De quelques difficultés avec l’exercice d’admiration
Lorsque l’hispano-péruvien Mario Vargas Llosa fut reçu en séance solennelle le 9 de ce mois à l’Académie français, il prononca un vibrant discours à la gloire de la France littéraire. Il apparut alors comme le meilleur écrivain français en activité sous la Coupole… Ce qui, au vu de son œuvre, est difficilement contestable… quand bien même serait-elle écrite en espagnol ! Mais à l’écouter rendre hommage à ceux qui l’ont fait romancier, les Cervantès, Hugo, Balzac, un détail le distingua aussitôt des immortels et ce ne sont pas ses deux passeports : la gratitude. Non que les habits verts en soient systématiquement dépourvus. C’est juste que ce trait de caractère, avec lequel les auteurs français ont tant de mal à quelques exceptions près (André Suarès, Cioran…) est naturel chez leurs confrères des deux Amériques. Là-bas, ils estiment à raison que la reconnaissance de dettes, loin d’être un aveu d’impuissance, les grandit en les tirant vers le haut ; en France, ils ont l’impression de déchoir en se livrant à un « Ce que je dois » en lieu et place d’un « Ce que je crois » qui convient tellement mieux à leur tempérament. Je pense donc je suis, certes : mais grâce à qui ? A tous ceux qui ont préparé le terrain. A ces géants sur les épaules desquels nous autres nains devons nous jucher. On ne s’abaisse pas en rendant les armes.
Deux souvenirs personnels. En 2009, le mexicain Carlos Fuentes était invité à parler de son œuvre dans l’auditorium bondé de la Bibliothèque nationale de France. Au lieu de quoi il consacra l’essentiel de son temps de parole aux écrivains à qui il devait de se retrouver face à cette foule de lecteurs. Quelques temps après, j’eus l’occasion de suivre Mario Vargas Llosa à Stockholm pour la réception de son prix Nobel de littérature. Comme il est d’usage, la cérémonie fut précédée par une conférence de presse dans une salle de l’Académie suédoise. Bien qu’elle se déroulât en anglais, je tins à poser ma question en français : « A la veille d’être couronné, vers qui vont vos pensées : quelqu’un de la famille, un ami, un écrivain ?.. ». Soudain son visage se fendit d’un large sourire et il prit un plaisir évident à répondre en français : « A Flaubert, bien sûr ! Sans lui…. ». Et de se livrer durant cinq bonnes minutes à un vibrant éloge de l’auteur de Madame Bovary, roman dont il acheta un exemplaire à la librairie « La joie de lire » où d’autres se flattent d’avoir volé des livres et précipité sa faillite. Ce fut également le cas à l’Académie française avec Onetti, Faulkner et… :
« Sans Flaubert, je n’aurais jamais été l’écrivain que je suis (…) J’ai fait le voyage à Croisset en déposant des fleurs sur sa tombe, pour le remercier de tout ce qu’il avait fait pour moi et pour le roman moderne ».
A savoir l’invention du narrateur invisible, autrement dit Dieu le Père. Ils sont rares les romanciers qui font figurer une bibliographie à la fin de leur texte ;pourtant, elle renseigne utilement le lecteur qui sait la décrypter sur ce qui s’est joué dans la genèse du livre ; car dû-t-elle relever de la catégorie « fiction » comme signalé sur la couverture, toute histoire est redevable à ses sources dès lors qu’elle s’inscrit dans l’Histoire. Norman Mailer, Martin Amis, Thomas Pynchon n’ont pas hésité car les sources les ont nourris sinon inspirés. Philip Roth n’y a pas manqué à la fin du Complot contre l’Amérique, lui qui dans chaque interview tenait à payer se dette à Saul Bellow ; de même que Pierre Lemaitre à l’issue de chacun des volumes de la trilogie Les enfants du désastre et de la série Les années glorieuses. Ce à quoi Jonathan Littell s’était refusé :
« Le livre lui-même doit rester en dehors de ça. Et puis quoi, Flaubert n’a pas mis de sources à la fin de Salambo ! » se justifiait-il non sans se référer à Maurice Blanchot.
Sauf qu’en l’espèce, elles se réduisaient pour l’essentiel à Histoire romaine de Tite-Live… ; alors que sans les travaux de tous les historiens de la seconde guerre mondiale qu’il avait lus de près, Littell n’aurait pu écrire les Bienveillantes avec la précision que l’on sait. Rien d’obligatoire car la gratitude appartient au registre des émotions. Pour un écrivain, elle ne relève pas du droit mais de la morale.
Le fait est que nos contemporains ont des difficultés avec l’exercice d’admiration. Pourtant, c’est si bon d’exalter, de glorifier, de célébrer ceux qui nous ont devancés. Par principe mais aussi juste pour le pur plaisir de dire et d’écrire l’un des plus beaux mots de la langue française : merci.
(« Page du manuscrit de Murphy de Samuel Beckett »)
1 120 Réponses pour De quelques difficultés avec l’exercice d’admiration
Naissance et mort de Jésus
Un blogueur ayant consacré un texte à Nietzsche, j’avais commenté son texte. Un autre commentateur s’adressant à moi avait rappelé, pour le discréditer, cette blague idiote :
« Nietzsche est mort. » (signé : Dieu). J’ai commenté cette blague idiote, en remarquant la fréquente confusion chez les chrétiens entre Jésus et Dieu. Nombre de chrétiens m’ont alors récité, comme des perroquets, ce qu’on leur avait appris au catéchisme. Cela me conduit à dire ceci :
La religion musulmane fait bien rire la plupart des athées, mais aussi des chrétiens, et me semble aussi dure à croire.En revanche, si quelqu’un venait de Sirius, il aurait bien du mal à croire des
assertions contenues dans la religion chrétienne. Touchant la création de l’univers, de la Terre, et du règne animal et de l’homme, on peut certes croire que cette création est divine…ou peut aussi ne pas y croire. Libre à chacun ;
Mais la religion chrétienne a une particularité, elle demande à ses adeptes de croire aussi un certain nombre de choses sur Jésus, contrairement à d’autres monothéismes, la religion juive par exemple.
Le chrétien doit croire que Jésus n’a pas été engendré par un homme, le mari de Marie,et que sa mère,malgré sa grossesse et son accouchement, est vierge. En second lieu, le chrétien doit croire que Jésus, qui fut crucifié, comme mille autres à cette époque, est mort , puis ressuscité. J’ai entendu un jour un évêque, à la radio, déclarer : ‘Si Jésus n’est pas ressuscité, notre foi est vaine. »
A mon humble avis, si l’on regarde les choses froidement, et sans réciter son catéchisme, Jésus était un homme. Tout homme depuis le début de l’humanité, ne peut naître qu’après l’union d’un homme et d’une femme. Un chrétien m’informe que Joseph n’est pas le père de Jésus, mais son père adoptif ! Si l’on ne croit pas à cette religion-là, on peut contester que Jésus n’ait pas eu un père humain, comme toute le monde. Et si l’on ne croit pas à cette religion, on peut nier que la mère de l’enfant Jésus soit …vierge.
La mort de Jésus. Un chrétien doit croire que Jésus est ressuscité. Un non-chrétien ne peut y croire, aucun homme depuis le début de l’humanité,n’ ayant ressuscité.Jésus était un homme, tout homme est mortel, Jésus était donc mortel.
Pour conclure la religion chrétienne demande aux chrétiens de croire des choses incroyables. Pour ma part nul ne me fera croire des choses incroyables.
Donner ses sources? ses influences? Bof ..c’est d’autant plus difficile qu’il y a des imprégnations et des influences dont l’auteur en pleine rédaction n’a pas conscience. Sartre, parlant de sa trilogie « Les chemins de la liberté » dans des entretiens n’a pas caché sa dette envers Dos Passos et Claude Simon a évoqué Faulkner, ou Paul Valery parlant de l’influence de Mallarmé sur sa poésie. Mais inscrire ses « dettes » dans le roman même? Je ne vois pas l’intérêt, c’est si mélangé, infusé, et bricolé une oeuvre..c’est sans doute utile dans un roman historique de citer ses sources..
Entre le besoin de reconnaissance et le devoir de gratitude, le coeur des écrivains balance.
Merci Passou pour l’ illustration de votre texte à propos de la « gratitude ».
Avec le rappel du très beau catalogue de l’exposition, Gribouillage de Léonard de Vinci à Cy Twombly.
Je me souviens que Georges Perec dit plusieurs fois l’importance qu’ont eu pour lui les livres de Pierre Leyris (L’Age d’homme), Raymond Queneau (Pierrot mon ami), Raymond Roussel (Impressions d’Afrique).
un bien mauvais procès à jonathan littell qui eut raison d’expliquer ne pas vouloir adhérer au moindre exercice d’admiration ni de gratitude ad hominem parmi les 500 références historiques dont il s’imprégna à juste titre pour pétrir sa pâte. Un sympathique nouveau billet, peut-être, quoiqu’on soit toujours assailli par le même doute. Sauf à raconter chez le billettistes deux anecdotes du côtoiement de deux « grands » écrivains étrangers « pour la petite histoire » du blog, la gratitude envers les grands devanciers (lesquels ?) ne nous a jamais paru la vertu première de la rdl germanopratine, bien plus encore que celle de l’académie française. On peut toujours féliciter des étrangers de révérer notre « république des lettres au point de vouloir en faire partie, mais icite, surtout, ne dites pas à ma mère qui vous y adulez, au point de reconnaître que ce qu’on évcrit soi-mêm en comparaison de gustave (et pouruqoi pas, mario ou carlos ?) ne vaudrait pas le moindre pet de lapin.
