voir le lien ci-dessous), et pour Catulle, c’est qui ? c’est Jules, Jules qui ? eh bien César bien entendu. Le Pol-Pot de l’Antiquité, le persécuteur de nos pères. Deux millions de morts. Un ethnocide !

Les rappeurs ont Jordan Bardella, le comte Hugo, Louis Veuillot (« il a insulté maman »), et Catulle avait une tendre affection pour Jules César, un copain.

« La menace vient droit des cités
Ma gueule on vote contre les porcs
Jordan t’es mort
Jordan t’es mort. » Fianso « No pasarán »

Phil dit: à

Zürich, belle ville au lac qui allie les prérogatives d’une capitale sans aucune des servitudes. Ses pauvres habitent la « rive des enrhumés » du lac. Musil a bien fait de venir y mourir. Lausanne, ville ennuyeuse trop pleine de sportifs ineptes, Sissi eut la bonne idée de s’y faire occire.

FL dit: à

Quand tu penses que Jules a traîné Vercingétorix enchaîné derrière son char lors de son triomphe à Rome, avant de le laisser croupir pendant des années dans les culs de basse fosse des geôles romaines, puis finalement de le faire assassiner.

Alors qu’il couchait avec en Gaule !

On traite pas son amant comme ça tout de même.

Bien sûr on se moque pas du physique mais Jules c’était pas un prix de beauté. Tandis que Vercingétorix était bel homme. Il aurait pu être reconnaissant tout de même.

Marie Sasseur dit: à

Je trouve que l’imposture atteint là son comble.
Je vais l’expliquer, pour une fois, encore, qu’elle est éclatante.

On a lu une affirmation assenée sur ce blog:  » j’ai vu de mes yeux vu la tombe de la gouvernante de Musset, il y était inscrit : « Olympe Martellet , gouvernante de Musset ».
Prétextant maintenant un problème de mémoire.
Pourquoi Olympe ? Pourquoi cette épitaphe ?

Mais pardi, car ce chatgpt détraqué a vu de ses yeux vu une présentation erronée de la tombe d’Adele Martellet née Colin, sur un site qui recense des sépultures dans le cimetière du Père Lachaise. Seule occurrence contenant le prénom Olympe.
Lequel chatgpt détraqué s’est empressé de recracher telle quelle cette indication erronée, comme un souvenir personnel, chercheur, oui, mais chercheur pressé d’infos sur Musset.
Précisons enfin qu’il n’y a aucune possibilité pour que soit inscrit  » gouvernante de Musset  » sur la tombe d’Adele Martellet, née Colin.

Enfin, on notera que le titre de  » chercheur  » est hâtivement décerné par l’ huissier véreux, lequel tout aussi sûr de lui, à vu le chatgpt détraqué donner une conférence à la BnF, en chemise à carreau x
🤣🤣

Merci Bloom, pour cette histoire de Nora et James

J J-J dit: à

@ Tu n’as pas trop compris le point de vue de Samuel.

Possible… Alors, expliquez-le nous ou -le moij, ma soeur… Pendant ce temps, j’achève les nouvelles du nouveau Jérôme Ferrari sur sa Corse natale et les sagas des Dominati (Nord Sentinelle) Epatantes, au reste ! Autant que film qui fut tiré de son précédent roman, « A son image »… J’y reviendrai sans doute. Il s’écoute peut-être un peu trop bien écrire… Cela saute aux yeux, dès que l’on sort de la résistance finlandaise… La rudesse contre la préciosité de l’écriture dans des genrees qui n’auraient rien à voir. Voire. Pour l’instant, je n’en déduis rien sur la « grandeur » des 2 romanciers respectifs… Comme disaient il y a quelques décades d’éminents « économistes de la grandeur », il conviendrait d’abord disposer d’un solide paradigme pour vouloir trancher quelque chose dans ce vain débat stérile pourtant récurrent sur cette chaine. Il messied. Bàv,

Marie Sasseur dit: à

@Possible… Alors, expliquez-le nous ou -le moij, ma soeur…

Ne fais pas ton  » chercheur  » toi aussi.
Que Samuel ne puisse puisse supporter n’est pas mon problème.

Marie Sasseur dit: à

Je vais attendre après le 1er octobre , pour commenter « les guerriers de l’hiver » .
Faire un truc qui tienne debout, pour un bon, un très tres bon roman, et sans comparaison.

