de Pierre Assouline

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La République des livres
Dans les coulisses de l’enquête biographique

Dans les coulisses de l’enquête biographique

« Combien de fois avez-vous couché avec Samuel Beckett pour obtenir ce scoop ? ». Ce genre de perfidie, Deirdre Bair l’a subie plus d’une fois. Elle ne l’a pas seulement entendue dans des réunions mais lue dans des articles. Il est vrai que la première fois qu’elle a rencontré Samuel Beckett, la scène eut un hôtel pour théâtre : en 1971, l’hôtel du Danube, rue Jacob à Paris. Mais c’était dans le lobby.

Quelques mois après, à sa lettre lui annonçant sa détermination d’écrire sa biographie, le grand écrivain répondit qu’il était à sa disposition et qu’il lui ouvrirait ses archives. Ce qui ne manqua pas d’ébahir le milieu littéraire et universitaire pour qui il demeurait le personnage le plus fermé le plus inaccessible de leur petit monde. Il avait ajouté qu’il ne la soutiendrait ni ne l’entraverait dans ses démarches, mais que ses amis et sa famille l’assisteraient et que ses ennemis la retrouveraient bien assez tôt. Lui qui ne donnait jamais d’interviews la revit à des nombreuses reprises pour répondre à sa curiosité à condition qu’elle n’enregistrât pas, et qu’elle ne prit pas de notes. Comme deux amis en conversation. Surtout elle ne devait révéler leurs rencontres à personne. Lorsqu’ils ne se voyaient pas, ils s’écrivaient. Quand ils se retrouvèrent l’année suivante, ce ne fut plus à l’hôtel du Danube mais au bar-tabac tout près, ou dans des bistros près des stations de métro Raspail et Denfert-Rochereau, quand ce n’était au Falstaff, un restaurant de Montparnasse où il avait ses habitudes et où le personnel faisait respecter son intimité. En ce temps-là déjà, ce qu’on savait de lui, ce qu’on disait de lui, tout concourait à lui donner l’image d’un saint laïque.

Comment une mère de deux jeunes enfants, épanouie dans son mariage, entre ses deux bulldogs anglais et ses deux chats persans, professeure dans le civil mais assez audacieuse pour s’attaquer à un monstre littéraire pour son premier livre, pouvait-elle passer auprès des professionnels de la profession autrement que pour « une jeune américaine naïve » ? Ce projet de biographie, auquel il se prêta alors qu’il venait d’une fille si novice qu’elle n’avait jamais lu une biographie avant d’envisager d’en écrire une, il ne l’appelait jamais autrement que « this business of my life ».

Il avait soigneusement compartimenté sa vie ; ses amis ne se rencontraient pas en sa présence ; il les voyait séparément. Il refusait résolument de parler des femmes quel qu’elles fussent mais se montrait bavard jusque dans les moindres détails dès qu’il s’agissait d’un homme. Mrs Bair, qui conduisit des centaines d’interviews à l’américaine à Paris, Londres, Dublin, New York pendant sept ans pour faire le tour de la question, nous en livre les coulisses dans Parisian Lives qui vient de paraître à New York  (346 pages, Talese/Doubleday). Une « bio-memoir » dont elle est le sujet et l’objet, qu’elle s’est résolue à écrire dès lorsque les intéressés et les témoins sont morts.

C’est devenu un genre en soi, Claire Tomalin, biographe de Dickens, Thomas Hardy et autres, et James Atlas, biographe de Saul Bellow, ayant récemment révélé dans des livres les coulisses de leurs enquêtes. La lecture de celui de Mrs Bair est assez réjouissante : l’exil du jeune Beckett à Paris de crainte que sa vie de jeune débauché alcoolique à Dublin ne finisse par le détruire ainsi que sa mère…  Sa discrète générosité –nombre d’amis ont pu témoigner de ce que ce saint Martin leur offrait souvent son manteau avec ce que ses poches contenaient… Ses séances de psychanalyse avec W.R. Bion, lequel l’emmenait parfois à la Tavistock Clinic y écouter parler le maitre Carl Gustav Jung… Sa fragilité psychique allant jusqu’à être qualifié de « psychotique » par des psys sidérés à la lecture de son œuvre… Barbara Bray, traductrice et maitresse de Beckett, l’adjura avec force de ne rien révéler de sa liaison dans son livre sans quoi, lui assura-t-elle, l’un de ses enfants se suiciderait et elle rendrait l’indélicate biographe responsable de sa mort. La perspective d’un casier judiciaire n’étant guère réjouissante pour un biographe débutante, elle se résolut donc à l’autocensure.

Rigoureuse, refusant toute amitié trop personnelle avec son sujet, il lui fallait trois sources indépendantes pour corroborer un fait ou une parole (ici un extrait). Sinon elle ne les retenait pas bien que ses témoins fussent souvent bourrés (y penser toujours avant de se lancer dans la biographie d’un Irlandais). Ainsi pour la piste selon laquelle quand Beckett mûrissait l’écriture d’En attendant Godot, sa pièce la plus célèbre, il l’intitulait « En attendant Lévy ». .. Elle n’a pas été plus loin sur la sexualité « problématique » de Beckett car elle était trop embarrassée par ce qu’elle avait découvert dans certaines lettres relatives à sa jeunesse dublinoise puis parisienne, sa « profonde amitié » pour quelques poètes de ses amis, ainsi que « des rencontres sexuelles dont il disait que d’autres hommes en avaient pris l’initiative ». De même ne chercha-t-elle pas à creuser lorsque la peintre Joan Mitchell, qui avait été temps sa maitresse, lui confia que « ça » (entendez : fucking) ne l’avait jamais trop intéressé.

En fait, sa biographie était à l’époque volontairement muette sur le sujet par un sentiment de pudeur mêlé de puritanisme et par crainte que le bruit revint aux oreilles de « Sam » qu’un livre à sensations se préparait sur lui. Son entourage témoignait qu’il s’inquiétait nerveusement à l’idée que Mrs Bair ait pu évoquer sa vie sexuelle dans la biographie. Les beckettiens canal historique, une internationale composée d’universitaires américains, de poètes irlandais,, de critiques new yorkais et d’intellectuels parisiens, ,des hommes en majorité ou, pour le dire en conformité avec notre propre air du temps, des mâles blancs hétérochrétiens, ont encouragé les rumeurs nuisibles à l’enquête de Bair, la disqualifiant au motif qu’elle avait du coucher pour obtenir ses informations, impossible autrement. Elle en eut le cœur net lors d’un colloque à New York où ils lui manifestèrent une hostilité faite d’insinuations sinon d’insultes. Quant aux à ses collègues féminines à l’université, elles ne la considéraient pas comme des leurs, n’étant jamais qu’une biographe.

La misogynie qu’elle dut affronter ne la rendit pas moins féministe. Et à la vie-et-l’œuvre de qui croyez-vous qu’elle consacra juste après son nouveau livre ? Simone de Beauvoir ! Mais c’est beaucoup moins piquant, son héroïne se révélant désagréable, abrupte, sèche, autoritaire., la considérant parfois comme une sténodactylo à qui elle dictait son message au monde et lui interdisant de la qualifier de lesbienne. Un point commun avec Beckett toutefois : ce que leur commune biographe, passée maître dans l’art de l’euphémisme, appelle « une identité sexuelle complexe ».

Quarante ans après son coup d’essai avec l’Irlandais, la dernière victime de la biographe-en-série fut un autre grand dramaturge, un italo-américain du nom d’Al Capone. Manifestement, elle aura toujours médité sa devise : « Quand on a quelque chose à demander à quelqu’un, il vaut mieux être poli et armé que simplement poli ».

(« Samuel Beckett » et « Simone de Beauvoir avec Deirdre Bair » photos D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire.

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commentaires

1 455 Réponses pour Dans les coulisses de l’enquête biographique

christiane dit: à

(Tiens, petit chaloux est vexé !)

Dites Jazzi et M.Court, vous oubliez quand même ce qu’elle écrit là :
Clopine dit: « pourquoi ne sommes-nous pas, nous les littéraires, les erdéliens, capables de ça ? D’une mosaïque d’où, en ces temps de confinement, jaillirait cependant, malgré tout, un « nous » qui pourrait donner envie de croire en un avenir pour notre présence en cette planète ?
Ou, plus simplement, permettrait de faire quelque chose, ensemble, de beau ?
Je suis sûre que si nous mêlions nos voix…
Bref.
Bref. »

Chaloux dit: à

ma pauvre Cricri Gobe Tout ce n’est pas une cousine de Rantanplan dans votre genre qui va me vexer…

et alii dit: à

clopine, cet oubli est vous le savez de l’ordre du lapsus;rien à voir avec le corona, ouf! mais vous voilà prévenue; c’est temps que vous vous tourniez vers d’autres jeux, d’autres scènes que les bottomerdéliennes ;c’est sans naïveté que vous venez ici rapporter cet oubli et que vous allez vaincre votre peine , en vous fixant vous-même des
contraintes pour votre texte; bon travail, courage,et pas de cancans !

Nicolas dit: à

Pourquoi? Je vais faire un peu de psychanalyse de comptoirs, ça tient en 2 lignes. Parce qu’elle est l’archétype de la névrosé qui ne veut pas guérir ? Même si tout le monde était d’accord elle ferait capoter le machin. On peut passer à autre chose ?

Clopine dit: à

Christiane, je ne vous le dis pas souvent, enfin je crois jamais, mais bon : merci.

B dit: à

Musique après une bataille laissée pour ma part sur le champ avec ses morts, ses mutilés , ses vainqueurs, ses arrogants, et tutti gli altri

https://youtu.be/foBpAzuDCO4

rose dit: à

À tous

Une initiative géniale qui part du collectif et qui est individuelle pour retourner au conlectif.

https://mobile.francetvinfo.fr/culture/arts-expos/confinement-sur-instagram-les-internautes-s-amusent-a-reproduire-des-oeuvres-d-art-en-photos_3896315.html#xtref=android-app://com.google.android.googlequicksearchbox/https/www.google.com

Un talent fou.

Chai pas, nous pourrions être chacun mais ensemble dans un paragraphe qui fait sens pour nous. D’un.e que nous aimons. Le réactualiser. Le visionner dans un avenir heureux. Sans guimauve.

rose dit: à

pour retourner au collectif

rose dit: à

Clopine

Dans son jeune âge, Beckett a écrit un Proust.

rose dit: à

Christiane

« Il écrit : « toute époque vit, sans le savoir, le rêve de celle qui l’a précédée. »
Et à propos de la Pythie et son nœud de contradictions, l’oracle des dieux, il pose cette question : « Pourquoi tout cela ? » et répond par cette supposition : « Les dieux ne se contentent pas d’imposer aux hommes la faute ; ce serait trop peu, car la faute appartient déjà à la vie. Ce que les dieux exigent est la conscience de la faute. Et celle-ci ne s’atteint qu’à travers le sacrifice. La loi, à elle seule, peut servir à punir la faute »… »

Alors, nous n’avons pas fini de chercher à comprendre. Drôlement intéressant. La justice tranche là où l’être humain ne saisit pas sa part de responsabilité dans ses actes ? Elle ramène à la loi, celle du vivre ensemble ?

rose dit: à

Et alii
Je recherche vos interventions en lien avec celle de christiane.
En passant
La shehita :

« La shehita est suivie d’autres procédures destinées à séparer la viande consommable des parties prohibées par la Bible, telles que le sang, le suif et les tendons. »
Alors vous ne mangez pas de boudin ?

Les tendons en lien avec Jacob ? Parce que ce sont les attaches ?

rose dit: à

Et alii
Plein d’enseignement. Écrit par Delphine Horvilleur. Les choses sont suggérées mais pas dites.
Est-il sorti de dessous le lit ?
Qu’est l’apprentissage de plus de la Thora ? Est -il racontable.
Je le savais qu’il ne pouvait être bafoué. Hyper éclairant la primauté du livre. Pourtant, lorsque la vie dans ses méandres prend forme de tourbillons manque la disponibilité mentale nécessaire pour l’ouvrir le livre.
Ai repris Jablonka, lu deux pages ++++, sans plus. Pas d’espace de cerveau disponible pour.
et alii dit: à
je l’ai retrouvée, l’histoire de l’homme sous le lit

rose dit: à

christiane

Le labyrinthe

« il s’agissait d’une esplanade pour la danse »

et alii dit: à

lettre de books
Mais l’économiste écossais ne dissociait pas l’économie de la morale. Au contraire, pour lui, le marché, c’est de l’empathie inventive en mouvement, rappelle l’historienne Emma Rothschild. (Books n°21, avril 2011)

L’empathie, justement, ne serait pas la panacée : elle est chauvine, encline à l’étroitesse d’esprit et incapable de logique. Nous donnons souvent le meilleur de nous-mêmes quand nous avons l’intelligence de ne pas trop nous y fier. C’est en tout cas ce que soutient le psychologue Paul Bloom : « Une analyse raisonnée, et même contre-empathique, de nos obligations morales et de leurs conséquences probables constitue une meilleure méthode pour préparer l’avenir que les élans émotifs de l’empathie ». (Books n°47, octobre 2013)

et alii dit: à

Ce n’était pas la première fois que Barack Obama se posait en défenseur de l’empathie. Deux ans plus tôt, lors d’une remise de diplômes à l’université Xavier de Cincinnati, il avait affirmé l’importance de « voir le monde avec les yeux de celui qui ne nous ressemble pas – l’enfant qui a faim, l’ouvrier sidérurgiste qui s’est fait licencier, la famille qui a perdu tout ce qu’elle avait dans un ouragan… ». Et de poursuivre : « Quand on réfléchit de cette façon – quand on choisit d’élargir le champ de ses préoccupations et de comprendre la souffrance des autres, qu’il s’agisse d’amis proches ou de parfaits étrangers, il est plus difficile de ne pas agir, de ne pas aider. »

Le mot empathie – une transposition de l’allemand Einfühlung, « éprouver dedans » – est vieux d’un siècle seulement, mais voilà bien longtemps que l’homme s’intéresse aux implications morales de sa relation affective à la vie d’autrui. Dans sa Théorie des sentiments moraux (1759), Adam Smith fait remarquer que la seule expérience sensorielle ne peut suffire à nous rendre compatissants : « Que notre frère soit soumis au supplice du chevalet, aussi longtemps que nous serons à notre aise jamais nos sens ne nous informeront de ce qu’il souffre. » Ce qui fait de nous des êtres moraux, selon Smith, c’est la capacité que nous avons, par l’imagination, « de nous placer dans sa situation… et de devenir, dans une certaine mesure, la même personne. Et par là nous formons quelque idée de ses sensations et même nous sentons quelque chose qui, quoique plus faible en degré, n’est pas entièrement différent d’elles ».