Bref, exerçons notre admiration avec ces étrangers venus boire à notre soupe nationale, mais fuyons-là dès qu’il faudrait en être les commensaux. Acceptons juste d’aller encenser les écrivains étrangers en terre étrangère, mais surtout pas icite… Hein… Ici, on peut encenser Eco et surtout, cracher sur Ernaux. Voilà le principe intangible du politiquement correct… Et pourquoi votre fille est devenue mutique.
Bàve, comme el dit.
L’ ingénue flexion est un art de gribouille!
GP n° 142 – Je me souviens que depuis toujours, dans les musées, je fus toujours bien plus fasciné par les gens regardant une ou des toiles dans un silence apparemment recueilli qu’autre chose. Ce qu’ils pouvaient penser me fit toujours gamberger beaucoup plus que ce qu’ils voyaient. Et que je voyais moi-même, qui n’était souvent que secondaire. Je les pris souvent en photo à la dérobée, et aujourd’hui j’ai compris que ce qui m’importait le plus dans le motif de mes dessins était le rendu de leur apparent absentéisme social d’après leurs attitudes corporelles saisies à la dérobée dans la foule solitaire.
Dans « Le paquebot », roman de Pierre Assouline paru l’an dernier, on trouve à la fin du volume 5pages serrées de « reconnaissance de dettes » pour la documentation. Pierre Assouline se remercie aussi lui-même pour son « Albert Londres »…Il y a une liste de noms prestigieux, de Thomas Mann à Stefan Zweig , Kafka,etc..mais c’est un roman historique.et non pas, sans doute, une reconnaissance d’influences littéraires sur le texte même.
GP n° 143 – Je me souviens n’avoir jamais pu admirer à 100 % la matière de n’importe quel écrivain (y compris Franz), mais n’avoir pourtant jamais eu l’idée d’en faire accroire en démolissant publiquement, avec des détails ridicules, ce qui m’apparaissait chez le concerné comme globalement admirable. Quant à ceux que je n’aimais pas, je reconnais les avoir parfois épinglés pour de mauvaises raisons : blesser ceux qui les avaient aimés, alors qu’en réalité, je ne les avais sans pas lus avec autant d’assiduité qu’il aurait fallu…
Et je crois que nous en sommes tous un peu là, nous qui, dans l’ensemble, aimons lire. Nous admirons l’oeuvre d’écrivains (du monde entier) sans nécessairement bien les connaître, ou au contraire, en connaissant trop bien leur bio, nous permettent de mieux comprendre leur oeuvre imaginaire, de l’aduler ou la détester, de la défendre ou la vouer aux gémonies (de la mère Egée).
Je me sens plutôt en accord avec la réaction de PE, sur ce coup-là, il faudrait juste qu’elle ne fût pas dictée par un soupçon de jalousie passoulinienne… Non, je ne le croisj pas trop. Paul écrit trop bien avec son coeur, nous savons qu’il est moins bon en polémique ouverte. Ce n’est pas dans sa nature peu querelleuse.
Bàv,
JJJ
Aucun soupçon de jalousie passoulinienne, croyez moi..J’ai dit plusieurs fois combien j’admirais certains de ses ouvrages, notamment le formidable « Job ». je crois qu’il est bon de laisser, (sauf révélation des sources pour les romans historiques)les critiques et les chercheurs universitaires juger d’eux même des sources ou influences, ce qui est diffèrent. Souvent il suffit d’ éplucher les entretiens des romanciers car ils avouent souvent leurs influences, qui sont des influences -écran, pour mieux dissimuler leurs vraies influences. Le Clézio me révélait que l’auteur qui l’avait le plus marqué, c’était JD Salinger. je trouve surtout d’autres influences chez lui, plus prégnantes.
Merci PE pour cette sympathique mise au point. Vous jouez le jeu du dialogue comme un erdélien qui se respecte (sous pseudo ou non). Votre remarque sur JMGLC est juste, et je vous suis volontiers. En revanche :
GP n° 144 – Je me souviens que WGG avait défendu mordicus une influence majeure de Virginia Woolf chez Gabriel Garcia Marquez… Nous avions eu du mal à l’admettre ou le croire, il s’en était un tombereau d’invectives et de satires. Comme si d’aucun.s avaient détenu une vérité définitive à ce sujet.
« Pierre Assouline se remercie aussi lui-même pour son « Albert Londres » »
C’est pas que beau ça, ptdr.
C’était bien évidemment une nécessité.
Maintenant Edel peut se reporter à la bibliographie qui figure en fin de la bio que Passou a consacrée à ce reporter ?
Au fait, il y a un roman, parmi les plus récents de Passou, qui ne comporte aucune bibliographie en fin de volume ,
alors qu’il comporte des données relevant de- et nécessitant- une culture historique, tout en comportant moult citations littéraires, petit jeu très pénible parfois,
et y compris se citant lui-même, avec des formules » ciselées » qui relèvent d’une grammaire que Passoul s’est construite…et il faut le dire lui donnant un style tout a fait reconnaissable.
A demain, ou après !
il s’en était suivi…. (faut-il préciser ?)
@ A demain, ou après !
déjà de retour avant ou après avoir réglé des affaires urgentes, de vie ou de mort ????
*** On détectera surtout le début de la fin d’une histoire d’amour déçue…, tant que le patron n’aura pas donné un signe de reconnaissance quelconque à son admiratrice en exercice à la solide formation scientifirque.
Là-bas, caustique, en, dynmamite, soude. Jamais sans ma barre chocolatée d’Ovomaltine.
@ JD Salinger.
Oui, influence juste et certaine à ses débuts, et notamment avec Adam Polo, « l’inconnu sur la terre », « Mondo et autres histoires »… Mais après, non, cette influence s’est évanouie chez lui. A mon avis,..
Texte superbement faux-cul de Pierre Assouline… ou comment couvrir d’éloges autrui pour se couvrir d’éloges soi-même en se donnant l’air de ne pas y toucher… La « méthode sainte nitouche » n’a pas de secrets pour Mario Vargas Llosa, écrivain français par excellence, tout comme Jorge Luis Borges était un écrivain anglo-saxon, mais ce dernier, au moins, avait le sens de la pudeur…
Curieusement, il n’est pas une seule interview d’écrivain.e français.e où la question de la « datte »(sic) à tel ou tel auteur considérable ne soit abordée. Spontanément ou bien en réponse à la sollicitation (tarte à la crème) du journaliste, du critique, de l’auditeur lambda lors de rencontres en librairies. En faisant de l’écrivain.e français.e une sorte d’exception, un monument d’ingratitude, de vanité, ce billet procède du dénigrement.
Paul Edel écrit «On ne s’abaisse pas en rendant les armes». Peut-être veut-il dire en rendant honneur ; ou alors, en obéissant au commandement : présenteeer, armes ! allez savoir.
« Voilà que, légalement, littérairement et familièrement, je n’ai plus qu’un nom, qui est le mien. Ne fallait-il, pour en arriver, pour en revenir là, que trente ans de ma vie ? Je finirai par croire que ce n’était pas payer trop cher. Voyez-vous que le hasard ait fait de moi une de ces femmes cantonnées dans un homme unique, au point qu’elles en portent jusque sous terre, stériles ou non, une confite ingénuité de vieille fille ? … D’imaginer un pareil sort, mon double charnu, tanné de soleil et d’eau, que je vois dans le miroir penché, en tremblerait, s’il pouvait trembler encore d’un péril rétrospectif.» (Colette, La Naissance du jour, 1928)
Au nom de toutes les femmes, moi je lui dis Merci !
Je trouve que Pierre Assouline travaille trop. Il devrait se reposer un peu.
« Tout est dit et l’on vient trop tard, depuis 7000 ans qu’il y a des hommes et qui pensent… »
et qui pondent, et qui parlent, et qui copient, et qui recyclent, et re-pondent, re-parlent, re-copient, et re-recyclent …
Vanitas vanitatis …
Deux petits dessins, dont une caricature de Leopold Bloom par Joyce.
https://lesempio.blogspot.com/2012/05/sengai-and-joyce.html?q=Joyce
Parfaitement insignifiants, ces dessins, mon cher renato. Ne me dites pas que vous les appréciez ?!
Le coeur d’un individu occidental moyen vivant aujourd’hui battrait 3 milliards de fois. (A la suite de quoi, il s’arrêterait de battre définitivement… (Etait-il bien utile de faire allumer le métronome par un fantôme, pour simuler la prémisse d’une entrée en cycle schizophrène ?)
Je l’ai appris hier et avoue n’y avoir jamais pensé depuis ma naissance. A-t-on plus de précisions sur ce chiffre moyen (source ?), ou est-ce le produit galvaudé d’une nouvelle fake new ?
