De l’obscénité à représenter la violence
« Bien sûr, les choses tournent mal… ».
Six ans après l’attribution du Goncourt à son Sermon sur la chute de Rome, cette phrase récurrente rythme non seulement A son image (220 pages, 19 euros, Actes sud) mais aussi les précédents romans de Jérôme Ferrari. A l’examen moins un tic d’écriture qu’un mot de passe d’un livre à l’autre.
Connue avant tout comme « la femme de Pascal B. », un militant nationaliste qui avait accédé au prestigieux statut de prisonnier politique, l’héroïne est une jeune Corse qui avait commencé au mitan des années 80 à travailler comme photoreporter dans une agence locale du journal de l’île. Comme souvent les débutants, on lui avait réservé les mariages, les communions, les inaugurations et autres événements à saisir impérativement au grand angle afin de faire entrer le maximum de monde dans le cadre. Seuls les nuits bleues et les règlements de comptes internes aux différentes factions du camp indépendantiste lui donnaient l’occasion d’espérer une vraie photo.
Outre son homme au loin, elle se tournait régulièrement vers un autre homme, son oncle et parrain Marc-Aurèle, un prêtre dont « l’insupportable angélisme lui apparaissait comme une forme particulièrement perverse d’assentiment donné à l’obscénité du monde ». Jusqu’à ce qu’il demande un jour à son évêque de le changer de paroisse et de le muter n’importe où sur le continent : « Je n’ai plus la force ». Leur dialogue est permanent depuis son adolescence. Sauf que, aux photographies, lui préfèrera toujours les images susceptibles d’être transcendées : les premières relèvent de l’instant et s’inscrivent dans l’éphémère quand l’éternité est le registre commun des secondes. Ainsi les voit-il car la Passion n’est que d’un seul côté. Si l’invention de la photo avait été contemporaine de Jésus, le christianisme n’aurait été au mieux qu’« une atroce religion du désespoir ».
« Sur les photographies, les vivants mêmes sont transformés en cadavres parce qu’à chaque fois que se déclenche l’obturateur, la mort est déjà passée ».
Antonia n’avait finalement rapporté aucune photo de Yougoslavie. Elle y avait pourtant passé du temps, investi de l’argent et rapporté quelques traumatismes. Des porcs mangeaient des cadavres de femmes dans la neige. Obscénité absolue que les images de cette violence-là. Insoutenable dans la suggestion plus encore que dans la monstration. L’implicite pire que l’explicite. Encore faut-il savoir définir la violence et les limites de l’obscénité. Lorsqu’on avance dans les sables mouvants de la subjectivité, ne reste plus alors à chacun qu’à affronter sa propre conscience- à supposer qu’on en ait une. Une image de Kevin Carter lui revient alors en mémoire, celle qui reçut le prix Pulitzer : un petit enfant soudanais décharné, recroquevillé à bout de souffle sur une terre aride, près de qui un vautour s’est posé attendant le bon moment pour l’éviscérer. Parfois, l’horreur la paralysait. Elle n’y arrivait plus : à quoi bon avoir l’œil quand la main ne suit plus ? Antonia rentra apparemment intacte. Son parrain avait bien fait de prier pour sa survie ; il avait juste oublié de prier aussi pour son âme. Pas facile de passer du siège de Vukovar, où se déroula la plus sanglante et la plus désespérée des batailles de la guerre en Yougoslavie, au grand cahier d’été « Nos villages en fête » pour le journal. D’un massacre de civils croates par des bandes serbes à des victimes d’une guerre fratricide en Corse.
Pas facile de passer de tout ça à l’exécution d’un militant par ses propres amis du FNLC canal historique au nom de l’extravagant concept de « légitime défense préventive ». Les indépendantistes corses n’en sortent pas grandis. Au mieux, ils apparaissent comme des machos à la sexualité vacillante, des immatures à qui la clandestinité fournit ce qu’i faut d’adrénaline pour se gonfler d’importance. D’une scène de crime l’autre. Antonia découvre que dans île comme ailleurs, chez les laïques comme chez les religieux, il n’y a rien de pire que la foi…
« … et pour la première fois, elle considérait l’avenir de son île avec une terreur vierge de toute condescendance parce qu’un lieu où l’on applaudit les revendications d’assassinats, on ne peut attendre que le pire »
Antonia avait à peine un peu vécu avant de vraiment croiser le regard de la Gorgone. Juste assez pour se forger déjà une morale de l’image. On ne photographie pas l’humiliation d’un homme. Elle qui a pris tant de risques pour rapporter des images de guerre meurt bêtement d’un accident de voiture à son retour au pays, au fond d’un ravin de l’Ostriconi. Sur son cercueil, son parrain avait songé à disposer son portrait, comme cela se fait souvent, et son appareil photo, comme cela ne se fait jamais. Puis il se ravisa.
On s’en doute, une longue et lente méditation sur la photo irrigue A son image, heureusement sans lourdeur, sans pédagogie ni didactisme ; il ne s’agit en rien d’un discours critique intellectuel sur l’image. Juste des éclairs ici ou là pour rappeler que son domaine ne sera jamais celui des beautés éternelles, contrairement à la peinture, même si les deux donnent une visibilité à l’invisible ; pour souligner encore et encore que la photographie a partie liée avec la mort ; et pour dire qu’au lieu de se prendre pour un artiste, un photographe devrait juste espérer prendre au moins une fois dans sa vie un cliché qui capte en une image saisissante « le visage du siècle ». Ce livre hanté par la mort interroge le statut de l’image et de son impact sur les consciences en un temps où nous sommes tous confrontés à une avalanche d’images de toutes sortes venues de partout, où la meilleure côtoie les pires, souvent sans le moindre souci de hiérarchisation de la part du diffuseur, parfois instrumentalisées par de fausses légendes,
La beauté et la réussite de ce roman tiennent à l’émotion qui s’en dégage ; malgré le tragique des situations, il rayonne d’une lumière envoûtante, porté par une écriture sobre, dépouillée du moindre effet lyrique mais fortement imprégnée de religieux ; c’est d’autant plus remarquable que l’auteur se définit comme non-croyant ; l’un de ses personnages principaux n’en est pas moins un prêtre catholique aux cas de conscience bernanosiens gouvernés par le spectre du péché ; et la composition du roman est architecturée par une messe de Requiem. Elle donne son rythme et sa cadence au roman dont le découpage en chapitres est gouverné par les prières au bas de l’autel, le Kyrie eleison, l’Epître de Paul aux Thessaloniciens, le Dies irae, le Sanctus « seul chant de la messe de funérailles dont les paroles ne subissent aucun changement parce qu’il n’y est pas question des hommes, de leur naissance et de leur mort, mais seulement du Seigneur, le Dieu des Armées ». Autant de titres de parties sous chacun desquels l’auteur a glissé une légende photo. Ferrari a confié y être parvenu par les chocs esthétiques et émotionnels reçus après avoir assisté à des messes de funérailles où officiaient les polyphonies corses. Puissance des rituels sur la sensibilité de l’homme sans Dieu.
Jérôme Ferrari a enquêté en Serbie pour faire des repérages. Puis il s’est imprégné des photographies non de son héroïne puisqu’elle est imaginaire mais de Don McCullin, d’Eddie Adams, Gérard Malie, Kevin Carter, Ron Haviv. Deux vrais photographes sont longuement mis en scène au cours du récit : Gaston Chérau, qui couvrit la guerre italo-turque en Libye (1911) et Rista Marjanovic (années 20). Un regret toutefois : il est étrange que pour envelopper ce livre plein d’images subliminales en noir et blanc de la guerre de Yougoslavie, l’éditeur n’ait rien trouvé de mieux, et surtout de plus adapté, qu’un autochrome éthéré pris dans le Dorset en 1913 d’une jeune fille évanescente au bord de la mer, signé du pionnier de la photo en couleurs du début du XXème siècle Mervyn O’Gorman. Un contre-sens inexplicable car même s’il émane une vraie douceur du personnage d’Antonia, et de la vision du monde du père Marc-Aurèle, c’est d’abord par la violence qui y est rapportée que ce roman impressionne durablement.
« Merci à ceux qui ont tenté de calmer ma frénésie de documentation, en me rappelant que j’écrivais un roman. C’est vrai : même si j’ai puisé à des sources, l’âme du livre, par la force des choses, est le fruit de mon imagination »
Ces lignes, Jérôme Ferrari aurait pu les signer. On les trouve pourtant dans un autre livre, chez le même éditeur, où la photo est également un objet de passion pour l’héroïne. A ceci près que celle-ci a vraiment existé. Bien sûr, La fille au Leica (La Ragazza con la Leica, traduit de l’italien par Marguerite Pozzoli, 375 pages, 22,80 euros, Actes sud) d’ Helena Janeczek a quelque chose de biographique, mais pas trop . Juste assez car l’auteure entremêle ces vies avec une telle habileté, une telle originalité dans la construction de son récit, que cela devrait désarmer les réticences de ceux qui se détournent par principe des romans sans fiction. Au lieu d’en faire un principe, ils feraient mieux de juger sur pièces. Encore ne voit-on surgir ce réflexe que chez les lecteurs professionnels (critiques, jurés, libraires) ; le lecteur dilettante n’en a cure. Il sait reconnaître l’élan qui l’emporte et l’apprécier pour ce souffle unique. La fille au Leica mérite bien le prix Strega qui l’a couronné cette année-même.
Gerda Taro, le personnage-titre, est racontée successivement en trois chapitres distincts par trois personnes qui ont partagé sa jeune existence et ses passions : un étudiant en médecine dans le Weimar du début des années 30, une amie de cœur journaliste et un militant qui finira par s’engager dans les Brigades internationales. A eux trois ils renvoient la photo de groupe d’une génération d’Européens cosmopolites pris dans le maëlstrom de l’avant-guerre. Mais la plus rayonnante, la plus énergique, la plus drôle du groupe, c’est encore celle qu’on ne voit pas car elle prend la photo, Gerta métamorphosée en Gerda car elle trouvait cela plus doux et caressant à l’oreille. Et l’on sait tout ce qu’une photo peut raconter et dévoiler de celui ou celle qui l’a prise, surtout si, comme c’est le cas, l’éditeur a été généreux en laissant l’auteure incruster des photos dans le roman.
C’était un temps où artistes et intellectuels étaient moins d’un parti que d’un camp : l’antifascisme. Au sein de cette nébuleuse, Gerda Taro frayait en 1934 avec la bande à Capa (Cartier-Bresson, Chim Seymour, Fred Stein etc) au sein de l’Association des écrivains et artistes révolutionnaires. Avec André Kertesz et certains peintres, on les appelait les Dômiers. Entendez : les habitués de la terrasse du café du Dôme à Montparnasse, quand ce n’étaient celles de la Coupole tout à côté ou du Sélect en face. Walter Benjamin, qui se joignait à eux, était « le » philosophe qui entendait quelque chose à la photo, l’auteur de L’Oeuvre d’art à l’époque de sa reproductibilité technique, livre dont tout le monde parlait dans ce petit monde-là dès sa sortie en 1936. Nombre d’entre eux travaillaient pour Regards en un temps où le jeune magazine de sensibilité communiste titrait « Guernica ! Almeria ! et demain ? » et où le reporter pouvait parler de « répétition générale en vue de la guerre totale » sans craindre d’être démenti.
Le récit qui s’offre le luxe de dérouler sans être bavard, imagé tout en restant mesuré, ce qui le rend si vivant. L’auteure a eu le bon goût de ne pas en faire des tonnes avec le romantisme révolutionnaire, alors que tout s’y prêtait. C’est aussi l’histoire du couple désormais mythique constitué d’André Friedmann et Gerta Pohorylle dits Robert Capa et Gerda Taro. La guerre civile espagnole en est le décor. On voit passer le journaliste allemand Willy Brandt, on lit Dos Passos et Berlin Alexanderplatz, d’autres encore. Avec Capa, bien malin celui pouvait distinguer le vrai du vraisemblable, le mousseux bas de gamme d’une cuvée Grande Réserve. Un affabulateur au charme fou. Pas un artiste peut-être par manque de certaines qualités humaines, ce qui le différenciait de ses copains, les futurs fondateurs de l’agence Magnum. Son grand mérite était d’être là et d’appuyer au bon moment quand il ne faisait pas le clown et le fanfaron dans les beuveries.
