Dans les coulisses de l’enquête biographique
« Combien de fois avez-vous couché avec Samuel Beckett pour obtenir ce scoop ? ». Ce genre de perfidie, Deirdre Bair l’a subie plus d’une fois. Elle ne l’a pas seulement entendue dans des réunions mais lue dans des articles. Il est vrai que la première fois qu’elle a rencontré Samuel Beckett, la scène eut un hôtel pour théâtre : en 1971, l’hôtel du Danube, rue Jacob à Paris. Mais c’était dans le lobby.
Quelques mois après, à sa lettre lui annonçant sa détermination d’écrire sa biographie, le grand écrivain répondit qu’il était à sa disposition et qu’il lui ouvrirait ses archives. Ce qui ne manqua pas d’ébahir le milieu littéraire et universitaire pour qui il demeurait le personnage le plus fermé le plus inaccessible de leur petit monde. Il avait ajouté qu’il ne la soutiendrait ni ne l’entraverait dans ses démarches, mais que ses amis et sa famille l’assisteraient et que ses ennemis la retrouveraient bien assez tôt. Lui qui ne donnait jamais d’interviews la revit à des nombreuses reprises pour répondre à sa curiosité à condition qu’elle n’enregistrât pas, et qu’elle ne prit pas de notes. Comme deux amis en conversation. Surtout elle ne devait révéler leurs rencontres à personne. Lorsqu’ils ne se voyaient pas, ils s’écrivaient. Quand ils se retrouvèrent l’année suivante, ce ne fut plus à l’hôtel du Danube mais au bar-tabac tout près, ou dans des bistros près des stations de métro Raspail et Denfert-Rochereau, quand ce n’était au Falstaff, un restaurant de Montparnasse où il avait ses habitudes et où le personnel faisait respecter son intimité. En ce temps-là déjà, ce qu’on savait de lui, ce qu’on disait de lui, tout concourait à lui donner l’image d’un saint laïque.
Comment une mère de deux jeunes enfants, épanouie dans son mariage, entre ses deux bulldogs anglais et ses deux chats persans, professeure dans le civil mais assez audacieuse pour s’attaquer à un monstre littéraire pour son premier livre, pouvait-elle passer auprès des professionnels de la profession autrement que pour « une jeune américaine naïve » ? Ce projet de biographie, auquel il se prêta alors qu’il venait d’une fille si novice qu’elle n’avait jamais lu une biographie avant d’envisager d’en écrire une, il ne l’appelait jamais autrement que « this business of my life ».
Il avait soigneusement compartimenté sa vie ; ses amis ne se rencontraient pas en sa présence ; il les voyait séparément. Il refusait résolument de parler des femmes quel qu’elles fussent mais se montrait bavard jusque dans les moindres détails dès qu’il s’agissait d’un homme. Mrs Bair, qui conduisit des centaines d’interviews à l’américaine à Paris, Londres, Dublin, New York pendant sept ans pour faire le tour de la question, nous en livre les coulisses dans Parisian Lives qui vient de paraître à New York (346 pages, Talese/Doubleday). Une « bio-memoir » dont elle est le sujet et l’objet, qu’elle s’est résolue à écrire dès lorsque les intéressés et les témoins sont morts.
C’est devenu un genre en soi, Claire Tomalin, biographe de Dickens, Thomas Hardy et autres, et James Atlas, biographe de Saul Bellow, ayant récemment révélé dans des livres les coulisses de leurs enquêtes. La lecture de celui de Mrs Bair est assez réjouissante : l’exil du jeune Beckett à Paris de crainte que sa vie de jeune débauché alcoolique à Dublin ne finisse par le détruire ainsi que sa mère… Sa discrète générosité –nombre d’amis ont pu témoigner de ce que ce saint Martin leur offrait souvent son manteau avec ce que ses poches contenaient… Ses séances de psychanalyse avec W.R. Bion, lequel l’emmenait parfois à la Tavistock Clinic y écouter parler le maitre Carl Gustav Jung… Sa fragilité psychique allant jusqu’à être qualifié de « psychotique » par des psys sidérés à la lecture de son œuvre… Barbara Bray, traductrice et maitresse de Beckett, l’adjura avec force de ne rien révéler de sa liaison dans son livre sans quoi, lui assura-t-elle, l’un de ses enfants se suiciderait et elle rendrait l’indélicate biographe responsable de sa mort. La perspective d’un casier judiciaire n’étant guère réjouissante pour un biographe débutante, elle se résolut donc à l’autocensure.
Rigoureuse, refusant toute amitié trop personnelle avec son sujet, il lui fallait trois sources indépendantes pour corroborer un fait ou une parole (ici un extrait). Sinon elle ne les retenait pas bien que ses témoins fussent souvent bourrés (y penser toujours avant de se lancer dans la biographie d’un Irlandais). Ainsi pour la piste selon laquelle quand Beckett mûrissait l’écriture d’En attendant Godot, sa pièce la plus célèbre, il l’intitulait « En attendant Lévy ». .. Elle n’a pas été plus loin sur la sexualité « problématique » de Beckett car elle était trop embarrassée par ce qu’elle avait découvert dans certaines lettres relatives à sa jeunesse dublinoise puis parisienne, sa « profonde amitié » pour quelques poètes de ses amis, ainsi que « des rencontres sexuelles dont il disait que d’autres hommes en avaient pris l’initiative ». De même ne chercha-t-elle pas à creuser lorsque la peintre Joan Mitchell, qui avait été temps sa maitresse, lui confia que « ça » (entendez : fucking) ne l’avait jamais trop intéressé.
En fait, sa biographie était à l’époque volontairement muette sur le sujet par un sentiment de pudeur mêlé de puritanisme et par crainte que le bruit revint aux oreilles de « Sam » qu’un livre à sensations se préparait sur lui. Son entourage témoignait qu’il s’inquiétait nerveusement à l’idée que Mrs Bair ait pu évoquer sa vie sexuelle dans la biographie. Les beckettiens canal historique, une internationale composée d’universitaires américains, de poètes irlandais,, de critiques new yorkais et d’intellectuels parisiens, ,des hommes en majorité ou, pour le dire en conformité avec notre propre air du temps, des mâles blancs hétérochrétiens, ont encouragé les rumeurs nuisibles à l’enquête de Bair, la disqualifiant au motif qu’elle avait du coucher pour obtenir ses informations, impossible autrement. Elle en eut le cœur net lors d’un colloque à New York où ils lui manifestèrent une hostilité faite d’insinuations sinon d’insultes. Quant aux à ses collègues féminines à l’université, elles ne la considéraient pas comme des leurs, n’étant jamais qu’une biographe.
La misogynie qu’elle dut affronter ne la rendit pas moins féministe. Et à la vie-et-l’œuvre de qui croyez-vous qu’elle consacra juste après son nouveau livre ? Simone de Beauvoir ! Mais c’est beaucoup moins piquant, son héroïne se révélant désagréable, abrupte, sèche, autoritaire., la considérant parfois comme une sténodactylo à qui elle dictait son message au monde et lui interdisant de la qualifier de lesbienne. Un point commun avec Beckett toutefois : ce que leur commune biographe, passée maître dans l’art de l’euphémisme, appelle « une identité sexuelle complexe ».
Quarante ans après son coup d’essai avec l’Irlandais, la dernière victime de la biographe-en-série fut un autre grand dramaturge, un italo-américain du nom d’Al Capone. Manifestement, elle aura toujours médité sa devise : « Quand on a quelque chose à demander à quelqu’un, il vaut mieux être poli et armé que simplement poli ».
(« Samuel Beckett » et « Simone de Beauvoir avec Deirdre Bair » photos D.R.)
1 455 Réponses pour Dans les coulisses de l’enquête biographique
(… pour unE biographe débutante…).
Al Capone est à la Prohibition ce que Samuel Beckett est à la Littérature : Un fraudeur !
« Elle n’a pas été plus loin sur la sexualité « problématique » de Beckett car elle était trop embarrassée par ce qu’elle avait découvert dans certaines lettres relatives à sa jeunesse dublinoise puis parisienne, sa « profonde amitié » pour quelques poètes de ses amis, ainsi que « des rencontres sexuelles dont il disait que d’autres hommes en avaient pris l’initiative ». »
Ai-je bien compris de quoi il s’agit ?
Evidemment, une femme qui écrit sur un homme ne peut lui avoir soutiré des confidences que sur l’oreiller. Belle mentalité ! Personne ne s’imagine que M . Assouline ait dû passer par leur lit avant de rédiger la biographie de Dassault, de Gallimard, de Simenon, d’Hergé, etc.
« dès lorsque les intéressés », un espace entre lors et que.
ya pas de honte a gagner son pain a la sueur de son onion quil te dirait lassouline alesquia
Mais Passou a couché avec les deux derniers, AN !
boumince, l’autre andouille de ce blog, est tombé de cheval, l’animal ne pouvait plus le supporter, comme nous tous
les hétéro ont -que- des solutions quelle dirait bonne clopine
blancs hétérochrétiens
..c’est certain qu’a jéruzalème y ont plein dproblèmes quelle dirait drh
chrais tenté dte contresigner ozy..mais sur le dos comme les dédicaces de litlère a ses admirateurs
Dans En attendant Godot, sa pièce créée en 1953, Samuel Beckett met en scène deux couples de clochards : au couple principal, Estragon et Vladimir (Gogo et Didi dans l’intimité), s’adjoint parfois un autre couple lié entre eux par une relation de maître à esclave à caractère nettement sadomasochiste, Pozzo et Lucky. Unis depuis plus de cinquante ans, Estragon et Vladimir, qui durant toute la pièce attendent un hypothétique Godot (Dieu ?), occupent le temps en se livrant à des scènes de ménage, avec menaces de séparation et éternelles réconciliations. Un étrange et savoureux dialogue permanent, tout à la fois métaphysique et poétique.
