de Pierre Assouline

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La République des livres
De quelques autres romans dont on parle aussi

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Faut-il vraiment considérer un roman comme un organisme vivant doté d’un cœur battant et ses deux ventricules, le réel et la fiction ? En tout cas, Isabelle Desesquelles illustre une fois de plus cette conception dans Là où je nous entraine (288 pages, 20,90 euros, Lattès) mais avec plus d’intensité encore que dans ses précédents livres. A croire qu’elle a tout jeté dans l’affaire, tout ce qu’elle avait de plus intime et de plus précieux comme on joue son va-tout. Et pour cause : nous voilà embarqués dans l’histoire de deux petites filles dont la mère, dépressive et romantique, traductrice du russe mais du genre obsessionnel, à consacrer sa vie à un livre (La Guerre et la paix) s’est donnée la mort. L’annonce, l’absence, le vide, chacun sait les stations de ce chemin de croix. La lecture puis la découverte de la littérature et enfin l’écriture sauveront la petite fille devenue jeune fille puis femme de l’attrait du néant. Il n’y pas que la sororité : la mort hante son récit- et comment en serait-il autrement après un tel traumatisme ?

C’est le livre plus délicat à écrire, le plus difficile, le plus ambitieux pour l’auteure. Elle a su trouver la note juste et s’y tenir, qui plus est tout au long d’un double registre d’écriture, ce qui en augmente la complexité (lire un extrait ici). Comme si Thomas Mann avait intégré le Journal du docteur Faustus au Docteur Faustus, ou Gide le Journal des faux-monnayeurs à son roman. Le risque (heureusement contourné) d’un tel dispositif est de se regarder écrire. Mais quelle force sous la douceur, quelle fluidité sous la densité, quelle émeute d’émotions. On imagine l’épreuve que cela a représenté pour elle de l’écrire et la délivrance que c’est de ne plus avoir à l’écrire. L’ombre de pages de Clarice Lispector et de Philippe Jaccottet traversent ce roman. La Gene Tierney à laquelle s’identifie la narratrice est celle de The Ghost and Mrs Muir (1947), l’un des grands films de Joseph Mankiewicz enveloppé de la B.O. hitchcockienne de Bernard Hermann. On imagine que son inconscient y a puisé le néologisme d’«enfantôme ».

Le genre de livre que l’on écrit pour débarrasser les siens des non-dits qui pourraient les freiner, du poids d’un secret de famille, ce fardeau que l’on se repasse d’une génération l’autre non comme un sparadrap haddockien mais comme un paquet de névroses. L’écrivain y est incarné comme une mèche allumée sur un baril de poudre, la famille. L’explosion a produit ce roman qui secoue, trouble et parfois bouleverse. Parvenue à maturité, la narratrice croit se libérer dans une sexualité débridée dont elle ne nous cèle guère de détails, notamment dans l’évocation crue de ses relations avec un producteur qui suinte la promotion canapé. Mais la folie, les crises, le sentiment abandonnique lui font toujours cortège. Elle demeure une orpheline déboussolée qui se demande comment aimer une mère qui a fait tant de mal à ses enfants.

Avec Le Prince de Babylone (17,50 euros, 192 pages Seuil), Marianne Vic nous emporte, elle, derrière les faux-semblants d’une réussite internationale sans équivalent, sous l’illusion d’un mode de vie fastueux, l’inexorable descente aux enfers d’Yves Saint-Laurent. Par le biais d’un portrait romancé très subtilement agencé par quelqu’un de la famille (sa nièce, manifestement), nous sommes entrainés à la source du mal-être de ce créateur de génie : une famille de bourgeois névrosés totalement dysfonctionnelle dans l’Algérie coloniale, où l’on tait ce dont on ne doit pas parler (viol, inceste, bâtardise, honte de l’homosexualité), avec la figure dominante d’une mère monstrueuse régnant sur le clan féminin qui l’a élevé.

Le roman fait moins de 200 pages mais c’est la bonne distance car il est dérangeant, toxique, violent, troublant, construit sur des allers-retours chronologiques entre le Saint-Laurent oranais et le YSL parisien et marrackchi, mondial et mondain, alcoolotabagique et drogué, voué à son autodestruction, évoluant entre les Noailles, Jacques de Bascher, Karl Lagerfeld, Pierre Bergé, Victoire de Castellane, Anne-Marie Munoz… Tout ce qui n’apparaissait pas dans les deux biopics que le cinéma lui a consacrés, en tout cas pas aussi crûment, intelligemment. Une vraie mise à nu. Le roman commence et finit à l’église Saint-Roch, pour ses obsèques et pour le dixième anniversaire de sa disparition.

Le portrait du héros, sans renoncer à l’admiration affectueuse, est cruel car il ne dissimule rien de sa misogynie, de sa misanthropie et du mépris absolu qu’il vouait à tous, ne réservant son amour qu’aux animaux. Il n’en est pas moins s attachant pour ses défauts même. Un exploit car ce livre fait parler de sa famille celui qui n’en parlait jamais. Seule Marianne Vic pouvait se le permettre, et pour cause… Passionnant car très vivant, écrit, émaillé de choses vues et vécues, informé de l’intérieur. Mais quelle tristesse au fond que cette existence vouée à la solitude. Le rosebud de ce maniacodépressif qui s’étourdissait dans la relecture à l’infini de la Recherche du temps perdu ? El Nino azul de Goya, qui trônait dans son salon entre autres chefs d’œuvre, en face duquel il passait des nuits seul sans dire un mot, tableau qui se trouve désormais au Louvre…

Après la révélation du Bal des folles, Victoria Mas tient déjà ses promesses avec Un miracle (19,90 euros, Albin Michel), deuxième roman sur un adolescent perturbé qui jaillit dans une île du nord-Finistère en s’épanchant sur ses visions, son contact privilégié avec le monde invisible. S’il a eu une apparition, ce ne peut être que la Vierge. Ca finira mal pour lui. Mais on est emporté, on y va jusqu’au bout car Mas fait preuve d’une impressionnante maitrise de son sujet, de ses personnages, de son écriture (lire ici un extrait). On n’a peut-être pas aperçu Marie mère de Dieu, mais un écrivain à coup sûr.

Rien à faire : à la parution de chaque tome des mémoires de Yann Moix (celui-ci est le quatrième), je me laisse prendre par ce type pourri de talents mais si autodestructeur qu’il semble être le premier obstacle à leur éclosion. Cette fois, Paris (256 pages, 20,50 euros, Grasset). De volume en volume, je demeure convaincu que s’il avait tout rassemblé en un très gros livre, celui-ci aurait fait événement car le projet littéraire serait apparu incontestable – et Dieu sait que ce fou de littérature avait une vision et possède un indéniable talent (lire ici un extrait). Cette fois, il raconte ses tous débuts. C’est vif, drôle, pathétique. Au sens étymologique du terme: « qui émeut ».

 Enfin, tout autre chose. Encore que… Avec Simon Liberati, il faut s’attendre à tout même si l’univers de Performance (252 pages, 20 euros, Grasset) ne surprend pas dans son œuvre. Un producteur commande à un écrivain un scénario pour un projet de film sur les Rolling Stones des tous premiers temps. De leur naissance à la mort du manager Brian Epstein. En plein dans les sixties. L’écrivain, septuagénaire endetté et à sec question inspiration, n’arrête pas de ne pas écrire depuis des années. Parallèlement il vit une liaison bouleversante avec une mannequin anorexique (non, ce n’est plus un pléonasme encore que, à l’époque de la Schrimp…) qui pourrait être sa petite-fille. Il y a de belles pages sur l’icône Marianne Faithfull, la rivale Anita Pallenberg, les coucheries de l’androgyne Mick, la volupté du spectacle de la déchéance… (lire ici un extrait).

On suit l’écriture du scénario tandis que le narrateur vide les flacons de whisky. On apprend des choses sur la bisexualité de Jagger, le rapport entre la coke et le sado-masochisme, la difficulté de réussir des scènes de drogue au cinéma… Colette, Nerval, Rousseau, Larbaud, Mandiargues viennent faire un tour en vedette américaine car Liberati est un grand lecteur et il a de la patte. N’empêche que par moments, on dirait un Gault-Millau des substances : tout sur le LSD et ses variantes, les tripsd’acide, l’opium à mâcher, les champignons hallucinogènes, la poussière d’ange… « Les années 60 furent plus violentes et destructrices qu’aujourd’hui » écrit-il. Le narrateur est tellement schooté qu’il croit que les arbres ne l’aiment plus. Nous non plus et inversement. Lecture planante pour les nostalgiques de Rock & Folk première manière (j’en suis) mais c’est tout. A lire en récoutant As tears go by version Faithfull puis version live des Stones (ce livre-là supporte d’être lu en musique, ce n’est pas du Carl Schmitt).

(« Yves Saint-Laurent » photo D.R.; « Image extraite de The Ghost and Mrs Muir, film de Joseph Mankiewicz, D.R. ; Francisco de Goya y Lucientes, Portrait de Luis María de Cistué y Martínez (1788-1842), dit El niño azul (L’Enfant bleu), mars-avril 1791, Huile sur toile, 118 cm x 86 cm, Collection Yves Saint Laurent et Pierre Bergé, don Pierre Bergé, 2009, Musée du Louvre ; « Euston Station à Londres : Mick Jagger, leader of the Rolling Stones, and his girlfriend, Marianne Faithfull, as they boarded a train for Bangor, North Wales, where they will attend a Love Pilgrimage. Also aboard the train were the Beatles. They are to spend five days living with Himalayan mystic Maharishi Mahesh Yogi, who has expounded the love doctrine around the world for years, 1967).

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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commentaires

938 Réponses pour De quelques autres romans dont on parle aussi

D. dit: à

J’laime pas Mick Jagger.

Joe the Lion dit: à

Brian Epstein et les Stones ?? Pour un lecteur de Rock & Folk première manière !!! Devait lire Fripounet je pense …😂😂😂

Passou dit: à

Mais oui, Fripounet, c’est possible même si Brian Epstein était le manager des Beatles… car imaginez-vous, incroyable, que cette « mort stupéfiante » a marqué d’autres gens que les Beatles …

DHH dit: à

Je suis curieuse de lire cet ouvrage pour ce qu’il dit des années oranaises de celui qui s’appelait alors Yves Mathieu Saint Laurent
Un souvenir indirect dont j’ai je crois déjà parlé sur la RDL :
Autrefois les marchands d’étoffe installaient dans leurs vitrines des croquis de mode présentant des modèles qui pourraient être réalises avec les tissus proposés
Dans ma ville natale, dans les années 50, c’était une quasi-obligation d’animer ainsi leurs vitrines pour ces commerçants, nombreux à cette epoque du sur-mesure et des couturières
L’un de ces boutiques, la plus chic de la ville,à l’enseigne de Michel Albuxech présentait des planches particulièrement réussies, qui, fait exceptionnel, portaient une signature. Elles étaient signées du vrai nom du dessinateur, Yves Mathieu Saint-Laurent,ce nom qui sous une forme abrégée aux initiales logofiées rendrait célèbre l’auteur de ces croquis
Cela se passait vers 1953
J’esperais revoir ces planches dans l’emission qu’Arte a consacrée un jour aux dessins d’Yves Saint Laurent,où étaient présentés des dessins réalisés depuis sa prime jeunesse
Mais je n’ai pu y voir les croquis qui trônaient dans cette vitrine.
J’ai même tenté auprès d’Arte une recherche qui est restée vaine. Ils qui doivent avoir été détruits ou perdus dans le maelstrom de 1962

Dino dit: à

C’est fait exprès que le nom de l’auteur de Paris n’aparaisse pas?

Janssen J-J dit: à

eh bé… quel courage à recenser toutes ces merdres ! Chapô, j’admire votre conscience professionnelle, Pierre !…
Car franchement aucun de ces cinq bouquins (DONT ON PARLE AUSSI, Tino) ne tiendra la route bin longtemps. Et vaut-il la gâche d’aller s’y coltiner, comme une sassoeur à sa play station ?
Non plus qu’au 4e recensé, même pas explicitement cité… Un acte manqué à la mordmoil-yann-moixe, sans doute ? Comment peut-on dire que l’on soit addict au journal de ce pauvre type ? Et cette photo d’YSL pour illustrer…, de cet écœurant va nu-pieds superbe à force d’avoir fonctionné. Bouh…
Merci d’avoir relancé un brin la machine à ne pâlire, pero qué tristezza… Bàv,

Marie Sasseur dit: à

C’est clair que je ne ferai pas non plus le voyage à la librairie, ni pour Moixe, ni pour Libération, encore moins pour Desesquelle
tant de nullités dont la renommée croit dr manière inversement proportionnelle à la crédibilité de celui qui les flatte.

et puis YsL ne mérite pas non plus cet « outage » bon marché !

