Denis Tillinac, le dernier mousquetaire
En voilà un au moins qui annonce la couleur. Non que Denis Tillinac, tant l’écrivain que l’ancien éditeur de la Table ronde, ait jamais mis son drapeau dans sa poche. Mais cette fois, c’est on ne peut plus clair : sous le titre L’âme française (246 pages, 18,90 euros, Albin Michel), la bande rouge et blanche qui ceint le livre claque comme un étendard : « A la recherche de notre honneur perdu ». Eu égard à l’air du temps et à la direction du vent, c’était bien le moins pour qui suit l’évolution de ce sympathique néo-hussard des Lettres après son Dictionnaire amoureux de la France (2008), son Dictionnaire amoureux du catholicisme (2011), Du bonheur d’être réac (2014). Il y a là comme une irrésistible montée en puissance.
Voilà une plume charnue, sensible, colorée et ô combien enracinée. La Corrèze plutôt que le Zambèze même si tout n’est pas à jeter dans l’héritage colonial. Des formules qui font mouche (« Depuis Giscard d’Estaing, la droite ne parle à la jeunesse que de la santé des montures, jamais de l’idéal des mousquetaires »), des pages d’une grande sensibilité. Un mélange de grand style et de parler canaille. Il écrit comme on monte : en avant, calme et droit. A ceci près que celui-ci a moins l’âme d’un écuyer du Cadre noir que celle du mousquetaire virtuel d’un roi imaginaire.
Son pamphlet est un cri du cœur, moins pour son camp politique, une droite conservatrice qu’il se désole de voir aussi médiocre, que pour la France « plutôt de droite dans ses profondeurs, plutôt de gauche dans ses humeurs », et les Français. Peut-être pas tous car même s’il est trop gaulliste pour l’écrire, on perçoit derrière sa musique intérieure si berliozienne la résurgence d’un vieux slogan régulièrement murmuré ça et là dans les meilleurs milieux, selon lequel il n’est de Français que chrétien. Air connu. Cette vieille droite, qui se déchire encore dans de vaines rivalités d’egos, il lui rêve un destin à la hauteur de sa mission, de ses ambitions et surtout de la part la plus glorieuse de son passé. Car pour avoir la tripe républicaine, on n’en a pas moins la fibre monarchique. Question d’inconscient collectif.
C’était peut-être vrai lorsque l’historien Marc Bloch était jeune, au tout début du XXème siècle : alors il pouvait dire qu’un patriote Français se reconnaissait à ce qu’il vibrait à l’évocation de la Fête de la Fédération de 1790 au Champ-de-Mars et à l’évocation du sacre des rois de France à Reims ; mais aujourd’hui ? On en doute. Cette droite, il aimerait la secouer afin qu’elle s’empare de ce qui lui manque : un imaginaire, un socle mythologique. Ils existent, elle les possèdent mais s’avère incapable de ne rien en à faire. Ses leaders, des techniciens et des juristes, sont dépourvus d’idées ; ils envisagent la vie comme un projet collectif et non comme une aventure privée, individuelle ; ils méconnaissent leurs référents et leurs figures fondatrices ; à croire qu’ils leur font honte quand la gauche, elle, est si fière de sa galerie d’ancêtres de Voltaire à Mitterrand (encore que celui-ci était « un droitier contrarié »).
Dans sa grande générosité, l’auteur lance loin ses filets, il opère une rafle qui ramasse parmi les héros de droite Leclerc de Hauteclocque, Jean Gabin, D’Artagnan et ses potes, Cyrano de Bergerac, l’armée des ombres, Bob Morane, Tocqueville, Saint-Exupéry, Arsène Lupin, Tintin encore qu’il concède que ce dernier soit tenu pour transgenre… Et ses héroïnes ? L’aristocratie, la paysannerie, la bourgeoisie dont les vertus conjuguées constitueraient en leur synthèse le meilleur de ce qu’on appelle la droite. Jeanne d’Arc est avant tout une héroïne catholique, comme l’ont si bien illustré Péguy et Bernanos. Mais compte-t-il vraiment sur cet imaginaire pour permettre aux siens de promouvoir « un moderne honnête homme » ? Ce n’est pas gagné car, comme il est le premier à le reconnaître, l’homme n’est pas un militant-né ; il lui faut forcer sa nature pour distribuer des tracts et coller des affiches.
Le problème avec Tillinac, c’est qu’il incarne une droite romantique parfaitement respectable (sauf lorsqu’il se laisse emporter par l’atmosphère comme récemment à Béziers), quasi idéale, toute de panache, de bravoure, de références historiques et littéraires pleines de noblesse de caractère. Qu’elle soit datée est la moindre des choses pour un héritage fier de l’être, qu’elle soit sans avenir également, qu’elle ait les contours d’une esthétique plutôt que d’une politique on ne s’en plaindra pas, mais qu’elle soit si rare de nos jours qu’elle fasse parfois passer son héraut pour un doux énergumène dans son propre camp est attristant. Le Tillinac est une espèce en voie de disparition.
Je l’ai écouté tout récemment parler de son livre dans un bistro parisien rempli d’un public parfaitement réactionnaire, comblé par ses bons mots raillant la pensée unique et ses saillies contre le gouvernement ; mais lorsqu’à la fin, un auditeur se risqua à lui demander pour qui il voterait l’an prochain, le mousquetaire gaulliste procéda par élimination et termina par un « après tout, un social-démocrate comme François Bayrou, le plus tocquevillien de tous… » qui provoqua une certaine consternation entre les tables.
Il est vrai que si le Panthéon est par excellence le lieu de mémoire des héros de gauche, et la crypte de basilique de Saint-Denis dans le 9-3 celui des héros de droite, le premier est celui des deux qui se porte le mieux. Si L’Identité de la France est respecté comme un titre du grand Braudel, l’identité française, elle, est bien devenue le noyau dur de la réflexion à droite. Pour autant, elle souffre d’une carence de symboles. Jamais Charles de Foucauld ou Leclerc ne sont apparus sur des tee-shirts quand le poster de Che Guevara a trôné dans bien des chambres de jeunes d’une ou deux générations.
La mélancolie de Denis Tillinac est faite de nostalgie (l’ombre portée de Chateaubriand), de sentiment de la décadence morale et spirituelle (idem), de désenchantement, d’amertume, d’indignation sinon de colère contre une droite qui a encouragé l’économie à prendre le dessus sur les valeurs. On ignore ce qu’il était mai 68 mais on croit comprendre que mai 68 l’a rendu réac. L’âme française selon lui, c’est quinze siècles d’histoire-géo déboussolés par le sentiment de dépossession des Français, des diktats de Bruxelles à l’arrivée des migrants. Mais qui ne se retrouverait dans la France selon Fernand Braudel « damasserie de pays » ? Même l’esprit le plus étroitement hexagonal ne saurait le nier.
Il défend mordicus la réalité du clivage gauche/droite que d’aucuns, dans la presse comme au Parlement, n’ont de cesse d’enterrer. A l’une, la justice sociale ; à l’autre, l’honneur. Chacune son champ. Nul besoin de ressortir les grands discours ni de lancer les grandes orgues : il suffit de se souvenir que Sartre se flattait d’avoir pissé sur la tombe de Chateaubriand au Grand-Bé. A grand renforts de citations de Blondin et alli parfaitement choisies, Tillinac vous convaincrait que l’amour éperdu et l’amitié au débotté sont des valeurs de droite. Forcément, à trop regarder en boucle Un Singe en hiver avec un coup dans le nez, avec des copains comme Gabin retour du Tonkin et Belmondo torero à Tigreville, on se sent tous anars de droite.