VLADIMIR. – Tu es difficile à vivre, Gogo.
ESTRAGON. – On ferait mieux de se séparer.
VLADIMIR. – Tu dis toujours ça. Et chaque fois tu reviens.
(…)
ESTRAGON. – En attendant, essayons de converser sans nous exalter, puisque nous sommes incapables de nous taire.
VLADIMIR. – C’est vrai, nous sommes intarissables.
ESTRAGON. – C’est pour ne pas penser.
VLADIMIR. – Nous avons des excuses.
ESTRAGON. – C’est pour ne pas entendre.
VLADIMIR. – Nous avons nos raisons.
ESTRAGON. – Toutes les voix mortes.
VLADIMIR. – Ça fait un bruit d’ailes.
ESTRAGON. – De feuilles.
VLADIMIR. – De sable.
ESTRAGON. – De feuilles.
Silence.
VLADIMIR. – Elles parlent toutes en même temps.
ESTRAGON. – Chacune à part soi.
Silence.
VLADIMIR. – Plutôt elles chuchotent.
ESTRAGON. – Elles murmurent.
VLADIMIR. – Elles bruissent.
ESTRAGON. – Elles murmurent.
Silence.
VLADIMIR. – Que disent-elles ?
ESTRAGON. – Elles parlent de leur vie.
VLADIMIR. – Il ne leur suffit d’avoir vécu.
ESTRAGON. – Il faut qu’elles en parlent.
VLADIMIR. – Il ne leur suffit pas d’être mortes.
ESTRAGON. – Ce n’est pas assez.
Silence.
VLADIMIR. – Ça fait comme un bruit de plumes.
ESTRAGON. – De feuilles.
VLADIMIR. – De cendres.
ESTRAGON. – De feuilles.
Long silence.
VLADIMIR. – Dis quelque chose !
ESTRAGON. – Je cherche.
Long silence.
VLADIMIR (angoissé). – Dis n’importe quoi !
ESTRAGON. – Qu’est-ce qu’on fait maintenant ?
VLADIMIR. – On attend Godot.
ESTRAGON. – C’est vrai.
Silence.
VLADIMIR. – Ce que c’est difficile !
ESTRAGON. – Si tu chantais ?
VLADIMIR. – Non non. (Il cherche.) On n’a qu’à recommencer.
ESTRAGON. – Ça ne me semble pas bien difficile, en effet.
VLADIMIR. – C’est le départ qui est difficile.
ESTRAGON. – On peut partir de n’importe quoi
VLADIMIR. – Oui, mais il faut se décider.
ESTRAGON. – C’est vrai.
Silence.
VLADIMIR. – Aide-moi !
ESTRAGON. – Je cherche.
Silence.
VLADIMIR. – Quand on cherche on entend.
ESTRAGON. – C’est vrai.
VLADIMIR. – Ça empêche de trouver.
ESTRAGON. – Voilà.
VLADIMIR. – Ça empêche de penser.
ESTRAGON. – On pense quand même.
VLADIMIR. – Mais non, c’est impossible.
ESTRAGON. – C’est ça, contredisons-nous.
VLADIMIR. – Impossible.
ESTRAGON. – Tu crois ?
VLADIMIR. – Nous ne risquons plus de penser.
ESTRAGON. – Alors de quoi nous plaignons-nous ?
VLADIMIR. – Ce n’est pas le pire, de penser.
ESTRAGON. – Bien sûr, bien sûr, mais c’est déjà ça.
VLADIMIR. – Comment, c’est déjà ça ?
ESTRAGON. – C’est ça, posons-nous des questions.
VLADIMIR. – Qu’est-ce que tu veux dire, c’est déjà ça ?
ESTRAGON. – C’est déjà ça en moins.
VLADIMIR. – Évidemment.
ESTRAGON. – Alors ? Si on s’estimait heureux ?
VLADIMIR. – Ce qui est terrible, c’est d’avoir pensé.
ESTRAGON. – Mais cela nous est-il jamais arrivé ?
VLADIMIR. – D’où viennent tous ces cadavres ?
ESTRAGON. – Ces ossements.
VLADIMIR. – Voilà.
ESTRAGON. – Évidemment.
VLADIMIR. – On a dû penser un peu.
ESTRAGON. – Tout à fait au commencement.
VLADIMIR. – Un charnier, un charnier.
ESTRAGON. – Il n’y a qu’à ne pas regarder.
VLADIMIR. – Ça tire l’œil.
ESTRAGON. – C’est vrai.
VLADIMIR. – Malgré qu’on en ait.
ESTRAGON. – Comment ?
VLADIMIR. – Malgré qu’on en ait.
ESTRAGON. – Il faudrait se tourner résolument vers la nature.
VLADIMIR. – Nous avons essayé.
ESTRAGON. – C’est vrai.
VLADIMIR. – Oh, ce n’est pas le pire, bien sûr.
ESTRAGON. – Quoi donc ?
VLADIMIR. – D’avoir pensé.
ESTRAGON. – Évidemment.
VLADIMIR. – Mais on s’en serait passé.
ESTRAGON. – Qu’est-ce que tu veux ?
VLADIMIR. – Je sais, je sais.
En attendant Godot,
éditions de Minuit, 1971
lui confia que « ça » (entendez : fucking)
renfield y va tiquer méchamment
ses citations à tout propos c’est un des problèmes à baroz
faire sa bio a un mafioso mort c’est juste lui faire une proposition qu’il peut pas rfuser lassouline..
Fayard nous dit:
Ce livre n’est plus disponible à la vente… strange!
Où est le problème le boug ?
Cet extrait est en plein dans le sujet : la biographe n’a pas tout dit mais il suffit de lire les textes originaux !
En relisant « En attendant Godot » je pensais sans cesse à « L’Escalier » (Staircase), la pièce de Charles Dyer (1966).
Le visage de Beckett me sidérera toujours.
Je crois que ce type était à la fois l ‘enfer et le paradis pour les photographes.
L’enfer, parce qu’il ne semblait pas commode, certes, mais surtout ce visage est une telle promesse… Il est d’une telle densité… Comment capter l’humanité qui est ramassée ainsi, entre chacun de ces cheveux incroyables, couronnant le front ridé comme l’estran ?
Le paradis, parce que chaque photo est différente et dit quelque chose. Ce visage, à mon sens, est infini. On peut le regarder, et le regarder encore : derrière le désordre, il y a une telle harmonie.
Vingt dieux, il y a de quoi se damner pour un visage pareil…
Je trouve que Madame Bair a eu bien tort, malgré son épanouissement et des deux bull dogs, et ses chats persans, et sa centaine d’interviews. Tu parles, Charles !!!
De dieu ! Parce que lorsqu’on rencontre un visage pareil, un regard pareil, on doit forcément être curieuse de ce qu’ils deviennent… A certains moments, au plus près de l’intime…
Bref, vous m’aurez comprise.
Moi, j’aurais tenté par tous les moyens de coucher avec lui !
autre façon d’écrire bouguereau : atrophié du cerveau
Travail en cours :
https://sites.google.com/site/renatomaestriarchivio/laboratorio#h.p_LfJPvmtXpP0B
Clopine : Oh mon beau Beckett comme je voudrais coucher avec toi !
Beckett : Oh ma biquette comme je voudrais que tu sois chèvre pour moi !
Clopine : Mééééééééhhhhh !
ah! revoilà litlère, jérusalème… ne manque plus que la mère de sa mère et son pote goering, qu’il dirait l’atrophié du cerveau-gaga
Moi, j’aurais tenté par tous les moyens de coucher avec lui !
..et c’est bien ton droit de dire que t’es prête à ruiner lbiznèce bonne copine au prix de lhonneur des honnêtes travailleuses..voltaire y te défendrait sacrénom..sus! qu’il dirait
Et Henri Cartier Bresson
En relisant « En attendant Godot » je pensais sans cesse à « L’Escalier » (Staircase), la pièce de Charles Dyer (1966)
voilà..pourquoi faire tant de problèmes baroz
t’as pas faux rose..le 50 asa marche aussi bien havec bêquette qu’une buveuse d’absynthe..de la mâââche et du drâââme..et le tout en faisant croire à un minimalisme du meilleur goût
Renato
Vous écrivez une pièce de théâtre ?
😳
Mais c’est beaucoup moins piquant, son héroïne se révélant désagréable, abrupte, sèche, autoritaire., la considérant parfois comme une sténodactylo à qui elle dictait son message au monde et lui interdisant de la qualifier de lesbienne
lassouline il aurait cité voltaire dans l’texte alesquia ‘t’as dis quoi?..et pis dabord jdis cque jveux! salope!’
C’est l’environnement sonore produit qui m’interesse, rose.
« pourquoi faire tant de problèmes »
Mais non. Je produis quelques actes du procès, le boug !
Il faut se souvenir que le commentarium du blog à Passou et un grand tribunal où sont jugés les livres et les auteurs de la littérature mondiale.
Vois hamlet qui s’excite actuellement sur Pynchon. Alors que chacun y va de son argument, moi j’essais de redonner la parole à l’accusé…
Pour moi, En attendant Godot relève de la littérature gay métaphysique !