Gerda Taro est morte accidentellement à 26 ans écrasée par un char lors de la bataille de Brunete, aux portes de Madrid, en juillet 1937. . On rapporta que son agonie dura toute une nuit durant laquelle elle se soucia avant tout du salut de ses appareils, craignant que le char les aient également écrasés que ses photos aient été perdues. Longtemps après, tout près de nous, on a retrouvé une désormais légendaire « valise mexicaine ». Elle contenait des milliers de négatifs de Chim, de Capa et de la fille au Leica. Après leur exhumation et leur parution, ce roman était la pièce manquante au puzzle Taro car Helena Janeczek a su avec beaucoup de délicatesse nous la rendre attachante.
(« Vukovar, 2003″ photo Malden Pavkovic » ; « Vue sur les tours jumelles de Momo et d’Uzeir, Sarajevo, 1993, photo Gilles Peress ; « Gerda Taro et André Capa » photo Fred Stein ; « Leica III, 1934 » photo D.R.)
696 Réponses pour De l’obscénité à représenter la violence
nous aurons FAIT un petit bout de chemin ensemble.
Delaporte à 21h02
disons que Lars Von Trier rend glorieux quelque chose qui ne l’ est pas.
Promouvoir la haine, le pouvoir et l’ argent comme modes de vie sensible mène à la perte de celui qui pense ainsi.
Par exemple, contre, donner son rein à sa fille qui souffre d’ une affection rare est en totale contradiction avec l’ individualisme mortifère.
Pour Lars Von Trier, cela ne va pas aller en s’ arrangeant. Il était déjà passablement atteint.
c’est débile quand la correction d’une faute tombe juste au moment d’un changement de page.
oui. mais tant mieux pour l’ ananas.
Ce soir j’ai mangé un hachis de veau parmentier.
Lars Von Trier champion dans l’ obscénité de représenter la violence.
Être obscène ou ne pas être.
Ne pas savoir être autre qu’ obscène.
In fine, et sans développer, ce qui me pose le plus question est – non pas l’ acte commis, obscène, mais l’ impossibilité de celle qui le commet d’ en avoir conscience.
Cela me pose question.
L’ obstruction du sujet à avoir clarté sur ses actes. Comme si la conscience était bouchée.
Là, j’ avoue, je nage dans ce mystère.
nous, une soupe de légumes sortie du congelo.
À midi, pas mangé. Le serrurier a travaillé trois heures. La porte était massacrée.
À 16h30, on a mangé un petit fromage blanc avec pomme/ poire/cassonnade. L’ eau bouillait pour les pâtes, mais pas le temps.
Acheté vitamine B12 et gingko biloba.
Fini 2084.
ai noté de mémoire :
« lorsqu’ on est malade on est faible : attention alors aux bandes de vauriens ».
Ai trouvé pénible la convention choisie (même si brève, en trois lettres) pour renommer la Mecque, Mohammed et tout le toutim. On doit réajuster à chaque fois qui est quoi.
Belle diatribe virulente contre l’ abêtissement des religions et la perte du libre arbitre.
Beau style aussi fluide et plaisant à lire.
Le sujet ne m’ a pas intéressée.
Pas trop le temps ; dois racheter Le lièvre de Patagonie, mais relirai d’ autres livres de lui et aussi de Kamel Daoud.
Aime ces figures d’ hommes éclairés et capables d’ un oeil critique sur ce qui se passe chez eux.
« Pour Lars Von Trier, cela ne va pas aller en s’ arrangeant. Il était déjà passablement atteint. » rose
J’engage les femmes à aller voir le film de Von Trier, pour ensuite pouvoir en parler légitimement en tant que femmes. Je pense que ce serait une aide pour lui, et pour la plupart des hommes. Si les femmes lui parlaient davantage, il irait mieux. Encore faudrait-il qu’il soit à l’écoute. Mais moi, je suis à l’écoute. Et les propos des femmes qui viendront après me verront plutôt attentif et intéressé. Même ce que pourrait dire quelqu’un comme Ed ou – pourquoi pas ! – Clopine (quoique ce soit un cas désespéré, heureusement que Lar Von Trier ne la connaît pas !).
Relu et relu Aïe mes aïeux. Ai trouvé instructive la paternité putative entre Flaubert et Maupassant. Et la famille incestueuse.
Gustave, Gustave etc.
Se choper la syphillis, c’ est un bon moyen d’ échapper vite à tout ça.
fauteuil
https://www.pamono.fr/fauteuil-gant-de-boxe-ds-2878-de-de-sede
oh boy…too tired to rock
https://www.youtube.com/watch?v=f8Vfin7mqdw
Delaporte
non. aujourd’ hui les femmes fuient. Et voyez- vous, elles ont raison. Les abrutis machos et arriérés, qu’ ils le restent.
Les femmes nous aimons les hommes chaleureux drôles et communicant.
Le temps des tyrans, c’ est comme Capri, c’ est fini.
Et il n’ y aura pas de suite : c’ est à dire personne qui prendra en héritage la tyrannie de celui qui en aura fait son viatique. Cela s’ appelle une époque révolue : désolée pour les rois.
en phrase finale de Aïe, ouille et oire encore » le mort saisit le vif ».
et pire encore
« non. aujourd’ hui les femmes fuient. Et voyez- vous, elles ont raison. »
Non, il me semble qu’elles ont tort, si elles se résignent. Mais beaucoup ne fuient pas. Elles affrontent la réalité, elles dénoncent leur harceleur, leur violeur. Elles déposent plainte devant la justice, elles font un procès. Et les Weinstein, les Polanski et les autres iront en prison pour réfléchir à ce qu’ils ont fait !
Un jour viendra où les Lars von Trier ne trouveront plus crédible de montrer à l’écran une prostituée qui se fait découper les seins et trucider par un serial-killer. En toute impunité !
euh Delaporte, cela ne signifie pas renoncet : cela peut dire mettre son énergie ailleurs.
Et quand l’ on voit que Ramadan met un an à reconnaître les rapports sexuels, en affirmant qu’ ils sont consentis, combien de temps faudra-t’ il encore pour qu’ il admette l’ obscénité de sa violence ?
Non.
Fuyons, courageusement.
@renato dit: 23 octobre 2018 à 21 h 32 min
Vous écrivez : « La conversation relative à la peinture d’Hopper s’est perdue dans le brouillard suite à une référence non pertinente au mouvement « figuration narrative ».
Mais c’est vous, Renato, qui avez introduit cette confusion !
J’avais évoqué, dans un commentaire adressé à Pat.V.:
christiane dit: 18 octobre 2018 à 11 h 01 min
Pat.V,
(…). Ce peintre-photographe, Jacques Monory, utilisait la photographie et découpait les magazines et peignait en les revisitant comme des scénarios des films noirs américains des années 60 et les filtrant avec son fameux bleu récurrent. En rendant aussi hommage à Edward Hopper dans la série New-York.(…) Cette exposition, installée à Landerneau, dans l’ancien couvent de Capucins (…) Un choix de toiles appartenant à la Figuration narrative (un peu snobée par les amateurs d’abstraction)(…) »
et vous écrivez :
renato dit: 18 octobre 2018 à 17 h 07 min
(…) la relation « figuration narrative » – Hopper est tiré par les cheveux. (…) »
et vous ajoutez :
renato dit: 18 octobre 2018 à 18 h 23 min
« Disons qu’établir une relation Monory – Hopper c’est plutôt hasardé, peu importe ce que le premier a pu dire ; ce n’est pas un hasard s’il est classable sous la voix « figuration narrative » — un phénomène plutôt confus.(…) »
Mais il n’a jamais été question, sauf pour vous, dans ce commentaire de situer Hopper dans ce mouvement.
@Renato,
quant au livre que vous préconisez : « La figuration narrative » de G.Gassiot-Talabot, la présentation de l’éditeur indique :
« Gérald Gassiot-Talabot fut l' » inventeur » et le théoricien de la Figuration narrative en 1965. Près de quarante ans plus tard, ces deux mots signifient-ils encore la même chose ? »
le moment-clé de son émergence fut l’exposition « Mythologies quotidiennes » (titre emprunté à l’ouvrage de Roland Barthes), en juillet 1964 au Musée d’art moderne de la Ville de Paris. Exposition qu’il avait organisée en réaction au triomphe du Pop Art et de l’art abstrait qui envahissaient la scène artistique internationale. 34 artistes y participent dont Arroyo et Monory dont nous avons parlé plus tard mais absolument pas E.Hopper.
Encore un excellent article publié dans Le Monde le 15/04/2008 à ce sujet :
https://www.lemonde.fr/culture/article/2008/04/15/l-art-engage-de-la-figuration-narrative_1034423_3246.html
Voilà de quoi clore ce chapitre.
Amicalement.
christiane
Clopine , ariane Doublet « les réfugiés de Saint Jouen », tout à fait passionnant. D’abord,excellente maîtrise,de l’image,du son; entre 2 langues,loin d’un cours lourd et ennuyeux, mais c’est pédago en diable et efficace, la courgette et la fourchette ! et puis pas d’attendrissement larme à l’oeil, mais,ils chantent sans arrêt des chansons de « chez eux ».. En fait, c’est autant une histoire qu’un documentaire, on (je) entre complètement dans la vie d’un groupe, de gens vivants,et qui se découvrent.La cinéaste les fait comprendre et exister par l’image, sans discours verbeux; les femmes sont tjrs en train de préparer des plats, leurs doigts st tjrs en action. Le film en dit plus que de longues explications.60 mn, et bien placées, c’est une chance.Pour le spectateur !
*** alerte, on dit : quanD il fait nuit, je rêve
:quanT à moi, je rêve.
Capito ???
Christiane, j’ai lu votre post de 14h55,très intéressante réflexion. Je suis plongée ds Ferrari.
Pour Hopper, ma remarque n’avait rien de désagréable, « la table des ladies » me laisse « rêveuse ». J’ai bien écrit en 2tps 3 mouvements « la lamentable complainte de l’ananas rôti »…ce sera pour plus tard. J’ai 1 h de lecture pour moi, maintenant.
Je me suis bien amusée en voyant l’énorme « POLICE RURALE » sur les blousons de la police de St Jouen et j’ai pensé au :
« Quant à la ruralité, la campagne ou le monde paysan nous auraient évité un affreux barbarisme »
de l’insomniaque de 2h18 qui aurait donc préféré « police campagnarde » ou « police du monde paysan ».
Effectivement excellent documentaire sobre et beau.
@gisèle dit: 24 octobre 2018 à 0 h 12 min
La « table des ladies » m’avait plutôt amusée. Aucun problème !
Pour les réflexions sur les photos, oui, c’est passionnant.
Bonne soirée.
me suis demandé si ce blog n’était pas enntrain de devenir un blog commercial où chacun vend son brouet.
Enfin, christiane, je n’ai pas « situé » Hopper dans la figuration narrative. J’ai dit qu’il n’y a aucune relation entre H. et Monory, qui se « situe » [Molory] dans ce mouvement.
Voyons le passage.
« Disons qu’établir une relation Monory – Hopper c’est plutôt hasardé, peu importe ce que le PREMIER [Molory donc] a pu dire ; ce n’est pas un hasard s’il est [Molory] classable sous la voix figuration narrative — un phénomène plutôt confus ».
Je ne sais pas qui a cité Molory en premier, il faudrait remonter le fil, en tout cas ce n’est pas moi.
M
« M » est entré par hasard — mauvaise manipulation — dans le post.