De ce point de vue, l’empathie est donc une projection instinctive du vécu des autres. Quand James Bond se fait frapper aux testicules dans Casino Royale, tous les hommes dans la salle font la grimace et serrent les jambes. Adam Smith décrit comment « les personnes à la fibre délicate », devant les plaies et ulcères des mendiants, « sont susceptibles de sentir une démangeaison ou une sensation désagréable dans les régions correspondantes de leur propre corps ». Il existe désormais, en sciences sociales, un quasi-consensus en faveur de ce que le psychologue Daniel Batson a appelé l’« hypothèse de l’empathie-altruisme ». Celui-ci a démontré que la simple injonction d’adopter le point de vue de l’autre, donnée aux sujets de ses études, suffisait à les rendre plus compatissants et enclins à aider (1).

La recherche sur l’empathie connaît aujourd’hui un essor considérable car les neurosciences cognitives vivent ce que l’on appelle parfois la « révolution de l’affect ». On prête de plus en plus attention aux émotions, notamment quand elles ont rapport à la pensée et l’action morales. Il apparaît ainsi que certaines parties de notre système neuronal, activées quand nous souffrons, le sont aussi quand nous observons la souffrance d’autrui. Des chercheurs étudient également l’émergence de l’empathie chez les chimpanzés et autres grands singes [lire « Nous sommes tous des primates ! », Books, n° 13, mai-juin 2010], son développement chez les jeunes enfants, et les circonstances qui la déclenchent.

1 % de psychopathes

Cette curiosité nouvelle n’a pas seulement un intérêt théorique : si nous parvenions à comprendre le fonctionnement de l’empathie, nous pourrions la développer. Certains contiennent en effet leur empathie en adhérant délibérément à une idéologie politique ou religieuse qui prône la cruauté envers l’adversaire, tandis que d’autres en sont dépourvus en raison d’une déficience génétique, de maltraitances parentales, de brutalités, ou du fâcheux cocktail de tout cela. À l’extrême, on trouve le 1 % environ de personnes déclarées cliniquement psychopathes. Sur la liste classique des caractéristiques du mal, on trouve en effet toujours « insensibilité, absence d’empathie » ; et bien d’autres traits distinctifs de cette pathologie, tels que l’absence de sentiment de culpabilité ou la compulsion mensongère, découlent manifestement de cette déficience de base [lire « Dans la tête du tueur en série », Books, n° 43, mai 2013]. Certains imputent d’ailleurs au déficit d’empathie la plupart des malheurs du monde. Dans The Science of Evil, Simon Baron-Cohen va même jusqu’à assimiler mal et « érosion de l’empathie ».

Dans un nouveau livre de fond consacré au harcèlement à l’école, Sticks and Stones, Emily Bazelon écrit : « Le plus effrayant, dans les brimades, c’est la parfaite absence d’empathie qu’elles suscitent » – un diagnostic qu’elle applique non seulement aux auteurs des violences mais aussi à tous ceux qui ne font rien pour secourir les victimes (2). Elle souligne cependant que seule une petite minorité des gamins impliqués deviendront d’authentiques psychopathes. La suspension de l’empathie est plutôt chez eux affaire de circonstances : les persécuteurs en sont venus à tenir leurs victimes pour totalement dépourvues de valeur, et ont désactivé leur mécanisme d’empathie. Mais la plupart, en grandissant, finiront par abandonner – et sans doute regretter – leur comportement atroce. « L’essentiel est de se rappeler que tout le monde ou presque est capable de faire preuve d’empathie et de se comporter correctement, et qu’il faut cultiver ce potentiel au maximum », soutient l’auteur.

Deux autres livres récents, Une nouvelle conscience pour un monde en crise, de Jeremy Rifkin (3), et Humanity on a Tightrope, de Paul R. Ehrlich et Robert E. Ornstein (4), font valoir de façon très convaincante que l’empathie a toujours été le moteur du progrès de l’humanité, et qu’il nous faut la développer pour assurer la survie de notre espèce. Ehrlich et Ornstein nous intiment ainsi de « former sur le plan émotionnel une seule famille mondiale ». Rifkin, quant à lui, nous invite à franchir le cap de la « conscience empathique globale », voyant là notre dernière chance de sauver la planète de la destruction écologique. Et de conclure par cette question inquiète : « Parviendrons-nous à temps à la conscience écologique et à l’empathie globale pour éviter la catastrophe planétaire ? » Ce sont là des ouvrages sophistiqués, qui offrent une synthèse accessible de toute la littérature scientifique sur le sujet. Et, bien dans l’air du temps, ils voient avec enthousiasme dans le développement de l’empathie le remède aux maux de l’humanité.

Ne leur en déplaise, cet enthousiasme est peut-être mal placé. Car l’empathie a aussi ses défauts : elle est chauvine, encline à l’étroitesse d’esprit et incapable d’additionner deux plus deux. [Lire « Ils pourraient sauver le monde », Books, n° 41, mars 2013.] Nous donnons souvent le meilleur de nous-mêmes quand nous avons l’intelligence de ne pas trop nous y fier.

En 1949, Kathy Fiscus, une fillette de 3 ans, est tombée dans un puits à San Marino, en Californie, et l’Amérique entière a été tenaillée par l’angoisse. Quarante ans plus tard, en octobre 1987, c’était la tragédie de Jessica McClure – « bébé Jessica » –, une enfant de 18 mois tombée dans un puits au Texas, qui tétanisait la nation pendant les cinquante-huit heures que dura son sauvetage. « Tout au long de l’opération, remarqua le président Reagan, chaque Américain est devenu le parrain ou la marraine de Jessica. »

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rose dit: à

Éblouie je suis.
Me reste à découvrir l’aporie et son espace.
Si tous les bigorneaux ont un petit trou dans la coquille.
Comment saisir une fourmi et l’attacher à un fil.
Le lien entre le droit et le courbe pck c’est la question qui m’a saisie entre la forme géométrique du labyrinthe et circulaire de la coquille. L’un destiné à complexifier l’avancement vers une énigme*. Temps peut-être usé à penser ? L’autre destinée à protéger un corps mou.

* un combat ? Une épreuve ?

Puis me semble possible qu’il y ait deux sorties ; une par le même chemin, d’où rebrousser chemin. L’autre par une issue différente (comme dans Shining) où là, le combat n’est pas l’enjeu mais la fuite oui. S’échapper. Se sauver.

Éblouie je suis.
Merci à l’équipe.

rose dit: à

Désormais, la mienne d’équipe, hors sol est renforcée à trois.
Laura
Messaouda
Michèle
faisons le travail journalier de couper la solitude de ma maman, qui, seule, a téléphoné à sa curatrice, responsable de la situation dans laquelle elle se trouve.

Je, fatiguée, mais optimiste.

Marie Sasseur dit: à

On lit partout que la nature reprend ses droits, avec de bien belles images, les plus spectaculaires :des animaux qui investissent des espaces peri- urbains .

Moi je vois surtout qu’il y a plein de poulets en liberté qui abusent du Droit.

christiane dit: à

Clopine dit: « Christiane, je ne vous le dis pas souvent, enfin je crois jamais, mais bon : merci. »

C’était de l’ironie, Clopine !
Ainsi vous n’avez pu vous empêcher d’attaquer M.Court alors qu’il ne vous adressait pas ce commentaire sur cet extrait du R.Calasso, le gratifiant d’un habit de momie et je passe sur le reste… Vous êtes une N N Noiseuse et vos vœux de bonne entente sont peut-être sincères mais fugitifs, aussitôt contrariés par votre tempérament belliqueux.

Janssen J-J dit: à

(J. Ext, 4.4.20, 8.57)
Ils disent qu’après la « sortie de crise » (comme si on allait jamais en sortir), la droite républicaine doit revoir ses fondamentaux, et refonder par exemple une sorte d’Etat-providence, en mettant tout ce qui touche à la santé « en dehors du marché ». Erdélien social-démoc, tu vois le genre !…
Mais voilà que pour l’instant, ils ne savent pas dans lequel des quatre segments de la population confinée ils se situent pour proférer ainsi, puisqu’ils n’expliquent jamais vraiment d’où ils parlent. Ils n’ont tous retenu qu’une seule leçon : « tout cela nous dépasse, feignons simplement d’en être les organisateurs et les solutionneurs français sans compter sur la Chine. Emmenons notre population avec nous, en lui proposant un projet d’avenir clair ! ».
https://theconversation.com/le-confinement-une-transition-vers-de-nouveaux-modes-de-vie-134616?utm_medium=email&utm_campaign=La%20lettre%20du%20week-end%20de%20The%20Conversation%20France%20-%201582915157&utm_content=La%20lettre%20du%20week-end%20de%20The%20Conversation%20France%20-%201582915157+CID_3c4e8adb1c5ee99d04ce79b5db4fd5f0&utm_source=campaign_monitor_fr&utm_term=Le%20confinement%20une%20transition%20vers%20de%20nouveaux%20modes%20de%20vie
Moi, je vous dirais bien ce qu’il faut mettre en dehors du marché, hein ! Plus tard.

Giovanni Sant'Angelo dit: à

…samedi 4 avril 2020 à 9 h 10 min.

…participons un brin,!…au butin,!…

…nous vivons, dans des systèmes et sociétés, ou tout est réglé, suivant la même morale de préjugés économiques, toutes  » religions  » confondues, puisque uniquement pour en abrutir les populations autochtones en soi,!…

…conclusions, vous avez beau penser, ou modifier des strates de responsables, a tout les niveaux que vous voulez,!…

…le mal est fait, dans et par les gestions d’intérêts cumulatifs, et les industries,…comme des légions dans les nations, déjà par les éducations aux patries et autres dogmes royalistes de corporations à s’écraser de ne plus penser ou savoir-vivre,!…

…la patrie est et devient l’autorité suprême, comme divulguer par le nazisme intégral, tout sous autorités, les libertés  » connait pas « , tout çà pour le nombrilisme de quelque-uns,!…
…fiasco généraliser des propriétés des particuliers, qui tout est remis aux états,!…
…la révolution pour une élites nazi de bourgeois, unis comme des phalanges,!…

…les cerveaux ou çà,!…corruptibles aux canapés,!…Ah,!Ah,!…J.R.Dallas,!…etc

Janssen J-J dit: à

Bonjour Soleil Vert, je suis impressionné par l’ampleur de vos lectures et le sérieux avec lequel vous mettez vos critiques bienveillantes en ligne depuis 2011, y compris celle qui vient de tomber, Nina Allan.
Je me suis inquiété de savoir 1/ s’il s’agissait là d’une activité récréative et désintéressée en dehors d’un autre gagne-pain, 2/ si vous étiez indirectement rémunéré par une quelconque maison d’édition pour cette activité de lecture. 3/ ou bien, si vous étiez écrivain vivant de sa plume sous un autre nom.
Cela a toujours quelques chose d’étonnant pour moi, et je vous le demande en toute simplicité et innocence, dussiez-vous en être perplexe. Je comprendrais fort bien qu’Allah ne soit pas obligé. Bien bonne journée.
Le « monde en sortie de crise » aurait pourtant besoin d’avoir son avis sur le rayon vert du chemin à prendre.

Marie Sasseur dit: à

Encore une journée d’enfer au poulailler, pauvre Passou, vous ne méritiez quand même pas ça.

Empathie, connais pas.

https://youtu.be/GgnClrx8N2k

Ross dit: à

Beckett,revenir aux classiques,Pierre Assouline ne s’est pas foulé.Sur son blog Edel ne se mouille pas plus avec Fitzgerald.

Antoine Gallimard s’emeut de la disparition des librairies et d’éditeurs à la marge.le confinement nous aura au moins épargné le pensum des mauvais livres qu’il publie.

La liste Livres Hebdo des reportés n’engage pas plus.Que des journalistes à surface et vedettes de la com.Le monopole des marchands dans le temple est mal parti pour être dissous.

Après s’etre fadé des journaux confinés de L.Slimani,T de Rosnay et Fottorino,le calvaire pas fini.

M.R Guarnieri, libraire de mon ancien quartier place des Abesses voulait rester ouverte 4heures par jour.les livres, »denrée de première nécessité »,vu la dégringolade de ce qui est vendu depuis dix ans en fiction française,on rit, jaune.

renato dit: à

« Le soin extrême qu’il faut mettre à découdre les infâmes crocodiles Lacoste sans faire de trous. »

Il suffit de ne pas acheter Lacoste.

Candide dit: à

Non Clopine, les volumen Qu évoquent Marc Court sont, sans doute, les manuscrits de Qumram ou manuscrits de la Mer Morte. Vous écrivez obscures, c est une contre-vérité.
LES VOLUMEN trouvés dans les 12 grottes de Qumram ont eu autant d importance dans l histoire de l Écriture que le Code d Ammourabi.
Si Delaporte était là, il ne manquerait pas de le souligner.

Janssen J-J dit: à

@ ’il y a plein de poulets en liberté qui abusent du Droit.

