De l’esprit et de l’âme dans leur rencontre avec les muscles
Question culture, la réputation des sportifs est réglée de longue date : ils ne lisent pas. Ni sur le sport, ni sur leur propre discipline, ni même sur son histoire glorieuse. Rien, nada, nothing sinon L’Equipe dans le meilleur des cas ou alors des albums richement illustrés sur le football. Cette fâcheuse réputation, il est vrai guère démentie par les chiffres, encourage les éditeurs à s’abstenir de toute prise de risque de ce côté-là malgré la qualité des livres de chroniqueurs sportifs chevronnés tels que Vincent Duluc, Denis Lalanne, Bernard Morlino. 2024, année olympique française, nous vaudra peut-être quelques surprises, il ne faut jurer de rien.
Il est vrai que même sur un plan purement littéraire, les écrivains ne s’y sont guère aventurés de Jean Echenoz sur le coureur Emil Zátopek (Courir, 2008) à Luc Lang sur les arts martiaux (Le récit du combat, 2023) en passant par Olivier Guez (Eloge de l’esquive, 2014), Eric Fottorino (Je pars demain, 2001), Jean-Philippe Toussaint (Football, 2015), Paul Fournel (Besoin de vélo, 2001), Jean Hatzfeld (Où en est la nuit, 2011, Robert Mitchum ne revient pas, 2013, Deux mètres dix, 2018) pour ne rien dire de Jean-Paul Dubois dont l’œuvre est traversée par la passion pour le rugby. Mais on ne voit pas grand-chose chez nous de l’ampleur de The Amateurs (1985) consacré par David Halbsertam à l’équipe olympique américaine d’aviron, ou du Grand roman américain (1980) de Philip Roth sur le baseball ou encore de End Zone (2023) de Don DeLillo sur le football US. Il y a pourtant matière à romans, récits et biographies dans les stades, sur les terrains, à même la piste cendrée, du côté des rings, des dojos, des vestiaires pour ne rien dire de l’inépuisable vivier de personnages. Mais non, c’est décrété, les sportifs n’en veulent pas ; quant aux lecteurs, on dit qu’ils ont du mal à s’identifier lorsqu’il s’agit d’un sport qu’ils n’ont jamais pratiqué. Raison de plus pour s’arrêter sur ceux qui bravent le poncif et s’interrogent sur le sport fut-ce de la manière la plus baroque qui soit.
Et d’abord un livre qui ne doit rien à la littérature et tout à la passion du sport mâtinée d’expertise en mathématiques et en physique. Pourquoi les cyclistes, les cavaliers, les motards, les skieurs, les patineurs, les coureurs se penchent-ils dans les virages ? Pourquoi un sprinter du 100 mètres décélère-t-il aux deux-tiers de la course à l’approche du fil ? Pourquoi les basketteurs donnent-ils l’impression d’être suspendus quand ils saurent ? Pourquoi saute-t-on plus haut en fosbury flop dorsal qu’en ciseaux ? Pourquoi une balle de golf est-elle percée d’alvéoles, entre 250 et 500 de toutes formes et profondeurs ? Pourquoi le ballon de football est-il formé d’hexagones et de pentagones ? Pourquoi un aileron permet-il à une voiture de course de ne pas décoller de la route ? Pourquoi ne faut-il pas trop baisser la tête lorsqu’on est penché sur le guidon de son vélo ? Y a-t-il une loi d’évolution des records etc C’est vrai, après tout : pourquoi ?
Les réponses se trouvent dans Pourquoi est-on penché dans les virages ? (165 pages, 20 euros, CNRS éditions) un livre très astucieux, à vocation pratique et didactique. L’auteure Amandine Aftalion est sportive, naturellement (elle pratique assidûment la natation) mais surtout passionnée de sport. L’originalité de son livre tient à ce qu’elle répond aux 40 questions de bon sens qu’elle pose (deux ou trois pages par réponses, argumentées avec graphiques et équations à l’appui le cas échéant) en scientifique : normalienne, directrice de recherches au CNRS, elle est connue pour ses recherches sur les condensats de Bose-Einstein. Même si l’on est aussi ignare que moi en mathématiques et en physique, on comprend. Je ne vais évidemment pas vous donner les réponses à toutes les questions sus citées. Pour ce qui est de la question-titre, sachez que c’est un problème de force centrifuge qu’il faut contrer en sachant qu’elle est proportionnelle au carré de la vitesse. Reste à l’optimisation mathématique à combiner toutes les contraintes afin de minimiser le temps, la trajectoire, l’énergie dépensée, l’effort fourni, la résistance d’un matériau… Après l’avoir lu (ici un extrait), on rêve d’un livre cette fois plus philosophique de la même auteure qui serait une méditation sur les rapports entre l’homme et la vitesse.
Cela dit, afin d’atténuer un peu le pessimisme exprimé par le début de ce billet, je ne saurais trop recommander la lecture de Des écrivains et du sport (385 pages, 26 euros, éditions du Volcan). Julien Legalle, un bibliothécaire assez fou de sport pour avoir cofondé l’association Ecrire le sport, y a réuni quatorze portraits d’auteurs (mé)connus pour leur addiction aux exercices physiques codifiés, disciplinés et réglementés. Certains en acteurs, d’autres en spectateurs. Il en est même qui furent croyants et pratiquants. Une sélection qui n’a rien d’exhaustif et tout de subjectif. On s’en doute, le football a la part belle (Albert Camus, Luis Sepulveda, Pier Paolo Pasolini, Vladimir Nabokov) suivi par la boxe (Arthur Cravan, Ernest Hemingway), la gymnastique (Colette), le karaté (Harry Crews), le cricket (Arthur Conan Doyle, Samuel Beckett), le football américain (Jack Kerouac), le tennis (David Foster Wallace), le rugby (Beckett encore) et même, tenez-vous bien, le surf (Agatha Christie, qui l’eut cru ?). Chacun des sélectionnés a droit à une copieuse biographie assortie d’une assez complète bibliographie. L’ensemble est rigoureux, précis et d’une grande richesse dans les détails et les anecdotes significatives. Car, naturellement, tout cela n’a d’intérêt que par ce que cela dit de différent d’œuvres dont nous croyions tout savoir. Il y manquait parfois un sous-texte sportif qui apporte un autre éclairage.
Samuel Beckett, seul Nobel de littérature à figurer dans le Widen Cricketers Almanack, qui ne ratait jamais les retransmissions du Tournoi des cinq nations, n’a évoqué le sport dans son œuvre qu’à une reprise : une quinzaine de lignes dans le monologue de Lucky d’En attendant Godot. Sa passion était ancienne et authentique ; mais de là à déduire que son acharnement à édifier son œuvre « rappelle celui des athlètes de haut niveau en quête de performance » nous parait solliciter un peu trop sa biographie ; d’autant que Fin de partie concerne plutôt les échecs, son autre passion, un jeu certes reconnu comme un sport- faut-il n’avoir jamais participé à un tournoi pour en douter.
Le tifoso Pasolini, jeune supporter du Bologne FC, voit juste en expliquant que le tifo est une maladie infantile qui dure toute la vie. Il considère le football comme un langage, un moyen d’abattre les murs érigés entre les classes sociales et comme le dernier spectacle sacré. Il l’a d’ailleurs largement commenté et théorisé (ses écrits sur le sport sont parus en français en 2012 aux éditions le Temps des cerises sous le titre Les Terrains) ; il se passionnait pour tant d’autres disciplines que l’on pourrait raconter l’histoire du sport italien vu par ses yeux ; athlétique jusqu’à la fin tragique de ses jours, il ne perdait jamais une occasion d’organiser un match, de susciter des rencontres, lui qui détestait perdre comme ce fut le cas lorsque l’équipe de tournage de son Salo ou les 120 journées de Sodome affronta à son initiative celle de Novecento dirigée par son ancien assistant Bernardo Bertolucci, les deux films étant en tournage en même temps dans la même région !
Hemingway, passons rapidement tant il s’est abondamment raconté sur ce plan-là non sans en rajouter, comme d’habitude. Mais Nabokov ! Je l’avoue, j’ignorais qu’il avait pratiqué tant de sports et que le goût de la compétition, de l’effort, de la solidarité, de la rivalité qui transparait dans certains de ses livres lui venait de là. Il était gardien de but dans une équipe d’exilés russe à Berlin dans les années 30 mais a raccroché les crampons après une blessure. Football, boxe, tennis, croquet, tir à l’arc, équitation sans oublier, bien sûr, le seul sport auquel il s’adonna jusqu’à son dernier souffle : les échecs (encore que la chasse aux papillons…). Un vrai touche-à-tout car, question sport, tout le touchait. Leur point commun : l’esprit du jeu. Il y avait consacré une conférence au Club des écrivains à Berlin en 1925, texte qu’il publiera ensuite sous le titre de Play. Le jeu ou l’art de la guerre dans lequel la dimension esthétique prend toute son importance. Un essai sous forme de manifeste, axé sur les combats de boxe mais valable pour tous les autres sports. Il y est question de sublimation de la violence par son imitation, nous révèle Julien Legalle. Il semble bien que le sport, surtout le football, encore et toujours, soit un thème récurrent de sa fiction- encore que à première vue, dans Ada, son chef d’œuvre, ou Lolita (pardon, il y a du tennis…) mais c’est bien le cas, en filigrane ou en majesté, dans Pnine, Brisure à senestre, L’Exploit…
On voit à travers ces quelques exemples à quel point ce recueil, aussi dévolu au sport qu’à la littérature et à leur interpénétration, est une mine. Et puis quoi, un tel livre ne saurait être entièrement mauvais lorsqu’il s’avance pris en sandwich entre une préface de Benoit Heimermann et une postface en hommage à Antoine Blondin. Ce qu’il y a entre les deux leur fait honneur. L’ombre des glorieux anciens absents de ce livre, celle des Giraudoux (50 secondes 1/5 sur 400 mètres), Montherlant, Morand, Mac Orlan, Leblanc, on la retrouve évoquée d’une manière ou d’une autre, dans le recueil qui ouvre véritablement l’année olympique : Je me souviens de… la foulée de Perec (212 pages, 19,90 euros, Seuil). Le maitre d’œuvre Benoit Heimermann (décidemment, cet ancien grand reporter sportif est partout !) a sollicité vingt-sept écrivains pour leur demander quel était leur meilleur souvenir des Jeux Olympiques. Une sacrée distribution ! Une seule contrainte : un incipit à la Perec, celui de Je me souviens… Beau programme et résultats surprenants, émouvants, touchants, édifiants. On y apprend que l’acteur Bud Spencer des westerns spaghetti Trinita a dû être mince et glabre lorsqu’il était un nageur sélectionné deux fois de suite aux J.O. dans les années 50. Le texte le plus étonnant et le plus critique à l’égard des Jeux, est encore celui de Luc Lang pour qui « la surenchère du chiffre » en a tué l’esprit et qui appelle donc de ses vœux « une décroissance » desdits J.O. Ce n’est pas gagné. Les autres contributions gagnent aussi toutes à être lues. Leur point commun ? Le souvenir d’enfance, la télévision en famille. Pas toutes, mais presque.
Me revient alors soudainement le souvenir d’une conversation avec Jean-Luc Godard au cours de laquelle il s’illumina lorsqu’il fut question de tennis. Il jouait régulièrement avec un coach près de chez lui à Rolle (canton de Vaud) tant que sa condition physique le lui permit. Il nourrissait un projet de film dont il m’avait exposé la trame, laquelle tenait en un principe : suivre un grand champion (était-ce Ana Kournikova ?) dès son arrivée à l’aéroport pour disputer le tournoi de Roland-Garros, l’accompagner à son hôtel puis au stade, suivre tous ses déplacements et ses matchs jusqu’à son départ pour rentrer chez lui en ne cessant jamais de le filmer mais uniquement… les pieds du début à la fin car là réside la grâce et le génie du joueur d’exception ! Godard, quoi.
(« Dessin » photo de Janoon028 ; « Vladimir Nabokov au tennis »; « Agatha Christie, surfeuse. Photo de Christie; « Camus »; « Alfred Jarry » D.R.)
1 201 Réponses pour De l’esprit et de l’âme dans leur rencontre avec les muscles
Rivière
Bravo,Bloom.
Il s’agissait de l’incipit de « Aimée », l’unique roman de Jacques Rivière (1886-1925), directeur de la NRF, ami de Proust et de AlainFournier dont il épousa la soeur. Il y relatait les affres de son amour -non partagé- pour Yvonne Gallimard, la femme de Gaston.
https://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/L-Imaginaire/Aimee#
Bravo,Bloom.
Il s’agissait de l’incipit de « Aimée », l’unique roman de Jacques Rivière (1886-1925), directeur de la NRF, ami de Proust et de AlainFournier dont il épousa la soeur. Il y relatait les affres de son amour -non partagé- pour Yvonne Gallimard, la femme de Gaston.
Oui, Bloom.
Il y aura des pétitions pour ou contre tout : les tulipes, la mer, la spontanéité, la campagne, le sport, les arts e la musique, la pizza, les moules et le pot au feu, et ainsi de suite…
« Les femmes »…comment aurait-il pu dire la même chose autrement?
Un contemporain de Proust fasciné par « les femmes »? Le style me paraît bien sage et désuet pour être de Léautaud.
Réponse au Pape actuel
J’apprends que le Pape aurait dit : « Il me plaît de penser que l’enfer est vide. »
Réponse : Oui, l’enfer est vide et le Paradis aussi. Pourquoi ? Parce qu’il n’y a ni enfer, ni paradis.
Pourquoi ? Parce qu’après la vie de chaque homme, de chaque chat, de chaque chien, de chaque singe, il n’y a rien, strictement rien . C’est fini . F.I .N .I . Je ne le dis pas qu’au Pape, mais je le dis aussi à un milliard de chrétiens, à un milliard de musulmans et à tous ceux qui croient qu’il y a quelque chose après la mort.
Rachida promène Macron en Seine St Denis aujourd’hui. Il adore les femmes autoritaires et plus âgées que lui (RD a 58 ans); il la courtisait semble-t-il depuis longtemps. De son point de vue, il a fait le bon choix.
Bon écrivain, injustement éclipsé par d’autres, moins profonds.
A été prof à ‘Stan’, mais il serait mal venu de le lui reprocher. Mon cher Gilles Perrault y fut élève avant de migrer vers Montaigne et Louis-le-Grand…et les parachutistes.
D’ un témoignage en comentaire, vis à vis de cette pétition :
Je suis atterré par cette pétition, que j’ai reçue par email ce jour, et de la publicité que vous lui donnez sur un site aussi visité que le vôtre. Comme le dit « jeanbapt », que lui reproche-t-on ? Qui, en lisant « Sur les chemins noirs » ou « La panthère des neiges » peut avoir le sentiment de lire un auteur d’extrême droite, et indigne de parrainer Le printemps des poètes ?