Quelle est la nature du regard du sujet ?
https://blogfigures.blogspot.com/2011/05/lee-friedlander.html
Georges Tron, comme tous les accusés de violence sexuelle, viol ou simple harcèlement, commencent toujours par dire qu’ils sont innocents comme des agneaux ; c’est le cas aussi de Tariq Ramadan, de Weinstein, de Polanski même, et encore tout récemment récemment du libraire Charles Kermarec de la librairie Dialogues à Brest accusé de courir après ses petites vendeuses. L’avocat de Tron, le célèbre Me Dupond-Moretti va avoir fort à faire pour disculper son client, déjà coupable dans l’imaginaire du public et dans le rendu médiatique de la presse accusatrice (et putride) :
_________________________________
« Je suis, depuis le premier jour, depuis le 24 mai 2011, totalement innocent. » Mains accrochées à la barre, Georges Tron nie avec aplomb, au premier jour de son procès, tous les faits qui lui sont reprochés. Le maire de Draveil (Essonne), ex-secrétaire d’Etat à la Fonction publique, est jugé depuis mardi 23 octobre devant les assises de Seine-Saint-Denis. Deux anciennes employées municipales, Virginie Ettel et Eva Loubrieu, l’accusent de viols en réunion et agressions sexuelles. Il comparaît aux côtés de son ancienne adjointe à la Culture, Brigitte Gruel, pendant quatre semaines.
Une enquête pointe du doigt la violence ordinaire faite aux femmes dans notre société. Les chiffres sont consternants et ébouriffants :
« Une femme sur cinq âgée de 25 à 34 ans a subi un rapport sexuel forcé ou une tentative, d’après une grande enquête réalisée en France avant l’avènement des mouvements de libération de la parole comme #metoo et #balancetonporc. Les résultats de cette étude témoignent d' »une plus grande facilité à déclarer des violences sexuelles », a souligné la sociologue et directrice de recherche à l’Inserm Nathalie Bajos en présentant, mardi 23 octobre, ce travail dont elle est coauteure. Sans pour autant que cela traduise nécessairement, d’après elle, une augmentation de la fréquence des abus. »
Au milieu de tout ça, le film de Lars von Trier intervient comme un épiphénomène douloureux, une pièce à charge par sa misogynie et sa complaisance envers les violences faites aux femmes. C’est de ça qu’il faudrait parler avec ce film, qui pose cette question avec une particulière acuité, au risque du scandale.
On imagine Weinstein à son procès pour viols répétés, demandant à ce que le film de Lars von Trier soit projeté comme pièce à décharge, et étant blanchi au motif que la nature humaine est sale, brumeuse, ignoble par nature. Tel est le paradoxe insoluble de ce film-déchet, quiç ne passera pas inaperçu en ces temps de #balancetonporc.
Dans les critiques à propos du film, la presse putride de notre époque ne fait quasiment pas le lien avec avec l’oppression contre les femmes. Lars von Trier non plus, dans son film, qui diffuse des images d’archive, notamment de Hitlet, d’Albert Speer et de la Shoah. Comme si sa maladie mentale prenait une dimension métaphysique et/ou historique qui le rendait d’office non coupable. Mais coupable, il l’est, d’avoir mis en scène l’asservissement des femmes, et la violence qui leur est faite jusqu’à ce que mort s’ensuive.
renato dit: 24 octobre 2018 à 7 h 28 min
« (…)il n’y a aucune relation entre H. et Monory, qui se « situe » [Monory] dans ce mouvement(…) »
On est d’accord, Renato !
Il y a simplement que l’un (Monory) s’est inspiré de l’autre (Hopper) pour une série de toiles (New York).
Par contre les critiques d’art, dont G.Gassiot-Talabot, ont placé Monory dans la « Figuration narrative » (années 60).
Et pour clore cet intermède dans le brouillard, j’apprécie les toiles de Hopper beaucoup plus que celles de Monory.
Quant à répondre à votre question : qui a parlé le premier de Monory ? Je n’en sais plus rien. Je vais chercher…
Bonne journée et régalez-nous encore de vos belles photos. Le sujet et les commentaires s’y prêtent.
Si le respect qu’une culture ou un pays porte aux femmes se traduit par la représentation de celles-ci dans ses fictions télévisées, il n’est pas moins évident lorsqu’on observe le comportement ou le discours de ses médecins à l’égard des femmes qui les consultent.
http://www.martinwinckler.com/spip.php?article987
Enquête Nationale sur les Violences Envers les Femmes en France
http://www.bichat-larib.com/publications.documents/4590_BARROSO-DEBEL_these.pdf
Petit bout de chemin ensemble en Corse et ailleurs …
@ 0.19 POLICE RURALE, nouvel eupéhmisme chic pour évoquer soit – la gendarmerie qui couvre 95% du territoire national (contre 5% à la POLICE URBAINE) ; ou bien, les 3000 gardes-champêtres assermentés – que par hantise des quolibets municipaux affligeant ces sympathiques citoyens, on n’ose plus employer à ce vocable. A quoi il faut inclure la possibilité d’une POLICE DE L’ENVIRONNEMENT qui va prendre désomrais une importance croissante sous-estimée par Castanère. Commence à fédérer les gardes forestiers de l’ONF, les gardes-pêches, les grade-côtes et les gardes-champêtre chez les néo-ruraux, etc. Evidemment POLICES RURALE vs RURBAINE ne le font pas.
@ « Chacun vend son brouet », ce qui a toujours été le cas, une fois épuisé le sujet du jour, violences guerrières/photo-montage ; Hopper/Ferrari ; violences sexuelles/impunité harceleur,… bref, dont on est très vite las à force de ressasser.
Voici le mien de brouet commercial pour botter en touche. J’apprends ce matin (dans la revue Current biology) avec tristesse pour elle, que 5% de la population serait frappée d’anhédonie musicale, restant sourde à la résonance musicale. En somme, mélodies et sons musicaux auraient sur cette malheureuse fraction de population le même effet que d’autres bruits, tels ceux de l’aspirateur ou des robots de cuisine. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24613311 ;
Je comprends mieux pourquoi certains mélomanes débouchés ont déserté ce blog largement musical.
J’ai trouvé, Renato. C’est :
Anna Fort dit: 18 octobre 2018 à 8 h 22 min
« Pour saluer le peintre JACQUES MONORY décédé hier »
Pour faire écho à cette disparition, j’ai posé ce lien :
christiane dit: 18 octobre 2018 à 9 h 50 min
8h22
https://www.youtube.com/watch?v=m1KIp-GbgVE
Puis, Pat.V. a longuement évoqué M.E?Leclerc dans ce commentaire :
Pat V dit: 18 octobre 2018 à 10 h 09 min
« Michel Edouard Leclerc que l’on aperçoit dans la vidéo ayant trait à la rétrospective Monory en Bretagne se pose assez comme le contraire de Pinault bien qu’ils soient tous les deux bretons.(…)
Pat.V. a alors déclenché la bataille par ce post :
Pat V dit: 18 octobre 2018 à 10 h 21 min
« Avec Michel Edouard Leclerc, c’est l’art qui s’installe au milieu des batteries de cuisine et non pas la cuisine de l’art qui s’installe dans les Palais de Versailles! »
Jazzi monte au front :
Jazzi dit: 18 octobre 2018 à 11 h 01 min
« Monory aux rayons surgelés des centres Leclerc, ce serait à vous dégoûter définitivement de l’art, Pat V. Aussi palpitant que les chapelles et la messe dans les aéroports. Le sacré consumérisé : l’horreur ! Et quel mépris pour le public et pour les artistes… »
J’introduis alors la notion de « figuration narrative » pour Monory :
christiane dit: 18 octobre 2018 à 11 h 01 min
(…)Un choix de toiles appartenant à la Figuration narrative (un peu snobée par les amateurs d’abstraction)(…)
J’aimerais savoir si M.Court l’a visitée et ce qu’il en a pensé. C’était au début de l’année 2015, je crois. »
Puis, je parle avec Lavande de Hopper :
christiane dit: 18 octobre 2018 à 11 h 24 min
@Lavande dit: 18 octobre 2018 à 10 h 59 min (…)E.Hopper… qui a justement inspiré J.Monory. Un représentant tellement puissant de la peinture figurative américaine qui a laissé de côté les avant-gardes de son époque, traquant la solitude des hommes et des femmes figés dans un cadrage cinématographique, géométrique de chambres, de bars, de rues la nuit, et avec un clair-obscur reconnaissable, des décors dépouillés laissant apparaître un lit, une fenêtre, un rideau, un radiateur, une table…(…)
Je mets ce lien pour A.Fort qui ne voit pas en quoi Monory s’est inspiré de certaines toiles de Hopper :
christiane dit: 18 octobre 2018 à 12 h 41 min
https://artcinema20.wordpress.com/2015/02/17/jacques-monory-et-le-cinema/
M.Court répond à ma question et à la remarque de Pat.V. :
Petit Rappel dit: 18 octobre 2018 à 13 h 39 min
« Entre Monory, axé sur d’immenses formats, et Hopper, il y a en effet une différence.
D’autant que le monde de Monory est glacé, et, en ce sens, a peut-être attiré le regard de l’aigle Leclerc, prompt à saisir tout ce qui est surgelé.
Quoi qu’il en soit, Michel Edouard Leclerc ne prend pas de risques en prenant un artiste connu depuis quarante ans.
On s’étonne de cette crise d’enthousiasme de Pat V. Que l’esthétique de Monory soit compatible avec celle des supermarchés n’est pas forcément un compliment. le fantôme du pompier rode quelque part à Landerneau.(…) »
Voilà, « la dernière séance pour vous, Renato ! Maintenant, si nous revenions à travers livres et photos, au billet de Passou : Jérôme Ferrari, Helena Janeczek traduite de l’italien par Marguerite Pozzoli et « la bande à Capa (Cartier-Bresson, Chim Seymour, Fred Stein etc) au sein de l’Association des écrivains et artistes révolutionnaires. Avec André Kertesz et certains peintres, on les appelait les Dômiers(…) et « l’histoire du couple désormais mythique constitué d’André Friedmann et Gerta Pohorylle dits Robert Capa et Gerda Taro. »
Delaporte, à part ça trouvez-vous la défense de Ton bonne ?
Flûte. Tron bonne.
JJJ, trouvez-vous la défense de Tron bonne ?
Renato, trovi la difesa del Tron buone ?
représentation à la télé
Une séquence montre l’examen gynécologique que les deux femmes subissent juste après leur viol. Alors qu’elles sont recroquevillées dans leur lit d’hôpital, un gynécologue et trois étudiants en médecine entrent dans la chambre. Le professeur exige que la première descende jusqu’au bord du lit. Il empoigne ses jambes et les écarte. Il effectue un toucher vaginal tandis que la caméra montre le visage tuméfié de la jeune femme qui grimace de douleur, puis, s’adressant à ses futurs confrères, il déclare « je peux y introduire un doigt, qu’est-ce que ça signifie ? ». Il demande ensuite à un étudiant de refaire le geste. Ce dernier approche sa main du sexe de la victime, puis se fait rabrouer par le professeur parce qu’il ne porte pas de gants. Le gynécologue demande ensuite à un autre étudiant d’effectuer, lui aussi, le toucher vaginal. Ce dernier confirme pouvoir également introduire un doigt. Le professeur redemande ce que cela signifie, et, devant le silence de ses élèves, répond « si on peut introduire un doigt, c’est qu’elle n’est plus vierge ».
Le groupe se déplace ensuite vers l’autre victime. Le gynécologue reproduit le même geste consistant à écarter de force les jambes de la femme, tandis qu’un étudiant braque une lampe vers son sexe. Le professeur effectue un toucher vaginal sur la patiente qui, elle aussi, se tord de douleur, tout en expliquant aux trois autres hommes qu’il n’y a pas de lésion. Il poursuit son exploration pelvienne et précise qu’il n’y a pas eu de pénétration anale. Il conclut l’examen par un « ce n’est pas bien grave tout ça » avant d’inviter le groupe à passer à la chambre suivante.