Voilà à quoi voudrait servir ce livre : faire comprendre à la droite française qu’elle dispose d’une fenêtre de tir pendant un an, juste assez pour reprendre à la gauche son magistère moral et intellectuel, quand bien même celui-ci ne serait plus que l’ombre de ce qu’il fut. Pour cela, il faudrait que les hommes politiques (re)lisent les Mémoires d’outre-tombe, le classique absolu dans la meilleure acception de l’expression ; ils y apprendront à se tenir sur le grand théâtre de l’Histoire dont ils sont partie prenante ; ils cesseront alors d’être « les commentateurs passifs du commentaire à flux tendu des médias » ; en découvrant le sens de la grandeur, ils y prendront une leçon d’orgueil.
Lui l’a si bien méditée qu’il rêve désormais d’une chevalerie dans l’esprit de l’ordre hospitalier de Saint-Jean de Jérusalem pour lancer l’assaut définitif contre les brigades djihadistes ! Il y a une vingtaine d’années de cela, Denis Tillinac publiait une belle ode à la province (quel joli mot, on ne s’en lasse pas) sous le titre Le bonheur à Souillac. Son dernier livre se termine par « … le bonheur d’être français ».
(« Les trois mousquetaires » adapté au théâtre de la Criée à Marseille, photo D.R.; « Un Singe en hiver » d’Henri Verneuil. Photo extraite du film et photo du tournage par Michel Dole ; « Tombeau de Chateaubriand au Grand Bé » photo Céline Huet)
539 Réponses pour Denis Tillinac, le dernier mousquetaire
Trouver de prétendues tendances homosexuelles non assumées de la part du tueur d’Orlando, c’est le comble de la dégueulasserie avec l’assassinat prémédité et sur liste de ce couple de flics à Mantes et enfin faire croire que , pratiquement, c’est de propos délibérés que la CGT a couvert le caillassage de l’Hôpital Necker.
Dans ces trois cas, c’st du dédouanement/
-Si à orlando, les pédés , au fond se tuent entre eux, bien fait…c’est ça que ça veut dire
-Si à Mantes on peut assassiner sur liste, comme les SS à Berlin, c’est que les pov’ti gars isssus de l’immigration comme on dit, éprouvent un immense malaise social
-Si, du jamais vu dans l’histoire à part en Syrie, on commence à s’en prendre aux hôpitaux, pédiatriques de surcroît, en faisant semblant de croire que c’est laa faute à la CGT, c’est parce que ce pauvre pouvoir minable a besoin de justifier la future interdiction de manifestation que notre Caudillito nous prépare.
et , JC, les ploucs, dont je fais désormais partie avec délectation vous enduistent de bren.
les casseurs étaient dans le plus d’un million ou l’à peine cent mille, non mais faudrait savoir !
essayez le tout et rien à la fois, ça peut durer longtemps…
« et , JC, les ploucs, dont je fais désormais partie avec délectation vous enduistent de bren. »
Bergie le zingueur,
tout ce qui concourt à votre délectation me ravit ! Bien à vous …
Court nu , bérénice, c’est comme il écrit rabougri, ratatiné, aigri, venimeux et surtout PETIT, minuscucule comme son zizi
-Si, du jamais vu dans l’histoire à part en Syrie, on commence à s’en prendre aux hôpitaux, pédiatriques de surcroît, en faisant semblant de croire que c’est laa faute à la CGT, c’est parce que ce pauvre pouvoir minable a besoin de justifier la future interdiction de manifestation que notre Caudillito nous prépare.
Entendu un représentant de la CGT dire qu’ils avaient été débordés par les casseurs. FH rappelle qu’il n’autorisera plus de manifestations si de telles violences devaient se reproduire. Rappel à l’ordre sérieux et compréhensible. Dans quel état cette loi va revenir du sénat?
style berliozien… la nuit du sabbat… Je ne sais pas ce qu’il va nous sortir encore notre grand Passou mais ça promet…
En attendant la Republique de la télévision, qui va nous parler du portrait de Claude Levi-Strauss par Passou sur Arte ?
Pourquoi pas toi, Jibé ? Perso, je ne connais pas assez bien Levi-Strauss pour avoir un avis pertinent -je sais juste que le grand anthropologue, l’auteur de « tristes tropiques », avait des parts d’ombre ; et tel que je connais notre hôte, ça doit justement être ça qui l’intéresse !
Pierre Assouline n’aime les confitures que rangées dans des placards obscurs, au fond de cuisines qu’il faut fouiller longtemps avant de trouver les bonnes clés…
Bérénice, la CGT était accompagnée de 6 autres syndicats et associations pour organiser la manif; Elle n’a JAMAIS cautionné les casseurs (et pour cause, ils sont bien utiles pour discréditer le mouvement), et il faut rappeler que, de même que les supporters d’un match de foot ne peuvent être tenus pour les garants de la sécurité autour d’un match, les organisateurs d’une manifestation ne sont pas garants de la sécurité publique : c’est l’Etat qui l’est, quand la manifestation est autorisée par la préfecture (ce qui était le cas hier…)
Je vous en prie, Bérénice, ne vous faites pas le porte-parole des amalgames et des contre-vérités servies toutes chaudes par des média comme TF1…
La CGT a tout à gagner à faire semblant d’être puissante dans la rue, car dans les urnes elle est condamnée à régresser, à devenir un cénacle de paumés entretenus par un financement indécent de la République.
Le gouvernement a tout à gagner à laisser pourrir la situation pour discréditer sa gauche ancienne mode : vieux crabes trotskystes, crétins NPA, et communistes et à conquérir les amoureux de la Loi et l’Ordre…
Ce chaos fait de notre peuplade la risée du monde. Par bonheur, nous ne sommes pas seuls dans ce cas…
Revenons aux choses importantes : qui a cassé le vase de Soissons ?….Levy Strauss ?…. C’est important, nom de dieu, vraiment !!!
Ceci, pour vous, encore, Bérénice :
» Elie Sachnine :
« J’ai eu hier ma dose de gazage à bout portant, j’ai vu comment le maintien de l’ordre était conçu à tel point que le parcours initialement négocié a en fait été remis en cause. Aerrivé à proximité des Invalides où les affrontements se déroulaient, la manif a été coupée. Là les simples salariés ont sommé les CRS de dégager pour récupérer ceux qui étaient coupés par un cordon. Ce fût gazage intempestif et tentative de dialogue du SO de la CGT. Imperturbales les CRS ont refusé de réintégrer ceux qui n’étaient nullement des casseurs. En ligne avec un bout du service d’ordre de la CGT nous avons disons poussé fermement les lignes de CRS qui ont riposté mais nous sommes passés. En un instant les renforts sont venus et de nouveau gazage intempestif nous étions passés de l’autre côté mais avons rebroussé chemin pour revenir de l’autre côté. Cortège cassé, manif détournée de son parcours, retour des salariés vers les cars dans un nuage épais et irrespirable de lacrymos. Colère des dockers invoquant la puissance du nombre pour dégager ceux qui se trouvaient dans la nasse. Des hommes et des femmes parfaitement pacifiques initialement discutaient de l’autodéfense. Le climat dans les esprits a changé de nature. Une nouvelle provocation de trop de Valls et ça pourrait basculer. Il y a les autonomes français et allemands (j’insiste) qui circulent comme si de rien n’était, mais il existe aussi des gens syndiqués, des pères et des mères de famille outrés de l’arrogance du pouvoir et des méthodes de maintien de l’ordre. Là non plus pas de manichéisme. La situation pourrait basculer. Est-ce la stratégie de Valls. En ce cas c’est sa démission qui doit devenir désormais un mot d’ordre central. »
Au nom de la liberté, cassons les casseurs ! Assez de chienlit ! Halte au chaos…
Nous réclamons un GUANTANAMO NORMAND !
