de Pierre Assouline

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La République des livres
Eco de la Mirandole en sa librairie

Eco de la Mirandole en sa librairie

Lorsque Samuel Beckett vivait boulevard de Port Royal, il offrit une moquette à ses voisins du dessus pour ne plus les entendre marcher. Que des humains déambulent sur sa tête l’empêchait de penser. Le cas de figure auquel a été confronté Umberto Eco avec ses voisins du dessous fut plus délicat à résoudre : ils avaient porté plainte pour danger immédiat, craignant un effondrement de son appartement dans le leur. Ce qui fut confirmé par une expertise des agents du cadastre. Et pour cause : 1200 rares livres anciens sur les sciences occultes la magie, l’ésotérisme, les mondes imaginaires, ainsi que 30 000 volumes contemporains répartis dans des dizaines de bibliothèques. Et comme sa folie accumulative allait crescendo, et que sa névrose bibliophilique ne montrait guère de signes d’épuisement, il dût déménager dans un nouvel appartement à Milan où il resta une trentaine d’années jusqu’à sa mort en 2016.

Si l’on en croit Umberto Eco : la bibliothèque du monde, l’étonnant documentaire de l’italien Davide Ferrario projeté au festival international FipaDoc qui s’est récemment tenu comme chaque année à Biarritz, son nouveau havre se situait dans les hauteurs d’un immeuble. Mais il n’est pas exclu que les considérables droits d’auteur du Nom de la Rose et du Pendule de Foucault lui ait permis de se rendre propriétaire de l’étage du dessous. On n’est jamais trop prudent. Un tsunami de livres n’est pas à redouter du moment que cela ne sort pas de chez soi. La passion exclusive qu’Eco leur a voué fut telle qu’il n’aurait pas détesté mourir sous leur poids dans le chaos d’un cataclysme plutôt que d’un cancer du pancréas.

Ce n’était pas seulement la bibliothèque d’un érudit, romancier, essayiste, universitaire, sémioticien, philosophe d’une curiosité encyclopédique, mais aussi celle d’un insatiable collectionneur. Nul doute qu’à ce niveau-là, au-delà des exigences de la recherche, il y avait en lui du bibliomane et du bibliolâtre. Il battait aussi bien Jorge-Luis Borges qu’Alberto Manguel et les trois se situaient loin derrière Dante. Dans le dernier chant du Paradis, lorsqu’il a une vision de Dieu, le poète majeur du Moyen Âge le décrit comme la bibliothèque des bibliothèques.

En le suivant dans le labyrinthe de ses rayonnages au garde à vous, la seule occasion de sa vie où ce sportophobe se livrait à un marathon, on est emporté dans la spirale des travellings. Ce sont pourtant des bibliothèques dénuées du moindre charme esthétique de type Billy made in Ikéa à l’exception de celles, peu nombreuses toutes en chêne, abritant les éditions rares et anciennes. Il y parcourait chaque jour des kilomètres non parce qu’il cherchait un volume (c’était organisé secteur par secteur) mais parce qu’il allait le chercher. Le documentaire est émaillé d’entretiens (il n’en était pas avare) accordés par notre Pic de la Mirandole mais aussi des témoignages de sa veuve, de ses enfants, de ses amis et de ses collègues. Les uns parce qu’ils ont vécu de gré ou de force avec cette masse d’imprimés, les autres parce que le professore était généreux de son savoir et de ses richesses, et que sa « librairie », au sens où Montaigne l’entendait lorsqu’il l’édifia dans la tour ronde de son château périgourdin, était accueillante.

Il était si prodigue de ses paroles que le réalisateur s’est retrouvé avec davantage de son que d’images. Aussi a-t-il eu l’idée d’aller aussi promener sa caméra dans de prestigieuses bibliothèques publiques : la Reale à Turin, la Baridense à Milan, la Arturo Graf à l’unversité de Turin, la Comunale à Imola, l’Accademie delle scienze à Turin, la Stradtbibliotek à Ulm, la Bibliotekstaal Kloster à Wiblingen, la Stadtbibliotek à Stuttgart, la Stifftbibliotek à St Gallen, la Vasconselos à Mexico, la Binkai à Tianjin. Que de livres ! que de livres ! serait-on tenté de déplorer à l’issue de ce périple de 90 minutes, à la manière de Mac Mahon visitant des villes dévastées par une crue de la Garonne et soupirant : « Que d’eau… que d’eau ! » à quoi le préfet qui l’accompagnait répondit : « Et encore, M. le Président, vous n’en voyez que le dessus ! ». De ses propres trésors, Umberto Eco connaissait aussi bien les couvertures que les pages. Il cite volontiers Funes, l’hypermnésique dont Borges fit un personnage qui se souvenait tellement de tout ce qu’il avait lu que cela l’empêchait de penser correctement.

La famille Eco a fait don de la bibliothèque à l’Etat italien. Elle se trouve désormais partagée entre l’université de Bologne où il enseigna longtemps et la Bibliothèque nationale Braidense à Milan. Quant au film, il s’achève sur l’apologie de la recherche silencieuse comme seul accès à la vérité. Pour ma part, j’en suis sorti avec un étrange sentiment d’oppression, en me demandant comment on pouvait écrire parmi cette masse de livres. Et je n’avais qu’une question à poser à l’écrivain à titre posthume : ne vous êtes-vous jamais demandé si, peut-être, la vraie vie était ailleurs, dans un lieu vierge de toute bibliothèque ployant sous le poids de tant d’ouvrages ?

(Photos D.R.)

Cette entrée a été publiée dans vie littéraire.

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1 012 Réponses pour Eco de la Mirandole en sa librairie

Clopine dit: à

Plus je vais, plus je me rends compte que j’utilisais ma libido (aussi forte, aussi plaisante que celle d’un mec), dans le but ultime de me faire aimer, au-delà même de cette libido,ou plutôt en deça de cette libido. Fiasco généralisé, bien sûr, mais la question demeure : qu’y avait-il dans mon coeur ?

Jacques dit: à

Philippe Besson est une merde d’écrivassier qui écrit avec ses pieds les mêmes histoires homosexuelles à la con.

Marie Sasseur dit: à

Eco dans cette conférence au Collège de France s’est intéressé à la kabbale que dans le contexte de l’histoire des langues, et de la recherche d’une langue parfaite et universelle.
Le tout tenant compte d’une  » imbrication » avec les textes religieux, une sacree contrainte, en somme, de ceux qui ont fait ces tentatives.Et dont certains, comme on l’a compris ne sont jamais sortis. Réduits à des artifices indignes de toute la connaissance, scientifique, acquise depuis.

Mais tout cela en défrise plus d’un, forcément, vu le niveau…

En 1992, date de cette conférence, il s’intéressait déjà, dans la perspective d’une langue parfaite, au langage informatique.
C’est dire l’incroyable modernité de son discours et la puissance du développement intellectuel.

Mais bon, tout ça n’aura d’importance que pour presque plus personne, bientôt

Janssen J-J dit: à

@ je n’ai pas bien compris comment on pouvait se servir de sa libido pour se faire aimer…
Personnellement, je n’ai jamais réussi à l’instrumentaliser à des fins quelconques car si je pense que la libido régit la pulsion de vivre (plutôt que celle de la mort) et de la recherche de la jouissance sexuelle, elle n’est pour rien dans l’objet des fantasmes qui accompagnent cette envie sauf à aider à les activer de temps à autre. J’ajoute qu’il est des êtres humains sans ruts et sans véritables pulsions sexuelles, dotés d’une libido atrophiée, en somme.
M’enfin, je n’entends pas nourrir un nouveau débat scabreux avec cette affaire, je laisse cela aux sciences de la psyché qui ne sont pas mon domaine de prédilection.
Je voulais juste saluer CT. Bonjour CT ! Bàv,

Phil dit: à

Je voulais juste saluer CT. Bonjour CT !

Un salut libineux, assez réjouissant. fortiche dear jjj.

Phil dit: à

arrr..libidineux

Janssen J-J dit: à

Cher D., ne prenez pas Poutine pour le grand frère que vous n’auriez pas eu… Orwell n’en serait pas content, de tout façon, Vladimir n’est pas le big brother que l’on croit, et, malgré les endives à la croque au sel que vous semblez affectionner, allez, tout n’est pas perdu comme le chantait jadis Maxime. Bàv,
https://greatsong.net/PAROLES-MAXIME-LE-FORESTIER,MON-FRERE,18593.html

closer dit: à

Je n’ai pas trouvé ta critique de « Chevalier Noir », le film iranien, dans ta rubrique cinéma, JB. Il me semble pourtant que tu en as parlé. Pour moi, bon film sur un thème très déprimant. Cette bourgeoisie friquée, laïque et rongée par la drogue existe-t-elle à ce point à Téhéran? Aucune idée de la réponse…

D. dit: à

Qu’est-ce que c’est que cette histoire de libido, encore ?

Janssen J-J dit: à

ah mais jzamn, c’est à ça que je faisais allusion, j’ai du zapper en son temps…
https://www.babelio.com/livres/Besson-Un-personnage-de-roman/965776
Donc, il n’y aura peut-être pas d’autre bouquin de besson sur macron, surtout depuis la déconvenue californienne, j’imagine… Dieu que le temps passe vite bordel, mais comment faites vous jzmn pour vous rappeler de tout ce dont a rendu compte PA-RDL ?…

Paul Edel dit: à

D. Libido, c’est une nouvelle marque italienne de scooter. Comme Vespa

D dit: à

Ah bon ! Merci Paul.

rose dit: à

Hors série du Monde en ce moment sur Colette.

rose dit: à

Transmis à Emma, Janssen J-J.
Elle vous le rend itou.

Jazzi dit: à

« mais comment faites vous jzmn pour vous rappeler de tout ce dont a rendu compte PA-RDL ?… »

En tapant « Besson » dans le moteur de recherche de la RDL, JJJ.

Jazzi dit: à

Quoi, Clopine roule en Vespa !

Jazzi dit: à

Charoulet découvre Colette, il était temps !

« Ma gaieté n’a pas duré. J’ai eu une brusque rechute de nostalgie fresnoise et scolaire. Et pourquoi ? A cause de Bérillon ; à cause de ce crétin de Bérillon, de cet idiot de Bérillon. J’ai épousseté, dans mon petit bureau, mes livres rapportés de l’école, et j’ai ouvert machinalement La Bonne Ménagère agricole, simples notions d’économie rurale et domestique à l’usage des écoles de jeunes filles, par Louis-Eugène Bérillon*. Cet ineffable petit bouquin était, pour toutes les grandes de l’école, une source de joies pures (y en avait déjà pas tant, des joies pures) et nous en redisions des passages à voix haute, la grande Anaïs et moi, sans nous lasser. Les jours de pluie, sous le préau neuf de la cour carrée, alors qu’on ne pouvait jouer ni au pot ni à la grue, nous nous poussions des colles sur La Bonne Ménagère.
« Anaïs, parlez-moi de La Bonne Ménagère agricole et de son ingéniosité en matière de vidanges. »
Le petit doigt en l’air, sa bouche plate serrée en une moue d’extraordinaire distinction, Anaïs récitait avec un sérieux qui me faisait mourir de rire :
«La bonne ménagère a amené son mari à lui construire, où elle a construit elle-même, au nord du jardin, dans un coin retiré, au moyen de quelques perches, de quelques planches et de quelques poignées de glui** ou de genêt – une sorte de cabane qui sert de lieu d’aisances » (C’est comme j’ai l’honneur de vous le dire…) « Cette cabane littéralement cachée sous le feuillage et les fleurs de plantes grimpantes et d’arbustes sarmenteux, ressemble moins à des latrines qu’à un joli berceau de verdure. »
– Charmant ! Quelle poésie de conception et de style, et que ne puis-je égarer mes pas rêveurs vers cette tonnelle fleurie, embaumée, et m’y asseoir une minute… Mais, passons au côté pratique. Anaïs, continuez, je vous prie.
– « Comme les déjections de cinq ou six personnes, pendant un an, sont bien suffisantes pour fumer un hectare de terrain, et que rien en matière…
Chut, chut, n’appuyez pas !
… « en matière d’engrais, ne doit être perdu, la fosse d’aisance est, ou
un trou creusé en terre et recouvert de glaise battue, ou une sorte de vase profond en terre cuite, ou tout simplement un vieux tonneau hors de service. »
Adieu, tonneau, vidanges sont faites ! Ma chère enfant, c’est parfait. Je
ne vous apprendrai rien en vous disant qu’il sied de mélanger intimement l’engrais humain avec deux fois son volume de terre, et que cinq kilos suffisent pour fumer un are, et pour en empoisonner deux cents. En récompense de votre assiduité, je vous autorise à embrasser cinq fois le docteur Dutertre, délégué cantonal.
Tu blagues ! murmurait Anaïs rêveuse, mais s’il ne fallait que ton
autorisation… »
Ô Bérillon, que tu as amusé ces sales petites filles, dont j’étais ! »  
(« Claudine à Paris », Œuvres I, Bibliothèque de la pléiade, Editions Gallimard, 1984)

*Colette cite littéralement un guide en usage à l’époque, auquel les tenants actuels de la culture bio pourraient utilement se référer !
**Paille dont on fait des liens pour attacher les gerbes ou couvrir les toits de chaume.