Marie Sasseur dit: à

Le clavier a fourché, Liberati

Jacques dit: à

Je n’aime pas du tout Yves Saint Laurent et sa basse couture.

Jean Langoncet dit: à

(même si au regard des statuts de la fondation Nobel les nominations à titre posthume n’ont jamais été autorisées, je donne Céline gagnant. la cote ? 100000/1 ; faites vos jeux chez les rosbifs mais payez vos impôts ici)

bouguereau dit: à

de cet écœurant va nu-pieds superbe à force d’avoir fonctionné

c’est vrai que ça fait un peu pub de marchand à double pair de lunette des 70’s..mais sans buffet campagnard gratuit..avec bergé on est pas chez roger la frite qu’il dirait dirfilou

bouguereau dit: à

tout ça c’est ciblé ex nazidrogué végane à anus artificiel mais pro us air force..y’a rien pour poutine lassouline..c’est pas équilibré..rénateau et la suisse vont vont se plaindre..haro sur ceux qui blanchissent la schnouf encore

Jean Langoncet dit: à

(« le plus grand écrivain du monde » selon Kerouac – son avis littéraire vaut bien le mien -, dont l’oeuvre vient de s’enrichir de deux romans à part entière et aux titres prémonitoires, écrits entre Voyage au bout de la nuit et Mort à crédit)

bouguereau dit: à

..en hattendant..80 tonnes..estimation annuelle dla rotation à antverpeune..keupu veut sa com

bouguereau dit: à

langoncet voit ferdine placé.. »mon prochain bouquin il lappélront spanguéro..c’est écrit qu’il dit mahomet »

Marie Sasseur dit: à

« Tout ce qui n’apparaissait pas dans les deux biopics que le cinéma lui a consacrés, en tout cas pas aussi crûment, intelligemment. »

On dira ce qu’on voudra,  » le cru et l’intelligent  » ça fait carrément vulgaire en ces temps de sobriété.

Un peu d’élégance, on est tout de même en France !
j’ai pleuré, vraiment, en regardant l’un de ces hommages :

https://www.vogue.fr/culture/a-voir/story/les-films-et-documentaires-sur-yves-saint-laurent-a-voir/4484

bouguereau dit: à

parisien et marrackchi

ça rime pas avec abandonnique mon père..mais ça fait fond sonore qu’il dirait dirfilou

bouguereau dit: à

Un peu d’élégance, on est tout de même en France !

terezoune et ses avanies cinglantes..dla cravache en chamalow pour les fesse telment délicate a meussieu courte qu’il dirait dirfilou

bouguereau dit: à

et zyva..térezoune et ses clichés à faire pleurer l’colosse

felix d dit: à

J’aime bien vos liens Soeur Marie. J’aimerais pouvoir de temps en temps amener ici ces petites valeurs ajoutées qui font le charme d’un commentarium. Mais chuis numériquement manchot, ou trop con, ou les deux.

felix d dit: à

Tout ça pour dire que me recogner du Liberati , mon cul !

Marie Sasseur dit: à

Je mets pas de lien sur Moixe, avec une dithyrambique comme celle de Passou, toute surenchère serait carrément vulgaire.
Paraît qu’il a maintenant des velléités de meurtre, contre sa famille, le saviez-vous ?

Janssen J-J dit: à

@ avec bergé on est pas chez roger la frite qu’il dirait dirfilou…

tu veu-j dire afflelou…, si on on suit-j vot’raison’nment lunatik, non ?

Janssen J-J dit: à

ce gars finira mal à vouloir faire causer de lui et nourrir son journal en ver luisant, continuer à bénéficier de la pub’rdl. QU’il extermine si ça lui chaut… Je sais pas. Et la fille de Jeanne Masse ?… tu croives qu’elle est si bonne que ça ?

Janssen J-J dit: à

@ une dithyrambique
ah ouais ???? quid, Me Diko Kapello-Charoullo ?

Janssen J-J dit: à

chez les Levitan, on a toujours été dans le meuble antisémite (nb)

Janssen J-J dit: à

bcp de « vulgarités » en distancielle sous sa plume alertée. Ne pas pactiser. Préférerais’j ne pas.

Janssen J-J dit: à

ce soir…, caisse que tu manges à chaville. Du Sel ?

Phil dit: à

marrackchi, ça fait tanguer

Janssen J-J dit: à

@ comme un bourrin bête à manger du foin…
‘Et ce que j’ai fait, aucune bête ne l’aurait fait’ (citation trouvée dans Terre des Hommes 1939, rapportée à St Ex par Guillaumat rescapé de l’enfer de la cordillère des Andes ; de même, du petit Mozart qu’on aurait assassiné). Bàv,

Janssen J-J dit: à

@ felix pox des potins, elle va vous essspliker comment mettre un lien avec une seule main… Faut pas rester kon comme ça, comme tout le monde, vous avez un potentiel, jacques, hein, vous pouvez pas être un mauvaise troll, ça n’existe pas vraiment..

D. dit: à

Mais chuis numériquement manchot, ou trop con, ou les deux.

Pourquoi se dévaloriser publiquement de cette façon, Felux ? Gardez cela pour vous. Vous vous faites du mal inutilement.

D. dit: à

Moi c’est surtout Mike Jagger que je n’aime pas, des pieds à la tête. Yves Saint-Laurent je l’aime bien mais je trouve qu’il a de biens grands pieds, quand même.

Jean Langoncet dit: à

(Aucune bête au monde ; J J-J rentre de stage co. avec un poignet foulé – ça lui passera avant que ça me reprenne qu’il dirait Marcel qu’en a vu d’autres)

Jean Langoncet dit: à

@il a de biens grands pieds, quand même

De l’effet du Maroc sur la taille des pieds ; à Oran il portait des baby shoes, never worn

Jean Langoncet dit: à

@langoncet voit ferdine placé..

J’ai de bons tuyaux ; comment ignorer la « pluie de miracles » qui nous tombe dessus avec ces inédits de Céline ? Ses nouveaux romans constituent une « déflagration mondiale dans le monde des lettres ». Aucuns statuts juridiques d’aucune association ou jury, si prestigieux soit-ils, ne résistent bien longtemps devant le torrent génial de l’œuvre célinienne. Que les bookmakers l’ignorent, c’est l’occasion pour les plus avisés des littérateurs de faire enfin fortune

Jean Langoncet dit: à

@ce livre-là supporte d’être lu en musique, ce n’est pas du Carl Schmitt)

Adage du critique assermenté. Pas besoin de musique, pas même de petite musique, pour marcher au pas

Janssen J-J dit: à

c bien que jean L. ait pris le relève de jmb, au cazou icelui viendrait à défaillir. Autrefois, il aurait pas osé aller pu loin que nous mettre ses rockers des sixties. Maintenant, s’enhardit. J’M bcp l’évolution générale des internautes de l’RDL, y compris celle de RM. Je ne me suisj pas foulé du poignet… mais tout le monde fait l’effort de se déconstruire, et c bon pour la planette… Sûr ! Bàv

Jean Langoncet dit: à

Disons que j’explicite de temps en temps pour les adeptes de la diagonale et du recoin

Janssen J-J dit: à

depuis la perte des fractales, on a besoin d’être remis d’aplomb, merci pour le providentiel tromblon à tirer dans les coins, kurk !

Jean Langoncet dit: à

… durs de la feuille et ce n’est pas rien

Jean Langoncet dit: à

(J J-J, je vous invite à relire vos tous premiers commentaires postés sous le billet précédent afin de le critiquer – vous avez demandé pardon à Passou le lendemain, n’ayant manifestement pas même lu le début du billet – et ceux que vous venez de poster pour critiquer ce nouveau billet ; vous semblez n’avoir ni le flacon ni l’ivresse baudelairienne dans vos cordes. vous n’y êtes pour rien. ne changez rien)

Passou dit: à

Juste un oubli, Phil et Dino, mais vous avez l’oeil. Merci, j’ai rajouté le nom de Yann Moix

renato dit: à

Pauvre Lavrov ! il croit dans la légende qu’il veut nous raconter.

Jean Langoncet dit: à

@C’est fait exprès que le nom de l’auteur de Paris n’aparaisse pas?

Il faut être toujours ivre. Tout est là : c’est l’unique question. Pour ne pas sentir l’horrible fardeau du Temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve.

Mais de quoi ? De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. Mais enivrez-vous.

Et si quelquefois, sur les marches d’un palais, sur l’herbe verte d’un fossé, dans la solitude morne de votre chambre, vous vous réveillez, l’ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez au vent, à la vague, à l’étoile, à l’oiseau, à l’horloge, à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle heure il est et le vent, la vague, l’étoile, l’oiseau, l’horloge, vous répondront : « Il est l’heure de s’enivrer ! Pour n’être pas les esclaves martyrisés du Temps, enivrez-vous ; enivrez-vous sans cesse ! De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. »

Dino dit: à

Moix, en catalan (son père est catalan), se prononce ‘moche’.

J J-J dit: à

@ et ceux que vous venez de poster pour critiquer ce nouveau billet

j’ai dit que Passoul avait de la CP « pour recenser ces « merdes »… Car je trouve que la plupart de ces bouquins en sont. Je ne dis pas que Passoul a tort de faire son boulot d’encensement,s’il les aime… Demander pardon pour cette crudité du propos… ou pour l’hypocrisie collective ? J’avais également attiré son attention sur l’oubli de Y. Moix… Mais pas de remerciement, normal. Il zappe mais il corrige, il a bien raison.
Pour le flacon et l’ivresse, JL, apparemment vous êtes abonné à ce poème… C’est pas mal, Beau de l’Air, faut dire. Mais vois-j pas trop le rapport entre nos ébriétés respectives. Allez, en route ! vous me calculez trop… Bàv,

Jean Langoncet dit: à

Gnagnagnagnagna … de l’hoplite du recoin abyssal pur jus ou de la manie nombriliste en quête d’échangisme

closer dit: à

On parlait d’autobus sous l’autre billet…(DHH)

Une remarque: le seul, je dis bien le seul, moyen de transport en surface accessible à tout le monde, excepté les grabataires et les mourants, est le bus. Personnes handicapées, avec poussettes, avec cabas à roulettes, encombrées de colis, marchant difficilement, toutes peuvent monter dans un bus. Le métro est exclu à cause des escaliers. Le bus devrait donc bénéficier d’une priorité absolue dans les plans de circulation.

Cette évidence simple, de bon sens, la municipalité de Paris, bête et incompétente, est incapable de la comprendre.

Bon, je vais lire le billet…

Jazzi dit: à

Quand est-ce que Passou nous parlera de romans dont personne ne parle ?

Jean Langoncet dit: à

J J-J, allez donc voir chez Paul Edel si j’y suis (vos commentaires expriment là-bas autant de mesquinerie et de jalousie que la plupart de ceux que vous déposez ici)

D. dit: à

J’aime pas Jagger, c’est plus fort que moi, je peux pas l’encaisser. Saint-Laurent ça va. J’étais à ses obsèques à Saint-Roch et j’ai jamais vu autant de fleurs. C’était impressionnant.

Jean Langoncet dit: à

@Brian Epstein et les Stones ??

D’un Brian l’autre

BRIAN JONES (guitarist, 1962-69): Hugely important at the beginning because he formed the band. He chose the members. He named the band. He chose the music we played. He got us gigs … did marvelous things on a lot of songs in the mid-’60s with dulcimers, marimbas – anything he put his hands on he could get a tune out of and turned songs around into something they weren’t when they started. Very influential, very important, and then slowly lost it – highly intelligent – and just kind of wasted it and blew it all away. Like John Lennon said, « He ran out of runway. »
(Bill Wyman)

Marie Sasseur dit: à

« Et la fille de Jeanne Masse ?… tu croives qu’elle est si bonne que ça ? »

J’ai la croyance douteuse.

De quoi ça cause ?
 » un miracle « , Victoria Mas

« Sœur Anne, religieuse chez les Filles de la Charité, reçoit d’une de ses condisciples une prophétie : la Vierge va lui apparaître en Bretagne. Envoyée en mission sur une île du Finistère Nord balayée par les vents, elle y apprend qu’un adolescent prétend avoir eu une vision. »

Le pitch ressemble à un bon scénario de téléfilm sur fr3.