EST…
La meilleure observation entendue ces derniers temps : « Il ne faut quand même pas avoir fait polytechnique pour se mettre un masque ».
« Il ne faut quand même pas avoir fait polytechnique pour se mettre un masque ».
Au tout début de la pandémie à Paris, seuls les asiatiques portaient des masques. Et ils nous regardaient d’un air que je croyais gêné mais qui en fait, ai-je compris bien plus tard, était plutôt atterré. Mieux informés sur ce qui se passait en Asie, Ils devaient nous trouver totalement inconscient ?
InconscientS
La biographie remplace l’oeuvre comme la bonne la foi. manie d’une époque de basses eaux
« J
azzi dit: à
Vois hamlet qui s’excite actuellement sur Pynchon. Alors que chacun y va de son argument, moi j’essais de redonner la parole à l’accusé…
»
????
je m’exciste pas sur Pynchon on tape la discute avec mon pote renato sur « Fonds perdus » (Bleeding edge en anglais).
on a plus le droit de parler de livre ici ?
et c’est quoi c’te histoire d’accusé Jazzi ? tu parles de moi ? oui c’est vrai que sur ce blog j’ai été accusé de tout et de rien à tort et à travers à hue et à dia à voile et à vapeur !
»
Alexia Neuhoff dit: à
Evidemment, une femme qui écrit sur un homme ne peut lui avoir soutiré des confidences que sur l’oreiller. Belle mentalité !
»
????
comprends pas, vous préfèreriez qu’elle soutire des secrets à l’oreiller ?
sûr que l’oreiller pourrait aussi en dire belle sur ce qu’il a vu passer et repasser dans sa vie !!!
ahhhhhh si les oreillers pouvaient parler !
ôôôô si l’oreiller savait écrire !
alors là oui nous pourrions en reparler !
sérieux c’est quoi ce procès.
vous savez le nombre de femmes écrivaines qui écrivent sur des mecs qui soutirent des secrets à des femmes sous l’oreiller ! alors j’en conviens sous l’oreiller c’est pas pareil que sur l’oreiller, mais quand même si on commence à jouer à ce petit jeu là croyez-moi vous n’allez pas en sortir vainqueuse (Jazzi on di comme ça vainqueur au féminin ?) bande de sales petites suffragettes !
« La biographie remplace l’oeuvre »
Chez Passou, c’est tout le contraire, Phil !
Ici, nous sommes tous de Grands Inquisiteurs, hamlet !
hamlet, comment tu vas faire si ya pénurie d’oeufs ? Tu n’existeras plus !
renato, j’ai juste dit qu’ils ne pouvaient pas mettre ce titre en français parce qu’en France personne en dehors de quelques vieux geeks ne sait ce que signifie « Bleeding edge », les français auraient cru que ce livre était sur un tueur en série.
du coup ils ont mis « fonds perdus » c’est pas mal trouvé et ça se rapproche de l’idée qui est, in fine, le fait que tout se perde dans les tréfonds obscurs des méandres du web profond…
D. tu aimerais bien que je n’existe plus toi aussi ?
c’est incroyable la quantité de gens qui aimeraient me faire disparaitre de ce blog ?
D. je sais bien que tu préfères les types qui n’ont pas d’humour comme pédro, mais moi le sérieux ça me gonfle grave !
alors oublie moi et laisse-moi donc écrire tranquille sur ce blog avant que je retourne me confiner avec Proust !
Jazzi tu veux dire ce qui disent « comment on peut être aussi con pour ne pas croire dans l’astrologie alors que les plus grands penseurs de l’humanité depuis la naissance du premiers sapiens sapiens y croient !!! »
ou bien « pourquoi tu ne meurs pas du covid-19 pour disparaitre de ce blog à jamais !!! »
tu veux dire « inquisiteur » dans ce genre-là ?
ou bien quoi ?
sur ce je quitter ce blog et je vais attendre l’ami Godot confiné avec l’ami Marcel !
prenez bien soin de vous tous vieille bande de demeurés attardés !
C’est bien, ça Passou, une non pro de la profession qui s’attaque à un gros morceau.
Simplement, sur la forme, on déplore, je, encore une fois des considérations en dessous de la ceinture, le constat d’un regret que certains, tous genres confondus dans meme monde de vieux has been coincés du cul- n’aient pas vécu la saine émulation de la mixité…
Mais sur le fond, y’a quoi dedans,elle vaut quoi cette bio ?
« vieille bande de demeurés attardés ! »
Marie Sasseur dirait plus directement : « vieille bande de tafioles ! », hamlet.
Et puis Passou, j’ai pas compris que vous l’ayez indiqué
Pourquoi lui ?
Parce que c’était lui, parce que c’était elle ?
Si même pas elle lisait Beckett ( c ‘est mon cas, je l’ai indique a plusieurs reprises, concernant ce long-trainer ? de la rdl), elle peut aller se refagoter Deirdre ( beau prenom)
Elle devait être une bonne joueuse aux échecs, et ça Passou, c’est imparable !
hamlet, les bandelettes de papier resultantes du procédé typographiques dit « fond perdu » rentrent generalement dans le processus de prodution de papier recyclé. Je vois donc mal comment ces bandelettes peuvent porter le sujet de Pynchon, c’est à dire la mythologie des intrigues et de la conspiration née autour des attentats du 11 septembre qui a fondaté la grande paranoïa américaine du début du millénaire.
Cette rencontre, c’est une balade irlandaise…
Inutile de mêler mormone à tout ça.
Momone, lol.
In 1971 Deirdre Bair was a journalist and a recently minted Ph.D. who managed to secure access to Nobel Prize-winning author Samuel Beckett. He agreed that she could be his biographer despite her never having written a biography before. The next seven years of probing conversations, intercontinental research, singular encounters with Beckett’s friends, and peculiar cat-and-mouse games resulted in Samuel Beckett: A Biography, which went on to win the National Book Award and propel Bair to her next subject: Simone de Beauvoir.
pppfff avec plein de postillons, fed up.
Godo fait parti des livres de ma bibliothèque que je n’ai pas lu, excellente idée ! C’est pas Becket qui parle de toujours taper sur le même clou ? Kafka parle de son clou aussi dans les lettres à Milena je crois, faut que je cherche.
J’ai lu les deux biographies de Deirdre Bair : Samuel Beckett et Simone de Beauvoir, deux auteurs que j’aime et connais assez bien. J’avais apprécié à la lecture mais je dois avouer que je n’en garde pas vraiment un grand souvenir…
« Godo fait parti des livres de ma bibliothèque que je n’ai pas lu, excellente idée ! »
ça se lit assez vite et sans grande difficulté. Après, tu pourras rechercher sur le net diverses mises en scène et apprécier le texte vivant…
Complètement inintéressant. Qu’on fiche la paix aux écrivains !
« Qu’on fiche la paix aux écrivains ! »
Beckett et Beauvoir n’ont pas été violés, Christiane. Le premier était consentant et ensuite la seconde s’en était trouvée plutôt honorée…
renato, merci pour l’info, je vois ce que vous voulez dire, dans ce cas vous avez sans doute raison.
Ok Jazzi
« qui a fondaté »
Ce serait un beau mot-valise si ce n’était un pléonasme (a fondé et daté) ?
Jazzi,
leur œuvre me suffit. Et dans leur biographie tout sauf leurs histoires intimes.
Nico, quel homme vous donnerait envie d’être son biographe si vous étiez réellement français et si vous possédiez notre alphabet? En dialecte, vous n’avez aucune chance de rencontrer la reconnaissance mondiale que sans aucun doute vous meriteriez après dix années de recherches, de combats, d’entrevues parlantes ou non, de secrets monnayés entre deux gins, d’épluchages de correspondances privées et examens des sous vêtements avec analyse d’ADN.
Je n’avais jamais pensé à ça concernant Beckett, Il est irlandais, cela l’éloigne d’un bras de mer de la fameuse ile où nombre d’hommes préfèrent les hommes aux femmes ce qui se comprend. Si j’étais un homme j’opterais pour le bilinguisme s3xuel.
Bérénice j’ai fait un songe, de nouveau.
Voulez-vous en connaître le contenu ?
renato vous vous souvenez du passage où Pynchon parle de Monica Lewinsky ? il rappelle qu’après son procès elle a vendu des sacs pour femmes qu’on pouvait retourner dans les deux sens, il appelle ça des secs « bipolaires », il l’appelle Monica « the portly pepperpot » (le poivron rondouillard) reprenant le nom donner par un journaliste du newyorker.
Cet article de passou m’y fait penser.
Monica Lewinsky c’est une vraie success story à l’américaine, en suivant les conseils de ses avocats, en répétant mot pour mot aux journalistes leurs textes appris par coeur elle s’en est super bien sortie : 1M$ pour une cure amincissante, 2M$ pour un show tv, 1M£ pour faire une série de conférences sur la sexualité pour les étudiants de première année en science politique, 2M$ pour le récit de ses aventures avec Clinton etc… tu m’étonnes que ses avocats lui demande un max de blé.
sans compter à son actif son aide à l’élection de Donald Trump.
Jazzi, vous ne ramenez rien de la lecture de la biographie de SB? J’ai lu incomplètement un pavé, je crois que son frère est mort prématurément ( maladie?)et pour lui faire plaisir,réaliser son rêve, SB avait entrepris de creuser un étang dans son jardin qui devait être de bonne taille. Est ce que ce souvenir est exact ou est ce que je mélange avec une autre biographie?