Vaste sujet. Je ne crois pas au terme d’abus chez les poulets. Des gens à qui on demande de faire preuve de discernement. Dont toute la sociologie spécialisée a montré que le critère d’action déterminant était celui de l’obéissance du contrôlé à l’autorité de l’uniforme et non pas à l’attitude de « discussion » a priori (donc de rebellion) à la figure de l’autorité en situation. Ce n’est qu’à partir de cette partition que le discernement policier devient négociable avec le « contrôlé ». Telle est l’illustration empirique éprouvée par le temps et par tous les régimes politiques démoc ou autoritaires du slogan : « force doit rester à la loi ».
Le prétendu Droit (dogmatique) n’a rien à voir avec cela. Seuls, des juges peuvent en juger a posteriori, ils restent souverains à l’égard des images de la VS publique ou de la sous veillance citoyenne pour examiner les éventuelles conduites dérapantes. on sait qu’ils ne sont pas trop enclins à entrer en guerre contre les conclusions de couverture de l’IGPN ou de l’IGGN. Quant au DDD, ne ne nous moquons pas trop.
Cela dit, n’allons point accabler Georges, Monique et Viviane. Ces gallinacées ne font pas grand mal à l’Erdélie, ce me semble.
Bon, c’est l’heure que j’allions leur ouvrir la basse-cour et voir si les 2 oeufs frais quotidiens ont bien été pondus.
Moi, je ne vous dis ça que pour me déconfiner, notez bien, hein. Et je sors faire mes 15 tous de marche autour du grand jardin. Chacun fait ce qu’il peut et doit faire de son destin, à sa place.

Soleil vert dit: à

Janssen J-J dit: à

Bonjour JJJ,
Il s’agit d’une activité entièrement récréative qui occupe ma retraite. Récréative et dépensière car je reçois très peu de services de presse. N’étant pas écrivain, malgré quelques recueils de poésie, j’écris sur les livres des autres. De plus contrairement à Raymond l’inspiration poétique m’a quitté. Au fond je ne fais que prolonger la page d’écriture que mon père « m’imposait » enfant tous les dimanches. Ma femme désirant se réfugier à la campagne avec sa horde de chats, il est d’ailleurs possible que je cesse tout du jour au lendemain. Le titre du blog provient d’un livre de Jacques Sternberg « La sortie est au fond de l’espace ». Une façon pour moi de signifier qu’il s’agit de ma dernière trace dans le monde des vivants.
Bien à vous

Janssen J-J dit: à

Mais aussi pas mal de cybercriminels qui profitent des failles dans la gestion de la pandémie. Les prédateurs ont toujours existé dans la nature, notez bien. Pas grand chose de nouveau sous le soleil.
https://www.aefinfo.fr/depeche/624830
Des petits joueurs à côté des « criminels de la paix néolibérale »… Et des virus qui vont nous refoutre tout ça en place !…
@ aux fumeurs invétérés : le Luxembourg ne peut plus vous fournir, et la contrebande va s’épuiser d’elle-même avec le confinement social. Une bonne occasion de vous/nous désencombrer les bronches, non ?

christiane dit: à

@Rose qui dit: « Éblouie je suis.
Me reste à découvrir l’aporie et son espace.
Si tous les bigorneaux ont un petit trou dans la coquille.[…] »

oui, Rose, les mythes sont l’invitation à un voyage captivant mettant à l’œuvre imagination et esprit de déduction.
Desnos et sa fourmi n’avait pas envisagé un dédale en bigorneau !
Une spirale hélicoïdale.
Le château de Chambord avec son escalier à double hélice, dans le donjon. Deux rampes jumelles hélicoïdales montant l’une sur l’autre, semblant n’en former qu’une.
Serait-ce la fusion érotique de deux bigorneaux ou une rêverie de Léonard de Vinci ?
On dit qu’il a conçu cet escalier et même dirigé les travaux de construction, pensant à ce mouvement qui le fascine : l’hélice.
On retrouve cette obsession dans son étude de la   »Vis aérienne »  d’une machine volante dans une étude qui évoque le principe d’un hélicoptère.

On peut penser aussi à la double hélice de la molécule d’ADN.

Et la danse de la grue (labyrinthe), expliquée dans le lien de Et Alii, réalise votre supposition : pouvoir rebrousser chemin. Le « fil » d’Ariane en est une autre variante.
Dédale et Icare ont choisi l’évasion par le haut (rêve qui doit vous être cher…)
Transmettre au futur une partie du legs de l’Antiquité et de ses mythes… La logique de certaines propositions. Mythes et sciences ne s’excluent pas toujours. La poésie mythologique est source de bien des surprises dans le domaine de l’invention expérimentale.
Traction droite et courbe. Vous soulignez cette structure à la frontière des mortels et des dieux dans ce conte mythologique de la fuite d’Icare et de sa fourmi traversant la coquille d’un bigorneau.
Et les étoiles et les astres dans le vide infini de l’univers, si bien évoqués par Pablo l’astrologue passionné des figures du zodiaque. Je n’oublie pas Giordano Bruno mort sur le bûcher, condamné par l’Inquisition, pour avoir – entre autres – pensé la théorie de l’héliocentrisme et démontré l’existence d’un univers infini, qui n’a ni centre ni circonférence.
« Il est donc d’innombrables soleils et un nombre infini de terres tournant autour de ces soleils, à l’instar des sept « terres » [la Terre, la Lune, les cinq planètes alors connues : Mercure, Vénus, Mars, Jupiter, Saturne] que nous voyons tourner autour du Soleil qui nous est proche. »
— (Giordano Bruno, L’Infini, l’Univers et les Mondes, 1584)

Science et sagesse… Je pense à « Sapience malivole »… Mythes et unités logiques incertaines cachés dans le réel, théâtre tragique, mystères, mots à l’épreuve des mots.

Bonne journée, Rose.

renato dit: à

« … érige le logement comme ultime sociofuge (espace qui favorise l’isolement social) »

Il n’y a évidemment pas assez de cavernes ou grottes dans les montagnes, et on ne peut plus compter sur la cabane pour au fond du jardin que dans les siècles passés les plus aisés réservaient aux heremites. En tout cas songer à de relatives modifications future du mode de vie c’est une illusion neocommuniste. On peut tout au plus parler d’une plus large democratisation des pratiques de communication… enfin ! les gens ont un grand besoin de rêver un monde meilleur, je ne vais pas dechirer ce schopenhauerien Voile de Maya. Cela dit, un brin de reflexion ne serait pas de trop.

Janssen J-J dit: à

Merci SV, pour votre réponse. Je suis vraiment impressionné. Oui, je me souviens des chroniques de Jacques Sternberg. Surtout n’arrêtez pas, sauf force majeure, vous le regretteriez amèrement, je pense.
Profitez bien de votre campagne/compagne, comme il m’arrive aussi, enfin… après 42 ans de boulot.
Je vous souhaite un bon gros samedi de bonheur.

JiCé..... dit: à

test

next ?

rose dit: à

Moi aussi christiane

Sapience Malivole : Pythie eh

rose dit: à

Je vous souhaite un bon gros samedi de bonheur.

Longtemps, je ne suis couchée de bonheur.

et alii dit: à

un jeu trouvez un « troglo dyton »trop gros dicton de
troglodyte

rose dit: à

Dans mon équipe de trois en first position la RDL, équipe de base, équipe de choc. Proche, community care.
Le premier cercle. IVL ♡♡♡ ❤ ♡♡♡
Puis nous, IRL

D. dit: à

« Procyonain :

Ces espèces également désignés sous le nom de Procyonese, par Branton. Nom de membre : Les Nations d’étoiles de Procyon. Admis dans la Fédération Galactique : il y a environ 3.5 millions d’années. Au commencement, il y a 3,8 millions d’années, par des colons de Sirius B, aussi par des hybrides d’Amphiboïde-Reptoïde se sauvant des guerres galactique dans la Constellation du Cancer.

Emplacement : Juste au dessus de l’étoile Sirius, l’étoile la plus lumineuse dans la Constellation du Canis Minoris. Procyon est une étoile binaire, ayant des planètes habitables. Le système d’étoiles de Procyon est constitué de six planètes relativement petites. La colonie humaine occupe la quatrième planète, alors que la colonie d’Amphiboïde-Reptoïde est située sur les deux et troisièmes planètes.

Distance de la Terre : environ 11.4 années lumière.

Type de forme de vie : Deux types d’êtres sensibles. Le premier est un type pur d’humanoïde de Lyrien/Syrien. Comme sur Sirius B, ils sont bleus ou blanc et sont entièrement conscients. Les hybrides sont légèrement plus grands et ont la peau verte, marron ou bleue. Physique : Les humains galactiques de Procyon sont Lyrien/Sirien, typique dans l’aspect et ressemblent aux humains de la Terre. Avec deux différences majeurs, les yeux sont beaucoup plus grands et semblent plus vivant : de couleur bleu, vert ou marron. Et les oreilles sont plus petites. Les hommes mesurent de 6 pieds, six pouces (1.83 m) et les femmes de 6 pieds, quatre pouces (1,63 m).

Les êtres d’Amphiboïde-Reptoïde possèdent un corps de « lézard », couvert de peau écailleuse. Des yeux marron, jaunes ou rouges, sont placés loin, indépendamment du nez qui est très mince avec deux petites narines. Les yeux peuvent se déplacer indépendamment l’un de l’autre. Les oreilles sont petites. La bouche fonctionne d’oreille à oreille. Ils ont un corps très musclé, de longues griffes pointues et une queue en forme de bosse. Les femelles sont un peu plus grand, de 7 à 8 pieds (2.13 à 2.44 m) et les mâles, de 7 à 7 pieds, 8 pouces (2.13 à 2.34 m).

Traits et capacité spéciaux : remarquable en tant qu’explorateurs avides et scientifiques. Certaines de leurs expéditions les plus réussis sont sur des planètes et d’autres Galaxies. Quantité moyenne de sommeil : les humanoïde seulement 1 à 2 heures. Leur langue est très tonale. Pour les d’Amphiboïdes-Reptoïdes est de 3 à 4 heures et la langue est tonale et gutturale.

Vaisseaux-mère et autres : le navire « scout » ressemble à un scarabée, et est de 45 à 200 pieds (13.72 à 61 mètres). Les Vaisseaux-mère de l’espace sont en forme d’énormes flocons de neige ou de méduses et sont de 100 à 4000 pieds (161 à 6440 kilomètres).

Les Procyonains

La plupart des Rigeliens qui ont fui leur planète ont voyagés vers le système d’étoiles de Procyon, pour redémarrer leur civilisation. Procyon est un système d’étoile binaire à environ 11,4 années lumière de la Terre, et il était apparemment la quatrième planète dans ce système, où les Rigeliens ont établi leur nouvelle colonie. Selon Andrews, la colonie de Procyon a prospéré jusqu’à ce qu’il devienne impliqué dans l’effort sinistre par le Gris, qui est maintenant peuplée à Rigel, à subvertir Procyon. Khyla décrit le processus adopté par le Gris, dans leur subversion de Procyon:

Les Gris ont commencé à nous rendre visite, d’abord un peu comme des ambassadeurs, alors que des spécialistes dans divers domaines, où leur expertise pourrait être utile pour nous, en tant que participants dans les différents programmes, impliquant la collaboration mutuelle, et enfin en tant que touristes. Ce qui avait commencé comme un filet est devenu une inondation, comme ils sont venus en nombre toujours croissant, lentement mais sûrement, ils ont infiltré notre société à tous les niveaux, pénétrant même les plus secrètes de nos groupes de pouvoir élite …. Tout comme sur votre planète, ils ont commencé par gagner discrètement le contrôle sur les principaux membres de la CIA et du KGB, grâce à des techniques qui leur sont connus, comme l’hypnose télépathique qui manipule les niveaux reptiliens du cerveau, etc. Procyon par les mêmes techniques … ils ont établi une sorte du contrôle télépathique hypnotique sur nos dirigeants. Autour de nos dirigeants et plus près de nous tous, parce que c’était comme si nous étions sous le charme, qui nous a conduit à notre perte, comme si nous étions programmés par un type de rituel de magie noire, que nous n’avions pas réalisé, existé.

Khyla a poursuivi en décrivant la prise éventuelle au cours de Procyon par le Gris et l’asservissement de la plupart des Procyonains qui n’ont pas échappé. Grâce à la technologie de pointe, de temps de Voyage, qui a impliqué la «conscience multidimensionnelle», quelque chose que les Gris pourrait apparemment pas reproduire, en raison de leurs organes génétiques dégradées, un nombre important de Procyonains ont pu s’échapper et ont commencé une guerre de libération des «corridors éloignées du temps». De manière significative, les Procyonains ont décrit comment certaines de leurs techniques de résistance serait pertinent, pour la situation de la Terre :

… Il serait suicidaire pour tenter de lutter contre le Gris, directement avec les armes maintenant à votre disposition. Il faut être rationnel en essayant de se battre, et de comprendre la bonne façon de procéder. Ta propre conscience est l’arme la plus puissante qui est disponible, pour vous à l’heure actuelle. Le moyen le plus efficace pour lutter contre la Gris est de changer le niveau de votre conscience et de pensée linéaire à la conscience multidimensionnelle …. Ils ont la technologie de jeter votre planète hors de l’orbite, mais il y a une possibilité clé, que vous avez et ils ne l’ont pas : la capacité de tenir à l’esprit des images qui inspire un individu à réaliser son lien personnel direct à la source de tout ce qui est … C’est la clé de votre victoire.

Selon Alex Collier, les Procyonains ont récemment libéré leur monde de l’influence des Gris et il décrit les Procyonains tel qu’il est actuellement « Gung Ho » quand il s’agit de traiter avec les Gris.