Bâve à la (grande) littérature,
https://www.cnam.fr/servlet/com.univ.collaboratif.utils.LectureFichiergw?ID_FICHIER=1295877017868
(…de Sylvie Parvaux, une copine de ma soeur)
Tu as changé de genre, Jazzi ?
Ils ont de la valeur, vu qu’ils viennent d’un génial sans bouillir. Ne nous dites pas que vous en êtes encore là, dédé des enDives !… à porter de tels jugements esthétiques ! M’enfin quoi !
Ça suffit, Alexia, maintenant. Il y a des lumites que vous n’avez pas le droit de dépasser.
Vous savez ce que vous pouvez en faire, jjj, des endives ?
le post-féminisme des hommes n’implique pas chez eux d’avoir changé de genre. Il leur suffit d’empathiser avec Cate Blanchette pour bien le comprendre. Essayons d’être moins binaire et moins intégriste catholique, un handicap que l’on peut dépasser…
Dino, d’où vient ce prénom inhabituel ?
J’ai connu un Félix D. Un ingénieur en lessives. D’où cette question » est-ce toi, Félix ?
Je pense, lmd, que vous faites le malin pour vous rendre intéressant, et que vous n’y connaissez strictement rien en armes.
@ Le fait est que nos contemporains ont des difficultés avec l’exercice d’admiration. Pourtant, c’est si bon d’exalter, de glorifier, de célébrer ceux qui nous ont devancés. Par principe mais aussi juste pour le pur plaisir de dire et d’écrire l’un des plus beaux mots de la langue française : merci.
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Anéfé, c’est si bon de dire merci aux endives à la tartuffade… D., ne me dites pas merçi (sic). L’amour n’est pas aimé (HB).
(nb qui n’a rien à voir… Je pars à mon 19e cours de dessin avec Sylvie. Attendez-moij et en attendant, ne dites pas trop de sottises au bon passoul, qui fait comme il peut pour relancer le commentarium dès qu’il s’essoufffffffffffffffffffffffle un brin…
***On remarquera qu’on change le bifton quand ma soeur dit avoir épuisé le sujet. Bravo !
Une bise glaciale sur l’ouest. Baignade périlleuse à Chatelaillon, donc.
Il semblerait que les concurrents félix pottin et felix levitan n’étaient pas de la même race commerciale, on ne sait pas trop qui a fait de meilleures affaires…
Bàv, -> cette fois je pars… une question de vie ou de mort à régler, sur la route.
Pour Monsieur Charoulet qui, hélas pour son propre salut, blasphème, trop imbu de son savoir grandement inutile.
EVANGILE DE JÉSUS-CHRIST SELON SAINT MATTHIEU
Chapitre 11
01 Lorsque Jésus eut terminé les instructions qu’il donnait à ses douze disciples, il partit de là pour enseigner et proclamer la Parole dans les villes du pays.
02 Jean le Baptiste entendit parler, dans sa prison, des œuvres réalisées par le Christ. Il lui envoya ses disciples et, par eux,
03 lui demanda : « Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ? »
04 Jésus leur répondit : « Allez annoncer à Jean ce que vous entendez et voyez :
05 Les aveugles retrouvent la vue, et les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, et les sourds entendent, les morts ressuscitent, et les pauvres reçoivent la Bonne Nouvelle.
06 Heureux celui pour qui je ne suis pas une occasion de chute ! »
07 Tandis que les envoyés de Jean s’en allaient, Jésus se mit à dire aux foules à propos de Jean : « Qu’êtes-vous allés regarder au désert ? un roseau agité par le vent ?
08 Alors, qu’êtes-vous donc allés voir ? un homme habillé de façon raffinée ? Mais ceux qui portent de tels vêtements vivent dans les palais des rois.
09 Alors, qu’êtes-vous allés voir ? un prophète ? Oui, je vous le dis, et bien plus qu’un prophète.
10 C’est de lui qu’il est écrit : Voici que j’envoie mon messager en avant de toi, pour préparer le chemin devant toi.
11 Amen, je vous le dis : Parmi ceux qui sont nés d’une femme, personne ne s’est levé de plus grand que Jean le Baptiste ; et cependant le plus petit dans le royaume des Cieux est plus grand que lui.
12 Depuis les jours de Jean le Baptiste jusqu’à présent, le royaume des Cieux subit la violence, et des violents cherchent à s’en emparer.
13 Tous les Prophètes, ainsi que la Loi, ont prophétisé jusqu’à Jean.
14 Et, si vous voulez bien comprendre, c’est lui, le prophète Élie qui doit venir.
15 Celui qui a des oreilles, qu’il entende !
16 À qui vais-je comparer cette génération ? Elle ressemble à des gamins assis sur les places, qui en interpellent d’autres en disant :
17 “Nous vous avons joué de la flûte, et vous n’avez pas dansé. Nous avons chanté des lamentations, et vous ne vous êtes pas frappé la poitrine.”
18 Jean Baptiste est venu, en effet ; il ne mange pas, il ne boit pas, et l’on dit : “C’est un possédé !”
19 Le Fils de l’homme est venu ; il mange et il boit, et l’on dit : “Voilà un glouton et un ivrogne, un ami des publicains et des pécheurs.” Mais la sagesse de Dieu a été reconnue juste à travers ce qu’elle fait. »
20 Alors Jésus se mit à faire des reproches aux villes où avaient eu lieu la plupart de ses miracles, parce qu’elles ne s’étaient pas converties :
21 « Malheureuse es-tu, Corazine ! Malheureuse es-tu, Bethsaïde ! Car, si les miracles qui ont eu lieu chez vous avaient eu lieu à Tyr et à Sidon, ces villes, autrefois, se seraient converties sous le sac et la cendre.
22 Aussi, je vous le déclare : au jour du Jugement, Tyr et Sidon seront traitées moins sévèrement que vous.
23 Et toi, Capharnaüm, seras-tu donc élevée jusqu’au ciel ? Non, tu descendras jusqu’au séjour des morts ! Car, si les miracles qui ont eu lieu chez toi avaient eu lieu à Sodome, cette ville serait encore là aujourd’hui.
24 Aussi, je vous le déclare : au jour du Jugement, le pays de Sodome sera traité moins sévèrement que toi. »
25 En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits.
26 Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bienveillance.
27 Tout m’a été remis par mon Père ; personne ne connaît le Fils, sinon le Père, et personne ne connaît le Père, sinon le Fils, et celui à qui le Fils veut le révéler.
28 « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos.
29 Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme.
30 Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. »
« Je vais vous mettre les points sur les i ! Écoutez bien ce que je vous annonce : les écrivains d’aujourd’hui ne savent pas encore que le cinéma existe !… et que le cinéma a rendu leur façon d’écrire inutile…
– Comment ? comment ?
– Parce que leurs romans gagneraient beaucoup, gagneraient tout, à être repris par un cinéaste… leurs romans ne sont plus que des scénarios, plus ou moins commerciaux, en mal de cinéastes !… le cinéma a pour lui tout ce qui manque à leurs romans : le mouvement, les paysages, le pittoresque, les belles poupées, à poil, sans poil, les Tarzan, les éphèbes, les lions, les jeux du Cirque à s’y méprendre ! Les jeux de boudoir à s’en damner ! La psychologie !… les crimes à la veux-tu voilà !… des orgies de
voyages ! comme si on y était ! » (Céline, Entretiens avec le Professeur Y)
Au nom de tous les cinéphiles, moi je lui dis merci !
(Le Crépuscule des Idoles : Ce que je dois aux anciens)
D, j’y connais si peu que je viens de vérifier et je constate qu’on dit «rendre les honneurs», ce qui renforce mon idée que Pierre Assouline qui n’y comprend peut être pas plus que moi a fait la synthèse de deux syntagmes d’allure militaire.
Joyce. Est-ce que je suis seul à voir en bas à gauche du dessin de Beckett une caricature de Joyce ?
Je pense avoir déjà commenté ce billet,
ici :
https://larepubliquedeslivres.com/presence-des-morts/comment-page-5/#comment-1283181
C’est la boulangère de Damien qui va être contente, c’est la Saint Gustave, patron de tous les cocus de service.
Oui,da.
C’est marrant , mais tous ceux, des écrivains, qui disent être » en dette » vis à vis de tel ou tel ecrivain, ont le plus grand mal à verbaliser le truc.
Est-ce pour la structure narrative, le sujet, oui, quoi ?
Je vous donnerai ensuite l’exemple d’un écrivain qui sait dire ce qu’il doit à qui et surtout: pourquoi, ou pour quoi.
A vous.
Le reste , sans exemple précis, reste de l’ordre de l’émotion parfaitement admissible, mais cela n’en fait pas un discours de la méthode, hein.
M’est avis qu’on va vite retomber dans un truc immonde qui relève de la magie, de l’occultisme, bref, un scénario pour mentalistes.
Pour rester dans le continent sud-américain :
Ce que nous avons perdu dans le feu – Mariana Enriquez
Son deuxième recueil de nouvelles, qui précéda un roman remarqué Notre part de nuit
Le fait est que nos contemporains ont des difficultés avec l’exercice d’admiration.