D. Oui, je veux bien
quand je pense que pour obtenir ses infos pour écrire la bio d’Hergé il a fallu que passou couche avec la Castafiore…
pas toujours facile la vie de biographe.
une belle nouvelle de James à ce sujet : les lettres d’Aspern !
c’est pas que sur les aventures de passou avec la Castafiore, ça aborde la question d’une façon plus générale.
on pourra dire ce qu’on veut les américains ils en tiennent quand même une sacrée couche.
C’est un dur métier et pour son Job, sauriez vous par où il a dû passer?
B : « Il est irlandais, cela l’éloigne d’un bras de mer de la fameuse ile où nombre d’hommes préfèrent les hommes aux femmes »
et quel est donc le nom de cet endroit paradisiaque ?
ah bon ! passou a écrit la biographie de Job ?
Job est né dans le petit village de …, son père était éleveur de moutons et sa mère femme au foyer, elle a élevé ses 8 enfants, Job était le benjamin. à l’âge de 5 ans on l’inscrit à la maternelle…
B. : on ne peut pas écrire la biographie d’un personnage d’un livre même si c’est la Bible !
vous comprenez ? passou écrit la biogrpahie d’Hergé, mais il ne peut pas écrire la biographie de Tryphon Tournesol, c’est juste pas possible !
et ça c’est écrit dans le paragraphe 1 du chapitre 1 du livre : comment devenir biographe en 10 leçons !
Les Papiers d’Aspern, comme on traduit parfois?
Tout est dit en deux mots lorsque la vieille Muse se lève et surprend son hôte jusque là si correct en train de fouiller dans les lettres de son jeune temps:
« Gredin d’éditeur! »
Bien à vous.
MC
Il est partout cet endroit, D, sauf en Russie, en Égypte, je ne sais où encore. La sexualité s’est libérée, j’imagine qu’Irlandais émigré, SB n’a pas tenu à faire publicité de sa relative liberté , la France de ce côté n’était qu’un peu plus tolérante. Il y a encore aujourd’hui des homos anonymes sui se font casser la figure. Transposez le denigrement, le mépris, la haine qu’ils peuvent encore inspirer dans les années 60 . On disait à l’époque que ces gens faisaient partie de la jaquette. Mieux valait encore ne pas être étiqueté.
Béré, vu le niveau de Trump je ferais sans doute un bon Président du Monde. J’écrirais ma propre bio et en ferait la pub à coup de milliard. Imparable.
MC oui James montre que le biographe est capable de toutes les vilénies pour mener son projet, séduire, mentir, détruire la vie d’une innocente jeune fille. la haine de James à l’encontre des biographes était à la mesure de ce qu’il voulait dissimuler de sa vie privée.
Histoire intime… Et qu’est ce qui ne serait pas du ressort de l’intime? Sentiments, gouts, attachements, amitiés, tout est intime . Que les biographies selon la volonté des sujets soient expurgees du versant sexuel pour ne pas les exposer sous toutes leurs aspects est un autre chapitre. Buisness or my life, c’est assez proche de love affair.
« la fameuse ile où nombre d’hommes préfèrent les hommes aux femmes »
Mais c’est la Naxos de mon conte !
Of my life. Correcteur.
Bon alors voilà, B.B., Macron n’est plus président sous 10 jours. Voilà le songe.
La bio d’un écrivain, franchement je m’en tape, sauf lorsqu’il ne laisse à personne le soin de dire ce qui lui est arrivé mieux que ce quiconque (surtout des journalistes, contemporains de leur « sujet ») ne le fasse.
J’ai des noms.
Mince, et nous ne pourrions pas voter avant l’automne. Nous serions comme les belges.
Narxos, sorry !
Sur la photo en couleur du haut, Beckett est effrayant, on dirait un clergyman irlandais ! Il est nettement mieux en col roulé…
…Souvent épaté par les billets d’Assouline : voyez ici l’intro accrocheuse et la chute. Du travail de pro, soit dit sans flatterie.
Pour vous dérider en ce temps de confinement :
http://www.estcequonpeutsortir.fr/
le sujet ne m’emballe pas du tout, surtout avec momone, vieille goudou, en embuscade.
Je reste scotchée sur le prénom, Deirdre. Non qu’Amelie n’ait déjà exploré le sujet avec talent. C’est plus personnel.
Entre Dolores et moi, il n’en demeure pas moins que le choix a presidé a un certain tropisme celtique ou gaélique, plus qu’improbable.
Pour l’irlandaise, trop tôt ravie à mes oreilles.
La bio d’un écrivain, franchement je m’en tape, sauf lorsqu’il ne laisse à personne le soin de dire ce qui lui est arrivé mieux que ce quiconque (surtout des journalistes, contemporains de leur « sujet ») ne le fasse.
Quelqu’un aurait il ( autre que son auteur) la disponibilité suffisante pour m’expliquer l’articulation grammaticale de ce court extrait de texte car avec la meilleure volonté dont je suis capable, je ne comprends pas et j’aimerais savoir si je dois attribuer cette incompréhension à une faille du texte ou à une défaillance personnelle.
Laudetout, vous remuez le couteau dans la plaie. Ici un récidiviste des sorties non autorisées s’est pris 3 mois fermes. Un exemple, un peu risqué .
Bio Bellow
Les critiques n’étaient pas seulement discordantes, elles étaient carrément contradictoires: tandis que certains saluaient un chef-d’œuvre, d’autres fustigeaient un morceau de fumier.
Et puis il dit tellement de lui dans ses livres que je me demande si une biographie peut apporter ou peut être non, elle enleve du mystère à cet être mythique, ce fou sympathique, cette intelligence littéraire.
Il y a mistake de l’expression. Mais après une journee bien remplie, j’emmerde les connes.
In french:
Je préfère les ecrivains, femmes et hommes, qui ne jouent pas au chat à la souris, et sont cash.
Surtout lorsqu’ils, -toujours valable pour désigner le pluriel de il et elle, et j’emmerde aussi les théoricienn-e-s du néo gender grammatical-, ont partagé le recit d’une vie extra , et ne la laissent pas conter.
Et je ne donnerai aucun nom ici, un comble. Mais vu la fréquentation devenue du lieu…
Connaissant vos sentiments j’ai pris soin d’adresser la demande aux autres. Je vous retourne la politesse avec un exposant laisse à l’appréciation de chacun.
Laissé. La puissance leur appartient.
Jazzi, la photo_ ce pourrait être dans une cellule de dégrisement, il a l’air un peu oxi. SB buvait, pour rire: inconstant je t’aimais, fidèle … Alcoolique j’écrivais, à jeun aurais je pû .
#En fait, sa biographie était à l’époque volontairement muette sur le sujet par un sentiment de pudeur mêlé de puritanisme et par crainte que le bruit revint aux oreilles de « Sam » qu’un livre à sensations se préparait sur lui.
La vie sexuelle des écrivains, vaste programme, comme qui dirait.
Il faudra bien qu’un jour vous vous expliquiez sur une phrase énigmatique à propos, non d’un ecrivain, mais de l’oeil du siècle, Passou…
Bonne nuit.
Racine
Il faut comprendre: je t’aimais alors que tu étais inconstant, qu’aurais-je fait si tu avais été fidèle.
J’ai depuis toujours compris cette phrase autrement. J’étais inconstant, Je t’aimais , qu’aurais je éprouvé si j’étais resté fidèle.
La la la la la laaaaaaaaaa
Faut s’bourrer la gueule pour être heureureureux…. nananananananana… Le Corona mon amououououououourrrrrr… Boire c’est viiiiiiiiiiiivre… lalalalalalalalala…heueu quand j’avais 16 ans y a looooooooooongtemps une pute splendide chaude comme un désert torride m’avait tellement bien sucé la bite qui j’ai fini par lui fourguer tout mon pognon dans sa bouche d’enfer et après j’l’ai baisée dans le fion comme un… comme un qui que quoi j’sais pas….. ouais comme un satyre qui enfourche une nymphonymphe…c’était ma première extase plus que mystique… Éros au cosmos… parce qu’avant y avait que des amourettes… des Sylvie, des Charlotte et la douce Mélanie… très romantique comme flirt et caresses mais pas pratique comme la tige dans la rivière capillaire d’la chatte de ma première putain de pute infernaaaaaaaaaaaaale!
Houououououououou j’suis ivre comme un livre de poésie bachique… Lalalalalalala…
Meeeeeeeeerde, j’suis tout seul chez moi et j’bois comme un trou… ma compagne et mes deux filles sont parties chez leur vieille, la belle-mère à moi, la cooooooooonne, elle est malade ou je n’sais quoi, qu’elle crèèèèèèève la sorcièèèèèèèère… mais bordeeeeeeeeeel où est la bouteille… heueueu, une de sifflée, deux, trois… mais où qu’elle est la 4ième bordeeeeeeel… ah tiens la voilà ma p’tite chérie, ma dive et rabelaisienne bouteille, hummmmmm tu sais qu’je t’aime toi, fiancée de mon âme, sang de mes veines, prunelle de mes yeux, hein, tu l’sais ou pas… mais réponds-moi connaaaaaaaaaaaaaasse… j’vais te boire comme jamais Bacchus et Dionysos n’ont pu boire d’leur divine vie… y a un joli souvenir qui me vient à l’esprit maintenant… un jour une copine qui m’aimait bien m’a dit toi, ton problème, c’est que tu n’t’aimes pas du tout, mais t’inquiète, moi j’vais t’aimer jusqu’à ce que tu t’aimes… putain ça m’a bouleversé c’qu’elle m’a dit ma copine, s’appelait Mélanie… Mélanie l’premier amour de ma triste vie… Un Homme, un vrai, ne doit jamais pleurer, jamais… mais moi, j’me souviens très bien, j’avais chialé comme une madeleine dans les bras, les cheveux, les yeux, les joues, les mains et sur l’épaule chaleureuse et salutaire de Mélanie…
Je vais vous dire un secret : La vie des fantômes est mille fois plus passionnante que la vie des hommes. Mais pour la vivre, il faut mourir avant.
