De l’amour fou à la folie amoureuse
Tentez l’expérience en société : demandez à chacun de définir l’érotomanie et vous verrez que la plupart l’associent à la recherche effrénée du sexe, de l’érotisme, voire de la pornographie. Le lieu commun a fait florès dans les médias quand a éclaté l’affaire DSK. Bien peu la définiront, comme le font à juste titre les psychanalystes et psychiatres, comme l’illusion délirante d’être aimé. Une passion morbide relevant d’un délire passionnel. Cette forme de paranoïa est au cœur du nouveau roman de Nathalie Rheims Maladie d’amour (298 pages, 19 euros, Léo Scheer). Mais qu’est-ce qui fait qu’une passion amoureuse dégénère en pathologie ?
Comédienne passionnée qui rêve de jouer Claudel plutôt que le boulevard, personnalité autodestructrice dont le parcours chaotique et tragique n’est pas sans rappeler celui d’une personnalité récemment disparue, Alice est érotomane, contrairement à sa meilleure amie Camille à l’existence rangée d’épouse et mère. Les deux sont attirées, c’est le moins qu’on puisse dire, par le docteur Costes, un chirurgien plasticien de renom. Roi incontesté du lifting sous anesthésie locale et de l’augmentation mammaire via l’acide hyluronique, il tient la scène médiatique à distance malgré sa réussite. Botox for ever, Rhinoplastie, mon amour ! Un clinicien rigoureux, discret, habile, à l’agenda programmé six mois à l’avance, qui passe l’essentiel de son existence à la lumière du scialytique. Béatrice, son épouse, incarne une figure sacrificielle. Sa spécialité fait de lui par excellence l’homme qui regarde la femme. Elle est sa créature, il est son thaumaturge. Il y a d’ailleurs peu de femmes qui opèrent en chirurgie plastique.
Progressivement, tout se joue, se noue et se dénoue entre Alice et le docteur Costes. On ne sait, jusqu’à la fin, s’il est manipulé ou manipulateur. Lequel des deux ment ? Tout ce qu’il dit, tout ce qu’il fait, elle l’interprète comme des messages codés à elle secrètement adressés. Il paie l’ambiguïté qu’il a négligemment entretenue, ivre de son pouvoir de séduction et de son magnétisme. Pendant ce temps, elle est rongée par le mal, jouant de sa pensée magique par laquelle elle réussit à convaincre son entourage, avec d’étonnants accents de vérité, de la réalité d’un amour réciproque.
D’une facture faussement naïve, ce thriller sentimental laisse affleurer une histoire d’orgueil, de désir et d’espoir. La romancière excelle à y décrire les différents stades d’un syndrome qui s’achève inévitablement, après des phases d’exaltation, de trahison et de dépression, par un fort désir de vengeance. Au dépit et à la rancune succèdent menaces et agressions. Elle a découpé son roman en feuilleton, usant du procédé des intertitres, avec un art consommé du suspense, la mémoire embuée par la vision des poupées de Hans Bellmer, la plume sous l’influence probable d’une autre forme de pathologie : l’addiction aux séries télévisées…
Alice appartient à ce type de patient trop intrusif pour être écouté longuement. Convaincue d’être secrètement aimé par cette personnalité publique, elle la trouble, la séduit avant de l’inquiéter sérieusement. On est évidemment là dans le registre de l’interprétation délirante. Etroite est la frontière entre l’amour fou et la folie amoureuse, surtout lorsqu’une femme est prête à tout sacrifier alors qu’un homme garde tout ce qu’il peut garder. Contrairement à lui, le plus souvent, elle ne peut se diviser.
La passion amoureuse est vécue ici comme une forme de dépression. Dans ces moments-là, à la limite du gouffre, on n’est plus soi-même. Le sentiment amoureux fait perdre le contrôle. On est seul dans la passion, et plus encore lorsqu’elle n’est pas réciproque. Une forme de mort volontaire est souvent l’épilogue de cet état-limite. C’est pourquoi on se lance dans la lecture de Maladie d’amour en fredonnant un air antillais, et on le referme plus gravement sur des accents tragiques.
(Photos Gérard Castello-Lopes ; Hans Bellmer, Les jeux de la poupée, vers 1939, tirage argentique réhaussé à la main à la teinture d’aniline)
516 Réponses pour De l’amour fou à la folie amoureuse
Toujours un plaisir de lire les notules qui célèbrent un nouvel opus de Madame Rheims. Sa coiffure fait revenir l’ami TKt sur le prestigieux blog à passou et nous finissons par causer de son père (celui de Nathalie R.) chez qui Morand avait sa Stammtisch.
Hier, découvert que passou a préfacé un livre sur Klaus Mann et personne n’en a parlé.
L’aniline a remplacé artificiellement la culture de la cochenille. Ce devrait être la légende de la photographie proposée.
L’espace commentaires déjà sous les auspices de l’extrême-droite. Ça commence fort.
Pas d’acrimonie, Phil, s’il vous plaît. Il est bien logique de sacrer, comme le fait notre hôte, une écrivaine qui s’appelle « Rheims », non ?
Bon d’accord, je sors.
Photo 2 : commentatrice de la RdL après une visite d’u.
On pourra m’entendre entre 12h30 et 13h sur RFI dans l’émission « La danse des mots » d’Yvan Amar.
Qu’est-ce que je vais bien pouvoir raconter ?
J’y pars à reculons…
à +
on le referme plus gravement sur des accents tragiques.
dit passou, des accents graves suffiraient peut être
nathalie rheims est tellement occupée à faire la morale dans Le Point à notre François préféré qu’on se demande quand elle a le temps d’écrire un roman
Phil, Nathalie Rheims a légèrement, oui légèrement, changé de coiffure. Je crois que ce nouveau roman pourrait me plaire, j’aime assez les histoires urbaines. Quoi de plus urbain, que la chirurgie esthétique ? Quoi de plus commun, que les liftings, le botox et les implants. Ces derniers sont un plaisir pour les yeux et, un challenge pour être pris en main…
Clopine, en effet, après un jeu de mots aussi peu urbain que possible, ce n’est pas sortir que vous devriez…
Nathalie Rheims c’est bien la nana qui a bénéficié d’une première mondiale en matière médicale: une greffe de choucroute sur le crâne?
Pourquoi aller chercher ses sujets dans le caniveau de la vie?
Sans doute parce que le lecteur y est assigné à résidence.
Mais par qui?
Ô, Louis XVI.
yaka dit: 21 janvier 2014 à 11 h 17 min
Nathalie Rheims c’est bien la nana qui a bénéficié d’une première mondiale en matière médicale: une greffe de choucroute sur le crâne?
Oui, mais il parait qu’ils sont obligés de faire des injections de plastique dans la saucisse.
La garniture tient le coup.
« Elle est sa créature »
Hans Bellmer est-il un chirurgien plasticien?
Celui ou celle qui a connu un/une érotomane lui jette la première pierre!
Fasciné par le travail de ces sculpteurs du mensonge féminin, artistes dévoyés plus proches du chamane que du médecin, j’écris un roman au goût du jour. Bref, je fais ma Jaufrette ! « Elévation et chute du Professeur Jérôme ».
Personnage socialo-balzacien, canal historique ; être sublime, homme séduisant et politicien menteur… Un bougre qui vaut bien d’autres maniaques en exercice !
Quoi de plus urbain, que la chirurgie esthétique ? Quoi de plus commun, que les liftings, le botox et les implants. Ces derniers sont un plaisir pour les yeux et, un challenge pour être pris en main…
bien vu vontraube..aprés tout la cochenille de phil servait a colorer la saucisse chez feu le charcutier de patelin..
l’augmentation mammaire via l’acide hyluronique, il tient la scène médiatique à distance malgré sa réussite
biffer le il et c’est du vontraube
Roi incontesté du lifting sous anesthésie locale et de l’augmentation mammaire
perce dans ce local de l’anésthésie le sadisme bien tempéré de lassouline
Qu’est-ce que je vais bien pouvoir raconter ?
J’y pars à reculons…
à +
tu commences par un « salut les pédés » comme lassouline à la médichi
Je commençais à trembler. Il me semblait que nous avions perdu Monsieur Gérard Chifort alias Bouguereau. Mais je constate, au grand soulagement de tous et au mien le premier, qu’il n’en est rien.
