De quelques difficultés avec l’exercice d’admiration
Lorsque l’hispano-péruvien Mario Vargas Llosa fut reçu en séance solennelle le 9 de ce mois à l’Académie français, il prononca un vibrant discours à la gloire de la France littéraire. Il apparut alors comme le meilleur écrivain français en activité sous la Coupole… Ce qui, au vu de son œuvre, est difficilement contestable… quand bien même serait-elle écrite en espagnol ! Mais à l’écouter rendre hommage à ceux qui l’ont fait romancier, les Cervantès, Hugo, Balzac, un détail le distingua aussitôt des immortels et ce ne sont pas ses deux passeports : la gratitude. Non que les habits verts en soient systématiquement dépourvus. C’est juste que ce trait de caractère, avec lequel les auteurs français ont tant de mal à quelques exceptions près (André Suarès, Cioran…) est naturel chez leurs confrères des deux Amériques. Là-bas, ils estiment à raison que la reconnaissance de dettes, loin d’être un aveu d’impuissance, les grandit en les tirant vers le haut ; en France, ils ont l’impression de déchoir en se livrant à un « Ce que je dois » en lieu et place d’un « Ce que je crois » qui convient tellement mieux à leur tempérament. Je pense donc je suis, certes : mais grâce à qui ? A tous ceux qui ont préparé le terrain. A ces géants sur les épaules desquels nous autres nains devons nous jucher. On ne s’abaisse pas en rendant les armes.
Deux souvenirs personnels. En 2009, le mexicain Carlos Fuentes était invité à parler de son œuvre dans l’auditorium bondé de la Bibliothèque nationale de France. Au lieu de quoi il consacra l’essentiel de son temps de parole aux écrivains à qui il devait de se retrouver face à cette foule de lecteurs. Quelques temps après, j’eus l’occasion de suivre Mario Vargas Llosa à Stockholm pour la réception de son prix Nobel de littérature. Comme il est d’usage, la cérémonie fut précédée par une conférence de presse dans une salle de l’Académie suédoise. Bien qu’elle se déroulât en anglais, je tins à poser ma question en français : « A la veille d’être couronné, vers qui vont vos pensées : quelqu’un de la famille, un ami, un écrivain ?.. ». Soudain son visage se fendit d’un large sourire et il prit un plaisir évident à répondre en français : « A Flaubert, bien sûr ! Sans lui…. ». Et de se livrer durant cinq bonnes minutes à un vibrant éloge de l’auteur de Madame Bovary, roman dont il acheta un exemplaire à la librairie « La joie de lire » où d’autres se flattent d’avoir volé des livres et précipité sa faillite. Ce fut également le cas à l’Académie française avec Onetti, Faulkner et… :
« Sans Flaubert, je n’aurais jamais été l’écrivain que je suis (…) J’ai fait le voyage à Croisset en déposant des fleurs sur sa tombe, pour le remercier de tout ce qu’il avait fait pour moi et pour le roman moderne ».
A savoir l’invention du narrateur invisible, autrement dit Dieu le Père. Ils sont rares les romanciers qui font figurer une bibliographie à la fin de leur texte ;pourtant, elle renseigne utilement le lecteur qui sait la décrypter sur ce qui s’est joué dans la genèse du livre ; car dû-t-elle relever de la catégorie « fiction » comme signalé sur la couverture, toute histoire est redevable à ses sources dès lors qu’elle s’inscrit dans l’Histoire. Norman Mailer, Martin Amis, Thomas Pynchon n’ont pas hésité car les sources les ont nourris sinon inspirés. Philip Roth n’y a pas manqué à la fin du Complot contre l’Amérique, lui qui dans chaque interview tenait à payer se dette à Saul Bellow ; de même que Pierre Lemaitre à l’issue de chacun des volumes de la trilogie Les enfants du désastre et de la série Les années glorieuses. Ce à quoi Jonathan Littell s’était refusé :
« Le livre lui-même doit rester en dehors de ça. Et puis quoi, Flaubert n’a pas mis de sources à la fin de Salambo ! » se justifiait-il non sans se référer à Maurice Blanchot.
Sauf qu’en l’espèce, elles se réduisaient pour l’essentiel à Histoire romaine de Tite-Live… ; alors que sans les travaux de tous les historiens de la seconde guerre mondiale qu’il avait lus de près, Littell n’aurait pu écrire les Bienveillantes avec la précision que l’on sait. Rien d’obligatoire car la gratitude appartient au registre des émotions. Pour un écrivain, elle ne relève pas du droit mais de la morale.
Le fait est que nos contemporains ont des difficultés avec l’exercice d’admiration. Pourtant, c’est si bon d’exalter, de glorifier, de célébrer ceux qui nous ont devancés. Par principe mais aussi juste pour le pur plaisir de dire et d’écrire l’un des plus beaux mots de la langue française : merci.
(« Page du manuscrit de Murphy de Samuel Beckett »)
1 120 Réponses pour De quelques difficultés avec l’exercice d’admiration
@ des paintres sans lendemain
-> ne pas se fier aux eaux qui dorent, rm !… Tchinz !
Il ne faut jamais regretter, rz. Il FAUT lui repréciser : « la plupart des juifs sont invivables, mais une minorité vaut le détour d’être fréquentée ». Ainsi, on reste politiquement corrèque, et avec E.T., on peut mettre la sentence sur le compte de LEUR humour, hein ? Elle est très intelligente et comprends même les choses sans qu’on les lui précise
(ce conseil, c’est une juive intégriste libérale de gauche et parfois pro palestinienne de la rdl qui me l’avait soufflé) -> :
GP n° 148, Je m’en souviens trop bien, du conseil des vieilles juives éclairées.
Je me méfie surtout de l’eau vive, 3J.
Moi ce que j’aime dans les Diaboliques, c’est la Vengeance d’ Une Femme. Mais il va de soi que la Duchesse d’ Arcos de Sierra Leone, toute à sa vengeance et à sa furie en Exerçant le plus vieux métier du monde, ne saurait, dans mon esprit, avoir le doux visage de la « divine Marie Sasseur » … MC
[Je me souviens avoir été trainé sur environs cent mètres par le courent de la Matter Vispa.]
EXERCICE R2USSI/
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Ballade de merci
François VILLON
Recueil : « Le testament »
A Chartreux et à Célestins,
A Mendiants et à Dévotes,
A musards et claquepatins,
A servants et filles mignottes
Portants surcots et justes cottes,
A cuidereaux d’amour transis,
Chaussant sans méhaing fauves bottes,
Je crie à toutes gens mercis.
A fillettes montrant tétins,
Pour avoir plus largement hôtes,
A ribleurs, mouveurs de hutins
A bateleurs trayant marmottes,
A fous, folles, à sots, à sottes,
Qui s’en vont sifflant six à six
A vessies et mariottes,
Je crie à toutes gens mercis,
Sinon aux traîtres chiens mâtins
Qui m’ont fait ronger dures crôtes,
Mâcher maints soirs et maints matins,
Qu’ores je ne crains trois crottes.
Je fisse pour eux pets et rottes ;
Je ne puis, car je suis assis.
Au fort, pour éviter riottes,
Je crie à toutes gens mercis.
mes profs de lycée se reconnaîtront dans cette ballade
Ma préférée : Lydie Lemercier de Nerville
« Madame Aubernon continue à recevoir pendant ses vacances à Louveciennes. Marcel Proust et Reynaldo Hahn assistèrent en juillet 1895 à une soirée au « Cœur-Volant » qui les empêcha de se rendre à une invitation de Robert de Montesquiou. »
« Selon Paul Morand, elle faisait dîner les gens à sept heures et demie, les gavait de force, comme en province, et organisait les échanges avec la douceur d’un président d’assises : « Tout à l’heure, Pailleron, vous parlerez à votre tour. » »
« Elle resta très raisonnable à propos de l’affaire Dreyfus et quand on lui demanda : « Que faites-vous de vos juifs ? », elle répondit : « Je les garde. » »
« À certains convives des « dîners sérieux » qui se plaignaient de l’absence de femmes, elle répliquait : « Je donne à causer, je ne donne pas à aimer. » »
https://twitter.com/LegendusEst/status/1466844148917583872?cxt=HHwWgIC-0eq-o9soAAAA
L’ancienne chroniqueuse de « On n’ est pas couché » a désormais « son couvert » à la table des Goncourt.. Avec elle, fourchettes et couteaux peuvent devenir des armes .Je me souviens d’Angot qui à la tv a réussi à faire pleurer Sandrine Rousseau..
Je viens d’entendre la nouvelle sur France Inter Paul Edel, çà va être sportif entre Passou qui l’a souvent dézinguée et Dame Christine d’Angoncourt.
Regardé hier comment réussir quand on est con et pleurnichard, un canard cultissime, dialogues d’Audiard comme on n’en fait plus.
Indéniablement un modèle de Mme Verdurin.
Les déjeuners de l’Oulipo présidés par Le Lionnais étaient eux aussi dirigés à la sonnette.
L’usage s’en est perdu. On devrait le remettre en selle.