Par son côté clinique et par le contraste entre l’attitude des femmes et celui des soignants, l’examen gynécologique effectué par quatre hommes sur ces deux rescapées d’un viol collectif est une séquence du film presque insoutenable.
http://marieaccouchela.blog.lemonde.fr/2017/09/20/apres-un-viol-le-viol-obstetrical/
La photo du haut n’a rien d’obscène. Elle montre, certes, les effets de la violence. mais elle en montre surtout la réparation, mieux, l’annulation. Quelqu’un traverse la scène avec une admirable indifférence, la queue en l’air, signe de sérénité. Moi-même, chaque fois que j’ai eu la queue en l’air, j’ai connu la sérénité. Ce chat doit être un disciple de Bouddha. Merveilleuse leçon de vie et de sagesse.
D . dit: 24 octobre 2018 à 10 h 23 min
JJJ, trouvez-vous la défense de Tron bonne ?
Laid Tron
Q’un visiteur humain traverse le camp d’Auschwitz dans un état d’indifférence absolue, voilà qui est obscène. Qu’un chat traverse le camp d’Auschwitz, la queue en l’air et dans un état d’indifférence absolue, voilà un exemple de sagesse qui, à nous, humains, reste radicalement inaccessible.
jean genet :les bonnes
Genet n’a jamais caché une certaine fascination pour la liturgie et la messe chrétienne,
qu’il qualifie de « plus haut drame moderne ». Pulsions de mort, fratricide, sadisme,
autodestruction, humiliation, régression… tout porte à voir dans cette pièce, qui retrouve en
condensé, comme l’ensemble de l’œuvre dramatique de l’auteur, la sauvagerie d’un théâtre
primitif, enfin libéré et affranchi du carcan des règles de la dramaturgie, un jeu de rôles
sinistre qui tourne à la cérémonie funèbre, un dévoilement des artifices tout à la fois du théâtre
et du cœur humain, enfin mis à nu… Jamais très loin d’Antonin Artaud, il réalise une oeuvre
axée sur la transgression, la « cruauté » et la mort. C’est seulement à ce prix que la scène peut
(re-)devenir, selon les termes mêmes de Genet, « ce lieu voisin de la mort, où toutes les
libertés sont possibles ».
https://www.pedagogie.ac-aix-marseille.fr/upload/docs/application/pdf/2011-10/nanterre-lesbonnes-dossier-pedago.pdf
Rose, est-ce à mon sujet que vous parlez de « vendre son brouet » ?
A tiro o a pistoni le trombone, D. ? Mais je peu vous répondre parce que j’ai une vague connaissance du français, en italien votre truc n’est pas compréhensible, car, la différence de signe bien à part, « buone » est un pluriel….
Ho ! Mâme Clopine.
Vous n’êtes pas toute seule.
Cy Twombly :
« Mais je peu vous répondre parce que j’ai une vague connaissance du français, en italien votre truc n’est pas compréhensible… »
Vous devriez poster uniquement en italien. Cela améliorerait vos interventions. Aucune importance si elles ne sont pas comprises. Elles ne valent rien, en général.
Tiens, le catholique de pacotille vomit son opinion !
Et si la civilisation n’était qu’une tentative non d’éliminer la violence, but futile s’il en est, mais de la comprendre? D’abord accepter qu’elle existât, puis la contrôler, la maitriser, la rendre presque acceptable. Ma chienne, adorable en tout, aimait bien, jeune, chasser l’écureuil. Sans doute portait-elle un long apprentissage de chasseresse. Lorsque je tue une punaise diabolique, ai-je des remords?
« Tiens, le catholique de pacotille vomit son opinion ! »
En effet, quand je parle de vous, j’ai l’impression de vomir, renato…
Stanley Kubrick photographe :
« … quand je parle de vous, j’ai l’impression de vomi… »
C’est bien, ça, le contraire serait insultant.
Une punaise diabolique, Delaporte ?
« Delaporte, à part ça trouvez-vous la défense de Ton bonne ? »
Il a pris le meilleur avocat qui soit. Espérons que la vérité éclatera.
« C’est bien, ça, le contraire serait insultant. »
Oh non, ce n’est pas bien du tout. Ne soyez pas satisfait d’être ramené à du vomi, renato. Faites votre auto-critique, au minimum. Vous êtes bien un pur produit de l’humanité d’aujourd’hui : vain, méchant, bête et ne valant rien.
Certes, P. comme Paris, mais curieusement, j’ai l’impression paranoïaque que Rose ne fait pas mention ici des spectacles que Lavande recommande via ses costumes, ni des livres que Jazzi a parfois « le goût » d’évoquer ici, ni de tel ou tel autre internaute, à telle ou telle occasion…
Et le mot « brouet », qui signifie « mauvaise soupe », est ici suffisamment péjoratif pour que je me demande ce que j’ai bien pu faire à Rose.
A part recommander de suivre « le fil d’Ariane », mais peut-être était-ce déjà trop (encore que je ne vois pas vraiment pourquoi, soupir) ?
Vous êtes un pur produit de la racaille catholique avec l’hypocrisie qui va avec ce qui met la balance en équilibre. Have a good trip, et dites ce que bon vous semble, vos opinions n’ont aucune valeur.
Dans le chapitre 3 (1932-1935) de cette biographie Cartier-Bresson – L’œil du siècle (Gallimard) écrite par Pierre Assouline, il y a un beau portrait d’Henri Cartier-Bresson :
« Les photos de ces années-là sont parmi les plus libres que Cartier-Bresson ait prises. (…) Elles sont d’un flâneur insouciant, qui n’attend rien et que rien n’attend. Un tel détachement des contingences lui fait conférer à son petit appareil la suprême liberté de scruter la rumeur du monde en fouinant dans les gravats de l’inconscient. Comme s’il cherchait obstinément à exprimer ce que la conscience n’a pas encore organisé, ce qui est au fond, la définition même du surréalisme. Ce photographe-là ne se veut vraiment pas photo-journaliste. (…)
Le Leica sera son compagnon de route, le calepin de croquis d’un dessinateur (…), l’indispensable carnet de notes sans lequel ses images resteraient enfouies dans une mémoire infidèle. »
(Ce Leica, on le voit en… photo, en bas du billet.)
Mary Ellen Mark :
« Vous êtes un pur produit de la racaille catholique avec l’hypocrisie qui va avec ce qui met la balance en équilibre. »
Là, c’est vous qui vomissez… les catholiques, qui ne vous ont rien fait, et qui sont doux comme des agneaux.
60.000 victimes de prêtres pédophilies seulement en Australie.
Benoît Hamon, le vaillant petit soldat, repart à l’attaque sans se décourager. Il signe une tribune dans le Monde. Je rappelle qu’il fut le seul candidat à promettre l’abolition légale du travail. Tout ce qu’il dit et écrit mérite d’être observé, compté, pesé :
« Dans une tribune au « Monde », le leader de Génération.s apelle à inventer une « gauche écologiste européenne, démocratique et fraternelle » appelée à gouverner, face à l’emprise négative des libéraux et des populistes. »
Sally Mann
renato, vos chiffres sont faux. Voici ce qu’en disait La Croix (suivi par le Monde) en 2017 :
« Après quatre ans d’investigation, la Commission royale d’enquête qui travaille sur les réponses institutionnelles apportées aux accusations de pédophilie en Australie a indiqué que 4 444 faits avaient été signalés à l’Église catholique entre 1980 et 2015.
Selon cette étude inédite, environ 7 % des prêtres australiens ont été des « auteurs présumés » entre 1950 et 2010. Dans certains diocèses, la proportion estimée a pu atteindre 15 %. Et même 40 % dans certains ordres religieux, comme celui de St John of God Brothers. »
On a désormais des statistiques précises, ce n’est pas la peine d’en inventer pour mentir. L’Italien renato est dans l’exagération bouffonne. Tout ce qu’il raconte est du mensonge.
J’ai lu 60.000, 17.000, 15.000, donc statistiques précises nada, et étant donné le honte de certains et chantage pratiqué par la racaille catholique, je tiens pour bon le 60.000, 17.000 étant la partie visible de l’iceberg. Un tout cas, un sérait déjà de trop.
« appelée à gouverner, face à l’emprise négative des libéraux et des populistes. »
Compte tenu que c’est grâce à des amateurs comme lui que libéraux et populistes ont pris la main il peut tout juste appeler.
« J’ai lu 60.000, 17.000, 15.000, donc statistiques précises nada, et étant donné le honte de certains et chantage pratiqué par la racaille catholique, je tiens pour bon le 60.000, 17.000 étant la partie visible de l’iceberg. Un tout cas, un sérait déjà de trop. » renato
renato, vous avancez des chiffres fantaisistes sans citer vos sources. C’est un peu facile. Vos prétendus chiffres sont bidon. Il y a aujourd’hui suffisamment de chiffres avérés, qui ont été établis après enquête dans les différents, pour ne pas avoir besoin d’en inventer. Cette histoire de pédophilie dans l’Eglise est prise très au sérieux par les catholiques ; ils veulent que toute la lumière soit faite et que justice soit rendue. Le pape a publié deux lettres sur le sujet. Ce n’est pas pour qu’un petit con dans le genre de renato vienne mettre le bazar avec ses fumisteries quotidiennes. Apparemment, ledit renato ne sait ce que veut dire rigueur, honnêteté intellectuelle, esprit scientifique. Avec un ennemi comme renato, les catholiques n’ont rien à craindre !!!
Très vite, depuis les premiers tournages des frères Lumière, on a tourné des films où la guillotine tenait une certaine place. Ainsi, en 1899, Ferdinand Zecca réalise « Histoire d’un crime ». Ce film commence, comme son titre l’indique, par un meurtre, commis par un « apache ». L’assassin est appréhendé, emprisonné, jugé, condamné à mort, et cela s’achève par une scène d’exécution capitale, très réussie. Réussie au point que certains cinémas censurèrent la scène, jugée trop choquante pour les femmes et les enfants.
Huit ans après, « Les Incendiaires » de Georges Méliès, montre à son tour, sur un mode plus burlesque, une scène de guillotine devant la prison (de la Roquette? de la Santé?)
http://laveuveguillotine.pagesperso-orange.fr/Guilcine.html
Le célèbre réalisateur yougoslave Emir Kusturica est guillotiné dans « La Veuve de St-Pierre », où il tient le rôle d’Auguste Néel, condamné à mort pour meurtre sur l’ile de Saint-Pierre, au large de Terre-Neuve. Histoire vraie, elle est la seule exécution qui eut lieu (et se déroula mal) sur notre T.O.M.
On peut trouver en français les deux lettres du pape sur la pédophilie : pape François, « Lettre au peuple de Dieu », A propos des abus sexuels. Edition commentée. Editions Salvator, 2018. 6,90 €.
Après, on ne viendra pas dire que l’Eglise ne réagit pas, et dans le bon sens.
Pas envie de perdre mon temps avec la racaille catholique, donc un au hasard : 15.000
La partie visible de l’iceberg, pour moi reste 17.000.
Cette édition comporte 1°) Lettre au peuple de Dieu, et 2°) Lettre au peuple de Dieu en marche au Chili.
Ces deux lettres sont ensuite commentées par deux théologiens français.
Pour comprendre la position de l’Eglise, et non plus seulement des médias putrides, et pouvoir juger sereinement, il faut lire ce petit volume. Le bouffon renato devrait s’y mettre.
« Après, on ne viendra pas dire que l’Eglise ne réagit pas, et dans le bon sens. »
Avec deux millénaires d’expérience du mensonge, un mensonge de plus ne change pas grande chose.
Delaporte dit: 24 octobre 2018 à 12 h 48 min
Vous devriez poster uniquement en italien. Cela améliorerait vos interventions. Aucune importance si elles ne sont pas comprises. Elles ne valent rien, en général.
Delaporte dit: 24 octobre 2018 à 13 h 04 min
Faites votre auto-critique, au minimum. Vous êtes bien un pur produit de l’humanité d’aujourd’hui : vain, méchant, bête et ne valant rien.