M. Chifort vient de faire une discrète mais néanmoins remarquée apparition.
Remercions tous M. Gerard Chifort-alias Bouguereau pour ses brillantes contributions.
Et disons-lui, tout simplement, merci :
MERCI, GERARD CHIFORT !
Ce n’est pas parce que Nathalie Rheims est la copine d’Assouline, ainsi qu’il nous l’a fait savoir dernièrement par l’intermédiaire d’une vidéo, que cette critique est complaisante. Peut-être qu’il apprécie réellement ce qu’elle écrit. Ça paraît impensable, mais sait-on jamais. Tous les goûts sont dans la nature, même les plus improbables.
« C’est pourquoi on se lance dans la lecture de Maladie d’amour en fredonnant un air antillais ».
Je dois avouer que je n’ai jamais commencé la lecture d’aucun livre, même du pire navet, catégorie dans laquelle il semble qu’on puisse d’emblée ranger celui-là sans examen complémentaire, « en fredonnant un air antillais ». Ni même en fredonnant quelque air que ce soit.
Au contraire, il me semble, quand je commence un livre, que tout fait silence en moi, que je deviens monastère.
Ce qui m’intéresserait, ce serait de savoir si l’air fredonné par Pierre Assouline au début de sa lecture (par exemple, vous n’aurez pas l’Alsace et la Lorraine pour le Goncourt 2013) influe sur son avis.
A moins, évidemment, qu’il n’y ait là qu’une convention prise avec une personne du sexe.
« Si je peux me libérer à six heures, ce soir, tu trouveras dans mon article du jour la phrase « en fredonnant un air antillais ». Sinon, ce sera pour demain. Dans le doute, prépare tout de même les ceintures et n’oublie pas la pommade comme la dernière fois.
Bisous ».
Il est sifort, c’ est ce que tu crains?
Voilà ce que renvoie google image à ce nom prédestiné…
https://fbcdn-sphotos-e-a.akamaihd.net/hphotos-ak-prn1/1187066_807836835909707_1644056772_n.jpg
boug/chal vont pas faire iech toute la journée! dit: 21 janvier 2014 à 12 h 06 min
Non, là il y a erreur sur la patronyme. Le nom véritable de Bouguereau est Chifort. Gérard Chifort. Je suppose que vous confondez avec le nom de sa mère qui était une Sifon.
Un Chifort rencontre une Sifon, et voila le résultat.
(Si on peut appeler ça un résultat… Disons plutôt « la résultante »…)
quand trouvera-t-on de l’amour dans les commentaires sur la RDL au lieu de la haine, de la dérision, de la grossièreté, bref de la mocheté continuelle
Curiosa dit: 21 janvier 2014 à 12 h 24 min
quand trouvera-t-on de l’amour dans les commentaires sur la RDL
Quand les aigris cesseront de venir y déverser leur chaloussie ?
Comédienne passionnée qui rêve de jouer Claudel plutôt que le boulevard
C’est là en effet un symptôme clair de paranoïa aiguë
personnalité autodestructrice dont le parcours chaotique et tragique n’est pas sans rappeler celui d’une personnalité récemment disparue
Qui c’est ? qui c’est ? je veux savoir !
Curiosa, malgré vos méchancetés (inexplicables) à mon égard, je vous adresse mes meilleurs câlins, aujourd’hui !
Demain…on verra !
Mais pourquoi la poupée?
Xavière GAUTHIER
LA PERVERSION
Pour Bellmer, les petites filles ne sont pas rassurantes. « Je ne parvenais plus à trouver insignifiantes les cachotteries de ces mignonnes. Ce qui transpirait par l’escalier ou la fente des portes, lorsqu’elles jouaient au médecin, là-haut dans le grenier (…), tout cela pouvait bien prendre en somme l’apparence de la séduction, voire exciter l’ envie. » (1) Que veulent-elles donc toujours cacher sous leurs jupes ? : « ce que l’on n’avait pu apprendre d’elles » (1), mais dont » on gardait trop le souvenir lancinant » (1). L’homme — cette « sorte quelconque de garçon à pantalons sombres et à souliers ternes » (1) — doit se venger des petites filles à « plissés roses »(1). Il faut qu’il triomphe de leur « réserve désespérante » ( 1 ) en les déchiquetant, répande « non sans quelque ressentiment le sel de la déformation. Enfin se garder de rester immobile devant le mécanisme intérieur, effeuiller les pensées retenues des petites filles et rendre visible, de préférence par le nombril, le tréfonds de ces pensées » (1). Il faut les dépecer, fouiller leurs intestins, comme Maldoror fouillait son canif ceux de la vierge, afin de trouver ce qu’elles n’ont pas et qu’ elles cachent.
Si, menacé dans son propre sexe, l’homme ne peut se résoudre
à accepter la castration féminine, c’est d’autant plus dérisoire que,
cette castration, c’est lui qui la fantasme à l’endroit d’une simple différence.
C’est avec une acuité particulière que l’œuvre de Bellmer
nous met en face de cette peur rageuse. Chacune de ses constructions
de la poupée, chacun de ses dessins renouvelle son angoissante et
pressante question : montre-moi où il est, montre-moi où il n’est pas.
Et il triture la femme, la retourne dans tous les sens, l’ouvre, la
désarticule, la torture pour trouver ce qu’il est condamné à chercher
sans fin.(…)
1) Hans Bellmer : La poupée
2) Guy Rosolato : Le fétichisme, in » Le désir et la perversion ».
3)S. Freud : Splitting of the ego in the process of defense.
4)Jacques Lacan :La relation d’ objet et les structures freudiennes, in Bulletin de psychologie,X, 11, 15 mai 1957.
Extrait de X. Gauthier, L’ œuvre de Bellmer La perversion in Surréalisme et sexualité ( p 354-355)Gallimard éditeur.
Dugommeau Roger dit: 21 janvier 2014 à 12 h 29 min
C’est l’heure de la morale gnangnan, toujours la dernière arme de John Brown.
Renouvelle-toi, fouette-toi le sang, baudruchon.
Évangile de Luc, 6, 41 : « Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l’œil de ton frère et n’aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton œil à toi ! Ou comment peux-tu dire à ton frère : Frère, laisse-moi ôter la paille qui est dans ton œil, toi qui ne vois pas la poutre qui est dans le tien ? Hypocrite, ôte premièrement la poutre de ton œil, et alors tu verras comment ôter la paille qui est dans l’œil de ton frère. »
Devenu une locution verbale à méditer pour certain…
Alice est érotomane
La cerise sur le gâteau. Le détail qui tue. L’auteur a fait fort. Nathalie Rheims ne s’est évidemment pas dit une seule seconde que la vraie bonne idée aurait été de raconter la même histoire, mais du point de vue de Camille, la copine rangée des voitures. Allez, à dégager, encore un livre que je ne lirai pas. Qu’est-ce que c’est que cette romancière à la noix de coco qui éprouve le besoin d’en remettre une couche dans le gore et le glauque tendance? Ah le chirurgien esthétique beau gosse et pervers ! La fausse bonne idée que voilà ! Ah comme ça vous branche tout de suite. Littérature, que d’insanités on écrit en ton nom !
Merci, Soeur Christiane, comme c’est bô, quoiqu’un peu bateau.
Mais vous prenez le risque que Gérard Chifort alias Bouguereau ne vous détourne ça illico.
Comme tu aimes la bonne littérature, PM, lis donc le dernier de Caroline, tu sais bien : la gouinouille amoureuse bobo de la jeunette topless.
Une histoire plaisante de femen iste … Ah ! les coquines.
Les pires cas d’érotomanie sont peut-être ceux qui travaillent, et même torturent, l’âme des fantômes. La chronique rapporte par exemple celui, bien documenté par Ms Rheims, de l’ordalie que dut subir un pauvre fauteuil de l’Académie française (« dites trente-deux et je vous dirais si vous êtes amoureux, dites trente-trois et je vous dirais si vous l’êtes à bon droit », comme le chantait Knock) poursuivi par les assiduités (feintes, on le saura plus tard) d’un écrivain-fantôme qui, après l’avoir empateliné de promesses et de billets doux, ne vint jamais enfoncer son auguste séant dans les profondeurs, satinées de velours rouge, de son magnifique châssis, pourtant transis, conquis.