Court nu, bérénice : encore plus laid que Tillinac, un comble !
ah ça, parler au nom d’autres quelle grandeur ! allez bon, on mettra ça sur le compte de la culture poutine, les cow-boys c’était avant, show men et chômeurs, d’un côté les U.S. moqués pour le politically correct assument cela… mais pauvre jeunesse, ça donne pas envie de rigoler, vraiment pas. Enfin, quand on n’est pas du genre à leur promettre de briller sous les sunlights du spectacle de fin d’année
Tous ensemble ! Tous ensemble ! Avec un gouvernement de gauche qui roule à droite, toute ! Ouais ….!!!
Arriba, Manuelito … on les aura les crapules gauchistes !
C’est Jules Moch, PS bon teint, qui inventa les CRS…
Plus facile de s’en prendre à une personne que de discréditer Richelieu, me semble-t-il?
La bassesse des coups est révélatrice du niveau de celles et ceux qui les portent.
Réflexion faite, je me demande si cette invasion islamique, dont on nous rebat les oreilles, n’est pas tout simplement l’habillage contemporain de l’assaut millénaire livré aux territoires peuplés d’Aryens (nous en sommes, j’en suis) par les ethnies sémitiques et négroïdes. Qu’en eût pensé Lévi-Strauss (quel drôle de nom, peu aryen, à la réflexion) ?
Un type fiché S dans le 9.3 ou ailleurs ?
Hop ! invité par les gendarmes, armés dernier cri, à rejoindre le CAMP de VACANCES des INCERTAINS, Place de la Pucelle à BEAUBEC. Puis interrogatoire à l’ancienne…
Brutal, but…ça va calmer les vocations, et augmenter les expulsions avec retrait de la nationalité hexagonale (que ça… c’est terribe !)
JC….. dit: 15 juin 2016 à 17 h 41 min
Revenons aux choses importantes : qui a cassé le vase de Soissons ?
C’est un copain motard, avec sa Brough Superior ; il a raté un platane, il s’est payé les poteries d’Accolay le vase était dedans ! HCB a pris la photo mais il aurait dû mettre sur « nuageux » on voit gudalle…
Charles dit: 15 juin 2016 à 17 h 59 min
si cette invasion islamique, dont on nous rebat les oreilles, n’est pas tout simplement l’habillage contemporain de l’assaut millénaire
C’est tous les six cents ans non ? Six cents plus cent trente-deux le compte est bon…
Bon je sors comme dirait… ben quelqu’un qui est sorti !
Au cas où vous ne l’auriez pas remarqué, Clopine, ces gens qui defilaient en cassant tout étaient ́des gauchistes notoires. Il n’est pas anormal de chercher à les disperser d’une façon ou d’une autre.
C’est mal tombé, Necker ?
Le match le stade a l’air de se vider sans problème, on va voir cette nuit.
L’ambassadeur de Russie n’est pas content pour ses petits supporters. la discrimination c ‘est méchant pas bien, hou les vilains noccidentaux. On va leur foutre le brexit tu vas voir.
L’extrait posté par Jibé montre au contraire que de Gaulle avait parfaitement analysé la situation. La démarche qu’il préconisait, solidement fondée sur les principales nations européennes de l’ouest pouvait conduire à une confédération qu’il cite explicitement comme possible dans le futur. Démarche réaliste, graduelle, fondée sur le rapprochement des principales aires culturelles qui se côtoient depuis des siècles, française, germanique, anglaise, néerlandaise, italienne, espagnole (ajoutons le Portugal) et qui pouvait parfaitement marcher.
bérénice dit: 15 juin 2016 à 17 h 07 min
Sixième République sinon rien, Bérénice. ça commence à rentrer, mine de rien…
Bon, ce soir je mange des saucisse de Francfort avec des pommes de terre bio à l’eau.
D. dit: 15 juin 2016 à 18 h 13 min
Je m’excuse de devoir vous contredire. Mais les râclures qui ont commis l’irréparable, car c’est l’irréparable de s’en prendre à un hôpital, ne sont pas du tout des salariés ni même des syndicalistes.
Vous-êtes vous demandé(e) à qui profite ce crime? N’avez-vous donc pas vu comment le gouvernement Valls, et Cazeneuve en particulier ont instrumentalisé l’atroce assassinat de Mantes pour déconsidérer le mouvement social? Necker? Mais dits-moi, Necker, n’est-ce pas justement là où l’on s’occupe de ce pauvre petit bout de chou dnt les parents ont été liquidaresse par une gandourah ? Je ne crois pas au sens historique des coïncidences. Mais alors pas du tout. <Toute cette immonde et méphitique affaire des "casseurs de Necker" arrive décidément si bien à propos. Quelques nervis fascistes , bien connus et dûment payés par les services de l'Intérieur, ont fait le job. Vieille ritournelle pour déglinguer les syndicats , les salariés et , plus profondément encore, les citoyens.
L'utralibéralisme a posé ses exigences et les autres larbins PS se sont empressés de lui donner satisfaction.
Vous voyez, vous, des cheminots, des métallos, des personnels médicaux, des profs, bref, le contenu d'une manif de salariés au bout du bout du désespoir, prendre des barres de fer et casser un hôpital pour enfants? Allons !! qui peut croire ça….
@ berguenzinc dit: 15 juin 2016 à 18 h 39 min
Je suis d’accord avec vous sur l’utilisation faite par le « Caudillito »–j’aime beaucoup!– et le gouvernement des « casseurs », par contre, si je pense, comme vous, que ce ne sont pas des syndicalistes, rien ne prouve qu’il s’agisse de provocateurs gouvernementaux ou d’extrême droite.
Quelques nervis fascistes , bien connus et dûment payés par les services de l’Intérieur, ont fait le job.
–
Mais quelles preuves avez-vous ?
C’est très grave, ce que vous affirmez d’une façon assez péremptoire et insuffisamment argumentée.
Toutes manières, le vase de Soissons, à l’Araldite ça se verra pas…
berguenzinc dit: 15 juin 2016 à 18 h 39 min Vous-êtes vous demandé(e) à qui profite ce crime?
Aux vitriers, banane ! Non mais quel çon.
@ « La bassesse des coups est révélatrice du niveau de celles et ceux qui les portent. »
Pffeuh, Court, pourquoi partir en criant avant que le premier coup ne fût porté ?
Vous avez amené sur le tapis Richelieu, en référence aux Mousquetaires, raillant la fadeur de Machiavel.
Comme on a déjà pu le lire, ici, beaucoup de logique…
Ils étaient contemporains, et alors ?
Le sens de la Politique de l’un, remet en effet le machiavélisme impérialiste de l’autre à sa place parisienne. En plus il était papiste. Et ça, à Florence, c’était rédhibitoire, non mais !
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Je sais pas pourquoi, vous faites tout un foin de la loi « travaille pas ». Cette loi que Picador 1er veut imposer, pendant qu’il entretient un Etat de sidération, a été pondue par des juristes. Les cousins des technocrates qui gèrent l’europe. C’est ad.mi.ni.tr.tif, tout ça.
Les fonctionnaires en Hollandie, peuvent pas comprendre. Forcément.
si le programme c’est fiche le bordel faut se mettre d’accord sur les rideaux les tapis etc et puis débaucher des meufs du crazy pour faire le service d’ordre parce qu’y a plus de femens dans la cour des miracles, ah et pour l’activisme faut des divisions pour bien faire machiavélique en culture générale de goal
Je ne sais pas si c’est pour avoir de la visibilité dans son cloaque mental merdeux que le 19h42 se choisit un tel pseudo.
Ah, mais j’y suis ! S’cusez, je ne peux pas être à 100ù tout le temps.