En conclusion, l’activité principale des Procyonains, à résister efficacement à la subversion extraterrestre, en développant une «conscience multidimensionnelle», en utilisant l’esprit des images, de se protéger du contrôle de l’esprit extraterrestre, et le suivi de l’activité extraterrestre hostile. Les solutions globales que les Procyonains peuvent aider à comprennent l’exposition subversion extraterrestre, aidant le secret mondiale de la fin de la présence extraterrestre, la promotion de la conscience multidimensionnelle, la déprogrammation du contrôle de l’esprit, la promotion des droits de l’homme universels, et le développement de l’Internet et de la communication mondiale. »

www.http://exotypologie.wordpress.com/les-acartitiens/procyonains/

Candide dit: à

Sapience Malivole n’a jamais pris le Pyrée pour un homme. Elle danse le sirtaki non loin de l’ Acropole ..

renato dit: à

Question : le Pyrée lieu de culte ou Le Pirée port d’Athènes ?

hamlet dit: à

D. : « les Procyonains peuvent aider à comprennent l’exposition subversion extraterrestre, aidant le secret mondiale de la fin de la présence extraterrestre, la promotion de la conscience multidimensionnelle, la déprogrammation du contrôle de l’esprit, la promotion des droits de l’homme universels, et le développement de l’Internet et de la communication mondiale.
 »

D. si tu les connais il faudrait juste leur demander de nous refiler, dans un premier temps, des masques de protection, limite la promotion des droits universels ça peut attendre, mais les masques non.

D. tu as remarqué que porter un masque est devenu un nouveau signe de richesse et de distinction sociale ?

Soleil vert dit: à

Ah ah ah Jimmy Guieu et Bourdieu dans le même bateau.

hamlet dit: à

et alii je propose un autre jeu.

hier le jeu portait sur l’empathie, aujourd’hui je vous propose un autre sujet : le hasard !

« le hasard appartient à tout le monde » écrit Camus dans la Peste.

c’est pour ça que je n’aime pas trop Camus il utilise des mots à tort et à travers juste pour produire un effet auprès des lecteurs !

en vérité le hasard n’existe pas – c’est juste une invention de l’esprit humain, un truc pour dissimuler l’ignorance.

à la fin de mes études j’avais un pote qui était très fort en physique, il a fini au cern, pour lui le hasard représentait une réalité, pour moi non, il m’avait pris l’exemple des boules du loto, il n’est pas possible de prévoir celle qui va sortir, c’était pour lui un modèle identique identique aux mouvement brownien en thermodynamique, pour lui ce qui peut être modélisable par des lois statistiques exprimait à un instant donné une situation qu’on pouvait qualifier de « hasard », pas pour moi.

donc le jeu est le suivant : donner moi un exemple de ce qui pour vous est un hasard et je vous prouverai que ce n’est pas un hasard !

parce que le hasard est une chose qui n’existe jamais !

hamlet dit: à

 »
Jazzi dit: à

Samedi 4 avril 10 h 58

Bonjour à tous.
Oh le beau jour que ça va encore être !
 »

??????

Jazzi je t’adore ! « pour les biens portant » : faut juste ajouter ce bout de phrase à la fin de la tienne.

hamlet dit: à

désolé : donneZ-moi un exemple de ce qui pour vous est un hasard et je vous prouverai que ce n’est pas un hasard !

Patrice Charoulet dit: à

Signez la pétition Douste-Blazy du 3 avril ! Cela urge.

Candide dit: à

Pour Clopine :
J’aime l’âne si doux…
Mon amis le crois bête
Parce qu’il est poète.
Il réfléchit toujours
Ses yeux sont de velours…
il a fait son devoir
du matin jusqu’au soir…

Candide dit: à

@Hamlet :
Mourir pour l’empathie ?

hamlet dit: à

@Clopine, hier j’ai dit que j’arrivais à repérer les commentaires écrits quand vous étiez bourrée, par exemple ceux d’hier soir c’était bien le cas non ?

à partir de là j’imagine que c’est difficile de revenir dessus le lendemain matin, mais je pense que vous n’avez rien à vous reprocher ma bonne Clopine : laissez courir il y a des choses bien plus graves en ce moment que les petits mots d’amour que vous écrivez à Mr Court !

hamlet dit: à

 »
Candide dit: à
@Hamlet :
Mourir pour l’empathie ?
 »

d’accord mais de mort lente ?

c’est quoi une reprise de Brassens ?

Mimi Pinson dit: à

 » De ce point de vue, l’empathie est donc une projection instinctive du vécu des autres. Quand James Bond se fait frapper aux testicules dans Casino Royale, tous les hommes dans la salle font la grimace et serrent les jambes.  »

Eh bien, on en apprend sur le blog à Passou!

Sœur Édith Stein appréciera.

Marie Sasseur dit: à

Non remboursé par la sécu.
Abus dangereux.

Passou, tendez l’oreille.

Didier Raoult, urgence obligeParis Match | Publié le 03/04/2020 à 08h45

Sophie des Déserts et  Ghislain de Violet

Didier Raoult dans son bureau. A dr., la toile est signée du graffeur Jace, qui a décoré l’institut. Enrico Dagnino

Portrait d’un savant publié par les plus grandes revues scientifiques, mais redouté pour ses emportements.

Il est apparu, dans ce nouveau monde confiné par la peur. Un druide, yeux sioux, longs cheveux gris, porté par les réseaux sociaux, de Mulhouse à Béziers, de Sydney à Lagos, Manille et Montréal, jusqu’à la Maison-Blanche… Didier Raoult incarne l’espoir depuis qu’il a déclaré, le 16 mars, qu’un traitement simple à base d’une vieille molécule, l’hydroxychloroquine, pouvait guérir les malades du coronavirus. Un premier essai, effectué dans son laboratoire marseillais sur 24 patients, lui a paru assez concluant pour communiquer, sur YouTube puis sur toutes les ondes. Séisme dans le milieu scientifique, joie sur la Toile, Donald Trump a aussitôt ordonné d’autoriser le médicament, aux Etats-Unis, pour les cas de Covid-19. La France a préféré attendre d’autres essais, prôné la prudence, comme embarrassée par cet incroyable chercheur, qui se présente comme une « star mondiale ». « Un personnage controversé », souffle-t-on à l’Elysée, comme au ministère, où certains enragent de voir cet « hurluberlu » intégrer le conseil scientifique chargé de gérer la pandémie.

A les entendre, Raoult fait des ravages : depuis ses sorties, le Plaquénil (seul médicament dérivé de l’hydroxychloroquine, vendu en France par Sanofi à 5 euros la boîte) est demandé partout, certains médecins l’administrent, d’autres le prescrivent, les pharmaciens sont priés de ne plus le délivrer. C’est la cacophonie, alors que le compteur des morts s’emballe. Raoult, lui, s’impatiente. Le serment d’Hippocrate, dit-il, l’oblige à porter secours aux malades. Dimanche, il propose à toute personne se sentant « fébrile » d’être dépisté et de traiter les cas positifs avec de l’hydroxychloroquine associée à un antibiotique, l’azithromycine. Les Marseillais affluent, le reste de la France ne sait pas trop s’il faut dédaigner l’oracle, ou prier pour que ses remèdes soient étendus partout, et vite… Les avis divergent au cœur même de l’Etat, au point que Brigitte puis Emmanuel Macron, déboussolés, ont pris soin d’appeler le virologue. Didier Raoult est-il un illuminé ou un visionnaire trop peu écouté dans cette crise sanitaire ? Il faut, pour comprendre, remonter le fil de son histoire et de celle du coronavirus.

Si vous ne comprenez pas quand je descends au-dessous de deux cents mots, je ne pourrai pas faire plus

« Vous m’écoutez, hein ? tonne-t-il, de sa voix d’ancien fumeur. Ecoutez bien car j’ai horreur de répéter. Si vous ne comprenez pas quand je descends au-dessous de deux cents mots, je ne pourrai pas faire plus … » Didier Raoult a visiblement autant d’estime pour les journalistes, que pour les énarques, sur lesquels il cogne allégrement. Le professeur déroule dans son lumineux bureau de l’Institut hospitalo-universitaire (IHU) Méditerranée infection, un vieux rêve concrétisé dans les moindres détails, de l’amphithéâtre jusqu’à la salle de sport, où il soulève régulièrement de la fonte. C’est son royaume high tech, ultra sécurisé, 27 000 mètres carrés alliant recherche, enseignement et clinique. En tout, 770 personnes, environ la moitié de chercheurs, les meilleurs – fidèles de toujours et étudiants prometteurs –, qu’il dirige « en commando » d’une poigne attentive.

A 68 ans, Raoult ne s’arrête jamais. La recherche, c’est sa vie, depuis qu’il s’est lancé, un peu par hasard, dans une carrière d’infectiologue. Cela rassurait ses parents, deux solides, tombés amoureux dans la Résistance – elle, infirmière, lui, médecin militaire –, un peu médusés par leur numéro six, élevé à Dakar puis à Marseille ; une tête de mule, grande gueule, provoc – le genre à débarquer en manteau de fourrure en classe –, rétif à l’autorité, au point d’arrêter le lycée, pour aller voguer deux ans durant sur les mers, avant de passer son bac en candidat libre et de s’inscrire en médecine. Son classement en internat l’empêchant d’être obstétricien, il est devenu infectiologue, comme son arrière-grand-père, figure du XIXe siècle, Paul Legendre. Etre à sa hauteur fut une obsession : « Je veux être le meilleur au monde », disait-il, tout jeune, alors qu’il partait se former à Washington, pour revenir plus armé, décrocher à 42 ans la présidence de l’université de Marseille, et replonger dans ses labos. Il en a disséqué des virus. Des rickettsies, ces bactéries responsables de pathologies comme le typhus, agent de ses premières distinctions, au « Mimivirus », ce géant totalement inédit ou cet autre, virophage, « mangeur de virus ». Il a vécu les années sida, le SRAS, l’Ebola…

Mimi Pinson dit: à

Philosophie d’Edith Stein
Empathie

L’empathie, ou Einfühlung, est un terme emprunté par Husserl à Theodor Lipps, désignant l’expérience intersubjectiveB 3.

Elle adopte un point de vue différent du philosophe Theodor Lipps5. La thèse d’Édith Stein analyse l’empathie comme le don d’intuition et de rigueur qui permet de saisir ce que vit l’autre en lui-mêmeE 5. L’empathie peut permettre à la personne humaine, considérée comme un univers en soi, de s’enrichir et d’apprendre à se connaître au contact des autresD 7. Ainsi, même si nous ne les vivons pas personnellement par expérience, nous pouvons, par l’empathie, découvrir des choses sur nous-mêmes.

Édith Stein affirme que « par l’empathie, je peux vivre des valeurs et découvrir des strates correspondantes de ma personne, qui n’ont pas encore eu l’occasion d’être dévoilées par ce que j’ai vécu de manière originaire. Celui qui n’a jamais vu le danger de près peut, en réalisant la situation d’un autre par empathie, découvrir qu’il est lui-même lâche ou courageux. En revanche, ce qui contredit ma propre structure d’expériences, je ne peux pas le « remplir » mais je peux me le représenter de manière vide, abstraite »E 6. De cette analyse, Édith Stein affirme que « seul celui qui vit lui-même comme personne, comme unité de sens, peut comprendre d’autres personnes ».

C’est l’ouverture aux autres qui permet ainsi de mieux connaître la réalité. Celle-ci ne peut donc pas se fonder uniquement sur le moi pour atteindre la connaissance mais a besoin d’accepter les choses extérieures comme elles sont, ouvrant ainsi la porte à une plus grande connaissance des choses, sinon « nous nous emmurons dans la prison de nos particularismes ».
In wiki.

Phil dit: à

Casino Royal fut tourné à Karlory Vary, ville thermale de la République Tchèque qui n’a montré aucune empathie pour l’Italie en volant les protections sanitaires qui lui étaient destinés. Comportement barbare de micro-nation qui ne serait jamais arrivé à l’époque de Karlsbad.

Petit Rappel dit: à

Candide, je pensais moins au Ms de la Mer Morte qu’à ceux d’Herculanum légués à l’Institut, et, qu’on n’a jamais réussi à ouvrir,l’éruption étant passée par là…
Soleil Vert, excellent! je crois que notre ami D recycle la légende Urbaine des Crocodiles venus du fin fond de la Galaxie, qui ont fait entre autres les beaux jours de Docteur Who. Au nom de ce principe, la Reine Victoria est un saurien camouflé dans une enveloppe humaine. Notez, on est toujours le Saurien de quelqu’un…
Bien à vous;
MC

Jazzi dit: à

On a identifié l’origine de l’infection à Mulhouse : une réunion d’Evangélistes en prière.
Hasard ou punition divine ?
Mais quel est donc ce Dieu qui en échange de vos prières vous envoie la peste !

Jazzi dit: à

« pour les biens portant »

Mais que sait-on des comateux, hamlet ?

hamlet dit: à

« De ce point de vue, l’empathie est donc une projection instinctive du vécu des autres. Quand James Bond se fait frapper aux testicules dans Casino Royale, tous les hommes dans la salle font la grimace et serrent les jambes. »

non ça c’est les neurones miroir.

l’empathie est plus d’origine hormonale.

hamlet dit: à

« Jazzi dit: à

Mais que sait-on des comateux, hamlet ?
 »

qu’ils sont dans le coma ?

j’ai gagné ? c’était une question à combien ?

Jazzi dit: à

Francis JAMMES

J’aime l’âne si doux
marchant le long des houx.

Il prend garde aux abeilles
et bouge ses oreilles ;

et il porte les pauvres
et des sacs remplis d’orge.

Il va, près des fossés,
d’un petit pas cassé.

Mon amie le croit bête
parce qu’il est poète.

Il réfléchit toujours.
Ses yeux sont en velours.

Jeune fille au doux cœur,
tu n’as pas sa douceur :

car il est devant Dieu
l’âne doux du ciel bleu.

Et il reste à l’étable,
fatigué, misérable,

ayant bien fatigué
ses pauvres petits pieds.

Il a fait son devoir
du matin jusqu’au soir.

Qu’as-tu fait jeune fille ?
Tu as tiré l’aiguille…

Mais l’âne s’est blessé :
la mouche l’a piqué.

Il a tant travaillé
que ça vous fait pitié.

Qu’as-tu mangé petite ?
— T’as mangé des cerises.

L’âne n’a pas eu d’orge,
car le maître est trop pauvre.