Je pense que le choix Angot, pour le Goncourt est la meilleure chose qui pouvait arriver à ce jury.
Les femmes y sont très très mal représentées, F. Chandernagor et P. Constant atteignent des âges canoniques, dépassées, et C Laurens est presque inexistante. Sauf dans le scandale.
Certes, C. Angot abandonne ainsi toute possibilité de remporter , dans un futur éventuel, le prix Goncourt pour elle-même. Encore que la probabilité en aurait été quasi nulle, elle a mis tant de force dans les précédents, que plus encore parait impossible.
Et la dernière tentative en 2021, aurait de mon point de vue, -c’est dire avec un recul de petite lectrice sur une vingtaine d’années puisque j’ai commencé à la lire début des années 2000- aurait été la bonne, s’il n’y avait pas eu un véritable d’oeuvre à opposer à son très très bon » voyage dans l’est »
Christine va te faire swinguer la torpeur post prandiale de gueuletons trop arrosés.
Et pas que.
Éreintée par la critique parisienne de longue date, on peut encore lire aujourd’hui un parfait fumiste qui a fait partie de cette intelligentsia journaleuse parisienne , n’evoquer sur ce blog de littérature, que la prestation télé, pour moi excellente de Christine Angot face à ce pauvre machin de Sandrine Rousseau.
Bref, Edel sera privé de barbecue.
Bravo Christine, et aussi, merci.
Patrick Rambaud : je l’ai découvert dans le journal Actuel avec Bizot, Burnier et quelques autres … Il y avait de sacrées plumes malgré un contenu éditorial … peu consistant.
Me reste le souvenir des dessins de Crumb
J’aurais aimé être gavé par Madame Aubernon.
Le « Coeur-Volant » donc.
http://www.noblesseetroyautes.com/le-manoir-du-coeur-volant/
« J’aurais aimé être gavé par Madame Aubernon. »
Ce que je reproche c’est qu’on n’a jamais le détail des menus comme si c’était sans intérêt.
Bye bye Patrick Rambaud. Je vous avais découvert dans le journal Actuel avec Bizot, Burnier et quelques autres. Quelles plumes, malgré un contenu éditorial inconsistant qui a conduit à une refonte en 1975 !
Comme Michel Serres, vous voilà passé à la trappe.
Patrick Rambaud : bien connu des lecteurs de Roland Barthes.
Pardon pour le doublon
« la plupart des juifs sont invivables », c’était en effet une connerie et rose a raison de renier son propos.
Clopine, idem, à propos de l’homosexualité de Palmade, source de privilège.
Les vrais amis ne sont-ils pas ceux qui vous disent ce qu’il en pense, JJJ.
Il faut arrêter avec ce workisme rampant et cette tendance au politiquement correct, JJJ !
Je ne prétends pas détenir la vérité et l’on peut me répondre de façon argumentée.
Et n’allez pas chercher une quelconque misogynie là-dedans, au prétexte que Clopine est une femme.
Si le commentateur est juif ou noir, toutes remarques de ma part seraient de l’antisémitisme ou du racisme ?
Vous et moi, et les autres ne sommes pas à l’abri de dire des conneries aussi…
Oui, Christine Angot au jury Goncourt à de quoi redynamiser la vieille institution fatiguée de la place Gaillon !
Est-ce la raison pour laquelle Passou lorgne du côté de l’Académie française ?
J’ai écouté Sandrine Rousseau face à Apolline de Malherbes soutenir le bien fondé de ses accusations face à Julien Bayou, alors qu’aucune plainte, ni audition, ni convocation n’ont été déposées ou requises.
Tout ceci était absurde et puis je me suis souvenu de la phrase de Camus : « Entre la justice et ma mère, je choisis ma mère »
Le jury Goncourt, une continuation des dîners de Lydie Lemercier de Nerville. La survivance du XIXe siècle en plein XXIe siècle.
Avec Angot va falloir se tenir.
Je vous trouve bin susceptib’ parfois, mon ami…
@ « Vous et moi, (et les autres) ne sommes pas à l’abri de dire des conneries aussi ».
Oui, mais nousj, c’est différent : on a conscience de les dire et de les formuler, malgré tout… Mais là où nous différons, voyez, c’est dans notre perception différentielle de la valeur respective de chaque erdélienne.
Tirez-en la conclusion que vous voulez, mon brave, hein ! Moij, quelle que soit leurs perversités, duplicités et autres colis fichés, je les aime toutes pour ce qu’elles sont, ou ce qu’elles essaient d’être. Même ma soeur, j’arrive jamais à la haïr, je l’ai déjàjdij… Et pourtant, comme je le devrais !… Mais je la vois comme une victime de ses échecs de scientifique aux sciences humaines qui s’enrage, et je n’y peux rien….
Mais Chantal est toujours là, en tapis noix, comme notre amie Alexia de Vaucouleurs. C’est consolant.
Bàv…, mon vieux con d’has-bine !
Lydie Aubernon mourut le 2 septembre 1899 dans sa propriété de Louveciennes4, d’un cancer de la langue.
!!!
@ jzmn, vous devriez méditer la leçon du jeune black atonal détestant Bach. Il n’est pas sûr que la cheffe ait eu raison de le débarquer au nom de la pureté d’une musique ancestrale qui n’a pas à s’imposer aux djeunes générations mieux éduquées au féminisme et aux gender studies. Quand on voit où ça l’a conduite…
Vous développer une fausse perception de ce qu’est ledit « wokisme » et du PC… Je trouve regrettable, pmo, que SR soit devenue la tête de turque coqueluchée de la RDL, rassemblant des jzmn, MS, PC et autres MC à la même enseigne… Voilà un très mauvais signe des temps, cet unanimisme autour de la pensée mimétique de Machin, gérard majax… Croyez-moi : il vaut mieux naître et rester néo-gauchiste toute sa vij plutôt que chiraco-tibérien-macronien. Ouij !
Bàv,
« L’oraison funèbre d’Henri de Régnier fut aussi lapidaire que méchante : « Elle fut de ces femmes que tout le monde regrette et qui ne manquent à personne. » »
https://twitter.com/LegendusEst/status/1466844148917583872?cxt=HHwWgIC-0eq-o9soAAAA
« Sa tombe, très abîmée, se trouve toujours dans le cimetière de Louveciennes. »
https://twitter.com/LegendusEst/status/1466844148917583872?cxt=HHwWgIC-0eq-o9soAAAA
« Son hôtel, vendu par ses descendants au collectionneur argentin Charles Vincent Ocampo, a été légué par lui à la ville de Paris à condition d’en faire un lieu culturel. Il abrite actuellement la cinémathèque Robert-Lynen. »
https://twitter.com/LegendusEst/status/1466844148917583872?cxt=HHwWgIC-0eq-o9soAAAA
Sur un « écrivain moral », et voui, ça existe encore. Pour plus très longtemps, hélas…
https://www.en-attendant-nadeau.fr/2023/03/01/le-clezio-ecrivain-moral/
Est-ce que Christine Angot n’est pas un peu notre Lydie Lemercier de Nerville ?
On se demande pkoi etalii a réussi à changer son pseudo en FL, la FLuoxétine…, ça craint un max, je peux vous en parler, c le variant d’un célèbre générique antidéprime. Pas sortis des ronces…, la Roképine… Bàv,
Et donc, Jazzi, que peux-tu nous apprendre sur l’ancien Hôtel Gaillon qui a donné son nom à la rue puis à la minuscule place ?
Dis-je à 22:43 le 28/02/2023
« chiraco-tibérien-macronien. »
Mnque le début, JJJ !
Marxiste, communiste, maoïste, mitterrandien…
Pas grand chose, D.
Mais je peux te parler de la fontaine, que je connais bien :
« Fontaine Gaillon
Place Gaillon
Métro : Quatre-Septembre
Louis Visconti, qui est l’auteur de plusieurs fontaines monumentales parisiennes sous la Restauration et la Monarchie de Juillet, signe ici une oeuvre de dimensions plus modestes que la précédente, mais non moins riche en décorations et plus ancienne.
Construite en 1828, à l’emplacement de la fontaine d’Antin qui remontait au XVIIIe siècle, la fontaine Gaillon occupe le centre du mur à pan coupé de l’immeuble aménagé à la même époque par l’architecte à l’angle des rues de la Michodière et de Port-Mahon.
Pour cette fontaine de style italianisant, Visconti s’est adjoint les services du sculpteur Georges Jacquot, auquel on doit le jeune triton armé d’un trident et chevauchant un dauphin, et de ses deux confrères Combette et Derre, qui ont réalisé les reliefs décoratifs de la niche et des deux piédouches, ornementés de monstres marins et de plantes aquatiques. »
Visconti.
De la même famille que le réalisateur ?
Rien à voir, FL.
Il repose au Père-Lachaise.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_Visconti
Je recherche une étude, que je viens de voir, sur Proust chroniqueur du passage d’un groupe social dominant à un autre. Et bien entendu je ne le trouve plus.
Quelqu’un l’a peut-être ?
