Denis Tillinac, le dernier mousquetaire
En voilà un au moins qui annonce la couleur. Non que Denis Tillinac, tant l’écrivain que l’ancien éditeur de la Table ronde, ait jamais mis son drapeau dans sa poche. Mais cette fois, c’est on ne peut plus clair : sous le titre L’âme française (246 pages, 18,90 euros, Albin Michel), la bande rouge et blanche qui ceint le livre claque comme un étendard : « A la recherche de notre honneur perdu ». Eu égard à l’air du temps et à la direction du vent, c’était bien le moins pour qui suit l’évolution de ce sympathique néo-hussard des Lettres après son Dictionnaire amoureux de la France (2008), son Dictionnaire amoureux du catholicisme (2011), Du bonheur d’être réac (2014). Il y a là comme une irrésistible montée en puissance.
Voilà une plume charnue, sensible, colorée et ô combien enracinée. La Corrèze plutôt que le Zambèze même si tout n’est pas à jeter dans l’héritage colonial. Des formules qui font mouche (« Depuis Giscard d’Estaing, la droite ne parle à la jeunesse que de la santé des montures, jamais de l’idéal des mousquetaires »), des pages d’une grande sensibilité. Un mélange de grand style et de parler canaille. Il écrit comme on monte : en avant, calme et droit. A ceci près que celui-ci a moins l’âme d’un écuyer du Cadre noir que celle du mousquetaire virtuel d’un roi imaginaire.
Son pamphlet est un cri du cœur, moins pour son camp politique, une droite conservatrice qu’il se désole de voir aussi médiocre, que pour la France « plutôt de droite dans ses profondeurs, plutôt de gauche dans ses humeurs », et les Français. Peut-être pas tous car même s’il est trop gaulliste pour l’écrire, on perçoit derrière sa musique intérieure si berliozienne la résurgence d’un vieux slogan régulièrement murmuré ça et là dans les meilleurs milieux, selon lequel il n’est de Français que chrétien. Air connu. Cette vieille droite, qui se déchire encore dans de vaines rivalités d’egos, il lui rêve un destin à la hauteur de sa mission, de ses ambitions et surtout de la part la plus glorieuse de son passé. Car pour avoir la tripe républicaine, on n’en a pas moins la fibre monarchique. Question d’inconscient collectif.
C’était peut-être vrai lorsque l’historien Marc Bloch était jeune, au tout début du XXème siècle : alors il pouvait dire qu’un patriote Français se reconnaissait à ce qu’il vibrait à l’évocation de la Fête de la Fédération de 1790 au Champ-de-Mars et à l’évocation du sacre des rois de France à Reims ; mais aujourd’hui ? On en doute. Cette droite, il aimerait la secouer afin qu’elle s’empare de ce qui lui manque : un imaginaire, un socle mythologique. Ils existent, elle les possèdent mais s’avère incapable de ne rien en à faire. Ses leaders, des techniciens et des juristes, sont dépourvus d’idées ; ils envisagent la vie comme un projet collectif et non comme une aventure privée, individuelle ; ils méconnaissent leurs référents et leurs figures fondatrices ; à croire qu’ils leur font honte quand la gauche, elle, est si fière de sa galerie d’ancêtres de Voltaire à Mitterrand (encore que celui-ci était « un droitier contrarié »).
Dans sa grande générosité, l’auteur lance loin ses filets, il opère une rafle qui ramasse parmi les héros de droite Leclerc de Hauteclocque, Jean Gabin, D’Artagnan et ses potes, Cyrano de Bergerac, l’armée des ombres, Bob Morane, Tocqueville, Saint-Exupéry, Arsène Lupin, Tintin encore qu’il concède que ce dernier soit tenu pour transgenre… Et ses héroïnes ? L’aristocratie, la paysannerie, la bourgeoisie dont les vertus conjuguées constitueraient en leur synthèse le meilleur de ce qu’on appelle la droite. Jeanne d’Arc est avant tout une héroïne catholique, comme l’ont si bien illustré Péguy et Bernanos. Mais compte-t-il vraiment sur cet imaginaire pour permettre aux siens de promouvoir « un moderne honnête homme » ? Ce n’est pas gagné car, comme il est le premier à le reconnaître, l’homme n’est pas un militant-né ; il lui faut forcer sa nature pour distribuer des tracts et coller des affiches.
Le problème avec Tillinac, c’est qu’il incarne une droite romantique parfaitement respectable (sauf lorsqu’il se laisse emporter par l’atmosphère comme récemment à Béziers), quasi idéale, toute de panache, de bravoure, de références historiques et littéraires pleines de noblesse de caractère. Qu’elle soit datée est la moindre des choses pour un héritage fier de l’être, qu’elle soit sans avenir également, qu’elle ait les contours d’une esthétique plutôt que d’une politique on ne s’en plaindra pas, mais qu’elle soit si rare de nos jours qu’elle fasse parfois passer son héraut pour un doux énergumène dans son propre camp est attristant. Le Tillinac est une espèce en voie de disparition.
Je l’ai écouté tout récemment parler de son livre dans un bistro parisien rempli d’un public parfaitement réactionnaire, comblé par ses bons mots raillant la pensée unique et ses saillies contre le gouvernement ; mais lorsqu’à la fin, un auditeur se risqua à lui demander pour qui il voterait l’an prochain, le mousquetaire gaulliste procéda par élimination et termina par un « après tout, un social-démocrate comme François Bayrou, le plus tocquevillien de tous… » qui provoqua une certaine consternation entre les tables.
Il est vrai que si le Panthéon est par excellence le lieu de mémoire des héros de gauche, et la crypte de basilique de Saint-Denis dans le 9-3 celui des héros de droite, le premier est celui des deux qui se porte le mieux. Si L’Identité de la France est respecté comme un titre du grand Braudel, l’identité française, elle, est bien devenue le noyau dur de la réflexion à droite. Pour autant, elle souffre d’une carence de symboles. Jamais Charles de Foucauld ou Leclerc ne sont apparus sur des tee-shirts quand le poster de Che Guevara a trôné dans bien des chambres de jeunes d’une ou deux générations.
La mélancolie de Denis Tillinac est faite de nostalgie (l’ombre portée de Chateaubriand), de sentiment de la décadence morale et spirituelle (idem), de désenchantement, d’amertume, d’indignation sinon de colère contre une droite qui a encouragé l’économie à prendre le dessus sur les valeurs. On ignore ce qu’il était mai 68 mais on croit comprendre que mai 68 l’a rendu réac. L’âme française selon lui, c’est quinze siècles d’histoire-géo déboussolés par le sentiment de dépossession des Français, des diktats de Bruxelles à l’arrivée des migrants. Mais qui ne se retrouverait dans la France selon Fernand Braudel « damasserie de pays » ? Même l’esprit le plus étroitement hexagonal ne saurait le nier.
Il défend mordicus la réalité du clivage gauche/droite que d’aucuns, dans la presse comme au Parlement, n’ont de cesse d’enterrer. A l’une, la justice sociale ; à l’autre, l’honneur. Chacune son champ. Nul besoin de ressortir les grands discours ni de lancer les grandes orgues : il suffit de se souvenir que Sartre se flattait d’avoir pissé sur la tombe de Chateaubriand au Grand-Bé. A grand renforts de citations de Blondin et alli parfaitement choisies, Tillinac vous convaincrait que l’amour éperdu et l’amitié au débotté sont des valeurs de droite. Forcément, à trop regarder en boucle Un Singe en hiver avec un coup dans le nez, avec des copains comme Gabin retour du Tonkin et Belmondo torero à Tigreville, on se sent tous anars de droite.
Voilà à quoi voudrait servir ce livre : faire comprendre à la droite française qu’elle dispose d’une fenêtre de tir pendant un an, juste assez pour reprendre à la gauche son magistère moral et intellectuel, quand bien même celui-ci ne serait plus que l’ombre de ce qu’il fut. Pour cela, il faudrait que les hommes politiques (re)lisent les Mémoires d’outre-tombe, le classique absolu dans la meilleure acception de l’expression ; ils y apprendront à se tenir sur le grand théâtre de l’Histoire dont ils sont partie prenante ; ils cesseront alors d’être « les commentateurs passifs du commentaire à flux tendu des médias » ; en découvrant le sens de la grandeur, ils y prendront une leçon d’orgueil.
Lui l’a si bien méditée qu’il rêve désormais d’une chevalerie dans l’esprit de l’ordre hospitalier de Saint-Jean de Jérusalem pour lancer l’assaut définitif contre les brigades djihadistes ! Il y a une vingtaine d’années de cela, Denis Tillinac publiait une belle ode à la province (quel joli mot, on ne s’en lasse pas) sous le titre Le bonheur à Souillac. Son dernier livre se termine par « … le bonheur d’être français ».
(« Les trois mousquetaires » adapté au théâtre de la Criée à Marseille, photo D.R.; « Un Singe en hiver » d’Henri Verneuil. Photo extraite du film et photo du tournage par Michel Dole ; « Tombeau de Chateaubriand au Grand Bé » photo Céline Huet)
539 Réponses pour Denis Tillinac, le dernier mousquetaire
un an pour se préparer à voter Bayrou ? what a pity !
A ranger au rayon Antiquités … rapidement !
« Il écrit comme on monte ».
Notre ami Jacquot va adorer.
( » sa musique intérieure si berliozienne ».
Quésaco?)
Enfin nous sortons des miasmes pestilentiels de la génération Maspéro…Une bouffée d’air frais!
Merci Passou, votre vraie nature s’exprime.
