de Pierre Assouline

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De Paula à Denise, du sourire à l’effroi

De Paula à Denise, du sourire à l’effroi

Le trio classique : le mari, la femme, l’amant. A partir de là, qu’en fait-on d’autre que tout ce qui a été fait, refait, défait depuis des lustres ? Une poignante histoire d’amour. C’est l’exploit de Patrick Lapeyre dans Paula ou personne (416 pages, 22 euros, Pol), dont on n’a pas oublié dix ans après La vie est brève et le désir sans fin (Prix Femina). Il y parvient avec une sensibilité, un tremblé, un humour et in fine une mélancolie qui emballent le lecteur grâce à l’indéfinissable charme qui s’en dégage, même quand c’est triste. Douceur de la narration quand tant d’autres ailleurs sont si crispées, un certain détachement des choses d’ici-bas, à l’image de ce personnage qui se rend régulièrement au Louvre pour y lire son journal assis sur une grande banquette de cuir face à des chefs d’œuvre. Tendresse qui déborde de tant de pages. Tant les hommes que les femmes donnent l’impression de vivre en mode avion. Cela se ressent dans la forme même qui est celle de Lapeyre, sa signature dans son maniement des généralités, drôles tant elles sont absurdes :

« Toutes les sœurs s’appellent Fabienne (…) Toutes les filles ont un exemplaire de Rimbaud, avec son portrait en couverture (…)

Ou encore dans sa manière de brosser un portrait décalé :

« Martino, un postier dont aimerait bien connaitre les compétences exactes, à part qu’il sait lire et écrire (…)

C’est à se demander s’il n’est pas dans l’autoportrait lorsque, décrivant Jean en individu parfois coupé du monde, il écrit :

« Si l’Allemagne reprenait par surprise l’Alsace et la Lorraine, il ne s’en serait même pas aperçu ».

Certains ne lui pardonneront pas de tourner en dérision Gilets jaunes et syndicalistes mais qu’importe. Cette histoire pourtant stéréotypée donne le sentiment d‘être traitée pour le première fois, ou plutôt la deuxième tant elle procure un plaisir similaire à celui de Betrayal (1978), la pièce de Harold Pinter, à ceci près que celle-ci était construite à l’envers et que l’action s’y déroulait à rebours, de la fin d’une liaison à son origine. Là, ça se passe à Paris VIIème entre l’avenue Bosquet et la rue Saint-Dominique mais aussi à Nice entre le cours Saleya et la place Masséna et enfin à Strasbourg. Jean Cosmo, plutôt fauché, travaille de nuit au tri postal. Paula, 28 ans, une bourgeoise bien charpentée de la cervelle notamment en histoire de l’art, catho pratiquante mais débarrassée de la culpabilité jusqu’à ce que le sens du pêché ne la rattrape. En attendant, elle s’accommode de l’adultère vécu selon les règles de la clandestinité avec une solide pensée pour boussole :

« Tout ce qui se fait en amour se fait en Dieu parce que Dieu est amour »

Et hop, au pieu ! Lui, c’est un féru de philo. Son dada ? l’Etre. Il en pince pour Heidegger. Elle, moins. Ca l’intéresse, ça la fait rire, ça l’étonne et à la fin, comme nous aussi un peu, ça la saoule, d’autant qu’il a toutes les indulgences pour l’ancien recteur nazi-sans-l’être (il est vrai qu’il s’est plus documenté auprès de l’excellent mais incomplet Dictionnaire Heideggerplutôt que dans les récents et accablants Carnets noirs). Leur passion n’est pas que physique même si la chair prend une très grande place dans leur complicité. Le fait est qu’ils n’arrêtent pas de baiser mais cela reste assez poétique, démentant au passage le principe de Cioran : « Le propre d’un amant est de commencer en poète et de finir en gynécologue ».

L’auteur évite les clichés mais parfois, tout à la fixation de Jean sur la magnifique poitrine de Paula, il s’autorise certaines images que l’on a du mal à visualiser telles « des seins de mésange » ( ?…). Quand leur liaison se délite, il s’enfonce dans un (trop) long parallèle avec la relation qu’Heidegger entretenait avec son élève devenue sa maitresse Hannah Arendt. Paula ou personne est une forte méditation sur le mensonge : 

« Peut-on croire celui qui se présente comme un menteur ? ».

Ce qu’en dit l’(anti)héros dans les pages où est évoquée la recherche de l’authenticité dans Chronique de Anna Magdalena Bach des Straub/Huillet au-delà des instruments d’époque, et l’obligation pour les musiciens de porter du linge de corps d’époque sous leurs vêtements d’époque, donne envie de revoir le film. A la fin, on croirait entendre la douce voix de la narratrice Mme Jouve, elle aussi rescapée d’une grande histoire d’amour, dans La Femme d’à côté de Truffaut : ni avec toi, ni sans toi…

Tout autre est le récit d’Irène Frain Un crime sans importance (256 pages, 18 euros, Seuil), l’une des plus fortes surprises de la rentrée (on peut l’écouter lire ici). Le côté « fait divers vécu » donne envie d’y aller voir : le meurtre de sa sœur, 79 ans, toujours inexpliqué quatorze mois après. Etrange crime dont on ne sait pratiquement rien : circonstances, mobile, coupable… On sait juste qu’il a eu lieu. La victime vivait seule dans une impasse, bipolaire, secrète et jalouse de sa solitude. Elle confectionnait des sachets de lavande.

Elle s’appelait Denise. La sœur ainée vénérée par toute la famille car elle avait fait entrer la culture dans la misère noire de la Bretagne d’après-guerre. Personne n’a rien vu ni entendu dans les alentours du pavillon situé à 25 kms de Paris, près de la rocade, non-lieu entre l’autoroute, le Décathlon et le bois. Beaucoup de sang sur la scène de crime. Des traces de coups sur le cadavre plongé dans le coma après un traumatisme crânien. Tabassée et laissée pour morte. Un massacre. Elle mourra à l’hôpital. La maison a été mise à sac. Pourtant, pas de vol, pas de cambriolage. Alors, juste Orange mécanique ? On est plutôt chez Simenon. Juste un meurtre de retraitée, sans sexe ni argent. «

 Il n’était pas glamour, le meurtre de ma sœur. Aucune prise pour l’imaginaire. Rien que de la réalité à l’état brut. Du pas beau à voir, comme avait dit un des flics le dimanche où on l’avait trouvée ».

Juste une « male mort », ainsi que l’on désignait au Moyen Age les mauvaises morts, atroces, moches. Passant de l’accablement à la colère, Irène Frain a voulu savoir ; elle a enquêté, restitué une biographie à la disparue, dévoilé l’énigme de leurs rapports : elles ne s’étaient pas vues ni parlées depuis de nombreuses années alors que cette soeur ainée adulée était celle qui lui avait ouvert la voie en l’aidant à s’extraire d’une famille et d’un milieu résignés à leur médiocrité ; mais sur l’affaire, elle n’a rencontré qu’une informelle conjuration de mutisme : famille, police, justice. Un bloc d’indifférence aussi violent que le crime. Son livre est la chronique de ce silence infracassable. Sans pathos, sans effets. Juste ce qu’il faut de dignité dans la colère. Impressionnant.

(Photos D.R.)

 

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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commentaires

1 449 Réponses pour De Paula à Denise, du sourire à l’effroi

Janssen J-J dit: à

1 Une poignante histoire d’amour.
2 L’une des plus fortes surprises de la rentrée.

Cher passoul… je compatis à vos devoirs de rentrée scolaire goncourt. La fatigue menace, vous y croyez de moins en moins. Et donnez surtout envie de fuir ces Lapeyre et ces Frain, hélas… C’est peut-être là votre tour de force…, qui sait ?
M’enfin, vous faites convenablement votre travail. Et chacun y connait ses hauts et ses bas (de contention).

Je vous salue bien.

NB/je crois qu’il faut écrire « elles ne s’étaient pas vues ni parlé depuis de nombreuses années »… mais je ne saurais pas trop dire pourquoi il devrait y avoir un désaccord sur ces deux participes, DHH !

Brinqueballe dit: à

la fixation de Jean sur la magnifique poitrine de Paula, il s’autorise certaines images que l’on a du mal à visualiser

Déjà qu’il se nomme Lapeyre…;) 😉 😉

Brinqueballe dit: à

Il n’était pas glamour, le meurtre de ma sœur;

Phrase bien balancée ue l’on pourrait cependant remplacer par :

Il n’était pas clameur, le meurtre de Mamour!

Brinqueballe dit: à

« Le propre d’un amant est de commencer en poète et de finir en gynécologue ».

Encore une obstétrique de la passion. Chez Lapeyre, y’en a pas deux!

Chaloux dit: à

Tendresse qui déborde de tant de pages.

Cependant:

(…) Certains ne lui pardonneront pas de tourner en dérision Gilets jaunes et syndicalistes mais qu’importe.

Oui, c’est vrai, mais qu’importe, tant qu’il ne tourne en dérision aucun critique littéraire à la con.

Gageons que Cricri-gobe-tout va se précipiter sur Lapeyre!!!

Hurkhurkhurk!

Chaloux dit: à

la fixation de Jean sur la magnifique poitrine de Paula, il s’autorise certaines images que l’on a du mal à visualiser

Pierre Assouline n’est pas un connaisseur, nous l’avions tous compris. Peut-être un peu de mou dans la livraison?

et alii dit: à

christiane,à propos des arbres(fil précédent)ayant eu une histoire personnelle avec les paulownias, je m’y suis intéressée;
j’ai ouvert votre lien puis regardé une page sur -paulownia-catalpa :on dirait que les fleurs des deux arbres sont très différentes ,celles des paulownias que je connais sont violettes; un ton assez clair; mais vous pourrez comparer, ayant plein d’adresses(j’en avais une année fait un tour,de ces « adresses »)

Lucien Bergeret dit: à

Encore un que je ne lirai pas

et alii dit: à

Non, il faut écrire “Elles se sont parlé” -> sans accord. Je vous invite à revoir la règle d’accord du participe passé des verbes pronominaux sur notre site :il suffit de chercher pour en avoir le coeur net

et alii dit: à

elle aussi rescapée d’une grande histoire d’amour,
ce « rescapée » après aussi qui s’en trouve renforcé me plaît beaucoup

Pablo75 dit: à

« …démentant au passage le principe de Cioran : « Le propre d’un amant est de commencer en poète et de finir en gynécologue ». »

Citation exacte:

« Commencer en poète et finir en gynécologue ! De toutes les conditions, la moins enviable est celle d’un amant. » (Syllogismes de l’amertume)

et alii dit: à

Son dada ? l’Etre.on n’ose pas penser :un postier, ben dame!

Janssen J-J dit: à

avais lu « l’homme-soeur » prix du livre inter il y a 15 ans, j’aimais ce « prix » à l’époque, je m’intéressai aux passions incestales dans le roman.
https://www.babelio.com/livres/Lapeyre-Lhomme-soeur/42567
N’avais point été aussi convaincu que marie ma soeur (MMS). Donc, jamais y revenu depuis. Et risque pas, 15 ans plus tard, Paula.

Sont très fort chez gougueule : « Si vous effacez régulièrement les cookies de votre navigateur, vous continuerez à recevoir ce rappel de confidentialité, car nous n’avons aucun moyen de savoir que vous l’avez déjà vu. Une autre option consiste à vous connecter à votre compte Google, auquel cas nous saurons que vous avez vu ce rappel ».

Ben voyons donc…, fumier d’baleines !

hamlet dit: à

« le comble pour un gynécologue, amateur de foufounettes, est de se coltiner les femmes qui vont avec » (Petrova Ghin – Précis de Gynécologie Tome 2 page 247 – Edité aux Presses Oligarques et Universitaires de France (POUF) – 83,50 euros)

hamlet dit: à

oupss erratum : Presses Oligarques et Universitaires de Finlande (POUF)

Pablo75 dit: à

« Lui, c’est un féru de philo. Son dada ? l’Etre. Il en pince pour Heidegger. Elle, moins. Ca l’intéresse, ça la fait rire, ça l’étonne et à la fin, comme nous aussi un peu, ça la saoule… »

Un peu?

Qui peut rester « sobre » devant les conneries ahurissantes de l’Ontologie, ou l’Art de branler les mots jusqu’à l’épuisement? Moi je connais peu de choses plus hilarantes que la lecture des livres sur l’Ontologie. Il y a quelques années j’avais sorti d’une bibliothèque municipale « Pour une histoire de l’ontologie », de Michel Meyer (PUF, 1999). Rarement j’ai rit autant avec un livre. Quelques exemples de la connerie illimitée atteinte par la philosophie occidentale:

« L’ontologie est l’excédent métaphysique de la métaphysique. »

« L’être fait problème parce qu’il est uniquement et nécessairement ce qu’il est. »

« L’être est source d’énigme parce qu’il est au-delà de lui-même en quelque sorte. »

« L’être est synonyme d’apodicticité dans le logos. »

Et parlant de Heidegger: « Du même coup se trouve soulevée la question de l’accès à l’Être. Les humains ne pourront plus se rapporter à l’Être que par «l’écoute silencieuse». L’Être est accessible, non plus par le logos, mais par la structure ontologique du Dasein comme tel. Celle-ci renferme à la fois l’occultation et le dévoilement de l’Être, assimilé à l’étant et à la fois différent de lui. »

Heidegger, rappelons-le, qui est le type qui, au XXe siècle, a su le plus sur l’Être et ses accès (selon ses thuriféraires) mais qui a confondu Hitler avec le Messie qui allait sauver le monde de la seule façon possible pour lui: en exterminant les juifs.

