de Pierre Assouline

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De l’amour fou à la folie amoureuse

De l’amour fou à la folie amoureuse

Tentez l’expérience en société : demandez à chacun de définir l’érotomanie et vous verrez que la plupart l’associent à la recherche effrénée du sexe, de l’érotisme, voire de la pornographie. Le lieu commun a fait florès dans les médias quand a éclaté l’affaire DSK. Bien peu la définiront, comme le font à juste titre les psychanalystes et psychiatres, comme l’illusion délirante d’être aimé. Une passion morbide relevant d’un délire passionnel. Cette forme de paranoïa est au cœur du nouveau roman de Nathalie Rheims Maladie d’amour (298 pages, 19 euros, Léo Scheer). Mais qu’est-ce qui fait qu’une passion amoureuse dégénère en pathologie ?

Comédienne passionnée qui rêve de jouer Claudel plutôt que le boulevard, personnalité autodestructrice dont le parcours chaotique et tragique n’est pas sans rappeler celui d’une personnalité récemment disparue, Alice est érotomane, contrairement à sa meilleure amie Camille à l’existence rangée d’épouse et mère. Les deux sont attirées, c’est le moins qu’on puisse dire, par le docteur Costes, un chirurgien plasticien de renom. Roi incontesté du lifting sous anesthésie locale et de l’augmentation mammaire via l’acide hyluronique, il tient la scène médiatique à distance malgré sa réussite. Botox for ever, Rhinoplastie, mon amour ! Un clinicien rigoureux, discret, habile, à l’agenda programmé six mois à l’avance, qui passe l’essentiel de son existence à la lumière du scialytique. Béatrice, son épouse, incarne une figure sacrificielle. Sa spécialité fait de lui par excellence l’homme qui regarde la femme. Elle est sa créature, il est son thaumaturge. Il y a d’ailleurs peu de femmes qui opèrent en chirurgie plastique.hans_bellmer_les_jeux_de_la_poupee_vers_1939_d5486317h

Progressivement, tout se joue, se noue et se dénoue entre Alice et le docteur Costes. On ne sait, jusqu’à la fin, s’il est manipulé ou manipulateur. Lequel des deux ment ? Tout ce qu’il dit, tout ce qu’il fait, elle l’interprète comme des messages codés à elle secrètement adressés. Il paie l’ambiguïté qu’il a négligemment entretenue, ivre de son pouvoir de séduction et de son magnétisme. Pendant ce temps, elle est rongée par le mal, jouant de sa pensée magique par laquelle elle réussit à convaincre son entourage, avec d’étonnants accents de vérité, de la réalité d’un amour réciproque.

D’une facture faussement naïve, ce thriller sentimental laisse affleurer une histoire d’orgueil, de désir et d’espoir. La romancière excelle à y décrire les différents stades d’un syndrome qui s’achève inévitablement, après des phases d’exaltation, de trahison et de dépression, par un fort désir de vengeance. Au dépit et à la rancune succèdent menaces et agressions. Elle a découpé son roman en feuilleton, usant du procédé des intertitres, avec un art consommé du suspense, la mémoire embuée par la vision des poupées de Hans Bellmer, la plume sous l’influence probable d’une autre forme de pathologie : l’addiction aux séries télévisées…

Alice appartient à ce type de patient trop intrusif pour être écouté longuement. Convaincue d’être secrètement aimé par cette personnalité publique, elle la trouble, la séduit avant de l’inquiéter sérieusement. On est évidemment là dans le registre de l’interprétation délirante. Etroite est la frontière entre l’amour fou et la folie amoureuse, surtout lorsqu’une femme est prête à tout sacrifier alors qu’un homme garde tout ce qu’il peut garder. Contrairement à lui, le plus souvent, elle ne peut se diviser.

La passion amoureuse est vécue ici comme une forme de dépression. Dans ces moments-là, à la limite du gouffre, on n’est plus soi-même. Le sentiment amoureux fait perdre le contrôle. On est seul dans la passion, et plus encore lorsqu’elle n’est pas réciproque. Une forme de mort volontaire est souvent l’épilogue de cet état-limite. C’est pourquoi on se lance dans la lecture de Maladie d’amour en fredonnant un air antillais, et on le referme plus gravement sur des accents tragiques.

(Photos Gérard Castello-Lopes ; Hans Bellmer, Les jeux de la poupée, vers 1939, tirage argentique réhaussé à la main à la teinture d’aniline)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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commentaires

516 Réponses pour De l’amour fou à la folie amoureuse

Véronique dit: 21 janvier 2014 à 18h19

 » L’ érotomanie et l’ invention du désir c’ est bien le grand sujet de Bellmer! »

Et Louise Bourgeois?
Le boudegras n’a pas encore tout compris…

u. dit: 21 janvier 2014 à 18h23

Il faut poser sur bouguereau un regard bouddhiste, Chaloux.

Il analise, les yeux vers le ciel, sur le long palimpseste de ses vies antérieures.
Parfois ces vies protestent contre le traitement qu’il leur inflige et parviennent à se faire entendre.

Il faut demander à Christiane, pour ces trucs-là.

bérénice dit: 21 janvier 2014 à 18h31

19h25 La Nature est un temple où de vivants piliers
Laissent parfois sortir de confuses paroles;
L’homme y passe à travers des forêts de symboles
Qui l’observent avec des regards familiers.

Chaloux dit: 21 janvier 2014 à 18h32

u., je ne sais pas précisément où se trouve votre « plume », mais moi je ne frétille pas.
Pour le reste, je ne sais pas.

u. dit: 21 janvier 2014 à 18h33

« J’espère y retrouver, les trois pays Africains que je connais. » (TKT)

Sicile, Sardaigne et Calabre?

Ce sont ces snobs de Milanais qui pensent ça.

le lecteur dit: 21 janvier 2014 à 18h37

Bé ça cé un bouquin pour rose pour sur. pour béré aussi et pour dédé quand qu’il serat plus pussot.

des journées entières dans les arbres dit: 21 janvier 2014 à 18h44

Anatomie de l’ image dit: 21 janvier 2014 à 19 h 01 min

c’est un peu gore tout cela.
Vous me direz, moins que Dutroux qui écrit une lettre de 44 pages au père de la petite ?…

L’avis que l’on peut lire sur ce livre de Nathalie Rheims, sur le site de la fnac est comiquement décalé; et pourtant .

Anatomie de l' image dit: 21 janvier 2014 à 18h52

u. dit: 21 janvier 2014 à 19 h 24 min

Ce Jean Brun m’a l’air d’être un coquin

Certes pas, il connu Bellmer à Carcassonne pendant la seconde guerre mondiale puis les quelques années suivantes à Carcassonne avec Joe Bousquet et Ferdinand Alquié que j’ ai eu comme profeseur,entre autres, à la Sorbonne dans les années 70}
Jean brun excerça aussi à Dijon dans les mêmes périodes (un ami fut sont élève..)

Anatomie de l' image dit: 21 janvier 2014 à 18h57

La période de Carcassonne est très bien décrite dans le catalogue Phillipacchi pour l’ exposition au Centre Pompidou de 1983.

des mots pour se souvenir dit: 21 janvier 2014 à 19h13

Convaincue d’être secrètement aimé par cette personnalité publique, elle la trouble, la séduit avant de l’inquiéter sérieusement. On est évidemment là dans le registre de l’interprétation délirante.
elle=> secrètement aimée !
P.Assouline garde donc les « e »? !!!! concluez

LE PORTRAIT dit: 21 janvier 2014 à 19h47

des mots pour se souvenir dit: 21 janvier 2014 à 20 h 13 min

« Convaincue d’être secrètement aimé par cette personnalité publique, elle la trouble, la séduit avant de l’inquiéter sérieusement. On est évidemment là dans le registre de l’interprétation délirante.
elle=> secrètement aimée !
P.Assouline garde donc les « e »? !!!! concluez »

Logique : « Rien ne console parce que rien ne remplace… », Souvenez-vous Pierre est aussi une femme à ses heures, donc pas d’erreur ou peut-être « moque heure »!…Achevé d’imprimer sur Roto-Page par l’Imprimerie Floch à Mayenne, le 23 août 2007.