Marie Sasseur dit: à

Que Samuel ne puisse te supporter n’est pas mon problème.

closer dit: à

Pour les histoires de cimetière et de tombe, il suffit de demander à Barozzi, il tranchera la question.

Marie Sasseur dit: à

@Pour les histoires de cimetière et de tombe

Oui, contribution est demandée aux parisiens.
Qu’on rigole encore un peu.

Bloom dit: à

S’ils en produisent de la très grande, Anglais, Américains, et autres peuplades barbares ne sacralisent pas la littérature comme le fait ce peuple de faux athés/agnostiques républicains qui quémande un Veau d’Or à adorer à l’Elysée, dans la Pléiade ou à la tévé (ce cher Augustin est bien sympa mais un peu trop ravi…). Aucun texte n’est sacré, une telle conception dévote est héritière d’une conception aristocratique et anti-démocratique de la culture et de l’accès à icelle.
Deux illustration de ce fait incontestable:
– ces primitives tribus anglophones (dont certaines possèdent un vrai souverain châtré politiquement mais pas moins roi) produisent nombre d’ouvrages qui ne comportent que des extraits d’auteurs, par exemple dans la célèbre collection « The Portable…. », où l’on trouve Faulkner, Conrad, Thoreau, Coleridge, Milton, Kipling, Chaucer, Cervantes, Chekov, Arendt, Marx, Jung etc (sans parler des ‘thématiques – The Portable North American Indian / Roman / Greek Nineteenth-Century Russian / Medieval / Enlightenment/ Reader). Il existe bien sûr un PORTABLE JAMES JOYCE (« The Portable James Joyce, edited and with an introduction by Harry Levin, includes four of the six books on which Joyce’s astonishing reputatuion is founded: A Portrait of the Artist As a Young Man; his Collected Poems (including Chamber Music); Exiles, Joyce’s only drama; and his volume of short stories, Dubliners. In addition, there is a generous sampling from Ulysses and Finnegans Wake, including the famous “Anna Livia Plurabelle” episode).
– Anthony Burgess, LE seul héritier littéraire de Joyce, a publié un « Shorter Finnegans Wake », qui offre un accès à des extraits du livre cousus entre eux par des résumés de haute qualité. Mieux vaut avoir lu quelques extraits d’oeuvres particulièrement difficiles que de les méconnaitre.

Mais on n’aime pas la vulgarisation en France car on la trouve vulgaire… L’establishment littéraire serait bien avisé, s’il veut survivre au 21e s, de se départir de cette totémisation d’une pratique artistique que d’autres font vivre & circuler ailleurs avec brio et sans ces rances relents de valeurs d’Ancien régime.
Les surréalistes à leurs débuts avait bien compris le côté mortifière de la bien-pensance littéraire.

Heureusement, le polar français, mauvais genre, genre impur (et donc passionnant) échappe à cette sanctification stérile.

Chantal, je vous remercie de votre commentaire: j’ai consacré un vaste pan de ma vie à essayer de partager ma passion pour une langue, sa littérature, son histoire et sa culture, et comme beaucoup de mes collègues, je considère que tout le monde a un droit inalénable à un accès à ce que l’humanité produit de mieux (avec une descente de 3/4 qui se conclut par un essai en coin transformé).

Joyce et les autres pour toutes et tous, sous toutes les formes!

Bloom dit: à

illustrationS

Bloom dit: à

Joyce et les autres pour toutes et tous, sous toutes leurs formes!

puck dit: à

qu’un candidat aux élections américaines se rendent dans un stade où se joue un match de football (américain) et que tout le stade se lève comme un seul homme comme si leur équipe venait de marque et se mette à scander « USA USA USA… » c’est du jamais vu :

https://www.youtube.com/watch?v=31fbniEbiUs

MC dit: à

Cette tombe se trouve au fond du Père-Lachaise, et il n’y a aucune imposture à dire qu’on est tombé dessus par hasard. On en a même parlé, sur le blog de Paul Edel , au temps d’ Ariane Chemin. C’est d’elle que je tiens l’importance pour Martellet d’avoir été la Gouvernante de Musset. Si Ariane Chemin ne connaît pas son dix neuvième siècle, gageons qu’elle peut prendre des leçons aupres de Miss Sasseur, qui sait tout dans son omniscience…. MC

renato dit: à

célèbre pour assassina > devint célèbre pour avoir assassiné…
pardon, etc.