Je n’aime pas l’esprit de cette tribune, qui s’estime en droit de discréditer un écrivain pour de supposées sympathies identitaires parce qu’il a écrit, il y a longtemps, la préface d’un livre de Jean Raspail. Et alors ? Je n’ai jamais lu Jean Raspail (et n’en ai pas envie, j’ai mieux à lire) mais je connais des gens qui apprécient Raspail et je ne les méprise pas pour autant… Le poète Maurice Fombeure a été ami du poète André Salmon, jugé et condamné à la Libération pour ses idées collaborationnistes, mais ça ne m’empêche pas d’aimer Maurice Fombeure. Maurras et Mistral furent amis : est-ce que les idées de Maurras condamnent la poésie de Mistral ? Par-dessus tout, je déteste les relents de procès moral et de récupération politique de cette pétition, qui bafoue l’idée même d’une poésie ouverte à toutes les voix. Pierre Rabhi a lui aussi été lynché dans les média parce qu’il comptait, parmi ses compagnons des « colibris », quelques anciens nostalgiques de Vichy et du « retour à la terre » : ça n’en faisait pas un fasciste pour autant ! Jean Giono a aussi été vilipendé après-guerre, traité de collabo, etc. : tant pis, j’avoue que j’aime Giono ! Il faut accepter la complexité et la diversité du monde et il ne me semble pas que Sylvain Tesson, esprit ouvert au monde, mérite d’être ainsi insulté par cette pétition, où il est incongrûment comparé à Yann Moix ou Michel Houellebecq (j’avoue que là, j’aurais mieux compris…).
PCC.
cLOPINE,mais vous n’avez pas été répudiée par la RDL,et pourquoi l’accuser de la phase « fleurs et couronne »:laissez donc cela aux stars people;pour vous, c’est déjà toute une histoire , et vous n’avez pas à vous tracasser encore de vos dernières volontés!votre engagement face à la RDL, voilà ce qui aura compté dans nos souvenirs, et DIEGO? COMME VOS POMMES allez, au travail, ce n’est pas fini!
Monsieur Charoulet s’est prononcé ex cathedra sur ce qu’il y a après la mort.
Les curés, les rabbins, les imams tremblent…
Longtemps, longtemps, longtemps
Après que les poètes ont disparu
Leurs chansons courent encore dans les rues
La foule les chante un peu distraite
En ignorant le nom de l’auteur
Sans savoir pour qui battait leur cœur
Parfois on change un mot, une phrase
Et quand on est à court d’idées
On fait la la la la la la
La la la la la la
Longtemps, longtemps, longtemps
Après que les poètes ont disparu
Leurs chansons courent encore dans les rues
Leur âme légère, c’est leurs chansons
Qui rendent gais, qui rendent tristes
Filles et garçons
Bourgeois, artistes
Ou vagabonds
un hétéro ?
Mme Dati n’est pas là où devrait être une ministre de la culture (pas de la ville), à Nantes, aux 20 ans des Biennales Internationales du Spectacles où se retrouvent les professionnels de la profession (14 OOO, environ cette année). Elle est la première ministre à manquer à ses obligations depuis Aillagon en fin de mandat l’année de la première édition. Après les profs du public dénigrés par leur ministre de tutelle, c’est le tour des acteurs de la culture. Pas mal en un peu plus d’une semaine. La trouille? C’est sûr qu’on est plus à l’aise avec les protections présidentielles que face à des cultureux excités.
(« Alors ça, tu vois, ça s’appelle une cité. Ca, c’est un point de deal. Nico, lui, il avait fait un tabac sur la dalle d’Argenteuil, avec le karcher »).
Avec l’affaire du transfert de Neymar qui impliquerait potentiellement un pilier de son gouvernement, le Réarmeur en chef est encore une fois mal pris…
http://www.tmnlab.com/events/bis-2024-biennales-internationales-du-spectacle-a-nantes/
Et puis il y a les cravates. Les cravates des mecs. Ces panneaux indicateurs (y’a pas d’autre mot !) pour vous faire bien comprendre où vous devez aller : en dessous de la ceinture. C’est comme une flèche, ça devrait être aboli, mais bon : le mâle hétérosexuel dominant se doit (un Patrice Charoulet dirait que c’est un devoir, à cause du « respect », bref, toutes les conneries) d’avoir une cravate. Histoire de bien dire à la femme la direction où elle doit porter ses efforts.
@ MSL,
Le monde institutionnel de la poésie française est ainsi fait – je l’ai activement côtoyé dès les années 75-80 – qu’il retrace à chaque époque ses acteurs de bonne et de moins bonne qualité. Il suffit de lire de façon détaillée la liste des pétitionnaires et de constater le grand nombre de signataires affirmant être « poète fonctionnaire » ou « poète enseignant ». Cela ne change guère les statistiques des années 70-90 avec déjà une forte, voire prépondérante strate sociologique de cette population.
J’ai trouvé très peu de poétesses et poètes connus dans cette liste – certaines et certains amis fb que j’apprécie et qui m’ apprécie – et quelques très rares poètes connus.
On connait la tristesse et étroitesse de ce mode autoproclamé de la poésie en France. Ici, elle montre une étroitesse idéologique des plus intégriste aux antipodes de l’ ouverture d’ esprit et de sentiment que toute grande poésie devrait exprimer.
Bonne journée.
Il s’agissait de l’incipit de « Aimée »
https://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/L-Imaginaire/Aimee#
L’aimée, c’était Yvonne G, la femme du patron !
Rivière
Bloom dit:
En trichant, c’est facile. Il faut jouer honnêtement, sans regarder sur le net.
« J J-J dit: à
un hétéro ? »
Pas hétéro Rivière, JJJ ?
après la vie de chaque homme, de chaque chat, de chaque chien, de chaque singe, il n’y a rien, strictement rien . C’est fini . F.I .N .I Patrice Charoulet
Charoulet, l’homme qui se prenait pour Dieu (minimum).
Oui, Pablo75, c’était quasi impossible à trouver…
Cet extrait est à se demander si tous les hétéros naissent homos ?
@ Clopine
Amadeo Modigliani
https://www.repro-tableaux.com/a/amadeo-modigliani/portait-femme-cravate.html
Je n’aurais jamais trouvé, mais j’aurais pu l’écrire.
« Dès mon enfance, les femmes furent pour moi un objet de véritable adoration. Avant même que je fusse capable de les désirer, leur regard, leur démarche, les tendres lignes de leurs corps me donnaient un trouble informe et délicieux où je m’abîmais tout entier et passionnément. Je ne me sentais pas du tout précipité vers elles. Au contraire, elles m’apparaissaient comme sacrées, comme interdites »
Moi j’étais plutôt troublé par… mon père !
sans voir vu la réponse précédent la question, jzmn, je l’ai posée sur umode identique à celle de P75… Cela dit, je ne sais rien de la sexualité de Rivière, si c’est la bonne réponse à votre devinette littéraire, ni qui est cet(te) auteur(e)…
Est-ce grave, dockteur*ginécol ?
« Un jardinier était renommé pour planter des arbres qui s’épanouissaient mieux que les autres. Son secret était de mettre un peu de terre de l’endroit d’où ils provenaient, de ne tasser ni trop fort ni trop peu autour des racines, puis de s’en aller sans même se retourner et de ne plus s’en occuper, à la différence de ceux qui n’arrêtaient pas d’en prendre soin en croyant bien faire. »
Liu Zongyuan (dont on tient cette histoire) conclut qu’il a ainsi « appris de ce jardinier comment gouverner : il faut laisser le plus possible d’initiative aux individus sans se mêler de leurs travaux. »
(Jacques Pimpaneau, « Mémoires d’une fleur »)
je pensais qu’on pouvait rappeler que nous ne sommes pas sans réflexion professionnelle sur les écrans, et notamment de Tisseron qui en avait déjà proposé des echos sur la toile:
L’enfant et les écrans : un avis de l’Académie des Sciences
Serge Tisseron
https://www.cairn.info/revue-le-carnet-psy-2013-2-page-1.htm
« J’allumerai la lampe des songes : je descendrai dans l’abîme. Le feu sourd éclairera ma recherche. Je retrouverai le grand être endormi. Mirage des secrètes profondeurs ! Peut-être l’éclat s’en voudra-t-il une fois sur mes prunelles conserver. J’entends un cœur qui bat vers le centre de mon rêve ; peut-être le mien en saura-t-il une fois recueillir le rythme.
Et cette parole, acclamation étouffée, que profèrent tant d’invisibles bouches, peut-être une fois sur mes lèvres laissera-t-elle son goût survivre. Ce sera ma métaphysique. »
(Jacques Rivière : Introduction à une métaphysique du rêve, NRF n° 10 (octobre 1909), p. 16.)
« J’allumerai la lampe des songes : je descendrai dans l’abîme. Le feu sourd éclairera ma recherche. Je retrouverai le grand être endormi. Mirage des secrètes profondeurs ! Peut-être l’éclat s’en voudra-t-il une fois sur mes prunelles conserver. J’entends un cœur qui bat vers le centre de mon rêve ; peut-être le mien en saura-t-il une fois recueillir le rythme.
Et cette parole, acclamation étouffée, que profèrent tant d’invisibles bouches, peut-être une fois sur mes lèvres laissera-t-elle son goût survivre. Ce sera ma métaphysique. »
(J. Rivière : Introduction à une métaphysique du rêve, NRF n° 10 (octobre 1909), p. 16.)
Et puis il y a les cravates. Les cravates des mecs. Ces panneaux indicateurs (y’a pas d’autre mot !) pour vous faire bien comprendre où vous devez aller : en dessous de la ceinture. C’est comme une flèche, ça devrait être aboli…
Clopine dit
Je n’avais jamais pensé à cela (il faut dire que je n’ai aucune cravate et que j’en ai jamais mise – j’ai tjs trouvé cela ridicule). Je me demande si Clopine n’est tout simplement une nymphomane à qui le sexe lui manque cruellement. D’où sa jalousie (déguisée en considérations politiques et bourdieuséries féministes) de ce qu’elle imagine être la sexualité masculine…
Des poétesses, poètes, éditrices et éditeurs, etc. font circuler une pétition pour refuser le parrainage du printemps des poètes par Sylvain Tesson :
https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSedYDyuN9aUqdFYlL0snwWuuCNc2LFmWqFtIn01dnMCL1BRPg/viewform
Il n’y aucune raison de dire que tous ceux qui se déclarent poètes sont des voix plus importantes que d’autres. Je vois dans cette liste des auteurs dont je lis les publications et notamment à travers la petite maison d’édition, Les Editions Fidèle Anthelme X dont je reçois régulièrement les jolies petites et précieuses publications. https://www.fidelanthelmex.fr/-Accueil-
Je sais que certains que je connais personnellement ont parfaitement le droit d’envoyer paitre le parrainage d’une vedette de l’édition et de la télé, trop mouillée par la reconnaissance générale.
Il m’arrive de mettre une cravate sans intentions cachées. Il faut être tordu pour interpréter une cravate comme un signal indicateur. Bien qu’il soit compréhensible que, l’élégance n’étant plus ce qu’elle a été, certains choisissent une cravate non adaptée à leur taille, donc trop longue, avec comme résultat ce bout de tissu qui pendouille dans un espace que ne lui est pas dédié.
La cravate de notaire ou branlette espagnole, Pablo75 !
https://fr.wikipedia.org/wiki/Branlette_espagnole
il ne s’agit pas de ce que nousavons l’habitude de lire analysé comme « glissement » en politique :
Vocabulaire de la glisse urbaine, quand le français prend son envol
La planche à roulettes (skateboard) fait partie des quatre sports additionnels programmés aux Jeux olympiques de 2024. Voici les nouveaux termes de glisse urbaine publiés au Journal officiel, afin de rendre compréhensibles par le plus grand nombre les épreuves qui se tiendront sur la place de la Concorde à Paris l’été prochain !
inLettre d’information de la délégation générale à la langue française et aux langues de France
nommer et de définir en français le vocabulaire des sports de glisse urbaine (planche à roulettes, planche de rue, patins à roulettes, trottinette…), qu’il s’agisse de l’aménagement d’infrastructures ou des aspects techniques de ces pratiques.
Des lieux adaptés aux épreuves olympiques
Les experts distinguent tout d’abord deux types d’aménagements permettant la pratique de ces activités : l’esplanade de glisse urbaine (skate plaza, street plaza) et le planchodrome (skateboard park, skate park).
Ils entérinent également deux appellations françaises pour désigner les deux épreuves, particulièrement populaires et spectaculaires, qui seront représentées aux Jeux olympiques de Paris :
– le bol (au lieu de park) : cette épreuve consiste à réaliser des figures dans un planchodrome à bols (combi pool, park terrain), qui combine plusieurs structures en forme de cuvette, les bols (bowl, pool), reliées entre elles ;
– l’urbaine (au lieu de street) : cette épreuve se déroule dans un planchodrome (à éléments) urbain(s) (skatepark street, street park), reproduisant par exemple des marches, des rampes ou des bancs.
On distingue deux types de glissés, l’axial et le latéral. Alors que l’anglais nomme grind (« crissement », celui des essieux de la planche contre les éléments du parcours) la première figure, la Commission a opté pour un terme français descriptif, plus éloquent, et faisant écho à la figure sœur, le latéral (slide).
Le terme générique vrille (flippy trick, flip trick) recouvre deux types de figure aérienne : la vrille horizontale (shove-it), effectuée autour d’un axe vertical, et la vrille latérale (flip), effectuée selon l’axe longitudinal de la planche.
Bonjour Phil,
oui, vous avez fait une petite confusion entre Radetzky et Rákóczi, qui d’ailleurs ne méritait pas une ironie hautaine. Le premier est une gloire de l’Autriche impériale, le second un véritable héro de l’histoire de la Hongrie, au même titre que Kossuth Lajos (mais lui c’est le siècle suivant.
Par contre vous auriez choqué tout hongrois si vous aviez confondu Rákóczi François avec Rákosi Mátyás, ce dernier certainement le hongrois le plus détesté de TOUS les hongrois, même des communistes les plus « staliniens », lui et ses « tranches de salami », dont on parle encore aujourd’hui parmi le peuple hongrois.
Ce nom de Rákóczi, me rappelle la large avenue qui porte son nom à Budapest; sur cette avenue, à droite si on a le pont Elizabeth dans le dos, il y a une jolie petite chapelle, la Szent Rókus kápolna (en français peut-être la chapelle Saint Roque?). Tout le sol est recouvert de très belles mosaïques faites par une peintre et mosaïste (mosaïste ?), Mattioni Eszter, en 1963-1965, en pleine période de communisme rigoureux. J’ai fait sa connaissance au début des années 1970; elle est devenue une amie durant 20 années jusqu’à son décès. Pour réaliser ce travail très dure, elle était agenouillée durant deux années sur le sol de cette chapelle en plein milieu de Budapest; un travail de pedreiro ! de terrassier (?).
mais je m’égare, je me disperse, pardon.
https://www.kozterkep.hu/20813/rokus-kapolna-falikepe
Concorde Park : le parc sportif urbain situé sur la place de la Concorde
Du mercredi 27 décembre 2023 au dimanche 25 février 2024
https://www.paris.fr/evenements/concorde-park-le-parc-sportif-urbain-situe-sur-la-place-de-la-concorde-51308
Du coq à l’âne.