Mme Michu dit: 21 janvier 2014 à 20h04

Le délire apporte de l’éclairage aux zones d’ombre, jusqu’à l’aveuglement parfois. Dommage que les mots psys restent promis à autre chose que leur usage, bon, quand on voit où l’ignorance apporte le plus grand bénéfice.

des mots pour se souvenir dit: 21 janvier 2014 à 20h06

Contrairement à lui, le plus souvent, elle ne peut se diviser.
et on en est à l’algèbre !

des mots pour se souvenir dit: 21 janvier 2014 à 20h12

Le mot diable provient du grec ancien διάβολος (diábolos) (issu du verbe διαβάλλω « diabállô ») qui signifie ‘diviser’.

idelette dit: 21 janvier 2014 à 20h12

Dire que ce billet est intéressant serait mentir, mais bon puisque Nathalie rince et Passou essuie, ou bien le contraire, à chacun ses faiblesses, mais comme disait Robespierre : « la faiblesse est un crime ».

Mme Michu dit: 21 janvier 2014 à 20h13

L’érotomanie à plusieurs, ce n’est plus pathologique: c’est un phénomène de société. Ouf! la chance que vous avez!…

Jacques Barozzi dit: 21 janvier 2014 à 20h19

Quels sont les trois pays africains que vous connaissez, Thierry ?
C’est en effet pour « Le goût de l’Afrique » que j’ai été invité à parler une demie heure durant sur RFI.
Yvan Amar, l’animateur qui m’a gentiment passé à la question m’a avoué que 80% de leurs auditeurs résident en Afrique. Notamment les étudiants, qui veulent entendre un autre son de cloche que sur leurs radios nationales. Et essentiellement des francophones qui veulent améliorer leur « Français-Molière » (dixit).
D’où ma crainte de dire trop de conneries en me rendant à midi dans leurs nouveaux studios d’Issy-les-Moulineaux où RFI, autrefois située à la Maison de la Radio, vient de s’installer récemment, et outre le fait que, contrairement à ce que l’on pourrait croire ici, je n’aime pas beaucoup à assurer le service après-vente de mes livres…

Pitié dit: 21 janvier 2014 à 20h19

pitié !
JC

Ben voilà Kron.enbourg, le mot juste est « pitié »

Tu fais « pitié » mon Thierry.

« pitié »

Choix des mots dit: 21 janvier 2014 à 20h28

Chaloux dit: 21 janvier 2014 à 21 h 23 min

Armstrong en caravane c’est un peu comme Chaloux en volvo.
Une erreur de la nature.

Quoi ! Comment !
Chaloux une erreur ?

Ben non !
Seulement une faute.

u. dit: 21 janvier 2014 à 20h33

Anatomie de l’ image dit: 21 janvier 2014 à 19 h 52 min
Ce Jean Brun …
Certes pas, il connu Bellmer à Carcassonne »

Bon, quand on lance une connerie les yeux fermés, c’est dans le secret espoir de réveiller un maître.

Je crois l’avoir croisé lycéen (le Père Surin, c’est bien lui? –voir Marc Court)
On le bordelisait parce qu’il était sensé avoir traduit Staline.
— Parce qu’il avait été stalinien?
Pas du tout, parce qu’il avait renié le grand Staline.

(Marcel, si tu es là…)

Alquié, c’était un sacré bonhomme.
Et qui traverse aujourd’hui cette pauvre Carcassonne n’a aucune idée de son éclat passé.

Chaloux dit: 21 janvier 2014 à 20h39

Choix des mots dit: 21 janvier 2014 à 21 h 28 min

Dans le cas de ce que tu dis, aucun choix ne s’impose.
Fais comme d’habitude.

La marque jaune dit: 21 janvier 2014 à 20h43

u. dit: 21 janvier 2014 à 21 h 33 min

u. énigmatique c’est un peu comme TKT sensé, une incongruité.
Heureusement l’un est plus lisible que l’autre.

Mais non ce n’est pas grave mon Thierry, la pitié n’exclue pas la compassion.

u. dit: 21 janvier 2014 à 20h50

Christiane, je me suis dégoûté du mot « coquin ».

C’est comme si la vague du soft porn capitaliste l’avait englouti dans sa fange.

« Pour vous Monsieur, dans des soirées coquines, où vous inviterez Madame dans des dessous coquins… »
(Putain, en attendant, je me farcis un embouteillage coquin, en bouffant mon sandwich coquin de merde)

Je ne supporte pas, c’est le cul qu’on assassine, et c’est le prolétariat qu’on aliène dans ce bain de sucre.

« André Pieyre de Mandiargues mis en pratique par le fraiseur et l’ajusteur.
Les idées émancipatrices deviennent force matérielle ».

C’était ça, la gauche, elle l’a dit.
Sur Radio Zizi, Mme Delahaie l’a fait.
(je l’admire malgré tout, beaucoup de bon sens)

u. dit: 21 janvier 2014 à 20h55

« C’est en effet pour « Le goût de l’Afrique » que j’ai été invité à parler une demie heure durant sur RFI. »

Je sympathise, Jacques, on en sort forcément perdant, compte tenu des attentes.
« A moi l’Afriiiique… Je voudrais être un noiiiir », on a l’air lamentable parce qu’on l’est.

« Nous avons en ligne Cyprien, qui nous appelle de Bangui.
Cyprien?
M. Barozzi vous écoute… Quelle est votre question? »

u. dit: 21 janvier 2014 à 21h00

Hourrah!

Quelqu’un a mentionné Marcela (c’est qui?)

Je la lis les yeux fermés (mais les oreilles ouvertes).
Même Daaphnée m’a pardonné, tellement qu’elle est bonne.

Marcela contre Najat?
Je serre la pauvre Najat contre mon coeur, mais je parle avec Marcela.

u. dit: 21 janvier 2014 à 21h03

Toutes ces femmes sont formidables, et nous changent un peu de la résidence de la Lanterne.

Caroline parlant de Inna, vous avez vu?

Avant de concéder un seul mot à l’une comme à l’autre (UN SEUL), je négocie bec et ongle.

Mais quelle santé!

TKT dit: 21 janvier 2014 à 21h08

@ Jacques Barozzi: Je suis allé une fois à Marrakech, invité à une fête, séjour dans une Ryad.
J’ai fait un voyage d’un mois, en 2000, voyage à travers tout le pays, le meilleur moment fut, un « private game ressort », ancienne propriété d’une famille américaine. Pendant mon séjour, alors, à Cape Town, j’ai pu voir la décadence des white-africans de près et le racisme, de tout le monde, tout le monde envers tout le monde. Mon voyage de 2012, qui me fit découvrir une Afrique du Sud, changée, en mieux, enfin en moins problématique. Et puis, bien sûr, mon voyage en Namibie, pays extraordinaire par les paysages, assez étrange dans son Histoire.
J’espère donc, que vous n’avez pas seulement travaillé sur les textes francophones ?

u. dit: 21 janvier 2014 à 21h09

Tiens, ceci n’est pas parti (bien fait), mais je peux le reposter (assommant):

« je gémis à 50 décibels : orgasme capillo-littéraire » (JC)

J’ai essayé d’étendre mon empathie, camarade JC, mais j’ai échoué.

Voyons et calculons.
Permanente choucroute…

Ça y est: Jacqueline Langeais!
C’est pratiquement la France!

Non.
Compris: Maggie, bien sûr!

Je décharge peut-être, mais je décharge libéral!

TKT dit: 21 janvier 2014 à 21h16

@ u. dit:21 janvier 2014 à 19 h 33: « J’espère y retrouver, les trois pays Africains que je connais. » (TKT)
Sicile, Sardaigne et Calabre?
Ce sont ces snobs de Milanais qui pensent ça.:
Bof, au sud de Rome, ou de Naples, c’est en quelque sorte, déjà l’Afrique. Je dois dire, que les Tunisiens, hommes ou femmes, sont souvent plus beaux ou belles, que les Siciliens. Dans la Rome antique, la Tunisie fut la province la plus riche. Nous devons à la Tunisie de ce temps là, Saint Augustin. Ce qui en matière de Culture, est une référence.

Le petit Marseillais dit: 21 janvier 2014 à 21h30

Nous devons à la Tunisie de ce temps là, Saint Augustin. Ce qui en matière de Culture, est une référence. (TKT)

La Tunisie musulmane d’aujourd’hui se moque pas mal de la province romaine d’Afrique qui vit naître Saint-Augustin. TKT rêvasse sur une continuité culturelle qui n’existe pas.

Le petit Marseillais dit: 21 janvier 2014 à 21h34

Nous devons à la Tunisie de ce temps là, Saint Augustin. Ce qui en matière de Culture, est une référence. (TKT)

Ce qu’ont de commun les pays musulmans du Maghreb et du Moyen-Orient, c’est bien un mépris massif, assorti d’une ignorance crasse, pour les cultures qui les ont précédés.

u. dit: 21 janvier 2014 à 21h38

« Je dois dire, que les Tunisiens, hommes ou femmes, sont souvent plus beaux ou belles, que les Siciliens. Dans la Rome antique, la Tunisie fut la province la plus riche. »

TKT, vous êtes insupportable.