QUAND LA NUIT TOMBE, OÙ DORMENT LES ÉTOILES ?
00 h 56
Il fait minuit dans mon âme…
OZYMANDIAS dit: « 00 h 56
Il fait minuit dans mon âme… »
Transparence et beauté. bonne nuit.
J’ai terminé la toile d’Icare et c’est Boutès qui a surgi du fond de sa nuit marine.
Entre le blog de Claro et celui de Chevillard , difficile d’y voir Clair
Débat toujours vivace sur l’usage du plaquenil et dépistage massif . Via un blog qui semble sérieux . Voir chez Claro.
1h14.
Ozy, si vous disposez d’une terrasse c’est le moment d’en profiter ,( des étoiles). A la campagne, évidemment, ce serait mieux.
Alors là, non, Ozymandias. S’il faut en plus du reste, subir votre tristesse éthylique…
Que je mets en doute, en plus. Quand on est vraiment bourrés, on fait des fautes d’orthographes. Vous n’en faites pas. Vous surjouez ?
Ce confinement me tient éveillée, alors même qu’il n’y absolument rien à surveiller.
Finalement, la référence littéraire à appliquer, ne serait-ce pas le rivage des syrtes ?
Je dis ça je dis rien, à ma finalement triste habitude…
Envie de passer mes doigts dans les cheveux de Samuel Beckett.
Merde, il est mort.
Et en plus, je suis vieille !
Patatras, roulade, et sourire à la fin. Avec une fleur en papier crépon au bout des doigts.
C’est quand même dingue, le sentiment amoureux.
Marie Sasseur dit: à
C’est bien, ça Passou, une non pro de la profession qui s’attaque à un gros morceau.
Simplement, sur la forme, on déplore, je, encore une fois des considérations en dessous de la ceinture, le constat d’un regret que certains, tous genres confondus dans meme monde de vieux has been coincés du cul- n’aient pas vécu la saine émulation de la mixité…
Saine, défoulatoire, jouissive.
La même laideur que Anissimov racontant Gary nu et comment il baisait raconté par deux ou trois filles putassières. L’intérêt versus l’oeuvre proche du niveau de la mer.
Paris, juin 1930. Samuel Beckett loge encore rue d’Ulm dans la turne qu’il occupe depuis deux ans en tant que lecteur d’anglais à l’École Normale Supérieure, et qu’il devra bientôt quitter à la rentrée d’octobre.
Il apprend tardivement, le jour même de la date limite fixée pour le dépôt des textes, qu’un concours pour le meilleur poème de moins de cent vers ayant pour sujet le temps, a été proposé par Richard Aldington et Nancy Cunard qui dirigent à Paris les éditions en langue anglaise Hours Press. En quelques heures, il écrit Whoroscope, poème de quatre-vingt-dix-huit vers sur la vie de Descartes, telle qu’elle fut décrite en 1691 par Adrien Baillet. Il achève ce poème en pleine nuit, va le glisser dans la boîte à lettres de Nancy Cunard avant l’aube, et il remporte le concours. Whoroscope sera publié en septembre 1930 sous la forme d’une plaquette ; c’est la première publication séparée d’une œuvre de Samuel Beckett. Ce poème présente un intérêt plus anecdotique que purement littéraire. On y décèle la hâte de l’écriture, le goût encore estudiantin du jeune homme de vingt-quatre ans, friand de canulars et de calembours, pour un style volontairement obscur et biscornu, son attrait espiègle pour les jeux de mots saugrenus et les parodies cocasses (telle, en 1931, Le Kid, sa parodie du Cid). Cependant on y discerne également la vaste étendue de sa culture, aussi bien scientifique que littéraire et philosophique.
Eďith Fournier in Les Éditions de Minuit
Peste soit de l’horoscope et autres poèmes
Pour vous Christiane Bram Van Velde ami de Beckett
In Recours au poème
On peut donc se demander si cette publication [Whoroscope] était judicieuse. De son vivant Beckett s’y refusa. Son légataire (H. Causse) eut néanmoins par l’auteur lui-même la latitude de proposer ce qu’il entendait. Et Edith Fournier qui veille sur l’œuvre (Elle est un peu à Beckett ce que Paul Thévenin fut à Artaud) a estimé cette publication judicieuse. Elle l’est sans doute pour les spécialistes. Plus généralement pourtant ces poèmes restent très secondaires et font même de l’ombre aux poèmes postérieurs. Et si la matière de l’imaginaire commence à être mise en doute c’est de manière inconsciente. Avec « Poèmes suivis de Mirlitonnades » la poésie de Beckett trouvera toute sa « lumière autre » selon Bram van Velde l’ami de toujours. Pour l’heure, le temps n’était pas celui que John Lewis, cameraman de l’auteur pour la plupart de ses films relevait lors du tournage de Nacht und Traüme : « c’était pour Beckett de plus en plus difficile d’écrire encore des mots sans avoir le sentiment que c’était un mensonge ». Il fallait donc attendre ce qu’affirme de son côté « L’innomable » au début des années 50 : « La recherche de faire taire sa voix est ce qui permet au discours de se poursuivre ». Tout le reste littérature. Les poèmes du début sont de la littérature.
Ai une grande passion pour la mythologie grecque, particulièrement le Jardin des Hespérides, leurs pommes d’or ; ai étudié partiellement le lien entre les constellations d’étoiles et la mythologie et nos signes zodiacaux sont perchés dans le ciel étoilé, se côtoient, se déplacent.
Bien entendu ce domaine recèle nombre de mystères et en soulever le voile maintient nombre de connaissances dans une nécessaire opacité. Ce qui en restreint l’usage à une minorité.
Par usage inconsistant, individus se targuent de posséder un savoir qu’ils n’ont que parcellaire. Et certes, l’immodestie accentue l’étendue de leur ignorance, ce qui laisse porte ouverte aux charlatans de toute sorte.
Moi, je crois en l’astrologie et aux caractéristiques qui appartiennent à chaque signe zodiacal.
Je suis taureau sans savoir l’ascendant mais je suis née à 8h35, à la clinique des Chartreux à Marseille, du fruit de l’amour entre mon père et ma mère.
Je suis profondément ancrée dans la terre, placide et fidèle. Puissante et rêveuse. En horoscope chinois, je suis coq, ce qui correspond pas mal à ma personnalité : dans une basse-cour plutôt chef de poule et lorsque je me donne la peine de m’habiller sans crainte que les hommes me convoitent, brillante, plumes par ci, plumes par là, excepté dans le coccyx que je réserve, moi, à de basses oeuvres proches de l’engrais.
Maintenant, si vous me questionnez sur le fatum, je serais beaucoup plus indécise.
Et sur la mousse au chocolat, définitivement dernière. Comme nous avons trois championnes ex aequo, cela tombe bien. Pas de concurrence.
Nota : je re-remarque l’importance des oranges dans l’art culinaire de DHH. Combien Clopine vous gardez soigneusement vos secrets. L’art de la délicatesse chez Lavande en couture et en battage des oeufs en neige. Et que Jazzi sait faire une mayonnaise à la main ce qui pourrait s’avérer utile en cas de diminution de nos dépenses électriques.
Soleil vert
Vous nous avez expliqué le concept de dystopie
Une dystopie est un récit de fiction dépeignant une société imaginaire organisée de telle façon qu’elle empêche ses membres d’atteindre le bonheur.
Et je vous ai répondu que j’espérais bien le contraire.
Loin de moi l’idée de vous contredire, ou abc. Non.
Le concept est passionnant, sûrement dans la culture particulière qui vous anime pour la science fiction, développé.
IRL, et après les avoir traversées, se constatent les épreuves formatrices.
Ce virus nous en apprend des choses.
Je ne vois pas l’espèce humaine se contenter de la tyrannie. Encore moins du fascime. Nous tendons vers le bonheur, comme l’arc muni de ses flèches tend vers sa cible. Ou les trous des axes visés par Ulysse précédant le massacre des prétendants.
Sortir de cette épreuve nous donnera la force de dire non à toit ce qui ne nous convient pas.
Faire de l’argent sur la vieillesse.
Massacrer les forêts d’Amazonie.
Manger du pangolin grillé.
Faire cuire les chauve-souris dans des soupes.
Pénétrer sur l’île impénétrable qui échapmera au Covid 19 grâce à son isolement soigneusement préservé.
Etc.
La liste est exponentielle.
Soleil vert, avec la tendresse qui m’anime envers vous, quoique votre photo soit fausse, Sapience Malivole qui va nous laisser macérer quelque temps encore, quelle Pythie eh, et Sergio vivants, je choisis une utopie plutôt qu’une dystopie dans le futur proche et lointain de même.
on a retrouvé le déambulateur de JC….. mais pas le Justin Crétin ???
