De la pénibilité au travail dans le milieu littéraire
Au fond, ce n’est pas un hasard si l’expression « chaine du livre » s’est si largement répandue ces derniers temps. Elle correspond à une réalité : tous ceux qui y participent sont des enchainés. Aussi ces galériens de la vie littéraire méritent-ils largement que leur statut soit révisé à la lumière des débats actuels sur la pénibilité au travail.
Les éditeurs ? Ils se sont toujours plaints. Les collections des gazettes littéraires en témoignent : pas une interview dans laquelle ils ne déplorent leurs difficultés. En ce moment, la hausse du coût du papier. De manière récurrente, la baisse de la vente des livres. De temps à autre, les mauvaises pratiques des auteurs, des traducteurs, des agents etc. Bref, même quand ça va, cela ne va pas si bien que ça. De quoi leur rendre la vie pénible.
Le directeur littéraire ? Il doit supporter la réception de manuscrits de plus en plus mal écrits, l’orgueil d’écrivains qui font une jaunisse quand on leur retranche une virgule de travers etc Pénible aussi, non ?
Le directeur commercial de la maison d’édition ? Il lui faut accueillir tous les jours avec le sourire les coups de fil indignés d’auteurs qui ne comprennent pas que leur nouveau livre ne soit pas en pile dans la librairie du village berrichon où vit pourtant leur belle-mère pour ne rien dire des dizaines de milliers de points de vente dans toute la France. Et lorsqu’il croit l’avoir convaincu de l’impossibilité technique de sa requête, le directeur commercial doit une fois de plus lui expliquer qu’il est vain de demander chaque jour le chiffre des ventes de son livre car ce sont des sorties et que le bilan ne sera réaliste que des mois plus tard lorsque les retours des libraires seront déduits. Vraiment pénible, n’est-ce pas ?
Et l’attaché de presse ? Il doit supporter en permanence un procès en incompétence pour n’avoir pas réussi à faire inviter l’auteur à la « Grande librairie » ni obtenu un grand entretien sur son œuvre dans le prochain Télérama. Il a beau expliquer que cela ne se commande pas et que de toute façon, c’est le bouche à oreille qui garantit le succès d’un livre, rien n’y fait. Plus que pénible.
Et le libraire indépendant alors ? Outre que son activité croissante de manutentionnaire lui casse les reins (pour rester poli), que la surproduction et les offices ne lui permettent pas toujours de mettre en valeur des livres qu’il a aimés (à supposer qu’il ait eu le temps de les lire), que les sites de ventes en ligne leur portent préjudice (il n’y a pas qu’Amazon), qu’il y a toujours des lecteurs qui cherchent un livre aperçu à la télévision mais dont ils ignorent le titre, le sujet et le nom de l’auteur, l’augmentation des baux commerciaux en ville a donné le coup de grâce à un métier qui relevait déjà du sacerdoce.
Et le critique littéraire ? Sa direction ne cesse de mesurer ses colonnes et de ronger son espace à mesure qu’il reçoit de plus en plus de livres. Il a beau être dur au mal, sa souffrance au travail est insoupçonnable.
Et les membres des jurys ? Ils doivent se donner la peine de lire un nombre incalculable de romans que leurs auteurs se sont à peine donné la peine d’écrire.
On dira que tout cela est contestable en regard de la pénibilité au travail des chaudronniers, éboueurs, perceurs de tunnels et plongeurs scaphandre en grande profondeur. Mais l’écrivain lui-même, y ont-ils jamais pensé au ministère de la pénibilité ? La littérature et la poésie coalisées, combien de divisions ? Zéro. Qu’ils se mettent en grève ne changera rien à la situation de la France- sauf sur le plan moral, métaphysique, spirituel, mais qui s’en soucie vraiment.
Les lecteurs ont du mal à l’imaginer mais l’écrivain est aussi sujet à des accidents du travail. L’angoisse de la page blanche peut le faire passer de la névrose commune à la psychose à condition, il est vrai, d’être un romancier du genre de Jack Torrance, le héros du Shining de Kubrick qui remplissait des centaines de feuillets de son futur livre de l’unique phrase :
« Trop de travail et pas de plaisir font de Jack un enfant terne ».
Chaque fois qu’un écrivain est sommé de passer le ouikende dans une foire du livre et d’en repartir la valise pleine de manuscrits « juste pour avoir votre avis » alors qu’il n’avait rien demandé, il devrait pouvoir activer son C2P ou Compte professionnel de prévention, lequel permet de déterminer et de référencer les facteurs de risques professionnels d’exposition d’un travailleur au-delà de certains seuils. Ils ouvrent droit, sous certaines conditions, à des mesures de compensation qui varient selon les facteurs concernés. De l’avis général, le seuil de tolérance a été franchi pour tous de longue date dans un milieu où, on au nom de la passion que l’on voue aux livres, la notion même d’heures supplémentaires est une vue de l’esprit. Et l’âge de la retraite itou.
Entendent-ils parler d’environnement physique agressif, de travail de nuit, de postures pénibles, de rythmes de travail, de pression supérieure à la pression atmosphérique, ou tout simplement de bruit qu’un sourire apparait sur leurs lèvres généralement prolongé par une tape amicale dans le dos. Il n’y a guère que les agents chimiques dangereux auxquels ils échappent. Pour le reste, ne jamais oublier qu’avant d’être une activité intellectuelle harassante, l’écriture est un acte physique. Assis toute la journée sur sa chaise, les jambes croisées, les bras tendus vers le clavier, le dos en compote hésitant entre l’arthrose rachidienne et la discopathie dégénérative
Au fil des rencontres, l’écrivain doit souvent payer de sa personne lorsqu’il enquête avant d’écrire. Aussi il n’est pas exagéré de dire qu’il partage certains conditions du travail en hyperbarie : entrée et sortie du poste de travail, habillage/déshabillage, douches répétitives, compression/décompression, Conscience d’évoluer dans un périmètre dangereux mêlant obscurité et isolement au sein d’un milieu biologique hostile… Et puis, nul ne l’ignore, le milieu aqueux est consubstantiel à l’édition, nombre de requins patrouillant dans ses eaux troubles. Et puis quoi, qui osera dire aux écrivains qu’ils ignorent la souffrance au travail alors que ces dernières semaines, Hanif Kureishi, de passage à Rome pour y réfléchir à son prochain roman, a fait une chute qui le laisse paralyser ; et Salman Rushdie, poignardé par un islamiste alors qu’il rencontrait ses lecteurs dans l’Etat de New York, a perdu vingt kgs, l’œil droit, un bout de lèvre et la sensibilité de la main gauche, celle qui écrivait ! Vous avez dit pénibilité ?
(« Marcel Proust sur la plage de Trouville. Collection Mike Lebas ; « Ecrivain en croisière mais lequel ? » photo D.R.)
1 506 Réponses pour De la pénibilité au travail dans le milieu littéraire
La mafia peut être mafflue.
A La Rochelle, peut-être?
Rencart à la maniff de 14.30 de la roro, on y prévoit une grosse aFFluence. J’y courj… A+plusse.
Allo les filles de Marseille et Rouen ? Quid… ? et de la Bastoche à l’Opé-rats, parait-il aussi que… même à Chattville, d’après les informateurs locaux… ça verse !… Du grabudge aussi du côté de Varenne… hein ! @ vous Cognacq G !
Equipe travaux publics du jour : un noir, un Maghrébin, un Indo-Européen.
Le noir joue de la pelle, le Maghrébin du marteau piqueur, l’Indo-Européen regarde.
À Marseille, lycéens et universitaires ont demarré sous la bannière Parti Communiste Française.
Ils viennent d’arriver au Mucem, nous ne sommes pas encore partis du Vieux Port.
J’attends sur un plot avec CNT solidarité ouvrière, entreprises de nettoyage and co.
On craint dégun, ici.
màfia ou màffia ?
Bords de mer, enfances
https://pauledelblog.fr/2023/03/23/bords-de-mer-enfances/
moi c’était plutôt dans la montagne mais peu importe !
Le PCF ?! Le déplaisir du comique… car, vu les rejetons (Poutine, Xi, Kim Jong-un), il serait opportun qu’ils se cachent… dans une latrine, par exemple.
Ils vont tous à la manif, les cons, ils savent pas ce qu’ils font !
Quand rose n’aura plus d’essence pour aller voir sa vieille mère en ehpad à Marseille, quand avec Clopine et JJJ ils auront fait élire Marine Le Pen à l’Elysée, quand leurs enfants ne trouveront plus personne pour payer leur retraite…
A se demander s’ils ont un cerveau pour penser ?
Je dis les cons mais, en l’occurence, c’est plutôt trois connes !
Merci RENATO …
Encore Leon Battista Alberti :
des noms:
Le plaignant, Purnesh Modi, a déclaré que les propos de Gandhi avaient « diffamé toute la communauté Modi. » Modi est un nom de famille courant dans l’ouest de l’État du Gujarat.
Rahul Gandhi, qui était présent au tribunal de Surate, dans l’Etat du Gujarat (Ouest) – d’où est originaire M. Modi –, lorsque le verdict a été annoncé, a déclaré que ses propos visaient à « dénoncer la corruption dans le pays » et n’étaient dirigés contre aucune communauté, selon son avocat, B. M. Mangukiya. Ce dernier ayant immédiatement annoncé faire appel, M. Gandhi n’ira pas en prison dans l’immédiat. Le plaignant, Purnesh Modi, a déclaré que les propos de Gandhi avaient « diffamé toute la communauté Modi. » Modi est un nom de famille courant dans l’ouest de l’État du Gujarat.