J’écris ça parce que vous êtes mon parrain.
Un jour, indifférent à la littérature, je m’étais pointé ici.
Un certain Traube secouait le provincialisme, il écrivait de Singapour, il parlait avec des mots d’un dialecte hokkien très bien senti.
A cause de TKT, je suis resté.

(« Hélas! »
— « Dans les arbres », laissez-moi parler, if you please)

Il faut quand même discriminer entre les affects.
Il y a un mois, un taximan chaleureux m’a soutiré cette exclamation: « Votre combat est le nôtre, nous espérons tous que vous tiendrez ».
Un fois un pied sur le trottoir, j’étais moi-même écrasé par ma propre démagogie.
C’était pas faux sur le fond, mais crasseux dans la forme.

« Viens à Djerba, tu logeras chez moi, amène qui tu veux, ma maison est ta maison ».
C’était ce jour-là un artisan équivoque, avec un peu de trabendo derrière les oreilles (Abdelkader comprend), il avait une sale gueule, je l’ai foutu à la porte.

Restons fidèle à nos affects.
Jusqu’au moment où il faut les foutre en l’air, avec regret.

christiane dit: 21 janvier 2014 à 21h42

u. dit: 21 janvier 2014 à 21 h 50 min
J’ai la chance de l’entendre dans sa rumeur classique (théâtre de Molière) ou dans la langue destinée aux enfants (coquin devenant alors l’autre nom d’espiègle, de malicieux, de faiseur de bêtises.
Quant au goût érotique, les poètes, à l’écriture pleine de verdeur du XVIe s., me conviennent assez.
Mais je comprends votre dégoût des affadissements tant éloignés du frisson de S.Gainsbourg :

« Les dessous chics
C’est ne rien dévoiler du tout
Se dire que lorsqu’on est à bout
C’est tabou
Les dessous chics
C’est une jarretelle qui claque
Dans la tête comme une paire de claques
Les dessous chics
Ce sont des contrats résiliés
Qui comme des bas résillés
Ont filé
Les dessous chics
C’est la pudeur des sentiments
Maquillés outrageusement
Rouge sang
Les dessous chics
C’est se garder au fond de soi
Fragile comme un bas de soie
Les dessous chics
C’est des dentelles et des rubans
D’amertume sur un paravent
Désolant
Les dessous chics
Ce serait comme un talon aiguille
Qui transpercerait le cœur des filles… »

TKT dit: 21 janvier 2014 à 21h49

@ u. dit:21 janvier 2014 à 22 h 38: Mes quelques mots de singlish comprennent, per se, des mots d’hokien, de cantonais, enfin de tous les dialectes des anciens émigrants venus de Chine. Plus, bien entendu des mots en bahasa et en hindi. Vous parlez d’un temps, où les trolls infâmes n’avaient pas encore fait des commentaires de ce Blog, un lieu de quasi putréfaction.

des journées entières dans les arbres dit: 21 janvier 2014 à 21h50

uh uh à voile et à vapeurs, as ever.
Quant à la mater dolorosa et ses dessous,
beurkk

TKT dit: 21 janvier 2014 à 22h05

@ Le petit Marseillais dit:21 janvier 2014 à 22 h 30:
“La Tunisie musulmane d’aujourd’hui se moque pas mal de la province romaine d’Afrique qui vit naître Saint-Augustin. TKT rêvasse sur une continuité culturelle qui n’existe pas. »:
La Tunisie « musulmane », nous dites vous. Il y a aussi des gens libéraux et laïcs en Tunisie. Croyez vous sincèrement, sincèrement n’est-ce pas, que tous les Tunisiens soient devenus des fous de Dieu, des religieux exigés ? Je vous imagine bien, aussi, voir dans les musulmans de France, des gens qui ne rêvent que d’une Europe musulmane, islamique. Et puis, que savez vous de la Tunisie ? Il y a une bourgeoisie tunisienne, qui tient aux vieilles racines culturelles, ne serait-ce qu’au travers de bâtiments anciens. D’autre part, votre haine de l’islam, votre peur de l’Autre, votre trouille d’une invasion venue d’Afrique, tout cela me parait bien hystérique.
Relaxez vous, mangez des loukoums, buvez du thé à la menthe, un café turc, des pâtisseries au miel.
Ces derniers temps, vous devenez aussi tordu que JC.

Giovanni Sant'Angelo dit: 21 janvier 2014 à 22h11


…@,…compliments !,…TKT,..

…reste en Tunisie,…ou à Milan,…
…même en Belgique,…je trouve des arabes qui parlent le sicilien,… » incroyables « ,…
…insulter,…
…l’Italie,…
…quand à la mafia, c’est de la culture  » arabe  » tout cracher, comme le Dieu des juifs,…avec ses Papes de la misère catholique,…
…allume les feux,…il en restera les cendres !,…
…la publicité  » juive « ,…et son nombrilisme égocentrique en pleine gloire sous l’aspirateur des couillons qui te ressemblent,…
…c’est bien ancré, chez toi,…la démolition des Deux-Siciles,…par tes jésuites et C° & Trusts,…

…les guerriers ou bronzes de Riace en Calabre!,…

…depuis que les juifs font la pluie et le beau temps sur la terre,…même Dieu,…peut se cracher sur sa gueule d’invisibilité!,…

…Léonard von Matt,…la Grande Grèce,…et la Sicile antique,…1960,…librairie Hachette,…

…pauvre  » con « ,…milliardaire s’il en est!,…etc,…usurier de l’humanité,…

TKT dit: 21 janvier 2014 à 22h29

@ Giovanni Sant’Angelo dit:21 janvier 2014 à 23 h 11:
Devrais-je vous tutoyer ? Par politesse ? Puisque vous me tutoyez ?
Le tutoiement doit fonctionner dans un accord commun, avec une demande écrite ou de visu. Amusant par ailleurs, que JC et D., les deux trolls infâmes, aient le tutoiement si facile. Surtout JC, car enfin, si le tutoiement est normal dans les milieux de gauche-sans-caviar-ni-cashmeer, dans les cités du 93, pourquoi ce facho faisandé, me tutoie-t-il ? Il a dû être flic, avant sa retraite, de ce genre de petit fonctionnaire, qui aiment utiliser le mépris, le tutoiement et puis, rentrent à la maison, pour se faire battre par leur compagne. JC, je l’imagine fort bien, maltraité par sa femme, privé de sexe et de dessert, privé de visite au bistro du coin. Madame JC, enferme son mari dans une chambre et le pauvre, sorte de métamorphosé, reste seul devant son écran, avec son clavier comme seul ersatz sexuel, sensuel, son seul contact avec le monde extérieur.

u. dit: 21 janvier 2014 à 22h33

« des journées entières dans les arbres dit: 21 janvier 2014 à 22 h 50 min
uh uh à voile et à vapeurs, as ever. »

En toute amitié, venez nue, Journées.
Venez nue, je vous assure.

La nudité, c’est la fin des reniflements, des supputations, des remords.

Journées, je vous le dis comme je le pense, présentez vous devant moi à poil.

Ce n’est pas, vous le savez, votre intime végétation qui m’intéresse.
Plutôt la sève qui parfois monte en vous, que que vous n’écoutez pas, que vous n’écoutez pas assez.

Vous venez de me faire penser à une modalité possible de notre race française.
Le mot s’entend comme dans la jeunesse de Maurras, et seuls les nigauds iront nous chercher noise.

La voyez-vous?
Michelet dirait peut-être qu’elle unit la montagne et le sud.

Poil noir et abondant (aisselles et pubis, on est saisi), peau très blanche, chair maigre (mais parfois des seins en poire plutôt insolites), souvent yeux clairs et lèvres minces, le nez en lame de couteau, typiquement vêtue d’un tablier à carreaux derrière le rideau chasse-mouche…
Quelque chose comme ça.
Vendant des calissons d’Aix…
Où est-ce le contrecoup des « Cahiers » de Carcassonne?

Je vous livre ça avec naïveté.
Mon arbre préféré?
Devant les dames le paulownia, belles fleurs en grappes mais branches molles (avez-vous essayé de faire un feu avec du paulownia, c’est naturellement ridicule.
La femme dont je parle, avec sa féminité ingrate et un peu acide, se chauffe nécessairement avec du chêne vert.
Savez-vous reconnaître le chêne vert?)

La chambre de Bousquet?
Le priapisme d’Alquié?
La bonhommie de Guéhenno?

Nous en parlerons une autre fois, si vous le voulez bien.