Soleil vert dit: à

B dit: à
Soleil vert, je rentre lentement dans la lecture du nègre de Narcisse , j’ai l’impression de retrouver Melville. Vous l’avez lu, sans décacheter le bouquin, qu’en diriez vous? En avez vous laissé un billet sur votre blog?

oui, il faudra que je refasse ce billet, ce James Wait m’a échappé. Je cite Melville sur un détail.

https://soleilgreen.blogspot.com/2022/01/le-negre-du-narcisse.html

D. dit: à

Jazzi dit: à

Quoi, Clopine roule en Vespa !

…au dard, ailée ??

Bon je sors.

B dit: à

je n’ai pas bien compris comment on pouvait se servir de sa libido pour se faire aimer…

C’est une histoire de correspondances qui ne s’écrit pas. J’ai vécu , j’ai aimé , je n’ai pas écrit, non? Et bien que cet appariement ne suffise pas à l’amour. Certains chercheront l’âme soeur plutôt là que dans un ailleurs qui les indiffere, d’autre fois surtout lorsque le temps et les expériences diversement heureuses ne nous ont pas encore transformés, tout commence par un désir charnel inexplicable qui peut ou non être consolidé par une alliance heureuse bénéfique et fructueuse pour chacun.

Jean Langoncet dit: à

@tout commence par un désir charnel inexplicable qui peut ou non être consolidé

Du sexe des anges. Parfois, tout commence par une forme de spiritualité qui peut, ou pas, se prolonger et s’accomplir autrement
https://www.youtube.com/watch?v=WdZLTnRnHs8

MC dit: à

Ou diable trouve-t/on que les chercheurs nommés soient des « sympathisants de Postel «  , en dehors de l’empathie consibstantielle au sujet traité ? Marie Sasseur ferait mieux de se taire et de lire les ouvrages cités, ou de réfléchir sur ce que pouvait-etre un Philosophe comme Postel. Quant à la grandeur d’ Éco, d’autres que moi ont dit ce qu’elle valait du pont de vue romanesque. Casimir Delavigne: disait déjà « Noys avons trop d’auteurs qui n’ont fait qu’un ouvrage « . Le Nom. De la Rose pour ne pas le citer. MC

MC dit: à

Enfin, dites le Professeur P majuscule requis, prosternez vous avec force génuflexions devant son œuvre, admirez sa voix, sur ce point, On ne sait pas très bien si c’est la sienne ou celle de Vargas Llosa, mais le symptôme erotique est révélateur, dites haut et fort que son examen de la Kabbale est plus large que celui de ses prédécesseurs et continuateurs, quitte à méconnaître Yates, Scholem, Idel , et quelques autres, et vous aurez une idée de la position de groupie beaucoup plis que d’universitaire de Marie Sasseur devant le bel italien…, MC

Marie Sasseur dit: à

Pour que ce dément mc s’acharne sur TOUS mes commentaires comme une merde sous la chaussure, au point d’y passer ses nuits,
sache hypocrite lecteur, que ce billet sur un sémiologue mondialement connu, dont les travaux ont été unanimement salués par ses pairs,
permet de mettre au jour , par effet collatéral, tout un tas de charlatans qui prospèrent dans des ufr de sociologie, et des officines obscures, des sortes de danseuses entretenues par la République , se livrant à un culte de l’occulte, du mysticisme, de l’ésotérisme, etc., etc.
Tu as remarqué, hypocrite lecteur, que ces charlatans se gardent bien de montrer leur travaux, au grand jour, d’en donner des extraits, comme cela se passe entre personnes sensées qui ont l’habitude du contradictoire… toute une mascarade de bluff et d’invectives, pour que ton esprit critique ne découvre pas tout à coup une imposture, le grand vide, le grand n’importe quoi. Et je t’ invite hypocrite lecteur si tu as deux minutes pour rigoler, à te risquer dans ces zones de non- droit, quelques traces ça et là sur internet.

Bref, une scolastique idéologique sectaire qui sous couvert d’etudes  » hermétiques », propage l’obscurantisme, l’ intégrisme, dont on voit tous les jours les ravages.

Obscurantisme, faux savoirs , ce que s’est justement employé à mettre au jour, pour le plus grand nombre, le Professeur Umberto Eco.

Je serais très malhonnête ce faisant, hypocrite lecteur, si convaincue par le juste combat d’Umberto Eco, et de beaucoup d’autres ! je ne précisais pas à ce stade, que je dispose de ce qu’il est convenu d’appeler une solide formation scientifique, qui est mise en pratique, au service du plus grand nombre.

Je connaissais U. Eco romancier, il me reste à lire ses cours.

Son discours au Collège de France, vous en avez eu le son,
en voici la transcription :

https://www.fnac.com/a933313/Umberto-Eco-La-Recherche-de-la-langue-parfaite-dans-la-culture-europeenne

Samedi 25/02/2023, 7h09

Marie Sasseur dit: à

« Existe-t-il des universaux ou bien n’y a-t-il que des choses singulières ? La question est au cœur de la philosophie médiévale

La « Querelle des universaux » est probablement la querelle la plus célèbre de l’histoire de la philosophie médiévale. Au départ, un problème, posé et laissé en suspens par un philosophe néoplatonicien de Tyr, disciple de Plotin : Porphyre (234-v. 310). Dans une petite « Introduction » – L’Isagogè –, à l’ouvrage d’Aristote sur les Catégories, il lance ainsi le débat : les genres (comme animal) et les espèces (comme homme) « (1) existent-ils ou ne consistent-ils que dans de purs concepts, (2) ou, à supposer qu’ils existent, sont-ils des corps ou des incorporels, et, (3) en ce dernier cas, sont-ils séparés ou existent-ils dans les sensibles et en rapport avec eux ? » Ces trois questions, laissées sans réponse, seront souvent réinvesties et reformulées par les commentateurs d’Aristote. C’est au Moyen Âge que se fixe la formulation devenue canonique : les genres et les espèces sont-ils des mots, des concepts ou des choses ?

Cette question donne lieu à une véritable querelle, dite la « Querelle des universaux », dont il existe en réalité plusieurs variantes. La plus célèbre est rapportée par Pierre Abélard dans son Histoire de mes malheurs (Historia calamitatum). On est au 12e siècle à Paris, dans le monde des « petites écoles », près du Petit Pont, ou sur la […]

https://www.scienceshumaines.com/la-querelle-des-universaux-mots-concepts-ou-choses_fr_41652.html

Jazzi dit: à

Si un jour on retrouve le corps mutilé de la grande pollueuse du blog à Passou, on connait d’avance le coupable…

Jacques dit: à

Cette Colette est très moche, physiquement parlant. Les femmes laides sont plus intelligentes que les jolies femmes en général.

Marie Sasseur dit: à

Inutile que Passou aille chercher du Doliprane, y’en a plus.
Son tour viendra 😈

Marie Sasseur dit: à

 » A-t-on des nouvelles de monsieur de Laperouse ? »

Et ce cher Damien qu’est pas revenu de chez Thomas d’Aquin…

Bon week-end à lui.

https://youtu.be/yqDOuTnMeqo

Janssen J-J dit: à

BONJOUR AUX UNIVERSELLES QUERELLEUSES (JE, 25.2.23_9.01, tiré du whiteweb_888)
—-
@ je dispose de ce qu’il est convenu d’appeler une solide formation scientifique, qui est mise en pratique, au service du plus grand nombre
(***la RDL attend de découvrir l’identité de l’engin pour se faire une idée de ladite formation scientifique)
@ ce dément mc (***bien identifié par la RDL, quant à lui, vu que…) s’acharne sur TOUS mes commentaires (***dont les 4/5e sont, rappelons-le, des insultes purement gratuites comme chaque erdelien contradicteur a pu en subir les crachats quelque jour) comme une merde sous la chaussure (***la métaphore est plaisante, et chaque spectateur pourra en faire ses délices)
@ je t’invite hypocrite lecteur (…) à te risquer dans ces zones de non-droit, quelques traces ça et là sur internet (***rappelons que nous avons affaire à un.e spécialiste de la navigation dans le darkweb, un genre de CDBF où s’éploient les pirates sous le contrôle d’une police du web, dotés d’une solide culture informatique dont peu d’erdélien.nes sauraient se targuer).

Bàv,

Janssen J-J dit: à

Ce matin, je vais mettre mon col Claudine.

Marie Sasseur dit: à

C’est en zappant sur la 5ème chaîne de TV l’autre soir, que j’ai aperçu ce col ridiculement boutonné jusque sous le menton dont s’était affublé Augustin, dans sa grande librairie.
Pauvre Augustin, qui fait de plus en plus peine avec ses questions cocooning, style ecole des fans, pour 3ème âge…
C’était carnaval, il s’était déguisé en colette.

Janssen J-J dit: à

La jeune Colette alliait en son jeune âge non seulement la beauté physique, mais déjà… une remarquable intelligence romanesque de la sensualité du vivant. Son attirance pour la duchesse de M de Morny (dite Missy) reste un des plus troublants mystères de sa personnalité profondément bisexuelle.
Il n’y a pas de honte à découvrir Colette en son grand âge, pourvu qu’on en découvre l’ivresse.
Bàv,

Janssen J-J dit: à

Oui, il a les dents un peu moins blanches que son prédécesseur, et ce regard délavé de girouette effarée qui finit par flanquer le tournis aux téléspectateurs du journal Télérama.

B dit: à

MS, si vous souhaiter lire un peu de Marc Court et s’il s’agit bien du même, deux préfaces disponibles:

https://www.decitre.fr/auteur/656688/Marc+Court

(En dehors de ses travaux de chercheurs distribués de façon discrétionnaire à ses homologues et affidés, à ses coreligionnaires en recherche, je suppose. Que voulez-vous, vous ne possédez pas le même doctorat et n’êtes pas rattachée au même département.)

B dit: à

Souhaitez, chercheur.

et alii dit: à

En 1486, Jean Pic de La Mirandole publiait à Rome l’ouvrage intitulé Conclusiones sive Theses DCCCC, les 900 Conclusions ou Thèses.

J’inscris la 901e, sous mon nom. Elle sera l’enveloppe de ma proposition de travail pour ces Leçons I.

Serait-ce que j’envisage d’ajouter quelques sentences de mon art à ce traité dont Pic avait fixé le titre sous un chiffre mystique? Non. J’ai simplement choisi, pour des motifs que je vais exposer, de me coller à ce titre, par le forçage d’une addition qui n’en est pas une. Ce à quoi s’autorisaient les glossateurs scolastiques, à quoi s’autorisent encore les publicitaires et les militants _ coller son propre texte au discours d’un autre _, pourquoi ne m’y aventurerais-je pas?
https://www.fayard.fr/sciences-humaines/la-901e-conclusion-9782213599816

Marie Sasseur dit: à

Il y en a peut-être encore, au bout de pus de 800 commentaires, qui ne connaissent pas le Professeur Umberto Eco ?

Voici sa carte de visite, déjà postée sur ce fil :

http://www.umbertoeco.it/CV/CURRICULUM.htm

Janssen J-J dit: à

On a changé de sujet depuis longtemps…
Eco n’a jamais lu de Colette… Ce qui est navrant pour un Professeur. (à moinsss qu’on nous prouve le contraire)
Personnellement, B., j’aime la plastique de Colette photographiée sous toutes les coutures, à tous les moments de sa vie, y compris en son grand âge. Bàv,

B dit: à

Du Professeur, un seul figure dans mon humble collection, – Le signe -. Un ticket de métro laissé en place page 130. Un ticket collector!

Nicéphore dit: à

@Marie Sasseur :
Pierre Abélard :
Le moine sans gland.

Nicéphore dit: à

Voici des textes provenant d’un manuel scolaire d’économie familiale domestique publiée en 1960 (au Québec) » ——————————————————————————

Faites en sorte que le souper soit prêt

Préparez les choses à l’avance, le soir précédent s’il le faut, afin qu’un délicieux repas l’attende à son retour du travail. C’est une façon de lui faire savoir que vous avez pensé à lui et vous souciez de ses besoins. La plupart des hommes ont faim lorsqu’ils rentrent à la maison et la perspective d’un bon repas (particulièrement leur plat favori) fait partie de la nécessaire chaleur d’un accueil.

Soyez prête

Prenez quinze minutes pour vous reposer afin d’être détendue lorsqu’il rentre. Retouchez votre maquillage, mettez un ruban dans vos cheveux et soyez fraîche et avenante. Il a passé la journée en compagnie de gens surchargés de soucis et de travail. Soyez enjouée et un peu plus intéressante que ces derniers. Sa dure journée a besoin d’être égayée et c’est un de vos devoirs de faire en sorte qu’elle le soit.

Rangez le désordre

Faites un dernier tour des principales pièces de la maison juste avant que votre mari ne rentre. Rassemblez les livres scolaires, les jouets, les papiers, etc. et passez ensuite un coup de chiffon à poussière sur les tables.