Les réacs sont avant tout des vieux qui vieillissent mal, très mal… Des hussards aigris sur le toit de leurs ruines.
Bien vieillir, c’est botter en touche : voter Bayrou, voire s’abstenir
Quoi, Tillinac ne vote pas pour Juppé !
Heureusement que Chirac à la mémoire qui flanche…
Droite ou gauche, on ne quitte plus la politique !
Passou va t-il aussi, tel Renaud Camus, se présenter à l’élection présidentielle ?
Très fin billet qui apporte un peu d’humour dans le catastrophique brouillage politique actuel. Babel… La scène de bistrot est amusante. Ce partage gauche-droite entre l’humeur et les habitudes est cocasse. Quelle chorégraphie ! Problèmes insolubles… contradictoires. Notre démocratie s’enrichit d’un nouveau catalogue pour se préparer aux présidentielles pour français anémiques et amnésiques. Où chercher et trouver la grandeur. La réponse proposée par Musil dans « l’homme sans qualité » , rappelée hier par un commentateur, (« La grandeur de l’homme prend racine dans l’irrationnel. ») devient, après lecture de ce billet tonique, un bel antidote à ces réjouissants paradoxes.
L’âme française
kékçékça ?
Dictionnaire amoureux de la France (2008), son Dictionnaire amoureux du catholicisme (2011), Du bonheur d’être réac
On attend encore son « Bonheur d’être un con », mais ça ne saurait tarder.
c’est les forces de l’esprit, Charles, les forces de l’esprit… qui soufflent sur les monts de Corrèze; mais pas à Tulle.
Charles dit: 12 juin 2016 à 21 h 25 min
Dictionnaire amoureux de la France (2008), son Dictionnaire amoureux du catholicisme (2011), Du bonheur d’être réac
Y a des gens comme celui-là qui vous donnent envie d’écrire un « Dictionnaire amoureux de la kalach »
Tillinac récupérant Les trois mousquetaires !
Ventre-saint-gris à quatre pas d’ici je lui ferai savoir.
» Jeanne d’Arc est avant tout une héroïne catholique »
Michelet doit s’en retourner dans sa tombe.
Maintenant qu’Elizabeth Teissier ne fait plus de politique, on se demande qui va reprendre le magistère moral et intellectuel.
C’est vrai que les voisins ont moins de problème avec le mot chrétien.
Que vient faire le nom de Tocqueville sous la plume de monsieur de Tillinac ?
Ami intime d’une tête de veau abracadabranlesque qui osa dire en 2005 que le libéralisme économique serait aussi désastreux que le communisme, il est assis à deux centimètres cinquante des gens siégeant au Parlement qui se réclament de l’antilibéralisme (70% de la représentation nationale), s’ébrouent, comme les verrats d’une néo-ferme des animaux, du parfum de la haine de tout ce qui pousse depuis l’humus « anglo-saxon », partagent les feux de joie de ceux qui hurlent à la lune contre l’économie de marché et la la libre concurrence tout en se bombant le torse à la fierté d’être administrés par les tenants des chaebols d’état et des entreprises capitalistes publiques lourdement endettées, instigatrices du pire conservatisme lorsqu’il s’agit de faire suer les euros des abonnés au gaz par exemple. Des types qui ne renoncent jamais à dire que le dernier Nobel d’économie français est vendu à l’école de Chicago, que son prix fut l’objet d’une conjuration politique.
Que les syndicalistes bloqueurs et les Deboutistes souchiers font finalement d’excellents français.
Plus qu’à Tigreville, c’est au beau milieu de la partie de chasse de La Règle du Jeu que l’Homme de Brive et ses petits amis ont installé leur strapontin, avec le MP3 de la Belle équipe (« Quand on s’promène au bord de l’inondation » ) de 1936 dans les oreilles. Etranges entrefaites.
Elle est belle la France Contre (tout contre), Les Robots de droite.
Tillinac The Knife en carton.
Le bonheur d’être français…
Le bonheur et la France…
Heureux comme D.ieu en France…
Matisse, grand peintre français, grand peintre du bonheur, aux yeux d’Aragon. La France c’est le pays du bonheur, Stendhal, Matisse, Aragon, ils nous parlent de l’âme française, le pays qui a inventé l’Amour au XIIè siècle, la galanterie française, Nietzsche à Nice, Ecce homo, voici le bonheur en France.
Qu’en reste-t-il ?
Suite au passage du président normal, c’est tellement le désastre que je trouve assez indécent de parler de fenêtre de tir, pour tout réparer.
Widergänger dit: 12 juin 2016 à 22 h 16 min
Le bonheur d’être français…
Le bonheur et la France…
Heureux comme D.ieu en France…
voici le bonheur en France.
Qu’en reste-t-il ?
LE FOOT !
« Jeanne d’Arc est avant tout une héroïne catholique, comme l’ont si bien illustré Péguy et Bernanos. »
Cette affirmation semble être plus de Passou que de Tillinac. En tout état de cause, je ne suis pas d’accord. Jeanne d’Arc est d’abord une héroïne femme à une époque où une femme pouvait difficilement être chef de guerre…Qu’elle soit catholique allait de soi au 15ième siècle.
Charles dit: 12 juin 2016 à 22 h 43 min
Oui, c’est triste et affligeant.
« Le foot ! »
Devant des journaleux toujours friands de bons mots, un joueur suédois, jouant au PSG sous bannière exotique, a déclaré qu’il peut faire réélire Hollande, s’il le veut.
Bon mais l’équitation est de droite, ou de gauche ? Enfin déjà on sait qu’il faut jamais rester derrière le bison…
Et le pilotage (Saint-Ex) ? Il en dit rien, hein… C’est surtout la carte qu’il faut avoir dépliée du bon côté… Sinon si on se paume halor là pour le savoir !
Passeque y a des voltes à gauche et des voltes à droite, si on veut ! Mais faut rester dessus, quand même…
Il y a eu sainte Geneviève, qui a sauvé Paris… Elle aurait peut-être pas dû…
le 16 mai 2016, sur BFMTV, Ruth Elkrief recevait Denis Tiilinac à propos de ce livre « L’âme Française ». Leur échange ne manque pas de saveur !
A la fin de l’entretien elle lui demande pour qui il va voter. Sa réponse est plus ambiguë…
http://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/l-ame-francaise-denis-tillinac-appelle-la-droite-a-rehabiliter-l-ame-francaise-814729.html
Toutefois, il me semble que c’est son très bel essai sur Simenon qui vous a rapprochés.
Le mystère Simenon – Denis Tillinac,(éd. La table ronde).
Essai où il évoque, entre autre :
«le passage d’un ordre accidentellement perturbé à un ordre reconquis, passage exprimé par une fugue, une mise à distance… »
Il écrit encore à propos de Simenon : « Sa teneur en tragique est plus pure et plus dure que celle du Roquentin de Sartre, du Meursault de Camus, du loup des Steppes de Hesse ou de l’homme sans qualités de Musil. »
Je suis Orlando, je suis LGBT.
Ce qui me paraît vraiment tragique dans la France d’aujourd’hui, c’est que personne, je dis bien personne ne revendique les valeurs de la France pour lancer une vision de l’Europe capable des grands défis auquel le monde d’aujourd’hui est affronté.
Or, la France a des valeurs à défendre qui peuvent servir de modèle à l’Europe en lieu et place de l’Allemagne qui, sous l’empire des Américains, reprend son lit ancien de la domination en Europe pour notre plus grand malheur.
Ce qui manque profondément à Denis Tillinac, c’est une vision de la France dans l’Europe qui seule pourra permettre à la France de préserver son socle profond de ce que de Gaulle appelait la France éternelle.
La France est devant un défi majeur que la bien pensance d’aujourd’hui, de gauche comme de droite nie avec un acharnement irrationnel. C’est le problème de l’immigration.
L’immigration d’aujourd’hui est très différente de l’immigration d’autrefois. Les Juifs venus de Pologne comme les Polonais catholiques d’autrefois, comme les Italiens d’entre les deux guerres et tant d’autres immigrés avaient tous sans exception l’amour de la France, l’amour de la culture française et des valeurs de la France. Toutes ces populations étrangères, en dépit de l’hostilité qui souvent les frappait, réussissaient à s’intégrer presque malgré les Français. On se souvient des histoires de Lino Ventura racontant ses déboires en arrivant en France, et de combien d’autres.
Or, force est de constater que les nouvelles générations d’immigrés, venant des pays arabes n’ont plus ce culte de la France. C’est une réalité que les bien pensants à gauche ne veulent pas admettre. Et c’est dangereux pour notre avenir. On s’en est rendu compte avec les attentats du Bataclan comme à Charlie Hebdo. Nous devons nous efforcer de penser à nouveaux frais le problème de l’immigration si nous voulons préserver ce que la France a su apporter au monde : la tolérance, les droits de l’homme, la Révolution, l’Histoire, le sens du bonheur de vivre. C’est ce que les nouveaux immigrés veulent mettre en péril. C’est le grand danger qui nous menace.
Ce n’est pas pour autant qu’il faille se ranger comme un seul homme derrière le fantasme mortifère du grand remplacement. Mais il faut arrêter de se voiler la face et oser regarder en face ce qui nous menace réellement.
Ce n’est qu’ainsi qu’on réussira à préserver ce qui fait et a fait depuis des siècles d’immigration la grandeur de la France, son modèle d’intégration et la tolérance sans sombrer dans ce qu’il y aurait de pire pour la France, ce maudit muticulturalisme à l’américaine qui fait à juste titre horreur à un grand écrivain comme Richhard Millet. Fernand Braudel dit-il d’ailleurs autre chose quand il parle de l’immigration étrangère dans son grand livre sur L’Identité de la France ?