Giovanni Sant'Angelo dit: 21 janvier 2014 à 22h41


…@,…TKT,…je ne vous parle plus,…

…vous dépassez renato,…dans sa gloire du  » milanais  » et autres  » vénitien « ,…de prospère la destruction de Bysance,…

…la horde sauvage en €urope,…avec la concurrence loyale  » mixtion « , mongole à GSK,…TKT,…les régnants de merde sur terre!,…Ollé !,…au suivant,…de mes crottes à cracher!,…etc,…

Anatomie de l' image dit: 21 janvier 2014 à 22h45

@des journées entières..
Oui, Jean Brun, comme me le confirmait mon ami fut un professeur de philosophie à qui on a mis sur la tête une poubelle symbolique ( une bien réelle par contre sur la tête de Paul Ricoeur…!) et qui était un peu réactionnel vis à vis des philosophes soixante huitards post-modernes…
Ici une explications générale de son travail philosophique :
http://larevuereformee.net/articlerr/n232/jean-brun-une-introduction-a-sa-pensee

TKT dit: 21 janvier 2014 à 22h45

Allons, Giovagnelli, je ne vous demande pas de ne pas me parler.
Je m’étonnais de propos désagréables qui utilisaient le tutoiement.

Giovanni Sant'Angelo dit: 21 janvier 2014 à 22h57


…pour l’Okapi du blog,…

…reprenez,…les textes et vouvoyez le vous,…si cela vous change votre digestion des lumières dans votre sérénissime tête d’usurier,…encore perfectible,…

…j’ai déjà quelques spécimens ici,…à ma porter, un régal de synthèses humanitaires,…
…tout est bon,…a user,…rien que çà!,…etc,…

Sergio dit: 22 janvier 2014 à 23h09

TKT dit: 21 janvier 2014 à 23 h 29 min
seul devant son écran, avec son clavier

Et si elle débranche son câble Ethernet de la Box ? La route du fer est coupée ! Alors là comme tuile… Conclusion jamais montrer aux femmes comment ça se branche…

Anatomie de l' image dit: 22 janvier 2014 à 23h15

A ce propos et rétrospectivement à son amitié avec Hans Bellmer :
 » Il va démasquer, derrière ces pensées et ces techniques, le Grand Désir d’auto-extase (qu’il soit d’aspect involutif, imagé par la quête de la chambre centrale du labyrinthe, ou d’aspect évolutif, représenté par la quête de la sortie du labyrinthe) par lequel l’homme tente de s’arracher à sa condition d’être séparé. Nous pouvons retenir que « le refus du Sacré condamne à faire de l’homme un forcené, ou une loque », c’est-à-dire un boulimique s’évertuant à toujours inventer, ou un désœuvré s’évadant par tous les moyens possibles. Brun remonte l’histoire et, chaque fois qu’il le peut, il dévoile les pensées cachées des hommes: telle est la tâche qu’il se fixe, sa façon de procéder. »

Anatomie de l' image dit: 22 janvier 2014 à 23h20

( Il s’ agit de la pensée de Jean Brun citée dans le lien ci-dessous.)

Giovanni Sant'Angelo dit: 22 janvier 2014 à 23h44


…du matin au soir,…le Jean Brun,…
…il commence sa prière,…par Porca Madona,…et il voit l’âme de son cul en miroir en coïncidences inversées,…etc,…

…l’origine du monde,…croire au cul,…des autres,…mes vaches à lait, c’est du bidet,…
…les classiques du latin en trompe l’oeil !,…etc,…

Chaloux dit: 22 janvier 2014 à 0h47

u., je m’aperçois que pour moi « coquin » est surtout un terme amical. Le piano, le chat, certains amis. Les soirées coquines (Dieu qu’il doit falloir s’emmerder pour se préparer – « se préparer », tout un programme- à sortir dans une soirée « coquine »). Les sous-vêtements « coquins » non plus, c’est un truc de parvenu, trop galvaudé. En dehors de quelques poèmes, (« Et tes pieds s’endormaient dans mes mains fraternelles »), l’amour est un état qui n’a que lui-même pour langage. C’est un continent muet. Le reste est imposture.

Leo Bloom Pold dit: 22 janvier 2014 à 1h46

La passion amoureuse est vécue ici comme une forme de dépression. Dans ces moments-là, à la limite du gouffre, on n’est plus soi-même. Le sentiment amoureux fait perdre le contrôle

Il est des vérités qu’il n’est pas inutile de rappeler, effectivement.
En littérature WS avait déjà mis en scène le couple éros & thanatos dans sa petite pièce Othello, où la passion entre le Maure et la Déesse-démone est avant tout d’ordre érotique.
« It is this very conception of the consuming and destructive power of passion that marks the superiority of Shakespeare’s conceptions over that of his contemporaries. This « fatalism of overmastering passion, » (….) is the distinguishing feature of Shakespeare’s conception of man’s relation to the world, and marks the culmination of the Elizabethan drama, and its superiority to the classical drama where men are overcome by external fate »
Crawford, 1916

Jacques Barozzi dit: 22 janvier 2014 à 6h24

La passion amoureuse est une maladie qui n’a rien à voir avec l’amour véritable.
Mais ça, nous le savons tous depuis longtemps, pour peu que nous soyons passés par là.
Rien de moins évident que de faire une oeuvre originale sur ce thème vieux comme le monde.
D’ailleurs, le papier quelque peu ampoulé de Passou rend plus hommage à l’amitié qu’à l’oeuvrette de ladite amie…
Le portrait du beau chirurgien me fait penser à un représentant imminent de la scène médico-mondaine parisienne, qui s’était fait rudement casser la gueule après avoir raté notre Johnny national !

Leo Bloom Pold dit: 22 janvier 2014 à 6h33

Les Latins mettaient déjà en garde contre la confusion entre « stella » et « astra ». Beaucoup ont pu constater que la passion est bien le contraire de l’amour (philia, agape etc.). Pas intintéressante à vivre, cela dit.
De l’usage des philosophies.

Le jardinier maure de JC..... dit: 22 janvier 2014 à 6h33

TKT dit: 21 janvier 2014 à 23 h 29 min

Salut Thierry ! Y faut que je te cause… Mon patron m’a dit « Vas y, toi, tu parles suffisamment bien le français pour répondre à ce plouc qui se croit intelligent ! » « Qu’est ce que j’y dis, patron ? » « Dis lui que c’est une épave moussue ! » « C’est tout ? » « Non ! Dis lui que j’ai d’autres interlocuteurs que des loques de blog comme lui, qui font pitié à voir ! » « Bon dieu, ça va pas lui faire plaisir, ça … » « Plaisir… C’est bien trouvé ça, le plaisir c’est un truc qu’il ne connaît pas : dis lui qu’il ferait mieux de chercher un bon psy, plutôt qu’un partenaire de lutte ! » « C’est tout ! » « C’est tout. Ne pas perdre son temps avec un plouc, mon vieux, c’est essentiel ! »

Et puis, le patron, il m’a dit : « Et toi, tu vas bien ? » « J’ai répondu : « Oui, j’ai le jardin, ma femme et les petits qui grandissent et qui travaillent bien en classe ! » « Tu as raison, c’est ce qui doit lui manquer, un jardin, une femme aimante et des enfants … Pauvre type, personne ne l’aime ! »

Voilà, Thierry ! Le patron est parti sur son bateau. Alors, si tu as besoin de faire chillioter quelqu’un, tu t’adresses à moi, ok ! On est pas du même monde… mais je ferai un effort ! Je m’abaisserai à te répondre. Par amour des malheureux….

Leo Bloom Pold dit: 22 janvier 2014 à 6h42

Tiens, u. puisque vous aimez les devinettes, savez-vous qui a écrit ceci?