C’est très vrai. Les écrivains anglo-saxons ont l’habitude de remercier en fin de livre (éditeur, auteurs amis, relecteurs, conjoint, chien ou chat etc.) Chez les français c’est plus rare. Est-ce une posture ou lié à des écoles d’écriture ou que sais-je ?
Beaucoup d’écrivains disent merci à la fin de leur roman, c’est même très courant. Le contraire est même très rare.
Simplement on voit pas « merci Gustave Flaubert » très souvent, si ce n’est jamais.
Même Vargas Llosa ne fait pas ce qu’il dit qu’il fait.
Correction billet :
« tenait à payer sa dette à Saul Bellow » et non « tenait à payer se datte à Saul Bellow »
D
Quel rapport ?
Après tu as les cadors, les vrais de vrais, qui sont dits fils ou fille de.
Il suffit d’y croire. Une connerie répétée 1000 fois n’en fait pas une vérité, comme de dire que Vargas Llosa est le meilleur écrivain français l’AF, Ai-je bien lu ou bien.
Ça dépend, il peut payer en nature , après tout, les dattes, c’est bon.
Il y a des bouquins où la reconnaissance de dettes est tellement énorme, que l’écrivant n’a plus rien à mettre à son crédit. On appelle cela un plagiat.
Patrice Charoulet dit: à
D
Quel rapport ?
–
Eh bien si vous ne le voyez pas, c’est inquiétant.
Vargas Llosa est incontestablement un écrivain latino-américain remarquable. En revanche, sur le plan de ses engagements politiques, il y a à redire. Il a apporté son soutien à Reagan et Thatcher, à Aznar en Espagne, Berlusconi en Italie, à José Antonio Kast, candidat de l’extrême droite au Chili et héritier autoproclamé de Pinochet, à Bolsonaro au Brésil. En outre, il est assez habile pour échapper au fisc (cf Panama et Pandora papers). Thank you so much, comme on dit aux Iles Vierges britanniques.
Mais inscrire ses « dettes » dans le roman même? Je ne vois pas l’intérêt
sinon lorgueil odieux..pensez a flaubert plutôt qu’as sa mère qui t’a vu merde au cul..personne ici de propre ne peut ignorer qu’un écrivain français qu’il respecte ne loue pas en secret..pour ses lecteurs un peu collants qui épuizront des tesques subsidiaires..qui veulent sentir le combouis et la crasses des machines..jusqu’à sous mes bras et ma pine qu’il dirait célinequil dirait céline
C’est très vrai. Les écrivains anglo-saxons ont l’habitude de remercier en fin de livre
un anglais quant il se rase est lgenre a remercier wélington pour ton arrogance..comme un rénateau italien de carcassonne léonard pour sa si belle causa mental..mon cul! vive la france!..c’est toujours à lui qu’on la reconnait si belle
Vargas Llosa est incontestablement un écrivain latino-américain remarquable
qu’est tu veux faire d’un con « qui se remercie lui même »..sinon lecteur mon frère s’applaudir a tout rompre comme keupu
mon propre texte corrigé
laisser reposer comme la pate à pain et relire
Le jour où M. Vargas Llosa, le plus français des écrivains sous la Coupole , a prononcé son discours a l’académie française, en l’an de grâce 2023, ou le lendemain, j’avais posé une question qui me paraissait aller de soi, quand on connaît son niveau de français.
…j’ai depuis la réponse.
Deux noms étaient possibles, voici celui du traducteur en français qui a fait le job.
« Ce discours a été rédigé avec l’aide du traducteur français du romancier, Albert Bensoussan »
Monsieur Homais?
Monsieur Bensoussan peut sans problème postuler, y’a plein de fauteuils vides… pour faire avancer le dico.
Allez, bonne bourre.
Un vrai scandale, mais la vieille dame du Quai Conti s’en remettra.
>Paul Edel : « Dans « Le paquebot », roman de Pierre Assouline paru l’an dernier, on trouve à la fin du volume 5 pages serrées »
Justement, la densité, caractéristique du style du « Paquebot » ?
qu’il dirait Céline
Tiens, bouguereau la-manière-de a purgé ses six mois
Tiens ! ils en avaient marre de l’avoir à Sainte-Anne.
Agatha Christie, Roald Dahl et désormais Ian Fleming auraient-ils remercié les relecteurs qui caviardent allègrement leurs textes ?
et comment faire autrement si qu’on veut pas se louer que modérément en 4éme
par exempe alesquia..jésus a dit « rénateau est con mais par charité on va pas en écrire un épitre »..est ce la peine de me remercier de l’éventer moins bien que lui
Alors bouguereau, tu vis en profitant d’un effet miroir ?
en déposant des fleurs sur sa tombe, pour le remercier de tout ce qu’il avait fait pour moi
et tout ça sans selfie..fleurir la tombe à pétain montrerait plus de force de caractère qui dirait mitrant
Bouguereau : « fleurir la tombe à pétain montrerait plus de force de caractère qui dirait mitrant »
Un « sensitivity reader » sortirait ses ciseaux.
ah !/// l’était temps de sortir de ronron : merççççi, « Gode blesse youp ! » – hun ?
ah !/// l’était temps de sortir du ronron ue et mvl : merççççi, « gode blesse youp ! » – hun ?
Tu m’aimes, Bouguereau ?
Personne ne m’aime ici.
Attendez un peu Alexia, après Conrad, dont le Negre du Narcisse embête les Nemo-puritains, nous aurons Sophocle avec Œdipe-Roi, histoite choquante s’il en fut ,Shakespeare avec le blanchiment récent d’ Othello , un Maupassant pour séminaires ( Bien du plaisir à « l’écrivain de sensibilité « qui s’y collera, )un Bloy châtré, un Bernanos qui ne vaudra guère mieux, etc, etc….
Notons que l’événement ici représenté, la majorité de Louis XV (1723), signe la fin de la vie publique de Saint-Simon, sa retraite, et la plongée progressive dans la rédaction des Mémoires commencée en 1739. Il meurt en 1755.
https://twitter.com/LegendusEst/status/1626109745554759680?cxt=HHwWgIC92daMjZEtAAAA
Saint-Simon est en tout cas en esprit une source de La Recherche.
@etc, etc….
En effet. It’s long way to the top…
c’est le règne de la Régence, dans toute sa splendeur. Se faire Aimé, D…. Se faire aimer, roux-doudoux. Sylvie était triste. J’aurais dû lui offrir mon camion rouillé, car personne n’avait l’enthousiasme. les femmes n’aiment pas dessiner des camions rouillés. Moi non plus, mais pourtant, je l’avais fait, jusqu’au bout… Elles n’en revenaient pas. Séquence admiration.
Comme duc et pair de France il doit être dans le coin.
Les passages de Saint-Simon sur le Parlement sont à lire. Ils ne les aime pas. Harlay tout particulièrement.
Un petit coup de jeune à la vieille France ; c’est carême (le nom du signataire suffira à discréditer le propos : ouf !)
La France moisie
Elle était là, elle est toujours là, on la sent, peu à peu, remonter en surface : la France moisie est de retour. Elle vient de loin, elle n’a rien compris ni rien appris, son obstination résiste à toutes les leçons de l’Histoire, elle est assise une fois pour toutes dans ses préjugés viscéraux. Elle a son corps, ses mots de passe, ses habitudes, ses réflexes. Elle parle bas dans les salons, les ministères, les commissariats, les usines, à la campagne comme dans les bureaux. Elle a son catalogue de clichés qui finissent par sortir en plein jour, sa voix caractéristique. Des petites phrases arrivent, bien rancies, bien médiocres, des formules de rentier peureux se tenant au chaud d’un ressentiment borné. Il y a une bêtise française sans équivalent, laquelle, on le sait, fascinait Flaubert. L’intelligence, en France, est d’autant plus forte qu’elle est exceptionnelle.
La France moisie a toujours détesté, pêle-mêle, les Allemands, les Anglais, les Juifs, les Arabes, les étrangers en général, l’art moderne, les intellectuels coupeurs de cheveux en quatre, les femmes trop indépendantes ou qui pensent, les ouvriers non encadrés, et, finalement, la liberté sous toutes ses formes. La France moisie, rappelez-vous, c’est la force tranquille des villages, la torpeur des provinces, la terre qui, elle, ne ment pas, le mariage conflictuel, mais nécessaire, du clocher et de l’école républicaine. C’est le national social ou le social national. Il y a eu la version familiale Vichy, la cellule Moscou-sur-Seine. On ne s’aime pas, mais on est ensemble. On est avare, soupçonneux, grincheux, mais, de temps en temps, la Marseillaise prend à la gorge, on agite le drapeau tricolore. On déteste son voisin comme soi-même, mais on le retrouve volontiers en masse pour des explosions unanimes sans lendemain. L’État ? Chacun est contre, tout en attendant qu’il vous assiste. L’argent ? Évidemment, pourvu que les choses se passent en silence, en coulisse. Un référendum sur l’Europe ? Vous n’y pensez pas : ce serait non, alors que le désir est oui. Faites vos affaires sans nous, parlons d’autre chose. Laissez-nous à notre bonne vieille routine endormie.