Il y a peut-être aussi le cas d’un autre amour-fantôme (très incarné, jamais charnel), celui, pour ne pas quitter la terre littéraire, de Marie-Jo, fille d’un écrivain belgo-suisse, qui se suicida (n’en pouvant plus des poisons distillés par sa « Dame d’angoisse ») peut-être par peur de ne pas être l’éternelle revenante, hantée par un principe féminin supérieur, dans le coeur de son père.
Nathalie Rheims aimait beaucoup son « Dad », elle aussi, je rejoins l’avis de Phil, le Maurice nous manque, sa mauvaise foi, la finesse de son humour malgré tout dévastateur, son gai-savoir anti-cuistre.
Il y a des disparus qui ne reviendront jamais.
La belle photographie de Castello-Lopes me rappelle fortement une scène de « Il deserto rosso », le film d’Antonioni. Giuliana, l’héroïne, était aussi gravement atteinte : Corrado, le marin turc, son jeune fils, sa passion amoureuse, pas vraiment retournée non plus, ne savait plus où donner de la tête à la fin. C’était infiniment beau.
retour d’âge ?
Préfère celui-là.
Ah, oui.
http://www.youtube.com/watch?v=UX5A12NAi0o&list=UUTBP-nqfW0s6i7EwhdU678A&feature=c4-overview
Si je vous dis ça, Sœur Christiane, c’est que vous savez comme moi que Gérard Chifort, alias Bouguereau, a tendance à confondre la paille qu’il a dans l’œil avec la poutre qu’il a dans le c…
Dans les rares moments où il reprend conscience, Gérard Chifort, se demande quel genre de spécialiste il doit consulter.
Merci d’adresser vos courriers de soutien à Gérard Chifort, avec une enveloppe timbrée pour la réponse, à l’adresse suivante:
Gérard Chifort
4 impasse du trou d’Uc
93260 Les Lilas
enfant d’putin j’ai raté baroz !..too late c’est too late..si ya un podcast..
holalaaa..cheuloux c’est un mauvais sextoy..jvais l’jeter
Il se réveille…
enfoncer son auguste séant dans les profondeurs
haaaa..clopine sait plus ou donner de la tête
pour noter pour noter
Ah le chirurgien esthétique beau gosse et pervers !
y’a un bouquin culte de sf des 70’s..làà..genre docteur moreau sexuèle..qui aime les unijambistes et les femmes a 3 nibes jean marron..putain son nom m’échappe..
Il paie l’ambiguïté qu’il a négligemment entretenue, ivre de son pouvoir de séduction et de son magnétisme. Pendant ce temps, elle est rongée par le mal, jouant de sa pensée magique
Et dire qu’il y eut naguère des gens pour tenir dans le plus grand mépris les productions de Delly, Guy des Cars et Max du Veuzit. Nathalie reprend le flambeau, et avec quel panache !
Il faut remercier chaleureusement Assouline pour avoir pointé avec beaucoup de probité et de précision toutes les excellentes raisons qu’on peut avoir de ne pas lire le dernier opus de Madame Nathalie Rheims. Voilà ce que j’appelle de la critique efficace.
« Visions surréalistes, identités confuses, obsession, fétichisme et désir brûlant »
http://www.taschen.com/pages/fr/catalogue/photography/all/04981/facts.bettina_rheims_serge_bramly_rose_cest_paris.htm
quand le symptôme est en pleine forme, tout va..
@Chaloux dit: 21 janvier 2014 à 12 h 53 min
Coquin ! toujours prêt à plaisanter. C’était destiné à Curiosa mais j’ai oublié de le préciser.
bouguereau dit: 21 janvier 2014 à 13 h 06 min
Lors de sa longue carrière à Pif-gadget, Gérard Chifort alias Bouguereau, s’est surtout occupé des gadgets. Je vous conterai cette épopée un autre fois, et comment elle s’est lamentablement achevée. L’adjectif « lamentable » est d’ailleurs le leitmotiv du destin de Gérard Chifort.
Aujourd’hui, retraité grabataire, quoique figure reconnue du repas des anciens de la verte commune Lilas (l’air y est parait-il d’un vert prononcé), sa très médiocre intelligence a désormais rejoint le néant dont elle n’aurait jamais dû sortir. La faute en est probablement aux « catalogues » que, n’hésitons pas à le dire, Gérard Chifort alias Bouguereau, par manie des gadgets, feuillette dès qu’une lueur de conscience remonte de sa nuit.
Surveillons, donc, nos lectures. Ne devenons pas des Gérard Chifort alias Bouguereau. Et méfions-nous des gadgets.
@Christiane
Coquin est un de mes mots préférés. Tout ce que j’aime est coquin ou coquine. Le chat, le piano, etc…Vous voyez quel plaisir vous me faites.
« Le chemin des sortilèges » m’avait beaucoup intéressée. j’aimais ce dialogue étrange par contes interposés, ce climat onirique. Cette femme écrit des livres particuliers, qui portent une écriture souvent exploratrice des songes et du passé. Je suis certaine que dans ce nouveau roman, quelque chose cloche, fait faille, nous conduit ailleurs que dans ce semblant d’histoire. J’aime lire ce qu’elle a derrière la tête et qu’elle cache dans des pages apparemment loufoques. Quant à la coiffure, si elle se plaît ainsi, où est le problème ? Vous avez la dent dure.
JB, tant qu’à ne pas lire ce livre édité par qui on sait, (le lien sur les poupées donné plus bas est très très bien), je ne me souviens plus du nom de ce chirurgien esthétique qui défraya la chronique franco-française, et très aimé de ces dames. (non, c’est pas Cahuzac)
Outre atlantique, on ne badine pas avec les effets spéciaux.
« Pour donner aux fesses de ses patient(e)s un aspect bien rebondi, Oneal Ron Morris, une transsexuelle américaine de 32 ans se faisant passer pour un docteur n’avait rien trouvé de mieux que de leur injecter clandestinement des substances improbables. Et quand on vous dit improbable, ça n’est pas pour exagérer. Dans le kit médical de ce Frankenstein des temps modernes, on trouvait notamment de la colle, de l’huile, du ciment mais également du liquide anti-crevaison et de la paraffine. »
http://www.aufeminin.com/news-societe/elle-injectait-du-ciment-dans-les-fesses-de-ses-patientes-s193834.html
@ Chaloux
Effectivement, je retiens cette définition :
« espiègle, malicieux » muse coquine (Du Bellay, op. cit., t. 5, p. 250).
Chifort
impasse du trou d’Uc
Les Lilas
c’est pour le compost?
Pour faire la liaison, » anatomie de l’ image « , entre Bellemr et Louise Bourgeois, reportons-nous ici, avec le » nature study » de 1984 :
http://www.e-flux.com/wp-content/uploads/2011/08/wpid-1300679613image_web1.jpg
En pleine lecture du Au miroir de Louise de Nadine Satiat chez Flammarion.
Remarquable!
« substances improbables. Et quand on vous dit improbable, »
‘improbable’ depuis quelque temps employé à tort et à travers ne veut rien dire dans ce genre de phrasse justement
@Monsieur Assouline
Je suppose que vous ne perdez pas votre temps à lire ces commentaires ineptes.
Faut-il que les gens n’aient rien à faire pour déverser ici leurs frustrations, anonymes de surcroit.
Merci pour vos critiques. C’est toujours plaisir de les découvrir, même si je ne partage pas toujours votre avis.
Et bravo à Nathalie, je lui souhaite beaucoup de succès !
En dehors d’ « un art consommé du suspense » et dune autre peu compromettante formile ‘( « La romancière excelle à décrire… »), on cherchera
@ Ariane
Chaloux n’est pas entièrement anonyme, certains le connaissent, paraît-il.
S’ est-on interrogé sur le sens du mot poupée?
Poupée.n.f. (lat.puppa, petite fille). Figurine humaine de cire, de carton, etc, servant de jouet aux ehfants.//Mannequins des modistes et des tailleurs.//fig. Petite personne insignifiante, fort parée. //Mécan. Organe de machine relevant un arbre de transmission ou servant de point fixe à un mouvement de rotation.