Rahul Gandhi, qui était présent au tribunal de Surate, dans l’Etat du Gujarat (Ouest) – d’où est originaire M. Modi –, lorsque le verdict a été annoncé, a déclaré que ses propos visaient à « dénoncer la corruption dans le pays » et n’étaient dirigés contre aucune communauté, selon son avocat, B. M. Mangukiya. Ce dernier ayant immédiatement annoncé faire appel, M. Gandhi n’ira pas en prison dans l’immédiat. Le plaignant, Purnesh Modi, a déclaré que les propos de Gandhi avaient « diffamé toute la communauté Modi. » Modi est un nom de famille courant dans l’ouest de l’État du Gujarat.
Rahul Gandhi, qui était présent au tribunal de Surate, dans l’Etat du Gujarat (Ouest) – d’où est originaire M. Modi –, lorsque le verdict a été annoncé, a déclaré que ses propos visaient à « dénoncer la corruption dans le pays » et n’étaient dirigés contre aucune communauté, selon son avocat, B. M. Mangukiya. Ce dernier ayant immédiatement annoncé faire appel, M. Gandhi n’ira pas en prison dans l’immédiat. le monde
On ne dit pas sa vieille mère, on dit Emma, Môssieur Jazzi.
De même qu’on ne dit pas sa vieille femme, mais Brigitte.
J’apprends avec intérêt que la mafia est une conséquence directe de la chute de l’empire ottoman.
Un peu comme l’invasion de l’Algérie d’ailleurs.
c’est P.Legendre qui a dit une fois dans une de ses leçons à L’EPHE que les profs étaient une mafia
13h49 jeudi 23 mars 2023
On arrive au MuCEM.
Les CRS seraient au dépôt de carburant à Fos.
Nietzsche pensait que l’origine de l’État ce sont les bandes de voyous armés qui rançonnaient les bateaux sur les fleuves.
Les mafias : source de l’État moderne.
Legendre qui appelait les sociétés occidentales modernes, « les sociétés post-hitlériennes ».
Mme Roudinesco trouve qu’il était homophobe.
Ma si jeune mère magnifique.
Mon plein est plein et je me déplace en car depuis le blocage des raffineries.
PLegendre disait, en parlat de Kantorowicz: »mo maître, (E.K)
On ne dit pas sa vieille Gigi mais Jean-Jacques.
On ne dit pas sa vieille Gi.gi mais Jean-J.acques.
On ne dit pas son vieux Goncourt mais Popaul.
Bon, de retour au bercail après n’avoir pu accéder au coeur de la manif de la Roro pour cause de blocages justifiés sur la ceinture périphérique, et en dépit de ma voiture électrique décarburée, j’ai réfléchi à poser 11 questions d’actualité(neutres et non inductives) à tous.tes nos herdélien.nes censés réfléchir avec ou sans leur bite…, car nous y sommes tous.tes concerné.es
1 – l’affaire de l’emploi fictif opposant Christophe Nobili à la direction du Canard Enchainé est-elle de nature à vous faire vous désabonner de cet hebdomadaire séculaire ? (oui, non, NSP, pas concerné)
2 – Depuis que Daniel Cohn-Bendit s’est converti au machronisme, lui gardez-vous votre respect en tant que grande figure historique, ou l’avez-vous, depuis lors, voué aux gémonies définitives sans espérer de lui qu’il vienne s’excuser de sa bévue ? (id.)
3 – Etes vous disposé à pardonner à la chape de silence de l’Eglise depuis qu’elle a reconnu n’avoir pas été toujours très propre à l’égard de la pédophilie consubstantielle de ses desservants, voués à trouver des soupapes au célibat qu’elle leur a toujours opposé ?
4 – Estimez-vous que Philippe Sollers restera un « grand écrivain » maoïste dans l’histoire de notre littérature ?
5 – Pensez-vous que le raffinement des logiciels d’IA de type ChatGPT4 aidera à trouver des solutions pérennes pour différer la perspective des conséquences de la catastrophe climatique au delà de la deuxième génération de nos futures progénitures ?
6 – Comment comprenez-vous que le taux de fécondité du peuple français demeure l’un des plus hauts du monde, alors que le moral des mêmes serait le plus pessimiste et alarmiste dans l’échelle du bonheur de Richter ?
7 – Avez-vous radicalement changé d’opinion à l’égard de la novation révolutionnaire de l’écriture de LF Céline à notre littérature, après avoir mieux perçu les manifestations de son antisémitisme radical ?
8 – Et à l’égard de Charles de Gaulle, avez-vous changé d’opinion depuis sa décision brutale d’en finir avec l’Algérie française et de violer notre 4e République ?
9- Pensez-vous que l’apport des bienfaits de la 3e République à la colonisation africaine puisse encore être justifié et se justifier, toute honte bue, au jour d’aujourd’hui ?
10 – Croyez-vous aux thèses du GIEC selon lesquelles il est devenu bien trop tard pour l’espèce humaine d’espérer survivre en cette planète encore plus de deux ou trois générations ?
11 (subsidiaire) – D’après vous, quand et comment Vladimir P. et Donald T. mourront-ils à très brève échéance ?
Bàv, (je ramasse les copies dans 4 heures, en fin de manifs sur place)…
« C’est là qu’il publie son livre le plus connu, Les « Deux Corps du roi », sous-titré une « étude de la théologie politique médiévale » (1957), qui est aujourd’hui presque aussi souvent cité que « La Méditerranée et le monde méditerranéen à l’époque de Philippe II » de Braudel. » Wikipedia – « Ernst Kantorowicz »
Et « L’Etrange défaite » de Bloch donc.
» Ses disciples (Robert L. Benson, Margaret Sevcenko et Ralph. E. Giesey) ont répondu par un « Defending Kantorowicz » où ils montrent que si l’historien durant les années 1920-30 a côtoyé le cercle romantique et nationaliste du poète Stefan George, face au nazisme, son attitude (comme chez la plupart des membres de la Révolution conservatrice) n’a pas été celle d’un homme séduit par ses fondements idéologique et intellectuel. » Wikipedia – Ernst Kantorowicz
@ On ne dit pas sa vieille Gigi mais Jean-Jacques.
C’est exact. Merci de le rappeler à la cantine, D.
Bàv,
@ On ne dit pas sa vieille Gi.gi mais Jean-J.acques.
C’est exact, D. et il faut y mettre des points d’orgue pour pouvoir allègrement passer le cap’ de bonne espérance.
Rememb(e)rance
Paul Reynaud. […]
Et maintenant une question se pose : comment avons-nous pu glisser vers un pareil désordre intellectuel ? Voici la réponse : le général de Gaulle a voulu cumuler les honneurs dus au Chef de l’État et les pouvoirs du Premier ministre. Il a voulu être à la fois Churchill et le roi Georges VI, le chancelier Adenauer et le président Luebke. Dès lors, la Constitution de 1958 était condamnée.
Pour réaliser son dessein, le général de Gaulle a choisi ses premiers ministres et ses ministres parmi ses familiers et parmi de hauts fonctionnaires de grand talent habitués à obéir à leurs supérieurs hiérarchiques. (Applaudissements sur les mêmes bancs.)
Aussi, depuis quatre ans, en dépit de l’article 20 de la Constitution, la France est-elle gouvernée par le Président de la République, ce qui fut accepté par les uns, toléré par les autres, en raison de la cruelle épreuve que la France subissait en Algérie.
Le général de Gaulle avait un tel souci d’agir qu’il s’est défié du Parlement.
Or, dans tous les pays civilisés, le Parlement est considéré comme représentatif de la nation, avec ses qualités et ses défauts, avec ses diversités, ses contradictions même. Mais lorsque les élus assemblés délibèrent et votent, ils sont investis de cette qualité éminente de représentants de la nation.
Pour nous, républicains, la France est ici et non ailleurs. (Vifs applaudissements sur les mêmes bancs.)
M. André Roulland. Elle est partout, la France ! Elle n’est pas uniquement avec vous !
M. Paul Guillon. Elle est dans le peuple !
M. Raymond Schmittlein. Vous prônez l’oligarchie, monsieur Paul Reynaud.
M. Paul Reynaud. Admettre qu’il en soit autrement, c’est admettre…
M. André Fanton. C’est l’apologie de la IVe !
M. Paul Reynaud. Je comprends parfaitement les causes de votre nervosité. (Applaudissements sur les mêmes bancs.)
Je vous dis que pour nous, républicains, la France est ici et non ailleurs. (…)
Oui mais Charles a fait un référendum et est parti de lui-même en ayant le résultat.
Les sources de ce que certains appellent « déclin »
Ai débrayé à la CGT (Compagnie Générale Transatlantique). L’a fallu se courber bas pour passer sous les grilles baissées du métro.
Bas bah
Et d’autres la décadence.
Sur ce blog, avons un beau panel représentatif !