La France moisie a bien aimé le XIXe siècle, sauf 1848 et la Commune de Paris. Cela fait longtemps que le XXe lui fait horreur, boucherie de 14 et humiliation de 40. Elle a eu un bref espoir pendant quatre ans, mais supporte très difficilement qu’on lui rappelle l’abjection de la Collaboration. Pendant quatre-vingts ans, d’autre part, une de ses composantes importante et très influente a systématiquement menti sur l’est de l’Europe, ce qui a eu comme résultat de renforcer le sommeil hexagonal. New York ? Connais pas. Moscou ? Il paraît que c’est globalement positif, malgré quelques vipères lubriques. Oui, finalement, ce XXe siècle a été très décevant, on a envie de l’oublier, d’en faire table rase. Pourquoi ne pas repartir des cathédrales, de Jeanne d’Arc, ou, à défaut, d’avant 1914, de Péguy ? À quoi bon les penseurs et les artistes qui ont tout compliqué comme à plaisir, Heidegger, Sartre, Joyce, Picasso, Stravinski, Genet, Giacometti, Céline ? La plupart se sont d’ailleurs honteusement trompés ou ont fait des œuvres incompréhensibles, tandis que nous, les moisis, sans bruit, nous avons toujours eu raison sur le fond, c’est-à-dire la nature humaine. Il y a eu trop de bizarreries, de désordres intimes, de singularités. Revenons au bon sens, à la morale élémentaire, à la société policée, à la charité bien ordonnée commençant par soi-même. Serrons les rangs, le pays est en danger.
Le danger, vous le connaissez : il rôde, il est insaisissable, imprévisible, ludique. Son nom de code est 68, autrement dit Cohn-Bendit. Résumé de sa personnalité, ces temps-ci : anarchiste mercantiliste, élite mondialisée, Allemand notoire, candidat des médias, trublion, emmerdeur, Dany-la-Pagaille. Il a du bagou, soit, mais c’est une sorte de sauvageon. Personne n’ose crier (comme dans la grande manifestation patriotique de l’époque anti-68) : « Cohn-Bendit à Dachau ! », mais ce n’est pas l’envie qui en manque à certains, du côté de Vitrolles ou de Marignane. On se contentera, sur le terrain, de « pédé », « enculé », « bandit », dans la bonne tradition syndicale virile. « Anarchiste juif allemand », disait le soviétique Marchais. « Allemand qui revient tous les trente ans », s’exclame un ancien ministre gaulliste de l’intérieur. Il n’est pas comme nous, il n’est pas de chez nous, et cela nous inquiète d’autant plus que le XXIe siècle se présente comme l’Apocalypse. Le moisi, en euro, ne vaut déjà plus un kopeck. Tout est foutu, c’est la fin de l’Histoire, on va nous piller, nous éliminer, nous pousser dans un asservissement effroyable. Et ce rouquin rouge devenu vert vient nous narguer depuis Berlin ? C’est un comble, la famille en tremble. Non, nous ne dialoguerons pas avec lui, ce serait lui faire trop d’honneur. Quand on est un penseur sérieux, responsable, un Bourdieu par exemple, on rejette avec hauteur une telle proposition. Le bateleur sans diplômes n’aura droit qu’à quelques aboiements de chiens de garde. C’est tout ce qu’il mérite en tant que manipulateur médiatique et agent dissimulé des marchés financiers. Un entretien télévisé, autrefois, avec l’abbé Pierre, soit. Avec Cohn-Bendit, non, cela ferait blasphème dans les sacristies et les salles feutrées du Collège de France. À la limite, on peut dîner avec lui si on porte le lourd poids du passé stalinien, ça fera diversion et moderne. Nous sommes pluriels, ne l’oublions pas.
L’actuel ministre de l’Intérieur est sympathique : il a frôlé la mort, il revient du royaume des ombres, c’est « un miraculé de la République », laquelle n’attendait pas cette onction d’un quasi au-delà. Mais dans « ministre de l’Intérieur », il faut aujourd’hui entendre surtout Intérieur. C’est l’intériorité qui s’exprime, ses fantasmes, ses défenses, son vocabulaire spontané. Le ministre a des lectures. Il sait ce qu’est la « vidéosphère » de Régis Debray (où se déplace, avec une aisance impertinente, cet Ariel de Cohn-Bendit, qu’il prononce Bindit). Mais d’où vient, à propos des casseurs, le mot sauvageon ? De quel mauvais roman scout ? Soudain, c’est une vieille littérature qui s’exprime, une littérature qui n’aurait jamais enregistré l’existence de La Nausée ou d’Ubu roi. Qui veut faire cultivé prend des risques. On n’entend pas non plus Voltaire dans cette voix-là. Comme quoi, on peut refuser du même geste les Lumières et les audaces créatrices du XXe siècle.
Ce n’est pas sa souveraineté nationale que la France moisie a perdue, mais sa souveraineté spirituelle. Elle a baissé la tête, elle s’est renfrognée, elle se sent coupable et veut à peine en convenir, elle n’aime pas l’innocence, la gratuité, l’improvisation ou le don des langues. Un Européen d’origine allemande vient la tourmenter ? C’est, ici, un écrivain européen d’origine française qui s’en félicite.
Philippe Sollers
Le Monde du 28 janvier 1999
Avec gratitude
https://pbs.twimg.com/media/FpfR_ctXEAI4QKI?format=jpg&name=small
Pourquoi les gens vraiment intelligents nient-ils toujours leur propre intelligence ?
Je suis un crétin : Bouguereau se couche tôt. Il me répondra demain.
Je ne sais pas, Samuel. Je ne suis pas plus malin qu’un autre. Demandez à renato, dont le QI a été certifié par un bureau de contrôle agréé avec estampille COFRAC et avis favorable zéro défauts mineurs pas de contre visite. Pour deux ans.
J’ai l’impression que Passou a commencé sa campagne académique.
@Are You Experienced?
The Jimi Hendrix Experience
https://www.youtube.com/watch?v=gUPifXX0foU&list=RDGMEMJQXQAmqrnmK1SEjY_rKBGA&index=3
Je suis en train de relire « A un dîner d’athées ». C’est si bon le politiquement incorrect. On le sent chez Barbey jusque dans le style. L’encre elle-même est anti-woke. l’encre de Barbey coule partout, jusque sur mes doigts, que je ne lave plus. Je vais même arrêter de me laver, pour devenir une momie des temps anciens, sous la monarchie. Cela me rappelle les catacombes à Palerme. Elles sont « aurevilliennes ». C’est là qu’il faut aller lire et déclamer sa prose sublime. Autre chose que du « chemsex », il faudrait le dire à Palmade, le pauvre Palmade, mis sous écrou, mais toujours à l’hôpital, après un AVC. Je le vois d’ici, prostré sur son grabat, défait, anéanti. Il faudrait un peu penser à lui, avec compassion. Car les médias l’enfoncent à l’envi. On ne tire pas sur une ambulance.Je sais, il a tué un bébé, et anéanti trois vies, dont celle d’un petit garçon de 6 ans, défiguré à vie. Lorsqu’on a annoncé qu’il allait en prison, j’ai senti partout un ouf de soulagement, comme si une pression intenable venait de cet ennemi public n°1. Le monstre Palmade, l’assassin, l’anté-Christ. Le nietzchéen qui passe devant le tribunal des hommes, de cette opinion publique qui le maudit à jamais. Moi, je dis qu’on en fait trop. Un peu de compassion est nécessaire, car Palmade est notre prochain à tous. Nous aurions pu être lui. Personne n’est à l’abri d’une catastrophe. Donc, silence ! Palmade est une fiente de rat, mais laissons-le tranquille. Ce n’est pas un martyr, et la peine de mort n’existe pas. Le sadisme n’est pas une peine pénale. Le coupable doit être protégé avec bienveillance, même s’il va payer. Ah ça, il va payer !!! Et les médias, quand est-ce qu’ils paient quelque chose ? Après tout, si vous lisez Schopenhauer, vous allez considérer que Nordhal Le Landais était innocent. Lui, il a tué une petite fille, l’a peut-être violée. Mais il n’est pas responsable de son crime. Seulement, il faut l’enfermer, parce qu’autrement il va recommencer. Là non plus il n’est pas libre de faire autrement. Cela pose une question essentielle sur l’homme. Donc, je suis pessimiste sur la nature humaine, malgré Vinci, malgré soeur Teresa, malgré l’abbé Pierre. Malgré barbey d’Aurevilly, dont je vais de ce pas reprendre la lecture délectable. Sasseur, vous aimez Barbey ? Un bon mardi à tous.
Le retour de Bouguereau, co-fondateur de Bougboug Industries – qui fut la plus célèbre fabrique de gode-ceinture parlants au monde – est un signe des temps futurs qui seront accablants, soyez en certain !
L’exotisme asiatique nous a conduit à la faillite et notre projet a foiré lamentablement. Le parler chinois des gode venus de l’Est a bien plus plu (!) à la clientèle que le parler provençal des nôtres qui débitaient des textes de Frédéric Mistral, prix Nobel de Littérature en 1904 avec Mireio, comme vous le savez.
Attendons nous au pire en RdL, tant cette faillite – il s’est enfui avec la caisse et à été emprisonné – l’a marqué. Faites lui néanmoins bon accueil !