Bram van Velde, Composition, 1966
— probable portrait de Beckett jouand aux échecs —
https://blogfigures.blogspot.com/2010/10/bram-van-velde-composition-1966_3.html
3.4.20, 7.50
Ozy, quelle ardeur…;-)
C’est printemps des Bacchanales.
« Un Grec de naissance obscure était venu d’abord en Étrurie; il n’avait aucune de ces connaissances propres à former l’esprit et le corps dont l’admirable civilisation de la Grèce nous a enrichis. Ce n’était qu’une espèce de prêtre et de devin, (4) non point de ceux qui prêchent leur doctrine à découvert et qui, tout en faisant publiquement métier d’instruire le peuple, lui inspirent des craintes superstitieuses, mais un de ces ministres d’une religion mystérieuse qui s’entoure des ombres de la nuit. (5) Il n’initia d’abord à ses mystères que très peu de personnes; bientôt il y admit indistinctement les hommes et les femmes et, pour attirer un plus grand nombre de prosélytes, il mêla les plaisirs du vin et de la table à ses pratiques religieuses.
(6) Les vapeurs de l’ivresse, l’obscurité de la nuit, le mélange des sexes et des âges eurent bientôt éteint tout sentiment de pudeur, et l’on s’abandonna sans réserve à toutes sortes de débauches; chacun trouvait sous sa main les voluptés qui flattaient le plus les penchants de sa nature »
Tite Live
Merci Rose,
La photo est celle de Robert Silverberg.
Permettez moi une pointe d’humour noir : on entrepose des cadavres à Rungis … voilà qui actualise mon pseudo.
Je laisse l’utopie aux jeunes.
» Plus possible qu’à l’état de chimère.Plus tenable. Elle et le reste. Plus,qu’à fermer l’oeil une fois pour toutes et la voir. Elle et le reste. Le fermer pour de bon et la voir à mort. Sans éclipses. Au cabanon. Par la caillasse. Dans les champs. Dans la brume. Devant la tombe. Et retour. Et Le reste. Une fois pour toutes. Tout. A mort. En être délivré. Passer à la suite. A la chimère suivante. Ce sale oeil de chair le fermer tout de bon. Qu’est-ce qui empêche? Attention.
A force de __ faillite à force de faillite la folie s’en mêle. A force de débris. Vus n’importe comment n’importe comment dits. Crainte du noir. Du blanc. Du vide. Qu’elle disparaisse. Et le reste. Tout de bon. Et le soleil. Derniers rayons. Et la lune. Et Vénus. Plus que le ciel noir. Que la terre blanche. Ou inversement. Plus de ciel ni de terre. Finis haut et bas. Rien que du noir et blanc. N’importe où partout. Que noir. Vide. Rien d’autre. Contempler cela. Plus un mot. Rendu enfin. Du calme.
Passée panique la suite. Les mains. Vue plongeante. Elles reposent sur le bas-ventre emboîtées l’une dans l’autre. D’un blanc hurlant. Leur léger plombé gommé par le fond noir. Soupçon de dentelle aux poignets. Rappel du collet. Elles s’étreignent. Se relâchent. Systole diastole au ralenti. Et le corps ce pelé. Pendant que ses seules mains se voient. Sur son seul bas-ventre. Immobile bien sûr. Sur la chaise. Après le spectacle. Le doucement désensorcelant. Longtemps elles maintiennent leur manège. S’étreignant et relâchant leur étreinte. Rythme d’un coeur qui peine. A désespérer lorsque soudain elles se séparent. Soudain doucement. S’écartent dans un mouvement ascendant et s’immobilisent à la renverse. Voilà nos creux. Puis au bout d’un moment comme pour cacher les lignes retombent en se retournant se poser à plat sur le haut des cuisses. A deux doigts de la fourche. C’est alors que manque l’annulaire gauche. Enflure sans doute __ enflure sans doute du joint entre phalange et phalangine avec impossibilité un jour d’égarement de retirer l’alliance. Genre jonc. Figées comme deux cailloux elles défient comme eux le regard. Sentent-telles seulement la chair sous l’étoffe ? Ne vont-ils donc jamais frémir ? La chair sous l’étoffe les sent-elles ? Cette nuit certainement pas. Car avant qu’elles en aient ___avant que l’oeil en ait le temps voilà que l’image s’élève. A qui à quoi la faute ? A elles ? A l’oeil ? Au doigt qui manque ? Au jonc ? Au cri ? Quel cri ? Aux cinq. Au six. A tous. A tout. A tout la faute. Tout.
Soir d’hiver dans les champs. La neige a cessé. Pas si légers qu’ils s’y impriment à peine. S’y sont à peine imprimés ayant cessé. Juste assez pour que la trace en demeure. A vau la neige. Où donne-t-elle de la tête lors de ses dérives ? A hue et à dia aussi? Ou tout droit au mirage? Où lors de ses stations? L’oeil distingue enfin au loin comme une souillure. C’est finalement le toit à pente raide d’où la couche commence à glisser. Sous le ciel sombre et bas le nord est perdu. »
MAL VU Mal DIT.
Un3 agonie pour commencer la journée. Les circonstances.
Une agonie. Mes trois excuses. Cela suffira.
renato dit: « Bram van Velde, Composition, 1966 »
Très beau cadeau. Merci, Renato.
rose dit: « Pour vous Christiane Bram Van Velde ami de Beckett »
Une vraie et belle amitié. Immense cadeau. Merci Rose.
@clopine @lavande
un post pour vous deux sous le fil précèdent. Pas trop vexées ?
…
» On lui dit:
Ne perdez pas votre temps avec les réalistes, les surréalistes, avec les cubistes, avec les fauves, avec les apprivoisés, avec les impressionnistes, avec les expressionnistes, etc. » Et chaque fois on lui donne des raisons excellentes. Il s’en faut de peu qu’on ne lui dise de ne pas s’acoquiner avec les déplorables siècles de peinture prėcezarienne.
On lui dit:
» Tout ce qui est bon en peinture, tout ce qui est viable, tout ce que vous pouvez admirer sans crainte, se trouve sur une ligne qui va depuis les grottes des Ezirs jusqu’à la Galerie de France. »
On ne précise pas si c’est une lit é préétablie ou si c’est un tracé qui se déroule au fur et à mesure comme la bave de la limace. On ne lui montre pas à quels signes il peut savoir si un tableau s’y rattache. C’est i.e. Live invisible. Serait-ce par hasard un plan, leur ligne?
On lui dit :
N’a le droit d’abandonner l’expression directe que celui qui en est capable. La peinture à déformation est le refuge de tous les ratés. »
Droit! Depuis quand l’artiste comme tel, n’a-t-il pas tous les droits, c’est-á-dire aucun? Il lui serait peut-être interdit d’exposer, voire de travailler, s’il ne peut justifier de tant d’années d’académie.
D’identités bêlements saluaient, il y a cent cinquante ans, le vers libre et la gamme de tons. »…
SB.
DHH, pour en venir à cette recette, à la maison toutes les filles ma mère comprise s’accordaient sur la difficulté que présentait la préparation. Je n’ai pas pour habitude de m’auto-fleurir mais j’ai souvenir que mon dessert à l’époque était excellent et c’ était en plus si facile.
…étonnant de voir comment certains écrivains sont attirés par leur contraire…
Soleil vert, à y regarder de nouveau, oui, cette salle pourrait être une morgue. Mais qui aurait eu l’indelicatesse de prendre cette photo quand Samuel Beckett plus qu’à cuver son vin distillait sa souffrance?
Sur la conclusion de la fameuse recette(la mienne est la meilleure)elle m’a rappelé l’ histoire juive que j’aime beaucoup:Monsieur Stein et sa femme sont dans
une soirée;Monsieur Stein présente un couple à sa fem
me,Mr Adams et madame;puis il présente monsieur James et dit à sa femme après le shake hand que la dame à côté est sa maîtresse; survient un autre collègue de Monsieur Stein, Mr Berg que MrStein présente à sa femme enlui disant quand il s’éloigne que la dame à son côté est sa maîtresse; encore Mr
Goldman qui salue les Stein et monsieur STEIN dit que la dame à côté est la maîtresse de Mr Goldman quand il s’éloigne;alors Mme Stein dit à son mari
« la nôtre est la mieux »
BONNE JOURNEE
@Permettez moi une pointe d’humour noir : on entrepose des cadavres à Rungis … voilà qui actualise mon pseudo.
C’est assez gore.
Je n’ai pas osé ma blagounette, mais puisque vous y etes préparé: il est des lieux où les corps en attente de sépulture sont au frais sur la glace ( patinoire)
Pour J.Drillon: a-t-il remarqué les récentes photos d’hommes qui se ttiennent (tripotent dirait notre Clopine)leur menton imberbe?est-ce pour faire pousser la barbe à papa?Le nouveau code-sexuel-du penseur?
Ah zut, c’est vendredi , y’a comédie…
A demain.
Très juste, la remarque de J. Drillon :
« Plus généralement, la difficulté à trouver certains objets, comme un portefeuille, une sacoche, une valise, dépourvus de marque apparente, plus ou moins énorme. »
Signature du mauvais goût de notre époque.
Je ne sais pas de quelle recette il est question, mais la mienne est sans doute aucun la meilleure.
ttripotent 2t pour les postillons!
Je ne sais pas de quelle recette il est question,
renato, vous êtes sans excuse, si c’est ce que vous attendiez;no mercy!!
