De l’esprit et de l’âme dans leur rencontre avec les muscles
Question culture, la réputation des sportifs est réglée de longue date : ils ne lisent pas. Ni sur le sport, ni sur leur propre discipline, ni même sur son histoire glorieuse. Rien, nada, nothing sinon L’Equipe dans le meilleur des cas ou alors des albums richement illustrés sur le football. Cette fâcheuse réputation, il est vrai guère démentie par les chiffres, encourage les éditeurs à s’abstenir de toute prise de risque de ce côté-là malgré la qualité des livres de chroniqueurs sportifs chevronnés tels que Vincent Duluc, Denis Lalanne, Bernard Morlino. 2024, année olympique française, nous vaudra peut-être quelques surprises, il ne faut jurer de rien.
Il est vrai que même sur un plan purement littéraire, les écrivains ne s’y sont guère aventurés de Jean Echenoz sur le coureur Emil Zátopek (Courir, 2008) à Luc Lang sur les arts martiaux (Le récit du combat, 2023) en passant par Olivier Guez (Eloge de l’esquive, 2014), Eric Fottorino (Je pars demain, 2001), Jean-Philippe Toussaint (Football, 2015), Paul Fournel (Besoin de vélo, 2001), Jean Hatzfeld (Où en est la nuit, 2011, Robert Mitchum ne revient pas, 2013, Deux mètres dix, 2018) pour ne rien dire de Jean-Paul Dubois dont l’œuvre est traversée par la passion pour le rugby. Mais on ne voit pas grand-chose chez nous de l’ampleur de The Amateurs (1985) consacré par David Halbsertam à l’équipe olympique américaine d’aviron, ou du Grand roman américain (1980) de Philip Roth sur le baseball ou encore de End Zone (2023) de Don DeLillo sur le football US. Il y a pourtant matière à romans, récits et biographies dans les stades, sur les terrains, à même la piste cendrée, du côté des rings, des dojos, des vestiaires pour ne rien dire de l’inépuisable vivier de personnages. Mais non, c’est décrété, les sportifs n’en veulent pas ; quant aux lecteurs, on dit qu’ils ont du mal à s’identifier lorsqu’il s’agit d’un sport qu’ils n’ont jamais pratiqué. Raison de plus pour s’arrêter sur ceux qui bravent le poncif et s’interrogent sur le sport fut-ce de la manière la plus baroque qui soit.
Et d’abord un livre qui ne doit rien à la littérature et tout à la passion du sport mâtinée d’expertise en mathématiques et en physique. Pourquoi les cyclistes, les cavaliers, les motards, les skieurs, les patineurs, les coureurs se penchent-ils dans les virages ? Pourquoi un sprinter du 100 mètres décélère-t-il aux deux-tiers de la course à l’approche du fil ? Pourquoi les basketteurs donnent-ils l’impression d’être suspendus quand ils saurent ? Pourquoi saute-t-on plus haut en fosbury flop dorsal qu’en ciseaux ? Pourquoi une balle de golf est-elle percée d’alvéoles, entre 250 et 500 de toutes formes et profondeurs ? Pourquoi le ballon de football est-il formé d’hexagones et de pentagones ? Pourquoi un aileron permet-il à une voiture de course de ne pas décoller de la route ? Pourquoi ne faut-il pas trop baisser la tête lorsqu’on est penché sur le guidon de son vélo ? Y a-t-il une loi d’évolution des records etc C’est vrai, après tout : pourquoi ?
Les réponses se trouvent dans Pourquoi est-on penché dans les virages ? (165 pages, 20 euros, CNRS éditions) un livre très astucieux, à vocation pratique et didactique. L’auteure Amandine Aftalion est sportive, naturellement (elle pratique assidûment la natation) mais surtout passionnée de sport. L’originalité de son livre tient à ce qu’elle répond aux 40 questions de bon sens qu’elle pose (deux ou trois pages par réponses, argumentées avec graphiques et équations à l’appui le cas échéant) en scientifique : normalienne, directrice de recherches au CNRS, elle est connue pour ses recherches sur les condensats de Bose-Einstein. Même si l’on est aussi ignare que moi en mathématiques et en physique, on comprend. Je ne vais évidemment pas vous donner les réponses à toutes les questions sus citées. Pour ce qui est de la question-titre, sachez que c’est un problème de force centrifuge qu’il faut contrer en sachant qu’elle est proportionnelle au carré de la vitesse. Reste à l’optimisation mathématique à combiner toutes les contraintes afin de minimiser le temps, la trajectoire, l’énergie dépensée, l’effort fourni, la résistance d’un matériau… Après l’avoir lu (ici un extrait), on rêve d’un livre cette fois plus philosophique de la même auteure qui serait une méditation sur les rapports entre l’homme et la vitesse.
Cela dit, afin d’atténuer un peu le pessimisme exprimé par le début de ce billet, je ne saurais trop recommander la lecture de Des écrivains et du sport (385 pages, 26 euros, éditions du Volcan). Julien Legalle, un bibliothécaire assez fou de sport pour avoir cofondé l’association Ecrire le sport, y a réuni quatorze portraits d’auteurs (mé)connus pour leur addiction aux exercices physiques codifiés, disciplinés et réglementés. Certains en acteurs, d’autres en spectateurs. Il en est même qui furent croyants et pratiquants. Une sélection qui n’a rien d’exhaustif et tout de subjectif. On s’en doute, le football a la part belle (Albert Camus, Luis Sepulveda, Pier Paolo Pasolini, Vladimir Nabokov) suivi par la boxe (Arthur Cravan, Ernest Hemingway), la gymnastique (Colette), le karaté (Harry Crews), le cricket (Arthur Conan Doyle, Samuel Beckett), le football américain (Jack Kerouac), le tennis (David Foster Wallace), le rugby (Beckett encore) et même, tenez-vous bien, le surf (Agatha Christie, qui l’eut cru ?). Chacun des sélectionnés a droit à une copieuse biographie assortie d’une assez complète bibliographie. L’ensemble est rigoureux, précis et d’une grande richesse dans les détails et les anecdotes significatives. Car, naturellement, tout cela n’a d’intérêt que par ce que cela dit de différent d’œuvres dont nous croyions tout savoir. Il y manquait parfois un sous-texte sportif qui apporte un autre éclairage.
Samuel Beckett, seul Nobel de littérature à figurer dans le Widen Cricketers Almanack, qui ne ratait jamais les retransmissions du Tournoi des cinq nations, n’a évoqué le sport dans son œuvre qu’à une reprise : une quinzaine de lignes dans le monologue de Lucky d’En attendant Godot. Sa passion était ancienne et authentique ; mais de là à déduire que son acharnement à édifier son œuvre « rappelle celui des athlètes de haut niveau en quête de performance » nous parait solliciter un peu trop sa biographie ; d’autant que Fin de partie concerne plutôt les échecs, son autre passion, un jeu certes reconnu comme un sport- faut-il n’avoir jamais participé à un tournoi pour en douter.
Le tifoso Pasolini, jeune supporter du Bologne FC, voit juste en expliquant que le tifo est une maladie infantile qui dure toute la vie. Il considère le football comme un langage, un moyen d’abattre les murs érigés entre les classes sociales et comme le dernier spectacle sacré. Il l’a d’ailleurs largement commenté et théorisé (ses écrits sur le sport sont parus en français en 2012 aux éditions le Temps des cerises sous le titre Les Terrains) ; il se passionnait pour tant d’autres disciplines que l’on pourrait raconter l’histoire du sport italien vu par ses yeux ; athlétique jusqu’à la fin tragique de ses jours, il ne perdait jamais une occasion d’organiser un match, de susciter des rencontres, lui qui détestait perdre comme ce fut le cas lorsque l’équipe de tournage de son Salo ou les 120 journées de Sodome affronta à son initiative celle de Novecento dirigée par son ancien assistant Bernardo Bertolucci, les deux films étant en tournage en même temps dans la même région !
Hemingway, passons rapidement tant il s’est abondamment raconté sur ce plan-là non sans en rajouter, comme d’habitude. Mais Nabokov ! Je l’avoue, j’ignorais qu’il avait pratiqué tant de sports et que le goût de la compétition, de l’effort, de la solidarité, de la rivalité qui transparait dans certains de ses livres lui venait de là. Il était gardien de but dans une équipe d’exilés russe à Berlin dans les années 30 mais a raccroché les crampons après une blessure. Football, boxe, tennis, croquet, tir à l’arc, équitation sans oublier, bien sûr, le seul sport auquel il s’adonna jusqu’à son dernier souffle : les échecs (encore que la chasse aux papillons…). Un vrai touche-à-tout car, question sport, tout le touchait. Leur point commun : l’esprit du jeu. Il y avait consacré une conférence au Club des écrivains à Berlin en 1925, texte qu’il publiera ensuite sous le titre de Play. Le jeu ou l’art de la guerre dans lequel la dimension esthétique prend toute son importance. Un essai sous forme de manifeste, axé sur les combats de boxe mais valable pour tous les autres sports. Il y est question de sublimation de la violence par son imitation, nous révèle Julien Legalle. Il semble bien que le sport, surtout le football, encore et toujours, soit un thème récurrent de sa fiction- encore que à première vue, dans Ada, son chef d’œuvre, ou Lolita (pardon, il y a du tennis…) mais c’est bien le cas, en filigrane ou en majesté, dans Pnine, Brisure à senestre, L’Exploit…
On voit à travers ces quelques exemples à quel point ce recueil, aussi dévolu au sport qu’à la littérature et à leur interpénétration, est une mine. Et puis quoi, un tel livre ne saurait être entièrement mauvais lorsqu’il s’avance pris en sandwich entre une préface de Benoit Heimermann et une postface en hommage à Antoine Blondin. Ce qu’il y a entre les deux leur fait honneur. L’ombre des glorieux anciens absents de ce livre, celle des Giraudoux (50 secondes 1/5 sur 400 mètres), Montherlant, Morand, Mac Orlan, Leblanc, on la retrouve évoquée d’une manière ou d’une autre, dans le recueil qui ouvre véritablement l’année olympique : Je me souviens de… la foulée de Perec (212 pages, 19,90 euros, Seuil). Le maitre d’œuvre Benoit Heimermann (décidemment, cet ancien grand reporter sportif est partout !) a sollicité vingt-sept écrivains pour leur demander quel était leur meilleur souvenir des Jeux Olympiques. Une sacrée distribution ! Une seule contrainte : un incipit à la Perec, celui de Je me souviens… Beau programme et résultats surprenants, émouvants, touchants, édifiants. On y apprend que l’acteur Bud Spencer des westerns spaghetti Trinita a dû être mince et glabre lorsqu’il était un nageur sélectionné deux fois de suite aux J.O. dans les années 50. Le texte le plus étonnant et le plus critique à l’égard des Jeux, est encore celui de Luc Lang pour qui « la surenchère du chiffre » en a tué l’esprit et qui appelle donc de ses vœux « une décroissance » desdits J.O. Ce n’est pas gagné. Les autres contributions gagnent aussi toutes à être lues. Leur point commun ? Le souvenir d’enfance, la télévision en famille. Pas toutes, mais presque.
Me revient alors soudainement le souvenir d’une conversation avec Jean-Luc Godard au cours de laquelle il s’illumina lorsqu’il fut question de tennis. Il jouait régulièrement avec un coach près de chez lui à Rolle (canton de Vaud) tant que sa condition physique le lui permit. Il nourrissait un projet de film dont il m’avait exposé la trame, laquelle tenait en un principe : suivre un grand champion (était-ce Ana Kournikova ?) dès son arrivée à l’aéroport pour disputer le tournoi de Roland-Garros, l’accompagner à son hôtel puis au stade, suivre tous ses déplacements et ses matchs jusqu’à son départ pour rentrer chez lui en ne cessant jamais de le filmer mais uniquement… les pieds du début à la fin car là réside la grâce et le génie du joueur d’exception ! Godard, quoi.
(« Dessin » photo de Janoon028 ; « Vladimir Nabokov au tennis »; « Agatha Christie, surfeuse. Photo de Christie; « Camus »; « Alfred Jarry » D.R.)
1 201 Réponses pour De l’esprit et de l’âme dans leur rencontre avec les muscles
Pourquoi ses commentaires ont cette malheureuse saveur de margarine ?
« L’intérêt du Je me souviens de Perec réside entre autres dans le mélange de souvenirs personnels et de la grande Histoire, qui a ô combien violemment percuté la Sienne. » (Bloom)
Au point de le rendre longtemps amnésique, dépressif et tabagique, avant de partir précocement en fumée…
Non sans avoir produit une oeuvre singulière !
(c’est mieux comme ça, JJJ ?)
Closer !!!