Delaporte dit: 24 octobre 2018 à 13 h 41 min
L’Italien renato est dans l’exagération bouffonne. Tout ce qu’il raconte est du mensonge.
—
La charité chrétienne en action.
La quintessence de la générosité, mâtinée de xénophobie ordinaire.
Je connais des grenouilles de bénitier et des punaises de sacristie dont la grandeur d’âme en remontrerait à bien des curés.
Quant aux prédicateurs autoproclamés, leur médiocrité est tellement contre-productive que c’est un plaisir de les entendre dynamiter les valeurs qu’ils sont censés promouvoir.
Chtimimi dit: 24 octobre 2018 à 14 h 45 min
C’est vrai, vous avez sans doute raison, car comme le disait Chateaubriand, honorable catholique : « Le mépris est à distribuer avec parcimonie, étant donné le grand nombre de nécessiteux. »
«Ces crimes maléfiques ont été commis contre des Australiens par des Australiens, par des ennemis présents au milieu de nous», Scott Morrison.
Et puisque deux millénaires d’impunité et de mensonges font un substrat où la racaille prospère : «Les enfants étaient ignorés, ou pire, punis. Les membres du clergé étaient transférés vers des paroisses et des communautés qui ignoraient tout de leur passé. Les documents étaient détruits.»
Delaporte dit: 24 octobre 2018 à 14 h 11 min
« Lettre au peuple de Dieu », 6,90 €.
—
Si le pape n’est pas ‘affranchi’, le courrier pourrait l’être !
Faire payer le destinataire, c’est un peu violent, limite obscène.
Quant à Chateaubriand, sa mentalité n’est pas très reluisante !
Il est le parfait modèle du kto médiocre qui méprise son prochain au lieu de l’aimer.
Les orages désirés peuvent bien l’emporter dans les espaces d’une autre vie, Delaporte dit: 24 octobre 2018 à 14 h 11 min
« Lettre au peuple de Dieu », 6,90 €.
—
Si le pape n’est pas ‘affranchi’, le courrier pourrait l’être !
Faire payer le destinataire, c’est un peu violent, limite obscène.
Quant à Chateaubriand, sa mentalité n’est pas très reluisante !
Il est le parfait modèle du kto hypocrite qui méprise son prochain au lieu de l’aimer.
Faites ce que je dis, pas ce que je fais.
Les orages désirés peuvent bien l’emporter dans les espaces d’une autre vie,
nous nous resterons sur la terre
Qui est quelquefois si jolie
Si dieu existe, il reconnaîtra les siens ..et les ‘chiens’.
Si vous avez en mémoire une scène absente de cette séries, n’hésitez pas à nous laisser un commentaire.
https://cinecran.wordpress.com/2016/04/14/les-chaises-electriques-du-cinema/
Andy Warhol, Electric Chair, 1978
Clopine
non : ce n’ est pas à votre sujet.
C’ est collectif.
D’ habitude brouet est employé avec infâme. Là, c’ est plutôt au sens de soupe.
J’ ai écrit cela sans méchanceté dirigée. C’ est juste un sentiment perçu.
Parfois, je dois le reconnaître, il y a de superbes orientations qui sont indiquées et/ ou prises.
Cela l’ a été pour Les pierres sauvages de M. Pouillon. Pour Le pain et le vin d’ Ignacio Silone.
Souvent, il n’ y a rien qui éblouit, qui tourbillonne, qui emporte.
En fait, pour moi, il n’ y a pas à avoir prise ou influence sur l’ autre. Il y a des milliers de rputes que chacun emprunte selon son gré.
Le point d’ arrivée est unique. Pas les moyens pour y parvenir.
de routes, de chemins, de drailles, de sentes
« Qu’un chat traverse le camp d’Auschwitz, la queue en l’air et dans un état d’indifférence absolue, voilà un exemple de sagesse qui, à nous, humains, reste radicalement inaccessible. »
Après la bataille les papillons se posent indifféremment sur la dépouille des héros du camps des vainqueurs et de celui des vaincus.
Avec un ennemi comme renato, les catholiques n’ont rien à craindre !!!
—
Les pires ennemis des catholiques sont les catholiques eux-mêmes. Le poisson pourrit par la tête, l’Eglise de l’intérieur. Pas le moment de plastronner, me semble-t-il, trop de vies brisées par les desservants de l’Institution.
« Pas le moment de plastronner, me semble-t-il, trop de vies brisées par les desservants de l’Institution. »
Incontestablement, l’Eglise traverse une crise majeure. Elle a déjà connu cela au moment de la Réforme. Quel Luther surgira pour réinjecter du sang neuf dans cette machine cacochyme ? Car la spiritualité, elle, est toujours là, efficiente, avec le besoin infini qu’en ont tous les hommes, – à commencer par Lars von Trier.
Lars von Trier lui-même est déjà très atteint. Il y a un désir de lumière, chez lui ; mais alors, il faut voir de quelle façon il est freiné par ses obsessions et autres maladies mentales. Il n’arrivera jamais à se sauver, pense-t-on après avoir été voir un film décadent et putride comme The house that Jack built. Il est comme son triste héros, au coeur de l’Enfer, et il commence l’ascension périlleuse vers le paradis : mais finalement il perd l’équilibre et tombe dans le feu et la géhenne.
J’ai connu dans ma vie quelques servants de l’église :
— un sympathique curé, auquel, lorsqu’il rentra du Japon — tourisme chic —, on demanda comment il avait trouvé les femmes japonaises, il répondît : « Fragiles » ;
— un camarade d’école qui a gagné ses liserés et cultive sa carrière vaticane ;
— un ami de mon père, cardinal archevêque de Milan de fin 79 à 2002, avec qui j’ai repris contact lorsque les brigades rouges tuèrent mon ami Walter Tobagi.
Le troisième est le seul qui m’inspire de la sympathie et dont je comprends la foi. Je me souviens de nos conversations, de se conversations avec Cacciari et je comprends qu’il ait voulu se retirer à Jérusalem pour y étudier la Bible.
Pour le reste que de la racaille qui ne reconnait le droit de chacun de vivre sa vie comme bon lui semble ; qui voudrait aliéner le droit des femmes de disposer de leur corps ; qui refusent que les homosexuels puissent vivre une vie équilibré ; et ainsi de suite.
À propos de belles conversations, aujourd’hui je me souviens du compositeur et marxiste Hans Werner Henze :
https://blogfigures.blogspot.com/2013/01/hans-werner-henze.html
« un ami de mon père, cardinal archevêque de Milan de fin 79 à 2002, avec qui j’ai repris contact lorsque les brigades rouges tuèrent mon ami Walter Tobagi. » renato
Vous avez repris contact avec un cardinal, dites-vous, après un attentat des Brigades rouges. Peut-on vous demander pourquoi ?
« Peut-on vous demander pourquoi ? »
Non.
C’est dommage, renato, car j’ai le sentiment que répondre à cette question aurait fait avancer un peu les choses, et aurait mieux donner à comprendre ce que vous faites sur ce blog et dans la vie. En même temps, c’est une question indiscrète, c’est sûr, et aussi vous n’avez peut-être pas le courage de vous y confronter. Vous manquez de courage, c’est un trait de votre personnalité que j’ai remarqué.
A cette époque, en Italie, durant les années de plomb, qui ont culminé avec le meurtre de Moro, il y a eu beaucoup de lâcheté de part et d’autres. Nombreux sont ceux qui ne veulent pas en parler, comme renato, par manque de courage, par peur de montrer le mauvais rôle (même un second rôle) qui fut le leur. L’émergence de la Brigade rouge italienne (elle qui parfois très lâche) a montré de manière globale la lâcheté intrinsèque de tous les acteurs de l’époque. Pas un pour sauver l’autre. Pas un cardinal pour sauver renato !
D’ailleurs, mon pauvre renato, vous vous avancez, mais êtes-vous sûr que c’est la Brigade rouge qui a tué Walter Tobagi et pas l’Etat italien dans toute sa splendeur intrinsèque de nullité criminelle ? Mais ça aussi, on ne peut sans doute pas non plus vous le demander.
Je vais emmener ma maman à Jérusalem : j’espère à Pâques 2019.
Enfin, Delaporte ! je suis ici à visage découvert depuis une bonne dizaine d’années et j’ai déjà parlé des questions relatives au terrorisme italien, de gauche et de droite, j’ai aussi parlé du mauvais rôle joué par Mitterrand et de la stupidité de BHL relatant l’occupation de l’université de Bologne. Je suis favorable à la réouverture du procès Pasolini, car je ne crois pas que le jeune homo soit son assassin. L’existence des services déviés n’est un secret pour personne, etc., etc. Par ailleurs, à l’époque j’habitais Genève — trajet hebdomadaire Genève-Milan —. Lorsque je saurai qui vous êtes — preuves à l’appui — vous aurez une réponse à votre question.
Clopine promeut le sabir hexagonal, ses ruraristes, ses documentaristes, bref, tout ce qui sonne communautariste. On a l avant garde, les films, et le francais qu on merite.
For a project that will be shown outside the New York Public Library in September 2019, Marc Quinn will collect the blood of more than 5,000 people—some of them refugees, some of them celebrities—and place them in two cubes. He aims to raise $30 million to execute the project.
The Guardian
Je suis favorable à la réouverture du procès Pasolini, car je ne crois pas que le jeune homo soit son assassin.
dear Renato, Pasolini aimait les mectons bien membrés, pas nécessairement communistes. pourquoi la politique aurait-elle voulu le liquider ? les gigolos qui piquent des crisettes, ça court les rues. Winckelmann en a bien rencontré un dans son jardin.
À Rome, son histoire avait bouleversé le peuple ; elle fut par la suite une source d’inspiration pour de nombreux artistes, poètes et écrivains, dont Shelley, Stendhal et Antonin Artaud.
6
Béatrice Cenci était la fille d’un riche aristocrate romain, Francesco Cenci, célèbre à Rome pour son existence dissolue et son immoralité. Tout comme l’ogre cruel des contes de fée, il avait brutalisé, violé et séquestré sa fille dans un château isolé. Avec l’aide de sa belle-mère et de ses deux frères, maltraités eux aussi, Béatrice parvint enfin à organiser l’assassinat de son père en 1598. À la suite d’un procès retentissant, et à la grande indignation de la majorité des Romains, tous furent condamnés à la torture avant d’être décapités. Artemisia avait six ans quand Béatrice Cenci fut exécutée. Elle vivait alors à Rome, et peut-être faisait-elle partie de la foule qui était dans les rues ce jour-là. Béatrice Cenci fut exécutée un 11 septembre, et depuis cette date, chaque année, une messe est célébrée à Rome en sa mémoire.
7
Le Caravage peignit son tableau représentant Judith et Holopherne en 1599, l’année même de la mort de Béatrice Cenci. Aujourd’hui, au palais Barberini, un commentaire souligne la ressemblance entre ces deux figures de femmes : la Judith du Caravage, et la Béatrice Cenci de Guido Reni. On a émis l’hypothèse que, pour le peintre, cette représentation de la scène biblique ait pu être une façon d’exprimer son désaccord avec la justice papale. Nous verrons ici l’importance qu’a eu ce tableau dans l’œuvre d’Artemisia, et sa façon de s’approprier le drame de Béatrice Cenci.
https://www.cairn.info/revue-adolescence1-2008-2-page-365.htm
Phil, je ne suis pas le seul qui pense que la vérité sur l’homicide Pasolini n’a pas été faite.
