de Pierre Assouline

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La République des livres
Conversation d’Eckermann avec Jean-Yves Masson

Conversation d’Eckermann avec Jean-Yves Masson

Sans Goethe, qui connaîtrait Eckermann ? Le cas n’est pas isolé dans l’histoire, et pas seulement dans celle de la littérature. Sauf que celui-ci est particulièrement saillant dans la mesure où il éclate dès la couverture des fameuses Conversations avec Goethe (Gespräche mit Goethe in den letzen Jahren seines Lebens) que Johann Peter Eckermann (1792-1854) publia une première fois en 1836, et dont il publia une nouvelle version enrichie en 1848. Ce portrait du Maître en mouvement perpétuel, offert au public avec ses esquisses dans leur saisissante vérité, devint rapidement un classique ; comme les Propos de table de Luther, l’un et l’autre de ces recueils de mots ayant « changé le destin de l’âme allemande » ; les propos rapportés y sonnaient si juste qu’on en fit un livre de Goethe lui-même bien qu’il n’en relut pas entièrement le manuscrit. Du moins avait-il consenti au projet.

Les deux hommes avaient fait connaissance après que le disciple eut adressé l’un de ses textes au maître. Celui-ci se fixa alors à Weimar et, neuf années durant, se livra au commerce quotidien des idées avec celui qu’il admirait. Il reconstitua de mémoire la teneur leurs propos, plus qu’il ne les retranscrivit. Peu de thèmes, de sujets et de personnages de leurs temps leur échappèrent, qu’il s’agisse d’art ou de politique. Il leur fallut attendre près de deux siècles pour rencontrer leur troisième homme en Jean-Yves Masson (1962), lequel s’est fait le confesseur du confesseur. Pour inventer son narrateur, il s’est glissé dans la peau de Sir Robert Doolan. Son nom n’apparaît qu’à quelques reprises dans les trois volumes des Conversations. Le magistrat avait juste eu la chance d’être là à Weimar dans ses jeunes années ; il apprenait l’anglais à Eckermann qui en retour lui enseignait l’allemand. Rentré à Londres, il se souvint, à un âge où l’on est plus heureux dans la compagnie des livres que dans celle des hommes.goethe_in_der_roemisch

L’incendie du théâtre de Weimar (185 pages, 15 euros, Verdier) se veut le roman de cette rencontre ; mais en dépit des apparences, il n’a rien d’un roman historique ; plutôt un précieux précis d’amitié littéraire et poétique, animé par l’esprit de l’exercice d’admiration. Partant du principe qu’un événement a priori secondaire dans la vie d’un homme vaut non par son authenticité mais par sa signification, il s’est emparé de l’incendie du théâtre de Weimar dans la nuit du 21 au 22 mars 1825. Un accident peu après minuit et la représentation de la pièce de Cumberland Le Juif… Toute la ville était là, et les habitants qui ne s’étaient pas déplacés, tel le Grand-Duc Charles-Auguste de Saxe-Weimar-Eisenach, observaient le tragique feu d’artifice depuis les hauteurs. Goethe (1749-1832), qui le surnommait Serenissimus, avait regardé les lueurs depuis son balcon, avant d’aller se coucher. Seuls furent surpris d’une telle distance ceux qui ignoraient qu’il ne se rendait pas non plus aux enterrements de ses amis, pas même celui de Schiller. Le théâtre n’était pas un chef d’œuvre d’architecture mais tout de même.

Il y a de belles pages sur Shakespeare que Goethe admirait, ainsi que sur Walter Scott ou Napoélon ; d’autres plus nombreuses sur la Flûte enchantée, la suite et le prolongement que Goethe avait entrepris de lui donner dans un esprit tout aussi maçonnique mais une facture plus cocasse et bouffonne encore ; et des passages émouvants sur Byron que le narrateur vénère comme un demi-dieu et le héros de son adolescence, celui par les yeux duquel toute sa génération avait vu le monde :

 « Savoir que j’étais sur terre en même temps qu’un être aussi extraordinaire était en soi un réconfort. Il m’a toujours semblé que les poètes sont des accumulateurs d’énergie et que c’est par là qu’ils viennent en aide à leurs contemporains et à leur successeurs ».

Goethe soutenait que son œuvre était le produit d’un être collectif, quoique signée de son seul nom. Il avait le génie de donner de la grandeur aux sujets les plus futiles et frivoles dès lors qu’il s’en emparait. Les Conversations n’en sont pas exemptes. Eckermann se voulait interlocuteur mais certainement pas secrétaire ainsi que la postérité l’a abusivement consacré. Il avait bénévolement assuré la publication de son œuvre et de ses papiers posthumes.

Cette nouvelle conversation sur l’une des plus fameuses conversations de la littérature se déploie naturellement dans un cercle des plus restreints. La sensibilité de Jean-Yves Masson à cet univers, l’intime entretien qu’il a noué de longue date avec la poésie et la langue allemandes, lui permettent de l’ouvrir au monde sans cesser d’en faire un cercle enchanté. Il réussit à faire de ce moment anodin un événement inouï, une œuvre d’art illuminée par les flammes du théâtre du Grand-Duché qui ne tarda pas à être reconstruit sur les plans de Goethe. L’édifice ne brillait pas par la beauté de sa forme. Ce qui de l’avis du grand poète n’avait aucune importance, un théâtre n’étant jamais à ses yeux qu’« un amas de planches régulièrement dévorées par le feu » : le chef d’œuvre, c’est ce qu’on y joue.

(« Le vieux chêne, 1895, ou l’arbre de Goethe à Weimar, huile sur toile de Henri Harpignies ; Goethe dans la campagne romaine, 1787, huile sur toile de  J.H.W. Tischbein, Musée Städel, Francfort)

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commentaires

829 Réponses pour Conversation d’Eckermann avec Jean-Yves Masson

would prefer not dit: à

dont on fait

would prefer not dit: à

Un écrivain à confessions et à arbres pour rendre hommage au billet (Rousseau )
et puis bien sûr , i y a tous les arbres généalogiques

 » Pour lui en donner, M. Lambercier y fit planter un noyer. La plantation de cet arbre se fit avec solennité. Les deux pensionnaires en furent les Parrains, et tandis qu’on combloit le creux, nous tenions l’arbre chacun d’une main avec des chants de triomphe. On fit pour l’arroser une espéce de bassin tout autour du pied. Chaque jour, ardens spectateurs de cet arrosement, nous nous confirmions mon cousin et moi, dans l’idée très naturelle qu’il étoit plus beau de planter un arbre sur la terrasse qu’un drapeau sur la bréche […] (OC I, p. 22).

kicking dit: à

autre chose que les goethiseries de la peinture en illustration ici !

s’il faut un drap paravent à la berlusconi pour cela maintenant..

Chez Passou prière d'attendre le 627 commentaire pour rire dit: à

(expression timide d’un gros besoin d’affection)

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…Bon!,…
…le critique littéraire ce doit à mon sens, de ne pas prendre parti pour une manipulation de groupe,…pour corriger ou d’applaudir les artistes,…et critiquer l’oeuvre finie,…

…c’est fait, c’est fini,…faite mieux,…si çà vous chante,…
…de la distance,…nourrissons là!,…


…très heureux, aujourd’hui!,…

…j’ai retrouvé, mon premier tableau à l’huile d’avant 1970,…
…paysage de songes avec le ciel outremer foncé, et les reflets de la lune sur des soupçons de nuages,…
…le tout sur une terre, ou seul un petit pont, et un arbre se distinguent,…avec des couleurs presque pures,…
…créer en quelques heures, la tête dans l’ambiance de jeunesse de cette époque,…

…et enfin,…longtemps exposé en famille,…
…il est rester,…le témoin d’une vie continuellement heureuse,…

…chacun,…devrait avoir ces élans de créativités et de ces passions naturelles,…
…raison de plus, pour ne pas vendre sa joie!,…
…etc,…

DHH dit: à

@daphnée
vous ecrivez parlant d’un de mes posts
le « laborieux et peu d’éclat dont elle est capable »
j’ecris maladroitement et laborieusement;c’est vrai, et je n’avais pas attendu votre appreciation pour en etre consciente .
Mais cela vous autorise-t-il parce que vous avez ce talent et cette culture que je n’ai pas à m’accabler de votre mepris parfois même sous une forme orduriere en maintes occasions sur ce fil,me deniant ainsi implicitement le droit de m’y exprimer .
Dans un monde où il est de bon ton de faire une place aux handicapés ,voudriez vous exclure des commentaires de la RDL celle qui est à l’aune de votre merite une handicapéee de la culture et du style
cela ne prouve qu’une chose c’est que chez vous le talent ,la culture l’art d’ecrire sont des qualités qui ne coexistent pas avec la generosité et l’ouverture aux autres

Mme Michu dit: à

Mais je ne connais pas de femme plus belle que CC dans le Guépard, c’est tout.