Ça me fait penser à un truc. Ce doit être la Providence…

Sait-on ce qu’est devenue Marie Ferreol, cette sœur dominicaine de Pontcallec, renvoyée du couvent ?

Si vous voulez mon avis, elle a eu des visions de ce que certaines de ses coreligionnaires devaient subir.
N’a-t-on pas lu qu’elle avait tenté de dénoncer des abus.
Ouellet, le tabernacle du Vatican qui a signé son renvoi, est maintenant accusé d’abus sexuels.
N’y voyez pas des liens de causalité, mais une intervention divine, un truc qui fait croire en une justice des hommes !

Marie Sasseur dit: à

« Et la fille de Jeanne Masse ?… tu croives qu’elle est si bonne que ça ? »

23/09/2022, 7h35

Je crois que la maman de Victoria a été une vraie meneuse de la nuit, sur le dancefloor.

https://youtu.be/_Ws1wlWAZ4U

Soleil vert dit: à

lecteur de Rock & Folk première manière

Les articles de Philippe Paringaux (Electric Ladyland etc.)

closer dit: à

« que s’il avait tout ressemblé en un très gros livre, »

Ce ne serait pas plutôt « rassemblé », Passou ?

Quant à « abandonnique », cela existe certes mais ce n’est pas très beau.

En revanche, merci pour « auteure » plutôt qu’autrice. Le « e » muet est un tel joyau de la langue française!

Janssen J-J dit: à

@ ragnagna : allez donc voir chez Paul Edel si j’y suis
—-
mais je n’y vais plus, JL. Il m’a fait comprendre avoir entaché son site pour cause de jalousie & de médiocrité agressive. Mais tant qu’on me tolèrera icite, hein, pourquoi me gêner l’atrabile en septembre ? – Chacun a de bonnes raisons de « sévir », en dehors de l’ennui dépressif général : les vôtres, nobles & polies, toujours courtoises, sont habiles & labiles. Elles ne cherchent en aucun cas l’échangisme, même au sens non biblique du terme. BCàv (23.09.22_9.25)

D dit: à

Je ne savais pzs que Paul Edel avait un blog.
Comment fait-on pour y aller ?

Alexia Neuhoff dit: à

L’automne est là.
« Voilà les feuilles sans sève
Qui tombent sur le gazon,
Voilà le vent qui s’élève
Et gémit dans le vallon… »

En tout cas, pour Moix et Liberati, remplacer le « gazon » par le rayon (du libraire)

Marie Sasseur dit: à

Et puisque Rilke est de cette rentrée d’automne, dans au moins deux romans…
Et puisque c’est l’équinoxe,

« Seigneur, il en est temps. L’été fut colossal.
Couche ton ombre en long sur les cadrans solaires,
Et sur l’aire des champs donne aux vents libre cours.

Ordonne aux derniers fruits d’aller à plénitude ;
Procure-leur deux jours encore de soleil,
Intime-leur d’avoir à s’accomplir et pousse
Les dernières douceurs dans le vin pondéreux.

Le sans-toit désormais ne va plus s’en bâtir.
L’esseulé désormais va le rester longtemps,
Va veiller et va lire, écrire de longs mots,
Marcher par les allées de-ci, de-là, sans but,
En intranquillité, quand tournoieront les feuilles. »

23/09/2022

Jazzi dit: à

« Et que j’aime ô saison que j’aime tes rumeurs
Les fruits tombant sans qu’on les cueille
Le vent et la forêt qui pleurent
Toutes leurs larmes en automne feuille à feuille
Les feuilles
Qu’on foule
Un train
Qui roule
La vie
S’écoule »

Guillaume Apollinaire – Alcools (1913)

Dino dit: à

Cette rentrée littéraire est encore plus médiocre que celle de l’année dernière… il suffit de suivre les billets critiques de M P. Assouline, où l’on ne orête qu’aux ‘riches’, pour s’en rendre compte. Comme disait Borges du dictionnaire de la Real Academia de la Lengua Española, chaque nouvelle édition est pire que la précédente… Heureusement qu’il y a Céline !!!

Passou dit: à

Corrigé ! merci Closer

pourmapar dit: à

mais je n’y vais plus,

Vous avez raison 3J.
Concentrons-nous sur les choses importantes.
Je viens désormais sur ce blog-ci que pour vous rappeler les précisions élémentaires et indispensables.
Bonne journée.

Janssen J-J dit: à

@ précision élémentaire…
Pmp (rptv), je viens de lire un petit ovni littéraire, Silex la tombe du chasseur d’un écrivain belge, Daniel de Bruyker, paru en 1999 et réédité chez babel (6,60 €). C’est le journal d’une fouille archéologique menée durant l’hiver-printemps 1985 sur un site du Turkménistan de l’empire soviétique, par trois jeunes passionnés, dont l’un est poète à ses heures… Une histoire totalement décalée, hors monde, simple et belle comme une nuit étoilée dans le désert. Un petit livre dont personne ne parle ou n’a jamais parlé, à qui la faute ? Il en existe tant, de ces histoires recouvertes par la poussière de nos lectures automnales enfouies sous les feuilles. On est heureux parfois de tomber en creusant, sur une pépite fort bien écrite. Bàv,

bouguereau dit: à

les quintuplés keupu..du mont ogino à jéruzalème

bouguereau dit: à

Un petit livre dont personne ne parle ou n’a jamais parlé, à qui la faute ?

tu vas pas tmette a causer comme térezoune

Pablo75 dit: à

« Il est fascinant, et je n’emploie pas le mot par exagération, qu’André Maurois ait publié en 1960 un livre intitulé « Le Monde de Marcel Proust » où il n’est jamais question de ce qui a tellement compté dans le monde de Marcel Proust, l’homosexualité. En 1960 on savait que Proust avait éprouvé de l’amour pour certains camarades de collège à Condorcet, pas un mot. On savait qu’il avait eu une aventure probable avec Reynaldo Hahn, pas un mot de Maurois sinon « amitié passionnée ». On savait qu’il avait eu une aventure probable avec Lucien Daudet, pas un mot sinon « amitié passionnée ». (Son « À la recherche de Marcel Proust », 1949, n’étant pas comme celui-ci un livre illustré pour le public qui ne lit pas et qu’il ne faut pas repousser des caisses des librairies, avait effleuré la question de l’« inversion » dans le roman, mais en deux ou trois platitudes bienséantes, et sans rien dire de l’état sexuel de Proust.) On savait que Jean Lorrain était gay, tant il l’était ostensiblement, je veux dire par là qu’il forçait son effémination pour montrer à la société son homosexualité de manière admissible parce qu’elle le diminuait, et que Proust lui avait fait un duel, pas un mot. Maurois, qui était juif, n’aurait pas aimé qu’on enlève ses origines juives à Proust, il en parle d’ailleurs beaucoup. Comme le disait Hervé Guibert dans une phrase immortelle : « L’homosexualité dans ce monde, c’est possible tant qu’on n’en parle pas » (« À l’ami qui ne m’a pas sauvé la vie »). André Maurois était un de ces écrivains banals et onctueux dont les membres du Rotary raffolent car ils rendent tout banal et onctueux. Il a écrit un essai sur Voltaire où Voltaire devient une terre cuite de vieillard exquis. Il faudrait condamner en justice ces ébarbeurs d’aspérités, ternisseurs de brillant, aplatisseurs de hauteurs. Ils rendent le génie bienséant. Pour eux tous le mieux en art c’est le goût, le plaisir, le restaurant étoilé. Il est inhumain de priver un écrivain de ce qui l’a constitué. Dans un « Proust et les signes » de 1964, Gilles Deleuze alors très urf et qui avait contribué à relever Bergson de la ringardise où il était tombé désinfecta Proust de son droitisme et de sa mondanité aux yeux des petits dogmatiques qui suivent, terrifiés et hargneux, le maître le plus approuvé. Celui-ci l’était à juste titre, même si je pense qu’aucune œuvre d’art n’émet de signe quelques indices que le Narrateur semble parfois en donner (quand il chercherait des signes, c’est l’Art qu’il trouve), ne contenant pas de mystère, n’étant pas un savoir. Proust ne discourt pas, tout rempli de notions qu’il soit, il est ce qu’il écrit. Il est la notion, il est l’idée, il est Albertine, il est le soldat qui cogne Charlus, il est le rideau, il est l’embrun, il est l’odeur du poulet, il est le cri de la marchande, il est le clocher de l’église, il est le frémissement de la feuille. La littérature est une sculpture immatérielle. Le Narrateur, dans sa prudence, aurait reproché à une certaine catégorie de proustiens de la décennie suivante d’avoir adopté pour juger Proust « un critérium nouveau, l’homosexualisme », d’où se serait ensuivi une scène bouffonne avec Yves Saint Laurent qui adorait Proust sans avoir dû en lire cinq lignes, ce qui lui avait laissé du temps pour décorer un château normand qu’il avait acheté avec Pierre Bergé en donnant aux pièces des noms de personnages d’ »À la recherche du temps perdu ». Karl Lagerfeld m’abordant dans une librairie pour me parler d’un de mes livres, je lui demandai s’il pensait que Saint Laurent avait lu Proust : « Vous pensez ! Pour lui, Paris-Match, c’était Les Temps modernes ! » Le Narrateur aurait été injuste, car si les tantes proustiennes à foulards vaporeux de 1970 ont proustifié, c’est que les gays avaient encore besoin de héros. »

Charles Dantzig. « Proust Océan » (Grasset, 2022).

bouguereau dit: à

« Pourquoi les Français ont la passion de ce personnage sinistre ? »

si la démocratie était une passion..ce serait une passion triste keupu..la démocratie c’est se défier de toutes les passions..note bien : ça se singe..car -rien- ne se singe qui n’est vrai

Janssen J-J dit: à

@ les choses importantes.

(actualité) Il semblerait que le nombre des habitants catholiques dépasse désormais celui des protestants en Irlande du Nord. Et qu’à terme, cela pourrait bien aider l’Irlande « réunifiée » à s’autonomiser définitivement de la Grande Bretagne. Il appartiendra à Charles 3 d’en tirer toutes les conséquences géostratégiques.
Pmp, j’ai bon espoir de voir s’apaiser de mon vivant cette trop malheureuse guerre civile d’un autre âge. En revanche, je n’en ai hélas aucun à l’égard du « conflit israélo-palestinien ». Il restera le conflit le plus éternel de toute l’ère anthropocène, car c’est Allah et Jehovah qui le veulent ainsi. Il n’est en rien ancré dans une simple affaire de territoires géographiques contestables et contestés.
Bàv,

bouguereau dit: à

il est l’odeur du poulet

sapré pédro..

bouguereau dit: à

Karl Lagerfeld m’abordant dans une librairie pour me parler d’un de mes livres

karlos haissait c o r d i a l e m e n t ysl..comme on sait le faire dns ce milieu pédro..a ferrailler avec les banal et onctueux c’est qu’on choisi ses enemis pédro..pour se faire croire qu’on sait encore monter une fois que tout est bien plat..dmande à rénateau

pourmapar dit: à

je viens de lire un petit ovni littéraire

Vous avez raison de regarder la lune et pas le petit doigt qui l’indique, 3J!
Je suis en train de lire Long Island, Baby de Thierry Clermont paru chez Stock.
Sympathique livre avec toutes les indications bibliographiques et discographiques choisies en fin d’ouvrage.
C’est une façon de lire très web. On est al Web! 🙂
Cela fonctionne en définitive comme avec des liens numérique et on peut continuer de rêver, de penser, de flâner.
Je suis allé voir la chanteuse Libby Holman par exemple et ça donne cela :
https://www.youtube.com/watch?v=9hqt7fj493s

( Bon, je voulais ne plus m’attarder par ici…)

Janssen J-J dit: à

@ Quand est-ce que Passou nous parlera de romans dont personne ne parle ?