Donc si je comprends bien, on fait entrer Angot au Goncourt non parce qu’elle a du talent -ce qui reste à demontrer- Mais parce qu’elle est femme! Triste spectacle! MC
La pensée de Sandrine Rousseau… en dehors de ces actes d’ accusation, cette amibe pense-t-elle seulement?
@la croquis
Bien identifié le gus à l’extrême gauche mais pas la face de lune en bas à droite
https://www.youtube.com/watch?v=Xy9vU5FjTbI
(au centre gauche, faut-il le préciser pour les demeurés acculturés qui fréquentent occasionnellement ce site de dépravés, c’est De Niro Robert ; un acteur qui a eu son heure de gloire en 1975)
Je suis en train de lire un ouvrage au titre austère mais remarquablement écrit: Poétique de Madame de Sevigne, de Nicolas Garrotté. La il s’agit d’ une femme intelligente, de la France Moisie peut-être selon le Joyeux tandem Langoncet Sollers, mais que voulez-vous, le plaisir et le politiquement correct ne se décrètent pas, n’en déplaise à Philippe l’Habile et à son enfant de choeur! Bien à vous. MC
(Pas dans les escaliers qu’on t’a dit Mr. Synthétique)
Election d’Angot au jury Goncourt.
Passou n’est pas le dernier, à n’avoir pas lu Angot, et l’ereintant pour de mauvaises raisons.
Par curiosité je relis cette chronique :
A la relecture de cette chronique about le voyage dans l’est,
https://larepubliquedeslivres.com/dans-les-zones-grises-de-la-rentree-litteraire/
Absolument insupportable.
Angot saura montrer à son voisin de table, que non, le viol, c’est pas de l’amour.
1er mars, 6h55
Angot saura montrer à son voisin de table, que non, le viol, c’est pas de l’amour.
Dans un article du Monde.fr, titré style « les jeunes virent Godart, ? et Tchekhov », lu avant hier que, lors d’un cours à la Femis, des jeunes femmes sont sorties en masse du cours lors de « l’étude » du viol.
Un débat s’est instauré ensuite.
L’enseignante se dit « liquéfiée ou abattue » de l’incompréhension qui règne entre ses élèves et elle.
Moi, je, depuis plus de quinze ans, je sors de la salle de cinéma dès qu’il y a une scène de viol.
Cessons d’être complaisants.
Protégeons les femmes et les enfants.
Super contente ; pourvu que ce ne soit pas que le voisin de table qui soit convaincu !
Si « le voyage dans l’Est », de C Angot, en lice pour le Goncourt 2021 a pu être lu comme les tribulations d' »un père amoureux « , j’espère que ce malentendu va pouvoir être très vite dissipé.
Et que le mot inceste ne sera plus tabou.
Tout ceci était absurde et puis je me suis souvenu de la phrase de Camus : « Entre la justice et ma mère, je choisis ma mère »
Moi aussi Soleil Vert, et je n’hésite pas.
Dire ne pas dire
La phrase « j’espère que ce malentendu va pouvoir être très vite dissipé »
est rammaticalement incorrecte
Dire: j’espère que ce malentendu puisse être très vite dissipé.
Jazzi dit: à
« la plupart des juifs sont invivables », c’était en effet une connerie et rose a raison de renier son propos.
Je ne le renie pas, puisque je l’ai écrit d’un élan spontané ; mais j’y ai songé un jour et demi, et regretté de l’avoir écrit.Cette phrase est injustifiée surtout pck elle met tout le monde dans le même panier.
Décidément, grammaticalement, c’est compliqué.
Nous sommes tous l’invivable de quelqu’un.
Angot va pouvoir être traitée d’égale à égale, femme ET écrivain,
et ça c’est bon, très très bon, pour l’education de Passou.
Ça va améliorer le karma, hein.
De quelques difficultés avec l’exercice d’admiration.
Oui, on a vu cela.
Plus qu’une difficulté, lorsqu’il s’agît de saluer l’œuvre d’une consœur.
Une impossibilité, genre.
Mais avec Angot au jury Goncourt, tout cela va changer. Elle va leur apprendre, avec beaucoup de sensibilité, à lire au féminin.
Aubernon. »
Ce que je reproche c’est qu’on n’a jamais le détail des menus comme si c’était sans intérêt.
On n’a jamais le menu pck sinon, on en baverait de dépit sur nos lentilles aux saucisses.
Alors qu’il n’y a que cela qui compte, le menu.
Maintenant, lorsque je constate le ramassis de conneries fait autour de la truffe, d’une indécence folle, de Cédric Grollet à Ottolenghi, je suis bien contente de ne plus manger de truffes depuis plusieurs années.
Enfin, moi, j’aimerai bien avoir le menu et les vins aussi.
Moi, j’aurais écrit « j’espère que ce malentendu pourra être dissipé ».
Pas sûre.
On ne touche pas à ma mère, ni à mes enfants : domaine du sacré.
Et puis, je suis chargée de protéger.
Moi j’ai écrit ce que j’avais à dire à propos de la réception indécente de l’œuvre de C. Angot, auteur, par la critique parisienne.
À Berlin, à Londres, à Düsseldorf, trois patients guéris. Les chercheurs au sommet.
https://www.lemonde.fr/sciences/article/2023/02/20/vih-un-troisieme-cas-de-probable-guerison-de-l-infection-apres-une-greffe-de-moelle-osseuse_6162618_1650684.html#xtor=AL-32280270-%5Bdefault%5D-%5Bandroid%5D
Le troisième est Koltès (rien à voir avec les deux autres)
https://mobile.twitter.com/lemondefr/status/1629848010447286272
La rosse a déroulé sa « petite phrase » antisémite de derrière les fagots congenitaux.
« Les Parisiens n’ont jamais de leur ville le plaisir qu’en prennent les provinciaux. D’abord, pour eux, Paris se limite à la taille de leurs habitudes et de leurs curiosités. Un Parisien réduit sa ville à quelques quartiers, il ignore tout ce qui est au-delà, qui cesse d’être Paris pour lui. Puis il n’y a pas ce sentiment presque continu de se perdre qui est un grand charme. »
(« Aurélien » – Louis Aragon, 1944)
Regretter, c’est désavouer donc renier, rose ?
renato dit: à
Nous sommes tous l’invivable de quelqu’un.
–
voir de quelques-uns.
01/03/23 08:32
voire
D’un amant l’autre.
Après le décès d’Alfred Agostinelli, en 1914, Marcel Proust écrit à Reynaldo Hahn : « Je vous remercie de tout cœur de votre lettre , impérissable monument de bonté et d’amitié (…) J’aimais vraiment Alfred. Ce n’est pas assez de dire que je l’aimais, je l’adorais . Et je ne sais pas pourquoi j’écris cela au passé car j’aime toujours. Mais malgré tout, dans les regrets, il y a une part d’involontaire et une part de devoir qui fixe l’involontaire et en assure la durée. Or ce devoir n’existe pas envers Alfred qui avait très mal agi avec moi, je lui donne les regrets que je ne peux pas faire autrement que de lui donner, je ne me sens pas tenu envers lui à un devoir comme celui qui me lie à vous, qui me lierait à vous, même si je vous devais mille fois moins, si le vous aimais mille fois moins. ( …) Ce n’est pas parce que les autres sont morts que le chagrin diminue, mais parce qu’on meurt soi-même. Et il faut une bien grande vitalité pour maintenir et faire vivre intacte le « moi » s’il y a quelques semaines . (…) Si jamais je veux formuler de telles choses, ce sera sous le pseudonyme de Swann. »
Angot chez les Goncourt, c’est bien. Elle écrit une littérature nécessaire, elle a ouvert la voie, avec son viol, son inceste. Elle ne rigole pas, c’est du sérieux, comme Annie Ernaux. Je n’aimerais pas être PPDA, devant toutes ces femmes qui se révoltent, à juste titre. Polanski non plus. Il s’est fait écrabouiller par Haenel, aux Césars et dans la presse. C’est normal, en fait. Avec Angot, on est aux extrêmes, comme dirait Clausewitz. Je me souviens de cette crise d’hystérie à la tévé devant Sandrine Rousseau, victime d’un presque-viol. Elle n’avait pas le droit. Angot avait le monopole avec « Voyage à l’Est », ou même « L’Inceste ». « Libé » avait fait sa couverture avec ce dernier. Une nouvelle ère s’annonçait. Je me souviens en avoir pris acte au restaurant, alors que je déjeunais seul devant la feuille de chou, qui constatait le séisme social dans les relations humaines. La jurée qui arrive à l’Académie Goncourt, c’est très important, est une victime — victime de la chose la plus terrible qui puisse exister. C’est de cela dont elle doit témoigner, et elle continuera bien sûr à le faire. Voilà mon commentaire sur cette nouvelle importante, historique. Les frères Goncourt, vous le savez, étaient antisémites. mais c’est du passé. Désormais le Goncourt a pris la direction de la dénonciation du fléau moderne que la vague #MeToo a mis en perspective. Ce prix prestigieux s’inscrit dans l’espri- du temps, comme dirait Hegel en racontant Beethoven croisant Napoléon sur le petit chemin. Il nous faudrait un Kundera nouveau pour glorifier l’événement. Après tout, Poutine a déclaré la guerre l’Ukraine pour des raisons… culturelles, c’est-à-dire idéologiques. « Le Figaro » a publié plusieurs articles là-dessus, notamment de la philosophe Chantal Delsol. L’Ukraine, c’est aussi une question religieuse. Angot, c’est l’embryon de tout ça, encore à l’état larvaire, mais une nouvelle génération viendra édifier cette donne inédite. Le prix Goncourt ne sera plus un gadget, comme le livre de Le Tellier, qui n’avait ni queue ni tête. Angot, énergiquement, va y veiller… Bonne journée les amis.
l paraît que beaucoup d’écrivains refusent d’entrer à l’Académie Goncourt pour deux raisons: trop de travail non rémunéré et perte de chance d’obtenir le prix. Cela se résume finalement à une affaire de sous.