Bien sûr beaucoup dans le regard et le sourire (porte ouverte enfoncée, ô lumière, mais oui…); en quelle mesure cela serait proustien reste pour moi une énigme… dois-je visiter votre site ?

des journées entières dans les arbres dit: à

would prefer not dit: 29 janvier 2014 à 19 h 49 min
I’d prefer not to, tonight; I prefer the tree.
The three, avec des racines.
Et des ailes.

Mme Michu dit: à

parti

chercher

des cigarettes

ça monte

ah! la tête!

pique les yeux

un jure

zinc jour

tout ça

sans vol

enfumé

Chaloux dit: à

Marcel dit: 29 janvier 2014 à 14 h 38 min

« Indécrottable Clopine (…) nous ramener Proust en toutes occasions ! Une bonne bourge, quoi ! »

Ceci mérite examen et prouve que tu le connais mal.
Pour quelqu’un qui voulait parler littérature, ça commence pas bien.

(« Il faut vivre en bourgeois et penser en demi-dieu. » Flaubert, Correspondance).

bouguereau dit: 29 janvier 2014 à 9 h 36 min

Mais non, guépéoutesque crapule, je serais parti en 17.

A la prochaine révolution bourgeoise, je m’occupe de ton cas.

tri nie t'es dit: à

la mère
la fille
et
le mauvais esprit

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…en fait, ma retrouvaille,…est un tableau de 60 X 70 cm,…un peu comme une esquisse à l’huile,…un projet,…
…et maintenant, je me rend compte qu’il y a deux arbres au moins dans la nuit,…avec la lune un tiers caché par un nuage,…

…et, tout en restent presque invisible, en étant là,…il y a plein de déliés, comme un carrefour en plein champ,…avec des étangs et mares avec des reflets de lune sur le tout!,…

…pas mal,…pour un essai improvisé  » à la prima « ,…tableau-privé,…au cours de mes études-d’art,…etc,…
…confidence pour confidence,…je préfère le mien que ceux décrits, ici plus haut,…sans ambiances!,…

…le miens à du tremplin,…pour deux fois rien,…

…et en peinture être trop détaillé, fait plus le style d’illustrer les papillons, les fleurs, en catalogues,…
…etc,…

christian dit: à

DHH 29 janvier 2014 à 20 h 38 min
vous faites de l’ironie en vous rabaissant devant une oie dont la bonne éducation, et des études qui vont avec, ne sont qu’un mince vernis tape-à l’oeil sur la vulgarité et la mesquinerie

Oh puteborgne! dit: à

tape-à l’oeil sur la vulgarité et la mesquinerie

V’la Christian tape dur!

Onésiphore de Prébois dit: à

Je me disais que ce chêne n’avait pas une dégaine très germanique et que je l’aurais bien vu dans la forêt de Fontainebleau, plutôt que du côté de Weimar. Pas étonnant, puisqu’il a été peint par Henri Harpignies, qui fut un ami de Corot et un membre de l’école de Barbizon.

La vengeance de l'oeuf dit: à

Christian a l’oeil globuleux?

Oh puteborgne! dit: à

Un gros oeil vitreux et l’autre petit comme une chiure de mouche.

Sergio dit: à

Proust, ou Goering ? Y a une nuance bon Dieu !

des journées entières dans les arbres dit: à

(Merci Giovanni)
Vous devriez vous chercher une jeune Florentine comme dans « la beauté m’assassine ».

A bientôt.

Sergio dit: à

Faut dire… On le croirait assis dans une brouette ! Il va se faire ramener… Mehr Licht !

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…@,…des journées dans les arbres,…

…ce que vous avez trouvez est exact,…mais,…je ne suis pas seul sur terre à prendre des décisions,…voilà,…

…y avait un conformisme à respectez!,…
…dans le numéro novembre-décembre 1988 n° 258,…
…il y a,…Sant’Angelo (Sicile): d’azur à deux lions léopardés et ailés d’or l’un sur l’autre, celui en chef contre-passant.
…Le soussigné à choisi ces armes pour lui-même et les autres enfants de ses parents: François( Francesco )Sant’Angelo originaire de Caltanisetta ( Sicile ), et Rose Sanguine,…
…etc,…etc,…se sont des acquis récents,…accordés à cette époque en 1988,…

…donc, toute l’intégrité de ma signature – blason,…n’y est pas,…notamment le champagne comme vous le décrivez,…
…pour faire  » simple « ,…voilà!,…
…or même, dans la description de ma signature-blason du musée,…il y a deux lions etc,…et comme il y avait deux métaux or – argent,…le corps des lions en or, et ce qu’on appelle les pattes-avant et les ailles en argent,…
…il y avait, un soupçon de similitude, avec un lion  » allemand « ,…qui avait aussi,…ce détails de deux métaux à ces mêmes endroits,…
… » que je sache « ,…
…et, toujours, pour faire simple et coupé court,…
…la disposition, finale décrite sur le Parchemin à été adopté depuis,…

…mais,…je n’aime pas signé mes tableaux,…çà abîme le rêve du spectateur,…dans l’oeuvre,…pour ma part,…
…on possède une oeuvre,…ou une signature,…c’est la question pour le profit et marchands,…

…vous en savez autant que moi!,…
…allez jusqu’au bout de ses idées, voilà!,…sans plus!,…

…1°,…la photo de la peinture au  » le dragon au printemps  » représente un  » cheval de mer « ,…la photo doit être relevée à l’endroit,…

…mais, c’est un don,…ma créativité est  » énorme « ,…et au fond il faudrait un  » sponsor « ,…
…mais, je m’en fout complètement de la notoriété,…j’ai travaillé c’est tout!,…

…on ne peut être, au four et au moulin,…
…l’art, c’est pas un plat de cuisine,…comme chez certain,…etc,…
…Ouf!,…

Sergio dit: à

Giovanni Sant’Angelo dit: 30 janvier 2014 à 0 h 45 min
je n’aime pas signé mes tableaux,…çà abîme le rêve du spectateur,…

Oui ça c’est affreux. Je crois qu’il y a des gars qui signent pas, ou alors derrière, en tous cas ça me les gave énormément…

Giovanni Sant'Angelo dit: à

…@,…des journées entières ,…

…de toute façon,…mon oeuvre au musée,…

…je l’ai refaite, dans une exacte similitude à d’infimes détails près,…
…pour l’avoir à mes côtés,…de nouveau,…
…âme!?, superstition,…ou identification,…
…mystères et boules de gommes!?,…

…allez, je continue, à faire de l’ordre!,…
…etc,…

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…@,…Sergio,…

…on est, comme on est,…
…l’essentiel, est de ne pas se donner en partage,…etc,…

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…Agora vox,…Charli hebdo,…
…Bernard Tapie,…revient à la une,…mystères aussi,…et boules de gommes,…etc,…

Mme Michu dit: à

Et la gadoue ?

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…c’est l’heure de rêver,…le pire est toujours derrière soi,…
…un bon sommeil!,…

Marcel dit: à

Laure a la grâce des gazelles
Et les dents blanches des félins.
Mon cœur éclate en mille ocelles,
Laure a la grâce des gazelles.

Je la surprends sous les tonnelles,
Ses yeux me fuient, fiers et hautains.
Laure a la grâce des gazelles
Et les dents blanches des félins.