Pendant les mois les plus froids de l’année

Il vous faudra préparer et allumer le feu dans la cheminée, auprès duquel il puisse se détendre. Votre mari aura le sentiment d’avoir atteint un havre de repos et d’ordre et cela vous rendra également heureuse. En définitive, veiller à son confort vous procurera une immense satisfaction personnelle.

Réduisez tous les bruits au minimum

Au moment de son arrivée, éliminez tout bruit de machine à laver, séchoir à linge ou aspirateur. Essayez d’encourager les enfants à être calmes. Soyez heureuse de le voir. Accueillez-le avec un chaleureux sourire et montrez de la sincérité dans votre désir de lui plaire.

Écoutez-le

Il se peut que vous ayez une douzaine de choses importantes à lui dire, mais son arrivée à la maison n’est pas le moment opportun. Laissez-le parler d’abord, souvenez-vous que ses sujets de conversation sont plus importants que les vôtres. Faites en sorte que la soirée lui appartienne.

Ne vous plaignez jamais s’il rentre tard à la maison

Ou sort pour dîner ou pour aller dans d’autres lieux de divertissement sans vous. Au contraire, essayez de faire en sorte que votre foyer soit un havre de paix, d’ordre et de tranquillité où votre mari puisse détendre son corps et son esprit.

Ne l’accueillez pas avec vos plaintes et vos problèmes

Ne vous plaignez pas s’il est en retard à la maison pour le souper ou même s’il reste dehors toute la nuit. Considérez cela comme mineur, comparé à ce qu’il a pu endurer pendant la journée. Installez-le confortablement. Proposez-lui de se détendre dans une chaise confortable ou d’aller s’étendre dans la chambre à coucher. Préparez-lui une boisson fraîche ou chaude. Arrangez l’oreiller et proposez-lui d’enlever ses souliers. Parlez d’une voix douce, apaisante et plaisante. Ne lui posez pas de questions sur ce qu’il a fait et ne remettez jamais en cause son jugement ou son intégrité. Souvenez-vous qu’il est le maître du foyer et qu’en tant que tel, il exercera toujours sa volonté avec justice et honnêteté.

Lorsqu’il a fini de souper, débarrassez la table et faites rapidement la vaisselle

Si votre mari se propose de vous aider, déclinez son offre car il risquerait de se sentir obligé de la répéter par la suite et après une longue journée de labeur, il n’a nul besoin de travail supplémentaire. Encourager votre mari à se livrer à ses passe-temps favoris et à se consacrer à ses centres d’intérêt et montrez-vous intéressée sans toutefois donner l’impression d’empiéter sur son domaine. Si vous avez de petits passe-temps vous-même, faites en sorte de ne pas l’ennuyer en lui parlant, car les centres d’intérêts des femmes sont souvent assez insignifiants comparés à ceux des hommes.

A la fin de la soirée

Rangez la maison afin qu’elle soit prête pour le lendemain matin et pensez à préparer son petit déjeuner à l’avance. Le petit déjeuner de votre mari est essentiel s’il doit faire face au monde extérieur de manière positive. Une fois que vous êtes tous les deux retirés dans la chambre à coucher, préparez-vous à vous mettre au lit aussi promptement que possible.

Bien que l’hygiène féminine

Soit d’une grande importance, votre mari fatigué, ne saurait faire la queue devant la salle de bain, comme il aurait à le faire pour prendre son train. Cependant, assurez-vous d’être à votre meilleur avantage en allant vous coucher. Essayez d’avoir une apparence qui soit avenante sans être aguicheuse. Si vous devez vous appliquer de la crème pour le visage ou mettre des bigoudis, attendez son sommeil, car cela pourrait le choquer de s’endormir sur un tel spectacle.

En ce qui concerne les relations intimes avec votre mari

Il est important de vous rappeler vos vœux de mariage et en particulier votre obligation de lui obéir. S’il estime qu’il a besoin de dormir immédiatement, qu’il en soit ainsi. En toute chose, soyez guidée par les désirs de votre mari et ne faites en aucune façon pression sur lui pour provoquer ou stimuler une relation intime.

Si votre mari suggère l’accouplement

Acceptez alors avec humilité tout en gardant à l’esprit que le plaisir d’un homme est plus important que celui d’une femme, lorsqu’il atteint l’orgasme, un petit gémissement de votre part l’encouragera et sera tout à fait suffisant pour indiquer toute forme de plaisir que vous ayez pu avoir.

Si votre mari suggère une quelconque des pratiques moins courantes

Montrez-vous obéissante et résignée, mais indiquez votre éventuel manque d’enthousiasme en gardant le silence. Il est probable que votre mari s’endormira alors rapidement ; ajustez vos vêtements, rafraichissez-vous et appliquez votre crème de nuit et vos produits de soin pour les cheveux.

Vous pouvez alors remonter le réveil

Afin d’être debout peu de temps avant lui le matin. Cela vous permettra de tenir sa tasse de thé du matin à sa disposition lorsqu’il se réveillera.

Marie Sasseur dit: à

La querelle des universaux
Entre l’individuel et l’universel, les penseurs médiévaux ne parviennent pas à s’entendre sur la nature des concepts. Comment expliquer que plusieurs choses différentes puissent être regroupées sous une idée commune ? La dispute qui émergera de cette question s’insèrera de près ou de loin dans presque toutes les œuvres scientifiques de la fin du Moyen Âge.

B dit: à

Ce n’est plus de la répétition mais de l’insistance (instantiam ) , nous n’aurions pas compris?

Marie Sasseur dit: à

Aux côtés de Pic de la Mirandole, on trouvait Ficin, qui lui non plus n’a pas vraiment fait progresser la raison…

Il y a peu d’exemplaires de son Opera platonique…
Passou avait d’ailleurs fait voyager fort loin, le personnage de son roman  » le paquebot  » pour en retrouver un exemplaire à Shanghaï.
C’était un prétexte !

Peut-être un exemplaire dort il encore dans la bibliothèque de quelque monastère oublié…quelque part en Italie.

Voilà en tout cas, un sacré addendum au roman de Passou
« Le titre complet de cet ouvrage se lit ainsi dans les bibliographies : Platonis opera, latine, interprete Ficino. Inpressum Florentze per Laurentium uenetum(absque anno), 2 part. en 1 vol. in-fol. goth. Cette édition a débuté en 1483, contient en tout 460 feuillets à 2 colonnes de 46 lignes. Brunet dit que « cette impression est assez incorrecte, mais cependant assez recherchée car les exemplaires complets sont assez rares ». Marsile Ficin n’en fut pas satisfait et revint sur l’ouvrage en 1491, en y ajoutant nombre de corrections. Il fut le premier à réaliser une synthèse entre le christianisme et la philosophie de Platon, conception sujette à controverse. »

https://www.actu-juridique.fr/culture/un-platon-pas-si-merveilleux/

pourmapar dit: à

Le problème des universaux : aperçus historiques et perspectives contemporaines

Claudine Tiercelin (Université de Paris XII-Institut Jean-Nicod)

https://shs.hal.science/ijn_00000340/

JC..... dit: à

Cher Nicéphore,

Merci pour votre rappel des règles nobles du vivre en couple, quelle que soit l’année considérée. Nous sommes de véritables féministes, vous et moi….! Et si des opposants vous challengent sur ce comportement plein de bon sens, sachez qu’ils brûleront en Enfer parmi les Nombreux sans culture !

Tenons bon ! Dieu est avec nous….

JC..... dit: à

A propos de bêtises lues, ici et là.

N’utilisez jamais votre libido ! Laissez vos partenaires épuiser la leur, et souriez bêtement….

Jazzi dit: à

On sait bien que tu n’as plus de libido depuis longtemps, et pour ce qui est de sourire bêtement, tu n’as pas à te forcer, JC !

D. dit: à

Monsieur Nicéphore,

Vous est-il venu à l’idée qu’un certain nombre de femmes seraient contentes d’êtres ainsi dévouées à leur famille ? Je n’ai pas dit toutes. Il n’y a pas à dévaloriser ces préceptes et à s’en gausser. De la même façon beaucoup de femmes apprécient que leur mari fasse des travaux qu’elles ne voudraient pas faire. Labourage, maçonnerie, manutention, plomberue, etc..

MC dit: à

B , ce n’est peut pas ce qui me représente le mieux! Hugorama est tronqué par l’éditeur du Crapaud, et le reste est une anthologie de la Légende. Les trouvères sont un joli petit livre, mais dans les deux cas, c’est l’illustrateur qui fait l’essentiel du travail. Pas de mystère, c’était dès l’origine pense sous cet angle de collaboration la. MC MC

MC dit: à

Bref, ceci n’est pas universitaire pour un sou. Pour une fois….

et alii dit: à

You have no idea what it meant to us at Hyperallergic to be able to meet and chat with members and supporters after so much time isolated in front of screens. It was pure bliss. Thank you.

— Hrag Vartanian, editor-in-chief
Grave Gallery, Shattered Balloon Dog, Lesbian Forest Nymphs

et alii dit: à

AI, WTF Connaissez-vous la douleur ?
Quelque chose dans cette ère de l’art généré par l’IA se sent dégradé, dévalorisé. Ce quelque chose, c’est moi, l’artiste.
Noé Fischer 19 février 2023

et alii dit: à

A collector accidentally shatters a $42,000 Jeff Koons “Balloon Dog” at an art fair in Miami.

A new exhibition at the National Museum of Denmark gathers some of metal detector amateurs’ and hobbyists’ most remarkable finds.

An outdoor exhibition was cancelled after a Florida college deemed works about diversity and inclusion “potentially offensive.”

Joan Mitchell’s estate sends a cease and desist order to Louis Vuitton for its inclusion of three of the artist’s paintings in an ad campaign.

Bolibongo dit: à

plomberue, etc..

Là, j’adore! 🙂

renato dit: à

« AI, WTF Connaissez-vous la douleur ? »

Les IA génèrent les images que l’artiste projette. Le jour où l’IA exprimera une volonté quelconque Noé Fischer pourra se faire du souci.

Jazzi dit: à

« Le diable est l’arrogance de l’esprit, la foi sans sourire, la vérité qui n’est jamais effleurée par le doute. »
(Umberto Eco, « Le nom de la rose »)

Mais ça définit parfaitement la grande pollueuse du blog à Passou !

et alii dit: à

POUR CHAROULET
un dictionnaire en images qui présente par ordre alphabétique une sélection de dessins, de planches et de définitions étonnantes et insolites tirés des premiers ouvrages Larousse. On y retrouve des objets, des costumes et des traditions d’hier comme des illustrations techniques précises ou de magnifiques représentations de la faune et de la flore.
Dans ce dictionnaire insolite, les entrées – un peu comme dans un inventaire à la Prévert – se suivent parfois en fonction de leur beauté ou de la cocasserie.

Marie Sasseur dit: à

Parmi les « universitaires  » signalons pour ce cher Damien, le cas de Émilie de Vigouroux d’Arvieu, qui a fait une thèse sur Thomas d’Aquin.

________
Je précise au lecteur, qui aime la plaisanterie, comme Houellebecq l’avait montré dans son roman  » soumission  » avec une akademie subvertie par des intégristes musulmans, la réalité de cette subversion, avec les cathos tradis de la messe en latin, dépasse la fiction.

Je me souviens avoir pensé que cette affaire, racontée dans le journal le monde libre, dont je vais vous rappeler brièvement les protagonistes, eût fait un bon sujet, dans la lignée du roman  » le nom de la rose « . Je suis fan absolue de ce roman, et de ‘hexametre final en latin, depuis qu’il est devenu un casus belli.

Donc.

Prenez une abbaye d’obédience catho tradi Pie X, SSPX, quelque part en Bretagne, où vivent semi-recluses volontaires, des bonnes sœurs.
Deux d’entre elles développent une querelle théologique à propos de la pureté chez Thomas d’Aquin.
La supérieure , Marie de l’Assomption , connue à la fac, sous un autre nom et qui avait l’oreille , ou beaucoup plus que cela,
du préfet des Évêques, un tabernacle tout puissant au Vatican, et peut-être plus, beaucoup plus, de l’abbé diligenté pour enquêter sur la moralité de l’autre pauvrebonne sœur, intrigue pour faire virer sa rivale, qui ne lit pas Thomas d’Aquin comme elle.
Le sujet est très intéressant, la fin du récit doit cependant respecter une certaine vérité des faits: le tabernacle a été mis au placard par le pape, suite à deux signalements pour agressions sexuelles, la bonne sœur Marie Ferreol a été renvoyée de l’abbaye sans explication . Ni sur Thomas d’Aquin, ni sur le reste.
Et il reste la thèse, a considérer comme au centre de toute cette affaire, comme le fut un livre d’Aristote, dans le roman de Umberto Eco, sauf que là, la thèse existe qq part, ici:

https://www.theses.fr/243419740

MC dit: à

Mais arrive-t-on a Boticelli sans la Philosophie de Ficin qui irrigue toute la cour des Médicis dans le sens neo-platonicien? Reprocher à Ficin ou à Pic de ne pas avoir fait , je cite, progresser la raison, c’est leur faire un procès anachronique et indu. Ils avaient leur monde, leurs références, leur compendium ou Hermès tenait peut-être autant de place qu’Aristote. Faut-il les mepriser pour autant? Assurément pas. Le Wartbug Institute a produit des theses sur ces penseurs’ qui sont’´tout sauf méprisables.