« Les juifs et les chrétiens d’Alsace, qui pendant des siècles se sont partagé les mêmes lieux de culte. », dit Drillon, et, j’ajoute, les mêmes fours de boulanger pour la Baeckeoffe.
Pourquoi ne pourrait on pas faire l’histoire de la sexualité ? https://www.cairn.info/revue-vingtieme-siecle-revue-d-histoire-2002-3-page-47.htm
Qu’elle drôle d’idée.
« Paulhan et Ponge fouillant dans les poubelles de Valéry pour y trouver quelque brouillon à revendre aux marchands d’autographes. »
De l’utilité des cheminées.
« … la difficulté à trouver certains objets, comme un portefeuille, une sacoche, une valise, dépourvus de marque apparente, plus ou moins énorme. »
Une bonne adresse :
https://www.valextra.com/it-it/#
Femme, homme, portefeuille…
Là, je dois dire que le zeste d’orange de DHH est épatant, ça doit remuer dans les casseroles chez elle…
Bon, allez, un tout petit secret (annexe, les vrais secrets sont cachés dans les blancs d’oeufs) : moi je m’arrange pour que, dans la mousse, il y ait un peu de chocolat non fondu. Des paillettes un peu plus consistantes.
Comme tous les trucs géniaux (ne lésinons pas sur les qualificatifs, la concurrence est rude…) c’est par hasard que j’ai découvert ça.
Parce qu’en fait, ma tablette de chocolat noir était un peu trop dure à découper. Normalement, on fait tomber, dans le cul de poule en bain-marie, les carrés un par un. Ce jour-là, ils étaient si durs à couper, et j’ai si peu de force dans les mains, que j’ai triché. J’ai mis des carrés tous seuls, certes, mais aussi des barres de deux ou trois carrés ensemble.
Ces barres n’ont pas fondu comme les carrés, et qu’en j’ai mélangé le tout, in fine, dans la mousse, il y avait du chocolat plus dense par endroits.
Ca a fait hurler de plaisir (sisisi, ne lésinons pas sur la description exacte de la liesse populaire) les convives, mais je ne l’avais pas fait exprès, bien sûr.
Désormais, j’agis toujours ainsi. Je surveille particulièrement mon chocolat, pour qu’il soit fondu… Mais pas trop…
Alors, si en plus dorénavant je rajoute des zestes d’orange..
Je vais tout péter !!!
Enfin, et alii ! lorsqu’il est question de recettes tout le monde est le meilleur, après sa mère et sa grand-mère, évidemment, il y a de bon que la mienne se refusait à la cuisine. En tout cas, la forme ironique était dans mon post respecté, voyez plutôt : « Je ne sais pas de quelle recette il est question… »
Ce doit être celle ci, pour les suisses. Il y manque une lettre mais elle fait l’affaire. Ne chipotons pas.
Patinoire des Eaux-Minérales
Avenue Henry-Warnery 8
1110 Morges – CH
Tél: +41 21 801 32 14
Clopine, tuiles aux amandes pour une mousse sans copeaux. Qu’en dites vous?
clopine, et qu’en j’ai mélangé
vous êtes bourrée vous aussi?
LIESSE nerdélienne à l’horizon!
…
En lisant les souvenirs de Drillon sur Benichou, on comprend tellement bien ce que nous raconte Proust des salons mondains, et de leur médiocrité…
…
« Paulhan et Ponge fouillant dans les poubelles de Valéry pour y trouver quelque brouillon à revendre aux marchands d’autographes. »
sans leur aveux amusés on en aurait rien su..l’observateur ironique n’est pas celui qu’on croit
on recommande pour débourrer les clopine
https://www.tosoniselleriashop.com/fr/cavalier/cravaches-et-fouets/fouets-de-dressage.html
EtAlii, vous avez raison avec vos qu’en-quand, m’enfin, c’est juste un commentaire sur un blog, hein. Pas non plus une séance de l’académie française…
« … la difficulté à trouver certains objets, comme un portefeuille, une sacoche, une valise, dépourvus de marque apparente, plus ou moins énorme. »
envoyé de mon iphone..
B, mmmhhhhhh… Et merci pour le mot « copeau » parce que c’est ça. Il y a des copeaux de chocolat non fondu dans ma mousse.
(ah, là, ce que j’aime cette dernière phrase !!!)
Pas non plus une séance de l’académie française…
envoyé avec postillon
Je vais tout péter !!!
..haussi
Clopine visiblement invite des gens qui ne savent pas se tenir. Si ces convives hurlent de plaisir , imaginez le reste de leurs manières. Peut être parlent ils la bouche pleine, et pire, je n’ose y penser. Je n’ai pas l’intention pas de ch.er dans la colle ou dans l’alcool d’ailleurs, je ne bois pas.
copeaux et judaïsme:
Pourquoi l’étude se compare au feu ? De même que des copeaux brûlent mieux ensemble qu’isolés, l’étude est plus profitable lorsqu’elle est poursuivie par beaucoup d’étudiants en groupe.
Un Sage qui se tient éloigné d’autres étudiants détériore l’étude;Rabbi Hanina a dit : j’ai beaucoup appris de mes maîtres, plus encore de mes collègues, et presque tout de mes élèves.
L’étude est comme l’eau : de même qu’elle ne peut se maintenir dans des endroits élevés, de même
https://fr.wikipedia.org/wiki/Taanit_(trait%C3%A9)
il est des lieux où les corps en attente de sépulture sont au frais sur la glace ( patinoire)
tèrezoune renouvelle limage de la povre cloche provinciale toujours à la ramasse
https://www.unjourdeplusaparis.com/paris-insolite/morgue-visite-favorite-paris-au-19e-siecle
De DHH ai compris que c’était le jus d’oranges bio condensé comme un nectar, pas lu des zestes.
Je ne possède pas de mixeur aussi plus possible de préparer des mousses. On peut en préparer avec des fraises et autres fruits rouges, il me faut absolument prévoir cet achat, c’est tellement bon. La mayo, ça va à la main mais je n’ai pas non plus la constance la régularité de Nicolas qui lui est capable de monter les blancs avec un batteur manuel.
une sorte de gibelotte
Le plus grand plaisir que j’éprouve avec ma mousse au chocolat c’est de ne pas avoir à la partager.
Le théâtre français du xxe siècle est marqué par la pensée de Copeau. Albert Camus déclare ainsi : « Dans l’histoire du théâtre français, il y a deux périodes : avant et après Copeau »1.
mousse:si vous vous faites trop mousser, vous allez confondre avec la mousse à raser
Les quenelles avec de la crème anglaise c’est meilleur. Mais beaucoup plus compliqué. Si on rate ça fait comme de la chiasse.
Dans du pipi. Mais c’est bon quand même.
Jacques Drillon qui ne suit pas le fil.
« Le site qui organise l’exil des vieux dans des maisons de retraite à l’autre bout du monde, pour pas cher. Témoignage d’un client : « J’ai enfin commencé à vivre ma vie. J’ai pu m’acheter une voiture avec les économies réalisées en envoyant mon père, atteint de Parkinson, au Mexique. » Le site dit : « Détendez-vous et oubliez-les ! » »
Fake news lancées par une ecole de commerce (?) comme campagne de pub. Y a eu aussi « Adopte un vieux et tu t’en fous plein les poches ».
L’école en question a du publier un démenti. La campagne de pub destinée à jeter un oeil (reste l’autre) sur la solitude des personnes ayant atteint le bel âge est crue et hilarante ; c’est gonflé.
Crue au contraire de cuite. Rien à voir avec croire.
Pour moi copeaux est lié au bois.
(Et ta femme trinque ; les enfants ont mis les voiles).
bouguereau dit: à
« … la difficulté à trouver certains objets, comme un portefeuille, une sacoche, une valise, dépourvus de marque apparente, plus ou moins énorme. »
Oh, il s’agit simplement d’aller chez un cordonnier qui fabrique et des portefeuilles et des sacoches; pour une valise, c’est une autre histoire…
@et alii :
Copeau a eu une période bourguignonne importante.
En 1924 il installe sa troupe (l’Atelier) au Château de Morteuil, à Merceuil, petite village près de Beaune.Les habitants appellent les comédiens les copiaus. Il souhaite installer l’Ecole du Vieux Colombier en Bourgogne, mais faute de financement le projet n’aboutit pas.
Pendant la guerre, il se retire à Pernand-Vergelesse en Côte d’Or. (c’est près de chez moi).
Il écrit un essai important : » le Théâtre Populaire » qui influencera la conception théâtrale de Jean Vilar.
A la fin de sa vie, malade, il est hospitalisé aux Hospices de Beaune où il meurt en Octobre 1949.
Il est enterré, au milieu des vignes, dans le petit cimetière de Pernand-Vergelesse.
Sa mémoire est très présente, ici en Bourgogne.Des salles Copeau, des scènes copiaus, notamment à Chagny.
Le plus grand plaisir que j’éprouve avec ma mousse au chocolat c’est de ne pas avoir à la partager
du jean marron confiné comme un cou farci dans son gras mis sur l’orbite basse de neptune
Merci, Rose. Je rectifie.