Question a-t-on sollicité Yasmina Reza et Marie-Hélène Lafon (puisqu’il fallait une femme)?
Il paraît…
Question:
C’est un sacerdoce, Closer. C’est tout.
Cher Damien,
Votre commentaire est stupéfiant de crédulité en un « avenir meilleur ».
Un barbu céleste, nommé Dieu, a créé sur cette planète bleue si souvent grise, une espèce animale dite humaine. Mais d’abord animale !
Qu’est ce ? Restons simples ! Les hommes baisent une ou plusieurs femmes, des bébés naissent, l’espèce se reproduit en suivant les mêmes schémas depuis Neandertal. La culture n’y changera rien, et les radicales féministes s’agitent en vain. Rien ne changera jamais.
Bien à vous….
01/03/23 09:07
Je ne sais pas si c’est « la chose la plus terrible qui puisse exister » mais c’est certainement une chose terrible.
N’oublions pas que beaucoup d’hommes ont aussi été violés (ce n’est pas mon cas, je le précise), même s’ils sont moins nombreux que les femmes l’ayant été, ce n’est pas un sujet qui n’appartient qu’aux femmes et aux féministes.
Extraits du Journal de Reynaldo Hahn :
« C’est une heure bien poétique et bien profonde que celle où les becs de gaz s’éclairent dans Paris, où tout flotte dans une brume lumineuse, « dans un demi-jour de lampes ». C’est l’heure des regrets et des pressentiments. » (12 octobre 1894)
« Hier, à Versailles, Marcel avait, devant certains arbres, devant une mare ensoleillée ou un parterre de fleurs, des moments d’attendrissement ou de joie ingénue, comme en ont les enfants à la vue de leur premier joujou. » (août 1895)
« Le plaisir que donne l’amour ne vaut vraiment pas le bonheur qu’il détruit. » (août 1895)
« Il est à remarquer que Baudelaire feint d’ignorer la puissance d’un dernier vers. Le dernier vers de la plupart de ses poèmes pourrait en être le premier, – je ne parle pas du sens, mais du caractère. Voulu ou non, cela a quelque chose d’aristocratique. Cela vient un peu aussi de ce qu’il aime finir sur une rime féminine, ce qui empêche la sensation du définitif. » (1896)
« Aujourd’hui, Marcel s’est battu [duel au pistolet] avec Jean Lorrain qui avait écrit sur lui un article odieux dans « Le Journal ». Il a montré un sang-froid et une fermeté, depuis trois jours, qui paraissent incompatibles avec ses nerfs, mais qui ne m’étonnent pas du tout. » (février 1897)
« Décidément, la seule raison de vivre, de souffrir, c’est de produire ; la pensée de se perpétuer peut seule aider à tout supporter, consoler de tout. » (mai 1897)
« Il est parfois dans la vie, des impasses si sombres, des angoisses si douloureuses qu’il semble qu’on ne puisse en sortir que par la mort. » (mars 1899)
« S’il m’était interdit d’illuminer ma vie par l’admiration, la production, l’ambition, s’il fallait en un mot que je vive tout simplement, je n’hésiterais pas à mourir. » (1906)
« Cette ville me fascine. Il y a des endroits d’une beauté suprême et d’une poésie majestueuse que je n’ai rencontrées nulle part ailleurs. La campagne y est d’une grandeur divine, d’une splendeur éclatante. Et le soir au coucher du soleil un horizon rouge vibrant se lève pour coucher au-dessus des montagnes et des vallons comme un rappel du sang arabe versé da,s ces gouffres fleuris, clamé silencieusement par l’âme d’Allah. » (Constantine, mai 1909)
En avril 1912, à propos du naufrage du Titanic (1800 victimes) : « Pourquoi ? Parce que des gens, pour la plupart très riches, étaient pressés. Pressés de quoi ? Et le capitaine, au lieu de suivre la route habituelle et raisonnable, en a pris une autre pour gagner quelques heures. (…) Cette hâte des désœuvrés est réellement exaspérante. »
« Tous les messages du Maréchal, toutes les proclamations, tous les défilés de légionnaires, toutes les manifestations civiques n’y feront rien : le vol éhonté, la muflerie, le mensonge et l’insolence, telles sont les caractéristiques de cette période ignoble que nous traversons, tels sont les résultats du régime actuel, où l’autorité est fondée sur la délation, l’arbitraire et l’incompétence. Jamais aux moments les plus sordides de la démagogie, on n’a rien vu d’aussi atroce. » (septembre 1942)
Reynaldo Hahn, Journal, 1890-1945, anthologie établie, présentée et annotée par Philippe Blay, sous la direction de Jean-Yves Tadié, préface de Jean-Yves Tadié, postface de Mathias Auclair, Gallimard, 2022, 402 pages
Je ne crois pas que Ch. Angot représentera quelque chose de novateur de l’air du temps, en cette poussiéreuse akadémie… Cette femme n’a jamais bossé que pour elle-même et est trop orgueilleuse pour ne pas croire que sa victimation de violée ou incestuée soit commensurable avec celles de sa race. Désolé de ne pas vous suivre… Parions plutôt qu’elle rentrera bien vite dans le gris du rang, ou bien en sortira avec un petit esclandre bien parisien (déjà préparé), telle une Virginie D. qui, de son côté, ne crut pas devoir survivre plus de deux ans à pareille entrée en lumières.
(***j’ignore pmp qui des trois titulaires s’est abstenu… A vrai dire, jm’en tape – mais j’admets plutôt mal cette perfidie à l’égard de MHL. Au nom de quoi méprisez-vous cette terrienne agrégée de grammaire ?).
Bàv (1/3/23_9.25)
@ Les hommes baisent une ou plusieurs femmes, des bébés naissent, l’espèce se reproduit en suivant les mêmes schémas depuis Neandertal. La culture n’y changera rien, et les radicales féministes s’agitent en vain. Rien ne changera jamais.
——
Pourriez-vous essayer de changer de disque de temps à autre, svp, et surprendre l’herdélie par une nouvelle saillie inédite, un brin plus désarçonnante ? Bàv,
Reynaldo Hahn, né le 9 août 1874 à Caracas et mort le 28 janvier 1947 à Paris, est un compositeur, chef d’orchestre, chanteur et critique musical français d’origine vénézuélienne, qui fut le principal compagnon de Marcel Proust.
Inquiété pour ses origines juives, il doit quitter Paris en 1940 pour Cannes puis Monte-Carlo. En 1945, de retour à Paris, il est élu membre de l’Académie des beaux-arts à la mort d’Alfred Bachelet et devient directeur de l’Opéra de Paris.
Assurant parallèlement la direction musicale du Casino municipal de Cannes, où le petit Jazzi est né en 1952 et où une douzaine d’années plus tard, lycéen, il s’inscrira aux Jeunesses musicales de France et ira y assister à ses premiers concerts…
Reynaldo Hahn est inhumé à Paris au cimetière du Père-Lachaise (85e division), au voisinage de… Marcel Proust.
@ jzmn, apparemment vous ne faites pas partie de ces parisiens dépeints par Aragon. Mais reconnaissez qu’il avait bougrement raison quand même, dans l’ensemble !
@ après vos longs morceaux d’anthologie un brin lassants des correspondances de Proust à Céline, sur Affred et Reynaldo, pourriez-vous nous délasser de bribes de celles de la grande Colette à son amie Misty ? Merci pour elles.
Bàv,
« une poète »
Bien des femmes utilisent « auteure », »autrice », «écrivaine ». Je n’ai pas d’opinion là-dessus.
Lisant l’admirable Colette (3e volume de la Pléiade), je vois qu’elle écrit dans les années trente en parlant d’une jeune femme qui publiait des poèmes « une poète ». Eh bien , oui, c’est très bien dit.
C’est bien mieux que « poétesse », en tout cas.
Quelle perfidie à l’égard de MHL, JJJ? MHL et YR méritaient amplement de rejoindre l’Académie Goncourt. Je ne voulais pas dire qu’elles auraient refusé pour des questions d’argent. Il y a certainement bien d’autres motifs, par exemple, le manque de temps, rémunéré ou pas. C’est vrai que ma formulation pouvait prêter à confusion. Mes excuses à ces deux auteures que j’admire.