Il n’y avait pas mousquetaire femme, certes, mais Dumas a créé Milady et Constance Bonacieux. Il n’y a pas de gladiateurs dans, par exemple, le film de Ridley Scott, mais Lucilla est bien présente. Pas de Marine chez Homère, mais pardon ! De Nausicaa à Pénélope en passant par les déesses et les magiciennes, de Circé à Calypso, elles se posent toutes un peu là. Les hoplites ne sont pas féminins, mais combien de mythes grecs décrivent des combattantes, la première d’entre elles, Athéna, sortie toute armée de la tête de son père ?
Votre affirmation quant à l’absence d’aventurières au temps de Hergé me paraît tout aussi foireuse que votre réduction de mon propos (je le rappelle, le monde de Tintin est VIDE de femmes). J’en appelle à Alexandra David-Neel, par exemple parmi tant d’autres…
Il ne s’agit pas de « trouver sa place » : moi, je l’ai parfaitement trouvée, ma place dans Tintin . J’ai fait comme d’habitude : je me suis identifiée à lui. Le hic, c’est quand on grandit dans un monde patriarcal : on s’identifie soit aux héros masculins, pas trop le choix quand on veut rêver, soit aux images de la femme que les hommes construisent. Ca fait partie de l’éducation des petites filles, avec le choix entre maman ou putain. Les féministes luttent pour l’égalité, elles luttent surtout pour que le monde change (enfin). Je suis un peu vieille, et surtout je suis une femme bafouée qui n’a pas encore compris comment le ciel lui est tombé sur la tête. Mais je suis fière des nouvelles combattantes, qui ont pris le relais de nos luttes anciennes.
@ je ne connais pas Sejourné,
Il semblerait qu’il soye dyslexique grave. Peut-être pas inutile dans les négociations internationales, à la tête du MAE. Qui sait, la FRANCE pourrait gagner une nouvelle médaille aux prochians jeux paraolympiques ?…
Faut réfléchir à trois fois avant d’causer, pas comme Mme Oulala-Camérata, hein ?!
Ainsi commence W ou le souvenir d’enfance :
« Je n’ai pas de souvenir d’enfance. Jusqu’à ma douzième année à peu près, mon histoire tient en quelques lignes : j’ai perdu mon père à quatre ans, ma mère à six ; j’ai passé la guerre dans diverses pensions de Villard-de-Lans. En 1945, la sœur de mon père et son mari m’adoptèrent. Cette absence d’histoire m’a longtemps rassuré : sa sécheresse objective, son évidence apparente, son innocence, me protégeaient, mais de quoi me protégeaient-elles, sinon précisément de mon histoire vécue, de mon histoire réelle, de mon histoire à moi qui, on peut le supposer, n’était ni sèche, ni objective, ni apparemment évidente, ni évidemment innocente ? « Je n’ai pas de souvenirs d’enfance » : je posais cette affirmation avec assurance, avec presque une sorte de défi. L’on n’avait pas à m’interroger sur cette question. Elle n’était pas inscrite à mon programme. J’en étais dispensé: une autre histoire, la Grande, l’Histoire avec sa grande hache, avait déjà répondu à ma place: la guerre, les camps. À treize ans, j’inventai et dessinai une histoire. Plus tard, je l’oubliai. Il y a sept ans, un soir, à Venise, je me souvins tout à coup que cette histoire s’appelait « W » et qu’elle était, d’une certaine façon, sinon l’histoire, du moins une histoire de mon enfance. »
-5°C prévus dans la nuit de jeudi à vendredi à Chaville. Mes poules restent avec moi là-haut bien au chaud. Elles ont de la chance de m’avoir.
On va avoir des courbes précipitations / températures qui vont assurément donner de la neige, et pas qu’un peu, et du verglas. Le restant de la semaine va être compliquée en Île de France à partir de cette nuit.
CHRISTINE DE PIZAN
Pour l’honneur des femmes
Née à Venise en 1364 ou 1365, Christine de Pizan est arrivée très jeune en France où son père, le médecin et astrologue Tommaso di Benvenuto, natif de Pizzano, près de Bologne, avait été appelé à la cour de Charles V. Instruite par les soins de son père, elle épousa à quinze ans Étienne Castel, un nobliaux picard de 24 ans. Un mariage de raison qui se révéla être un mariage d’amour. Mais, dix ans plus tard, elle se retrouva veuve avec trois jeunes enfants à élever. C’est ainsi qu’elle entra au service de la famille royale et devint la première femme de lettres à vivre de sa plume. Lorsqu’en 1418 les Bourguignons alliés aux Anglais prirent possession de Paris, loyale à Charles VII, elle se retira à l’abbaye royale de Poissy. Elle ne reprendra la plume que onze ans plus tard, à l’occasion de la rédaction du Ditié de Jehanne d’Arc, composé de soixante et onze huitains d’octosyllabes sur trois rimes : ababbcbc, et daté précisément du 31 juillet 1429, juste après le sacre de Charles VII à Reims. Morte vraisemblablement en 1430, Christine de Pisan n’aurait pas connu la triste fin de l’héroïne dont elle chanta la gloire naissante, ouvrant ainsi la voie aux nombreuses oeuvres des poètes et écrivains à venir !
« Le Ditié de Jehanne
Moi, Christine, qui ai pleuré onze ans en abbaye fermée, où j’ai toujours demeuré depuis
que Charles (c’est chose étrange ) le fils du roi – si j’ose le dire – s’enfuit en toute hâte de Paris,
moi qui me trouve enfermée à cause de cette trahison, maintenant je commence à rire (…)
En l’an 1429 le soleil se remit à briller ; il ramène les beaux jours qu’on n’avait vraiment pas vus depuis longtemps, ce qui avait désespéré beaucoup de gens – dont moi – mais je ne m’afflige plus de rien, car maintenant je vois ce que je désire. (…)
Toi, Jeanne, née à une heure propice, béni soit celui qui te créa ! Pucelle envoyée par Dieu en qui le Saint-Esprit versa sa grande grâce dans laquelle il y eut et il y a toujours abondance de dons nobles, jamais il ne te refusa de requêtes. Qui te récompensera assez ?
Que peut-on dire de plus d’autres personnes ou de grands faits du temps passé ? Moïse à qui Dieu dans sa bonté accorda maintes grâces et vertus, fit sortir d’Égypte, sans se lasser, le peuple de Dieu, par miracle. Ainsi, tu nous as délivrés du mal, Pucelle élue.
Compte tenu de ta personne, toi qui es une jeune pucelle à qui Dieu donne la force et le pouvoir d’être la championne, et celle qui donne à la France la mamelle douce et nourrissante de la paix, et qui anéantit les rebelles, voilà en vérité une chose hors nature !
En effet, si Dieu fit de si grands miracles par l’intermédiaire de Josué qui conquit divers lieux et abattit tant d’ennemis, lui Josué était un homme fort et puissant. Mais, somme toute, une femme – une simple bergère – plus vaillante que jamais homme ne fut à Rome ! Pour Dieu, c’est une chose facile à faire. (…)
J’ai entendu parler d’Esther, de Judith et de Déborah qui furent dames de grand mérite par lesquelles Dieu délivra son peuple de l’oppression, et de plusieurs autres femmes courageuses, par l’intermédiaire desquelles Dieu accomplit de nombreux miracles, mais jamais autant que par l’intermédiaire de cette pucelle.
Par miracle et commandement divin, elle fut menée au roi par l’ange de Dieu afin de l’aider. Son action n’est pas illusion, car elle a été bien mise à l’épreuve par le conseil (en conclusion, l’effet prouve la chose),
et elle a été bien examinée avant que l’on n’ait voulu la croire, menée devant clercs et sages pour savoir si elle disait chose vraie, avant qu’il ne soit de notoriété publique que Dieu l’avait envoyée au roi. Mais on a trouvé dans des livres d’histoire qu’elle était destinée à accomplir cette mission (…)
Ô ! Combien clair était ceci au siège d’Orléans, où sa force apparut pour la première fois ! À mon avis, nul miracle ne fut plus évident, car Dieu aida tellement les siens que les ennemis ne pouvaient pas plus s’aider que des chiens morts. Là, ils furent pris et mis à mort.
Eh ! Quel honneur pour le sexe féminin ! Il est évident que Dieu l’aime, puisque tout ce peuple misérable qui a détruit tout le royaume – maintenant recouvré et sauvé par une femme, ce que cinq mille hommes n’auraient pu faire -, ainsi que les traitres ont été exterminés ! Il y a peu de temps on ne l’aurait pas cru.
Une fillette de seize ans (n’est-ce pas une chose hors nature ?) à qui les armes ne sont pas pesantes, car il semble qu’elle soit élevée pour cela, tant elle est forte et résolue ! Et devant elle, les ennemis s’enfuient ; personne ne peut lui résister. Elle fait cela à la vue de tous,
et elle chasse hors de France ses ennemis en recouvrant châteaux et villes. Personne ne vit jamais plus de force, même avec des centaines ou milliers d’hommes ! Et elle est la principale capitaine de nos hommes vaillants et capables. Ni Hector ni Achille n’eurent telle force ! C’est Dieu qui fait tout cela ; Il la mène. »
Traduit du moyen français par Margaret Switten,
(Source : Voix de femmes au Moyen Âge, Bouquins, © Robert Laffont, 2006)
QUAND LE SPORT DEVIENT UNITE référence de mesure:
sur le point:
Et puis, parfois, au hasard des allées de ce salon grand comme 47 terrains de foot, on tombe sur des inventions qui s’appuient sur la science
je viens de penser à Haroun Tazieff,russe, un grand père (maternel)juif, qui fut un grand sportif, surtout boxeur
https://fr.wikipedia.org/wiki/Haroun_Tazieff
cela m’amuse:le père d’Haroun Tazieff s’appelait Sabir!
Moi ce que je crois c’est que le patriarcat ne pourra être réellement vaincu qu’à l’aune du monde entier. Et qu’il faudrait sérieusement que les hommes interrogent leurs masculinité, et qu’ils la réinventent.
Clopine dit:
Une femme qui se croit intelligente réclame les mêmes droits que l’homme. Une femme qui est intelligente y renonce.
(Colette)
Sans doute, comme d’autres, me trouve-t-il exagérément alarmiste relativement à l’offensive sur les réseaux sociaux -RdL comprise- de l’extrême droite. Si je ne me complais pas dans cette dénonciation, je ne puis pour autant fermer les yeux sur le combat qu’elle mène bel et bien de son côté, en douce et à découvert, pour s’assurer la victoire, la prise du pouvoir. Or, dans mon esprit, sa « victoire » signerait une totale défaite.
Alexia Neuhoff dit:
Le complexe de Héros de tous les gens de gauche, qui se croient indispensables dans la Lutte Finale contre les Forces du Mal, au lieu d’analyser les raisons des défaites cuisantes de la Gauche et d’aller proposer des solutions aux partis qui la représentent pour qu’ils arrêtent de faire le ridicule dans les élections. Curieusement ce sont les gens de droite qui analysent bien mieux la débâcle de la gauche et la droitisation du Peuple. Les gens de gauche sont trop occupés à donner des leçons de morale et à rabâcher des vieilles idées devenues des idéologies archaïques pour pouvoir le comprendre.
Ce qui aurait peut-être gagné à être résumé dans les termes mêmes de Christine: « Réjouis toi, Royaume de France/ Réjouis-toi, Dieu pour toi combat! » etc etc,
« C’est un monde qui n’existe pas »… Mais que parcourent les petits garçons et les petites filles qui lisent les albums. Moi je trouve que ce monde-là il existe bigrement. Mes premières BD, c’était tous les albums de Tintin. J’aurais bien aimé qu’on m’explique où étaient les petites filles, parce que j’en étais une. Ca m’aurait peut-être évité de croire que le monde, c’était ça : des espaces multiples et différents, tels qu’Hergé pouvaient les représenter, où il n’y avait aucune place pour moi (à part souhaiter devenir la Castafiore, bien sûr.) Vous avez dit caricature ?
Clopine dit:
Je connais plein de femmes (dont la mienne – et ma fille) qui connaissent Tintin par coeur et qui n’ont pas été traumatisés à vie par l’absence de femmes dans le monde de Hergé.
Quand Clopine entend de la musique classique (composée à 99’99 % par des hommes), elle n’entend pas sa beauté, mais elle sent qu’il n’y a aucune place pour elle dans cet art.
C’est bizarre: on dirait une mégalo à l’égo démesuré qui juge tout par rapport à elle. La réalité qui parle de moi est bonne, celle qui m’ignore est mauvaise. Elle se prend pour le centre de l’univers et le juge en fonction de s’il tourne au pas autour d’elle. Comme ça a l’air de ne pas être le cas, notre univers est pour elle nul.
Je l’ai déjà dit ici, je crois: Clopine n’a strictement rien compris à la vie, au monde, à l’être humain, à la politique, à l’amour, à la mort… mais elle est convaincue d’avoir tout compris beaucoup mieux que tout le monde.
D’où les impasses mental, intellectuel et spirituel dans lesquels elle se trouve.