Clopine dit: à

Eh oui, c’est la rentrée… Les premiers devoirs obligés tombent…

(à part ça, je confirme, au fait : Jacques Drillon est un type profondément déplaisant).

Clopine dit: à

Et au fait, moi aussi, dans mon petit texte « je suis trop vieille pour mourir d’amour », je cite la liaison Arendt/Heidegger. Et en trois phrases seulement, ahaha !!!

hamlet dit: à

Pablo parce que vous êtes un être de l’ontique ! du coup vous n’y comprenez rien à l’étant de l’être jeté dans le monde tombant dans la clairière de l’être au bord de l’étang au milieu des hêtres ! ceci étant on ne peut pas être et avoir été, l’être dans le temps où seul le présent est, et où l’avant et l’après ne sont pas dans l’être du présent, mais dans le devenir être de l’être, quand le présent concret est le résultat du passé devient alors plein de l’avenir de l’étant-en-devenir, car le présent véritable n’est qu’éternité.

suffit de lire en écoutant le prélude de Lohengrin et hop ! ça devient clair comme de l’eau de l’étang d’à côté.

hamlet dit: à

Pablo l’ontologie ça se gère ! quand on la gère dans le temps et le devenir elle devient gère-ontologie.

Pablo75 dit: à

Mais il n’y a pas que Heidegger qui est très drôle, quand il délire sur l’être. Jankélévitch, le musicologue pour qui Bruckner était un diplodocus, l’est tout autant, quand il parle de musique:

« La musique ne dit rien dans la mesure où dire est déjà communiquer un sens ». Hilarant !!

« Vaine déambulation et lambinerie sans but, le discours musical est une vélocité qui s’attarde et qui ne va nulle part ». Tordant !!

« La musique n’est [pas] un langage… ». Désopilant !!

Mais il y a encore plus amusant que les conneries de Heidegger sur l’Être ou celles de Jankélévitch sur la musique: celles du Pétomane quand il essaie de philosopher (c’est encore plus comique que quand Maurice Desborels essaie d’écrire un roman).

Chantal dit: à

s’il s’ennuie au point d’écrire décalé pourquoi ne pas lui suggérer de commencer effectivement à l’envers en amour selon la méthode d’H Pinter. Commencer en gynécologue et finir en amant …

garder le meilleur pour la fin.

que de fois la femme commence comme infirmière et finit à la casserole.

Pablo75 dit: à

Il faudrait écrire une Ontologie de la Pétomanie:

« La pétomanie est l’excédent crétin de la connerie. »

« La pétomanie fait problème parce qu’elle est uniquement et nécessairement ce qu’elle est. »

« La pétomanie est source d’énigme parce qu’elle est au-delà d’elle-même en quelque sorte. »

« La pétomanie est synonyme d’apodicticité dans l’imbécillité. »

« Du même coup se trouve soulevée la question de l’accès à la Pétomanie. Les humains ne pourront plus se rapporter à la Pétomanie que par «l’écoute silencieuse d’un pétomane». La Pétomanie est accessible, non plus par le logos, mais par la structure ontologique du Dasein comme tel. Celle-ci renferme à la fois l’occultation et le dévoilement de la Pétomanie, assimilée au Pétomane et à la fois différent de lui. » Autrement dit: on accède à la Pétomanie en connaissant un pétomane. Et dans ce blog on a la chance immense d’en côtoyer un…

DHH dit: à

@JJJ
je découvre dans votre post la remarque que vous me dispensez de faire à Passou
Effectivement il fallait écrire d’une part « vues » et d’autre part « parlé »
pourquoi? .Parce que si l’accord doit se faire avec le complément d’objet direct anteposé ,il n’a pas lieu d’être avec un complément indirect :On parle A quelqu’un , donc pas d’accord.
Un exemple :elles se sont précédées, puis se sont succedé

et alii dit: à

que de fois la femme commence comme infirmière elle est choisie parce qu’infirmière possible sinon déjà en poste d’infirmière-vous avez raison, ça j’en ai connus (pas pour moi J’ai même connu une infirmière qui a été tuée par le chéri qu’elle avait connu sur son lit d’hopital) que vous avez raison!
gynécologue , horreur, va de retro

Pablo75 dit: à

A propos de Ravel, on ne lui a jamais connu de relation amoureuse. Fargue raconte qu’il quittait ses amis le dimanche soir en leur disant « Bon, bah je vais au bordel! ». Et c’est Sauguet, je crois, qui a prétendu dans ses souvenirs que tout le monde savait à quoi s’en tenir à propos des amours de Ravel mais que le secret n’a jamais été éventé. Gavoty, qui l’a rencontré plusieurs fois dit (INA) qu’il ressemblait littéralement à un enfant (il était de très petite taille). Peut-être était-il une sorte de tambour? Un écrivain dont j’ai oublié le nom mise sur une relation cachée avec Misia Godebska mais ça me semble très douteux.
Chaloux dit:

En tout cas, les affirmations de Jankélévitch sur la non sexualité de Ravel sont, en plus de stupides, très osées. Ce n’est pas parce que quelqu’un est discret, qu’il ne « pratique » pas. C’est bien possible qu’il ait été homosexuel (Cocteau peint le jeune Ravel comme un type maniéré et s’habillant de façon ridiculement élégante) et qu’en bon basque qu’il était (région qui s’est toujours vantée d’être très virile) il n’ait jamais eu l’envie de parler de ses vrais goûts sexuels. Quant à l’opinion de Gavoty, il devait être très myope, parce Ravel avait l’allure plutôt d’un notaire de province que d’un enfant:

https://www.youtube.com/watch?v=Nf-IWOhRRYo

DHH dit: à

@clopine
sur le couple Arendt Heidegger un roman de catherine Clement qui semble tout droit sorti d’Harlequin et qui m’avait inspiré un commentaire rageur sur Amazon

et alii dit: à

heidegger arendt :
j’aime penser à ce que disait MONTAIGNE:
« Il y a des parties secrettes aux objects qu’on manie et indivinables, signamment, en la nature des hommes, des conditions muettes, sans montre, inconnues par fois du possesseur mesme, qui se produisent et esveillent par des occasions survenantes.

Marie Sasseur dit: à

Passou en pince pour Fanaaay l’ardente, toujours un peu salope et vulgaire au coin de la bouche…. c’est son droit.

J’avais bien aimé lire  » la vie et breve et le désir sans fin », de chez Lapeyre. Une cuisine qui le rapproche de bien des auteurs Minuit. Ils ,  » Tant les hommes que les femmes donnent l’impression de vivre en mode avion ». Mais elle est fabuleuse, cette image…

Marie Sasseur dit: à

deachach, au rapport: la vie est brève.

Chantal dit: à

brrr effectivement gynécologue n’est pas la profession la + suggestive ment érotique.

ni auteur désespéré, j’ai lu l’article critique élogieux sur le dernier mauvignier, certes mais quel ennui …

et alii dit: à

 »
Si l’Allemagne reprenait par surprise »
légèrement différent mais
 »
Au moment où se déclenchait la Grande-Guerre, Franz Kafka écrivait dans son Journal, à la date précise du 2 août 1914 : « L’Allemagne a déclaré la guerre à la Russie. Cet après-midi : piscine »…

Pablo75 dit: à

Effectivement il fallait écrire d’une part « vues » et d’autre part « parlé » pourquoi? .Parce que si l’accord doit se faire avec le complément d’objet direct anteposé ,il n’a pas lieu d’être avec un complément indirect :On parle A quelqu’un , donc pas d’accord.Un exemple :elles se sont précédées, puis se sont succedé
DHH dit:

Quelle délire la grammaire française !! Sans parler de l’orthographe (les accènts et les doubles consonnes)… Je vais me faire rabrouer copieusement en disant ce que je vais dire, mais je vais le dire quand même: quelle perte de temps dans les écoles pour apprendre des subtilités absurdes et inutiles la plupart du temps. Pourquoi faire simple si on peut faire compliqué, paraît être partout la devise de la France.

Le résultat final de tout cela c’est des fautes de grammaire et d’orthographe partout chez les moins de 40 ans, y compris les journalistes ou les cadres des entreprises. Et une grande école (je crois que c’est Polytechnique) qui doit donner des leçons d’orthographe et de grammaire à ses élèves pour éviter les tonnes des fautes dans leurs écrits. Dans le monde actuel, il est urgent que les Français arrêtent avec leur délires grammaticaux et d’orthographe. Et s’ils ne le font pas par le haut, cela se fera par le bas, parce que c’est une évidence que les nouvelles générations ne supporteront plus de devoir perdre autant de temps (un temps qui est de plus en plus mangé par la technologie) à des sophistications
totalement inutiles pour la vie pratique.

Pablo75 dit: à

Quel délire…

Pablo75 dit: à

brrr effectivement gynécologue n’est pas la profession la + suggestive ment érotique.
Chantal dit:

Et pourtant il y a des gynécologues qui se font arrêter pour viol sur des patientes.

Chaloux dit: à

Pablo, très intéressant, je ne connaissais pas tous ces extraits de ce film.

Quant à ressembler à un notaire ou à un enfant, étant donnée la façon dont on habillait les enfants, l’un est compatible avec l’autre.

(J’ai vérifié le lien Massin, il fonctionne).

et alii dit: à

la question que je me posais en lisant le billet:
laréponse est dans le lien: »Face à l’opacité qui entoure ce fait-divers authentique « 

Chaloux dit: à

L’art de l’exception grammaticale forme l’esprit.

John B dit: à

totalement inutiles pour la vie pratique.

Comme tous les commentaires sur ce blog! 😉

Sant'Angelo Giovanni dit: à

…samedi 5 septembre 2020 à 13 h 46 min.

…avoir l’esprit aux romans,…c’est savoir tricoter,…des slips, sur mesure,…

…tailles, formes, couleurs, doigtés,!…
…un métier qui se perd,…
…de l’emporte-pièce, à votre taille actuelle, pas de quoi se gonfler les  » biceps « ,…en colonisateur  » conscrit « .
…du roman à tout genres  » flexible « ,!…
…çà s’allonge et çà revient, il faut étirer sa pensée,!…
…à d’autres,…

Chantal dit: à

Pablo75 dit: à
brrr effectivement gynécologue n’est pas la profession la + suggestive ment érotique.
Chantal dit:

Et pourtant il y a des gynécologues qui se font arrêter pour viol sur des patientes.

le mien est correct mais personne n’est à l’abri.

Marie Sasseur dit: à

« Le côté « fait divers vécu » donne envie d’y aller voir : le meurtre de sa sœur, 79 ans, toujours inexpliqué quatorze mois après.  »

Faudrait y mettre les meilleurs limiers.
D’un autre côté , celles auxquelles je pense, auraient du mal à accrocher. 79 ans
Cela n’a rien d’un crime passionnel susceptible de mobiliser des talents, surtout si c’est pas glamour. Et puis si même sa soeur avait oublié Denise, on voit pas pourquoi elle vient maintenant peter son scandale.

Paul Edel dit: à

Ce qui est curieux c’est qu’on ne peut s’empêcher de lire entre les lignes(un divertissement sympa) les critiques littéraires . Notre vaillant Assouline(lire autant de romans.. que de nuits blanches… ) a été sous le charme de Lapeyre et visiblement un peu ennuyé vaguement intéressé par Irène Frain.

Alexia Neuhoff dit: à

 » jusqu’à ce que le sens du pêché ne la rattrape. »
Autant dire que cette Paula a la ligne et ne manque pas d’appâts. Comment s’étonner que Cosmo soit sur le coup. Comme on dit dans le VIIème, Cosmo est toujours sur (et dans) le coup.

DHH dit: à

@Pablo
Non ce n’est pas absurde :
la logique dont releve cette distinction est claire ;elle découle de la difference de fonction du pronom réfléchi réciproque dans les deux phrases.
D’ailleurs sur un exemple plus simple, à la premiere personne par exemple , vous ne seriez pas embarrassé j’en suis sure par cette cette opposition, et vous écririez spontanément et correctement(si vous etiez une femme evidemment):
je me suis lavEE/je me suis lavE les mains
Hier, je crois, et alii a fait un exposé savant sur la question.
l’embarras devant le choix d’une orthographe ou d’une autre tient moins à l’ignorance des regles orthographique qu’a l’ignorance de la grammaire et des fonctions du nom
En revanche je vous rejoins sur les subtilités injustifiées de l’orthographe des noms , du genre cuissot/cuisseau ,en fonction de l’animal concerné

Chaloux dit: à

Je trouve la phrase de Cioran parfaitement débile. Il a surtout fait une drôle de tête le jour où sa Simone a claqué la porte et foutu le camp. Un de mes amis de l’époque, qui connaissait quelqu’un qui etc., nous avait conté cela. Le pauvre Cioran était lessivé. Rien d’un pimpant gynécologue. Une épave.
Si je disais un truc pareil à mon épouse, elle me reprendrait gentiment et elle aurait raison. Et gynécologue pour gynécologue, quelle femme aurait envie de finir en proctologue?