Ce qui est malheureux chez les Français concernant par exemple les Juifs, c’est qu’ils refusent de voir qu’une immense partie des immigrés juifs d’autrefois appartenaient au prolétariat ou à la classe ouvrière incluant les artisans. Ce qui est nié par les Français, c’est la réalité prolétarienne de l’immigration juive.
La conséquence tragique de cette dénégation de la réalité historique de l’immigration, c’est de préserver le fantasme mortifère que tout juif est riche. C’est à cause d’un tel fantasme que par exemple Ilan Halimi est mort de manière atroce sous la torture d’un gang de barbares alimenté à cet imaginaire collectif purement français.
Braudel rappelle les chiffres qu’il faut avoir en tête pour se rendre compte des bouleversements de la France au cours du XXè siècle.
Il écrit notamment dans L’Identité française :
« Chez nous, l’immigration massive a été relativement tardive : En 1851, à la veille du Second Empire, les étrangers ne représentent que 1% de la population. (…) Vers 1914, le nombre d’étrangers se stabilisa autour de 1 100 000 personnes, leur proportion demeurant un peu inférieure à 3%. (…) Les étrangers sont 2 700 000 en 1931, soit 6,6% de la population française. Il y a une chute avec la crise des années trente et la seonde guerre mondiale : seulement 1 700 000 étrangers en 1946, soit 4,4%. (…) En tout cas, pour la première fois, je crois, sur le plan national (on est en 1974), l’immigration pose à la France une sorte de problème « colonial », cette fois planté à l’intérieur d’elle-même. »
_________
Ce problème n’a fait que s’approfondir dangereusement depuis lors. Et nous sommes quelque quarante ans plus tard !
Encore Brandel qui décidément est prophète en son pays :
« Alors pourquoi aujourd’hui, en ce qui concerne les Musulmans installés chez nous, maghrébins en majorité, le phénomène inverse ? Ce sont les fils d’immigrés de la deuxième génération qui sont en difficulté, rejetés et rejetant eux-mêmes une assimilation que la génération de leurs parents ou de leurs grands-parents avaient réussie. Les obstacles sont sérieux : défiance réciproque, craintes, préjugés racistes, mais aussi différences profondes de croyances, de mœurs ; juxtaposition, ou confrontation des cultures, et non mélange. Un peu comme aux Etats-Unis où, malgré la puissance d’attraction de l’American way of life, des problèmes culturels subsistent. »
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L’attentat d’Orlando dit tout de ce qu’il en est aujourd’hui aux Etats-Unis, hélas.
« Qu »elle soit catholique allait de soi au XVeme siècle »
Pas tant que cela, tant du coté du Roi qui lui fit subir l’examen de Poitiers devant un aréopage de théologiens , que devant Cauchon qui tenta de la déconsidérer avec le relatif succès que l’on sait…
On pourrait aussi rappeler que la présence d’un Arbre aux Dames à Domrémy comme le recours à la prophétie de Merlin n’arrangeait pas les choses. Ni la géniale réponse Jeanne, croyez-vous à l’Eglise? – Oui, mais Dieu premier servi! Le catholicisme de Jeanne est tout sauf évident pour ses contemporains.
Le père du tuerur d’Orlando s’appelle Sadique…
Tillinac ? Dernier des Mousquetaires…ou Dernier des Mohicans ?!
A quoi sert ce livre de M. Tillinac.
A faire lire Chateaubriand, pour acquérir une » posture », savoir se tenir dans l’Histoire avec orgueil. Pour acquérir un poste, dont la conquête en revêt tout le panache personnel, nécessitant un talent d’orateur, de polémiste, d’écrivain.
Lire Chateaubriand, dans une posture très ancien régime, et briller en société, dans des salons feutrés, où l’on connaît tout des Lumières, quand bien même, il y aurait une panne de courant.
Lire Chateaubriand, pour apprendre à se tenir se tenir loin de l’information en flux continu, et ne pas y céder par un tweet souvent malheureux, comme:
« je ne sais pas de quoi il est question. Je n’ai jamais eu de compte en Suisse ou ailleurs. C’est ahurissant ».
Oui, lire Chateaubriand, si perdu dans ses pensées, dans un patelin perdu au fond du trou-du-cul-du monde, du côté de la Corrèze, sans eau, sans électricité, sans réseau, on rêve de revenir en arrière, encore plus, si c’est possible.
Le Grand Bé pour dernière demeure à Chateaubriand. Pour Tillinac, ce sera Gros Bêta.
sans réseau,
C’est toujours possible, pour le reste eau électricité à moins de séjourner dans un alpage ou proche du pic du Canigou qui en échange de deux services absents vous offrirait un réseau, je crois bien que vous sous-estimiez le quadrillage d’équipements du pays, à moins d’un déplacement temporel pour les années 60 où des bols d’eau potables où surnageaient quelques animalcules étaient offerts au voyageur égaré déshydraté par l’effort d’une randonnée pédestre.
Je n’ai jamais eu de compte en Suisse ou ailleurs
Ce n’est pas pour le défendre mais il n’a pas poussé le mensonge jusqu’à ailleurs, il s’est contenté de resté logique et a répondu précisément à une question précise. Vous extrapolez, la situation n’est déjà pas si fameuse que je ne vois pas nécessité à en rajouter. Des histoires de gros sous atteignent de nombreux partis, soit à titre individuel soit que cela concerne la gestion de l’organe politique.
rester, sorry.
autant pour moi, vous avez raison:
Cependant de la droite à l’extrême droite nous parviennent autant d’info qui si elles n’atteignent pas de haut fonctionnaire en fonction ne témoignent pas d’une intégrité à l’épreuve de l’argent.
http://www.challenges.fr/politique/20150428.CHA5357/la-famille-le-pen-et-les-histoires-d-argent.html
et ô combien enracinée
Préférons Gide, et ô combien :
» Né à Paris d’un père uzétien et d’une mère normande, où vouliez-vous, Monsieur Barrès, que je m’enracine ? «
il n’est de Français que chrétien.
Si c’est ça, être Français, je déclare haut et fort que je ne le suis pas. Et fier de ne pas l’être.
Gontrand, on s’en fout de ce qu’était réellement Jeanne d’Arc ; l’important, ce sont les représentations que les gens s’en font, et perso je ne suis pas d’accord pour la livrer à l’extrême-droite…
En lisant le billet de notre hôte, j’ai repensé à cet acteur que j’aimais beaucoup, à cause d’un physique qui correspondait à une sorte de rectitude morale, et dont je n’ai appris la sensibilité « de droite profonde » qu’ici, sur ce blog : Jacques Dufilho. Le portrait que trace notre hôte de Tillinac me renvoie à cette figure, irrésistible dans « Milady », ce beau film sur les cadres noirs de Saumur, et où il s’agissait de « marcher droit », jusqu’à la mort donc…
Même si mes opinions politiques sont radicalement différentes de ce « mousquetaire », s’il est comme Dufilho, c’est-à-dire intègre, il faut que cette sorte de voix puisse se faire entendre : et nous savons tous que la gauche n’a pas le privilège du coeur, et qu’elle est si égarée, aujourd’hui, qu’on ne sait plus trop ce qui se cache derrière cette gauche-là, sinon un uppercut lancé en pleine figure des droits sociaux !
Christiane : je suis désolée de vous avoir blessée, j’avais pourtant choisi soigneusement un vocabulaire qui ne soit ni trop insultant ni injurieux, mais… Vos réactions sont toujours celles d’un dépit venimeux ! (et non, je n’ai jamais trollé de ma vie, et en plus, je suis sans doute la plus transparente ici, bien plus que vous). Je ne vois pas trop en quoi mes allusions à votre esprit religieux, qui apparaît à chaque mot que vous employez (ah ! Ce vocabulaire plein de « joie », « d’aspirations », ces tressautements de plaisir quand il est question de vie spirituelle…) peuvent vous blesser : vous devriez en fait les revendiquer hautement, c’est ce que je ferais si j’étais (ce qu’à dieu ne plaise) vous !
Le déplaisant de votre commerce (au moins pour moi) provient sans doute de ce masque de bonté oecuménique dont vous vous couvrez, et qui correspond trop au geste du pêcheur accrochant l’appât à son hameçon. Vos rapports à autrui, cet « autrui » que vous cherchez avec avidité, souffrent de cet enrobé onctueux et insidieux qui ne fait pas honneur à votre foi. Marchez au soleil, grands dieux ! Ainsi, votre ombre restera à sa place : aplatie au sol, et non, comme aujourd’hui, grillagée autour de votre reptilienne personnalité…
Nuance : je préfère l’esprit français à l’âme franchouillarde
« Gontrand, on s’en fout de ce qu’était réellement Jeanne d’Arc ; l’important, ce sont les représentations que les gens s’en font »
Clopine, je ne prétendais pas dire ce qu’était « réellement » Jeanne d’Arc, mais proposer MA représentation…Si on la présentait d’abord comme une femme extraordinaire qui a accompli ce qu’aucune autre femme ne pouvait accomplir dans aucun pays au 15ième siècle (toujours contextualiser bien sûr), je pense que l’on proposerait un exemple formidable de ce que la France a eu de meilleur dans son histoire…notamment aux jeunes filles cloîtrées dans leurs voiles.