Les « supers pouvoirs » d’un seul lui ont survécu ; et il me semble que la démocratie repose sur la séparation des pouvoirs plutôt que sur la faculté pour « le peuple » de porter au pouvoir un dictateur
[…] sommes tous.tes concerné.es
1 – l’affaire de l’emploi fictif opposant Christophe Nobili à la direction du Canard Enchainé est-elle de nature à vous faire vous désabonner de cet hebdomadaire séculaire ? (oui, non, NSP, pas concerné)
Non.
Mais, pas abonné.
Avec le télétravail, y aurait pas eu toute cette salade, et aller vivre hors les murs (pour soigner ses vignes) est signe de grande santé intellectuelle.
2 – Depuis que Daniel Cohn-Bendit s’est converti au macronisme, lui gardez-vous votre respect en tant que grande figure historique, ou l’avez-vous, depuis lors, voué aux gémonies définitives sans espérer de lui qu’il vienne s’excuser de sa bévue ? (id.)
Non. Parce que déjà en 1968, ce n’était pas mieux. Il n’a pas progressé.
3 – Etes vous disposé à pardonner à la chape de silence de l’Eglise depuis qu’elle a reconnu n’avoir pas été toujours très propre à l’égard de la pédophilie consubstantielle de ses desservants, voués à trouver des soupapes au célibat qu’elle leur a toujours opposé ?
Non : je ne pardonne à aucune chape de silence parce que elles sont mortelles pour les gens qui les subissent. Qui seront, on fine, les vainqueurs.
4 – Estimez-vous que Philippe Sollers restera un « grand écrivain » maoïste dans l’histoire de notre littérature ?
Non.
Je le trouve moyen, même si sur tous les fronts. Même dans un film de Jean-Daniel Pollet, avec sa femme espionne en Roumanie, il est intervenu.
5 – Pensez-vous que le raffinement des logiciels d’IA de type ChatGPT4 aidera à trouver des solutions pérennes pour différer la perspective des conséquences de la catastrophe climatique au delà de la deuxième génération de nos futures progénitures ?
Non, je crois en l’intelligence humaine en primo et en Chat gipiti en soutien, pas en clé de voûte des décisions à prendre. Je ne le trouve génial que dans ce qu’il propose d’original.
6 – Comment comprenez-vous que le taux de fécondité du peuple français demeure l’un des plus hauts du monde, alors que le moral des mêmes serait le plus pessimiste et alarmiste dans l’échelle du bonheur de Richter ?
Parce que « comme Dieu en France ». Cela ne participe pas d’une doxa mais d’une réalité concrète.
7 – Avez-vous radicalement changé d’opinion à l’égard de la novation révolutionnaire de l’écriture de LF Céline à notre littérature, après avoir mieux perçu les manifestations de son antisémitisme radical ?
Non.
Je considère cela comme un hiatus.
Sans doutz difficile à vivre pour lui, mais nous ne le supportons pas et jouissons de ses écrits.
8 – Et à l’égard de Charles de Gaulle, avez-vous changé d’opinion depuis sa décision brutale d’en finir avec l’Algérie française et de violer notre 4e République ?
Non.
Il a eu le courage de ses décisions puis est parti. J’admire d’être capable de partir.
9- Pensez-vous que l’apport des bienfaits de la 3e République à la colonisation africaine puisse encore être justifié et se justifier, toute honte bue, au jour d’aujourd’hui ?
10 – Croyez-vous aux thèses du GIEC selon lesquelles il est devenu bien trop tard pour l’espèce humaine d’espérer survivre en cette planète encore plus de deux ou trois générations ?
11 (subsidiaire) – D’après vous, quand et comment Vladimir P. et Donald T. mourront-ils à très brève échéance ?
Bàv, (je ramasse les
Donc je réitère mes remerciements au groupe LIOT d’avoir permis à TOUS les députés de se déterminer pour ou contre la réforme des retraites, et d’avoir ainsi permis à l’Assemblée Nationale de remplir son rôle de contrôle de l’action du gouvernement
Ah Jazzy, moi je sais que tu peux être généreux, et même que tu es talentueux et intelligent. Mais là, dis-moi : si tu te mets une seconde à la place de ceux qui se battent, tout simplement pour qu’on les écoute un minimum, tu ne sens pas comme une vraie colère ? C’est pas l’Ukraine, c’est pas la Russie… C’est nous ! Ceux qui t’ont permis de faire des études gratuites, ceux qui travaillent, qui acceptent un contrat social qui pourtant est en leur défaveur, ceux qui t’assurent ton confort : tu n’es pas un individu, tu appartiens à une structure. Et là on te fiche une baffe dans la figure… Et tu voudrais que ça ne pète pas ?
Réforme des retraites : Juliette Binoche, Abd Al Malik, Laure Calamy… Près de 300 personnalités de la culture demandent le retrait du texte www.http://www.francetvinfo.fr/economie/retraite/reforme-des-retraites/reforme-des-retraites-juliette-binoche-abd-al-malik-laure-calamy-pres-de-300-personnalites-de-la-culture-demandent-le-retrait-du-texte_5728031.html#xtor=CS2-765-%5Bautres%5D-
On ne peut pas se comprendre, Clopine.
Moi je pense plutôt que je ne suis pas une structure mais un individu.
Pour moi, ces manifs sont l’occasion pour les baby-boomers de faire la teuf.
Eux, ils sont tirés d’affaires et n’en ont rien à foutre de l’avenir des autres, qui viendront après eux…
L’arrogance a emmené la gauche à la décadence.
Les baby boomers.
Gipsy King à l’Ehpad.
Les vieux aussi font la teuf.
Un camarade ce matin à la manif.
: Les EHPAD, c’est monstrueux.
Oui.
Je crois que Clopine et moi sommes faits pour nous entendre.
Jazzi, qu’on se le dise, n’est pas un animal social. C’est un animal asocial. Il n’est dans une aucune communauté, ne partage rien avec personne, ne doit rien à personne, ne se connaît aucun semblable. Il campe tel un ermite sur son balcon, n’échange avec quiconque, ne se nourrit plus (pour ne pas côtoyer un commerçant, la clientèle d’un magasin), ne sort pas dans la rue (pour éviter de croiser des passants). Ses fameuses déambulations dans Paris, ses recensions de films dont il alimente son blogue ne sont qu’inventions et morceaux choisis de ce qu’il a lu ici et là. Forcément, il ne quitte pas son balcon, sa tour d’ivoire, son refuge, sa tanière. Et si par malheur, de là-haut, son regard tombe sur des humains, des injures lui viennent à la bouche, des malédictions, des mots de haine. Et si pour comble il subodore que ces furieux s’en vont à quelque manifestation, il lui prend des envies de les tuer, de les éliminer, de tirer dans le tas. Problème : il ne dispose pas d’arme à feu et pour s’en procurer une, il faut en faire l’emplette, se rendre chez un armurier, dialoguer un minimum, autant d’actions qui lui sont impossibles. N’est pas forcené qui veut !
Non. Parce que déjà en 1968, ce n’était pas mieux. Il n’a pas progressé.
rose pense le temps d’un matin…! 🙂
tu n’es pas un individu, tu appartiens à une structure.
Une poutrelle de la tour Eiffel, mon Jazzi, qu’on tr dit! 🙂
qu’on te dit! 🙂
Peut-être à peine un boulon diraient ceux qui ne t’aiment pas.
Nous on t’aime 🙂 car tu as le courage de l’impopularité avec Macron. Et ça, çà se remarque, les fidèles de l’adversité en temps de guerre.
«… ces manifs sont l’occasion pour les baby-boomers de faire la teuf »
Vous parlez bien de ceux qui sont nés entre 43 et 60 * ?
* Voir la théorie générationnelle Strauss-Howe.
Le monde de la culture
C’est comme » le peuple », ça ne mange pas de pain.
@ AN, je remarque que sur le fond comme sur la forme, le fini est toujours impeccable. La classe ! – Bàv,
compte tenu de ce que je sais et de ce que je vois, il serait étonnant qu’il n’y ait pas de mort aujourd’hui.
@ nous autresz ????…. les fidèles de l’adversité en temps de guerre…
… de la Russie à l’U-kraine ? Oui, ILS se remarquent, mais sur ce coup-làg, D et CT sont point trop de raccord.
Merci, cher JJ-J. J’apprécie d’autant le compliment qu’il vient de vous dont je lis avec intérêt vos interventions ici.
Alexia, rassurez-moi, vous n’êtes pas en train d’insinuer que Jazzi serait un vieux con ? Ça me perturberait.
On t’aime, Jazzi ! Quoiqu’il en serait.
Je ne voudrais donner aucun conseil à Charkes III, mais venir dans un tel bordel ne convient pas à un roi. Il suffit de se décommander. Déjà, il n’y aura pas de tapis rouge. Le Mobilier national est dans l’incapacité.
« L’enseignante-chercheuse de 47 ans a été tuée à coups de couteau dans le 12e arrondissement de la capitale. Son ex-mari, normalien comme elle, a été mis en examen pour assassinat mercredi soir. » (Figaro)
Si maintenant on s’entretue entre normaliens…Près de chez JB en plus. Althusser précurseur?
Sors de ton individu, Jazzy ! Dès que tu mets le pied par terre, le matin, tout ce que tu fais, tout ce qui t’entoure, vient d’autres que toi. Ton petit déjeuner vient du travail d’autres que toi. Ta douche ? Tes vêtements ? Ton logement ? Des milliers d’heures de travail à ton service… En trente minutes tu bénéficies de la structure sociale à laquelle tu.