Petit Larousse.
En dehors d’ « un art consommé du suspense » et d’une autre peu compromettante formule ‘( « La romancière excelle à décrire… »), on chercherait en vain dans cet article, qui s’apparente plus à un compte-rendu de lecture qu’à une véritable prise de position fondée sur des arguments critiques, le moindre compliment vraiment senti et sincère, qui vous donnerait envie de lire ce livre. En revanche, « la plume sous l’influence probable d’une autre forme de pathologie : l’addiction aux séries télévisées » vous a tout l’air d’un coup de pied de l’âne, d’ailleurs judicieusement asséné.Il faut savoir interpréter les articles d’Assouline, pour en extraire la substantifique moëlle. Néanmoins, si ce roman de Nathalie Rheims ne présente à peu près aucun intérêt, sinon celui — limité — d’exploiter, avec une habileté relative, un ou deux filons à la mode, à quoi bon lui faire de la publicité, sachant que,de toute façon, il trouvera son public sur les étals des supermarchés, et sachant surtout que, parmi les livres qui sortent actuellement, plus d’un, dont on ne parle pas, mérite une attention ici gaspillée en faveur d’une romancière de second ordre.
« Il y a d’ailleurs peu de femmes qui opèrent en chirurgie plastique. »
L’ opération plastique de Louise Bourgeois, c’ est du grand art. De l’ art exceptionnel, même!
( Difficile de « tenir » le sujet ici..)
Le petit Marseillais dit: 21 janvier 2014 à 14 h 35 min
ce roman de Nathalie Rheims ne présente à peu près aucun intérêt (…) de toute façon, il trouvera son public sur les étals des supermarchés
TKT dit: 21 janvier 2014 à 11 h 14 min
Je crois que ce nouveau roman pourrait me plaire
Non mais la société quand on y va la seule expérience intéressante c’est celle des ingrédients du buffet… Parce que les bonnes femmes elles sont automotrices elles viennent, tandis que le buffet, lui, il est fixe et stable, et comme dirait Sébastien Le Prestre, il convient de l’assiéger…
c’est pas très net mais au moins çà bouge :
En tous les cas, ce billet est l’ occasion pour moi de relire avec grand plaisir et curiosité le numéro Spécial Bellmer édité par la revue Oblique en 1975.
Et que dire de sa Toupie à comparer avec Les mamelles de Louise Bourgeois ( mais je n’ ai pas les dates de l’ élaboration de cette Toupie…)
http://arttattler.com/Images/NorthAmerica/Illinois/Chicago/Museum%20of%20Contemporary%20Art/Seeing%20Thinking/21-209aaBellmer.jpg
@ De tout pour faire un monde dit:21 janvier 2014 à 14 h 42: LPM, ou John-Brown-qui-sent-la-morue-du-vieux-port, doit savoir de quoi il parle, à propos des supermarchés. Je vis en Suisse, on ne vend pas de livres dans les supermarchés. Ni même dans les grands-magasins. D’autre part, je ne crois pas que la clientèle des supermarchés, puissent être séduits par Nathalie Rheims. Peut-être à la rigueur au « Casino » de Cannes (Johannes Braune habite Grasse) ? Mais y vendent-ils des livres ?
puissent être séduite
amusant, comme quoi le ciel adage, jamais deux sans trois, est valable même pour les corrections:
puisse être séduite
versubtil, j’aime beaucoup votre toupie …
Euh, Chantal, ne commettez-vous pas un contre sens avec votre » Elle mère, full bite » en viséo?
si ca vous fait rire de jongler, go …
je viens de me faire dessus et bouguereau est atteint autant qu’éteint… Christiane coquine ? : ça bouche un gros coin
Ouf, le boug, ce n’était pas du direct mais de l’enregistré dans les conditions du direct ! En prime, vous aurez m’a photo sur le site de RFI.
Bon, l’animateur et la réalisatrice n’ont pas eu l’air trop catastrophés par ma prestation. Déjà que ce n’est pas brillant à l’écrit, mais à l’oral je suis nul de chez nul !
Comment descendre un livre qu’on ne lira jamais ?
Bravo, messieurs pour le délit de sale gueule, même retravaillée !
Et si Passou disait vrai ?
Christiane et TKT aiment, et alors !
L’Helvète TKT nous a bien fait rire. Ah, ils sont bons en Suisse !
Rectifions : John Brown ne sent pas la morue !!! Il sent l’IODE, l’air marin, quoi…
Bon, mais ça nous dit pas quand ça passe, Barozzi…
« je ne crois pas que la clientèle des supermarchés, puissent être séduits par Nathalie Rheims. » (TKT)
Vous vous trompez.
Dr Spatz dit: 21 janvier 2014 à 14 h 29 min
@Ariane,
C’est comme le petit marseillais. A un moment, sur la route de Falicon, il y a comme de grosses boites à chaussures avec des passerelles pour monter dedans.
Je vous expliquerai comment on y va.
A plus!
Vous serez informés en temps voulu, Roland Ferdy…
« Comment descendre un livre qu’on ne lira jamais ? » Barozzi.
C’ est vrai ça et les thématiques et ouvertures adjacentes sont des plus intéressantes!
« Christiane coquine ? »
Dernière nouvelle. Julie G. vient d’arriver à La Lanterne, en pleurs. Elle sera logée au côté de l’Autre Ex, sous les combles aménagées, son chéri lui ayant annoncé qu’il était amoureux de notre Christiane.
Laquelle deviendrait Première et Dernière Dame, il l’a ….promis !
Gérard Chifort dit: 21 janvier 2014 à 15 h 15 min
Pas de rapt, SVP, Gérard Chifort m’appartient corps et âme.
Cela dit, c’est vrai que Bouguereau n’a pas l’air très en forme.
On se demande ce que la camarade Marie-George, va lui prescrire ce soir…
je trouve les commentaires de Chaloux très intéressants et très variés.
Euh, dites, Chaloux, à part bouguereau et Jambrun, il y a quelque chose qui vous intéresse dans la vie ?
Oui, beaucoup de choses m’intéressent. Des tas. Jambrun n’est qu’un épiphénomène, passons sur lui, si j’ose dire.
Bouguereau, c’est une autre affaire. Ce type n’a qu’une idée en tête (et lui vraiment une seule) c’est de faire botter en touche des gens qui ne lui ont rien demandé. A quelles fins? j’ai mon avis sur la question, et je ne me prive pas de le donner. Reste que cette attitude répétée commence à devenir lassante.
Comme il n’est ni très malin, ni très fin, comme son intelligence est médiocre et « peu meublée », quoiqu’il tente au fond si maladroitement de le cacher par un « style », si l’on peut dire, d’emprunt, il est assez facile de l’envoyer dans les cordes. Et je n’en ai pas fini avec lui, loin de là.
En nous débarrassant du pénible parasite (et cela viendra), je suis bien persuadé d’agir pour la communauté, même si pour combattre cette variété de cancrelat il faut user de ses armes, ce qui m’est beaucoup moins agréable qu’on ne pourrait croire. Mais on ne se refait pas, je n’ai jamais pu supporter les persécuteurs.
Quant à s’intéresser à autre chose, connaissez-vous Karganov?
TKT dit: 21 janvier 2014 à 15 h 04 min
comme quoi le ciel adage
Ciel mon adage !
L’adage ne fait rien à l’affaire, quand on est con, on est con.
« la clientèle des supermarchés, puissent être séduits »
TKT
Séduire un supermarché !
A part un marchand de pinard je ne vois pas qui pourrait être tenté.