Le 19h42, c’est un « déviant » qui lit le Cantique comme un truc hard homo-gay, bien gras.
C’est, ce serait, plus simple, et plus accessible à tout le monde, si Picador 1er écrivait ses discours avec des moustaches et qu’il se laissât pousser une mèche devant le front. Des petites moustaches rikiki, pas des bacchantes comme le club des cinq.
Quittons nous sur une note d’espoir ….
Que les centrales refroidissent cette nuit à en crever, que les computers non alimentés se taisent, que disparaissent RdL et Passou….
Vivre dans ces conditions ? AAAAAH ! quelle expérience ….
Et enfin, Court, une dernière botte à la Cyrano.
Picador 1er n’aura pas à prendre un avion aux frais de la République, pour voir un match de foot à Berlin.
Il est à domicile.
Je vous en prie, Bérénice, ne vous faites pas le porte-parole des amalgames et des contre-vérités servies toutes chaudes par des média comme TF1…
Clopine j’ai écouté le journal sur France culture, pas d’info TV. Je pense que les organisations syndicales n’ont effectivement rien à gagner de la casse surtout poussée à ce point de violence. Suite à ces info, j’ai pensé qu’effectivement que ces violences pourraient permettre de créditer l’interdiction, on peut comme Berguenzinc percevoir une portée symbolique des écrits sur Necker et rapprocher l’intention du meurtre du couple des policiers en sachant que ce pauvre gosse y est actuellement hospitalisé, ne travaillez jamais? à l’ordre dans ce pays?? Si ce n’est pas la bonne interprétation, je trouve cela d’un goût plus que douteux . En aucun cas je ne fais d’amalgame, je suis circonspecte, soit, tout en pensant qu’étant donnée l’ampleur de la manifestation , quel service d’ordre aurait été en mesure d’assurer 100% de sécurité. Si ces casseurs ont été arrêtés, peut-être sera-t-il possible de déterminer quelles étaient leur motivation.
leurs motivations, un « que » en trop. sorry.
«…il suffit de se souvenir que Sartre se flattait d’avoir pissé sur la tombe de Chateaubriand au Grand-Bé.»
J’irais bien me soulager sur celle Sartre, mais ce serait polisson.
Tant que le plus bas dénominateur commun dictera tout, on sera dans la mouise. Les Français rêvent d’un chef, un vrai, quitte à l’occire quand ils en auront assez. Je doute fort que cela change de sitôt. Mitterrand, cet hypocrite, savait parler au peuple. Chirac aussi, quand il le voulait. Mais le Nain teigneux? Et le Pantin pathétique? Si au moins on invitait aux émissions populaires, voire populacières, quelque personnage de haute tenue qui remettrait un peu de dignité, sinon de correction.
Le duc de Faucigny-Lucinge à la télévision qui répond à qui lui demande comment on doit l’appeler: «On ne m’appelle pas, mais si l’on s’adresse à moi il convient de dire :Monsieur le Duc…». Ça ne s’invente pas !
M. Tillinac, si vous lisez ces commentaires, je vais vous faire une confidence.
Tulle, je connais un peu, pas trop, comme à Brive-la-Gaillarde, j’ai dû y passer, et ce n’était pas pour faire du tourisme.
Mais il y a des déserts en Corrèze qu’il vaut mieux ne pas traverser de nuit, et avec un réservoir presque vide.
C’est une histoire de note d’hôtel qui m’y fait penser; et le chef de la sécurité du Lutetia, vous dira l’exemplarité de l’un de ses clients…
Et puis vous fûtes ici malmené, pour cause de chiraquisme avéré. Mais à Corrézien de coeur, on ne regarde pas les cornes. Et pourtant…
Alors donc, attablée dans un petit restaurant, à la campagne, enfin imaginez quand même une campagne plutôt en relief. Mais le relief, vachement accentué. Avec des adrets , des ubacs.
Et, n’y prêtant qu’une oreille discrète, je surpris une conversation à la table d’à côté.
J’appris que Monsieur se faisait rembourser, rubis sur l’ongle, ses notes de frais personnelles de lingerie. Enfin de caleçons, chaussettes. J’avais trouvé cela ça assez bien que la Cour des Comptes,- je pense que j’avais des voisins de table absolument épatants-, en vérifiât ( panique du temps français) l’exactitude.
Dommage, mon 20h46 était dans le sujet.
Mais la Corrèze est un beau département, dans l’ensemble.
Je pense comme Lucien Bergeret que ce ne sont pas des nervis fascistes payés par le gouvernement mais des jeunes sans foi ni loi qui ressemblent effectivement à des nervis fascistes, qui en deviendront peut-être si l’extrême droite arrive au pouvoir. Ces jeunes sont très manipulables, complètement décervelés ; inversés, ils deviendront très facilement une milice fasciste, la lie du fascisme dans une lente dérive du pouvoir le peniste vers l’horreur. C’est ce que les gens ne veulent pas comprendre.
Ce qu’ il y avait de bien du temps des mousquetaires c est que si vous receviez un bon coup d épée définitif il n y avait pas une cellule d aide psychologique à frapper à la porte du château pour aider la famille et les domestiques
Peut-on être un bon Musulman et un bon Français? Peut-on s’identifier au pays des Croisés, fille aînée de l’Église? Comment ne pas devenir carrément schizophrène?
Paul Edel, vous pouvez reprendre, là où vous en étiez ?
Tillinac et Chirac, hier à 17H46.
Je vous demande cela, car ma lettre à M. Tillinac est en attente.
eh be quelle info de première
Ce qu’ il y avait de bien du temps des mousquetaires c est que si vous receviez un bon coup d épée définitif il n y avait pas une cellule d aide psychologique à frapper à la porte du château pour « aider « la famille et les domestiques
des jeunes sans foi ni loi
Soit. Des jets de pierre sur un hôpital pour enfants. Mais il est vrai que l’argument est si choquant que chacun s’en empare.
Paul Edel, ce gamin que vous décrivez, c’est vous ?
Vous jouiez aux petits soldats de plomb , et maintenant au vieux qui plombe ?
Paul Edel, vous vous répépépétez. Et on ne comprend plus rien.
D. Tillinac est en cure au château ?
Je trouve aussi que ces cellules d’aide psychologique qu’on nous sort à tout bout de champ depuis que des pourritures d’islamistes appliquent le Coran, ont quelque chose de typiquement dérisoire et décadent. Cet attentat, qui ressemble tellement à ce que vivent les Israéliens depuis toujours (mais au moins en Israël, on ne se cache pas derrière son petit doigt), sera retenu dans l’histoire comme le début d’une guerre civile en Europe qui risque fort de s’étendre jusqu’aux Etats-Unis et au Proche-Orient. L’Islam lance un défi à l’Occident, et l’Occident ne peut pas ne pas le relever. Il faudra observer les mécanisme de l’engrenage infernal qui va nous conduire à cette guerre civile qui promet d’être atroce. Et n’oublions jamais que l’enfer est pavé de bonnes intentions.
Paul Edel, vous vous répépépétez.
Oui moi aussi, cependant je crois que lui le fait exprès alors qu’à mon grand désespoir la répétition s’insinue sournoisement comme s’il mes tubulures cérébrales fuyaient pour inonder le creux de mes phrases.
Et face à ce qui se profile à l’horizon, le discours d’un Denis Tillinac paraît bien superficiel et dérisoire et que la vague d’horreurs qui nous attend fera rapidement passer aux oubliettes de l’histoire. Un pauvre homme !
Richard Millet a beau proférer des discours racistes inadmissibles, c’est lui qui voit juste. La guerre civile au Liban était une prémonition de ce qui va se passer dans tout l’Occident. La poudrière va finir par sauter. Les cellules psychologiques auront alors fort à faire… Pauvres gens ! Pauvre France ! La bêtise de nos gouvernants auront raison d’eux !