… était putôt une réponse torve à jzmn & passoul qu’à ma soeur, jmb !… elle moralise de moins en moins, d’ailleurs, je trouve, jusqu’à la prochaine foie. Personne ne peut changer tout d’un coup, OK ?
(cf. de l’hoplite du recoin abyssal (sic) – j’M assez…, pmp-rptv nombriliste).

bouguereau dit: à

Maurois, qui était juif, n’aurait pas aimé qu’on enlève ses origines juives à Proust, il en parle d’ailleurs beaucoup. Comme le disait Hervé Guibert dans une phrase immortelle : « L’homosexualité dans ce monde, c’est possible tant qu’on n’en parle pas »

vdqs et dsk et disse de der qu’il va dire ferdine dans son prochaine nours qu’il va faire livrer par lankou

bouguereau dit: à

Vous avez raison de regarder la lune et pas le petit doigt qui l’indique, 3J!

keupu et ses doigts qui puent

bouguereau dit: à

Il semblerait que le nombre des habitants catholiques dépasse désormais celui des protestants en Irlande du Nord

mettons..en même temps il est pas himpossible que les gens saffranchissent de ces réductionismes..qui certes font ce monde..mais dont on a trop souvent la passion pour les autres..que le déterminisme des autres puisse faire notre liberté c’est du cinisme biblique

Jazzi dit: à

« Il faudrait condamner en justice ces ébarbeurs d’aspérités, ternisseurs de brillant, aplatisseurs de hauteurs. »

Pas la peine, le temps s’en charge.
Qui lit encore André Maurois ?
M. Court, peut-être…

Jazzi dit: à

Proust était beaucoup plus homo que juif.

Jazzi dit: à

« L’homosexualité dans ce monde, c’est possible tant qu’on n’en parle pas »

Poutine affirme qu’en Russie cela n’existe pas.

Phil dit: à

Qui lit encore André Maurois

Climats est encore lisible, belle couverture des anciens « poche », bien peu pour cet activiste de l’antichambre littéraire qui voulait faire école mais n’a pas quitté son banc. Quelque chose du destin de Georges Sadoul chez les surréalistes.

et alii dit: à

Proust était beaucoup plus homo que juif.
vous avez les porcentages ?
CE N4EST PAS CE QUE PENSE SOLLERS l’ecriture de proust; bonne journée

et alii dit: à

il est probable qu’il n’y a pas d’écriture plus hétérosexuelle que celle de Proust. Ce qui a l’air d’un paradoxe. Pourquoi ? C’est vrai que tout ce qui relève de l’homosexualité masculine – qui a l’air de définir ce qui se passe de plus vérifiable dans l’organisation sociale – est toujours déconsidéré ou ironisé chez Proust. En revanche, ce qui formerait l’envers totalement improductif, totalement gratuit, non-impliqué dans un échange,
https://www.pileface.com/sollers/spip.php?article2533

et alii dit: à

chez Sollers:
Je crois qu’on n’a encore absolument pas compris que nous sommes dans un horizon où l’homosexualité masculine est survalorisée, où elle imprègne à chaque instant tous les jugements, y compris souvent le jugement féminin parce que celui-ci est très dépendant, souvent hystériquement, de l’homosexualité masculine. Proust a mis le doigt sur quelque chose de tout autre qui est une forme de gratuité extraordinaire qui l’inquiète, qui détermine la jalousie qui chez lui est le vrai organe sexuel, l’organe sexuel du narrateur. Proust a voulu en composant la Recherche mettre quasiment sur le même plan la révélation lumineuse de l’absence de temps par rapport à la version noire de l’homosexualité féminine comme secret de toutes les homosexualités. C’est d’une audace extraordinaire parce que ceci nous serait en quelque sorte toujours caché. De même qu’il nous serait caché – sauf dans le souvenir de la mémoire involontaire qui relève de l’absence de temps-, que le Temps n’existe pas, de même nous serait caché par des tas de discours, de parades visibles, cet invisible courant souterrain de l’homosexualité féminine. C’est donc une très grande nouveauté dans la connaissance.

D. dit: à

Jazzi dit: à

« L’homosexualité dans ce monde, c’est possible tant qu’on n’en parle pas »

Poutine affirme qu’en Russie cela n’existe pas.

Étonnant en effet. Quels sont ceux célèbres et historiques ? Pour commencer, Noureev.

Jazzi dit: à

Il y a plus d’homosexuels et d’homosexualité dans la recherche que de juifs et de juiverie, et alii.

« il est probable qu’il n’y a pas d’écriture plus hétérosexuelle que celle de Proust. »

Joli paradoxe qui n’a aucun sens.
Sollers se livre à une entreprise de récupération hétérosexuelle pour son propre camp.
Plus hétérosexuelle l’écriture de Proust que celle de Céline !?

Jazzi dit: à

« le jugement féminin est très dépendant, souvent hystériquement, de l’homosexualité masculine. »

Homophobe et misogyne, le Sollers !

Pablo75 dit: à

« Lire « À la recherche du temps perdu », c’est traverser l’Océan. Et c’est très facile, il suffit d’adapter sa respiration. »

Première phrase de « Proust Océan », de Charles Dantzig.

Quatrième de couverture:

« Rien n’était fait pour que Proust triomphe. Un mondain, un Juif, un homosexuel, qui a osé remporter le prix Goncourt contre un roman de guerre, ce qui lui a valu des persiflages infinis, jusqu’à une revue de cabaret présentant un numéro « Proust ma chère ». D’ailleurs, sa postérité a été lente à s’établir. Elle n’a réellement commencé que dans les années 1950, jusqu’à ce que Proust devienne l’un des écrivains français les plus célèbres du monde. Il y avait une bonne raison à cela. Elle s’appelle « A la recherche du temps perdu ». Ce livre a apporté à la fiction française des sujets que Proust a été l’un des premiers à traiter sérieusement, comme l’homosexualité, et surtout, surtout, un sujet capital, que personne n’avait jamais abordé, celui de la création. Un écrivain ou futur écrivain personnage principal d’un roman, c’est Proust qui l’a inventé. Plus encore, il a apporté à la littérature française une manière d’écrire authentiquement révolutionnaire. La langue française, si réglée, si sèche, souvent, a été assouplie par Proust à un point inouï. Le proust est ductile et englobant comme la mer. Lire « A la recherche du temps perdu », c’est traverser l’Océan. Et c’est très facile, il suffit d’adapter sa respiration. Comme il suffit au lecteur d’adapter la sienne pour plonger dans ce « Proust Océan » de Charles Dantzig, où l’on retrouve la manière si singulière de l’auteur, ses entrées inattendues, ses alternances de chapitres brefs et plus longs, de saillies et de réflexions, d’érudition et de gai savoir, de gravité et de drôleries. Un livre sur Proust certes, mais aussi un essai d’esthétique proposant une certaine conception de la littérature fondée sur un longue familiarité avec les grandes œuvres, une pratique des grands auteurs, un savoir encyclopédique. Tout est ici original et stimulant, mimétique de son objet même. »

Pablo75 dit: à

Une minute et demie de musique sublime composée par un ami de Bach (celui qui n’entende pas la « sublimité » de son ostinato qu’il l’écoute 20 fois à la suite):

Jan Dismas Zelenka: « Benedictus » de la Missa Omnium Sanctorum, par le Collegium 1704

https://www.youtube.com/watch?v=xdeNbMxVvYY

Janssen J-J dit: à

@ mettre quasiment sur le même plan la révélation lumineuse de l’absence de temps par rapport à la version noire de l’homosexualité féminine comme secret de toutes les homosexualités
—-
Je ne suis pas sûr de bien comprendre cette « histoire d’absence de temps » dans le comparatif sollérien. La « déesse H » -Barthes- aurait-elle un invariant structurel depuis néanderthal et cro-magnon, tandis que l’hétérosexualité génésique en aurait juste été une variante spatio-temporelle évolutivement aléatoire ?… Mais pourquoi diab’ en inférer une tentative de récupération misogyne et homophobe d’un littéraire poussif en hétéro agacé ?
En somme, TSPC si jzmn devait s’apparaître comme le monopoleur de la vraie interprétation de Proust, décrété plus pédé que juif bourgeois, etc. Bouh…! La c. humaine ? « Vaste sujet » gaullien, comme aurait dit un gaulliste de Gaule.
Bàv,

Janssen J-J dit: à

L’est pas mal cet autre passage du Benedictus…
https://www.youtube.com/watch?v=xM_i0_Qk87s
6 minutes du même, mais on va quand même pas le réécouter 20 fois pour percevoir l’ostinato… Autant se replonger dans Louis-René des Forêts? Pmp, du moins.

Janssen J-J dit: à

Est-ce que la bisexualité concerne un « camp », jzmn ?
Cette Q. (le Q du coq) me travaille vraiment très sérieusement depuis le temps que je vous lie.
Bàv,

Pablo75 dit: à

«La religion woke»: Jean-François Braunstein déconstruit la «déconstruction»
Par Elsa Margueritat

Dans son dernier ouvrage, le philosophe avance une hypothèse qui permet de comprendre les tenants et aboutissants du mouvement woke. Selon lui, cette pensée qui a infusé les élites universitaires et le monde médiatique s’apparente davantage à une religion qu’une idéologie.

https://www.lefigaro.fr/vox/culture/la-religion-woke-jean-francois-braunstein-deconstruit-la-deconstruction-20220923

Jazzi dit: à

« Est-ce que la bisexualité concerne un « camp », jzmn ? »

Une catégorie en partie double, JJJ, comme le métissage, peut-être ?
Ou le bilinguisme !

Jacques dit: à

VIEILLESSE ET SEXUALITE
La sexualité chez les personnes âgées se conjugue souvent au passé, alors pourquoi les vieux de la Rdl font-ils une fixation sur ce sujet ?

bouguereau dit: à

Dans son dernier ouvrage, le philosophe avance une hypothèse qui permet de comprendre les tenants et aboutissants du mouvement woke

en même temps on npeut pas religieuzment parler de la différance hinfiniment pédro..les tasdik se foutent sur la gueule au phiniche qu’il dirait lassouline..les pédés ça a du bon qu’on les voit vnir qu’il dit le cul à la muraille dirfilou

closer dit: à

« Proust était beaucoup plus homo que juif. »

Ce n’est pas trop difficile, JB, étant donné qu’il était 100% homo et seulement juif par sa mère et élevé comme un bon catholique, au point de vouloir se faire prêtre vers 18 ans…

bouguereau dit: à

keupu a toujours été con comme une bite..c’est comme ça

Jazzi dit: à

« les pédés ça a du bon qu’on les voit vnir qu’il dit le cul »

Fais gaffe, le boug, à défaut de les voir venir tu pourrais les sentir !

bouguereau dit: à

« Proust était beaucoup plus homo que juif. »

et un tiers odeur de poulet..exit la couille qu’il dit dirfilou

Jazzi dit: à

Et sa mère était si peu religieuse, closer, ainsi que les juifs de la Recherche…
Alors que Charlus !

bouguereau dit: à

La sexualité chez les personnes âgées se conjugue souvent au passé

simple..imparfait..plus que parfait..ceux qui en cozrait au présent srait doffice des ploucs..la conjugaison c’est un peu plus teutchy quta connerie keupu quelle dirait drh

bouguereau dit: à

« À la recherche du temps perdu », c’est traverser l’Océan

serdgio aurait dit que ça lui raplait philémon et « avant la lettre »..

bouguereau dit: à

Homophobe et misogyne, le Sollers !

y sent la couille moisie baroz

bouguereau dit: à

Est-ce que la bisexualité concerne un « camp », jzmn ?

moitié rose et jaune l’étoile..le grand oeuvre qu’il dirait pédro

Janssen J-J dit: à

@ jzmn / catégorie en partie double,
un métissage fondamentalement majoritaire en toutes populations planétaires et de tous temps, ce qui récuse le concept même de « catégorie » pour ce qui concerne la bisexualité. Les « camps » monocolores sont à cette aune contrastée des « catégories » ultra minoritaires peu significatives statistiquement et idéologiquement irrécupérables les unes par rapport aux autres, même si l’on s’entretuerait en leur nom.

et alii dit: à

jacques! à quelâge faites vous commencer la vieillesse? Parce que je vous suggère d’aller dans les bals de « personnes âgées » (plus de 70ans)et de parler avec elles de leur bonne fortune sexuelle !ils, elles adorent en parler, et monter leurs photos sur leur smartphone qu’elles font tourner pour faire honte -aux voyeurs non pratiquants-
bonne journée

et alii dit: à

montrer

bouguereau dit: à

« L’homosexualité dans ce monde, c’est possible »

si c’est la dernière pub pour le trans iourope espress je prends lavion et jmen fouts si je carbonise qu’il dit dirfilou

et alii dit: à

simple..imparfait..plus que parfait.
ne supportent plus qu’in leur parle à l’impératif dictatorial; pour l’optatif, voyez DHH avant votre optichien

de nota dit: à

A signaler, publié en folio, un « Proust-Monde, Quand les écrivains étrangers lisent Proust », anthologie de textes d’écrivains sur Proust mais aussi de traducteurs…, ai retenu le Proust et sa « compassion cannibale » selon Walter Benjamin, et cet avis d’Adam Gopnik: <>. enfin, Georg Lukacs (extrait d’un entretien avec Stephen Spender) :
<>. Lukacs s’identifie lui-même au gamin des rues du conte de Andersen, qui voit que l’empereur est nu. Tous les critiques faisaient l’éloge de Joyce.Lukacs regarda et vit que le roi était nu. Lukacs regarda et vit qu’il n’y avait rien à voir chez Beckett ou dans le quatuor d’Alexandrie de Durrell, pas plus que dans la soi-disant école critique sémantique <>

et alii dit: à

noureev
Rudik, l’autre noureev
poche
De retour de sa première visite en Russie depuis son célèbre saut vers la liberté, le danseur étoile Rudolf Noureev, mal dans sa peau, consulte Tristan Feller, psychanalyste du Tout-Paris. Le thérapeute est rapidement déstabilisé par la personnalité hors du commun de « Rudik », qui impose un cours peu orthodoxe à la cure : plongée dans l’histoire d’une légende vivante mais aussi affrontement entre les deux hommes durant lequel se déploient jeux de pouvoir et de fascination.
À travers ce roman, c’est à un voyage au-delà des masques que nous convie Philippe Grimbert.