Marie Sasseur dit: à

J’espère que les connaisseurs goûteront ( c’est l’heure) cette belle histoire, avec un plaisir de fin gourmet, comme moi à l’heure du thé.

NICEPHORE dit: à

@bolibongo :
Mieux que plomberut…

Marie Sasseur dit: à

La thèse de Germaine

« Et pour que nul ne l’oublie, un petit rappel
(qui semble nécessaire en 2005 lorsque l’on apprend que Michel MAFFESOLI, le « sociologue » qui a dirigé la thèse de Mme Teissier, une « mascarade qui (…) n’a pas amélioré l’image des sciences humaines dans les labos » (S. Huet), a été nommé par le gouvernement au… Conseil d’Administration du CNRS ! … car il fait partie (je cite) « des personnalités choisies en raison de leur compétence scientifique et technologique » !! Et encore nécessaire en 2008, lors de la nomination du même discrédité à… l’IUF !)
les éminents membres du jury de cette drôle et lamentable thèse étaient :
– Serge MOSCOVICI, sociologue, Directeur d’études à la retraite, EHESS
– Michel MAFFESOLI, Professeur de sociologie, Université Paris V, Directeur de thèse
– Françoise BONARDEL, Professeur de philosophie, Université Paris I
– Patrick TACUSSEL, Professeur de sociologie, Université Montpellier III
– Gilbert DURAND, Professeur émérite de sociologie, Université Grenoble II
– Patrick WATIER, Professeur de sociologie, Université Strasbourg II »

Marie Sasseur dit: à

Voilà hypocrite lecteur tu l’as compris, on va arrêter là, la messe est dite.
Tu connais le principe du rasoir, il faut faire economie de moyens, et rester efficace.

Pluralitas non est ponenda sine necessitate

J J-J dit: à

https://www.google.com/search?rlz=1C1CHBD_frFR843FR843&q=la+th%C3%A8se+de+marie+sasseur&tbm=isch&source=univ&fir=2_lFQUHQ-IIm6M%252Cq3Fd6hnLw8gtmM%252C_%253B24BOslT4yZIJWM%252C6MpQXeCKY2o6dM%252C_%253BDhmGIkExL1fnXM%252CvlEREgO10fV8AM%252C_%253Bsz6-2au1Rz3gbM%252Cq3Fd6hnLw8gtmM%252C_%253BNsICpD-H8235jM%252Cq3Fd6hnLw8gtmM%252C_%253B9YagrjA7zQOpEM%252Ca_2dxCaZPirviM%252C_%253Bo11PoDHWgNtc8M%252CjLs0Q7Q_LZogXM%252C_%253B72VEsCwA-Ml-HM%252CWJzf_u4IKfhBkM%252C_%253BlpQOOdYAbygghM%252CUObzxFMvYnuTdM%252C_%253B2DM3dgnPWmy95M%252CnlKARCyF7k7d3M%252C_&usg=AI4_-kRJ9W-ADMEYm9QL-2zYjtyJxzw-GQ&sa=X&ved=2ahUKEwjQrbeAjLH9AhX7T6QEHTOiAr0Q7Al6BAgmEBI&biw=1367&bih=582&dpr=1.25

Patrice Charoulet dit: à

Quand j’ai rencontré pour la première fois Cioran à Dieppe, où il avait, en plus de son appartement rue de l’Odéon, un petit appartement dans ma sous-préfecture, je m’étais mis en tête alors de traduire « Ainsi parlait Zarathoustra ». J’étais bien équipé. J’avais (et j’ai toujours), les « Werke in drei Bänden », édition Karl Schlechta, recommandée par mon professeur d’Université, Alexis Philonenko (reçu premier du premier coup à l’agrégation et auteur réputé d’une centaine de livres, bien supérieurs à ceux du minuscule Onfray). J’ai acquis toutes les traductions françaises existantes et je me suis servi des meilleurs dictionnaires français (Littré, etc.). J’étais plein d’ambition. Je savais notamment que Nietzsche était (avec raison) grand lecteur de Voltaire. Or, Voltaire, en langue française, n’écrit pas « Zarathoustra », mais « Zoroastre ». Dès le titre, ma traduction fut donc « Ainsi parla Zoroastre ».
Manquant de persévérance, je n’ai pas terminé ma traduction, qui dort au fond d’ un tiroir.
Je reviens à Cioran (en Pléiade en 2023 (!)) qui, lors d’une de mes cent promenades avec lui, me posa nombre de questions. « Comment avez-vous traduit ceci ? comment avez-vous traduit cela ? »
Roumain, devenu écrivain français, il était marié à une agrégée d’anglais, Simone Boué, et… connaissait le texte… allemand de notre livre presque presque par coeur.
Je pourrais en dire plus mais je m’arrête là pour aujourd’hui.

B dit: à

Elle vaut son pesant d’or, tant de débats animés par cette « figure » dans le plus exact respect de la Disputatio .

D. dit: à

Monsieur Charoulet est sous-préfet ?

FL dit: à

 » […] que ne puis-je égarer mes pas rêveurs vers cette tonnelle fleurie, embaumée, et m’y asseoir une minute […] »

Je ne sais pas si ces dames et ces messieurs l’ont noté mais la description des lieux d’aisance par Colette ressemble à s’y méprendre au cabinet de « Du Côté de chez Swann ».

« […] je montais sangloter tout en haut de la maison à côté de la salle d’études, sous les toits, dans une petite pièce sentant l’iris, et que parfumait aussi un cassis sauvage poussé au dehors entre les pierres de la muraille et qui passait une branche de fleurs par la fenêtre entr’ouverte. Destinée à un usage plus spécial et plus vulgaire, cette pièce, d’où l’on voyait pendant le jour jusqu’au donjon de Roussainville-le-Pin, servit longtemps de refuge pour moi, sans doute parce qu’elle était la seule qu’il me fût permis de fermer à clef, à toutes celles de mes occupations qui réclamaient une inviolable solitude : la lecture, la rêverie, les larmes et la volupté. »

FL dit: à

Marcel Proust ou l’art de ne jamais nommer les choses.

Impossible par exemple de comprendre ce qu’il faisait avec Albertine. Que veut dire « volupté » pour Marcel Proust, des bisous ou des choses plus conséquentes ?

Tout est précieux chez lui comme le petit pan de mur jaune.

Damien dit: à

« Et ce cher Damien qu’est pas revenu de chez Thomas d’Aquin… »

Je suis allé chez un bouquiniste, ce soir. Il vend les Poche à 2 €. Il y avait « Mondo » de Le Clézio. Et puis un livre paru il y a peu, à 3 €. Que faisait-il là ? Aucune idée, car c’est un bon livre — je ne vous en révélerai pas le titre, car ce serait lui faire une contre-pub. J’ai demandé à la vendeuse s’ils achetaient des livres d’occasion. Elle m’a dit que non. En fait, tous les livres qu’ils vendent proviennent de dons. C’est d’ailleurs une boutique assez minable. Il y a bien un rayon consacré àa la spiritualité, mais il ne vaut rien. Qui va acheter ça ? De Flaubert, ils n’ont que « Salambô ». J’aurais voulu trouver « Mme Bovary », pour l’offrir à une jeune boulangère que je connais, à force d’être client. Je lui avais expliqué que, si elle était ambitieuse, et réussir dans la vie, elle devait lire « Mme Bovary » et « Un amour de Swann ». Cela ferait la différence, lors d’un entyretien d’embauche. Et une biographie de Saint-Laurent, ou de Lagerfeld. Mais la petite n’a encore rien lu, et donc je pensais lui offrir « Mme Bovary » d’occasion. Pas un neuf, évidemment. Parce qu’au fond je sais qu’elle ne lira jamais ce livre. J’offre rarement des livres (en fait je ne fais jamais de cadeaux à quiconque). Une fois, j’avais trouvé La Bruyère chez Garnier, épatante édition que j’ai déjà dans ma bibliothèque. Je l’avais acheté à 2 € et offert à un SDF que je voyais tous les jours dans ma rue commerçante. En plus, ce SDF était d’origine étrangère, mais il parlait bien français et aimait lire. Eh bien, il n’a pas vraiment lu La Bruyère. Seulement des extraits — ce qui m’a permis d’en parler avec lui. J’essayais de le convaincre que La Bruyère avait tout dit, et magnifiquement, sur les hommes. Enfin, maintenant il connaît (un peu) cet auteur, et je suis content de moi. Mais avec la petite boulangère, je n’aurai pas cette chance. Elle restera dans sa boulangerie toute sa vie. En plus, elle n’aime pas vraiment son métier. Elle m’a expliqué qu’elle faisait une séparation schizophrénique entre sa vie personnelle et sa vie professionnelle. C’est quand même dramatique, il faudrait qu’elle change de métier. D’où l’idée qu’elle se cultive un peu, pour pouvoir aller bosser chez Chanel. J’ai dernièrement offert un livre à quelqu’un de ma famille. Aux dernières nouvelles, cette personne, qui m’est chère, n’avait toujours pas lu son cadeau… Je ne vous en dirai pas plus, mais ainsi va la vie… Bonsoir magnifique Sasseur ! Vous n’aimez pas saint Thomas d’Aquin ?

Patrice Charoulet dit: à

D

Tordant !

D. dit: à

N’est-ce pas, monsieur le Sous-préfet !

(la majuscule est-elle ici correcte ?)

Janssen J-J dit: à

@ Pas un neuf, évidemment. Parce qu’au fond je sais qu’elle ne lira jamais ce livre. J’offre rarement des livres

… de ces gens qui s’imaginent pouvoir changer le triste monde des autres, en les forçant à lire un bouquin, un cadeau mange pas cher, et qui moralisent, vu leur ingratitude… Font pitjiiié. C’est comme si on avions la prétention de leur apprendre à pétrir du pain pour les sortir de leurs pétrins-bouquins-couffins, leur apprendre à nourrir les autres pour pas crever de faim… Crois-tu qu’ils se sont jamais mis dans la peau des autres avec leurs conseils de lecture à la kon ! – On va te l’obliger à lire guillaume musseau moij, à ce pauvre damien qu’en a jamais lu un seul, il sait même pas combien ce écrivain aura pu consoler des millions de lecteurs.trices popules, transi.es de froid et de peurs, histoire de les faire patienter en attendant de s’endormir dans les caves infectes, à la lueur d’une bougie fumée.

J J-J dit: à

cette jeune boulangère aurait usé du terme de schizophrénie pour se qualifier comme elle vendrait son petit pain pour l’éternité ? N’aurait-elle pu en tirer quelque bovarysme post-freudien à l’insu de son richard virenque ? Meuhhhhhj

MC dit: à

Prenez une abbaye catho-tradi qui a défrayé la chronique, la thèse d’Elisabeth Tessier, tapez sur quelques lèvres du jury sans savoir ce qu’ils ont dit à la soutenance, et insinuez perfidement que cela a quelque chose à voir avec des travaux ici nommés . Eh! Non! Cela ne marche pas. Sasseur , c’est Don Basile sans Figaro. Celui de Beaumarchais, puisque nous apprenons qu’îl existe un « « Journal du Monde Libre ». Ah qu’en termesgrandiloquents ces choses là sont dites!

Clopine dit: à

Damien, votre petite chronique là..
. Est à gerber

FL dit: à

Ce qui était bien mis en évidence chez Eco c’est le côté « nationaliste », politique, des délires complotistes. L’art du faux a toujours pour but de valoriser son petit groupe.

C’était déjà vrai dans l’antiquité, toujours se faire pour un petit saint et l’autre pour un gros salop. Tous les coups sont permis.

FL dit: à

Là j’en ai deux qui passent crème mais vraiment crème, chez des « gentils ». Alors que ce sont des manipulations.

FL dit: à

Les manipulations n’ont pas de camp : il y en a de droite, il y en a de gauche. Mais ça continue imperturbablement.

Jean Langoncet dit: à

@Patrice Charoulet dit: à
D

Tordant !

D. dit: à
N’est-ce pas, monsieur le Sous-préfet !

(la majuscule est-elle ici correcte ?)

Janssen J-J dit: à
@ Pas un neuf, évidemment. Parce qu’au fond je sais qu’elle ne lira jamais ce livre. J’offre rarement des livres

… de ces gens qui s’imaginent pouvoir changer le triste monde des autres, en les forçant à lire un bouquin, un cadeau mange pas cher, et qui moralisent, vu leur ingratitude… Font pitjiiié.

De la tripotée de connarDs fiévreux du samedi soir

Jean Langoncet dit: à

tripotée > chiée

J J-J dit: à

évidemment @ C T, on avait également envie comme vous… de lui (mont) gerber des joncs, il fallait sans doute le dire ainsi, ça impacte tout aussi bien chez nos furieux du sam d’issoire. Les komm des jurs, borisse…-> vous ne savez guère ce que vous dégainez, etc.
Bàv,

J J-J dit: à

Je pourrais en dire plus mais je m’arrête là pour aujourd’hui.