Brinqueballe dit: à

Un peintre gynécologique?
Ça existe?

Phil dit: à

jusqu’à ce que le sens du pêché ne la rattrape

Est-ce un voeu pieux ? étrange obstination de presser le fruit coupable à chaque occurrence depuis des années de notules, comme le brave « Genêt » toujours flanqué d’une plante verte malgré sa boule à zéro. Etalii pourrait sickanalyser le prestigieux passou.

hamlet dit: à

sans compter toutes ces mal baisées poursuivies pour avoir tenter de violer leur gynéco. pas vrai pablito ?

et alii dit: à

phil, pas de plaisanterie sur le psy entre P.ASSOUINE ET moi:c’est trop clair que du fait que je mets des commentaires parfois abracadabra après le billet, c’est moi qui suis en position « d’enfant incestueux » et sans vergogne en plus! et « j’accepte », c’est le jeu; je vis en ce momenthors de la RDL quelque chose d’assez dur et « au mieux » où j’apprends beaucoup, et la RDL m’aide à m’en évader,c’est moi qui devrais dire merci mille fois de la générosité de P.ASSOULINE et des erdéliens qui ne cherchent pas à me comprendre, mais supportent comme je passe d’un univers avec eux à ce qui fait mon quotidien (où je ne fais pas de catastrophe,au contraire parfois,tranquillisez vous

hamlet dit: à

pablitooooooo !!!!!!!!!!!

sérieusement mon très cher ami, pensez-vous que si la musique était un langage vous auriez besoin de bassiner votre monde à la commenter avec votre pote chaloux ?

du genre écoutez.. là… entre 1’34 et 1’58… vous entendez ? on entend la mort !
ou bien là écoutez bien entre 3mn23 et 45mn68 on entend le petit ruisseau couler entre les grands arbres de la forêt…

soyons sérieux pablito ! qu’est-ce donc que ce langage verbal que vous vous sentez obligé d’ajouter à un langage non verbal pour nous le rendre intelligible.

parce que parmi nous certains ne l’ont pas entendue la mort, ni les autres le petit ruisseau !

alors quoi ? votre sensibilité vous rend capable d’entendre ce que d’autres n’entendent pas ?
vous avez l’oreille plus fine que la moyenne ?

pourquoi ? interpréter ce dit la musique ? non ça c’est le rôle de l’interprète, il faut lui laisser ce boulot il est payé pour ça.
non, pour traduire !

vous êtes un bon traducteur ! comme on traduit un poème d’une langue dans une autre, vous traduisez ces notes dans leur signification véritable.

sauf qu’une langue, même traduite pas plusieurs traducteurs donne à peu près le même résultat.

alors que là vous obtiendrez une interprétation différente pour chaque interprète pablitoooo !

voilà donc un drôle de langage dont le sens diffère en fonction du traducteur ?

je ne sais jamais à quel moment vous arrivez à comprendre ce que je vous explique. pour Onfray j’ai vu quand vous avez dit « ce n’est pas ce que je voulais dire », mais là il faut m’envoyer un signal pablito pour me dire que vous avez compris.

Pablo75 dit: à

@ Chaloux

En ce moment sur France Musique, dans les Portraits de famille de Philippe Cassard, celui d’Edwin Fischer. Il a parlé de sa relation avec Schubert (en la comparant à celle de Schnabel) et a mis les impromptus D. 899. Il a raconté que le 3ème Fischer le jouait en changeant la tonalité (comme font les pianistes débutants pour se faciliter la tâche), ce que je viens d’entendre, puisque le début m’a paru bizarre. Et Cassard trouve cela pas bien du tout. Moi je trouve cela ahurissant.

https://www.francemusique.fr/emissions/portraits-de-famille

Phil dit: à

merci dear etalii, nous sommes rassurés indeed.
A l’occasion, un éclairage pilpouleux sur l’extension du circonflexe chez le prestigieux passou sera bienvenu. no need to urge, of course.

et alii dit: à

tenez, je m’explique sur mon caractère aujourd’hui, grace au post d’hamlet:
j’ai connu autrefois un médecin capable de venir sonner ma porte passée 1OH du soir;il n’était pas mon « médecin de famille » mais celui d’une dame qu’il venait « chercher chez moi »:elle était un phénomène, d’ une mauvaise santé, et avec une vie érotique inouie, ce que le médecin savait ;il avait échoué avec elle, Pluriveuve très riche, et quand ce médecin également très riche, avec des étude de droit, et habitué de prostituées,venait sonner, je devais lui mettre le couvert,et il bavardait en disant « les malbaisées » des « bourgeoises » ;
et je me suis fait du vocabulaire, une éducation de la vie à leurs histoires, jusqu’au jour, où j’en ai eu assez , je n’avais pas le temps et ai mis un terme à ces relations de « truands » sans compter la part des histoires politiques où je ne voulais pas être partie prenante ;et je supporte ceva et vient de lexique sur la RDL quand même;tout juste mais mais j’y survis!

hamlet dit: à

Pablo, tu sais quoi ? je poserai la question à Max Cooper que je le vois le 30 avril prochain à Londres après son concert au Roundhouse : « a brand new audio-visual experience » :

https://www.youtube.com/watch?v=jOl5jkGykOc

Pablo75 dit: à

Non ce n’est pas absurde : la logique dont relève cette distinction est claire
DHH dit:

Ce qui est absurde est la logique claire…

je me suis lavEE/je me suis lavE les mains
DHH dit:

En espagnol les femmes et les hommes se lavent les mains de la même façon: me he lavadO las manos. Quand on traduit du français vers l’espagnol on se rend compte de toutes les subtilités inutiles de votre langue. Et quand on copie des citations on met le double de temps à copier les françaises que les espagnoles, à cause des accents, doubles consonnes et autres apostrophes.

Je crains que la France soit déjà en train de payer très cher l’hyper-subtilité de son esprit, que sa grammaire et son orthographe montrent jusqu’à l’absurde. Ce manque de pragmatisme si typique des Français, cette façon de toujours préférer les idées aux réalités, peuvent finir par être mortels pour ce pays. La grammaire et l’orthographe ne sont que la pointe visible de l’iceberg.

La France est un pays malade de son esprit.

hamlet dit: à

Bloom !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

voilà ! c’est une chanson sur la pollution des mers, écoutez-bien entre 0,11mm et 4,56mn on entend bien les fonds sous marins avec des baleines qui passent de temps à autre :

https://www.youtube.com/watch?v=EdmL835q9To

Pablo75 dit: à

pensez-vous que si la musique était un langage vous auriez besoin de bassiner votre monde à la commenter
hamlet dit:

On a discuté déjà ici sur ce thème il y a quelques mois, Pétomane. Reviens en arrière et relis. En plus discuter avec un sourd aussi peu doué pour la philosophie que pour le roman, est une double perte de temps.

et alii dit: à

sans parler des régionalismes où l’on dira « mes mains » et glissera des pronoms personnels « je me le ferais bien » etc

hamlet dit: à

sur youtube la chose que je préfère c’est lire les commentaires.
pour la Sicilienne op78 de Fauré chacun y a va de son interpétation, entre celui qui se rappelle le jeu vidéo Civilisation (c’est la musique du jeu), celle qui se souvient que sa mère la berçait enfant sur cette musique quand elle pleurait, celui qui y voit un cavalier disparait dans la nuit etc etc etc……..

chacun trouve ses propres mots pour dire cette musique, c’est trop beau.

là on se dit heureusement que la musique est bien plus qu’un langage.

https://www.youtube.com/watch?v=U5Y0uQLgriA

hamlet dit: à

heureusement que la musique est bien plus qu’un langage et heureusement qu’elle n’exprime rien.

hamlet dit: à

heureusement que la musique est bien plus qu’un langage et heureusement qu’elle n’exprime rien :

heureusement qu’il s’est trouvé un Jankélévitch pour nous le rappeler et ainsi venir enrichir la musique par sa pensée.

contre tous les imbéciles qui veulent aujourd’hui réduire la musique à un langage et un moyen d’expression, voire de communication.

Pablo75 dit: à

L’art de l’exception grammaticale forme l’esprit.
Chaloux dit:

Jusqu’à un certain point.

J’ai un ami espagnol, linguiste à l’université de Málaga (et très bon traducteur de poésie française, d’ailleurs), qui me dit toujours, quand on parle du thème de la « décadence » de la langue (l’espagnol « dégénère » aussi à cause de l’inculture des jeunes générations), que tous ces changements, que nous trouvons catastrophiques, sont les changements normaux d’une langue en fonction de la période dans laquelle elle évolue, et que c’est toujours « le peuple » qui a le dernier mot (c’est le cas de le dire). Ce sont les utilisateurs qui modifient la langue en fonction de leurs intérêts pratiques. Et contre cela il n’y a rien à faire. Ni l’Éducation Nationale ni les Académies peuvent éviter que « le peuple » parle comme il veut. Et s’il y a des formes verbales, par exemple, que personne utilise et qui disparaissent, tant pis pour elles, elles n’avaient qu’à être plus utiles…

Je ne suis pas aussi sûr que lui de tout cela, mais il y a du vrai dans ce qu’il dit.

Pablo75 dit: à

Le Pétomane parlant de musique est aussi ridicule qu’un aveugle de naissance parlant d’architecture.

Mais cela fait longtemps qu’on a compris que c’est son truc, faire le ridicule.

Pablo75 dit: à

Un peu de musique (avec des belles images):

Elgar – Nimrod

Jonathan Scott performs his solo organ arrangement of Nimrod (Enigma Variations Op. 36) by Edward Elgar on the organ of WeiWuYing – National Kaohsiung Center for the Arts, Taiwan.

https://www.youtube.com/watch?v=u2E8qcKcgAU

et alii dit: à

bien, je vais me ridiculiser:fut un temps où lorsque je jouais au piano telle sonate de MOZART ou SCHUBERT
je me mettais à pleurer ;assez dit

jorge Rodriguez dit: à

Pablo 75 parlant de Hamlet dit le Pétomane est aussi ridicule que Hamlet dit le Pétomane parlant de Pablo 75

renato dit: à

Je suis peut-être un imbécile, hamlet, mais puisque j’ai appris la musique et non à jouer la guitare en lisant péniblement des hauteurs sur une portée, je vous garantis que la musique est un langage — signifiant, signifié, réfèrent — et vous le comprendriez si vous vous donniez la peine d’ouvrir un traité d’harmonie plutôt que vous perdre dans l’inutile labyrinthe des dadas philosophiques sans queue ni tête qui semblent informer votre approche de la chose. Et ce n’est pas question de ruisseaux et petits oiseaux chantant depuis une branche en fleur.

Pablo75 dit: à

Et jorge Rodriguez est aussi con que Rodriguez jorge.

jorge Rodriguez dit: à

À Pablito Escoba 75,

On voit tout de suite que vous avez au moins Master -10…

christiane dit: à

La dernière photo me fait penser à un tableau de Magritte. Créer une image qui n’existe pas dans le réel,jouer avec les décalages visuels. Le motif du rideau revient souvent dans ses toiles comme sur une scène de théâtre.
https://www.pinterest.fr/pin/303570831113027119/

Sant'Angelo Giovanni dit: à

…replay à 16 h 44 min.
…samedi 5 septembre 2020 à 13 h 46 min.

…tout reste dans l’ensemble concocté,…les romans au style  » patchwork « ,…moderne.
…d’avoir les fesses en hôtesses de l’air,…l’esprit aux romans,…c’est savoir tricoter,…des slips, sur mesure,…

…tailles, formes, couleurs, doigtés,!…
…un métier qui se perd,…
…de l’emporte-pièce, à votre taille actuelle, pas de quoi se gonfler les  » biceps « ,…en colonisateur  » conscrit « .
…du roman à tout genres  » flexible « ,!…
…çà s’allonge et çà revient, il faut étirer sa pensée,!…
…à d’autres,…

Chaloux dit: à

Pablo : »Il a raconté que le 3ème Fischer le jouait en changeant la tonalité (comme font les pianistes débutants pour se faciliter la tâche), ce que je viens d’entendre, puisque le début m’a paru bizarre. Et Cassard trouve cela pas bien du tout. Moi je trouve cela ahurissant. »

Pablo, Fisher n’est pas le seul. Sur cet impromptu il y a une tradition, du XIXe je suppose, de le jouer en si majeur au lieu de si bémol majeur. Ma première édition des impromptus -Henry Lemoine- le donnait en si majeur. C’est ainsi que je l’avais appris. J’ai été bien surpris en ouvrant d’autres éditions, notamment la Henle que j’ai maintenant.

Peut-être Notre ami M. Drillon pourrait-il nous apporter ses lumières.