Il a sucé la corde,
puis a dormi dans l’ombre…

La corde de ton cœur
n’a pas cette douceur.

Il est l’âne si doux
marchant le long des houx.

J’ai le cœur ulcéré :
ce mot-là te plairait.

Dis-moi donc, ma chérie,
si je pleure ou je ris ?

Va trouver le vieil âne,
et dis-lui que mon âme

est sur les grands chemins,
comme lui le matin.

Demande-lui, chérie,
si je pleure ou je ris ?

Je doute qu’il réponde :
il marchera dans l’ombre,

crevé par la douceur,
sur le chemin en fleurs.
(« De l’Angélus de l’aube à l’Angélus du soir »)

hamlet dit: à

oui c’est ça : en fait vous faites l’erreur de confondre les neurones miroir (ce qui nous rend triste quand on voit qq pleurer) et l’empathie !

alors d’accord, peut-être que des auteurs ont appelé « empathie » des trucs parce qu’ils savaient pas que c’était lié aux neurones miroir vu qu’à l’époque personne ne les connaissait, mais maintenant qu’on sait faut surtout plus faire cette erreur ! c’est limite une faute professionnelle !

hamlet dit: à

annonce : vends masques état quasi neuf – prix : 40 euros l’unité.

Jazzi dit: à

Tu as gagné une place pour aller voir « En attendant Godot », hamlet.

Tu préfèrerais avec Fernandel et Gabin, Louis de Funès et Bourvil ou Serrault et Poiret ?

hamlet dit: à

Casino Royal : pour le livre il s’était inspiré du casino de Cascais, petite ville balnéaire portugaise à l’ouest de Lisbonne.

ici on est sur un blog de livres alors faut pas confondre les films de James Bond avec les livres de James Bond !

Candide dit: à

@Petit Rappel :
Bien reçu .
Il y a exactement un mois, j’était à Qumram, tout près de la Mer Morte où Cunégonde s’est baignée.
Nous devions aller à Jéricho-Jordanie. Impossible barrage militaire. Priés sans ménagement de regagner la France, sous peine de confinement de 14 jours. Bloqués à Nazareth. Retour fissa par Vienne-Autriche, Francfort, Lyon.
Pas vu Bethléem, Jérusalem…
L’an prochain à Jérusalem…Sic

hamlet dit: à

pour l’empathie c’est différent, on doit pouvoir l’annihiler en bloquant les surrénales, si ma mémoire est bonne…

ce qui fait que certains sont plus enclins à l’empathie que d’autres, parce qu’ils sécrètent cette hormone en plus grande quantité.

d’ailleurs il suffirait d’asperger par hélicoptère une grande ville de cette hormone comme on fait avec les engrais sur les champs pour que d’un coup tout le monde s’aime et se roulent des patins !

Candide dit: à

J’ai nettoyé l’écran de ma TV avec du gel hydro-alcolique. J’ai perdu BFM…

D. dit: à

Porter le masque pour un non professionnel en exercice était surtout le signe de sa participation au trafic puisque, gaut-il le répéter, aucun masque ne peut être vendu à des particuliers en l’état actuel de la loi et ce par qui que ce soit.

hamlet dit: à

« J’ai nettoyé l’écran de ma TV avec du gel hydro-alcolique. J’ai perdu BFM… »

essaie de le nettoyer avec des huiles essentielles à la lavande ça devrait revenir !

Phil dit: à

Pas le casino de Cascais mais celui d’Estoril, Hamlet. Les scènes de casino ont été tournées dans celui de l’hôtel Pupp de Karlovy Vari. James Bond voyage dans l’Empire austro-hongrois, sans le savoir et dans les deux sens.

D. dit: à

quelle drôle d’idée de faite du tourisme r’ce début 2020. Il faut vraiment détester la planète et aimer les ennuis

hamlet dit: à

@ »aucun masque ne peut être vendu à des particuliers en l’état actuel de la loi et ce par qui que ce soit. »

on voit bien que tu ignores le pouvoir de l’argent…

hamlet dit: à

« Pas le casino de Cascais mais celui d’Estoril, Hamlet.  »

ah bon ? je vais demander à mon agence de me rembourser mon voyage !

D. dit: à

Attention hamlet, la lavande est un perturbateur endocrinien. Elle peut faire pousser les seins aux hommes. En plus ça pue le parfum vulgaire. Je déconseille absolument son usage, sauf à la limite en petit sachet au fond d’une armoire où ça reste supportable.

Chaloux dit: à

Jazzi dit: à
Francis JAMMES

Mon poème préféré lorsque j’étais enfant. J’aime toujours Jammes.

hamlet dit: à

D. peut-être sans doute mais c’est à mon avis le seul moyen pour faire revenir bfm sur la télé de candide, à moins que tu en connaisses un autre monsieur je sais tout !!!

renato dit: à

Lu Classé sans suite — en it., naturellement : Non luogo a procedere —, il était sur la pile de livres à lire depuis 2015.

Un musée insensé ; l’occupation nazie, les lois raciales fascistes ; les collaborations et les résistances ; libérations de Trieste, en 1945 ; et aunsi de suite.

Ah ! j’oubliais, c’est Claudio Magris qui ecrit.

D. dit: à

L’huile essentielle de lavande est évidemment à proscrire en application sur la peau mais les pires effets sont par ingestion (confiserie, tisanes) en raison de ses dangereuses propriétés œstrogéniques et anti-androgènes.

renato dit: à

Bon, maintenant sorti de la pile Zero K — Don DeLillo —.

hamlet dit: à

D. tu peux me donner un exemple de ce que tu considères comme un hasard ?

c’est pour prouver que le hasard n’existe pas…

étonnant que les hommes aient éprouvé le besoin d’inventer cette notion de hasard, on se demande pourquoi.

et s’il n’existe pas ça veut dire qu’on peut pour chaque évènement déterminer sa cause et son devenir.

sur la question du devenir j’étais pas d’accord avec mon pote, lui voyait ce devenir sous la forme des plusieurs mondes possibles, j’ai toujours pensé qu’avec les bons outils mathématiques on devrait arriver au devenir d’un seul monde possible, il suffirait par exemple de bien comprendre les travaux de Hugues Everett.

D. tu connais Everett ? son fils est devenu musicien, j’espère qu’un jour un type écrira un livre ou sortira un film sur la famille Everett, tous de grands allumés :

https://www.youtube.com/watch?v=it8bSb-THFI

OZYMANDIAS dit: à

L’âne est un cheval qui a raté sa vie.

Janssen J-J dit: à

@ Par Hasard, Damelette… Moi, j’ai rajouté à cette définition basique faite mienne à l’âge de 6 ans et demi : (« H = rencontre de deux séries causales indépendantes »), trois autres dimensions en plan incliné, dont la dernièer qui intégre la variable « temps » dans le sens de Rovelli.
Oui, prouvez-moi que cette définition est spécieuse (d’après votre propre épistémologie, bien sûr). Merci par avance.

et alii dit: à

décrivant la prise éventuelle au cours de Procyon par le Gris :quelles nuances et combien? <QUE DIT Hamlet

Jazzi dit: à

Âne bâté et âne battu.
Mes grands parents maternels avaient un âne, fort utile pour le transport entre le village et leurs diverses campagnes, toutes situées au bout de chemins difficilement accessibles autrement qu’à pied ou à dos d’âne.
Un jour, sur la route, alors que l’âne têtu ne voulait pas avancer, mon grand-père Prosper, qui n’était pas un tendre, lui a donné des coups de bâton, comme c’était l’usage. Manque de pot, depuis l’autocar qui passait à ce moment-là, une femme, membre de la spa, assista à la scène. Elle porta plainte et il fut condamné. On en parla longtemps dans la famille…

et alii dit: à

et si la nuance est »forte »?

Janssen J-J dit: à

@ Zero K…, ah ! ce Don DeLillo ne m’avait pas du tout branché, pour autant que je m’en souvienne. Rafraichissez-nous, cher ami. Je vous envois les Quatrains Valaisans.
https://www.youtube.com/watch?v=QqPZ76s6l90
Soyez indulgent pour notre chorale d’amateurs et si vous me reconnaissez, ne me dénoncez pas aux autres erdéliens. Je compte sur vous. Merci.

hamlet dit: à

3j : non donnez-moi un exemple concret où vous dites c’est le hasard qui…

comme dans l’histoire de Jazzi, cette femme de la spa dans le car qui passe là juste au moment où le type tape sur l’âne etc…

où est le hasard dans cette histoire ? dans la coïncidence de faits ? cette femme prend ce bus ? rien de plus normal elle le prend tous les jours, ce type tape sur un âne qui ne veut pas avancer : pas très sympa mais ça peut arriver, l’heure à laquelle le car est parti, à laquelle… aucun hasard dans cette histoire ! que des choses normales qui devaient arriver !

Jazzi dit: à

«  »Epidémies, vrais dangers et fausses alertes », le nouveau livre du professeur Raoult aux éditions Michel Lafon, s’est vendu à plus de 8000 ex. en version digitale en une semaine. » (tweet de Passou)

Les nouvelles têtes de gondoles ne sont plus en librairie, de nota va être de nouveau au chômage !

et alii dit: à

. Rafraichissez-nous, ça ne s’adresse pas à moi, mais
pas avec une tranche napolitaine;passez au musée de la glace chercher un parfait au café;et un pousse café après merci

Jazzi dit: à

Oui, hamlet, d’ailleurs ma grand-mère en me contant l’histoire ne parlait pas de hasard mais de « fatalité » !

OZYMANDIAS dit: à

@ Hamlet
T’as raison, le hasard n’existe pas.
Tu en es la preuve : T’es bête, Hamlet, mais pas par hasard puisqu’il n’existe pas !

Clopine dit: à

mais non, Ozymandias, votre définition ne correspond pas du tout à la réalité. Les ânes sont bien mieux que les chevaux : plus pacifiques, plus résistants, plus sociables, plus intelligents…

On les méprise parce qu’ils ont été les compagnons des paysans, des pauvres, et n’ont pas servi de montures quand il s’agissait de faire la guerre.

C’est donc précisément pour cela que je les aime, notez.

Et aussi parce que la première fois que j’ai pleuré au cinéma (nous n’avions pas encore la télévision, je devais avoir dans les quatre ans, toute la famille était de sortie cejour-là), ce fut à cause d’un âne.

C’était dans le film avec Fernandel « Ali Baba et les quarante voleurs ». Fernandel arrive en ville avec un âne, un méchant arrive et le menace de couper les oreilles de son âne.

Ca m’a paru si épouvantable que je me suis mise à crier, ma mère a dû me sortir du cinéma, c’est devenu une de ces histoires qu’on sort à table, le dimanche…

Et puis il y a cette « nuit des étoiles », la toute première qui avait été proposée via Télérama. Nous étions sortis dans le champ pour regarder le ciel… Tout était calme, et le grand Dagobert, sans un bruit, sans que ni Clopin ni moi le remarquions, occupés que nous étions à contempler les étoiles, est arrivé derrière nous, et tout simplement, a posé sa grosse tête sur mon épaule, et a regardé, avec nous, le ciel.

Ca a été un des moments magiques, comme ça, qui arrivent dans la vie de chacun…

Juste être heureux parce qu’on regarde le ciel nocturne, en compagnie d’un âne…

hamlet dit: à

Raoult a un buste en marbre le représentant dans son salon.

Jazzi tu vois : encore ce satané besoin de reconnaissance, va savoir comment était sa mère avec lui quand il était petit.

Résultat : on a beaucoup parlé beaucoup de lui mais peu des médicaments, si on avait moins parlé de lui peut-être ce médicament serait déjà utilisé.

mais il nous fallait une polémique !

même au pire de la catastrophe il faut que les médias transforme le monde en débat Zemmour Onfray chez Ruquier !

c’est fortiche non ?

hamlet dit: à

Ozy !!!! te fâche pas c’était pour de rire ce que j’ai dit sur Marie Laforêt, c’et vrai que c’est la pire chanteuse du monde mais elle avait de beaux yeux.

c’est même pour ça qu’elle passait plus à la télé qu’à la radio.