Stop ! cette histoire de Cioran à Dieppe, vous l’avez déjà racontée dix fois, y compris du vivant de votre épouse et de Simone B…
Pourquoi pas en tirer un petit bouquin, une bonne fois pour toutes ? intitulé genre : « Cioran, ça roule, ma poule ! » par Emil-Patrice Charoulais (Dieppe, éd. de l’ère DL, 2023, 87 p.) et d’ores et déjà lancer une souscription… Hein ?

Jean Langoncet dit: à

@Les komm des jurs, borisse…-> vous ne savez guère ce que vous dégainez, etc

Allons, un petit effort au bon endroit ; vous savez vous montrer si obséquieux et si pompant quand vous le voulez …

Jean Langoncet dit: à

vous savez vous montrer si obséquieux et si pompant > vous savez vous montrer si Grand Siècle (en vôtre cabinet)

D. dit: à

Demain je vous ferai une importante révélation.

MC dit: à

Hypocrite lecteur, as-tu remarqué combien etait évidente et géniale l’œuvre géniale de Marie Sasseur? Peux-tu en nommer un titre? Sais-tu même sur quoi elle travaille? De quoi il s’agit ? Elle remue certes beaucoup de mots. Est-elle pour autant convaincante et compréhensible? N’est-elle pas plutôt lassante à force de prétentions non soutenues ( voire insoutenables), d’insultes- leitmotiv- c’est je crois son seul point commun avec Wagner, le compositeur, pas la milice si bien nommée, et d’excommunications générales prodiguées à l’envi? Je clos là, ne doutant pas que le génie autoproclamé nous accablera demain de titanesques paragraphes quartiers de rocs, hurlant à l’incomprise sans pour autant se faire comprendre…. MC

Damien dit: à

« Damien, votre petite chronique là..
. Est à gerber »

Clopine, c’est que vous vous complaisez dans l’hypocrisie, qui est votre pain quotidien, pour avoir bonne conscience et vous refaire, chaque matin, une nouvelle virginité. Vous être « woke » jusqu’au trognon, jusqu’au délire — et vous n’aimez ni la sincérité, ni la liberté. Vous auriez fait une bonne stalinienne soviétique… Avec vous, je finissais fusillé au petit matin, dans la cour d’une prison. Avec en prime votre satisfaction du devoir accompli. — Clopine, je vous recommande un livre. Vous devriez l’acheter, car je ne vous l’offrirai pas. On ne le trouve pas chez les soldeurs facilement. Il s’agit du « Zéro et l’infini » d’Arthur Koestler, réédité récemment dans une édition bien propre chez Calmann-Lévy. Je suis sûr que vous n’avez jamais lu ça. Vous aviez peur de « gerber » (votre vocabulaire est populo-plouc). Il paraît que vous préférez lire Proust, mais ce n’est pas un auteur pour vous. Vous, contrairement à ma gentille boulangère, vous n’avez aucune envie de vous hisser le plus haut possible socialement. Vous vous complaisez dans un épanouissemnt de misère morale et matérielle, vous activant dans votre ferme entre le fumier et les cochons. Pas de palais princier pour Clopine ! No spring !!! Bonne journée, et ne gerbez pas trop…

Damien dit: à

« Damien, votre petite chronique là..
. Est à gerber »

Clopine, c’est que vous vous complaisez dans l’hypocrisie, qui est votre pain quotidien, pour avoir bonne conscience et vous refaire, chaque matin, une nouvelle virginité. Vous être « woke » jusqu’au trognon, jusqu’au délire — et vous n’aimez ni la sincérité, ni la liberté. Vous auriez fait une bonne stalinienne soviétique… Avec vous, je finissais fusillé au petit matin, dans la cour blafarde d’une prison. Avec en prime votre satisfaction du devoir accompli. — Clopine, je vous recommande un livre. Vous devriez l’acheter, car je ne vous l’offrirai pas. On ne le trouve pas chez les soldeurs facilement. Il s’agit du « Zéro et l’infini » d’Arthur Koestler, réédité récemment dans une édition bien propre chez Calmann-Lévy. Je suis sûr que vous n’avez jamais lu ça. Vous aviez peur de « gerber » (votre vocabulaire est populo-plouc). Il paraît que vous préférez lire Proust, mais ce n’est pas un auteur pour vous. Vous, contrairement à ma gentille boulangère, vous n’avez aucune envie de vous hisser le plus haut possible socialement. Vous vous complaisez dans un épanouissemnt de misère morale et matérielle, vous activant dans votre ferme entre le fumier et les cochons. Pas de palais princier pour Clopine ! No spring !!! Bonne journée, et ne gerbez pas trop…

Marie Sasseur dit: à

J’ai l’impression que ce billet met la curaille tradi la messe en latin, en panique complète : Le fou furieux mc qui fait des vidéos YouTube pour le diocèse intégriste de trifouiilis les oies, en est complètement surexcité.

Marie Sasseur dit: à

Cher Damien ,
Si j’aime Thomas d’Aquin ?
En fait je comptais sur vous pour nous en dire plus sur la scolastique.
Je me mefie un peu de ce docteur angélique.
On a déjà vu qu’Augustin, un teuffeur hors norme, le roi de la night, le king star néoplatonicien, avait fini par tourner rigoriste, hyper tendu.

Mais Umberto Eco a fait sa thèse sur Thomas d’Aquin, en 1954 Ce qui l’a éloigné de la foi.

Avec le bordel causé par Thomas d’Aquin dans cette abbaye intégriste en Bretagne, il y a peut-être là un truc à creuser pour Guillaume de Baskerville, cher Damien.

Je vous envie , des croissants tout bons , tout chauds, servis par une jeune femme, se rêvant un destin de diva, dancer in the dark, ça doit être délicieux.

https://www.dailymotion.com/video/x4yemhy

Bon dimanche

Samuel dit: à

Pourquoi le malheur d’autrui souvent nous réjouit-il secrètement ?

renato dit: à

Pas si secrètement que ça, il suffit de s’asseoir dans un bistrot ou dans un tea-room (de la sobriété pop aux excès du luxe) et écouter les commérages pour en faire le constat.

26.2 — 9.23

Damien dit: à

Chère Sasseur, pour vous cette petite scène dans « Cosi » de Mozart, la servante Despina qui apporte le chocolat et les viennoiseries à ses patronnes. Récitatif tout en sensualité :

https://youtu.be/y-mRniN2V4Q

D. dit: à

Samuel, le malheur d’autrui ne me rejouit jamais. Mais j’admets ne pas trop me réjouir de leur bohneur.

EVANGILE DE JÉSUS-CHRIST SELON SAINT MATTHIEU

Chapitre 5

01 Voyant les foules, Jésus gravit la montagne. Il s’assit, et ses disciples s’approchèrent de lui.

02 Alors, ouvrant la bouche, il les enseignait. Il disait :

03 « Heureux les pauvres de cœur, car le royaume des Cieux est à eux.

04 Heureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés.

05 Heureux les doux, car ils recevront la terre en héritage.

06 Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés.

07 Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde.

08 Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu.

09 Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu.

10 Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des Cieux est à eux.

11 Heureux êtes-vous si l’on vous insulte, si l’on vous persécute et si l’on dit faussement toute sorte de mal contre vous, à cause de moi.

12 Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse, car votre récompense est grande dans les cieux ! C’est ainsi qu’on a persécuté les prophètes qui vous ont précédés.

13 « Vous êtes le sel de la terre. Mais si le sel devient fade, comment lui rendre de la saveur ? Il ne vaut plus rien : on le jette dehors et il est piétiné par les gens.

14 Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée.

15 Et l’on n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau ; on la met sur le lampadaire, et elle brille pour tous ceux qui sont dans la maison.

16 De même, que votre lumière brille devant les hommes : alors, voyant ce que vous faites de bien, ils rendront gloire à votre Père qui est aux cieux.

17 « Ne pensez pas que je sois venu abolir la Loi ou les Prophètes : je ne suis pas venu abolir, mais accomplir.

18 Amen, je vous le dis : Avant que le ciel et la terre disparaissent, pas un seul iota, pas un seul trait ne disparaîtra de la Loi jusqu’à ce que tout se réalise.

19 Donc, celui qui rejettera un seul de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire ainsi, sera déclaré le plus petit dans le royaume des Cieux. Mais celui qui les observera et les enseignera, celui-là sera déclaré grand dans le royaume des Cieux.

20 Je vous le dis en effet : Si votre justice ne surpasse pas celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez pas dans le royaume des Cieux.

21 « Vous avez appris qu’il a été dit aux anciens : Tu ne commettras pas de meurtre, et si quelqu’un commet un meurtre, il devra passer en jugement.

22 Eh bien ! moi, je vous dis : Tout homme qui se met en colère contre son frère devra passer en jugement. Si quelqu’un insulte son frère, il devra passer devant le tribunal. Si quelqu’un le traite de fou, il sera passible de la géhenne de feu.

23 Donc, lorsque tu vas présenter ton offrande à l’autel, si, là, tu te souviens que ton frère a quelque chose contre toi,

24 laisse ton offrande, là, devant l’autel, va d’abord te réconcilier avec ton frère, et ensuite viens présenter ton offrande.

25 Mets-toi vite d’accord avec ton adversaire pendant que tu es en chemin avec lui, pour éviter que ton adversaire ne te livre au juge, le juge au garde, et qu’on ne te jette en prison.

26 Amen, je te le dis : tu n’en sortiras pas avant d’avoir payé jusqu’au dernier sou.

27 Vous avez appris qu’il a été dit : Tu ne commettras pas d’adultère.

28 Eh bien ! moi, je vous dis : Tout homme qui regarde une femme avec convoitise a déjà commis l’adultère avec elle dans son cœur.

29 Si ton œil droit entraîne ta chute, arrache-le et jette-le loin de toi, car mieux vaut pour toi perdre un de tes membres que d’avoir ton corps tout entier jeté dans la géhenne.

30 Et si ta main droite entraîne ta chute, coupe-la et jette-la loin de toi, car mieux vaut pour toi perdre un de tes membres que d’avoir ton corps tout entier qui s’en aille dans la géhenne.

31 Il a été dit également : Si quelqu’un renvoie sa femme, qu’il lui donne un acte de répudiation.

32 Eh bien ! moi, je vous dis : Tout homme qui renvoie sa femme, sauf en cas d’union illégitime, la pousse à l’adultère ; et si quelqu’un épouse une femme renvoyée, il est adultère.

33 Vous avez encore appris qu’il a été dit aux anciens : Tu ne manqueras pas à tes serments, mais tu t’acquitteras de tes serments envers le Seigneur.

34 Eh bien ! moi, je vous dis de ne pas jurer du tout, ni par le ciel, car c’est le trône de Dieu,

35 ni par la terre, car elle est son marchepied, ni par Jérusalem, car elle est la Ville du grand Roi.

36 Et ne jure pas non plus sur ta tête, parce que tu ne peux pas rendre un seul de tes cheveux blanc ou noir.

37 Que votre parole soit “oui”, si c’est “oui”, “non”, si c’est “non”. Ce qui est en plus vient du Mauvais.

38 Vous avez appris qu’il a été dit : Œil pour œil, et dent pour dent.

39 Eh bien ! moi, je vous dis de ne pas riposter au méchant ; mais si quelqu’un te gifle sur la joue droite, tends-lui encore l’autre.

40 Et si quelqu’un veut te poursuivre en justice et prendre ta tunique, laisse-lui encore ton manteau.

41 Et si quelqu’un te réquisitionne pour faire mille pas, fais-en deux mille avec lui.

42 À qui te demande, donne ; à qui veut t’emprunter, ne tourne pas le dos !

43 Vous avez appris qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain et tu haïras ton ennemi.

44 Eh bien ! moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, et priez pour ceux qui vous persécutent,

45 afin d’être vraiment les fils de votre Père qui est aux cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, il fait tomber la pluie sur les justes et sur les injustes.

46 En effet, si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous ? Les publicains eux-mêmes n’en font-ils pas autant ?

47 Et si vous ne saluez que vos frères, que faites-vous d’extraordinaire ? Les païens eux-mêmes n’en font-ils pas autant ?

48 Vous donc, vous serez parfaits comme votre Père céleste est parfait.

D. dit: à

Je me prépare à vous révéler quelque chose de très important et dont vous êtes loin de voud douter à l’heure où vous lisez ces lignes.