Appartiens…
Eh
Oui, mon grand. Penses y. J’ai toujours de l’amitié et de la reconnaissance pour toi. Essaie de ne pas me considérer comme une ennemie.
D. dit: à
Alexia, rassurez-moi, vous n’êtes pas en train d’insinuer que Jazzi serait un vieux con ? Ça me perturberait.
« Vieux » ? Je ne sais. Pour le reste… aucun doute là-dessus !
Quand tu mets ton pied sur ta descente de lit, d’autres l’ont fabriquée pour toi. Des types comme toi et moi. Avec leurs vies, leurs joies et leurs douleurs… Comme on est en France, ni dans la jungle ni dans le zoo, faudrait peut-être écouter ce que les promos ont eux aussi à dire ? Et là, c’est juste un mot : « non ».
70 ans. C’est moyennement jeune. Jeune à tendance plus très jeune.
Prolos. Prolétaires : ceux qui ne peuvent vendre que ce qu’ils ont : leur force de travail. Ne pas sous estimer cette dernière !
Eh bien justement, Clopine, ma tante était tisseuse de descentes de lit. Une petite entreprise qui marchait très bien.
« La formule magique qui est implicitement le projet de toutes les oppositions, c’est le déficit »
A 46 ans, après 9 ans de pouvoir (dont 4 auprès de Hollande), le génie d’Amiens, le surdoué du Touquet, la lumière de l’Elysée, le phare de la pensée que le monde entier nous envie, découvre enfin que deux et deux font quatre, autrement dit que l’on ne peut consommer sur la durée que ce que l’on produit sur la durée, sauf à courir à la faillite financière.
Et pendant ce temps là, des centaines de milliers de nos compatriotes défilent pour défendre le « modèle français », c’est-à-dire le droit imprescriptible de travailler moins (et pas qu’un peu) que nos voisins tout en ayant un niveau de vie au moins égal et de préférence supérieur.
Alexia Neuhoff, JJJ, Jean Langoncet: « passe moi la casse, je te passerai le Séné. » Langoncet: « JJJ vous êtes le seul légitime ici ». JJJ « Alexia, je remarque que sur le fond comme sur la forme, le discours est toujours impeccable ( ça veut dire quoi ?) Alexia: « Merci ,cher JJJ, j’apprécie d’autant le compliment qu’il vient de vous dont je lis avec interet les interventions ». Qui disait que la tradition du rond-de-jambe et du salamalec était en perdition sur la RDL? Mais attention, entre gens de meme parti, semble-t-il…MC
France « moisie ». Sollers, Pierre Perret sans la musique.
En ce cas, c’est un moindre mal, dirphilou
Allons, mon bon Marc, on ne vous hait point ! Je regrette que votre culture ne vous ait pas protégé de certains égarements idéologiques. Ou, pour le moins, inspiré du doute : c’est, en général, son effet et son mérite.
Et puis merde, Jazzy. Toi qui, en tant qu’individu, te réclame de ton homosexualité, et qui désormais peut la vivre librement dans un pays libre, crois tu que cela découle simplement d’une histoire linéaire ? La société à laquelle tu appartiens a-t-elle juste « attendue » ? N’y a-t-il pas eu des combats, des luttes, des manifs et des poubelles brûlées pour en arriver là ? Merdum. La solidarité est tout de même un des plus beaux mots de la langue française…
« Vous parlez bien de ceux qui sont nés entre 43 et 60 * ? »
Oui, renato, et qui constituent l’essentiel du commentarium de la RDL.
Voilà que les égarements idéologiques apparaissent, et… sous le clavier d’une égarée idéologique.
Il y a des combats, des luttes, des manifs justifiées, j’y ai pris ma part, et d’autres qui ne le sont pas, Clopine.
Et quand je vois ce que « la gauche » a fait de Paris, je ne suis pas rassuré pour la suite…
« sous le clavier d’une égarée idéologique »
Un non être virtuel, renato.
Closer, je ne crois pas qu’EM ait pris connaissance de cette logique récemment. Il penche tout de même plus à droite qu’à gauche et cette intention de réformer la retraite des salariés et différents régime existe depuis longtemps. N’étant pas économiste et les choses étant ce qu’elles sont pour le Capital mondialisé je ne saurais affirmer qu’il n’existe aucune alternative. Le débat reste contradictoire, ne serait-ce qu’une affaire de choix et d’orientation qui semble générale puisque les économies interdépendantes ne peuvent s’extraire d’un système dominant où le profit privé d’une part quelles que soient les conditions humaines, environnementales d’en réaliser est une règle d’or et la fraude prive les pays de recettes fiscales.Et puis, pour la France qui propose de mutualiser la dette européenne, c’est parait-il le minimum syndical à offrir en face .
« La solidarité est tout de même un des plus beaux mots de la langue française… »
Le plus étonnant c’est le camarade JJJ, qui s’en réclame, et ne veut surtout pas qu’on le…tutoie !
Le problème, c’est que depuis mon balcon et jusque dans mon salon, Alexia, je perçois la pestilence qui monte de la rue…
L’air de Paris pue !
Bien vu, Renato, et bien dit, Jazzi. Du haut de son magistère, Madame Neuhoff joue la bourgeoise de gauche. Quartier des Invalides et pensée à l’avenant. Elle a ses pauvres qui sont ceux qui ne pensent pas comme elle. Et la même manière de Dame Patronnesse pour en parler….
J’assume parfaitement d’être une « bourge » économiquement parlant et pas du tout intellectuellement parlant.
Cela, AN, reste à démontrer. Combien de fois avez vous manifesté votre mépris envers ceux qui selon votre logique de classe le mériterait, le niveau des caissières par exemple. Je n’ai pas pris note de toutes vos marques d’esprit de vas te mais elles sont assez fréquentes.
Esprit de caste..
« Une poutrelle de la tour Eiffel, mon Jazzi, qu’on te dit ! »
Les dégâts incommensurables de la sociologie et du structuralisme, MSL !
Tiens, un diable à ressort vient de surgir (B). Avec Henri Bergson, prenons le parti d’en « Rire ».
Alexia , votre intellectualité de gauche est un vernis qui ne résiste guère à vos réflexes. Les occasions de lire votre véritable identité ou nature ont été nombreuses mais peut-être n’en-avez vous pas conscience, ce qui vous signerait de façon irréfutable .
( mériteraient)
Ceci étant, les mots comme l’argent n’ont pas d’odeur et avantage certain ils sont au service du ripolinage permanent.
Vu ce qui se passe, et compte tenu que nous sommes sur un blog littéraire, je n’étonnerai personne en disant que la « victoire » de Macron dans l’hémicycle ressemble fort à celle de Pyrrhus !
*égarements idéologiques.
Cela me fait bien rire jaune.
J’étais sur le trottoir, en fin de manif ici, chez moi. Un manifestant avec une petite pancarte. Je lui demande si je peux la photographier. Il est d’accord. Et voici ce qu’elle présentait en gros caractères tapés à l’ ordinateur : » Créons des tribunaux populaires pour sauvegarder ce qui reste de liberté !! »
Égarement idéologique, vous dites?
( Je mettrais plus tard la photo en lien.)
» Créons des tribunaux populaires pour sauvegarder ce qui reste de liberté !! »
J’y vois bien Clopine et Alexia en chefs de quartier et désigner ainsi les coupables.
Des sans culottes!
Avec Henri Bergson, prenons le parti d’en « Rire ».
C’ est votre mécanique idéologique appliquée sur la vie qui nous fait rire, Alexia.
Bonne soirée aux bêta-bloquants, aux pines d’huître d’importation, aux bons vivants débordants de vie, à la vache Kirill de Moscou la genevoise et aux papis russes
https://www.youtube.com/watch?v=BGLGzRXY5Bw
Inquiet pour le montant de sa pension, le Langoncet. Faut que la jeunesse lui paye.
Ce qui me restera, de cette folle journée ? Le cortège des jeunes, sans aucun doute. Leur enthousiasme, leur énergie, leur beauté. Et ces jeunes filles dont les voix résonnaient clair. De mon temps, les voix des filles, dans les cortèges, ne se faisaient pas entendre : trop aiguës, mal perçues. Là, plus aucun problème. Revendicatives. Et tellement audibles !
Macron démission.
Macron destitution.
Faut dire que, question retraites, elles trinquent tellement ! (J’en suis).
Eh bien, je suis heureuse de catalyser ce qu’il y a de plus rance chez les vieux réacs de ce blog. Youpi !
Jazzi
Je ne vous en veux pas pck vous êtes non gréviste et non manifestant.
Pas grave.
La vie, l’amour, la mort, les priorités.
Vieux réacs, dit par une marionnette c’est comique.
Moment tragicomique : les criminels de Moscou accusent l’Occident de conduire l’humanité à l’Armageddon.
Par exemple, Poutine largue des bombes sur des bâtiments civils à Zaporojié.
Qu’EM penche plutôt à droite qu’à gauche en matière économique, j’en suis d’accord avec vous, B. Seulement il y a deux faces dans la droite économique, la face entrepreneuriale favorable à la concurrence et à l’initiative privée et la face gestionnaire, soucieuse des équilibres financiers et de la bonne gestion « comptable » (horrible mot qui suffit à vous disqualifier!).