D. dit: à

pourtant c’est par pur hasard que je commente ici, hamlet. Et pour te le prouver je 8tfoyfitd8yd97gpig9&0h9yx96)07g95fo+co=c07g>cp6f37s4dd58 sur mon clavier alirs que j’aurais tout à fait pu me 6g96f8tx8t4d73smihonpj58s64x7c6pcitcoyco6cpucpyc à la place. Et ça, ce n’est pas un hasard.

et alii dit: à

et le bac à sable, croyez vous que ce soit hasard ou empathie?
’après la description qu’en donne ce site, le MOIC de Miami occupe huit salles d’un immeuble du quartier branché de Faena District. On peut y voir et y utiliser, pêle-mêle : un bar à milk-shakes, une salle revêtue d’un “sol recouvert de paillettes dorées”, une console de jeux vintage, un studio de dance agrémenté de “ventilateurs en forme de cornets de glace​”, une “salle bac à sable” (dont le sable est rose), une piscine de vermicelles multicolores et – clou de la visite – un espace dit “pop” où “vous ne résisterez pas à prendre la pose devant un mur où sont accrochés des bâtonnets de glace roses, rouges, bleus et jaunes dégoulinants”. Le tout pour un ticket d’entrée à 38 dollars (32 euros).

hamlet dit: à

D. : tu donnes la réponse toi même âne baté que tu es !

tu dis : tu as fait… alors que tu aurais pu faire…

donc ce qui s’écrit sur l’écran ne fait que correspondre à ce que tu as fait.

tu le vois où le hasard gros nigaud ?

christiane dit: à

Jazzi dit: « Mais tout à une fin !
Fédal le rêveur 13 »

Je l’ai lu. Ton récit était fini quand nous le commencions et le lisions, page après page. Il était déjà là quand tu as écrit le mot « Fin ». Tu l’as conçu de la première à la dernière phrase, inexorablement orienté, avec un début et une fin.
Entre cette fiction et un évènement qui s’est réellement passé il y a un abîme et je ne les lis pas de la même façon.
Quand tu racontes ta vie, je la lis autrement et tu écris différemment en prenant plus de risques. Je ne sais plus qui te l’a dit ici (Closer ?).
Tes fictions font seulement semblant. Tu n’es plus l’essentiel, le récit prend ta place et tu le peaufines inlassablement jouant de l’anecdote ou de l’intrigue, du style et de la conjugaison. Tu te regardes en train d’écrire.
Quand tu pars sur les traces de ta vie avec ta mémoire, tout reste ouvert. Tu ne connais pas la fin, seulement ton passé. Tu parles plus vrai. Tu oublies d’inventer (c’est-à-dire tricher) pour t’interroger, donner une explication, attendre ce qui va se passer. Tu sais sans savoir. Tu crois avoir trouvé mais tu cherches encore. Tu doutes et c’est émouvant. Tu n’es plus absent (comme dans cette fiction). Le lecteur revient à toi, quitte le jeu pour le sérieux du Je et ses fractures. Le vrai mystère est en toi, parfois intraduisible, illisible, insignifiant (Et là je pense aux radotages des personnages de Beckett, à leurs trébuchements, à leur ironie). Interrogations qui affleurent parfois dans tes commentaires spontanés. Tu as vécu et tout cela n’a eu lieu qu’une fois. Tu as aussi rêvé. De là deux cheminements d’écriture.
Merci pour le conte mais je t’attends dans ton autre écriture où il t’est impossible de transformer ce qui a eu lieu, sauf à mentir (et là tu retrouverais la fiction).
Le lecteur y entrera par effraction.

hamlet dit: à

annonce : vends farine – très peu servie – 20 euros les 100g.

hamlet dit: à

le problème avec Raoult c’est qu’on trouve des tas de gens comme passou pour relayer l’info sur twitter et autres et parler et reparler de lui.

alors que personne n’en a rien à cirer de Raoult !

si le monde marche sur la tête c’est surtout la faute aux journalistes.

D. dit: à

hamlet, j’ai acheté hier 1 kg de farine de peur, bio, pour 2 € 50. Et de la 65 bio itou pour 1,50. Les rayons étaient pleins, tout comme celui des pâtes.
Je n’ai observé qu’une seule véritable pénurie alimentaire : le poisson frais. À Paris la grande majorité des poissonniers ont fermé et les quelques rares restés ouverts n’ont quasiment rien sur leurs étals.
Aperemment toute la chaine de pêche et distribution est gravement touchée et ça ne s’est pas amélioré en 2 semaines 1/2.
J’ignore pourquoi comparativement à d’autres chaines.

hamlet dit: à

ou alors, si aujourd’hui, en 2020, pour trouver des remèdes à ce qui dans 2 mois représentera la plus grande catastrophe en Europe depuis 1945 il faut aller rechercher des imbéciles comme Raoult alors là je sais pas ce que tu penses D. ?

sérieux les journalistes ils en tiennent une sacrée couche.

et même passou dont on se dit qu’il a lu une quantité immense de bouquins, et de ce fait devrait avoir un peu plus de jugeote que les autres, et ben non ! il tombe dans le même piège.

et si passou tombe aussi dans le panneau c’est pour son tweet soit lu, et du coup le système se mord la queue.

OZYMANDIAS dit: à

@ Clopine

Jésus entra à Jérusalem sur le dos d’un âne, accueilli par une foule de débiles brandissant bêtement des rameaux… des ânes quoi !
Et il a fini sa vie sur une croix, hué par la même foule de débiles mentaux montés sur des ânes.
En vérité, en vérité, je vous le dis, Clopine : L’âne est une bête funeste qui porte la poisse et apporte la mort.
( Dans le film de Jacques Becker « Ali Baba et les quarante voleurs », il y a une scène d’anthologie dans laquelle Samia Gamal danse comme une déesse !!! Quelle merveille !!! C’est quand même infiniment plus beau et plus intéressant qu’un âne !).

D. dit: à

de petit épautre, pas de peur. Salope de correcteur de mes deux.

hamlet dit: à

D. désolé pour la farine, j’ai passé l’annonce une semaine trop tôt !

Janssen J-J dit: à

@ 3j : non donnez-moi un exemple concret où vous dites c’est le hasard qui…

L’en faut pas bcp pour vous déstabiliser et démontrer votre imposture, mon pauvre garçon ! Après tout, c’est vous qui avez lancé l’idée… Et c’est donc à vous de savoir en gérer les réponses. Moi, j’ai donné une définition… Je vois pas pourquoi je vous suivrai dans votre « prénotion de sens commun », hein, on n’est quand mê^me pas au ciomptoire du zinc.
Allez donc plutôt vous amuser avec vos gosses confinés, ou avec alii, moi, vous commencez sérieusement à me caser les couilles, avec vos pirouettes, par hasard.
Pour amuser vos gosses e(t ceux de bouguereau par la même occase, je vous rappelle cette comptine très utile : « henri 4 voulait se battre, henri 3 ne voulait pas, henri 2 se moquait d’eux, henri 1 ne disait rien, henri zéro tombe dans l’pot ».

hamlet dit: à

@ »Jésus entra à Jérusalem sur le dos d’un âne, accueilli par une foule de débiles brandissant bêtement des rameaux… des ânes quoi ! Et il a fini sa vie sur une croix, hué par la même foule de débiles mentaux montés sur des ânes. »

merci pour cette belle lecture des Évangiles. heureusement que les Monty Pynthon t’ont pas demandé ton avis quand ils ont fait la vide Brian.

hamlet dit: à

3j !!!!!!!!!!!

désolé mais c’est quand même important de savoir que le hasard ça n’existe pas.

qu’est-ce que vous avez à être tous à cran comme ça ? on ne traverse quand même pas une épidémie de peste !

hamlet dit: à

3j & Ozy & les autres : je veux bien arrêter de vous gonfler mais il faut y mettre plus du vôtre au niveau des insultes !

allez-y sortez ce que vous avez dans le ventre !!!

montrez votre vrai visage !

hamlet dit: à

sur ce je vous laisse et je retourne me confiner avec mon pote Raoult !

prenez bien soin de vous bande de sales cloportes hasardeux !

OZYMANDIAS dit: à

@ Hamlet

Si tu dis une connerie de plus sur MARIE LAFORÊT, je te jure sur la tête de Genghis Khan, de Tamerlan et d’Attila que j’vais rentrer dans l’écran de ma tablette pour en sortir tout aussitôt dans le tien et te décapiter la tête de noeuds avec mon sabre barbare !

Marie Sasseur dit: à

Le Lombard point comme.

Les Enfants de la Résistance T1 – Premières actions

Dans un petit village de France occupé par l’armée allemande, trois enfants refusent de se soumettre à l’ennemi. Mais comment s’opposer à un si puissant adversaire quand on n’a que treize ans ?

Marie Sasseur dit: à

Tout a télécharger gratuitement…

et alii dit: à

s cloportes hasardeux !
ça, on ne l’a jamais fait à CLOP hihihi ne

Marie Sasseur dit: à

Il est vraiment limité du bulbe, renato.

Jazzi dit: à

Merci pour ta lecture, Christiane. Un conte, en effet, est un texte fermé, circonscrit autour du sens ou d’une morale. Est-ce le propre de toutes fictions ? Vieux débat autour le l’imaginaire ouvert il y a peu par hamlet.
Mais dirais-tu que Homère, contant oralement l’Odyssée, s’écoutait parler ?

Marie Sasseur dit: à

G’nève ou bien
Du verbe never, je neve.
Voyez Ozy, g’neve au printemps…;-)

Marie Sasseur dit: à

Si le poltergeist était encore parminous, il aurait cité Qumran d’E. Abecassis, in french: la becasse. Serieux, ça vaut le Da Vinci Code chez les cathos.

renato dit: à

C’est quand même depuis 2003 que l’on communique avec skype, smart working, etc., donc ça va.

Soleil vert dit: à

Jazzi dit: à
Francis JAMMES

beauté, simplicité

D. dit: à

En 2003 en France la bande passante de 99 % des usagers était dans les cas optimaux autour de 5 kbps, autorisant à peine le fonctionnement de Skype, et encore avec des images hachées, se figeant ou fortement pixellisées. Ne pppppparlllllon on on on on du s on on on.

renato dit: à

Pour voir les images — tableaux, etc. — ça allait, D., beaucoup de déplacement physiques épargnés.

Jazzi dit: à

Là, Homère ne s’écoute-t-il pas chanter ?

HOMÈRE

Profession aède

Tout commence avec Homère, réputé avoir été le plus grand des aèdes (poètes) de la fin du VIIIe siècle av. J.-C. Les deux premières œuvres de la littérature occidentale que sont L’Iliade et L’Odyssée, lui sont attribuées. La première nous conte la Méditerranée des batailles à travers un épisode de la guerre de Troie tandis que la seconde s’attache à la Méditerranée des voyages avec le retour mouvementé à Ithaque du héros Ulysse. En quoi consistait alors le métier d’aède ? Inspiré par les muses, celui-ci chantait devant une assemblée d’aristocrates réunis en banquet. Il puisait parmi une large collection de thèmes connus de tous, telle la guerre de Troie. Il choisissait un épisode, mais le plus souvent répondait à la demande du public qui lui réclamait l’un de ses épisodes favoris. Généralement, il commençait par un proême, un chant court servant de prélude à l’épopée principale. Dans la mythologie grecque, les muses étaient les filles de Zeus et de Mnémosyne. À l’origine (selon Pausanias), elles étaient trois : Aédé (le « chant », la « voix »), Mélété (la « méditation ») et Mnémé (la « mémoire »). C’est ainsi qu’Homère met en scène la figure de l’aède Phémios, un double de lui-même, à l’occasion du « festin des prétendants », qui se disputaient dans sa maison, à la suite de la longue absence d’Ulysse, la main de Pénélope.

« Cet émule des dieux s’en revenait en hâte auprès des prétendants. Devant eux, le plus grand des aèdes chantait : en silence, ils étaient assis à l’écouter ; il chantait le retour de Troie et les misères que, sur les Achéens, Pallas (autre nom d’Athéna) avait versées. Or, la fille d’Icare, la plus sage des femmes, Pénélope, du haut de l’étage, entendait le récit inspiré.
Descendant de sa chambre par le haut escalier et, pour n’être pas seule, ayant pris avec elle deux de ses chambrières, voici qu’elle arriva devant les prétendants, cette femme divine, et, debout au montant de l’épaisse embrasure, ramenant sur ses joues ses voiles éclatants, tandis qu’à ses côtés, veillaient les chambrières, elle dit, en pleurant, à l’aède divin :
PÉNÉLOPE : Phémios, tu connais, pour charmer les humains, bien d’autres aventures dans la geste des dieux et des héros que vont célébrant les aèdes… Chante-leur-en quelqu’une et qu’on boive en silence ! Mais ne continue pas ce récit de malheur, dont toujours, en mon sein, mon cœur est torturé. Sur moi, il est si lourd, le deuil intolérable ! quelle tête je pleure, sans pouvoir oublier le héros dont la gloire court à travers l’Hellade et plane sur Argos !
Posément, Télémaque la regarda et dit :
TÉLÉMAQUE : Tu refuses, ma mère, à l’aède fidèle le droit de nous charmer au gré de son esprit ? Qu’y peuvent les aèdes ? C’est Zeus qui, pouvant tout, donne aux pauvres humains ce qu’il veut pour chacun. N’en veuillons pas à Phémios de nous chanter la triste destinée des héros danaens (les Grecs) : le succès va toujours devant un auditoire, au chant le plus nouveau. Prends donc sur tes pensées et ton cœur de l’entendre. Ulysse, tu le sais, ne fut pas seul à perdre la journée du retour ; en Troade, combien d’autres ont succombé ! Va ! rentre à la maison et reprends tes travaux, ta toile, ta quenouille ; ordonne à tes servantes de se remettre à l’œuvre ; le discours, c’est à nous, les hommes, qu’il revient, mais à moi tout d’abord, qui suis maître céans.
Pénélope, étonnée, rentra dans la maison, le cœur rempli des mots si sages de son fils, et lorsque, à son étage, elle fut remontée avec ses chambrières, elle pleurait encor Ulysse, son époux, à l’heure où la déesse aux yeux pers, Athéna, lui jeta sur les yeux le plus doux des sommeils.
Les prétendants criaient dans l’ombre de la salle et n’avaient tous qu’un vœu : être couchés près d’elle. »
(« L’Odyssée », traduction de Victor Bérard, Librairie Armand Colin, 1931.)

rose dit: à

Nous étions sortis dans le champ pour regarder le ciel… Tout était calme, et le grand Dagobert, sans un bruit, sans que ni Clopin ni moi le remarquions, occupés que nous étions à contempler les étoiles, est arrivé derrière nous, et tout simplement, a posé sa grosse tête sur mon épaule, et a regardé, avec nous, le ciel.

Ca a été un des moments magiques, comme ça, qui arrivent dans la vie de chacun…

Juste être heureux parce qu’on regarde le ciel nocturne, en compagnie d’un âne.

Clopine
C’est une superbe histoire qui me réjouit le coeur. Grand merci à vous.

Clopine dit: à

D., la fermeture des rayons « poissonnerie » est simplement due à la fermeture des criées, les unes après les autres, liées à l’effondrement des ventes : les gros clients des criées, les mareyeurs qui eux-même revendent aux restaurateurs par exemple, n’achètent plus…

Certaines criées résistent, en Vendée par exemple. Mais par ailleurs, des ports entrent en confinement : et si plus de sorties en mer, plus de pêche… Plus de criées non plus.

Si vous ajoutez l’effondrement de la demande et la raréfaction de l’offre…

Vous ne pouvez plus acheter votre poisson.

Notez que l’acheter en supermarché était une très très mauvaise idée. La filière de la grande distribution engendre toutes les mauvaises pratiques (surpêche par exemple) qui appauvrissent, depuis 20 ans, les fonds marins qui n’en peuvent mais.