Clopine,
c’est vous qui êtes obsédée par ma soi-disant religiosité « onctueuse » et par vos relents d’éducation religieuse. Je suis beaucoup plus détendue que vous sur ce sujet-là, m’étant éloignée de la religion, de Rome et du reste de ces rites pour ne garder que le sentiment du sacré. Je ne crois pas du tout que vous soyez « désolée » d’avoir – une fois de plus – écrit ce commentaire « venimeux » – à mon égard. Quant à votre pratique de l’écriture sous un autre pseudo, n’avez-vous pas un jour admis sur ce blog que cela vous été arrivé – un peu- pour vous amuser ?
Évitez de m’évoquer si sournoisement et je ferai de même, chère grande âme contrite.
Jehanne d’Arc ? Une idiote utile… on ne le répètera jamais assez…c’est mieux qu’inutile, comme vous voyez qui !
Les fiérots de la France façon Tillinac m’évoquent les fortes paroles de Prévert :
» Ceux qui ont quatre mille huit cent dix mètres de Mont-Blanc, trois cents de Tour Eiffel, vingt-cinq centimètres de tour de poitrine et qui en sont fiers
Ceux qui mamellent de la France «
Clopine,
je n’avais pas lu le final de votre post dithyrambique (« Le déplaisant de votre commerce… »). Vous êtes parfaitement odieuse et vous en jouissez dans une écriture délirante. Utilisez donc votre goût d’écrire à meilleur escient et ne jouez pas au psychologue à moins que ce soit un miroir tendu à vous-même…
En fin de compte, ce que vous me reprochez (et qui est sorti tout droit de votre imagination) est ce que vous ne pouvez supporter en vous même et qui vous a terrassé, il y a peu.
Vous êtes-vous demandé ce qui, en vous, était si insupportable que cela vous a conduite à mener une vie léthargique pendant plusieurs mois ? La méchanceté et la jalousie sont deux sentiments qui vous taraudent, savez-vous ? Et ce masque de jovialité généreuse n’est qu’une façade bien fendillée. Vous êtes la personnalité qui me provoque le plus de dégoût dans cet espace commentaire.
JC….. dit: 13 juin 2016 à 9 h 25 min
Jehanne d’Arc ? Une idiote utile…
Utile, c’est beaucoup dire. La Jehanne aura contribué à faire louper aux Français une occasion historique : celle de devenir Anglais. Si on ajoute qu’entre 40 et 44, ils ont loupé celle de devenir Allemands, les Français comptent certainement parmi les peuples les plus malchanceux du monde.
« Vous êtes la personnalité qui me provoque le plus de dégoût dans cet espace commentaire. » (Christiane)
A propos de Clopine, « dégoût » est un qualificatif à caractère minimal…
On doit pouvoir trouver des caractéristiques bien plus odieuses, plus représentatives du comportement effroyable du Monstre du Bocage Normand qui fait peur aux petits Nenfants…
En tout cas moins noble que « dégoût », trop compassionnel encore, pour ce petit tas de vices emmêlés comme vers de terre venimeux…
Pour parler Tillinac sans parler politique je ne résiste pas a plaisir de citer l’incipit se son livre « le bar des palmistes » qui m’est resté en mémoire .
» Dans chaque ville tropicale ,on trouve un bar où converger pour y regarder passer le temps… A Cayenne c’est le bar des Palmistes »
Ah,
9:51, dégoût ? le champion toutes catégories, un seul : JC, de loin
Lacenaire dit: 13 juin 2016 à 10 h 08 min
Oui, J.Ch, vousl’avez déjà dit !
Influence de Tillinac? voilà que twitt vitesse est lui aussi réactionnaire:
Les 57 librairies du réseau « Chapitre » sont à vendre. Faute de repreneurs libraires, elles fermeront. t.co/RauxrxzPlf
Il y a 12 minutes via Twitter Web Client
Typiquement français, ces mousquetaires ridicules, avec leur costume vieillot et leur petite épée, regardant l’œil vide, dépassés, vers l’avenir : kalachnikovs, drones, numérique partout, pour tous ….
@JC….. dit: 13 juin 2016 à 9 h 51 min
Votre inventaire est hélas possible. Oubliez-la… et laissez-là mariner dans sa folie.
Je ne reviendrai pas sur vos dernières provocations puisque lacenaire-chesnel s’en charge mais vous le savez, je préfère de loin quand vous quittez ce rôle… souvent sur le blog de Sergio.
Qu’il soit dit que la Contrition de Sainte Clopine est sure et certaine!
Que sa dénonciation des Grandes Pecheresses de la RDL ne vise qu’à les remettre ,de son point de vue, dans le droit chemin par ferme propos, et que ce qui est valable pour lesdites Pecheresses ne saurait l’etre pour Sainte C(l)opine, investie d’un magistère moral, avec un pittoresque mélange de textes sacrés ou Le Nouveau Testament cotoie le manuel des Castors Juniors
Juniors.
Moyennant quoi l’Eglise, qui est bonne fille et en a vu d’autres depuis Pierre, confirme la fervente et transcendante spiritualité Clopinienne, laquelle oscille entre de brusques neuvaines façon « Mon Dieu, que P.A ou PE lise mes livres », et, plus récemment: « Mon Dieu, que mon petit Edouard ait le Goncourt », toutes deux réussies avec l ‘effet que l’ on sait…
Qu’on le sache bien, Clopine est dévote et prude, comme l’Arsinoé de Molière est dévote, « d’un zele qui l’attache à tous nos intérêts ».
DHH, merci pour la citation, mais en quoi est-ce « tropical » de s’installer dans un bar pour pour regarder passer le temps ? Il me semble que cette activité, ou absence d’activité, est absolument universelle, non ?
Christiane, tu m’as convaincu !
Basta les provocations auxquelles je me livre avec une perversité méditerranéenne parfaitement simulée. C’est fini … je te le jure ! Par Dieu le Père, le Fils, l’esprit Saint (le drone), le rabbin d’Orlando, et l’imam naturiste de Port Cros !
@JC….. dit: 13 juin 2016 à 10 h 44 min
Super ! j’attends de voir…
Il se trouve que j’ai beaucoup d’argent, de Nota, et je songe à racheter tout cela.
CHAPITRE
Les 57 librairies viennent d’être rachetées pour être aménagées en armureries.
J’ai une bonne recette de porridge à la banane, JC, et il n’y a besoin d’aucune dent pour le mâcher.
« Vous êtes parfaitement odieuse et vous en jouissez dans une écriture délirante. »
Cricri et Clopine dans un salon du 18ème siècle..
de nota dit: 13 juin 2016 à 10 h 16 min
Des librairies ferment, d’autres ouvrent –pour combien de temps
Tillinac oublie peut-être l’essentiel, la France c’est la civilisation du cœur.
Des troubadours et de Chrétien de troyes à Pascal (Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point) ; de Racine à Lamartine :
Ô cloche, tu pleurais comme je pleure encore
Imitant dans nos cœurs le sanglot étouffant
Depuis ce jour suprême
Où ton timbre et mon cœur n’eurent qu’un seul son.
Le mot « cœur » est aussi attesté au XVIIIè siècle pour désigner le foyer de la maison, la partie centrale de la cheminée. Et c’est justement à cet endroit précis que Pécuchet grave son nom dans son appartement parisien avant de le quitter pour la retraite en Normandie. Flaubert est tout imprégné à l’évidence de la civilisation du cœur. Son Emma en est la dégénérescence, la nostalgie face à la « société de discipline », comme l’a nommée Michel Foucauld, qui se met en place avec la Révolution, la dictature napoléonienne et la montée de la bourgeoisie au pouvoir. Relisez l’incipit de Madame Bovary (on n’en finit pas de le relire sans jamais l’épuiser tellement il est riche de sens !), Flaubert y peint la déroute de la « société de discipline », l’irruption de la réalité dans ce symbole de l’enfermement de la « société de discipline » (avec l’hôpital, la prison, pensons à Claude Gueux de V. Hugo, ou le bagne de Jean Valjean) qu’est l’École que Flaubert, en un geste vengeur mais comme une grande bouffée de vérité, dépeint comme le contraire même de la discipline, avec ces gamins stupides qui chahutent, le prof débile qui fait des jeux de mots énormes de bêtise, et le chapeau de Charles qui a lui seul symbolise tout le fonctionnement narratif du roman : les points de vue divers qui s’affrontent au cours du roman ne forment plus d’unité, le monde n’est plus « discipliné », il part en vrille, dans une mer tumultueuse où des points de vue s’affrontent sans qu’on ne puisse plus savoir jamais où se trouve la vérité. Seul le cœur sert de point de repère — mais un cœur qui n’est plus que l’ombre de lui-même, un cœur sans foyer, sans feu, sans foi, comme Chateaubriand rattachait le mot « foyer » au mot « foi », une expression encore une fois du cœur !
Comme l’a bien vu Léon Bloy, le concordat décrit par Adalbéron de Laon à la fin du XIè siècle, n’est qu’une sorte de troc, dans la société du don et du contre-don, des sangs dans le registre du cœur : sang et sueur du pauvre contre sang du cœur du seigneur, ce pacte étant garanti par la communion dans le corps et le sang du Christ, selon l’office. Cette vision grandiose du cœur est encore à l’œuvre en plein XXè siècle avec le général Leclerc et De Gaulle, deux rejetons de la vieille noblesse française inconsciemment imprégnés de cette civilisation du cœur que le néolibéralisme planétaire a quasiment éradiqué de notre horizon. Mais il en reste sans doute le rêve des Français pour l’homme providentiel, l’homme de cœur qui viendra nous sauver… rêve bovariste…
J’aime bien me moquer des vieillards qui ont le double de mon âge.
Bien vu dear Passou, l’époque manque singulièrement de mousquetaires. Tillinac, gros fumeur, est un certes rouillé mais soyez assuré que les successeurs du très gay Jean Marais fourbissent leurs armes.