« Il faut chercher la vérité et non la raison des choses. Et la vérité se cherche avec l’humilité. »
(Unamuno. Journal intime)
« Ceux qui n’apprennent rien des faits désagréables de leurs vies, forcent la conscience cosmique à les reproduire autant de fois que nécessaire, pour apprendre ce qu’enseigne le drame de ce qui est arrivé. Ce que tu nies te soumet. Ce que tu acceptes te transforme. »
Carl Gustav Jung
Les femmes vivent plus longtemps que les hommes.
Faut-il s’en réjouir ou le leur reprocher ?
le viol redéfini
sur la vie des idées:
MacKinnon affirme, à contre-courant, que la focalisation sociale et juridique sur le consentement dans les affaires d’agressions sexuelles et de viol nuit gravement aux victimes. Loin qu’il faille espérer une réforme du droit français pour y faire mention du consentement, la législation française serait plus « prometteuse » que les autres pour la raison même qu’elle ne fait pas mention de « l’absence de consentement » dans sa définition du viol (p. 51). Loin que l’intégration de cette notion (même sous la forme du consentement « affirmatif ») soit une avancée, elle constituerait pour la France une véritable régression.
https://laviedesidees.fr/MacKinnon-Le-viol-redefini
«Les gens de gauche sont trop occupés à donner des leçons de morale et à rabâcher des vieilles idées devenues des idéologies archaïques pour pouvoir le comprendre.»
Quels sont ces idéologies archaïques qui plombent notre société ; est-ce s’étonner de la réalité (?):
Selon le rapport OXFAM, (c’est dans tous les journaux de ces jours -ci):
En France, de mars 2020 à octobre 2021, la fortune des milliardaires français a augmenté de 86%.
Avec les 236 milliards d’euros supplémentaires engrangés en 19 mois par les milliardaires français, on pourrait quadrupler le budget de l’hôpital public ou distribuer un chèque de 3500 euros à chaque Français-e-s.
Les 5 premières fortunes de France ont doublé leur richesse depuis le début de la pandémie. Elles possèdent à elles seules autant que les 40% les plus pauvres en France.
7 millions de personnes ont besoin d’aide alimentaire pour vivre, soit 10% de la population française et 4 millions de personnes supplémentaires sont en situation de vulnérabilité à cause de la crise.
Putain d’idéologie archaïque!
Thelonius et Sonny Rollins
I want to be happy
https://www.youtube.com/watch?v=D7t-14Lsjjw
Je viens d’avoir un mail de Bouguereau.
Il me dit qu’il revient ici vendredi.
Jazzi, est-ce que tes après-ski ont des poils comme les miens ?
Pourquoi le couple conjugal réussit sa vie seulement et uniquement quand il accepte la morosité routinière comme base de cette même vie ?
Pourquoi la pornographie n’est pas considérée comme un art majeur et populaire alors qu’elle l’est pleinement ?
Pourquoi l’anarchisme est un monachisme athée selon Mikhaïl Bakounine ?
Pourquoi il y a des femmes qui sentent bon naturellement sans avoir recours aux parfums ?
Pourquoi La mort d’Ivan Ilitch de Tolstoï est le récit le plus poignant sur la mort d’un homme ?
Ca vous a soulagé, Pablo75 ?
samuel,pour enrichir votre sac de questions, voici celles qui préwsentent le livre « promesse tenue » de VINCENT boyer SUR LA VIE DES IDEES/
Why do we make promises? And what motivates us to keep those we make? Are there good reasons for breaking commitments? Promises, the foundation of our social relationships, are an enigma. Vincent Boyer helps us get to the bottom of this.
https://booksandideas.net/Saying-and-Doing
« Les gens de gauche sont trop occupés à donner des leçons de morale, etc. »
Contrairement « aux gens de droite » qui non seulement ne portent pas de jugement de valeur sur les évolutions sociales mais les accueillent à bras ouverts, les encouragent, les initient. Il suffit de se reporter aux travaux des historiens pour se convaincre que la gauche, les syndicats, le milieu associatif n’ont par le passé jamais été et ne sont encore aujourd’hui pour rien dans les changements sociaux.
Au bon vieux temps des enlèvements ritualisés : grandeur et misère ( ?) de la coutume Mapuche. « L’Araucanien qui veut se marier fait part de son projet à ses amis, et convient avec eux d’un jour et d’une heure pour l’enlèvement de la jeune fille qui a fixé son choix. Ils s’arment de couteaux, de poignards et de sabres, comme pour une expédition, et, arrivés au lieu désigné, mettent pied à terre et se précipitent dans la demeure de la future. Là, ils ont à soutenir une lutte contre les matrones de l’entourage, qui, tout en poussant des cris, les arrosent d’eau froide ou même d’eau bouillante, leur jettent tout ce qui leur tombent sous la main, jusqu’à des tisons enflammés. « Leur droit de résistance cesse quand la jeune fille a été entraînée hors de la maison. Celle-ci est alors saisie aux hanches, mais non aux aisselles; car dans ce cas, le mariage serait entaché de nullité. Elle est ensuite hissée à califourchon derrière son futur, auquel on l’attache avec des courroies ; puis toute la bande part à fond de train et disparaît dans les forêts, où elle se livre à des festins qu’anime la joie la plus bruyante. »( On suppose que la mariée mange aussi…). (Précautions Mapuches) » Un mois après, s’il est content de sa femme, le nouveau marié l’envoie chez les parents avec la dot, qu’il est tenu de donner proportionnellement à sa fortune, et qui consiste en chevaux, bœufs, moutons, (anes? )meubles, étriers, éperons , etc. La dot agréée, tous les amis de la famille sont invités à un repas de noces qui dure tant que les provisions de vin, d’eau-de-vie, ou de boissons fermentées ne sont pas épuisées. ». « Le moment de la séparation arrivé, le père de la jeune fille et ses amis lui adressent une allocution qui roule invariablement sur ce thème : elle appartient définitivement à son mari, elle doit lui obéir, lui être fidèle sous peine de mort, lui préparer ses aliments, et l’entourer de ses soins . « ( Notons la gradation!). « (…) L’homme qui , au bout d’un certain temps, sous prétexte qu’elle ne lui convient pas, renvoie chez elle la jeune fille qu’il a enlevée, est obligé de compter aux parents la dot qu’il leur eût versée s’il l’eût gardée. « La polygamie est permise. On peut prendre autant de femmes que l’on peut fournir de dots. Mais ce n’est pas tout; à la mort de chacune d’elles, il faut payer une somme déterminée non seulement au Père, mais encore à chacun des parents.
( Risques du métier) « L’épouse surprise en flagrant délit d’ adultère encourt la mort ainsi que son complice. Mais si le Mari outragé à le droit de les tuer, il doit s’acquitter des droits de succession envers les héritiers de sa femme, comme si elle était morte naturellement ». ( Il est des choses qu’on préfère passer sous silence, que voulez-vous !) In Orelie Tounens Roi d’ Araucanie, « Pièces justificatives. « Ed Transhumance, Biarritz, 2014. On ne sait qu’admirer, du système de contreparties financières, ou de la prévision des cas de cette belle Coutume auquel le Roi d’ Araucanie fut en son temps bien seul a s’ intéresser…
Clopine dit: Ca vous a soulagé, Pablo75 ?
Vous croyez, aussi, Clopine, que notre prose provoque chez P75 de ces éjaculats ?
J’ai regardé, Alexia, et je n’ai pas trouvé grabd chiose. J’ai l’impression qu’une fois de plus cous racontez n’importe quoi. Avec des « il suffit » péremptoires. En plus.
C’est le MEAE, 3J, avec un E pour Europe là où Stef a séjourné ou avait ses journées
Nous discutions tt à l’heure avec un ami ancien ambass d’un député européen que l’on a bien connu quand il était député des Français de l’étranger de la 11e circonscription qui va de l’Ukraine à l’Australie. Avec 49 pays dans sa circonscription, il a passé son mandat dans l’avion à se faire inviter sur place par les postes, les associations, les membres de son parti d’alors… pas déboursé un sou le gugus, grand copain du mage du Kremlin.
More anon.
Nanni Moretti met beaucoup de sports dans ses films. Un prêtre qui joue au foot avec les enfants du catéchisme dans « La Messe est finie »; des cardinaux qui s’opposent dans un match de volley au coeur du Vatican dans « Habemus Papam »; un père endeuillé qui fait son jogging dans « La Chambre du fils »; un responsable politique communiste qui retrouve la mémoire en jouant au water-polo dans « Palombella rossa », la filmographie de Nanni Moretti fait une grande place au sport.. L’homme l’est tout autant, lui qui a pratiqué le water-polo dans l’équipe nationale italienne pendant des années.
« Samuel donna l’onction à David au milieu de ses frères. L’esprit du Seigneur s’empara de David »— 1 S 16, 1-13
Du premier livre de Samuel
En ces jours-là,
le Seigneur dit à Samuel :
« Combien de temps encore seras-tu en deuil à cause de Saül ?
Je l’ai rejeté pour qu’il ne règne plus sur Israël.
Prends une corne que tu rempliras d’huile, et pars !
Je t’envoie auprès de Jessé de Bethléem,
car j’ai vu parmi ses fils mon roi. »
Samuel répondit :
« Comment faire ?
Saül va le savoir, et il me tuera. »
Le Seigneur reprit :
« Emmène avec toi une génisse,
et tu diras que tu viens offrir un sacrifice au Seigneur.
Tu convoqueras Jessé au sacrifice ;
je t’indiquerai moi-même ce que tu dois faire
et tu me consacreras par l’onction celui que je te désignerai. »
Samuel fit ce qu’avait dit le Seigneur.
Quand il parvint à Bethléem,
les anciens de la ville allèrent à sa rencontre en tremblant,
et demandèrent :
« Est-ce pour la paix que tu viens ? »
Samuel répondit :
« Oui, pour la paix.
Je suis venu offrir un sacrifice au Seigneur.
Purifiez-vous, et vous viendrez avec moi au sacrifice. »
Il purifia Jessé et ses fils,
et les convoqua au sacrifice.
Lorsqu’ils arrivèrent et que Samuel aperçut Éliab, il se dit :
« Sûrement, c’est lui le messie,
lui qui recevra l’onction du Seigneur ! »
Mais le Seigneur dit à Samuel :
« Ne considère pas son apparence ni sa haute taille,
car je l’ai écarté.
Dieu ne regarde pas comme les hommes :
les hommes regardent l’apparence,
mais le Seigneur regarde le cœur. »
Jessé appela Abinadab et le présenta à Samuel,
qui dit :
« Ce n’est pas lui non plus que le Seigneur a choisi. »
Jessé présenta Shamma,
mais Samuel dit :
« Ce n’est pas lui non plus que le Seigneur a choisi. »
Jessé présenta ainsi à Samuel ses sept fils,
et Samuel lui dit :
« Le Seigneur n’a choisi aucun de ceux-là. »
Alors Samuel dit à Jessé :
« N’as-tu pas d’autres garçons ? »
Jessé répondit :
« Il reste encore le plus jeune,
il est en train de garder le troupeau. »
Alors Samuel dit à Jessé :
« Envoie-le chercher :
nous ne nous mettrons pas à table
tant qu’il ne sera pas arrivé. »
Jessé le fit donc venir :
le garçon était roux, il avait de beaux yeux, il était beau.
Le Seigneur dit alors :
« Lève-toi, donne-lui l’onction : c’est lui ! »
Samuel prit la corne pleine d’huile,
et lui donna l’onction au milieu de ses frères.
L’Esprit du Seigneur s’empara de David à partir de ce jour-là.
Quant à Samuel, il se mit en route
et s’en revint à Rama.
D. dit: J’ai regardé, Alexia, et je n’ai pas trouvé grabd chiose. J’ai l’impression qu’une fois de plus cous racontez n’importe quoi.
D. pourrait solliciter l’orthophoniste de M. Séjourné.
THE Champion
Charlot boxeur (titre original : The Champion) est un film américain réalisé par Charles Chaplin, sorti le 11 mars 1915.
Peut-être Mr Séjourne préfère-t-il qu’on le dise dyslexique qu’autre chose….Remercions Alexia Neuhoff d’orienter par là le débat..,MC
´
Laurel & Hardy – Stan boxeur (1932)
https://www.youtube.com/watch?v=AsIFPKQtQjo
Putain d’idéologie archaïque!
lmd dit:
Si tu n’es même pas capable de faire la différence entre un constat et des idées, tu es mal barré. Les idées sont les « solutions » pour éviter ce constat. Et l’idéologie est un ensemble d’idées dogmatiques qui prétendent solutionner tous les problèmes d’une société.
Après, il y aurait beaucoup à dire sur Oxfam et sur leurs chiffres (ils confondent l’argent virtuel avec l’argent réel, qui est comme confondre l’argent qu’on au casino à un moment donné avec l’argent dont on dispose une fois dehors).
Ensuite, la gauche n’est qu’une idéologie économique. Sinon, tous les pauvres et les classes populaires voteraient pour eux. Or, ils votent pour l’extrême-droite. Il faudrait que les gens de gauche se demandent pourquoi.