Chaloux dit: à

Le si bémol majeur tombe moins bien sous les doigts, il demande plus d’attention et de travail, mais est-il vraiment moins difficile? Schubert est, de toute façon, souvent malaisé à jouer au piano, il tombe mal sous les doigts mais quels délices.

Chaloux dit: à

Sol majeur! Sorry…

Chaloux dit: à

Donc il faut lire « le sol bémol majeur » etc…

Petit Rappel dit: à

La réhabilitation de Bruckner en France est un phénomène récent. La phrase de Jankélévitch est de son époque. On oublie qu’il n’y a pas si longtemps, un Antoine Golea imprimait la meme chose. « Un Dauphin de qui , avec le temps, commit neuf symphonies plus ennuyeuses les unes que les autres. » Est-ce entièrement faux? C’est un autre problème
Pour le reste, il faudrait tenir une chronique de vos détestations : Heidegger, La Langue Française… On a envie de vous répondre ce que disait le valet Cliton dans le Menteur à son maitre, en voyant reparaitre un personnage prétendument tué en duel:

« Les Gens que vous tuez se portent assez bien ».

Jankélévitch a raison: si la musique n’ était qu’un langage, elle serait rhétorique. Or la plus grande musique ,mettons la 9eme, la Missa Solemnis,presque tout Berlioz,se perçoit comme la conjonction de l’inattendu et de l’inentendu. Ce qui dynamite et dynamise une forme inexistante.
Mais que vous le compreniez, rien n’est moins sur…
MC

B dit: à

Je relève en passant la position d’enfant incestueux dont fait part et alii, étonnante façon de dire les choses
De mon côté, les concernant, sauf si c’est entre frères et soeurs, je vois des parents incestueux et des enfants abusés et victimes À côté de cela, il y a la possibilité toujours ouverte qu’un enfant naisse d’une relation incestueuse, il sera le frère et l’enfant de la mère, ou la soeur et l’enfant de la mère, le neveu de ses freres et soeurs, et toujours le fils ou la fille du géniteur si c’est le père qui commet l’inceste.
Si c’est la mère avec un fils, l’enfant à naître sera le frère ou la soeur du fils tout en étant son enfant . En fait je ne saisis pas la situation dans laquelle se trouve et alii vis à vis de PAssouline ou ce que signifie la métaphore.

Chaloux dit: à

Or la plus grande musique ,mettons la 9eme, la Missa Solemnis,presque tout Berlioz,se perçoit comme la conjonction de l’inattendu et de l’inentendu. Ce qui dynamite et dynamise une forme inexistante.

M. Court ou Corneille cité par Thomas Diafoirus!

Hurkhurkhurk!

Pablo75 dit: à

En tout cas, malgré les énormes éloges de Cassard, moi je n’entends pas du tout le génie de Fischer ni en Bach (les tempi de son Clavier bien tempéré me le rend inécoutable), ni en Schubert, ni en Schumann (son compositeur préféré, selon Cassard, dont il a mis un fragment de la Fantaisie op. 17 que j’ai trouvé froid et sec – alors que pour Cassard c’était le comble de la passion).

Cette semaine j’ai écouté 6 ou 7 fois (et je suis en train de le faire encore une fois) le cd de M.J.Pires consacré aux Impromptus D 899 et la Sonate 960 que j’ai trouvé l’autre jour aux Puces à moins d’un euro, et que plus j’écoute plus j’aime. Les mêmes impromptus écoutés par Fischer cet après-midi m’ont paru froids, distants, laids même parfois.

La même chose m’arrive avec les interprétations de Schnabel ou de Backhaus. J’ai l’impression que pour ces pianistes la beauté de la musique qu’ils jouent est quelque chose de très secondaire. Ils privilégient d’autres choses. Comme Brendel ou Pollini, d’ailleurs. Ils oublient que la structure d’une oeuvre ou la technique pour l’interpréter sont des choses au service de sa beauté, et uniquement de sa beauté. C’est très étrange cette insensibilité à la beauté. Heureusement qu’il y a des S.Richter, des M.J.Pires, des Krystian Zimerman, des Rubinstein ou des Rosalyn Tureck pour montrer toute la beauté qu’il y a dans Bach, Schubert ou Schumann.

B dit: à

Il y aussi l’enfant devenu adulte ou pubère qui désire un de ses parents et parvient à le séduire. Dans ce cas, l’enfant n’est plus seulement l’objet de la figure incestueuse . Ensuite on parle de degré selon la filiation quand elle n’est pas directe. Un symbole que cette geometrie. Bref, je ne saisis toujours pas dans quelle configuration se trouve et alii.

Pablo75 dit: à

Le sol bémol majeur tombe moins bien sous les doigts, il demande plus d’attention et de travail
Chaloux dit:

C’est ce que disait Cassard. On comprend alors le changement pour les pianistes débutants, mais pour un type comme E. Fischer !! Comment il ose corriger Schubert?

et alii dit: à

B. C EST P.ASSOULINE QUI PROPOSE LE BILLET QUI ENSEIGNE ET OUVRE LE « DROIT » à « commenter »;à des personnes de l’un et l’autre sexe ;
chacun réagit en fonction de ses intérêts , ses pratiques, son histoire et les contextes de son histoire:
tenez, i se trouve que j’ai trouvé le plus grand intérêt à l’enseignement de TOBIE NATHAN DANS LA VIDEO /LE PARLEMENT DES DIEUX où IL FAIT REMARQUER QUE LES DIEUX NE PARLENT QU’une seule langue;ceci dit en passant;bien sur il explique et justifie ses élaborations et propositions sur « les forces » par ses expériences de travail , d’écoute, de lecture, et d’enseignement;
https://www.youtube.com/watch?v=6dQZYX4tPWQ

Jacques Drillon dit: à

@Chaloux
Mes « lumières » se bornent à celles que nous donne Deutsch dans son catalogue. L’impromptu en sol bémol n’a paru pour la première fois qu’en 1857 (chez Haslinger), 29 ans après la mort de Schubert, mais déjà transposé en sol (et dans une mesure à 2/2, pour une raison inexpliquée). La version originale en sol bémol n’a paru que plus tard.
Je peux aussi rappeler, au sujet de cette querelle, que nul ne s’insurge d’entendre les barytons, les basses, les altos, chanter tous les lieder de Schubert transposés un ton plus bas, ou un ton et demi. Il n’y a donc pas de quoi fouetter un chat, sous prétexte qu’il s’agirait d’une pièce pour piano seul, et, à ce titre, « sacrée » ou « intouchable ». Tout ce qui peut engager à jouer de la musique est bon à prendre…

Pablo75 dit: à

il faudrait tenir une chronique de vos détestations : Heidegger, La Langue Française…
Petit Rappel dit

Court tient à confirmer qu’en plus de ne pas savoir lire, il est vraiment Con. Moi détester la langue française? Mais comment peut-on être si Débile pour confondre la critique de certaines caractéristiques d’une chose avec la détestation de la chose entière?

On dirait l’une de ces femmes que quand on les contredit lors d’une discussion, étant à bout d’arguments vous répondent: – Tu me détestes…

Il est vraiment Idiot ce Court. Ou alors ses capacités intellectuelles sont en train de chuter dangereusement.

Si tous les textes qu’il a lus pendant des décennies les a compris comme il comprend ce qu’il lit ici, il a dû faire des dégâts dans l’Éducation nationale, le bougre.

renato dit: à

Marc Court, la réflexion sur la relation entre le langage et la musique dépend tout d’abord de la définition du mot « langage » : si elle se limite à la sphère de la communication verbale, la question se pose en termes de comparaison et d’analogie (la musique est-elle comme le langage ? ) ; si le sens est le plus étendu (un ensemble de codes qui transmettent des informations, un système symbolique doté d’une capacité expressive et communicative), la question est plus substantielle et complexe : la musique est-elle un langage ? En simplifiant beaucoup, on pourrait dire que, comme dans les langues naturelles, deux facteurs sont à la base de la musique : « le matériel acoustique d’une part, et l’apport humain et culturel d’autre part ». Mais, comme Roman Jakobson l’a fait observer : « la particularité de la musique par rapport à la poésie réside dans le fait que toutes ses conventions […] sont limitées au système phonologique et n’incluent pas les distributions étymologiques des phonèmes, donc pas de vocabulaire ». La musique est un système symbolique qui ne se réfère pas directement à des objets, des expériences et des concepts spécifiques. Mais c’est néanmoins un ensemble de codes dotés de règles, de conventions, de facultés expressives (voir expression), de fonctions sociales (voir les fonctions de la musique) et de liberté créative qui varient et évoluent en fonction du temps et du lieu.

Marie Sasseur dit: à

Photo 1, ils sont en Bretagne, quel temps pourri.

Marie Sasseur dit: à

Photo 2, pardon.
Sur la photo 1, Denise est en train de coudre des masques.

Bloom dit: à

le récit d’Irène Frain Un crime sans importance (256 pages, 18 euros, Seuil)

Ce livre m’a été offert par un de mes meilleurs qui a accueilli cette auteure dans sa lointaine satrapie du plateau du Deccan. Ce n’est pas son meilleur, mais c’est quand même très bien, m’a-t-il dit. Irène Frain étant un des rares écrivains français à avoir écrit sur l’Inde, démontrant par-là une palette plus étendue que la moyenne nationale, ce livre est dans ma collection automne/hiver des lectures en français.

Pablo75 dit: à

La réhabilitation de Bruckner en France est un phénomène récent. La phrase de Jankélévitch est de son époque. On oublie qu’il n’y a pas si longtemps, un Antoine Golea imprimait la meme chose. « Un Dauphin de qui , avec le temps, commit neuf symphonies plus ennuyeuses les unes que les autres. » Est-ce entièrement faux?
Petit Rappel dit:

Réhabilitation? Quelle besoin de réhabilitation pour écouter une oeuvre? Ou alors l’opinion de Jankélévitch ou de Goléa (encore un producteur de conneries sur la musique de la plus belle espèce) a besoin de l’opinion établie par le consensus académique de l’époque pour aimer une oeuvre?

C’est pathétique autant de nullité, surtout chez des professionnels de la musique.

Et ce crétin de Court, qui n’a jamais entendu plus de 5 min de Bruckner, et surtout qui n’aime la musique qu’à l’école on lui a dit qu’il devait aimer, d’ajouter: « Est-ce entièrement faux? »

Ce blog est vraiment un aimant à crétins !!

Marie Sasseur dit: à

Denise était professeur de littérature.

B dit: à

Chaloux, l’amour connait des prologues et des épilogues. Des préfaces, des postfaces. Des prolégomènes et des commentaires. C’est un peu indélicat de révéler par ces mots cruels l’état dans lequel la rupture a précipité cet homme. La célébrité attise la moquerie mais quel home ou quelle femme rejeté(e), repudié(e) et encore attaché(e) à celui ou celle qui rompt sans préavis n’a pas ressenti de détresse.

Marie Sasseur dit: à

J’ai l’impression que la soeurette est en train de refiler du fait divers, dont elle ne connait même pas la victime.

Marie Sasseur dit: à

Ca craint quand même.

Pablo75 dit: à

Le musicologue, pianiste et compositeur Guy Sacre, dans son monumentale « La musique de piano. Dictionnaire des compositeurs et des oeuvres (Bouquins, 1998) écrit à propos de ce 3éme impromptu: « Les éditeurs (dont le tout premier !) ont souvent transposé en sol majeur le sol bémol du troisième Impromptu (andante), par crainte de détourner les lecteurs que six bémols à la clé pouvaient effaroucher… Ils faisaient ainsi raser la terre prosaïque et quotidienne à un morceau de pure poésie, né dans l’ouate des bémols. C’est l’un des chants les plus limpides de Schubert que ce thème paisible et de longue coulée, inscrit dans le mètre inusité de 4/2, posé par les doigts faibles de la main droite, au dessus d’un remous d’arpèges aux autres doigts de la même main, la gauche se bornant, à quelques exceptions près, aux longs accords de soutien: on reconnaît à l’avance l’écriture que Mendelssohn popularisera dans ses Romandes sans paroles. » (Vol. II, p.2503)

Pablo75 dit: à

Après la citation de Guy Sacre, le choix de Edwin Fischer est encore plus incompréhensible, pour ne pas dire aberrant.

hamlet dit: à

pablitoooooo !!!!!!!!!!!

vous ne m’en voulez pas si entre vous et Mr Court je préfère Mr Court ?

pourquoi me demandez-vous ? à vrai dire je ne sais trop quoi vous répondre…

c’est vrai que chez vous on trouve une plus grande finesse d’esprit, plus de profondeur, de subtilité, de délicatesse, d’élégance de pensée que chez Mr Court, ce dernier est un peu trop vulgaire à mon gout, il passe son temps à insulter de façon assez grossière tout le monde sur ce blog.

mais je préfère quand même Mr Court.

Pablo75 dit: à

la plus grande musique, mettons la 9eme, la Missa Solemnis, presque tout Berlioz, se perçoit comme la conjonction de l’inattendu et de l’inentendu. Ce qui dynamite et dynamise une forme inexistante.
Petit Rappel dit:

Question: Court est encore plus Pédant que Con ou plus Con que Pédant? Ou plus Ignorant encore que Pédant ou Con?