La « bonne droite » économique est celle qui trouve le juste équilibre entre la droite entrepreneuriale et la droite gestionnaire. Macron est sincèrement partisan de l’entreprise et de l’innovation (« start up nation », etc). Malheureusement, il vit dans une bulle qui lui fait croire que les problèmes financiers se résolvent magiquement par la puissance de son verbe. Il n’a pas compris, lui le surdoué du Touquet, que quand on a la chance d’arriver au pouvoir du premier coup avec une bonne image, il faut commencer par le plus difficile, le plus ennuyeux, le plus impopulaire, à savoir se créer des marges de manoeuvre financières qui permettront ensuite de prendre quelques risques, de distribuer des goodies aux soignants et enseignants par exemple, et d’affronter le tempêtes éventuelles (il y en a toujours). Or, il a fait exactement le contraire et s’est trouvé fort dépourvu quand la bise fut venue…
La lucidité lui vient mais un peu tard et, comme chacun sait, le temps perdu, etc…
renato dit: à
Vieux réacs, dit par une marionnette c’est comique.
Comme on dit dans nos campagnes, « la première poule qui chante, c’est celle qui a fait l’oeuf ». (Pas très frais)
Puisque la première qui a chanté c’est vous, AN, vous démontrez que comme marionnette vous fonctionnez merveilleusement bien.
Incidemment, vous fonctionnez bien comme réac rance aussi, mais cela se comprend, comme la majorité des gens de gauche vous croyez être le mieux de l’humanité. Or, je suppose que vous connaissez les limites des croyances.
Ça va D. ? toujours de l’idée d’avoir un criminel comme grand frère ?
« renato dit: à
Puisque la première qui a chanté c’est vous, AN »
« D. dit: à
Ta gueule, renato. »
On voit qui tire les fils de la marionnette.
Vivaldi
C’est beau, Vivaldi.
distribuer des goodiesaux soignants et enseignants
Même pas je réponds.
Ça commence à me gonfler grave ce type de propos.
Vendredi 24 mars 2023, 5h48
» Créons des tribunaux populaires pour sauvegarder ce qui reste de liberté !! » J’y vois bien Clopine et Alexia en chefs de quartier et désigner ainsi les coupables. Des sans culottes! (pourmapar)
Réflexion juridique absurde de nos deux naines de salon. Propos stupide qui enchante de nombreux peuples républicains, démocratiques et populaires dans le monde des idées folles du marxisme imbécile, lequel finit toujours par une dictature fasciste de gauche !
Cher Pourmapar, votre souci de permettre à nos deux naines de la pensée de blablater sans culottes me plait ! Me ravit, m’enthousiasme, m’affole ! En hommage à votre gout pour la liberté déculottée, j’envisage de signer mon message Pourmondar…..
Bonne journée, camarades naïfs, agitez bien vos idées puantes, passez à la Terreur : on est si bien, dans l’erreur !
Pauvre Darmanin.
Sommes allés remercier un policier d’assurer la sécurité de la manif. Il a donné une accolade au militant.
«On a constaté ce jeudi un point de bascule dans la violence», confie une source policière au Figaro. Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a lui dénoncé des «casseurs qui veulent tuer des policiers».
Comment on monte les craintifs !
En ce qui concerne la naïveté, lire Paul Guth.
Rose, je remplace « distribuer des goodies » par « revaloriser les professions soignantes et enseignantes scandaleusement sous-payées par rapport à nos voisins allemands par exemple ». Pardon de vous avoir choquée.
Chère Rose, pardonnez moi de vous avoir oubliée en votre qualité de sans culottes « militante »…
Avec vous, le trio lubrique RdL est au complet, Cloclo, Neuneu, Roro, et nous sommes au cœur d’une bassine intellectuelle totalement déculottée.
Vive l’immobilisme ! A bas le libéralisme !
Ainsi font, font, font / Les petites marionnettes,
Ainsi font, font, font / Trois p’tits tours et puis s’en vont.
Les mains aux côtés / Sautez, sautez marionnettes,
Les mains aux côtés / Marionnettes recommencez.
Ainsi font, font, font / Les petites marionnettes,
Ainsi font, font, font / Trois p’tits tours et puis s’en vont.
Et elles danseront / Les petites marionnettes,
Et elles danseront / Quant les […]* dormiront.
* pour compléter, voir ci-dessus
On ne dort pas, on vous a à l’oeil, Alexia !
rose et Clopine, êtes-vous, avez-vous été syndiquées ?
Si oui, à quel syndicat et à quel prix ?
« Dordogne : les premières morilles sont là. »
Les premières morilles sont là !🍄🍄🍄
Et nous, on bat le pavé, 🙄
Closer
Scandaleusement sous payées cela me va.
Edmonde Charles-Roux
Publié en 1989, Un désir d’Orient (la biographie de Isabelle Éberhardt) se vend à 150 000 exemplaires. Mais la vie littéraire d’Edmonde ne se résume pas à l’écriture puisque, le 13 septembre 1983, elle est élue à l’Académie Goncourt, au deuxième couvert, qui fut celui de Huysmans, de Jules Renard ou de Sacha Guitry. Mathieu Gallet la décrit ainsi en 1984, chez Drouant, le quartier général des membres du jury : « l’altière Edmonde, très élégante avec un corsage de dentelle noire, socialiste « valoisienne » plus cousine des Médicis que du militant de base. Le fauteuil où elle se pose devient trône, et elle paraît de nature si princière que les gens ne la saluent pas comme une autre ; tout en courbettes et en simagrées. À peine s’il n’esquissent pas une révérence. » À 63 ans, Edmonde est plus que jamais occupée, sollicitée : elle veille sur Gaston et organise leur vie sociale et culturelle entre Paris et le sud de la France, écrit un nouveau livre et participe avec passion et curiosité aux activités de l’Académie Goncourt.
Jean-Noël Liaut
Jazzi
J’ai toujours été syndiquée de toute ma vie professionnelle.
Je pense que je vais passer au parti communiste français et finir anarchiste. Pour tout vous dire, je ne m’améliore pas.
Environ 100 euros par an, au prorata de la pension de retraite.
Il était drôle, Mathieu Gallet dit Moitié Galeux, que le vent mauvais du sida a emporté !
Merci de votre réponse, rose.
L’INTERNATIONALE 2023
Debout ! les paumés de la terre !
Debout ! les forçats du déclin !
La raison ignore vos caractères,
Elle n’est pas sur votre chemin.
Du passé faisons table rase,
Foule ignare, mets toi à genoux !
Le monde va changer de base :
Vous n’êtes rien, sinon des fous !
Refrain :
C’est la pute finale
Groupons-nous, et demain,
L’Internationale,
Abolira le genre humain.
Idem que Rose, à quelques nuances près : je voulais rejoindre Sud Territoriaux, mais sans section ni possibilité d’en créer une, pas possible. Donc j’ai à regret rejoint la CGT, avec une certaine distance, mais en participant aux instances paritaires correspondant à mon grade (commissions pour les avancements sociaux, conseils de discipline, demandes de détachements ou de congés sans solde, bref, un peu de démocratie dans la fonction publique si décriée et mise à mal de partout). Une fois à la retraite, zou, j’ai rejoint Solidaires c’est à dire sud retraités si vous préférez. C’est dire si j’ai battu le pavé depuis le 15 janvier dernier.
Je voudrais dire aussi qu’hier, ça a évidemment débordé à Rouen, comme partout, dans toutes les villes de France. Mais le sang a coulé : une manifestante a eu la main arrachée par une grenade. Comprenez-vous bien cette horreur ? Regardez votre main, admirez son fonctionnement merveilleux, la façon dont elle est attachée au poignet, les milliers de mouvements différents qu’elle peut accomplir… Arrachée. A cause de l’obstination orgueilleuse et imbécile d’un individu au pouvoir.
Matthieu Galey, dear Baroz, rien à voir avec son homonyme giton radioparisien.
Belle plume réchappée du sida, sissi, dont il ne reste rien qu’un Journal, ses chroniques jamais éditées. « Incroyable de devenir célèbre en s’appelant Lamartine ».
Mathieu Gallet ou Matthieu Galey ?!
Matthieu Galey
Journal Grasset 1987
Ne sont pas de la même génération.
Conclusion :
« quand on lit une biographie, on la compare beaucoup à sa propre vie », résumé Virginia Woolf dans son journal le 2 septembre 1929. À méditer
(Journal intégral op.cit., page 778 Virginia Woolf)
Bon, vérification prise, c’est pas toute la main mais juste le pouce. C’est moins grave mais tout autant inacceptable.
A part ça c’est la grève à France Cul. Damned.
… Arrachée. A cause de l’obstination orgueilleuse et imbécile d’un individu au pouvoir.
Honteux, Clopine. Perdre une main pour une manif. c’est scandaleux.
Pourmapar, je n’ai jamais participé aux instances, mais aux manifs j’y suis.
Je suis au groupe retraités de la CFDT Alpes de Haute Provence.
Je suis par ci par là, plutôt rarement, quelques journées de formation très intéressantes. Là, concernant le rôle d’aidant, les EHPAD, ce qui me touche personnellement. De manière générale, la politique me dégoûte mais la vie de la cité m’intéresse fort.
Je jongle : je ne serai jamais pervertie par le pouvoir, encore moins par l’argent. C’est ma nature profonde.
S’il faut faire un travail sur les poubelles et/ou la protection absolue des enfants, je m’engagerais.