Dédé, dans un système spatio-temporel bien exploité, les vieux sont plus jeunes que les jeunes, tu le sais bien ! Bourré, un pas de côté dans l’espace-temps … et hop ! …t’es plus vieux que ta mère !
Enfin ! … soyez raisonnables : vous imaginez d’ARTAGNAN…. vieux ?!!! Comme Tillinac ?!!!
Les 57 librairies viennent d’être rachetées pour être aménagées en armureries.
jc, celle de Lyon a été tout récemment métamorphosée en monoprix, on n’y vend pas d’armes létales, hormis la bidoche…
D’Artagnan, ….à 69 ans ?….. beurck !
Je ne pardonnerai jamais aux libraires d’avoir vendu, en toute impunité, de l’Eric Reinhardt, à des innocents avides de bonne littérature … les salaauds !!!
@Widergänger dit: 13 juin 2016 à 11 h 21 min
Grandiose !
Tillinac parait toujours sortir d’un rendez-vous de rugby à Brive où la fête a été arrosée. La saison qui fait la part belle au foot popu doit lui porter sur les nerfs.
Sa jovialité poussée de hussard qui ne s’encombre pas, la sympathie à géométrie variable pour Chirac ou les démêlés avec l’héritier Baroin qui vote Sarkozy sentent le whisky hors d’âge, le cuir et la poussière des vieilles maisons dont on ouvre pas assez les volets.
Léon Bloy c’est autre chose. Ou Arland.
Ô cloche, tu pleurais comme je pleure encore
Comme métaphore du citoyen français lambda, la cloche est parfaitement trouvée.
la France c’est la civilisation du cœur.
la civilisation du cul, oui, vu que la France c’est de la merde
11h20…
Oui, Pierre-Ambroise-François Choderlos de Laclos, vous pensez bien sûr à la diabolique et manipulatrice marquise de Merteuil mais « on doit sentir que pour qu’il fût nécessaire de répondre à tout, il faudrait que l’ouvrage ne pût répondre à rien ; et que si j’en avais jugé ainsi, j’aurais supprimé à la fois la préface et le livre. »
Qu’on compare le « foyer » à la française, symbole du cœur, au « foyer » (Heim, Heimat, Soldatenheim pendant la guerre, etc.) dans la mythologie germanique, et l’on comprendra pourquoi l’Allemagne a pu donner naissance au nazisme qui avait le culte du « Heim » mais dans un tout autre sens, païen, non chrétien, quasiment ethnique, qui excluait le cœur, l’économie archaïque du don et du contre-don, qui joue un rôle si important par exemple dans les grands romans de Rabelais, où Panurge apparaît pour la première fois dans l’histoire de la France comme le représentant du peuple sous l’égide bienveillante des grands seigneurs que sont Pantagruel et Gargantua.
Et quelle grandeur de la France, quelle grandeur tout court peut-il encore exister dans une société qui veut éradiquer la souffrance, la douleur alors que, fruit d’une conception chrétienne, la douleur a été conçue pendant des siècles comme le levier de la grandeur. Qu’on relise Novalis ou Gœthe :
Man sollte stolz auf den Schmerz sein — jeder Schmerz ist eine Erinnerung auf unseres hohen Ranges. (Novalis)
« On devrait être fier de la douleur — chaque douleur est un souvenir de notre haute dignité. » (Fragments psychologiques)
Et Gœthe :
« Le grand agent de la marche du monde, c’est la douleur. »
Dans un monde qui veut légiférer sur tout, y compris sur la fessée pour l’empêcher, il ne peut plus y avoir de grandeur.
Jean Marais dans d’Artagnan, Paul…
https://www.youtube.com/watch?v=40cH3Fq-PWY
Mais aussi Lagardère, le Capitan, le Capitaine Fracasse…
La disparition de ce type de films et des personnages qui vont avec, est en soi très significatif.
En complément à Wiederganger,Il y a dés le XIXeme siècle un envers de cette Civilisation du Coeur, c’est le reve du Grand Monarque qui berce toute la seconde partie du Dix-Neuvième siècle. Un Roi revé, parfait, qui est un mélange d’Henri V et des grands Bourbons,flanqué d’un Grand Pape, sur fond de Prophéties plus ou moins fabriquées pour les médiévales, et plus ou moins influencées pour les Contemporaines (Mélanie de la Salette, Martin de Gallardon dernière période.)
Et derrière ce reve, il y a deux choses: la peur et le refus des temps industriels -les traités de 1815 vendaient une France rurale à l Angleterre par Talleyrand interposé, le décollage n’a lieu que sous Louis Philipe et le Second Empire- Et , last but not least, la décorporisation de l’image royale. Là dessus Villiers: « Lorsqu’on nous parlait du Comte de Chambord, nous voyions quelque chose de très pur, » mais davantage « une essence de la royauté » qu’un homme.
Que la légende soit populaire, il suffit de compter encore aujourd’hui les Hotels du Grand Monarque en France…
Quelque chose se joue là, avant le néo-libéralisme du vingtième siècle, qui est l’agonie d’une sorte d’héroisme royal, et parfois sa parodie. Qu’on songe aux Cent Uns prétendants répertoriés pour Louis XVII. Qu’on se souvienne aussi que le héros romantique, de Hugo à Rostand a des qualités de cœur qui tournent à vide, faute de société pour les employer et les reconnaître; et l’on aboutit au « Non non, c’est bien plus beau lorsque c’est inutile » de Cyrano. Pour le reste, dis-moi qui tu lis… de Gaulle lisait Chateaubriand, Pompidou, Balzac, pour Giscard, Maupassant . Mitterant traquait le Chardonne. il y a des gradations qui sont impitoyables, ou qui en disent beaucoup, c’est selon.
MC
@M.Court
« Non non, c’est bien plus beau lorsque c’est inutile »
Il me faudra plusieurs heures pour peser cette maxime qui pour l’instant, me ravit.
Différence entre Tillinac et Zemmour : le premier n’est ni aigri ni haineux ni misogyne.
Ci-dessous, article pour ceux qui aiment bien bizer.
« …très significative… »
WG, vous nous inviterez à la Leçon Inaugurale de votre Cours au Collège de France? Des bruits courent…
la civilisation du cœur.
On dit aussi le cœur du problème!
latin cor, cordis qui signifiait «coeur», mais aussi «siège de
l’intelligence, des sentiments et de la volonté» est à l’origine de
coeur. Apparu sous la forme quors vers 1050, il ne prend sa forme
actuelle qu’au début du XVIème siècle.
(Sources utilisées: Petit Robert, 1995; Grand Robert de la langue
française, 2001;
MCourt dit: 13 juin 2016 à 12 h 21 min
le grand monarque était si bon avec les gueux
« sens, païen, non chrétien, quasiment ethnique, qui excluait le cœur, l’économie archaïque du don et du contre-don, »
à peine chauvin et nombriliste, ce WG ! Heim, c’est une autre optique, qui va de pair avec la Sehnsucht des voyageurs lointains. Non?
à propos de l’attentat, Widerganger 1h18
-un homosexuel blessé dans la fusillade non musulman a pris la parole à Orlando pour rappeler qu’on venait à peine d’enterrer Muhammad Ali, défenseur d’un islam pacifique.
– B.Obama a remis l’histoire des armes sur la table des négociations comme il l’a fait une 20aine de fois durant le mandat avec le succès qu’on sait.
– D.Trump a insisté sur l’ascendance afgane du tueur « musulman » pour dire qu’il regrettait d’avoir eu raison, que plus personne ne devait entrer sur le territoire.
Bref rien de neuf sauf 50 morts.Pire bilan sur le sol américain depuis le 11/09.
regia dit: 13 juin 2016 à 13 h 30 min
ça fait les affaires de donald
Rodroqie as-tu du coeur?
Non mais j’ai du trèfle
le culte du « Heim »
Home sweet home
il n’y a plus que des monarchies représentatives et partout (!) mais il ne faut surtout pas le dire, restons corrects…
« C’est pas la droite, la France. C’est pas la gauche, la France… » etc…
Lacenaire ? Pierre-François… « un héros de la vie moderne » dit Charles Baudelaire
DHH, si vous l’avez lu, si vous l’avez vu, que pensez-vous de « Ce que la nuit doit au jour » (superbe titre), le roman de Yasmin Khadra adapté au cinéma par Alexandre Arcady et diffusé hier soir à la télé ?
L’Algérie, depuis l’époque de Vichy jusqu’à nos jours. Vaste sujet, dont le traitement cinématographique ne m’a pas paru formellement à la hauteur. Réduit à une suite de clichés, noyés de lyrisme et d’hystérie…
Pardon, « Ce que le jour doit à la nuit » !
« l’âme française » avec la poignée de main à Robert Ménard à Béziers : aucun doute sur ses aspirations, ce n’est pas joli-joli, cela sent la France moisie à plein nez hélas
Jibé, je partage votre point de vue sur le film d’Arcady, qui m’a semblé très faible.
@Lacenaire dit: 13 juin 2016 à 14 h 49 min
Le romantisme « underground » du dandy excentrique Charles Baudelaire.
guillaume dit: 13 juin 2016 à 13 h 24 min
Non ?
__________
Non !
Il y en avait un, avec une religiosité onctueuse, c’est Aramis ! Et la preuve d’ailleurs il était tout le temps au lit des femmes… C’est bien organisé fallait rien y changer à leur maudite révolution !