Clopine dit: à

Hors sujet, encore que. Le psy m’a demandé de lire mon récit. J’ai dit oui, je lui ai envoyé. Mais toujours pas de diagnostic. Je lui ai parlé de Camille Claudel. Pas pour m’identifier. Juste pour restituer le contexte, comme on dit. Le contexte des disparitions.

Marie Sasseur dit: à

A propos de  » miracle « , je vous recommande vivement ce film  » apparition « , avec Vincent Lindon dans le rôle d’un enquêteur un peu particulier , où la mystique n’est pas du tout du tout « celle qui a vu », et une belle et émouvante révélation a la fin…très chrétienne laïque…

https://bullesdeculture.com/lapparition-2018-cinema-critique-avis-film/

Marie Sasseur dit: à

Film  » l’apparition  » où la mystique n’est pas du tout du tout « celle qui a vu » et présentée comme telle dans une grand messe médiatique.
Non, la réalité et le très beau message de don de soi, de ce film sont révélés à la fin. Magistral.

Clopine dit: à

Vous prenez une goutte d’eau (rien n’interdit que ce soit une larme). Une pointe fine vient recueillir une minuscule partie de la pellicule qui enrobe la goutte. Vous la divisez encore, par cent, mille… Bref. Et puis vous la pesez. Et le chiffre qui sort indique assez exactement ce que vous avez représenté sur terre. N’empêche que je veux un vrai enterrement. Pas aussi grandiose que celui d’Antigone, mais néanmoins. De gros vers blancs dodus, nourris d’elle et de la terre. Une pancarte indiquant :  » je voudrais bien reposer en paix ». Pas « qu’elle repose en paix ». Mais qu’elle souhaite, si c’est encore autorisé, reposer en paix, de sa propre volonté. Ahahah.

Jazzi dit: à

Voilà ce que j’écrivais ici à la date du 15 février 2018 :

JAZZI dit: à
Delaporte, tu devrais aimer ‘L’Apparition ». Christiane aussi, pour d’autres raisons.
Je vous ai conté, il y a quelques jours, comment je suis passé de la messe du dimanche matin à la séance de cinéma du dimanche après-midi. A dix ans, j’avais fait ma communion solennelle avec un an d’avance. Puis en décembre de la même année mon père mourut soudainement. Plus rien ne fut alors jamais comme avant. C’est ainsi que Dieu chez moi fut détrôné par les demis dieux du 7e art. Il doit y avoir un peu de ça chez Xavier Giannoli, qui déploie tout son art cinématographique pour accompagner ce personnage de jeune fille en voie de sanctification. Et inversement. Son cinéma s’en trouvant lui-même sacralisé. Au deux formes de messes, la religieuse et la païenne, étroitement mêlées, s’en rajoute une troisième, celle de la grand messe médiatique dominante d’aujourd’hui. Le film commence et s’achève avec Vincent Lindon, grand reporter au quotidien Ouest-France (un choix non innocent), couvrant les conflits du Moyen-Orient et de l’Afrique et leurs cohortes de malheureux et de migrants. Le scénario tisse habilement, sous forme d’un triller haletant, des considérations de haute spiritualité, qui affole les instances vaticanes, les grands sentiments humanitaires au service des pauvres victimes de guerres économiques et religieuses et la starification populaire d’une jeune postulante à la sainteté qu’une foule de pèlerins en mal de croyance et de repères ne demandent qu’à aduler. De ce mixage d’éléments hétéroclites savamment dosés, la Chrétienté tire son épingle du jeu et tient le haut du pavé. Le dernier plan où Vincent Lindon restitue une icône de la Vierge Marie à moitié brûlée et les yeux crevés au seuil d’un monastère en ruines en plein désert ne symbolise-il pas l’image d’un chrétienté renaissante ? Même le vatican s’en sort très bien dans le film, Delaporte. Et face au superbe Lindon, la jeune Galatea Bellugi tient superbement la corde. Le plus dur pour elle sera de se remettre d’un rôle si lourd par la suite. Un peu comme la pauvre Catherine Mouchet, après son triomphe dans Thérèse de Lisieux. Amen… »

PS. : Pour Delaporte et Christaine c’est désormais « La Disparition »…

Amanda Lire dit: à

Pour Pablo 75, l’ admirateur de la beauté, in memoriam.

« La beauté est vitale parce que la vie est relationnelle, telle est la thèse défendue dans cette conférence. C’est parce que la vie est relationnelle que les vivants s’apparaissent les uns aux autres sans que cette apparition pourtant cesse d’être vitale c’est-à-dire active et polarisée, attirante ou repoussante, car tout ce qui est vital est aussi mortel. Ainsi, la beauté est la norme de cette apparition des vivants entre eux et avec leur milieu, à la fois détachée du contact immédiat et ouverte à la contemplation, mais aussi valorisée au point que la beauté et la laideur traversent toutes les dimensions de la vie s’apparaissant à elle-même, jusqu’aux actions et au savoir. Les vivants humains poussent au plus loin ces deux directions de la beauté, au point d’oublier leur origine vitale, mais y revenir est nécessaire et fournit une boussole dans les philosophies de la beauté mais aussi de la vie. »

Frédéric Worms, philosophe.

https://www.unicaen.fr/recherche/mrsh/forge/7803

Marie Sasseur dit: à

Cette chronique « Voilà ce que j’écrivais ici à la date du 15 février 2018 », montre que son auteur est tout simplement passé a côté, complètement a côté, du message qu’il y a à retenir de ce film. Qui est aux antipodes de celui de culs bénis !
Celui qui signe cette pseudo chronique soit est parti avant la fin, soit a roupille tout du long se contentant d’un digest paresseux.
C’est l’histoire d’une imposture démasquée ! Vous avez compris ça, ou pas …?!

Pablo75 dit: à

« « La beauté est vitale parce que la vie est relationnelle, telle est la thèse défendue dans cette conférence…
Frédéric Worms, philosophe. »
Amanda Lire dit:

Du bla bla bla, et du bla bla bla et encore du bla bla bla… Voilà un type qui n’a strictement rien à dire ni sur la beauté ni sur rien.

Encore un enculeur de mouches en plein vol payé par nos impôts pour couper des cheveux en quatre (celui-là il en a tellement coupé qu’il est complétement chauve – comme l’autre, l’admirateur des ayatollahs):

https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/9/96/WormsFrederic-066-Modifier-MDweb.jpg

Amanda Lire dit: à

couper des cheveux en quatre (celui-là il en a tellement coupé qu’il est complétement chauve

Pourtant il aime la beauté comme vous vous l’aimez, Pablo, non?
De plus, c’est pas beau de se moquer du physique comme argument, Pablo!
Le beau inclut le laid et vice versa selon notre auteur, Pablo.

Marie Sasseur dit: à

On voit bien que ce pauvre bas rosis qui cause de renouveau de la chrétienté n’en a jamais eu l’éducation. Et c’est pas de la messe en latin qu’il s’agit Bien au contraire !

bouguereau dit: à

comment ça une messe à l’envers baroz..si c’est sur le cul nu à térezoune..poutine a encore toutes ses chances

bouguereau dit: à

Le beau inclut le laid et vice versa selon notre auteur, Pablo

en plus de la messe à l’henvers keupu peut y mettre la conrie hen plus.. »c’est possible »

bouguereau dit: à

De gros vers blancs dodus, nourris d’elle

havec worms qui se baffre de beauté ma gloire..si ça c’est pas dla syncronicité tout est mou dveau

bouguereau dit: à

Hors sujet, encore que. Le psy m’a demandé de lire mon récit. J’ai dit oui, je lui ai envoyé. Mais toujours pas de diagnostic

celle là est bien bonne clopine..et hen plus le suspens est hinsoutenabe qu’il dirait baroz

Pablo75 dit: à

Pourtant il aime la beauté comme vous vous l’aimez, Pablo, non?
Amanda Lire dit:

Je ne sais pas ce qu’il aime ce type. « Sa pensée », vue sa bibliographie et sa carrière académique, ne m’intéresse pas du tout.

Ce type n’est pas un penseur, mais un fonctionnaire, avec un esprit et une pensée de fonctionnaire.

C’est ce genre de types qui vendrait des jambons si sa famille avait eu une usine à jambons.

bouguereau dit: à

Lukacs regarda et vit qu’il n’y avait rien à voir chez Beckett

salut dénota!..moi à chaque fois que jai lu béquète j’ai vu mes niveaux de boutanche baisser par henchantment..j’ai mis des traits..c’est parapsycholoique..tiens jvais envoyer mon récit à un psy pour qu’il lui pose un diagnostic à ce succube de mon wisky de béquète..ça doit être trés grâve

Pablo75 dit: à

Pourtant il aime la beauté comme vous vous l’aimez, Pablo, non?
Amanda Lire dit:

Je ne sais pas ce qu’il aime ce type. « Sa pensée », vue sa bibliographie et sa carrière académique, ne m’intéresse pas du tout.

Ce type n’est pas un penseur, mais un fonctionnaire, avec un esprit et une pensée de fonctionnaire.

C’est ce genre de types qui vendrait des jambons si sa famille avait eu une usine à jambons.

Jean Langoncet dit: à

@Amanda Lire

Réponse à votre demande sous le billet précédent (c’était peu avant février 2022) : L’art contemporain, nouvelle lubie des oligarques russes (Poutine fait mine de leur serrer le quiqui à ces amateurs d’art dégénéré ; faut bien mobiliser le peu chair à canon restant dans les campagnes)

Pablo75 dit: à

Le beau inclut le laid et vice versa selon notre auteur, Pablo.
Amanda Lire dit:

Il a dû arriver à penser une connerie pareille en ce regardant dans la glace un matin… Pour se consoler.

Jean Langoncet dit: à

Les deux faces d’une même médaille :

« Côté face, il est ce président qui a su rester simple : un salaire de 11 000 euros par mois et un patrimoine qui se résume à un lopin de terre, un appartement à Saint-Pétersbourg, des montres de luxe et trois voitures. Côté pile, Vladimir Poutine serait en réalité l’un des hommes les plus riches au monde possédant des yachts, des jets privés et de nombreuses propriétés immobilières.

Mais à la différence d’Elon Musk ou de Jeff Bezos, le président russe ne détient pas personnellement ces actifs. Leurs propriétaires officiels sont de richissimes oligarques soupçonnés de jouer les prête-noms pour dissimuler la fortune du maître du Kremlin. »

Jean Langoncet dit: à

@Encore un enculeur de mouches en plein vol payé par nos impôts pour couper des cheveux en quatre (celui-là il en a tellement coupé qu’il est complétement chauve – comme l’autre, l’admirateur des ayatollahs)

Un oeuf des oeufs

Un œuf de Fabergé aurait été retrouvé à bord d’un superyacht saisi le mois dernier aux îles Fidji par les autorités américaines, qui soupçonnent qu’il soit la propriété d’un oligarque russe.
https://www.capital.fr/economie-politique/un-pretendu-oeuf-de-faberge-retrouve-sur-le-yacht-dun-oligarque-russe-1442313

Jean Langoncet dit: à

Téhéran et Moscou, même mode opératoire :

« Face aux protestataires, qualifiés de « contre-révolutionnaires », « émeutiers » ou « comploteurs », les autorités ont décidé de riposter en organisant leurs propres manifestations après la prière du vendredi.