Phil, vous avez lu « Pétrole », le livre posthume de Pasolini ? On y trouve mille raisons de l’assassiner ! On a que l’embarras du choix. Jusqu’à preuve du contraire, c’est la Grenouille qui a porté le chapeau. La question aurait été de savoir pourquoi ?Trop tard, il est mort…
Phil, un papier à propos de l’homicide Pasolini qui peut vous intéresser, assez long et je n’ai malheureusement pas le temps de le traduire…
http://temi.repubblica.it/micromega-online/borgna-e-lucarelli-cosi-mori-pasolini/
« Lorsque je saurai qui vous êtes — preuves à l’appui — vous aurez une réponse à votre question. »
C’est du chantage ? Dites plutôt que vous vous dégonflez, comme de juste…
Bloom dit: 24 octobre 2018 à 17 h 34 min
Les pires ennemis des catholiques sont les catholiques eux-mêmes.
—
Surtout quand ils citent monsieur le vicomte, » honorable catholique » qui érige le mépris en vertu cardinale.
Qui aurait envie de suivre un tel prédicateur ?
Tous les chemins mènent à Rome, paraît-il, mais si on veut y prêcher la bonne parole, il est préférable de ne pas se tirer une balle dans le pied. La propagation de la foi risque de prendre une éternité – ce qui en soit n’est pas rédhibitoire.
Renato pourrait envoyer au vatican un échantillon (gratuit) des arguments fielleux et questions chafouines du missionnaire autoproclamé , juste pour avoir l’avis de professionnels.
Pas sûr que Tartuffe obtienne l’absolution.
Le film de Glenn Gould que Lars von Trier reprend à l’envi dans son film :
Et Alii – 20h36
Emotion à relire la vie d’Artemisia Gentileschi et surtout ce supplice auquel on l’obligea à assister : la décapitation de la jeune Béatrice Cenci, alors qu’elle n’avait que six ans. Oui, cela explique beaucoup de ses tableaux surtout si on y joint le viol qu’elle a subi, plus tard, le procès éprouvant, qui sont si bien relatés dans ce texte.
Pour en revenir au portrait de Béatrice Cenci peint par Guido Reni, c’est une pure merveille de douceur et de pureté. Visage délicat joliment enturbanné, regard triste mais digne tourné vers nous.
J’ai beaucoup contemplé ce portrait.
Je ne sais, venant d’ouvrir l’ordinateur, ce qui vous a conduit à cette citation mais je vous en remercie.
La peinture de portrait était la seule mémoire possible d’un visage avant l’invention de la photographie depuis les grands portraits de Nadar jusqu’à ce que le portrait fut exploré dans toutes les résistances d’un visage jusqu’à… son effacement.
Peinture… photographie…
Énigme d’un visage épuisée par les autoportraits d’Egon Schiele ou par mystérieux portraits funéraires du Fayoum, par les autoportraits de Rembrandt vieillissant.
Dans le roman que je lis (« La tristesse des femmes en mousseline » de J-D.Baltassat), une longue interrogation sur ceux de Berthe Morisot peints par Manet, très différente de l’approche de Paul Edel (sur son blog).
Dire que l’autoportrait est devenu un fétiche pour tous les narcisses qui s’adonnent aux selfies (ce n’est pas anodin qu’on les nomme des ego-portraits…), un narcissisme décomplexé… Un miroir qui se souvient…
Claude Cahin nous a laissé des autoportraits androgynes, troublants que j’avais vus en 2011 au Jeu de Paume. Subversive et rebelle comme un certain Pasolini qui, lui, filmait amoureusement son jeune amant…
Et le portrait du pape Jules II peint par Raphaël( tout de douceur et bonté), celui d’Innocent X par Vélasquez (expression tendue, impérieuse) et toutes les variantes qu’en a fait Francis Bacon : un pape hurlant, inquiétant. Portraits charge de F.Goya peignant « les vieilles »…
Le portrait, du visible à l’invisible.
« C’est du chantage ? »
Mais de quel trou sort ce type ?
@rose dit: 24 octobre 2018 à 16 h 40 min
« de routes, de chemins, de drailles, de sentes »… Ce pourrait être le nom des espaces-commentaires de la RDL, Petit Poucet.
« Mais de quel trou sort ce type ? »
Moi au moins je suis franc et honnête, je n’ai pas de ces pudeurs de lâche qui détourne la conversation sur Pasolini – comme si ce grand poète était là pour ça. renato l’assassine une seconde fois par ses considérations bêtifiantes sur sa mort. Lui seul, renatissimo, n’est pas au courant, le plouc ! Reste à cuire dans ton jus sordide d’élucubrations méphitiques, mon pauvre renato ! On se passera de tes lumières approximatives. Tu es la déception incarnée et la haine de la vérité !
« Cold War » de Pawel Pawlikowski. ça commence comme un film anthropologiste sur la musique folklorique polonaise, puis le film devient nettement plus politique (comment être artiste sous un régime communiste satellitaire de Moscou) et on dérive enfin dans un flamboyant mélo entre le Varsovie des années cinquante et le Paris existentialiste. Un film en Noir et Blanc et en musique pour une histoire d’amour fou entre deux artistes en quête d’authenticité artistique. Fatal, forcément fatal ! L’actrice Joanna Kulig dégage beaucoup de charme et de séduction. Face à une partenaire de caractère, Tomasz Kot tient le choc.
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19579317&cfilm=252203.html
Wow ! La racaille catholique du blog se définit « franc et honnête » : aucune pudeur…
Le problème de fond :
c’est en pensant au manteau que spinoza gardait accroché(l’histoire de son herem aussi)queje vous dis bonsoir
Rosenberg, et c’est un fait réel, fit confisquer la bibliothèque de Spinoza après l’invasion des Pays-Bas. Dans le rapport écrit à cette occasion, il est fait référence à un « problème Spinoza ». C’est de ce mystérieux problème qu’est née l’idée de ce roman.
http://mesmilleetunenuitsalire.over-blog.com/article-pour-l-obscurantisme-spinoza-est-un-probleme-insoluble-le-probleme-spinoza-d-irvin-yalom-109295519.html
https://www.lemonde.fr/mode/article/2014/09/16/la-barbe-ne-fait-pas-le-philosophe-les-manteaux-troues-si_4487763_1383317.html
Le manteau troué de Spinoza ?
N’y a-t-il pas un rapport avec ce fameux manteau créé par Lavande et au rôle joué par le comédien ?
christiane, nous sommes tous sortis du manteau de Gogol :donc Lavande aussi?
avant que la moutarde (du manteau de Lavande)ne me monte ….au nez bien sur,bonne nuit
« Clopine dit: 24 octobre 2018 à 13 h 13 min »,
Occupé par des « Cendres »,
je n’ai pu vous répondre dans l’immédiateté.
M’enfin, Mâme Clopine,
vostre brouet n’est insipide que pour certaines/certains.
Du gruaux, vous dis-je, du gruaux,
et les lardons dans l’écuelle.
Pour la Kacha, prendre plein Est.
« renato dit: 24 octobre 2018 à 16 h 41 min »,
Et Merdre,
il me semblait qu’en Novembre,
le coquelicot fleurissait.
Ne serait-ce point les Anglais,
sans sang, ni tampon,
qui d’offense à bleuet,
affirmeraient cette menstruation.
20:05
Oui. C’est bien beau tout ça, mais parlons peu, parlons bien. Quel est le numéro de portable de Saviano ? 😀
Une citation, avant d’aller se coucher, pour se dire qu’au moins on a réfléchi au moins une fois dans la journée, et que donc cette journée n’est pas perdue (n’est-ce pas décadent renato et sinistre Chtimimi ?) :
« La protestation, c’est quand je dis que cela ne me plait pas. La résistance, c’est quand je m’assure que ce qui ne me plait pas ne se produit plus. » Ulrike Meinhof
N’empêche, le transparent et débile renato s’est quelque peu découvert aujourd’hui, en parlant de ce cardinal qu’il va voir, comme par hasard après un attentat commis par la Brigade rouge, dans lequel un journaliste de ses amis trouve la mort. Toutes les suppositions peuvent germer, à partir de là, et elles vont dans un sens négatif, pour renato. Le fait qu’il ne veuille pas s’expliquer aujourd’hui laisse à penser qu’il n’eut alors pas une attitude, ou uine pensée, ou une réaction très honorable, très digne, très catholique… Nous en resterons là, cependant, dans l’imprécision d’un passé aboli où l’Europe a tiré ses dernières cartouches. Mais Ulrike Meinhof n’est pas morte pour rien.
Voilà comment la presse de l’époque décrit, à sa mort, les liens qui existaient entre le cardinal Martini et la Brigade rouge :
« Enfin, parmi les très nombreux témoignages qui affluent de toute l’Italie, il faut noter celui de l’ancien militant des Brigades rouges Ernesto Balducchi. Celui-ci s’est souvenu que le cardinal était venu célébrer la messe de Noël, le 25 décembre 1983, à la prison de San Vittore. Alors incarcéré pour terrorisme, le brigadiste était à la recherche d’un médiateur lui permettant d’officialiser la renonciation des Brigades à la lutte armée. Le cardinal se prêta à cette démarche. Quelques mois plus tard, le 13 juin 1984, des brigadistes vinrent eux-mêmes déposer leurs armes… à l’archevêché de Milan. »
Un autre article de la presse de l’époque, à propos toujours du cardinal, insiste sur le même point :
« On s’intéressera aussi au rôle politique de l’évêque, celui qui l’amenait à se faire médiateur pour le désarmement des Brigades rouges et le retour de l’Italie à la paix civile. »
Le cardinal Martini connaissait probablement fort bien Walter Tobagi, qui était un journaliste catholique de gauche (progressiste) s’intéressant tout particulièrement au phénomène des Brigades rouges. Passionnante histoire de ces années de plomb, où chacun vit à crédit.
Ulrike Meinhof était une fasciste et ce n’est pas étonnement qu’elle plaise à Delaporte.
…
« Le fait qu’il ne veuille pas s’expliquer aujourd’hui laisse à penser.. »
Pourquoi devrais-je m’expliquer ? Parce que le fascio-catholique et délateurs en puissance Delaporte le demande ?
@ P. comme Paris,
L’indifférence de la nature est un fait établi.
Anaphora :
https://blogfigures.blogspot.com/2012/01/elizabeth-bishop-anaphora.html
Gerda Taro by Robert Capa :
@et allii,avec 2l pour mieux voler et 2i dit: 25 octobre 2018 à 0 h 24 min
Hélas, pas tous…
alexanderGardner:lu dans wiki
et il crédite aussi bien l’auteur du négatif que l’auteur du tirage. Le Sketch Book contient des photographies de Timothy O’Sullivan, James F. Gibson, John Reekie, William R. Pywell, James Gardner (son frère), John Wood, George N. Barnard, David Knox et David Woodbury parmi d’autres. Un analyse des photographies, réalisées un siècle plus tard suggère que Gardner ait manipulé l’une au moins de ses photographies de la Guerre de sécession en déplaçant le corps et l’arme d’un soldat afin d’obtenir un effet plus dramatique4,5.
Parmi ses photographies d’Abraham Lincoln, on trouve le dernier cliché du président, pris quatre jour avant son assassinat. Il documente par la suite les funérailles de Lincoln et réalise des portraits des conspirateurs impliqués dans le complot contre Lincoln. Gardner est ensuite le seul photographe autorisé à assister à l’exécution des coupables, ses photographies seront ensuite gravées en vue de leur publication dans Harper’s Weekly.
voir aussi
Le spectateur émancipé – Résultats Google Recherche de Livres
https://books.google.fr/books?isbn=2358721077
Jacques Rancière – 2008 – Art
Ce courtcircuit est encore plus sensible dans un autre exemple de Barthes, la photographie d’un jeune homme menotté. Ici encore la répartition du studium et
premier constat: en France, on n’a pas le droit de montrer un accusé menotté tant que sa culpabilité n’est pas établie. Plus précisément, la loi Guigou sur la présomption d’innocence (article 35 ter de la loi du 29 juillet 1881) punit la diffusion d’une image «faisant apparaître, soit que cette personne porte des menottes ou entraves, soit qu’elle est placée en détention provisoire» faute de consentement de l’intéressé.