Chaloux dit: 21 janvier 2014 à 16 h 16 min
Comme il n’est ni très malin, ni très fin, comme son intelligence est médiocre et « peu meublée »
On n’est plus soi-même, on n’est plus soi-même qu’est-ce que soi-même ? De la vie dirait Jean Barois… On peut pas être le même physiquement à deux nanosecondes d’intervalle. Mais le psychisme, c’est physique matériel, et même chimique donc pareil itou c’est jamais pareil… Donc l’identité, c’est la représentation d’une configuration de la vie à un instant et le reste des circonstances données : il n’y a donc rien d’autre à tirer de cette notion…
Mi Gros dit: 21 janvier 2014 à 16 h 24 min
un marchand de pinard
Nicolas ! Pom, pom…
Miroir, mon beau miroir dit: 21 janvier 2014 à 16 h 26 min
Il ne faut pas répondre avec des réflexes de chien de Pavlov. Ce truc du miroir, qui est une invention du pauvre et borgèsien renato, Dieu le Père dans une soupente, n’a que trop servi. Un peu facile. Il faut un apprendre à vous servir de votre intelligence, de votre talent. Vous n’en avez pas? Taisez-vous…
…
…allez au boulot,…les charnières,…21 janvier 2014 à 16 h 24 mn
…le billet précédent reste à couvrir ! aux Z’€uros des plumes !,…etc,…
…
Déjà que ce n’est pas brillant à l’écrit, mais à l’oral je suis nul de chez nul !
..mais on dirait que t’as eu un vrai coup de palpitant..j’ai jamais fait de radio, jme rappelle juste que la maitresse me kiffait pour faire le compliment a la fête des mères devant l’maire..elle flippait autant que moi en me remettant ma chmsise profond dans ma culotte..ça n’arrangeait rien
bouguereau dit: 21 janvier 2014 à 16 h 37 min
elle flippait autant que moi en me remettant ma chmsise profond dans ma culotte..ça n’arrangeait rien
Et pis, maintenant, faut vous dire, ça s’arrangera plus.
« Ce truc du miroir, qui est une invention du pauvre et borgèsien renato »
Toujours aussi stupide et inattentif le Chachal.
Enfermé dans ses certitudes, il yoyote.
j’vois pas telment cque louise bourgeois fait avec les chirurgiens esthétiques..mettons belmer, juste pour l’effet ça n’a rien a voir non pus..chais pas tapez dans le transumaniss a la orlan..stelarc..ou bien les maboule qui se font épointer les oreilles comme on l’interdit pour les boxers
« Un peu facile »
Chaloux
Mais non, approprié semble plus juste.
Ecraser dans le brouillard ça vaut pas le coup…
Rendons à César dit: 21 janvier 2014 à 16 h 41 min
Renato ou un autre, quelle importance? Ce truc a été inventé par un con comme toi qui a une idée tous les vingt ans et qui s’en sert ad nauseam. Pas de quoi se vanter. Avant de t’attaquer à tes certitudes, commence par tes réflexes.
Nicolas ! Pom, pom…
et glouglou fils à nestor, tôt exfiltré
..jamais y tiendra l’coup ce pov cheuloux..y va claquer
John Brown ne sent pas la morue !
y’a pas de pécheur d’islande au vieux port..y sont pas si con
Un mot pour un autre dit: 21 janvier 2014 à 16 h 46 min
Mon pépé disait toujours : »Avant de se mesurer aux autres, il faut se mesurer soi-même ».
Achète-toi un microscope.
Et vlan !
Hein qu’elle balance, la Pamela….
Le livre de Madame Rheims, pourtant classé en littérature française, ne semble pas décoiffer grand monde.
Bonjour TKT, pensez à nous sortir un « Goût de Zurich ». Baroz peut vous pistonner.
Fais preuve d’invention, le Boug,de créativité. Pas toujours les mêmes choses! Quel mollusque…C’est à désespérer de te baffer.
au vieux port ils partent avec une brique de sardine congelé..la décongèle un peu au loin..crachent dedans, mette 1 vieux condom, 2 ou trois coquille de moule, balent ça dans une caisse bois flotté meulé dans une bétonnière et reviennent fier au vieux port..15 € le kil
Aaaah Pamela !
Si Chaloux n’existait pas comme je t’aimerais.
bouguereau dit: 21 janvier 2014 à 16 h 53 min
Formons le vœu qu’un beau jour ils t’emportent congelé et qu’ils ne reviennent jamais…
oui « formons »..quel quarteron tu fais cheuloux
Mon pauvre Boug, tu es vraiment trop lourd, dénué du moindre esprit.
Marie-George va devoir passer au remède de cheval !
Mossieu Bougeureau, vous n’êtes qu’un vieux merlu mal élevé, et nos sardines sont plus frétillantes que votre pauvre gobie mort de vieillesse !
» j’vois pas telment cque louise bourgeois fait avec les chirurgiens esthétiques..mettons belmer, juste pour l’effet ça n’a rien a voir non pus.. »
Allons, on sent trop le relâchement intellectuel et sensible chez vous.
Ce que vous nous donnez en pâture soi-disant stylistique n’ est qu’ un profond irrespect de ce que sont les autres, sans majuscule et avec un écrasement des mots considérés comme des merdes à vos pieds…!
Quant à s’intéresser à autre chose, connaissez-vous Karganov?
nan mais on peut tenter le détour par Korsakoff pour faire dix versions.
nos sardines sont plus frétillantes que votre pauvre gobie mort de vieillesse !
oui oui ils ont des girelles fétillantes..150€ les 300 g..pour faire une bouillabaisse, une vraie certes, tu dois braquer la banque avant
Genari Karganov, compositeur russe, 1858-1890.
Chirurgien victime d’une érotomane, ça ne va pas renouveler le stock de modèles à fantasmer, après 50 ans le type indispensable non remboursé par la sécurité sociale mais surement ai-je le sentiment trop pragmatique.
Il s’agit de la défense de la langue française (Du Bellay) il y écrit :
« Arriere aussi la Habertine, Qui a faict la muse coquine »
et non celle de Proust :
« Je crois qu’il [Swann] a beaucoup de soucis avec sa coquine de femme qui vit au su de tout Combray avec un certain Monsieur de Charlus. »
Peut-être que je lirai ce livre .
Parce que je veux confronter ce qui est ecrit avec un cas que j’ai vu se développer sous mes yeux et dont le caractère dévastateur m’a consternée .
Une de mes collaboratrices avait contracté cette forme de paranoïa dont j’ai découvert alors le nom médical de syndrome de Capgras .
Elle etait persuadée d’avoir éveille chez un membre brillant de l’administration à laquelle nous appartenions, devenu d’ailleurs quelques années plus ministre, une inextinguible passion qui le détruisait, et contre laquelle il essayait vainement de se défendre .
Inutile de préciser, que pour ce garçon elle n’existait pas ; sur ce visage qu’il voyait occasionnellement dans des réunions parce qu’elle y accompagnait son chef, il aurait été incapable de mettre un nom .
N’empêche tout prouvait qu’il était dévoré’ de passion ;S’il ne lui avait pas déclaré sa flamme, c’est parce qu’il luttait pour y résister ;si le hasard des places dans une réunion le mettait en face d’elle ,c’est qu’il l’avait voulu pour pouvoir la contempler sans relâche , :dans le cas contraire c’était délibéré parce qu’il ne voulait pas l’avoir sous les yeux pour ne pas souffrir ;elle voyait dans son comportement professionnel les manifestations de son incapacité à travailler sereinement ,habité qu’il était par son obsession. Si au cours d’une réunion il baissait les yeux sur ses notes, c’etait pour pouvoir regarder ses jambes en donnant le change ;.s’il avait eu le dessous dans une négociation ,c’est qu’il avait l’esprit tout occupé d’elle et n’avait pu s’ investir dans son dossier. Elle découvrait dans les phrases les plus anodines un sens subliminal traduisant la passion et lui faisant comprendre avec pudeur et discretion ses sentiments
Le drame, c’est qu’ à chaque occasion elle s’empressait régulièrement de faire confidence de cette lecture aberrante de la réalité à ses collègues qui , désarmées devant la vanité de leurs efforts pour la faire revenir sur terre , ont fini par acquiescer sans broncher à son verbiage.
Et nous n’avons rien pu faire d’autre pour elle que d’avoir ce comportement humiliant qui la flattait son infirmité et la confortait dans ses fantasmes pathologiques.
« Avant de t’attaquer à tes certitudes, commence par tes réflexes. »
Voilà un cas où la référence au miroir s’impose…
Les romancières écrivent désormais au scalpel.