@ N’oublions pas que beaucoup d’hommes ont aussi été violés (ce n’est pas mon cas, je le précise),
ah bon ?… et vous le regrettez ?… au point qu’une telle anecdote biographique eut pu vous donner matière à devenir écrivain, avec la belle gueule qui vous caractérise, eh dit ! ? …
Songez qu’aucun écrivain n’a jamais imaginé à recevoir le célèbre prix G. pour avoir osé décrire le souvenir de la mort de sa femme, tuée dans un accident de voiture !
Bàv,
01/03/2023 09:39
Bien des femmes utilisent « auteure », »autrice », «écrivaine ». Je n’ai pas d’opinion là-dessus.
–
Moi j’en ai une ! Je trouve les mots autrice et écrivaine laids car phonétiquement proches d’autre mots tels que autiste, motrice, triste, vaine.
J’aurais aimé que l’on ne retienne que « auteure », mais ça semble fichu. Pour « écrivain », pourquoi ne pas autoriser les deux genres pour le mot ? Soit un ou une écrivain.
Cher JJJ,
Va te faire foutre, bon à rien verbeux !
Et mêle toi de ce qui te regarde…
Croyez bien, chères Clopine et rose, que tous les homosexuels ne sont pas à mettre dans le même panier.
A la tendresse, à la fidélité et à la sensibilité d’un Reynaldo Hahn s’opposent, par exemple, la rudesse, le snobisme et le mépris de caste et de classe d’un Charlus.
« Et la chute était d’autant plus profonde que la faveur avait été plus grande. Or personne n’en avait joui auprès du baron d’une pareille à celle qu’il avait ostensiblement marquée à la comtesse Molé. Par quelle marque d’indifférence montra-t-elle un beau jour qu’elle en avait été indigne ? La comtesse elle-même déclara toujours qu’elle n’avait jamais pu arriver à le découvrir. Toujours est-il que son nom seul excitait chez le baron les plus violentes colères, les philippiques les plus éloquentes mais les plus terribles. Mme Verdurin, pour qui Mme Molé avait été très aimable et qui fondait, on va le voir, de grands espoirs sur elle s’étant réjouie à l’avance de l’idée que la comtesse verrait chez elle les gens les plus nobles, comme la Patronne disait, « de France et de Navarre », proposa tout de suite d’inviter « Mme de Molé » « Ah ! mon Dieu, tous les goûts sont dans la nature, avait répondu M. de Charlus, et si vous avez, madame, du goût pour causer avec Mme Pipelet, Mme Gibout et Mme Joseph Prudhomme, je ne demande pas mieux, mais alors que ce soit un soir où je ne serai pas là. Je vois dès les premiers mots que nous ne parlons pas la même langue, puisque je parlais de noms de l’aristocratie et que vous me citez le plus obscur des noms des gens de robe, de petits roturiers retors, cancaniers, malfaisants, de petites dames qui se croient des protectrices des arts parce qu’elles reprennent une octave au-dessous les manières de ma belle-soeur Guermantes, à la façon du geai qui croit imiter le paon. J’ajoute qu’il y aurait une espèce d’indécence à introduire dans une fête que je veux bien donner cher Mme Verdurin une personne que j’ai retranchée à bon escient de ma familiarité, une pécore sans naissance, sans loyauté, sans esprit, qui a la folie de croire qu’elle est capable de jouer les duchesses de Guermantes et les princesses de Guermantes, cumul qui en lui-même est une sottise, puisque la duchesse de Guermantes et la princesse de Guermantes, c’est juste le contraire. »
(« La Prisonnière »)
Va te faire foutre, bon à rien verbeux !
c’est à ce moment là que je cause le mieux la france..ha si c’était possible à l’instant..la plume dans la main..quel encéphalogramme a mon cul serait ce roman signé bonne clopine
JJJ, sachez que JC est l’archétype du luciférien solitaire (sauf à l’Académie BarTabac).
faire plaider les kadors par procuration baroz..ce n’est pas admirer..on ne raque pas pour un commis doffice..pingre
Un Parisien réduit sa ville à quelques quartiers, il ignore tout ce qui est au-delà, qui cesse d’être Paris pour lui. Puis il n’y a pas ce sentiment presque continu de se perdre qui est un grand charme
le cul au fortif l’hétéro manque d’un pas de coté..et aragon itou..il décrit là ce qu’est un provincial justement..il en est à paris..car c’est un terroir français..comme les autres n’en déplaise a ceux qui croient que ce n’est pas pareil..on l’oublie..j’en ai été trés friand dans ma jeunesse quand j’y suis arrivé..trés..aujourdhui il se font trés rare..ou c’est moi qui devient commun peut être..suisse en somme
N’oublions pas que beaucoup d’hommes ont aussi été violés (ce n’est pas mon cas, je le précise)
keupu veut dire qu’il n’est pas un ouvrier qu’il aurait dit fernand raynaud..avant de faire sa mue
l’espèce se reproduit en suivant les mêmes schémas depuis Neandertal. La culture n’y changera rien, et les radicales féministes s’agitent en vain
..sauf le coup de la viande froide reste le chic..lest t’y pas belle cette saucisse..et avec ça qu’est ce qu’il prendra le meussieu?
« faire plaider les kadors par procuration baroz..ce n’est pas admirer..on ne raque pas pour un commis doffice..pingre »
!!!
On peut avoir la traduction en français, le boug ?
« L’oubli est le vrai linceul des mort » Colette
Les frères Goncourt, vous le savez, étaient antisémites
indeed beaucoup de verbeux sur le prestigieux à passou. Les Goncourt déduisaient simplement de la circoncision une certaine apreté aux choses de la vie, sujet que Mme Angot pourrait aborder avec profit dans un prochain livre.
Merci dear Baroz pour vos extraits du bon Reynaldo, Hahn signifie coq en allemand.
On peut avoir la traduction en français, le boug ?
t’as essayé avec schlonggpt baroz?
« L’oubli est le vrai linceul des mort » Colette
le cul dune morte ça va 5 minutes qu’il dirait meussieu courte à térezoune
Les Goncourt déduisaient simplement de la circoncision une certaine apreté aux choses de la vie
quils liment mieux est le fondment de lantisémitisme dirphilou
Le père Angot se prenait pour une divinité grecque. Se voulant passer pour un fin lettré, mais pure ordure d’un milieu catho petit bourgeois et très probablement antisémite, c’est la suite que C. Angot aurait pu, et aurait dû, si…
mais pure ordure d’un milieu catho petit bourgeois et très probablement antisémite
c’est un jeux un peu plus cérébral que tes accessoires en plastique plein de phtalate térezoune
..et meussieu courte n’est pas qu’un objet sessuel..comme keupu c’est aussi un être humain
Cher Damien ,
S’il vous plaît, ne dites pas à votre boulangère, jeune et jolie, que, et je vous cite :
« Le prix Goncourt ne sera plus un gadget, comme le livre de Le Tellier, qui n’avait ni queue ni tête. »
Mais dites lui que « l’anomalie » de Le Tellier est un chef d’oeuvre a la dimension philosophique et profondément humaine, qui la fera planer, plus que les space-cakes qu’elle semble maintenant vous fournir dans des quantités industrielles !
Il a été ici même traité de fou. C’est dire que le rude combat contre l’obscurantisme, est plus que vital, comme Umberto Eco nous l’a appris.
J’ai un peu de nostalgie ce matin, du 1er mars, où sont mes neiges d’antan.
Bonne journée, ce qu’il en reste, cher Damien.
l paraît que beaucoup d’écrivains refusent d’entrer à l’Académie Goncourt pour deux raisons: trop de travail non rémunéré et perte de chance d’obtenir le prix. Cela se résume finalement à une affaire de sous
de cette prose « notre hote » se sent il de la sienne admiré baroz
Le père Angot se prenait pour une divinité grecque.
Erreur, le père Angot se prenait pour une divinité égyptienne.
où sont mes neiges d’antan
sans linceul sourire au noir chicot et toujours choocu msieu courte
amonbofils aussi qu’il dirait msieu courte
Dis le keuf, jjj, d, bougreau, etc, ce n’est pas en multipliant les » identités » que tu pourras faire illusion. Tu n’es pas non plus un pharaon, mais un vieux sinistre.
Et je zappe.
01/03/2023 11:02
Ça y est, un début de crise.
Question a-t-on sollicité Yasmina Reza et Marie-Hélène Lafon (puisqu’il fallait une femme)?
Pour remplacer une scandaleuse par une autre ?
Cela dit, j’aimerais lire Angot sur un autre registre que l’inceste. On pourra le rétorquer que Proust n’a finalement que raconté sa vie.
Phil, il y a incontestablement de l’anti-sémitisme d’époque dans « Manette Salomon ».
B, en quoi Yasmina Reza et Marie Hélène Lafon sont-elles scandaleuses?
Je pensais à V Despentes remplacée par Christine Angot.
C. Laurens a pris la succession de V. Despentes. Pas vraiment une réussite. Elle aura été à l’origine d’un changement des règles de fonctionnement du prix Goncourt, pour ne pas en avoir, elle même, respecté l’esprit.