Et pour finir, on ne va pas entrer dans une discussion sur la création de richesses et d’injustices, la réduction des injustices et l`’augmentation des dettes, les ravages de l’ultralibéralisme et ceux du communisme. Le thème est trop compliqué.
Et je te rappelle que moi je n’ai jamais voté de ma vie pour des guignols de gauche ou des guignols de droite dans une parodie de démocratie. Je ne pourrais voter que sur des thèmes concrets, dans un pays réellement démocratique – comme la Suisse, qui est la seule démocratie de cette planète.
Conférence de presse
Ce mardi soir 16 janvier 2024 à 20h 15: Conférence de presse du président Macron. Vous pourrez
la suivre sur France 2 , LCP , LCI ou franceinfo. Pas sur CNews . Pourquoi ? Parce que le propriétaire, M. Bolloré, a donné pour consigne à tous ses salariés de taper du matin au soir sur le président et son gouvernement, et qu’il ne ne veut pas lui faire la cadeau de lui donner la parole pendant deux heures.
Ca vous a soulagé, Pablo75 ?
Clopine dit:
Non, j’ai perdu du temps à défaire tes fausses idées tout en sachant que cela ne servait pas à grand chose. Médite au moins les citations (que j’ai mis aussi du temps à trouver dans mon bordel d’archives). Autrement dit, si tu m’étais totalement indifférente, je ne t’aurais pas répondu.
Je crois que tu as un besoin urgent de te réveiller.
La Suisse n’existe pas.
Ce Monsieur Bolloré est très bien.
Dommage qu’il ne soit pas Président de ka République, les choses iraient bien mieux.
Clopine dit: Ca vous a soulagé, Pablo75 ?
Vous croyez, aussi, Clopine, que notre prose provoque chez P75 de ces éjaculats ?
Alexia Neuhoff dit:
Enfin la nouvelle Folle du Blog, notre paranoïaque-complotiste tendance Gauche Caviar, notre Grande Dame Féministe des Beaux Quartiers nous raconte son grand fantasme sexuel: faire éjaculer les hommes sans les toucher (le coïte étant quelque chose de trop sale pour quelqu’un d’aussi chic qu’elle).
Pauvre Alexia, qu’à plus de 75 ans paraît sexuellement si frustrée…
Ensuite, la gauche n’est PAS qu’une idéologie économique.
La Suisse n’existe pas.
D. dit:
Dit ça au Fisc français…
« La pensée idéologique ruine toute relation avec la réalité. »
Hannah Arendt
J’ai découvert l’actrice Sara Giraudeau dans Adieu Monsieur Haffmann, un film bien réalisé avec un très bon jeu d’acteurs.
Par contre le scénario est assez invraisemblable, c’est le seul reproche que je ferai à ce film.
Sara Giraudeau est la fille d’Annie Duperey et de Bernard Giraudeau. C’est vous dire qu’elle a de qui tenir. C’est une actrice remarquable, je dirais même une actrice exceptionnelle. Elle est plus jeune de 10 ans que Cotillard mais je la place bien devant cette dernière en terme de qualité de jeu et surtout de naturel.
Cette actrice est promise à un bel avenir.
Le cinéma français n’est peut être pas mort si une telle relève arrive. En tout cas pour moi, ce n’est pas Cotillard qui risquait de le ranimer.
Sade – By your side
Je ne dis rien au fisc, Pablo.
Je me contente de déclarations.
Il n’y avait pas de mariage ni de sexe dans les albums pour enfants de l’époque d’Hergé, il ne pouvait donc pas y avoir de Constance Bonacieux, ni de Milady, ni non plus de magicienne Circée ou de déesse Athéna, Clopine…Alexandra DN est une exception; Hergé aurait pu la faire figurer dans Tintin au Tibet, c’est vrai…
Quant au ciel qui vous est tombé sur la tête, imaginez vous qu’il tombe sur la tête de milliers de femmes et d’hommes tous les jours et que ceux ci ne se croient pas obligés d’analyser leur souffrance à l’aune de l’histoire du patriarcat mondial.
Votre souhait de vaincre le patriarcat à l’échelon mondial est louable. Néanmoins, le temps que les autres sociétés, non occidentales, nous rattrapent dans la promotion et la visibilité des femmes, nous pouvons dormir tranquilles quelques décennies, voire quelques siècles…
D’accord avec les réflexions de Pablo par ailleurs.
Admirable Christine de Pisan. Je ne savais pas qu’elle avait connu l’existence de Jeanne d’Arc et écrit sur elle. Encore une qui ne perdait pas son temps à gémir sur la place des femmes et menait sa barque d’une main de maître…au 15 ième siècle. Merci JB.
Merci Monsieur Charoulet de nous signaler que nous pourrons regarder C News pour échapper à qui vous savez (en fait je ne regarderai rien, je prendrai un bon bouquin)…
Ah si, je re-regarderai Churchill et de Gaulle en replay!
De l’esprit et de l’âme dans leur rencontre avec les muscles? Le sujet du blog.
« faire éjaculer les hommes sans les toucher » un grand phantasme mentaliste féministe, c’est exact.
Malheureusement le sexe masculin est un corps caverneux…Madame Alexia n’y arrivera jamais même par l’imposition des mains.
@ Peut-être Mr Séjourne préfère-t-il qu’on le dise dyslexique qu’autre chose… (MC/PD)
… à ma connaissance, il n’a pas donné de consignes aux journalistes sur ce qu’ils doivent dire de ses handicaps identitaires. Soyez plus explicite, cher ami !
@ MEAE ? (rBloom) – Oui, mais où placez-vous le E surnuméraire depuis quelques temps ?
https://www.gouvernement.fr/ministere/ministere-de-leurope-et-des-affaires-etrangeres
Bàv,
Un bon exemple de la connerie inguérissable de la Gauche:
El Congreso da el primer paso para eliminar de la Constitución la palabra “disminuidos”.
Todas las formaciones menos Vox apoyan reformar el artículo 49 de la Carta Magna que incorporará la expresión “personas con discapacidad”.
En Espagne, la Gauche n’a rien d’autre à faire de plus important (depuis que Sánchez est au pouvoir la dette espagnole a augmenté de 430 Mds d’euros et aujourd’hui elle augmente à la vitesse de 9 millions d’euros chaque heure) que changer un mot de la Constitución Española: le mot « disminuidos » (diminués, handicapés) va être changé par les mots « personas con discapacidad » (personnes avec une
incapacité, handicap).
Pendant que le Titanic coule, la Gauche cause sémantique.
Brahms — Toscanini — 1935
Ce soir, nous avons un couple hétérosexuel de deux invités à dîner, ils doivent arriver vers 19 h et demie. On ne sait pas encore s’ils vont nous demander d’allumer la télévision à 20 heures et quart.
On espère que non, car la soirée pourrait fort bien
dégénérer, en dépit du bourguignon au Rasteau que nous avons longuement préparé, depuis cinq heures. Bàv,
Pablo75 dit:
« Pauvre Alexia, qu’à [qu’a ?] plus de 75 ans »
Encore une preuve que l’astrologie et autres mantiques sont complètement fantaisistes.
« Madame Alexia n’y arrivera jamais même par l’imposition des mains. »
Faudra qu’elle y mette la bouche !
Vous êtes quand même bien terre à terre, Jazzi..
L’imposition des mains à quand même un sens précis, celui de domination, de prise en charge spirituelle,sur la personne ou sur l’ objet que l’on désire voir changer ou se modifier.
Le message coloré de Paul Edel sur son blog.
Merci à lui pour ce Paul Klee!
https://pauledelblog.files.wordpress.com/2024/01/thm_blick-aus-rot.jpg
Faire comme les vrais Chefs, 3J, ne lire que les comptes rendus. Inutile de se fader les commeries du Locataire (une question sur le sujet x, telle réponse, deux questions sur le même sujet, répondre que…, une troisième, ajouter que…s’il y a du temps, ne pas oublier pas de préciser que…)
Pas sûr de comprendre votre interrogation sur le surnuméraire:
M-inisitère de l’
E-urope et des
A-ffaires
E-tranges
Un de ces jours, j’aborderai a question de la réserve parlementaire. Ah!
Un petit dernier pour la soirée: « Je me souviens d’un Anglais manchot qui battait tout le monde au ping-pong à Château d’Oex ».
– Sir Georges Perec
Enjoy your evening!
« Ce soir, nous avons un couple hétérosexuel de deux invités à dîner »
C’est pour une partouze, JJJ ?
Dimanche 14 janvier 2024, quelques mois avant les Jeux Olympiques Paris 2024, une délégation de sportifs et de dirigeants du monde du sport, avec le Crif, pour un voyage de la mémoire dans le camp d’Auschwitz-Birkenau, en partenariat avec le Mémorial de la Shoah.
BONSOIR
L’important de ce voyage est qu’il « ait lieu », explique son président Yonathan Arfi. Mais sur la trentaine d’athlètes présents, un seul est encore en activité. Cyril Benzaquen disputera en effet dans moins d’un mois un championnat du monde de kickboxing : « Je regrette que les athlètes encore en activité n’aient pas conscience que le fait de faire ça, quand ils sont en contact avec la jeunesse, ça peut avoir un impact. »
3Au moment de constituer ce groupe, il y a eu des refus d’athlètes. Inacceptable, s’agace Mickael Jérémiaz, ancien tennisman handisport, dont une partie de la famille a été décimée à Auschwitz : »La jeune génération, dite plus exposée, celle des réseaux sociaux, ceux qui ont des communautés internationales, mixtes, de toutes confessions, ils sont beaucoup à s’être désistés ! Certains par peur, certains par lâcheté, d’autres peut-être par conviction aussi… » Une absence et des questionnements qui avaient déjà été mis au jour le 12 novembre, lors de la marche pour la République et contre l’antisémitisme.
On signale à Mr Charoulet que si , la parole macronienne est présente sur CNews. On a vérifié pour le plaisir de le faire mentir. Mauvaise Pensée.
Reçu Janssen J-J.
Pas ouvert.
La donnerai telle quelle à Emma jeudi 13 heures.
Monsieur Charoulet aurait-t-il menti, ou se serait-il trompé, pour calomnier (dans son esprit) C News?
Grave question.
C surtout que le Quarto est en un seul volume.
« […]pour m’aider à lutter dans la vie sur tous les fronts de cet emprisonnement, et… à ne jamais désespérer du bien fondé de la lutte des classes et des places, en tant que projet politique de désaliénation personnelle. »
Hé bé, hé bé…
Si c’est pas un programme dès l’enfance, ça !
« Sacha Guitry rend visite un soir à son ami Jean Cocteau. Lorsqu’il sonne, un majordome distingué lui ouvre et s’enquiert aussitôt :
– Je présume que c’est pour le maître ?
– Ah non, moi c’est juste pour le voir. »
Il faudrait aussi que Mr Charoulet nous dise de quelles fortunes disposent LCI , ou BFM, moins qu’enthousiastes pour la parole macronienne….ce qui est bien peu révérencieux ….
Bon, renato, tu pourrais dire quelque chose, quand même. On a l’impression que tu t’en fous de tout, parfois.
@ C’est pour une partouze, JJJ ?
Non, c’était juste pour dîner… On n’a pas mis la télé, et du coup, tout s’est bien passé. On n’a même pas causé de plan Q. Pensez donc : à nos âges, hein !
Bàv (et fantasmez pas trop… avant d’aller au dos-dos) !
@ avant de partir précocement en fumée…
je voudrais pas dire, jzman, mais parfois, vous avez de drôles de propos à propos des fumeurs juifs, notamment !
Avoir peur du passage vers l’inconnu et le dire, mais se mettre uniquement sous la protection des proches et…point.
Attendre beaucoup de la main tenue au moment de la mort.
Je respecte mais je ne comprends pas.
C’est un voyage. Hyper-important de ne pas le rater.
Je considère que, si tu le rates, tu emportes avec toi le ratage dans l’au-delà.
Pour le mariage civil, ce peut- être, il serait possible de demander au mariage, ou bien pour manifester l’ampleur de l’amour qui les a liés, ou bien pour marquer l’accompagnement de l’un, qui va rester vivant, à l’autre qui va mourir. J’imagine que ce choix fut duel.
Tenir la main lors du passage, cela semble logique.
S’adresser slt à ses proches.
Pour/chez les chrétiens, il y a de gros moments de doute ou pas. Ma mère aussi est fâchée avec d.ieu, comment ID suite à la mort de son fils. C’est lié majoritairement à une profonde injustice inacceptable. Et une révolte qui implique « d.ieu n’existe pas. »
Les proches et pas le créateur.
JW me dit, elle a 97 ans. On vit sa vieillesse comme on a vécu sa vie. Je vérifie demain matin sa phrase que j’ai inscrite précisément.
Si tu n’as jamais cru en d.ieu, hormis si tu as vécu le miracle de la conversion, il n’y a aucune raison pour que tu le convoques.