Même la charité est désormais dangereuse : « Schwarzenegger a été arrêté dans un aéroport allemand pour avoir omis de déclarer une montre de luxe qu’il avait l’intention de vendre aux enchères pour une œuvre de charité. Selon la BBC, l’acteur a été détenu pendant trois heures à l’aéroport de Munich hier. Une enquête a été ouverte pour fraude fiscale présumée, car la montre devait être vendue dans l’Union européenne. Or, selon les règles de l’UE, toute personne arrivant avec de l’argent liquide ou certains objets de valeur dépassant 10 000 euros doit les déclarer. »
et avec la danse:
Place de la Concorde
Place de la Concorde, Paris 8e
Du lundi 15 janvier au lundi 26 février 2024
Gratuit
+
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Leaflet | Map data © OpenStreetMap contributors
Tout public
Évènement proposé par :
Ville de Paris
Avec « Freeze Paris », le photographe Richard Bord propose une célébration visuelle de la danse Hip Hop dans le contexte emblématique de Paris. Au lendemain du 50e anniversaire de la culture Hip Hop née en 1973 à New York, dans le Bronx, les Jeux Olympiques accueillent pour la première fois le Breakdance dans la capitale française.
https://www.paris.fr/evenements/exposition-freeze-paris-la-danse-hip-hop-en-photo-52111
Longtemps, longtemps, longtemps
Après que les poètes ont disparu
Leurs chansons courent encore dans les rues
La foule les chante un peu distraite
En ignorant le nom de l’auteur
Sans savoir pour qui battait son coeur
Parfois on change un mot, une phrase
Et quand on est à court d’idées
On fait la la la la la lé
La la la la la lé
Longtemps, longtemps, longtemps
Après que les poètes ont disparu
Leurs chansons courent encore dans les rues
Un jour, peut-être, bien après moi
Un jour on chantera
Cet air pour bercer un chagrin
Ou quelqu’heureux destin
Fera-t-il vivre un vieux mendiant
Ou dormir un enfant
Où quelque part au bord de l’eau
Au printemps tournera-t-il sur un phono
Longtemps, longtemps, longtemps
Après que les poètes ont disparu
Leur âme légère courent encore dans les rues
Leur âme légère c’est leurs chansons
Qui rendent gais, qui rendent tristes
Filles et garçons
Bourgeois, artistes
Ou vagabonds.
de nombreux équipements sont mis à disposition gratuitement par la Ville dans l’espace public. A vos planches en attendant de voir « rider » les meilleurs mondiaux place de la Concorde à l’occasion des Jeux de Paris 2024.
https://www.paris.fr/pages/ou-faire-du-skate-a-paris-18804
Et puisqu’on a parlé de la Damnation de Faust, faut-il rappeler que la dite marche est introduite par un récitatif assez pompier mais assez précis géographiquement pour designer les Hongrois de l’époque: » Ah les Fils du Danube tout en bas se préparent… / leur cœur frémit à leur Chant de Victoire/ le mien seul reste froid/ insensible à la gloire !/« MC
Ça, et Alii , c’est ce qui s’appelle faire n’importe quoi d’une des plus belles places du monde. Une politique festive, relayee avec cynisme par les contribuables, destinée à changer l’image de la Concorde comme des plus grandes places parisiennes, moins la Bourse peut-être ! Voyez déjà ce qu’ on a fait de Republique et de Bastille! Allez-voir aussi le camping à clochards qu’est devenu le Cours-La-Reine! Bien à vous . MC
Vite fait
Je voulais signaler en ce début d’année la la parution de ce poème en prose, une ode aux rivages féeriques,et au merveilleux, 21 euros aux éditions Équateur, et tout bientôt, au théâtre.
MC,je ne conteste pas votre jugement: on peur imaginer qu’en province, par exemple, une imagination des « sports urbains »sera sollicitée pour une jeunesse en mal d’activités modernes assez « saines » à laquelle s’adresse le « skate park »;
en outre, il n’y a rien qui ne soit facilement « déconstruit »semble-t-il
on peut imaginer
Opérateur : SVV MILLON & ASSOCIES
Vente d’un Jean Rustin, estimé 4000 ~ 6000 euros, portrait. Dans quelques minutes!
Conférence TOTh 2024
sur site et à distance Chambéry
6 & 7 juin 2024
http://toth.fr.condillac.org/wp-content/uploads/2024/01/TOTh-2024-2eme-Appel-a-communications-Francais-1.pdf
Rivière, z’avais trouvé mais robocop m’a bloqué
Vocabulaire des télécommunications : des termes français à la demande
https://www.culture.fr/franceterme/En-francais-dans-le-texte/Vocabulaire-des-telecommunications-des-termes-francais-a-la-demande
Accueil Actualités « Dis-moi dix mots, voix de la détention »
un concours créatif dédié aux personnes majeures sous main de justice. Date limite d’envoi le 9 février 2024.
https://dismoidixmots.culture.gouv.fr/actualites/dis-moi-dix-mots-voix-de-la-detention
J’ai entendu tout à l’heure raconter sur France Musique au « sémillant » François-Xavier Szymczak que pour C.Abbado la meilleure interprétation du Réquiem de Verdi est celle(s) de Furtwängler. Et juste après, celle(s) de Victor de Sabata.
Je ne trouve sur Youtube aucune de l’ami Wilhelm. Mais on en trouve de de Sabata:
Verdi – Requiem – Dies Irae e Tuba Mirum à 11 min 28
De Sabata, Schwarzkopf, Di Stefano (1954)
https://www.youtube.com/watch?v=58dCDIp53UE
Impressionnante, en effet.
Mais celle d’Abbado l’est aussi:
Verdi – Requiem – Dies Irae e Tuba Mirum
Wiener Philharmoniker Orchestra/Konzertvereinigung Wiener Staatsopernchor.
Claudio Abbado: Director
https://www.youtube.com/watch?v=pC4v8zaPCNw
Clopine : en BD, une réédition complète des Passagers du Vent parue hier
Et celle de Muti (il y en avait une autre encore meilleure, en concert aussi, supprimée depuis):
Requiem – Verdi – Dies Irae
Riccardo Muti – Orchestra e Coro del Teatro Massimo di Palermo –
https://www.youtube.com/watch?v=pdB4zXhoYGI
El celle d’un autre Riccardo, malgré la réverbération de la « salle » (écho impressionnant à 14min28):
Requiem – Verdi – Dies Irae e Tuba Mirum à 9min55
Choir and Orchestra of the Teatro alla Scala
Milan Duomo, 2020
Riccardo Chailly
https://www.youtube.com/watch?v=wApLPGCDKyE
Un autre “Dies irae” avec un chef d’une autre génération, le très énergique canadien Nézet-Séguin:
Verdi’s Requiem: “Dies irae”
Yannick Nézet-Séguin, 2021
https://www.youtube.com/watch?v=X6cogix3cwQ
Et pour finir, deux Réquiems décevants, pour moi (et pourtant dirigés par deux des plus grands chefs du XXe siècle):
Celui de Benstein, à la St.Paul’s Cathedral London en 1970, trop théâtral pour ne pas dire hystérique
Dies Irae-Tuba Mirum-Mors stupebit-Liber Scriptus
https://www.youtube.com/watch?v=AZRIwD09IW0
Et celui de Karajan, trop allemand, pour ne pas dire glacial (et avec un son pas terrible):
Dies Irae e Tuba Mirum à 8 min 40
Herbert von Karajan, Verdi Requiem 1967
https://www.youtube.com/watch?v=4Zpk2kZBgSk
Verdi avait 60 ans quand il a composé son Requiem. Et 79 quand il a composé Falstaff.
Moi je ne connais pas grand chose à sa vie en général et rien du tout à sa vie sexuelle. Mais à mon avis il a dû être un Victor Hugo de ce côté-là…
Calme-toi, Pablo.
Pourquoi selon Pierre Assouline, un noeud papillon est une cravate qui sourit ?
Calme-toi, Pablo.
D. dit: à
Écoute Verdi, D. et je t’assure que malgré ton régime d’endives, si anaphrodisiaque, tu pourras bander à nouveau…
Il n’y a tellement plus rien après la mort, Monsieur Charoulet, que ceux qui ont vécu une expérience de NDE, c’est à dire sont morts un moment avant de réintégrer leur corps par le succès de la réanimation, ont pu décrire à la perfection ce qui se passait, non seulement dans le bloc opératoire, mais dans les locaux voisins où leurs proches attendaient, en donnant moulte détails et relatant très précisément les propos tenus.
Comme c’est curieux n’est-ce pas ?
Ce serait bien que vous réalisiez enfin d’où vous venez et où vous allez, car en dépit de votre droiture et de toutes vos bonnes intention, vous risquez de tomber dans les « mains » d’entités bien nocives voir très cruelles, en ayant très malheureusement parié sur votre finitude totale prochaine. C’est d’ailleurs le même camp diabolique qui, de votre vivant, s’emploie de toutes les façons possibles à vous éloigner de Dieu par la suggestion et l’orgueil ; en effet précipiter vers le bas un maximum d’âmes est son passe-temps favori et une façon de « règlement de compte » avrc Dieu, depuis sa propre chute.
TEMPS ET VERITE
Un laboratoire chinois a cartographié le coronavirus mortel deux semaines avant que Pékin ne le révèle au monde,
Elle la Chine devrait être poursuivie pour crime contre l’humanité avec l’OMS. Quant à l’Organisation mondiale de la Santé dont le directeur est un simple médecin au parcours chaotique, est déjà connu pour avoir masqué des épidémies graves dans son pays.
il s’avère que la Chine a masqué la dangerosité de l’épidémie, l’enquête à présent le démontre.
Des chercheurs chinois ont isolé et cartographié le virus à l’origine du Covid-19 fin décembre 2019, au moins deux semaines avant que Pékin ne révèle au monde les détails du virus mortel , ont déclaré des enquêteurs du Congrès, soulevant de nouvelles questions sur ce que la Chine savait au moment crucial de la pandémie durant les premiers jours.
La Chine n’a partagé la séquence du virus avec l’Organisation mondiale de la santé que le 11 janvier 2020, selon le calendrier de la pandémie du gouvernement américain.
Cela « souligne à quel point nous devons être prudents quant à l’exactitude des informations publiées par le gouvernement chinois », a déclaré Jesse Bloom, virologue au Fred Hutchinson Cancer Center de Seattle, qui a examiné les documents et la séquence génétique récemment découverte. « Il est important de garder à l’esprit à quel point nous en savons peu. »
La chercheuse chinoise qui a soumis la séquence du virus, le Dr Lili Ren de l’Institut de biologie pathogène basé à Pékin, n’a pas répondu à un courrier électronique sollicitant des commentaires. L’institut fait partie de l’Académie chinoise des sciences médicales, affiliée à l’État.
La première publication connue de la séquence du virus Covid, appelé SARS-CoV-2, a eu lieu le 11 janvier 2020, après que les autorités chinoises ont partagé l’information avec l’Organisation mondiale de la santé. En outre, les Centers for Disease Control and Prevention d’Atlanta affirment que la séquence du virus a été partagée en Chine avec l’équivalent chinois du CDC le 5 janvier, mais n’a pas été portée à la connaissance des scientifiques à l’échelle mondiale.
La séquence fournie par Ren en décembre 2019 n’a jamais été publiée et a été supprimée de la base de données le 16 janvier 2020, après que le NIH, suivant ses protocoles, lui a demandé plus de détails techniques et qu’elle n’a pas répondu, a écrit Egorin. On ne sait pas pourquoi Ren n’a pas répondu.
Le 12 janvier, le NIH a reçu et publié une séquence du SRAS-CoV-2 provenant d’une autre source.
« La séquence publiée le 12 janvier 2020 était presque identique à la séquence soumise par Lili Ren », a déclaré Egorin au comité.
Reste à se demander ce qui, pour Hidalgo constitue un « mal d’activités modernes assez saines » et s’il faut lui sacrifier la derniere grande place de la Monarchie. Voyez la dessus Didier Ricker in La Tribune de l’
Art, photos a l’appui. MC
tant et si bien queaujourd’hui,
La Chine et l’OMS coupables de crimes contre l’humanité
Disposer des informations sur le virus deux semaines plus tôt « aurait aidé dans les premiers stades de l’épidémie », notamment en mettant en place un programme de tests plus efficace, a déclaré Richard Ebright, microbiologiste à l’Université Rutgers.
Bloom, virologue au Fred Hutchinson Cancer Center, a écrit sur la plateforme GitHub que « la publication publique immédiate de la séquence aurait pu accélérer de plusieurs semaines le développement de vaccins contre le COVID-19 qui ont sauvé des milliers de vies par semaine rien qu’aux États-Unis. »
Le HHS et le NIH n’ont pas répondu aux demandes de commentaires expliquant pourquoi les informations sur la soumission de Ren n’avaient pas été rendues publiques plus tôt.
Le Journal a précédemment rapporté que des spécialistes chinois avaient rencontré l’Organisation mondiale de la santé à Pékin le 3 janvier 2020, mais n’avaient pas révélé que la nouvelle maladie était causée par un coronavirus, un fait que les responsables chinois savaient déjà.
« Cette soumission [de base de données] montre qu’en fait, au moins au 28 décembre 2019, les scientifiques chinois savaient que cette pneumonie était causée » par un nouveau coronavirus, a déclaré Bloom, virologue au Fred Hutchinson Cancer Center à Seattle.
C’est un gros malin, Sylvain Tesson. Avec ses petits blousons, ses allures de baroudeur cool, ses escalades casse-cou, il avance masqué. En réalité, il fuit une modernité qu’il déteste, ce qui est la marque d’une certaine extrême-droite.
Evangile selon Saint Matthieu- Chapitre 13
1Ce jour-là, Jésus était sorti de la maison, et il était assis au bord de la mer.
2Auprès de lui se rassemblèrent des foules si grandes qu’il monta dans une barque où il s’assit ; toute la foule se tenait sur le rivage.
3Il leur dit beaucoup de choses en paraboles : « Voici que le semeur sortit pour semer.
4Comme il semait, des grains sont tombés au bord du chemin, et les oiseaux sont venus tout manger.
5D’autres sont tombés sur le sol pierreux, où ils n’avaient pas beaucoup de terre ; ils ont levé aussitôt, parce que la terre était peu profonde.
6Le soleil s’étant levé, ils ont brûlé et, faute de racines, ils ont séché.
7D’autres sont tombés dans les ronces ; les ronces ont poussé et les ont étouffés.
8D’autres sont tombés dans la bonne terre, et ils ont donné du fruit à raison de cent, ou soixante, ou trente pour un.
9Celui qui a des oreilles, qu’il entende ! »
10Les disciples s’approchèrent de Jésus et lui dirent : « Pourquoi leur parles-tu en paraboles ? »
11Il leur répondit : « À vous il est donné de connaître les mystères du royaume des Cieux, mais ce n’est pas donné à ceux-là.