Le JDD
Capture d’écran du JDD.fr
Cette interdiction n’est pas incompatible avec le droit d’expression et le droit d’information garantis par la Convention européenne des droits de l’Homme (article 10) selon un arrêt de la Cour de cassation du 8 juin 2004.
Rien à voir avec les Etats-Unis: le premier amendement de la Constitution américaine affirme que «le Congrès ne fera aucune loi qui (…) restreigne la liberté de parole ou de la presse». Une loi américaine peut donc interdire à la police d’exposer un accusé à la presse, mais elle ne peut pas punir les journalistes qui publient une photo de cet accusé, explique James Weinstein, professeur de droit constitutionnel à Arizona State University.
Même si la photo de DSK menotté est légale aux Etats-Unis, où elle a été prise, elle ne peut pas être publiée en France. «C’est sa diffusion sur le territoire français qui est interdite», indique l’avocat blogueur Maître Eolas. Pendant l’affaire Cantat, les images du chanteur de Noir Désir menotté après avoir été accusé du meurtre de sa compagne avaient d’ailleurs été prises en Lituanie, avaient causé la condamnation de France Soir, VSD et Paris Match en 2004.
Pas de bras, pas de loi
Pour être dans la légalité, il faut donc cacher les menottes. Mais pas n’importe comment. Si les bras de la personne sont «partiellement dissimulés» dans une «position peu naturelle, aux côtés d’un gendarme qui le tient au niveau des poignets», la diffusion de l’image est illégale, selon le tribunal de grande instance de Paris (dans un arrêt du 13 juin 2006).
Le fait qu’on ne puisse pas apercevoir les mains de Dominique Strauss-Kahn sur les clichés ne veut donc pas forcément dire que ceux-ci puissent être publiés (Maître Eolas estime lui que ces clichés ne devraient pas tomber sous le coup de la loi).
«C’est un cas borderline, explique Emmanuel Pierrat, avocat au barreau de Paris spécialiste du droit de l’édition et des médias. La loi parle d’une personne menottée ou entravée», or les policiers qui entourent le directeur général du FMI montrent bien qu’il n’est pas libre de ses mouvements.
C’est la raison pour laquelle beaucoup de sites d’information recadrent l’image. Les médias «coupent souvent les bras à hauteur des coudes», confirme Emmanuel Pierrat. Par exemple, si le New York Times montre le directeur du FMI de la tête aux pieds, le Monde.fr opte pour une image plus zoomée. «Une habitude» de la profession plus qu’une précaution, estime Emmanuel Pierrat: «DSK ne risque pas de faire beaucoup de procès en ce moment.»
Le Monde
Capture d’écran du Monde.fr
Si l’on ne peut pas montrer DSK menotté, peut-on légender la photo en écrivant qu’il est menotté?
«C’est l’image qui doit faire apparaître les menottes pour être interdite, explique Maître Eolas, pas la légende.» Reste que pour Emmanuel Pierrat «ça se plaide»: l’interdiction de montrer les menottes est censée renforcer la présomption d’innocence. Or les titres qui indiquent «DSK menotté» soulignent «les éléments qui le présentent comme coupable, on retombe dans le contraire de ce que dit la loi».
Avec ou sans bras, les photos de DSK pourraient donc bien engager la responsabilité de ceux qui les publient… Mais ils sont bien trop nombreux, a priori, pour être poursuivis par une personne mise en cause devant la justice.
@renato dit: 25 octobre 2018 à 8 h 34 min
Merci, Renato, pour ce portrait paisible de Gerda Taro, endormie et pour la planche qui suit avec toutes ces photos que Robert Capa a pris de la guerre d’Espagne et d’autres postérieures. Il y en a tant… peut-être certaines sont issues de ces boites en carton, découvertes récemment, contenant des milliers de négatifs de leurs photos, images qui s’étaient perdues eeeeeen 1937. C’est lui qui initia Gerda à la photographie. Elle deviendra la première femme reporter photographe. Quel roman que leur histoire et celle de l’invention de leurs noms, ces pseudos hollywoodiens de Gerta Taro et Robert Capa. ! Tout cela est écrit dans un très beau livre, paru en 2011, de Susana Fortes En attendant Robert Capa, traduit de l’espagnol par Julie Marcot et paru aux éditions Héloïse d’Ormesson. On y apprend comment Gerta Pohorylle (devenue Gerda Taro), jeune juive allemande fuyant le nazisme, s’installa à Paris. Comment elle rencontra, en 1935, André Friedmann ( Robert Capa), un autre réfugié juif, venu de Budapest. Comment, désargentés, ils eurent l’idée de créer le personnage de « Robert Capa », un journaliste américain renommé. Puis les épisodes de leur brève vie commune mouvementée (Elle mourra écrasée par un char en juillet 1937), la romancière racontant, avec précision, leur quotidien intime et historique et la naissance de ces photographes mythiques.
« Quelquefois, je sors dans le quartier avec André, je lève les yeux vers le balcon, la photo est là : une femme qui étant son linge sur le fil. C’est vivant, à l’opposé du sourire posé. Il suffit de savoir où tourner son regard. J’apprends. J’aime le Leica, il est petit et ne pèse rien. Nous avons monter dans la salle de bains un laboratoire de développement. J’aide André. »
à Montpellier ,en1882,
« Une directrice d’externat déplacée harangue les externes qui démolissent les barrières, brisent les vitres et vomissent des obscénités à la face de la directrice de l’internat. Elles ont beuglé la Marseillaise. Ces infantes, élevées sur les genoux de la République dans le culte des idées nouvelles que résume la formule “Ni Dieu ni Maître”, promettent de fières épouses aux infortunés crétins qui voudraient bien les honorer de leur confiance.
https://theconversation.com/violences-scolaires-en-1883-deja-au-lycee-louis-le-grand-105543?utm_medium=email&utm_campaign=La%20lettre%20de%20The%20Conversation%20France%20du%2024%20octobre%202018%20-%201144410318&utm_content=La%20lettre%20de%20The%20Conversation%20France%20du%2024%20octobre%202018%20-%201144410318+CID_90156012aa30e3b151402d46aa50c4c2&utm_source=campaign_monitor_fr&utm_term=Violences%20scolaires%20%20en%201883%20dj%20au%20lyce%20LouisleGrand
Bien sûr, ce livre cité ne minore en rien celui d’Helena Janecsek : La fille au Leica (La Ragazza con la Leica), traduit de l’italien par Marguerite Pozzoli, (Actes sud) dont Parle Passou dans son billet. Je le lirai certainement.
7 heures 51 : Joli portrait d’Anna Fort
Museum of the Bible says that five of its Dead Sea Scroll fragments are apparently fakes
COMMe je l’ignorais,j’ai cherché sur wiki l’histoire de la formule « ni Dieu,ni maître »
voici ce que j’ai trouvé
L’expression trouve son origine dans le journal éponyme fondé en 1880 par Auguste Blanqui. Selon le chercheur du socialisme Maurice Dommanget, elle aurait été inspirée par une brochure du docteur Étienne Susini (1839-1908, militant socialiste parisien) intitulée Plus de Dieu, plus de maître, qui avait été publiée en 18703. Aussi, selon Dommanget, le « maître » de la formule originale ne s’étend pas à toute forme d’autorité, mais fait référence uniquement au Capital et l’exploitation économique qu’il suppose3.
Dès les premiers décennies de la Troisième République en France, de manière minoritaire, l’inscription « Ni Dieu ni maître » était parfois utilisée pour orner les tombes à caractère républicain ou révolutionnaire4. L’expression donne aussi son nom à une chanson de Léo Ferré, qui est dédiée à la dénonciation de la peine de mort. Elle a été aussi reprise dans des nombreuses publications, affiches et chansons du mouvement punk. Dans le mouvement féministe, la mention « ni mari » est parfois ajoutée5.
Il me semble, christiane, que la première femme journaliste et photographe de guerre fut Alice Schalek :
https://encyclopedia.1914-1918-online.net/article/schalek_alice
Voir Isonzofront par Alice Schalek.
« Pourquoi devrais-je m’expliquer ? Parce que le fascio-catholique et délateurs en puissance Delaporte le demande ? »
Ce ne doit probablement pas être un gros secret, mais quelque chose de petit. Vous semblez aux abois, renato. Ce que vous avez dit de votre rencontre avec le cardinal Martini à propos de votre ami journaliste chrétien (si cette rencontre a bien eu lieu, et si elle a revêtu toute l’importance que vous lui attribuez) suffit à nous en donner une idée. Ce n’est pas la peine d’en dire plus à propos du grand conciliateur et des Brigades rouges… C’est un chapitre de l’Histoire qui vous dépasse, qui dépasse le minuscule cas du minuscule, ridicule renato. J’ai ma propre idée ensuite sur la position de l’Eglise face à tout cela.
@renato dit: 25 octobre 2018 à 12 h 11 min
« la première femme journaliste et photographe de guerre fut Alice Schalek »
Ah, merci, Renato, je ne connaissais pas. Avez-vous quelques unes de ses photos ?
Le cardinal Martini était une star de l’Eglise, un homme éminent, catholique intrinsèque, fidèle à Vatican II, et auteur de livres tous plus remarquables les uns que les autres. renato se vante, quand il se met en scène avec ce haut prélat, pour lequel il n’était que quelqu’un des plus ordinaires, un demandeur de bénédiction. Si ça se trouve, renato ne l’a jamais rencontré, il nous raconte du roman, des faits fantasmés que personne ne pourra vérifier depuis le temps. renato est une sorte de fantôme qui n’a plus rien à dire.
Quant au pauvre Walter Tobagi, le journaliste effectivement dessoudé par la Brigade rouge, renato en était-il vraiment l' »ami » ? Cela sonne faux. Il l’a peut-être rencontré une ou deux fois, à l’époque de leur jeunesse, et c’est tout. Cette histoire retombe comme un soufflé !
Esprit d‘escalier, je m’en excuse, pour ce post relatif au billet précèdent.
Je viens de retrouver dans mes tablettes les citations ci-dessous, dont je n’ai malheureusement pas noté les auteurs, mais qui me semblent dire des choses justes sur la portée économique et sociétale de l’art contemporain, et je les verse au dossier
« Une coterie de riches, de critiques et de fonctionnaires de la culture, confortée par des idiots utiles animés par le snobisme, qui s’accapare l’espace public pour décréter « œuvres » des signes, qui servent de plus en plus la rente financière et sa défiscalisation massive »
« Avoir un KOONS chez soi, c’est dire « je suis riche «
« Un marché qui fait valoir la nullité comme valeur ; Sous prétexte qu’il n’est pas possible que cela soit aussi nul et que cela doit cacher quelque chose, l’art contemporain spécule sur la culpabilité de ceux qui n’y comprennent rien et qui n’ont pas compris qu’il n’y a rien à comprendre.
Les fonctionnaires utilisent l’argent des contribuables pour valider auprès du public la cote des artistes sélectionnés «
L’affabulation de renato qui ne résiste pas à une lecture critique : « un ami de mon père, cardinal archevêque de Milan de fin 79 à 2002, avec qui j’ai repris contact lorsque les brigades rouges tuèrent mon ami Walter Tobagi ». renato prétend avoir connu ces deux hommes, très célèbres à l’époque. Mais rien n’est moins sûr. Il s’agit plus probablement d’un gros bobard de renato, qui a voulu en mentant ainsi se donner une importance rétrospective, qu’il n’a jamais eue.
J’ai son livre, christiane — voir à 12 h 24 —, et pas le temps ces jours-ci de chercher sur le réseau.
@ 13 h 36 min, etc.
Vous êtes libre de me croire ou pas, vos opinions m’indiffèrent.
Delaporte, que penser de l’expression « un Martini dry » ?
« Vous êtes libre de me croire ou pas, vos opinions m’indiffèrent. »
Cela vous « indiffère » que les internautes qui vous lisent ici doutent de votre honnêteté ?
une info
The MacDowell Colony in Peterborough, New Hampshire will name its library after writer James Baldwin, who was a resident at MacDowell on three occasions.