…
…des analogies déviantes pour des faibles d’esprits & genres,…les enfants de la télé,…
…entre les études et les pratiques dans le travail ou les métiers exercés,…
…et report du vécu pour en germer l’auto-érotisme pratique ou en projeter,…sa misère en luxure,…etc,…
…la liberté d’être » positif » par sa merde!,…etc,…Ah,…Ah,…Bip,…Ah,…
…
Et les romanciers itou : Tahar Ben Jelloun !
mon petit-fils :
Chaloux dit: 21 janvier 2014 à 17 h 02 min
Genari Karganov, compositeur russe, 1858-1890.
Cuistre et con.
Etroite est la frontière entre l’amour fou et la folie amoureuse, surtout lorsqu’une femme est prête à tout sacrifier alors qu’un homme garde tout ce qu’il peut garder.
Une statistique viendrait-elle confirmer que des hommes et des femmes mariés qui vivent une passion amoureuse, les femmes seraient prêtes à déserter leur port d’attache alors que les hommes tiendraient à leur mariage?
Les romancières écrivent désormais au scalpel.
ha les substituts..il y a des faux amis..on peut croire la chimère du moyen age réalisable par un graphiste 3d
Je suis marié, bérénice, mais pour toi je renonce à mon couple. Je te suivrai jusqu’au bout du monde.
christiane dit: 21 janvier 2014 à 17 h 06 min
Le vit sue et le con braie.
béré, gaffe ! les gallups sur le cul et l’amour sont faits..pour te faire parler
Ne parle t-on pas d’ érotomanie?
L’ autre dont on s’ entiche comme fétiche?
chaloux s’intéresse à bouguereau, John Brown et Karganov. C’est bien, c’est éclectique.
Bérénice 17h05
à propos de chirurgie esthétique, la passion de u. (son prénom commence par un d, finit par un e)
http://french.news.cn/titlepic/132796347_title1n.jpg
« Comédienne passionnée qui rêve de jouer Claudel plutôt que le boulevard, personnalité autodestructrice dont le parcours chaotique et tragique n’est pas sans rappeler celui d’une personnalité récemment disparue »
Je ne vois pas de qui il s’agit, vous avez une idée vous ?
@ Jacques Barozzi
Geneviève Schuman.
répondeur automatique dit: 21 janvier 2014 à 17 h 27 min
Geneviève Schuman.
Je dirais plutôt Mariette Langlois
…
…avec l’argent, ou les positions sociales mieux adéquates,…tout s’en va,…tout se rapproche,…
…le plus dangereux,…a mon avis,…
…c’est les partenaires,…Ô truie,…qui se défilent,…sur mandats, fin de mission,…
…ouvrer les charnières,…la civilisation » sans merci « ,…jeter à l’érosion à tout vents,…
…les enfants dans le coffre-fort à tout jeter par les fenêtres du château,…dans le fleuve,…
…on s’est tromper de frigo !,…le Ôlà !,…n’est pas là !,…
…et le patron avec l’Ôla la bonne Suzette!,…en littérature réparatrice,…etc,…
…
L’amour fou est venu, il m’a frappé de plein fouet. J’aime, j’adore, je vibre pour Nathalie Rheims. Elle est si belle ! Qui puis-je ? Céder est si agréable… Comme elle fait jeune !
Mon plan est prêt : j’achète son dernier livre, 20 euros avec le pourboire ça se trouve, je le lis, je prends des notes, puis je l’appelle pour une interview au nom d’un grand magazine … Elle accepte. …. tremblant, j’arrive en avance au rendez-vous … nous parlons, j’essaie de poser de bonnes questions. Elle sourit… c’est bien, je vais y arriver, je vais y arriver, j’y vais, nom de dieu ! c’est maintenant ou jamais ! … et là, je tente le tout pour le tout. Il le faut … je n’en peux plus ! …je passe au ralenti, infiniment lentement, mes deux mains dans ses cheveux gonflés comme des seins de nourrice normande … émotion …érection siffredienne … je gémis à 50 décibels : orgasme capillo-littéraire, …honte sur moi… je me lève… elle sort son peigne souffleur… Magique… je m’enfuis sans payer… elle a les moyens, merde !
« vous avez une idée vous ? »
Sarah Bernhardt ?
Bernadette Lafont.
Ici, on divise ( on découpe, écrit Passou )
» En opposant la division à la multiplication et pour en revenir à la question du « détail », il va sans dire qu’il n’y a qu’un pas à faire pour que la jambe, isolément perçue et isolément appropriée à la mémoire, aille vivre triomphalement sa vie propre, libre de se dédoubler, quand ce ne serait que pour tirer de la symétrie une illusion justificative de ses moyens d’être ; libre de s’en tenir à une tëte, de s’asseoir, céphalopode, sur ses seins ouverts en raidissant le dos que sont sont ses cuisses, bifurcation arquée du pont double qui conduit de la bouche aux talons.
Personne ne se dégagera sans peine de cette synthèse d’ Eve blessante, douloureuse de sa propre et impossible formule de l’amour sans amour de la fille sans cœur et qui n’a pour être qu’ une tëte et les parties inférieures de son corps.
Mais avant même de naître de la soustraction et de la division elle dérive de plusieurs méthodes entremêlées dont une estcelle que les mathématiciens appellent « permutation ». Afin d’en avoir une vue distincte, précise, on se dira : le corps est comparable à une phrase qui vous inviterait à la désarticuler, pour que se recomposent, à travers une série d’anagrammes sans fin, ses contenus veritables »
Hans Bellmer
Rose au coeur violet.
in Anatomie de l’ image.
Un chaloux pour le prix de deux dit: 21 janvier 2014 à 17 h 12 min
Facile !Facile! toujours dans la facilité.
Même pas drôle.
Suzanne Lombardi.
» le corps est comparable à une phrase qui vous inviterait à la désarticuler, pour que se recomposent, à travers une série d’anagrammes sans fin, ses contenus veritables »
Rien sur l’esprit qui dicterait cette phrase où l’inconscient rencontrerait le conscient pour poser sa grammaire?
Quant à moi, j’aime infiniment M. de Chaloux.
???
http://www.lepoint.fr/culture/la-comedienne-dominique-constanza-est-morte-24-06-2013-1685508_3.php
Quand je pense qu’il n’y a pas eu un seul petit mot sur Alice Munro !!!
@ proust érotique (17:15)
Oh, vous êtes battu !
Voir page 54/55 les odes « coquines » de Ronsard ( Rivalité littéraire avec Du Bellay) :
http://recherche.univ-lyon2.fr/grac/IMG/pdf/Ronsard_-_Du_Bellay._Dix_annees_de_rivalite_litteraire_2.pdf
Chaloux un John Brown pour douze dit: 21 janvier 2014 à 17 h 38 min
Très fin.
Alice Munro est morte ?
Afin d’en avoir une vue distincte, précise, on se dira : le corps est comparable à une phrase qui vous inviterait à la désarticuler, pour que se recomposent, à travers une série d’anagrammes sans fin, ses contenus véritables »
Comme
Rose au cœur violet
Se vouer à toi ô cruel
A toi, couleuvre rose
O, vouloir être cause
Couvre-toi, la rue ose
Ouvre-toi, ô la sucrée
*
Va où surréel côtoie
O, l’ oiseau crève-tour
Vil os écœura route
Cœur violé osa tuer
*
Sœur à voile courte – écolier vous a outré
Curé, où Éros t’ a violé – où l’ écu osera te voir
Ou verte coloriée sua – cou ouvert sera loi
*
O rire sous le couteau
Roses au cœur violet
Hans Bellmer
– « Le paysage considéré comme lieu est donc des plus intéressants notamment lorsqu’on sait combien Bellmer s’attache à disséquer les écrits de Sigmund Freud et particulièrement ce que Marie Bonaparte traduira par le sentiment d’inquiétante étrangeté. La filiation freudienne est aussi connue à travers son texte-traité la Petite anatomie de l’inconscient physique ou l’anatomie de l’image4 où l’artiste théoricien évoque l’importance des condensations et des déplacements dans la naissance du désir et la création de l’image. Le corps devient ici un lieu de métamorphoses d’où s’échappe « l’odeur de l’hermaphrodite » et qui promet une promenade poétique dans « un labyrinthe de couloirs intimes, rognés en rêve et confortables ». Le corps est alors un paysage merveilleux, le plus souvent souterrain, aux excavations sombres, à la profondeur abyssale. – »
http://ewns.wordpress.com/2006/03/02/anatomie-du-desir-de-toute-urgence-exposition-hans-bellmer
‘Mon plan est prêt ‘
on s’en fout
De la graine de serial killer ce Hans Bellmer !