Si tu as cru en lui, il t’accompagne. Tu n’as pas même besoin de le convoquer.
Mon père se croyait chrétien. Ne croyait pas en la résurrection des corps.
Or, si tu ne crois pas en la résurrection des corps, tu n’es pas chrétien.
Or, (bis) tous les actes de mon père sur son chemin de mort ont démontré qu’il était un mécréant.
Ce qui confirme que ce que tu dis n’a aucun poids. Mais ce que tu fais a un poids énorme.
Ceci exposé, j’espère, je vais prier pour elle ce soir, que Clémentine Vergnaud a été accueillie au royaume du père. Avec le fils et le saint esprit. Parce que mourir jeune est parfaitement injuste.
demander au mari
Voilà.
Amen.
Que sa volonté soit faite, même si tu n’y comprends rien. (Renato non plus).
Alors que ma mère, dans ses actes quotidiens, est pleinement une fervente chrétienne.
Après la mort de la mère de Borges, à plus de 99 ans, quelqu’un lui dit:
– Dommage qu’elle n’ait pas pu arriver à 100 ans, non?
Et Borges:
– Vous surestimez le système décimal.
« Ma mère aussi est fâchée avec d.ieu, comment ID suite à la mort de son fils. C’est lié majoritairement à une profonde injustice inacceptable. Et une révolte qui implique « d.ieu n’existe pas. » […] mourir jeune est parfaitement injuste. »
rose dit:
Il n’y en a pas de justice ou d’injustice, mais des expériences à faire dans cette vie ou pas. Tu es qui pour savoir si c’est juste ou injuste? Pour juger si c’est injuste ou pas, il faut connaître le sens de la vie ou savoir ce qui se passe de l’autre côté.
Le gens qui ne croient pas en Dieu parce qu’ils ont subi des injustices, c’est des commerçants, pas de croyants-incroyants. Si la vie me traite bien, je crois en Dieu. Si elle me traite mal, je n’y crois pas. Des gosses jouant aux commerçants.
« @ avant de partir précocement en fumée… »
Comment dire de façon plus concise que Georges Perec, qui fumait plusieurs paquets de cigarettes quotidiennement, est mort d’un cancer du poumon à l’âge de 45 ans, qu’il a été incinéré au crématorium du Père-Lachaise, où ses cendres reposent dans la case 382 du columbarium, JJJ ?
(le génie de Perec se résume pour moi à : « les zobs secs » et quelques autres formules de cet acabit ; ses partisans ici ne semblent pas développer d’autres arguments qui ouvriraient des perspective …)
perspectives
« Le cinéma Le César ferme définitivement ses portes, a révélé la revue Le film français. Le propriétaire de l’enseigne depuis 2017, Jean Mizrahi, n’a pas réussi à trouver un modèle économique viable pour les trois salles estampillées “art et essai” de la place Castellane.
Déjà en difficulté, Le César paie aussi les travaux en cours pour le prolongement du tramway T3. “J’ai essayé de négocier une baisse du loyer ou d’ouvrir de[…] »
Comme pour la librairie Tacussel, sur la Canebière. Durée des travaux du tramway => impossibilité d’accès.
Le César fermé, c’est une catastrophe. La librairie Tacussel, itou.
En 1981, l’écrivain Georges Perec liste les choses qu’il faudrait faire avant de mourir. Il ne sait pas alors qu’il mourra quelques mois plus tard, d’un cancer du poumon. Voici une sélection piochée dans cette liste.
« Pour commencer il y a d’abord des choses très faciles à faire, par exemple faire une promenade sur les bateaux-mouches. Depuis que je suis Parisien, c’est-à-dire depuis ma naissance je n’ai jamais été sur des bateaux- mouches.
Ensuite, il y a des choses un tout petit peu plus importantes, des choses qui impliquent des décisions de ma part, des choses dont je me dis que si je les faisais elles me rendraient peut-être la vie plus facile. Par exemple, faire l’acquisition de divers appareils électro-ménagers, une machine à laver la vaisselle, une machine à laver le linge.
Ensuite, il y a des choses qui sont liées à des désirs plus profonds de changement. Par exemple m’habiller d’une façon tout à fait différente : me remettre à porter des cravates, enfin quand je dis me remettre, je crois que je n’ai pratiquement jamais porté de cravate de ma vie. Me faire confectionner un costume trois pièces, avec un gilet enfin voir un peu ce que ça ferait si je changeais complètement de vêture.
Il y a une chose que j’aimerais faire aussi c’est aller vivre à l’hôtel à Paris. C’est un mode de vie. Tout en vivant à Paris, vivre à l’hôtel.
Une chose que j’aimerais beaucoup faire aussi, c’est vivre une expérience hors du temps comme Michel Siffre, vous savez ce qu’on appelle vivre en libre cours, c’est-à-dire dans un grotte sans point de repère du temps.
Aller au-delà du cercle polaire.
Ah et puis une chose qui fait référence à une carte postale que j’ai reçue un jour, il s’agit d’aller du Maroc à Tombouctou, à dos de chameau, en 52 jours. En plus si on part avec une secrétaire, on peut dicter La Chartreuse de Parme, puisque c’est exactement le temps qu’il a fallu à Stendhal pour écrire La Chartreuse de Parme.
Ensuite, j’aimerais boire du rhum trouvé au fond de la mer comme le capitaine Haddock dans Le Trésor de Rackham le Rouge. Il y a un galion qui a coulé au XVIIe siècle avec une cargaison de rhum et puis avant de trouver le trésor, on commence par remonter les bouteilles. Boire du rhum de 1650, enfin quelque chose comme ça.
Apprendre à jouer de la batterie, parce que j’ai l’impression que c’est un peu plus facile, disons que le saxophone. Faire du jazz.
Ensuite c’est trouver la solution du cube hongrois (rubik’s cube – ndlr). Alors j’ai déjà perdu pas mal d’heures, mais j’étais arrivé à des ébauches de solutions.
Et puis aussi faire de la peinture, il faudrait oser. C’est ce que je voulais faire au début c’est-à-dire avant de vouloir être écrivain comme on dit, je disais que je serai peintre. Pourtant peut-être que ce n’est pas impossible.
Rien de tout ça n’est impossible pour l’instant.
Alors ensuite, il y a des choses qui sont liées à mon travail d’écrivain. Par exemple, j’aimerais écrire un scénario de film d’aventure, un film un peu grandiose, je veux dire, pas nécessairement James Bond, mais un film d’aventure où on aurait les moyens de rêver à des choses superbes au cinéma.
Écrire un vrai roman-feuilleton, faire ce que Simenon, parait-il, a fait pendant une époque, être dans une vitrine et écrire un livre, d’une certaine manière en public. Ce genre de défi d’écriture, donc avoir une espèce de canevas assez vague et puis tous les jours, pendant 4 heures, faire cette espèce de métier d’écrivain public, ça j’aimerais beaucoup le faire, ça m’amuserait beaucoup.
Il y a encore une chose que j’aimerais faire. C’est planter un arbre. Évidemment pour le regarder pousser. »
Il n’y en a pas de justice ou d’injustice, mais des expériences à faire dans cette vie ou pas. Tu es qui pour savoir si c’est juste ou injuste? Pour juger si c’est injuste ou pas, il faut connaître le sens de la vie ou savoir ce qui se passe de l’autre côté.
Le gens qui ne croient pas en Dieu parce qu’ils ont subi des injustices, c’est des commerçants, pas de croyants-incroyants. Si la vie me traite bien, je crois en Dieu. Si elle me traite mal, je n’y crois pas. Des gosses jouant aux commerçants.
Grand, grand n’importe quoi : je ne débats pas.
Comment, ayant le Savoir, l’on peut être ignorant.
C’est magnifique Jazzi cette liste de Perec recensant quoi/que faire avant de mourir. Particulièrement le voyage à dos de chameau en 52 jours.
(une perf. qui a de la tenue https://www.youtube.com/watch?v=zwSXoTNVvNE )
Døts
https://youtu.be/5dwMlMRggnI?feature=shared
Oui, il s’agit de sortir de l’eau, et de recommencer.
« Bon, renato, tu pourrais dire quelque chose, quand même. On a l’impression que tu t’en fous de tout, parfois. »
Ce n’est pas faux, toutefois : « It’s not like I sit here philosophizing, because I’ve no talent for that. It’s just this thing about silence that’s so wonderful.”
Ingmar Bergman
http://conti.derhuman.jus.gov.ar/2019/07/2_img/02_900x540/c-bergmanenarg.jpg
17 Janvier — 8.00
K. B. Sreedevi mortua est
« Le fait que les hommes n’apprennent pas grand-chose de l’histoire est la leçon la plus importante que l’histoire nous enseigne », dit Aldous Huxley… et en effet : « Lorsque la cité gouvernée par la démocratie s’enivre de liberté en la confondant avec la licence, avec l’aide de mauvais échansons contraints d’acheter leur immunité par des doses toujours plus fortes de complaisance à l’égard de toutes sortes d’anarchies et d’outrecuidances […] C’est ainsi que meurt la démocratie : par l’abus d’elle-même. Et avant que dans le sang, dans le ridicule », écrit en 370 av. J.-C.
C’est assez D. ou encore quelques mots ?
@ (jzmn) C’est magnifique, Georges !…
« Et puis aussi faire de la peinture, il faudrait oser. C’est ce que je voulais faire au début c’est-à-dire avant de vouloir être écrivain comme on dit, je disais que je serai peintre. Pourtant peut-être que ce n’est pas impossible (…) Et puis aussi, planter des arbres (…)
J’avoue avoir osé peindre, ce n’était pas impossible. Quand aux arbres plantés, je les regarde et les vois pousser.
Je suis heureux de n’avoir plus aucune crainte de la mort, désormais, après avoir accompli les deux rêves qui m’importaient le plus au monde, sans aucun souci d’un dieu quelconque, au demeurant tout à fait inutile à ma quiétude.
(JE, 17.1.24_9.24)
@ Paul, le robot de la RDL a accepté de mettre l’intégralité de votre témoignage en ligne après en avoir finalement mesuré l’importance (il faut remonter à hier, dans la matinale). C’est un bel hommage que chacun peut s’approprier et copier-coller dans son journal intime.
@ closer, un vibrant éloge du lycée Stanislas qui ne produit que des bacheliers frais et moulus, avec des taux de réussite à 102%. Vive la communale !
@ Samedi 11 août 1917, 4 heures du matin : Franz K. crache un filet de sang. Mais durant des mois, il n’en dit rien à personne. C’est le début du « temps de la connaissance » – Hémoptysie. Il ne lui reste plus que six ans à vivre avec le mycobacterium tuberculosis.
(GP n° 224) – Je me souviens du 12 octobre 1988.
Joe Brainard
https://mastbooks.com/cdn/shop/products/Brainard_Remember_Front_1600x.jpg?v=1623468302
Cha Bada
« Je viens de finir la biographie de Jean Jacques Goldman écrite par Ivan Jablonka…
Je sais, je sais, certains vont hurler que c’est un scandale, que ce n’est pas de la littérature et, en plus, que Goldman lui même ne cautionne pas l’écriture de ce livre…
Il n’empêche que j’ai beaucoup aimé le lire. Tout d’abord parce que, je dois l’avouer, même si je n’écoute plus vraiment jean jacques Goldman, aujourd’hui, c’est mon premier 33 tours, et cela, ça ne s’oublie pas.
Je le glissais en CM2, dans mon mange disque en plastique jaune et rendais mon frère hystérique car je passais en boucle « Je te donne » et » Pas toi »…
Ensuite, parce que j’ai une affection particulière pour l’auteur Ivan Jablonka avec qui j’ai partagé les bancs de l’école…
Ce n’était pas mon ami mais nous en avons en commun, ainsi que le quartier parisien de l’enfance, l’époque, la case sociologique très certainement …
Ivan Jablonka est un auteur assez tendre, qui, par le biais de Goldman, fait ressurgir toute une époque, celle de la fin de l’enfance, de la préadolescence, pour moi, du Top 50 avec Marc Toesca qui appelait ses auditeurs » les petits clous », de O.K magazine, de Drucker et des Champs-Elysées.
Mes intellectuels de parents refusaient d’avoir la télévision, mais je frappais aux portes des voisins et la regardais avec deux fois plus de plaisir car c’était exotique.
Lire le livre de Jablonka, pour moi, c’est un peu le même petit plaisir inavouable qu’écouter radio nostalgie ou chérie FM.
Que l’on se rassure Jablonka n’a pas fouillé ni étalé les tripes de Goldman, c’est une biographie très pudique, il aborde très peu l’intime et la vie privée de la star qui a tenu à garder sa part de mystère toute sa vie et a plutôt une approche historique et sociologique du succès de ce chanteur.
Enfin, j’ai écrit déjà un post sur le film de Cédric Kahn : « Le procès Goldman » et le destin fascinant de Pierre et ce livre prolonge en quelque sorte le film, le complète.