En tout cas, ce qui est clair c’est qu’il ne connaît rien à la musique…

D. dit: à

Pablo75 dit: à

Le sol bémol majeur tombe moins bien sous les doigts, il demande plus d’attention et de travail
Chaloux dit:

C’est ce que disait Cassard. On comprend alors le changement pour les pianistes débutants, mais pour un type comme E. Fischer !! Comment il ose corriger Schubert?

Moi sur mon Yam électronique je me fais pas chier : j’ai une touche de transposition ton par ton au dessus ou en dessous. Alors le sol bémol majeur il me fait po peur du tout.

D. dit: à

ton par ton qu’est-ce que je raconte…1/2 ton évidemment. J’ai pas le quart et le coma, faut pas pousser quand même.

Pablo75 dit: à

vous ne m’en voulez pas si entre vous et Mr Court je préfère Mr Court ?
hamlet dit:

Le contraire m’aurait fortement inquiété, Pétomane.

Que les deux Crétins Suprêmes du Blog s’aiment bien, rien de plus normal.

PS.
Tu as bien encaissé la baffe monumentale de Renato? Si tu l’as zappé je te la rappelle:

« renato dit: à
Je suis peut-être un imbécile, hamlet, mais puisque j’ai appris la musique et non à jouer la guitare en lisant péniblement des hauteurs sur une portée, je vous garantis que la musique est un langage — signifiant, signifié, réfèrent — et vous le comprendriez si vous vous donniez la peine d’ouvrir un traité d’harmonie plutôt que vous perdre dans l’inutile labyrinthe des dadas philosophiques sans queue ni tête qui semblent informer votre approche de la chose. Et ce n’est pas question de ruisseaux et petits oiseaux chantant depuis une branche en fleur. »

D. dit: à

Le comma pas le coma. Rhahhh. Pythagoricien s’il vous plait.

Chaloux dit: à

Merci M. Drillon. Tout s’explique. Sur la question de tonalité, je serais tout de même d’avis d’oublier le sol majeur, mais ce n’est qu’un avis de principe.

@Pablo, moi j’aime beaucoup Fisher et je ne peux pas supporter Zimerman plus de deux minutes chrono. Pour Maria Joao Pirès, je suis d’accord c’est un trésor à elle toute seule. Ses Schubert sont historiques (et tant d’autres enregistrements). C’est par elle que j’ai vraiment découvert Schubert, très sceptique d’abord puis entièrement conquis.

Fisher Brahms deuxième concerto, avec Furtwangler.

https://www.youtube.com/watch?v=-Jbzf-n4LqQ&ab_channel=LivingPast

Patrice Charoulet dit: à

APPRENDRE OU VIVRE ENSEMBLE ?

On le sait, « Le Débat », l’excellente revue dirigée par Pierre Nora et Marcel Gauchet pendant 40 ans, va s’arrêter.
« Le Figaro » donne la parole à Pierre Nora qui liste les raisons de cet arrêt. D’après lui, une de ces raisons est « l’effondrement du niveau scolaire ». Oui. Et l’un des raisons de cet effondrement, d’après lui, est la suivante : avant il s’agissait d’abord d’ « apprendre » et de nos jours il s’agit d’abord de
« vivre ensemble ». Oui.

Pablo75 dit: à

@ Chaloux

Tu peux aimer à la fois les Schubert de E. Fischer et ceux de M.J. Pires?

Télécharge ici l’émission de Cassard en mp3 et écoute-la (il y en a plein d’autres intéressantes):

http://radiofrance-podcast.net/podcast09/rss_14503.xml

(Pour ceux que ça intéresserait et ne sauraient pas les télécharger, il suffit de cliquer sur le fichier mp3, ensuite faire clic droit sur la ligne du fichier qui apparaît et choisir Enregistrer le fichier audio sous…).

Chaloux dit: à

@Pablo. Hasard ou nécessité, P. Cassard donne le 2e concerto de Brahms. Tu l’a écouté?

hamlet dit: à

ah non je n’avais pas lu la réponse de renato.

d’abord je ne sais jouer que de la guitare, premier point.

pourquoi (comme Pablo) toujours commencer par ce désir de rabaisser l’autre votre seigneurie ? attention renato en principe c’est le signe d’un complexe d’infériorité, ou d’un commencement de rigidité d’esprit, ce serait dommage moi qui vous ai connu l’esprit plus alerte.

ensuite je pense qu’il y a une grosse confusion. la musique est évidemment un langage « en soi », pour fonctionner.
Vous parlez d’harmonie : il faut relire le passage de la République de Platon où il dit que les gammes ioniennes ramollissent l’esprit alors que les gammes pentatoniques le tonifient etc.. la musique a besoin de ce système de codification interne, ne serait-ce que pour rendre possible la communication entre musiciens et aussi pour l’interprétation : si on démarre un adagio à un tempo de 160 ça va pas le faire.

tout ça est évident ! mais ce n’est pas ce dont parle Jankélévitch.

Janké prend le mot « langage » dans le sens de ce qui implique une arrière pensée : la pensée précède toujours le langage. Si vous à une dame : « tenez je vous offre des fleurs » cela suppose que vous sachiez d’avance ce qu’est une dame, ce que sont des fleurs et en quoi ça consiste d’offrir, avec trop types d’arrières pensées sur lesquelles je ne m’étendrai pas !

à partir de ce langage vous pouvez construire des discours, un discours amoureux pourquoi pas ? de la rhétorique comme le rappelle Mr Court (Janké le dit dans son chapitre numéro 11 ou 8?) etc…

mais la musique n’a pas tout ça, elle a besoin de pablito pour être dite, transformée en mots, c’est pablito qui lui donne ses arrières pensées, c’est pablito qui construit ses rhétoriques à la con, c’est pablito qui lui donne ses intentions etc mais pas la musique elle-même.

c’est un peu comme si vous dites à la dame « tenez je vous offre des fleurs » et que derrière le rideau Pablo explique le pourquoi du comment : ça n’a pas de sens.

et la richesse infinie de la musique c’est justement de ne pas être un langage, parce que le langage se réduit toujours à ce qu’il dit.

si nous écoutons tous ici une pièce de Debussy ou de Fauré elle évoquera pour chacun de nous une histoire différente, alors que si vous dites à une gonzesse « tenez je vous offre des fleurs »…

et si vous essayez de composer un pièce qui signifie « tenez je vous offre des fleurs » et vous le faites écouter à cette dame je suis pas sûr qu’elle comprendra.

en fait c’est juste ça qu’il veut dire Jankélévitch.

et comme il le précise au début de ce passage : il redit ce que Schopenhauer et Nietzsche ont dit avant lui, du coup faudrait pas tout lui mettre sur l dos le pauvre, sauf que quand c’est Nietzsche qui le dit tous les nietzschéens applaudissent.

c’est trop injuste.

Bloom dit: à

Bouvard et Pécuchet découvrent Snapchat.
Tordant, non? Tordus,oui!

hamlet dit: à

je ne sais PAS jouer que de la guitare, premier point.

je joue aussi du luth renaissance et baroque et du théorbe et aussi un peu de vielle à roue.

Passou dit: à

Pablo 75, puisque vous parlez d’elle, cela n’a pas dû vous échapper dans El Pais de ce matin :

« JESÚS RUIZ MANTILLA
5 SEP 2020 – 00:54 CEST
Maria João Pires (Lisboa, 1944) no suele mirar atrás. “Ando desconectada del pasado”, asegura. Por eso no piensa reparar mucho en la caja recién editada que reúne su discografía completa con Deutsche Grammophon, su sello. “Sólo espero que no os parezca muy malo…”, afirma. Raro sería, porque supondría echar por tierra la que ha sido una de las trayectorias más brillantes del piano contemporáneo. Los discos, vale, eran algo con lo que durante un tiempo hubo que contar para construir carreras. Ahora se han convertido en una rareza atemporal que, sin embargo, cuando aparecen así, como un compendio, dan idea de la solidez y el legado de algunos escogidos.

Y Maria João Pires lo es. Vino a marcar una época como contrapunto y lo sigue haciendo. Su mera presencia, su empeño, responde a una firme voluntad de imponer delicadeza y buscar espontaneidad en un arte demasiado enjaretado dentro de estructuras, artificios y dinámicas destructivas que la aterran: “Competir, en el arte, se ha convertido en una enfermedad”, dice.

Lo sabe porque lo ha sufrido. Lo lamenta pero no se resigna. Lleva toda una vida combatiéndolo, de hecho. La primera vez que actuó tenía cuatro años. No lo recuerda con precisión y, durante un tiempo, ha tenido que recurrir a la memoria de testigos, como su madre y sus hermanas. “Yo sé que lo pasé mal, que no me gustó, fue una experiencia negativa, pero no llegó a trauma. Ellas me dicen que me notaban muy tensa y a la defensiva”. ¿Cómo lo fue resolviendo? “No lo he resuelto, lo he aceptado”, afirma. Para ello ha tenido que desprenderse de esa parte del ego que de alguna manera convence a alguien de subirse a un escenario para dar. “No es así, lo haces para compartir. Lo conviertes en una comunión con el público, que cumple su parte. Esa responsabilidad conjunta le quita presión, en mi caso”.

Cuando asistes a uno de sus recitales o a sus conciertos sientes esa búsqueda de la sencillez ajena a nada que tenga que ver con ningún sentimiento de superioridad. Es una cuestión práctica, en su caso: “Todo lo que no es útil, sobra”. Cualidad que destaca en compositores como Mozart o Schubert: “Son complejos, pero no complicados”, distingue.

Maria João Pires: “Competir, en el arte, se ha convertido en una enfermedad”
El primero, mucha gente lo cree, posee algo misterioso. Pero es un elemento que Pires sabe identificar y explica: “Para mí, simplemente consiste en que pertenece a la esfera de lo natural en sí. Como la luz, la luna, el sol. Por eso se nos escapa. Sin embargo, Schubert lo que expresa es otro tipo de naturaleza: la humana. El sentimiento de alegría y de pérdida, la necesidad de aceptación. Es distinto”. Beethoven, en cambio, representa para Pires una fusión de ambos. “Busca una conexión entre el universo y el ser humano, la conciencia de ser alguien, el ego frente al todo”.

En cada uno de ellos y antes, desde Bach, Pires indaga en las esencias de una continuidad intrínseca y natural. Viajar con esta intérprete por la historia de la música a través de su legado discográfico es romper fronteras, armar puentes de estilos que se suceden, fluir… Y entrar no mucho en el siglo XX o en los contemporáneos: “Me gustan para escucharlos, tengo un problema con la lectura de sus partituras, no me merece la pena el esfuerzo. Además, ¿por qué iba a meterme yo si otros lo hacen tan bien?”.

“Hemos perdido la esencia del sentimiento creativo, que viene del amor, de ayudar, de disfrutar al estar juntos, de hacer feliz al otro…”

Ella cree que debe centrarse ahora más en otros asuntos: la pedagogía, por ejemplo. Siempre ha dado clases, de hecho montó en su día un centro en Belgais, cerca de la frontera con España, para promover una visión propia, ajena al elitismo: “Beethoven deseaba que su música la escuchara todo el mundo y se ha convertido en algo restringido. A partir de ahora, la sociedad debe reflexionar sobre cómo compartirla en vivo con un número mayor de gente, no cerrados en auditorios, teatros y espacios en los que sólo una minoría tiene derecho a disfrutar de sus estrellas, eso promueve un egocentrismo nada deseable”.

Es algo que ha combatido desde su falansterio musical en Belgais, pero ha sufrido muchos vaivenes. De ideal utópico que perseguía en sus comienzos ha quedado en realidad posible, donde hoy, en plena pandemia, ofrece clases por Internet: “Me gusta hacerlo, desmonta la exclusividad. No sé quién entra a atenderlas y quién no, no existen filtros”. Eso responde de alguna manera al espíritu fundacional de su centro de enseñanza: “Lo creamos para pensar colectivamente, fuera de nuestras respectivas individualidades, en soluciones palpables para el arte, la sostenibilidad, la relación con la naturaleza, la música”. Sobre todo para formar con otros valores en un entorno específico, cercano, rural. Lo construyó centrada en su obsesión contra la deriva competitiva, ajena a la creatividad y tendente a una visión conservadora de la música. “El arte es lo contrario a la competencia. Si compites, no creas”, comenta Pires.

No sabe en qué momento los músicos desembocaron ahí. “Quizás por la influencia de cierta visión estadounidense. Se los empujaba a eso más que a aprender juntos y compartir o hacer amigos”. Todo cambió dramáticamente hace 30 o 40 años, cree la pianista. “A los alumnos se les fue convirtiendo en algo peor que robots, se los forzó a odiarse, no a unirse”. Con el tiempo, nada ha mejorado: “Ahora estamos en el peor momento, hemos perdido la esencia del sentimiento creativo, que viene del amor, de ayudar, de disfrutar al estar juntos, de hacer feliz al otro… No del ego cerrado: así no se da, no existe, hay que abrirlo”.