A l’appel d’un organisme chargé d’organiser des manifestations officielles, des milliers de personnes ont défilé dans plusieurs villes d’Iran, notamment à Téhéran, Qom (nord) ou Ispahan (centre)

A Téhéran, des centaines de personnes parmi lesquelles des femmes en tchador ont manifesté avec des drapeaux de la République islamique, des pancartes de soutien et de remerciements aux forces de l’ordre, selon la télévision d’Etat.

« Mort aux comploteurs », « Prôner la fin du voile, c’est la politique des Américains », pouvait-on entendre comme slogans. »

Patrice Charoulet dit: à

SUBLISSIME !

Si l’on tape sur son ordi « Fabrice Luchini lit Philippe Murray »,on tombe sur trois vidéos. La première et le deuxième commencent par « Tombeau pour une touriste innocente ». C’est in-dis-pen-sable d’écouter ce texte sublime. C’est un sommet. Je crois que je vais l’apprendre par cœur.

MC dit: à

Frederic Worms est un specialiste de Bergson auquel il a consacré une thèse publiée. On voudrait voir la phrase incriminée dans son contexte

Jean Langoncet dit: à

Merci de ce petit rappel incident

Bloom dit: à

Mort d’Hilary Mantell, romancière historique de grand talent, double récipiendaire du Booker Prize pour ses livres sur la vie et carrière de Thomas Cromwell, premier ministre d’Henry VIII.

Bloom dit: à

Hilary Mantel, avec un ‘l’.

Ses mémoires s’intitulent Giving Up the Ghost (rendre l’âme)…Beau tempérament.

Bloom dit: à

Mantel, très activement opposée au Brexit, devait prendre la nationalité irlandaise et s’installer à Kinsale, c. Cork.
« I hope to loop back into my family story and become an Irish citizen, » said the celebrated author, who has Irish Catholic roots through her grandparents. » France 24

Jazzi dit: à

« Ce film, incompris ! »

C’est manifestement votre cas, Marie Sasseur.
Mama mia !

Jacques dit: à

SUBLIMISSIME !
C’est mieux et c’est plus correct.

Marie Sasseur dit: à

J’ai cité ce film  » l’apparition  » avec un à propos d’une rare intelligence, de nature a faire bouffer son pâté pour chat avec l’emballage a felix,
puisque, vous l’avez compris, le roman de Victoria Mas sur un sujet comparable est présenté dans le billet de Passou.

Que bas rosis ait vu ce film, pour son amie, celle qui faisait des bains de siège dans le bénitier quand elle avait chaud au cul, et qu’il n’a absolument rien compris au film, c’est pas le sujet. Et c’est très bien comme ça. Comme pour cette enquête, dont la résolution, un message magnifique, ne sera compris que des bons, et des très bons.

Marie Sasseur dit: à

Toutes les femmes ont une histoire d’amour avec YsL.
La mienne est un parfum.

closer dit: à

Oui, je pense que Monsieur Charoulet a oublié de consulter ses 160 dictionnaires avant d’écrire ce bizarre « sublissime »…

Janssen J-J dit: à

sublississime, le serait mieux roulé, mon chat. Tous ces dicos pour rin !… qué misayre !…

@ son amie, celle qui faisait des bains de siège dans le bénitier quand LHOOQ (sic)…

… mais non, l’est jamais vulgaire, quand elle s’y r’met à défoncer cricri…, ma soeur la Jocondre !

Janssen J-J dit: à

@ « je voudrais bien reposer en paix »

Vous y arriverez un jour, n’en doutez point. Inutile de précipiter les choses. Pour l’heure, vous ne l’êtes pas, en paix, parce que vous êtes bien vivante avec nous autres qui essayons tous.tes de nous accommoder d’une pacification relative.

(Frédéric Worms, Lenoir, Gros… avec nos impôts).

Marie Sasseur dit: à

Victoria Mas nous dit Passou a déjà écrit un best seller, le bal des folles du Dr Charcot.
J’y vois une certaine continuité , avec ces folles de la messe, d’une vulgarité obscène , comme la crisstique qui venait sur ce blog toujours en extase, des qui ont des visions, comme Thérèse , celle qui rit quand. Et font rire.

Le miracle, c’est pas ça.

MC dit: à

«  le beau inclut le laid et vice- versa selon notre auteur »….Il me semble qu’une certaine Preface de Cromwell signée Hugo, Victor , a déjà été accusée par les lecteurs moyens de son temps de propager cette théorie là…

Marie Sasseur dit: à

Bien sûr que j’ai cité ce film  » l’apparition », en ayant lu le billet de Passou sur ce roman de Victoria Mas,  » le miracle « , qui lui fera un honnête téléfilm sur fr3 régional (Bretagne).

Marie Sasseur dit: à

Le tabernacle Ouellet, celui qui fricotait avec la mère supérieure ( universitaire d’une obscure ufr de l’akademie dans le civil) de ce couvent breton de tradis et qui ont viré cette pauvre Marie Ferreol, ferait bonne figure dans ce téléfilm pour fr3 régional.
Je crois avoir lu que le personnage principal de ce roman, qui a des visions, est un jeune transsexuel, ou intersexuel ? de quoi rendre ce far breton tres consistant, et très woke. De quoi booster et reenchanter aussi les ultras bretons.

Jean Langoncet dit: à

@Janssen J-J dit: à
(12.9.22_11.53)
@ quelques contadicteurs de l’herdélie.
Quand j’ai pris connaissance du nouveau papier hier soir, après un dimanche éprouvant, j’étais énervé et avais zappé le décès pour cause de pneumonie (excuses à passoul & rose & jzmn). Sous le coup de l’émotion, suisj allé jeter un oeil rapide dans mes lectures « Marias » et constaté qu’elles avaient évolué au fil du temps, depuis une trentaine d’années et s’étaient achevées depuis quinze ans… J’ai donc essayé d’esspliquer rapidement pourquoi, ayant été immédiatement agacé par la grandiloquence un peu creuse de Passoul. (Pardon pour cet aveu, mais je m’aperçois que pour me sortir deux trois trucs à 100 balles sur cette chaine…, j’ai besoin d’être sous le coup de la colère et me total ficher d’être « objectif » ou quoi. En réalité, j’avais plus de peine d’apprendre par inadvertance le mort de cet écrivain que j’avais beaucoup apprécié naguère et du coup, oui, les deux derniers bouquins trop longuement « romancés » par passoul m’exaspérèrent un brin sur le moment… Et quand le courroux passager s’éteint, plus aucune envie d’y revenir et voui, soupe au lait, suis-je, me referai jamais… rptv !)…

« Le caractère, pour l’homme, est son démon (traduction Marcel Conche)

Fort heureusement, J J-J n’est pas un homme

rose dit: à

Marie mère de dieu dans la Jérusalem céleste comme moi où j’irai.

rose dit: à

Avec Élizabeth II a dit l’évêque de Canterbury.

rose dit: à

Rien lu de tout ça.
Mais Marie Nimier Petite soeur hyper dépressif.
Et rencontré / écouté Alain Mabanckou, Lionel Duroy et Monica Sabolo.

Marie Sasseur dit: à

Et demain aux Correspondances de Manosque, Bouillier, mais aussi le talentueux L. Belvaux. Même heure.

rose dit: à

ur cause de pneumonie (excuses à passoul & rose

Moi j’arrête de pardonner et changez de comportement. Je ne supporte plus l’insertion l’ingérence le viol de ma vie privée.
Monica Sabolo non plus. A posé un gros sac empli de pierres. Aimerai en faire autant.
Vais finir par ne plus jamais revenir.
N’ai pas osé lui demander « est-ce que l’on guérit ? ».
A parlé de la culpabilité de la victime et je n’ai rien compris.

rose dit: à

J’irai à Belvaux. Pas pu reprendre Bouillier car ils ont cessé les emprunts pour dix jours. J’ai eu beau supplier, que nib.que dalle.

rose dit: à

Que des vieux.
Sauf moi.
Pénible.

rose dit: à

YSL baisait avec Pierre Bergé mais de cela pas un mot.
Enfin, les mères portent lourd. Celle de Lionel Duroy aussi.

rose dit: à

Enfin. Jésus Marie Joseph, heureusement qu’il y a la grand mère d’Alain Mabanckou qui vaut toutes les mamans du monde. Et sa mère. Sa tante. Ses cousines. Les belles-sœurs. La voisine. La coiffeuse. La patronne au marché. Et toutes celles qui ont bercé son enfance heureuse au Congo.
Ah, quel bonheur !

Marie Sasseur dit: à

Entre la rosse et la brayonne , la salle d’attente du cabinet Dr Charcot& Passou associated est full full.

Bonne nuit

Herbst

Die Blätter fallen, fallen wie von weit,
als welkten in den Himmeln ferne Gärten;
sie fallen mit verneinender Gebärde.

Und in den Nächten fällt die schwere Erde
aus allen Sternen in die Einsamkeit.

Wir alle fallen. Diese Hand da fällt.
Und sieh dir andre an: es ist in allen.

Und doch ist Einer, welcher dieses Fallen
unendlich sanft in seinen Händen hält.

Rilke

rose dit: à

Pour Lionel Duroy, journaliste (73 ans ds qq. jours et pas 70 qu’il annonce ; en paraît 20 de moins), qq.infos :

Joshua Slocum mort dans l’océan Atlantique.
Henri David Thoreau dans la nature à 30 km de chez lui (de chez maman ?).

Dans l’ouest américain, la forêt de séquoias et le grand fleuve dans le Yellowstone et San Siméon sous la propriété de celui du rosebud. Hé ho.

rose dit: à

Une pancarte indiquant : » je voudrais bien reposer en paix ». Pas « qu’elle repose en paix ». Mais qu’elle souhaite, si c’est encore autorisé, reposer en paix, de sa propre volonté. Ahahah

Belle épitaphe, Clopine !

Mais futur simple ou conditionnel pour votre voeu ?

rose dit: à

Monica Sabolo emploie de manière répétitive le mot prisme.
Elle a dit aussi être consciente de la.part d’imagination qui construit les évènements comme des fictions chacun ayant son interprétation. Elle a dit enfin que son père qui est son beau-père ne lui a jamais demandé pardon.
Elle a dit être pour l’instant dans deux points de vue tout à la fois je pardonne et je ne pardonne pas.
Tout le temps de l’entretien mené par une femme intervieweuse, ai été obsédée par le fait/gangrenée par l’idée que le viol sur un enfant du couple parental était avant tout destiné à massacrer radicalement l’autre élément du couple le/la non violeur/se.
Obsédée par le fait que l’enfant soit l’instrument de la vengeance d’un des adultes sur l’autre ; exactement de la même manière que Médée et leurs enfants par rapport à Jason.

Le viol est un meurtre : celui/celle qui est violé/e et celui/celle à qui cela est destiné.

rose dit: à

Elle raconte aussi -demain je vous mets l’interview- que sa mère à vingt ans, maîtresse d’un homme marié, se retrouve enceinte.

Elle dit années 70, le divorce n’existe pas.

Tss tss.

rose dit: à

Alors, elle se marie sa maman avec ce type, collectionneur d’art pré-colombien qui va la violer et ne lui a pas encore demandé pardon.

rose dit: à

sa fille, Monica Sabolo.

rose dit: à

Enfin elle, elle a parlé d’apaisement et d’avoir posé un très lourd sac de pierres.