Cher Damien,
sous mes apparences bourrues, j’ai gardé une âme de mi-dinette, mon manège d’antan
(
y a t il parmi tous ces keupus, un.e baveux.se qui sort du Lot’ ?
le phare à On, une vieille divinité grecque
@ CT => Michelle Perrot dit : « Pour Pierre Bourdieu, la bourgeoise est aussi le ciment de la reproduction des élites. Et le féminisme est en quelque sorte un avatar de la pensée bourgeoise, un instrument de la reproduction des élites féminines. Il ne voit pas le mouvement (féministe) comme une révolution aspirant à l’universel » (p. 104)
(
(opus/oups) (MP) la bourgeoisie est aussi…
béquette avait un talent..il l’a gaché à poireauter
la bourgeoise est aussi le ciment
..non mais frinchmin..on dirait térezoune qui attend les grosse mains calleuses à meussieu courte
quand térezoune parle de respecter lesprit..meussieu courte sort sa bite..c’est otto..matic
l’anti-sémitisme d’époque
pour cloclo l’antisémitisme c’est comme les culotte fendue..celui dépoque dans lvent dia 30 ans c’est mieux rien du tout qu’elle dit térezoune à msieu courte
Et le féminisme est en quelque sorte un avatar de la pensée bourgeoise, un instrument de la reproduction des élites féminines
hon dirait du soral..qui copie lui haussi
Compris, B.
Il faut bien que l’A.G. paye son tribut à l’air du temps.
Ah…j’oubliais: « Cher Damien »
01/03/2023 13:15
Ce midi c’est saucisson de Lyon pistaché-pommes de terres.
Rectification: on élit Angot, la grande ecri-vaine de Sasseur parce qu’elle défend son pré-carré de l’Inceste. Plus inceste que moi, il n’y a pas! Moi seule puis en parler, etc! Le pathos l’emporte sur la qualité, et le sens aigu du commerce, sur le travail littéraire, à peu près nul. Selon ces critères la, tout sauf littéraires, l’Academie Goncourt devrait ressembler sous peu au Freaks de Tod Browning: une baraque à monstres ou la littérature entre pour bien peu. Je comprends les réticences de Pierre Assouline devant pareil dévoiement. La seule Angot qui vaille reste encore la Fille de Madame, celle qui, naïvement , « croyait qu’on pouvait dire la vérité en republique! » MC
CECI DIT OU CELA DIT ?
Semaine Descartes, sur France Culture, de 10 à 11h, dans l’émission de Géraldine Muhlmann,
« Avec philosophie ». L’animatrice fait venir chaque jour deux spécialistes. Aujourd’hui Jean-Pascal
Anfray (que je ne connaissais pas), maître de conférences à Normale Sup, qui a écrit sur Descartes, et l’illustre Jean-Luc Marion, ancien professeur d’université, et…académicien français (!). Du beau monde. J’écoute attentivement et j’apprends Descartes bien des choses.
Tout à coup j’entends Jean-Pascal Anfray commencer une phrase par « Ceci dit,… ». Je sursaute.
Cinq minutes plus tard, j’entends Jean-Luc Marion , académicien français, commencer une phrase par « Ceci dit,… ». Je sursaute derechef.
Simple prof de lettres, j’ai appris à tous mes élèves en quarante ans, de la 6e à la Terminale,ceci :
Ne jamais dire « Ceci dit, … », mais « Cela dit.. ». « Cela dit » renvoie à ce que l’on vient de dire.
« Ceci » annonce ce que l’on va dire.
Tout le monde est d’accord là-dessus : Adolphe Thomas, Dictionnaire des difficultés de la langue française, Larousse, 1956 ; Paul Dupré, Encyclopédie du bon langage, Trévise, 1972. Henri Bénac,
Guide alphabétique des difficultés du français, Hachette, 1978 ; Dictionnaire de l’Académie
française, dernière édition. Toutes les autres autorités en matière de langue française n’ont pas d’autre opinion.
Manifestement , ces deux sommités universitaires n’ont jamais entendu parler de…cela et non : de ceci.
P.-S. On pourrait faire des remarques voisines touchant « voici » et « voilà ».
PS Manette Salomon est effectivement gratinée dans le genre. A quand le « lecteur de sensibilité des frères Goncourt? MC
c’est otto..matic et…. saint-thétic ! la bibitte à bon dieu.
bàv,
(
» Où se trouvent les Francophones ?
Les Francophones se répartissent de la façon suivante :
Europe du Nord et de l’Ouest : 41%
Europe centrale orientale et balte : 1%
En Europe, près de 136 millions de personnes sont capables d’avoir une conversation en français.
Afrique subsaharienne, Océan indien : 38%
Afrique du Nord et Moyen-Orient : 13%
Sur les 321 millions de francophones estimés, 60% résident sur le continent africain avec une hausse 15% depuis 2018 sur ce continent. »
Source :observatoire de la francophonie.
Voilà des chiffres à méditer, à l’heure où pour la première fois dans son histoire, une institution qui a pour but de développer et faire vivre la langue française, accueille en son sein une personnalité qui ne cause pas un mot de français a l’écrit et très difficilement a l’oral.
Sur un CV, avec in tel niveau, on oserait, en face de langues parlées : notions de français. Niveau débutant.
Des chiffres à méditer aussi à la lumière de l’actualité, mars 2023, puisqu’un pays sous domination française dans une histoire coloniale récente, le Mali, projette constitutionnellement de reléguer le français à un usage purement » affaires « .
C’est également une première, en souhaitant que cette reappropriation de langues originelles soit au bénéfice d’une émancipation salutaire.
J’y reviendrai, avec des commentaires sur le petit opus de Umberto Eco, dont il a été question ici:
https://larepubliquedeslivres.com/eco-de-la-mirandole-en-sa-librairie/comment-page-5/#comments
A propos d’hommages rendus, je signale un joli livre, la Blancheur de la baleine de Jean Frémon (P O L). Jean Frémon est écrivain, galeriste, marchand d’art, il évoque des artistes, des écrivains, qu’il a côtoyés, soutenus, admirés. Une véritable bibliographie en fin de volume mentionne les textes importants auxquels il se réfère. Paradoxalement Melville n’y figure pas alors qu’une citation de Moby Dick pose clairement le sujet, la recherche inlassable des uns et des autres.
Sur un CV, avec in (sic) tel niveau, on oserait, en face de langues parlées : notions de français. Niveau débutant.
Le mien au clavier : excellent, lol.
Sur les 321 millions de francophones estimés, 60% résident sur le continent africain.
Sur ce blog, les vieux souchiens ne savent même pas lire.
En attendant la réouverture d’une des plus belles salles de cinéma de Paris, qui se fait attendre depuis près de dix ans, le léZard vous en conte l’histoire !
[Jazzi. Biographie de Reynaldo Hahn]
Intéressante. Je ne connaissais pas ces détails. Mais « principal compagnon » de Marcel Proust, ça ne convient pas. Marcel Proust a été un homme seul. Reynaldo Hahn a été son amant dans leur jeunesse. Puis il a été un ami fidèle jusqu’à la mort. Et même après la mort. On le voit sur une photo avec le frère de Marcel Proust. Il y a des palmiers. On est sur la Riviera. Ça doit correspondre à la période de l’Occupation que vous évoquez.
Le duel Proust/Lorrain ça devait être quelque chose.
Genre cassage de gueule Marais/Laubreaux.
Bravo Marais.
Cher Charoulet, si vous n’avez jamais lu le portrait de Renée Vivien dans « Le Pur et L’Impur » je vous le conseille.
Un ami de coeur et d’esprit qui vous accompagne avec complicité tout au long de la vie, qui vous tient la main au moment de la mort, et qui vient se faire enterrer quelques tombes plus loin à sa propre mort, mérite parfaitement pour moi le qualificatif de compagnon principal, FL.
« L’oubli est le vrai linceul des morts. » Soit dit en passant c’est un topos littéraire.
Une amitié fidèle Jazzi. Marcel Proust était un homme seul. Il en est mort.
L’écrivain de langue espagnole le plus lu après Cervantès, c’est pas super Mario.
C’est Carlos, trop tôt disparu.
Et ce qu’il doit, à qui il le doit, et pourquoi, a le mérite d’être intelligible pour ses lecteurs; pas des histoires à dormir debout à raconter lors d’un cocktail , genre, « aimez-vous Gustave, moi je vais fleurir sa tombe »
Non, c’est clair, et le deal avec ses lecteur : honnête. Comme Eco.
« Je voulais garder la grande ambition des grands romans du 19e s., les Tolstoï, Dickens etc. et les reconstruire avec les éléments narratifs inventés au 20e s. Créer une expérience de lecture plus intense grâce à la grammaire du cinéma, du multimédia, de la fiction en général. «L’ombre du vent» est le roman des romans, qui combine mystère, humour, romance, histoire et autres genres pour fonder un nouvel hybride.»