Ivan Jablonka analyse la personnalité de Jean Jacques Goldman en remontant aux racines, à son histoire familiale, celle de son père résistant et aussi celle de ce grand frère » révolutionnaire » et braqueur de banque.
Il peint les deux frères comme aussi attachés l’un que l’autre aux racines et à l’histoire du père mais s’opposant toutefois sur leur manière d’y être fidèles.
Goldman ne cessera de chanter des chansons qui parlent à tout le monde, des chansons » populaires » à tous les sens du terme relatant les aventures de mères célibataires, de migrants, d’exilés, de grand- mères à la dérive, de minorités… Il aura comme son père, un respect infini pour la France et ce que permet une république. Mais jamais il n’aura la volonté, comme son frère, d’en découdre avec la Justice ou de cracher dans la soupe comme c’était la mode à son époque quand on voulait être un « rockeur » digne de ce nom.
De la même manière, Goldman n’a pas daigné non plus modifier ce qu’il était pour plaire à un public écoutant du rock. Il n’a jamais eu peur d’afficher une certaine forme de sensibilité, de fragilité même, écornant l’image virile que l’on attendait de lui. Il a assumé ce qu’il était, tout comme son nom et prénom qu’il a refusé de changer pour en trouver un plus « dans le vent ».
Goldman, avant même de commencer sa carrière à 20 ans, affirmait: » je suis un garçon démodé ».
La presse ne l’a pas épargné et il a été la cible, pendant des décennies, des médias qui se payaient sa tête et faisaient passer son public, avec beaucoup de snobisme et de mépris, pour des ploucs sans aucun goût.
Goldman était trop lisse, trop fade, il faisait de la variété et rien de pimenté n’en ressortait et pourtant le public aimait Goldman et les salles se remplissaient.
Jablonka analyse ce fossé qui sépare d’un côté le lynchage auquel s’adonne la presse dont il multiplie les citations assassines à l’encontre de Goldman et l’amour immense que lui vouait et lui voue toujours le public…
Si bien que cette phrase de Goldman adressée comme un billet doux à son public fidèle au rendez vous malgré tout, est restée dans les annales »
» Merci d’avoir jugé par vous même ». »
https://www.facebook.com/photo/?fbid=287240931027213&set=a.115044978246810
Choses lues sur les réseaux socio :
« Je viens de finir la biographie de Jean Jacques Goldman écrite par Ivan Jablonka…
Je sais, je sais, certains vont hurler que c’est un scandale, que ce n’est pas de la littérature et, en plus, que Goldman lui même ne cautionne pas l’écriture de ce livre…
Il n’empêche que j’ai beaucoup aimé le lire. Tout d’abord parce que, je dois l’avouer, même si je n’écoute plus vraiment jean jacques Goldman, aujourd’hui, c’est mon premier 33 tours, et cela, ça ne s’oublie pas.
Je le glissais en CM2, dans mon mange disque en plastique jaune et rendais mon frère hystérique car je passais en boucle « Je te donne » et » Pas toi »…
Ensuite, parce que j’ai une affection particulière pour l’auteur Ivan Jablonka avec qui j’ai partagé les bancs de l’école…
Ce n’était pas mon ami mais nous en avons en commun, ainsi que le quartier parisien de l’enfance, l’époque, la case sociologique très certainement …
Ivan Jablonka est un auteur assez tendre, qui, par le biais de Goldman, fait ressurgir toute une époque, celle de la fin de l’enfance, de la préadolescence, pour moi, du Top 50 avec Marc Toesca qui appelait ses auditeurs » les petits clous », de O.K magazine, de Drucker et des Champs-Elysées.
Mes intellectuels de parents refusaient d’avoir la télévision, mais je frappais aux portes des voisins et la regardais avec deux fois plus de plaisir car c’était exotique.
Lire le livre de Jablonka, pour moi, c’est un peu le même petit plaisir inavouable qu’écouter radio nostalgie ou chérie FM.
Que l’on se rassure Jablonka n’a pas fouillé ni étalé les tripes de Goldman, c’est une biographie très pudique, il aborde très peu l’intime et la vie privée de la star qui a tenu à garder sa part de mystère toute sa vie et a plutôt une approche historique et sociologique du succès de ce chanteur.
Enfin, j’ai écrit déjà un post sur le film de Cédric Kahn : « Le procès Goldman » et le destin fascinant de Pierre et ce livre prolonge en quelque sorte le film, le complète.
Ivan Jablonka analyse la personnalité de Jean Jacques Goldman en remontant aux racines, à son histoire familiale, celle de son père résistant et aussi celle de ce grand frère » révolutionnaire » et braqueur de banque.
Il peint les deux frères comme aussi attachés l’un que l’autre aux racines et à l’histoire du père mais s’opposant toutefois sur leur manière d’y être fidèles.
Goldman ne cessera de chanter des chansons qui parlent à tout le monde, des chansons » populaires » à tous les sens du terme relatant les aventures de mères célibataires, de migrants, d’exilés, de grand- mères à la dérive, de minorités… Il aura comme son père, un respect infini pour la France et ce que permet une république. Mais jamais il n’aura la volonté, comme son frère, d’en découdre avec la Justice ou de cracher dans la soupe comme c’était la mode à son époque quand on voulait être un « rockeur » digne de ce nom.
De la même manière, Goldman n’a pas daigné non plus modifier ce qu’il était pour plaire à un public écoutant du rock. Il n’a jamais eu peur d’afficher une certaine forme de sensibilité, de fragilité même, écornant l’image virile que l’on attendait de lui. Il a assumé ce qu’il était, tout comme son nom et prénom qu’il a refusé de changer pour en trouver un plus « dans le vent ».
Goldman, avant même de commencer sa carrière à 20 ans, affirmait: » je suis un garçon démodé ».
La presse ne l’a pas épargné et il a été la cible, pendant des décennies, des médias qui se payaient sa tête et faisaient passer son public, avec beaucoup de snobisme et de mépris, pour des ploucs sans aucun goût.
Goldman était trop lisse, trop fade, il faisait de la variété et rien de pimenté n’en ressortait et pourtant le public aimait Goldman et les salles se remplissaient.
Jablonka analyse ce fossé qui sépare d’un côté le lynchage auquel s’adonne la presse dont il multiplie les citations assassines à l’encontre de Goldman et l’amour immense que lui vouait et lui voue toujours le public…
Si bien que cette phrase de Goldman adressée comme un billet doux à son public fidèle au rendez vous malgré tout, est restée dans les annales »
» Merci d’avoir jugé par vous même ». »
Cha Bada
Que retenir du show ? Un mot : « réarmement ». De la nation, de la France, de l’école, bref de tout. C’est viril, martial, ça sent la poudre, c’est aussi stimulant que la marche de Rakoczy. Alors, en marche ! Le plus désarmant, c’est que cela suggère que la nation, la France, l’école, et tout le restant étaient donc désarmés. A l’instar de ces vieux navires de guerre qui rouillent au fin fond d’une rade ? A qui la faute ?
Pablo75, c’est vous qui avez écrit hier «Curieusement ce sont les gens de droite qui analysent bien mieux la débâcle de la gauche et la droitisation du Peuple. Les gens de gauche sont trop occupés à donner des leçons de morale et à rabâcher des vieilles idées devenues des idéologies archaïques pour pouvoir le comprendre».
Je me contentais de citer des chiffres qui justement permettent de se passer d’idéologie ; ils permettent d’observer l’évolution de la réalité (car c’est le sens de l’évolution qui est le fait important).
Passez le bonjour à maitre Eckhart.
Soma versus sema,
la langue grecque nous dit tout de » De l’esprit et de l’âme dans leur rencontre avec les muscles ».
Bonne journée Monsieur Passou et à toutes et tous!
Oui, VDBC, du somatique au sémantique!
… Mais si on prend la RDL
comme microcosme de la société française, alors c’est grave, pas vrai ? Je veux dire, ce qui faisait sa force, c’était son hétérogénéité – le dépassement d’un petit milieu intellectuel-parisien-dominant pour des tas de profils divers, dont le mien – et le fait que, bon an mal an, on arrivait à se parler, en fait à plus ou moins s’autoriser à partager les lieux (sauf quand Charoulet expulse Bougereau, passons, Charoulet ferait rigoler n’importe quel lecteur de Flaubert alors pourquoi pas accepter aussi, ici, ce concentré de Chabouvard et Pécuroulet ?) . Or, ça devient de plus en plus difficile. Moi je suis épouvantée de la porosité des milieux bourgeois à s’accommoder de l’idéologie diffuse de l’extrême-droite, j’ai « Les Damnés » de Visconti en tête, je me dis que, si mon discours anticapitaliste n’est pas audible ici, au moins le féminisme ? Il semble que bernique…
la porosité des milieux bourgeois à s’accommoder de l’idéologie diffuse de l’extrême-droite
@a
Oui, Clopine et principalement les idiotes et idiots utiles de la gauche ségollandaise!
@b
Le féminisme?
Celui qui colle dans ma ville des affichettes – tristes simagrées de celles de la vraie résistance 39-45) avec des citations de phrases de Depardieu ( hors contexte bien entendu), ciblées d’un dessin de la tour Eiffel et du drapeau français?
Dénonciation anonyme de féministes ou d’ extrême droitiers?
Anti macronistes primaires?
Déjà la confusion systématique, le déni démagogique de la vérité.
Mise au pilori populacière d’ un individu, d’un citoyen dans un total déni de justice?
A quand les ratonnades pour tout prétexte fallacieux?
Comment dénoncer cette mise sous condition de frayeur dans la ville contre tous les Depardieu grossiers et violeurs potentiels?
Voilà la vraie tension fascistoïde à l’ œuvre de nos jours dans la France profonde!
Tremble macho en puissance, longe les murs, et par réaction vote facho!
C’est ça votre message Clopine?
Alliée objective du Bordella!
Alliée objective du Bordella?
Je rajoute un point d’ interrogation, Clopine.
Franz K. crache un filet de sang, 3J
—
A part rendre le monde encore plus « kafkaïen » qu’il ne l’est, quelqu’un sait-il ce qui est prévu en France et ailleurs pour marquer le centenaire de la mort de Franz Kafka (la chouette), à l’aube du 3 juin 1924, dans un sanatorium des environs de Vienne?
Kafka = Le choucas.
Pourquoi le sommeil est la meilleure façon de s’échapper à la conscience de soi-même ?
Moi, je ne suis pas affolée par la RDL.
C’est un vrai bordel, (que je trouve passionnant), comme ailleurs.
Pourquoi devrions-nous être au-dessus du lot ?
Et nous sommes sur la terre ferme. En mer, cela ne marcherait pas.
Pourquoi on ne peut pas supporter l’idée de sa mort quand des myriades et des myriades d’hommes et de femmes ont supporté l’idée de la leur ?
Pourquoi Albert Cossery avait-il choisi de vivre dans un hôtel parisien jusqu’à sa mort ?
Par paresse et pour être servi, Samuel.
L’écrivain égyptien de langue française Albert Cossery (1913-2008) occupa durant plus de soixante ans la chambre 78 de l’hôtel La Louisane, rue de Seine, à Paris, où il mourut à l’âge de quatre-vingt-quatorze ans. Toujours tiré à quatre épingles, il partageait son temps entre les terrasses des cafés de Saint-Germain-des-Près et les fauteuils du jardin du Luxembourg. Rêvant, observant et réfléchissant tout à loisir, non sans s’attarder au passage sur la silhouette des jeunes femmes. A l’activisme occidental, où tout le monde s’agite et meurt sans avoir vécu, il opposait une ancestrale paresse orientale. Rejeton d’une famille aisée du Caire, il publia au cours de sa longue existence seulement huit petits livres, essentiellement des récits à caractère autobiographique sur l’Egypte de son enfance, s’apparentant plutôt à des contes philosophiques qu’à des romans proprement dits.
Un mot : « réarmement ».
9A? ON L4AVAIT Déjà remarqué on était prévenu;mais vous passez un peu vite l’arme à gauche si vous n’avez pas remarqué les « je crois »
bonne journée
Samuel dit: à
Pourquoi on ne peut pas supporter l’idée de sa mort quand des myriades et des myriades d’hommes et de femmes ont supporté l’idée de la leur ?
–
Ça touche directement à la foi, à la confiance et à l’espérance.
Qui suppriment la peur. Et si on pense avoir du mal, le pardon de Dieu est donné à qui le demande sincèrement. Toujours. Mais s’il n’est pas demandé, il n’est pas donné et continue à peser dans cette vie terrestre puis dans l’au-delà. Qui cherche trouve. Qui demande reçoit.
Demandez la foi, la confiance, l’espérance, le pardon. Vous n’aurez plus peur de rien.
avoir fait du mal
CNews qui a pour cible principale du matin a soir, sur ordre de M. Bolloré, le président Macron et son gouvernement a bien diffusé sa conférence de presse…contrairement à ce que m’annnonçait le programme télé du « Parisien ». Je n’ai pas menti : j’ai cru ce que me disait cette rubrique télé.