Jean Calbrix, le 30/01/14

des journées entières dans les arbres dit: à

« le rêve du spectateur » à 0h45
Il était tout beau, ce « voyage », Giovanni.
Je vous laisse, une conversation à poursuivre, avec un docteur magnifique.
A bientôt.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…des journées dans les arbres,…

…çà serait bien,…de ne pas me faire porter le chapeau,…sur cette diversion d’enquête personnelle,…que vous me mener,…une fois satisfaite,…

…de toute façon, trop de temps est passer,…et je ne partage  » plus « , les miettes,…inconsolables,…avec les docteurs complices des systèmes,…

…un artiste de perdue,…dix de retrouver,…dans la  » gadoue  » des arts et lettres,…

…etc,…retournons gentiment,…au sujet du jour,…
…& avec l’âme à Goethe,…et en escort-girl’s,…assoiffées des millions pour s’envoyez en l’air, avec les tenants des usures de notre capitalisme – d’esclaves- sexuels,…

…Goethe par ci et Goethe par là,…à l’âme en escort-girl’s,…suivantes,…etc,…
…au casting à dresser  » l’envie  » au métier,…

…la religion du plus vieux métier du monde, avec la filouterie,…etc,…

Chaloux dit: à

Marcel, je trouve ta poésie très bourgeoise.

Daaphnée dit: à

l’ouverture aux autres

aux autre, oui, DHH.
à vous, non.

tremblez manantes dit: à

« aux autre, oui, DHH.
à vous, non. »(8h34)

Trop bonne! du haut de sa supériorité foudroyante!

les rejetons à la marie dit: à

Lucifer 30 janvier 2014 à 7 h 39 min

arrière, jc

Jean dit: à

Un jour au fond d’un vallon
Un serpent piqua Jean Fréron
Que croyez-vous qu’il arriva ?
Ce fut le serpent qui creva.

Union des Poètes Prolétariens dit: à

Tatlin et ses partisans considèrent l’art traditionnel comme un esthéticisme bourgeois dépassé. Selon leurs conceptions, l’art doit s’insérer pratiquement dans l’organisation sociale de la nouvelle société ; les artistes doivent s’engager dans des activités réellement utiles, comme la publicité, l’architecture, la composition typographique ou la mise en page de livres et de revues. En suivant ces consignes, Tatlin élabore, entre 1919 et 1920, son fameux « Monument à la Troisième Internationale » ; une tour magnifique de 400 mètres de haut conçue pour servir de siège à cette organisation, avec une structure en spirale dans laquelle s’insère différentes formes géométriques qui tournent à différentes vitesses en imitant la rotation de la Terre. Ce projet ne verra jamais le jour par manque des matériaux nécessaires et des pénuries consécutives à la guerre civile.

En accord avec Tatlin, le poète Maïakovsky définit l’œuvre de l’artiste comme un travail d’ingénieur, « comme un travail indispensable pour donner forme à toute notre vie pratique ». Maïakovsky comprend l’art comme un processus de production, comme la création d’objets nécessaires, loin de toute fonction esthétique « abstraite ».

Le Programme du groupe productiviste signé par Rodchenko et Stepanova en 1920 exprime clairement ces idées : il définit sa tâche comme l’expression communiste du travail constructiviste matérialiste. L’aspect idéologique du programme est ainsi décrit :

1-L’unique concept fondamental est le communisme scientifique, basé sur la théorie du matérialisme historique.
2- La connaissance des processus expérimentaux des soviets induit le groupe à déplacer ses activités de recherches de l’abstrait au réel.
3- Les éléments spécifiques des activités du groupe, autrement dit la construction et le produit, se justifient de manière idéologique, théorique et par l’expérience du changement des éléments matériels de la culture industrielle en volume, plan, couleur, espace et lumière.

DEUIL dit: à

Cavanna, 90 ans

L'honneur perdu de Clopina Trouille. dit: à

DHH, sur la scène de l’opéra et Claudia Cardinal, vous m’intéressez beaucoup.

J’ai le passage sous les yeux : la métaphore proustienne s’y déploie en deux temps : maritime avec l’allusion aux Néréides, à un aquarium certes, vous avez raison. Mais le Narrateur s’appuie sur le personnage du marquis de Palancy pour la déployer. Quand il passe à la princesse et à la duchesse, il change sa métaphore : l’une devient oiseau de Paradis, l’autre Minerve : je ne vois pas là de distance critique, au contraire. Je crois que le Narrateur est sincèrement ébloui par les deux femmes, et le sourire improbable qui clôt la scène va déclencer chez lui un sentiment amoureux qui le conduira au ridicule (guetter la Duchesse tous les matins);

Les charges proustiennes, dans cette scène, sont dirigées ailleurs (ce ne sera pas toujours le cas, car chez Proust tout est toujours en mouvement, et la Duchesse aura sa part, notamment sa méchanceté vis-à-vis de son valet de pied) : sur les bourgeois du parterre, incapables de situer correctement les mondains, sur les snobs « inférieurs », rongés d’envie (Madame de Cambremer, dont la suffisance, la sécheresse de coeur, la rageuse vulgarité me font tant penser à Daaphnée…), sur la « mauvaise camarade » de la Berma.

Et le rapport avec la photo de Claudia Cardinale ne fonctionne QUE dans mon cas, DHH : je voulais simplement dire que la photo de l’actrice en robe de bal a été la seule image de « luxe » de mon enfance modeste. Je n’avais certes pas accès à ce type de richesse. Seuls les contes de fées adaptés par Disney, ou Sissi impératrice, décrivaient les bals, l’aristocratie, les robes luxueuses… Mais le livre de Lampedusa, et par la suite le film de Visconti, ancraient cette société dans une sorte de réalité sociale bien plus prenante. N’oublions pas que si Tancrède épouse Angelica, c’est pour sa fortune, sinon jamais le Prince n’aurait consenti à cette mésalliance : « que tout change pour que rien ne change » ; la beauté de la jeune fille emporte le morceau, certes, mais elle sert surtout à démonter la déliquescence de la noblesse (les jeunes filles nobles sont traitées de « guenons », si je me souviens bien). Je crois que j’avais compris, même enfant, que je touchais là une vérité bien autre que les rêves bleus disneyiens. Quand, encore plus tard, j’ai abordé la Recherche, ce n’est donc guère étonnant que ce soit cette image qui me soit revenue, en contrepoint des descriptions du luxe par le Narrateur. C’était le seul modèle que j’avais à ma disposition, et il était un peu plus pertinent que Sissi !

C’est donc une remarque qui vaut, non pas pour les deux oeuvres, mais juste pour l’imaginaire clopinien, DHH !!!

Bitpull dit: à

Marcel, je trouve ta poésie très bourgeoise. (Chaloux)

C’est quoi, la poésie bourgeoise ?

Blobitt dit: à

C’est quoi, la poésie bourgeoise ? (Bitpull)

C’est le contraire de la poésie prolétarienne.

Union des Poètes Prolétariens dit: à

Seule la poésie prolétarienne est une poésie. Vive la poésie du peuple. A bas la poésie bourgeoise !

Bitpull dit: à

l’opéra et Claudia Cardinal (L’Honneur perdu…)

Richelieu ou Mazarin ?

Blobitt dit: à

Richelieu ou Mazarin ? (Bitpull)

Dupanloup

DHH dit: à

@clopine
merci à l’experte de se prête si gentiment à la discussion .
Votre rappel , de proustienne quasi professionnelle, de la scène de l’opera est plus précis ,plus riche plus documenté et donc plus riche de sens, que mon souvenir de cette lecture ancienne; j’en avais gardé en tête la signification, sans sommaire , que je lui ai donnée alors; et celle-ci s’est réimposée à moi quand j’ai vu(,et revu ),avec toujours le même piment d’intertextualité et de second degré, ces scènes de Casque d’or auxquelles je fais allusion.
Comme quoi au cinema comme dans les livres les œuvres sont toujours ouvertes ,pour le dire comme Eco.
Pour l’anecdote ,il y a quelques années le Bon marché,oui le magasin parisien ,avait organisé une exposition de costumes portés dans des films et la pièce maîtresse était la robe blanche à crinoline portée par Claudia cardinale dans le bal du Guépard; le tour de taille inoui qu’on voit à la robe revele que le tournage des scenes concernéees dû être un supplice pour l’actrice

Chaloux dit: à

Je trouve que Marcel versifie comme un notaire qui vient d’avoir un AVC.