Quizás esta crisis de la que aún desconocemos las consecuencias lo cambie. Así lo espera. Algo debe enterrar, según ella, esta perversa dinámica: “No se estimula nada más que el hambre de triunfo sin la necesidad de descubrir, sin el alimento que eso supone. Es una actitud que va contra la esencia misma de la música. Creen que fomentan oportunidades y no es así. Tocan como máquinas, se preparan para adecuarse al gusto y las preferencias de los jurados. Si esto es bueno, no entiendo nada, me estoy haciendo vieja”, dice.

A los músicos se les enseña a buscar la seguridad frente al riesgo, comenta la intérprete: “Como si se hicieran una póliza de vida para que nada les ocurra, cuando ser artista consiste en lo contrario: asumir y aceptar todos los riesgos. Y esto es así porque se los entrena para ganar. Ganar no implica correr riesgos, representa justo lo contrario. En el deporte, puede que valga, en el arte, no”.

Y así ocurre en otras facetas de la vida, de ahí que reivindique una educación artística e integral para detenerlo. “Ocurre también con el ser humano frente a la naturaleza y el medio ambiente: muchos destruyen para ganar y les da igual lo que arrasen y sus consecuencias. Si afecta a vidas humanas o a la vida en sí. No quiero ser negativa porque se nos abre una puerta con lo que nos ha acarreado esta pandemia. Las cosas, tal como eran, no funcionaban. Debemos encontrar otras salidas”

Passou dit: à

Pablo75 et Jorge Rodriguez, quand vous vous engueulez, auriez-vous l’obligeance de le faire en espagnol, cela enrichira nos connaissances…

Paul Edel, j’ai dû mal m’exprimer car le récit d’Irène Frain m’a autant saisi que le roman de Lapeyre m’a passionné

et alii dit: à

Bref, je ne saisis toujours pas dans quelle configuration se trouve et alii.
comme vous n’en avez rien à faire ,et qu’il serait plus intéressant pour vous de trouver autre chose et une autre personne
bonne soirée

Soleil vert dit: à

Quand leur liaison se délite, il s’enfonce dans un (trop) long parallèle avec la relation qu’Heidegger entretenait avec son élève devenue sa maitresse Hannah Arendt.

Moi ce fut Kierkegaard et Régine Olsen

hamlet dit: à

passou!!!!!!

faudrait aussi nous pondre un article sur le bouquin d’Enthoven.

pour voir la philosophie à quoi ça mène.

Bloom dit: à

Moi ce fut Kierkegaard et Régine Olsen
Soleil vert

Personnellement, c’est d’abord Haim Arlosoroff et Magda Goebbels, puis Simone et Nelson Algren.

Marie Sasseur dit: à

Moi, le délitement que j’ai adoré, c’est plutôt Rosalie, Cesar et David.

Pablo75 dit: à

P. Cassard donne le 2e concerto de Brahms. Tu l’a écouté?
Chaloux dit:

Oui, j’ai ce disque, très bon comme d’autres de Fischer-Furwaengler (le 5ème de Beethoven, par exemple). Mais je parlais de Fischer comme interprète de piano solo.

Pablo75 dit: à

ah non je n’avais pas lu la réponse de renato.
hamlet dit:

Tu deviens illisible, Pétomane. Trop long, trop confus, pénible à lire. Je renonce.

hamlet dit: à

Trop long ? désolé Pablo, alors je résume :

Dire et chanter étaient autrefois la même chose, écrit Rousseau, reprenant une formule antique, dans son Essai sur l’origine des langues. On ne saurait dire en moins de mots, ni avec plus de force, la parenté naturelle qui unit musique et langage. Tout se passe comme si, à ses yeux, à partir d’une fonction unique, s’étaient séparés deux modes d’expression, l’un, le langage, utilisant l’instrument naturel que constituent les organes phonateurs – bouche, langue, larynx, etc. –, l’autre ayant recours à des instruments artificiels, plus ou moins complexes, mais toujours issus de l’industrie humaine : entre le pipeau taillé dans un roseau et la machine compliquée des tuyaux d’orgue, il n’y a au fond qu’une différence de degré, mais non de nature : il s’agit toujours d’un artefact, destiné à prolonger les capacités du corps, comme le marteau sert à la main pour frapper avec plus de force. Les différences ne s’arrêtent pas là : le langage articule des signes, la musique organise des sons ; quelle parenté peut-il y avoir entre ces deux activités ? Et si nous vivons dans un monde pénétré de part en part par le langage, qu’il soit parlé ou écrit, on ne saurait en dire autant de la musique, qui semble être une activité spécifique, pratiquée pour elle-même et pas seulement comme média, comme le langage qui est pour nous instrumental. Il n’est que de constater la différence entre les lieux : la musique a ses lieux privilégiés, salles de concert, opéras, auditoriums, où elle est produite pour elle-même à l’exclusion de tout autre effet sonore, alors que le langage est partout, dans la rue, dans le métro, dans les maisons, de façon quasi permanente. Il est vrai que, à notre époque, on pourrait dire aussi que la musique est partout, et presque envahissante : reste néanmoins qu’elle a des lieux de prédilection ; il n’en est pas de même pour le langage, qui, lui, n’est jamais le résultat d’une présentation pour lui-même, mais est toujours là, toujours présent et effectif dans la communauté humaine, même si de temps en temps des plages de silence interrompent son flot. Autrement dit : on va au concert pour entendre de la musique, on ne va pas en quelque endroit que ce soit pour entendre parler.
Pourtant, certains ne s’y sont pas trompés : les poètes ont affirmé, certains avec plus de force explicite que d’autres, que le langage n’était pas la seule dimension de la poésie – j’entends, le langage que Mallarmé considérait comme commercial et vulgaire – mais qu’il fallait intégrer, en elle, à la simple expression linguistique des éléments qui sont ceux d’un système musical : le rythme, par exemple, qui est si fondamental dans toute œuvre musicale, est une des caractéristiques du vers, et nul n’ignore les querelles autour de l’alexandrin dont la rigidité rythmique a pu paraître, aux yeux d’un Victor Hugo par exemple, tout à fait insuffisante à traduire les mouvements divers de la psyché. Il est vrai que, entre la césure à l’hémistiche de l’alexandrin classique et le rythme ternaire qu’Hugo employait souvent, avec ses deux césures déterminant trois groupes de quatre syllabes, la différence expressive est très sensible : « Deux ennemis ! le czar, le Nord. Le Nord est pire…  La rigidité métronomique de l’alexandrin impose à l’expression poétique une sorte de carcan qui fige le courant libre de la pensée et surtout de l’émotion, tandis qu’un rythme plus libre permet d’en suivre mieux les méandres. De même, le rejet, ou les vers sans régularité, tentent de faire saisir par le lecteur le mouvement désordonné de l’esprit, qui ne suit pas toujours dans ses démarches la stricte logique, mais bien souvent les élans de l’émotion. Impossible aussi de ne pas rappeler le célèbre :
De la musique avant toute chose, Et pour cela préfère l’impair… par lequel Verlaine apostrophait le poète, et l’invitait, pour renouveler la puissance expressive du vers, à se dégager des règles habituelles de la versification. Il faut donc considérer qu’il y a une musique intérieure au langage, qui se manifeste aussi par des procédés tels que l’allitération, dont la sonorité évoque ce que les mots sont censés signifier. Rythme, sonorité, autant de termes qui appartiennent indéniablement au vocabulaire musical. La poésie joue donc non seulement sur l’aspect significatif, au sens strict, du langage, mais aussi, et peut-être surtout, et c’est ce qui la différencie du langage courant que l’on appellera utilitaire, sur ce halo d’expression non verbalisable qui traduit une tout autre réalité que celle du monde auquel renvoient les mots. Elle serait donc le langage le plus complet, le plus plein, si l’on peut dire, car elle ne laisse en dehors d’elle aucune des facultés expressives de la langue.Il convient en effet de distinguer soigneusement ce qui, dans le langage, relève de la signification de ce qui est du domaine de l’expression. La signification est bien évidemment la structure première du langage, de tout langage proprement dit. Elle consiste à mettre en relation un signifiant et un signifié, de façon purement arbitraire (cf. ce que Saussure appelle l’arbitraire du signe), ce que manifeste la diversité des langues, chacune constituant un système organisant ces relations suivant des règles précises, qui sont par exemple celles de la grammaire. Ces relations sont mises en œuvre par les locuteurs lorsque ceux-ci veulent dire quelque chose, c’est-à-dire qu’il n’y a de langage que par une parole intentionnelle, dirigée vers un auditeur, réel ou imaginaire comme dans le langage intérieur. Ce qui est fondamental est ici l’intention de signification, à défaut de laquelle la parole n’est qu’un bruit, parmi tous les autres bruits qui meublent notre espace sonore. La formule familière « bla-bla-bla » traduit parfaitement ce fait que, sans intention significative, ou lorsque celle-ci rate son but, on se retrouve devant un pur phénomène physique dont la seule signification est précisément l’absence de toute signification dans le cadre de la langue.

Pablo75 dit: à

Pablo 75, puisque vous parlez d’elle, cela n’a pas dû vous échapper dans El Pais de ce matin :
Passou dit:

Non, je n’avais pas vu. Je regarde la presse le soir, en général. Très intéressant, merci.

Maria João Pires est une femme très intelligente et lucide, avec une sensibilité d’écorchée vive.

Il y a très longtemps (plus de 30 ans) je l’ai vue dans une salle d’attente de l’aéroport de Barajas (Madrid) en compagnie de son amoureux de l’époque, très tendres tous les deux. Elle, elle devait faire 1m50 pour 40 kgs. Et lui, le violoniste Augustin Dumay, au moins 1m90 et presque le triple en poids qu’elle. Physiquement, drôle de couple. Musicalement, cela se comprenait mieux…

hamlet dit: à

Pablo, à partir de là on dira peut-être que, si chaque note ne signifie rien, l’ensemble que constituent les notes d’un morceau, dans leur arrangement variable à l’infini, est, lui, significatif : il n’en est rien. Et s’il existe des règles que l’on doive suivre dans la composition, elles ne sont pas là pour faire advenir une signification, mais pour susciter une émotion qui, par-delà les mots, se transmet du compositeur à l’interprète, de l’interprète à l’auditeur. Ainsi, on ne peut pas expliquer une œuvre musicale : elle s’impose comme une pure présence qui ne peut être que ressentie. Bien sûr, on peut plaquer des mots sur une symphonie, ne serait-ce que lui donner un titre : Symphonie pastorale; et même préciser les différents mouvements : « Impressions agréables en arrivant à la campagne – allegro ma non troppo »; « Au bord du ruisseau – andante molto mosso »; « Joyeuse assemblée de paysans – allegro »; « L’orage – allegro »; « Remerciements à la Divinité après l’orage – allegretto ». Mais ce serait beaucoup trop dire que soutenir que ces titres dévoilent la signification des parties de l’œuvre : ils en indiquent bien plutôt la tonalité pour la sensibilité. C’est ce que Beethoven lui-même souligne en ajoutant au titre principal Symphonie pastorale ou souvenir de la vie champêtre la précision suivante : « plutôt une expression de la sensibilité qu’une peinture ». Ce qu’on appellera alors la signification d’un morceau, ce sera sa tonalité affective, c’est-à-dire l’état d’esprit qu’il suscite chez l’auditeur, phénomène purement subjectif que l’on ne peut réduire à des éléments objectifs.

11
Il faut donc dire que la musique ne signifie rien, parce qu’elle ne dit rien, qu’elle n’est pas non plus un indice – au sens où l’on pourrait dire que la trace d’une patte d’ours est un indice signifiant un récent passage de l’animal –, ni un symbole. Dans tous ces cas, la signification est médiatisée. Dans la musique, nous sommes dans le domaine de l’immédiateté pure : c’est pourquoi je disais tout à l’heure qu’elle s’impose comme une présence, directement éprouvée et qu’il est d’ailleurs très difficile d’expliciter. En effet, quoi de plus immatériel que la musique, dont le caractère éphémère tient précisément à ce qu’elle n’est que dans cette présence sonore, enveloppante « comme une mer », selon la formule de Baudelaire, mais qui s’évanouit dès qu’elle s’est manifestée ? C’est pourquoi la musique revêt un caractère de mystère qui n’appartient pas du tout au langage qui, au contraire, se meut dans la clarté, celle qu’est supposée apporter l’intelligence.

Chaloux dit: à

Non aucun problème, Pablo. Je trouve l’enregistrement du premier impromptu absolument génial, il résout presque tous les problèmes que pose cette partition, en particulier celui du tempo.
A propos de l’article, les élèves de Maria Joao Pirès ont deux immenses privilèges, qu’elle leur enseigne le piano, et qu’elle leur donne quelqu’un de fabuleux à aimer.

Pablo75 dit: à

Pablo75 et Jorge Rodriguez, quand vous vous engueulez, auriez-vous l’obligeance de le faire en espagnol, cela enrichira nos connaissances…
Passou dit:

No merece la pena ocuparse de semejante soplapollas.

(Vous arrivez à déduire la très drôle « étymologie » de cet insulte, qui est l’un de mes préférés en espagnol?).