Il n’a pas la chance que j’ai d’être jardinier, le jour, dans un couvent de carmélites, du coté de Faro.
Pascal est imprégné de Montaigne. La Fontaine vénérait Rabelais, Marot et Voiture.La Bruyère dit : « écrire comme Bouhours ».Bouhours continue Vaugelas.
Mme de Sévigné entrait en extase en écoutant Bourdaloue. Dans « Le Siècle de Louis XIV », on voit que Voltaire idolâtrait dix écrivains du siècle précédent.Rousseau devait lire à haute voix à son père les oeuvres de grans écrivains d’avant.Hugo voulait « être Chateaubriand ou rien ».Baudelaire vnérait Gautier (A preuve la dédicace enthousiaste des « Fleurs du mal »).Maupassant a été d’abord, des années durant,le docile élève de Flaubert.Le jeune Montherlant plaçait Barrès tout en avant et « hors de comparaison ». Morand a été l’élève de Giraudoux.
Alain a donné comme dernier conseil à son brillant élève qui prendra le nom de plume de Maurois de recopier intégralement « La Chartreuse de Parme » pour se former. Et, vous avez raison de le rappeler, Cioran a écrit un livre précisément
« Exercices d’admiration ».
Et, au dernier niveau, à la dernière place de la langue française, quand je lis, je vampirise, et ne cesse d’admirer…ce qui est admirable.
Cher Damien,
J’ai l’impression que votre jeune et jolie boulangère vous concocte maintenant des space-cakes du feu de dieu.
Je partage votre impression concernant Palmade, il est inutile et malsain que les médias shootent sur l’ambulance. Quand il sera guéri de son avc, il ira en prison, déjà pour attendre son procès. Humainement, pour lui, l’enfer à côté, doit être plus attirant que la « descente » qui l’attend.
Hier soir j’ai vu un petit film magnifique de Ph Lioret, j’avais bien aimé un de ses films film adapté du roman de Olivier Adam.
Là il a adapté un roman de J-P Dubois JP Dubois, et son inoubliable prix Goncourt 2019, » tous les hommes n’habitent pas le monde de la même façon » où son personnage principal avait d’ailleurs habité longtemps en prison. Hier soir, il s’agissait de l’adaptation , tres libre, de son roman » si ce roman pouvait me rapprocher de toi », l’histoire d’un jeune homme de qui de Paris part au Canada a la rencontre de son père inconnu.
J’ai été frappée par cette tragédie, du Shakespeare période romaine, à quoi ressemble le destin de P. Palmade.
Il aura tout le temps, pendant ses années en prison de récrire sa lettre au père. Celle-ci, intitulée » Dites à mon père que je suis célèbre « , commençait ainsi, ou à peu près : Jusqu’à présent le bilan est globalement positif, je m’en sors sans accident, sans maladie .
C’est terrible cher Damien, vraiment tragique.
Je ne lis pas Barbey, nobody’s perfect.
Je m’intéresse maintenant à la kabbale grecque, au pouvoir magique des tablettes de malédiction écrites en boustrophedon. (*), bon mardi à vous, cher Damien.
(*)
https://eduscol.education.fr/odysseum/les-tablettes-de-malediction-et-denvoutement-les-defixiones
« Naissance et mort de Jésus »
(Patrice Charoulet)
L’histoire de l’évangile est essentiellement une reconstruction de l’ancien drame et du sacrifice du roi sacré *. Ce mythe et ce rituel étaient courants autour de la Méditerranée. Ce rituel était à l’origine une allégorie représentant les corps célestes et les forces naturelles, mais s’est dégradée lors de sa représentation, où le héros solaire qui donne sa vie. Ce drame était un rituel dans lequel les maux du peuple sont placés sur la tête d’une personne ou d’un animal. Les péchés de la communauté sont magiquement rassemblés dans la personne du roi-dieu, et en le tuant on est libéré des péchés, et le dieu revient à la vie libre de tout péché.
* Umberto Eco imagina que les Évangiles n’étaient que le produit d’un concours d’écriture sur un sujet donné.
Merci Pierre Assouline.
Billet magnifique et ô combien précieux.
Le boustrophédon, c’est raccord avec le salon de l’agriculture.
Oups !
Où C’EST le héros solaire qui donne sa vie.
Mme de Sévigné entrait en extase en écoutant Bourdaloue
–
Il lui foutait des tartes ?
Continuez à attaquer le Verbe de Dieu, renato. Cela ne peut pas vous conduire tout droit au Paradis.
Il faut que Palmade comprenne que ce qui est le plus grave dans da vie, ce n’est pas la prison, c’est la drogue et, si les faits venaient à être établis, les infractions liées à la pédophilie.
Et tout ce qu’il fera en préventive sera déduit. Voyons les choses de façon pragmatique.
« 25 En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits. »
de l’Evangile selon Saint-Matthieu, Chapitre 11
keupu en dédé des mouches à merde content de ratiociner des raisons imparabes pour qu’on lui dépleuge pas la poutre quil a au cul..en quel honneur msieu ljuge? ni dieu ni maitre!
rénateau des crotte de bique rappelle qu’oumberto quant qui sortait des plates bandes à rosier était bien moins bon que girard au lance flamme dans les allées
Le Docteur Jean-Paul Hamon, à écouter absolument pour comprendre (un peu) les problèmes de la médecine de ville. On y apprend entre autres qu’une infirmière qui se déplace à domicile le week end touche un supplément de 2 euros et 50 centimes…
https://www.radioclassique.fr/podcasts-et-emissions/les-stars-de-linfo/
quand je lis, je vampirise, et ne cesse d’admirer…ce qui est admirable
l’gotisme à keupu mise en abime se disant pour toujours ‘tout va bien’..du transhuhuhumanisme du pauvre com..qui marche
Patrice Charoulet a écrit ceci (voir plus haut le texte complet) :
« (…) La religion musulmane fait bien rire la plupart des athées, mais aussi des chrétiens, (…) »
En ma qualité de chrétien, la religion musulmane ne me fait absolument pas rire. J’ai du respect et de l’admiration pour la discipline et l’obéissance des musulmans et pour leur droiture (je ne parle pas des fondamentalistes belliqueux).
Mais le Dieu qu’ils adorent n’est pas semblable dans sa définition en langage humain à celui que j’adore, même si l’on y trouve souvent de grandes similitudes.
Non je ne ris pas. Je m’étonne et parfois m’attriste que mes frères musulmans droits et pacifiques ne voient pas comme je vois.
Il est très bien votre billet, Pierre Assouline. Reconnaissance, admiration. Coeur et humilité.
Timbre-poste, l’enfant de Banksy :
https://alessandriatoday.files.wordpress.com/2023/02/banksy.ucraina-9.jpg?w=748&h=435&zoom=2
28/02/2023 10:07
J’ai décidé d’horodater tous mes posts, pour rendre service.
rénateau et les profiteurs de guerre
Merci Pierre Assouline.
Billet magnifique et ô combien précieux.
les vieilles merdes et les clous rouillés surjouant lautenticité sur le dos du travailleur
Tiens, la vieille chaussette ne digère pas le succès des autres. On doit y voir des frustrations ? Une enfance malheureuse ? Payé trop cher une mauvaise bouteille ?
le cinéma a rendu leur façon d’écrire inutile…
– Comment ? comment ?
dailleurs je m’en va consacrer toute ma vie à vous l’écrire..c’est pas lgenre de branleur à flinguer dans les escaliers comme cet éjaculateur précoce d’hugo le ferdine
(28.2.23_10.21)
@ moi’j dis (mouawad ?) qu’il a rien à foutre en prison, ou plutôt à moisir en tôle. Comme personne, d’ailleurs !
@ que c’est bien que keupu soit de retour,
@ que c’est bien qu’elle ait jeté son dévolu sur un nouveau « compréhensif ». Mais va-ce durer ? Pourvuk !
@ mes frères musulmans droits et pacifiques ne voient pas comme je vois/ Des « faux frères » vous dij, k.d.
@ les gens vraiment intelligents nient toujours leur propre intelligence…, parce qu’ils sont pas sur 2, voyhons ! Les autres sûrs sont bien piètres.
@ Osons sortir, françois !… Mon crime, ma bataille, fallait pas qu’elle s’en aille… chez Weinstein
@ dir Phil Sollaire, et mon keupu Cohn-Bendit.
@ La Sévigné entartée 😉 t’imagines la scène, toij ?
____
GP n° 144 – Je me souviens d’avoit toutou-blié,
pour faire des jaloux rénateau rote dans sa mangeoire..c’est son droit..en suisse
B, qu’en pensez-vous?