Chaloux dit: à

L’illettrée de Bruxelles est décidément sotte comme un panier.

Personnellement, je déteste les morceaux choisis. L’édition française a, il me semble, abandonné le concept, sauf exception, depuis longtemps. Le morceau choisi possède en soi une dimension politique d’occultation ou d’exagération que je lui laisse. Soit on lit un écrivain, soit on ne le lit pas. D’autant que tomber sur le passage déjà lu d’un roman de Dickens peut être extrêmement désagréable et perturbant dans la lecture. De la même façon, j’évite de voir les adaptations cinématographiques de livres que j’ai l’intention de lire.

Le trou prévu à cet effet peut bien s’en délecter, quelle importance ?

puck dit: à

à noter la Grande Discussion entre Broch et Musil au sujet du kitsch faut dire que le kitsch est un élément fondamental de l’art « allemand » et du « romantisme » allemand et son « idéalité » schillien issue du schillisme pur jus de l’esthétique allemande visant à découpler la forme du fond avec une forme se suffisant à elle-même jusqu’à être capable de dire le Vrai….

Marie Sasseur dit: à

Personne n’a contesté le fait que la tombe D’ADELE Martellet soit « au fond du Père-Lachaise, »

Admirons au passage la précision du GPS de chatgpt détraqué.

Admirons l’imposture satisfaite d’elle même qui lui a fait affirmer avec aplomb :  » j’ai vu de mes yeux vu la tombe d’Olympe Matertellet, avec l’inscription gouvernante de Musset »
Alors que ce « souvenir » est la présentation erronée, sur le site qui recense les sépulture du cimetière du Père Lachaise, que ne chatgpt détraqué s’est empressé de recracher telle quelle, reprenant l’erreur de prénom, et confondant une notice de présentation et une épitaphe gravée dans le marbre d’une tombe.

Mais ce malfrat ne s’arrête pas là, pour masquer l’évidence de son mensonge et de son imposture, s’empresse maintenant d’insulter Ariane Chemin, invoquant je ne sais quelle conférence ? ptdr, sur le blog d’Edel.

puck dit: à

au début de l’HSQ Ulrich est absolument fasciné par la « pure » beauté la plus pure des rouages d’une machine à vapeur.

en fait Broch et Musil étaient en désaccord sur la question des « valeurs » attachées à l’art en fait ils étaient en désaccord sur le sens qu’on peut donner à ce mot « valeur ».

puck dit: à

on pourrait définir la pensée européenne actuelle comme une longue déambulation à travers des cimetières.

on dit aussi que le devenir de l’Europe est de devenir le musée du monde.

le lien entre musée et cimetière on le trouve dans le programme de l’excursion touristique :
– matin : visite du Louvre
– après midi : visite du cimetière du Père Lachaise.

Marie Sasseur dit: à

Personne non plus que ADÈLE Martellet à été la gouvernante de Musset, c’te blague.
Mais personne n’a vu cette inscription sur la tombe de ladite et encore moins qu’elle s’appelât Olympe comme l’a assené le chatgpt détraqué.

Marie Sasseur dit: à

Personne non plus n’a contesté que ADÈLE Martellet a été la gouvernante de Musset, c’te blague.

puck dit: à

l’attitude de l’Europe vis à vis de la guerre en Ukraine a montré une préférence pour le bellicisme au détriment de la sagesse et la diplomatie.

si on analyse le pourquoi de cette préférence pour la guerre c’est probablement par refus de mourir : l’Europe est encore bien vivante et elle va le prouver !

résultat on a refilé au moins 150 milliards à l’Ukraine, cet argent a permis d’arriver à plus d’1 million de victimes.

le raisonnement actuel basé sur une règle de 3 est de dire si on refile 150 milliards en plus nous aurons un autre million de victimes, donc allons-y !

ça c’est le reflet de la sagesse européenne aujourd’hui.

qu’on peut effectivement résumer comme une fascination extrême pour les cimetières.

puck dit: à

cette fascination européenne pour le cimetière avec le but de montrer que cette Europe est bien vivante peut paraitre paradoxale.

et en effet elle l’est.

Chaloux dit: à

Je me dévouerai un de ces jours.

Reste que je suis le seul à avoir lu le livre de cette gouvernante exemplaire. Un fort beau livre, au demeurant. Je le relirai.