Le pouce sert beaucoup quand même et merde !
Oui, Matthieu Galey, Phil, j’ai lu son Journal en 2 tomes.
rose et Clopine, vous financez des chefs de gangs, qui ne défendent que les intérêts sectoriels de leurs cadres, plus que de leurs adhérents, et en aucun cas celui des travailleurs ou du peuple, ainsi qu’ils l’affirment à longueur de journées.
« A cause de l’obstination orgueilleuse et imbécile d’un individu au pouvoir. »
Face à la démagogie et l’irresponsabilité générale, il faut bien un responsable qui règle les problèmes : nous allons passer de 10% à 20% de retraités en 2030.
Laurent Joffrin parle de gauche caviar […].
Interrogée sur la question, la principale intéressée (Edmonde Charles-Roux) ne se laisse nullement démonter : « L’essentiel, c’est la gauche. Si le caviar vient avec, tant mieux ! Cela veut dire qu’on était destiné à vivre à droite et qu’on a le cœur à gauche.»
Jean-Noël Liaut
Cela résume bien mon point de vue, même si je ne me suis jamais habillée en Saint Laurent.
Elle est née avec une cuillère en or dans la bouche ; sa mère (famille) était propriétaire de la villa Valmer et sa meilleure amie Lily de la campagne Pastré.
Elle est née à Neuilly sur Seine par accident.
Comme Son Éminence Emmanuel (l’envoyé de D.ieu) Robillard qui est né lui aussi avec une cuillère en or dans ma bouche.
(JE, 24.3.23_9.08)
quelques mises au point de mon cathéchisme positivé, au retour de la pêche matinale.
1 – Je respecterai toujours plus les « bourges économiquement, mais pas intellectuellement » qui s’assument telles que leurs inverses.
2 – Je ne respecterai jamais les petits bobos merdeux égoïstes de droite qui feront toujours semblant d’être devenus politiquement lucides,
3 – Je ne supporterai jamais les inconnu.es qui tutoient les gens a priori, comme je ne l’ai jamais admis de quiconque à qui je n’ai pas explicitement ou implicitement demandé de le faire (excepté chez les Québécois).
4 – J’ajoute avoir toujours considéré comme a priori hostile l’inconnu.e qui continuerait à me tutoyer en dépit de ma première réponse en vouvoiement à cette personne. « Gauchisme » ou « camaraderie idéologique » éventuels n’ont strictement rien à voir là-dedans. La courtoisie et politesse élémentaires entre inconnus virtuels resteront toujours pour moi des vertus trans-classistes, bourgeoises aussi bien que prolétaires.
5 – Je continuerai à m’intéresser au « mystère » de ces herdélien.nes qui m’intriguent (B., MC-PR, Jean Langoncet, RM, GS’A., D., jmb) et vis-à-vis desquels je peux fréquemment changer d’opinions et d’attitudes, vu mon incertitude sur la teneur de leurs propos ; très peu à ceux qui, pour moi, resteront des insignifiants perpétuels (JC, Closer, Pablo75, M. S.). Tou.tes les autres, les plus nombreux, gardent ma parfaite estime, sachant que je peux tout admettre de qui a suffisamment donné de gages de ce qu’iels sont, indépendamment de ce qu’iels pensent.
Amen. Il est l’heure de replonger le carrelet…
Bàv,
La main se limite au pouce. Cela dit ne vous faites pas d’illusions.la chose deviendra serieuse quand il y aura des morts, ce qui peut arriver à Paris avec les trottoirs entretenus si personnellement par Madame Hidalgo. Et c’est bien là dessus que la CGT compte, tout en l’appréhendant juste ce qu’il faut. La CGT veut la mort de l’entreprise, cette réalité étrangère aux JJJ, Neuhoff, Clopine, Etc qui n’ont jamais fonctionné que comme fonctionnaires, on se demande comment, d’ailleurs.
Monseigneur Emmanuel Gobilliard
Évêque de Digne les Bains, comme celui de Jean Valjean dans les Misérables.
Une cuillère en or dans sa bouche.
La sienne.
cette réalité étrangère aux JJJ, Neuhoff, Clopine, Etc qui n’ont jamais fonctionné que comme fonctionnaires, on se demande comment, d’ailleurs.
Et moi-même.
Et d’ailleurs, si je n’ai jamais participé aux instances représentatives c’est pck je travaillais beaucoup, ce qui vous semble étranger.
JJJ, êtes-vous, avez-vous été syndiqué ?
Quel syndicat, à quel prix ?
@ il ne reste rien qu’un Journal, ses chroniques jamais éditées
———
Egalement lu en son temps le journal de Galey, pas mal mutilé par sa sœur avant sa parution, une journaliste télévisuelle, Geneviève, je crois. N’oublions pas par ailleurs, la haine perpétuelle que Yourcenar voua à MG, à la suite de leur bouquin d’entretiens qu’il fit paraître de son vivant, en dépit de l’interdiction formelle de MY.
(*** détails à confirmer par P.E. ou MC…, lcé),
Quel plaisir de lire ici, trop souvent au goût des benêts manquant de jugement, les longues errances, rances, post-soviétiques, banales, sans intérêt, de l’oligarque de hall d’immeuble en ruine, cette flaque sale nommée Gigi la Glaireuse.
Lui, qui ferait mieux de sortir de ses accumulations stupides, de ses pitoyables délires genrés, de ses parlotes nulles, babioles qu’il nourrit de son vide existentiel, le pauvret !…
Bon week-end, camarades ! Tous ensemble ! Tous ensemble ! Beurk….
p/° votre info générale…
J’ai toujours été syndiqué au SGEN-CFDT durant une grande partie de ma carrière (de 1982 à 2006), et quand je suis devenu DR au CNRS (2006-2020), au SNES-Recherche. J’ai toujours voté aux élections professionnelles et dûment payé mes cotisations annuelles, sans les avoir jamais déclarées au fisc, n’ayant jamais estimé devoir le faire. A ma retraite (2020), je me suis désyndicalisé.
Voilà… Je me demande bien quelles conclusions vous pourrez en tirer, mais à vrai dire, peu m’importe. Bàv.
(nb / je suis étonné de votre récente agressivité et de celle de M. Court – Seriez-vous devenus politiquement légèrement nerveux, par hasard, ces derniers temps ?)
Si l’on comprend bien, JJJ serait la seule internaute de la rdl à faire jouir de plaisir une fois par jour notre amie Jissée.
(***Je me garderai bien de la vouloir guérir !) bàe, 🙂
Oui, le sauvetage de Marius par Jean Valjean dans les égouts parisiens, et le suicide de Javert sont les plus beaux morceaux des Misérables, ce chef d’oeuvre absolu de notre littérature.
GP n° 180 ? – Je me souviens qu’ils furent l’occasion d’un échange enhardi et d’un début amicale estime consolidée par le temps, avec l’une de nos erdéliennes les plus émouvantes et étonnantes.
Bàv 2.
Chef de gang.
Je pense qu’il y a confusion avec les narco-trafiquants.
Ce n’est pas ce que je vais.
Je rajouterai un combat virulent contre les EHPAD, ces lieux où certains enfants se débarrasser de leurs vieux parents.
Il en restera quatre dans toute la France.
A chaque manif.je milite anti-Ehpad, hier encore.
J’explique les faits de mon point de vue.
En Aveyron, on Pomme les petites cuillères en argent, le vieux encore vivant.
Les personnes désorientées en EHPAD on les met avec des barreaux aux fenêtres. Tu parles qu’elles n’ont qu’une idée se sauver. Tu parles aussi qu’un jour, elles renoncent à se battre, enfermées sous des barreaux.
N’étant pas partisan de la guerre civile vers laquelle nous allons, nulle agressivité de ma part, JJJ.
Et jamais d’insultes.
Seulement des questions, pour comprendre…
Ce n’est pas ce que je vis.
Et jamais d’insultes sauf le trois connes d’hier.
Hum.
La guerre civile chez moi elle y est.
Mais hier a l’Ehpad où réside très provisoirement Emma, deux gitanos ont mis le feu. Une a même voulu/failli se lever de son fauteuil roulant et danser. Même Emma a dansé ! Fallait y être…
Merci en tout cas de vos réponses franches, Clopine et JJJ.
Mais les taxes syndicales c’est un peu comme les mutuelles, tout le monde n’en a pas forcément les moyens…
« Et jamais d’insultes sauf le trois connes d’hier. »
C’était une référence historique à Edouard Dalladier de retour des accords de Munich en 1938, rose !
Après Pierre Perret, les rappeurs s’y collent !
https://www.youtube.com/watch?v=7HGfK0oX-5A
Je viens de lire la mise au point de Mme Roudinesco sur les gilets jaunes, bien que totalement étranger à cette tempête dans un verre d’eau germanopratine complaisamment relayée par la RDL. Ca l’affiche mal !
https://www.ihldp.com/post/l-affiche-jaune?utm_campaign=7e509948-887a-453b-b564-1d4b5d2e1282&utm_source=so&utm_medium=mail&cid=159e4c6b-5b8f-4b0e-bd56-c1cad90666ae
Nous apprenons surtout les liens de filiation existant entre Mme Roudinesco et Mmes Jenny Aubry et Elizabeth de la Bourdonnais. Nous ne sommes guère plus avancés à leur sujet, sauf à considérer que ces sommités ne donnèrent pas naissance à de malheureux enfants transgenres.