Mimile, poète prolétaire dit: à

A bas Marcel, poète bourgeois !

Blobitt dit: à

Votre rappel , de proustienne quasi professionnelle (DHH)

N’en jetez plus

Bitpull dit: à

N’en jetez plus (Blobitt)

Je dirais même : n’en jetons plus

L'honneur perdu de Clopina Trouille. dit: à

DHH, je n’ai vu « casque d’or » que longtemps après – la scène à laquelle vous faites allusion, moi je l’ai vue pour la première fois dans un film d’Ettore Scola, un film muet (sissi) qui retrace cent ans d’histoire française à travers les transformations d’une salle de bal. Quand j’ai vu casque d’or, mais aussi des films avec Arletty et Michel Simon, et quand j’ai lu certains auteurs américains comme Fitzgerald bien sûr, mais aussi Henri Miller, j’ai retrouvé la même scène : de très riches privilégiés venant frissonner en se frottant à la canaille. Si vous n’avez pas vu « le Bal », sorti en 83, je vous le conseille ! Tenez, le lien

http://youtu.be/lVJdvA4eSGg3)

Mimile, poète prolétaire dit: à

Clopine,
Brouète
Pourgeoise,
Proustine.

Fondante !
Fêlée
Câline
Bourgeoise !

Jacques Barozzi dit: à

A quelle occasion avez-vous perdu votre honneur, Clopine ?
J’ai dû rater le coche !

Jacques Barozzi dit: à

A part critiquer, notamment les plus créatifs, Daaphnée et Chaloux, que proposez-vous ?

L'honneur perdu de Clopina Trouille. dit: à

Pour une fois, les trolls ont raison, DHH. Si vous me qualifiez d' »experte », qu’allez-vous dire de Tadié ou de Patrice Louis, grands dieux !?
Je ne sais guère faire rien d’autre que de lire, DHH. Et je n’ai pas les outils d’érudition, dont vous disposez, ainsi que quelques autres ici, dont notre hôte.
La mort de Cavanna me touche beaucoup, par ricochet : c’est l’auteur préféré de Clopin, qui l’aimait comme on aime un grand frère, qui le respectait comme un mentor, qui admirait ses divers talents, et qui garde sur sa table de chevet, comme moi la Recherche, « les Ritals » et « les Russkoffs ». je suis là devant mon écran à bavarder, alors que Clopin, absent, ne sait pas encore que Cavanna est mort. Je crains bien qu’il n’en pleure, comme il a pleuré quand Brassens est mort…

Mimile, poète prolétaire dit: à

Marcel
Calame
Mité
Calamité !

L'honneur perdu de Clopina Trouille. dit: à

Je l’ai perdu en revenant ici, Jacques, alors que j’avais claqué la porte. Vous me direz que je ne suis ni la première, ni la dernière. Et que je crois que je fais partie, comme vous et quelques autres, des « positifs » : à savoir de ceux qui apprécient notre hôte, qui s’aperçoivent bien de la richesse de certaines éruditoins qui se déploient ici, et qui tentent de parler, ah là là, tout bonnement de littérature… même modestement. Bref, nous ramons pour tenter de maintenir ce blogue dans sa trajectoire d’origine, alors que d’autres ne cessent de défoncer le fonds de la barque !

Chaloux dit: à

Jacques, je ne suis pas très porté sur les vers de mirliton, et je trouve en effet que la poésie de Marcel fait un peu thérapeutique ré-éducative.
Cela dit, on ne discute pas les passions littéraires. Vous devriez écrire un « goût de Marcel ».
Bonne journée,

renato dit: à

Et Viktor J. tombe malade !

Louis Antoine Marie de la Pompine, poète bourgeois dit: à

J’aime le coup du sort, le soir, au fond des rois,
Soit qu’il plante les fleurs de la niche aux p’tit pois,
Ou le pieu du chasseur que les faux culs accueillent,
Et que le paon du nord vorte de fille en feuille.

Queue de rois, seule, dans l’ombre à minuit, demeurée,
J’ai, pourrie de l’entendre, et plus souvent glairé !
Car je broyais qu’ouïr de ces bruits maléfiques
Qui succubaient la fleur des prolétaires à triques.

bouguereau dit: à

Louis Antoine Marie de la Pompine, poète bourgeois

..bourguemestre

fils de rital dit: à

 » comme moi la Recherche, « les Ritals »  » Clopine

Et alors, le lien entre les deux?

Jacques Barozzi dit: à

Mais non, Clopine, vous l’avez retrouvé en revenant. Il ne faut pas laisser la place libre aux cloportes, mais bien plutôt les écraser d’un coup de talon, clac !

bouguereau dit: à

Bonne journée,

martchélo..chaloux est parti tenter sa chance en komissar vintage chez jean paul gautier..avec petit pot de saindoux..il va revenir défoncé et recipiscent

DHH dit: à

Mallarmé disait que la poesie c’est « quand des mots se rencontrent pour la première fois »
Les mots chez Marcel ont l’air de se connaître depuis longtemps

Lucifer dit: à

Coucou !

Jacques Barozzi dit: à

Après « Nymphomaniac 1 », j’ai vu « Nymphomaniac 2 », mais je ne crois pas que ce soit un film à vous conseiller, Clopine. Charlotte Gainsbourg n’a plus aucun secret pour nous !
En revanche, le film roumain, « Mère et fils », pourrait vous intéresser. La mère à des faux airs de la Magnani et écrase son fils d’un amour immodéré, qui crée quelques problèmes au-dit fils, garçon doué et gâté…

bouguereau dit: à

une poule qui trouve un cure dent..

bouguereau dit: à

mais je ne crois pas que ce soit un film à vous conseiller, Clopine

pépêpe..reste positif baroz

Monsieur de Valognes dit: à

Cavanna beaucoup plus marrant que MCourt sur pattes, ma femme en raffolait.. alors que pour le pédant…

bérénice dit: à

Oh ma chérie! T’es belle comme un tapis!

bouguereau dit: à

jla vu hier tu penses..

Chaloux dit: à

bouguereau dit: 30 janvier 2014 à 11 h 46 min

Gazouillis d’un demeuré au réveil…

((((Jacques, est-ce que vous trouvez ça « créatif »?)))

Monsieur de Valognes dit: à

à nice Béré : sauf qu’il ne buvait pas , lui, tandis que boudegras…

Chaloux dit: à

DHH dit: 30 janvier 2014 à 11 h 50 min

Sublime !

Réné dit: à

Votre (clopine) rappel , de proustienne quasi professionnelle
DHH

Pôv’Marcel! Ou DHH est sénile ou elle est nulle.

Chaloux dit: à

Monsieur de Valognes dit: 30 janvier 2014 à 12 h 14 min

à nice Béré : sauf qu’il ne buvait pas , lui, tandis que boudegras…

Même, avant que sa moelle épinière ne trempe dans un bain de Pernod, Bouguereau était déjà probablement très con.

Géon Secalme dit: à

A part critiquer, notamment les plus créatifs
Barrozizi

Barrozizi et Clopine étant les moins créatifs qui passent ici, de qui que c’est qu’il cause, la Pipelette?

Hé banane, Bouguereau l’a pas besoin de tes bavasseries pour se’ sentir reconnu

Jacques Barozzi dit: à

« Mallarmé disait que la poesie c’est « quand des mots se rencontrent pour la première fois » Les mots chez Marcel ont l’air de se connaître depuis longtemps »

C’est un beau mot d’esprit, en effet, mais je me demande si je ne l’ai pas déjà entendu ailleurs ? Cela me rappelle le mot de Cocteau qui disait : « Tous les enfants sont poètes, à l’exception de Minou Drouet »

Chaloux dit: à

Géon Secalme dit: 30 janvier 2014 à 12 h 24 min
Hé banane, Bouguereau l’a pas besoin de tes bavasseries pour se’ sentir reconnu

Très juste.
Quand je vois une poubelle qui déborde, je reconnais une poubelle qui déborde.
En ceci, Bouguereau peut effectivement se sentir « reconnu ».