Marie Sasseur dit: à

Et rien sur la bande à Rouillan ?
Ils se peut-être faits discrets dans l’assistance. Voyagent en clandestins incognito ces gars là.
On ne saura pas s’ils ont aimé le roman de leur vie a l’eau de rose.

rose dit: à

– Mais est-ce que au fond c’est ses notes illisibles et l’interdiction de retranscrire c’est ces discussions vous ont donné une liberté de romancière ?
-oui il a fallu j’ai posé des questions autour du blanc autour du vide et ça met assez familier parce que finalement moi j’ai l’impression d’avoir mené une vie clandestine pendant très longtemps j’ai découvert mes origines n’était pas celle que je croyais que en fait je vivais comme un agent secret avec une légende on avait raconté quelque chose sur ma vie et sur ma naissance mais contrairement aux agents secrets tout le monde était sur comme

[…]
et se font écho autour des thèmes du silence de la violence du secret ;
-I. Est-ce que le point de départ de ce roman c’est au fond comme vous l’écrivez dans, au début, dans le prologue, vous êtes un peu en panne de sujet : votre vie prend l’eau de toute part littéralement et au figuré et vous avez envie de trouver un sujet de roman un peu facile
-M Sabolo oui oui je me suis complètement bernée ; en fait, j’ai, je voulais m’absenter de mon propre livre : résultat on peut dire que j’ai assez bien raté les choses puisque c’est le livre où je suis le plus présente et où il est ce qui est le plus proche de moi d’un point de vue intime mais je pense qu’en rentrant par Action Directe, je voulais écrire sur un fait réel je pensais que ce serait facile alors évidemment ça a été tout sauf facile ; et en m’intéressant à ces gens-là, j’ai baissé la garde je me suis, j’ai fait tomber toutes mes protections et finalement les choses ont pu ressurgir.
Je pense que le livre était là à l’origine ; il était là, il avait besoin de sortir j’avais des choses que je devais déposer et ça s’est fait par cette voix là. C’est que je pense que j’ai choisi le sujet Action Directe en pensant à l’origine que c’est parce que c’était deux femmes ; deux jeunes femmes Joëlle Aubron 27 ans Nathalie Menigon 29 ans qui attendent un patron un soir de 1986 sur un banc et qui l’ abattent de sang-froid.
Cette chose que vous pensez très saisissante et le fait que ce soit deux jeunes femmes ; je me demandais comment on arrive t-on là. Il y avait d’autres choses qui résonnaient : déjà, il y avait quelque chose de profond dans l’ombre qui demandait à surgir et qui faisait écho comme dans un rêve éveillé avec des choses de ma propre histoire.

– I. Ce livre est vraiment dans la continuité des précédents ; si on pense à Crans-Montana, si on pense à Summer, des livres qui parlent de la disparition des jeunes filles, des livres à l’atmosphère extrêmement cotonneuse avec vraiment cette idée du secret très très lourd de la menace aussi qui pèse sur les jeunes filles, on peut dire de ces livres là qu’on allait conduire à celui-là.

-MS oui, je pense que tous mes livres sont contenus dans celui-là. Il y a l’aspect un peu burlesque et maladroit de l’enquêtrice qu’on pouvait retrouver dans tout cela n’a rien à voir avec moi ; il y a le côté très personnel, qui était également dans ce livre là ; il y a les jeunes filles, il y a le secret de famille ; le silence et la violence et toutes ces choses qui sont tous mes thèmes et des motifs même qu’on peut retrouver dans certains de mes livres qui sont là vraiment développés, mais c’est comme si de livre en livre, j’arrivais à aller un peu plus loin.
Donc au départ, c’était très modeste c’était deux lignes qui pouvaient dire quelque chose de l’heure de la violence de quelque chose que j’avais subi, mais je pouvais pas en dire plus. En fait, c’est vraiment un cheminement d’existence et d’écriture à la fois ; c’est comme s’il y avait un trou noir ou une espèce de chambre de barbe bleue. Moi je l’appelle ma boîte noire ou le cœur noir ; cette boîte noire dont le couvercle a glissé pendant l’écriture de ce livre là, mais encore parce que je me suis levée, je suis persuadée que si je l’avais abordé frontalement, je n’aurais rien écrit de de cela j’aurais été trop terrifiée.

-I. Que saviez-vous de l’histoire d’Action Directe en commençant ses recherches ?

-MS Ça va, pratiquement rien : c’est pour ça que le livre facile et efficace, c’était vraiment n’importe quoi ; je veux dire la lutte armée d’extrême gauche dans les années 80 c’était vraiment ça m’était absolument étranger ; je me suis vraiment attachée aux deux personnages de femmes, pour essayer de comprendre qui elles étaient : c’était mon aiguillon, c’est ce qui m’a permis d’avancer dans l’histoire ; et puis il y avait quelque chose aussi, en lisant sur la lutte armée et la lutte le combat pour des idées, c’est que, parce que pour moi on peut pas effacer la chair, il y a des individus, ce ne sont pas des camarades interchangeables, et quand on tient une arme je pense que ça vous change pour toujours quand vous tuez un homme ; je me demande comment on fait pour vivre ensuite avec ça et c’était la question aussi que je me posais : comment font-ils pour vivre avec cela 40 ans plus tard ? Surtout que officiellement aucun de ses membres ou presque n’avait jamais semblé et émettre le moindre regret, le moindre remords, le moindre doute, et cela faisait écho au fait que mon père, lui, par rapport aux fautes qu’il a commises à mon égard ne m’a jamais demandé pardon et n’a jamais semblé être empreint de remords.
-I Puisque vous en parlez, en effet, très très vite c’est cette histoire d’Action Directe qui fait écho à des choses tragiques de votre enfance, c’est de votre adolescence ; à savoir des violences sexuelles exercées sur vous par votre père comment ça commence à ressurgir.

-MS Je crois que je me suis vraiment construite autour de ça, donc c’est tout le temps là. D’ailleurs c’est à chaque livre, je me dis j’en ai fini avec mon histoire familiale ; et que ce soit par le biais de la fiction ou par un récit plus personnel, finalement je tourne toujours : c’est comme un caillou qui serait lancé, qui serait dans l’eau et qui ferait des cercles concentriques tout tourne autour de cela ; mais peut-être que dans celui-ci, dans là où je suis le plus approchée, où j’ai eu plus développé, où j’ai vraiment posé mis les choses à nu, il y a eu quelque chose de l’ordre de l’apaisement Sergio je démarre le livre de ma vie ; elle est dans une sorte de déluge métaphorique et en même temps réel car il pleut dans mon appartement, j’ai perdu le goût pour la littérature, j’ai l’impression que le feu s’est éteint et c’est pour ça que j’essaye d’une façon un peu artificielle de trouver un sujet.
Et finalement je sais pas,il va y avoir une force furieuse en moi qui va vouloir mener l’enquête : je commande des paris match des années 80 que je lis entièrement en ayant l’impression qu’ils recèlent une réponse à une question que j’ignore me poser ; je lis tous les livres de policiers qui ont arrêté les membres d’Action directe, je cherche, je cherche quelque chose de façon furieuse en étant en même temps très maladroite puisque je me rends bien compte que je prends des notes. Elles sont illisibles quand je rencontre des gens, ils me parlent j’oublie immédiatement ; donc c’est aussi un livre sur la mémoire et sur le fait d’être un témoin impartial et sur l’impossibilité selon moi d’être un témoin impartial quand on observe des faits que ce soit dans notre vie quotidienne mais également des faits historiques ; ils rebondissent sans nous, il rebondissent sur nos émotions sur nos chagrins si on aura sur nos espoirs peut-être même sur les générations qui nous précèdent et on l’ignore. Donc je me rends compte que oui on projette quelque chose, il y a, c’est notre ombre projetée que l’on voit sur les événements que l’on regarde.
Un livre sur la mémoire et un livre sur la manière dont on reconstruit cette mémoire, parce que par exemple, quand vous allez fouiller dans les archives pour savoir comment étaient habillées Nathalie Menigon et Joëlle Aubron, je sais plus quand elle a rencontré Rouillon, les versions d’hiver est-ce qu’elle portait une parka est-ce qu’elle portait un imper, enfin il y a beaucoup de reconstruction dans la mémoire comme il y avait très peu de documents, je les ai disséqués et je les ai regardés à la loupe et là on va sauter aux yeux que, par exemple, les policiers qui ont vécu la même chose, qui ont travaillé ensemble leur racontent pas les mêmes éléments ne racontent pas les mêmes détails : il y a Gabriel Shen, une source humaine comme on dit qu’elle a un indicateur, qui en même temps, ce qui me fait rire, c’est l’angle mort, ce sont les voitures, ce que les voitures sont toujours différentes d’un texte d’un récit à l’autre, les couleurs diffèrent, donc c’est des détails, mais en même temps ça dit beaucoup de nous et moi-même je lis un texte sur Joëlle Aubron sa première rencontre avec Jean-Marc Rouillon, elle est sous la pluie, et moi je vois une jeune fille fragile trempée vulnérable ; et quand je relis le texte quelques semaines plus tard, je vois que j’ai tout inventé, que en réalité, elle n’est pas du tout vulnérable, elle n’est pas du tout fragile. Au contraire, elle est, elle est très vivante et plein d’énergie donc moi j’ai projeté immédiatement l’image de ma mère ; et sur des photos de jeunesse de Nathalie Menigon, je crois lire des choses sur son visage qui en réalité sont ce que moi je ressentais adolescente donc cette mémoire ce spectre qui prend la main c’est aussi ça m’a intéressé de d’essayer de voir jusqu’à quel point on raconte tous, tous autant que nous sommes, d’une façon ou d’une autre, n’importe quoi ; de comprendre comment, comment un silence a recouvert ce fait tragique. Donc, je parlais tout à l’heure oui le silence moi je viens du silence donc ce que je vous disais c’est que de livre en livre je peux poser des mots ; mais pas au départ, j’ai pu poser deux lignes c’était déjà ça m’avait déjà semblé quelque chose de l’ordre d’une bombe et là, là je peux aller plus loin. Mais je crois aussi que c’était en m’interrogeant sur le silence de ces êtres parce que c’est des êtres qui ont vécu en clandestinité qui ont fait 25 ans de prison qui ont très peu parlé pour la plupart d’entre eux et quand j’ai réussi finalement à les rencontrer, la parole était très complexe. Chaque fois que je sortais un carnet, qui se braquait et je pouvais pas prendre de notes donc du coup je rangeais mon carnet, il y avait une sorte de paranoïa de peur de ce qu’on pourrait faire de cette parole et ça m’est très familier moi en écrivant j’avais l’impression de faire quelque chose de très grave d’extrêmement dangereux de révéler toutes ces choses sur ma vie familiale c’est comme si j’avais une pièce qui était dans l’ombre pendant toute une vie et d’un coup je l’éclairais brutalement ; la sensation que ma famille allait exploser et que le monde allait imploser également mais quand vous dites j’ai d’abord posé une bombe c’était quelques lignes c’est c’est très beau et très subtil la manière dont vous le faites dans ce programme c’est une seule phrase en italique et on se dit ah tiens et après ça revient un peu plus et encore un peu plus oui c’est pendant pendant longtemps je fais beaucoup de ? je prenais beaucoup de peine à entourer la violence de beauté, c’est-à-dire à mettre des images de d’essayer de mettre de la poésie pour, comme pour mettre un oreiller autour de la violence pour qu’elle soit, qu’elle ne saute pas au visage ni à moi ni au lecteur et là effectivement c’est une première phrase alors qu’en réalité j’écrivais un roman sur la violence et la possibilité du pardon ou ceux qui ne demandent jamais pardon ; et comment fait-on pour vivre avec cela quand on vous a jamais demandé pardon à partir de quand vous dites que qu’il est possible de de rencontrer certains des membres d’Action directe puisque certains sont morts. Mais alors dans mes recherches frénétiques, parce que j’étais vraiment frénétique, quand je dis qu’il y avait une énergie furieuse en moi, j’étais hantée par ce livre je tapais leurs noms sur mon ordinateur, toute la journée, je tombais toujours sur les mêmes choses, à peine quelques lignes : par exemple je dois aller Aubron, des seules choses qu’on disait à son sujet, c’est qu’elle avait raté deux fois son bac, c’est quand même très peu de choses pour comprendre comment on entre dans la lutte armée alors.

Mais un jour, je tombe par hasard sur,totalement par hasard, sur une vidéo d’une bibliothécaire anarchiste de Ménilmontant qui s’appelle Héliesse Bess et qui est présente dans tous les textes qui évoquent Action directe et je vois que la vidéo a été tourné un an auparavant à Paris, donc à Menilmontant et je me dis mais c’est fou un membre d’Action Directe est là juste à portée de métro et pour moi c’était devenu des personnages de fiction. J’avais la sensation que leur histoire aussi, le fait de croire qu’ils allaient pouvoir mener une révolution et être à l’avant-garde de la révolution et entraîner derrière eux tous les Terriens j’ai la sensation qu’ils étaient dans une fiction les policiers qui les traquaient et qui pendant des années les chercheurs essayaient d’avoir des photos d’eux, ils étaient très jeunes, ils avaient le même âge ; c’était pour moi de l’autre côté du miroir, mais ils étaient également dans une fiction. Donc j’ai pris mon métro, je suis allée voir cette femme et j’ai eu la sensation de sauter à pieds joint dans le roman en allant la rencontrer ; et c’est elle qui ensuite, progressivement, avec qui je vais mener des entretiens qui partent d’ailleurs très mal parce que la première fois je dis j’écris un roman, elle me dit bah moi voilà ce que j’en fais les romans : et elle a une caisse à côté, on a l’impression qu’on a donné un coup de pied dedans où il y a des des livres et il y a marqué tout à 1 €, elle me dit moi les romans ça m’intéresse pas, je ne lis que de la poésie et de la politique et des textes politiques.
Et puis quelque chose se passe, quelque chose se passe entre nous, et elle va se mettre à me parler et à me donner une sorte de confiance immédiate tout en ne comprenant pas du tout ce que j’écris et ce que je fais. Elle me dit on comprend rien à ton livre.