Oh, il s’agit simplement d’aller chez un cordonnier qui fabrique et des portefeuilles et des sacoches
y sont pas sur ali(express)..c’est l’bout du monde ton affaire
Pour « adopte un vieux » je préfère ça :
Pour le reste je ne comprends pas. Ma mère détestait que l’on dise « maman » — « c’est pour les nazes », qu’elle disait —; 4 enfants, donc, à la fin du voyage, une semaine chaqu’un de « garde-vieille », comme elle aimait nous le rappeller, ce que pour moi c’était un sejour milanais de 7 jours tous les mois ; partie paisiblement, dans son lit, en écoutant Callas.
pour une valise, c’est une autre histoire…
le plus himportant c’est qu’elle soit calibrée pilou pour les lowcost..le reste est superfétatoire qu’il ..envoyé de mon ruaouaï qu’il dirait dirfiloo
« c’est pour les nazes », qu’elle disait
j’ai bien connu un pote que sa mère aplait toujours ‘mon pti branleur’..quelquefois j’étais confusément jaloux qui dirait renfield
-J. Ext, 3.4.20, 11.55)
comme on voit C T devant M C, on se couche : (Je me souviens d’avoir toujours été mal à l’aise en sa présence, comme se sent un universitaire face à un self made man)…
comme on voit des erdéliennes s’entretenir du secret de la mousse au chocolat, à la manière dont elles évoquaient entre elles le sort de leurs tampons hygiéniques, du temps où elles n’étaient point ménopausées.
comme on a vu s’agrandir une drôle d’amitié silencieuse entre bram van velde et charles juliet, plutôt que tapageuse entre deirdre et sam.
comme une obsession de l’erdélie pour la beckettitude. Cet auteur insignifiant, dont même mister goudou-hypermnésique, ne se souvient pô.
Comme un dépit de ne pas en avoir été… telle une souris verdurage, dans l’Observation de ces ineptes salons de la rive droite,
Comme un besoin de vous parler de bruno Latour, ce très grand sociologue Chrétien préparant son coup d’haprès, mais sans jamais s’intéresser ni se laisser divertir à la contribution de la sexualité des écrivains sur leurs propres oeuvrettes.
Si qq erdélien.enne avait par hasard récupéré l’intégralité de son texte du 31 sur le site de l’AOC. Merci pour le futur copié-collé, genre etalii), Soyez-nous vraiment utile pour une fois, voyez. Après ça, txfl, par ex., je vous FMLP un brin. Amicalement.
ce qui doit brancher un bon freudien ,c’est cette histoire de « transmission » du « parricide »:
(Caravage, suite)
Son autoportrait dans la tête coupée de Goliath, que tient un David dont le visage est celui de son fils.
j’ai relu ça,vite,
https://journals.openedition.org/rgi/809
mais ça me turlupine ;merci ,J.Drillon
Moi, je m’en soiviens, Janssen J-J, et que ceux qui auraient quelque chose qu’ils aient etc., etc. :
https://blogfigures.blogspot.com/2013/07/samuel-beckett-bing_22.html?q=Samuel
renato, je suis du genre qui adopte;j’avais adopté Bali(chatte), et j’ai adopté Harold(chien):quand je sortais avec lui(un parfait batard)on me suggérait plaisamment de le présenter à la reine d’angleterre
ses oreilles ne se relevaient pas et restaient retournées en chapeau de gendarme
Merci, Rose. Je rectifie.
jai l’himpression qu’il est beaucoup plus difficile de se moquer de son temps..parcequ’il y a des harmés de marketeurs malheureusement triés selectionnés bourrés de talent qui font ça a plein temps..mais aussi parcqu’on lui doit la vue la santé la vie hn somme qu’il dirait latour..ce n’est pas pour rien je pense que philippe muray parlait si bien de ses gitanes..le reste moins..je nsais pas si je me fais comprende mais faut faire au plus court..sed lesque
Oups !
quelque chose qu’ils aient > quelque chose À DIRE qu’ils aient
ce qui doit brancher un bon freudien ,c’est cette histoire de « transmission » du « parricide »
les peintres n’ont jamais eu besoin d’un maitre pour faire les cons..faire le con était une académie..certes pas bouguereau il était né trop doué mais -tous- les autres
Transmission du parricide, dites-vous et alii !
http://www.leparisien.fr/faits-divers/isere-il-tue-son-pere-en-l-eventrant-et-en-lui-tirant-une-fleche-dans-la-tete-02-04-2020-8293119.php
David et Goliath. Déjà, le débat relatif à l’autographie de cette œuvre n’est pas encore conclus. Caravaggio a aimé se portraiturer en Goliath, ce qui ne garantit point l’autographie — il s’agit d’un thème qu’il elabore en d’autres occasions, toujours en se portraiturant sous l’apparence du géant décapité — parce qu’il se vit comme un pécheur accablé par un fort sentiment de culpabilité chrétienne.
n’attendez pas Lévy aujourd’hui
Le chef du Mossad, Yossi Cohen, en quarantaine depuis ce matin après avoir côtoyé à plusieurs reprises ces derniers jours et semaines Yaakov Litzman, le ministre de la Santé qui s’est révélé porteur du Covid-19.
»
Clopine dit: à
Alors là, non, Ozymandias. S’il faut en plus du reste, subir votre tristesse éthylique…
»
@Clopine : j’arrive à reconnaitre quand vous écrivez bourrée, et souvent ces commentaires écrits bourrée expliquent pourquoi vous êtes bourrée.
l’avez-vous remarqué vous aussi ?
Excellent le dernier Drillon, surtout dans sa partie perecquienne…
le seul Bénichou que je connaisse, c’est Paul…Pas de souvenir que l’histrion noctambule ait apporté quoi que ce soit aux lettres ou à quelque chose d’autre, hormis un personnage qui trouve ici son choeur de pleureuses.
MC
3J, Nicolas donne fortement dans le pipicacaboudin, n’y voyez pas une invitation au voyage dans les toilettes. Le premier qui provoque est toujours le meilleur, nous l’allons montrer tout à l’heure.
viens de lire le blog d’Edel, étonnant de voir la façon dont les livres permettent de vivre ailleurs et dans un autre temps, en temps figé, coupé du temps, dont on ne rend même plus compte l’impact que ce temps a eu pour engendré notre temps, un temps sans effets.
j’ai lu aussi qu’il disait que Man n’aimat pas Musil.
étonnant, il suffit de lire son journal de 1932 pour voir tout le contraire, notamment à la parution de l’hsq.
Edel a un oeil redoutable, une plume pafaite, un savoir encyclopédique, le seul qui lui manque c’est un cerveau pour faire fonctionner l’ensemble.
Petit rappel, comme en peinture, les gouts et les couleurs si discutables ne pourraient être disposés et imposés en forme de lois. Cela dit, je n’aime toujours pas Koons et compagnie , ses tulipes affreuses pour édifier le public.
merci , renato, cette histoire de David et goliath m’intéresse; avez-vous des liens (images etc) un peu surs;je me souviens d’avoir tourné autour
https://www.google.com/search?q=david+sculpture&sxsrf=ALeKk02RN8_a9mCXlvKRX1QWdXBJx5sPvA:1585910347729&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ved=2ahUKEwjI16-3iMzoAhV-A2MBHdjgB6wQ_AUoAXoECA0QAw&biw=1726&bih=1380#imgrc=cEKCZhEduCRaHM
ta gueule raclure..il se reconnaitra
ses tulipes affreuses pour édifier le public
..et toi t’as pas bzoin dça hin..d’ête ‘hédifiée’
Nicolas donne fortement dans le pipicacaboudin
voilà..il essaie de t’hédifier et tu lui jettes la pierres
Ouf, je viens de finir la première partie d’un boulot de « ghost writer » (je préfère ça à « nègre littéraire »), à usage familial.
C’est un exercice passionnant, en fait. Je l’ai déjà fait, pour des articles, des tracts aussi parfois, mais jamais pour un récit comme celui-là.
Je me dis que j’aurais pu exercer ce métier-là, s’il existe pour de bon, bien entendu… Les maisons d’édition ont-elles leurs « ghost writer » attitrés ?
» Ma valise m’accompagne au massif de la Vanoise, et déjà ses nickels brillent et son cuir épais embaume. Je l’empaume, je lui flatte le dos, l’encolure et le plat. Car ce coffre comme un livre plein d’un trésor de plis blancs : ma vêture singulière, ma lecture familière et mon plus simple attirail, oui, ce coffre comme un livre est aussi comme un cheval, fidèle contre mes jambes, que je selle, je harnache, pose sur un petit banc, selle et bride , bride et sangle ou dessangle dans la chambre de l’hôtel proverbial. »
Oui, au voyageur moderne sa valise en somme reste comme un reste de cheval.
Francis Ponge,Pièces, 1962
parce qu’il se vit comme un pécheur accablé par un fort sentiment de culpabilité chrétienne
ligne officielle..lhistoire de lart surjoue bien haussi
@Clopine
« copeaux » »Copeau »
vous venez d’inventer la transition par homonymie
et son cuir épais embaume
pense les vraie étoyent en cuir de cochon..de ‘porc’ comme dirait claudel..very teutchy à tanner..introuvabe mainant
vous venez d’inventer la transition par homonymie
tout péter..comme amanda lear au régiment
Valise:
Vieilli 1. Sac de cuir cylindrique s’ouvrant dans sa longueur et porté autrefois sur la croupe du cheval. Une petite valise bouclée sur la selle en même temps qu’un manteau de voyage (…) attestaient (…) que le cavalier n’accomplissait point une simple promenade (Ponson du Terr., Rocambole, t. 1, 1859, p. 430).Entre sur un gros cheval un homme vêtu d’un manteau noir avec une valise en croupe, Pierre de Craon (Claudel, Annonce, 1912, prol., p. 11).
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