Les poissonniers de marché sont généralement beaucoup moins « pressants » vis-à-vis de leurs fournisseurs, engendrant moins de dégâts. En en plus, ce sont souvent de braves types.

Le nôtre, à Forges-les-Eaux, est assez sensationnel dans son genre. Un vrai pro, et si on lui fait confiance, il vous fait acheter toujours le meilleur produit au prix le plus bas, à condition de le suivre et délaisser le filet de merlan pour la tombe, etc.

Clopine dit: à

Rose, merci. Je m’attendais à de la moquerie, ahaha.

Quenotte attend un petit pour juin. Un pur Grand Noir. On la surveille étroitement, parce qu’elle a failli y passer la dernière fois, j’ai dû raconter ça ici telle que je me connais, la gestation gemellaire, les deux petits morts, Clopin qui lui sauve la vie in extremis, et Quenotte qui nous brisait le coeur à tous en retournant, encore et encore, dans le pré du bas, à l’endroit où ses petits étaient mort-nés…

Celui qui va naître s’est déjà vu attribuer son nom. Année des « K » oblige, il s’appellera… Kovid !

DHH, dit: à

Quand j’avais 7 ans je me souviens d’avoir pleuré à la lecture des mémoires de l’âne Cadichon .
suis-la seule ici?la comtesse de segur s’est elle si vite demodée que personne ne la connaît plus ?

Janssen J-J dit: à

Quelques notes de lectures de ces deux dernières nuits, pour renouer autrement avec Marcel.
_______
Carlo Rovelli : L’ordre du temps (2018, désormais en poche).

L’astrophysicien italien -un pote à Etienne Klein- convoque la neurobiologie, dans cet essai de vulgarisation, plutôt que la métaphysique heideggérienne (« le temps se temporalise seulement du fait que l’homme est », autrement dit le seul à avoir une conscience interne du temps)… pour introduire quelques acquis de sa discipline de spécialisation. J’ai bien apprécié son effort de vulgarisation qui donne au béotien l’impression d’être pris par la main comme une Béatrice chez Dante, pour l’aider à pénétrer la difficulté? J’ai surtout apprécié chez Rovelli son effort pour s’émanciper de sa science et se hasarder vers d’autres sphères… (vers la fin de son bouquin).
D’abord, il nous raconte que le TEMPS est un concept stratifié, complexe, doté de multiples propriétés distinctes provenant d’approximations diverses. En premier lieu, les certitudes scientifiques à peu près partagées par l’expérimentation : le temps ralentit avec la hauteur et la vitesse ; le présent n’existe pas ; il existe une relation entre le temps et le champ gravitationnel et des relations dynamiques entre différents temps ; aucune équation n’est parvenue à démontrer une direction au temps, hormis une relation du temps avec l’entropie, et entre l’entropie et le flou. En deuxième lieu, -et beaucoup des gens de sa corporation en estiment l’hypothèse plausible-, il n’y a pas de « variable temps » possible dans les équations fondamentales qui cherchent à le mathématiser, bien que de nombreuses aient été formulées. Suelement, les débats restent non tranchés sur la forme même de ces équations. Restent en troisième lieu, quelques éléments destinés à essayer de comprendre en quoi la structure temporelle du monde est différente de l’idée ingénue que les hommes en ont (eu) et notamment certains éminents philosophes, vu que la question du temps a indéniablement toujours inquiété les humains amenés à imaginer l’éternité (Parménide a préféré nier la réalité du temps, Platon en a fait un monde d’idées vivant hors du temps, Hegel a voulu montrer que l’Esprit dépassait la temporalité)… Rovelli nous balaye tout cela en arguant d’une dimension émotionnelle de leur démarche liée à la conjuration de l’angoisse de la mort. Mais en bon matérialiste conscient de la/sa mort, il émet plusieurs considérations sur l’universalité de la peur de la mort, à ses yeux, une « erreur de l’évolution » (non partagée par le sage de Pandova, Bach ou Job…), un peur ni utile ni dotée d’un sens quelconque… A ses yeux, cette peur de la mort est du même tonneau que la peur de la réalité ou du soleil, lui qui, depuis l’âge de six ans, ne l’aurait jamais crainte… Il pense qu’il s’agirait plutôt d’une faiblesse humaine due à la grammaire inachevée de la pensée, mais il nous dit cela avec beaucoup d’humilité. Et la meilleure preuve en est je crois, dans l’émouvant hommage final qu’il rend et partage avec Proust, pour qui « la réalité ne se forme que dans la mémoire ». Ce qui nous unit en tant qu’humains, ajoute Rovelli, ce n’est pas la peur de la mort, mais l’interrogation sur le temps, ‘forme avec laquelle, nous, êtres dont le cerveau est essentiellement fait de mémoire et de prévisions interagissons avec le monde, la source de notre identité et de notre… douleur’. Nous ne serions chacun que des histoires contenues dans ces 20 cm compliqués situés derrière nos yeux.
Mais alors ?… La Recherche du Temps Perdu ?… Eh bé, elle n’est rien d’autre que le récit en 3000 pages de ce qu’on peut trouver à l’intérieur d’une seule mémoire… c’est-à-dire « une promenade désordonnée et détaillée parmi les synapses du cerveau de Marcel… à l’intérieur de quelques cm3 de matière grise… : un espace illimité d’une foule de détails, parfums, considérations, sensations, réflexions, reformulations, couleurs, objets, noms, regards, émotions »… (p. 215). Quel talent, quel hommage.

Nous sommes tous des petit.es Proust.es en marcel.les… Pas de quoi nous en balancer un seul à la figure, hein, mes humbles erdéliens… !!! Le talent de ma mémoire, et celui de CT, ça compte aussi et autant que celui de Passoul et de l’erdélie réunis dans le même effort, non ?

Janssen J-J dit: à

sauf qu’hélas l’âne Cadichon c’est pas chez la comtesse mais plutôt chez Bazin et sa Folcoche de Vipère au poing, non ? Mais oui, j’ai pleuré aussi, au général Dourakine et aux aventures d’Innocent et Simplicie. Aux petites filles modèles, non… Je les trouvais assez connes.
Ce qui m’attriste c’est qu’on ne parle jamais de Selma Lagerlog et de la Légende de Gosta Berling. Mais bon, si née Rostopchine fait l’unanimité, DHH, moi j’irions point à contre vent courant, hein. Mes amitiés.

Marie Sasseur dit: à

comtesse de segur s’est elle si vite demodée que personne ne la connaît plus ?

Pas du tout, mais depuis on a un grandi. Sans eprouver le besoin de retomber en enfance, pour faire genre, sur un blog où tout le monde est en moyenne à bac+50, en terme d’âge.

Court lui n’a jamais lu Sophie, il préférait servir la messe du Cardinal.

Candide dit: à

@Marie Sasseur :
« Si le poltergeist était encore parminous, »
c’est qui ?

rose dit: à

Votre anecdote est magnifique Clopine.
Moi je l’aurais appelé Kazan en hommage à Andréi Roublov mais chacun ses choix.

Jazzi dit: à

Plusieurs cadichon, JJJ !

Êtes-vous pour ou contre un Goût des ânes ?

« Cette liste contient des ânes fictifs présents dans des œuvres de fiction.

Par ordre alphabétique:

Aliboron, dans les Fables de La Fontaine.
Anatole, l’âne dans la série de bande dessinée Philémon de Fred.
L’Âne, dans Shrek, qui devient étalon dans Shrek 2.
Un âne (sans nom) fait partie des quatre Musiciens de Brême, conte des Frères Grimm.
L’âne de Buridan ;
L’âne Culotte, dans le roman d’Henri Bosco.
L’ânesse du devin Balaam, qui va révéler à ce mage la présence d’un ange venu dérouter ce dernier en route pour maudire les hébreux qui font marche vers la terre promise.
Ariol, héros de la bande dessinée d’Emmanuel Guibert (scénario) et Marc Boutavant (dessin), série débutée au début des années 2000
Balduinus, l’âne dans le Roman de Renart.
Balthazar, dans Au hasard Balthazar de Robert Bresson ;
Benjamin, l’âne cynique, personnage important dans La Ferme des animaux.
Bim le petit âne, conte de Jacques Prévert puis film d’Albert Lamorisse.
Bourriquet, le compagnon de Winnie l’ourson.
Cadichon, dans les Mémoires d’un âne, de la Comtesse de Ségur née Rostopchine.
Canabis, l’âne de Jamel Debbouze alias Numérobis, dans Astérix & Obélix : Mission Cléopâtre ;
Delphine, l’une des deux héroïnes des Contes du chat perché de Marcel Aymé, se transforme en âne dans le conte L’âne et le cheval.
Gris-Gris, l’âne de la bande dessinée Sylvain et Sylvette.
Lucius, métamorphosé en âne dans L’Âne d’or d’Apulée.
Modestine, l’ânesse de Stevenson;
Peau d’âne, l’héroïne du conte de Charles Perrault est revêtue de la peau d’un âne qui « produisait » de l’or.
Platero, l’âne du poème Platero et moi de Juan Ramón Jiménez, prix Nobel de littérature;
Pom, l’âne de la bande dessinée Pom et Teddy.
Trotro, héros de nombreux albums pour enfants et dessins animés de Bénédicte Guettier.
Cadichon, dans La Rivière à l’envers de Jean-Claude Mourlevat. » (wiki)

Candide dit: à

@Jazzi :
Dicunt Homerum caecum fuisse.
Pas Pouilly-Fuissé, ça c’est chez moi.

Marie Sasseur dit: à

Cki?

Candide, ne faites pas l’âne pour avoir du son.

Le poltergeist est un grand professeur.
Il pompait tout sur le net, en faisait en sorte d’être l’auteur de ces « pensees  »

L’était très fort en schleuh, aussi. Il avait appriscette langue en même temps qu’il découvrait internet. Alors ses traductions étaient quelquefois très très approximatives .

Il est le descendant de la duchesse d’Albe, la momie. Enfin, tout ça, c’est une légende.
Menteur comme un arracheur de dents.

rose dit: à

Anecdote en hommage à la Chine qui pleure ses morts et surveille ses frontières : c’est une perle du bac. Cette année nous n!’en aurons pas.
La prof.demande à l’élève « Quelle est estbla capitale de Taïwan ? Et l’élèv dans le style Lily Rose  » C’est May Dean ».
Une autre avec un garçon, un grand black mais ce n’est ni racisme ni poncif, c’est le fruit du hasard : « Pourriez-vous me définir qu’est-ce que le libre échange ? ».
Àh oui, c’est quand tout le monde couche avec tout le monde ».
Le prof a commis l’erreur de vouloir creuser le sujet.

Je ne sais pas les notes.

Chaloux dit: à

La Gigi va nous dire comment s’appelle l’âne de la Comtesse de Ségur. Si ce n’est pas Cadichon…

La Comtesse est un auteur moderne. Les derniers ouvrages qui lui sont consacrés le démontrent.

renato dit: à

On raconte que Homère est mort parce que il n’a pas su résoudre une énigme.

Candide dit: à

@Renato
Vous êtes sûr que c’est Homère ?

Jazzi dit: à

Il ne faut pas être trop candide et croire tout ce que l’on dit, Candide.

« Contrairement à l’idée répandue, Homère n’est pas aveugle dans toutes les traditions qui se rapportent à lui. Parfois, il le devient au cours de sa vie. »

Candide dit: à

Marie Sasseur
Asinus asinum fricat.
C est facile de brocarder Michel À. Il n est pas là pour se défendre.

renato dit: à

Physis kryptesthai philei, nous dit Héraclite; et il ajoute : « L’oracle ne dit ni ne cache: il donne des signes » (semainei), comme le rapporte Plutarque dans le De Pythiae oraculis.

Oui, Candide, ce fut sur la plage de Ios, lorsqu’il demanda à des pêcheurs : « Que portez-vous ? »

christiane dit: à

Jazzi,
Homère ?
Pour toi ce souvenir de Jacqueline de Romilly :
« Et je voudrais ici évoquer un souvenir. C’était pendant la guerre, dans une chambre d’hôtel où se réunissaient en cachette des gens guettés par la police ou en situation difficile. Je rencontrai là un juif allemand, qui était interné dans un camp du voisinage. Je ne sais trop s’ils avaient des jours de sortie (c’était en France) ou bien s’il s’était échappé. Il ne parlait que peu le français. Il était berlinois et s’occupait de confection. On nous présenta l’un à l’autre. Je vis un petit homme tourmenté, visiblement malmené par la vie. Et puis quelqu’un lui expliqua que j’étais professeur de grec. Alors son visage s’éclaira d’une espèce de joie nostalgique ; et, concentrant son attention, tout fier, il me cita en grec le premier vers de l’Odyssée. Il ne savait pas plus d’un vers. Mais le souvenir de ses études lointaines en en un monde pacifique faisait de ce seul vers le symbole d’une vie de loisir et de beauté. Et puis aussi, c’était un pont. Entre lui et moi, il n’y avait rien de commun, pas même la langue. Nous n’avions de commun que ce seul vers d’Homère, qui évoquait des souvenirs analogues, des classes parallèles, des valeurs semblables. Et ce fut là comme une lumière dans la misère du présent. » (octobre 1968) – Nous autres professeurs (Fayard)

Petit Rappel dit: à

Sur la mort d’Homère, Le Chanteur de Kymé, d’Anatole France.

Nicolas dit: à

Y’a pas un âne qui se fait mordre l’oreille dans Pinocchio ?