C’est un personnage absolument génial, très très romanesque, et la manière dont vous décrivez vos rencontres l’est aussi puisque elle vous dit d’accord je te parle mais tu ne prends pas de note tu n’enregistres pas et donc vous gardez tout en mémoire et dès que vous sortez de chez elle, vous vous précipitez dans un café pour tout noter et je cours dans un bar je cours je me précipite sur le zinc j’écris tout ce que je ce qui me revient des mots clés etcaetera et le soir en général je suis dans mon lit je relis les notes donc soit elles sont totalement illisibles ; ça c’est gros gribouillé etcaetera comme si tout devait rester pour toujours dans le secret ou alors de temps en temps il y a un mot genre un mot ça peut c’est un mot il y avait une mésange parce qu’elle me parle de ses oiseaux devant chez elle et un autre revolver vide parce qu’elle a braqué à son premier braquage quand elle avait je crois 25 ans elle a, elle a braqué un homme dans un ascenseur avec un revolver vide mais parfois je ne sais pas du tout ce à quoi ça fait référence et il y a toujours ses pots d’histoire qui disparaissent complètement dans l’ombre, mais comme, comme notre vie on peut se souvenir de choses très très précises de notre enfance en détail des mots parfois alors qu’on était tout petit et on sait pas pourquoi ça s’est inscrit et parfois des années entières disparaissent dans le dans les ténèbres c’est vraiment le mystère de la mémoire de ce qu’elle dit de nous, de là où notre émotion se niche.

rose dit: à

Suite entretien avec Monica Sabolo
– I Mais est-ce que au fond c’est ses notes illisibles et l’interdiction de retranscrire ces discussions qui vous ont donné une liberté de romancière ?

-MS. Oui, il a fallu. J’ai posé des questions autour du blanc autour du vide et ça m’est assez familier, parce que finalement, moi j’ai l’impression d’avoir mené une vie clandestine pendant très longtemps ; j’ai découvert mes origines n’étaient pas cellew que je croyais, que en fait, je vivais comme un agent secret, avec une légende. On avait raconté quelque chose sur ma vie et sur ma naissance, mais contrairement aux agents secrets, tout le monde était sûr comme ?

qui resurgissait
je les ai écrites, j’écrivais une scène sur Action directe, sur les filles j’essayais de comprendre et hop quelque chose me revenait de la jeunesse de ma mère dans les années 70 en Italie ; là où au moment où démarrent les années de plomb et apparaissent les Brigades Rouges, je réalise qu’elle ne m’en a jamais parlé ; le fait que la vie de Joëlle Aubron et de Nathalie Ménigon bascule alors qu’elles sont très jeunes. C’est-à-dire que elles ont tué un homme : leur vie est transformée pour toujours ; elles vont passer 25 ans en prison et puis il faut vivre avec cela en son cœur, et dans un écho étrange qui est un écho qu’on peut, qui peut se faire, que dans la littérature ; ma mère qui tombe enceinte de moi à 20 ans d’un homme marié en Italie où dans les années 70, le divorce est encore interdit. Elle tombe enceinte de moi, elle a 20 ans, sa vie on est basculé, on est bouleversé pour toujours parce que c’est la honte cet enfant et caetera. d
Donc, voyez ces espèces de résonance étrange avec autour du prisme, ben oui, des jeunes femmes de d’une violence d’une culpabilité du silence de l’invention de nos vies aussi de défiction qui s’écrivent et des choses qu’on porte en nous comme des passagers clandestins mais qui qui qui se diluent en nous qui se déversent et qui créent des émotions.
Quand je rencontrerai Nathalie Ménigon, je verrai bien que l’émotion est là, juste juste sous la peau.

-I Pourquoi c’est elle qui vous fascine et qui vous intéresse particulièrement en tout ce groupe ?

– MS alors je sais pas si je suis fascinée. J’étais vraiment hantée, mais c’est vrai que je crois que quand je quand je pars rencontrer Nathalie Ménigon je suis très fébrile ; je rate mon train de ma propre faute, alors que je suis là en avance, et donc je pense qu’il y a quelque chose qui m’a qui m’a empêchée, que j’avais peur. Je vois que j’aurai de mon train je fonds en larmes alors que c’est pas très compliqué d’en prendre un juste le lendemain donc vraiment je suis dans un truc très dramatique. Finalement, j’arrive à la voir et je crois que je veux la confronter à la responsabilité justement à la à la responsabilité de de la mort de cet homme ; et peut-être aussi du fait du remords de n’avoir jamais exprimé le moindre remords. Et je pense qu’à ce moment-là, Nathalie Ménigon pour moi c’est c’est mon père, c’est lui que je veux confronter ; c’est à lui que je veux te poser la question de comment vit-on avec ça et pourquoi ne m’as-tu jamais demandé pardon ?

Après, il y a chez Nathalie Menigon des choses qui vont me toucher, c’est-à-dire une sensibilité à laquelle je m’attends absolument pas parce qu’on m’a toujours parlé d’elle comme quelqu’un de très sûre d’elle sans, de de fille dans l’action qui conduit les voitures, qu’elle se met les flics ; et en fait, je suis en face de moi quelqu’un que je trouve à vif et alors après, je reste prudente parce que je sais que je plaque mes propres émotions parfois sur celle de mes interlocuteurs, mais j’ai bien senti, elle ne renie rien ce qu’elle a fait mais quand elle évoque ce soir-là de novembre 1986 boulevard Edgar Quinet, où elle est sur ce banc, quelque chose en elle la submerge.
Donc, je vois l’humanité là, je la vois cette humanité, ce n’est pas quelque chose qui est froid glacé, et qui est juste de l’ordre de l’idéologie, c’est bien plus complexe que cela. Dlle pense aux enfants de Georges Besse ; oui, elle m’a dit cette phrase qui est à la fois touchante et glaçante et où tout est contenu dans la même phrase : elle m’a dit j’y ai pensé aux enfants de Georges Besse, j’y ai pensé avant avant d’y aller ; je me suis dit qu’ils étaient suffisamment grands. Ils étaient plus grands que mon frère quand nous avons perdu notre mère. Je me suis dit qu’ils s’en remettraient ; donc en même temps, elle pense à eux et en même temps elle se dit. Je me demande s’il y a pas la rage aussi, la rage elle d’avoir perdu sa mère son frère a perdu sa mère et ils ont perdu leur mère très jeunes et il y a quelque chose où elle se dit voilà nous on souffre eux ils peuvent souffrir aussi ; c’est peut-être que je projette mais donc il y a le double. Il y a les voilà je voulais traverser une frontière nette entre le bien et le mal c’est beaucoup plus complexe en fait les vérités superposent ; il y a de l’ombre et il y a de la lumière et parfois en même temps donc c’est une position très confortable.

Ou peut être incorfortable ?
Pas sûre.
Comme Sergio. C l’enregistreur automatique, cépamoi.

rose dit: à

Cépamoi.

Marie Sasseur dit: à

Le problème c’est que si le commentaire de texte des intentions de l’auteur, par l’auteur herself, devient plus long que son texte lui-même, c’est forcément un roman
mal ficelé, un roman raté.

C’est ce qui est apparu presque immédiatement à la lecture de ce roman de Sabolo.

On a j’ai, ressenti un malaise à la lecture du roman  » la vie clandestine « , qui ne vient pas de ce qui est attribué à une forme de naïveté de la part de l’auteur , mais plutôt à une attitude vraiment culculapraline de groupie.
Des réflexions d’ado attardée, longuement développées dans son roman:
« Et je te caresse le bras comme ça, on va chez toi on sera plus tranquille, qu’est ce que tu es beau dans ton blouson noir comme ça. Et cette jeune femme un peu sauvage avec ses airs farouches comme elle ressemble à l’image de moi que j’aime me regarder ».

Limite a vouloir se convaincre qu’il s’agissait d’un groupe de rock.

Alors que pas du tout !

Il s’agit d’une bande de truands amateurs, qui a eu recours, leur seule idéologie, à des attentats et assassinats au nombre desquels G. Besse et R. Audran,
A tel point que certains ont émis l’hypothese que cette bande d’assassins n’était qu’une bande de mercenaires à la solde.

Maintenant si ses longues justifications visent à éviter une éventuelle reconsideration de ses écrits comme une apologie d’action directe, il vaut mieux en effet, qu’elle dilue et delaye…

Marie Sasseur dit: à

Maintenant si ses longues justifications visent à éviter une éventuelle reconsideration de ses écrits comme une apologie d’action directe, il vaut mieux en effet, qu’elle dilue et delaye…
Et continue de s’enfoncer dans un relativisme mou, celui qui permet de cautionner les pires crimes.

rose dit: à

Monica Sabolo est estimable.
En cherchant un sujet « bateau » elle a découvert beaucoup dont le bât qui blesse.

Héliesse Bess a t’elle dit était contente du portrait trace d’elle dans le roman. N. Ménigon a demandé que des échanges avec M.S.rien ne soit transcris hormis les enfants et l’auteur a respecté.

Tout ce qu’elle a expliqué était passionnant de bout en bout. Une femme respectueuse d’autrui et en guérison d’elle-même. Je vais la lire.

rose dit: à

Elle n’est pas dans un relativisme moi. Loin de là. Elle dit d’elle qu’elle doute, n’a pas de certitude, elle ne juge pas, ne condamne pas non plus.
Son questionnement était autour du pardon.
L’autre ne demande pas. Mais si l’autre demande, lui pardonnera t’on ?

Ce qui m’a énormément intéressée dans sa démarche d’écrivains, c’est, combien elle dit, ita est combien elle sait qu’elle est dans l’interprétation tout le temps. Moij.pense que tout ce qui tourne autour du meurtre, G.Besse etc. c’est au sien de désir que c’est lié, désir peut-être pas encore pensé, ou même envisagé, en tout cas pas dit, ni écrit.

rose dit: à

Relativisme mou (moi à l’identique)

Marie Sasseur dit: à

Le différence, c’est que j’ai lu son roman,  » la vue clandestine ».
J’ai dit mon grand intérêt jusqu’à la moitié, avant que ça devienne franchement délétère.

Donc je sais de quoi je cause: de ce qu’elle y a mis dans son roman.

Et de ce qui n’y est pas, a propos d’action directe et sa presque fierté de désormais faire partie d’une famille, de son assurance qu’elle leur a faite, ne pas les trahir, c’est leur côté parano.
Une brave idiote utile, en somme. Va pouvoir prendre sa carte au parti, lfi, npa, tcetera. Ah.

Marie Sasseur dit: à

La vue clandestine…lol

Janssen J-J dit: à

@ j’arrête de pardonner et changez de comportement.

Voilà bien la preuve que fort heureusement, on n’est pas un homme. Vous n’avez pas de caractère, Conche Marcelle.

@ Machin-dylane est un Homme, lui, en a long, de la ténacité rankuniaire, entre les jam-bes !

@ Franck Bouysse (L’homme peuplé, Prais, A. Michel, 21,90 €). Il sait les mettre en scène, les paysans taiseux et bin effrayants, dans les coins les plus reculés du pays… C’est son registre et sa zone de confort habituelle… Et là, une ambiance à la « As Bestas » qui devrait plaire à nouveau.
Blotti au fond de ta couette, à l’abri de la neige recouvrant la vieille ferme, ça se lit bien durant deux bonnes nuits d’insomnie… Ca aide. T’as peur, t’es pu un homme, t’es juste qu’un gamin qu’aurait jamais voulu grandir.
(le personnage du romancier Harry Perdien, avait écrit dans L’aube noire : « j’avais toujours voulu mourir à cinq ans, pensant que ce serait toujours ça de fait »). – Je te divulgâche pas le reste, hein !

Bàv (24.9.22_9.32)

Alexia Neuhoff dit: à

JJJ, joignez-vous à moi (SVP) pour demander aux expertes du crime organisé qui sévissent ici de démêler l’affaire des frères Pagbo ?
Sauriez-vous si Jazzi s’est fendu d’un compte rendu du film portugais « Feu follet » ?

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