Janssen J-J dit: à

– il y a qq chose de juste à expliquer que les notions de « grandeurs » chez les écrivains européens continentaux ou outre atlantiques ne relèvent pas des mêmes idolâtries culturelles.
– quand on a un peu d’humour, on comprend instantanément que Guy L’Esquarre puisse valoir pour Guy des Cars… Quand on n’en a pas une once, on fait son farouché à l’escarre (celle) du petit Marcel Jouhandeau, au regard des critères belgo-britanniques… Ne vulgarisons pas Marcel, entend-on… Mais son autoportrait de 1955 n’est pas très fameux.

@ Que Samuel ne puisse te supporter n’est pas mon problème (sic).
Ni le mien. Mais pourquoi vous en démêler, au juste ? Ni vous ni moij ne sommes des terroristes « existentiels », que je sache.

Adèle MARTELLET ne s’est jamais mis Marcel Antenne. Pourquoi la déterrer ? Laissons les mors entraver les morts. Et aux jzmen le soin d’en trancher dans les cimetières adéquats. Rillons un peu, que diantre 🙂 tout cela est tellement moucheté… du fleuret, hein ?

Bàv, r^zebud sélavi.

J J-J dit: à

– et le soir…, visite à l’Elysée

et alii dit: à

puisque Clopine a eéapparu, je souhaite dire que je m’étonne que l’on n’ait jamais évoqué Didier ERIBON A PROPOS DE L APPELLATION TRANSFUGE DE CLASSE ou de « la « différence », et le ne crois pas que telle évocation d’ERIBON insulte la « différence » de CLOPINE NI SES DINDONS
BON DIMANCHE

et alii dit: à

« Trotskiste et homosexuel, il sent qu’une rupture éclate entre lui et sa famille à partir de ses 13 ans. Il quitte donc « un milieu homophobe » et sa ville natale, Reims, marqué par le sentiment d’être différent. Il n’y mettra plus jamais pied pendant les vingt années suivantes.

Culpabilité, légitimité et honte se mêlent sur le parcours de Didier Eribon. Il explore sa nouvelle vie à Paris avec un sentiment d’être exilé de sa terre natale. « 

et alii dit: à

pour clopine sur radiofrance:
Son livre _La société comme verdict__. Classes, identités, trajectoires_, sorti en 2013, sera rééditée en septembre pour Flammarion.

Appel à témoignages : cartes postales sonores
Chacun sa route est à la recherche de témoignages de gens qui ont vécu un voyage particulier, une fugue, un faux départ, une évasion. Envoyez-nous vos récits ou vos idées à l’adresse: elodie.font@radiofrance.com

Réagissez, commentez et posez vos questions sur l’application de France Inter, sur Twitter ou sur le compte Instagram de l’émission.

et alii dit: à

je ne crois pas

Samuel dit: à

Non seulement je suis juif mais j’ai servi dans les rangs de Tsahal pendant six ans quand j’étais jeune dans les années 80.
Tu as de la chance, la Gigi, d’être cachée derrière ton écran comme un sale vieux rat car si tu étais devant moi, tu pisserais dans ton froc et tu serais paralysée de peur rien qu’en me voyant.

et alii dit: à

samuel, vous savez que c’est du dernier chic actuellement de contester toute affirmation de judéité ,au moins sans en produire des preuves!d’autant qu’il se dit que se dire juif, c’est uniquementpour se rendre intéressant;

Bloom dit: à

’il se dit que se dire juif, c’est uniquementpour se rendre intéressant;

Le pire, et alii, c’est que même dans ses délires de mytho, le meschugge de service n’arrive même pas à être intéressant.
Echec sur toute la ligne, comme en 1956…

et alii dit: à

Bloom, je me demande si les femmes ne seraient pas plus hargneuses sur cette question de judéité!
peut-être Atlan henri pourrait-il nous aider à déblayer le problème

Marie Sasseur dit: à

@Mais pourquoi vous en démêler, au juste ?

Parce que la pétaudiere au Liban ?