12À celui qui a, on donnera, et il sera dans l’abondance ; à celui qui n’a pas, on enlèvera même ce qu’il a.
13Si je leur parle en paraboles, c’est parce qu’ils regardent sans regarder, et qu’ils écoutent sans écouter ni comprendre.
14Ainsi s’accomplit pour eux la prophétie d’Isaïe : Vous aurez beau écouter, vous ne comprendrez pas. Vous aurez beau regarder, vous ne verrez pas.
15Le cœur de ce peuple s’est alourdi : ils sont devenus durs d’oreille, ils se sont bouché les yeux, de peur que leurs yeux ne voient, que leurs oreilles n’entendent, que leur cœur ne comprenne, qu’ils ne se convertissent, – et moi, je les guérirai.
16Mais vous, heureux vos yeux puisqu’ils voient, et vos oreilles puisqu’elles entendent !
17Amen, je vous le dis : beaucoup de prophètes et de justes ont désiré voir ce que vous voyez, et ne l’ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et ne l’ont pas entendu.
18Vous donc, écoutez ce que veut dire la parabole du semeur.
19Quand quelqu’un entend la parole du Royaume sans la comprendre, le Mauvais survient et s’empare de ce qui est semé dans son cœur : celui-là, c’est le terrain ensemencé au bord du chemin.
20Celui qui a reçu la semence sur un sol pierreux, c’est celui qui entend la Parole et la reçoit aussitôt avec joie ;
21mais il n’a pas de racines en lui, il est l’homme d’un moment : quand vient la détresse ou la persécution à cause de la Parole, il trébuche aussitôt.
22Celui qui a reçu la semence dans les ronces, c’est celui qui entend la Parole ; mais le souci du monde et la séduction de la richesse étouffent la Parole, qui ne donne pas de fruit.
23Celui qui a reçu la semence dans la bonne terre, c’est celui qui entend la Parole et la comprend : il porte du fruit à raison de cent, ou soixante, ou trente pour un. »
24Il leur proposa une autre parabole : « Le royaume des Cieux est comparable à un homme qui a semé du bon grain dans son champ.
25Or, pendant que les gens dormaient, son ennemi survint ; il sema de l’ivraie au milieu du blé et s’en alla.
26Quand la tige poussa et produisit l’épi, alors l’ivraie apparut aussi.
27Les serviteurs du maître vinrent lui dire : “Seigneur, n’est-ce pas du bon grain que tu as semé dans ton champ ? D’où vient donc qu’il y a de l’ivraie ?”
28Il leur dit : “C’est un ennemi qui a fait cela.” Les serviteurs lui disent : “Veux-tu donc que nous allions l’enlever ?”
29Il répond : “Non, en enlevant l’ivraie, vous risquez d’arracher le blé en même temps.
30Laissez-les pousser ensemble jusqu’à la moisson ; et, au temps de la moisson, je dirai aux moissonneurs : Enlevez d’abord l’ivraie, liez-la en bottes pour la brûler ; quant au blé, ramassez-le pour le rentrer dans mon grenier.” »
31Il leur proposa une autre parabole : « Le royaume des Cieux est comparable à une graine de moutarde qu’un homme a prise et qu’il a semée dans son champ.
32C’est la plus petite de toutes les semences, mais, quand elle a poussé, elle dépasse les autres plantes potagères et devient un arbre, si bien que les oiseaux du ciel viennent et font leurs nids dans ses branches. »
33Il leur dit une autre parabole : « Le royaume des Cieux est comparable au levain qu’une femme a pris et qu’elle a enfoui dans trois mesures de farine, jusqu’à ce que toute la pâte ait levé. »
34Tout cela, Jésus le dit aux foules en paraboles, et il ne leur disait rien sans parabole,
35accomplissant ainsi la parole du prophète : J’ouvrirai la bouche pour des paraboles, je publierai ce qui fut caché depuis la fondation du monde.
36Alors, laissant les foules, il vint à la maison. Ses disciples s’approchèrent et lui dirent : « Explique-nous clairement la parabole de l’ivraie dans le champ. »
37Il leur répondit : « Celui qui sème le bon grain, c’est le Fils de l’homme ;
38le champ, c’est le monde ; le bon grain, ce sont les fils du Royaume ; l’ivraie, ce sont les fils du Mauvais.
39L’ennemi qui l’a semée, c’est le diable ; la moisson, c’est la fin du monde ; les moissonneurs, ce sont les anges.
40De même que l’on enlève l’ivraie pour la jeter au feu, ainsi en sera-t-il à la fin du monde.
41Le Fils de l’homme enverra ses anges, et ils enlèveront de son Royaume toutes les causes de chute et ceux qui font le mal ;
42ils les jetteront dans la fournaise : là, il y aura des pleurs et des grincements de dents.
43Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père. Celui qui a des oreilles, qu’il entende !
44Le royaume des Cieux est comparable à un trésor caché dans un champ ; l’homme qui l’a découvert le cache de nouveau. Dans sa joie, il va vendre tout ce qu’il possède, et il achète ce champ.
45Ou encore : Le royaume des Cieux est comparable à un négociant qui recherche des perles fines.
46Ayant trouvé une perle de grande valeur, il va vendre tout ce qu’il possède, et il achète la perle.
47Le royaume des Cieux est encore comparable à un filet que l’on jette dans la mer, et qui ramène toutes sortes de poissons.
48Quand il est plein, on le tire sur le rivage, on s’assied, on ramasse dans des paniers ce qui est bon, et on rejette ce qui ne vaut rien.
49Ainsi en sera-t-il à la fin du monde : les anges sortiront pour séparer les méchants du milieu des justes
50et les jetteront dans la fournaise : là, il y aura des pleurs et des grincements de dents. »
51« Avez-vous compris tout cela ? » Ils lui répondent : « Oui ».
52Jésus ajouta : « C’est pourquoi tout scribe devenu disciple du royaume des Cieux est comparable à un maître de maison qui tire de son trésor du neuf et de l’ancien. »
53Lorsque Jésus eut terminé ces paraboles, il s’éloigna de là.
54Il se rendit dans son lieu d’origine, et il enseignait les gens dans leur synagogue, de telle manière qu’ils étaient frappés d’étonnement et disaient : « D’où lui viennent cette sagesse et ces miracles ?
55N’est-il pas le fils du charpentier ? Sa mère ne s’appelle-t-elle pas Marie, et ses frères : Jacques, Joseph, Simon et Jude ?
56Et ses sœurs ne sont-elles pas toutes chez nous ? Alors, d’où lui vient tout cela ? »
57Et ils étaient profondément choqués à son sujet. Jésus leur dit : « Un prophète n’est méprisé que dans son pays et dans sa propre maison. »
58Et il ne fit pas beaucoup de miracles à cet endroit-là, à cause de leur manque de foi.
en 2021
Comprendre les origines du SRAS-CoV-2
Le biologiste évolutionniste de Hutch appelle à davantage de recherches sur le début de la pandémie de COVID-19
EXCUSES/LE LIEN/
https://www.fredhutch.org/en/news/center-news/2021/06/understanding-origins-sarscov2.html
De l’Evangile selon Saint Matthieu, chapitre 13
12 A celui qui a, on donnera, et il sera dans l’abondance ; à celui qui n’a pas, on enlèvera même ce qu’il a.
AU FAIT VOIUS AVEZ DES QUESTIONS/
Des questions? Envoyez-nous un courriel à communications@fredhutch.org
À propos de Verdi.
Pour une expérience gastronomique de qualité un voyage à Busseto s’impose — voir : Roncole, Salsamenteria, Catagni, etc.
Verdi produisait sur ses terres les produits pour sa consommation. Lors de sa première tournée européenne il a tellement souffert de l’absence de bons produits, que pour la deuxième il loua un train pour avoir toujours sa farine, ses charcuteries, ses fromages, ses conserves.
« Le biologiste évolutionniste de Hutch appelle à davantage de recherches sur le début de la pandémie de COVID-19 »
« Un laboratoire chinois a cartographié le coronavirus deux semaines avant de l’annoncer au monde entier. »
https://www.lastampa.it/esteri/2024/01/18/news/covid_laboratorio_cinese_wall_street_journal-14002855/?ref=LSHA-BH-P5-S3-L
il fuit une modernité qu’il déteste, ce qui est la marque d’une certaine extrême-droite.
Alexia Neuhoff dit:
Mais quelle CONNE !!
Rarement j’ai lu dans cet endroit une phrase aussi débile.
Ce qui n’est pas moderne est donc fasciste.
Alors que la modernité c’est l’ultralibéralisme, la destruction de la planète, la course aux armements nucléaires, la bouffe industrielle et la torture de plus de 70 mds d’animaux chaque année pour alimenter les humains, les arnaques légaux du soi-disant art contemporain, les ravages de la drogue partout dans le monde, etc, etc, etc.
Donc, maintenant vous le savez, tous ceux qui êtes contre les ravages de la modernité la plus stupide et la plus auto-destructrice: vous êtes tous des fascistes !!!
(Comment Passou supporte un degré tel de CONNERIE PURE ET DURE dans cet endroit? Ce n’est une question politique ou idéologique, mais médicale, de santé publique, d’hygiène intellectuelle).
D’une certaine façon, merci renato de nous présenter la presse italienne; cen’est pas rare que je demande à une connaissance italienne dont une fille est journaliste en provence : »et en italie »
à quoi elle me répond avec sa mémoire-elle a plus de 90ans, mais nul ne le croirait-qui est encore fidèle!
@ Pablo 75,
C’est ni plus ni moins de la réduction ad facismum!
Il faut aussi se rappeler que le mouvement du « futurisme » italien qui se voulait à la pointe de la modernité avait de profondes sympathies avec le fascisme.
Peinture, architecture, circuits autoroutiers, etc.
@ morales sed laisse
Exactement !!
Je me demande si entre les gens de droite il y a des gens aussi cons, sectaires, prétentieux, bornés, donneurs de leçons morales et incapables de réfléchir qu’entre les gens de gauche.
En tout cas, ce qui est clair c’est qu’ici il n’y a personne d’aussi idiote que cette Alexia N., qui a l’air d’avoir moins de neurones qu’une amibe.
Message de Pablo75 à Passou :
« Les messages d’Alexia Neuhoff sur ton blog me sont insupportables. C’est une CONNE, débile, aux idées de gauche, doublée d’une malade mentale. Je ne comprends pas que tu puisses les tolérer. Je te demande donc de l’interdire sans délai de RdL. C’est une question « d’hygyène intellectuelle »».
Hélas, d’après mon expérience, il existe autant de gens bornés à droite qu’à gauche!
Seuls diffèrent leurs systèmes de croyance.
Et tous les organismes qui maintiennent des groupements de personnes dans des structures plus ou moins contraintes en centre d’ intérêts renforcent un certain intégrisme. Ce que l’on nomme l’esprit de corps, par exemple, l’enseignement par exemple pour la gauche, l’armée ou la police pour la droite.
Certains vous diront que ce n’est pas vrai, mais ils disent cela, comme l’ indique la fort belle expression, à leur corps défendant!
Il faudrait voir la chose d’un autre point de vue.
Selon Benedetto Croce « pour ceux qui ont le sens des liens historiques, l’origine idéale du fascisme se trouve dans le futurisme ». Par ailleurs, en 24 Marinetti disait à juste titre que « le fascisme est né de l’interventionnisme et du futurisme s’est nourri des principes futuristes ».
Le manifeste du parti futuriste se concentre sur les coordonnées politiques du mouvement. Il s’agit avant tout de l’éducation patriotique du prolétariat, de la lutte contre l’analphabétisme, de la lutte contre l’enseignement classique, de l’éducation sportive, de l’instruction technique obligatoire dans les usines, de la liberté de grève, de réunion, d’organisation, de l’abolition de la police politique, de la justice gratuite, de la transformation de la charité en assistance et en sécurité sociale… Plus qu’un programme de parti, c’est le miroir de l’esprit vitaliste et esthétique de l’avant-garde futuriste qui, à bien des égards, a alimenté le fascisme.
Mais Prezzolini expliquera que le futurisme n’avait plus sa place dans le développement du fascisme. Pour Prezzolini, le bouillonnement des forces était bon pour la révolution, certes, mais si le fascisme voulait s’imposer, il aurait dû expulser tout ce qui restait du futurisme, c’est-à-dire ce qui était indiscipliné et anti-classique. »
Cela dit, il faut tenir en compte du fait que les grands futuristes, ceux avec une vision réelle de l’art et de la société (Sant’Elia et Boccioni) sont tombés au front en 1916.
A propos des systèmes de croyance, cet article entretien avec le philosophe Pascal Engel qui a beaucoup travaillé la question :
https://cahiersdujournalisme.org/V2N6/CaJ-2.6-D007.html
Je ne sais ce qu’ en pense Passou?
Un extrait :
Parmi les larges familles conceptuelles que vous critiquez comme antirationalistes, plusieurs courants ont largement imprégné l’étude des médias et même les convictions d’une bonne partie des professionnels. Ainsi l’École de Francfort, non citée en tant que telle mais doublement réfutée pour son rejet des Lumières au nom des effets qu’elle leur attribuait de façon très discutable et pour son « romantisme » idéologique. On peut cependant être plus perplexe lorsque la hache analytique s’abat sur le constructivisme social. Peut-on à votre avis persister à se croire un ferme défenseur de la raison sans abjurer l’idée qu’une grande partie de la réalité perçue est socialement construite ?
Je cite pourtant la Dialektik der Aufklärung, et l’idée que c’est la raison qui est responsable du totalitarisme et des pires tyrannies. Ces thèmes de l’École de Francfort sont aussi les héritiers du courant des Anti-Lumières. Il est très intéressant de constater que ce sont ceux aussi qui ont imprégné le post-modernisme nietzschéen, qui est chez ses principaux penseurs français Derrida, Foucault, Deleuze. En effet, la plupart de ces courants, et notamment Bruno Latour et son école, défendent le « constructivisme » social. Le constructivisme dit deux choses : 1° nombre d’entités sont socialement construites, c’est-à-dire le produit de conventions et d’une histoire, 2° et toute considération de ces entités indépendamment de cette histoire revient à les « essentialiser ». Selon cette conception, toute institution doit être analysée comme produit d’un processus, comme tout fait biologique. Il s’ensuit que là où nous croyons trouver des constantes et des natures fixes, nous oublions qu’elles sont en réalité le produit de leurs constructions. Cela conduit les constructivistes à nous expliquer que ce sont le plus souvent des fictions. Même des réalités biologiques, comme celles du genre, ou nos émotions, sont construites. Mais cette thèse constructiviste, si elle se formule en disant que « tout est construit », est ou triviale ou fausse. Si elle revient à dire que les objets sociaux sont le produit causal de certains processus par lesquels nous les créons, elle est correcte, mais va de soi. Si elle revient à dire qu’il n’y a rien, ni dans les entités sociales ni dans la réalité en général qui ne soit construit, c’est une forme d’idéalisme très radical. Certes, les institutions sociales sont des « constructions », mais cela les rend-il non réelles et dépendantes de nos esprits ? Les constructivistes vont jusqu’à dire que les entités dont parle la science, comme les électrons, ou les gènes, sont construites, parce qu’elles sont l’objet de théories humaines. Mais en quoi les objets physiques, comme les montagnes, ou les espèces naturelles, comme les tigres, sont-ils « construits » ? En quoi la réalité perçue est-elle construite ? Certes, les tables et les chaises sont des artefacts mais quand je m’assieds sur une chaise, je ne m’assieds par sur une « entité socialement construite ». C’est une confusion semblable à celle du relativisme : ce n’est pas parce que telle entité est relative (à un cadre, une culture, un ensemble de traits subjectifs) qu’elle n’est pas objective. Je défends, à l’opposé, une forme de réalisme, à la fois métaphysique et scientifique : le monde n’est pas ce que nous en faisons, et si le monde social est en grande partie notre création, il est doté d’une objectivité qui lui est propre.