Quelle conne! dit: à

nous ramons pour tenter de maintenir ce blogue dans sa trajectoire d’origine
Trouillefou

Ben tu ferais mieux de fermer ta gueule clopine.
Passqu’avec toi ça tourne vite au blogounet cucul, bavasserie de comptoir, niaiseries et proutprout au poids. Hé boulet, va!

Jacques Barozzi dit: à

Le problème, pour eux (toi), Géon Secalme, c’est que tout ce qu’écrivent ici Daaphnée et Chaloux ne traduit qu’une infinie frustration. D’où a leur égard, de ma part, une immense compassion : ils sont en définitive plus à plaindre qu’à blâmer…

Himiltrude dit: à

Bref, nous ramons pour tenter de maintenir ce blogue dans sa trajectoire d’origine, alors que d’autres ne cessent de défoncer le fonds de la barque ! (L’Honneur…)

Bonjour la galère. Vision un peu manichéenne tout de même, vous ne trouvez pas ? On est un peu dans les poncifs, tout de même : la trajectoire d’origine… le bon vieux temps…

Blobitt dit: à

Eh bien, tu rames, ou quoi ?

Jacques Barozzi dit: à

Qu’ont-ils à nous proposer, leur demandé-je ?
L’une sa Superbe, l’autre un blog qui ne viendra jamais !

Chaloux dit: à

Jacques, je n’ai pas beaucoup de temps à passer ici (je suis déjà en retard), mais vous me la baillez belle.
Vous êtes aussi piètre psychologue que commentateur politique.
Surtout, vous manquez terriblement de bon sens.

Bitpull dit: à

Je rame.

Blobitt dit: à

tout ce qu’écrivent ici Daaphnée et Chaloux ne traduit qu’une infinie frustration. D’où a leur égard, de ma part, une immense compassion (Jacques Barozzi)

C’est beau, ce que vous écrivez là.

Chaloux dit: à

Jacques, mon blog sera ouvert, probablement vers le mois de juin. C’est un projet qui doit durer deux ans, pas davantage, et qui me demande beaucoup de lectures et de travail.

Jacques Barozzi dit: à

C’est bien ce que je dis, toujours de la critique pour la critique, mais jamais de propositions concrètes nous permettant de juger sur pièce, Chaloux…

Bitpull dit: à

C’est beau, ce que vous écrivez là. (Blobitt)

Evangile selon Saint Jacques.

Géon Secalme dit: à

une infinie frustration.

T’as raison Barrozizi, y rêvent tous de te la mettre profond!

Blobitt dit: à

C’est un projet qui doit durer deux ans, pas davantage (Chaloux)

Ouf !

Jacques Barozzi dit: à

« C’est beau, ce que vous écrivez là. »

Me croirez-vous si je vous dis que c’est sincère ?

Bitpull dit: à

Ouf ! (Blobitt)

J’allais le dire.

Marcel dit: à

Jacques Barozzi dit: 30 janvier 2014 à 10 h 52 min
A part critiquer, notamment les plus créatifs, Daaphnée et Chaloux, que proposez-vous ?

On ne peux pas être au four et au moulin, Jacques. Nous créons et ces gens critiquent, épicétout.

Jacques Barozzi dit: à

« y rêvent tous de te la mettre profond ! »

Pour ça, je n’ai pas besoin d’eux, miséricordieux !

Plus fort qu'hier, moins que demain dit: à

mais jamais de propositions concrètes nous permettant de juger sur pièce

Demain, Barozizi enlève son slip.

Chaloux dit: à

@Jacques Barozzi
Vous jugerez en temps utile. Quant au registre de la « frustration », c’est exactement la même chose que celui trouduculier de Bouguereau, sauf que ça passe plus distingué auprès des imbéciles. Je vous juge aussi sur pièces.

Régis Gauffrette dit: à

Nous créons

Marcel, poète maudit.

bérénice dit: à

Jacques Barozzi une insistance à associer Daphnée et Chaloux, serait-ce qu’ensemble ils commettent l’inavouable ou qu’ils mélangent leurs humeurs pour des posts qui leur ressemblent? Comme un dessin de Lorca, celui qui unit deux visages pour représenter l’amour.
Il nous faudrait célébrer.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…@,…à,…9 h 59 mn,…

…des mots,…des phrases,…le collectivisme réducteur,…à l’utilité,…comme ? profit-social,…
…une autre dérive sur le gain-social,…

…ou en est,…et reste la  » personnalité  » de chacun,…? l’art-collectiviste ?,…à Walt-Disney,…ou l’art  » pigeon « , pour mode  » grosse-fortune « , sans goûts,…

…mais, à la mode, de la différenciation des sensibilités à la rappe-fromage,…
…la tête sur le rappe-profit à fromage,…
…encore une couche Sire!,…Ah,…Ah,…
…etc,…
…l’individualisme de l’art,…à la signature!,…du maître,…Bip,…Bip,…

Jacques Barozzi dit: à

« Je vous juge aussi sur pièces. »

Et probablement déjà condamné…

Chaloux dit: à

Marcel dit: 30 janvier 2014 à 12 h 46 min

Marcel, la vraie question que posent tes poèmes c’est :
« Qui d’autre consentirait à les écrire? ».
Il me semble.
Pour le reste, si ça t’amuse de les rendre public, je n’y vois aucun inconvénient.

Blobitt dit: à

Marcel, la vraie question que posent tes poèmes c’est :
« Qui d’autre consentirait à les écrire? ». (Chaloux)

eh bien, Chaloux, par exemple.

Bitpull dit: à

eh bien, Chaloux, par exemple. (Blobitt)

C’est une idée.

Chaloux dit: à

Jacques Barozzi dit: 30 janvier 2014 à 12 h 55 min

Non pas du tout Jacques, je vous ai déjà dit que j’aimais beaucoup les textes que vous postiez il y a quelques temps, vos souvenirs, et qu’il fallait en faire un livre.

(En ce qui concerne Clopine, franchement, on discute, on n’est pas toujours d’accord, mais j’ai été très content de la voir revenir).

Marcel dit: à

DHH dit: 30 janvier 2014 à 11 h 50 min
Mallarmé disait que la poesie c’est « quand des mots se rencontrent pour la première fois »
Les mots chez Marcel ont l’air de se connaître depuis longtemps

Il vous faut donc la béquille du « penseur » Mallarmé pour glisser un bon mot, Judith ? Vous auriez mieux fait d’écrire cela avec des mots inconnus, ça aurait eu plus de gueule.
Et puis on aurait sentit « le même piment d’intertextualité et de second degré ».
Aux dernières nouvelles, Clopinou a un petit rhume, le frère de Clopin va cahin caha et l’ânesse Croquette a une vilaine diarrhée. Téléphonez à votre Clopine pour lui remonter la morale.

bouguereau dit: à

Vision un peu manichéenne tout de même, vous ne trouvez pas ?

ha tu es du parti des négatifs..t’es un luddite qui travaille contre le progré

Le voisin du dessus dit: à

associer Daphnée et Chaloux, serait-ce qu’ensemble ils commettent l’inavouable

Oui, j’entends tout.

bouguereau dit: à

Non pas du tout Jacques, je vous ai déjà dit que j’aimais beaucoup les textes que vous postiez il y a quelques temps, vos souvenirs, et qu’il fallait en faire un livre.

cheuloux en petite pute de kommissar ..il te propose baroz de prende ta com sur le saindoux..va y franchement, mets y le fist

Chaloux dit: à

En tout cas, tu n’es pas notre voisin. Personne au-dessus, et des terrasses tout autour.
Bonne journée,

bouguereau dit: à

Bonne journée,

davaï davaï mon cheuloux

Chaloux dit: à

@Bouguereau

Si tu savais ce qui m’attend, gros con demeuré, tu dirais pas « blabla ».