Rosanette dit: à

@et alii
je crois avoir évoqué Didier Eribon lorsqu’il avait été question des « transfuges de classe apropos d’Annie Ernaux
Et ce que j’avais souligné, alors a partir de mon expérience personnelle d’amis proches qui sont des transfuges de classe ,que chez eux ne s’est jamais installé le sentiment de se retrouver éloignés de leurs parents par un mur d’incompréhension, comme l’ont éprouvé Ernaux ou Eribon qui lui s’en longuement explique dans son « retour à Reims »
A la différence de mes amis mais sont restés très proches affectivement de leurs parents , et pourrait on dire culturellement
Sil est permis de parler d’une culture commune pour les mots qu’on dit dans la langue natale des parents, où pour les plats qu’on aime manger chez eux et qu’on reproduit à l’occasion pour les accueillir ,ou pour l’imprégnation de cette »culture » qu’ils apportent à des conjoints venus d’ailleurs

et alii dit: à

si les personnes qui contestent l’affirmation de judéité d’une autre était sommée, elle, de prouver ce qu’elle soutient?

et alii dit: à

EXCUSES/2TAIENT SOMMEES ELLES,
ce qu’elles soutiennent?

Rosanette dit: à

@clopine
lu votre réponse.merci;j’attends la suite

Bloom dit: à

Trouvez pas, 3J, qu’il fait terriblement peur, Samu le « tsuris »? Pire qu’un bippeur piégé pour cadre du Heezbullah.
Si ça se trouve, il est parisien (75) & il viendra le 9 en lieu et place du foie jaune pour un bref échange dans la langue des signes de Lichtenfeld, telle qu’enseignée sur les rives du Kinneret…J’en tremble de bonheur.
Suspense suspense!

Rosanette dit: à

@Bloom
comme si vous vouliez approuver mon post Ci dessus ;
vous l’agrégé le diplomate qui appartenez a l’élite intellectuelle française quand vous voulez dire cinglé vous dites meschugge

Phil dit: à

Oui Renato, à chacun son lac. Plus de malades psychiatriques à Zürich que de pauvres, l’homme sans qualités aussi peu lu en Autriche que Joyce en Irlande. Parlez-nous de Musil et Broch, dear Puck, l’Ukraine austro-hongroise ravi(e) des Russes.

Bloom dit: à

Effectivement, Rosanette. Et je dis « un yid », comme les Afro-américains emploient « nigger ». Et schmatte, tsuris, shmuck…
Je reviendrai plus tard sur mensch, car là, j’ai foot!

et alii dit: à

Jeveux croire que Bloom dit « meschugge » quans il pense « meshugge » et qu’il sera compris en le disant;
c’est la question de « penser entre les langues »
« Penser entre les langues (poche)
Heinz Wismann
Extrait
Heinz Wismann a consacré sa vie à l’étude des traditions intellectuelles européennes qui, dans leurs différences et leurs contradictions, constituent la culture philosophique et scientifique contemporaine. »

et alii dit: à

il n’est pas rare que j’envoie un mail à une-des-personne-s tres accessible-s que je vois tous les jours;parce que jre préfère alors leur écrire;
maintenant je ressens encore mieux pourquoi;et pourquoi mon plus grand intérêt « intellectuel », c’est « l’écriture »;
merci P.Assouline de le justifier si profondément

J J-J dit: à

@ Si ça se trouve, il est parisien (75)
Une certitude, et trainant souvent la savate en vue d’un mauvais coup aux puciers de st ouen. – Se prendrait pour, genre lièvre de Patagonie, comme l’autre, de retour d’Ushuaia… Parangons de tortues !

@ Démerde toi dans ta pétaudière avec Léa, bin voui, alhors…

J J-J dit: à

au lièvre de Patagonie… au manche de son Messerschmitt de Tsahal, précisions-le pour les durs de la feuille, genre Sam’suffit de Pellepoix.

renato dit: à

En ce qui concerne la S manquante, Phil, le fait cocasse c’est que le maire de Genève qui a voulu le monument funéraire est non seulement titulaire d’une maîtrise en lettres, mais aussi un lecteur assidu de L’Homme sans qualités, livre dont, si je me souviens bien, il ne s’est jamais séparé.

Phil dit: à

Probablement un coup de son adjoint, dear Renato, der Untertan

closer dit: à

Edifiant cet article de Céline Pina dans Causeur de septembre; voici le début:

« La féminité n’est pas une garantie d’humanité. Les gardiennes des camps nazis en sont la sanglante démonstration, de même que nos zélées collaboratrices. « Tueuses », de Minou Azoulai et Véronique Timsit, et « Collaboratrices », de Pierre Brana et Joëlle Dusseau, dépeignent ces femmes qui n’ont rien de la victime MeToo.