C’est pas avec Paul Edel qu’on aura une bonne note de philo politique. Déjà qu’avec M. Court, c’était des grands effets de manche.
« Les idées politiques de Berlioz peuvent paraître a priori imprécises ou contradictoires au regard des classifications manichéennes de notre époque. Si le compositeur garde une ferveur pour la Révolution française et conserve le culte du souvenir de Napoléon, s’il orchestre la Marseillaise et participe aux journées insurrectionnelles de 1830, il finit par se déclarer monarchiste, prônant une forme de pouvoir personnel d’ordre supérieur, à la fois absolu, éclairé et détaché. Il n’en demeure pas moins fidèle à ses primes convictions, comme l’atteste la variété de chants et marches d’esprit révolutionnaire qu’il écrit jusqu’à la fin de sa carrière. Tout comme il est sensible, à l’instar de nombre de ses contemporains, aux courants sociaux utopistes qui de Fourier à Proudhon ou Saint-Simon, parcourent et marquent le XIXe siècle. »
http://www.hberlioz.com/Special/prserna.htm
C’était le début du parti des grandes zidées.
Entre un caudillo et un godillot, mon coeur balance
bérénice dit: 15 juin 2016 à 21 h 25 min
Paul Edel, vous vous répépépétez.
Ce n’est pourtant pas son genre de pépéter en pupublic.
Mais relisez plutôt Michel Foucauld et Gille Deleuze ! Vous ne voyez donc pas que ces jeunes petits merdreux ne sont que des instruments de l’histoire.
Ce sont les plus démunis parmi la jeunesse qui sont en train de mettre à bas tous les lieux d’enfermement que Michel Foucauld désigne comme les lieux de la société de discipline mise en place par la Révolution et le Premier Empire : l’Ecole, l’Hôpital, bientôt ça va exploser aussi dans les prisons avec les islamistes qui s’y trouvent et qui vont y foutre une merdre du diable (vous verrez !), la police. C’est l’ancienne société qui est en train de voler en éclats sous nos yeux. Je vous prédis qu’on a la guerre civile en France avant 2025 !
Rappelez-vous la série maudite :
1515, 1615, 1715, 1914, 2016…
Tillinac lui se repete dans le figaro magazine depuis plus de vingt ans
Widergänger dit: 15 juin 2016 à 21 h 31 min
Richard Millet a beau proférer des discours racistes inadmissibles, c’est lui qui voit juste. La guerre civile au Liban était une prémonition de ce qui va se passer dans tout l’Occident. La poudrière va finir par sauter.
Bah ! rien ne presse. Ce sera pour nos enfants et petits-enfants. Après moi le déluge. Et comme disait l’autre, encore vingt ou trente ans de cette vie-ci, et nous songerons à nous.
Quand les hommes vivront de haine,
Ce sera partout la misère,
Ce sera hyène contre hyène,
Mais nous, nous serons morts, mon frère.
Et le figaro, c’est moins bien que l’express?
Berlioz, il dit jamais non.
Regardez plutôt maintenant le portrait de Heinrich bill sur Arte
Boll prix Nobel qui fut influencé par bernanos
la vie dans les bois dit: 15 juin 2016 à 21 h 51 min
Et le figaro, c’est moins bien que l’express?
Pour éplucher des pommes de terre, indéniablement non : j’avais fait une étude comparée avec Le Monde d’où il ressortait que le format légèrement réduit (à l’époque) de ce dernier d’une part, le papier plus épais et ipso facto plus absorbant du Figaro le classait haut la main en tête.
Sans compter que comme « c’est écrit plus gros », les surfaces blanches sont aussi plus importantes, ce qui fait que les patates épluchées auront moins tendance à se gorger d’encre…
Ni Bill ni Boll mais Heinrich Böll et ce n’est pas un portrait mais un reportage sur ses traces lorsqu’il arpenta l’Irlande du côté de Galway…
edmond pommier dit: 15 juin 2016 à 19 h 25 min
Aux vitriers
C’est Saint-Gobain, cela, comme nous la fonte ductile de leur filiale Pont-à-Mousson… Faut qui fassent des vitres ductiles halor ! Ca renvoie le paveton tranquillos comme dans Mon oncle…
La France éliminée de l’Euro dès le 2ème match.
Voici où nous en sommes.
Très belles émissions que ces « Grand Tour des littératures ». Ce soir (merci Paul Edel et Passou – pour la traduction !).
Intéressant de montrer ces paysages, ces gens, sa famille et lui, Heinrich Böll, en toute simplicité à travers ces documents, ces témoignages.
(En parallèle avec ce Journal irlandais, pour ceux qui l’ont lu, je me pose les mêmes questions que pour Zambèze de Ludovic Degroote. Pour ces deux livres on est face à un écrit ambigu : Journal de voyage ? Fiction ? Choses vues et imaginaires, choses vécues et imaginaires…
(Zambèze… j’ai vu passer ce mot dans le billet de Passou.)
Cette île de la côte ouest de l’Irlande est belle, âpre. Il semble avoir aimé la gentillesse des habitants, leur accueil et compris leur vie difficile (pauvreté). On sent, au fil de l’émission, comme il savourait le calme du lieu et y vivait une relation affectueuse et heureuse avec ses enfants.
C’est émouvant d’entrer ainsi dans le quotidien d’un écrivain lors de ces séjours irlandais. Comme si la fiction, l’écriture, l’observation des gens qui l’entourent lui permettaient de questionner la notion d’étranger, en l’autre, en lui. Le temps semble s’étirer au rythme des journées pleines de vent, de mer houleuse, de partages. On ne sait rien ou presque des temps où il écrivait. Son fils dit qu’il leur lisait beaucoup de livres mais jamais les siens. Comme si, là-bas, avant le prix Nobel, il était un écrivain-incognito. D’abord un homme simple et aimé dans le village.
Terrible cette portion de terre où les hommes enterrent, de nuit, les enfants morts non baptisés, sans la présence des femmes, sans pierre tombale, juste la terre et des cailloux. Une quarantaine de tombes, un champ de pierres. Il refusa d’en parler à son fils…
Terrible aussi cette « chasse » aux requins.
C’est tellement différent de l’atmosphère de ses romans, si éloigné de la guerre, de l’après-guerre, de la sauvagerie de la guerre.
Un bon moment, paisible et dense.
« Ils sont contemporains, et alors? »
Euh, comment dire, devant ce monstre de culture, approximative , il est vrai, mais c’est un autre problème?
Nous sommes pourtant au regret de signaler à L omnisciente Vie dans les Bois qu’il s’écoule presque 60 ans entre la mort du Florentin, et la naissance du Cardinal. Alors pour la contemporanéité, on repassera.
Et si l’on avait mieux lu, on aurait vu que j’ai dit que « Machiavel en parait fade », non qu’il l’est. L’analyse de la perte des états italiens garde toute sa pertinence, mais je ne vois pas pourquoi on mépriserait celles de Richelieu, qui les valent bien.
Encore faudrait-il les lire…
MC
Court, le Cardinal et Machiavel.
J’en ai des fourmis dans mon épée.
Mais brisons-là, vil faquin. Muni de votre hardiesse comptable, mandez Votre Cardinal, qu’à Florence, c’est de République, qu’il s’agissait.
bill, boll, et la bulle étouffe-chrétien de cricri…
Mais a-t-on besoin de Böll pour visiter Galway ?
Perso, cela me gâcherait plutôt le paysage, que je découvre, splendide.
http://www.bretagnesite.com/le-monde-celte/33-le-comte-de-galway
Une guerre civile ou une guerre de religions ?