Jansen est un type bien. Renato itou. Les femmes fortes sont plus qu’au niveau. Le reste est scorie.
Les cotisations sont calculées d’après le salaire ou le montant de la retraite, et ne dépassent pas, par mois et pour la majorité, le coût d’un paquet de clopes. Et vu le boulot que les syndicalistes abattent bénévolement… Je me souviens de la secrétaire CGT de Beauvais, qui me disait que le soir , chez elle, elle appréhendait de répondre au téléphone, tant il y avait de souffrance au travail qui s’exprimait et, ajoutait elle, combien dérisoire était le soutien qu’elle pouvait apporter. Elle était crevée, n’en pouvait plus, mais elle répondait quand même : au moins, disait elle, j’écoute et je propose de se battre. Bénévolement, bien entendu.
Très bon, votre clin d’oeil rap, jzmn !… et même fair play, je veux bien vous le reconnoitre. Bàv,
Oui, mais moi j’ai eu à fréquenter, de l’intérieur, le siège de la CGT à Montreuil.
Un palais, Clopine.
Et pas des bénévoles, ici, que des privilégiés !
j’envisage de signer mon message Pourmondar…..
Restez svp dans les limites de la bienséance jc…
Mais vive le ère Ubu quand même!
Père Ubu.
Galey
les « Yeux ouverts » dear JJJ ? Yourcenar n’est pourtant pas desservie dans ces entretiens.
me semble qu’un livre de Jean Chalon n’avait pas plu, très dis-Grâcieux pour mme Frick.
« Le coup de Grâce » fut donné à Schlöndorff et sa femme von Trotha de noblesse communiste pour leur adaptation avec une cabarettiste graillonneuse, invitée sans carton dans l’histoire de Y.
L’impressionnante cour intérieure de l’immeuble de la CGT à la porte de Montreuil !
https://img.over-blog-kiwi.com/0/93/23/67/20170328/ob_a399d6_cgt-siege.jpg
@ leur adaptation avec une cabarettiste graillonneuse, invitée sans carton
Pourriez-vous être plus explicite, dirfil ? carla, je l’ai perdue (lcé, merci).
Mais qui parlait de bourgeoise hier au soir?
Ce matin à jeun, analyse médicale et en chemin des étiquettes salement collées sur le matériel urbain.
Je cite : Les bourgeois sont ( écriture informatique en gras)Sans-gênes (souligné) Radins, Oisifs Voleurs Tire-au-flancs Assistés ( en plus large) OIpportunistes Avares Fénéants (souligné) Vaniteux Individualistes Calculateurs (souligné) Insultants Egïstes Arrogants (souligné) Fraudeurs Manipulateurs Paresseux Egocentriques Exploiteurs en gros souligné) Méprisants Pollueurs.
Tract autocollant que j’ai décollé pour ma collection personnelle et photographié.
A votre bon cœur messieurs dames! 🙂
Cette nouvelle effroyable m’est tombée sous les yeux : « Patrick et Isabelle Balkany, qui se disent « ruinés », touchent à deux une retraite de 12.000 euros par mois. » Ayant, personnellement, à l’égard de ce couple, quelque réserve, je compte sur un.e de leurs nombreux ami.e.s ici présents pour agir, pour lancer une cagnotte en ligne, bref faire quelque chose pour leur venir en aide et atténuer (si possible) la scandaleuse situation dans laquelle ils se trouvent. Voyons… Marc C. doit bien avoir conservé deux ou trois assignats, renato deux ou trois lires plus un ou deux boutons de culotte, jazzi deux ou trois pièces jaunes dérobées dans la sébile d’un sdf de son quartier, closer 1 franc Morlon aluminium de 1941, phil 1 franc belge de 1998…
Le Pouvoir joue le scénario mai-juin 68: grèves, manifestations, désordre, violences, exaspération de la « majorité silencieuse », dissolution, victoire écrasante du parti de l’ordre aux législatives…
Sauf que…le parti de l’ordre était incarné en 68 par de Gaulle et Pompidou; aujourd’hui il l’est par le petit Macrounet et la matriarche Le Pen!
Pas besoin de vous faire un dessin.
@ très dis-Grâcieux pour mme Frick.
Même Josyane S. ne fut pas tendre avec elle, d’après les ragots qu’elle y ramassa aux alentours de Mounts-Deserts (si je me souviens bien de sa biog de Youyou).
Tu retires le logo CGT et tu es dans le hall d’un hôtel de luxe JB!
», touchent à deux une retraite de 12.000 euros par mois. »
Nous savons tous qu’ils ont économisé sur le papier cul de la mairie, voyons! 🙂
eh, Alexia, vous m’avez oublié ! je peux lui donner un emprunt russe 1906, il m’en reste encore plein au réservoir 🙂
l’immeuble de la CGT à la porte de Montreuil !
Mais ce n’est que le Palais du peuple, voyons!
un emprunt russe 1906
Les prémices du mensonge putinien.
Yourcenar n’a pas supporté le jeu gras de la cabarettiste Valeska Gert, imposée par Schlöndorff Trotta dans leur film, dear jjj.
Tu pourrais raconter dans quelles circonstances tu as eu à fréquenter le palais syndical, Jazzy ? Ça m’intéresse : je n’y suis évidemment jamais allée.
Quand je me suis syndiqué à la CGT en tant que journaliste, Clopine.
Et je me souviens que la cotisation mensuelle était importante pour mes modestes moyens.
Mais quand je leur ai demandé de défendre mes intérêts auprès du cabinet du Maire Delanoë, mon cas ne les a pas intéressé.
Et pour cause, celui les arrosant de subventions en tout genre.
J’étais chef du service des éditions, avec 20 ans d’ancienneté, et bloqué au niveau cadre B, moins de 2 000 euros/mensuel.
Dans le même temps, j’ai vu arriver à la Direction de l’Information et de la communication tous un tas de jeunes socialistes, écolos et communistes, fraîchement émoulus de leurs études, directement promus cadre A.
Dans ces conditions, j’ai refusé de renouveler mon contrat de 3 ans dans l’état et j’ai été viré sans indemnités.
Alors en ce qui concerne les moeurs et la moralité de la gauche, faut pas trop m’en raconter…
Euh, Jazzy, sans vouloir épiloguer..
Ne peux tu concevoir une mollesse à défendre ton cas, non par soumission vénale, mais parce que la CGT ne sait pas faire, vu qu’elle est plutôt de dévouée aux petits qu’aux bobos ?
Et puis normalement pour être employé par une mairie faut passer par un concours et être inscrit sur un rôle. Les élus locaux n’ont de cesse de grignoter cette obligation. Moi ça me fait bondir que tu aies pu être recruté sans passer de concours (que d’autres se faisaient iech à passer, avec ce que ça veut dire de travail et de sacrifice), et surtout que ton contrat ait pu être renouvelé sur vingt ans, alors que légalement c’est deux renouvellement et basta. Tu as accepté d’entrer par la porte de la magouille et du reniement du concours, qui doit garantir compétence et indépendance, et service public. Si tu avais été fonctionnaire, Delanoë n’aurait certes pas pu user de passe droits pour installer d’autres à ta place. Mais voilà : tu étais contractuel, donc inféodé à l’équipe municipale d’avant. C’est ce que les abrutis qui ralent contre la fonction publique ne comprennent pas. Seuls des fonctionnaires dégagés de la soumission au « patron » peuvent assurer un service public égalitaire. Pourquoi n’as tu pas passé les concours de cadre A ?
oui mais il ne faut pas généraliser votre expérience malheureuse avec « la gauche », d’autant qu’on voit très bien pk vous avez fini par « désintéresser » la CGT. Ce qui est tjs un brin exaspérant, c’est cette manière qu’ont certaines personnes de « condamner » et de mépriser les espérances d’une grande partie de l’humanité à l’aune d’une déception sentimentale personnelle qu’ils croient « politique »… Mais pourquoi toujours troquer le cynisme advenu chez soi, contre les motifs d’espérer des gens qui pourraient fort bien opposer des expériences positives ? La façon dont vous raisonnez ou réagissez jzmn, est me semble-t-il, typiquement celle d’un type qui n’a jamais été de gauche, bien qu’ayant toujours voulu se le faire accroire. Vous avez toujours « porté » des valeurs individualistes de droite, -les seules qui auraient quelque consistance à vos yeux-, et ce n’est pas un reproche, mais ne venez pas (vous/nous) raconter le contraire.
Cela étant dit, il n’y a point « mordome » icite, ni désir de la sorte entre nous. On peut donc fort bien continuer à se parler de cinéma ou autre, moij du moinss. Bàv,
que la CGT ne sait pas faire, vu qu’elle est plutôt de dévouée aux petits qu’aux bobos ?
Mais tous les syndicats agissent de cette manière, clopinedou.
Ayant eu un problème professionnel,syndiqué à la CGC ( syndicat des cadres, j’étais dans le commercial international) on m’a répondu qu’il ne défendait que les procès prudhommaux sûrs d’ être gagnés!
Je n’ai plus adhéré dès lors à aucun syndicat.
Mais non, Clopine, la CGT est inféodée aux puissants.
Voir le cas de la CFDT, qui avait ses entrées privilégiées à l’Elysée sous Hollande.