Pablo 75 : addendum à mon message à Passou réclamant l’exclusion d’Alexia Neuhoff de la RdL : tant que tu y es, si tu pouvais exclure TOUTES les bonnes femmes qui ont le toupet de prétendre s’exprimer sur ton blog, ce serait une mesure prophylactique minimale.
Re-message de Pablo75 à Passou : toi dont on sait le tropisme britannique, je te laisse imaginer ce que pourrait être la RdL en gentlemen’s club, NON MIXTE ! Quel bonheur !
Kedves Claudio Bahia, Brésilien d’adoption magyarophile aussi, êtes-vous ? la chapelle Saint-Roch, engoncée de quelques mètres au dessous de la chaussée, entre la gare Keleti et le pont Erszebet, le seul que les communistes n’ont pas osé débaptiser. Songerai à vous et votre amie en revoyant ses mosaïques.
Aucun risque de danser à l’évocation de Rakosi, sinistre personnage qui finit son nom en « chi » pour le plaisir de l’oreille francophone. Le soulèvement de 56 n’a pas fini de regretter celui de Suez.
Baroz cite un Rivière un peu pâmé, reconnu au débotté par les pointures du blog à passou, il y a de l’espoir. tout ça nous rappelle que sa femme était la soeurette du Grand Meaulnes.
Santé du corps, santé de l’ âme!
Bonsoir.
Et que la femme idéale du Grand Meaulnes s’appelle précisément Yvonne de Galais, Phil! MC
« il fuit la modernité qu’il déteste, ce qui est la marque d’une certaine extrême droite. « Malgré la prudence employée, il faudrait définir plus précisément le concept de modernité, sinon, on se trouvera avec un Flaubert « fasciste » pour avoir vitupéré la Commune dans sa Correspondance, un Balzac à ranger sous la meme étiquette. On ne voit guère que Zola, et pour des raisons extra-littéraires, qui y échappe, Mais qui donc lit le Docteur Pascal, les trois Villes , ou ses Évangiles? Enfin. MC
Malheur à vous, ténèbres de malheur
Qui dévorez les plus humbles splendeurs :
Vous m’avez pris le plus beau des moineaux ! »
Je ne sais pas ce que vous en pensez mais je trouve cette traduction de la « Déploration du moineau de Lesbie » de Catulle tout à fait bien.
Mme Dupont traduit par « vous qui dévorez ce qu’il y a de plus mignon ». Ça me semble moins bien.
Et on devrait revenir à la prononciation traditionnelle
du latin. Tant qu’à mal prononcer, autant y aller franco.
Il n’y a rien de personnel dans les oeuvres de Catulle nous dit Mme Dupond. Une simple émulation : le simple souci de faire aussi bien que ses modèles grecs.
Peut-on prendre plaisir à des textes qui n’ont rien e personnel ?
Déploration de Lucien Létinois par Verlaine
« Je me tournais, n’en pouvant plus de pleurs.
Mais ta fièvre voulait suivre son thème,
Tu m’appelais par mon nom de baptême,
Puis ce fut tout, ô douleurs des douleurs ! »
https://fr.wikisource.org/wiki/Amour_(Verlaine)/Lucien_L%C3%A9tinois
Je trouve que la tombe d’Erik Satie est très belle.
Après sa mort, on a retrouvé dans les armoires de la maison d’Arcueil du génial Satie des tas de bocaux dans lesquels il conservait ses étrons.
Il en est qui ne prennent pas cette précaution et déposent les leurs n’importe où, de préférence bien en évidence…
Moi aussi je conserve mes étrons, Bloom.
Dans des congélateurs. J’ai une collection de plusieurs milliers d’étrons soigneusement référencés. A ma mort, j’en ferai don à la Ville de Paris.
Et sa [de Satie] collection de parapluies.
et contre le cancer,nouveaux horizons:
» l’étude –publiée le 15 janvier dans la revue Nature Nanotechnology– ont constaté que les robots pénétraient dans la tumeur et que les conséquences étaient quasi immédiates après l’administration d’iode 131, un isotope radioactif de l’iode utilisé pour le traitement localisé des cancers et notamment ceux de la thyroïde. »
sur slate
“We’re all one beat away from becoming elevator music.”
Don Delillo
Je n’ai pas ce tropisme de la traduction versifiée, qui, parfois nous vaut de forts mauvais vers. Je préfère une solution alternative. Soit Claudien et son Poème sur le IV Consulat d’ Honorius, certains vers peuvent se rendre en alexandrins, sans rime obligée, d’autre pas. Cela vient peut-être de la nécessité de trouver une rime française à un texte qui y répugne. Je me souviens avoir vu rimer âge avec pour tout potage,
´ qui n’est pas chez Goethe dans le Faust commis dans les années 1940. Une réussite bibliophilique, mais pas une traduction réussie…
Quant à la tombe de Satie, c’est à peu près le degré zéro de la sculpture à pretention catholique. Chamayou, on veut bien , mais qu’on n’enterre pas trop vite Ciccolini qui lui, a tout enregistré…
morales sed laisse, en passant :
un « esprit ouvert au monde » ne l’est pas forcément « à tout le monde » (= tous les gens).
Et le recrutement d’Homère au service de la cause actuelle de l’autochtonie et de l’enracinement remonte à bien moins longtemps que la préface en question.
Quant au lecteur de Sur les chemins noirs, ne pourrait-il pas avoir le sentiment d’avoir ouvert un n-ième ouvrage de « développement personnel » ? Sur ce point précis, on emboîtera le pas aux déclinistes : décidément le niveau baisse, celui de la rédemption aussi.
A. Salmon, lui, comme les autres modernistes français, s’était du moins montré innovateur littérairement parlant — piaffante, vibrante, suffocante, malséante, fatigante, fringante, étincelante, stupéfiante, éclatante, émouvante pratique de l’accumulation/amplification…
Les rapprochements opérés avec Giono d’une part, puis avec Flaubert et Balzac (par MC), s’ils peuvent s’expliquer par le cours de la conversation et le refus des mauvais procès et des amalgames, créent cependant un étonnant voisinage littéraire et des comparaisons qui me semblent parfaitement écrasantes pour l’écriture du très médiatique ermite.
Finalement, ses groupies devraient être soulagé(e)s : dans un monde où l’on se soucierait encore de littérature, des pétitionnaires auraient pu avoir la cruauté de situer l’indignité de ce côté-là.
Vite fait
« Finalement »
on -lectrice assez réceptive à la recherche érudite d’une forme de géologie tellurique de l’expression qui amplifie la description et le ressenti intime d’un milieu naturel, une contemplation active et sportive, questionnant sa propre présence au monde,
On, lectrice du très parisien poète, se dit en lisant des enculeurs-euses de mouche sclérosés dans un fumeux pseudo savoir :
Tu fais bien de partir souvent Sylvain Tesson, offrant à tes lecteurs une respiration.
Pour ceux- et celle vieille donneuse de leçons – qui n’ont jamais lu S. Tesson, et je pense qu’ils sont legion ici, quelle indignité quand même sur un blog dit littéraire, une pause vivifiante en poésie , avant de repartir :
Clopine
Je ne vous voue pas aux gémonies, pas du tout.
Hier, conversation passionnante, à partir de la bourde d’Oudéa-Castera, avec un jeune homme de trente ans qui m’a dit « il y a un fossé immense entre la fonction ministre et l’individu à qui on attribue cette fonction. Il se présente comme une star de la téléréalité dans un jeu populaire. L’écart est stratosphérique. »
J’ai trouvé cela sensé et bien analysé.
SYLVAIN TESSON
L’avenir en marche
Dans la lignée d’un Nicolas Bouvier ou d’un Bruce Chatwin, Sylvain Tesson est le dernier-né de nos écrivains voyageurs. Lui aussi n’aime pas cette étiquette et nous le définirions plutôt comme un vagabond des lettres en quête de l’univers. Après un Petit Traité sur l’immensité du monde (2005), particulièrement remarqué, nous le retrouvons, à travers son récent Eloge de l’énergie vagabonde, tout au long du parcours, d’abord en bicyclette puis à pied, qui lui permettra de relier la mer d’Aral à la Caspienne et à la Méditerranée. Son but, longer au plus près les 1760 kilomètres du BTC, le pipeline Bakou-Tbilissi-Ceyhan, depuis la Russie jusqu’en Turquie. Une traversée des terres en solitaire qui lui permet de réfléchir, et nous avec, au mystère de « l’or noir », que tout un chacun offre en sacrifice au dernier « veau d’or » contemporain : l’automobile. Son témoignage (pèlerinage ?), de haute portée géopolitique, nous montre combien il serait urgent, pour le genre humain, de réapprendre à… marcher !
« Dans l’infinitude des champs de Ceyhan, j’avance au pas lent du vagabond. Le pétrole nous a désappris que le monde était immense et que la patience du marcheur pouvait en venir à bout aussi bien que la vitesse de l’auto. Le moteur à explosion réduit en éclats le rapport naturel que notre bipédie devrait nous faire entretenir avec le temps et l’espace. Les fièvres modernes, les angoisses intérieures, ne viendraient-elles pas de ce que nous ne prenons plus la peine de marcher une journée entière ? Laisserons-nous le temps envahir à nouveau nos êtres ? Rééquilibrerons-nous la course de nos vies en renouant avec la lenteur ? Accepterons-nous d’user six heures d’efforts pour trente kilomètres ?
Enveloppé des haillons de mes rêves pèlerins, j’imagine que la première des révolutions post-pétrolières sera de rejeter des piétons sur les routes. Une fois la dernière larme de brut coulée, on sciera les feux rouges comme on jetait à bas, à l’automne 1991, les statues de Lénine dans les capitales socialistes. On détruira les ronds-points, ces verrues de l’aménagement. Les parkings seront reboisés et le silence rendu aux routes forestières. Les routes se couvriront à nouveau d’un flot de promeneurs, de chevaux, de charrois. Les hommes déboucleront la ceinture ombilicale de leurs bagnoles-utérus et redécouvriront que des pensées insoupçonnées montent à la surface de l’esprit quand le corps est en marche.
Rêve imbécile ! Dans les laboratoires, les cerveaux du monde occidental cherchent à dépasser les vieilles techniques de libération d’énergie fondées sur l’exploitation des hydrocarbures. Pour eux le règne des explosifs fossiles est dépassé. Ils préparent l’ère nouvelle. Pas question que la course du monde s’arrête, il suffit simplement de changer de carburant. Dans les installations de Cadarache, les physiciens du programme Iter (la voie, en latin) travaillent à maîtriser la fusion nucléaire. Lorsqu’ils parviendront à apprivoiser un plasma matriciel stable à une hauteur de 100 millions de degrés, ils pourront ioniser les atomes et les confiner dans un champ magnétique. Alors, ils organiseront la fusion du deutérium et du tritium (deux isotopes d’hydrogène). De ces épousailles naîtront un noyau d’hélium 4 et un proton. Semblable à l’explosion astrale, la réaction libérera une énergie colossale. Nous mettrons le soleil dans nos moteurs ! Prométhée sera vengé de l’aigle. Obsédé par la question de l’énergie, George W. Bush disait au début de son investiture que « nos petits-enfants apprendront à conduire sur des voitures à hydrogène ». Nous n’abattrons donc pas les feux rouges. »
(« Eloge de l’énergie vagabonde », Editions des Equateurs, 2007)
Et que, face au surpeuplement et au réchauffement de la planète, l’on ne vienne pas parler à Sylvain Tesson de développement durable et autres panacées écologiques à la mode : « Ce mot, je m’en méfie comme de tous les cache-sexe. Le développement durable est le baume appliqué sur leur mauvaise conscience par des Occidentaux désireux de continuer à jouir sans que ne retombe vraiment la fièvre du monde. Le terme cache le vœu d’ajuster mieux les rênes pour maintenir la course de l’humanité le plus longtemps possible. Pas la moindre intention d’en arrêter l’emballement. « Jouissons sans entraves », clamaient les slogans de Mai 68. Jouissons plus intelligemment pour jouir plus longtemps, répondent en écho les chantres de la durabilité. Le principe ne remet pas en cause la marche du monde, mais propose de légers aménagements de la fuite en avant, quelques infléchissements comme les touches prudentes d’un pinceau pointilliste. L’essentiel ne serait pas de changer de cap, mais de ralentir le rythme pour permettre à l’orgie de se poursuivre durablement. » Rêveur, soit, mais lucide !
Le texte ci-dessus est extrait du « Goût de la marche », Mercure de France, 2008.
https://www.babelio.com/livres/Barozzi-Le-gout-de-la-marche/64652
Sur les 20 meilleurs collèges en termes de notes au brevet, 18 sont privés, pratiquement tous catholiques si l’on en croit les noms et Stanislas numéro 1.
Les deux seuls collèges publics (no 15 et 16) sont des collèges internationaux!
Pas de quoi s’étonner de la haine et des calomnies qu’ils suscitent.
Merci JB; il est extrêmement difficile de qualifier ce texte d’extrême droite!
La comparaison avec Bruce Chatwin, dont l’oeuvre traduite en une vingtaine de langues, a été saluée par des géants comme Updike et Rushdie, est pour le moins très flatteuse.
Ils ne boxent pas dans la même catégorie.
Enfer, Paradis (suite)
L’homme est un mammifère.
De nombreuses méthodes permettent actuellement de préciser les liens de parenté existant entre les différents groupes de vertébrés. Les espèces sont regroupées sur la base de ressemblances partagées : genres, règnes, embranchements, classes, ordres, familles.
Quelle est véritablement la place de l’homme parmi les êtres vivants ?
1. Le règne
L’homme appartient au règne animal : c’est un organisme pluricellulaire.
Le monde vivant peut être divisé en 2 grandes catégories cellulaires :
les eucaryotes : animaux, végétaux, etc… ;
les procaryotes : bactéries.
L’homme appartient à la catégorie des eucaryotes. Ce sont les cellules procaryotes (qui existent depuis 3,5 à 4 Ga) qui seraient à l’origine des cellules eucaryotes (cellules compartimentées apparues il y a environ 1,2 Ga).