GP n° 144 – Je me souviens d’avoit toutou-blié,
me souvient d’un mamère des guignols disant épuisé à conbendit.. »ho toi le bôche..ta gueule.. »..gouleyant comme du yquem..pas pisseux comme zolère
@ Il faut que Palmade comprenne ///
– Comprenne qui pourrav (il faut)
-que Palmade écoute les conseils de keupu (il faut)
– il faut qu’il attire sur luij la foudre, la horde, la meute, la chienlit des frustré.es de tous akabits, de toutes les VICTIMES de son acharnement à détruire les gens sur la route, comme dans ces moments de basculements civilisationnels où la coke au volant, yak’aux palmipèdes à qui ç’arrive. Il faut
résister: CRIE-LE, Giordano…
– ils ne savent pas ce qu’est une curée, elles ne le comprendront jamais. Les arabes ne pensent pas « comme nous », voilà pkoij… (Il faut)
tout recommencer, rien n’a jamais servi aryen, d’avant…
– (il faut) surtout pas « comprendre » la pédophilie, ni les pédophiles (il faut) la.les « mater à mort…, dans l’Eglise catholique surtout, à la paroisse, à l’école, aux bouleaux, chez ton voisin, et sur tes rézosocio, aussi. Mais surtout pas chétoi, papy papa, hein !…
– (il faut) préserver nos enfants des prédateurs sexuels sur la route, ouij.
– Tu les as bien cachées, au fait, tes cassettes pédos (il faut, j’espère). Où elle est passée, ma cassette pédo porno-dégueulo ? La vache !… ils me l’ont tchourée dans les vestiaires, ô la bande de salauds !
– Ta gueule, de carmélite au phare ***
(J’ai la haine : alors, CRIE-LE !) Giordano-Alberto !
Il faut rétablir la peine capitale pour les homos pédophiles et les terroristes islamistes pour éradiquer ces deux fléaux.
MORT AUX TERROS ET AUX HOMOPÉDOS !
Il le faut !
Faites…, je vous en prie, Patrick’en rit !
Stabiloter un volume de la Pléiade
Et alors ?
J’ai connu un médecin dont le cabinet contenait une petite bibliothèque vitrée remplie de Pleiades jamais lus mais achetés en lot à petit prix. Le décorum quoi. On peut aussi découper les dos à la scie circulaire et les coller sur un support pour en faire une décoration.
Moi j’imagine bien un Camus stabiloté. Un Pléiade ça peut-être aussi un outil de travail.
B, qu’en pensez-vous
De quoi?
Si c’est à propos du risque de réitération et bien que les conséquences soient malheureusement très graves, je crois que c’est un faux prétexte. P Pommade nécessiterait une obligation de soins sous contrôle et surveillée dans un établissement adéquat si l’on veut suivre ce principe de précaution. Il est malade et pas complétement crétin pour ne pas encaisser la note de son inconséquence et de sa toxicomanie : un enfant dont on ne sait pas s’il grandira indemne de séquelles, un père qui risque fort de ne plus retrouver son intégrité physique et un enfant à naître qui a trouvé la mort .
Palmade.
béré en infirmière psychiatrique c’est la charité qui m’encule qu’il dirait djizeus
Moi j’imagine bien un Camus stabiloté. Un Pléiade ça peut-être aussi un outil de travail
qu’est ce tu frais pas pour faire savoir qutes dac avec le patron et qule télétravail ctun truc de faignasse
MORT AUX TERROS ET AUX HOMOPÉDOS !
dis plutôt « les hommes au tricot comme rénateau et les femmes au boulot »
Si c’est à propos des 2,50 euros des Infirmières libérales le dimanche, c’est insuffisant , en service la prime de dimanche n’est pas non plus très importante.
Bouguereau, je ne comprends pas ce que vous voulez dire. Toutefois n’étant pas juriste, je n’ai aucune idée des peines distribuées dans des circonstances similaires avec des conséquences identiques pour un individu lambda.
J’ai connu un médecin dont le cabinet contenait une petite bibliothèque vitrée remplie de Pleiades jamais lus mais achetés en lot à petit prix
tu lui a téléphoné trop longuement..bordel ton tel sonnep..c’est ptête ton reup qui va mdire qu’hipocrate m’encule
Timbre-poste, l’enfant de Banksy
La dentelière opportuniste, merdique!
Si c’est à propos des 2,50 euros des Infirmières libérales
Le prix du timbre à Bansky, le bankable opportuniste!
Bouguereau, je ne comprends pas ce que vous voulez dire
ne dites pas qu’est ce qu’il « veut » me dire..dites je suis bouchée
je suis bouchée
à l’ennemi, qu’il dit! 🙂
le bankable opportuniste!
profiteur de guerre!..palmade..moins
@ J’ai l’impression que Passou a commencé sa campagne académique.
Intuition pas si conne, trouvj
@h kilékon avec sa toile émeri – te ! Genre…
Passou a commencé sa campagne académique
prigogine avec ses terrospédos hélargis va le bouter hors
Mon idée est qu’il sera vraisemblablement condamné à l’issue d’un procès à une peine de prison avec ou sans sursit, aménageable ou pas avec dommages et intérêts à payer. Pourquoi ne pas lui permettre de se soigner en dehors d’un établissement pénitencière avant ce procès?
moij j’ai stabilobousté les 20 tomes de mon Encyclopédia Universalisse, et maintenant je peux pu la vendre ni la donner aux puces…
Elle m’en-concombre, c malin… La veux-tu, pablito ? je te la donne pour rin, mais tu viens quand même du 7-5 la chercher (800 km A/R dans le 1-7…, dans la journée avec ta Juva 4, tu peuxl’faire).
@ B., vous n’allez pas nous faire croire que Pommade->Palmade, vous Laurier pas fait exprès, hein !?
Comme d’habitude bouguereau la joue keupu :
1. L’astérisque n’était relatif qu’à la question de la narration.
2. Pas besoin de René Girard pour avoir des infos relatives au bouc émissaire.
3J, le fonctionnement de mon appareil est de temps à autres soumis à des lois qui m’échappent. Ce n’est pas le correcteur et ce n’est pas moi non plus, à cette heure du jour je n’ai pas encore bu ni avalé 3 comprimés de xanax.
un établissement pénitencière
La benne, pénis entière!
Que des gravas.
Le club des aigris actifs ici ? Vies mal foutues et carrières loupées, donc les voilà qui déblatèrent et crachent leur venin en profitant de la protection d’un stupide masque.
Kilekon, encore un mot que je ne savais pas écrire. Mon niveau, que voulez vous!
Une maison d’arrêt.
Wiki:
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Maison_d%27arr%C3%AAt_en_France
D
Il y a des blogs où chaque commentaire est automatiquement précédé de la date et de l’heure.
Ce n’est à chaque commentateur de le faire.
Chacun devrait se soucier d’être clair. Certains sont si peu clairs qu’on se demande s’ils écrivent en
français.
[Banksy a mis en vente sur le site de la Legacy of War Foundation 50 sérigraphies numérotée afin de récolter des fonds pour l’Ukraine.
https://notiziarte.com/wp-content/uploads/2022/12/fragile1.jpg
Banksy a couvert les frais afin que tous les bénéfices de la vente servent à financer l’équipement de notre équipe de la Legacy of War Foundation en Ukraine.]
Et si c’est à propos de tout le reste, Closer, ras-le-cul. Une incompétence à l’espoir, une autre à l’oubli. De toutes façons, l’espoir suppose le désespoir , je pourrais ainsi conclure que tout va bien.
Banksy a couvert les frais afin que tous les bénéfices de la vente servent à financer l’équipement de notre équipe de la Legacy of War Foundation en Ukraine.]
ça c’est bien et finalement totalement éloigné de l’opportunisme abject qui, si j’ai pour une fois compris, a été suggéré par je ne sais qui.
Normalement l’administrateur d’un blog peut accéder à un espace de travail dit dans lequel on peut programmer certains paramètres : date et heure, par exemple.
« MORT AUX TERROS ET AUX HOMOPÉDOS ! »
Et dire que Clopine trouvait que Palmade, parce qu’homo, bénéficiait d’un traitement de faveur qu’il n’aurait pas eu s’il avait été hétéro.
Là voilà alliée objective de JC !
On aura tout vu ici.
Bonne initiative de dater tes com, D.
Tu étais passé où, le boug, dont je salue le retour ?
« suggéré par je ne sais qui »
Par un con, B !
Mais lequel et à quoi les reconnait-on ?
Tenez, Jacques, puisque vous êtes là :
https://erenatornasabbia.blogspot.com/2023/02/ci-nec-afe.html
en dehors d’un établissement pénitencière
–
C’est mieux que pénicentière. Mais bon.
28/02 13:32 UTC (Universal Time of Chaville)
Je suis d’accord avec vous, Patrice Charoulet, ce n’est pas à moi de le faire. Mais s’il fallait ne pas faire tout ce que l’on a pas à faire, ou irait le monde ?
J’espère être suffisamment clair.
Précédemment c’etait à 13:36 le 28/02.
28/02/2022 13:4e présentement.
13:42, pardon.
28/02/2023 13:49
Je pense que vous avez dû être, et continuez à être, une très bonne mère, Bérénice. Dans vos commentaires je décèle toutes les qualités d’une mère.
Bansky, la charity business, la plus indigne manière de se faire de la pub!
Mentalité toto.
B, ce n’est que véniel, pas grave.
Kilékon… voilà un aigri qui donne une bonne description de soi-même.
Le léZard est allé rendre une petite visite à ses soeurs drag Queens et s’en est trouvé tout chamboulé !
Pourquoi aux yeux des surdoués les gens ordinaires sont anormaux ?