Va te faire foutre.

Jacques Barozzi dit: à

(Merci, Clopine, pour votre intervention sur le site de RFI…)

Fitness Center dit: à

Chaloux dit: 30 janvier 2014 à 13 h 15 min
@Bouguereau
« Si tu savais …, gros con demeuré,… »

Monsieur Bouguereau n’est pas gros !

Himiltrude dit: à

Si tu savais ce qui m’attend, gros con demeuré, tu dirais pas « blabla ». (Chaloux)

Là, c’est vraiment un gros trou au fond du bateau. Non seulement il va falloir que Clopine rame deux fois plus vite, mais qu’elle écope en plus.

Capitaine du Port dit: à

« Bref, nous ramons pour tenter de maintenir ce blogue dans sa trajectoire d’origine » (Clopine)

Eh ! la marine ! Vous avez oublié de détacher votre amarre du quai …

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…tu l’a la signature,…
…Oui,…signé Léonardo da Vinci,…enfin,…

…c’est sur un tableau d’un style Van Gogh!,…
…fait voir,…Aldo,…le chef va être content,…
…combien,!,…combien!,…j’Hachette!,…Aldo,…
…Oh !,…c’est un Frist van Laerdo,…de 2071,…Oui!,…il peignait par date anticipée,…Oui!,…tout blanc!,…le fainéant!,…vierge,…la signature derrière!,…
…Aldo!,…çà,…un Frist van Laerdo,…authentique!,…R.R.R.,…tout est dans le format,…
…toile allongée sur blog,…à l’extrémité ronde,…une toile  » Pen is « ,…Oh,…l’Ah,…l’Ah,…une fortune,…un van Ghode sans ceinture,…iportable!,…etc,…

Himiltrude dit: à

@Bouguereau

Si tu savais ce qui m’attend, gros con demeuré, tu dirais pas « blabla ».

Va te faire foutre. ( Chaloux)

On ne ne peut donner tort à Clopine lorsqu’elle dénonce une dérive des commentaires de ce blog, que tout le monde peut constater. On s’interroge souvent sur l’étrange mansuétude des modérateurs, qui laissent plus d’une fois passer des propos aussi sordides que celui que je recopie ici. Personne ne remet en cause l’attitude très libérale de Pierre Assouline en matière de commentaires. Néanmoins, laisser passer des attaques aussi grossières que celle-ci ne peut que contribuer à entretenir une ambiance détestable et délétère. On peut ne pas être d’accord avec un autre intervenant, on peut se moquer, mais ce devrait être le rôle de la modération de faire respecter des règles minimales de courtoisie. Ce Chaloux s’est maintes fois signalé par une agressivité récurrente qui s’exprime préférentiellement sous la forme de basses injures, quand il ne donne pas libre cours à son penchant pour la délation. Il n’est pas tout-à-fait le seul. Adoptons l’attitude familière à une de ses émules, qui consiste à sauter pieds joints par-dessus ses posts, sans jamais daigner échanger avec lui. Une petite période de mise en quarantaine devrait l’amener à réfléchir.

Himildanlmil dit: à

Himiltrude dit: 30 janvier 2014 à 14 h 11 min

Ah, ce John Brown, toujours prêt à s’en payer une tranche !!!

@Hilmilidude dit: à

« …faire respecter des règles minimales de courtoisie … »

La règle minimale de courtoisie est une notion variable (cf. la Syrie, l’Afghanistan, le Centrafrique, etc) ou la France actuelle (cf. l’anti-hollandisme). Tant qu’il n’y a pas mort d’homme, pardon, de pseudo ! Le reste est scorie de bourgeoisisme tardif.

Marcel dit: à

Himiltrude dit: 30 janvier 2014 à 14 h 11 min

On ne ne peut donner tort à Clopine…

Ah bon ? Les commentaires domestiques de cette bonne bourge sont fait pour rehausser la teneur du blog de maître Assouline ?

Sergio dit: à

Himiltrude dit: 30 janvier 2014 à 14 h 11 min
penchant pour la délation

Ha ça c’est très bien… Nous ici en Lorraine on vit que de ça, et depuis huit cent quarante-trois… Naturellement le mieux c’est d’être bilingue, les alternances ça prévient pas…

Himiltrude dit: à

Ah bon ? Les commentaires domestiques de cette bonne bourge sont fait pour rehausser la teneur du blog de maître Assouline ? (Marcel)

Au moins, ils ne sont pas sordides.

Marcel dit: à

@Clopine d’ours : je suis là devant mon écran à bavarder, alors que Clopin, absent, ne sait pas encore que Cavanna est mort. Je crains bien qu’il n’en pleure, comme il a pleuré quand Brassens est mort…

L’égocentrisme de cette bonne bourge n’a pas de limite !

Marcel dit: à

@Himiltrude
Au moins, ils ne sont pas sordides.

La sordidité se joue sur toutes les gammes.

Phil dit: à

Dear Clopine, nous ne comprenons pas très bien en quoi le visionnage tardif du Guépard ou de la scène du bal crée un léger traumatisme dans votre élégante chaumière. Comme écrit DHH (norme iso ?) plus bas, la taille de sauterelle de la Cardinal est scandaleuse. Luchino a trop usé de farine dans une des premières scènes, celle de l’église. nobody’s perfect.

Chaloux dit: à

Chers amis demeurés, je crois surtout que vous avez cessé de me mériter !

bérénice dit: à

quarantaine devrait l’amener à réfléchir.

Ah non pas ça, ses circuits vont chauffer, ensuite panne de secteur, puis le black-out avec une guirlande de conséquences en dommages inégaux.

bérénice dit: à

Chaloux exceptée votre voix inattendue et séduisante comme une erreur de la nature vous concernant, qu’est-ce qui en vous nous rendrait sympathique et indispensable votre présence ici ou ailleurs? Etes vous généreux?

Curiosa dit: à

traiter Clopine de bourge, c’est vraiment mal la connaître, elle est tout le contraire n’en déplaise à qq vieux machins aigris et bas du front

bérénice dit: à

Chaloux ne partez pas, mon intention n’était pas à vous vexer, vous êtes magnifique comme Jean-Paul sans les cheveux et vous tenez le stylo, la plume le crayon aussi juste qu’un fleuret, je me prosternerais si l’occasion se trouvait là aussi…

Curiosa dit: à

il faut toujours choisir : je choisis Clopine plutôt que boudegras (même à jeun) et Chaloux le lettré à MCourt sur pattes le pédant

Le secrétaire de Marcel dit: à

bérénice dit: 30 janvier 2014 à 15 h 21 min
Chaloux ne partez pas, mon intention n’était pas à vous vexer, vous êtes magnifique comme Jean-Paul sans les cheveux et vous tenez le stylo, la plume le crayon aussi juste qu’un fleuret, je me prosternerais si l’occasion se trouvait là aussi…

Faire de telles infidélités à Marcel, vous me décevez Bérénice.

Onésiphore de Prébois dit: à

Henri Harpignies (1919-1916) est un peu oublié aujourd’hui, et c’est bien dommage, s’agissant d’un des peintres paysagistes français les plus remarquables du XIXe siècle. Théodore Rousseau, Charles-François d’Aubigny ou Jean-François Millet, membres comme lui du groupe des peintres de Barbizon, jouissent aujourd’hui d’une notoriété bien supérieure à la sienne, sans compter Camille Corot, dont il fut l’ami et avec qui il voyagea en Italie en 1960.

On dira que rien ne ressemble plus à un chêne qu’un autre chêne, n’empêche que, si je n’avais pas su qu’il s’agissait de l’illustre chêne de Goethe à Weimar, je l’aurais bien vu en forêt de Fontainebleau, toute proche de Barbizon. Comme si Henri Harpignies avait transporté à Weimar, en même temps que sa palette et ses pinceaux, l’atmosphère particulière de ce coin d’Île de France.