Chantal dit: à

il existe une lampe portable à uv qu’on peut acheter sur internet et qui détruit le covid 19 sans devoir nettoyer à la javel ou au gel, je ne sait pas ce que çà vaut( il paraît que c’est un truc de la nasa. Je fais un peu tout de travers ces derniers jours, mangé une baguette sans la passer au micro ondes et une pomme sans la laver. Depuis que j’ai passé le seuil critique des 20 jours après le salon du livre du 8 mars et de ma dernière séance de cinéma sniff, je stresse quand même un peu moins. Bientôt le lilas refleurira au jardin, et j’ai reçu par la poste qui marche encore un nouveau modem, maintenant que c’est vraiment la grosse galère le super marché en grève, j’apprécie d’être dans un quartier multi culti avec de nombreux petits épiciers qui regorgent d’un tas de papiers toilettes chocolats de pâques et légumes du bled, car les magasins bio sont horriblement chéros. Je vais cueillir des orties et de l’ail des ours dans un coin assez perché coincé entre la forêt et le chemin de fer, et je me suis dégotté une machine à coudre chez un jeune afro qui a démonté un atelier de singer panoramic et les revends au détail. C’était très sport d’aller la chercher au nez des flics dans un box de garage à l’extérieur de mon périmètre. Mais j’avais une bonne excuse toute prête comme nous n’avons pas de masques faut bien s’en faire soi – même hein. Je ne dispose que d’une énorme bobine de fil orange, ce sera du masque stylé lol. Salut à tousse et bon covid, à l’intérieur de mon pâté de maison, un chinois fait de la méditation transcendentale sur fond de gong, c’est maintenant audible comme le chant des moineaux et la ponceuse du voisin qui a décidé de confiner en bricolant sa cage d’escalier. Au grand dam de sa belle mère qui ramasse en pinçant un kleenex les crottes du chien jaune qui tournique effaré dans le jardin. Son épouse a forcé sur sa teinture cerise et promène son fils avec un air d’enterrement dans le quartier. Tous les soirs le gamin sort sa trompette en plastique pour encourager le personnel médical à la grande irritation du voisin d’en face qui joue de la harpe à une heure différente. Je me marre quand même un peu mais faudrait pas que çà dure 3 mois …

hamlet dit: à

Ozy, t’enerve pas j’ai rien dit de mal sur Marie Laforêt, juste dit qu’elle n’aurait pas pu exister du temps de la radio, avant l’invention de la télé et des magazines pour ados. mais c’est pas la seule : la télé a révolutionné la chanson française.

renato dit: à

L’épisode est connu, Candide. Héraclite le rapporte, s’autorisant une lecture (fr. 56): «En sachant les choses qui apparaissent, les hommes se laissent tromper comme cela est arrivé à Homère, qui était aussi le plus sage de tous les Grecs. En fait, les garçons qui tuaient les poux l’ont trompé en disant: «ce que nous avons vu et pris, nous le laissons; ce que nous n’avons ni vu ni pris, nous l’emportons avec nous « .

hamlet dit: à

3j, pour faire la paix je vais te raconter un truc, tu vois j’avais un copain à qui j’avais demandé un exemple de truc lié au hasard, il m’avait dit qu’un jour il s’était disputé avec sa copine, et sa copine était pas du genre à se faire marcher dessus, quand il se battait avec elle c’est plus souvent lui qui repartait avec un oeil au coquard et une côte cassée, mais là il avait pris le dessus, il l’avait bloquée parterre contre le canapé, les mains serrées autour de sa gorge, en un mot il n’a pas voulu me le dire sans doute par honte mais j’ai compris qu’il était en train de l’étrangler, s’il avait continué quelques secondes de plus plouf ! elle y restait, et là qu’est-ce qu’il entend de la télé qui était restée allumée, que la France venait de marquer un but ! c’était les quarts de finale la coupe d’Europe, le match contre le Portugal je crois quand Platini a marqué à 20 secondes de la fin, quand il entend ça il se lève, prend sa bière sur la table et court s’assoir dans le canapé pour revoir le but au ralenti ! et du coup il me dit que si Platini n’avait pas marqué juste à cet instant il assassinait sa copine ! c’est un cas difficile, et tu vois 3j quand je te demandais un exemple concret c’était pour me moquer te toi mais juste pour que tu me dises un cas aussi difficile à traiter, du coup il n’y avait pas de raison de s’énerver comme ça, tu me suis ?

et alii dit: à

ane battu
cen’est pas en battant un âne qu’on en fait un cheval

Petit Rappel dit: à

Quant à l’Anesse de Balaam , elle délire somptueusement dans une des plus belles séances de tables tournantes de Jersey le 27 Décembre 1853.
Je signale que le Père Hugo a tout de meme commis l’Ane, ou le bourricot est donné (par sa sainte ignorance) comme l’opposé absolu du Philosophe, ici Emmanuel Kant.
Le Père Hugo n’a probablement jamais lu une oeuvre de Kant, et le poème est parfaitement assommant. des vers oui, mais pas ou peu de poésie. A signaler l’un et l’autre pour le prochain gout des Anes…
Bien à vous.
MC
PS
tiens, le correcteur fait la grève des accents,!

renato dit: à

Maintenant j’ai la tête ailleurs, Candide, donc pas de source pour le moment — ça viendra —, mais on raconte qu’entendue la réponse, Homère, se souvint, avec un sourire imperceptible, des paroles d’Apollon l’Oblique, qu’interrogé sur sa patrie, il lui avait répondu : « La patrie de ta mère est Ios, mais méfie-toi de l’énigme des garçons ».

et alii dit: à

et le lait d’ânesse

Brinqueballe dit: à

Homère, se souvint, avec un sourire imperceptible

La jouvence de l’Abbé souri?

Marie Sasseur dit: à

« C est facile de brocarder Michel À. Il n est pas là pour se défendre. »

Alors Candide faisait bien l’âne.
Pas bien ça.

Sachez monsieur le proc’ que je n’ai pas attendu que le poltergeist fuie ses mensonges pour ne pas lui envoyer dire a quatre pas, ce que ses énormités m’inspiraient, lorsque qu »il sévissait ici.

Il va bien ?

hamlet dit: à

« le Père Hugo n’a probablement jamais lu une oeuvre de Kant »

et réciproquement.

William Legrand dit: à

on a retrouvé les déambulateurs de JiCé et bouguereau l’un sur l’autre… comme les deux compères

Chantal dit: à

Ca va pas recommencer ces histoires d’ânes hein, on s’en est déjà farci assez dans le temps avec l’âne d’or d’Apulée, l’âne culotte et blablabla … je vais achever le Faiseur de Pluie de Saul Bellow, désolée pour Pinchon j’ai donné mes exemplaires à un anniversaire, me souviens plus de rien.

Marie Sasseur dit: à

Homère, se souvint, avec un sourire imperceptible, que renato carbure au martini.

DHH, dit: à

@JJJ
Jazzi vous a répondu
quand j’avais 7 ans je ne sais pas si vipère au poing était déjà publié
a chacun son cadichon;
d’ailleurs le proverbe dit bien qu’il n’y a pas qu’un âne qui s’appelle Martin

Marie Sasseur dit: à

Non, il n’y a pas qu’un âne, il y en a cent vingt mille, dans le pré.

hamlet dit: à

marrant ce hasard de parler de l’ânesse de Balaam parce que mon pote qui avait voulu étrangler sa copine, quand la tension était retombée, elle lui avait demandé « pourquoi es-tu si violent avec moi ? ne suis-je pas celle que tu montes une fois par jour ? » exactement les mêmes mots que l’ânesse à Balaam, ça c’est un vrai hasard…

et alii dit: à

L’ÂNE ET SES MAITRES

L’Âne d’un Jardinier se plaignait au Destin
De ce qu’on le faisait lever devant l’aurore.L’ÂNE ET SES MAITRES

Marie Sasseur dit: à

Vingt cent mille ânes !

Janssen J-J dit: à

Je bats ma coulpe, car je n’avais pas lu wiki avant d’écrire ma bévue sur les ânes, jzman, ni assumé l’asinerie littéraire d’un chalumeau, au vrai… j’avais oublié ce roman de la comtesse, je crois même n’en avoir jamais entendu caser nul n’étant pafait (peut-on ranger la mule papale de Daudet dans la catégorie des ongulés de Jzmn le spécialiste du bonnet ?… « La tondeuse à Cadichon », je revois toujours l’effrayante Alice Sapritch dans le rôle du roman de Bazin dont elle menace l’enfant hirsute de la tonsure… C’est cette scène qui m’a toujours fait flipper et fait écran. Elle me rappelle également la méchanceté de la marâtre de Poil de Carotte. C’est pkoi je vous présente mes excuses, DHH, pour cette légèreté regrettable. Cela dit, personne n’a oublié la Comtesse de Ségur car nous avons tous un tronc commun en erdélie, comme Masseur hélas, qui n’a d’âge que Bach – 50 cantates profanes. Murkt.

@ Hamlet, j’aurais bien prévu une autre chute à votre histoire totalement inventée : qu’elle en profitât une bonne fois pour toutes pour le trucider avec sa bière de beauf. et faire accroire qu’elle était en état de légitime défense devant sa violence. Là… c’aurait été une histoire édifiante de nasard et de hécessité comme aurait dit François Jacob. Sérieux, vous me suivez ? (NB/ cessez de me tutoyer… je déteste ce genre de familiarités, voyez. Merci).

Candide dit: à

@ Marie Sasseur :
Je ne suis procureur.
Vous avez brisé des lances avec Michel A. Sous quel pseudo ?
Comment va-t-il ?
Aucune idée.

et alii dit: à

Non, il n’y a pas qu’un âne, il y en a cent vingt mille, dans le pré
les lacaniens récitent comme un seulâne
vingt cent mille anes dans un pré;
rien ne sert d’inverser;on n’en est pas Van Gogh pour autant
ni Vincent comme Auriol

hamlet dit: à

« le Faiseur de Pluie de Saul Bellow »

non surtout pas malheureuse !!!!! c’est nul ! ce n’est pas un vrai livre de Bellow.

Saul Bellow (le vrai) n’a écrit que 4 livres : Herzog – March – Sammler – Humboldt

et c’est tout !!!

tous les autres sont presque aussi mauvais que les livres de Philip Roth.

Marie Sasseur dit: à

Candide, aucune idée non plus, monsieur le juges aux affaires pas claires. Je ne suis pas parisienne.

Marie Sasseur dit: à

Ouh, ôtez ce pluriel

Candide dit: à

@Marie Sasseur :
Pour Renato : tout s’explique !

et alii dit: à

et avec les ruines:
Sur le chemin du bord du fleuve lentement
Un ours un singe un chien menés par des tziganes
Suivaient une roulotte traînée par un âne
Tandis que s’éloignait dans les vignes rhénanes
Sur un fifre lointain un air de régiment

Le mai le joli mai a paré les ruines
De lierre de vigne vierge et de rosiers
Le vent du Rhin secoue sur le bord les osiers
Et les roseaux jaseurs et les fleurs nues des vignes

Guillaume Apollinaire, Rhénanes, Alcools, 1913

William Legrand dit: à

les deux gagas sont bloqués devant le blog de Lucienne, ils n’arrivent pas à décrocher !!! c’est vrai qu’elle en balance à donf la patronne…
et sans citations, elle.

Marie Sasseur dit: à

C’est pas si simple, Candide, Renato et le Martini…

hamlet dit: à

3j : le type qui arrête d’étrangler sa copine à cause du match à la télé ?

non non non ce n’est pas du tout une histoire de mon invention !!!

c’est l’extrait d’un livre de Pynchon, j’ai juste remplacé le football américain par le soccer.

alors réfléchissez un peu avant de traiter les gens de fabulateurs !

je ne suis pas un affabulateur je suis un recopieur, comme Jazzi, et c’est pas un crime.

pas vrai Jazzi que c’est pas un crime de recopier ce qu’écrivent les autres ?

Janssen J-J dit: à

Je crois savoir que MA se porte très bien depuis la retraite qu’il a pris au moment de s’éjecter de toute la médiocrité de ses contradicteurs sévissant toujours en RDL, et de l’humiliation de l’absence de Passoul dument invité dans son cours de dir-philo.
Deuis lors, il file le parfait amour à Kiev. Je crois savoir qu’il va devenir papa, malgré son âge et qu’il achève enfin son immense manuscrit sur l’indicible de la Shoah après Heidegger et Lanzmann.
Bien à vous,
J J-J

et alii dit: à

la retraite qu’il a pris E

renato dit: à

Pourtant le fragment 56 est une évidence, mais ici les textes ne sont respectés que par quelques rares intervenants.

Janssen J-J dit: à

Moi, je préfère les histoires vraies, celle de Burroughts jouant les William Tell avec sa femme. D’ailleurs c’est en pensant à cette histoire atroce que Pynchon a romancé une autre scène dans Gravity’s Rainbow. Il n’y a là aucun hasard que la fiction copie la réalité, c’est du reste le plus souvent ainsi, voyhons donc, J’expire-Mon Bon-Soupir !

(« Un soir de fiesta, où tout le monde était rond ou défoncé, maman a voulu jouer les Guillaume Tell. Elle s’est posé sur le crâne une pomme, un abricot, une grappe de raisin, ou peut-être son fils et a défié mon père de tirer. Bill, pourtant très bon tireur, a brillamment raté son coup. Homicide involontaire, mort par hémorragie cérébrale. Arme : Colt 45. Voilà pourquoi je ne me souviens ni de notre appartement ni de ma mère. Y a-t-il un scientologue dans la salle ? (William Burroughs Junior, La dernière balade de Billy).

hamlet dit: à

« MA se porte très bien depuis la retraite qu’il a pris au moment de s’éjecter de toute la médiocrité de ses contradicteurs sévissant toujours en RDL »

et ben moi je le comprends, plus d’une fois et alii et moi avons eu envie de faire bien pareil que lui avec tous ces contradicteurs qui nous sévissent médiocrement dès qu’on ose dire qq chose.

hamlet dit: à

« Moi, je préfère les histoires vraies »

ah ouai toi aussi t’es comme Jazzi tu préfères le réel ? c’est quoi en fait une histoire vraie ? perso je n’ai jamais su.

Balaam et son ânesse pour toi c’est une histoire vraie ?

D. dit: à

Excusez-moi, mais le fragment 56 de quoi, renato ?

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