2. L’embranchement
L’homme fait partie de l’embranchement des vertébrés. Il est doté d’un squelette interne, avec une colonne vertébrale et des vertèbres. Tous les vertébrés possèdent cette caractéristique. Les autres animaux sont qualifiés d’invertébrés.
Les premiers invertébrés seraient apparus il y a environ 700 Ma, suivis par les premiers vertébrés vers –530 Ma. Il s’agissait de vertébrés marins, les premiers vertébrés terrestres ne datant que d’environ 360 Ma.
3. La classe
L’homme possède des poils et allaite ses petits : il appartient à la classe des mammifères.
Il y a environ 65 Ma, l’ère secondaire fait place à l’ère tertiaire, l’ère des mammifères. Toutefois, ceux-ci existent déjà depuis le Trias au début de l’ère secondaire, où ils ont cohabité avec les reptiles, durant plus de 150 millions d’années.
A l’ère secondaire, les mammifères étaient de petite taille. C’est l’extinction massive des grands reptiles à la fin du secondaire qui va favoriser leur développement massif et leur épanouissement : en quelques millions d’années, tous les grands groupes de mammifères connus actuellement apparaissent.
De plus, l’homme est un tétrapode, car il possède deux paires de membres munis de doigts.
Les premiers tétrapodes étaient des amphibiens : les hommes descendent d’un ancêtre de ce type.
L’homme est également un amniote car son embryon se développe dans une poche remplie de liquide.
Les premiers tétrapodes étaient obligés de se reproduire dans l’eau (les œufs éclosent en développant des larves aquatiques). L’apparition de l’amnios (annexe embryonnaire en forme de poche) permet de franchir un grand pas.
4. L’ordre
L’homme appartient à l’ordre des primates.
Il possède des caractéristiques qui lui sont propres telles la bipédie, des mains préhensibles avec un pouce opposable aux autres doigts, des ongles plats à l’extrémité des doigts, un appareil visuel développé, un langage articulé, un cerveau volumineux, etc.
Certains de ces caractères sont partagés avec les singes.
5. La famille
Il appartient à la famille des hominidés ; les parents fossiles humains ainsi que les grands singes anthropomorphes en font également partie.
Les hommes appartiennent tous à une même espèce et au genre homo.
L’essentiel
L’homme occupe une place importante dans le règne animal.
L’homme est un primate, un mammifère donc un tétrapode et un amniote, un vertébré et un eucaryote.
Y a-t-il un Enfer un Paradis, pour toutes les espèces animales? Pourquoi y en aurait-il pour la nôtre? Chacune naît, vit et meurt.
Reve de presse de Claude Askolovitch du 27 février 2020
« (Un écrivain) dont la gueule cassée splendide et les mains d’étrangleur s’affichent à la une de l’Express, dans une photo sombre sublime qui semble celle d’un assassin d’avant-guerre… Mais les mots de cet homme se sont répandus dans nos coeurs, Sylvain Tesson qui a vendu 500000 exemplaires de son prix Renaudot « La panthère des neiges », auquel le Président Macron envoie des lettres dithyrambiques et que le caïd Redoine Faïd lit dans sa prison, Sylvain Tesson le sage baroudeur mais que l’Express montre sous un jour, perturbant.
Le 3 février dernier, à peine revenu d’une expédition en Patagonie où dans la neige et le vent il s’était entrainé au saut extrême avec des militaires, Sylvain Tesson s’est rendu dans une zone brulante. La nouvelle Librairie à Paris, officine d’extrême droite, où parmi une petite assemblée de 30 personnes, il assista à une conférence sur Ernst Junger, écrivain allemand nationaliste de l’entre deux-guerres, dans l’assistance on trouvait aussi la fille d’un Waffen SS français…
De cette étrangeté l’Express déroule un portrait de Tesson, en icône réactionnaire. Tesson anima une émission sur l’extrêmement droitière radio Courtoisie, il partagea des whiskies et préfaça les romans de l’écrivain Jean Raspail, auteur d’une dystopie raciste sur l’immigration, « Le camp des saints »,. Tesson invita à son pot du Renaudot Gabriel Matzneff, juste avant que la célébrité ne reprenne cet amateur d’enfants. Et il se modère Tesson quand on l’interroge dans les media de peur d’aller trop loin sur l’Islam qu’il redoute, pour avoir été le témoin d’atrocités islamistes… Il dit en souriant à l’Express: « Si vous voulez faire peur à vos enfants, ne leur lisez pas les contes de Grimm, mais certaines sourates du Prophète ! »
L’Express ne fait pas de procès mais raconte et réfléchit sur l’adéquation d’un homme à son temps et à son pays: est-ce innocent si un contempteur de la modernité, un amant de la nostalgie et de la nature nous rencontre avec grâce, si nous aimons « ce nihiliste qui rend les gens heureux », le mot est de son ami David Foenkinos…
On entend aussi Tesson dans ce portrait, qui se protège d’aphorismes. Son succès, « vous savez, c’est juste le syndrome 30 millions d’amis, les gens adorent les histoires de gros chats… » Je souris. Je lis aussi ceci dans l’Express. « Il n’y a que la matinale de France-Inter à ne pas savoir que Sylvain est de droite ».
BRUCE CHATWIN
Pourquoi marche-t-on ?
Dans Le chant des pistes, l’écrivain anglais Bruce Chatwin (1940-1989), fort d’une expérience d’une vingtaine d’années d’errance à travers le monde, s’est sérieusement posé la question du pourquoi marche-t-on ? La réponse se trouve peut-être dans les carnets de notes qu’il avait prises jadis pour un projet de livre, jamais écrit, sur le nomadisme. Avec ce superbe récit testamentaire, publié peu de temps avant d’être emporté par le Sida, l’auteur de En Patagonie nous fait partager la croyance des aborigènes d’Australie, pour qui le monde a été créé par nos plus lointains ancêtres, en marchant, et en nommant, ou plutôt en chantant, un pas après l’autre : « tout ce qu’ils avaient croisé en chemin : oiseaux, animaux, plantes, rochers, trous d’eau ». D’où la nécessité de préserver ces légendaires Songlines, les pistes chantées, qui donnent son titre au livre et constituent notre géographie originelle et sacrée !
« J’eus le pressentiment que la phase « voyageuse » de ma vie pouvait tirer à sa fin. J’eus l’intuition qu’avant d’être envahi par le mal rampant de la sédentarité, il me fallait rouvrir ces carnets. Je devais coucher sur le papier un condensé des idées, citations et rencontres qui m’avaient amusé ou obsédé ; et qui, je l’espérais, jetteraient une lumière sur ce qui est, pour moi, la question des questions : pourquoi l’homme ne peut-il tenir en place ?
Pascal, dans l’une de ses pensées les plus sombres, nous a donné son opinion sur l’origine unique de toutes nos souffrances : notre incapacité à rester calmement dans une pièce.
Pourquoi, demandait-il, un homme possédant tout ce qu’il faut pour vivre se sent-il poussé à se divertir dans de longs voyages en mer ? Pour habiter dans une autre ville ? Pour partir à la recherche d’un grain de poivre ? Ou pour aller en guerre fracasser quelques crânes ?
Plus tard, après plus amples réflexions, ayant découvert la cause de nos malheurs, il voulut en comprendre le pourquoi et il trouva une très bonne raison, à savoir la tristesse naturelle de notre pauvre condition de mortel, tristesse si grande que, lorsque nous lui prêtions toute notre attention, rien ne pouvait nous consoler.
Une chose, et une seule, pouvait alléger notre désespoir, le divertissement : cependant c’était là le pire de nos malheurs, car dans le divertissement nous étions empêchés de penser à nous-mêmes et étions progressivement acculés à la ruine.
Pourrait-il se faire, me demandai-je, que notre besoin de distraction, notre manie de la nouveauté ne soient, essentiellement, qu’un appel instinctif à la migration semblable à celui des oiseaux en automne ?
Tous les grands maîtres ont enseigné que l’homme était, à l’origine, un « vagabond dans le désert brûlant et désolé de ce monde » – ce sont là les mots du Grand Inquisiteur de Dostoïevski – et que, pour retrouver son humanité, il devait se débarrasser de ses attaches et se mettre en route.
Mes deux derniers carnets étaient pleins de notes prises en Afrique du Sud où j’avais observé, de visu, des preuves indiscutables sur l’origine de notre espèce. Ce que j’avais appris là-bas – avec ce que je savais maintenant des itinéraires chantés des aborigènes – semblait confirmer l’hypothèse que j’avais caressée depuis longtemps : la sélection naturelle nous a conçus tout entiers – de la structures des cellules de notre cerveau à celle de notre gros orteil – pour une existence coupée de voyages saisonniers à pied dans des terrains épineux écrasés de soleil ou dans le désert.
S’il en est ainsi, si le désert a bien été notre demeure primitive, si nos instincts se sont forgés dans le désert pour nous permettre de survivre aux rigueurs de ce milieu – il devient alors plus facile de comprendre pourquoi les verts pâturages finissent par nous lasser, pourquoi la jouissance des biens nous épuise et pourquoi les appartements confortables de l’homme imaginaire de Pascal lui semblaient une prison. »
(« Le chant des pistes », traduit de l’anglais par Jacques Chabert,Grasset & Fasquelle, 1988)
Parmi les nombreux extraits des anciens carnets de « moleskine » de Bruce Chatwin, intégrés dans son dernier récit, citons : « Notre nature est dans le mouvement ; le repos entier est la mort. Pascal, Pensées. », « La grande maladie de l’horreur du domicile. Baudelaire, Journaux intimes. » Ou encore, à l’intention des voyageurs en chambre : « Ceux qui ont analysé le plus finement cette envie incessante de se déplacer furent souvent des hommes qui, pour une raison ou pour une autre, étaient contraints à l’immobilité : Pascal par des maux d’estomac et des migraines, Baudelaire par la drogue, saint Jean de la Croix par les barreaux de sa cellule. Certains critiques français affirmaient que Proust, lui qui vivait en ermite dans sa chambre tapissée de liège, fut le plus grand de tous les voyageurs littéraires. »
Sylvain Tesson ou les liaisons dangereuses avec l’extrême droite, Les Inrockuptibles, 9 juin 2023.
(…)
Plus prudent sur la manière de qualifier politiquement l’écrivain, François Krug* précise : “Je ne dis pas que Tesson EST un écrivain d’extrême droite. Je ne dis même pas qu’il EST d’extrême droite : je ne sais pas pour qui il vote, lui seul peut le dire, il n’a pas voulu me parler, je ne peux donc rien en dire. En revanche, en me fondant sur les faits et uniquement sur eux, je peux dire qu’il a des liens étroits avec l’extrême droite la plus radicale : il évolue dans ses réseaux depuis sa jeunesse, il y a puisé une partie de son imaginaire et de sa vision du monde, il en diffuse certaines idées.”
Plutôt que de conclure trop simplement que Tesson serait un pur idéologue d’extrême droite, on peut au moins identifier un ethos politique affinitaire. “À mon avis, c’est Alain de Benoist, meneur de la Nouvelle Droite en France, qui a eu la formule la plus juste. Il m’a résumé la chose en expliquant qu’à une autre époque, on aurait décrit Tesson comme ‘un compagnon de route’.”
Un écrivain masqué
Il est grandement probable que la majorité des lecteur·rices, sincèrement touché·es par ses récits, n’aient jamais perçu cette part politique réactionnaire sous le vernis de ses déplorations existentielles et de ses envoûtements naturalistes. Peut-être l’ont-ils et elles simplement entrevue, préférant s’aveugler devant une personnalité double dont la part d’aventurier échevelé écrase celle du politique dévoyé.
“Il y a un double aveuglement, involontaire et volontaire. Chez Tesson, il y a ce que le public ne peut pas voir : ses liens intellectuels et personnels avec l’extrême droite la plus radicale. Il y a aussi ce que tout le monde peut voir… mais préfère ne pas voir, précise Krug. Les lecteurs qui le prennent en exemple n’ont pas envie de détruire leur totem. Les éditeurs n’ont aucun intérêt économique à se poser des questions sur un écrivain qui vend autant. Les médias non plus, puisqu’il attire le public.”
(…)
*Réactions françaises – Enquête sur l’extrême droite littéraire, de François Krug (Seuil), 224 p., 19,90 €.
Ce Krug est un con.
« si votre quotidien vous paraît pauvre, ne l’accusez pas. Accusez-vous vous-même de ne pas être assez poète pour appeler à vous ses richesses. »
Et quand bien même il le serait, cela ôte-t-il quelque chose à cette Panthère des Neiges? Cela rend-t-il son auteur moins talentueux? Avons-nous des raisons de haïr Tesson autres que celles, bien mauvaises, qui font appel au tribunal de l’ Opinion? -Vous ne comprenez pas: Il est allé dans telle Librairie écouter une conférence sur Junger. -Si, tenez, pour ne citer que lui , Il nous semble que Gracq avait de l’ estime pour Junger. qu’ils se sont mêmes écrits et rencontrés, que personne à l’époque n’en a rien dit. Pourquoi donc la vôtre serait-elle plus sourcilleuse que la mienne? MC
Que Gracq ait eu de l’estime pour Junger en dit plus long sur Gracq que sur Jünger, qui participa à la mise en coupe réglée de l’Europe par l’Allemagne nazie.
Le talent n’exonère de rien, au contraire, il oblige.
Seuls les gogos voient en Sylvain Tesson l’apôtre de l’écologie pure et dure. Il pérégrine et son éditeur fait abattre des tas d’arbres pour en faire du papier. Bilan carbone catastrophique : il faut bien rallier le camp de base en avion à l’autre bout de la planète avant de randonner ou observer une panthère des neiges au Tibet. Il se fiche comme d’une guigne de l’écologie. C’est un enfant gâté qui s’offre le luxe d’échapper aux laideurs du monde contemporain tout en en vivant confortablement. Gros malin ! Il nous vend sans vergogne le tableau d’une nature débarrassée des horreurs de la modernité ( « Une fois la dernière larme de brut coulée, on sciera les feux rouges comme on jetait à bas, à l’automne 1991, les statues de Lénine dans les capitales socialistes. On détruira les ronds-points, ces verrues de l’aménagement. Les parkings seront reboisés et le silence rendu aux routes forestières. Les routes se couvriront à nouveau d’un flot de promeneurs, de chevaux, de charrois. Les hommes déboucleront la ceinture ombilicale de leurs bagnoles-utérus et redécouvriront que des pensées insoupçonnées montent à la surface de l’esprit quand le corps est en marche ») depuis le taxi qui le conduit à Roissy pour prendre un long courrier à destination du bout du monde. Il est vrai, il y a dans sa prose lyrique quelques trouvailles : le déboulonnage des feux [rouges] = celui des statues du [rouge] Lénine. C’est à travers ces petites saillies que le Sylvain Tesson politique se manifeste et révèle pour quoi et qui il roule, en réalité. Ce que les gogos se refusent de voir.
Je ne vois pas pourquoi il s’agirait de sauver Sylvain Tesson.
Que l’on se sauve soi-même m, tout d’abord.
Je ne vois pas non plus pourquoi ce débat entre d.ieu existe, ou d.ieu n’existe pas. Libre arbitre. Qui convaincre et pourquoi ?