« La femme est l’avenir de l’homme », écrit Aragon. La lecture de « Collaboratrices », de Pierre Brana et Joelle Dusseau, comme de « Les Tueuses », de Minou Azoulai et Véronique Timsit, offre un cruel démenti à cette profession de foi. À l’ère MeToo, où la femme est présentée comme un éternel bébé phoque, victime du patriarcat, à jamais martyre et proie, nos auteurs dépeignent des femmes qui ont parfaitement trouvé leur place dans la mécanique hitlérienne, que ce soit en collaborant avec l’occupant ou en étant les zélées auxiliaires du régime nazi. On les retrouve dans les camps de la mort où leur cruauté n’épargne pas les enfants. Les pages consacrées à Eugenia Pol et Sydonia Bayer sont particulièrement éprouvantes. Elles sévissaient au « Petit Auschwitz », à Lodz, en Pologne, camp d’extermination pour enfants âgés de trois à 16 ans – où furent aussi internés des bébés de six mois. Les témoignages racontent la monstruosité de ces femelles-bourreaux qui n’hésitaient pas à fracasser la tête des nourrissons contre les murs. »

Ces femmes ont été beaucoup moins condamnées après la guerre par les tribunaux que leurs collègues masculins; pourquoi? Céline Pina l’explique. Elles ont donc été largement oubliées par la mémoire collective…

… » la plupart d’entre elles ont échappé aux sanctions les plus lourdes ou ont été amnistiées, certaines retrouvant même du travail auprès d’enfants ou dans des hôpitaux, comme la sadique Eugenia Pol qui continua de vivre tranquillement à Lodz. Et on note au passage que l’Allemagne a été particulièrement bienveillante envers celles qui ont participé à la gestion des camps de la mort ou qui se sont illustrées en infirmières zélées auprès du docteur Mengele. »

rose dit: à

Je vous l’écris (je.me.plains) :
En un tirage
XYZ
Le suivant
K
Et le suivant W.
Malheureux au jeu, heureux en amour.
J’attends.

closer dit: à

Son exemplaire était peut-être en allemand Renato.

renato dit: à

Non Phil, l’adjoint a seulement fait la sourde oreille. L’erreur est maintenant corrigée.

rose dit: à

Hier matin, ai demandé le tarif de la privatisation du château pour un mariage.
7500€.
Je paierai.

rose dit: à

Je peux faire des mots comme
HOCKEY
WHIST
KYSTE

Etc.

D. dit: à

J’ai connu des paniers futés.

Janssen J-J dit: à

je vais aller voir le film « septembre sans attendre » de jonas trueba, programmé à 17 h, et au retour, je lirai la kronik du lézard… Je suis sûr que je ne serai pas d’accord avec lui, même si mes amis parisiens gays m’ont affirmé qu’il leur avait beaucoup plu. Cela m’étonne. Il pleut continument, rien d’autre à faire qu’à s’emm… à deux sous, comme tous les dimanches d’automne de jadis.

et alii dit: à

merci closer de rectifier le tir de tant de commentaires sur les femmes

et alii dit: à

Les Furies de l’Histoire – cruelles , sanguinaires , sadiques : 15 portraits de femmes sans foi ni loi
Par
COLLECTIF (Auteur)
Livre numérique

Jean Langoncet dit: à

Joyce, joli prénom ; tout comme Ulysse (toutefois difficile à porter, un peu comme Jesus … peut-être en second prénom) et Penélope

Marie Sasseur dit: à

C’est tout à l’honneur d’être de mesurer l’humanité des femmes qui pose question à travers ce procès historique, dfe l’affaire Pélicot, à l’aune des kapos œuvrant pour le reich nazi.
Belle honnêteté intellectuelle là encore, aussi honnête que le réalisateur du film Kapo, diffusé très vite sur le petit écran français.

rose dit: à

À méditer
L’auteur, face à ces questions complexes qu’elles soulèvent, invite « à abandonner le manteau du péremptoire et à endosser la responsabilité du faire réfléchir. Fin de vie, assistance médicale à la procréation, gestation pour autrui animent le débat public et la controverse. Mais les interruptions volontaires de grossesse pour raisons psychosociales, par exemple, ou la contraception définitive, sont plus méconnues. La volonté est de les sortir de l’obscurité où, éthiquement, elles se meurent. »

Le Virage bioéthique, de Denis Berthiau. Éditions L’Harmattan. 220 pages. 23 €.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

*