Marie Sasseur dit: à

« Irène Frain, révoltée par la façon dont la justice à traité cette mort, décide de raconter l’histoire. Elle reconstitue l’envers d’une ville de la banlieue ordinaire pour conjurer le silence de sa famille, mais aussi réparer ce que la justice a ignoré. »

Heu, pour l’instant, l’affaire, qui concerne quatre personnes, est toujours en ebqyete policière, non ?

 » Elle reconstitue l’envers d’une ville de la banlieue ordinaire ».

Heu, vous connaissez Brétigny sur Orge ?

C’est quoi son problème à la  » romancière  » exactement ? D’avoir pris la grosse tête ?

hamlet dit: à

Pablo : « je l’ai vue dans une salle d’attente de l’aéroport de Barajas (Madrid) en compagnie de son amoureux »

incroyable !

Marie Sasseur dit: à

Bouh, lire : les keufs enquêtent.

et alii dit: à

Des traces de coups sur le cadavre plongé dans le coma après un traumatisme crânien.
ça, c’est bizarre parce que le corps plongé dans le coma est encore vivant:CE N EST PAS UN CADAVRE lequel est le corps d’un-e mort-e

hamlet dit: à

Pablo, je conclue rapidement pour éviter d’être trop long cette fois :

Où en étais-je ? oui, donc pourquoi alors ressentons-nous avec autant de force l’impression que produit tel ou tel morceau ? et pourquoi nous refusons-nous à considérer comme absurde – c’est-à-dire, littéralement, privée de sens – l’œuvre musicale ? C’est sans doute parce que la musique nous introduit dans une sphère de significations métalinguistique, où l’essentiel n’est pas la relation signifiant-signifié, mais l’évocation qui devient invocation : « Je dis : une fleur… » Cette évocation, où la poésie trouve le moyen de dépasser les insuffisances du langage, est la nature même de la musique. Commentant la Sixième Symphonie, un critique a pu écrire : « Il ne fait aucun doute que Beethoven a livré une évocation sonore de l’idée qu’il existe une harmonie… entre la condition humaine et la nature… ». Quel que soit le thème envisagé, il est manifeste que la musique nous fait sentir, éprouver, avant même de comprendre et de penser. Et c’est peut-être en cela que réside la valeur éminente de la musique : elle s’adresse en nous à ce qui est universel, et transcende par là l’obstacle de Babel. Si la musique parle, elle parle la seule langue universelle qui soit – mis à part les mathématiques –, celle du sentiment, du vécu, en un mot de l’existence humaine.
C’est bien là en effet une supériorité : la langue particulière à chacun est un obstacle à la compréhension de l’autre, s’il est vrai que chaque langue développe et actualise une Weltanschauung qui lui est propre, et qui tient à son histoire, au mode de vie de ceux qui la parlent, à l’environnement naturel qui est le leur; on sait que les Esquimaux utilisent de multiples termes pour parler de la neige – selon qu’elle est en train de tomber ou de fondre, qu’elle est durcie par le gel ou poudreuse – là où nous ne disposons que d’un mot auquel nous devons adjoindre divers qualificatifs. Il n’est pas interdit de penser que ce fait est dû aux conditions climatiques du pays, qui ne sont pas celles du nôtre, où la neige n’est pas omniprésente et n’affecte pas toute notre existence. La musique, elle, échappe à cette malédiction de Babel; quelle que soit son origine, elle peut être reçue par tous, directement, je veux dire sans la médiation d’un traducteur dont on sait bien qu’il ne peut jamais, quels que soient sa science et son talent, rendre parfaitement la teneur d’un texte en passant d’une langue à l’autre. Ceci est particulièrement vrai d’ailleurs pour la poésie, dans la mesure où elle ne se borne pas à énoncer des significations intellectuelles, mais, comme nous l’avons vu, cherche par tous les moyens à susciter une compréhension au-delà des mots, par un arrangement qui n’est pas transposable d’une langue à l’autre.
Parler de compréhension est d’ailleurs, à propos de la musique, un abus de langage. Dans la mesure où la compréhension implique toujours une opération conceptuelle en laquelle le langage joue un rôle essentiel, la musique est en dehors de la sphère ainsi définie : il faudrait substituer, en ce qui la concerne, le terme de participation à celui de compréhension. Participation, c’est-à-dire envahissement de l’être par la musique, communication directe et intense dans l’immédiateté d’une expérience qui se révèle, à vrai dire, incommunicable par les mots : on pourrait aussi bien parler à son propos de sympathie en donnant à ce terme son sens premier, qui comporte l’idée de communication ou de communion au niveau de l’émotion ou du sentiment. Littéralement, la musique nous prend à partie, elle nous transporte ailleurs, dans un autre monde qui n’est pas scandé par les exigences du langage, mais qui nous parle d’une voix céleste. Ce n’est sûrement pas par hasard que les anges sont représentés, dans l’imaginaire chrétien, jouant de la harpe pour les élus. Le chœur des anges est peut-être sans paroles.
C’est pourquoi la musique est essentiellement évasion. Tandis que le langage nous insère avec force dans le monde réel où nous devons vivre, la musique nous ouvre, plus que tout autre art, les « portes d’ivoire » qui dévoilent la profondeur des choses. Elle ne dit rien, parce que dire est trop limité; elle se contente d’être et d’apparaître, créant le lieu d’une universelle rencontre. En elle s’abolissent toutes les frontières, qu’elles soient ethniques, linguistiques ou encore politiques, parce qu’en elle c’est l’homme, et l’homme seul, qui s’exprime. Il faut sans doute être italien pour apprécier pleinement les sonnets de Pétrarque, anglais pour ceux de Shakespeare : mais la douleur de Beethoven ne s’exprime pas en allemand, pas plus que l’allégresse de certains passages de Mozart. Nous les ressentons comme nôtres, dès que nous les entendons, nous les intégrons à notre propre existence sans effort d’aucune sorte : nous les écoutons, si l’on peut dire, de l’intérieur. Si bien que cette évasion que la musique nous permet nous ramène aussi immanquablement à nous-mêmes.

Marie Sasseur dit: à

Bravo Et Al.
On comprend que la soeurette avait enterré son aînée depuis des lustres.

renato dit: à

Bon, hamlet, je crois avoir compris le pourquoi de la pensée de Jankélévitch relativement à la musique et je me réjouit de ne pas l’avoir lu, car si c’est pour que l’on me raconte des évidences je préfère encore lire Mickey Mouse. Apparemment il a échappé à Jankélévitch que la musique ne peut jamais être reproduite de façon adéquate par le langage, qu’elle constitue une limite du langage. Mais peu importe.

Cela dit, bien que certaines couples se forment sur une chanson de plage, je peine à croire que quelqu’un puisse déjà seulement imaginer de composer un pièce qui signifierait « tenez je vous offre des fleurs ».

Pour ce qui est de la guitare, c’est vous qui qualifiez négativement cet instrument.

Pablo75 dit: à

@ Chaloux

Et tu en penses quoi du Troisième?

et alii dit: à

je vérifie:Le cadavre est ce qui reste du corps d’un organisme vivant humain ou animal dans la période qui suit la mort.

On parle aussi de dépouille mortelle pour le corps humain, et de charogne pour le cadavre d’un animal sauvage.
donc non , pas plongé « dans le coma »

Pablo75 dit: à

Ne te fatigue pas, Pétomane, d’encombrer le blog de longs textes que personne lit.

Les blagues courtes sont les meilleures.

jorge Rodriguez dit: à

Pablo75 et Jorge Rodriguez, quand vous vous engueulez, auriez-vous l’obligeance de le faire en espagnol, cela enrichira nos connaissances…
Passou dit:

No merece la pena ocuparse de semejante soplapollas.

(Vous arrivez à déduire la très drôle « étymologie » de cet insulte, qui est l’un de mes préférés en espagnol?).

Le petit roquet obéit au maître…

Pablo75 dit: à

Le problème avec ce pauvre crétin de Rodríguez c’est qu’il ne comprend ni l’espagnol ni le français. C’est un Non-comprenant de naissance, comme disait Coluche. Difficile de discuter avec un mélange de Court et du Pétomane. Comme on dit en espagnol: Éramos pocos y parió la abuela…

Marie Sasseur dit: à

Pas compris. LPassou veut faire des progrès en espaniol, en peaufinant l’insulte.

A mon avis, c’est encore pas demain qu’il aura son passeport, hein, Passou.

jorge Rodriguez dit: à

Prout… prout…

Chaloux dit: à

« Éramos pocos y parió la abuela… »

Je ne sais pas ce que ça signifie mais ça me fait rire.

Je trouve le 3e très intéressant, mais l’âge de l’enregistrement en atténue certainement la subtilité harmonique qui est très importante.

Quant à Maria Joao Pirès, son enregistrement est sublime. Je ne discute pas.

Marie Sasseur dit: à

D’Irène Frain, j’avais lu un roman. Je l’ai vu l’autre jour dans la bibli.
Mais j’ai un doute; c’était soit  » le nabab », soit  » quai des indes « , je ne saurais être formelle, mais ce qui est sûr : une lecture de plus de 20 ans.

Maintenant, son histoire de 2020, je la trouve un peu glauque.
Le  » cadavre » de Denise a peine refroidi, la voilà partie dans une théorie du complot, et une étude sociologique sur la banlieue.

Et Passou est  » saisi ».

Franchement, on serait saisi à moins.

Je pense que cette romancière du tout Paris mondain, a du avoir honte, qu’on ressorte un cadavre de son placard.

Pauvre Denise.

jorge Rodriguez dit: à

Pour la pertite culture hispanisante de Monsieur Passou:

« A buenas horas, mangas verdes. » (dicton castillan)

Pablo75 dit: à

« Éramos pocos y parió la abuela… »
Je ne sais pas ce que ça signifie mais ça me fait rire.
Chaloux dit: à

Littéralement et ironiquement: on était pas assez et la grande-mère a accouché.

On le dit quand il y a trop de monde déjà et arrive encore quelqu’un d’imprévu. Dans notre cas, on a plein de crétins dans le blog et arrive Rodríguez.

Le problème de l’espagnol pour les étrangers c’est qu’il y a énormément d’expressions de ce type (ou refranes – proverbes) et ont les utilise beaucoup, parfois en faisant des variations. Les espagnols (surtout les andalous – avec l’accent en plus) jouent avec le langage d’une façon spontanée (et souvent très drôle) beaucoup plus que les français.

Je me rappelle que mon fils, qui a toujours parlé assez bien l’espagnol, quand il avait une vingtaine d’années il est allé un jour à Séville, il est rentré dans un bar pour prendre son petit-déjeuner le premier jour et il est sorti déprimé. Il m’a appelé tout de suite après et il m’a dit: – Putain, je croyais bien comprendre l’espagnol, mais je n’ai rien compris !! Il y avait des gens qui discutait de foot à côté de ma table, je n’ai rien pigé…

Pablo75 dit: à

Je soupçonne ce « jorge Rodriguez » d’être un français déguisé en « latino ». Un vrai espagnol ou latino-américain n’oublie pas, comme lui, l’accent sur son nom: Rodríguez.

jorge Rodriguez dit: à

Un tout petit dicton castillan pour la culture hispanique de Lonsieur Passou et pour l’océanique culture universelle de Monsieur Pablo 75:

« A buenas horas mangas verdes »

Petit bisou mon petit Pablou…

Chaloux dit: à

Petit bisou mon petit Pablou…

On dirait du Blabla.

Chaloux dit: à

Pablo : Je soupçonne ce « jorge Rodriguez » d’être un français déguisé en « latino ».

C’est peut-être ce que veut dire P. Assouline en suggérant que vous vous insultiez en espagnol. Un trait d’humour parce qu’il aurait reconnu un habitué, adresse Ip ou autre……

B dit: à

Les blagues courtes sont les meilleures.

A ce propos, j’ai visité votre lien, ça marche comment?

B dit: à

Un brun typiquement espagnol, bronzé, yeux noirs, joli visage et corps bien fait quoique déjà peut-être menacé par un futur embonpoint. Jeune, viril, propre sur lui et sociable.

B dit: à

Chantal, vous n’auriez pas des paons?

Marie Sasseur dit: à

Paula, prof d’allemand, BCBG, quartier chic de Paris, qui rencontre un disciple du gourou de la forêt noire, postier de nuit, lors d’un mariage ( c’est absolument fou, les rencontres que l’on fait à l’occasion d’un mariage) c’est certainement très passionnant. Philosophiquement, le terrain était lourd.
D’ailleurs on ne comprend pas comment cette histoire a pu finir.

Marie Sasseur dit: à

Chantal, je n’ai pas osé, mais il est probable que « visualiser » dénote déjà le pro du tuto 🤣
Car prendre une mésange dans sa main, faut déjà se lever, le matin.

B dit: à

Le côté abracadabrantesque est intrigant, le versant socio politique à explorer. Serait il à mettre en rapport avec l’etre le non être d’Heidegger justifiant par sa théorie ce qui a suivi

Marie Sasseur dit: à

tata mégot se pose bien des question sur le non-être.

hamlet dit: à

Pablo75 dit: Je soupçonne…
 »

oui, c’est chiant tous ces soupçons… au moins à l’époque stalinienne tout le monde était fiché et ciao ! vous passiez un coup de fil à votre cousin de la police et fini les soupçons !