Je ne vois pas, enfin, pourquoi redémarre ce vieux marronnier, atteint d’une maladie congénitale, qui, comme les platanes, aboutira à la suppression par tronçonneuse interposée : ces termes, province/Paris qui reviennent fréquemment ici.
Et puis, ce que je ne vois pas finalement c’est comment on peut attribuer le terme de connards aux trois-quarts de la population.
Du coup, je ne vois quasiment rien.
« J’ai une grande confiance dans les imbéciles : mes amis appelleront cela de la confiance en soi. »
Edgar Allan Poe.
En feuilletant de vieux papiers, je tombe sur des souvenirs rédigés par un ami de la famille décédé depuis longtemps, très catho, enfant de choeur, etc. Quand il était petit garçon dans une ville de l’est de la France où il y avait beaucoup de juifs, il allait chez deux vieilles demoiselles juives pour leur allumer le gaz le jour du sabbat!
Imagine-t-on une situation semblable aujourd’hui?
Aucun « gogo » ne voit dans Sylvain Tesson un défenseur de l’écologie pure et dure! Le texte d’Alice Courneuve est d’une rare stupidité. Il ne faudrait jamais publier de livres pour ne pas déboiser la planète, ni aller nulle part sauf à pied…La citation qu’elle utilise est évidemment tronquée, procédé classique. ST est un amoureux de la nature et un chercheur de beauté, c’est tout.
J’ajoute que, si j’ai lu deux ou trois livres de lui, je ne suis pas Tessonolâtre, tout simplement parce que je suis fondamentalement un rat des villes et non un rat des champs, malgré le plaisir que j’ai à contempler certains spectacles sublimes quand une terre encore à peu près vierge nous en offre ça et là. Pour être tout à fait franc, son côté « trop parfait » m’agace aussi un peu. Mais le procès qui lui est fait est grotesque.
Pourquoi allumer le gaz le samedi ?
Rose en effet ces disputes incessantes sur le web à propos de Tesson sont vraiment pénibles, avec Annie Ernaux c’est une des têtes de turc récurrente de certains.
Peut-on encore lire Tintin, non il faut le javelliser. Si çà continue on n’aura plus de témoignages d’aspects rugueux des personnages de fiction, ce sera chiant comme la pluie.
Plus de Nez de Cuir, plus d’Aristocrates, plus de Clopin, que du fromage maigre lissé sur la tartine.
Si vous lisez Salle des Fêtes de Sami Tchack ce sera en cachette …
Au secours, quand je pense qu’il me fut sans cesse reproché d’avoir un faible pour Châtain plus que pour un autre écrivain voyageur, le couteau sur la gorge me fut sonné de le lire. Ben non …
Et quand on propose du nouveau, pas de réaction, Les Guérillières par exemple, ben non, toujours ce tropismes Beauvoir /Sartre et leurs airs torsiveux de faux cocos égarés.
Après le documentaire de Passou sur de Gaulle/Churchill bien intéressant, j’ai regardé le documentaire sur Simone de Beauvoir, quelle fatigue …
Alors qu’en zappant sur secrets d’histoires spécial Brocéliandre, quel enchantements, quels frissons et quelle envie subite de revoir Sacré Graal des Monty Python !!! Incorrect de bout en bout …
Bruce Chatwin = Nicolas Bouvier
Les poils ne sont pas une caractéristique définissant les mammifères.
Il suffit que la progéniture soit allétée. Donc glandes mammaires.
Beaucoup d’invertebrés sont poilus, par exemple une mygale.
Bloom, autant vos commentaires sur la littérature de langue anglaise sont souvent intéressants, autant vos jugements moraux sur les écrivains sont lourds, gonflants, inutiles, ridicules; ils révèlent que vous nous prenez pour des lecteurs demeurés, incapables de juger par nous-même ce qui doit être lu ou interdit. Vous me rappelez « l’Osservatore romano » le journal du Vatican des années 50 qui faisait des listes de livres et de films qu’un catholique bon teint ne devait pas pas lire ou voir. Vous n’êtes pas notre prof, nous ne sommes pas des élèves. C’est assommant car ça donne l’impression que vous vous érigez au Juge suprême ,tellement supérieur . Pas besoin d’une nouvelle Inquisition! Foutez-nous la paix.
Bloom, c’est dangereux d’exprimer des doutes sur certaines icônes.
« Mes deux derniers carnets étaient pleins de notes prises en Afrique du Sud où j’avais observé, de visu, des preuves indiscutables sur l’origine de notre espèce. »
BRUCE CHATWIN
De l’origine du marcheur
L’Homme serait apparu en Afrique, il y a environ six millions d’années. Pas vraiment dans le désert, mais plutôt dans la savane, quelque part entre le Transvaal et l’Ethiopie. En se redressant sur ses jambes, son cerveau ce serait sensiblement développé. Dès lors, il s’est mis à marcher, car, à l’origine, il était essentiellement nomade et vivait de la cueillette. Ce n’est que bien plus tard, qu’il s’est sédentarisé. Progrès, vous avez dit progrès ? Il se pourrait bien, qu’au hasard de la sélection naturelle et d’un nouveau bouleversement climatique de la planète, il soit contraint de remonter dans l’arbre d’où, plus sûrement que du singe, il semble qu’il descende !
« L’information réellement importante, c’est que nous appartenons à une lignée très stable.
Les ancêtres de l’homme furent des « généralistes », des créatures résistantes et débrouillardes qui, pendant la période qui a correspondu à celle de l’impala, ont dû se sortir de bien des situations embarrassantes sans avoir à se diviser en plusieurs espèces à tout moment. Il s’ensuit que, dans l’histoire des hominidés, tout changement structurel majeur s’explique par une terrible pression extérieure et que, par ailleurs, nous devons disposer d’un soutien instinctif et moral beaucoup plus rigide que nous ne l’avions supposé jusqu’à présent.
Depuis la fin du miocène, on n’a constaté, en fait, que deux « bonds en avant » principaux, espacés l’un de l’autre de quelque quatre millions d’années : le premier est associé à l’australopithèque, le second à l’homme :
1 – La transformation du bassin et du pied : le singe forestier évoluant de branche en branche, cède la place au marcheur de plaine ; au quadrupède qui se déplaçait sur les mains succède le bipède dont les mains sont libres pour d’autres actions.
2 – Le développement rapide du cerveau.
Il s’avère que ces deux « bonds » ont coïncidé avec un refroidissement et un assèchement subits du climat.
Il y a environ dix millions d’années, notre ancêtre hypothétique, le singe du miocène, devait vivre sous les hautes frondaisons de la jungle tropicale qui couvrait alors la plus grande partie de l’Afrique.
Comme le chimpanzé et le gorille, il devait probablement changer de lieu de repos tout en limitant prudemment ses déplacements aux quelques kilomètres carrés de son territoire où il trouvait toujours de quoi manger, où la pluie tombait en rigoles le long des troncs, où le soleil éclaboussait parcimonieusement les feuilles et où il pouvait, en se balançant de branche en branche, échapper aux dangers qui rôdaient au ras du sol.
(J’ai vu le crâne fossile d’une hyène du miocène en provenance du lac de Ternifine au Tchad, animal de la taille d’un taureau et pourvu de mâchoires capables de cisailler une patte d’éléphant.)
A la fin du miocène, cependant, la taille des arbres commença à se réduire. Pour des raisons encore imparfaitement connues, il semble que la mer Méditerranée ait absorbé environ six pour cent de tout le sel océanique du monde. Cette baisse de la salinité entraîna la glaciation des mers autour de l’Antarctique. L’étendue de la banquise doubla. Le niveau de la mer s’abaissa et la Méditerranée, coupée de l’océan par un isthme à Gibraltar, devint un vaste lac salé soumis à l’évaporation.
En Afrique, la forêt tropicale se réduisit à quelques zones isolées, là où l’on trouve actuellement les singes arboricoles, alors que sur toute la partie orientale du continent, s’étendit une « savane mosaïque », pays d’arbres clairsemés et d’herbe, où alternaient la saison sèche et la saison des pluies, l’abondance et la disette, les inondations et les lacs de boue séchée. Tel était le biotope de l’australopithèque.
C’était un animal qui marchait et qui probablement portait des charges. La bipédie, qui s’est accompagnée du développement du muscle deltoïde, semble présupposer le transport de poids – vraisemblablement la nourriture et les enfants – d’un point à l’autre. Cependant ses larges épaules, ses longs bras et ses orteils accessoirement préhensiles font penser que, dans sa forme « archaïque » tout du moins, il passait encore une partie de son temps, ou trouvait refuge, dans les arbres. »
(op. cit.)
CRCI EST UNE BOMBE/
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elles sont obligatoires et toujours noires;
vous allez fauire bombance
bonne nournée
faire
l’équitation est considérée comme un sport tres dangereux
Foutez-nous la paix.
Mais que nenni, il n’arrêtera pas le moins du monde, Paul Edel!
Ce personnage est la caricature même du ségollandisme appliqué au bon peuple des sans dent de ce blog et d’ailleurs.
Il se lustre sans arrêt sur ce blog les boutons doré de son »agrèg » tel un général Tapioca de la culture qui ferait briller les médailles en chocolat de la culture sur son poitrail garni.
Je vous emmerde cordialement, dear Phil, et me fiche souverainement de ce que vos fielleuses accusations & mises en demeure.
Et puis, qui êtes-vous pour m’interdire de m’exprimer, le nouveau Fouquier-Tinville du blog?
Le bloc catholique réac du blog fait bloc (!) & s’en donne à coeur-joie, qu’il admette la contradiction, même si ce n’est pas dans ses habitudes. On n’est pas au Collège staninslas ici, la messe n’est pas dite.
Je paraphraserai le distique de fin du Sonnet 18 de Willam Shakespeare, appliqué à mes engagements:
So long as men can breathe or eyes can see,
So long lives this, and this gives life to me*.
*et non ‘thee’.
Désolé, Paul Edel, je vous ai pris pour Phil.
Mes excuses à Phil, donc.
J’adapte donc.
—
Je vous emmerde cordialement, Paul Edel, et me fiche souverainement de ce que vos fielleuses accusations & mises en demeure.
Et puis, qui êtes-vous pour m’interdire de m’exprimer, le nouveau Fouquier-Tinville du blog? Faites la police sur votre propre blog et laissez vivre celui de Pierre Assouline.
Le bloc catholique réac du blog fait bloc (!) & s’en donne à coeur-joie, qu’il admette la contradiction, même si ce n’est pas dans ses habitudes. On n’est pas au Collège Staninslas ici, la messe n’est pas dite.
Je paraphraserai le distique de fin du Sonnet 18 de Willam Shakespeare, appliqué à mes engagements:
So long as men can breathe or eyes can see,
So long lives this, and this gives life to me*.
*et non ‘thee’.
closer, connaissez vous un
Un Shabbes goy, Shabbat goy ou Shabbos goy (yiddish : שבת גוי ; hébreu moderne : גוי של שבת goy shel shabbat) est quelqu’un qui aide régulièrement une personne ou une organisation juive en exécutant pour elle certains actes que la loi juive lui interdit le jour du Shabbat. L’expression combine le mot « Shabbes » (שבת), qui se réfère au Shabbat, et le mot « goy » (גוי), qui désigne « l’étranger » ou « le non-juif ».
wiki
ce n’est pas tres dangereux
Pourquoi Sylvain Tesson qui voyage confortablement sans risque ni danger, pas du tout un bourlingueur à l’ancienne, est juste un bon auteur au style lisible et plaisant mais nullement un génie de la plume ?
Yes, AN, les fétichistes littéraires et autres tenants de la pensée rance se croient tout permis, élargissement sans fin de leur espace vital.
Perso, ça ne me dérange pas car j’aime bien la castagne, comme Nougaro et ses mémés toulousaines.
Éperons: Les styles de Nietzsche Poche – 6 octobre 2010
de Jacques Derrida (Auteur)
Femmes, quel titre eût été plus juste et plus résonnant ? Prononcée en 1972, cette conférence fut en effet scandée ou jouée par telles propositions : « la femme sera mon sujet », « il n’y a pas d’être ou d’essence de la femme ou de la différence sexuelle », « la femme n’aura donc pas été mon sujet »… Pour « déchiffrer cette inscription de la femme » l’écriture ne doit plus recevoir ses ordres de la philosophie ou de la littérature.
« Vous me rappelez « l’Osservatore romano » le journal du Vatican des années 50 qui faisait des listes de livres et de films qu’un catholique bon teint ne devait pas pas lire ou voir. »
il peut se répéter deux fois hélas, et demeurer un banal et peu reluisant cureton de gauche!
Pourquoi Sylvain Tesson qui voyage confortablement sans risque ni danger, Sam dit des sottises.
Oui pourquoi l’aventure aux frontières devrait-elle toujours s’arrêter à la limite du danger.
« « L’histoire des hommes n’est pas une course infinie vers le sommet », écrit Sylvain Tesson dans Blanc, récit d’une traversée des Alpes à ski sur quatre hivers qu’il a menée avec son ami Daniel du Lac, un guide de haute montagne que rien n’effraie et grisé par le risque. On peut dire qu’il sait de quoi il parle, Tesson ayant lui-même chuté accidentellement d’une maison à Chamonix en août 2014, ce qui lui aura valu un séjour en coma artificiel avant de retrouver la santé et le goût de l’aventure. Écrivain voyageur et géographe de formation, Tesson s’est fait maître dans l’art des récits de traversées à la fois physiques, où il décortique la relation aux éléments et au paysage, mais aussi de magistraux carnets de méditation philosophique truffés de citations littéraires où il réfléchit à notre relation au temps, à la performance, à l’efficacité et aux prisons modernes, dans une résistance constante à s’inscrire hors des normes et des cadres de la vie standardisée. »
https://revue.leslibraires.ca/chroniques/litterature-etrangere/par-dela-les-dangers/
L’exact opposé d’une Amandine Aftalion, donc.
L’autre nain…piteux…
Pour ceux qui aiment la marche, il s’agit du moyen le plus naturel et économique pour faire du sport et s’aérer l’esprit.
En ville ou à la campagne, on est toujours gagnant.
Marcher ne demande pas une obligation de lecture de récits de marche.
On marche, on regarde,on ne pense quelquefois à rien. On respire, on gère sa respiration.
On est bien.
Découpe en tessons sur le prestigieux blog à passou. Bon souvenir de Philippe Tesson du Quotidien de Paris, prose honnête et précise. Le marcheur est parent ? Dear Bloom exhibe son revolver dès l’énoncé de Jünger, vice et râle. « Les Français n’ont pas compris que le temps des manifestations est
fini »
@VDBC,
cet après-midi, marche en pleine nature, le soleil est avec nous, on en reparle en soirée si vous voulez.
Bon appétit!
Quand bourré i se casse la gueule aux sens figuré et propre d’une hauteur de 10 mètres dans une station de ski, c’est pas sans risque ni danger.
Pourquoi marcher et flâner est consolant et allégeant ?