Mousquettement.
Il s’agit de l’île d’Achill et ce n’est pas une visite …touristique..
http://teleobs.nouvelobs.com/la-selection-teleobs/20160610.OBS2306/ne-ratez-pas-l-irlande-de-heinrich-boll.html
je désapprouve complètement le cassage des vitres de l’hôpital Necker, mais enfin, dans le genre « casse de l’hôpital public », il faut bien reconnaître que le gouvernement a une bonne longueur d’avance : parlez-en à Hirsch et consorts, ce sont des champions de la casse toutes catégories !
Pour Charles de 21h et quelques :
« et quand y’a de la hyène, y’a pas d’plaisir. »
D. dit: 15 juin 2016 à 23 h 37 min
La France éliminée de l’Euro dès le 2ème match.
Voici où nous en sommes.
C’est effectivement conceternant. Ce six à zéro à nous infligé par un team du second rayon est une cacastrophe nationale au même titre que la destruction de l’hôpital Necker par des houliganes. Voilà le résultat de la mise sur la touche du talentueux Bendjemale pour activités terroristes en liaison avec une organisation djihadiste. C’est l’entraîneur Marcel Duchamp qu’il aurait fallu mettre sur la touche. Mais c’est trop tard.
Voilà le résultat de la mise sur la touche du talentueux Bendjemale
Bendjemâle
la destruction de l’hôpital Necker par des houliganes.
houligânes
l’hôpital Necker
l’hôpital Niqueur
Charles dit: 16 juin 2016 à 8 h 59 min
C’est effectivement conceternant. Ce six à zéro à nous infligé par un team du second rayon est une cacastrophe nationale au même titre que la destruction de l’hôpital Necker par des houliganes. Voilà le résultat de la mise sur la touche du talentueux Bendjemale pour activités terroristes en liaison avec une organisation djihadiste. C’est l’entraîneur Marcel Duchamp qu’il aurait fallu mettre sur la touche. Mais c’est trop tard.
Verchion gichecardienne :
Chais-t-effectivement concheternant. Che chiche à jéroboam à nouille infligé par un titi du chegond rayon est une cacatachetrophe nachionale au même titre que la dèche chtruquechions de l’hôpital Niqueur par des houligânes. Voilà le réjultat de la miche churla touche du talentueux Lacrymal Bendjemâle pour haquetivités terroricheuteuh en liaijon avec une organijachion didjihadicheteuh. Chais l’entraîneur Marché-le-Duchamp qu’il aurait fallu mettre sur la toucheuh, et ficha ! Mais ch’est chié trop tard.
Miché chia trop tard
La garde à Miché chia trop tard
Peut-on être un bon Musulman et un bon Français? Peut-on s’identifier au pays des Croisés, fille aînée de l’Église? Comment ne pas devenir carrément schizophrène?
—
Réponse :GAG est Juif & germaniste, et des meilleurs. Urgent sortir du binaire à 2 balles.
Quel étonnant été 2016, qui s’annonce !
Monsieur le Président, ce n’est pas une grève qui a mal tournée, c’est une insurrection ! Ces pavés, dans les mains de quelques 800 manifestants (selon la préfecture de police ou les organisateurs ?) ne vous rappellent-ils rien ? Etonnante gauche qui, une fois au pouvoir politique et médiatique, ne se souvient plus qu’elle se réclamait de 1789, 1830, 1848, de la Commune de Paris ou plus récemment de mai 68 ! Est-ce l’hôpital Necker qui était visé ou les CRS réfugiés devant ses vitrines, sans ordre de tirer dans le tas ? Pendant ce temps, le soir même, comme Louis XVI, Hollande assistait tranquillement au match de foot, après avoir rendu hommage, plus tôt dans la journée, au couple de policiers assassinés.
Oui, étonnant été 2016 !
Peut-on être à la fois un con Musulman et un con Français ? Quoi qu’on en dise, c’est dans l’ordre des choses possibles. En plus être un impayable Croisé et la fille aînée de l’Eglise, ça ressemble à une blague juive ou à un gag germanique, mais pourquoi pas, après tout ?
Quel choix pour le jeunesse de France aujourd’hui ?
Certains pactisent avec le diable, d’autres participent à l’insurrection dans la rue, la plupart préfèrent fêter le football ou la musique, en attendant que jeunesse se passe, et d’autres encore s’expatrient…
Jibé, d’autres encore font des choix professionnels :
Etonnante gauche qui, une fois au pouvoir politique et médiatique, ne se souvient plus qu’elle se réclamait de 1789, 1830, 1848, de la Commune de Paris ou plus récemment de mai 68 !
A propos de Machiavel: Domination et liberté politique
http://www.erudit.org/revue/philoso/2003/v30/n2/008644ar.pdf
La France éliminée de l’Euro dès le 2ème match. D 23h37
D, pensez-vous que les Bleus aient été désignés pour battre les équipes dont la pays a un nom qui se termine en IE, la Roumanie, l’Albanie, la Transylvanie, la Lettonie, la Croatie, l’Italie, la Slovénie … Les états Baltes d’une façon générale avec un soupçon de Méditerranée pour la saveur?
L’image symbolique que je retiens, parmi toutes celles vues à la télé : les pavés dans les mains des jeunes insurgés, nommés casseurs dans les médias !
Pendant ce temps, le soir même, comme Louis XVI jadis, Hollande assistait tranquillement au match de foot, après avoir rendu hommage, plus tôt dans la journée, au couple de policiers assassinés.
Etonnant été 2016 !
Sire, ce n’est pas une grève qui a mal tournée, c’est une insurrection !
Est-ce l’hôpital Necker qui était visé ou les CRS réfugiés devant ses vitrines, sans ordre de tirer dans le tas ?
Encore un effort, M. Hollande, et vous serez M. Thiers !
On le croyait bibliothécaire sédentaire, et voilà que l’on nous annonce un « Borges mathématicien, critique de cinéma, voyageur » !
revenons plutôt à notre mouton. En fait ce Tillinac est en état de souffrance. Il ne supporte plus, mais absolument plus du tout, l’image de SOUMISSION au chef, qui s’attache à la droite. Telle est la raison pour laquelle il a entrepris de la conjurer en brandissant le spectre, quelque peu grotesque, de… D’Artagnan.
Mais, ce faisan, Tillinac ne fait qu’aggraver le mâle.
Car enfin : D’Artagnan était au… SERVICE, du Roi ! Encore la faute à pas d’chance, pour cette affreuse chose qu’on appelle « gôlistes ».
Un Borges mathématicien, c’est très excessif ! Rares sont les écrivains matheux. Il n’y a guère que Jacques Roubaud en France.
Widergänger dit: 16 juin 2016 à 11 h 43 min
Villani n’est pas vilain une plume à la main.
Mais cela ne fait pas de lui un écrivain, pour sûr.
Le père de Zazie avait pas mal de capacités côté abstraction, même si cela ne faisait de lui un « vrai » mathématicien.
Tillinac serait plus attachant s’il ne nous avait vendu le grand couillon corrézien à la louche.
Jamais Blondin ne s’est égaré sur de ces choix bassement politiques. Même si on lui prête sans doute à raison des amitiés un peu border. Ne l’en aime-t-on pas davantage de la sorte ainsi ?
Irrésistibles tous ces manifestants qui n’ont rien à proposer pour aider à ce que la France ne soit pas à un taux de chômage double de celui de ses voisins allemands, anglais, autrichiens, hollandais, suédois… and so on.
AO
La spécificité française, c’est la révolution, AO, notre meilleur produit d’exportation !