Pablo vous pourriez voir du côté des étoiles ce qu’elles nous disent ? j’ai l’impression que ce type est sagittaire ascendant scorpion, c’est déjà un premier élément d’enquête. non ?

B dit: à

Ceci dit, PA condamne d’un hop au pieu, c’est moralisateur!

hamlet dit: à

sur Arendt et Heidegger : les derniers bouquins montrent qu’en plus de l’histoire d’amour il y a pas mal de concordances idéologiques entre ces deux tourtereaux, et pas que Saint Augustin : pas très progressiste la Hannah…

hamlet dit: à

B dit: Un brun typiquement espagnol, bronzé, yeux noirs, joli visage…
 »

je vois que vous avez croisé Antonio Banderas à l’aéroport de Madrid.

Banderas : bien plus qu’un nom, tout une promesse…

John B dit: à

Serait il à mettre en rapport avec l’etre le non être d’Heidegger B. dit

B non B /= A non A
B = non A
Non A =/Non B

hamlet dit: à

Pablo75 dit: Le problème avec ce pauvre crétin de Rodríguez c’est qu’il ne comprend ni l’espagnol ni le français. C’est un Non-comprenant de naissance, comme disait Coluche. Difficile de discuter avec un mélange de Court et du Pétomane.
 »

salut Rodriguez que tal ? bienvenue au club !

vous n’êtes pas argentin par hasard ?

parce que dans 10 ans le plus grand chef d’orchestre sera argentin.

son nom : Leonardo Garcia Arlacon ! ce type est un génie.

hamlet dit: à

déjà un(e) des plus grand(e)s pianiste de ces dernières décennies était aussi argentine.

son nom : Martha Argerich.

l’apport de l’Argentine dans la musique est phénoménal !

il faut dire que c’est un peuple magnifique.

pas vrai Pablo ?

B dit: à

Il manque une ligne, fatale. Je m’appelle C .

John B dit: à

l’être le non être d’ Heidegger B. dit

B dit mais dit.
mais en le disant, B ment, B médit dans tout le bâtiment.

hamlet dit: à

un des plus grands compositeurs du XXè est argentin.

son nom : Alberto Ginastera.

John B dit: à

Je m’appelle C

B s’étiole, la bestiole! 😉

John B dit: à

Bête aux mânes, ça marche pas non plus!

John B dit: à

Peut-être que B résina, nymphe de ces bois?

D. dit: à

John B., aimez-vous la tête de veau sauce ravigote ?

John B dit: à

Faire court c’est quand même autre chose que les gros pâtés maisons locales.
Pratiquons Félix Fénéon!
( Qui ne l’était pas fait maison…)
Ni fainéant.

B dit: à

N’exagèrez pas, je surnage, je survit et je ne m’abrite pas dans un pauvre cheval mort. C’est affreux pour ces animaux en ce moment. Des tarés d’un genre inédit.

John B dit: à

D. dit: à

John B., aimez-vous la tête de veau sauce ravigote ?

D, n’en rajoutez pas à C cédille!

B dit: à

SurviS. Crottes de bique.

John B dit: à

Assez, D!
C’ essez qui n’existe pas!

John B dit: à

John B., aimez-vous la tête de veau sauce ravigote ?

Oui, comment le savez-vous?
Celle d’ Ussel et de Clermont-Ferrand.

John B dit: à

C’est affreux pour ces animaux en ce moment.

Vous montez à Ussel pour une tête ravie gotte, B?

John B dit: à

C’est affreux pour ces animaux en ce moment. B dit.

Une copine qui détient douze chevaux et quelques poneys et trois chiens a sorti sa carabine et monte la garde.
Elle a même menacé de tirer à vue s’il le faut et cela sur les réseaux sociaux.
Je lui ai bien dit que cela faisait prémédité et qu’en cas de tir effectif, elle n’aurait pas les circonstances atténuantes.
Elle ne pourra pas dire que le coup est parti tout seul sous le coup de la frayeur légitime.

John B dit: à

a sorti sa carabine et monte la garde.

Elle fait aussi très bien la cuisine ( spécial annonce pour D )et elle suit tous les jours l’émission de Cyril Lignac en réalisant magnifiquement toutes les recettes qu’elle met sur son compte FB.
Fine gâchette et fin gourmet!

et alii dit: à

Barenboim Daniel Daniel Barenboim (né le 15 novembre 1942 à Buenos Aires) est un pianiste et chef d’orchestre
bonne nuit

Pablo75 dit: à

On dirait du Blabla.
Chaloux dit:

J’avais déjà pensé à lui derrière pour ce « jorge Rodriguez ». Mais je pense aussi à un autre bon connaisseur de ce blog…

C’est peut-être ce que veut dire P. Assouline en suggérant que vous vous insultiez en espagnol. Un trait d’humour parce qu’il aurait reconnu un habitué, adresse Ip ou autre……
Chaloux dit:

Probable. Et à mon avis ce « Rodriguez » aura beaucoup de mal à discuter en espagnol (ou en argentin)… Je crains qu’il disparaisse avant de nous montrer combien d’insultes connaît dans ma langue natale.

Déjà, le « refrán » qu’il cite, « A buenas horas mangas verdes » (il est trop tard), n’a rien à voir avec la discussion…

Pablo75 dit: à

un des plus grands compositeurs du XXè est argentin.
son nom : Alberto Ginastera.
hamlet dit:

Oui, tout à fait, entre les 350 meilleurs…

Étrange, Pétomane, que tu te mettes à parler de l’Argentine, sin que venga a cuento, le jour où apparait ici « jorge Rodriguez » le mec qui ne sait pas orthographier son propre nom…

Comment il s’appelait déjà ton idole, le danseur argentin homo qui te faisait pleurer d’abord et bander après?

Pablo75 dit: à

Une très belle interprétation (surtout du 2ème mouvement à 11 min 30) de la Symphonie no 3 avec orgue op. 78 de Saint-Saens (un compositeur que plus je l’écoute, plus je le trouve supérieur à Berlioz), avec Iveta Apkalna (orgue), le
Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks, dirigé par Mariss Jansons

https://www.youtube.com/watch?v=y60L-N9iY9k

Pour les pressés, son célèbre final, très impressionnant en direct, à partir de 28 min 58. Il s’agit de l’un de derniers concerts dirigés par le grand Mariss Jansons, puisque le concert a eu lieu 15 mars 2019, que « souffrant de problèmes cardiaques, il meurt le 30 novembre 2019 » et que « fragile depuis quelques mois, sa santé avait déjà contraint le chef d’orchestre à annuler tous ses engagements l’été, dont des concerts attendus à Salzbourg et à Londres. » On voit dans les images son grand état de fatigue à la fin du concert.

Pablo75 dit: à

parce que dans 10 ans le plus grand chef d’orchestre sera argentin.
son nom : Leonardo Garcia Arlacon ! ce type est un génie.
hamlet dit:

Le Pétomane « oye campanas pero no sabe dónde. »

D’abord il écrit mal son nom (García Alarcón) et après il ignore que cela fait au moins 15 ans qu’il est connu, mais que c’est un chef dédié uniquement au baroque.

Il y a des années j’avais mis ici un lien pour l’écouter diriger la si belle et anti-dépressive « Folia » de Bach:

https://www.youtube.com/watch?v=sHK1Xhrh_sY

rose dit: à

que de fois la femme commence comme infirmière et finit à la casserole.

Faudrait-il commencer à la casserole et finir comme infirmière ?
Faut-il finir ?

rose dit: à

le danseur argentin homo qui te faisait pleurer d’abord et bander après?

Ne serait-ce pas plus judicieux de bander d’abord et de pleurer ensuite ?

rose dit: à

cheval mort. C’est affreux pour ces animaux en ce moment. Des tarés d’un genre inédit.

Surtout grave pour celui/celle/ceux/celles dans un tel délire d’incommunicablilté qui commettent d’aussi vils forfaits sur des animaux aussi nobles.

Que faut-il avoir vécu pour en arriver là ?

rose dit: à

Philosophiquement, le terrain était lourd.
D’ailleurs on ne comprend pas comment cette histoire a pu finir.

Lourd ou plombé.
Comment mais surtout pourquoi.

x dit: à

Renato : mais si, Jankélévitch sait très bien que « la musique ne peut jamais être reproduite de façon adéquate par le langage, qu’elle constitue une limite du langage », je tâcherai de vous retrouver les passages (pas forcément dans ceux de ses livres qui sont consacrés à la musique, d’ailleurs ; cela ne fait guère que quelques milliers de pages à passer au peigne fin, donc un peu de patience…)

Les hasards du moteur de recherche m’ont fait tomber sur La Paradoja De La Moral :
Jankelévitch traduit et édité en Espagne, chez Tusquets en 2002 (donc après, me semble-t-il, le phénomène de mode supposé).
Tusquets, avons-nous appris, modèle de maison d’édition astucieuse et vertueuse (« Les bons éditeurs ce sont ceux qui grâce à l’argent que produisent les best-sellers, publient des centaines de bons livres à priori invendables. C’est ce qu’il a fait Tusquets en Espagne »).
Au sein du même groupe, Planeta, cette fois chez Seix Barral, on trouve aussi El perdón (Coleccion Nuevo Ensayo).

Dans les kilomètres de citations de Jankélévitch à propos de la musique, je ne crois pas avoir vu les pages consacrées au déchiffrage (Quelque part dans l’inachevé, ch. XXVI, 229-237) : le piano comme « un instrument de découverte ».
Au passage, une anecdote qu’il tient de Marguerite Hasselmans (Albeniz lors de leur première rencontre : « Il ne faut jamais travailler ! ») ; la comparaison des performances musicales des professionnels alors que les jugements de valeur en la matière lui paraissent « plus ou moins arbitraires et subjectifs, contreversables et indémontrables […] Personne ne peut convaincre personne du bien-fondé de sa propre hiérarchie de valeurs. » (Conclusion de celui qui juge sa propre exécution « immuable dans sa médiocrité » : « N’en déplaise à Monsieur Croche: Heureux les dilettantes et les amateurs ! »)

On en arrive à sa pratique de la lecture à vue, allant de l’avant sans trop se braquer sur les détails :
« De même que dans la lecture d’un livre on reconnaît les tournures et les procédés d’écriture d’un écrivain, de même, en lisant une partition, on reconnaît de loin les formules, la figure graphique des accores. Le déchiffrage à vue réside dans une perception instantanée qui commence au niveau du graphisme, avec la disposition des signes sur les portées. De plus, un pianiste qui a l’habitude de lire beaucoup de musique finit par se familiariser avec à peu près tous les styles ; ses doigts se plient aux langages les plus variés. Il n’y a donc jamais de véritable dépaysement […] »

Enfin, à propos du plaisir de déchiffrer une musique inconnue :
« Il arrive que, déchiffrant une œuvre dont on attend un grand renouvellement, on l’abandonne pour la reprendre quelques semaines après; on y découvre alors tout un monde qui nous avait échappé la première fois. Où avais-je la tête ? Où avais-je les oreilles ? Beaucoup d’œuvres que nous traitions négligemment sont ainsi réhabilitées; d’autres, à l’inverse, sont rejetées parce que nous avons compris dès la seconde lecture qu’elles étaient filles de la décevante rhétorique, du brio superficiel et d’un savoir-faire sans sincérité.. Le déchiffrage donne au pianiste les moyens de vérifier la valeur des œuvres par lui-même : le déchiffrement corrige ainsi les jugements expéditifs des dictionnaires, contredit les idées toutes faites des historiens de la musique, les oracles des augures, les opinions de seconde main ; car il faut tout vérifier, tout expérimenter par soi-même, et ne se fier à personne ; n’écouter l’avis de personne. Celui qui met la musique sur le pupitre et la tient au bout de ses propres doigts sur le clavier s’habitue à remettre en question tous les préjugés d’un public frivole: étant au contact immédiat de la réalité musicale, il n’a plus besoin des augures patentés pour en juger. »

(S’il était possible de lire en feignant d’ignorer le nom de l’auteur et/ou, pour d’autres, qui le cite et le propose à votre réflexion…)

rose dit: à

Quand je retrouverai mon cahier d’espagnol, je vous sortirai qq. injures.
Une qui marche très fort c la raie du cul. Sortie à bon escient, elle fait un effet boeuf.

Janssen J-J dit: à

John B et Jorge Sans Proune menacent d’être de nouveaux internautes bin intéressants sur cette chaine, vu que les autres sont un brin usagés. Bienvenue à eux au club Dorothée où ils sévissent depouis longtemps.
Ce jour, 1ère baignade à l’océan du un-sept -la grande côte, plage de la Bouverie, « côté naturistes »-, le pied, quoi. Ce soir, huîtres d’Oléron et crépinettes, moules de Bretagne très charnues, plateau de fr. et tarte meringuée au citron. Nuit: Vénus à côté de Lune, en descendance. Pas de lecture ni de musique. Journal pas compliqué. Que du bonheur.

x dit: à

la figure graphique des accorDs

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