Exact, en tchèque Kafka signifie le choucas et non la chouette.
la marche de Rakoczy
Radetzky, dear Miss Neuhoff, fâchée comme beaucoup ici avec les sources germaniques de la vieille Europe. Consolez-vous, le porte maroquin nouveau ministre des AE n’y voit pas plus clair.
D.DOUILLET judo, est entré en cire au musée grévin, et il a été en marionnette à la télé!
https://fr.wikipedia.org/wiki/David_Douillet
RUDES ces mots d’Anthony Hopkins : Mais tellement vrais.
» Lâchez les gens qui ne sont pas prêts à vous aimer. C’est la chose la plus difficile que vous aurez à faire dans votre vie et ce sera aussi la chose la plus importante.
Arrêtez d’avoir des conversations difficiles avec des personnes qui ne veulent pas changer.
Arrêtez de vous présenter pour les personnes qui ne sont pas intéressées par votre présence. Je sais que votre instinct est de faire tout votre possible pour gagner l’appréciation de ceux qui vous entourent, mais c’est une impulsion qui vole votre temps, votre énergie, votre santé mentale et physique.
Lorsque vous commencez à vous battre pour une vie avec joie, intérêt et engagement, tout le monde ne sera pas prêt à vous suivre à cet endroit. Cela ne signifie pas que vous devez changer qui vous êtes, cela signifie que vous devez laisser partir les gens qui ne sont pas prêts à être avec vous. Si vous êtes exclu, insulté, oublié ou ignoré par les personnes à qui vous donnez de votre temps, vous ne vous rendez pas service en continuant à leur offrir votre énergie et votre vie.
La vérité, c’est que vous n’êtes pas pour tout le monde et que tout le monde n’est pas pour vous. C’est ce qui le rend si spécial lorsque vous trouvez des personnes avec lesquelles vous avez de l’amitié ou de l’amour mutuel. Vous saurez à quel point c’est précieux parce que vous avez fait l’expérience de ce qui ne l’est pas. Il y a des milliards de personnes sur cette planète et vous trouverez beaucoup d’entre elles à votre niveau d’intérêt et d’engagement. Peut-être que si vous arrêtez de vous présenter, ils ne vous chercheront pas. Peut-être que si vous arrêtez d’essayer, la relation se termine.
Peut-être que si vous arrêtez d’envoyer des SMS, votre téléphone restera sombre pendant des semaines. Cela ne signifie pas que vous avez ruiné la relation, cela signifie que la seule chose qui la soutenait était l’énergie que vous n’avez donnée que pour la maintenir. Ce n’est pas de l’amour, c’est de l’attachement.
C’est donner une chance à ceux qui ne le méritent pas !
Vous méritez tellement plus. La chose la plus précieuse que vous ayez dans votre vie est votre temps et votre énergie, car les deux sont limités. Les personnes et les choses auxquelles vous consacrez votre temps et votre énergie définiront votre existence. Lorsque vous réalisez cela, vous commencez à comprendre pourquoi vous êtes si anxieux lorsque vous passez du temps avec des personnes, des activités ou des espaces qui ne vous conviennent pas et qui ne devraient pas être près de vous.
Vous n’êtes pas responsable de sauver qui que ce soit.
Vous n’êtes pas responsable de les convaincre de faire mieux.
Ce n’est pas votre travail d’exister pour les gens et de leur donner votre vie ! »
Phil : La Marche de Rákóczi, je maintiens ! La damnation de Faust (Berlioz), vous connaissez ? Je vous laisse les viennoiseries entre autres mignardises du 1er de l’an. Nein danke !
C’est vraiment la Marche hongroise de Rakoczy, Phil.
La question n’est pas résolue, Nabokov était-il plus méchant comme boxeur
https://www.culturamas.es/wp-content/uploads/2011/12/nabokov_boxer.jpg
ou comme chasseur de papillons ?
http://www.exporevue.com/images/magazine/7636_nabokov_papillon.jpg
Jeux de Paris 2024 devrait être la fin de carrière de Teddy Riner
la fin de carrière de Teddy Riner
Et alors, ça touche un coin de son cerveau?
…merci dear Renato, confus d’avoir raté une marche et douté de la fibre austro-hongroise de miss Neuhoff. Vous n’êtes pas dyslexique ? Postulez au ministère des AE.
Radetzky semblait bien correspondre à l’humeur bizarrement dopée du Président. Beaucoup trop d’escalopes prêtes à paner à son service.
Le knockout (KO, de l’anglais to knock out, « faire sortir en frappant »), dans les sports de combat, est la mise hors de combat d’un combattant à la suite d’un coup porté par son adversaire et lui faisant perdre temporairement ses capacités (la personne est dite « sonnée »). Cela peut être une perte de conscience
D’un point de vue médical, il existe plusieurs types de KO : le KO cérébral – le plus fréquent –, le KO vasculaire, le KO neurovégétatif, le KO musculaire, le KO à la suite d’un coup au foie ou au plexus solaire, le KO par épuisement.
wiki
« Congé de naissance », rien de de tel pour « réarmer » le pays.
Dites-donc, vous êtes en congé de naissance ou tout simplement feignant occasiuonnel?
« Arrêtez d’avoir des conversations difficiles avec des personnes qui ne veulent pas changer. »
Sage conseil que je vais tenter de suivre avec Clopine, qui ne s’inscrit plus, depuis longtemps, ici, dans le débat et l’échange, mais s’en tient à un monologue réduit à un rabâche obsessionnel.
Elle n’entend plus rien, ne répond plus à autrui.
Ne vient plus que rarement, non pour dialoguer, mais pour lâcher sa prose, provocatrice, qu’elle s’imagine révolutionnaire, et s’insurger si on lui fait la moindre remarque, fut-elle amicale.
Tristesse de voir quelqu’une dont on lit toujours avec plaisir les commentaires, formellement agréables, mais fondamentalement entachés, hélas de propos ineptes relevant d’une idéologie douteuse, voire dangereuse…
« Arrêtez d’avoir des conversations difficiles avec des personnes qui ne veulent pas changer. »
Ce sont les limites que l’on rencontre parfois sur ce blog, en effet.
Dépenser de l’ énergie inutilement alors qu’il y a tellement d’autres choses passionnantes à faire ailleurs.
Rompre l’ attachement comme le dit si bien le texte mis en lien par RCPTV !
Le problème de Clopine est qu’elle s’imagine dans un combat désespéré du siècle dernier, alors que ce qui se vit maintenant est bien différent mais elle ne veut rien entendre : https://www.lalibre.be/culture/livres-bd/2024/01/17/surprise-guillaume-musso-nest-plus-le-plus-gros-vendeur-de-livres-en-france-WUJYXPWBDFAL5ASN26JHHH6YUM/
La princesse consort Kate Middeltown hospitamusée pour 10 à 15 jours. Elle a subi une interbention chirurhicale.
J’espère qu’elle va bin se remetttre.
Ne la laisse pas tomber, jazzi, c’est une femme si fragile!
Une discipline que je connais très très très rmtrès bien, le Chin-Na, consiste à mettre KO ou faire lâcher prise par pression ou percussion des points précis du corps humain. On peut aussi tuer ce cette façon.
Vous n’êtes pas dyslexique ? Postulez au ministère des AE.
–
Pitié pour le Quai, il est assez sinistré comme ça.
« Néanmoins, l’âge avançant, le corps ne répond plus pareillement aux sollicitations physiques : la masse musculaire baisse, les fonctions physiques et cognitives diminuent, les articulations et le dos sont douloureux, le sens de l’équilibre change…
Pratiquer un sport après 60-65 ans devient alors difficile pour beaucoup de seniors. Or, une activité physique est essentielle pour mieux vieillir.
Seulement, faire du sport après 50 ans ou 60 ans ne s’envisage pas de la même manière qu’à 20 ans, surtout si on a fait une pause entretemps. Certaines précautions doivent être prises pour diminuer les risques de blessure ou d’accident cardio-vasculaire. Savoir quels sports on peut pratiquer à ces âges-là est primordial.
nombreux témoignages de personnes qui ne sont ni des « héros »ni des « people »
Article dans le Monde sur ce que les grandes entreprises font à nos montagnes.
les vieux par Brel
https://www.associationfranceprevention.org/Le-sport-le-vieillissement-et-les-personnes-agees.html
La pression atmosphérique a beaucoup chuté ici à Chaville et je suis très inquiet. Cela est annonciateur de fortes précipitation neigeuses. Je vais appeler le Président Macron pour lui demander si tout est bien réarmé sur les chasse-neige et les saleuses.
Agatha Christie pratiquant le surf, c’est stupéfiant.
Je trouve qu’il nous faut un peu de patience encore envers Clopine. Les grandes épreuves nous chamboulent totalement. Et moi, je la vois petit à petit retrouver le moral, et cela me réjouit fort.
Chantal
Mademoiselle Superfétatoire, grue de Namibie, dans en attendant Bojangles, que je n’ai pas vu.
Anthony Hopkins.
L’important est que l’autre ait sa place et que toi tu l’aies encore la tienne.
Bon sang, j’ai eu une vie. Que vous la jugiez ou non,à l’aune de vos positions, de vos rejets, de votre commisération ou de votre éventuelle attirance, ben le fait est là. Je ne me crois pas maline, je n’ai jamais fait étinceler mes opinions comme un Charoulet, petit passeur de l’extrême-droite, peut le faire. Mon profil est bas, je veux bien l’admettre, tout en sachant que cette société n’aime pas les profils bas, c’est pas fait ici pour les gens qui passent, moitié dans leurs godasses, et moitié à côté. Mes opinions, mes convictions, j’essaie de les tirer du côté de la science, qui me paraît plus raisonnable que l’appétit. Mais bon. Je ne suis pas audible. Sans doute à cause du gouffre qu’a représenté, pour moi, la surdité de mon père. J’en suis encore à crier. En pure perte. Ahahah.
« hospitamusée pour 10 à 15 jours »
—
Sapré famille de boute-en-train qui s’en paie une tranche même à l’hôpital pour…
« une interbention chirurhicale »
Pas à dire, il a du chien le patois du chicon enrhumé quand il évoque la princesse qu’on sort(ira) pour les paparazzi.
C’est certainement le Président français qui lui a jeté un consort.
Oui oui, moi je suis patient avec Clopine.
je n’ai pas encore compris en tant que ou « au nom de « quoi » les contributeurs,pseudos mis à part, « commentaient »,diagnostiquaient, sur ce blog;
élève de?Professeur de, lecteur pour, auteur de,
ceci parce que sont formulés des ordres, des demandes,des « critiques »,qui autorisent des questions sur la légitimité de leur auteur;
En toute chose, il faut considérer la fin. « LA Fontaine
« un Charoulet, petit passeur de l’extrême-droite »
Non, non, Clopine, le Dieppois roule pour E. Macron (i.e. la droite tout court).
Et pourtant, un espoir : le Clopinou. Si j’ai au moins contribué à ça, à cette intelligence incarnée, alors… Bref.
Alexia,faudra me dire la différence ? Macron baisse d e plus en plus sa culotte vis-à-vis de l’extrême-droite. On est en danger, et on virevolte, bordel. regardez ce qui se passe ici : vingt ans de république des livres, et une Clopine vouée aux gémonies… Bref.
@ rose, merci de cette précision car figurez-vous que je pensais sincèrement que c’était un nom de fiction alors qu’en fait c’est le nom d’un vrai oiseau ! Le livre d’Olivier Bourdeau est tellement déjanté qu’il m’a bien plu. Je n’ai pas vu l’adaptation qui est passée l’an dernier sur les écrans.
La neige engourdi tout le paysage et c’est bien agréable de vaquer de çi de là dans la maison. Promené ma mère hier, hélas après ma tante décédée en septembre, elle n’est plus très vaillante non plus.
Je ne l’ai pas lu non plus, mais j’aime bien généralement ce qui est déjanté.
Ici pas de neige, mais de la pluie, c’est moins tentant/réjouissant.
Ce qui est difficile chez les personnes âgées, c’est leur moral. S’agit que le nôtre soit bien accroché ! Mes meilleures pensées à votre maman et vous-même, Chantal,
Le livre est intéressant car il traite de la folie douce, du déni de réalité, ma mère perd ses framboises, elle est devenue un bébé effrayé qui chante à tue tête parfois avec une mémoire étonnante, parle en latin, s’écroule sur sa chaise en paille …et me voilà dans le rôle inversé, çà surprend mais j’arrive à rire de ses frasques elle a toujours eu un côté théâtral .
@Alexia
Vous avez raison, Madame, et Clopine se goure : je suis tellement macroniste que j’ai adhéré (à 78 ans) à son parti, l’année dernière. Et ce gouvernement nouveau me ravit, comme il ravit Alain Minc, qui n’a pas craint de dire ces jours-ci sur LCI en parlant du président Macron : « J’ai beaucoup d’affection pour cet homme. » Moi aussi.