Il existe des paysages peints par Harpignies plus lumineux que celui-ci, pourtant je discerne dans celui-ci une prédilection de ce peintre pour les atmosphères en demi-teinte, les ciels vaporeux, les ambiances automnales ; elle me paraît, du reste, presque emblématique de cette école de Barbizon, et je la retrouve dans les toiles de Théodore Rousseau, de d’Aubigny et de Corot. « De la nuance avant toute chose » : ce précepte de Verlaine aurait pu être adopté comme devise par ces peintres. Dans cette toile de Henri Harpignies, on peut, entre autres détails, apprécier cet art de la nuance dans le rendu du plan d’eau.

Coloristes raffinés, créateurs d’atmosphères poétiques, les grands peintres de Barbizon furent aussi des dessinateurs d’exception, à commencer par Corot. C’est au dessin que leurs toiles doivent la solidité de leurs architectures. Si, comme dans cette toile, la magnificence des arbres a été, par eux, célébrée d’une façon incomparable, c’est aussi parce qu’ils étaient de grands maîtres du dessin qu’ils y sont parvenus.

Harpignies peignit son chêne de Goethe en 1895, c’est-à-dire en plein triomphe de l’impressionnisme, auquel les peintres de Barbizon avaient ouvert la voie. On voit qu’à cette date, le maître en pleine possession de ses moyens reste droit dans ses bottes et dans la vérité de sa manière.

Choisir, c'est moisir un peu dit: à

Entre Curiosa et Dieudonné, je choisis Dieudonné : y a pas foto

Phil dit: à

eh oui Diagonal, une fine touche comme vous devrait lire Jünger en allemand. Au diable les coquilles pour les nouilles et par ici la docue violence de la vo.
Ainsi en 40, alors en villégiature du côté de Laon, Jünger apprend de la bouche d’un « occupé » que l’on nomme « flûte », le joli verre avec lequel il siffle le champagne des vaincus. La sonorité le fait beaucoup rire, lui et ses gradés, comme il le consigne des ses carnets.

Curiosa dit: à

Choisir, c’est moisir surtout avec toi JC le facho ya pas photo duconno

Chaloux dit: à

Bérénice, je suis vraiment très occupé, mais tout de même : je ne suis pas chauve DU TOUT.

Le secrétaire de Marcel dit: à

Curiosa dit: 30 janvier 2014 à 15 h 13 min
traiter Clopine de bourge, c’est vraiment mal la connaître, elle est tout le contraire n’en déplaise à qq vieux machins aigris et bas du front

Curieux Curiosas, baveriez-vous du Proust à blog que veux-tu pour vous sentir en harmonie avec cette dame qui ne jure que par lui, impliquant dans son délire livresque toute sa petite famille dont on a rien à claper ?

would prefer not dit: à

Henri Harpignies (1919-1916)
c’est quand même pas lui le physicien qui redécouvre le temps sur books!

Dieudonné dit: à

Madame Curiosa, y a pas photo on vous dit râlez pas, c’est pas sport !

Et in Arcadia ego, alias renato dit: à

Je me souviens avoir rencontré Corot en 1960. Ce fut à Levata un gros bourg de la pleine du Po près de Mantoue. J’étais en voyage avec Turner esprit brouillon autant que sympathique et bon vivant, qui me persuada qu’il y avait sur notre décapotable assez de place pour dépanner ce touriste perdu dans l’infini des champs de cochons et des peupliers… Etc., etc. …

Curiosa dit: à

détrompette-vous, Marcellito, Proust n’est pas ma tasse thé, on peut être amis et ne pas avoir les mêmes goûts littéraires

Marcel dit: à

Onésiphore de Prébois : « De la nuance avant toute chose » : ce précepte de Verlaine aurait pu être adopté comme devise par ces peintres.

A non, Verlaine n’a jamais rien écrit de tel. Relisez vos classiques.

Blobitt dit: à

Proust n’est pas ma tasse thé (Curiosa)

Son bol de soupe, alors ?

Curiosa dit: à

attation Dieumachin ,le vrai va te faire un procès pour usurpation de pas trop mime et tu vas le perdre, bien fait pour ta tronche, succube

Salon de Coiffure dit: à

Pas chauve du tout, monsieur Chaloup, mais avec tonsure large

Bitpull dit: à

Son bol de soupe, alors ? (Blobitt)

Pourquoi pas ? J’en connais qui prennent Proust pour leur mangeoire.

Curiosa dit: à

tu vas prendre le seau de purin dans ta boubouille, bleubitte

Curiosa dit: à

de source bien informé : les pseudos du JC dépassent la centaine, on attend le prochain

L'honneur perdu de Clopina Trouille. dit: à

Oniséphore de Prébois, il me semble que, chez Verlaine, il est question de musique plutôt que de nuance… Nuance !

« De la musique avant toute chose
Et pour cela préfère l’impair.. »

et une anecdote perso, zou.

La première fois que j’ai lu ces vers, je n’ai pas compris qu’il s’agissait de rimes, de nombre de pieds. J’ai attribué à « impair » le sens qu’il a chez Balzac ou Flaubert, à savoir une gaffe, un manque de savoir-faire. Pour écrire de la poésie, il fallait donc commettre de grosses bourdes, se tromper lourdement ? Diable ! J’étais encore plus désemparée que devant l’injonction rimbaldienne du « dérèglement systématique de tous les sens ». Il fallait donc être à la fois complètement camée, et en plus d’une balourdise insigne, pour écrire des vers ? Non, décidai-je, très peu pour moi… J’ai dû laisser passer au moins trois ans avant de comprendre mon erreur. J’avais en fait, moi itou, commis un impair (et manque !)

Onésiphore de Prébois dit: à

Verlaine n’a jamais rien écrit de tel (Marcel)

Marcel, un poète de votre qualité devrait les connaître mieux, ses classiques.

Dieumachin dit: à

Vous me paraissez bien familière en tutoiement, Madame Curiosa, vous m’auriez eu comme client pour une petite gâterie passagère, témoignage de votre savoir-faire professionnel ?

Onésiphore de Prébois dit: à

Oniséphore de Prébois, il me semble que, chez Verlaine, il est question de musique plutôt que de nuance… Nuance ! (L’honneur perdu)

Senilità ! Je retire tout ! Pardon, Marcel, pardon !

 » Car nous voulons la nuance encor « , a écrit Verlaine, ce qui était d’ailleurs pour lui la même chose que vouloir la musique.

Comprendre n' est pas apprendre dit: à

 » La première fois que j’ai lu ces vers  » Clopine

Voua avez la comprenette difficile, une difficulté d’ appréhension des dits des autres.
Onfray est simple, lui…

bouguereau dit: à

Il fallait donc être à la fois complètement camée, et en plus d’une balourdise insigne, pour écrire des vers ?

..en chair a paté le martchélo

bouguereau dit: à

« La figure de l’arnaque »… C’était peut-être une coquille inévitable, mais voilà…, ça vous gâche instantanément le plaisir du boulot bien fait. Dommage !

pas mal..on est jamais mieux trahi que pas ses copins

bouguereau dit: à

Bérénice, je suis vraiment très occupé

ce cheuloux..c’est un fameux lapin

du creux et du vide dit: à

Hé le Boug, pourquoi remplir le silence en marquant trois fois de 16h26 à 16h37.
Horreur du vide?

Chaloux dit: à

Le Boug, qui comme son nom l’indique vit dans un bouge, ne peut pas s’imaginer qu’on soit « très occupé » chez soi.

would prefer not dit: à

il f&ut être passionné avait demandé votre virgile

Quelques mois après une agression causée par une discussion animée autour de la Critique de la Raison pure d’Emmanuel Kant, la Russie a connu un nouveau fait divers littéraire. Un ancien professeur et son ami se sont pris la tête pour déterminer si la prose était supérieure à la poésie, et vice-versa, et le premier, pour clore la discussion à son avantage, n’a rien trouvé de mieux que de poignarder son interlocuteur.Quelques mois après une agression causée par une discussion animée autour de la Critique de la Raison pure d’Emmanuel Kant, la Russie a connu un nouveau fait divers littéraire. Un ancien professeur et son ami se sont pris la tête pour déterminer si la prose était supérieure à la poésie, et vice-versa, et le premier, pour clore la discussion à son avantage, n’a rien trouvé de mieux que de poignarder son interlocuteur.