C’est pas facile de les identifier les mousquetaires…
Qu’on se souvienne aussi que le héros romantique, de Hugo à Rostand a des qualités de cœur qui tournent à vide, faute de société pour les employer et les reconnaître (Court)
___________
Tout à fait d’accord. Qu’on se remette en mémoire la longue tirade de Ruy Blas aux conseillers. V. Hugo montre lui aussi la dégradation complète de l’idéologie du noble cœur dans ses pièces de théâtre comme dans ses romans.
Bon, pendant que ça macère derechef, j’opine : Oui pour le héros romantique « tournant à vide », le plus pointu des exemples étant pour moi le Chatterton de Vigny, qui se suicide…
JB et W : l’Arcady ? vraiment mauvais : rien que du pathos larmoyant
Bon, j’essaie autrement parce que ça macère derechef dans le madère ! (ça se trouve, c’est parce que j’ai complété mon pseudo : Clopine le Monstre du Bocage qui fait peur aux petits n’enfants et qui dégoûte Christiane…) Je voulais parler, dans le genre héros romantique, de celui qui a poussé le plus loin le tournage à vide social : le Chatterton de Vigny. Pourquoi ne le joue-t-on plus du tout, au théâtre ? Il y a pourtant comme des résonances entre ce suicidé de 18 ans et l’état d’une certaine jeunesse, non ?
Jibé, quand je lis le récit de l’horreur d’Orlando, j’en ai des frissons de peur et de (vrai, celui-là) dégoût…
Je suis désolé de contredire certains, pourtant en voie de réinsertion sociale, politique, affective, et dieu sait si c’est difficile ! ….
….. mais la Civilisation du Cœur ! …ça ne pèse guère à coté de la pratique, quelle que soit la Civilisation, du Cul !
On transplante un cœur ! jamais un culte…
Microsoft annonce qu’il rachète LinkedIn pour 26,2 milliards de dollars.
C’est Attali qui va être content. Il fait partie des meubles.
Il se trouve que le colloque de cette année avait lieu à Orlando, loin des Disneyeries
Et si ça compte, mon coco. Le cœur a damé le fion au cul du XIIè au XIXè siècle ! Faut le faire quand on sait l’importance du cul.
et du reste, d’ailleurs . Cette ville va etre blessée, déformée,réduite au prisme de l’actualité. On a mal pour elle.
MC
A ce propos, l’Afghan de luxe d’Orlando, il a fait 50 morts…. il aurait pu faire mieux, ce cinglé étroit du bulbe !
En effet ! le nombre de morts LGBT est faible.
Au total, le nombre des assassinés en 2015 aux USA est effarant : + de 30.000…. Conclusion ? Pas d’affolement !
Charles de Foucauld on va pas le mettre sur les tee-shirts il émargeait aux services secrets ! Pour le coup ça serait Dupondt…
Très juste, il y a certain petit poème de l’Abbé Latteignant, je crois, sur les mots et la chose, Wiederganger! Et on est au Dix-Huitième siècle.
Pour Chatterton, il faut encore trouver une Marie Dorval qui sache dégringoler, Clopine, et quelques coupures du genre « venez enfants, » et autres passages très Quackeresses.
Soit dit ern passant, que la tumultueuse Marie Dorval ait obtenu son triomphe dans ce role montre le pouvoir d’illusion du théatre.
Cela dit, le sommet du scepticisme romantique chez Vigny, c’est tout de meme la prodigieuse Maison du Berger.
MC
De Gaulle sur un tee-shirt on l’a sans doute jamais vu mais on n’est peut-être pas passé très loin…
Mon goût du passé ne va pas au delà de quelques siècles
Ce fut un boulet de moins à trainer, l’Histoire, pour devenir une larve télévisuelle : un homme, quoi !
Avouez que l’Histoire, c’est un tranquillisant qui rend le bolo, névrotique.
Cette pratique des armes à feu, c’est ce qui m’emballe chez les GI’S….
T’en a marre de ce crétin de Kennedy : Bang !, Marilyn, (qui fut pourtant ma nourrice, je le rappelle aux nouveaux), elle t’échappe mentalement : Bang ! …le Martin King, y te gêne : Bang !
C’est simple, ça fait peu de frais, moralement c’est comme toujours … Win/Win !
Cela peut apparaître à certains comme rétrograde, exagéré, amoral ….
Oui !
D’autres questions ?….
Et quelle grandeur de la France, quelle grandeur tout court peut-il encore exister dans une société qui veut éradiquer la souffrance, la douleur alors que, fruit d’une conception chrétienne, la douleur a été conçue pendant des siècles comme le levier de la grandeur.
–
Michel, tu touches là un domaine métaphysique et pas seulement philosophique où il faut bien se garder des généralités.
La grandeur, comme toute chose sans valeur… s’achète !
@Jibe
je n’ai pas vu le film ,mis j’avais lu le livre en son temps, et j’avais eu la même impression que celle que vous avez tirée du film ;des cliches ,des scènes attendues,une intrigue ampoulée nourrie de bons sentiments
et le tout très simplificateur sur les conditions réelles de coexistence des communautés
mais peut-être ma sévérité tient elle à une allergie ancienne à Yasmina Khadra, depuis ma rencontre avec les grotesques métaphores filées qui truffent son premier roman
l’attentat
(je voudrais bien en montrer un échantillon ,mais je n’arrive plus à faire des copier coller)
La grandeur des puissances occidentales fut d’accepter l’évidence, non évangélique, qui consistait à laisser croire ceci : on peut exploiter des territoires sauvages, peuplés d’incultes proche du singe ou de l’animal, en leur apportant un peu de civilisation.
La grandeur venait toute seule …
Juste vengeance divine ! ces crapules nous apportent leur insanité religieuse et culturelle, et réclament repentance ! Adieu la grandeur ….
La lecture de la première lettre de Saint Paul aux Corinthiens (chap 13, versets 1 à 8) nous est d’ailleurs fort utile :
« Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n’ai pas la charité, je ne suis plus qu’airain qui sonne ou cymbale qui retentit.
Quand j’aurais le don de prophétie et que je connaîtrais tous les mystères et toute la science, quand j’aurais la plénitude de la foi, une foi à transporter des montagnes, si je n’ai pas la charité, je ne suis rien.
Quand je distribuerais tous mes biens en aumônes, quand je livrerais mon corps aux flammes, si je n’ai pas la charité, cela ne me sert de rien.
La charité est longanime ; la charité est serviable ; elle n’est pas envieuse ; la charité ne fanfaronne pas, ne se gonfle pas ; elle ne fait rien d’inconvenant, ne cherche pas son intérêt, ne s’irrite pas, ne tient pas compte du mal ; elle ne se réjouit pas de l’injustice, mais elle met sa joie dans la vérité.
Elle excuse tout, croit tout, espère tout, supporte tout.
La charité ne passe jamais. »
Merci, DHH. N’ayant rien lu de Yasmina Khadra, j’avais espéré que le roman fût meilleur que le film. Passons !
Dédé,
Ton Saint Paul, c’est un rebelle carte bleue qui parle charité : te rends tu compte à quel point il est …. has been ?
Résumons :
Saint Paul : 0 – le monde libre : 10
@ Jibe
j’y suis arrivée!
Voici les exemples, que j’avais conservés, de ces métaphores laborieusement filées qui aboutissent dans l’Attentat à ces résultats ridicules, où les images se bousculent dans une grotesque incohérence:
« A Janin, la raison semble s’être cassé les dents et renoncer à toute prothèse susceptible de lui rendre le sourire »
« La bonne humeur d’autrefois a mis les voiles depuis que les linceuls et les étendards ont le vent en poupe »
« mes pas me conduisent manu militari «
Peu importe la communauté ou la tribu ciblée, Clopine. Le jour où la haine sera plus forte que l’amour, adieu à l’humanité tout entière !
JC, Saint Paul a un point commun avec vous : celui d’avoir longtemps renié le Christ. Quand tout d’un coup, sur le chemin de Damas… il en a eu mal aux yeux longtemps, mais ça valait le coup !
Oui, DHH. Quand la forme n’est pas à la hauteur du fond, tout sonne faux. Dans le film, cela se traduit par une désagréable impression de toc, de fausses vérités et de vrais mensonges…
Le dernier BOUQUIN de TILLINAC reprend des thèmes déja abordés dans un essai dont le résumé peut etre consulté sur :
https://deslivresetdesarts.wordpress.com/2015/12/23/du-bonheur-d-etre-reac-denis-tillinac-2014/
Même payé sur crédit européen, comment faire confiance à un dieu qui laisse son seul gosse crever sur une croix …
La France, à force de rayonner, aurait dû transformer le monde en désert, ironisait Revel.
C’est peut-être mieux comme ça, non? La France de Vichy, des années 50, de Chirac, de Hollande(oui, oui), de Bourvil dans le Jour le plus long, celle de Fernand Reynaud, des Deschiens, c’est minable oui… et c’est De Gaulle qui décidément est anachronique.
D.16h58 ou…
« …on se fabrique son monde et l’on passe même une grande partie de sa vie à cette construction inachevée. Tout est un dedans et vécu de la sorte. L’autre est un dedans souvent ressenti comme étranger, venant rejoindre nos parties étrangères. Ce sont ces parties étrangères de nous-mêmes qui nous font le plus peur car elles mettent en évidence que nous ne formons pas un tout homogène ; ces parties étrangères en nous-mêmes mettent aussi en échec notre capacité de contrôle, la maîtrise que nous voulons exercer sur notre vie psychique… »
Tu penses bien, Christiane, que je n’ai aucune particule étrangère en moi….!