« il y a un autre Barrès que celui dont vous vous moquez; il y a un premier Barrès qui n’est ni le nationaliste intégral de ‘La Colline inspirée’, ni le catholique rouleur de tambours de ‘La Grande Pitié des églises de France’, ni surout, le protofasciste des notes de l’époque de l’affaire Dreyfus; il y a ce jeune Barrès, romantique, écorché vif, adepte du « culte du moi » et résolument « ennemi des lois », vénitien de coeur, amoureux de Tolède – un Barrès assez déraciné finalement, admiré par Malraux et Aragon (…).

des journées entières dans les arbres dit: 22 janvier 2014 à 6h55

Anatomie de l’ image dit: 21 janvier 2014 à 23 h 45 min
Merci de cette découverte. Le dilemne philosophique pascalien, la question pascalienne par essence.
L’impression après cette lecture, est qu’il éteint bien les Lumières; la lumière scientifique et technique aussi.

des journées entières dans les arbres dit: 22 janvier 2014 à 7h38

Sergio dit: 22 janvier 2014 à 0 h 09 min
Tout à fait Sergio Grichka, car de fil en aiguille philosophique, ne nous menton pas, on en arrive à « Dieu et la science »

Pablo75 dit: 22 janvier 2014 à 7h50

@ Chaloux
« En dehors de quelques poèmes […] l’amour est un état qui n’a que lui-même pour langage. C’est un continent muet. »

L’amour un continent muet?? Comment tu peux dire une énormité pareille? L’amour est le thème le plus traité par la poésie, le roman, le théâtre, le cinéma, la musique (opéra, musiques populaires)… Le thème universel par excellence.

repos dit: 22 janvier 2014 à 8h02

« Le patron est parti sur son bateau. »

jicé son larbin va pouvoir se lâcher toute la journée entre deux coups aux chèvres et au bouc

bouguereau dit: 22 janvier 2014 à 8h11

il y a un autre Barrès que celui dont vous vous moquez

c’est pas un insight géant, c’est le même,le « culte du moi »..c’est le bréviaire des luciferiens d’internet kabloom..quand je te dis que les brits on pompé l’occulte c’est qu’ils ont saisis que c’était une « position »..qui effrayait freud « paris? l’horreur l’horreur! »

bouguereau dit: 22 janvier 2014 à 8h13

L’amour un continent muet??

heu..les grandes douleurs au cul sont muette pablo

bouguereau dit: 22 janvier 2014 à 8h19

Beaucoup ont pu constater que la passion est bien le contraire de l’amour (philia, agape etc.)

encore..c’est la même chose..mais faut être alqueumist vu qu’c’est l’grand oeuvre..c’est peut être bien le début du roman français

bouguereau dit: 22 janvier 2014 à 8h24

mais je ferai un effort ! Je m’abaisserai à te répondre. Par amour des malheureux….

tada..comme ça qu’un roman peut faire 300 pages fastoche

bérénice dit: 22 janvier 2014 à 8h29

L’amour un continent muet?? Comment tu peux dire une énormité pareille? L’amour est le thème le plus traité par la poésie, le roman, le théâtre, le cinéma, la musique (opéra, musiques populaires)…
L’argent, le sexe, tiennent beaucoup de place, l’amour trouve refuge dans une expression adressée à l’envie, puisque dans la multitude, la correspondance perdue ne trouve pas d’aiguillage.

Anatomie de l' image dit: 22 janvier 2014 à 8h29

 » L’impression après cette lecture, est qu’il éteint bien les Lumières; la lumière scientifique et technique aussi. » Des journées entières.

Heidegger était passé par là…Un énorme mur des lamentations.

Mais après la vague postmoderne?
Les lumières qui brillent?

 » Alors que la croissance matérielle exponentielle se heurte aujourd’hui aux limites de la planète, des regards inquiets, voire accusateurs, se portent sur la technoscience et le capita­lisme. C’est oublier que la science, la technique et l’économie ont fait alliance dans le cadre d’une conception prométhéenne du progrès. Le dynamisme de cet idéal d’émancipation par la connaissance et la domination a fait la modernité. Il faut donc interroger ce cadre.
Si la prise en compte des contraintes écologiques passe par des mesures concrètes, elle exige aussi un renouvellement phi­losophique : l’élaboration d’une pensée post-prométhéenne.

Pour contribuer à celle-ci, François Flahault pro­pose une archéologie de l’idéal prométhéen ; il montre comment, sous couvert de rationalisme, celui-ci est travaillé par la démesure. La vision pro­méthéenne de l’homme et de la société répond au désir d’exister ; elle a servi aussi bien l’imaginaire romantique, le positivisme, le communisme que l’idéologie ultralibérale de la droite américaine. En analysant les erreurs fondamentales du prométhéisme, François Flahault ouvre des pistes qui permettront de penser autrement : ce que nous sommes et nos relations avec l’environnement naturel et social.
Philosophe, directeur de recherches au CNRS, François Flahault anime un séminaire d’anthropologie générale à l’École des hautes études en sciences sociales. Il a récemment publié Le Sentiment d’exister (Des­cartes & Cie, 2OO2) ou encore La Pensée des contes (Anthropos, 2OO1). Il est notamment l’auteur de Le Paradoxe de Robinson. Capitalisme et société (Mille et une nuits, 20O5) et «Be yourself!». Au-delà de la conception occidentale de l’individu (Mille et une nuits, 2006).

u. dit: 22 janvier 2014 à 8h29

« Je crois l’avoir croisé lycéen (le Père Surin, c’est bien lui?  »

Non, c’était un autre.

bérénice dit: 22 janvier 2014 à 8h32

Ne dissertez pas trop d’ici 20 heures, vous n’arrangerez rien aux affaires qui courent inaltérables, inchangeables, impénétrablement closes.

u. dit: 22 janvier 2014 à 8h36

« Tiens, u. puisque vous aimez les devinettes, savez-vous qui a écrit ceci? »

Difficile à dire, Bloom, puisque ce texte pourrait aujourd’hui être signé par n’importe quel professeur.

Je suppose qu’il était original il y a, euh, cinquante ans?

Oriental déçu..... dit: 22 janvier 2014 à 8h39

« Au-delà de la conception occidentale de l’individu »

Au delà, ô Flaho ? mais … au delà, il n’y a plus rien !

bouguereau dit: 22 janvier 2014 à 8h42

Difficile à dire, Bloom, puisque ce texte pourrait aujourd’hui être signé par n’importe quel professeur

..hahem..ils sont pas tous si bateaux zouzou !

Giovanni Sant'Angelo dit: 22 janvier 2014 à 8h45


…l’amour, c’est aussi,…
…quand, vous arrivez à vaincre le mépris des situations et le comportement de gens,…qui sont sensées être vos égaux,!,…

…avec, sérénité,…vous vous posez la question,…ils veulent quoi avec ce cinéma!,…
…faut’il,…fréquentez ces absolutistes de la supériorité du néant à leurs services,…
…ou les envoyés dans le néant absolu,…pour assurer l’éternité en paix de sa vie et sa sécurité,…
…bobards, messies, prophètes, dieux de toutes contrées,…allez vous faire foutre,…hors de ma vue,…etc,…

les us et bougumes dit: 22 janvier 2014 à 8h46

Ne dissertez pas trop d’ici 20 heures,

Mais qu’est-ce que ça bonimente!

bouguereau dit: 22 janvier 2014 à 8h51

Mais qu’est-ce que ça bonimente!

le cheuloux..un démon de 3 éme ordres à ma botte..bon c’est l’pas ltout

Mad Surgeon..... dit: 22 janvier 2014 à 8h53

J’ai moi-même opéré plusieurs commentateurs de la RdL. Quelques réussites, des échecs aussi, facilement repérables.

Le petit Marseillais dit: 22 janvier 2014 à 8h59

Ne dissertez pas trop d’ici 20 heures, vous n’arrangerez rien aux affaires qui courent inaltérables, inchangeables, impénétrablement closes. (Bérénice)

En effet, Bérénice, qu’est-ce qu’ils font, ces gens, à part déverser leurs humeurs sur le fil de la RdL ? J’imagine parfois le sénile Chaloux descendant quatre à quatre acheter sa baguette et son saucisson, puis remonter quatre à quatre reprendre le fil de ses injures à Bouguereau qui l’attend, imperturbable, nonchalante odalisque, un chat à neuf queues à la main, tandis que, cadenassé sur sa chaise percée,enchaîné à son clavier, u. , morose, vaticine, et que Barozzi rêve d’enculades défuntes. Rassemblement de vieux croûtons, beckettiens fantoches, égrotantes silhouettes, antiques poules pondant leur oeuf. Il va de soi que, vous et moi, ne sommes que de passage, traversant cette assemblée de spectres, tels Dante et Virgile aux enfers.

Mad Surgeon..... dit: 22 janvier 2014 à 9h02

J’ai oublié : le Petit Marseillais était-il meilleur ou pire avant mon intervention sur la partie gauche de son moteur cérébral 2 temps ?

Leo Bloom Pold dit: 22 janvier 2014 à 9h09

ce texte pourrait aujourd’hui être signé par n’importe quel professeur (…)Je suppose qu’il était original il y a, euh, cinquante ans?

Presque: c’est BHL, le 4 avril 2008, dans sa correspondance avec kivousavez, évidemment. Prélude à un long développement sur Lucrèce, comme vous vous en doutez.