Et qui, quand Macron leur a fermé la porte, a retrouvé le chemin de l’unité syndicale…
Quand donc cesseras-tu de te bercer d’illusions ?
Pauvre jazzi qui a passé 20 ans dans une mairie sans connaître les rouages élémentaires de la fonction publique territoriale !
merci CT pour cette réaction parallèle, que je ne saurais avoir, étant donné que je ne connais pas assez la biographie de jzmn, ou doute toujours un peu ce ce qu’il veut bien mettre en scène…
Je préfère en rester à des considérations générales…, mais suis toujours intéressé de savoir comment il va réagir à vos propos.
Bàv,
Il faut reconnaître que la cgt est le syndicat le plus jusque boutiste en matière prudhommale.
Mais ma tante Françoise S. qui était juge prudhommal CGT bénévole, défendait des syndicalistes de ce syndicat dans tous les tribunaux de France pendant plusieurs années. Elle demanda à ce syndicat de la justice sociale de lui payer , au moins, ses déplacements qui devenaient fort onéreux. Ils refusèrent. Et elle dût mettre le syndicat de la justice sociale CGT au prudhomme!
Paix à son âme, c’était une femme formidable!
Mais non, aucun concours, tous contractuels, Clopine.
Et moi je pouvais demander à être titularisé fonctionnaire.
J’ai même eu droit à la médaille du travail pour mes 20 ans d’ancienneté.
Je ne généralise pas, JJJ, mais réponds à la question de Clopine.
La Mairie de Paris est une superbe chambre d’écho du pouvoir.
Droite ou gauche, j’ai été amené a côtoyer pas mal de politiques.
Sous la droite, on a demandé deux fois ma tête au maire de Paris, sans jamais l’obtenir.
Sous la gauche, devant tant de morgue et de mépris, je suis parti…
« « condamner » et de mépriser les espérances d’une grande partie de l’humanité »
Quel lyrisme !
Vous vous êtes regardé quand vous parlez ?
pas mal de politiques.
Sous la droite, on a demandé deux fois ma tête au maire de Paris, sans jamais l’obtenir.
Et bien, c’est que vous n’étiez pas en posture de pouvoir (dit sans jugement).
Lorsque Edmonde a demandé la tête de Pezet à Mitterrand, elle l’a obtenue, et jamais celui-ci (M-P) n’est devenu maire de Marseille suite à la chute qui a coûté la vie à son mari.
Magouilles aussi pour Benoît Payan (Michèle Rubirola aurait été d’accord, car lui jamais n’aurait été élu).
Que des magouilles, belles rajoute Emma. Lorsque j’étais active, je l’avais pressenti cela, le panier de crabes.
Aujourd’hui, le service de l’Information et de la Communication de la Mairie de Paris compte 400 personnes.
Essentiellement des contractuels, mais encartés.
Du jamais vu.
Et tout est à l’avenant, pas étonnant que la dette de la Ville ait explosé !
Battre le pavé. Pourquoi, le pauvre n’a rien fait !
Cela dit, je me souviens du 1er mars 1968, j’étais à Rome et il y a eu un affrontement dans la rue entre les étudiants de la faculté d’architecture et la police ; d’une manière ou d’une autre, les fascistes s’en sont mêlés aussi.
C’était la première fois que je devais faire face à la violence de la gauche, de l’extrême droite et de la police — tous ensemble ! tous ensabler ! —. Je ne comprenais pas très bien, c’était peut-être la première fois que ces butors voyaient des beatniks… notez que nous ne dérangions personne : ils jouaient à la révolution prolétaire-bourgeoise, nous étions assis au soleil et n’emmerdions personne. Pourquoi nous agresser ? seulement parce qu’on ne correspondait pas aux modèles proposés par le Mouvement Sociale ou le PC — les fascismes opposés — ? Enfin, c’est là que j’ai compris qu’extrême droite et extrême gauche c’est du pareil au même : de la racaille violente et intolérante. Comment donc ne pas être en accord avec le poème que Pasolini publia le 16 juin 1968 qui disait que la révolte des étudiants n’était pas qu’une révolution bourgeoise, car c’étaient les policiers qui représentaient la classe ouvrière (du poème, il ressort comment pour Pasolini la révolution étudiante était plus une façade, fausse, et non la vraie révolution qui allait vraiment changer la société).
Enfin, les marionnettes ! une montre à 80mille€ ! déjà seulement croire en un tel fake new démontre que l’on a affaire avec des cons téléguidés par des idiots qui n’ont jamais vu une montre à 80mille€. Donc si vous vous voulez faire un semblant de révolution fait-le sur des donné fiable, pas sur des mythologies et de commérage. Incidemment, certaine de mes chemises valent plus chères que le costard de votre président.
Cela dit, j’ai cotisé en quatre pays pour une retraite que je ne prendrai jamais et encore je cotise, donc les marionnettes téléguidés tous mes vœux pour votre révolution réactionnaire.
On apprend que jazzi n’a pas passé de concours pour intégrer la fonction publique territoriale et qu’il s’est maintenu 20 ans avec un statut de contractuel (CDD). Il aurait fallu, en plus, qu’on le propulse dans la catégorie A et qu’on le titularise fonctionnaire, comme cela, sur un sourire ou un claquement de doigts. On croit rêver !
Mais non, aucun concours, tous contractuels, Clopine.
Il faut préciser, Jazzi, que cela reste à la discrétion du maire…
On embauche des diplômés politiquement sûrs, déjà lourdement encartés de chez le parti politique du maire.
Les contractuels restent contractuels, un bon moyen de pression pour leur faire fermer leur gueule et les garder dans la précarité de l’ incertitude.J’ai une amie qui a connu cette situation, mairie socialo-rad-soc. Deux renouvellement( 2 années X 2 ) et hop, on l’a remplacée par un affidé politique sûr. Alors qu’ elle était ultra compétente à son poste
devenaient fort onéreux. Ils refusèrent. Et elle dût mettre le syndicat de la justice sociale CGT au prudhomme.
Moi je trouve cela génial cette tante magnifique qui les colle aux prud’hommes !
Je dis à Emma « où tu vas ? ».
Elle me répond « au cul du loup ».
Franchement, hein, une mère comme çà ! Je vous la prête ?
rose, la droite elle dit : « Je t’encule pour mon bon plaisir », la gauche : « Je t’encule mais pour ton bon plaisir ».
Entre la morgue de l’une et l’hypocrisie de l’autre, à tout faire je préfère le premier cas.
Au moins on sait à quoi s’en tenir !
« Je t’encule mais pour ton bon plaisir ».
Vous avez raison jazzi.
On a prétexté en ce qui concerne mon amie qu’elle n’avait pas passé ce fameux concours alors que d’ autres salariés municipaux voyaient prolonger leur contrat…
Il faut lécher deux fois plus lorsque vous êtes contractuel sinon c’est la poubelle!
Aucune magouille à mon embauche, Clopine.
J’étais journaliste titulaire d’une carte de presse.
La Direction des Parcs et Jardins de la mairie de Paris cherchait une plume pour rédiger l’histoire de ses espaces verts.
C’est ainsi que l’on m’a engagé…
d’ autres salariés municipaux CONTRACTUELS voyaient prolonger leur contrat…
Comment peut-on être journaliste sans avoir fait une grande école de journaliste, celle de Lille en number one ?
Moi je trouve cela génial cette tante magnifique qui les colle aux prud’hommes !
Oui rose! Et son mari, un de mes oncles est mort prématurément d’ un cancer à l’ âge de 70 ans. Il était responsable CGT important dans son département et aida bien sûr son épouse à gagner son procès. Un fils de rital comme on dit, un peu indépendant. Ce qui n’empêcha pas la CGT locale d’ offrir la gerbe de fleurs la plus monstrueusement imposante du cortège funèbre.
CFJ, rue du Louvre à Paris, rose.
La meilleure à mon époque.
J’avais 23 ans.
Je crois que Passou y enseigne aujourd’hui.
Comment peut-on être journaliste sans avoir fait une grande école de journaliste
En gravissant par expérience les échelons, rose.
On commence par les chiens écrasés, on se spécialise, et on finit en éditorialiste.
Il est à peu près impossible de dialoguer ici avec des gens dits de gauche, tels JJJ ou Clopine.
Barricadés qu’ils sont derrière leurs préjugés idéologiques !
Les contractuels restent contractuels, un bon moyen de pression pour leur faire fermer leur gueule et les garder dans la précarité de l’ incertitude.J’ai une amie qui a connu cette situation, mairie socialo-rad-soc. Deux renouvellement( 2 années X 2 ) et hop, on l’a remplacée par un affidé politique sûr. Alors qu’ elle était ultra compétente à son poste
J’ai connu cela à l’École Internationale de Manosque EIMPACA. Des gens qui ferment totalement leur gueule pour ne pas être virés.
Un directeur nommé par copinage avec le ministère avec incompétence notoire. Etc.
Je ne détaille pas.
Restent des gens – j’en connais, sont mes amis- qui ont un drôle de comportement : ils n’enculent pas, et ne se font pas enculer.
Hé oui.
sans avoir fait une grande école de journaliste
C’est comme en art, le diplôme n’est pas la garantie de l’audace et de la génialité.
Et certains grands journalistes, comme Philippe Bouvard, n’ont jamais réussi à avoir leur baccalauréat…
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