Docu sur Heinrich Böll
https://www.youtube.com/watch?v=RkwhYgILp-M
Jiné « des jeunes insurgés »
vous avez pu voir à travers leurs foulards, casques etc de protection , que c’étaient des jeunes (et insurgés) ?
JiBé
Plus jeunes et moins casqués que les CRS, guillaume
https://www.youtube.com/watch?v=-VRjR7GAmMg
Jibé dit: 16 juin 2016 à 11 h 21 min
Encore un effort, M. Hollande, et vous serez M. Thiers !
–
Hélas un Thiers de Hollande, ça pèse encore assez lourd.
11h53 Oursivi/ pas trouvé de stat qui courent jusqu’à 2015, celles ci s’arrêtent à 2012. le langage des statistiques renseigne mais peut aussi tromper.
ouf ! le plouc Tillinac va se faire voir ailleurs
Jibé c’est trop déprimant (pas regardé jusqu’à la fin) – il s’agit du 24 mars, pas de l’autre jour De ce que j’ai vu dans les reportages c’est qu’on ne voyait pas leur tête
Pour le 14 juin, c’est ici. Casseurs ou insurgés ?
http://www.france24.com/fr/20160615-video-visage-paris-14-juin-2016-manifestation-loi-travail-casseur-necker
Ce qui est à craindre, pour la suite des opérations, guillaume, c’est l’humiliation publique subie par les forces de l’ordre !
Christiane @
Je n’ai pas vu l’emission dont vous parlez mais je voudrais signaler un fait que m’a racontée une amie et qui confirme bien le portrait d’Heinrich Böll dans le sens de la générosité et de la simplicité, dont l’émission me paraît faire etat .
Cette amie prof d’allemand avait souhaité faire écrire à ses élèves une adaptation théâtrale d’une nouvelle de Bôll qu’ils avaient étudiée .
Les élèves ont souhaité faire part à Heinrich Böll de ce projet ; et au lieu de la réponse qu’ils n’osaient attendre, et qu’ils espéraient au mieux plate et polie, ils ont reçu une longue missive toute en gratitude pour le travail dans lequel ces jeunes français inconnus et anonymes s’engageaient et pleine de suggestions et de conseils pour leur projet
bérénice dit: 16 juin 2016 à 13 h 18 min
Bérénice merci. Épatant ce site !
J’y ai, « lu taux de chômage général »
Allemagne 5.9%
Autriche 4.2
France 9.6
Pays Bas 4.4
Accablant, d’autant que les chiffres français se sont beaucoup dégradés depuis.
Mais Clopin-éclopant va nous éclairer de son jus de pomme.
AO
On le croyait bibliothécaire sédentaire, et voilà que l’on nous annonce un « Borges mathématicien, critique de cinéma, voyageur » !
Ils ont oublié « tireur d’élite ».
Caramba, encoure raté.
AO
Son compte-rendu de la manif nous avait un petit côté Zitrone commentant le tiercé.
AhOp
oursivi
le chômage a baissé en France récemment
Jibé
Les premiers plutôt (?)
Pourquoi ‘humiliation publique’ (plutôt le contraire nnon ? Qui choisit de les poster où? de toute façon on n’y peut rien
révolution, révolution, faudrait pas évoquer les syndicats de la presse londonienne passque sinon… jibé a pris la relève de TKT avec brio, c’est du joli
sinon pour tourner en rond ben oui c’est tout bon, avec les réserves de guerre à disposition pas de Waterloo en vue avant longtemps
AAAAhhhh, les statistiques du chômage ! Celles avec qui on peut jouer à la baballe, monter et descendre le grand huit, batifoler gaiement parmi les chiffres ! Vous avez un emploi précaire, du genre travailler cinq heures le dimanche en deux postes, un du matin un du soir ? Vous êtes bien sûr obligé d’aller taper un peu à la porte des restaus du coeur, vous n’avez pas de bagnole et votre f2 EN hlm est un tantinet étroit pour vous et vos deux gosses (de parents différents), mais, savez-vous, ô joie ô émotion, grâce à vos gouvernements qui ont eu la sagesse de déréguler le marché de l’emploi, vous n’êtes pas, vous n’êtes plus chômeur ! Et la courbe baisse ! C’est-y pas tout mignon, ça ?
Deux policiers flingués par un SS en djellabah, une députée travailliste flinguée il y a une heure par un facho de l’UKIP…..
Sans commentaires
Clopine, définitivement un cas à part… dit: 16 juin 2016 à 17 h 48 min
Que de propositions et queue de cortège…
Nous sommes submergés par tant d’idées qui vont nous sauver.
Un Macron, chantre non ! Une Clopine-clopons
vous enfumera pour de bon.
Je ne vois pas pourquoi Greenspan ne vous a pas engagée, vous lui auriez évité ses errements présubprimesques, avec toutes ces hautes vues macroéconomiques que nous déballez sans reprendre votre souffle entre deux bol(or)ées de brut.
Bref, vos jérémiades sont audibles, j’en partage certaines, mais… sur le fond, c’est zéro de chez zéro question solution.
Moi, je dis non, c’est tout, c’est non négociable.
Crétin
Gâteux
Taré
Bon, je vous confesse que je n’en espérais pas davantage que la sortie littérairement bien tournée qui vous distingue ici, de ses grâces comme de ses vacuités.
Sacré Cloclo, toujours pour les lundis au soleil. Faudra quand même que nous expliquiez où voir l’éclatant jaune solaire en pays de Caux (pas jean-claude) à part sur le précieux caoutchouc des bottes.
Même chose pour les idées, vers où chercher ?
-Pas mon Problème !
Sacrée Cloclo.
AO
guillaume dit: 16 juin 2016 à 15 h 54 min
Oui, et tant mieux bien sûr, mais oserai-je noté que ce ne sont pas les années les plus gauchisantes de François pommier qui semblent les plus efficaces…
A la base, je ne suis pas précisément un libéral au niveau économique, mais je regarde quand même ce qui se passe autour pour me faire une idée, qui comme toute idée digne d’elle, est évolutive. Elle peut tirer à droite ou à gauche suivant non mon intérêt mais le général, d’intérêt, pas de Gaulle. Quoique.
AO
noter
oursivi, des stat plus lisibles, comme vous avez l’air de vous en régaler :
Tiens, voilà des nouvelles de Michel Houellebecq. Dans le Figaro hors-série, en kiosque le 16 juin.
Il doit avoir un problème avec des méthodes journalistiques du journal Le Monde, que déplorait J. Andras, il n’y a pas si longtemps.
«Nous voulons retourner dans l’ancienne demeure / Où nos pères ont vécu sous l’aile d’un archange, / Nous voulons retrouver cette morale étrange / Qui sanctifiait la vie jusqu’à la dernière heure. / Nous voulons quelque chose comme une fidélité, / Comme un enlacement de douces dépendances, / Quelque chose qui dépasse et contienne l’existence ; / Nous ne pouvons plus vivre loin de l’éternité.»
M’ci M’dame béré.
AmOrtlechomage
et elle a même pas trouvé une histoire où on laisse pousser un collègue au suicide pour faire de la place la cloclo ?
vous laisse à votre amour des compétitions, après tout le temps s’y prête
les démocraties où l’on vote avec des flingues, moi…
Oursivi, « sur le fond, c’est zéro solution », dites-vous au milieu de considérations un rien méprisantes pour moi, mais passons…
Et si vous écoutiez (en podcast) la remarquable émission de france Culture « la Grande Table », qui s’est déroulée mercredi dernier (je crois), en deux parties, et qui réunissait les réalisateurs des documentaires « Demain », et « Merci, Patron » (films qui ont tout pété niveau scores de fréquentation dans les salles…)
Leurs points communs : la conviction qu’autre chose est possible, et l’envie de partager cette conviction, qui les amène à tenter de « faire envie plutôt que pitié ». D’où des films bourrés d’espoir, d’énergie, et de narquoiserie pour « merci Patron », formidable éclat de rire…
Leurs différences ? L’un est sensibilisé par l’écologie, l’autre par l’imposture du capitalisme sensé être le seul mode économique viable, et par les failles d’une « démocratie » gangrenée par la recherche du profit.