Carlos Ruiz Zafon
Marie Ssasseur, sans vouloir dévaloriser votre niveau au clavier, je vois que Vargas Llosa se débrouille tout de même pour parler français quand il en a l’occasion, par exemple au Collège de France. Mais peut-être votre jugement, en général, peut-il être mis en doute ?
https://www.youtube.com/watch?v=BrTbuVka78c
et le deal avec ses lecteurs : honnête.
Merci, Monsieur.
« Sur les 321 millions de francophones estimés, 60% résident sur le continent africain. »
C’est la raison pour laquelle, fidèle à la réputation que vous me faites ici, MS, j’ai publié le livre que voici…
https://www.mercuredefrance.fr/le-gout-de-l-afrique/9782715233225
Célibataires ou mariés, d’une certaine façon nous sommes toujours seuls.
Proust était accompagné, jour et nuit, par Céleste Albert, FL.
Albaret
Merci lmd, son niveau d’expression en français est passé de médiocre a passable.
Pour pas dire grand chose, le culte de Gustave, chez super Mario, c’est une » orgie perpétuelle ». Et sur le fond, rien qu’on ne sache par ailleurs sur l’art du roman selon Flaubert, tant ce dernier s’est plus écouter écrire dans ses correspondances , alertant tout son réseau de mondaines qui se foutaient sans doute de la tronche de cette pauvre Emma, et de son cocu de mari à chaque fois qu’il pondait une ligne.
Flaubert, c’était déjà de l’art conceptuel avant l’heure. Passait plus de temps à commenter ce s’il écrivait, pour expliquerce qu’il voulait dire, qu’à créer.
Ma conclusion est sans appel : N’a pas sa place à l’AF.
Trop vite. Des fautes, des fautes, encore des fautes !
On sera dès lors très attentif à son travail académique. Un mot du dictionnaire va être attribué à M. Vargas Llosa.
Et là, pas de triche !
» l’appel à un ami « , ce sera niet.
Ce sera son brevet de français, et s’il échoue : viré de l’académie.
elle se prend pour la mère Carrère l’En-Caustique ou koij ???? – Déchaînée, elle est, aujourd’hui, ma primus inter academiae !
Celeste Albert, c’était pourtant bin joli. Keupu aurait dit : lapsus calamité révélateur, dans le genre confusionnel…
Marie Sasseur, ne seriez-vous pas un peu Inspectrice d’Académie ? Vous avez le vocabulaire ; je vous vois bien bottant les fesses à de malheureux profs de math penauds d’avoir ébréché l’esprit scientifique.
lmd, si on vous le demande dites à ma prof de maths , celle qui a su trouver le bon declic, que vous êtes un branleur et un fumiste.
Comme je m’en souviens, elle vous ignorera.
Comme moi, votre question idiote.
Jazzi
Vous nous diriez le texte de Kessel dans votre fout de l’Afrique ?
On est tjrs seuls, mais mariés ou concubins, on ne vit pas seul. Grosse différence.
Aujourd’hui trop fatigue pour suivre, bonne écoute, Woke Up Dreaming :
ps, D., à propos de « Parfaitement insignifiants, ces dessins », vous savez sans doute qu’il y a une différence entre œuvre et document. Veuillez excuser le retard… a
@le « fout de l’Afrique »
Et allez c’est la fête à neuneu.
Et ce soir, tous au stade !
01/03, 18h24
opus !
… a demain, si nous sommes encore de ce monde…
Jazzi
Dans votre goût de l’Afrique.
FL
C’est ce que je viens de lire ! Quelle merveille !
@MCharoulet
Si on vous suit , l’expression « ceci dit » est un solecislme et de plus ne veut rien dire , « dit « etant un passé et « ceci » indiquant une realité du futur immédiat .
Certes , en toute rigueur « ceci dit » doit donc etre banni de la langue de ceux qui s’appliquent à la parler rigoureusement
mais l’usage s’est installé dans la langue et pour tout le monde ce monstre syntaxique « ceci dit » est parfaitement intelligible,et se rapporte à ce qui vient d’être dit et o ne doit pas refuser l’usage
Il faut ‘accepter que la langue vive ,que l’usage la fasse bouger même au prix de la méconnaissance de certaines regles
Cette langue que vous aimez, que vous connaissez dans ses replis les plus subtils ,vous voulez la proteger comme comme Arnolphe veillant sur la pureté virginale d’Agnes ; ce n’est pas cet ’amour qu’elle mérite.
Votre rapprochement avec voici et voila n’est pas pertinent car le verbe sous jacent ,l’impératif « voi’ » est au present ce qui est coherent tant avec « ci » qu’avec « là » ,avec la difference de sens qui en résulte entre les deux termes voici et voilà
moi j’aurais aimé voir Marie Helene Lafont au jury du Goncourt
parce qu’elle est un veritable écrivain , au contraire d’une Annie Ernaux qui raconte un parcours social comparable au sien
mais l’une a produit une oeuvre qui est un plat document sociologique l’autre a fait, à partir de son son vécu , de la littérature
L’Afrique, en dehors de la Zambie, ce n’est pas bien terrible.
01/03/2023 19:32, pardon.
01/03/2023 19:36
Aimez-vous le saucisson de Lyon pistaché, Patrice Charoulet ?
« Ni regrets ni remords. »
Jean Marais, finalement le même style d’homme que Reynaldo Hahn. Sains d’esprit et et de corps. Et qui ont vécu à côté de malades et de névrosés.
Aussi fidèle que lui d’ailleurs.
VARIA
La guerre, c’est toujours des vieux qui envoient des jeunes à la mort.
Ces malheureux devraient commencer par apprendre le français.
L’âme ? Qu’est-ce que c’est que l’âme ? J ‘ai horreur de ce mot.
Là où la presse n’est pas crainte, elle est muselée.
Défiez-vous des foules !
On est tellement attaché à la vie qu’on imagine la mort comme une autre vie .
Je suis contre les voyages collectifs.
Accentuer les mots n’est pas une perte de temps, mais une condition de lisibilité.
Les gorilles sont lâchés.
Quand la politique entre dans un prétoire, la justice en sort.
La théologie est une foi qui cherche l’intelligence.
Les petites crapules ne sont pas propriétaires de leur quartier.
En France, la langue, c’est le français.
S’il y a un seul mensonge dans un livre sacré, ce livre est-il sacré ?
Les dogmes ont été inventés par des fanatiques.
La plus sale roquet peut faire une blessure mortelle.
Un ministre est un domestique.
L’homme a créé Dieu.
Le freudisme : Pourquoi ? Parce queue.
S’il n’y avait pas d’animaux, la nature de l’homme serait encore plus incompréhensible.
Au lycée, de plus en plus, le cours se passe à négocier.
Football. Des millionnaires applaudis par des RMistes.
Un Etat civilisé est un Etat de droit.
L’alcoolisme est une conduite de désespoir.
Tout pouvoir est de droite.
D
Vous m’interrogez sur mes goûts culinaires. Je m’empresse de vous répondre; Tous mes repas de la semaine sont médités, réfléchis, dans un souci diététique. Résultat : Pas d »hypertension, pas de cholestérol, et analyse de sang annuelle parfaite à tous égards. Et vous ?
Yasmina Reza au jury Goncourt!
Excellent, le coup de l’inspectrice, d’autant qu’on a entendu il n’y a pas si longtemps des dithyrambes sur Vargas Llosa! Je sais bien que Bismarck disait « vous reconnaitrez l’ambassadeur de France au fait qu’il ne parle pas la langue du pays où il est nommé, mais on ne peut le dire de Vargas Llosa que j’ai entendu conter en un français parfait ses souvenirs sur Malraux. Enfin , Sasseur ou l’ère du soupçon permanent. Signalons aussi que la Corrsspondance de Flaubert dépasse beaucoup la Bovary, mais un lecteur, une lectrice, douée d’un minimum de sens critique a pu s’en apercevoir. La « divine
Marie « se complaît dans la posture, et la caricature. MC
…mercredi 1 mars 2023. minuit moins le quart.
…
…avec le commerce,!…il n’y a plus de justice, ni même de droits,!…
…alors, il reste de parler » du vent « ,!…
…ACROCHONT_NOUS,! aux petits » riens « , pour mettre son monde sur toile,!…
…ET FIGURES DE PROUES?8;;;go,!….
Marie Sasseur dit: à
Bonjour Damien,
Le discours de M. Vargas Llosa et celui en réponse, de D. Rondeau, sont maintenant disponibles sur le site de l’AF.
Si on ne s’en fout pas du statut d’ecrivain de M. Vargas Llosa, qui sauf par quelque imbécile patenté n’est pas contestable, la question est ailleurs.
Est-ce la pénurie de candidatures de personnalités qui, à l’occasion de la réception de M. Vargas Llosa, transforme cette institution en annexe du ministère des affaires étrangères à la seule gloire de quelques romanciers français morts,
et encore, l’archive en est d’une maigreur cadaverique,
Est-ce l’âge moyen de cette assemblée dont les membres ont trop de trimestres cotisés pour en espérer un dynamisme révolutionnaire,
toujours est-il qu’il convient d’en rappeler le statut
« La principale mission de l’Académie sera de travailler avec tout le soin et toute la diligence possibles à donner des règles certaines à notre langue et à la rendre pure, éloquente et capable de traiter les arts et les sciences. »
[Pourquoi Vargas Llosa]
Disons que Virginie Despentes, ça ne le faisait pas.