Janssen J-J dit: à

(JE, dim 26.2.23, vers 9.40-_tiré du li_—)

« Ah pourquoi Pépita
Sans répit, m’épies-tu ?
Dans les bois Pépita,
Pourquoi te tapies-tu ?
Tu m’épies sans pitié,
C’est piteux de mes pieds,
De m’épier, Pépita
Pourrais-tu te passer ? »
—-
GP n° 141 – Je me souviens,
1 – de m’être souvenu au réveil de cette comptine oubliée depuis 58 ans
2 – d’en avoir été stupéfait et de l’avoir remonté du filet cette nouvelle pêche intacte, d’abord de l’avoir notée pour me prouver la consistance due ce nouveau pois(s)on
3 – de m’en être remémoré le contexte précis et la personne avec laquelle j’appris à la chanter, et à l’écrire sous sa dictée…
4 – De l’hilarité aux larmes et de sa moquerie, en tombant sur MES PIEDS… c’était une infirmière asthmatique éternellement enrhumée, chaussée de grosses lunettes, qui s’appelait Marie-Thérèse M. (elle habitait à Melle)
5 – De l’extrême vexation, et rougeur de honte que j’en éprouvais sur le champ, au lieu de comprendre et de tirer parti de l’humour d’un jeu de mots que j’aurais pu avoir délibérément provoqué pour charmer la galerie.
6 – Jamais je n’ai pensé que l’hilarité provoquée par cette grasse infirmière pût être un éloge, bien au contraire? Je la vécus comme la faiblesse insigne d’un imbécile sans culture qui ne saurait jamais maîtriser la bonne orthographe.
7 – Je me souviens que ma mère, quasi analphabète, n’ayant rien compris au film disait : « écris à ma place, toi qui a de la facilité aux écritures et qui fait pas de fautes ! »
8 – Un lien de continuité possible et définitivement ancré dans un syndrome d’amour/haine pour les mots (maux), et pour les tenants de la police du vocabulaire, légitime et méprisable.
9 – Durablement entravé, fus-je… N’ai jamais su me dépêtrer, par extension, de ces ‘sachants du dico’ damianesques ou charoulesques te labourant à tous les vents. Tous les jours, à l’RDL, suis encore accablé de vouloir et ne pouvoir me faire comprendre via de méchants jeux de mots qui s’écoulent à flots et jets continus. Il s’en suivit comme une obsidionale solitude mentale chez l’impatient patient JJJ… Assailli de perpétuels enchaînements d’associations sémantiques, il est. Que seuls les reflux marins du clavier bien déglingué de sa mémoire attriste et console de son besoin de se croire encore vivant. Il n’est plus dans le souvenir, juste dans sa propre explication du moment. Louisiane.

GP n° 142 – Je me souviens des bouts rimés, des deux jeux de maux (gémeaux), des rimes pauvres et riches, du vocable Hulaire, de chouette la Goulotte, de mes acrostiches et postiches, de mon arse nik et vieilles dantesques, de ma peau lisse OQ, d’une Pan C de la grue Caron culée, de la myopie du bouc au puits, du besoin de capturer, tracer, enregistrer, ravaler, faire entendre, faire comprendre, ou partager aux mêmes soucieux.ses…, mon oreiller en coings…, de la mémoire de plus en plus folle et affolée…
De ne surtout pas pleur – nichée, à lavez C ! Plemeur-Baudou ?

Bàv,

Bolibongo dit: à

– « La Gnose de Prinston »…

( in, thèse sur l’astrologie et ses bienfaits…)

On préfère la gnôle du même nom.
Ou la Jam à Hiques.
Un dimanche matin sans sport, mais ici c’est pas bout en train, Nicéphore!

J J-J dit: à

@ Pourquoi le malheur d’autrui souvent nous réjouit-il secrètement ?

Est-il si malheureux, l’interpellé du salon ?… On se réjouit de cette apostrophe matinale, mais lui aussi, peut compter sur la mise en scène du figmag !… Très bon pour sa pub de président s’adressant kourageusement au peuple rural, entouré de ses gorilles urbains. Coule, ma boule !

J J-J dit: à

on accable cette pauvre ET pour ses bévues orthographiques… Désolé, mais au lieu de ricaner, on devrait l’encenser au contraire. Elle montrait la voie, son logiciel de traduction écrite n’était pas encore au point, voilà tout… La Gnose de Princeton ?… essaie donc avec ChatGPT, tu verras bin vouère où t’emmènera l’Auberge… A rhum ? à Rome ? Arum ?
Hic, haec, hoc
(je sors prendre l’R, Christiane, carj titub’ un brin)

Jazzi dit: à

Le léZard a beaucoup aimé ce conte moderne persan et troublant, qui a tant déprimé closer !

Jazzi dit: à

Quelle avalanche mémorielle, JJJ !
Où dois-je envoyer la facture ?

renato dit: à

Aujourd’hui primaires du Parti démocrate italien : Elly Schlein ou Stefano Bonaccini ? j’aimerais bien Schlein, italo-suisse-étasunienne, déjà diplôme avec mention en droit (thèse sur le droit constitutionnel), université de Bologne, ce qui lui donne quelques avantages lorsqu’il d’agit de la conduite d’un parti. Puis une histoire familiale très contemporaine : fille de Melvin Schlein, politologue et universitaire américain d’origine juive ashkénaze (les ancêtres paternels d’Elly Schlein étaient en fait originaires de Zolkiew, un village situé près de Lviv, qui faisait alors partie de l’Empire austro-hongrois et qui se trouve aujourd’hui en Ukraine ; à leur arrivée à Ellis Island, son grand-père a changé son nom de famille d’origine, Schleyen, en son nom actuel et son prénom de Herschel en Harry). Elly est un surnom, du nom de ses deux grands-mères : la maternelle Elena et la paternelle Ethel, d’origine lituanienne. Maria Paola Viviani, sa mère est professeur titulaire de droit public comparé à la faculté de droit de l’Université d’Insubria. Ces faits bien à part, victime d’attaques via presse (violence verbale honteuse) pour son nez !

J J-J dit: à

A votre place, je n’hésiterais pas : Elly Schlein ! Bonaccini n’est pas très fiable, me signale mon ami Francesco C., le gênois de Gênes.

Janssen J-J dit: à

@ jzmn, je ne me donne en adoption qu’en consultations gratuites, tout ça, c’est pour le fichier « mon cinéma de mémoire »… J’espère que chacun zappe ces GP/JMS. Mais soyez sans crainte, j’irai jusqu’à 485, et il vous en cuira de m’avoir ainsi provoqué… Après tout…, on nous a donné l’an passé l’exemple d’un Bethoveen quotidien…, et on lit vos chroniques de films quasi quotidiennes depuis quatre ans. Moij’vas pas aller vous les rémunérer sur facture, hein ! 🙂 ça non !
Personne ne s’en est tellement plaint des habitudes qui s’instaurent progressivement sur cette chaine puis disparaissent un jour, me semble-t-il. L’essentiel est évidemment de s’habituer aux nouveaux venus (vrais ou trolls) qui perturbent toujours un peu le prestigieux blog en déposant régulièrement leur bouse, bave, vomis et autres vergetures et vertugadins dans le bac à sable que le plupart des affiliés s’efforcent de tenir propre. Bàv,

Janssen J-J dit: à

@ qui a tant déprimé closer

c’est un cinéphile talentueux un brin psychorigide, m’a t on dit, anéfé souvent déprimé par l’abondance des films exotiques à Paris, surtout en provenance du moyen-orient. Et cela se comprend fort bien. Nous en voyons moins passer, en province.
Bàv,

Jazzi dit: à

JJJ, connaitriez-vous, dans vos relations, un bon avocat spécialisé dans le domaine de la propriété littéraire, je vais sans doute en avoir besoin ?
(Un problème d’atteinte à mon droit moral de paternité à propos de mon dernier ouvrage, publié ces jours-ci…)

Jazzi dit: à

Le film est troublant, JJJ, parce qu’on voit la jeunesse dorée de Téhéran rouler à toute allure en voiture ou à moto sous forte emprise de cocaïne.
Et on pense à l’affaire Palmade…
Selon les derniers chiffres, il y aurait entre 600 000 et 700 000 consommateurs de coke en France !

Janssen J-J dit: à

oui, à Paris : David Smadja (au top, mais assez cher) et en 2e, Julie Curto. (excellente aussi) … m’assurent mes collègues juristes, encore en active sur la place… Sinon, à La Rochelle : Marine Lapôtre, très forte et douée itou, moins chère qu’à Paris, peut-être un brin moins expérimentée, mais elle a su faire ses preuves, récemment. ***Vous n’êtes pas sans savoir que le savoir juridique n’est rien s’il n’est pas un brin mâtiné d’entregent et de bonnes relations avec les juges de la chambre idoine, à Paris…
(nb / Je ne suis pas censé vous avoir renseigné sous mon identité réelle… Mais je suis assez connu de ces gens, par mon célèbre pseudo 3J de la rdl. Bàv, et bonne pêche ou chance !

MC dit: à

Ne vous surestimez pas ,Sasseur, on ne sait toujours pas d’où vous parlez ni de quoi!Oui, le Zéro er l’ Infini est, sans mauvais esprit, à recommander aux Cliopines.

closer dit: à

« Tant déprimé », n’exagère pas JB! « Chevalier Noir » est un très bon film, ce qui limite déjà l’intensité de la dépression, le meilleur que j’ai vu récemment…Mais la mise en scène de l’engrenage infernal fric/drogue et drogue/fric n’est pas spécialement réjouissante, admet le.
Je me demandais dans quelle mesure cette réalité décrite avec brio était à ce point présente dans la bourgeoisie friquée de Téhéran. Si c’est le cas, ce ne peut être qu’avec la complicité des mollahs et de sa police religieuse, complicité donc corruption.
Fêtarde, irréligieuse, droguée, l’existence de cette jeunesse dorée pourrait servir d’alibi pour justifier un tour de vis des mollahs. L’auteur a-t-il pensé à l’utilisation que l’on pourrait faire de son film?
« On est riche petit frère! » Ce sont les dernières paroles du fils « indigne » après qu’il ait finalement largué, i.e. vendue, la dernière parcelle d’idéal qui lui restait: la fidélité au souvenir de sa mère et de ses aïeux…
Comme prévu, le « gentil frère » en prend plein la gueule…

FL dit: à

Qui a dit « Revenons au classique, ce sera nouveau » ? Verdi ? Impossible de le trouver sur google.

renato dit: à

« Revenons au classique, ce sera nouveau », oui c’est Verdi mais en réalité il a dit « Torniamo all’antico: sarà un progresso! » (Revenons à l’ancien : ce sera un progrès !).

closer dit: à

Vous avez tout faux JJJ!
Le cinéma d’origine lointaine m’attire particulièrement.

renato dit: à

« Torniamo all’antico: sarà un progresso! »
Si mon souvenir est bon, la phrase est dans une lettre que Verdi envoya à Francesco Florimo en réponse à une invitation à succéder à Mercadante à la direction du Conservatoire de Naples. Tout en déclinant l’invitation Verdi s’est soucié de donner une orientation didactique, utile à la nouvelle génération de musiciens en mettant l’accent sur l’étude des auteurs anciens.

Jazzi dit: à

closer, le réalisateur iranien parle du milieu privilégié qu’il connait et auquel il appartient.
Tu me demandais si j’avais déjà parlé de ce film, mais je ne l’avais pas encore vu.
Tu confondais peut-être avec « La Loi de Téhéran », dont j’avais parlé à sa sortie, en juillet 2021 ?
Là, on voit les ravages des drogues dures mais dans les classes populaires.

Ce que j’en disais pour mémoire :

« 29 juillet 2021 à 11 h 30.
« La Loi de Téhéran » de Saeed Roustayi.
Qu’est-ce qui m’a gêné dans ce thriller brillant sur fond de réalisme social ?
L’impression de découvrir une certaine réalité iranienne contemporaine avec les codes d’un polar traditionnel occidental.
Et aussi l’intensité des dialogues ininterrompus et heurtés semblables à une partie de pingpong endiablée entre les deux protagonistes principaux, les comédiens confirmés Payman Maadi et Navid Mohammadzadeh dans les rôles respectifs du flic et du voyou.
Deuxième long métrage du jeune cinéaste iranien Saeed Roustayi, 31 ans, présenté dans la sélection officielle du festival de Venise 2019 et primé au festival du film policier de Reims, « La Loi de Téhéran » est un film efficace, haletant, sur fond d’une problématique sociale lourde, qui ne manque pas d’interroger le spectateur.
Malgré la peine capitale par pendaison réservée aux trafiquants, la société iranienne, principalement dans ses couches populaires, est l’objet d’une flambée d’usagers de drogue, passant ces dernières années de 1 à 6,5 millions de consommateurs, notamment de crack.
La religion, opium du peuple, ne suffisant pas visiblement à canaliser le désenchantement général.
Mêlant la fiction au documentaire, le film enchaîne les scènes les plus époustouflantes et éprouvantes : courses poursuites, descentes de police, promiscuité dans des prisons crasseuses et surpeuplées, services de police et de justice en proie à la corruption, misérabilisme des consommateurs et exécutions collectives des dealers.
Un film coup de poing dont on sort un peu groggy, renouant néanmoins avec un cinéma iranien qui, malgré une censure prégnante, parvient à produire paradoxalement des oeuvres à la dimension politique forte et dérangeante. »

Jazzi dit: à

Merci pour votre réponse, JJJ.
Mieux vaut un avocat sur Paris…

Jazzi dit: à

closer, est-ce que tu as compris, comme moi, ce qui est à peine effleuré par de vagues allusions dans le film, que les deux frères, surtout l’ainé, étaient assez peu intéressés par la gente féminine ?

et alii dit: à

QUI PEUT RAPPELER LE NOM DU CELEBRE TALMUDISTE QUI FUT ASSOMME PAR LA CHUTE D’UN TALMUD s’écrasant sur sa tête , (anecdote connue, mais je suis moi-même épuisée par des chutes à répétition qui ont des effets douloureux et handicapants;)
merci

FL dit: à

> « Revenons au classique, ce sera nouveau », oui
> c’est Verdi mais en réalité il a dit « Torniamo
> all’antico: sarà un progresso! » (Revenons à
> l’ancien : ce sera un progrès !).