Et l’intérêt venait justement de ces deux « points de vue » non pas opposés, mais différents : quelles solutions pourraient à la fois satisfaire les exigences de préservation de notre monde, et mettre à nu les impostures actuelles ?
Les propositions sont là, il suffirait de tendre l’oreille, mais… Il n’est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre, ni surtout envisager de changer quoi que ce soit à son comportement individuel. Que la planète crève, que le sort du travailleur régresse, que le partage des ressources soit spolié au profit de quelques uns pendant que les autres meurent de faim, mais que mon égoïsme individuel puisse continuer à fleurir, fleurs de bitume d’ailleurs, sur les superbes parkings de nos supermarchés…
Clopine dit: 17 juin 2016 à 8 h 53 min
Bien ce que je disais, des voeux et vieux pieux que tous partageons mais qui ne disent rien d’utile quant à rendre les hommes meilleurs là qu’il faut les prendre tel qu’ils sont, et encore, en Occident c’est là et de loin qu’ils le moins pires et de loin les plus ouverts, les plus autocritiques, les plus aptes à admettre s’être trompés, et de là aussi les plus suicidaires malheureusement.
Me faire écouter « La Grande Table », Kollllossale Blague.
Demandez donc à cette chère et sympathique Caroline Brouet si je ne l’écoute pas, elle en est presque autant obligée de me lire que moi de l’entendre, elle ne me répond plus, mais je suis sûr qu’ai fait autant pour son édification qu’elle – et surtout ses invité(e)s – pour la mienne, j’écoutais déjà FCult que son glorieux matheux de père ne lui avait encore acheté des hochets.
Que disent ces deux cinéastes ?
De sympathiques utopies du même type que celles qui me font écouter FCult depuis la fin des années 70 (dois avoir 2-3000 archives) ou lire le blog de PA en espérant y réveiller certain(e)s qui voient les hommes tel ils les rêvent et pas tel ils sont.
Nos rêvent (enfin… j’écris « nos », je n’y crois plus depuis belle lurette, le sommeil a aussi cela de paradoxal qu’il nous apprend que sommes enclin aux rêves c’est à dire à la psychose consentie, lisez Ferenczy) nous et vous font croire que votre humanisme est un universalisme, là que 80% de la population mondiale ne le partage en rien !
Et n’en partagera rien ou presque à court ni moyen terme, à part ce qui lui permet de promouvoir deux envies essentielles, son bien-être et l’Islam, mais sournoisement.
Vous rêvez d’une terre plus propre moins peuplée plus économe…
Vous aurez exactement l’inverse.
L’Afrique va doubler sa population d’ici 25 ans, peuplant le monde de gens dont les Asiatiques qui les méprisent ne voudront pas, l’Amérique non plus, les pays de l’Est je n’en parle même pas, et avec de ces gens rêvant d’un type de vie matérielle qui vous fait et fera graduellement davantage vomir.
S’ils n’ont pas eu le génie de créer ce dont ils raffolent de l’usage (technologie, luxe…), pensez donc s’ils auront encore moins celui de critiquer tout cela…
Ils en jouiront comme des gosses sans conscience, tel une dominante part des pays dits évolués – qui le sont bien plus que les autres, d’ailleurs, il serait temps de le dire haut et fort – s’y délecte encore.
Ce que vous défendez n’est pas idiot, l’ai même défendu en mon temps, mais c’est mort à court et moyen terme.
C’est comme le communisme, a priori supérieur au reste, sauf que ceux auxquels il prétendait s’appliquer sont bien trop médiocres pour lui, intéressez-les ils le sont déjà un peu moins. C’est ainsi.
Une fine lectrice comme vous ne sait toujours pas ce qu’est l’humain ?
Essayez autre chose, alors.
Allumez la télé sur une chaine lambda, gavez-vous de foot et filez au McDo, vous allez le voir l’humain.
Mais vous allez choisir de vous rendormir, c’est normal. Ce serait assez ce que je ferai en revenant par ici, chercher un arrière monde moins médiocre, si je n’étais pas sûr d’y croiser les plus endormis que moi, qui eux sont non de conscients rêveurs mais de vrais somnambules.
AO
Un lien aux pommes
https://www.youtube.com/watch?v=FfEFXOFY2as
Allons bon, où ai-je fourré mes marimbas ?
AO
… And on marimbas
http://www.beefheart.com/metromedia-refuses-to-air-captain-beefheart-tv-commercial-charges-album-title-obcsene/
Oursivi de 14 h 44, j’espère que vous ne vous êtes pas reproduit ! Car votre désespoir grinçant, si vous l’avez fait biberonner à vos descendants, n’aura produit qu’amertume…
Je sais bien que je ne suis pas aussi avancée que beaucoup, par ici, mais il y a quelque chose qui ne ment pas, à mon sens : la vie aux champs. Elle permet de sentir autrement les forces qui travaillent le champ social, parce qu’elle est incontournable…
Je n’ai pas « pitié » de vous, Oursivi, m’enfin, si je devais vous rédiger une ordonnance, je prescrirais illico l’usage de la binette, du sécateur, du râteau, et le soin aux animaux… Et on peut très bien penser à Proust en ramassant l’herbe aux lapins, vous savez…
Après une journée où vous aurez constaté que la terre est basse, je vous emmènerais à la barrière du champ du bas. Les fins d’après-midi y sont glorieuses, à cause des rayons du soleil sur l’herbe verte et courte. C’est un bon endroit pour penser à l’humanisme universel que vous dénoncez comme une utopie coupable de candeur ; parce qu’enfin, la beauté existe tout autour de nous – il suffit, et ça je peux le faire, d’éviter les parkings des supermarchés… Non ?
« Une fine lectrice comme vous ne sait toujours pas ce qu’est l’humain ? »(l’Ours)
Il y a des gens qui rêvent éveillés, à qui il manque le jugement le plus froid, le plus objectif possible… ils sont aveugles et sourds.
Ceux là ne voient jamais la réalité humaine, et s’appuient sur 3% qui pensent comme eux pour croire à l’Universalisme.
Clopine est de cette matière molle qui constitue les idiots utiles de gauche.
Je ne sais pas si je suis une fine lectrice, mais je sais qu’un peu de sagesse socratique ne nuit pas. Car prétendre connaître la « nature humaine » est risible, tant cette « nature » est si peu naturelle qu’à cinquante ans de distance, toute définition est vertement contredite… franchement, si l’histoire n’était pas aussi triste dans le fond, il n’y aurait qu’à aller relire tous les traités de la « nature féminine » (il est vrai qu’il fut un temps où l’on doutait même qu’elle fut humaine, celle-là) : wouarf.
Sacrée Clopi-Clopant qui veut me faire faire du camp ou plutôt du champ, même pas dadaïste, et pour qui la terre ne ment pas.
Vous me rappelez quelqu’un…?
Par la moustache du Maréchal de plexzyglasnormand, qui se peut-il bien être ?
Ahhhhh, prendre des accents churchilliens n’a jamais rendu populaire, tandis que de bonnes utopies plantées avec de jolis petits radis bien roses de toute cette belle campagne, vous fait si bien ravie.
Je sais bien qu’au fond de votre jardin, y a un Muray.
Y a toujours un Muray pour qui va au fond.
AO
PS au fait, avez des enfants ? Que je les présente à mes filles.
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