JC – 17h30 (La Peste, IV) – p.1397 Pléiade-
Le docteur Rieux à Paneloux, après la mort de l’enfant :
« Non(…) je refuserai jusqu’à la mort d’aimer cette création où des enfants sont torturés. »
@JC….. dit: 13 juin 2016 à 17 h 43
au moins ce … JC !
« Les mots et la chose », le grand livre des petits mots inconvenants (Jeab-Claude carrière, Plon, 2002)
Instructif et Délicieux
rectif’ : JEAN-CLAUDE CARRIÈRE
ce matin en me levant/
j’ai cru qu’Omar m’avait tué …
Puis non.
Widergänger dit: 13 juin 2016 à 15 h 41 min
Vous affirmez ce qui vous arrange épicétout
Aimer cette création ! Sans réserve !
…. le prix de vivre comprend l’innommable ? … et alors ? pourquoi se priver de ce qui nous est donné à vivre ?… pourquoi s’en priver ?
christiane dit: 13 juin 2016 à 17 h 37 min
–
Qu’est-ce que c’est que ce charabia, Christiane ? Je n’ai compris rien à ce que vous avez exprimé.
Les quatre étant ceux du premier rang, ce pourraient être Porthos et d’Artagnan à gauche, puis Athos Aramis…
@D. dit: 13 juin 2016 à 18 h 06 min
Cela pourrait se traduire ainsi : on ne se connait pas vraiment soi-même. On refuse d’explorer certaines zones de notre personnalité qui nous gênent. Or, il arrive que dans nos rencontres de hasard, certaines personnes ont ce trait de personnalité que nous refusons de reconnaitre en nous. Nous sommes alors en alerte et tentons de néantiser cet autre qui nous est insupportable parce que nous renvoyant à une zone cachée quelque part dans notre inconscient, sans savoir que c’est contre nous-mêmes que nous menons ce combat.
(Le texte que vous trouvez complexe est d’un philosophe contemporain qui a pas mal écrit et publié… Mais appartenant d’une correspondance personnelle, privée. Je ne peux donc indiquer le nom de l’auteur de ces lignes. J’ai juste mis des guillemets.
Il m’a paru répondre à ce texte « béat » de Paul que vous nous offrez et à une certaine personne qui semble bien mal se connaître…)
« JC, Saint Paul a un point commun avec vous : celui d’avoir longtemps renié le Christ. » (D.)
Non! Non!
Paul ne pouvait pas renier le Christ, il le niait tout au plus!
C’est Pierre qui l’a renié!
C’est exact, Lucien.
christiane dit: 13 juin 2016 à 18 h 47 min
@D. dit: 13 juin 2016 à 18 h 06 min
Si vous aviez suivi les échanges entre DHH et Jibé, on dirait : »tu te joues des films » ; comme on disait là-bas
» D’abord accusé de taire la dimension homophobe de l’attentat, l’Élysée a tenté de se rattraper en publiant un nouveau tweet. Mais celui-ci a dû être supprimé puis réécrit. »
Il a du s’y prendre à trois fois pour écrire trois lignes !
Quel c..!
Phil à 11h26,
Il y a peu de films français ayant pour sujet les Mousquetaires de la Reine. Et Jean Marais n’a servi qu’un rôle un peu hors cadre.
Permettez-moi d’ajouter à la fin de votre message, à la suite de « fourbir leurs armes »:
A défaut d’afficher leurs armoiries.
Que l’assistance parisienne (?) ait été consternée, comme on le lit dans le billet, par l’intention de vote de D. Tillinac est assez compréhensible.
Il y a en effet un monde entre l’aristocratie du XVIème ( arrondissement !) qui penche plutôt pour le Borgne, et la Noblesse de terroir, qui n’est pas que de caractère.
J’avais cru comprendre, lors des dernières élections présidentielles, qu’entre un président » normal » et un autre qui l’était tout aussi peu, normal, ces discrets, ceux qui rien à afficher dans les médias, considéraient d’un bon oeil et par élimination, ce professeur de français.
Et effectivement pour d’autres raisons, qui n’étaient ni idéologiques, ni tocquevilliennes.
Mais la fable de M. Houellebecq se finit assez mal…
Quittons nous sur une horreur : Saint Paul ? un type paumé, qui évolue comme une feuille morte ….
Bonne nuit, mes petits choux numériques !
Bon, la tour Eiffel éclairée aux couleurs de la communauté gay, pas un peu trop gay pied ?
Lucien Bergeret la voulait ! il a offert un prix raisonnable aux parents : 2 ânes et une table en formica d’époque.
C’est Clopin qui la eue ! lui et un autre âne, plus un prie-Dieu dessiné par le Divin Marquis …
17h37 comme ce tueur fou qui pour ne pas entendre l’homosexuel refoulé tapi au très fond de lui-même en tue 50 et lui pour suivre. Cela fait cher de l’addition. Je ne crois pas que la haine de l’autre nous reporte toujours à ce que nous voudrions faire taire en nous ou ignorer. Je pense fermement que les haines sont alimentées par le refus d’une altérité, l’individu sujet à ces haines ne veut se mouvoir que dans un monde qui correspondrait à l’image qu’il se fait de lui même et du monde qui résulte des ses valeurs et le situe hiérarchiquement ou sociologiquement au dessus de ceux qui sont l’objet de son intolérance qui elle même se pourra se décliner en déployant divers moyens allant du Verbe au crime.
Sergio, en évoquant le nom des Mousquetaires, je repense à la presque fin d’un film de Bollywood, made in GB.
« Slumdog millionnaire ». L’histoire d’un jeune garçon qui parvient à la fortune grâce à. Un jeu télévisé. Non, grâce à l’amitié, celle qui lie les doigts d’une main.
Et la question finale était: Quel est le nom du troisième Mousquetaire, dans le roman d’Alexandre Dumas?
http://wordpress.la-fin-du-film.com/slumdog-millionaire-2008/476/
Sergio, pour plus tard, dès que possible la fin du film, coincée dans tuyaux: la bonne réponse était Aramis.
C’té quoi la question?
On s’absente, on s’absente et les gibis pédalent dans la ploutre .
Je repars.
Si .
Ne me retenez pas .
Adieu.
Sergio, votre message de 15h41 n’en est que plus savoureux.
J’essaie le renvoi sans lien:
Sergio, en évoquant le nom des Mousquetaires, je repense à la presque fin d’un film de Bollywood, made in GB.
« Slumdog millionnaire ». L’histoire d’un jeune garçon qui parvient à la fortune grâce à. Un jeu télévisé. Non, grâce à l’amitié, celle qui lie les doigts d’une main.
Et la question finale était: Quel est le nom du troisième Mousquetaire, dans le roman d’Alexandre Dumas?
si la radasse de 19h48 pouvait éviter de me héler comme une pocharde en manque, chaque fois que je mets les pieds ici, elle me faciliterait la tâche, en usant moins de la mollette.
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Sergio, la question vous parviendra, sous peu.
A moins qu’il n’y en eut point et que contrainte par une crise de goutte vous ne cherchâtes quelque appui, tant il est vrai qu’entre un Phil et un Sergio il y ait fort à parier d’en obtenir un prompt réconfort, inhérent à une présence masculine si toutefois on n’est pas une de ces chiennes de garde prêtes à arracher les yeux de caryotypes XY qui ne seraient pas gay.
@bérénice dit: 13 juin 2016 à 19 h 38 min
Exact, Bérénice. Mais cela peut expliquer des attirances ou des répulsions.
Sergio, la question vous parviendra, sous peu.
la question contient la réponse, donc la réponse devrait forcément conduire au questionnement, logique finalement, vous pourriez vous en dispenser ( de la question).
si la radasse de 19h48
Je vous conseille rascasse qui inquiète les scientifiques.
http://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/20140808.OBS5941/pourquoi-il-faut-manger-de-la-rascasse-volante.html
Défendons les vaches !
dans le billet: « il (D.T.) rêve désormais d’une chevalerie dans l’esprit de l’ordre hospitalier de Saint-Jean de Jérusalem pour lancer l’assaut définitif contre les brigades djihadistes ! »
Ah bon.
« la première croisade qui s’ébranle en aout 1096, aboutit à la création de ce qu’on a appelé les « États latin d’Orient », fondés par les Croisés en Syrie et en Palestine: royaume de Jérusalem, principauté d’Antioche, comtés d’Edesse et de Tripoli. Ce mouvement de conquête est rendu possible par les conditions sociales et économiques particulières de l’Occident à la fin du XI ème siècle: forte poussée démographique et réveil des activités commerciales. Il ne faut pas non plus négliger l’affaiblissement de l’Islam, ni perdre de vue le mobile essentiel des croisades; l’acte de foi. L’idée de croisade elle-même avancée par le pape Urbain II est indépendante de ces causes »,
Urbain II, pour qui c’était Byzance …
Vous ne trouverez pas cet extrait d’un ouvrage collectif sur internet, je pense.
Faut-il rappeler à M. Tillinac la devise de l’ordre hospitalier de Saint Jean de Jerusalem, non, j’espère pas.
Défendons les vaches !
Ah vous, vous regardez la TiVi et votre copain Finki.
La vie je vous rassurerais ou vous décevrais en vous confiant que je me suis pourvue de ma ration de Florentins et de chocolat blanc aux noisettes, j’y suis addict.
Tillinac bayrouïste ? Quelle blague. Il doit baliser à l’idée d’être étiqueté facho/lepéniste par Nelly kapriélian. Rassurons-le : c’est déjà fait.
« Quand la forme n’est pas à la hauteur du fond »
ouh la là la tentation d’un sarcasme me chatouillerait presque
Bon, je vais manger mon porridge à la banane.