Merci cher Renato.

Revenons au baroque, ce sera un progrès.

https://twitter.com/culturaltutor/status/1627564022579986433

FL dit: à

Disons que la citation est beaucoup plus frappante quand on n’a pas le contexte.

D. dit: à

et alii dit: à

QUI PEUT RAPPELER LE NOM DU CELEBRE TALMUDISTE QUI FUT ASSOMME PAR LA CHUTE D’UN TALMUD s’écrasant sur sa tête , (anecdote connue, mais je suis moi-même épuisée par des chutes à répétition qui ont des effets douloureux et handicapants;)
merci

Alba ?

Jazzi dit: à

Oui, c’est un superbe film, closer, et je ne comprends pas que la critique ne le souligne pas suffisamment.
Au delà du pouvoir des mollahs, l’originalité du film et de montrer le rôle prépondérant de la nouvelle bourgeoisie enrichie qui s’est emparée du pays.
L’ami du fils ainé, contraint de quitter sa superbe maison de Téhéran, et lui disant que c’est le fils de son ancienne concierge, devenu millionnaire, qui l’a rachetée…
Ici, un témoignage intéressant du cinéaste
https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/par-les-temps-qui-courent/emad-aleebrahim-dehkordi-realisateur-2333401

D. dit: à

Dans à peine quelques heures, je vous aurai révélé quelque chose d’inédit.

Patrice Charoulet dit: à

A propos de Nietzsche

Sur un blog, j’avais scribouillé des choses, en me souvenant d’une tentative de traduction d’un livre de Nietzsche. Un commentateur anonyme, sans doute chrétien, a réagi, se trouvant drôle, en écrivant ceci :

« Dieu est mort.» Signé Nietzsche.
« Nietzsche est mort.» Signé Dieu.

J’ai_ répondu en ces termes :
La prétendue réponse amusante aux mots de Nietzsche est bien connue. Cela ne me fait pas vraiment sourire. Je pourrais répondre, ce qui ne serait pas plus drôle : « Nietzsche a existé. Dieu ne pouvait rien signer car il n’existe pas. »
Je préfère vous faire observer que beaucoup de chrétiens, dans leurs prières mêmes, n’ont pas des idées très claires concernant « Dieu », si j’ose dire. Certains pensent vraiment à Dieu, celui qui aurait créé plusieurs milliards de galaxies (chapeau, l’artiste !) et d’autres à Jésus. Or, à mes yeux, Jésus, né de Marie et d’un charpentier, qui avait des yeux, un nez, une bouche, un foie, des reins, est né, a vécu et a été crucifié ,comme Spartacus et des milliers d’autres ( il n’y avait alors ni guillotine, ni chaise électrique). Il est mort. Comme tous les hommes. Mort et enterré. Si l’affirmation de Nietzsche est « Jésus (pris pour Dieu par les chrétiens) est mort. »Eh bien , oui. C’est aussi clair et sans intérêt que de dire : L’eau mouille, le feu brûle ou la Terre est ronde.De toutes les phrases de Nietzsche, que je suis très loin de vénérer, c’est une des moins intéressantes.
Je conçois que cela ait fait tiquer ou s’indigner les chrétiens – vous êtes du nombre manifestement- et c’est votre droit le plus strict.
Moi, quand je lis ça, ma réaction est : Bof !

Jazzi dit: à

Et en plus, Charoulet n’a aucun humour !

FL dit: à

Je vous rappelle tout de même que Joseph n’est pas le géniteur du Christ. Vous n’avez pas suivi.

Janssen J-J dit: à

@ mon Pas triste…, non seulement n’a pas d’humour, mais reste est aussi bête à bon dieu qu’à manger du foin, comme si chacun.e dans sa prière à n’importe qui, n’y mettait pas une foi quelconque qui n’appartenait qu’à lui.elle. Comme si, à ses yeux, il fallait se messaliser dans une église catholique pour prier avec ferveur… Est-il sot, ce nabo-catho !
*** A croire qu’il se prendrait pour un talmudiste, du genre d’Odon von Horvath sur les Champs, pas vrai @Thalie ???
Par toutatix, et comprenne qui pourrav…! Bàv,

Janssen J-J dit: à

@ Dans à peine quelques heures, je vous aurai révélé quelque chose d’inédit

ouiv, on le sait déjà, TU vas nous perdre ton pusselage avec une gourgandine de chatte-ville ! Bàt,

closer dit: à

Sur le sexe dans « Chevalier Noir », ce qui m’a surtout frappé JB, c’est sa discrétion compte tenu de l’âge des protagonistes et de l’ambiance générale…De vagues allusions « elle est chez son mec »; une discussion au début entre les deux frères sur les mérites comparés des dodues et des minces; l’aîné conclut: « tu verras quand tu seras grand » (il adore jouer au grand frère).
Un autre point à noter: l’occultation complète de la consommation d’alcool. On entend une fois le bruit d’un décapsulage, mais cela pourrait être aussi bien du Coca que de la bière.
L’auteur a peut-être jugé prudent de ne pas cumuler toutes les transgressions dans le même film.

Qu’en pensent les gentes dames du blog? B? Rose? Il doit bien passer à Forcalquier, Marseille et Béziers…Deux dames de mon entourage sont plutôt réservées.

Damien dit: à

Suite et fin.
Ce matin, vers midi, je suis allé sur un petit marché de quartier, après avoir acheté ma baguette de pain. Il y avait un bouquiniste, qui proposait ses livres à 2 € sur son étal à même des planches de fortune. Les bouquins sont jetés là en desordre, au petit bonheur la chance. Le type fait le minimum d’efforts. C’est un vieillard, aux cheveux épais et blancs, qui se contente de surveiller et de dire bonjour aux éventuels curieux. Je lui ai demandé s’il avait « Mme Bovary ». « Je ne sais pas, m’a-t-il répondu. Cherchez dans les piles. J’ai ce roman de temps à autre. Il est peut-être là ! » J’ai rapidement regardé, mais ne l’ai pas trouvé. Ce bouquiniste ne doit pas gagner beaucoup d’argent, car ses livres n’ont aucun intérêt, c’est du rebut.Il n’y avait qu’un Kundera, sur une pile, « Risibles amours », passablement défraîchi en « Folio ». Mais de « Mme Bovary », point ! — Un conseil d’ami. D’abord, relisez ce chef-d’oeuvre. Et optez pour l’édition du « Livre de poche — classiques », la nouvelle édition de 2019, qui vous en coûtera 3,90 €. C’est une idée de cadeau — mais moi je n’en offre jamais. Une autre idée de cadeau peut être intéressante, l’idée m’est venue ce matin, pour de jeunes mariés : un jeu de l’oie. C’est pas cher et original, et il y a un clin d’oeil ironique. Vous pouvez offrir aussi le jeu de l’oie du Juif errant, mais c’est difficile à trouver, et cela risque de vous coûter fort cher, chez Drouot. Sur Amazon, le jeu de l’oie est à partir de 11 €. Vous pouvez faire ce cadeau de mariage, et ensuite aller à la réception et vous goberger lors du cocktail. Vous ferez ainsi un bon bénéfice financier grâce à de la nourriture festive entièrement gratuite, et vous aurez gagné votre journée : les jeunes mariés verront que vous avez pensé à eux, et vous aurez bâfré comme un sybarite. — Je vous laisse, je dois relire « A un dîner d’athée »…

Marie Sasseur dit: à

Je suis stupéfaite cher Damien de la volée de bois vert que vous vous prites en retour de votre promenade chez la boulangère.
Vos intentions étaient celles d’un honnête homme, pas d’un Charles Bovary, lequel a conduit sa pauvre femme à se suicider d’ennui.
Ceux et celle qui vous ont volé dans les plumes, sont les mêmes qui trouvent toutes qualités à des vieilles dames patronnesses, j’aime nommé la Lafon du Lidl, qui regarde la caissière comme une proie , et la mère Ernaux du Leclerc, qui regarde la caissière, une de ces anciennes élèves , avec un mépris inouï, comme si elle lui renvoyait l’image du destin qui l’attendait direct, si elle-même n’avait pas trouvé a coucher avec un bourgeois charbovary, pour s’en sortir. (ref, son roman  » la place « , dernière page).
Des reactions de petits fonctionnaires frustrés qui ont peur du déclassement, n’en prenez pas ombrage.
J’espère que votre jeune boulangère rencontrera un homme  » pas son genre « , une belle histoire, de liberté et d’émancipation.

https://youtu.be/0rKI5AhdtBY

Ce film est d’ailleurs adapté d’un bouquin d’un ancien amant de la mère Ernaux, qui a du trouvé la jeune coiffeuse bien plus attirante.

Marie Sasseur dit: à

Cela dit cher Damien, de retour du rivage, battu par une mer agitée par un vent de folie, j’ai repensé à Umberto Eco, sa master class sur la quête utopique d’une langue parfaite, je vais me la repasser.
En attendant d’en recevoir la transcription ecrite.
Beaucoup de réflexions à en tirer, c’est pour cela qu’une grande marche , au grand air a ete idéale pour en décanter toute la substance.
J’étais allée à l’exposition Champollion à la BnF, l’an passé, alors qu’on connaît tous, et depuis les petites classes, l’histoire des deux frères, mais là, ce fût littéralement une révélation.
La surprise, et pas la moindre, comme je l’ai déjà mentionné, c’est que cette quête de cette langue parfaite prédispose a l’avenemrnt du langage informatique.
On comprend enfin, de manière très claire que pour certains catholiques, pas tous et heureusement, et pour les kabbalistes chrétiens, cette quête du la langue prébabélique, avait pour corollaire la conversion religieuse.

Jazzi dit: à

« J’espère que votre jeune boulangère rencontrera un homme » pas son genre »

Un bon miche-thon !

Marie Sasseur dit: à

Et Al, apparemment l’histoire de ce talmudiste assommé par la chute du talmud ne ne nous à pas frappés: on s’en souvient plus.

Voilà en revanche un universitaire qui connaît parfaitement la cabale juive, pour l’avoir révolutionnée, comme le raconte U. Eco, a propos de l’hébreu, langue biblique,
et notamment en traduisant A. Aboulafia, il s’agit de Moshe Idel.

https://akadem.org/sommaire/themes/limoud/la-cabale/introduction/la-cabale-contemporaine-24-03-2014-58322_274.php

Marie Sasseur dit: à

Aïe, la chute du talmud ne nous a pas frappés: on s’en souvient plus.

B dit: à

Vos intentions étaient celles d’un honnête homme, pas d’un Charles Bovary, lequel a conduit sa pauvre femme à se suicider d’ennui.

Ce n’est pas tout à fait ça. Elle se suicide certes à causes d’ennuis financiers entre autres aspects du contexte qui draine aussi des facteurs psychologiques, sociaux. Déceptions, abandon, faux amis, faillite sur tous les plans sans que ses attaches familiales, une fille, un mari, ne la dissuadent d’avaler de l’arsenic.

B dit: à

si elle-même n’avait pas trouvé a coucher avec un bourgeois charbovary, pour s’en sortir

Quelle mauvaise foi. Faut il encore après ce genre de remarque à ce que vous colportez.

B dit: à

Faut il encore vous accorder crédit.

Marie Sasseur dit: à

C’est clair que la mère Ernaux a couché pour changé de classe.
In anyway you consider her trouble.

Marie Sasseur dit: à

In any way

Jean Langoncet dit: à

Marie et Marc sont dans la Vallée de la Mort pour rejouer cette scène

-“So anyway, so anyway” Daria says
– “What?” Mark asks
-“’So anyway ought to be one word, the name of some place or a river. Soanyway River.”

Tout s’écoule …

et alii dit: à

PERSONNE N A OUBLIE AVITAL Ronnel
ROUVREZ PHILOMAG, ce ne sera pas forcément une « bêtise »
Avital Ronell: “Je ne carbure pas au ressentiment”

B dit: à

Annie Ernaux à contracté mariage dans le milieu que ses diplômes, son niveau d’études lui ont permis de connaître, de fréquenter. Rien dans les mois françaises n’oblige à stationner dans sa caste d’origine. C’est une transfuge de classe , mon avis est que si elle n’avait pas acquis un minimum de culture par ses études son chemin de vue eut été bien différent. La monnaie d’échange est souvent de l’ordre de l’immatériel.

B dit: à

Lois pour mois, correcteur.