Mad Surgeon..... dit: 22 janvier 2014 à 9h15

Un échec, BHL : dès sa sortie de clinique il déclenchait la guerre totale à ce démocrate libyen…

Mad Surgeon..... dit: 22 janvier 2014 à 9h22

Ma spécialité, la chirurgie esthétique cérébrale, répond parfaitement à la versatilité du monde actuel : je vous transforme un écologiste révolutionnaire en notable conservateur en moins de trois heures.

u. dit: 22 janvier 2014 à 9h25

« cadenassé sur sa chaise percée, u. , morose, vaticine » (baron Brun)

C’est donc toi, l’homme aux jumelles sans anti-reflets!

Note malgré tout mon port royal, l’abondance de ma perruque, le goût exquis de mes rubans, l’empressement de bon ton de mes loufiats…

Morose, oui, je vient de m’aviser que l’an prochain c’est 1715.

Le petit Marseillais dit: 22 janvier 2014 à 9h26

traversant cette assemblée de spectres (mézigue)

J’en excepte Bouguereau, sorte de cerbère plantant ses crocs dans quelqu’une de ces crapotantes épaves, tandis qu’un Chaloux s’enfuit, la queue basse, dans les ténèbres, hurlant sa rage sous la morsure.

u. dit: 22 janvier 2014 à 9h29

« la queue basse, dans les ténèbres, hurlant sa rage sous la tonsure. » (baron B.)

C’est l’histoire d’un pote qui s’était fait curé, avant d’en sortir.
Aujourd’hui, comme un charme.

Mad Surgeon..... dit: 22 janvier 2014 à 9h32

« un chat à neuf queues à la main »

Neuf queues, je n’y suis jamais arrivé. Cinq, au maximum, à l’époque où je m’entrainais à la ferme sur des animaux. J’étais lycéen…

Phil dit: 22 janvier 2014 à 9h34

Dear tkt, commander sur amazon un « goût de » ne va pas améliorer l’ozone sur le lac. Pourquoi ne pas l’acheter chez un libraire hexaglote du coin ?

Jacques Barozzi dit: 22 janvier 2014 à 9h40

 » je vous transforme un écologiste révolutionnaire en notable conservateur en moins de trois heures. »

Fastoche, pas besoin d’opération, c’est la même chose : tout en un !

T’es un malade, le boug, ton film c’est un cauchemar à plusieurs pattes !

Le petit Marseillais dit: 22 janvier 2014 à 9h41

Il va de soi que, vous et moi, ne sommes que de passage, traversant cette assemblée de spectres, tels Dante et Virgile aux enfers (mézigue)

J’ai réservé le rôle de Virgile à Bérénice. Ma grandeur d’âme ses limites.

Mad Surgeon..... dit: 22 janvier 2014 à 9h47

Un client nerveux, TKT ! il entre en clinique pour une greffe du pack IA, intelligence artificielle. Il nous a dit qu’il voulait progresser : il en manquait. J’opère le cerveau en enlevant des trucs inutiles, du support d’inconscient collectif. Pour faire la place du pack IA à greffer.

Voilà qu’il se réveille, il prend peur l’idiot et se tire à Zurich, le pack IA reste posé sur sa table de chevet, en attente … !

Les Suisses ne se sont aperçu de rien, mais j’aimerait tout de même terminer ce que j’ai commencé : il est vraiment diminué sans l’IA avec ce crâne à moitié vide !

renato dit: 22 janvier 2014 à 9h53

« Ma grandeur d’âme ses limites. »

Dante ?! faudrait limiter les flatulences à la sphère privée.

Quatrevingt-treize dit: 22 janvier 2014 à 10h02

u. dit: 22 janvier 2014 à 10 h 25 min
C’est donc toi, l’homme aux jumelles sans anti-reflets!

Par respect pour TKT, cessez de tutoyer les gens, u.
Ça fait neuf-trois, il vous l’a dit et tenez-le-vous pour (dit).

sorties dans les salles ce mercredi dit: 22 janvier 2014 à 10h02

« l’histoire d’un pote qui s’était fait curé, avant d’en sortir.
Aujourd’hui, comme un charme. »

Histoire d’U

frédéric dit: 22 janvier 2014 à 10h06

TKT
le connard de PQ tutoie pour imiter bougros son maître actuel, (après avoir imité ml): essayer de faire peuple et jeune

mon prénom en minuscule dit: 22 janvier 2014 à 10h10

@ frédéric

tout le monde tutoie tkt parce que c’est notre poteau, mais toi t’es snob.

Phil dit: 22 janvier 2014 à 10h11

Baroz, nous vous soutenons tous. Avez-vous mis Aillagon dans votre « Goût de Versailles » ?
Comme déjà dit ici, soignez vos introductions et commentaires de textes choisis, c’est un peu le bon (ou mauvais) goût des « goûts de ».
Un goût de Zurich serait une riche idée.

frédéric dit: 22 janvier 2014 à 10h12

oui je suis snob, prénom minuscule de mes deux, et alors va te faire enc… comme dit ton copain boudegras

TKT dit: 22 janvier 2014 à 10h12

@ Phil dit: 22 janvier 2014 à 10 h 34: Cher Phil, il n’y a plus de librairie francophone en Suisse allemande. Orell-Füssli, a gardé un rayon francophone, réduit au minimum. On y trouve les livres qui se vendent le mieux. Aucun « goût de ». Il faut donc aller à Lausanne, ou dans la ville très proche de Saint-Louis. Non seulement, je commande sur Amazon, mais j’ai aussi ces derniers temps, acheté des livres e-book. J’ai aimé acheté mes livres dans la librairie « Romanica », mais les propriétaires ont dû fermer, pour cause de loyer trop cher. Le magasin a été remplacé par une boutique de fringues, vendant des vêtements assez moches. Quand je vais à Paris, je vais dans les librairies, j’aime faire du shopping book-browsing.
Tout change, Phil, le métier que je faisais a été éradiqué, du moins en grande partie.
Mais des choses changent et vont dans un sens positif. Les chapeaux par exemple. Tokyo a remis les chapeaux pour homme à la mode, depuis quelques années. Les Européens, toujours en retard par rapport à Tokyo, se rattrapent.
Pour les livres sur papier, je ne crois pas vraiment à leur disparition, les disques en vinyle se vendent à nouveau…
Nathalie Rheims, régulièrement produit un roman, un peu comme d’autres. Elle sait écrire une langue agréable à lire, ce n’est pas de la Haute-Couture, mais certainement du bien fait-main, parfois j’ai un peu du mal avec ses thèmes, je n’aime pas trop le surréel.
Jacques Barozzi, ne se trompe pas, il y a une vraie amitié entre Passouline et Nathalie Rheims. Cette dernière a un coté fragile et attachant. j’ai aimé son livre, écrit après la disparition de son mari cinéaste et, last but not least, collectionneur d’art conceptuel.

bouguereau dit: 22 janvier 2014 à 10h14

faudrait limiter les flatulences à la sphère privée.

rénato il a mastiqué ses portes et fenêtres

poliment dit: 22 janvier 2014 à 10h15

« tout le monde tutoie tkt »

l’abruti crétin connard de pq se prend pour tout le monde

Solidarité ! dit: 22 janvier 2014 à 10h15

Phil dit: 22 janvier 2014 à 11 h 11 min
Baroz, vos introductions et commentaires c’est un peu le bon (ou mauvais) goût des « goûts de ».

Ne lui réponds pas, Baroz ! Reste digne.

Mad Surgeon..... dit: 22 janvier 2014 à 10h15

frédéric fait partie de mes tentatives de création de clones à partir de cellules souches d’huitres perlières. J’avais baptisé la vingtaine de clones de prénoms simples.

Malheureusement, ce fut un raté mémorable : on a eu des huitres … sans les perles. On a laissé vivre ces malheureux, je ne sais plus pourquoi !

bouguereau dit: 22 janvier 2014 à 10h17

last but not least, collectionneur d’art conceptuel

..en retard sur les japonais encore..la mode pour les filles c’est bouffer ses souchis sur un bide bavarois vontraube

ohé dit: 22 janvier 2014 à 10h19

frédéric dit: 22 janvier 2014 à 11 h 12 min
oui je suis snob, prénom minuscule de mes deux, et alors va te faire enc… comme dit ton copain boudegras

usurpateur de pseudo: non je suis pas snob
mais le reste de ta phrase est bien dit, qu’il aille se faire enc par ses boucs

bouguereau dit: 22 janvier 2014 à 10h20

j’aime faire du shopping book-browsing

lassouline avec sa collec de cuillères et de poupée en porcelaine il est à la ramasse

albert dit: 22 janvier 2014 à 10h20

Phil dit: 22 janvier 2014 à 11 h 11 min
Un goût de Zurich serait une riche idée.

moi j’attends le goût de gouda de boudegras

et vlan dit: 22 janvier 2014 à 10h21

l’enc.ulé de pq a été frappé sur sa corde sensible Il ne se sent plus de rage! bien fait!