Mon prêt est fout et on s’en plan !
…
…il y en a, qui disent même,…
…q’il y a du beau monde à soigner !,…
…etc,…
« Nathalie Rheims sait sonder les reins… » (sic).
(Jérôme Béglé. Le Point.fr, 08/01/2014)
« L’érotomane et l’invention du désir. »
Par Marcela Iacub
http://www.liberation.fr/societe/2014/01/03/l-erotomane-et-l-invention-du-desir_970420
Vous reprendrez bien de l’air antillais ?
Sur le Livre d’Or du site de Nathalie Rheims:
« Merci pour votre belle écriture qui me permet de passer de bons moments de lecture. »
(Faby)
« …j ai beaucoup apprécié votre passage dans l emission de Stephane Bern ce matin […] Je vais me procurer votre livre car j ai hâte de le lire… »
(Josette)
« j’ai très envie de lire La maladie d’amour »
(Charlotte)
» je suis très très impatiente de vous lire ! »
(Virginie)
« J’espère que cette année sera magique pour vous avec l’arrivée de votre nouveau roman ! Impatient de le lire ! »
(Edouard)
« Que votre plume trempe dans l’encre de l’inspiration et nous enchante comme chacun de vos livres le font. »
(Jenn)
» J’espère que durant cette nouvelle année qui s’annonce très bien pour la sortie de votre nouveau roman que j’ai hâte de dévorer ( lire )… » (sic).
(Opora)
à bonheur du jour : pov’con !
Ensuite, en effet, ça devient tragique !
JC, vous serez toujours aussi con et de mauvaise foi.
Vous disiez, quand on est con, on est con ? Vous parliez donc de vous ?
Inutile de transformer les phrases e de leur faire dire n’importe quoi.
Pour « ciel », bien sûr je voulais écrire « vieil ».
D. ne vient plus déféquer ici, mais avec vous, on a toujours votre odeur qui plane.
Pourtant l’amour n’a rien à gagner à se promener entre l’épouvante et un régime de bananes…
Tiens, au fait…
« À quoi sert l’orgasme féminin ? »
http://www.lepoint.fr/science/a-quoi-sert-l-orgasme-feminin-21-01-2014-1782706_25.php
Nathalie Rheims et l’amour fou chez des bourgeois pervers et manipulateurs et Passou qui ne nous en donne qu’un acompte, que se passe-t-il donc dans ce roman d’aujourd’hui?
TKT dit: 21 janvier 2014 à 18 h 28 min
« JC, vous serez toujours aussi con et de mauvaise foi. »
… c’est …que j’ai de bons maîtres…uhuhuhu !
« À quoi sert l’orgasme féminin ? »
… mais…. à faire bisquer les voisins envieux …. dans son HLM !
assez de rich bashing qui se font èche jicé
Très bon billet, Passou. Plaisir de déguster vos chroniques, après la déception de n’avoir pu suivre LGL.
Vous y passiez avec Maylis de Karangal? J’ai eu beau essayer de la relire par vos yeux, son livre m’a déçue.
Votre régularité à nous fournir en chroniques par contre est épatante.
Souvent possibilité de vous lire. Celle d’intervenir, moins: entre occupations professionnelles absorbantes, mari, enfants, l’emploi du temps des femmes n’est pas simple.
Quel bonheur, venant de votre pays, d’entendre enfin parler d’autre chose que de la sauce hollandaise avec la jeune actrice. Le soufflet retombe, tant mieux.
A Bruxelles nos media suivant les polarités ont donné là-dessus des versions qui oscillent entre mépris, embarras condescendant et franche rigolade. Nos humoristes s’en donnent à cœur joie (votre Président penaud, se faisant pincer avec une érection en forme de Tour Eiffel, grimpant à l’assaut d’une doublure façon Judith Gayet).
Les Belges, ont moins apprécié la mise en cause, via un scénario rocambolesque, de notre compatriote Emilie Duquenne et de son futur mari, un Corse qui serait un bandit « lié à la mafia »? Em. Duquenne était furieuse et a défendu sa barbaque!!
On commence à nager en plein roman…de gare! De l’air!
Phil dit: 21 janvier 2014 à 16 h 51: « Le livre de Madame Rheims, pourtant classé en littérature française, ne semble pas décoiffer grand monde.
Bonjour TKT, pensez à nous sortir un « Goût de Zurich ». Baroz peut vous pistonner. »:
Il y a la mémoire d’un grand nombre de gens intéressants, qui passèrent ou habitèrent Zürich. Wagner, Lénine, Joyce, Caneti. On y vit la naissance du mouvement Dada, et c’est là que divers architectes, après l’interdiction par les nazis, du Bauhaus, vinrent s’exiler.
Sans oublier toute la famille Thomas Mann.
Vous savez en temps de paix, ou de manque d’exilés révolutionnaires, Zürich, ville de Zwingli, n’est pas une ville très adrénalisante.
Bon « standard of living » et, un certain ennui règne dans la région.
Je vais recevoir, commandé sur Amazon, « Le goût de l’Afrique ».
J’espère y retrouver, les trois pays Africains que je connais.
Néanmoins, aucune corrélation n’a pu être décelée entre la façon de jouir de jumeaux de sexes opposés et celle de simples frères et soeurs
..des histoires de pauvres qui prennent leur pied en hlm encore
un certain ennui règne dans la région.
..tu peux essayer de dire que t’es super bien insonorisé vontraube..ça fra au moins riche
@ JC….. dit: 21 janvier 2014 à 18 h 33 min
TKT dit: 21 janvier 2014 à 18 h 28 min
« JC, vous serez toujours aussi con et de mauvaise foi. »
… c’est …que j’ai de bon maîtres »
Votre maître c’est surtout D.bile, il est plus bête que vous, mais question connerie de citoyen pourri, vous le dépassez.
Pourtant l’amour n’a rien à gagner à se promener entre l’épouvante et un régime de bananes…
..j’aime beaucoup ce que vous faites
« Bonjour TKT, pensez à nous sortir un « Goût de Zurich ». Baroz peut vous pistonner. »
… si je m’attendais à ça…. un nouveau duo littéraire … !
… c’est …que j’ai de bon maîtres
reconnait au moins qu’il respecte l’autorité vontraube..
TKT dit: 21 janvier 2014 à 18 h 28 min
JC, vous serez toujours aussi con et de mauvaise foi.
Vous disiez, quand on est con, on est con ? Vous parliez donc de vous ?
Inutile de transformer les phrases e de leur faire dire n’importe quoi.
Pour « ciel », bien sûr je voulais écrire « vieil ».
D. ne vient plus déféquer ici, mais avec vous, on a toujours votre odeur qui plane
Toujours aussi con l’helvète.
La météo de 2014 n’annonce aucune amélioration.
Faut-il s’en étonner ?
Quand je pense qu’il n’y a pas eu un seul petit mot sur Alice Munro !!!
pense a fernande
Sur le Livre d’Or du site de Gérard Chifort, alias Bouguereau:
« Merci pour votre belle écriture si (re)laxative qui me permet de passer ma contipation. »
(Flanby)
« …j ai beaucoup apprécié votre passage dans l a république des livres ce matin […] Je vais me procurer vos œuvres complettes car j ai hâte de les lire… »
(Josette)
« Le livreur du PC passera vers 19H. »
(Charlotte)
» je suis très très impatiente de vous changer ! (Mon dieu qu’il sent mauvais) »
(Virginie)
« J’espère que cette année sera magique pour vous avec l’arrivée de votre nouvelle cuvette ! Impatient de l’essayer ! Hein? »
(Edouard)
« Que votre plume trempe dans sa matière habituelle et nous enfiante comme chacun de vos posts le font. »
(Jenn)
» J’espère que durant cette nouvelle année qui s’annonce très bien pour la sortie de votre nouveau prout que j’ai hâte de dévorer ( lire )… » (sic).