L’écrivaine Christine Angot élue à l’académie Goncourt.
C’est une excellente nouvelle.
28/02, 16h31
Toto esempio toTo.
Il y a de bon qu’il sait K’il è kon.
il passera pas par chémoi, ce film, mais au billet, on voit pas trop en quoi le lézard s’est trouvé tout chamboulé… Car enfin, Le Drag est au Queer ce qu’une vipère est à une couleuvre, comme me le rappelait ma grand’tante, Janice.
https://www.youtube.com/watch?v=0NmqAeTP3-A
Elle faisait sa pénitence à la pénitentiaire. (voyez Dom Mabillon). Et rajoutait : il ne faut plus prendre de xanaxt, met-aliik, c’est mauvais pour les muscles du périnée et du poignet. On ne comprend pas toujours le message des gens. Elle disait que les surdoués étaient des gens bin ordinaires, voyait pas bien dans quel sens prendre les blagues juives, qu’elle trouvait en général bien trop tordues pour les protestants.
De quoi, Christine An-bar-got ?
28/02/2023 17:03 UCT
Je viens de terminer mes barquettes Trois chatons.
28/02/2023 17:05 UCT
Demain c’est Mars.
Il n’y aura pas d’Avril. La fin des temps deviendra en ce mois de Mars 2023.
@ jzmn, arrêtez de vous en prendre à CT pour dégommer JC. C’est énervant à la fin… C’est comme quand vous harceliez Christiane. Votre misogynie vous fait toujours vous tromper de cible. Par comparaison, sous votre plume, ma soeur passerait pour une sainte. c pas dieu possib’ !
Il restera qui (raki), au final ?
28/02/2023 17:07 UCT
surviendra, pas deviendra
« La fin des temps deviendra en ce mois de Mars 2023. »
Nous verrons, finalement, quelque chose de nouveau.
Que doit-on penser du dernier Ozon, avant de l’avoir vu en prime-time, jzmn ? Il parait que c’est un bon cinéaste gai qui comprend bien très la plmtq des femmes et sait en renouveler le genre là où on l’attend pas… Ce soir, sûr que téléramane va lui mettre 4 étoiles, malgré la présence de fabliccinu !
28/02/2023 17:12 UCT
Je ne sais pas si c’est une « excellente » nouvelle, parce que cet adjectif s’applique à ce qui est excellent, mais ce n’est pas une mauvaise nouvelle.
1.YAOURT BIO ? MOULES BIO ?
Me promenant, je jette un coup d’oeil sur un tableau offrant divers avis (dont un grève) près de la grille d’entrée d’une école non loin de chez moi. Pour la première fois de ma vie, je vois le menu de la semaine de cette école.
On a mis le mot « bio » presque à côté de tout : « haricots verts bio », » carottes râpées bio », « bœuf bio »…Je crois savoir ce que cela signifie « sans pesticices , etc. ».
Mais je vois aussi « yaourt bio ». J’essaie de comprendre. Quand une vache broute de l’herbe dans un pré, est-ce que l’on vérife qu’on n’a pas mis de pesticides pour faire pousser l’herbe du pré ?
Il est vrai que j’ai déjà vu aussi un jour « moules bio ». J’habite à Dieppe, où il y a la mer.Les moules, je connais. On élève les moules dans la mer ; Qu’est-ce qu’on fait à la mer pour transformer des moules oridnaires en « moules bio » ?
2. Angot à l’académie Goncourt. Fausse bonne idée.
Bio.
Il y a quelques années de là on m’a proposé à l’achat une oliveraie bio, selon le propriétaire. J’ai visité et trouvé une cartouche de chasse, ai demandé au vendeur si sur ce terrain passaient des chasseurs. Il me dit que oui, que lui-même chassait sur ce terrain. J’ai donc refusé l’offre car, à cause du plomb residuel, on ne pouvait pas classer bio cette oliveraie.
Bouge de là!
The Dark :
L’ancienne chroniqueuse de « On n’ est pas couché » a désormais « son couvert » à la table des Goncourt.. Avec elle, fourchettes et couteaux peuvent devenir des armes .Je me souviens d’Angot qui à la tv a réussi à faire pleurer Sandrine Rousseau..
GP n° 145 – Je me souviens de : « Ripe ton cul et Porc Salut ». De « baisse le capot, on voit l’moteur ». De « Julie la rousse qui danse avec un marchand de b… ». De « Simon Cussonet, Toréleur ». De « Abats l’beurre, entre les cuisses du facteur ». De « Amène tes zoueilles avec les miennes ». Du (ver)missel pour les fidèles. De « Abreuve nos sillons, queue d’cochon ! »… Du gard’champêt’ qui pue qui pète, qui prend son cul pour une trompette » – Du ‘général de gaulle, tout poilu tout tordu, la médaille autour du cul’. De « Vincent mit l’âne dans un pré et 120 dans l’autre ». De « la bobinette chéra », du verbe choir. Du ‘petit tour de compagnie’ à Whisky bikini.
GP n° 146 – de mon premier commentaire sur l’internet. Il concernait l’ile d’Oléron (o lé rond).
Donc, une fillette fait un dessin pour la paix et son père finit en prison, voilà la liberté d’expression dans la Russie de Poutine.
GP n° 147 – Je me souviens de l’avoir giflée dans un autobus bondé, et d’avoir été conséquemment mis en état de retenue et de contrôle par le SPVM appelé à la rescousse, durant au moins une heure. Le pire cauchemar criminologique qui me soit arrivé durant toute ma carrière. Et de m’être au total tiré à fort bon compte de cet épisode peu glorieux, peu reluisant. Je me fis l’avocat de ma cause, et n’eus pas besoin d’en appeler à un défenseur, en dépit de l’énonciation de mon droit à ne point parler avant son arrivée. On me laissa aller mon chemin, (la victime n’ayant point voulu porter plainte à cause des foudres paternelles), non sans m’avoir menacé d’expulsion à la moindre récidive durant le reste de mon séjour.
@ D. Le papillonavirus ?… une très mauvaise pub pour Jarnac, notre petite ville charentaise voisine !
a réussi à faire pleurer
bel exercice d’admiration polo..
Avec elle, fourchettes et couteaux peuvent devenir des armes
c’en sont..c’est pour ça qu’en frankreich on se doit davoir les mains visibes sur la table..et pas occupé a se branler dessous comme rénateau
« baisse le capot, on voit l’moteur »
..vavavoum qu’elles disent a roma
J’ai visité et trouvé une cartouche de chasse
et quand qu’on a voulu fumer lphumier..rénateau polluant héternel a ajouté « adieu ton label »
Pourquoi aux yeux des surdoués les gens ordinaires sont anormaux ?
keupu vient dapprende qu’il est le fils naturel deichman..il se sent coupable
Bansky, la charity business, la plus indigne manière de se faire de la pub!
Parce qu’il en a besoin? J’y vous un moyen de récolter des fonds avec ce qu’il sait faire. A chacun ses armes. Vos deblaterations pourraient probablement indéniablement sauver des vies. A vous de trouver un support qui les porte à la vue de tous.
Et dire que Clopine trouvait que Palmade, parce qu’homo, bénéficiait d’un traitement de faveur qu’il n’aurait pas eu s’il avait été hétéro
l’a suffit que lavrof pouffe d’un poutine dvenu parano et..
lavrof pouffe
et bansky banque!
Stabiloter un volume de la pléiade ( Soleil Vert) les notes nous apprennent beaucoup sur la psychologie du lecteur à travers les âges. Je me souviens d’un Chénier original annoté par un Classique: « qu’est -ce-la? On dirait du Ronsard « ». Je me souviens de marques d’appartenance à l’encre non truquées attestant qu’une majesté littéraire, ou , à l’inverse, n’avait pas lu un livre dont il rendait pourtant compte en termes flatteurs mais très généraux à son auteur. Ici on le sait parce que le livre est non coupé.! Je me souviens d’un code de 1816 promulgué sous Louis XVIII furieusement annoté par un légiste qui se souvenait des avancées du code civil.,, Toute note, toute marque d’appartenance, dénote un intérêt, surtout quand elle souligne un télescopage contre nature: l’Ahasverus du maçon Quinet dans la bibliothèque d’ Anthony Trollope, par exemple. Et qui sait, un pléiade stabilote du vingtième siècle. Bien à vous. MC
poutine dvenu parano
Et Bansky fait fructifier sa reputatio.
Nous aurions affaire avec des paintres sans lendemain naturellement incapables d’accepter le succès des autres ?
28/02/2023 19:53 UCT
Bon nombre de fermes d’élevage marines ont recours à des antibiotiques ou à des antiparasitaires. Interdit dans le bio.
Ai souligné à ma mère l’intelligence des juifs, hier, sans préciser qu’ils étaient invivables.
Regrette à partir de sans préciser.
Je suis contre les amalgames.
merci pour l’horodatage, mais j’avion tjs un doute sur l’exactitude, à partir de chaville… Je me souviens qu’ils sont toujours un brin décalés, à l’ouest et surtout, à l’est, là-bas… Ils passent quoi, au Sel, en ce moment ? Bàv, D. Et les vêpres dimanche, ils l’ont mis à quelle heure ?
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