Quand au lepénisme , je le combats depuis toujours et je ne voterai jamais pour lui, à toutes les élections.
Dernière chose : la femme de ma vie était Noire et je l’ai aimée 45 ans jusqu’à son dernier souffle.
Dois-je préciser que j’abhorre tous les racismes ?
Charlie lui aussi va s’hospitamusée (mode Grévin/Tussaud), pour hybertrohie brosttttatik.
Vue et image du beau monde ne dit pas tout.
Cigarettes=cancer=mort=incinération=cendres=colombarium.
Ne devrait-on pas simplement répandre les cendres funéraires dans un jardin, en forêt ou ailleurs ? Quel fétichisme que d’accorder tant d’importance à 85 % de phosphate de calcium, 9 % de carbonate de calcium, 4 % de fluorure de calcium et 2 % de phosphate de magnésium.
Ah oui, la dignité du défunt. Et la résurrection des corps. Claire Brétecher en parle dans «Le Procès de Redon». Génial, comme d’habitude. Page 1 : http://referentiel.nouvelobs.com/archives_pdf/OBS0738_19781230/OBS0738_19781230_046.pdf
si vous permettez, puiqu’i a été question d' »écucation cicique » enseignée,
1je me souviens d’avoir eu ay lyce en 6ou5des cours d’éducation cicuque;
2j’eai trouvé un lien indiquant:
Instruction civique et morale
https://media.eduscol.education.fr/file/Morale/62/4/morale_Fables_190624.pdf
VOUS DEVEZ SAVOIR de quoi il retourne dans cet intitulé
bonsoir
des cours d’éducation cicuque;
A la 6, 4, deux, écucation cicique, si si et alii ! 🙂
elle a toujours eu un côté théâtral .
On vieillit comme on a vécu me disent deux amies.
Du moment que cela lui convient à votre maman ! Et que pour vous ce n’est pas un immense stress !
Joe Bonamassa
https://www.youtube.com/live/MAUHzsuaixI?si=U41uHS1ayV4wRKOv
excuses pour éducation civique!je me souviens encore du nom du professeur, mais non du fond de l’enseignement!
donc enfants de la patrie, bonsoir
Bonsoir et alii,
moquerie bienveillante!
Je ne sais pas si Clopine est bonne à reprendre du service. Par contre pour ce qui est d’ être vouée aux gémonies, elle le fait avec constance depuis vingt ans ou plus! MC
@renato dit: à
« Le fait que les hommes n’apprennent pas grand-chose de l’histoire est la leçon la plus importante que l’histoire nous enseigne », dit Aldous Huxley… et en effet : « Lorsque la cité gouvernée par la démocratie s’enivre de liberté en la confondant avec la licence, avec l’aide de mauvais échansons contraints d’acheter leur immunité par des doses toujours plus fortes de complaisance à l’égard de toutes sortes d’anarchies et d’outrecuidances […] C’est ainsi que meurt la démocratie : par l’abus d’elle-même. Et avant que dans le sang, dans le ridicule », écrit en 370 av. J.-C.
C’est assez D. ou encore quelques mots ?
Oui. Je vous trouve un peu sévère envers vous-même
Merci, renato. J’ao oublié de vous remercier.
J’ai un collègue Blanc qui a une femme Noire et un collègue Noir qui a une femme Blanche. Je ne raconte pas d’histoire, c’est la vérité. Alors hein…
Oui. Je vous trouve un peu sévère envers vous-même.
Toujours. Je n’ai pas compris pourquoi.
Je viens de faire un rêve extraordinaire au Clos fleuri avec mon père et ma mère, les deux ensemble comme toute leur vie.
La nuit, ita est le sommeil, couple intime, loins d’être là pour échapper à la vie, nous disent qui nous sommes, nous permettent de rectifier nos erreurs, et nous éclairent sur l’avenir. Les rêves sont comme le lait mousseux du capuccino,
Bonne journée
@renato dit: à
« Le fait que les hommes n’apprennent pas grand-chose de l’histoire est la leçon la plus importante que l’histoire nous enseigne », dit Aldous Huxley… et en effet : « Lorsque la cité gouvernée par la démocratie s’enivre de liberté en la confondant avec la licence, avec l’aide de mauvais échansons contraints d’acheter leur immunité par des doses toujours plus fortes de complaisance à l’égard de toutes sortes d’anarchies et d’outrecuidances […] C’est ainsi que meurt la démocratie : par l’abus d’elle-même. Et avant que dans le sang, dans le ridicule », écrit en 370 av. J.-C.
Renato
Ce texte est extraordinaire en ce sens où il révèle le gâchis de ce que nous faisons par rapport à ce que nous avons. C’est comme le divorce, après on met des années à s’en remettre.
Quel romancier français, contemporain de Proust, est l’auteur de ces lignes ?
« Dès mon enfance , les femmes furent pour moi un objet de véritable adoration.Avant même que je fusse capable de les désirer, leur regard, leur démarche, les tendres lignes de leurs corps me donnaient un trouble informe et délicieux où je m’abîmais tout entier et passionnément. Je ne me sentais pas du tout précipité vers elles. Au contraire, elles m’apparaissaient comme sacrées, comme interdites »
Génération LFI
La famille des deux élus insoumis dans la tourmente. Selon nos informations, la fille des députés Nupes-LFI Raquel Garrido et Alexis Corbière, âgée de 22 ans, a été interpellée mardi matin par les enquêteurs de la brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP). Inès Corbière a été placée en garde à vue pour « apologie du terrorisme » et « provocation publique et directe non suivie d’effet de commettre des atteintes volontaires à la vie ». Son audition était toujours en cours ce mercredi en fin de journée dans les locaux de la police judiciaire parisienne.
https://www.leparisien.fr/faits-divers/je-suis-antisemite-jassume-la-fille-de-raquel-garrido-et-alexis-corbiere-en-garde-a-vue-pour-apologie-du-terrorisme-17-01-2024-KYSPE5LS7FAFFOGKW72FWWGEWM.php
Le moment oedipien de Jacques Rivière.
Pétition à la clé
https://actualitte.com/article/115292/tribunes/icone-reactionnaire-parrain-du-printemps-des-poetes-sylvain-tesson-derange
Working Class Hero
Thomas Ligotti – Mon travail n’est pas terminé – Monts Métallifères
Y a-t-il un rapport entre le Printemps des poètes et le marché de la poésie, Bloom ?
Jacques Rivière, mais j’ai triché
Jacques Rivière
@ jzmn : marcel Proust lui-même, dans son texte inédit mais circulant undercover, « à l’ombre de madame Verdurin ».
@ rBl (quelqu’un sait-il ce qui est prévu en France et ailleurs ?). Non, je ne sais rien à ce sujet, ni au sujet de l’anniversaire du centenaire du décès de Vladimir Oulianov dit Lénine, un personnage certes de bien moindre envergure que Franz K.
Bàv, aujourd’hui (18.1.24_11.19)
Que faire, 3J?
Se préparer pour des noces à la campagne?
Le 8 janvier dernier, bicentenaire de la naissance de Wilkie Collins, un des créateurs du roman policier, avec Poe (Double assassinat dans la rue Morgue) et Dickens (Bleak House, Edwin Drood).
Ecrivain passionnant à (re)découvrir: Pierre de lune (un diamant plus jaune que le riz safrané), La Femme en blanc, et, à mon avis son meilleur, Sans Nom.
Quelle drôle de pétition anonyme contre Tesson!
Encore un renforcement de l’ambiance fascistoïde et du » marquage » des individus.
Je l’ai entendu l’autre jour à France inter.
Il faut pétitionner contre cette radio complaisante avec la droite rigide!
Je rêve!
Ally Venable & Buddy Guy
Relire les « aphorismes de Zurau » (1917) à la lumière du lumineux chapitre « Méditations » de R. Stach, ou bien la thèse de Canetti sur le recueil des « Lettres à Felice », partiellement anéantie par le même Reiner Stach.
Et, le jour du 3 juin prochain, à Prague ou chez soi, à la campagne…, rejoindre intensément en pensée notre double, heureux dans son malheur, qui [a fracassé le monde et qui, incapable de le relever vivant, est chassé à travers ses ruines »]…
Bàv, je crois, rBl.
Jazzy, je dirais un type genre Roger Martin du Gard. Mais je dois être influencée par ma lecture des Thibaut. L’extrait que tu donnes aujourd’hui me semble si désuet, du temps où un écrivain parlait « des femmes », alors que celles-ci se taisaient obstinément, enfermées qu’elles étaient dans la dépendance économique découlant de leur dépendance physique, cette épée de Damoclès de la gestation. Je me souviens de ma surprise, jeune fille puis jeune femme, de voir que les types pouvaient « sortir avec » (entendre : avoir des rapports sexuels) une fille sans jamais aborder la question de la possibilité qu’elle « tombe enceinte ». Au moins, ma génération aura eu ça. Grâce à la contraception, je ne suis pas « tombée enceinte ». Je suis montée enceinte !
(suite), Et même si vous ne savez Que faire ?…, laissez tomber « matérialisme et empiriocriticisme », totalement illisible aujourd’hui, sauf pour notre érudit du blogàpassoul, qui a tout lu des grandes œuvres politiques, de Platon à nos jours.
Bon courage, rBl… Vous allez bien trouver nous quelque chose d’autre à célèbrer, au Quai ou ailheurs, j’ai confiance, extrêmement, en votre projet avec Coetz, qui doit être bien finalisé, maintenant, non ?
Bàv,
@ Je suis montée enceinte !
Ah merci CT ! je cherchais depuis si longtemps à remonter dans mon estime les parturientes tombées à terre ! Et vous m’apporter enfin la réponse jamais trouvée, avec beaucoup d’a propos !
Bàv, avec mon clin d’oeil « amical », SVLP = 😉
La Nouvelle vague serait-elle devenue définitivement obsolète, se demande le léZard à la vue du cinéma actuel !
@ jzmn, irez-vous porter votre suffrage à Rachida Dati en 2026, si d’aventure elle parvenait à se présenter en tant que « prise de guerre » culturelle comme figure de l’opposition aux élections de votre ville ? Voilà ce qui m’intrigue, aujourd’hui (mais AODR).Bàv,
Quel romancier français, contemporain de Proust, est l’auteur de ces lignes ?
Jazzi dit:
Un homo?
@ Le monsieur plus du cinéma contemporain nous offre ainsi un film en forme de fable uchronique et futuriste au baroquisme tapageur.
Allons bon ! je croisj point qu’j’irions voir ça, hein ?
« Un homo ? »
Non, Pablo75.
Génération LFI
« La famille des deux élus insoumis dans la tourmente. Selon nos informations, la fille des députés Nupes-LFI Raquel Garrido et Alexis Corbière, âgée de 22 ans, a été interpellée mardi matin par les enquêteurs de la brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP). Inès Corbière a été placée en garde à vue pour « apologie du terrorisme » et « provocation publique et directe non suivie d’effet de commettre des atteintes volontaires à la vie ». »
Jazzi dit:
Cela me rappelle le cas en Espagne des très célèbres écrivains très engagés à gauche (à gauche des socialistes), la romancière Almudena Grandes et le poète Luis García Montero (qui s’était présenté aux élections au nom du parti Izquierda Unida): leur fille, devenue d’extrême-droite, s’est présenté aux élections régionales de Madrid en 2021 sur la liste de Falange Española (un groupuscule de néo-fascistes).
Léautaud, Jazzi?
L’autre truc, c’est de se demander comment la République des Livres réagit à la mort -inévitable, lente mais néanmoins présente et prégnante de plus en plus – de ses membres.
Je sais déjà qu’il n’y aura pas beaucoup de monde à mon enterrement, peut-être Jazzy, habitué des cimetières ? Mais sur le commentarium ? Je m’accorde les pleurs de deux-trois habitués. Je me souviens, bien sûr, de Montaigne à cheval, qui ne s’en souviendrait pas ? Mais mon infinie banalité, que je revendique d’ailleurs, car elle seule m’a protégée dans ma vie, contrairement à mes idées folles, vous rendez-vous compte, vouloir changer la face des choses, ahaha… Bref, cette infinie banalité va certainement accompagner ma dépouille. Y’aura une remarque sur le fait que j’étais tout de même pas mal érudite, on estimera que le Clopinou pouvait tomber sur une mère disons moins compétente, on glosera sur mes convictions ridicules et ma manière d’être, devant la bourgeoisie, revendicatrice de pouvoir l’acquérir tout en l’estimant à sa juste aune. Bref. Ce sera un commentaire de plus.
il n’y a jamais beaucoup de monde aux enterrements des femmes répudiées.
pour D/
Comme le reste de la société, les soignants ont des préjugés profonds »
INTERVIEW. Votre cas sera jugé moins grave aux urgences si vous êtes une femme noire qu’un homme blanc. Une étude inédite menée par le professeur Xavier Bobbia.
LE POINT
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Rivi%C3%A8re
yep
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