Associated Press/The Seattle Times
et pendant ce temps nos humanistes humanisent…
Lu et aimé A Life Discarded Hardcover, d’Alexander Masters.
A censorship row has blown up in Miami Beach after a photographer accused city officials in the Bal Harbour neighbourhood of censoring his public art show. The New York-based photographer Pacifico Silano planned to show his series of works, After Silence, on the beach path along the seafront in Bal Harbour village, from 1 November to 28 February.
In Contact Warhol, Peggy Phelan and Richard Meyer analyze never seen before contact sheets calling it Warhol’s final body of work.
ça :
violence psychiatrique
https://www.liberation.fr/france/2016/11/22/comment-eviter-la-violence-en-psychiatrie_1530116
renato aurait tout aussi bien pu nous dire qu’il avait rencontré le pape longuement, pour passer en revue les affaires du monde et notamment tout ce qui concernait les Brigades rouges italiennes et même la RAF allemande, avec Ulrike Meinhof. renato en agent trouble d’une partie d’échecs de haute volée qu’il aurait de même prétendu contrôler largement, de la Suisse à l’Italie, en passant par la France, avec des sauts aux USA. Pour quelle puissance travaillez-vous, agent renato ? Sous quelle couverture ? Combien de gens sont-ils morts, emprisonnés, neutralisés grâce à vous et à votre affairement d’espion ? Vous êtes démasqué !
« et pendant ce temps nos humanistes humanisent… »
Voyez ça :
http://www.leparoleelecose.it/?p=34045
C’est en it., désolé, mais je suppose que vous connaissez quelqu’un qui peut le traduire sur le pouce.
renato est sans doute un ancien espion, aujourd’hui repenti et rangé des affaires, à la retraite. Il parle d’art à ses moments perdus. Il essaie d’oublier les magouilles dans lesquelles, sa vie durant, il a été plongé. C’est pourquoi il restera silencieux sur tout sujet sensible.
Mais il vit de conjectures ce pauvre garçon.
renato est un jeune artiste
delaporte est un vieux bigot
l’un est génial
l’autre est nul
la défense:lepouce de césar
https://www.tripadvisor.fr/Attraction_Review-g1934807-d12947371-Reviews-Sculpture_de_Cesar_Le_pouce-La_Defense_Hauts_de_Seine_Ile_de_France.html
La déportée qui chantait
À propos de : P. Despoix, M.-H. Benoit-Otis, D. Maazouzi et C. Quesney (dir.), Chanter, rire et résister à Ravensbrück. Autour de Germaine Tillion et du Verfügbar aux Enfers, Seuil, « Le Genre humain »
par Jean-Marc Dreyfus [25-10-2018]
“Le Verfügbar aux enfers” est une œuvre lyrique écrite par Germaine Tillion à Ravensbrück en 1944. L’œuvre ne fut jamais représentée dans le camp, mais les détenues fredonnaient des airs pendant les appels – comme si chanter et rire, c’était résister.
Delaporte raisonne comme feu JC….. vous voyez le niveau
Merci, Renato.
J’ai trouvé quelques photos d’elle dans un lien sur les femmes reporter dans les conflits :
https://pentaxklub.com/les-femmes-photographes-de-guerre/
@Renato.
ça reste quand même un drôle de choix pour une femme…
Saul Leiter, Le Violoniste :
Imaginez, christiane, quand Jessie Tarbox Beals se trimballait avec 25 kilos de matériel.
Plein accord avec William Legrand. Si, si .
On a les Walkyries qu on merite. Ulrike Meinhof, c est Brunehilde sans Wagner.
Cacciari et son bouquin sur l Ange, c est autrement trapu.
MC
@William Legrand dit: 25 octobre 2018 à 16 h 49 min
Bien dit !
Ce soir, Christiane, je mange du chinchard froid-mayo avec un reste de pâtes d’hier.
@renato dit: 25 octobre 2018 à 18 h 12 min
En plus ! Ses images toutefois présentent davantage des photos de groupes de la vie militaire que des cadavres ou des blessés. Libérés de ces lourds appareils peu pratiques, l’apparition du Leica changea le reportage pour les reporters, introduisant des instantanés chocs, des « instants décisifs » comme le disait Henri Cartier-Bresson.
Comment prendre la mesure de la douleur des autres… et quel regard portons-nous sur ces images, souvent dramatiques qui nous montrent toujours un évènement passé mais dont indices que nous y trouvons permettent d’imaginer ce qui s’est passé. Quel impact ont ces photographies sur notre perception de l’Histoire (la représentation remplaçant peu à peu l’évènement) ? Quand Robert Capa saisit avec son Leica la mort d’un soldat, cette immédiateté change-t-elle notre rapport à la mort ?
Je pense à Francesco Goya (« Les désastres de la guerre »). Ses eaux-fortes précédent la photographie.
La photo n’est pas remise en cause, n’a pas besoin d’être prouvée, la gravure, la peinture ou le dessin, oui. Comme l’écriture.
Mais ces photos-chocs de la guerre nous rendent-elles plus conscients de l’horreur de la guerre, au point de les supprimer ? L’horreur devient-elle un spectacle ? La presse joue là un rôle majeur.
Une autre guerre :
La réalité des choses aujourd’hui c’est qu’en un an et demi Macron n’a pas été fichu de seulement stabiliser le chômage. Nous avons bel et bien dans ce domaine un amateur incapable.
Et le prix du poisson ne cesse d’augmenter. À croire qu’il est indexé directement sur celui du pétrole.
après avoir évacué durant des années des bouts de pensées apparemment sans queue ni tête pour la rdl,
sans avoir jamais dévié de son chemin de misère
mais toujours répondu poliment quand on lui adressait un signe de solidarité
il disait voir beaucoup maigri et pardonné à ses parents
et continuer à peindre tous les jours
et puis sans crier gare, (il était un peu raciste et pas mal antisémite primaire,
mais qu’est-ce que ça valait, l’était pas idéologue) ?
on ne l’a plus vu ni entendu jaser, ni plus jamais reconnu ses ponctuations extravagantes, go…
Il est tombé en bonheur car il l’a trouvé sur son chemin, il n’avait plus besoin de la rdl
parfois il adresse un signe d’amitié ici mais on ne sait pas le reconnaître.
Qui était-il, l’avez-vous reconnu avec ses 3 consonnes ponctuées d’une apostrophe ?
J’ai beau cherché où se dissimule le génie de renato, je ne trouve que des liens qui ne révèlent rien du personnage.
Comment apprécier en ligne l’oeuvre géniale renatesque ?
Une autre guerre, 02 :
Une autre guerre, 03 :
Cours avancé :
https://blogfigures.blogspot.com/2012/01/kubrick-weegee.html
Les hausses phénoménales des prix des carburants touchent de plein fouet les gens midestes et particulièrement les familles rurales qui n’ont d’autre choix que d’utiliser 2 voire 3 véhicules roulant au diesel. Les soit-disant aides mises en avant pour acquérir des véhicules électriques sont dérisoires au vu de leur coût à taille et performances comparables pour ne pas dire équivalentes. Et elles ne concerne que de vieux véhicules alors sue beaucoup de familles avaient acquis ces dernières années des véhicules récents.
Le gouvernement parle de « courage » pour désigner cette obstination.
J’y vois surtout de la lâcheté vis-à-vis des grandes difficultés rencontrées par ces familles.
Il ne faudra pas s’étonner que les citoyens s’unissent pour dénoncer cela.
Il ne faudra pas s’étonner que la popularité de Macron chute encore et encore.
Janssen J-J dit: 25 octobre 2018 à 19 h 46 min
Qui ?
Giovanni Sant’Angelo dit: 3 septembre 2015 à 23 h 13 min
…
…la leçon de morale,…
…pendant que l’on sert des mondialisations sur mesures à » Max la Menace « ,!…c’est l’orgie dans le commissariat,!…la grosse partouze tout les jours, des fidèles » soumis aux berluscons »
…Picsou et la famille Rapetou,!…
…l’état dans les états à l’€uro,!…aux blancs seings,!…cachets et cartouches des notoriétés,!…et ces Gon-courts,!…
…Ah,!Ah,!…Ah,!…çà ira,…comme çà,…
…laissons un peu de lest,!…du fourneau au moulin,!…etc,…
…
…juste un témoin radar sur sa chaussure et son slip, pour annoncer qu’il se pointe,…rhabillions-nous les gars,!…la morale se pointe à pitre,!…
…
…j’en ai entendu, des vertes et des pas mures,!…
…
…qu’est ce qu’il va encore sortir,!…rien,!…
…
…dans une file d’attente d’il y à plus de cinq ans,…à entendre » la cour « , d’amours,!…
…
…genres de propos, entendus,…tu veux bien travailler pour moi, je te protège,…
…leçons d’amours,!…à y regarder à deux fois,…aux règles d’impertinences à ne pas transgresser en futur couple,!…
…savoir se délier, de tout contrats, de tout ordres,…constitutions et lois,!…
…
« Comment apprécier en ligne l’oeuvre géniale renatesque ? »
renato est encore plus rempli de néant que christiane et Petit Rappel. Grâce à eux, ce blog devient l’empire du vide. Moi-même, je me sens décervelé après les avoir lus. C’est atroce !
Il me semble, christiane, qu’il y a quelques années de là le Musée d’Orsay présenta l’exposition Who’s Afraid of Women Photographers?.
Il faudra que je retrouve la thèse de fin d’études d’Imogen Cunningham, à un moment elle dit que la photographie est un art féminin.
Photographs and evidences
https://www.youtube.com/watch?v=Q62gRiUrylw
…
…christiane,…20 h 17 min,…de retour,…plus libre,…Giovanni…
…
…n’anticipons pas, comme, des ordinateurs, la valeurs des choses, a notre point de vue, identificatoires, un vrai danger, pour naviguer, sur le net, chacun, y trouve, un détails, qu’il, poursuit même, sur des sites interdits, à ses risques et dangers,…
…etc,…est de retour,…d’entre les lumières,…avec des riens, à postés,…
…la dignité & s’écrire,…
Giovanni est revenu, tout le monde vus croyait mort ! c’est que ça déboise sec chez le prestigieux passou
les tablettes de la considérable dhh à 13.30 sur l’art contemporain..pas piquées des vers, sera pas invitée à coquetèler chez louis bitton.
revenons à du solide: Le figaro titre aujourd’hui sur les cinquante ans de « Belle du seigneur, chef-d’oeuvre ou imposture ? ». Diable, du toc dans la pléiade aussi, on s’en doutait, Gide l’avait prédit.
JJJ à 19h46
c Giovanni Sant Angelo
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…la cataracte,…c’est bien, guérie,…
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…y voir, moins, louche,…les profils des personnages, oui, faut, apporter, sa glaise, pour faire, coffre,…
…à point, comme célibataire, oui,…
…et, une fois marier, quelle ouverture, d’esprit choisir,…se meubler,…de se qui nous manque,…oui, mais, il à tout, tout quoi, …
…etc,…
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…Phil,…des préoccupations, sur les mentalités, et si, chacun, y croit, dur comme fer,…à sa propre solution et expériences,…
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…parler, de tout, sait, aussi, ne pas insister, sur trop de détails,…
…ne pas réveiller, les géants,…je me disait aussi, les fines herbes ,…pour nos omettes,…
…la cuisine, et sa philosophie,…
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Maria Sibylla Merian :
http://d3vjn2zm46gms2.cloudfront.net/blogs/2018/10/18234013/2_07_498999_1300.jpg
@Giovanni Sant’Angelo dit: 25 octobre 2018 à 21 h 00 min
Heureuse de vous lire. b
Bon retour dans la nef.
@Jean Langoncet dit: 25 octobre 2018 à 20 h 44 min
Séquence rare… Merci.
@renato dit: 25 octobre 2018 à 20 h 29 min
Je ne l’ai pas vue. Dommage ! Je relis les livres sur l’éthique de la photographie de Susan Sontag : magnifique réflexion. Cette femme était formidable.
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