Dans le village de Boutenville, en Basse-Normandie, les mâles sont frappés d’une inexplicable stérilité. Conséquence : des immigrés investissent le patelin, de plus en plus nombreux, et ça ne tarde pas à déraper :
» Ah ! ceux-là, je voudrais que tu les voies. Menteurs, sournois, voleurs, apparaissant, disparaissant au hasard d’une haie, d’un vallon ou d’une ferme, chaque jour feignants jusqu’aux moelles, toutes les nuits soûls comme des bourriques, tordant le cou à nos poules, forçant nos dernières jeunes filles, qui en veulent, les garces ! troussant nos femmes mariées, qui en redemandent, les fumiers ! ils ont modifié la physionomie d’un village où, dans vingt ans, si ça continue, on ne parlera plus français. Ils ne sont pas là depuis longtemps que déjà leur piste se trouve jalonnée des rejetons noirauds qu’ils ont foutu aux femmes de mon pays, sans que leurs nigauds de maris aient osé prendre la fourche.. […] Bientôt, tout disparaîtra complètement et il n’y aura plus ici qu’un campement gitan ou qu’un village nègre. »
Quiz :
1/ Ce texte est-il de Richard Millet ?
2/ S’il n’est pas de Richard Millet, de qui est-il ?
3/ En quelle année (+/- 2 ans) l’action est-elle située ?
4/ Quelle est la nationalité des « envahisseurs » ?
Quiz (suite) :
5/ L’ouvrage cité a-t-il pour titre : « En avoir ou pas » ?
Pour aider les candidats à répondre à la question suivante, une petite citation supplémentaire (on ne s’en lasse pas) :
» A Laigle, ils quittèrent le train pour l’autocar. Muguet dut céder sa place et se casa tant bien que mal entre une paire de poulets et un panier d’oeufs. il entendit qu’on chuchotait dans son dos.
— Vous avez vu la petite au maire de Boutenville qui ramène un nouvel étalon.
— Espérons qu’elle aura plus de chance qu’avec le précédent.
6/ Le personnage qui parle dans l’extrait précédent est-il un homme ou une femme ?
Charles, on s’en fout complètement de tes questions.
5/Antoine Blondin pour L’Europe buissonnière.
6/Le personnage cité serait une femme.
Je viens présenter mes excuses à J Andras dont j’ai lu le livre jusqu’à la dernière goutte, le début m’avait paru laborieux, la suite m’a plu sans d’ailleurs entretenir l’idée que mon avis ait une quelconque importance .
Panique dans le Marais
Très fort, Phil ! je ne vous fais pas mes compliments !
A M. Tillinac , non plus !
« Le nombre de départs de combattants occidentaux vers la Syrie ayant tendance à stagner voire à baisser, des candidats pourraient choisir de passer directement à l’acte sur le territoire européen, sans avoir fait le détour par la case syrienne. « Des appels sont lancés depuis la Syrie par des gens à certains de leurs amis qui se trouvent sur notre territoire afin qu’ils y commettent des actions », signalait Patrick Calvar, directeur général de la sécurité intérieure, lors d’une audition au Sénat le 10 mai. »
http://www.la-croix.com/Monde/Derriere-tuerie-Orlando-nouvelles-menaces-Daech-2016-06-13-1200768335
M.C – 10h24
Bien vu, comme toujours.
Il me semble avoir lu dans l’actualité que président des socialistes a été plein de bravitude today.
Sans doute pour réentendre cette petite blague de De Gaulle: » … des apatrides mentaux »
Et personne ici pour s’en émouvoir. Diantre !
la vie dans les bois dit: 13 juin 2016 à 19 h 42 min
le nom du troisième Mousquetaire, dans le roman d’Alexandre Dumas?
Dans le Vicomte de Bragelonne (donc trente ans après), la vie et la politique les séparent en deux équipes, l’une légaliste et l’autre frondeuse. De plus la première (Porthos et d’Artagnan) réunit les deux « sans passé », la seconde les deux « avec un passé », lequel apparaît petit à petit ; pour Athos c’est dans l’ordre sentimental, pour Aramis c’est cette fameuse double vocation, sabre et goupillon, qui le fait changer de défroque dans une cabine téléphonique toutes les cinq pages.
Et Aramis n’est pas le moins intéressant, on le voit mentor et architecte (fortification de Belle-île) de Fouquet puis, après la chute de ce dernier, il a enfin les mains libres pour attraper le rôle qu’il poursuivait depuis des années, celui de général des jésuites…
C’est sur cette belle histoire, Sergio, que je vais aller dormir couchée.
bérénice dit: 13 juin 2016 à 20 h 00 min
la question contient la réponse, donc la réponse devrait forcément conduire au questionnement,
C’est qu’il n’y a pas bijection ! A une question peuvent correspondre plusieurs réponses (sauf dans « Quel âge avait Rimbaud ? ») et réciproquement ; et ce à un seul niveau d’abstraction, donc il faudrait multiplier par le nombre de niveaux d’abstraction possibles.
Ca en fait du boulot ! Parce que là ce n’est que l’aspect conceptuel ; ensuite il y a le langage… Un bon TP*, quoi !
* Travail Pratique, attendu que la plupart des travaux sont tout sauf pratiques…
la vie dans les bois dit: 13 juin 2016 à 23 h 48 min
dormir couchée.
Que le sommeil me dorme, disait Henri IV…
bérénice dit: 13 juin 2016 à 19 h 58 min
un Phil et un Sergio
On n’est qu’un chacun ; donc ça fait deux ! Ben non si on n’est qu’un… Passeque si on était deux la moitié ça ferait quatre ! Euh non c’est pas ça… C’est la moitié du double qui ferait quatre… Euh… Bon on va recompter !
Par quelle bizarrerie avez-vous tous regardé le film d’Arcady ? alors que vous pouviez voir, hier soir, un polar archi noir exceptionnel de Samuel Fuller (1953) avec Richard Widmark et une poupée merveilleuse, jean Peters . Le titre américain est « pick up on south street »; un Nbl incroyablement éclairé, au bord de l’eau, glauque à souhait.Un film que devrait aimer AnneLise…
@ M.Court: Gabriel Charles de l’Atteignant,chanoine de la cathédrale de Reims, serait l’auteur de » j’ai du bon tabac » bof bof; et d’un recueil « les dames anglaises francisées par les soins d’un abbé » Que c’est vague tout ça …
un polar archi noir exceptionnel de Samuel Fuller (1953)
Pas vu, le cinéma avant une certaine date et en dépit d’efforts répétés ne réussit à mes yeux qu’à paraître périmé, péremption rédemption, cinq pater cinq ave.
Sergio ne vous tracassez pas, je ne vous confondais aucunement, j’imaginais un handicap physique , lequel appelant secours de deux cannes ou béquilles ou soutien pour assurer décharge . Rien de bien sérieux dans cette intervention.
Consultation faite de la notion de bijection, en effet en dehors de la question quelle est la couleur du cheval blanc d’HenriIV , des questions peuvent mener à un ensemble de réponses quoiqu’il soit d’usage de dire que la question porte en elle des éléments de réponse.
Charles 22h13: nouvelle tentative, une hier expédiée dans les cintres. Quelles sont les différences entre un anarchiste de droite et un anarchiste de gauche?
JB à 22h03:22h13, c’est assez drôle, cet extrait de l’Europe buissonnière de Blondin, n’est pas sans rappeler une situation historique au sortir de la grande guerre. En effet, les « étalons » étaient dans certains villages devenus rares. La cause n’en était pas une épidémie de stérilité.
Quand on est parti pour les Tropiques, on a pris bien soin d’emporter avec nous les 4 moustiquaires, qui n’étaient que 3, bien sûr.
aarf, je n’avais pas lu le message relevé par Sergio à 0h14.
Il faut dire qu’ Eve, ses descendantes comme dirait Phil, semblent s’être barrées. Je ne saurais situer exactement de quand date cette situation sur la RDL. Mais ça doit remonter à quelques années déjà; je n’ai plus lu certaines signatures.
La nationalité ? Des italiens ?
Noirs de peau. Parce que du sud. La Calabre.
Viens d’en mettre du fumier à mes aubergines. D’étalon. C’est la vie qui se déroule comme ça. Elles adorent.
Mon père dirait « j’ai passé toute votre enfance à vous répéter qu’on adore di.eu et personne d’autre. » On a bouché nos esgourdes.
Ils les prenaient dans la paille et.en voiture Simone.
Hé hé
Bonne journée mes bébés (béré je vais travailler debout, mais dormirai couchée moi aussi ce soir, comme c’est bien : bisous).
🙂
Hommage à Charles Gonard, qui débarassa l’univers de la crapule Henriot.
Bloom dit: 14 juin 2016 à 7 h 39 min
Hommage à Charles Gonard, qui débarassa l’univers de la crapule Henriot.
Hommage au merveilleux Philippe Henriot, héraut de l’amitié franco-allemande, pourfendeur des métèques anti-français, victime d’un foutu Gonard !
Les Trois Mousquetaires: deuxième mouture de mémoires apocryphes de Courtilz de Sandrars, spécialiste du fait. Le grand Dumas, c’est Monte Cristo!
Olga, l’histoire passionnelle qui lie la France et l’Algérie n’est-elle pas digne de requérir toute notre attention ? Arcady creuse ce sillon inlassablement depuis ses premiers films. Mais le livre, le film sur ce singulier sujet reste toujours à faire, me semble t-il. Il Y faudrait une forme qui soit à la hauteur. De la vraie monnaie pas de la fausse…
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