B dit: à

Et Vie pour vue. Correcteur.

B dit: à

Et puis, cher MS, coucher ne rend pas forcément plus intelligent, plus litterairement génial ou prolifique.je suis néanmoins convaincue de l’influence des fréquentations, des maîtres, des connaissances et amis dans l’édification d’un esprit jeune et en formation. Le milieu compte pour beaucoup, y compris en y entretenant des affections privilégiées qui de mon point de vue ne sont pas condamnables à moins d’entrainer un être inexpérimenté dans la débauche. Des générations se sont battues pour vivre sans condamnation des sexualités, personnellement je ne crache pas sur ces libertés acquises. Après c’est à chacun de se trouver.

B dit: à

Closer, ce film n’est pas programmé ici. J’avais vu avec plaisir « the operative » qui montre le génération dorée des trentenaires vivre comme partout ailleurs, boites de nuit, drogues de synthèse circulant. C’est un film sur l’espionnage Israélien en Iran. Bon thriller. « Les chats persans » plus ancien sur de jeunes gens malheureusement victimes des lois coraniques en cours, contrôles policiers, et qui luttent pour malgré cela se dessiner une liberté. Et bien sûr, taxi Téhéran, dont l’auteur vient tout juste de sortir de prison.

Marie Sasseur dit: à

Reconnaître le fascisme (Grasset, 1997) est un livre issu d’un discours d’Umberto Eco de 1995, réalisé pour les cinquante ans de la Libération de l’Europe. Il a été réédité afin d’éclairer les citoyens face aux montées des populismes dans le monde.

https://www.aphg.fr/Umberto-Eco-Reconnaitre-le-fascisme

Jazzi dit: à

Dommage, B, que vous ne puissiez pas voir « Le Chevalier noir », c’est un très bon film, que j’ai préféré, de loin, au dernier film de Steven Spielberg, adulé par la critique et le public !
En plus, vous semblez bien connaitre le cinéma iranien…

D. dit: à

Voilà :

L’exercice militaire français majeur « Orion 23 » est nommé ainsi parce qu’il existe une alliance entre l’Otan et la civilisation du système stellaire Zeta orionis, dont la masse de l’étoile est 23 fois celle de notre soleil. La 3ème guerre qui s’annonce opposera non seulement des nations terrestres mais aussi des nations extraterrestres.

MC dit: à

Bon, Sasseur reçoit des éclaircissements de la BN sur le Pré-Babelisme, enfin l’ vant-Babel. Elle a même vu la liaison avec la conversion…. Si elle intégrait le fait que les sciences dures se sont detacheees d’une soupe alchimico-prophétique entre le XVII et le XVIII, nous n’aurions pas à ferrailler sans arrêt. Sur l’intérêt de l’état antérieur, de ses répercussions sur les mentalités (qu’on songe aux Guerres de Religion poursuivies après le Bearnais sous d’autres apparences) la lecture des œuvres du continent prescientifiquen’apas à être défendue, elle est légitime. Et il ne s’agit pas de revenir eux cornues des alchimistes, mais d’y comprendre quelque chose. Cordialement. MC

MC dit: à

JDD. «  le lycéen (assassin) semble vivre avec un autre »
Depuis hier, il a bûche la schizophrenie ?

Marie Sasseur dit: à

Le pangolin, ce vieux dément mc, est content, il n’a pas compris que Umberto Eco fustige tous les obscurantismes que véhiculent des faux savants et vrais imposteurs comme ce gnome ridicule.
Nous ont a bien compris que de la scolastique, il ne reste plus que des intégristes qui militent pour la messe en latin.

Marie Sasseur dit: à

Et zut, nous on a bien compris que le pangolin mc est un fumiste qui n’a de la science qu’une vague idée  » magique  »

Connard

Marie Sasseur dit: à

La scolastique est une école dogmatique qui aura essayé de passer la philosophie grecque à la moulinette catholique.
Thomas d’Aquin n’aura pas choisi le plus mauvais de ces philosophes, mais je suppose que Damien est out, pour nous en dire plus.

B dit: à

MC, à cet âge, avec une TS et une dépression, c’est à se demander si le psychiatre qui le suit n’est pas passé à côté de sa personnalité. Les entretiens ne lui ont peut-être pas permis de diagnostiquer une maladie. Je me souviens d’un ami connu dans mon adolescence revu quelques années plus tard qui de prime abord n’avait pas trop changé. Il m’annonça qu’il était schizophrène et je crois que peu après il s’est defenestré. Il avait l’air jovial, un contact facile. Rien qui puisse laisser soupçonner une atteinte sérieuse.

Marie Sasseur dit: à

Comme dit Umberto Eco, de toutes ces tentatives échouées pour retrouver la langue parfaite, beaucoup de forfaitures, en est- heureusement- sorti des connaissances et savoirs universaux, au sens commun : partageables par tout le monde.

Marie Sasseur dit: à

en sont- heureusement- sorties des connaissances et savoirs universaux, au sens commun : partageables par tout le monde.

Et sans problème, comme en science, on pourra dire de tel échec, qu’il fut une felix culpa.

Felix culpa, comme cette page du dico de Passou, à la lettre E, comme Eco.
Quelle richesse des commentaires , (enfin je me félicite), s’en est suivi.

Ils sont peu nombreux les stars à haut niveau intellectuel possédant une science dans un domaine, et reconnus par leurs pairs, à se risquer dans une vulgarisation romanesque . Eco est de ceux-là.
Cela donne des romans dits savants, plus qu’érudits, cette notion trop connotée intertextualité simplement littéraire.
Alors cela peut barber ceux qui ne font aucun effort.
Les 50 millions de lecteurs du roman Le nom de la rose vous prouvent simplement que vous aviez tort, Passou.

renato dit: à

Luciano Berio, Omaggio a Joyce, documents sur la qualité onomatopéique du langage poétique. Documentaire radiophonique pour voix et bande magnétique réalisé au studio de phonologie de Milan en collaboration avec Umberto Eco :

https://youtu.be/-uIvzVgk16c

Marie Sasseur dit: à

Les mathématiques sont un exemple de « langue parfaite universelle ».
Un langage symbolique universellement reconnu.
Pas connu de tout un chacun, cependant.
Le seul problème c’est lorsque des scientistes pensent y trouver des « révélations « . Ceux-là attribuent aux mathématiques un pouvoir magique un peu comme Ficin et les kabbalistes ésotériques l’attribuaient à l’hébreu, par exemple.

Le développement des mathématiques n’est plus remarquable que dans un domaine précis qui répond aux exigences contemporaines : l’informatique.
Dans ce domaine les scientistes pratiquent un renversement de la preuve, plus prosaïquement, mettent la charrue avant les boeufs. N’existe dans la nature que ce qui peut être formalisé en langage informatique. Une hypothèse Sapir Whorf 2.0, en somme.
On pourrait en rire. Mais quand ils bossent au GIEC, avec Greta, on rigole moins.

Marie Sasseur dit: à

Une perle de culture, qui a échappé au tamis de Socrate :

« les sciences dures se sont detacheees d’une soupe alchimico-prophétique entre le XVII et le XVIII, »

C’est un cousin de Germaine qui a écrit ça.

FL dit: à

« La plus speedy des pizzas. »

C’est toujours un plaisir d’entendre Eco.

Les wokes pensent que seuls les boomers n’aiment pas les anglicismes. Qui par ailleurs n’existent pas selon eux.

Il prononce no-m.

Mon kiosquier n’a toujours pas compris qu’on ne disait pas I-nde.

Marie Sasseur dit: à

Exceptionnel , ce soir sur Arte

« Le secret de Paganini
L’exceptionnelle histoire des cordes de violon
Les cordes en boyau d’agneau de son violon ont participé à la renommée de Niccolò Paganini (1782-1840). Leur commerce, contrôlé par le Vatican, a contribué, lui, à assurer sa prospérité financière.  »

https://www.arte.tv/fr/videos/107201-000-A/le-secret-de-paganini/

MC dit: à

Cette expression de sciences dures a été utilisée devant moi par un astronome lié au CNRS. Maintenant si vous la jugez incorrecte, plaignez-vous à lui, pas à moi, chère MS. MC

MC dit: à

Et Puisqu l’age et la surdité venant vous faites mine de croire que je vous parle de Scolastique, de Thomas d’Aquin, etc, toues choses etrangères à mon propos, je ne ^puis rien pour vous. Quant à la fonction démystificatrice d’Eco, on a été très sévère, ici, et pas que moi, sur ces romans. Mais cet aspect du débat semble vous avoir échappé.Argumentation pitoyable de mauvaise foi , mais on a l’habitude de vos dérobades…
MC

renato dit: à

Bien, Elly Schlein secrétaire du Parti démocratique.

27.2 – 6.18

Marie Sasseur dit: à

Le cousin de Germaine, suppôt d’une obscure officine intégriste, youtubeur du diocèse de trifouiilis les oies, adorateur de Jeanne au secours, qui est allé jusqu’à soutenir que Louise Labé était un homme car  » on le lui a dit  »
aura montré ici, mais certainement ailleurs aussi, toute l’étendue de sa folie furieuse.

A archiver, du dément mc, pseudo savant, véritable imposteur:

« les sciences dures se sont detacheees d’une soupe alchimico-prophétique entre le XVII et le XVIII, »

Marie Sasseur dit: à

De l’insinuation comme mode de preuve, la dialectique scolastique n’est plus ce qu’elle était ma brave dame :

« Quant à la fonction démystificatrice d’Eco, on a été très sévère, ici, et pas que moi, sur ces romans. »

Ce fou furieux parle de quoi à qui ?

Damien dit: à

« Je suis stupéfaite cher Damien de la volée de bois vert que vous vous prites en retour de votre promenade chez la boulangère.
Vos intentions étaient celles d’un honnête homme, pas d’un Charles Bovary, lequel a conduit sa pauvre femme à se suicider d’ennui. »

Merci, magnifique Sasseur ! En effet, qu’ai-je fais d’autre de donner un témoignage bienveillant et simple sur une charmante petite boulangère, à qui je ne veux que du bien (et évidemment pas coucher avec elle !). Je lui ai expliqué des tas de choses, par exemple que des sociologues avaient montré qu’on recrutait des gens qui, évidemment, avaient des diplômes et des compétences, mais que les entreprises désiraient des candidats bien élevés, éduqués dans les mêmes valeurs qu’eux. Le diplôme est moins crucial que la bonne éducation. Il faut le savoir. C’est pourquoi d’ailleurs les gauchistes comme Clopine restent sur la touche, dans leur ferme entre porcs et fumier, dans leur boue natale. Clopine, un conseil de lecture pour vous : Bescherelle, « L’Art de briller en société », présenté par notre cher Pierre Assouline, 2014, 8 € : une merveille instructive. J’en ai fait mon miel, comme de Gracian, « L’homme de cour », etc. La baronne de Rotschild avait trouvé le bon filon, sauf que en réalité, dans les faits, la femme devait se soumettre à l’extrême et devenir un vraie catin. — Sur le fait que je donne que des livres d’occasion : pas toujours, du reste, et puis dans ce cas, c’est plus facile. C’est un cadeau plus naturel : « Tiens, j’ai trouvé ceci, dites-vous, j’ai pensé à vous. Prenez-le, c’est gratuit ! » Je parle cinéma, parfois, avec ma boulangère. Elle ne va jamais en salle. Et elle regarde surtout des films très violents. Elle n’aime pas les histoires d’amour. En fait, elle cache une sorte de punktitude nihiliste. Il faudrait qu’elle lise Flaubert, donc, mais ce n’est pas demain la veille. — J’ai vu « Babylon » de Damien Chazelle. Très décevant. La partie historique est nulle. Par contre, j’ai bien eu peur avec la scène du crocodile. Ces bêtes me font très peur… Clopine, je suis sûr que vous ressemblez à un crocodile. Bonne journée !

rose dit: à

mauvaise foi , mais on a l’habitude de vos dérobades

Non, on ne s’habitue pas.
À vos uppercuts dans la gencive non plus.

En suis à La plus secrète mémoire des hommes de Mohammed Mbougar Sarr.
P194 au monologue de Mossane très agité.

Avant d’attaquer le deuxième biographème, ai raconté l’histoire à ma mère, hier, pendant le repas dégueulasse, infâme, imbouffable, à lEhhad (moral dans les chaussettes de aussi mal manger), l’histoire nous a permis de dévier du repas.
Je l’ai prévenue, je vais te poser une question.
J’ai raconté comme j’ai pu, Siga, son père, les jumeaux, l’écrivain.
Bref.
La question était « il n’a pas donné la lettre d’Elimane ni le livre à sa mère qui attendait le retour de son fils, désormais nue, sous le manguier du cimetière où a été enterrée sa petite fille morte née. Qu’est ce que tu en penses ? »

Ma mère m’a répondu :
 » Il a eu tort ».
Elle a enchainé « il n’avait pas le droit ».

Le premier truc je l’ai pensé pour/contre la douleur de Mossane.
Le second je ne suis pas allée jusque là.

Curieuse de la suite.
Un Goncourt qui vaudrait son prix ?

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