TKT dit: 22 janvier 2014 à 10h22

Frédéric, JC aime aussi récupérer les connentaires de D.bile. JC aime l’humour de D., tout aussi hilarant que l’autre D, la crapule qui se croit dans les années 33-45. Comme D.bile, JC se croit génial, fin politologue, propre sur et sous lui, or, il est même pourri de l’intérieur.

rémi dit: 22 janvier 2014 à 10h23

albert dit: 22 janvier 2014 à 11 h 20 min
moi j’attends le goût de gouda de boudegras

usurpateur de pseudo !

bouguereau dit: 22 janvier 2014 à 10h26

T’es un malade, le boug, ton film c’est un cauchemar à plusieurs pattes !

c’est un hit d’internet baroz..comme les gamines énucléés qui serrent des crânes de nounours en suçant un crucifix..le kitch c’est fait pour se rassurer..je vois que t’es dur a rassurer..tes peurs sont immenses

Phil dit: 22 janvier 2014 à 10h26

oui tkt, la centrifugeuse à technologies accélére la cadence et les cohortes ipodées, déjà bien assourdies, consument ldernière énergie à courir les versions iphones reader. Un frequent flyer Comme disait Murdoch (rupert à la ma^choire d’acier): quand j’arrive, le niveau baisse.

et vlan dit: 22 janvier 2014 à 10h26

et plouf dit: 22 janvier 2014 à 11 h 25 min
vous avez raison tkt complètement pourri de l’intérieur

petit sal.opard d’usurpateur de pseudo, mais c’est vrai pour le connard de pq pourri de l’intérieur

Phil dit: 22 janvier 2014 à 10h33

sorry..clavier
je disais donc: un frequent flyer like you, doit voir les cadres dymamiques jouer aux cartes sur leur tablettes ou regarder des dividi. Ils porteront des chapeaux pour cacher des regards vides.
Reste à voir si le e-reader tiendra autant que la mode de la trottinette pliable ou du tranpoline de jardin.

L'honneur perdu de Clopina Trouille. dit: 22 janvier 2014 à 10h34

Oui, Jacques de 10 h 59, mais dites-donc, votre petite camarade jeux, elle, se prend un sacré savon. Vous risquez fort de susciter des jalousies, chez votre éditrice…

Quelqu’un a-t-il lu le bouquin de François BON sur Proust, nom de dlà ? Je voudrais bien en parler, mais voilà, personne ne répond. Clopin (qui a souvent la patience de m’écouter lire à voix haute des livres qui ne l’intéressent pas forcément), est totalement indisponible : il pose du parquet à l’étage. Les chiens s’en foutent, et le chat n’est intéressé que par le cordon doré dont est orné le volume de la pléïade, où je cherche, dans le texte de Proust, à comprendre les thèses de F.Bon…

u. dit: 22 janvier 2014 à 10h36

Entre deux pages, je tape « Nathalie Rheims » (jamais lu, je confondais avec sa soeur Bettina) et je vois un papier écrit par elle:

« Invitée par Laurent Ruquier pour la première de L’émission pour tous, Marcela Iacub donnait une interprétation originale de la révélation de Closer : elle imaginait « que François Hollande se comporte comme s’il avait une sorte d’inconscient politique. La première dame n’est pas populaire, lui ne sait pas comment rompre. Il choisit une nouvelle femme et se débrouille pour être découvert par Closer. Les Français trancheraient entre ces deux femmes. »

Elle est maline, Marcela.
Nathalie, je ne sais pas encore.

Fin de la pause, retour à la chaise.

renato dit: 22 janvier 2014 à 10h38

Ça va le petit célinien, le gros rouge a bien transité ? pas de cauchemar au réveil ?

u. dit: 22 janvier 2014 à 10h39

« qui les a poussés? u. et boudegras hurk hurk »

Toi, tu sembles pousser tout court, lucien.
Tu n’as même pas l’excuse de ma chaise.

bouguereau dit: 22 janvier 2014 à 10h40

celui qui réponds est moins que le chat et le chien..une espèce de godemichet en zinc

petit u dit: 22 janvier 2014 à 10h41

une interprétation originale de la révélation de Closer : elle imaginait

son imaginaire puant charme les narines des plus raffinés

u. dit: 22 janvier 2014 à 10h41

« u. pervers pépère comme le crétin de pq »

Attention, Antoine, vous êtes à deux doigts de l’insulte à président.

Mad Surgeon..... dit: 22 janvier 2014 à 10h48

La seconde image illustrant le billet a été prise dans les résidences de repos du Roi de France. J’étais intervenu avec mes assistants afin d’adapter l’offre à la demande du chef, par quelques coups de bistouri, savants, dans des favorites sans cervelle, mais rassemblées pour son plaisir.

Mad Surgeon..... dit: 22 janvier 2014 à 10h57

Un de mes assistants s’est fait un nom dans la spécialité de transformer des godemichés en godpichet. Marché énorme, par exemple l’Oktoberfest de Munchen.

Réussite technique et financière totale. Il vient de s’acheter une poupée Bellmer. Très belle. Très commode… Parlante.

Pourquoi parlante ? Perversion de scientifique …?! Comme si c’était…

Jacques Barozzi dit: 22 janvier 2014 à 11h02

Je l’ai vu Marcella chez Ruquier. Si elle écrit comme elle parle, c’est incompréhensible. En plus, elle avait plein de paillettes sur les cils, une vraie drag queen !
Mais enfin, comme moi, elle a trouvé que Closer avait relevé l’honneur perdu de la presse…

Jacques Barozzi dit: 22 janvier 2014 à 11h05

Bernadette Chirac a écrit à Valérie T. pour lui dire qu’elle était de tout coeur avec elle et de ne pas s’en faire que ça allait s’arranger ! On attend le communiqué de presse de Carla Bruni-Sarkozy…

Jacques Barozzi dit: 22 janvier 2014 à 11h07

Clopine, vous devriez envoyer un mot de réconfort à la recluse de la Lanterne, solidarité féminine oblige !

sam suffit dit: 22 janvier 2014 à 11h12

Baroz
c’est qu’elle s’y connaît, la Bernie! (Quant à l’immense artiste, elle ne peut pas tout faire!)

JC..... dit: 22 janvier 2014 à 11h14

Mayday ! Mayday ! Société Nationale de Sauvetage en Mer ? Courage entraide humanisme ? Répondez !!! Ici « Silent Wake » ! J’aperçois le Navire RDL en train de couler à moins d’un nautique… Pourriez vous envoyer la SNS 155 Notre Dame de Bonne Garde : c’est urgent ! Terminé.

. dit: 22 janvier 2014 à 11h23

« Si vous n’étiez pas fou, comment voudriez-vous que quelqu’un soit amoureux de vous? » ( F. Tosquelles )

JC..... dit: 22 janvier 2014 à 11h34

La RDL coule… et le PM, calbrixisé, « complète » la Divine Comédie !!! Je rêve !….
(un coup à tuer Renato, et bien d’autres)

Jacques Barozzi dit: 22 janvier 2014 à 11h34

Pour passer de l’Elysée à la rue du Cirque il y a juste quelques pas à faire. C’est plus discret de nuit de s’y rendre à pied qu’en scooter, notamment par la porte dérobée donnant sur la rue de Marigny, au fond du parc.
A moins de vouloir se faire flasher par un paparazzi ?
Qui de Closer ou Hollande instrumente l’autre ?

u dit: 22 janvier 2014 à 11h36

« Qui de Closer ou Hollande instrumente l’autre ? »

ça cogite dans la cervelle à baroz

JC..... dit: 22 janvier 2014 à 11h38

Tu es un simple, Jacky ! Voila pourquoi nous ne sommes pas le Président Incompétent de moins de la moitié des Francs !

Manquant de burnettes non-décoratives, il a organisé la fuite …

Jacques Barozzi dit: 22 janvier 2014 à 11h44

En prenant par la rue du Faubourg-Saint-Honoré, on est obligé de passer devant l’hôtel particulier de Manuel Vals, truffé de flics. Qui a donc mangé le morceau et informé le photographe ?
Marcel, à quand « Mon Cadavre à l’Elysée » ?

bernadette dit: 22 janvier 2014 à 11h48

Manquant de burnettes non-décoratives, il a organisé la fuite …

il a demandé conseil à l’expert en conneries de PQ

JC..... dit: 22 janvier 2014 à 11h48

Marcel !!!!
Passe à l’échelon national, par pitié …

« Mon cadavre à l’Elysée », c’est le top, tu fais fortune, et tu donnes tout le fric aux Resto du Cœur. Tu gardes la gloire…

des journées entières dans les arbres dit: 22 janvier 2014 à 11h57

Leo Bloom Pold dit: 22 janvier 2014 à 10 h 09 min
Justement, c’est drôle, je pensais dire plus tard à Anatomie, quelque chose à propos de Michel Houellebecq.