(Opora de Rien)
Duquenne était furieuse et a défendu sa barbaque!
bleu blanc belge..
Mon bon Thierry ! Je vous aime bien, vous savez … et vous me faites vraiment pitié ! Comment faites vous pour ne pas vous rendre compte que vous vous rendez ridicule à ce point…? !
Bref…. Quel est votre secret ?…Vouloir jouer à tout prix dans la cour des grands ? A demain !
Rien à propos d’Orwell ?
Sur le Livre d’Or du site de Gérard Chifort, alias Bouguereau:
ça déménage autrement que sur celui de rénato..ou du tien mon cheuloux !
tu l’as fait exprés rénato..quand on parle de ton site faut toujours que tu ramasses les billes
Le mien va être une œuvre d’art, mon petit Boug.
J’en ai encore pour six mois de préparation.
Le miens, le tien…
..mais eertainement mon cheuloux..une concession a perpète..dis plutôt dans 1 an..on a des chances d’oublier
L’ érotomanie et l’ invention du désir c’ est bien le grand sujet de Bellmer!
» Le Grand Désir est désormais celui de regarder à l’intérieur du corps de ces petites filles, comme à l’intérieur d’une bille de verre, afin d’effeuiller leurs pensées retenues, en découvrir le tréfonds et contempler le panorama enfin révélé dans l’intimité de leur ventre. Il faut voir, au sein de leur être, le point à partir duquel se développent les spirales de leurs gestes tentateurs et de leurs poses attirantes.
On doit même aller plus loin : travailler, dans l’espoir joyeux et dans la peur craintive, à réaliser cette Eve Future dont rêvait Villiers de l’Isle Adam. Reconstruire un corps féminin selon l’anatomie que lui imposerait le désir : « Ne serait-ce pas le triomphe définitif sur les adolescentes aux grands yeux qui se détournent, si, sous le regard conscient pillant leurs charmes, les doigts agressifs assaillaient la forme plastique et construisaient lentement, membre à membre, ce que les sens et le cerveau s’étaient appropriés ? » Dès lors il s’agira de « répandre non sans quelque ressentiment le sel de la déformation » en créant une poupée dans laquelle les transferts anatomiques donneront libre cours aux transports des sens. Il va falloir « ajuster les jointures l’une à l’autre » en donnant à l’acharnement de la main une précision dénaturée. Il ne sera plus question de jouer avec les muscades, mais de jouer avec des membres et d’entrer dans le domaine du défendu anatomique.
Ainsi naquirent les poupées de Bellmer, à la fois enchanteresses et monstrueuses, attirantes et inquiétantes, étrangement présentes et inaccessibles. A la fois rosés et noires, elles sont nées de la caresse et du sadisme ; la fécondité de la femme s’y est retournée contre elle en la faisant repasser par une matrice d’où elle est ressortie méconnaissable et pourtant espérée. Le sucre rosé de l’enfance est désormais imbibé du vitriol que secrète le désir de posséder les petites filles jusqu’à les remodeler en libérant leurs membres pour des poses nouvelles. Les voici qui, placées près d’un arbre, d’une chaise ou d’un escalier, font jaillir de l’objet ce que le moi y avait accumulé du toi ; la poupée est devenue l’objet provocateur qui enlace les choses en nous montrant, jusqu’à l’évidence, qu’elles nous avaient fascinés parce que la Belle adorée rôdait invisible tout autour d’elles.
On sait combien est grand le désir des couples enlacés de multiplier leurs positions pendant l’accouplement pour redistribuer leur anatomie originelle selon des rythmes inconnus ; de telles préoccupations ont d’ailleurs donné naissance au tantrisme qui cherche l’ extase en pratiquant des étreintes, véritables transsubstantiations initiatiques, où la femme devient la femme absolue qui incorpore l’ himme, cet homme qui se prenait à dire : « J’ai une femme en moi ( kundalinî ). » Les poupées de Bellmer incarnent les migrations du désir et les « possibilités intégrantes et désintégrantes selon lesquelles ( celui-ci ) façonne l’image de la désirée » Composées de jointures à boules aux articulations interchangeables, elles provoquent ces permutations de membres qui redistribuent leur manière de vivre intensément. Véritables anagrammes charnelles, elles défont le sens pour faire surgir un contresens situé de l’autre côté de l’organisme mais passant à travers lui. Ainsi « le corps est comparable à une phrase qui vous inviterait à la désarticuler pour que se recomposent, à travers une série d’anagrammes sans fin, ses contenus véritables ».
L’œuvre de Bellmer constitue la plus extraordinaire illustration de l’acharnement du désir contre la réalité ; acharnement cruel qui prend toutes les apparences d’un désespoir terrible. C’ est pourquoi l’érotisme de Bellmer n’a rien à voir avec la galanterie egrillarde du libertinage : les poupées sorties de ses doigts ont toutes le regard tragique et le visage épouvanté de celles qui ne savent pas leur est arrivé et qui ignorent ce qu’elles vont provoquer.
Leur créateur sait bien que la réalité finit par triompher du désir ne serait-ce que dans la mort. Mais une chose demeure : l’ oeuvre qui constitue le témoignage douloureux de l’homme qui voudrait se dépouiller de lui-même pour se couler dans de nouveaux creusets, chauds comme des bras de femme, afin de « rester presque soi l’autre côté ». Telle est la raison pour laquelle le profond psssimisme de Bellmer cherche dans l’œuvre l’issue de son tourment, il y quète l’étincelle où « l’individuel et le non-individuel sont devenu interchangeables », où « la terreur de la limitation mortelle du moi dans le temps et dans l’espace paraît être annulée ».
(…) Jean Brun.
Désir et réalité dans l’ oeuvre de Hans Bellmer, revue Obliques 1975.
Il y a d’ailleurs peu de femmes qui opèrent en chirurgie plastique.
et à ce qui s’écrit ça et là ,de plus en plus d’hommes qui demandent les services d’un chirurgien pour leur propre compte,( et non leurs épouses , filles )
Non, n’oublie rien ma grosse, il est en chantier, mais c’est un gros travail et je fais plein d’autres choses (sauf hier et aujourd’hui…).
tu sais se taire sur ses petits projets en cours cheuloux c’est une règle..en parler c’est essayer de se convaincre soimême..un triste spectacle que tu nous infliges..de la tenue cheuloux..de la tenue!
contrer le péché de folie et toutes ces cochonneries amoureuses par l’exorcisme a dit le bon pape
bouguereau dit: 21 janvier 2014 à 19 h 03 min
Encore de la morale à trois balles.
Scatologie-morale à trois balles-scatologie etc…
Tu tournes en rond.
Ce qui m’apparaît comme extraordinaire est qu’une femme de cet age trouve encore substance pour étayer une théorie de l’amour, un livre avec toutes ces pages écrites au rythme de ce sentiment qui devrait au fil des expériences vécues ou rêvées, heureuses ou déçues, meurtries, subir une érosion et puis non, le cœur ne s’arrête pas comme une horloge à quartz qui ignorerait tout du temps passé, une course à ce qui peut sauver, de l’ennui, la fadeur, un moteur, un groupe électrogène qui génère lumière et chaleur, un soleil d’hiver.
Bon, en ce qui concerne le texte de Yacub…
Encore de la morale à trois balles.
qu’est ce que tu veux mon cheuloux..moucher son nez..dire bonjour à la dame..savoir fermer sa gueule.. »ça vaut de l’or » c’était une façon de parler..et toi t’as sorti ton larfeuille pour pas avoir à le faire
Hans Bellmer ? Fou !
Acheter Rheims et le lire ? Fou !
Offrir Rheims ? Méchant, très méchant… Coûteux et méchant.
Le Grand Désir est désormais celui de regarder à l’intérieur du corps de ces petites filles
oui oui du tel kitch c’es est plein internet..est ce tellement dur d’imaginer un temps ou belmer est kitch ? le notre
Cela m’ est arrivé, c’ est terrible!
bouguereau dit: 21 janvier 2014 à 19 h 12 min
Pauvre Bouguereau, de quoi tu parles? Tu es tellement fatigué que tu racontes n’importe quoi et qu’on comprend même plus ce que tu dis. Va dodo.
516
commentaires