01/03/2023 21:28
Patrice Charoulet, me concernant : pas d’hypertension, un peu de cholestérol, un rapport HDL/LDL excellent (et c’est l’essentiel). Une analyse au mieux tous les quinze ans, à cause du médecin du travail, la dernière remontant à 2020, la prochaine le plus tard possible.
Sublime saucisson de chez Bobosse, accompagné de pommes de terre agrémentées d’une sauce huile d’olive / huile de colza / persil / échalotes. Miam ! Avec vin rouge (Morgon). Évidemment.
P. Charoulet, vous feriez mieux de manger et boire pour le plaisir au lieu de le faire pour la diététique!
A votre âge, quelle importance d’avoir un peu trop de cholestérol et une légère hypertension? Cela va changer quoi au reste de vos jours? Rien, absolument rien.
21/03/2023 21:49
D’autant plus que la fin des temps surviendra avant la fin du mois. C’est pour cela aussi que j’horodate mes commentaires. Après ce ne, sera plus pissible.
On ne pourra plus pisser en avril, D. ?
Marie-Hélène Lafon, voilà un écrivain! Merci Rosanette. Et Yasmina Reza, qu’en pensez-vous?
On peut pisser intemporellement, Jazzi.
01/03/2023 22:32
Voilà ou Voici ?
Et c’est donc un véritable exploit ce soir , en passe d’être réalisé en terre marseillaise.
Twitter
« 60000 abrutis obligés d’hurler et siffler contre quelques joueurs de ligue 2 pour que Marseille arrive à gagner
60000 abrutis obligés d’hurler et siffler contre quelques joueurs de ligue 2 pour que Marseille arrive à gagner »
😅
23h15
C’est plié, le vaillant gardien venant de la Venise des Alpes a mis à genoux les Phocéens.
@bécassine en IA
@Ils sont rares les romanciers qui font figurer une bibliographie à la fin de leur texte ;pourtant, elle renseigne utilement le lecteur qui sait la décrypter sur ce qui s’est joué dans la genèse du livre
Des usages et de la recherche fondamentale. Je reviens de parcourir les plus délicieux remerciements qui soient ; ils figurent au commencement d’une thèse qui ouvre des perspectives inédites, comme il se doit
@opus !
… a demain, si nous sommes encore de ce monde…
Quoi qu’il advienne, bonne route, renato
https://www.newyorker.com/magazine/2007/10/01/drive-he-wrote
Dans le Fauteuil hanté de Gaston Leroux, une vague de crimes décime les candidats à l’ Academie, au moment de leurs discours de réception. « l’immortalité est en baisse en France. A la fin du roman’ on élit donc un excellent homme qui a la culture de l’honorable assemblée, mais dont on s’aperçoit avec horreur d’un petit’ défaut: il ne sait pas lire! Toutes ressemblance avec des faits existants ne saurait être que fortuite, etc, etc. MC
Je voudrais disposer du discours de Vargas llosa en livre, afin de le lire facilement, et non plus être obligé de me crever les yeux sur un écran. Quant à Palmade, s’il avait vécu une vie normale et travaillé un peu, au lieu de se défoncer et de pratiquer le chemsex, il aurait pu se présenter à l’Académie et être élu, en vertu (en « vertu » !!!) de son combat sur la langue française, dans ses sketches et aussi ses livres. Voilà ce q’il aurait pu accomplir, au lieu de commettre un crime de la route et encourir vingt ans de prison. Et puis, si vous voulez, je sens que Palmade commence à devenir sympathique, après être apparu comme un monstre. Son extrême faiblesse impressionne. Il a commis quelque chose de trop grand pour lui. Il est- dépassé par les événements, et il le reconnaît. Il n’essaie pas de lutter. Il a tout dit aux flics, sur la drogue. Quant aux accusations de pédophilie, finalement je ne crois pas qu’elles soient vraies. Comme il s’est permis de le constater : « Je suis un type gentil. » Sauf qu’il a anéanti une famille, et tué un bébé. Mais néanmoins, on commence à comprendre que ce qui lui arrive est, même pour lui, une chose abominable. Et ça, cela touche les gens. Il devient sympatique. Devant tant de malheur, on s’apitoie, on partage sa peine. Tout s’est ligué contre lui. La drogue ? Palmade sait que c’est mal, comme vous et moi. Et puis, on a révélé qu’il était ruiné. Il ne gagnait que 5000 € par mois, alors qu’il en dépensait 6000… Il a des dettes, il doit même de l’argent à l’URSSAF ! Palmade, c’est l’homme du sens commun. Mais voilà, il y avait la drogue. Il n’a pas pu s’en libérer, et c’est lui le premier malheureux, la première victime… On assiste à un retournement de l’opinion vis-à-vis de Palmade, et de son martyre. Voilà. Palmade vit un martyre, et il risque 20 ans de prison. Qui dit mieux ? Il a foiré sa carrière d’académicien français, comme Trenet, mais il est en train de parfaitement réussir sa descente aux enfers !!! Bonne journée !
Parmi les candidatures à l’AF qui honorent la langue française, et plus légitime que celle de Vargas Llosa, qui a dépassé l’âge limite de candidature périmée,
j’aimais bien celle-ci:
02/03/23, 7h03
Charoulet, sans vouloir vous angoissée, un tas de gens meurent avec des biologies impeccables. Sans être cyniques, ils nous arrivaient souvent de le remarquer.
AngoissER. Correcteur.
Il nous arrivait. Je remballe pour aujourd’hui. Ma grammaire est en panne quoique de cela non plus on ne meurt pas!
Parce que vous ne savez pas, Charoulet, ce qu’est introduire des êtres, dont le bilan la veille encore était parfait, dans un frigo , un plateau froid coïncidant avec des rails froids et métalliques, puis les sortir du frigo pour les présenter aux proches attristés, attristés seulement car il s’agit souvent de mort annoncée, prévisible .
« Je vais te faire regretter d’être né »
L’un des échanges les plus perturbants a été enregistré et partagé sur Twitter par Seth Lazar, un professeur de philosophie spécialisé dans l’éthique des IA.
E la nave va.
Le retour d’Arsène Lupin à Paris, mais une Arsène Lupin en jupon !
https://www.leparisien.fr/paris-75/experte-en-magie-rapprochee-la-perruquee-escamotait-les-joyaux-a-la-barbe-des-bijoutiers-parisiens-01-03-2023-QEDTU7YMS5BZLPY73CYFMET5UI.php
@Charoulet :
« ceci dit… » qui n’avait rien d’arabe.
(JE, 2.3.23_10.14)
Ce matin, l’autre Vladimir m’a fait peur :
https://www.lefigaro.fr/vox/monde/vladimir-fedorovski-nous-nous-dirigeons-vers-une-guerre-totale-20230301 – Heureusement que cette opinion est complaisamment publiée dans le jurnal du Figaro, donc… ne t’en fais pas trop JJJ, dans ses orientations idéologiques. – Le très modeste Erri de Luca vient de publier un nouveau livre, ainsi que le très âgé Cormac Mc Carthy. Aura-t-on le temps d’y prendre plaisir avant l’apocalypse nucléaire programmée à la fin du mois, D. ? – @ l’erdélien « cherDamien » a produit un commentaire de ressenti (collectif ?) plutôt inspiré sur « l’homme du sens commun ». Des motifs d’apaisement lucides et bien écrits dans nos contextes de médiatisation hystérique sont tellement rares sur cette chaîne qu’il convient de les saluer (du moinsmoij). – @ « je vais te faire regretter d’être né » : comment de telles invectives peuvent-elles même arriver à la conscience de leurs profératrices ?) – J’ai admiré toutes les pensées personnelles de notre ami Chaloulet, ce matin. Elles sont profondes, inspirées, et le signe d’un très grand esprit. – @ Très heureux que certains d’ici reconnaissent honnêtement un vrai talent chez la romancière Marie-Hélène L. … (son entrée l’agence Goncourt, reste une autre histoire + discutable… Je craindrais pmp qu’elle y gâchât son talent). – Ne mettons pas Yasmina sur le même Réséda, SVP, l’est quand même pas de la même pointure… – @ ACROCHONT_NOUS,! aux petits » riens « , pour mettre son monde sur toile,!…- Ouij GS’A, je M’ACROCHONT_Jà l’huile sur toile Macron… petit ratapon.
Bonne journée à vouzes…
Haha, Marie Sasseur, néo-Olympienne, il vous manque le vocabulaire forgé par les ans : «Tous des chêêvres».
Cela ne vous empêche pas de me qualifier de branleur, vous qui pouvez vous flatter d’avoir laissé 300 commentaires sur le billet précédent (qui en comporte 1009) , moi qui depuis plus de 40 ans m’adonne quotidiennement en parfaite indépendance à un travail heureux.
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