L'honneur perdu de Clopina Trouille. dit: 22 janvier 2014 à 12h13

Jacky, je suis d’une génération où l ‘on lisait Willem Reich et son « écoute, petit homme », de Beauvoir et ses amours « nécessaires et contingentes », où l’on participait à des « cafés femmes » (non mixtes) et des « groupes femmes » où l’on discutait de « sexualité et politique », ou l’on lisait sexpol, justement, où l’on descendait dans la rue pour défendre le droit à l’avortement en se faisant courser par des CRS fort peu galants (je me souviens d’une manif où j’étais allée, en portant les « sabots » à la mode en ce temps-là, qui sont évidemment restés au beau milieu de la rue jeanne d’Arc, quand les flics ont attaqué. J’ai couru salement vite, mais je me suis blessée gravement la plante des pieds, sur les débris divers qui jonchaient la chaussée, comme une petite sirène du MLF, ahaha. est-ce là que j’ai commencé à clopiner ? fin de la parenthèse), bref, une période où, non seulement le féminisme était un combat, voire parfois un combat de rue, mais encore où on tentait d’appréhender par la raison les rapports entre sexes, pour les faire évoluer.

Le sida n’avait pas encore étendu son ombre noire et glacée. Ca se faisait dans la joie et la bonne humeur, et nous expérimentions des relations que nous voulions basées sur la liberté et l’égalité, qu’il s’agisse de laver les chaussettes ou d’aimer sans entrave. (je dis bien « aimer », et non « jouir », car nous avions nuancé le message de 68, et sa brutalité consumériste, d’espoirs plus hédonistes).

Eh bien, dans ce mouvement d’idées, de révoltes et d’éclats de rire, (je croyais naïvement, comme tout le monde, que ce n’était qu’nun début, qu’il fallait continuer le combat, et il fallut Coluche pour me désillusionner), on analysait le mariage comme une prostitution légale, la fidélité comme une réponse à un sentiment bien laid : la peste émotionnelle de la jalousie.

Bien sûr, cela débouchait sur une vaste pantalonnade : on en arrivait à considérer le « non » d’une fille comme l’expression d’un repli petit-bourgeois, d’une gêne de « coincée du cul »… Moi qui vous parle, j’ai ainsi eu un dialogue assez raide avec un étudiant africain, qui, devant mon refus d’aller au lit avec lui, m’a sorti que « si je disais non, c’est que j’étais raciste ». A quoi je lui ai répondu que « si je disais non, c’est surtout que lui était con », et j’ai hausse les épaules.

Il y avait donc de sérieuses dérives, comme à chaque fois qu’une théorie sociale, comportementale, apparaît : le « pied de la lettre » de la vulgate féministe amenait des excès, comme le « pied de la lettre » des théories de Françoise Dolto allait faire certains ravages dans le rapport mère-enfant, comme le « pied de la lettre » de la psychanalyse freudienne allait aboutir à des aberrations (je pense à la culpabilisation des mères d’autistes, par exemple).

Mais cependant, dans ce bouillonnement, il y avait bien une idée essentielle : à savoir que les rapports entre hommes et femmes pourraient peut-être, éventuellement, être débarrassés de toute la peste émotionnelle qu’une construction sociale comme le mariage engendre automatiquement.

Valérie T. est, d’après moi, atteinte de cette peste, qui contamine d’ailleurs toute la société. Je ne vois pas quelle « solidarité féminine » pourrait s’appliquer là. Et le seul message, fort peu réconfortant à mon sens, que j’aurais envie de lui délivrer, serait de vivre pour elle-même, par elle-même, et de reconsidérer attentivement son rapport à des hommes « de pouvoir ». Même si ce pouvoir, d’après Eric Chevillard, n’a été acquis que pour permettre à « au moins deux types qu’il connaît, et au physique plutôt ingrat, d’enlacer de belles femmes… » (wouarf)!

Leo Bloom Pold dit: 22 janvier 2014 à 12h17

un brûlot contre le machisme de l’Eglise:

L’Eglise est féminin, ELLE accueille en son sein tous les catholiques car elle est universeLLE. Et voilà qu’ils voudraient qu’elle soit aussi fémininE! Les hérétiques! Les érotiques!…

des journées entières dans les arbres dit: 22 janvier 2014 à 12h19

Leo Bloom Pold dit: 22 janvier 2014 à 10 h 09 min
Bloom, merci de m’avoir fait relire la lettre du 10 avril 2008, la tentation pascalienne de M. Houellebecq.

Jacques Barozzi dit: 22 janvier 2014 à 12h30

Oui, Cloipine, merci pour ce beau témoignage, à part que Valérie T. est toujours mariée, elle !

Leo Bloom Pold dit: 22 janvier 2014 à 12h39

des journées entières dans les arbres dit: 22 janvier 2014 à 13 h 19 min

Leo Bloom Pold dit: 22 janvier 2014 à 10 h 09 min
Bloom, merci de m’avoir fait relire la lettre du 10 avril 2008, la tentation pascalienne de M. Houellebecq.

Le plaisir est mien. Ce bouquin est précieux. Wellbeck m’y a déçu sur un point: sa description de l’ouest de l’Irlande, au début de la lettre du 10 juin, assez convenue. On lui pardonnera cette absence de « passion », assez typique chez ce néo habitant du 13e.
Bien à vous

Minkovski le spéculaire dit: 22 janvier 2014 à 12h44

De retour après plusieurs année sur ce blog, c’est pas l’érotomanie le sujet de la composition?

C’est quoi ces crottes sèches et égotiques en guise de commentaire? Ces petits délires d’entre soi? d’initiés du minimicrocosme RPL?

Aigres, tordus, kryptés, sans intérêt. Et ça se croit malin en plus…

Je vous conseille le blog de Bertrand Tavernier, au moins les commentaires y sont décentrés, passionnés et dénués d’agressivité, là bas, pas de frustrés de l’art au petit pied qui embolisent les espaces.

Vive la passion. bravo à vous M Passouline, et désolé, vous méritez mieux…

JC..... dit: 22 janvier 2014 à 12h53

« toute la peste émotionnelle qu’une construction sociale comme le mariage engendre automatiquement. »

Stupide ! le cholera, la peste émotionnelle du mariage ! … quelle connerie de croire à des vieilles idées de 68. Risible, et tragique tant qu’on y est.

Parée pour crever sans avoir évolué ni compris quoique ce soit ?

Le petit Marseillais dit: 22 janvier 2014 à 13h10

Aigres, tordus, kryptés, sans intérêt. Et ça se croit malin en plus… (Minkovski le spéculaire)

C’est ça, va exhiber tes aigreurs ailleurs, Dukhon séculaire. Ici au moins on s’amuse et on ne se prend pas au sérieux. Impiffable pignouf. Pire que Chaloux, c’est dire.

bouguereau dit: 22 janvier 2014 à 13h17

« si je disais non, c’est que j’étais raciste ». A quoi je lui ai répondu que « si je disais non, c’est surtout que lui était con »

tout ceux avec qui tu couches pas sont con et noir..t’aggraves ton cas clopine
..par exemple cheuloux plus tu le traites de con et plus il veut que tu l’encules..il peut bien être noir, ça n’a rien a voir

chantal dit: 22 janvier 2014 à 13h20

Non, j’ai écrit trop vite, Valérie Trierweiller est divorcée, elle a seulement conservé le nom de son second mari.

Je n’en sais pas plus, et à vrai dire, si ce n’était pas une question de protocole, c’est se mêler des affaires intimes et des accords pour familles recomposées. Cela fait écho à des situations que vivent beaucoup de couples ayant charge d’enfants, les tiraillements familiaux sont très durs à vivre, alors j’imagine si la presse s’en mêle, ce sont des situations extrêmes.

La France a ses traditions républicaines, qui sont en train semble-t-il de prendre un virage; notre régime monarchique a du s’incliner devant une grande demande de clarification des dotations charges et fonctions de la famille royale. Je ne pense pas que Mr Hollande puisse vraiment défier tous les codes diplomatiques et accessoirement se passer longtemps de première dame ..

Petit Marseillais, ce n’est pas un pain que tu va te prendre de ma part mais tout un chalutier.

STOP au BASHING.

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