Bourré ou pas.
On peut la considérer la chute, autre forme de l’effet d’une force centrifuge,
salutaire pour Tesson, qui serait probablement devenu ce qui lui est aujourd’hui reproché par un milieu pseudo universitaire parisien bien assis dans son conformisme de pouesie akademique, et médiatique : un con fini.
« J’ai l’expérience de nombreuses variétés de chutes. Toutes sont dues à la loi dite de gravité. Il faut que la chute ne soit pas le dernier mot, mais le passage nécessaire pour se redresser. Existe-t-il une force en nous et dans la nature qui contredit la chute? »
E de Luca.
Ma réponse est oui, cela s’appelle la grâce.
et pas la peine d’aller faire des essais quand on peur avoir une « culotte de cheval naturellement
Appelée communément « culotte de cheval », la cellulite adipeuse est sans danger pour la santé, et surtout, elle est tout à fait normale ! Pourtant, elle est encore cataloguée aujourd’hui comme inesthétique, et crée de nombreux complexes chez les femmes. N’oubliez pas : vous êtes belle, même avec votre cellulite ! Mais si vous souhaitez vous la limiter voire vous en débarrasser, voici quelques astuces.
montaigne
« Je sais bien qu’à le prendre à la lettre, ce plaisir de voyager, porte témoignage d’inquiétude et d’irrésolution. Aussi sont-ce nos maîtresses qualités, et prédominantes. Oui ; je le confesse : Je ne vois rien seulement en songe, et par souhait, où je me puisse tenir : La seule variété me paie, et la possession de la diversité : au moins si quelque chose me paie. À voyager, cela même me nourrit, que je me puis arrêter sans intérêt : et que j’ai où m’en divertir commodément » (III, 9, 988 ; 1540).
À peine en selle, Angélo sentit sous lui un cheval plein d’esprit. − Qu’est-ce que vous dites du canasson, mon capitaine? demanda le brigadier.
excuses:c’était Giono
avant les eperons de Derrida, histoire desérerons!
Les princes sont souvent à l’origine de la diffusion d’un modèle d’éperon. Casimir IV de Pologne porta vers 1455 les éperons à larges branches qui se répandirent en Europe centrale; ceux de hussard blanc en argent furent portés par l’archiduc Ferdinand II vers 1555. L’étrier-éperon fut introduit par le comte Christophe de Bavière au milieu du siècle1 wiki
éperons (spurs)
Merci et alii…J’ai donc connu un ancien Shabbat goy sans le savoir!
Bloom, autant vos commentaires sur la littérature de langue anglaise sont souvent intéressants, autant vos jugements moraux sur les écrivains sont lourds, gonflants, inutiles, ridicules; ils révèlent que vous nous prenez pour des lecteurs demeurés, incapables de juger par nous-même ce qui doit être lu ou interdit. Vous me rappelez « l’Osservatore romano » le journal du Vatican des années 50 qui faisait des listes de livres et de films qu’un catholique bon teint ne devait pas pas lire ou voir. Vous n’êtes pas notre prof, nous ne sommes pas des élèves. C’est assommant car ça donne l’impression que vous vous érigez au Juge suprême, tellement supérieur . Pas besoin d’une nouvelle Inquisition! Foutez-nous la paix.
Paul Edel dit:
Il est de gauche, il ne peut pas s’empêcher de donner des leçons. Il se prend pour le Gardien du Temple de la Morale de Gauche Caviar, pour le Juge Suprême de l’Étique Laïque. Et cela avec la rage du raté, du type qui a voulu être un Grand Écrivain International et qui fini en Savonarole de Blog, déguisé en prof d’anglais qui fait semblant de ne plus savoir écrire un texte en français uniquement pour mendier de la reconnaissance (on se demande avec quoi il nous aurait emmerdé toute la journée s’il avait été prof d’électricité dans un lycée technique).
Rarement j’ai vu un type avec un complexe d’infériorité aussi gros essayant de le cacher si mal en se la pétant autant.
si on vous tend la perche, rappelez vous:
athlétisme mondial est en deuil. Le Canadien Shawn Barber, ancien champion du monde de saut à la perche, est mort à l’âge de 29 ans à son domicile au Texas, a annoncé jeudi son agent. Shawn Barber avait remporté le titre mondial en 2015 à Pékin en franchissant une barre à 5,90 m et avait décroché la même année son autre grande couronne internationale lors des Jeux panaméricains de Toronto.
c’est dangereux d’exprimer des doutes sur certaines icônes.
Alexia Neuhoff dit
Ce qui est dangereux c’est d’écrire des Énormes Conneries comme celle-ci: « il fuit une modernité qu’il déteste, ce qui est la marque d’une certaine extrême-droite » (celle-là je vais te la sortir souvent, ma poule).
Ou de dire que tous les lecteurs de Céline, Junger ou Tesson sont des « fétichistes littéraires », des « tenants de la pensée rance » qui « se croient tout permis » et qui « élargissement sans fin leur espace vital », comme ose l’écrire notre Obsédée Pathologique d’Anglosaxoneries Niaises sans penser un instant (incapable comme il l’est de penser deux choses à la fois) que chaque fois qu’il nous sort son gros goupillon d’Eau Bénite Morale pour asperger tous ceux qui ne pensent pas comme lui, chaque fois qu’il insulte ceux qui osent séparer la politique de la littérature, est en train de d’insulter le propriétaire de ce blog lui-même, admirateur d’écrivains d’extrême-droite.
Alors, Bloom-Bloom, Passou un « fétichiste littéraire tenant de la pensée rance » qui « se croit tout permis » et qui « élargit sans fin son espace vital »?
Putain, ça me fait rire le réquisitoire d’Edel contre Bloom. Par ce qu’ Edel est précisément un type qui vous dit quoi lire, quoi penser. Qui n’a jamais imaginé que ce qu’il pouvait être découlait, non de son individualité, mais de sa position sociale, notamment vis à vis des femmes. Ahahah
Parce que Paul Edel a toujours appuyé ses tentatives de séduction sur son statut social.
o lala:
Maillots de Foot Macron
Notre collection de maillots de football Macron est une célébration de la fusion entre le design italien et la passion pour le sport.
Si Bloom « avait été prof d’électricité dans un lycée technique », il aurait fait doublement disjoncter notre Pablo75 volts.
« L’homme est un primate, un mammifère donc un tétrapode et un amniote, un vertébré et un eucaryote. »
Dommage que le capitaine Haddock n’ait pas connu le puit de science du blog, monsieur Charoulet. Cela aurait enrichi son répertoire:
« Espèce de tétrapode! d’amniote! d’eucaryote! »
Forma Urbis Severiana (ou Forma Urbis Romae, ou encore Forma Urbis Marmorea), est un plan de Rome en marbre réalisée sous le règne de l’empereur Septime Sévère, à l’échelle 1:246. Située à l’origine dans une salle du Temple de la Paix (forum de la Paix), est visible depuis le 12 janvier au Parc archéologique du Celio :
Bon, parfois jn ai marre d’avoir un cerveau, et de tenter de m’en servir. D’un autre côté, sans lui, faut bien admettre que je ne serai plus là. Tant la violence, la vraie violence, hein, celle qui vous fait souffrir de votre réveil à votre coucher, et comme on s’abandonne dans les bras de Morphée, comme on l’appelle comme un ultime amant, est socialement déterminée.
closer, vous avez raison:j’ai un jour commis une sorte de poèmepour me moquer de mon avocat qui se voulait écrivain et espérait conquérirles hotes de la verdurin, et même les personnages de la recherche;et je l’ai traité de triple eucariote
il est mort
Le Temple de la Paix également appelé Forum de la Paix ou Forum de Vespasien :
https://www.cosavederearoma.com/wp-content/uploads/2018/03/Tempio-della-Pace.jpg
Le léZard a vu un film beau comme un fragment de poème homérien (mais qu’il se garde bien de recommander ici, sous peine d’être catalogué à l’extrême droite) !
clopine,vous ne devriez pas hésiter à devenirleader d’un groupe de paroles d’une institution genre maison de retraite
Vous trouvez que les vieux dans les ehpad n’ont pas assez de problèmes comme ça, et alii !
Une « solution » a été trouvée pour maintenir l’épreuve de surf des Jeux Olympiques de Paris sur le site de Teahupo’o, à Tahiti en Polynésie française, a indiqué le président polynésien ce lundi. La nouvelle tour sera prête au mois de mai.
Vous êtes cruelle et al. : songez aux pauvres vieux battus par la tempête du conformisme et des poncifs clopiniens !
Ajouts à
Ne pas oublier la chronologie : lorsque le fascisme est né, le futurisme était déjà agonisant.
Dans son appel aux étudiants italiens en 1912, Marinetti parlait d’une école où la hiérarchie institutionnelle était abolie au profit d’un échange plus équitable entre enseignants et étudiants — le fascisme, quant à lui, prônait une école rigide.
Les mots patrie, famille, dieu sont les pierres angulaires du régime fasciste, alors que Marinetti, dans le manifeste du parti futuriste de 1918 (mouvement qui se distinguait explicitement du mouvement artistique futuriste), préconisait plus de droits pour les couples non mariés, l’abolition des droits de succession, l’égalité des droits pour les hommes et les femmes, la dévalorisation du mariage, et appelait fraternité le patriotisme futuriste.
En ce qui concerne la religion, Marinetti prônait un État laïque libre de toute influence de l’Église, tandis que Mussolini signera les accords du Latran.
Incidemment, les futuristes contesteront l’alliance avec l’Allemagne.
Notons que Mussolini lui-même, dans une lettre au poète Paolo Buzzi, rappelle qu’il avait parlé à Boccioni de sa sympathie pour les futuristes, admettant qu’ils avaient exprimé bien avant lui des intentions révolutionnaires et interventionnistes.
« les vieux » n’aiment pas beaucoup être appelés « les vieux »; quant aux groupes de parole, pourquoi pas dans un EPHAD?IL Y EN A D4ASSEZ DYNAMIQUES?AVEC DES SPECTACLES? DES JEUX,des sorties accompagnées, des activités »artistiques,selon les expériences et goûts des animatrices
Une « solution » a été trouvée pour maintenir l’épreuve de surf des Jeux Olympiques de Paris sur le site de Teahupo’o, à Tahiti
–
Franchement je m’en bas les testicules.
clopine a un sens de la communication , « relationnel » qu’elle saurait mettre à profit dans une de ces institutions qui ne demandent que ça: participation des familles à la circulation de la parole
D’un autre côté, sans lui, faut bien admettre que je ne serai plus là.
–
… pas si sûr, justement.
Comment ose t-on se dire de gauche aujourd’hui !
Avant hier, alors qu’il neigeait sur Paris, un quarteron de député LFI a décidé de passer la nuit dans la rue en compagnie de SDF.
Après s’être abondamment photographiés bras dessus-bras dessous sous la tente ou debout avec quelques « gueux » hilares et bien choisis, ils se sont retrouvés entre-eux autour d’un repas chaud dans une bonne brasserie du 7e arrondissement, vérifiant que leurs clichés figuraient bien sur leurs comptes Instagram ou autres…
Sympa, non ?
certains seniors peuvent apprécier d’être visités par des tiersqui ont aussi une expérience de la vieet qui savent trouver du recul en engageant d’autres relations que pour bétonner la poursuite de leurs fantasmes
Enfin, et al., si on ne meurt pas jeunes, on devient vieux, et alors il importe de bien vieillir et éventuellement de prévoir des solutions de confort qui excluent la maison de retraite (surtout si dynamique).
Cela dit, à propos de « circulation de la parole », puis-je vous rappeler que comme a si bien dit Deleuze : « Nous sommes envahis par des mots inutiles, par une quantité folle de mots et d’images ».
Qui a dit que le ridicule ne tue pas ?
https://www.cnews.fr/la-france-insoumise
« des tiers qui ont aussi une expérience de la vie »
De quelle expérience de vie parlez-vous, et alii ?
Bien que l’on considère Hawaï comme le lieu de naissance du surf moderne, le surf se pratiquait déjà en l’an 1000 dans tout l’archipel polynésien, nous explique Jérémy Lemarié, docteur en sociologie et auteur d’Histoire du surf (Ed. Arkhê, 2018).
c’est grâce à l’Hawaïen Duke Kahanamoku, un champion de natation qui a relancé le surf en faisant des démonstrations en Californie et en Australie. L’écrivain Jack London en remet une couche en 1911 avec son livre La croisière sur le Snark. Enfin, dans les années 1970, les mythiques Beach Boys inscrivent le surf au panthéon de la pop-culture. “Everybody’s gone surfin’, surfin’ USA…”, cela vous dit quelque chose ?
Teahupoo signifie “mur de crânes” !
Gracq et Junger furent deux écrivains et deux combattants, et ils avaient des choses à se dire, j’imagine.
Pour ce qui est des « centaines d’arbres abattus par l’éditeur « , c’est ce qui se passe pour tout livre au tirage respectable, et pas seulement pour Tesson. Enfin, parce qu’il m’est arrivé d’entrer deux fois dans une librairie sise Rue de la Sourdiere à l’époque, et probable ancêtre de celle nommée, je n’aime pas qu’une police de la pensée soit sur mes talons, me disant « « n’entre pas ici! « . Surtout si c’est pour m’empêcher de me documenter sur le virage raté de Brecker à destination de l’ Afrique dsl après guerre, livre publié chez Damase…
L’Afrique Noire. ( Riefenstahl y était-elle pour quelque chose?!)
virage raté de Brecker
Les artistes d’après-guerre en France, excepté Cocteau, ont dit qu’il ratait les visages.
Un très beau sonnet de Borges:
Las cosas
El bastón, las monedas, el llavero,
la dócil cerradura, las tardías
notas que no leerán los pocos días
que me quedan, los naipes y el tablero,
un libro y en sus páginas la ajada
violeta, monumento de una tarde
sin duda inolvidable y ya olvidada,
el rojo espejo occidental en que arde
una ilusoria aurora. ¡Cuántas cosas,
láminas, umbrales, atlas, copas, clavos,
nos sirven como tácitos esclavos,
ciegas y extrañamente sigilosas!
Durarán más allá de nuestro olvido;
no sabrán nunca que nos hemos ido.
Les choses
Le bâton, les pièces de monnaie, le porte-clés,
la serrure docile, les notes tardives
qui ne seront pas lues dans le peu de jours
qu’il me reste, les cartes de jeu et l’échiquier,
un livre, et, entre ses pages, la violette
flétrie, monument d’un après-midi
sans doute inoubliable mais déjà oublié,
le rouge miroir occidental dans lequel
une illusoire aurore brûle. Oh, combien de choses,
planches, seuils, atlas, coupes, clous,
nous servent d’esclaves tacites,
aveugles et si étrangement discrets !
Elles dureront au-delà de notre oubli;
elles ne sauront jamais que nous sommes partis.
Traduction de E. Dupas, que j’ai corrigée (le type confond notes et lettres, tableau et échiquier, après-midi et nuit, etc, etc).
Pourquoi vieillir c’est perdre son temps et gâcher son âge ?
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