Certes dit: à

Quelques mois après une agression causée par une discussion animée autour de la Critique de la Raison pure d’Emmanuel Kant, la Russie a connu un nouveau fait divers littéraire. Un ancien professeur et son ami se sont pris la tête pour déterminer si la prose était supérieure à la poésie, et vice-versa, et le premier, pour clore la discussion à son avantage, n’a rien trouvé de mieux que de poignarder son interlocuteur.

des mots pour le dire dit: à

Il fallait donc être à la fois complètement camée…Bouguereau

Si il est camé, il sera blanc comme un linge ou un camée…d’émaux d’un e-Gauthier dont on ne sait de quelle ville!

Marcel dit: à

Certes, il manque la suite. Je la mets ci-dessous. Il faut tout faire soi-même ici !

Quelques mois après une agression causée par une discussion animée autour de la Critique de la Raison pure d’Emmanuel Kant, la Russie a connu un nouveau fait divers littéraire. Un ancien professeur et son ami se sont pris la tête pour déterminer si la prose était supérieure à la poésie, et vice-versa, et le premier, pour clore la discussion à son avantage, n’a rien trouvé de mieux que de poignarder son interlocuteur.

sans maudire dit: à

Des mots d’ un égoutier…pas mal!

bérénice dit: à

Pas chauve du tout, monsieur ChalouX, mais avec tonsure large

Surement une conséquence de l’effet miroir et avec tant d’humilité on ne peut se voir que de dos.

Phil dit: à

pour sûr, on n’imagine pas Chaloux en train de régler la mollette à l’ipode. ça bosse.
Goethe a passé quelque temps jeune à Rome. Les gravures faites sur place par son Mitbewohner (colocataire en romain) le montre affalé sur son divan, babouche pendante, un livre à la main tout de même, mais en position lisible pour le plancher.

Chaloux dit: à

Pas de tonsure non plus !
(J’y retourne!)

renato dit: à

La mollette ?! c’est comme ça qu’on l’appelle maintenant ?!

Rectification dit: à

ChatlouX, vous me pardonnerez de vous avoir appelé ChatlouP ! BaV

Rectification dit: à

Chaloux !

bérénice dit: à

Chaloux qui êtes-vous? Je vous pensais germain et dans ce cas de figure, libre à nous d’organiser le mariage et l’inceste comme chez C Boutin, pas catho non plus?

bérénice dit: à

renato oui, à notre age on ne parle plus de sexe.

u. dit: à

« le premier, pour clore la discussion à son avantage, n’a rien trouvé de mieux que de poignarder son interlocuteur. » (marcel)

Comparés à la passion de nos frères russes, nous ne sommes que des Обломов.

u. dit: à

Les femmes sont toujours impressionnées par de tels tempéraments.

De temps en temps, elles passent de l’autre côté du poignard.
Sauras-tu donner quelques exemples?

Curiosa dit: à

à nice Béré ; au mien, on ne parle que de ÇA

bérénice dit: à

U. chéri! je suis la remplaçante de Daphnée, que puis-je pour vouis? Des goûts particuliers?

Curiosa dit: à

vive la baise et à poil JC et boudegras

would prefer not dit: à

non, il manquait les précédent, les « modèles »?espèce de qu
La philosophie est un mouvement de l’esprit qui parfois échauffe les passions. Or, on aurait pu douter que le rigoureux Emmanuel Kant puisse susciter la fougue… et entraîner un coup de feu. C’est pourtant ce qui s’est déroulé dans une épicerie du sud de la Russie, où un homme s’est fait tirer dessus, suite à une discussion particulièrement agitée autour du philosophe allemand.

bérénice dit: à

Curiosa vous êtes un une risque tout, je ne vous suivrais pas sur cette pente dangereuse.

would prefer not dit: à

espèces de quarts de lecteurs!
bonsoir

renato dit: à

« … un homme s’est fait tirer dessus, suite à une discussion particulièrement agitée autour du philosophe allemand »

Il se peut que son interlocuteur n’ait pas accepté que de la poussière tombée de la nébuleuse kantienne vienne justifier son licenciement…

Rôôô! dit: à

Mais non, Clopine, vous l’avez retrouvé en revenant.

Son pucelage?

renato dit: à

« non, il manquait les précédent, les « modèles »?espèce de qu »

Nous lisons les journaux, et prêtons une attention toute particulière aux faits divers (chiens-écrasés, etc., etc.).

Curiosa dit: à

je confirme et j’assume, Bérénice, la vie sans risque est d’un ennui, regardez le blog de Popaul par exemple et je m’envoie en l’air quotidiennement, mon mari n’en reviens toujours pas

Diagonal dit: à

@15.33 (M. Phil) Vous avez évidemment raison, mais hélas, je resterai inconsolé de n’avoir jamais su lire l’allemand dans le texte, et je me vois donc obligé d’accorder ma confiance aux traducteurs en sympathie avec nos auteurs de prédilection.
Et voyez-vous le dilemme : l’anecdote près de Laon que vous rapportez en 1940 fait partie des Journaux de guerre d’EJ (la 2e). Pour les différencier de ceux de la 1ère, J. Hervier a décidé d’évoquer dans le titre de chez Ch Bourgois, les 17 « Carnets » tenus dans les tranchées, même s’il s’agissait d’un journal, une habitude de diariste qui ne quitta jamais EJ à partir de 19 ans. Je sais, ce ne sont là que des détails, mais pour le lecteur qui ne lit pas dans le texte original, ils sont d’importance. J’espère pour vous que vous avez la chance extraordinaire de pouvoir lire la littérature mondiale dans la langue maternelle de chaque écrivain, ô heureux lecteur.

@16.35 (M. Bouguereau). Oui, j’y ai bien pensé également à ce lapsus calami qui aurait pu être l’indice d’une trahison de l’inconscient d’un ami. Or, c’est l’éditeur le fautif, pas le biographe. Tout au plus, ce dernier n’a-t-il pas relu les épreuves assez scrupuleusement.

would prefer not dit: à

publia une première fois en 1836, et dont il publia une nouvelle version enrichie en 1848.
sauf erreur, c’est47 ans après 1789 la première!

would prefer not dit: à

les précédents

Sergio dit: à

Cet arbre… Tout est dans le jaune du ciel !

SOS dépannage dit: à

à notre age on ne parle plus de sexe.
Bérénice

Dédé l’était tout bouché du tuyau épicétou

Phil dit: à

M. Diagonal, je lis Jünger dans le texte en sautant les passages botaniques obsessionnels qui obligent le dictionnaire des jardiniers. C’est un tort car sa manie de la dissection descriptive donne des malaises éclairants. Les rencontres avec Gaston et le landerneau littéraire de saint germain résonnent aussi justement en allemand. Mais votre traducteur doit donner des notes de bas de page que Jünger n’aurait pas dévoilées. Les Français qui prennent Jünger pour un Junker (achtung à l’articulation) seront seuls surpris qu’il découvre l’existence de la flûte de champagne à plus de quarante ans et en France.

u. dit: à

La préface de Sainte Beuve aux « Conversations » se lit bien agréablement.
Sa prose est elle-même de celles que le vieux Goethe appréciait en lisant le Globe.
Il loue plusieurs fois Cousin, et surtout Guizot…

Cette préface est d’une belle rhétorique française, peu tannique c’est sûr, pas très charpentée, peu longue en bouche, mais d’une robe agréable et d’une belle souplesse.

(C’est rien, rien qu’un p’tit blanc, je l’ai placé devant moi.
J’en fait le premier d’une file de petits bourguignons condamnés à passer à la guillotine.

Vive la France, Monsieur, et tuons ce soir l’année du Serpent.)

Blobitt dit: à

C’est une usurpation de pseudo ? (Bitpull)

Le dernier salon où l’on drague, oui !

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